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  • 05/02/2023

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00:00 Bonsoir à tous, vanitas, vanitatum, tout n'est que vanité.
00:04 C'est une histoire que vous avez peut-être vu passer cette semaine et que je trouve
00:07 personnellement assez formidable.
00:09 Tout a commencé il y a un an, lorsqu'un pizzaiolo de la bonne ville de Saint-Etienne
00:15 a droit aux honneurs de la presse locale.
00:17 Tout heureux, on l'imagine, de la publicité faite à sa pizzeria et de voir sa photo dans
00:23 le journal.
00:24 Seulement voilà, un policier italien est tombé sur l'édition stéphanoise du Progrès
00:28 et l'a reconnu.
00:29 Il a été arrêté jeudi.
00:31 Il s'agissait de l'un des plus dangereux membres de la mafia calabrèse recherchée
00:35 depuis 15 ans et qui pensait avoir pu se faire oublier derrière son four à pizza stéphanoise.
00:41 Moralité, mieux vaut parfois réfléchir avant de montrer sa bobine dans les médias.
00:47 Mais je ne dis évidemment pas cela pour vous, chers informés.
00:50 Bonsoir Tam Tramuy.
00:51 Bonsoir Olivier.
00:52 Journaliste politique à Public Sénat, vous êtes également présentatrice de questions
00:56 au gouvernement tous les mercredis.
00:58 Bonsoir Alban Mikosi.
00:59 Bonsoir Olivier.
01:00 Grand reporter au service international de France Télévisions.
01:03 Avec nous ce soir Sophie de Menton.
01:05 Bonsoir.
01:06 Bonsoir Olivier.
01:07 Président du mouvement Éthique, vous êtes chroniqueuse pour le Midi Libre, Causeur
01:10 et Atlantico.
01:11 Et puis un petit nouveau ce soir avec nous, alors il faut être gentil avec lui les informés,
01:16 Thomas Hoffnung.
01:17 Bonsoir à vous.
01:18 Bonsoir Olivier.
01:19 Vous êtes chef du service Monde à La Croix.
01:21 Soyez les bienvenus à la radio, à la télévision.
01:24 Nous sommes ensemble pour une heure de débat.
01:26 S'agit-il d'un geste, d'un tournant ou de rien du tout ? Nous allons bouger en
01:34 étendant le dispositif des carrières longues à ceux qui ont commencé à travailler entre
01:39 20 et 21 ans.
01:41 Ce qui leur permettra de partir à 63 ans.
01:44 C'est ce qu'annonce Elisabeth Borne aujourd'hui dans le journal du dimanche.
01:48 Une mesure qui semblait destinée à séduire les républicains et qui ne satisfait pas
01:54 en tout cas, pas tout de suite, le député LR du Pas-de-Calais, Pierre-Henri Dumont,
01:59 qui veut que tous ceux ayant commencé à cotiser avant 21 ans soient concernés.
02:03 On l'écoute, il était sur France Info ce matin.
02:05 L'amendement que nous avions tous déposé, l'ensemble du groupe, était de dire que
02:10 dès lors que nous avions cotisé au moins un trimestre avant l'âge de 21 ans, nous
02:14 pouvions partir dès lors que nous avions l'ensemble de nos annuités, donc 43 annuités,
02:18 à taux plein, sans décote, et ce même si on n'avait pas atteint l'âge légal de
02:21 départ.
02:22 Ce n'est absolument pas le sens de ce qui a été dit dans le journal du dimanche.
02:26 Elle a fermé la porte à notre amendement, qui est un amendement une fois plus, pas de
02:30 quelques députés par-ci par-là, mais l'amendement de l'ensemble des députés du groupe.
02:34 Et donc pour beaucoup de ces députés, le fait que cette porte soit aujourd'hui fermée
02:39 nous obligera à voter contre.
02:41 Tant que ça nuit, je me tourne vers vous, vous êtes journaliste politique.
02:43 Ce n'est pas une avancée significative selon vous, de la part de la Première Ministre ?
02:47 Non, ce lâchage du lest, il est loin du compte.
02:50 C'est ce que vient d'expliquer ce député LR et c'est ce qu'avait dit Aurélien Pradié.
02:54 Il avertit dans le journal du dimanche, si on ne reprend pas notre amendement à la virgule
02:57 près, c'est mort.
02:59 Donc là, on n'y est pas du tout.
03:00 Ce que demandent les LR, c'est que toutes les personnes qui ont fait des carrières
03:05 longues, qui ont travaillé avant 16 ans et jusqu'à 21 ans, elles aient à travailler
03:11 sur 43 annuités, alors que la réforme actuelle leur prévoit de travailler 44 annuités,
03:16 c'est-à-dire une année de plus que tous les autres Français.
03:19 Donc là, Elisabeth Borne lâche du lest sur la borne 20-21 ans, mais on est effectivement
03:24 très loin du compte.
03:25 On a aussi entendu Xavier Bertrand qui a dit que c'était vraiment une avancée en trompe-l'œil.
03:31 Et puis sans compter qu'en plus, les LR, ils ont bien d'autres demandes qu'ils ont faites
03:35 sur les carrières hachées des femmes.
03:38 Ils ont fait aussi des demandes pour que la réforme entre en application seulement à
03:42 partir de janvier 2024.
03:44 Pour une clause de revoyure en 2027, il y a beaucoup, beaucoup de demandes de la part
03:49 des LR, ce qui est un comble, puisque LR étaient les premiers, bien sûr, à réclamer le report
03:54 de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans.
03:57 Mais on voit bien que maintenant, c'est plus compliqué.
03:59 Et bien tout le monde commence à avancer ses petites conditions.
04:02 Ce qui est peut-être un peu différent, c'est qu'en fait, ils ne sont pas aux manettes.
04:05 À quoi jouent finalement les LR, Sophie de Monton ?
04:08 Je ne sais pas, mais ce qui est assez amusant, c'est que de toute façon, c'est les jeunes
04:12 qui demandent ça, la cause de revoyure, elle a parfaitement raison.
