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  • 17/05/2024
Mercredi 22 mai 2024, SMART PATRIMOINE reçoit Nicolas Ducros (Directeur Général, CNCGP) , François de Lassus (Consultant, Or en Cash) , Sébastien Acdeo (Délégué général, ROAM) et Leonard Cohen (Président, Ginjer AM)

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Transcription
00:00 [Musique]
00:08 Bonjour à tous et bienvenue dans Smart Patrimoine.
00:10 Smart Patrimoine, l'émission qui vous accompagne dans la gestion de vos finances personnelles
00:14 mais l'émission qui décrypte également avec vous les enjeux et les actualités du secteur de la gestion de patrimoine.
00:19 Une émission que vous pouvez retrouver tous les jours sur Bismarck, sur Bismarck.fr,
00:23 sur les réseaux sociaux de Bismarck.
00:25 Et bien sûr, vous pouvez nous écouter en podcast sur toutes les plateformes de podcast. Au sommaire de cette édition,
00:31 nous commencerons tout d'abord avec Patrimoine, Passion, le rendez-vous dédié à l'investissement plaisir.
00:35 Passion, ou alternatif de Smart Patrimoine.
00:37 Et en l'occurrence, nous décrypterons les évolutions récentes du cours de l'or avec François Delassus,
00:44 consultant pour Orangage.
00:45 Nous reviendrons notamment sur la belle progression qu'a connue le cours de l'or jusqu'au milieu du mois d'avril.
00:51 Et nous tenterons de comprendre effectivement ce qui a créé cette progression.
00:56 Nous enchaînerons ensuite avec Enjeu patrimoine.
00:58 Un enjeu patrimoine qui reviendra sur des sujets plus réglementaires.
01:01 Nous reviendrons sur la Retail Investment Strategy.
01:04 Et nous nous demanderons concrètement ce qui attend la profession avec ce texte.
01:09 Ce texte qui a vu plusieurs évolutions, notamment avec un sujet sur les rétrocessions
01:13 qui a finalement été enlevé de la version actuelle du texte.
01:17 Nous en parlerons plus en détail avec Sébastien Acédo, délégué général de Roam,
01:21 mais aussi avec Nicolas Ducrot, directeur général de la CNCGP.
01:26 Et puis enfin, dans la troisième partie de l'émission, dans l'œil du CGP,
01:29 nous aurons le plaisir de retrouver Léonard Cohen, le président de Ginger AM,
01:33 avec qui nous nous demanderons pourquoi est-ce qu'il faut encore privilégier l'investissement en actifs risqués.
01:39 On se retrouve tout de suite sur le plateau Smart Patrimoine.
01:46 Et c'est parti pour Patrimoine Passion, le rendez-vous dédié à l'investissement plaisir, passion ou alternatif de Smart Patrimoine.
01:51 Nous allons revenir sur les évolutions récentes du cours de l'or
01:55 et notamment sur la belle progression qu'a connue cet actif jusqu'au milieu du mois d'avril.
02:03 Pour en parler, nous avons le plaisir de recevoir sur le plateau de Smart Patrimoine François Delassus.
02:08 Bonjour François Delassus.
02:09 Bonjour Nicolas.
02:10 Bienvenue sur le plateau de Smart Patrimoine.
02:11 Vous êtes consultant pour Or en cage.
02:13 Alors, le cours de l'or à l'heure actuelle temporise après la belle progression qu'il a connue sur les dernières semaines.
02:20 Est-ce qu'on peut revenir, refaire la séquence ensemble et peut-être comprendre
02:24 quels ont été les drivers qui ont tiré finalement le cours de l'or sur les dernières semaines ?
02:29 Avec plaisir. Tout d'abord, ce qu'il faut voir, c'est depuis le début de l'année,
02:33 si on regarde l'évolution du cours jusqu'à aujourd'hui, jusqu'à vendredi,
02:37 on est à plus 10% en dollars et plus 4% en euros.
02:40 D'accord.
02:40 Très belle progression.
02:42 Alors, ce dont vous me parliez, c'était cette accélération.
02:45 Exactement.
02:46 Au mois d'avril, où il y a eu véritablement une hausse très rapide du cours de l'or,
02:52 puisqu'on est passé de 2300 à 2400 dollars.
02:55 C'est un des plus hauts qu'on n'avait pas eu depuis très longtemps.
02:58 Et on s'est demandé un peu pourquoi cette hausse est arrivée.
03:02 Alors, bien sûr, il y avait toujours dans le contexte des tensions géopolitiques,
03:07 avec la guerre en Ukraine, le problème du Moyen-Orient et la Palestine et Israël.
03:14 Également, la demande continue des banques centrales,
03:17 pour l'or qui est très forte, qui est un élément important en termes de demande.
03:21 Et puis, il y a eu cette accélération.
03:23 Donc, les experts du marché de l'or ont cherché un peu à comprendre ce qui se passait.
