- 05/06/2025
🔴 Cette semaine dans "I-Média", Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin décryptent l’effondrement de l’Etat et la complaisance médiatique face aux violences qui fracturent la France. Au programme :
🎥 L’image de la semaine
PSG : la victoire gâchée par la barbarie
Les médias ont tout fait pour occulter les violences qui ont eu lieu dans toute la France suite à la victoire du PSG en Ligue des champions. Les politiques eux ont tenté de récupérer cette victoire pour camoufler le désastre dont ils sont responsables et promi une fermeté implacable qu’ils sont bien incapables de mettre en place. Les premiers “casseurs” en comparution immédiate ont bénéficié d’un laxisme judiciaire désormais habituel dans ce genre de cas et sont ressortis libres, alors même que France Info a évoqué des violences "fermement sanctionnées".
📰 Le dossier du jour
Un Tunisien tué dans le Var : meurtre raciste ou société multiethnique explosive ?
De fait divers tristement banale, cette affaire a franchi le cap du fait terroriste avec le soutien des médias et la pression des autorités de la grande mosquée de France et de l'ambassadeur de la Tunisie. Une occasion pour les médias de tirer sur la fachosphère, l’extrême droite, l’ultra droite, la droite, et la sphère médiatique haineuse, qui seraient à elles toutes, responsables de ce passage à l’acte.
💡 Les pastilles de l’info :
- Rodolphe Saadé à Alger : BFMTV et CMA CGM coopèrent avec le régime algérien ?
- Une affaire de famille : en plus de BFMTV, Benjamin Duhamel rejoint sa mère Nathalie Saint-Cricq sur le service public
- Guerre des chaînes : France Info vole la place de CNews sur la TNT après le changement de numérotation de l’ARCOM
🎙️ Le Portrait piquant
Martin Ajdari, président de l’ARCOM : l’homme qui censure
🎥 L’image de la semaine
PSG : la victoire gâchée par la barbarie
Les médias ont tout fait pour occulter les violences qui ont eu lieu dans toute la France suite à la victoire du PSG en Ligue des champions. Les politiques eux ont tenté de récupérer cette victoire pour camoufler le désastre dont ils sont responsables et promi une fermeté implacable qu’ils sont bien incapables de mettre en place. Les premiers “casseurs” en comparution immédiate ont bénéficié d’un laxisme judiciaire désormais habituel dans ce genre de cas et sont ressortis libres, alors même que France Info a évoqué des violences "fermement sanctionnées".
📰 Le dossier du jour
Un Tunisien tué dans le Var : meurtre raciste ou société multiethnique explosive ?
De fait divers tristement banale, cette affaire a franchi le cap du fait terroriste avec le soutien des médias et la pression des autorités de la grande mosquée de France et de l'ambassadeur de la Tunisie. Une occasion pour les médias de tirer sur la fachosphère, l’extrême droite, l’ultra droite, la droite, et la sphère médiatique haineuse, qui seraient à elles toutes, responsables de ce passage à l’acte.
💡 Les pastilles de l’info :
- Rodolphe Saadé à Alger : BFMTV et CMA CGM coopèrent avec le régime algérien ?
- Une affaire de famille : en plus de BFMTV, Benjamin Duhamel rejoint sa mère Nathalie Saint-Cricq sur le service public
- Guerre des chaînes : France Info vole la place de CNews sur la TNT après le changement de numérotation de l’ARCOM
🎙️ Le Portrait piquant
Martin Ajdari, président de l’ARCOM : l’homme qui censure
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NewsTranscription
00:00TV Liberté est la cible d'une offensive politique sans précédent.
00:09Nos comptes bancaires ont été brutalement fermées.
00:12Cette censure déguisée vise à nous étouffer financièrement
00:15et à briser notre indépendance éditoriale.
00:18Mais face à cette agression, la riposte s'organise.
00:22Deux actions, deux, sont aujourd'hui prioritaires
00:24pour défendre la liberté d'informer.
00:27Faire un don immédiatement pour compenser l'asphyxie financière programmée.
00:31Nous avons mis en place une solution totalement sécurisée.
00:35Et ensuite, signer la pétition lancée pour dénoncer la censure bancaire
00:40qui menace tous les médias libres.
00:42C'est ensemble que nous tiendrons bon.
00:45Ne laissons pas le pouvoir, c'est lui le responsable.
00:47Le pouvoir et l'extrême-centre faire taire une voix dissidente du paysage audiovisuel français.
00:53Ils nous coupent les vivres, on se relève.
00:55Ils nous censurent, on parle plus fort.
00:56Alors, à vous d'agir.
00:58Signez, résistez, ripostez.
01:00Aidez-nous financièrement.
01:01Ce n'est pas du chiquet.
01:02On a vraiment besoin de vous.
01:26Bonjour à tous et bienvenue dans Immédiat, l'émission qui vous dit et qui vous montre
01:48ce que les médias ne veulent pas que vous sachiez.
01:51Bonjour Jean-Yves.
01:51Bonjour Florian.
01:52Alors, Jean-Yves, on a un gros programme qui nous attend.
01:55On va évidemment revenir sur les violences qui ont entaché la fête après la victoire
02:01du PSG en Coupe des champions d'Europe.
02:05On va continuer, bien sûr, avec le dossier de cette semaine qui sera consacré au meurtre
02:11qui a eu lieu dans le Var.
02:13Un Tunisien est malheureusement mort.
02:16On va s'interroger sur le fait s'il s'agit d'un meurtre raciste ou finalement d'une société
02:23étant multi-ethnique qui se transforme en société multi-conflictuelle.
02:28Et puis, on enchaînera avec les pastilles de l'information.
02:31Et le portrait piquant de cette semaine sera consacré à M. Adjari, le patron de l'ARCOM.
02:38Vous allez voir, on va en parler pendant cette émission.
02:42Place maintenant aux recommandations habituelles, c'est-à-dire de cliquer sur le pouce en l'air.