04:16 Il faudra modifier encore je ne sais combien de fois l'âge de la retraite pour arriver
04:21 à équilibrer le système.
04:22 Donc de toute façon, ça changera dans cinq ou six ans.
04:25 Je pense que là, c'est complètement politique.
04:27 Moi, ce qui m'étonne beaucoup, c'est cette espèce de détail permanent par rapport à
04:33 l'opinion publique.
04:34 Ce qui m'inquiète un petit peu beaucoup, enfin beaucoup, c'est l'opinion publique
04:37 avec 67% des Français qui sont contre.
04:40 Et ils sont en train de se disputer des voûts de gras politiques à l'Assemblée.
04:44 Ce n'est pas tellement le sujet.
04:45 Ça commence demain à l'Assemblée.
04:46 Ça commence demain.
04:47 Et alors par exemple, les chefs d'entreprise, je peux vous dire, puisque vous parlez d'Elisabeth
04:50 Borne, moi je vois dans son interview du JDD, à peu près à la dixième page, que
04:55 ah tiens, on va taxer les entreprises.
04:57 Ça faisait longtemps.
04:58 C'est pour effectivement les seniors.
05:01 On va faire ce qu'on appelle l'index, le fameux index senior.
05:06 On ne sait pas ce dont il s'agit, mais on sait qu'on sera taxés.
05:08 On sait ce dont il s'agit.
05:10 Il s'agit de favoriser le maintien de l'emploi des seniors dans les entreprises qui ont tendance
05:17 à se débarrasser des salariés les plus âgés à partir de 5 ans.
05:20 Pardonnez-moi, mais la première chose pour ne pas se débarrasser des salariés, c'est
05:24 de commencer par supprimer le système des retraites anticipées qui sont un pôle emploi
05:30 légal.
05:31 Et effectivement, les salariés demandent souvent d'avoir une retraite anticipée.
05:34 Donc la première des choses, on supprime ça.
05:36 Ce sera bien.
05:37 – À votre avis, la première ministre a fait un geste significatif ou ce n'est pas
05:41 grand-chose finalement ce qu'elle annonce dans le JDD aujourd'hui ?
05:43 – On a l'impression qu'elle lâche du lest, effectivement, comme ça a été dit.
05:47 Moi, la question que je me pose, c'est est-ce que ce n'est pas déjà trop tard d'une
05:50 certaine manière ?
05:51 C'est-à-dire qu'on voit que l'opinion s'est déjà cristallisée plutôt en faveur
05:55 du rejet de cette proposition de loi, de cette réforme.
05:59 Et donc, est-ce qu'il y a un plan pour lâcher au fur et à mesure du lest ?
06:03 Voilà, mais j'ai l'impression que ça peut éventuellement favoriser une coagulation
06:08 de certains députés LR autour du gouvernement.
06:11 Mais est-ce que ça va être suffisant ?
06:13 J'ai des doutes.
06:14 – Alain Mamby, qu'est-ce que vous pensez ?
06:15 – D'autant qu'elle le dit elle-même, c'est qu'on va concerner 30 000 personnes.
06:18 30 000 personnes, je ne crois pas que le problème de la retraite aujourd'hui soit résolu.
06:22 – 30 000 personnes supplémentaires.
06:25 – Voilà, 30 000 personnes supplémentaires.
06:27 67% des Français sont en désaccord avec ce programme.
06:30 Je ne pense pas que ce soit en changeant quelque chose à la marge profondément
06:34 que vous allez modifier l'état de force de l'opinion publique.
06:37 – On va continuer à en débattre de toute façon juste après de Phil'Info
06:40 puisqu'il est 20h10 et qu'Emmanuel Langlois vient de pénétrer dans ce studio.
06:46 [Générique]
06:47 – Que ce soit dans les airs, sur les routes ou encore sur les rails,
06:50 la troisième journée de mobilisation contre le projet de réforme des retraites.
06:54 Mardi prochain s'annonce d'ores et déjà difficile.
06:57 La circulation sera fortement perturbée, prévient la SNCF
07:00 avec en moyenne un TGV sur deux en circulation,
07:03 trois Eurostars sur quatre ou encore trois TER sur dix.
07:07 Huit avions sur dix seront par ailleurs maintenus à l'aéroport de Paris-Orly
07:12 en prévision de la grève des aiguilleurs du ciel.
07:16 En Bretagne, le procureur de Brest confirme ce soir qu'un suspect,
07:19 un homme âgé de 36 ans, a bien été identifié après la disparition d'Héléna Cluio,
07:25 cette étudiante infirmière de 21 ans dont on est sans nouvelles depuis une semaine maintenant.
07:30 L'homme est actuellement hospitalisé après une double tentative de suicide.
07:34 Sa voiture a été retrouvée calcinée,
07:36 le procureur n'en a pas dit plus sur les circonstances.
07:40 C'était le dernier dirigeant militaire du Pakistan
07:43 dont il avait fait un allié des États-Unis dans la lutte contre Al-Qaïda.
07:46 L'ex-président Pervez Moucharaf est décédé aujourd'hui à Dubaï
07:50 à des suites d'une longue maladie, il était âgé de 79 ans.
07:54 L'équipe de France de rugby s'impose péniblement à Rome face à l'Italie,
07:59 29 à 24 pour son entrée en lice dans le tournoi des 6 nations.
08:02 Les Bleus qui décrochent tout de même le point du bonus offensif
08:06 avant le déplacement périlleux qui les attend à Dublin,
08:09 ce sera le week-end prochain et face à l'Irlande.
08:12 Et puis en judo, Teddy Riner, de retour de blessure,
08:14 remporte pour la septième fois le tournoi de Paris,
08:17 le grand slam dans sa catégorie des lourds.
08:20 Une autre française, Audrey Chemeo,
08:22 a elle été sacrée en finale des mois de 78 kilos.
08:25 Et l'actualité ce soir, c'est cette réforme des retraites
08:40 dont le texte arrive demain à l'Assemblée.