03:27 Et alors, qu'ont-ils trouvé ?
03:28 Et ils ont trouvé.
03:28 En fait, ce qu'ils ont trouvé, c'est que, et ça, c'est intéressant,
03:32 lorsqu'on voudra voir dans le futur les facteurs qui poussent ou qui font baisser le cours de l'or,
03:38 jusqu'à présent, les éléments énormes, si vous voulez, les plus importants,
03:42 c'est bien entendu les marchés financiers américains, les taux d'intérêt, le dollar.
03:47 D'accord.
03:48 Le dollar monte, généralement, l'or baisse et vice-versa.
03:51 Et là, on s'est aperçu qu'il y a eu une action assez forte d'acteurs sur les marchés financiers asiatiques,
03:58 en particulier sur la bourse de Shanghai.
04:01 D'accord.
04:01 Sur le cours à court terme.
04:02 D'accord.
04:03 Qui ont fait un peu spéculer, si on peut le dire, sur le cours de l'or,
04:08 et ce qui fait que ça a eu cette accélération du cours.
04:11 Et c'est pour ça qu'après, elle a été assez de courte durée,
04:13 puisqu'on est passé de 2300 à 2400.
04:17 Lundi suivant, les 2400, on se retrouvait à demi, un peu en dessous de 2300.
04:22 Bon, depuis, c'est remonté.
04:24 Mais ça veut dire qu'il y a eu suffisamment de transactions à la bourse de Shanghai
04:28 pour que c'est une influence sur le cours mondial de l'or ?
04:30 Il y a eu cela, c'est sûr.
04:31 D'accord.
04:31 Il y en a eu également, il ne faut pas le négliger, en plus des traders à court terme,
04:37 la demande chinoise.
04:38 D'accord.
04:38 Les investisseurs chinois, et ça c'est sûr du physique, et ça c'est important,
04:42 puisque finalement, si on regarde le marché chinois,
04:44 pour les investisseurs en ce moment, ils n'ont pas grand-chose.
04:47 Le marché immobilier n'est pas…
04:49 Bien sûr, on n'est pas au beau fixe, oui.
04:50 Les actions ne sont pas terribles, la devise n'est pas très sûre,
04:54 donc beaucoup d'investisseurs chinois se sont portés sur l'or.
04:57 Donc ça c'est un élément important, mais ce qui était intéressant,
05:00 c'est cette action des traders sur la bourse chinoise, de Shanghai,
05:06 et finalement, ils ont pris un peu du pouvoir des traders occidentaux.
05:11 Mais c'est ce que j'allais dire, c'est que, est-ce que ça suffit que…
05:13 enfin, on parle d'un seul pays, d'une seule bourse,
05:15 et qui fait finalement bouger le cours de l'or mondial ?
05:19 Qui fait bouger, mais alors, comme je vous l'ai dit,
05:20 Oui, de manière à court terme, mais oui.
05:22 Ça fait une accélération sur les futurs, et sur le court terme.
05:26 Et puis depuis, on a repris, si vous voulez, le chemin normal du cours de l'or.
05:31 Certains experts prévoient toujours 2500 dollars,
05:34 donc on est quand même sur un train très positif sur le cours de l'or.
05:38 Et puis demeurent, bien entendu, les tensions géopolitiques,
05:43 la demande des mandes centrales, qu'on a vu,
05:45 et la demande d'or physique d'investissement par les investisseurs mondiaux.
05:51 Même si en Europe, on a assisté au premier trimestre, si vous voulez,
05:54 à une demande importante, en même temps,
05:57 des gens qui ont voulu tirer profit de leur stock d'or,
06:00 puisque le prix a augmenté fortement, donc ils ont voulu aussi liquider,
06:03 alors que les pays asiatiques, généralement, lorsqu'il y a le prix augment,
06:07 les investisseurs sont très prudents, ils attendent des baisses pour.
06:10 Et cette fois-ci, ils ont acheté.
06:11 Donc on a une inversion des comportements, ce qui est assez intéressant.
06:16 Et ce qui est intéressant, c'est de voir le poids que peut prendre finalement la Chine,
06:20 qui est considérée comme un pays émergent,
06:22 sur l'actif or, finalement.
06:25 La Chine, c'est quand même le premier producteur d'or du monde.
06:27 D'accord.
06:28 La Chine, ainsi que les banques centrales des pays émergents,
06:32 dans une stratégie de dédollarisation, achètent beaucoup d'or.
06:36 D'accord.
06:37 Ils étaient loin, si vous voulez, par rapport aux pays occidentaux,
06:40 mais donc c'est clair que la Chine et les pays asiatiques,
06:44 parce qu'on peut parler aussi du Vietnam,
06:47 de la Thaïlande, où l'or est un élément très important aussi d'actif,
06:51 de refuge et d'actif d'investissement.
06:54 Pour résumer, plusieurs experts anticipent un cours qui pourrait aller jusqu'à 2500 dollars.