02:47Si vous n'avez pas l'habitude de le faire, sachez que cela nous permet de booster nos audiences sur YouTube.
02:54Et puis, vous pouvez également, dans la même idée, nous laisser un commentaire juste en dessous
02:59pour référencer au mieux cette émission.
03:02Si vous êtes prêts, on va y aller.
03:04L'image de la semaine, bien sûr, ce sont ces violences qui ont entaché la victoire du PSG.
03:14Je vous propose un rapide récapitulatif des images qu'on a pu voir tournées sur les réseaux sociaux.
03:19Les gars, on va sur les champs.
03:45Récupère-moi des sacs élevés.
03:48Récupère-moi un tout !
03:49Allez, merde !
03:50C'est rentable.
04:06Jean-Yves, on voit des scooters qui brûlent, des hommes qui se font retirer, voler, même
04:30leurs scooters en pleine circulation sur le périph, on voit des tirs sur les policiers,
04:34on voit des engins de chantier utilisés pour défoncer des voitures, des feux absolument partout, c'est un désastre.
04:40– Et on voit des masses sombres ou très sombres à l'origine de tous ces incidents,
04:46ce sont des hommes, d'après M. Boucher-Pétersen, il a raison, de libération,
04:51ce sont des hommes, mais pour l'essentiel, pas pour tous, mais pour beaucoup,
04:55ce sont des hommes d'origine maghrébine ou d'origine africaine, il faut dire les choses.
04:59– Oui, parce que M. Boucher-Pétersen avait mentionné une certaine violence masculine,
05:04voire masculiniste d'ailleurs, dans le monde du foot.
05:08– Peut-être masculine, c'est vrai, mais aussi pour beaucoup afro-musulmanes,
05:17et même pour la très grande majorité afro-musulmanes, on va dire les choses.
05:22– Ce qu'on avait les jeunes de banlieue.
05:23– Les jeunes, c'est les allogènes, les allogènes.
05:25– L'expression est pas mal, on retient. En tout cas, avec ces allogènes
05:30qui se sont invitées dans la fête, il y a également les politiques
05:34qui ont tenté de s'incruster tant bien que mal dans cette victoire.
05:38Et je vous propose de commencer par Anne Hidalgo,
05:42elle n'était pas présente aux célébrations à l'Élysée,
05:45qu'on verra juste après, mais on regarde notre chère Anne, maire de Paris.
05:49– Après tant d'années de galères et de combats,
05:51« Oh pour toi Paris SG, on va se casser la voie, et on s'est cassé la voie. »
05:57Ici c'est ?
05:59– Paris !
06:00– Oh non, c'est pas assez fort.
06:01– Ici c'est ?
06:02– Paris !
06:03– Et Paris est champion d'Europe.
06:05– C'est assez misérable, même le Huffington Post dit
06:09qu'elle tente maladroitement de se rattraper au Conseil de Paris.
06:13– C'est triste.
06:14– Un désastre, voilà.
06:16La place est à prendre pour les municipales de Paris qui arrivent très bientôt.
06:20– Oui, au fond, oui, peut-être, je vais peut-être me présenter,
06:23c'est une très bonne idée.
06:24– Je vous propose maintenant Jean-Yves de regarder les festivités
06:27qui ont eu lieu le dimanche, le lendemain de la victoire du PSG,
06:31à l'Élysée, sur invitation d'Emmanuel Macron.
06:34On regarde ça tout de suite.
06:35– Tout aussi pitoyable.
07:03– Oui, Manuel Braun-Pivet qui se précipite pour tenir la coupe avec les joueurs.
07:07J'avoue que cette image me fascine particulièrement
07:09parce que c'est comme si elle avait gagné la coupe.
07:12– Vous savez que les… pardon de tenir un propos quasi-machiste,
07:17les femmes ont un avantage dans les images politiques
07:20parce qu'elles ont souvent des vêtements de couleurs beaucoup plus vives.
07:26Ça peut être du rouge, ça peut être du jaune, ça peut être du vert.
07:29Regardez Mme Tondelier et donc on les voit davantage.
07:32– Oui, ce n'est pas faux.
07:33Ça peut être aussi des petites chemises à fleurs.
07:36En tout cas, il y a un média qui s'est particulièrement illustré
07:40parmi tant d'autres, bien sûr, qui ont cherché à déformer,
07:44à masquer cette réalité, ces violences qui ont eu lieu.
07:48Eh bien, je vous propose de vous intéresser aux médias de BFM TV.
07:52Vous savez, le propriétaire c'est Rodolphe Saadé.
07:55On en parlera après dans les pastilles.
07:56On regarde un petit point que BFM faisait pendant les festivités chaotiques
08:02qui ont suivi la victoire du PSG.
08:04– Un récompensé, ce feu d'artifice improvisé sur les Champs-Elysées,
08:07Milan, juste en face de vous.
08:12– Absolument, Samy, alors ça vient de se terminer.
08:14Mais comment les Parisiens, je vous le demande,
08:16auraient pu rêver soirée plus parfaite ?
08:18Il y a des feux d'artifice, des chants, des slogans,
08:20ça n'arrête pas ici sur cette avenue des Champs-Elysées.
08:22– Des feux d'artifice improvisés.
08:25– Une soirée plus parfaite.
08:27Comment les Parisiens auraient pu rêver une soirée plus parfaite ?
08:31500 interpellations, peut-être pas toutes sur Paris,
08:34mais en tout cas sur toute la France.
08:35Comment les Parisiens auraient pu rêver une soirée plus parfaite ?
08:39BFM TV, bravo BFM TV.
08:40– C'est vrai que c'était magnifique.
08:42Sans doute les personnes qui ont découvert leur voiture brûlée le lendemain
08:46étaient absolument ravies.
08:47BFM TV qui, le dimanche, donc au lendemain de la victoire du PSG,
08:54publie cet article, Ligue des champions.