08:42 Alors ce matin, dans le journal du dimanche,
08:44 Elisabeth Borne semblait avoir accédé aux demandes des Républicains,
08:48 en tout cas en partie,
08:50 en étendant le dispositif des carrières longues
08:52 à ceux qui ont commencé à travailler entre 20 et 21 ans.
08:56 Écoutez d'ailleurs la présidente de l'Assemblée nationale,
08:59 Yael Broun-Bivet.
09:01 Pour elle, il s'agit d'une avancée significative.
09:03 Elle était chez nos petits amis de France 3.
09:06 C'est de nature à montrer une vraie ouverture.
09:09 On a entendu, que ce soit chez certains groupes politiques,
09:13 mais aussi dans la rue,
09:15 que la question des carrières longues était une question majeure.
09:19 Nous, nous voulons faire une réforme qui soit à la fois
09:22 équilibrée sur le plan financier,
09:24 mais à la fois juste socialement.
09:26 Je pense vraiment que sur les carrières longues,
09:28 nous pouvons réussir à aboutir à un amendement
09:31 qui satisfasse l'ensemble des partenaires syndicaux,
09:35 politiques et gouvernementaux.
09:38 Alban Mikosi, on l'a dit finalement,
09:40 on a l'impression que cette interview était destinée
09:43 aux membres des Républicains, à votre avis.
09:47 L'exécutif a vraiment besoin des Républicains
09:50 pour faire adopter ce texte ?
09:51 Il y a deux niveaux.
09:52 Premier niveau, c'est au Parlement.
09:54 Le débat va commencer au Parlement.
09:56 Si je comprends bien, le gouvernement souhaite éviter
09:58 de passer absolument par l'article 49.3,
10:01 trouver un accord avec un allié politique.
10:03 En l'occurrence, les Républicains leur permettraient de dire
10:05 bon ben voilà, c'est une réforme qui va au-delà
10:08 des souhaits nus uniquement du gouvernement.
10:10 Et c'est une réforme pour le bien des Français.
10:12 Parce que le 49.3, ils peuvent l'utiliser.
10:14 Ils ont parfaitement le droit de l'utiliser.
10:16 Après, la deuxième question, c'est celle de la rue.
10:18 Convaincre le Parlement, c'est une chose.
10:20 Convaincre les Français au plan plus général,
10:23 les Français qui sont dans la rue,
10:24 mais même les Français qui sont majoritairement
10:27 sceptiques sur cette réforme, ça c'est un autre problème.
10:30 - Madame Tannuy ?
10:31 - En fait, tout est déjà verrouillé au niveau parlementaire.
10:35 S'ils ont choisi de passer par un budget rectificatif
10:37 de la Sécurité sociale, c'est bien pour pouvoir utiliser
10:41 un 49.3 qui ne compte pas dans l'année.
10:44 Ils auront encore le droit de l'utiliser une fois
10:45 sur un texte général.
10:47 - On dit que ça pourrait être sur la loi sur l'immigration, par exemple.
10:50 - Voilà, par exemple.
10:50 Et si même ils n'utilisent pas le 49.3,
10:53 ils n'y sont même pas obligés,
10:54 puisque s'ils vont au-delà des 50 jours
10:56 qui sont prévus d'examen au Parlement,
10:58 ils peuvent simplement passer par ordonnance.
11:00 Donc d'un point de vue technique,
11:01 il n'y a aucune difficulté pour le gouvernement.
11:04 Bien sûr, le signal politique, il est important.
11:07 Ce n'est pas la même chose que d'avoir une vote,
11:09 d'arriver à rassembler une majorité.
11:10 Mais c'est sûr, jamais ça ne va suffire à convaincre
11:14 ni les syndicats qui ont tous dit de façon unie,
11:18 et c'était bien l'une des premières fois depuis bien longtemps,
11:20 qu'ils étaient tous opposés à la retraite à 64 ans,
11:24 et encore moins la rue.
11:25 Dans la rue, ce qu'on entend,
11:26 c'est qu'on ne veut pas travailler jusqu'à 64 ans.
11:28 C'est aussi les femmes qui seraient pénalisées par la réforme.
11:31 Ce n'est pas seulement l'histoire des carrières longues.
11:33 Ça va bien, bien au-delà.
11:35 Et c'est vraiment un rejet de l'ensemble de la société française
11:39 qu'on voit en train de se cristalliser actuellement.
11:41 - Sophie de Menton, est-ce qu'il est envisageable, à votre avis,
11:44 que le groupe Les Républicains, finalement, refuse de voter ce texte ?
11:47 - Je pense qu'ils seront divisés.
11:49 Je pense qu'ils seront divisés parce qu'ils y mettent un enjeu politique personnel.
11:54 - C'est de la politique, de toute façon, bien sûr.
11:56 - Alors ça ne devrait pas l'être à ce point-là.
11:58 Je pense que c'est très grave.
11:59 C'est l'histoire du travail dans notre pays.
12:01 On a un rapport au travail, on l'a bien vu,
12:04 qui est complètement déconnecté de la réalité.
12:08 Et je crois qu'on aurait dû beaucoup plus travailler,
12:10 c'est le cas de le dire, sur la compréhension de cette retraite.
12:14 Quand vous interrogez les gens, ils ne comprennent rien
12:17 au niveau des carrières longues, des mairies.
12:18 - Ils comprennent qu'ils vont devoir travailler un peu plus.
12:20 - Un peu plus. Et pas tellement plus.
12:22 - Et ça, ça ne passe pas.
12:23 - Ça ne passe pas.
12:25 Ça passerait si ça a été pris autrement.
12:27 Pardonnez-moi de parler des chefs d'entreprise, mais je...
12:29 - Mais vous êtes là pour ça, parce que c'est le mouvement éthique,
12:31 c'est le mouvement d'entrepreneurs.
12:32 - On n'a jamais été consultés sur quoi que ce soit.
12:35 C'est vrai que les seniors, on a travaillé, on a des propositions,
12:38 on sait quoi faire.