07:01 On explique cette accélération récente avec un épiphénomène,
07:04 qui est la spéculation qu'on a pu voir sur la bourse de Shanghai.
07:07 Est-ce que ça doit nous donner des enseignements sur le comportement à avoir en tant qu'investisseur
07:12 sur cet actif, qui est l'or, papier ou physique ?
07:16 Oui, ce qu'on peut dire, c'est que si vous voulez, les éléments fondamentaux demeurent.
07:21 Donc, on est, ce que je dis, dans la tension géopolitique.
07:24 Il va y avoir peut-être un élément aussi qui va accélérer également
07:27 l'achat d'or d'investissement par les Européens.
07:33 C'est la possibilité de la baisse des taux d'intérêt.
07:36 Il ne faut pas l'oublier.
07:38 Alors, aux États-Unis, aujourd'hui, c'est vrai que les taux d'intérêt ne vont pas baisser.
07:42 Alors, il y a un élément important à considérer pour les investisseurs,
07:46 c'est qu'il y a des risques de stagflation qui arrivent aux États-Unis.
07:50 On est sur une croissance qui diminue avec une inflation qui est collante.
07:55 Et ça, ça a un impact sur le cours de l'or ?
07:56 Oui, parce que chaque fois qu'il y a eu des périodes de stagflation,
08:00 et si tant est qu'il y en ait, ce qu'on n'espère pas, bien entendu,
08:03 l'or a toujours performé.
08:04 Donc, c'est un élément que les investisseurs doivent considérer.
08:08 Merci beaucoup, François de la Suisse, de nous avoir décrypté un petit peu
08:12 les rouages, finalement, de ce qui se passe derrière cette accélération récente
08:16 du cours de l'or.
08:18 Je rappelle que vous êtes consultant pour Or en Cache.
08:20 On n'aura pas beaucoup parlé d'or physique aujourd'hui,
08:22 mais on en a parlé bien d'autres fois.
08:24 Merci beaucoup.
08:25 Et quant à nous, on se retrouve tout de suite dans Enjeu patrimoine.
08:27 Nous enchaînons à présent avec Enjeu patrimoine.
08:34 Nous allons revenir sur une réglementation,
08:38 sur un texte réglementaire au niveau européen qui a pu créer certaines
08:42 angoisses au sein du monde des conseillers en gestion de patrimoine
08:45 il y a quelques mois, beaucoup moins aujourd'hui.
08:47 Je parle bien sûr de la RIS, la Retail Investment Strategy.
08:51 Nous allons nous demander ensemble ce qui attend réellement la profession
08:55 avec ce texte, sachant que ce texte avait un moment notamment remis en cause
09:00 le modèle de rémunération d'un certain nombre de conseillers en gestion
09:02 de patrimoine, au moins le modèle français.
09:05 Pour en parler, nous avons le plaisir de recevoir sur le plateau de Smart
09:08 Patrimoine Sébastien Assedo.
09:09 Tout d'abord, bonjour Sébastien Assedo.
09:10 Bonjour Nicolas.
09:11 Délégué général de Roam.
09:12 Roam, donc une association qui regroupe 80 assureurs et notamment
09:16 des assureurs mutualistes.
09:18 Et nous avons le plaisir d'accueillir également Nicolas Ducrox.
09:20 Bonjour Nicolas Ducrox.
09:21 Directeur général de la CNCGP, l'une des plus grosses associations
09:26 de conseillers en gestion de patrimoine en France.
09:29 Peut-être commencer avec vous rapidement Sébastien Assedo,
09:32 avant de vous passer la parole.
09:33 Nicolas Ducrox, la Retail Investment Strategy, telle qu'elle a été portée
09:37 donc par mairée de McGuinness, avait fait peur, on peut le dire.
09:40 Le sujet, c'était les rétrocommissions.
09:42 C'était de supprimer purement et simplement les rétrocommissions
09:46 qui font quand même partie d'un modèle de rémunération
09:48 assez répandu en France aujourd'hui.
09:50 Effectivement, vous l'avez bien fait de le rappeler,
09:52 c'était le projet un peu funeste de la commissaire mairée de McGuinness,
09:56 il y a de ça plus d'un an, qui avait fait couler beaucoup d'entes
09:58 et qui menaçait purement et simplement la suppression,
10:01 ce qu'on appelle le "ban on commission",
10:03 la suppression des rémunérations sous forme de commission.
10:05 Il faut savoir que c'est le modèle dominant du marché français.
10:08 Elle s'inspirait beaucoup de ce qui se passait au Royaume-Uni,
10:11 aux Pays-Bas également, où le modèle est plutôt celui des zones horaires.
10:16 Elle souhaitait le généraliser à l'ensemble du marché de l'Union européenne.