08:57La fête vire à la guérilla.
08:58Le PSG a vraiment gagné ?
09:00Point d'interrogation.
09:01La presse étrangère choquée par le chaos à Paris.
09:04Je vous cite quelques extraits de cet article.
09:07The Telegraph, ce qui devait être une nuit de célébration,
09:10s'est transformée en une nuit de tragédie, regrette The Telegraph.
09:14Des voitures en feu dans les rues, des arrêts de bus détruits,
09:17des groupes de jeunes envahissant le périph',
09:19immobilisant la circulation.
09:20Un jeune homme violemment dépouillé de son scooter.
09:23Un cycliste affalé sur la chaussée après avoir été renversé
09:25de son vélo de location Vélib par une voiture.
09:28Liste The Athletic évoquant des images choquantes.
09:31Mais aussi un journaliste allemand de Bild.
09:34Titre, les grandes acclamations se sont transformées en haine.
09:38Et puis également, la fête vire à la guérilla.
09:41Titre de son côté, le site italien La Repubblica.
09:44La presse européenne est unanime, Jean-Yves, sur ces violences.
09:48Et pourtant, à la même heure de sortie de cet article, sur BFM TV en direct,
09:54c'était une émission, affaire suivante, qui tournait,
10:00dans laquelle l'invité était justement le journaliste police-justice de BFM TV.
10:07Pensez-vous qu'il parlait éventuellement de cette nuit d'horreur qu'ont vécu les Parisiens ?
10:12Eh bien non. Non, il parlait des tueurs d'extrême droite, une menace française.
10:17Ça fait très peur.
10:18Oui, et puis c'est étonnant quand même, toujours.
10:21Voilà un journaliste qui va faire une belle carrière,
10:24comme un certain nombre de ses confrères.
10:27Paul Conge, hein, pour ne pas le citer.
10:29Paul Conge, Paul Conge. Notez ce nom, notez ce nom.
10:31Il y a quelque chose de très dystopique.
10:34En tout cas, si on s'intéresse à un autre média,
10:37je vous propose un petit point sur l'AFP, donc l'agence France Presse.
10:42Le lundi matin, je me suis rendue sur leur chaîne YouTube,
10:46il y avait dix vidéos AFP qui concernaient ce match de foot,
10:51cette victoire du PSG.
10:53Et dans ces dix vidéos, ça fait quand même beaucoup.
10:56Il y a peut-être un supporter de foot parmi les responsables
11:01des publications de l'AFP.
11:04Eh bien, il y en a deux qui mentionnent, je cite, des incidents
11:08et une autre vidéo qui mentionne des tensions.
11:11Sûrement tout le reste, on a le Parc des Princes
11:13sans brase pour le PSG.
11:15Paris explose de joie.
11:17La Tour Eiffel célèbre la victoire du PSG.
11:19Alors, le terme embraser et exploser,
11:21ce n'était pas si loin de la réalité, finalement.
11:23Le terme embraser pour le Parc des Princes, c'est très juste
11:25parce qu'on trouve encore des voitures calcinées
11:28sur la porte de Saint-Cloud.
11:30On nous en trouvait hier, en tout cas.
11:31Donc, effectivement, ça s'est bien embrasé.
11:33C'est bien embrasé.
11:34Alors, l'agence France Presse, c'est l'agence France Propagande,
11:39l'agence française de propagande.
11:41Et la propagande est double
11:42parce qu'il y a la présentation massive
11:45de la liesse, de la fête, etc.
11:48Et en même temps, il y a l'occultation des violences
11:53présentées sous le terme incident ou tension.
11:58Alors, je signale qu'il va probablement se créer assez prochainement
12:02sur et à travers la presse alternative et les médias sociaux,
12:10une agence de presse alternative
12:13qui permettra peut-être de faire émerger les événements
12:18que l'AFP voudra occulter.
12:21L'AFP va perdre son monopole et ce sera une très grande chose.
12:25Alors, les réseaux sociaux, finalement, ont fonctionné à fond.
12:28C'est grâce à eux qu'on a pu voir ces vidéos des exactions
12:33qui ont eu lieu, cette fameuse culture des quartiers
12:36et finalement cette barbarie ordinaire
12:38qui s'est emparée aujourd'hui de la France.
12:43Macron, Emmanuel Macron, a déclaré que face à ces violences,
12:47nous serions, et la réponse de la France serait implacable,
12:51on écoute Emmanuel Macron.
12:53Donc, je vous le dis, la réponse de l'État sera à la hauteur,
12:57nous poursuivrons, nous punirons, on sera implacable,
13:00le football, ça n'est pas cela.
13:03En aucun cas.
13:04Alors, selon un sondage CSA pour CNews, Europe 1 et le JDD,
13:12il y a quand même 76% des Français qui doutent malheureusement de sa fermeté.
13:18Sans doute ont-ils raison parce que ce que l'on a observé,
13:20c'est un certain laxisme pour les premiers jugés.
13:24C'est le moins qu'on puisse dire.
13:25Toutefois, il faut noter que France Info, il fallait des exemples.
13:28Je cite au tribunal de Paris,
13:30les violences en marge de la victoire du PSG,
13:32fermement sanctionnées en comparution immédiate.
13:35Le service public, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît.
13:39Parce que vous allez voir, on a justement les sanctions pas si fermes que ça.
13:44Mais je vous propose juste avant d'écouter BFM TV
13:47qui évoque le premier dossier, qui s'appelle Aurélien,
13:51et puis les dossiers suivants se transforment en l'homme pour le deuxième dossier,
13:56l'homme pour le troisième dossier.
13:57Écoutez ça, c'est très intéressant.
13:59On a la première condamnation pour un jeune homme de 20 ans qui s'appelle Aurélien.
14:04Un deuxième homme a comparu devant le tribunal, c'est un jeune homme de 22 ans.