12:39 On comprend très bien aussi la difficulté qu'il y a
12:42 de garder des seniors qui coûtent beaucoup plus cher,
12:46 plus ils avancent, plus ils coûtent cher.
12:48 D'un autre côté, on sait que plus on travaille longtemps,
12:51 plus l'âge de la retraite est tard,
12:53 plus on a de gens âgés qui travaillent.
12:55 Et puis, on est quand même les seuls au niveau de l'Europe
12:58 à avoir et exiger des retraites à cet âge-là.
13:01 Donc, il y a une...
13:03 Voilà, c'est le banquet d'Astérix.
13:05 Je veux dire, tout le monde s'y met,
13:08 il y a une colère dans la rue, il y a...
13:10 Est-ce que l'Assemblée, finalement,
13:13 aussi sage soit-elle, en dehors des milliers d'amendements...
13:16 - Elle n'est pas toujours extrêmement sage, l'Assemblée.
13:19 Je parle sans contrôle, Tamerlane qui suit ça attentivement.
13:22 - Je vais me mêler sur le feu.
13:24 Avec les milliers d'amendements qu'il faudrait discuter,
13:28 est-ce que ça arrive à convaincre quiconque dans la rue ?
13:32 C'est mon inquiétude.
13:33 - Thomas Hoffnung, finalement, le plus important, c'est quoi ?
13:36 C'est ce qui va se passer à l'Assemblée
13:37 ou c'est ce qui va se passer et mardi et samedi dans les rues ?
13:43 - Je pense que, bien entendu, on va regarder
13:45 quel sera le niveau de mobilisation mardi et samedi.
13:48 Il a été très fort il y a quelques jours.
13:50 Je pense que les syndicats jouent gros là-dessus aussi.
13:54 Et en fonction de cette mobilisation,
13:55 c'est clair que les députés à l'Assemblée seront sous pression
13:58 parce qu'on voit bien dans des petites localités,
14:00 dans des départements à travers toute la France,
14:03 il y a une grosse mobilisation.
14:04 Et les députés aussi, ils pensent à leur avenir.
14:07 Est-ce que dans quelques années,
14:08 quand ils remettront leur mandat en jeu,
14:10 on se souviendra de leur vote ?
14:12 - Les députés LR, ce n'est pas leurs électeurs
14:14 qui sont dans les cortèges.
14:17 - Oui, mais ils se rendent bien compte
14:20 que la réforme est impopulaire.
14:21 - Il y a des gens qui ne vont jamais mettre des têtes,
14:22 qui sont dans la rue contre les retraites.
14:24 Et on voit bien qu'il y a des frondeurs dans la majorité aujourd'hui.
14:29 Alors même que c'était, entre guillemets,
14:30 le mandat que s'était donné Emmanuel Macron avec sa réélection,
14:33 c'était quand même annoncé très clairement
14:35 parce que c'est sûr que quand on voit
14:38 qu'une réforme est de plus en plus impopulaire,
14:40 les députés sont de moins en moins solidaires
14:42 et de plus en plus en train d'essayer de proposer des amendements
14:45 qui bien sûr débordent de la note voulue.
14:48 Parce que voilà, ça coûterait entre 600 millions et 1 milliard d'euros
14:52 ce qu'a proposé Elisabeth Borne.
14:54 Si on ouvre grand les vannes,
14:55 il n'y a plus aucun sens à cette réforme
14:57 qui est avant tout paramétrique et financière.
14:59 - Alban Mikhozis, je rebondis sur ce que disait Sophie de Montand
15:01 qui disait que finalement les Républicains sont divisés sur la réforme.
15:06 Est-ce que ça ne montre pas également quelque part
15:09 que ce parti qui a un nouveau président, Éric Ciotti,
15:13 il a du mal à avoir une politique très cohérente ?
15:15 Parce qu'on sent bien qu'Éric Ciotti, lui,
15:18 il veut arriver à un accord avec ce gouvernement.
15:20 - C'est un premier chantier vraiment ambitieux
15:21 parce que cette question des retraites,
15:24 c'est le débat capital qui va occuper nos prochains mois.
15:27 C'est normal que sur ce point-là,
15:29 ils aient du mal à trouver une attitude
15:31 parce que ça va rester, comme vous disiez,
15:33 leur vote va rester.
15:35 À partir du moment où vous avez pris une décision,
15:37 si vous soutenez le gouvernement,
15:38 vous êtes quelque part l'allié du gouvernement.
15:41 Moi, je voulais juste vous dire quelque chose sur la rue.
15:43 J'ai observé qu'il y avait beaucoup, beaucoup de monde.
15:46 Je ne sais pas s'il y en avait plus que jamais,
15:47 mais encore beaucoup de monde, y compris dans des petites villes.
15:50 Il faut faire attention à quelque chose.
15:52 Ce message des gens, pour l'instant,
15:53 il a été parfaitement non-violent,
15:55 parfaitement les manifestations se sont tenues
15:57 et puis les gens sont rentrés chez eux.
15:59 Après, il y a deux attitudes lorsque vous n'êtes pas entendu.
16:01 La première, c'est la résignation.
16:03 C'est de considérer que finalement,
16:04 les politiques ne vous représentent plus
16:06 puisque quoi que ce soit que vous disiez dans la rue,
16:08 ce n'est pas entendu.
16:09 Et la deuxième, c'est la violence.
16:10 Donc, attention aussi à ça,
16:12 à faire en sorte que le débat au Parlement
16:14 représente aussi le débat dans la société
16:16 et que ce ne soit pas deux univers.
16:18 On va revenir sur la rue,
16:20 mais pour en revenir aux Républicains,
16:22 Tame Trandemy, journalistes politiques,
16:23 je me tourne vers vous.
16:24 Il n'y a pas un problème avec Éric Ciotti, quand même,
16:26 qui est Aurélien Pradié ?
16:27 - Oui, c'est sûr.