10:19 Et fort heureusement, il y a eu une réaction à la fois des assureurs,
10:24 des gestionnaires d'actifs, de toute la profession,
10:26 des intermédiaires, des distributeurs,
10:29 le soutien de la direction générale du Trésor,
10:32 le soutien d'autres partenaires européens
10:34 qui ont réussi à faire fléchir la position de mairée de McGuinness.
10:38 Il restait une menace dans la première version du texte de la RIS,
10:42 puisqu'on était passé d'une suppression totale à une suppression partielle.
10:45 Et heureusement, grâce au travail de l'eurodéputé Stéphanie Yancourtin,
10:48 qui était rapporteur du texte au Parlement européen,
10:51 on a pu fort heureusement voir cette menace totalement écartée
10:55 à l'issue du vote du 23 avril dernier.
10:58 Donc le sujet des rétrocommissions n'est plus à l'ordre du jour dans le texte
11:04 et ne reviendra pas ? C'est ce qu'il faut comprendre ?
11:07 Il faut être très méfiant.
11:08 On est au milieu du parcours législatif.
11:11 Il ne faut pas oublier que les discussions se poursuivent
11:15 également sous la présidence belge dans le cadre du Conseil de l'Union européenne.
11:17 Il y a encore des discussions tout le mois de mai.
11:20 Il va y avoir ensuite un trilogue, en trois parties,
11:24 avec le Parlement européen, le Conseil de l'Union européenne
11:27 et la Commission exécutive, probablement à l'automne,
11:29 après les élections européennes, qui vont peut-être aussi jouer
11:33 sur la coloration du texte. Il ne faut pas oublier que la gauche
11:35 du Parlement européen, les socialistes et les écologistes
11:38 étaient farouchement opposés au maintien des commissions.
11:41 La menace n'est pas totalement écartée.
11:43 Le processus est encore long jusqu'à la transposition
11:45 dans le droit français, dans le droit de chaque État
11:48 de l'Union européenne, c'est-à-dire à horizon 2028, tout au mieux.
11:52 D'ici là, on a encore peut-être des surprises.
11:54 Il faut rester particulièrement vigilant.
11:56 Nicolas Ducrot, le sujet des rétrocommissions n'est pas nouveau.
12:01 Il est régulièrement attaqué.
12:02 On a quand même eu l'impression que cette fois-ci,
12:05 avec la Retail Investment Strategy, ça a créé un peu plus de,
12:08 j'allais dire, d'angoisse quelque part en France,
12:10 parce que ça avait peut-être un tout petit peu plus de chance d'aboutir
12:12 et finalement, ou de soulagement pour l'instant,
12:14 en tout cas, c'est sorti du texte.
12:17 Oui, alors c'est vrai que ça a pu susciter l'interrogation
12:19 parce qu'effectivement, on en parle depuis un moment
12:22 de ce sujet des commissions.
12:24 C'était déjà à l'ordre du jour sous MIF 1, MIF 2, dans DDA.
12:28 Puis à chaque fois, le modèle a survécu.
12:30 Il a survécu parce qu'on a été en capacité d'expliquer
12:32 pourquoi ce modèle existait, pourquoi il allait encore exister
12:36 et pourquoi surtout, en France, la chance que les épargnants ont,
12:40 c'est que leur intermédiaire, leur conseiller,
12:43 peuvent se faire rémunérer par le biais de commissions,
12:45 mais également par le biais d'honoraires.
12:46 Donc ça, on a tendance à...
12:48 - On a le choix entre les deux. - Exactement, mais ça existe.
12:51 Alors c'est vrai que quand on a vu apparaître
12:53 cette interrogation de la part de la commissaire européenne,
12:57 ça a créé beaucoup d'interrogations
12:59 parce que forcément, on avait des craintes
13:03 quant à une relecture opportuniste de la réglementation.
13:06 Puis finalement, on voit qu'on est plutôt
13:10 dans une période de construction européenne.
13:12 On n'est pas dans une création de loi, en fait.
13:17 - Oui, bien sûr.
13:18 - Et donc, il faut en référer au Parlement,
13:21 en référer au Conseil, en référer à la commission.
13:23 Et n'oublions pas qu'avec les élections du mois de juin,
13:26 on va encore être amenés à évoquer ces sujets-là qui sont...
13:30 Alors, on parle beaucoup des commissions,
13:31 mais le sujet est tellement vaste
13:35 qu'on pourrait en parler pendant...
13:36 - Alors, j'ai commencé effectivement par les commissions
13:38 parce que c'est ce qui a le plus, à mon avis,
13:40 titillé la profession.
13:42 Mais aujourd'hui, Nicolas Ducroix, au global,
13:46 qu'est-ce qui attend la profession en France
13:48 avec le texte dans sa version actuelle ?
13:52 Donc, à savoir avec la suppression du sujet des rétrocommissions,
13:55 avec un allègement du sujet value for money aussi,
13:58 dont on peut dire un petit mot.
13:59 Est-ce qu'on attend des grands bouleversements, finalement ?