14:09Et un troisième homme doit comparaître devant le tribunal un peu plus tard dans la soirée.
14:12Alors c'est un excellent combo de propagande,
14:16d'alliance entre le pouvoir judiciaire et le pouvoir médiatique.
14:22Pourquoi le pouvoir judiciaire ?
14:24Parce que dans la très longue liste de poursuivis qui ont des prénoms exotiques,
14:32on choisit en premier le prénom qui sonne bien français.
14:36Et comme ça, les médias vont pouvoir le relayer.
14:40Et on voit que c'est le combo médiatique parce que la journaliste de BFM,
14:43elle cite le premier prénom, elle ne cite pas le deuxième,
14:46elle ne cite pas le troisième.
14:48D'ailleurs, on connaît le deuxième prénom, c'est Bayot.
14:53Et le troisième, c'est Ali.
14:55Le quatrième, Rahim.
14:58Le cinquième, Anaz.
15:00Ensuite, on a Ahmed, Steve, Hassan, Diego, Hugo, Matisse et Alvin.
15:05Entre autres.
15:06Entre autres, c'est le début.
15:09Mais vous voyez le combo, mais c'est l'alliance entre le pouvoir judiciaire
15:14et le pouvoir médiatique qui explique la situation dans laquelle on se trouve
15:18à peu près pour tous les sujets, que ce soit l'immigration, la sécurité en tout cas.
15:21– À noter que ce jeune Aurélien, pour ne mentionner que lui par exemple,
15:26a tiré des mortiers sur les forces de l'ordre.
15:28C'est pour ça qu'il était poursuivi.
15:31Il s'en sort avec trois mois avec sursis et 500 euros d'amende,
15:36ce qui n'est pas grand-chose.
15:38La plupart des condamnations sont à l'avenant.
15:42La plus grave condamnation, c'est quatre mois fermes,
15:45alors que la peine requise avait été neuf mois aménageables sous bracelet.
15:50Donc quatre mois fermes, c'est quelqu'un qui n'ira pas en prison.
15:52– Rien, ni même bracelet.
15:53– Peut-être un bracelet, peut-être.
15:56– Probablement pas.
15:56– Sinon, il y a des amendes et des stages de citoyenneté, voire même des relax.
16:01– Des relax.
16:01Et il n'y a aucun mandat de dépôt.
16:04On parle de fermeté.
16:06Les types ont incendié.
16:08L'incendie, c'est criminel.
16:09Ils ont brûlé, ils ont attaqué des policiers,
16:16ils ont commis des violences sur des hommes ou des femmes qui se trouvaient là.
16:22Aucun mandat de dépôt.
16:24– A noter le rôle de Paul Sugy, journaliste pour Le Figaro,
16:28qui était également sur place et qui a produit un article récit d'un après-midi,
16:33passer à entendre les juges faire la morale aux émeutiers,
16:35puis les laisser repartir avec un simple avertissement,
16:38puisque, effectivement, si on n'envoie personne en prison,
16:40ça reste de l'ordre de l'avertissement.
16:42Et on a ce dessin de plantu que je trouve vraiment très bien.
16:47Comparution immédiate avec un juge déguisé et maquillé en clown
16:52qui dit « et ne recommence pas un petit fripon à chaque petit jeune de banlieue
16:58puisqu'il les a habillés de façon reconnaissable »
17:01qui saute par-dessus un petit cerceau.
17:03Voilà, c'est assez représentatif, finalement, de ce qu'est la…
17:08Ce n'est pas la justice, en fait, c'est les justices en France.
17:10– C'est la justice à privatif de justice, voilà.
17:15Et Paul Sugy raconte, d'ailleurs, parce qu'il est au milieu de ses confrères journalistes,
17:19et il y en a un qui dit « il ne pourrait quand même pas y en avoir un qui s'appelle Bernard ».
17:23J'espère que le prochain s'appellera Bernard, voilà.
17:26– Mais non, c'est dommage.
17:29Alors, quelques petits éléments de comparaison, quand même.
17:32Je trouve ça toujours intéressant pour les peines de prison
17:34qu'on peut encourir dans des situations à peu près semblables.
17:40Je voudrais rappeler que des internautes qui avaient diffusé la liste des noms
17:45des responsables, justement, du débordement à Crépol,
17:50qui a conduit à la mort de Thomas, avec ces hordes de jeunes
17:53qui ont débarqué avec des couteaux,
17:55eh bien, ces gens qui, sur Internet, avaient partagé le nom,
17:58ont eu des peines de 500 euros d'amende à 4 mois de prison avec sursis.
18:03Il y avait eu également, vous vous en souvenez,
18:05un grand défilé à Romain-sur-Isère,
18:08avec des jeunes d'ultra-droite, nous dit La Croix,
18:11c'est un article que j'ai retrouvé.
18:12Eh bien, les peines qui ont été prononcées vont jusqu'à 10 mois de prison ferme
18:16avec mandat de dépôt.
18:18Donc, on a envoyé des petits jeunes qui n'avaient pas de casier judiciaire
18:22en prison.
18:22Qui n'avaient pas commis de violence.
18:24Et qui n'avaient pas commis de violence.
18:25Et c'est très important, parce que, si vous voulez,
18:28ça, c'est le régime actuel, c'est le régime d'un narco-tyrannie.
18:31On protège les violences.
18:33On ne poursuit pas les atteintes à l'ordre public matériel,
18:37mais on poursuit les atteintes à l'ordre public immatériel,
18:41c'est-à-dire, on poursuit les atteintes idéologiques.
18:45Donner les noms des agresseurs de Crépole,
18:48c'est une atteinte idéologique.
18:51Manifester pacifiquement contre le crime de Crépole,
18:56c'est une atteinte idéologique.
18:57Et le pouvoir, le pouvoir policier, le pouvoir judiciaire,
19:02s'attaque davantage à ce qui gêne l'idéologie dominante
19:06qu'à ce qui pourrit la vie des Français de tous les jours.