16:29 Éric Ciotti, il a dit,
16:31 il a ouvert la porte en disant
16:33 "si on retient nos amendements, il n'y aura pas de 49.3".
16:36 - Le 49.3 ne sera pas dispensable.
16:39 - Vous avez un peu le good cop et le bad cop dans cette histoire.
16:42 Et ça représente aussi le niveau de division de LR aujourd'hui.
16:46 Et c'est vrai que c'est très important aujourd'hui
16:48 pour Éric Ciotti d'arriver à asseoir une ligne.
16:53 Dans ça, je pense que pour le coup,
16:54 il sera plutôt aidé par le Sénat,
16:55 même si c'est son principal concurrent Bruno Retailleau,
16:59 parce que pour le coup, le Sénat aussi veut se montrer cohérent
17:02 et pour le coup, plutôt soutenir la réforme,
17:05 puisqu'ils sont les premiers à avoir demandé le report à 64 ans.
17:07 - 20h20, vous écoutez, vous regardez les informés,
17:10 vous avez bien raison.
17:11 Le Fil info, Emmanuel Langlois.
17:12 - Et le Comte Arbourt a donc lancé le très contesté
17:17 projet de réforme des retraites.
17:18 Arrive demain, lundi, devant l'Assemblée
17:21 et pour deux semaines à haut risque,
17:23 sous la pression des opposants qui organisent
17:26 de nouvelles journées de mobilisation,
17:28 à commencer par ce mardi, où la circulation
17:30 sera de nouveau fortement perturbée,
17:32 après-demain, pour les trains, les TGV comme les TER,
17:35 ainsi que dans les métros et les RER en Ile-de-France.
17:38 À la veille du lancement du débat parlementaire,
17:40 le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran,
17:42 lui, a critiqué aujourd'hui l'obstruction bête et méchante
17:46 de la NUC qui ont déposé plusieurs milliers d'amendements.
17:48 Le député de la France Insoumise, François Ruffin,
17:51 estime, lui, que la bataille ne va pas se jouer au Parlement,
17:53 mais dans le pays, débouchant sur une révolte
17:56 ou, en cas d'échec des opposants, sur un dégoût durable.
17:59 Fin de citation.
18:01 Un incendie est en cours ce soir et depuis cet après-midi
18:03 sur la commune de Toreil, dans les Pyrénées-Orientales,
18:06 attisée par des vents violents.
18:08 Le feu a déjà parcouru plus de 40 hectares de végétation.
18:11 150 sapeurs-pompiers sont mobilisés sur place
18:14 pour tenter de maîtriser les flammes qui se dirigent
18:17 désormais vers la mer, poussées donc par de fortes rafales de vent.
18:20 Cinq personnes ont été retrouvées mortes ce dimanche
18:23 après des coulées de neige, ce qui porte à huit le nombre de décès
18:26 enregistrés durant le week-end dans le Tyrol, dans l'ouest de l'Autriche,
18:30 où la saison touristique bat son plein sur un manteau neigeux
18:33 particulièrement instable.
18:35 Et puis, un mot de tennis, Caroline Garcia s'incline chez elle,
18:39 dans son jardin, en finale du tournoi de Lyon
18:41 contre la méconnue américaine Alicia Parks.
18:45 Défaite de la française sur deux 7 serrées.
18:50 France Info.
18:51 20h, 21h, les informés, Olivier Delagarde.
18:57 Ce sera l'un des événements de la semaine qui commence demain,
19:02 non pas une, mais deux journées de grève
19:05 pour protester contre la réforme des retraites.
19:07 Les syndicats appellent donc à cesser le travail
19:10 mardi, puis samedi prochain.
19:12 Et les déclarations d'Elisabeth Borne ce matin
19:14 dans le journal du dimanche n'entament pas la détermination de la CFDT.
19:18 Écoutez Laurent Berger, secrétaire général du syndicat,
19:21 qui était à la mi-journée sur France Inter et France Info.
19:25 Clairement, quand on a lu l'interview, non,
19:27 ça ne répond pas à la préoccupation qui n'est pas seulement la mienne,
19:30 qui est celle de centaines de milliers de millions de travailleurs
19:35 de ce pays qui pensent que le report de l'âge légal
19:38 est la mesure la plus injuste qui les impacte.
19:40 Je ne vous dis pas que rien n'a bougé.
19:42 Je dis qu'il y a une annonce ce matin qui n'est pas de nature
19:44 à répondre à la contestation des salariés de ce pays qui disent
19:49 "nous on ne veut pas du report de l'âge légal".
19:52 Sophie de Menton, il devrait donc y avoir du monde dans les rues
19:54 et mardi et samedi.
19:55 Est-ce que, à votre avis, c'est de nature à faire bouger ce gouvernement ?
19:59 Je n'ai pas l'impression parce que, mais c'est intuitif,
20:03 j'ai l'impression qu'ils ont tout joué là-dessus.
20:06 Et supposons qu'ils reculent.
20:09 Quel temps perdu ?
20:10 Quelle absence d'efficacité ?
20:12 Quelle impossibilité de réformer par la suite ?
20:15 Je pense que là, il faut tenir.
20:17 Enfin, si je le mets à leur place.
20:19 Thomas Fenouil ?
20:21 Je pense qu'effectivement, pour le président Macron,
20:23 c'est son second et dernier mandat.
20:26 Il ne va pas vouloir rester dans l'histoire comme celui qui a reculé.
20:29 C'est la mère des réformes, dit-il.
20:31 Donc reculer sur cette réforme, ça resterait à son passif.
20:35 Donc je pense qu'il veut être le président
20:36 qui aura réformé à nouveau ce système de retraite.
20:39 Donc a priori, je pense qu'il va tout faire pour tenir.
20:41 D'où ces gestes en direction des Républicains.
20:45 Et comme on l'a dit tout à l'heure, est-ce que ça sera suffisant ?
20:47 Peut-être que ça peut l'être au niveau du Parlement, à voir.
20:51 Mais encore une fois, comment cette réforme sera vécue
20:55 et admise par l'opinion, ça, c'est un autre problème.