14:02 - Non, en fait, en tout cas au niveau de la Chambre,
14:05 au niveau de nos adhérents,
14:06 on n'attend pas vraiment de grands bouleversements
14:09 parce que la logique, elle est somme toute assez simple.
14:13 L'épargnant doit être conseillé dans la durée.
14:17 Et ce que font les conseillers en gestion de patrimoine,
14:19 notamment parce qu'ils sont intermédiaires en assurance,
14:21 qu'ils ont un devoir de conseil qui est obligatoire,
14:24 parce qu'ils ont aussi le statut de CIF
14:26 et ils sont obligés de formaliser leur devoir de conseil,
14:28 et bien ça, ils ont déjà l'habitude de conseiller
14:32 tout au long de la vie du produit,
14:34 le client.
14:35 Voilà, donc c'est pour ça que nous,
14:36 à ce niveau-là, on est relativement tranquille.
14:39 Bon, on a encore, comme je vous le disais,
14:42 comme vous le disiez, il y a encore le trilogue
14:44 qui peut se prononcer, il y a encore l'étape,
14:46 le chemin est très très long,
14:47 mais en tout cas, maintenant,
14:49 on a fait le travail à ce niveau-là
14:51 et on pense que la trajectoire législative
14:56 est désormais sur une bonne voie
14:58 et on va faire en sorte qu'elle le reste.
15:00 - On peut dire que ça devient un non-sujet
15:01 pour le secteur français ?
15:02 - Non, non, non.
15:03 - Ça va changer beaucoup de choses quand même au quotidien ?
15:05 - Pour certains, pour ceux qui n'étaient pas au niveau,
15:08 oui, ça va changer beaucoup de choses.
15:09 - D'accord, ça va rappeler des fondamentaux.
15:12 - Voilà, en plus, nous, on a la chance,
15:14 comme nous sommes agréés, une association agréée
15:17 à la fois par l'autorité des marchés financiers
15:19 et par la CPR,
15:21 nous avons l'habitude d'aller contrôler nos adhérents
15:23 une fois tous les cinq ans pour la partie SIF
15:25 et désormais, une fois tous les cinq ans
15:26 pour la partie intermédiation d'assurance.
15:28 Donc, si dans l'hypothèse où ils n'étaient pas au niveau,
15:31 eh bien, on est là pour les mêmes que niveau.
15:33 - Je comprends.
15:34 Sébastien Ressedault.
15:35 - Alors, et pour compléter ce que disait très justement Nicolas,
15:40 il ne faut pas penser aussi que cette réglementation,
15:42 parce qu'on a supprimé la menace des commissions,
15:44 c'est un soulagement, c'est un assouplissement du texte.
15:47 Le texte introduit bien quand même quelques obligations nouvelles
15:51 qui pèseront demain sur les intermédiaires.
15:54 Alors, pas aussi de façon si cataclysmique
15:56 qu'une suppression des commissions,
15:57 mais on va renforcer les obligations
15:59 en matière de formation continue,
16:01 on va y ajouter de la durabilité,
16:03 la gouvernance produit,
16:04 des assureurs vont être également renforcés,
16:07 on va renforcer l'information pré-contractuelle,
16:09 l'IPI, ce fameux document d'information clé,
16:12 va être aussi revisité pour qu'on fasse mieux le distinguo
16:14 entre ce qui relève de l'assurance vie et de l'assurance non-vie.
16:16 Donc, globalement, le texte fait quand même peser
16:19 des obligations supplémentaires nouvelles
16:22 qu'il faudra bien sûr intégrer une fois que le texte sera mis en place,
16:26 parce qu'il ne faut pas le rappeler non plus,
16:27 l'objectif de base de la RIS, ce n'est pas les commissions,
16:30 c'est de permettre aux Européens de pouvoir,
16:32 aux citoyens européens de permettre d'accéder
16:34 au marché de l'investissement d'Etat,
16:36 ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.
16:38 70% de ces citoyens européens sur 10 n'y ont pas accès,
16:42 avec une information claire et transparente,
16:44 ça c'est l'objectif de la RIS,
16:45 et c'est un objectif qui est partagé à la fois par les assureurs
16:48 et également par la grande famille des distributeurs
16:50 et des intermédiaires dans leur diversité.
16:52 Donc ça, il ne faut pas perdre de vue cette obligation.
16:53 Oui, donc ce n'est pas une sanction vis-à-vis d'une certaine manière de faire,
16:56 c'est plus uniformiser quelque part la manière
16:58 dont on propose des investissements
17:00 quand on est intermédiaire en investissement quelque part.
17:01 Exactement, sans oublier, ce que rappelait Nicolas,
17:04 le principe du devoir de conseil,
17:06 qui est quand même un principe qui a été réaffirmé en France
17:09 quand même assez régulièrement par les autorités tutelles
17:12 et par la direction générale du Trésor.
17:14 Et puis il y a tout un travail qui a été mené par la place.