19:10– Joli timing, d'ailleurs, pour la justice,
19:12pour prononcer des poursuites pour meurtre,
19:15dans le cas de l'affaire du policier qui est impliqué
19:19dans la mort de Naël.
19:21C'est un peu l'illustration de ce que vous venez de dire, Jean-Yves.
19:24– Beaucoup d'internautes ont mentionné des débordements
19:30qui auraient eu lieu en 98,
19:33lors de la victoire de la France au championnat du monde, cette fois-ci.
19:37Il faut noter quelques éléments.
19:41En 98, il y avait 1,5 million de personnes
19:44qui se sont rassemblées sur les Champs-Elysées.
19:47La comparaison entre les images est assez impressionnante.
19:50– Si vous me permettez une correction,
19:51on ne peut pas mettre 1,5 million de personnes sur les Champs-Elysées.
19:54– Ça a débordé absolument.
19:55– Alors ça a peut-être débordé.
19:56– Partout.
19:57– Enfin, c'est un chiffre très important, incontestablement.
19:59– Il y avait eu 30 interpellations en 98, ce jour-là.
20:03On rappelle que donc, samedi soir,
20:05il y avait environ 100 000 personnes qui étaient là.
20:08Il y avait un dispositif de 4 500 policiers
20:11qui étaient disposés pour sécuriser tout cela,
20:14qui avaient d'ailleurs eu des ordres d'intervenir le moins possible.
20:17Et le moins possible, ça a été quand même 400 interpellations,
20:20rien qu'à Paris, rien qu'à Paris.
20:22Donc, je pense qu'il faut aussi parler du rôle des médias
20:27dans cette focalisation énorme qu'il y a sur Paris.
20:32Parce qu'en fin de compte, il y a eu également des événements
20:35à Dax, à Poitiers, à Alençon, à Orléans, à Bourges, à Nantes.
20:40C'est le camarade de Souches qui a fait ce rappel-là.
20:44C'est très important, pourquoi ?
20:45Parce que, en parlant des événements qui ont eu lieu à Paris,
20:51cela a permis aux politiques de prendre des positions
20:53qui sont en fait liberticides sous le prétexte de protéger la population.
21:00On a entendu, par exemple, Madame Royal dire qu'il aurait fallu
21:03fermer des endroits, interdire d'autres.
21:06On a entendu également l'instauration des caméras de vidéosurveillance
21:10avec reconnaissance faciale à intelligence artificielle.
21:15On a entendu beaucoup, beaucoup, beaucoup de politiques là-dessus.
21:18Jean-Yves, vous avez peut-être un dernier commentaire ?
21:20– C'est aussi un élément de la narcotyrannie,
21:22parce que la reconnaissance faciale, on n'en a pas besoin
21:24pour les gens qu'on a interpellés, mais on ne les condamne pas.
21:26Par contre, la reconnaissance faciale, on pourrait l'utiliser
21:29pour le contrôle général de la population.
21:32Alors, l'aspect parisiano-centré est assez intéressant,
21:35parce que d'abord, effectivement, les journalistes sont à Paris,
21:37donc ils s'intéressent à ce qui se passe à Paris.
21:39Mais il s'est passé beaucoup de choses en province,
21:41ce qui montre par conséquence que ce n'est pas lié à la victoire du PSG,
21:47qui est un club parisien, mais ce qui s'est agité
21:50dans les différentes villes de province,
21:53ce n'est pas les supporters du PSG, c'est les minorités ethniques
21:58qu'ont saisie l'occasion, ou certaines minorités ethniques,
22:01ou certaines parties des minorités ethniques
22:03qu'ont saisie l'occasion de faire le bazar, de mettre le bazar,
22:07de mettre le feu, et de créer des incidents par pur plaisir,
22:12par pure barbarie, comme dirait M. Retailleau, ministre de l'Intérieur,
22:17en théorie chargée de notre sécurité.
22:19– Eh bien, place maintenant à l'analyse d'un fait divers,
22:24vous allez voir qui s'est transformé ensuite en fait terroriste.
22:29– Un Tunisien, Hichem, a été tué samedi 31 mai,
22:38alors qu'il organisait une fête à son domicile.
22:41Le suspect, visiblement Christophe B, a tiré cinq fois
22:45et a également blessé un autre homme, lui de nationalité turque.
22:49Donc on a un Français qui a tué un Tunisien et blessé un Turc.
22:53Voilà, donc on a vraiment un crime multi-ethnique qui se mélange.
23:00Comment on parle BFM dans le Var ?
23:03Il parle d'un assassinat raciste alors que Hichem cherchait
23:06une réconciliation avec son voisin.
23:08On comprend donc qu'il y a un conflit de voisinage
23:10qui s'est très largement enquisté pour aboutir au drame
23:15que nous sommes en train de voir.
23:17Radio France, meurtre raciste a pugé sur argent.
23:21Le suspect interpellé avait diffusé des vidéos racistes.
23:24C'est pour ça qu'on a ce qualificatif de meurtre raciste,
23:28raciste, raciste, qui est repris absolument partout.
23:30Vous allez voir, on voit d'ailleurs le salon de coiffure
23:33de l'individu FaceCoupe.
23:35Voilà, tout le monde fait toujours dans l'originalité
23:38dans les salons de coiffure.
23:39L'Express ensuite enchaîne.
23:42Meurtre d'un Tunisien dans le Var,
23:43première saisine du parquet antiterroriste
23:46pour un homicide inspiré de l'ultra-droite, nous dit-on.
23:49L'humanité derrière le meurtre d'Hichem Miraoui,
23:53l'escalade mortifère de la droite et de l'extrême droite.
23:56Alors comme ça, on a le package complet grâce à l'humanité.
23:59Le monde, attentat raciste dans le Var,
24:01Christophe B, une haine raciale alimentée par la fachosphère.
