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  • 23/05/2023
Inflation : "Il y a eu des profiteurs" parmi "les grandes marques", estime le directeur exécutif de Lidl France, Michel Biero

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Transcription
00:00 L'invité éco, Isabelle Raymond.
00:04 Bonsoir, le leader du discount en France met au commerce en ligne un génomé Lidl dont
00:10 je reçois ce soir le directeur exécutif Michel Birault.
00:13 Bonsoir.
00:14 Pourquoi ce choix ? Pourquoi aller sur internet ? Les magasins ça rapporte plus ?
00:18 Ah si si au contraire les magasins ça rapporte.
00:21 Alors cette année je vous avoue un petit peu moins avec l'inflation galopante que nous
00:25 subissons.
00:26 On a divisé par 4 les investissements immobiliers pour investir plus sur les prix et pour que
00:30 les consommateurs restent chez nous.
00:31 Et donc investir moins dans des magasins physiques pour aller sur internet.
00:35 Pour cette année je vous espérais grâce à l'action du gouvernement et de Bruno
00:39 Le Maire et de Madame Grégoire.
00:40 On va y revenir.
00:41 On va y revenir.
00:42 Alors pourquoi l'e-commerce tout simplement ? Parce que la France est le deuxième pays
00:45 en Europe à acheter le plus en ligne et ça s'est accéléré avec le Covid.
00:50 Donc ça fait des années dans notre changement de stratégie qu'on a opéré en 2012, ça
00:54 fait des années qu'on pense à l'e-commerce bien évidemment.
00:57 Parce que vous y êtes en ligne.
00:58 Oui on y est.
00:59 C'est le huitième pays où vous lancez en ligne après les Pays-Bas, l'Allemagne
01:02 notamment.
01:03 Surtout les pays à l'Est.
01:04 C'est ça.
01:05 Il y a l'Espagne aussi qui est depuis plusieurs années dans l'e-commerce.
01:08 Donc on a lancé notre site, on l'a bien réfléchi.
01:11 Ça fait deux ans, quatre ans qu'on y travaille.
01:13 Ça fait deux ans qu'on commande déjà des produits pour l'ouverture de ce site.
01:16 Qui est pas pour tout le monde.
01:17 Enfin début du mois prochain.
01:18 Premier juin.
01:19 Premier juin.
01:20 Ouverture officielle.
01:21 Même si aujourd'hui il y a déjà des produits en ligne pour les tests, ce qu'on appelle
01:25 le silent go live.
01:26 Mais effectivement, premier juin.
01:28 Premier juin, alors pourquoi ce site ? Pour deux choses.
01:31 Je le veux complémentaire par rapport au magasin.
01:34 Ça veut dire qu'en magasin, les produits non alimentaires représentent une petite
01:37 partie de notre business.
01:38 Premièrement.
01:39 Et deuxièmement, j'ai pas la place pour en mettre 500 des produits non alimentaires.
01:43 Donc j'en ai 50-60 par semaine.
01:45 Le site e-commerce demain me permet d'avoir une large gamme de 5000 produits à proposer
01:51 à mes consommateurs qui sont friands de ces produits non alimentaires.
01:54 Je rappelle juste, et c'est important de le préciser, c'est un site 100% non alimentaire.
01:58 Il n'y aura pas du tout d'alimentaire.
02:00 Alors justement, Michel Biraud, c'était ma question suivante.
02:03 Est-ce que à terme, vous allez pouvoir proposer des produits alimentaires également sur ce
02:09 site internet ou c'est proscrit ?
02:11 Aujourd'hui c'est proscrit.
02:13 Faut jamais dire jamais.
02:14 Mais c'est pas le cas ailleurs en Europe ?
02:16 Non, il n'y a aucun projet et aucun développement en Europe sur de l'alimentaire.
02:21 Nous sommes présents en France à travers 1600 points de vente.
02:24 Par exemple, le Click & Collect ou le Drive.
02:26 Mais alors pourquoi se mettre spécifiquement sur internet sur des produits non alimentaires ?
02:31 On sait que ça coûte cher en fait, mine de rien d'aller sur internet.
02:34 La livraison peut coûter cher, les renvois également.
