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  • 18/09/2023
Aujourd’hui c’est Antoine de Caunes qui est venu nous rendre visite l’occasion d’évoquer sa passion dévorante pour les PIxi qui lui a inspiré un livre : « Pixi, une douce addiction ».

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Transcription
00:00 Il n'y a pas que la télé dans la vie d'Antoine Leconne, il y a aussi les Pixies !
00:04 Ah bravo, ça commence !
00:05 Voilà, super ! Bon bah écoutez, je voulais vous accueillir comme il se doit.
00:08 Bonjour Antoine Leconne !
00:09 Bonjour, bienvenue !
00:10 Merci beaucoup d'être avec nous.
00:11 Alors vous sortez un livre sur les Pixies, "Une douce addiction" publié aux éditions de La Martinière.
00:15 Alors juste, qu'est-ce que c'est vraiment un Pixie ?
00:17 Puisque je vous avoue qu'avant de regarder le livre, je ne savais pas ce que c'était.
00:20 C'est la question que j'allais vous poser.
00:22 Un Pixie, c'est une petite figurine en plomb, enfin un mélange plomb et teint d'environ 8-10 cm
00:29 et qui représente un personnage.
00:31 Alors ça a commencé il y a 40 ans, ça a été créé par un monsieur qui s'appelle Alexis Poliakoff,
00:36 qui est un être absolument divin.
00:38 Ça a été développé par son beau-fils, Philippe-Antoine Guénard,
00:41 et ils ont commencé en 80 par des personnages de la vie quotidienne,
00:47 parce qu'Alexis Poliakoff était modéliste et qu'il aimait beaucoup...
00:52 Il a eu envie de recréer le Paris de la Belle Époque.
00:55 D'accord, donc en petite figurine.
00:56 Oui, en petite figurine, des scènes avec des décors, etc.
00:59 Et puis ils ont commencé par faire une collection Tintin,
01:03 parce que son père Serge Poliakoff était ami d'Hergé,
01:06 donc il a eu l'autorisation de faire une première collection, puis une deuxième collection Tintin.
01:10 Et puis ça s'est développé Pixie, et 40 ans après, il y a des milliers et des milliers de personnages.
01:15 Mais pourquoi on appelle un Pixie un Pixie ?
01:17 C'est une bonne question. Pixie, parce que dans la légende celte,
01:20 le Pixie c'est ce petit lutin qui habite dans les forêts,
01:24 qui pourrait avoir la taille des Pixies qu'on a sous les yeux.
01:28 Mais c'est aussi une contraction entre...
01:31 Alors, attendez, ils m'ont expliqué une fois, mais c'était un peu compliqué.
01:34 Des pictueurs, un truc comme ça, non ?
01:36 Oui, Philippe Antoine, Xanthier Dubé... Bon, Pixie, Pixie, Pixie.
01:40 Ça s'appelle Pixie, ça s'appelle Pixie.
01:41 À vous vient d'où cette passion ?
01:43 Quand vous étiez enfant, déjà, vous aimiez les Pixies ?
01:45 Pas du tout, parce que quand j'étais enfant, j'ai hélas bien plus de 40 ans,
01:48 ils sont nés après moi, les Pixies.
01:49 Je les ai découverts un jour dans une vitrine,
01:51 ce que j'en raconte d'ailleurs dans le début du livre,
01:54 je suis tombé un jour sur une vitrine de soldats de plomb.
01:58 Dans le premier arrondissement, place de la Comédie Française,
02:00 et il y avait un tableau géant avec des grenadiers d'empire,
02:04 des chevaliers, des mousquetaires, et au milieu,
02:07 un Gaston Lagaffe qui était en train d'essayer d'échapper à une maman crocodile
02:11 parce qu'il venait de lui piquer ses oeufs.
02:13 Et j'ai trouvé ça tellement bizarre, incongru,
02:16 je suis rentré dans la boutique, j'ai demandé à voir ce petit Gaston,
02:19 et j'ai eu une espèce de choc esthétique, de cristallisation littéralement.
02:26 Je suis devenu dingue de ça.
02:28 Et qu'est-ce que vous faites ? Vous les collectionnez ?
02:30 Vous ne jouez pas avec, j'imagine si ?
02:32 Non, parce qu'on ne joue pas avec.
02:33 Au contraire, il faut les mettre à l'abri des enfants,
02:35 parce que ce sont des objets fragiles, bien que plombés.
02:38 Non, je les mets chez moi, je les mets sur les étagères.
02:41 Vous en avez combien ?
02:43 Cinquantaine.
02:44 D'accord.
02:45 Et c'est comme un marché d'art, ça a une valeur, ça a une cote et tout ça ?
02:47 Oui, parce qu'en fait, chaque personnage est tiré dans une série de 8T.
02:51 C'est-à-dire qu'il y a, je ne sais pas, 500 ou 1000 tirages,
02:55 et après, ils cassent le moule.
02:56 Ah, ils cassent le moule ?
02:58 Oui, ils détruisent le moule.
02:59 C'est génial, Légion Romaine.
03:00 J'adore.
03:01 Là, c'est la fameuse petite tortue romaine,
03:03 avec un des soldats qui soulève le bouclier pour voir ce qu'il reste à faire.
03:07 Je ne sais pas si on le voit bien.
03:08 Alors, dans votre livre, il y a un chapitre consacré à Uderzo,
03:10 qui est l'un des papas d'Astérix, justement, où on voit les petits pixies d'Astérix.