24:07Et puis l'humanité, il y avait la une du monde aussi,
24:09bien sûr, dans le Var, autopsie d'un attentat raciste.
24:14Attentat raciste.
24:16Et l'humanité, qui titre Hichem,
24:19tué par un terroriste raciste,
24:21l'extrême droite passe de la haine au meurtre.
24:25Un petit exercice de style pour nos téléspectateurs,
24:27Jean-Yves, on pourrait faire des titres semblables,
24:30mais pour d'autres types de meurtres.
24:33Bon, voilà, je vous fais des propositions,
24:35n'hésitez pas à en faire dans les commentaires aussi,
24:37chers téléspectateurs.
24:37C'est le principe de l'essentialisation.
24:39Là, on a essentialisé la droite et l'extrême droite,
24:42on pourrait aussi essentialiser d'autres...
24:44Je me suis essayé à l'exercice.
24:47Thomas, tué par un banlieusard nuisible,
24:49les cités déversent leur violence dans les villes.
24:52Je condamne cette essentialisation.
24:54Policiers tués par un islamiste radical,
24:57les musulmans haïssent la France
24:59et passent désormais à l'acte.
25:01C'est abominable.
25:01Je condamne cette essentialisation.
25:03C'est pourtant purement inspiré du titre de l'Humanité
25:06que je viens de vous lire.
25:08Alors, n'hésitez pas, si vous aussi,
25:09vous avez des petites idées comme ça
25:11qui vous viennent à les mettre dans les commentaires,
25:14ça pourrait...
25:15Voilà, il se trouve que jamais des titres comme ça
25:17n'existent dans la presse.
25:18Jamais.
25:19Jamais.
25:19Jamais.
25:20Jean-Yves.
25:21On continue sur ce phénomène de l'extrême droite,
25:24de la haine, du racisme, du meurtre.
25:28Il y a eu des réactions qui ont été reprises par la presse
25:30du recteur de la Grande Mosquée à Paris
25:32qui a déclaré
25:33« Il est grand temps de s'interroger sur les promoteurs
25:36de cette haine qui, dans les sphères politiques
25:39et médiatiques, sévissent en toute impunité
25:43et conduisent à l'effet d'une extrême gravité. »
25:46Il a également déclaré
25:47« Les musulmans ne se sentent pas protégés
25:49comme les autres citoyens. »
25:51A noter, Jean-Yves, pour terminer
25:52que l'ambassadeur de Tunisie à Paris
25:55s'est entretenu au siège de l'ambassade
25:58avec M. Bruno Retailleau
26:00pour dénoncer ce crime raciste et ignoble.
26:06Alors, on remet les choses à leur place.
26:07Et demander la sécurité de ses ressortissants.
26:10C'est un crime à la suite d'un conflit de voisinage.
26:13C'est un crime, évidemment, regrettable.
26:15Simplement, on va remettre les choses
26:19un petit peu en place.
26:23Il y a à peu près un peu moins
26:25de 8% de population étrangère.
26:28Je ne parle pas des immigrés
26:29de la seconde génération
26:30qui peuvent avoir la nationalité française.
26:328% de nationalité étrangère,
26:3618% des meurtriers.
26:37Donc, la balance n'est quand même
26:41pas tellement en faveur des étrangers.
26:45En ce qui concerne les populations maghrébines,
26:50étrangères maghrébines,
26:52Tunisiens, Marocains, Algériens,
26:5537% des vols avec violence
26:58sont le fait de ces populations étrangères
27:02qui ne représentent que quelques pourcents
27:06de la population, 37%.
27:10Voilà.
27:10– Donc, on peut se questionner
27:11sur ce qu'elle fait en France, en fin de compte.
27:14– Voilà. On peut aussi se questionner
27:15sur ce qu'elle fait en France.
27:17Il faut savoir que, évidemment,
27:20des incidents ethniques,
27:22une société multi-ethnique
27:24est une société multi-conflictuelle.
27:26au cas particulier mis en scène
27:29par tous les médias,
27:30c'est un Tunisien qui a été victime.
27:33Mais le lendemain,
27:35le lendemain,
27:36on a un Français
27:38qui s'est fait tirer dessus.
27:41Alors, il n'a pas été tué,
27:42heureusement,
27:43mais il a été blessé à la hanche
27:45par balle
27:46pour un incident routier
27:48et par un Tunisien.
27:49– Parce qu'il a klaxonné.
27:51– Parce qu'il a klaxonné.
27:52– Il a klaxonné,
27:52donc il s'est fait tirer dessus.
27:53– Et donc, j'imagine
27:55que l'ambassadeur de Tunisie
27:56à Paris a appelé M. Rotaillot
28:00pour s'excuser.
28:01Enfin, j'imagine.
28:05– En pleine crise diplomatique
28:08avec la France,
28:09vous savez que les relations
28:10entre Alger et Paris
28:11ne sont pas tout à fait au beau fixe,
28:13eh bien, Rodolphe Saadé,
28:15le patron de CMA-CGM,
28:18s'est rendu en Algérie
28:20pour visiter le président Tebboune
28:23afin d'établir différents projets
28:26entre eux.
28:28On les voit sur cette photo du monde
28:30qui se tiennent la main
28:31en se souriant l'un à l'autre.
28:34Jean-Yves, il faut faire quelques rappels
28:36sur qui est Rodolphe Saadé,
28:39quels médias il possède.
28:40Alors, bien sûr, il y a BFM TV
28:42qu'il a acquis il y a un an maintenant.
28:45Il est également propriétaire
28:47de la Provence comme journal,
28:50mais aussi de la Tribune
28:53qui est un concurrent actuel du JDD
28:56puisqu'il a lancé une sortie le dimanche.
29:00– C'est une feuille de chou
29:01politiquement correcte,
29:03qui essaye de concurrencer
29:05sans grand succès le JDD.