02:38 C'est toute une logistique qui est différente et qui coûte cher.
02:41 Mais on s'appuie sur une logistique déjà existante de Lidl International.
02:45 Donc notre entrepôt centralisateur concernant ces produits non alimentaires qui seront vendus
02:50 sur le site est situé aux Pays-Bas.
02:53 Donc on n'a rien construit, on n'a rien inventé.
02:55 On s'appuie sur de l'existant qui performe et qui fonctionne déjà très bien en Belgique,
03:00 en Allemagne et dans d'autres pays pour livrer les hubs français.
03:04 Donc on travaille avec quatre prestataires très connus et très compétents en France.
03:08 - Que tout le monde connaît, que les gens qui ont l'habitude d'aller en ligne connaissent.
03:12 - Qui vont eux livrer les français.
03:14 - Alors votre livraison, elle est payante, elle n'est pas gratuite.
03:17 Est-ce que vous pensez que les français demain ils sont prêts ? Pour eux la livraison elle est gratuite.
03:20 En règle générale.
03:22 - C'est compliqué de proposer un service payant.
03:25 - Effectivement.
03:27 Mais il faut juste rappeler aux français une chose, rien n'est gratuit.
03:31 Même si on vous annonce une livraison gratuite, à un moment donné quelqu'un la paye.
03:35 Et c'est le consommateur qui la paye.
03:37 Donc comment ils font ?
03:38 Ils augmentent virtuellement le prix de vente des produits pour payer la livraison.
03:42 - Alors que vous, vos baskets, elles ne sont pas chères, votre boulier de jardin, il n'est pas cher.
03:46 - Exactement, je préfère rester sur un prix juste, le meilleur rapport qualité-prix.
03:50 Et oui, on paye la livraison à hauteur de 4,99€ pour se faire livrer à domicile.
03:57 Mais après il y aura des évolutions, notamment avec la carte Lidl+,
04:00 les porteurs de la carte, notre carte de fidélité, ils auront des avantages à venir.
04:04 - Est-ce que ce n'est pas aussi une façon pour Lidl de se diversifier ?
04:07 En gros, vous avez maintenant une concurrence accrue dans le domaine du discount.
04:13 Est-ce que ce n'est pas une façon de ne pas mettre tous vos œufs dans le même panier ?
04:18 - Alors on peut le voir comme ça.
04:19 Nous, on le voyait un petit peu différemment.
04:20 - Une évolution du modèle économique ?
04:22 - C'est une évolution.
04:23 Il y a eu plein d'évolutions depuis 10 ans.
04:25 On a lancé Lidl Voyage, c'était notre premier pas finalement dans l'e-commerce.
04:29 On a mis en place pendant 2018 le site marchand de vin.
04:33 Vous pouvez acheter du vin sur Lidl-vin.fr.
04:35 - Des assurances aussi j'ai vu ?
04:36 - Non, ça c'est du fake.
04:38 On ne vend pas d'assurance.
04:39 On a lancé la carte dématérialisée Lidl+,
04:42 et aujourd'hui, la semaine prochaine, le site e-commerce Lidl.fr.
04:47 - Ça ne veut pas dire que les magasins physiques, ça ne marche plus ?
04:51 - Surtout pas !
04:52 - Alors vous avez parlé de l'inflation, mais aussi parce que vous avez une concurrence accrue.
04:56 On a vu Action qui était devenue l'enseigne préférée des Français.
04:59 Vous avez une grosse concurrence maintenant dans le domaine du discount.
05:02 L'inflation nous profite.
05:04 L'inflation nous profite parce qu'on gagne des centaines de milliers de clients toutes les périodes,
05:08 tous les mois selon Cantart qui sort les chiffres.
05:10 On gagne des centaines de milliers de clients qui se détournent des hypermarchés,
05:14 des produits de grandes marques, pour venir tester les produits Lidl.
05:18 Donc l'inflation nous profite.
05:20 Ce n'est pas parce que les magasins marchent moins bien.
05:22 Par contre, grâce à l'e-commerce, on peut toucher les 66 millions de Français,
05:26 ce qu'on ne peut pas faire aujourd'hui.
05:28 Aujourd'hui, il n'y a pas de magasin en Corse par exemple.