20:58 Et moi, j'ai encore cette impression que les jeux sont faits
21:02 d'une certaine manière par rapport à cette réforme.
21:04 Elle peut être adoptée, mais ça se fera dans la douleur
21:06 et ça laissera des traces au niveau de l'opinion, je pense.
21:08 - Alban Mikhozy, vous nous disiez tout à l'heure,
21:10 finalement, qu'il y avait du monde, que vous avez constaté
21:13 qu'il y avait du monde, y compris dans les petites îles.
21:14 Mais est-ce que tout cela, finalement, ne se déroule pas
21:19 comme le gouvernement pouvait le prévoir ?
21:21 Et finalement, sans accrocs, sans violence ?
21:24 Et puis, le pays n'est pas bloqué.
21:26 Aujourd'hui, la situation a changé, d'ailleurs.
21:29 Les grévistes sont en RTT et les non-grévistes sont en télétravail.
21:33 - Oui, c'est vrai qu'on est dans une société
21:35 où la modernisation de l'emploi est telle
21:39 que ça a changé un certain nombre de critères de base.
21:42 Certes, une fois qu'on a dit ça, il y a aussi une réalité
21:45 qui est que lorsque vous faites une réforme
21:48 qui est aussi globalement impopulaire,
21:51 il y a des questions à se poser.
21:52 Soit vous arrivez à convaincre les gens,
21:54 vous arrivez à leur dire "mais non, on fait cette réforme
21:56 parce qu'il est juste de la faire"
21:58 et vous arrivez à faire bouger l'opinion publique.
22:00 Soit, un jour, vous le paierez.
22:02 Et ça, c'est déjà arrivé, le fait de prendre des décisions politiques
22:08 en n'écoutant pas le peuple.
22:09 À la fin, le peuple finit par vous le faire payer.
22:12 D'une manière ou d'une autre.
22:13 Que ça se passe, évidemment, personne ne souhaite,
22:15 sous la forme de violence, que ça se passe sous la forme d'un conflit très dur.
22:19 - Ce que vous voulez dire, c'est qu'Emmanuel Macron
22:20 devrait retirer sa réforme et puis on ne fait rien.
22:21 - Moi, ce n'est pas mon rôle de vous dire quoi que ce soit là-dessus.
22:25 Mon rôle, il est de vous dire qu'il y a,
22:28 on le sent très bien dans toutes les études,
22:30 en train de se créer deux situations.
22:33 Celle du Parlement, on suit ce qui se passe au Parlement,
22:36 c'est intéressant, mais le Parlement, ce n'est pas représentatif de la France.
22:40 Et le risque, c'est qu'un certain nombre de gens ne se sentent plus représentés.
22:43 C'est ça ce que je veux vous dire.
22:44 - Dame Tranduy.
22:45 - Oui, et en plus, je pense au fait qu'il y avait eu cette note des renseignements
22:50 qui avait fuité sur la dernière manifestation qui disait
22:53 qu'il y avait quand même un risque avec des gilets jaunes
22:56 qui pouvaient venir s'amalgamer.
22:58 Et aussi une gauche de plus en plus radicale.
23:00 Donc, je pense que le risque de violence, il n'est pas complètement écarté.
23:05 On a vu en plus une mobilisation qui est de plus en plus importante.
23:08 Un million, selon le gouvernement, à la première manifestation.
23:12 Un million d'eux à la deuxième manifestation.
23:15 Donc, c'est sûr, c'est une situation extrêmement difficile pour le gouvernement.
23:21 En plus, on se rappelle aussi qu'Emmanuel Macron, quand même, face à la violence,
23:26 une des premières choses que l'on a retenues,
23:27 c'est quand même qu'il avait lâché du lest face aux gilets jaunes.
23:30 Donc, on ne sait pas jusqu'à quel point il peut tenir
23:35 si vraiment il y a de la casse, si vraiment il y a une radicalisation
23:39 du conflit, pour l'instant, qui reste pacifique.
23:42 – Sophie de Monton ?
23:44 – Ce qui est certain, c'est qu'à la limite,
23:45 ça ne sert à rien de lâcher à l'Assemblée.
23:48 Déjà, cette réforme, elle va rapporter beaucoup moins
23:50 que ce qu'elle aurait dû rapporter.
23:52 Et l'opinion publique n'écoute pas ce qui va se passer.
23:55 Dans les débats, je ne pense pas que ces débats vont avoir
23:58 une véritable incidence sur l'opinion publique.
24:00 Donc, je ne comprends pas comment le gouvernement ne s'est pas attaché
24:03 à faire de la vraie pédagogie, tout le temps, partout.
24:06 Je ne comprends pas non plus les deux ans de perdus
24:10 avec Jean-Paul Delvoye, qui a été catastrophique
24:13 dans ce premier quinquennat.
24:14 Enfin, qu'on ne nous dise pas qu'on débarque.
24:16 – Il y a eu la pandémie aussi, hein, vous…
24:18 – Non, mais on a eu deux ans de négociations sur les retraites.
24:22 On avait d'ailleurs un système à points qui était intelligent
24:24 et qui aurait évité pas mal de ces problématiques d'âge de la retraite.
24:28 On est revenu sur tout ça, on est reparti de scratch.
24:31 Et là, quoi qu'il se passe au Parlement,
24:34 je crois que ce n'est pas la peine de céder des bouts de retraite,
24:38 enfin, ou des carrières longues, etc.
24:41 Moi, j'aurais expliqué vraiment à l'opinion publique ce qu'il en était,
24:45 avec le vieillissement de la population, avec…
24:48 Tout ça est nécessaire.
24:49 – Allez, on va s'interrompre quelques instants,
24:52 laisser passer la météo, l'info,
24:54 et puis on se retrouve pour la seconde partie des informés.
24:57 On va notamment parler de la situation en Ukraine.
24:59 Restez avec nous.
25:00 [Musique]
25:05 France Info à Chamonix, 105.4.