29:06– Et c'est en parallèle un armateur,
29:09et ça, c'est intéressant de le souligner,
29:12ce qui explique aussi peut-être
29:13qu'il ait des intérêts avec l'Algérie.
29:17Qu'est-ce qu'on aurait dit, Jean-Yves,
29:18parce que moi, je me questionne,
29:19qu'est-ce qu'on aurait dit
29:20si Vincent Bolloré était allé faire des affaires
29:22dans un pays avec lequel la France
29:25ne s'entend pas très bien ?
29:27Qu'est-ce qu'on dirait ?
29:28– Ah, mais ce serait le scandale
29:30de la Bollosphère, bien sûr.
29:33– Benjamin Duhamel rejoint France Inter,
29:38mais il ne quitte pas BFM TV
29:40puisqu'on en parlait,
29:41il reste sous autorité saoudienne,
29:44et pas saoudienne, méfiez-vous.
29:46Il retrouve donc sa mère, sa maman,
29:49Nathalie Satric, sur le service public.
29:52– C'est mignon, c'est beau.
29:52– C'est du regroupement familial, c'est gentil.
29:54– Oui, c'est ça, oui.
29:56Voilà, il reste sur les deux,
29:57il va faire de la radio maintenant.
30:00Il sera à 7h50,
30:02le grand intervieweur politique.
30:04– Si vous voulez,
30:07Benjamin Duhamel,
30:07c'est un dealer de politiquement correct.
30:09C'est un rectificateur d'hommes politiques
30:12dans le sens du politiquement correct.
30:13Donc, autant qu'il utilise ses talents
30:15à la fois sur BFM TV
30:18et sur le service public, oui.
30:20Il valorise ses talents, en quelque sorte.
30:22– Si vous regardez encore la télévision,
30:27parce que le mieux,
30:28c'est de regarder les télévités,
30:29tout de même, nous sommes en accord,
30:31eh bien, vous n'êtes pas passé
30:33à côté de l'information
30:33selon laquelle la numérotation
30:36de la TNT va être chamboulée.
30:39Quelques articles rapides
30:41pour faire une revue de presse.
30:43Nouvelle numérotation de la TNT,
30:44attention, ça va péter,
30:46nous dit Libération.
30:47Et le télégramme,
30:48numérotation TNT,
30:49la remontada inespérée
30:51de France 4, pardonnez-moi.
30:54On a également,
30:55CNews n'a rien à faire sur la TNT,
30:57ce n'est pas une chaîne d'information,
30:59dénonce un spécialiste des médias,
31:01l'universitaire.
31:02– Un universitaire,
31:03oh là là !
31:04– Un universitaire !
31:06– Ça, c'est sur Midi Libre.
31:09J'en ai fait un petit point
31:11sur les changements.
31:12Alors, il va y avoir des blocs désormais.
31:16Donc, il va y avoir TF1, France 2,
31:19qui sont à la suite.
31:22Mais il va y avoir un bloc
31:23de 13 à 16 sur les numéros de la TNT
31:26avec BFM TV, avec CNews, LCI et France Info.
31:28Donc, ce seront des concurrents directs
31:32qui se chevaucheront pour le zapping,
31:35si je puis dire.
31:37Et puis, je reviens justement
31:37sur cette remontada inespérée
31:39pour la chaîne jeunesse et culturelle
31:41du service public France 4.
31:43Donc, c'est un souhait qui a été exaucé,
31:47nous dit le télégramme par l'ARCOM.
31:49Oh, mais qu'est-ce qu'ils sont gentils !
31:50Le régulateur de l'audiovisuel
31:51qui avait profité, on le rappelle,
31:53de l'éviction de C8 et de NRJ12
31:56de la télévision pour remettre de l'ordre
31:58dans les numérotations des chaînes.
32:02Jean-Yves, vous avez peut-être un commentaire
32:03parce que CNews atterrit
32:05à une place intéressante finalement.
32:06Alors, c'est d'abord un choix très politique.
32:10On retire à CNews son numéro
32:12pour le donner à France Télévisions,
32:17France Info plus exactement,
32:19France Info Télévisions,
32:20pour essayer de donner de l'audience
32:23à cette chaîne qui en a très peu.
32:26Et donc, on lui fait le cadeau
32:27de l'amener avec les autres chaînes d'info
32:29et à la place de CNews.
32:33Bon, ce sera intéressant de regarder.
32:35Je pense que le premier jour,
32:37ils vont avoir un petit pic d'audience
32:38et puis très vite,
32:39le public s'apercevra de ce que c'est.
32:43CNews est déplacé,
32:44ce qui n'est pas très confortable,
32:46d'un numéro.
32:47Ils le mettent au milieu des chaînes d'info,
32:49peut-être dans l'espoir
32:51que les autres chaînes d'info
32:52reconcurrence CNews.
32:55Je crois que c'est assez vain,
32:57puisque les gens qui veulent regarder
32:59du politiquement correct,
33:01ils sont déjà saturés.
33:02Mais, enfin, la manœuvre est là.
33:04La manœuvre, c'est de servir
33:06le service public politiquement correct
33:08avec la chaîne numéro 16,
33:11tout comme la manœuvre consiste
33:12à donner à France 4,
33:16à le mettre au numéro 4,
33:17ce qui est peut-être logique,
33:18mais qui est surtout un cadeau formidable
33:20pour une chaîne très peu regardée
33:23et qui n'a pas d'audience.
33:24– Et alors, il faut noter quand même
33:26que CNews, qui actuellement
33:28a des pics d'audience,
33:32ils sont à 3,4% de parts de marché en mai
33:35et ils devancent BFMTV
33:37qui est à 2,9% actuellement.
33:40Eh bien, c'est quand même BFMTV
33:42qui atterrit sur le numéro 13
33:46et CNews qui est après.
33:48Bon, c'est un petit détail,
33:49mais ça veut quand même dire certaines choses.
33:52– Oui, absolument, c'est bien manœuvré.