17:17 Il ne faut pas oublier que la RIS porte sur l'investissement de l'Etat,
17:19 et donc l'épargne, l'assurance-vie, les unités de compte.
17:22 Il ne faut pas oublier que depuis plus de deux ans,
17:24 les assureurs et la CPR ont mené un travail de fonds
17:28 pour remettre à plat les frais et les rendements des unités de compte
17:32 pour écarter ceux qui ne seraient pas totalement bénéfiques dans la durée
17:37 aux assurés, aux clients.
17:38 Un mot peut-être sur ce concept de "value for money"
17:41 où on avait l'impression que quelque part,
17:42 il fallait que le coût d'un produit corresponde à la performance du produit.
17:46 Ça aussi, c'était quelque chose de nouveau, Nicolas Ducrox ?
17:49 Alors c'est vrai que selon l'endroit où l'on se plaçait,
17:52 on pouvait avoir l'impression que finalement,
17:53 tout était réduit à une notion de coût.
17:55 Oui.
17:55 Ce qui est très bien pour le consommateur,
17:57 mais sauf que si le coût est bas, au bout d'un moment,
18:00 forcément le service qui est en face sera au niveau du coût bas.
18:03 Et c'est pour ça que la relecture qu'a pu en faire la rapporteure
18:08 au niveau de la commission Econ, la rapporteure Stéphanie Yancourtin,
18:11 a été justement de remettre en cause, de reconsidérer cette notion "coût"
18:15 et de remettre l'accent sur le Conseil,
18:19 puisque effectivement, vous faites bien de le rappeler,
18:22 l'idée, c'est de permettre aux épargnes européennes d'investir davantage
18:26 sur les marchés financiers et ils pourront investir qu'à partir du moment
18:30 où ils auront des personnes face à eux en capacité de les épauler.
18:34 Et donc tout ça, ça aussi nécessairement un coût.
18:36 C'est pour ça qu'il y a un rééquilibrage qui a été fait.
18:38 Bien sûr.
18:38 Et il faudra s'assurer maintenant, dans le cadre du Trilogue,
18:42 effectivement, on a encore cette vision qui se fait assurer.
18:45 Mais le sujet qu'on a maintenant, c'est que le Trilogue, c'est très long.
18:49 Il y a beaucoup d'interlocuteurs.
18:51 On n'est pas...
18:53 On peut être peut-être...
18:55 On peut voir passer une réforme ou un amendement qui serait
18:58 un amendement de dernière minute.
19:00 Voilà, c'est ça le vrai sujet.
19:01 C'est qu'on ne voudrait pas que le travail de fonds qui a été fourni
19:04 soit réduit par une lecture un petit peu rapide du texte.
19:09 Donc c'est pour ça qu'on est très vigilants là-dessus.
19:11 Et c'est bien aussi, on voit que le Conseil est renforcé
19:15 parce qu'on voit réapparaître au niveau européen
19:18 des valeurs qui nous sont chères à la Chambre.
19:19 C'est notamment en matière de formation.
19:21 Et on a vu réécrit, parce que ça l'était déjà,
19:25 les heures de formation qui vont rester à 15 heures de formation.
19:28 On a pu voir des amendements autour de 45 heures, de 25 heures.
19:32 Enfin bon, 45 heures de formation, au bout d'un moment, c'est n'importe quoi.
19:34 Donc voilà.
19:35 Et c'est d'autant plus intéressant, et ce sera peut-être la prochaine lecture
19:39 au niveau européen, c'est que, par exemple, en France,
19:41 désormais, les associations sont chargées de s'assurer
19:44 au niveau de l'assurance que leurs intermédiaires ont bien suivi
19:47 leurs 15 heures de formation. Et ce qui est encore plus important,
19:49 et c'est un vrai travail de fond pour nous...
19:51 C'est dans le texte ?
19:52 Non, ça, on le fait déjà.
19:53 On le fait déjà ? Oui, c'est ça.
19:54 Et le sujet, c'est qu'il faut qu'on aille s'assurer
19:56 que le niveau de la formation soit équivalent au niveau du salarié,
20:01 par exemple, ou du chef d'entreprise.
20:02 Donc ça va très, très loin en France, déjà.
20:05 Justement, si on... En conclusion, Sébastien Assedo,
20:07 alors vous l'avez déjà un petit peu mentionné,
20:08 mais pour ceux qui ne seraient pas adhérents à une association,
20:12 ceux qui voient ce texte arriver avec potentiellement
20:14 pas mal de chamboulements, qu'est-ce que ça change concrètement
20:17 si ce texte... Est-ce que déjà, ça vaut le coup de se poser la question ?
20:20 Ou de toute façon, ça peut être mis en cause dans six mois
20:23 et il faut attendre les différentes discussions
20:26 que vous mentionniez tout à l'heure pour se poser la question ?
20:28 Ou est-ce que concrètement, on peut déjà se dire,
20:30 ça va durcir quand même les démarches administratives,
20:33 le côté réglementaire ?