05:30 Il n'y a pas de magasin au fin fond du Gers.
05:32 Demain, les 66 millions de Français peuvent commander des produits qui volent.
05:36 Pour toucher de nouveaux clients, concernant l'inflation,
05:39 vous avez parlé de l'inflation.
05:41 L'inflation alimentaire est toujours au-dessus de 15%.
05:44 Des négociations commerciales vont rouvrir avec une baisse estimée de 5 à 10%.
05:49 Est-ce que c'est plausible à votre avis Michel Biraud ?
05:51 Chez nous, ce n'est pas plausible.
05:53 C'est déjà le cas.
05:54 Pourquoi ? Parce que 90% de nos 2000 références en magasins alimentaires
05:59 sont des marques de distributeurs qui m'appartiennent,
06:02 qui ne sont pas soumis à la loi de modernisation de l'économie.
06:04 Et les autres produits ?
06:06 Et donc, ces 90%, je les négocie tout au long de l'année.
06:09 J'ai baissé depuis le 15 mars 800 produits.
06:11 Donc, il n'y aura pas de septembre vert chez Lidl, il y aura déjà un été vert, je l'annonce.
06:16 Et pour les autres 10%, ce sont les grandes marques que tous les Français plaient biscuit.
06:21 Il y a eu des profiteurs, très clairement.
06:23 Et heureusement que l'action du gouvernement les fait revenir à la table.
06:27 On a vu justement, dès mardi 1er, qu'ils commençaient à baisser les céréales notamment.
06:31 Est-ce que vous pensez que demain, il va y avoir une baisse de 5 à 10%
06:35 sur les produits de grandes marques ?
06:37 Dans les pâtes, dans les biscuits ?
06:39 Je l'espère, mais ce n'est pas sûr.
06:42 Parce qu'aujourd'hui, le gouvernement a ciblé 75 multinationales, les plus gros de ce pays,
06:48 qui doivent revenir à la table des négociations sous condition.
06:51 C'est-à-dire qu'uniquement ceux qui nous ont passé 10% de hausse au 1er mars
06:55 et ceux qui ont un intrant qui a baissé de plus de 20% au 1er mars,
06:58 ce qui est très compliqué.
06:59 Ça réduit donc la liste ?
07:00 Ça réduit la liste très fortement.
07:03 Donc on va voir.
07:04 Mais en même temps, j'essaye de voir le verre à moitié plein et non pas à moitié vide.
07:08 Toutes ces grandes marques sont en train de perdre du volume
07:10 parce que les prix sont devenus trop importants.
07:12 Donc je pense qu'en très bonne intelligence, ils vont revenir nous voir pour dire
07:17 "on va baisser quelque peu les prix pour que les Français reviennent acheter nos produits".
07:22 Lesquels ?
07:22 Les grandes marques. On peut citer Coca, Nutella,
07:26 toutes ces grandes marques que tout le monde plébiscite bien évidemment.
07:29 Et même nous, on en a besoin parce que les consommateurs les cherchent.
07:33 Merci beaucoup Michel Biraud, directeur exécutif de Lidl France.
07:37 Invité Echo de France Info ce soir.
07:39 Merci beaucoup.
07:39 Merci à tous.
07:40 Merci à tous.
07:41 Merci à tous.
07:42 Merci à tous.
07:43 Merci à tous.
07:44 Merci à tous.
07:45 Merci à tous.
07:46 Parce qu'on est d'accord, oysters c'est obstacle, on va farmers.
07:52 C'est possible.
07:53 Ferté négative.
07:55 Alors c'était simple.
07:57 Y a pas de broderie sans empoisonnement.
08:01 Un an devant nous, la plupart des pas de chasse à hauteur de 10 mètres qui plus ou moins
08:07 dépassent le "peu à peu" signe d'euphorie est probablement désigné d'accommodé
08:11 un feu.
08:13 Au bout d'un an, les chasseurs de poisson sont encore en train de s'en occuper.
08:18 Les chasseurs de poisson sont en train de s'en occuper.
08:21 Les chasseurs de poisson sont en train de s'en occuper.
08:24 Les chasseurs de poisson sont en train de s'en occuper.
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