25:08 – Et toute l'actualité des alertes, des vidéos, avec l'appli mobile France Info.
25:14 [Musique]
25:17 – France Info Météo, avec Véca,
25:19 concepteur de fenêtres françaises 100% recyclables,
25:22 respectueuse de l'environnement et à faible empreinte carbone.
25:25 Choisissez Véca, Véca.fr.
25:28 – Un pâtissier à charbonneau.
25:29 – Mais on le fait pas.
25:30 – Il y a du temps pour cette nuit et demain,
25:31 avec le retour d'un temps plus sec, plus ensoleillé,
25:34 mais plus froid sur une bonne partie du pays.
25:36 À l'inverse, les conditions météo seront plus instables
25:38 du côté de la Méditerranée et près des Pyrénées,
25:40 avec des averses qui vont circuler dans la nuit entre la Corse,
25:43 la Côte d'Azur et demain sur le Roussillon,
25:45 avec même des averses sous forme de neige jusqu'à très basse altitude.
25:49 Et le vent qui va souffler fort demain,
25:51 notamment sur les côtes Corses ou encore le littoral Varroa,
25:53 jusqu'à 90 km/h en pointe.
25:55 Ailleurs donc, retour d'un temps calme,
25:56 avec quelques plaques de grisaille demain matin,
25:58 entre la frontière belge et l'île de France.
26:00 Mais au fil des heures, on retrouvera de belles éclaircies
26:02 sur l'ensemble du pays.
26:04 Ça restera quand même assez gris autour du massif central
26:06 et sur le nord des Alpes.
26:07 Les températures sont en baisse,
26:09 avec -1 à 7 degrés pour demain matin,
26:11 avec 0 degrés à Reims et 2 degrés à Paris,
26:13 de 4 à 13 dans l'après-midi,
26:15 5 à Nancy, 8 à Paris et 13 à Ajaccio.
26:17 – Vous écoutez France Info, 20h30.
26:20 [Générique]
26:26 – Bonne info, c'est avec Valentin Lhottès.
26:28 L'enquête sur la disparition d'Héléna Cluilloux à Brest
26:32 est loin d'être terminée selon le procureur,
26:34 mais elle avance.
26:35 Un suspect est désormais identifié,
26:38 un homme de 36 ans, hospitalisé pour deux tentatives de suicide.
26:42 Avant son geste, il a parlé d'une bêtise
26:44 dont tout le monde parle à Brest depuis dimanche,
26:47 jour où l'étudiante a disparu.
26:49 Un chasseur dans un état critique, ce soir en Dordogne,
26:52 l'homme de 48 ans a reçu une balle au niveau de l'aisselle,
26:55 tirée par un autre chasseur en pleine battue aux sangliers.
26:58 Dans les Pyrénées-Orientales, le feu brûle toujours.
27:00 À Sainte-Marie-la-Mer, 150 pompiers sont mobilisés ce soir
27:04 pour maîtriser cet incendie, attisé depuis cet après-midi
27:07 par des vents violents, 40 hectares parcourus pour l'instant.
27:11 Un TGV sur deux en moyenne et trois TER sur dix.
27:14 Ce sont les prévisions de la SNCF pour la grève d'après-demain,
27:17 mardi, contre la réforme des retraites.
27:20 Trafic fortement perturbé, encore une fois, comme à l'arrêt RATP.
27:23 En Iran, deux anciens dirigeants de la République islamique
27:27 réclament des réformes pour tenir compte de la contestation
27:30 déclenchée par la mort de Massamini, une demande à l'approche
27:33 du 44e anniversaire de la révolution islamique de février 79.
27:38 Pour cette fête nationale, Savioch Ghazi, l'ayatollah Ali Ramenei
27:42 a surtout l'intention de gracier des prisonniers,
27:44 dont certains arrêtés pendant ces manifestations.
27:47 Selon les médias officiels, ces mesures de grâce concernent
27:50 plusieurs dizaines de milliers de personnes,
27:53 parmi ceux qui ont été condamnés à des peines de prison
27:55 ou encore ceux qui ont été arrêtés et n'ont pas encore été jugés.
27:59 Ainsi, les personnes arrêtées pour avoir écrit des slogans sur les murs
28:03 ou avoir eu des activités sur les réseaux sociaux contre le pouvoir
28:06 seront libérées immédiatement.
28:08 Des réductions de peine de prison sont également prévues.
28:11 Des milliers de personnes ont été arrêtées ces derniers mois
28:14 pour leur participation au mouvement de contestation.
28:16 Selon le texte publié, les personnes libérées doivent donner
28:19 un engagement écrit.
28:21 De même, toutes les personnes accusées ou condamnées pour leur lien
28:24 avec des services de renseignement étrangers ou d'avoir attaqué
28:27 et tué des membres des Forstelord, incendié des bâtiments publics
28:31 ou qui sont membres des groupes hostiles à la République islamique
28:33 sont exclues de ces mesures de grâce.
28:35 Il s'agit indéniablement d'un geste de la part du pouvoir
28:39 pour apaiser les esprits à la veille de l'anniversaire
28:41 de la victoire de la Révolution islamique le 11 février
28:44 et le Nouvel An iranien qui sera fêté fin mars.
28:47 Savioch Ghazi en Iran pour France Info.
28:50 L'Ukraine rassure ses alliés.
28:52 Les armes de longue portée promises à Kiev ne serviront pas à viser la Russie,
28:57 seulement les zones occupées par son armée assure le ministère de la Défense.
29:02 De retour, deux blessures et déjà une médaille pour Teddy Riner.
29:06 Le judoka français remporta à Bercy le Grand Slam de judo de Paris.
29:09 Un tournoi prestigieux dans lequel il s'illustre pour la septième fois.
29:13 On ne peut pas dire la même chose du 15 de France de rugby.
29:16 Pour son entrée dans le tournoi des 6 nations,
29:19 ils ont battu l'Italie mais dans la douleur, 29 à 24.
29:23 Et puis dans un quart d'heure, le coup d'envoi de Marseille-Nice
29:27 en 22e journée de Ligue 1 de foot.