20:35 Oui, je pense qu'il ne faut pas crier avant d'avoir mal non plus.
20:37 Je pense qu'il faut rester lucide.
20:39 Il y a quand même encore une trajectoire qui est devant nous.
20:42 Il y a différentes étapes de discussion.
20:44 On a le temps.
20:45 On est vigilants. On n'est pas à l'abri d'un amendement.
20:48 Et il faudra aussi voir le travail de transposition dans le droit français
20:51 parce qu'une fois que le texte est adopté,
20:53 il y a des normes techniques qui sont suives.
20:54 Il y a une phase de transposition qui va durer deux ans.
20:57 Donc d'ici là, on a encore le temps
20:58 de voir passer un certain nombre de dispositions et d'aménagements.
21:02 Pour autant, Arnaud le rappelait...
21:04 - Nicolas. - Nicolas, pardon, le rappelait.
21:07 Il y a des associations.
21:09 Et elles sont là aussi pour accompagner les professionnels
21:12 et vérifier qu'à différents moments de leur progression,
21:17 ils respectent les grands jalons de la réglementation,
21:19 en particulier de la formation, de l'accompagnement.
21:22 Donc du moment qu'on a ces associations qui sont là
21:25 pour vérifier la compétence
21:30 et vérifier qu'elles sont à jour de leurs obligations...
21:33 - Ça facilite. - Ça facilite forcément les choses.
21:35 Ce sont des interlocuteurs qui servent un peu de tampon
21:37 entre une direction du Trésor, entre les autorités de tutelle.
21:40 C'est toujours bon à prendre et ce sont des conseils
21:42 qui, au quotidien, sont précieux.
21:45 - Merci beaucoup, messieurs. Merci Sébastien Assedo.
21:47 Merci Nicolas Ducrox de nous avoir décrypté un petit peu
21:50 le sujet Retail Investment Strategy,
21:52 même s'il reste encore beaucoup d'étapes.
21:53 Merci en tout cas à tous les deux.
21:55 Et on se retrouve tout de suite dans l'œil du CGP.
21:57 Et pour finir cette émission, l'œil du CGP,
22:04 nous avons le plaisir de recevoir aujourd'hui en plateau
22:07 Léonard Cohen, le président de Ginger AM.
22:09 Bonjour Léonard Cohen. - Bonjour Nicolas.
22:11 - Bienvenue sur le plateau Smart Patrimoine.
22:13 Vous avez choisi aujourd'hui de marteler une fois encore
22:16 les raisons pour lesquelles il faut privilégier
22:18 l'investissement en actifs cotés, Léonard Cohen.
22:23 - Écoutez, mon métier, c'est donner un prix aux choses pour demain.
22:29 En tant que président d'une société de gestion sur des actifs cotés,
22:33 on se doit de fait de donner ce prix.
22:35 Et ça, on pourrait avoir des conversations au café du commerce
22:39 en disant c'est cher, c'est pas cher, etc.
22:41 La difficulté ces dernières années aura été de savoir
22:44 à quel moment investir sur les actifs cotés.
22:47 Si je vous avais dit il y a cinq ans que l'on aurait une guerre
22:51 commerciale entre les Etats-Unis et la Chine,
22:53 que l'on aurait une pandémie, que l'on aurait une guerre en Ukraine
22:56 comme elle s'est passée et elle se passe sous nos yeux,
22:59 que nous soyons confrontés à des événements atroces
23:03 au Proche-Orient, auriez-vous pu imaginer d'avoir
23:08 des actifs risqués, les actions, ou plus haut ?
23:12 Même en le sachant, vous ne l'auriez pas fait,
23:14 vous n'auriez pas investi.
23:15 - Oui, bien sûr.
23:16 - C'est ce que je veux simplement vous faire remarquer.
23:18 Donner un prix aux choses, aujourd'hui, en fait,
23:22 comme je disais, tout le monde peut définir son prix.
23:26 Aujourd'hui, par exemple, si vous prenez Bloomberg,
23:29 tout simplement, vous prenez les 40 valeurs du CAC 40,
23:31 les analyses qui suivent ces 40 valeurs du CAC 40,
23:34 eh bien, vous aurez, en pondérant du poids de ces valeurs
23:39 dans le CAC 40, vous aurez un potentiel de 8,5 %,
23:44 en dépit de la hausse que l'on a connue.
23:46 - Bien sûr.
23:46 - Incroyable.
23:48 Il y a à peine 10 mois, en septembre, c'était 25.
23:52 - 25 % ?
23:53 - Et qui le voyait ? Qui le croyait ? Personne.
23:56 - Personne, oui.
23:57 - Pourquoi ? Parce que tout le monde avait peur.
24:00 Et c'est ça, la difficulté, aujourd'hui, sur les actifs cotés.