03:13 Vous racontez que lui n'était pas fan, justement, de ce genre de figurine en métal. Pourquoi ?
03:18 Au départ, ça ne l'intéressait pas, de voir ces personnages modélisés,
03:21 parce qu'il ne croyait pas à la 3D.
03:24 Il était un visionnaire.
03:25 Voilà. Et puis, finalement, Philippe-Antoine Guénard a débarqué dans son bureau avec un exemplaire.
03:31 Et là, comme moi, avec mon Gaston, il a eu une révélation, il a eu un choc en disant « Wow, formidable ! ».
03:37 Et après, il est devenu très, très, très amateur de ces pixies qu'il dispose,
03:41 qu'il a disposés dans son bureau, que j'ai eu la chance de visiter à l'occasion d'un doc.
03:45 Justement, on parle de ce documentaire, parce qu'il est formidable.
03:47 Et sur la plateforme Canal, en ce moment, il était diffusé la semaine dernière.
03:50 Il raconte la vie d'Uderzo, qui est un célèbre inconnu, en quelque sorte,
03:54 et sa formidable complicité avec Goscinny. Regarde un petit extrait, d'abord.
03:57 Qu'est-ce qui a fait le succès de l'Astérix ?
03:59 Est-ce que c'est l'écriture, c'est-à-dire Goscinny, ou le dessin, c'est-à-dire notre ami Uderzo ?
04:06 Écoutez, si Uderzo avait été absent, je vous aurais peut-être donné des réponses différentes.
04:11 Je dirais que les deux…
04:13 Attention à ce que tu vas dire.
04:15 Je dirais que le dessin, surtout, a joué.
04:18 La complicité entre ces deux-là, ça vous paraît bizarre,
04:20 mais elle me fait penser à la complicité entre Decaune et Garcia.
04:23 Oh ! Oh, oh ! Là, on a affaire à deux artistes majeurs.
04:28 Je ne parle pas de José et moi, des artistes majeurs du XXe siècle.
04:33 Un scénariste absolument génial, absolument génial, Goscinny.
04:37 Et puis, un dessinateur dont on s'en est rendu compte de son vivant,
04:42 mais comme il n'a pas eu la consécration qu'il aurait dû avoir, par exemple, le Grand Prix d'Angoulême,
04:47 c'est bon de reparler d'Uderzo aujourd'hui.
04:51 C'était un dessinateur extraordinaire, vraiment un des grands maîtres de la BD.
04:56 Et j'ai beaucoup aimé participer à ce doc, parce qu'il est fait par sa fille et son gendre,
05:02 donc ils sont près du réacteur, mais ce qui permet d'avoir des documents privés qu'on n'aurait pas obtenus ailleurs.
05:09 Mais surtout, ça réhabilite l'homme.
05:12 Enfin, je ne sais pas, réhabilite, ce n'est pas le bon terme, parce qu'il n'a pas non plus été…
05:14 Ça le met dans la lumière, en fait.
05:16 Oui, ça le remet à la place qu'il aurait toujours dû occuper.
05:19 Et oui, un artiste majeur.
05:21 Alors, pour en revenir à vous, Thomas parlait de José Garcia.
05:24 Il y avait quand même cette complicité qui existait entre vous deux.
05:27 Est-ce qu'il y a des choses que vous avez faites, que vous avez regrettées avec lui ?
05:30 Ce que je regrette, c'est que José fait du rosé.
05:32 Parce que…
05:33 José Garcia ?
05:34 Oui, oui, je pense qu'il est responsable d'un nombre incalculable de cirrhoses depuis deux ans.
05:38 J'en profite, je profite de ma trentaine pour le dire publiquement, mais vraiment…
05:42 Il faut dénoncer.
05:43 Il faut dénoncer.
05:44 Il faut dénoncer, mais c'est très important.
05:45 Absolument.
05:46 José Garcia.
05:47 Juste une question qui me prend de l'aise.
05:48 C'est vrai que vous allez avoir 70 ans ?
05:50 Oui, le 1er décembre.
05:51 Ça, c'est fou.
05:52 C'est quoi votre secret, votre édictaire de jouvence ?
05:53 Je ne vous drague pas vos problèmes, mais je… Comment c'est possible ?
05:56 Je ne sais jamais quoi répondre à cette question.
05:58 L'hygiène favorable, pour commencer.
06:02 Un soupçon d'hygiène de vie.
06:04 Surtout, je ne fais pas de matinales, sinon je ne serais pas du tout dans cet état-là.
06:07 Pour nous, c'est clair.
06:08 Oui, c'est terminé, oui.
06:09 Et puis…
06:10 Vous ne fumez pas, vous ne buvez pas ?
06:11 Non.
06:12 Enfin, très peu.
06:13 Et puis, je ne sais pas, je pense une forme d'enthousiasme.
06:16 Je continue à m'enthousiasmer pour des choses futiles ou pas.
06:20 Et les pixies, par exemple.
06:22 Comme ces petits pixies, par exemple.
06:23 Paul Persavon est notre invité jusqu'à 9h30.
06:26 C'est qui, Paul Persavon ?
06:27 Paul Persavon, c'est mon double.
06:29 C'était mon pseudo pour signer des génériques de séries japonaises dans les années 80.
06:35 Des dessins animés, Clémentine, notamment.
06:36 Oui, Clémentine.
06:37 On va se quitter avec Clémentine et on revient juste après la pub avec Paul Persavon et Antoine Descônes.
06:40 Les deux sont là.
06:41 *musique*

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