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Elisabeth Lévy : "Brigitte Bardot a dit la vérité sur ce qu’est devenu le féminisme !"
Sud Radio
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13/05/2025
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Transcription
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00:00
Le Grand Matin Sud Radio, 7h09, Maxime Liedot.
00:04
Avant qu'on parle du Nicole, il y en a deux qui sont réunis dans ce studio,
00:07
Elisabeth Lévy, François de Bois, entre 8h et 8h30.
00:10
Et c'est vrai qu'elle est sortie de son silence, Elisabeth Lévy, bonjour.
00:14
Bonjour, non, c'est pas moi qui suis sortie, mon silence, qui a été très bref.
00:18
Vous entretenez parfaitement votre réponse médiatique, c'est un art aussi, c'est un art aussi.
00:22
Elle s'est livrée sur BFM et certaines de ses déclarations,
00:25
mais alors, on fait bondir les plus féministes des féministes.
00:29
Ah oui, moi évidemment, elle m'enchante, un sacré bébé, c'est vraiment une femme libre.
00:33
Alors non seulement elle défend Nicolas Bedos et Gérard Depardieu,
00:38
dont on connaîtra le sort judiciaire aujourd'hui,
00:41
mais elle tire à boulet rouge sur la plus sacrée des vaches, sacrée, le féminisme.
00:46
Moi j'aime bien les mecs.
00:48
Mais on peut aimer les mecs et être féministes ?
00:50
Non.
00:51
Regardez ce qui se passe actuellement avec Nicolas Bedos, Depardieu,
00:58
des gens qui ont du talent, qui sont formidables,
01:02
s'ils mettent la main aux fesses d'une fille, ils sont rejetés.
01:07
On pourrait au moins les laisser continuer à vivre.
01:13
Alors en fait, elle commençait surtout par dire,
01:15
le féminisme c'est pas mon truc, moi j'aime les mecs.
01:19
Voilà, alors évidemment, stricto sensu, Brigitte Bardot se trompe.
01:24
Moi je suis féministe, j'aime les hommes, enfin certains hommes,
01:27
j'aime les hommes, ça veut pas dire grand chose.
01:29
Certains hommes, elle aussi d'ailleurs, sans le savoir,
01:33
elle est féministe en réalité, mais une féministe à l'ancienne,
01:36
universaliste, c'est-à-dire une féministe dont le programme est l'égalité des sexes.
01:41
Alors bien sûr, cette égalité comme la démocratie,
01:44
comme toutes sortes de choses, n'est jamais complètement réalisée,
01:48
ça c'est la condition humaine,
01:49
mais dans nos sociétés, cette égalité est la norme juridique, politique, sociale.
01:54
Personne n'oserait aujourd'hui faire dire à un de ces personnages,
01:57
alors ta bourgeoise, tu lui as claqué le beignet,
02:00
ça c'était Gabin dans je sais plus quel film,
02:02
parce que la société ne tolère plus qu'un homme claque le beignet de sa bourgeoise.
02:07
La révolution féministe a réussi, c'est même avec les bajartières,
02:12
vous savez, ceux qui se tiennent tout seuls,
02:13
et bien c'est même le plus bel héritage du XXe siècle.
02:17
Non mais alors, Elisabeth, on a compris que ces déclarations vous enchantaient,
02:22
vraiment, on sent le bonheur en vous, mais pourquoi à ce point ?
02:24
D'abord, non mais en fait, si vous voulez, c'est parce que,
02:29
en réalité, donc je vous l'ai dit,
02:30
c'est que tout en disant qu'elle n'est pas féministe, à mon avis elle l'est,
02:33
et c'est parce qu'elle dit la vérité sur ce que le féminisme est devenu,
02:38
bien avant MeToo d'ailleurs, on appelait déjà ça le néo-féminisme.
02:42
Alors, un mouvement pleurnichard et victimaire,
02:44
qui ne voit jamais les immenses progrès accomplis,
02:52
des mauvaises gagnantes, comme l'a dit joliment Alain Finkielkraut,
02:56
pas des mauvaises perdantes, des mauvaises gagnantes,
02:57
qui ont besoin de ranimer un patriarcat évanoui pour exister,
03:01
à les entendre la France, c'est pire que l'Iran ou l'Afghanistan d'ailleurs,
03:04
où le sort des femmes ne les intéresse guère,
03:07
vous savez que Manon Aubry est très fier de distribuer des pilules abortives en Pologne,
03:12
que ne le fait-elle en Algérie ou en Afghanistan.
03:16
Alors, ces féministes ne veulent pas la justice, elles veulent la revanche,
03:19
c'est à notre tour de dominer, c'est à votre tour d'embavé.
03:22
Et enfin, il y a derrière tous leurs discours,
03:27
derrière d'ailleurs leurs actes, leurs commissions,
03:29
leurs commissions McCarty avec Mme Gaudrèche,
03:33
une haine de la sexualité en général,
03:36
de la sexualité masculine en particulier,
03:38
et plus particulièrement encore de l'homme blanc hétéro.
03:41
Elle déteste la séduction, la drague, les jeux de l'amour et du hasard.
03:45
Tout ça, c'est des VSS, violences sexistes et sexuelles.
03:49
Le procès de Mazdan, c'est devenu celui des hommes,
03:52
tous des violeurs, tous des porcs,
03:54
et nous avons un nous-grimbert qui nous fait cette grande déclaration dans Libération.
03:58
On ne veut plus voir, je cite,
04:00
on ne veut plus voir la queue des hommes,
04:02
ça ne nous intéresse pas, pas pour toi, pardon.