24:02 Compte tenu de la volatilité, compte tenu des événements exogènes
24:06 que nous vivons, la difficulté, ce n'est pas de définir un prix,
24:10 c'est de rentrer dans les marchés.
24:12 - D'accord.
24:12 - Et ce que nous avons développé chez Ginger depuis près de...
24:16 Alors, je travaille dessus depuis 25 ans,
24:17 et chez Ginger, depuis que nous nous sommes créés,
24:19 c'est justement d'apporter de nouveaux critères
24:22 pour ne pas se faire embarquer.
24:26 La seule chose qui a changé dans la transformation des marchés,
24:29 aujourd'hui, c'est qu'avec l'implémentation de nouveaux produits,
24:33 des produits structurés, avec les trackers,
24:37 avec les différentes mécaniques de produits garantis et autres,
24:41 vous avez de fait des investisseurs qui sont indirects sur les marchés.
24:44 Ils n'investissent plus directement sur une action Carrefour,
24:47 ils investissent sur le secteur de la distribution.
24:49 - Bien sûr.
24:50 - Ils n'investissent plus sur le marché, forcément,
24:53 mais avec des garanties, ils ont des protections,
24:55 des produits structurés et autres,
24:57 qui, mécaniquement, sont répliqués en amenant des flux sur les marchés.
25:03 - Mais alors, qu'est-ce que ça veut dire ?
25:04 Ça veut dire que, effectivement, vous avez cité un certain nombre d'événements,
25:07 donc économiques, ou en tout cas, qui créent un contexte politique ou économique,
25:13 dont on aurait pu attendre qu'ils aient un impact plus conséquent sur les marchés,
25:16 mais ils ne l'ont pas eu.
25:18 Est-ce qu'il aurait fallu faire quoi ?
25:20 Regarder simplement la valorisation des actions
25:22 et se cantonner à cela sans regarder le contexte ?
25:24 - Absolument pas.
25:25 C'est comme un verre à moitié vide ou à moitié plein.
25:27 La seule chose que l'on a aujourd'hui, c'est l'idée d'un verre, justement,
25:31 que certains vont considérer comme à moitié vide,
25:33 parce que trop de risques, trop de nervosité,
25:36 trop de mouvements sur les marchés financiers.
25:39 Et lorsque les investisseurs se rendent compte
25:41 que le verre est en fin de compte à moitié plein...
25:43 - Ils arrivent tous d'un coup ?
25:44 - Ils arrivent tous d'un coup, mais pas de façon directe, forcément,
25:47 de façon indirecte, avec ces mécaniques de marché.
25:51 Et c'est pour ça que des élastiques...
25:52 C'est comme des élastiques qui se tendent sur les marchés
25:55 et qui amènent dans le ressort qui se crée
25:59 à des rebonds qui peuvent être d'une violence extrême.
26:01 Ça veut dire que par rapport à tout ce que je vous citais tout à l'heure,
26:04 il faut faire la différence entre des risques graves,
26:09 dits systémiques, comme on a su les connaître en 2008, en 2011, voire en 2000,
26:13 et des risques épidermiques,
26:15 qui peuvent être générés par des événements extraordinairement graves,
26:19 mais qui, en fin de compte, ne vont pas polluer
26:22 la dynamique de croissance des résultats des entreprises.
26:25 Pas autant qu'on peut l'imaginer.
26:27 Regardez en 2020, avec la pandémie,
26:30 les subventions, les multiples subventions
26:32 qui ont pu être générées par les gouvernements
26:35 ont permis de stabiliser les bénéfices des entreprises,
26:38 puis de relancer...
26:40 - Et là, ça veut dire qu'on voit l'illustration des élastiques dont vous nous parliez,
26:44 effectivement, cette chute des marchés au moment des premiers confinements
26:48 et ce retour ensuite au moment de la réouverture des économies ?
26:50 - Faire -40 au mois de mars 2020
26:53 et avoir un +60 six mois après, ça, c'est quasiment jamais vu.
26:57 Ou alors c'est une erreur d'interprétation considérable.
26:59 Et donc, ce que nous voulons dire depuis des années,
27:02 c'est qu'il est très difficile de faire du tactique dans des marchés comme ceux-là,
27:05 dans la construction nouvelle des marchés.
27:08 Et plus les CGP, plus les conseils des investisseurs
27:11 iront vers des produits complexes, annexes,
27:15 plus ça généra ce genre de mécaniques qui peuvent être d'une violence extrême.
27:19 Et donc, la priorité, c'est de faire la différence
27:22 entre le risque épidermique et le risque systémique.
27:24 C'est ce que nous cherchons à faire chez Ginger.
27:26 - Merci beaucoup, Léonard Cohen, de nous avoir accompagné dans l'œil du CGP.
27:29 Je rappelle que vous êtes le président de Ginger AM.
27:31 Merci beaucoup et quant à nous, on se retrouve très vite sur Bsmart.
27:35 - Merci beaucoup.
27:36 [Musique]

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