33:54Alors, vous allez regarder le portrait piquant
33:56de M. Adjari, qui est le président de l'ARCOM.
34:00Vous serez édifié,
34:01vous comprendrez parfaitement
34:03pourquoi tout cela relève
34:06non pas du tout de l'autorité indépendante,
34:09mais de la manœuvre politiquement correcte.
34:11Bon, qui n'aura pas forcément
34:13un très grand succès d'ailleurs,
34:15mais il y a quand même eu un succès
34:17qui a été l'élimination
34:19de la principale chaîne de la TNT,
34:21C8, c'est-à-dire une censure.
34:24– Et voilà, on est à la fin de cette émission.
34:31Merci à tous de nous avoir suivis.
34:32Si ce n'est pas déjà fait,
34:33je vous le rappelle à chaque fois,
34:34eh bien, il est encore temps
34:35de cliquer sur le pouce en l'air
34:37et puis éventuellement de nous laisser
34:38en commentaire vos avis,
34:40suggestions ou commentaires, tout simplement.
34:44Jean-Yves, vous avez mentionné
34:45le portrait piquant avec M. Adjari.
34:48On vous laisse là-dessus,
34:50chers téléspectateurs.
34:51D'ici là, eh bien,
34:52vous avez rendez-vous sur TVL
34:54et on se retrouve la semaine prochaine.
34:56Portez-vous bien.
34:56« Comment peut-on être persan ? »
35:01s'exclamait Montesquieu.
35:03Si un contemporain posait la question
35:05« Comment peut-on être président de l'ARCOM ? »
35:09il suffirait de répondre
35:11« Il faut être énarque et socialiste ».
35:13En cela, Martin Adjari
35:16était bien le candidat idéal pour ce poste.
35:20Lui, lui qui n'a cessé d'alterner
35:22entre les cabinets ministériels
35:24ou les administrations
35:26au gré des victoires
35:27et des défaites électorales socialistes.
35:31Il revient à ce technocrate
35:33devenu président de l'ARCOM
35:35de veiller au pluralisme
35:37dans le paysage audiovisuel français.
35:41Ou bien, diront certains,
35:43à tout faire
35:44pour que l'absence de pluralisme politique
35:47perdure la bonne conscience en plus.
35:50Né en 1968,
35:51Martin Abraham Adjari
35:53est le fils du diplomate iranien
35:55Ahmad Adjari
35:57ayant représenté la monarchie Pallavi
35:59et la République islamique d'Iran
36:02dans de nombreux pays.
36:04Sa mère, Martine Buron,
36:06est membre du Parti socialiste.
36:08Elle sera députée européenne
36:10de 1988 à 1994
36:13et mère de Châteaubriand.
36:15Elle doit en très grande partie
36:18son parcours politique
36:19à son père, Robert Buron.
36:23Ministre de l'Outre-mer
36:24sous la 4ème République
36:25et ministre des Travaux publics
36:28sous la 5ème.
36:30Très engagé en faveur
36:32de la décolonisation
36:33et l'un des négociateurs
36:35des accords déviants.
36:37Diplômé de l'ESCP
36:38et de Sciences Po Paris,
36:40le nouveau président de l'ARCOM,
36:42intègre la promotion René Char
36:45de l'ENA.
36:46Il effectuera un de ses stages
36:48au fonds d'action sociale
36:50pour les travailleurs immigrés.
36:52C'est ensuite,
36:53mais ensuite,
36:53une carrière classique
36:54de technocrate.
36:56À la direction du budget,
36:57tout d'abord,
36:58un peu de Radio France Internationale,
37:00retour au budget,
37:01au sein du cabinet
37:02de Laurent Fabius,
37:04Radio France de Nouveau,
37:05l'Opéra de Paris,
37:06deux fois,
37:07le secrétariat général
37:08de France Télévisions,
37:10le ministère de la Culture.
37:11Enfin, en 2025,
37:13il succède à Roque-Olivier Mestre
37:15à la présidence
37:17de l'Autorité de Régulation
37:18de la Communication
37:20Audiovisuelle et Numérique,
37:22l'ARCOM.
37:23En 2020,
37:24il met sur pied
37:25la mission
37:25« Diversité à l'Opéra de Paris »,
37:28à une période
37:29où certains considéraient
37:30que le nombre
37:31de danseurs africains
37:32était insuffisant.
37:34Autrement exprimé
37:35qu'il y avait trop de blancs.
37:36Pour terminer,
37:37une intéressante
37:38déclaration d'intention
37:40faite devant
37:41la Commission
37:42des Affaires Culturelles
37:44le 17 décembre 2024,
37:47je cite
37:47« Le Conseil d'État
37:48a été invité à préciser
37:50la lecture
37:51que l'ARCOM
37:52devait faire de la loi.
37:54Il a défini
37:54le champ d'application
37:56du pluralisme
37:57qui devient plus large
37:59et inclut l'ensemble
38:00des intervenants
38:01et des programmes.
38:03Il va falloir
38:04mettre en œuvre
38:05ce cadre
38:06avec chacune des chaînes.
38:08Il faut pour
38:09chaque projet éditorial
38:11examiner comment procéder,
38:13sans définir des grilles
38:14a priori,
38:16ce qui pourrait
38:17s'apparenter
38:17à une forme
38:19de censure.
38:20Je répète,
38:21ce qui pourrait
38:22s'apparenter
38:23à une forme
38:24de censure.
38:25Fin de citation.
38:26Dans l'acronyme
38:27ARCOM,
38:28le C,
38:29le C de contrôle,
38:31pourrait être remplacé
38:32avantageusement
38:33par un autre C
38:34plus adapté.
38:36C comme censure.
38:37C'est parti.
38:38Sous-titrage Société Radio-Canada
Recommandations
22:13
|
À suivre
18:23
15:26
10:20
17:18
12:14
1:35
1:46:54
21:19