04:05
Comme Brigitte Bardot, moi je suis une féminine joyeuse et victorieuse,
04:09
et je dis à toutes ces coupeuses de tête,
04:12
si vous n'aimez pas ça, n'essayez pas d'en dégoûter les autres.
04:17
Longue vie à notre éternel sex-symbole.
04:23
Quand le slogan de la radio s'est parlé de vrai, c'est ça.
04:26
Oui, mais moi j'adore avec Elisabeth.
04:29
J'ai eu très peur.
04:30
J'ai eu très peur sur, on va arrêter de couper les têtes.
04:33
Les cheveux en quatre, les têtes.
04:35
Les oreilles et la queue des taureaux à la fin des coréas.
04:40
Objectivement, moi je trouve Brigitte Bardot absolument iconique.
04:42
Je pense que dans sa vie, en tout cas,
04:44
elle a été l'expression de la liberté absolue.
04:47
Une femme qui est la plus grande star du monde,
04:49
avec Catherine Deneuve en gros,
04:50
mais elle, je veux dire, qui décide à 35 ans
04:53
que son seul combat, c'est les bébés phoques,
04:56
et d'arrêter sa carrière cinématographique,
04:58
de se retirer vraiment à la madrague,
05:00
il y a un truc chez cette femme qui est quand même...
05:02
C'est du panache en fait.
05:03
C'est d'une liberté intérieure.
05:04
Elle disait une chose terrible aussi.
05:06
Elle disait juste une chose terrible.
05:08
Elle disait, j'ai été toute ma vie prisonnière de moi-même,
05:11
je ne pouvais pas aller dans un bistrot.
05:13
Bien sûr, c'est intenable.
05:14
C'est pour ça qu'elle achète à madrague,
05:15
pour les gens qui sont un peu de là-bas,
05:16
ce qui est mon cas.
05:17
C'est vrai que c'est intenable même d'être à la madrague.
05:19
De partout, vous de l'ouest, de l'est.
05:20
J'ai vécu des années à Toulon et dans le Var.
05:24
J'ai travaillé à Toulon et dans le Var.
05:26
Donc je vois bien, la madrague,
05:27
c'est même invivable la madrague.
05:28
Parce qu'elle ne peut pas sortir sur sa plage.
05:30
Il y a 200 bateaux en train d'essayer.
05:32
Après, moi je la trouve complètement réac,
05:34
pardon de vous le dire.
05:35
Qu'elle dit, j'aime les hommes,
05:37
c'est bébé, c'est une autre époque,
05:38
c'est son âge, etc.
05:39
Mais ce qu'elle dit sur Depardieu et Bédos,
05:42
ce n'est pas recevable.
05:43
Parce qu'ils ont du talent,
05:44
qu'ils ont le droit de mettre la main aux fesses.
05:45
Ils n'ont pas fait que mettre la main aux fesses.
05:47
Ah bon, vous êtes juge ?
05:48
Non, mais moi je ne sais pas ce que je veux dire par là.
05:51
Ce que je comprends, c'est que...
05:53
C'est la réaction François de Goy
05:53
ou c'est juste une autre époque qui parle ?
05:55
Je pense que c'est une autre époque qui parle.
05:57
Je pense que toutes les nouvelles générations
05:59
disent effectivement,
06:00
on ne veut plus de tout cela.
06:01
Tout cela nous agresse.
06:03
Et je trouve que ça va dans le bon sens.
06:05
Je sais Elisabeth,
06:05
que vous n'êtes pas d'accord avec moi sur cette question.
06:08
Je pense que ça va dans le bon sens.
06:09
Le mauvais sens réponse, Elisabeth.
06:11
Je pense que c'est très bien, dans le bon sens, pardon.
06:13
En tout cas, dans le sens d'un vrai progrès.
06:16
Parce que pour moi, progressisme n'est pas un gros mot.
06:18
Eh bien moi, je pense que ça n'est pas du tout un progrès.
06:21
Je pense qu'on se prépare à une société terrifiante.
06:24
Je crois d'abord que,
06:27
en ce qui concerne Nicolas Baudot,
06:28
s'il a été condamné,
06:31
si vous voulez, pour un attouchement
06:33
dans une boîte de nuit,
06:35
quant à Gérard Depardieu,
06:36
il n'a pas été condamné.
06:37
Donc, si vous savez ce qu'il a fait.
06:39
Mais c'est surtout que moi,
06:42
je vois derrière,
06:44
et c'est répété tout le temps,
06:46
il y a une espèce de décestation des hommes,
06:48
et moi, je ne n'achète pas, en fait,
06:51
tout cela.
06:52
C'est des bobards,
06:53
parce qu'elles veulent le pouvoir.
06:55
Qu'est-ce que vous croyez que Mme Gaudrèche
06:57
ferait, si elle ne pouvait pas pleurnicher
06:58
avec ses pulls bavards,
07:00
sur les plateaux toute la journée,
07:01
et être à l'Assemblée Nationale,
07:03
en train de donner...
07:04
Mais non, elle ne ferait pas du cinéma.
07:05
Vous ne détestez pas les hommes.
07:06
On ne fait pas du cinéma depuis longtemps,
07:08
évidemment.
07:08
Mais je vais vous parler d'une autre icône,
07:10
Françoise de Goua et Elisabeth Lévy,
07:11
d'un certain Tom Cruise.
07:13
Parce que figurez-vous qu'il existe un lien,
07:14
oui, oui,
07:15
parce que vous parliez des liens à Zerdeux,
07:16
entre Tom Cruise,
07:18
les rodéos sauvages,
07:19
et l'actualité en France.
07:20
Mais oui, c'est Benjamin Glaes
07:22
qui arrive dans quelques instants,
07:23
dans le studio de Sud Radio,
07:24
8h21.
07:25
C'est une.
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