29:29 Une rencontre à vivre en direct sur France Info.
29:33 Pour l'heure, il est 20h33 et dans un instant,
29:36 la suite désinformée avec Olivier Delagarde et ses invités.
29:40 ...
29:53 - Toujours en compagnie de Sophie de Menton,
29:55 présidente du mouvement Ethic, mouvement d'entrepreneurs.
29:58 Vous êtes également chroniqueuse pour le Midi Libre,
29:59 Causeur et Atlantico.
30:01 Thomas Hoffnung, chef du service Monde à la Croix.
30:04 Tam Tram Nui, grand journaliste politique à Public Sénat.
30:08 Vous présentez notamment les questions au gouvernement
30:11 tous les mercredis.
30:12 Et puis Alban Mikosi, grand reporter au service international
30:15 de France Télévisions.
30:17 Et vos lumières vont nous servir puisqu'on va parler maintenant
30:21 de la situation en Ukraine où la Russie gagne du terrain.
30:25 Des combats acharnés se sont déroulés aujourd'hui
30:28 dans les quartiers nord de Barkhmout,
30:30 qui est l'une des places les plus disputées de la zone de front.
30:33 Chose rare, Volodymyr Zelensky, le président ukrainien,
30:36 a reconnu que la situation se compliquait pour ses troupes.
30:39 On l'écoute.
30:40 Durant les 346 jours de cette guerre,
30:46 j'ai souvent dit que la situation sur le front était difficile.
30:52 Et elle l'est de plus en plus.
30:54 Nous vivons à nouveau ce moment, ce moment où l'occupant lance
30:57 de plus en plus de force pour casser nos défenses.
31:00 Aujourd'hui, c'est très difficile à Barkhmout, à Vouledar,
31:04 ou près de Liman et dans d'autres directions.
31:07 Alors Alban Mikosi, je me tourne vers vous.
31:08 Est-ce que ça signifie que l'Ukraine est en train de craquer ?
31:13 Alors ça signifie en tout cas que la Russie est passée
31:15 dans une deuxième phase qui est celle de la reprise de l'offensive.
31:18 Ça, c'est très clair.
31:19 Alors il y a plusieurs raisons qui peuvent l'expliquer.
31:21 Il y a eu une période où les Russes ont plutôt reculé.
31:24 C'était octobre, novembre dernier, avec Saint-Bol,
31:27 ce qui s'est passé à Kersan.
31:28 Depuis, les Russes, on va dire, se sont réorganisés.
31:31 Et là, ils sont à nouveau en train d'avancer.
31:33 Pourquoi ? Parce qu'ils ont du monde, on va dire.
31:38 Les experts estiment jusqu'à 500 000 soldats
31:41 qui peuvent se lancer à l'assaut de l'Ukraine,
31:44 principalement dans l'Est, du côté de Barkhmout.
31:46 Et puis, pourquoi pas, en tout cas, de maintenir une présence dans le Sud,
31:50 ce qui oblige les Ukrainiens à y rester aussi,
31:52 et ce qui déstabilise l'Est, parce que les Ukrainiens,
31:55 ils ne sont pas aussi nombreux que ça, loin de là.
31:57 Maintenant, pour autant, est-ce que ça veut dire qu'on assiste
31:59 à un moment décisif ?
32:01 Pour rester raisonnable, encore une fois, Barkhmout,
32:04 la ville, personne ne la connaissait avant le début de ce conflit.
32:07 Il ne s'agit pas non plus de la ville stratégiquement la plus importante
32:11 de la région. Et quand j'entends, oui, mais il y a des infrastructures,
32:15 mais il n'y a plus aucune infrastructure à Barkhmout.
32:17 À Barkhmout, il n'y a plus de voies ferrées, il n'y a plus de routes,
32:20 il n'y a plus d'usines. Qu'est-ce que vous pensez ?
32:22 Après autant de mois de bombardement,
32:23 qu'est-ce que vous pensez qui reste comme intérêt stratégique à cette ville ?
32:25 Aucun. C'est un symbole.
32:27 – Thomas Phnoung ?
32:28 – Vous avez vu que le ministre ukrainien de la Défense
32:30 dit s'attendre à un assaut russe d'envergure dans les semaines qui viennent.
32:34 – Oui, on dit qu'effectivement, comme le disait Alban Mikhozy,
32:37 je pense qu'on est dans une nouvelle phase de la guerre.
32:39 Les Russes sont reculés, ont subi plusieurs revers cuisants.
32:42 On les a peut-être un petit peu enterrés trop vite, si je puis dire.
32:45 On se disait, c'est l'armée ukrainienne.
32:46 – Oui, certains disaient, les Russes ont déjà perdu la guerre.
32:49 – Oui, et puis on va aller, les Ukrainiens vont aller en direction de la Crimée,
32:52 pourquoi pas reconquérir la péninsule, etc.
32:55 Rejeter les Russes jusqu'à leurs frontières, on voit qu'il n'en est rien.
32:57 En fait, Vladimir Poutine, moi je suis assez frappé par son calme,
33:01 finalement, dans les quelques fois où il apparaît, il s'exprime.
33:04 Il est relativement sûr de lui, parce qu'il sait que le temps joue pour lui.
33:08 Il a ce nombre de soldats que n'ont pas les Ukrainiens,
33:11 il a des infrastructures, il a une industrie aussi de guerre,
33:15 et donc il produit beaucoup, il a une machine de guerre en fait,
33:17 et là, il reprend l'offensive petit à petit.
33:20 Alors les Ukrainiens résistent farouchement, ils défendent leur pays,
33:24 c'est ça la grande différence entre les forces russes
33:26 qui sont dans un pays étranger et les Ukrainiens
33:29 qui se battent pour leur survie, pour leur nation.
33:32 Mais malgré tout, il y a cette puissance russe
33:34 qui est en train de produire ses effets,
33:36 et donc il y a une course contre la montre,
33:37 c'est vrai qu'il prépare à les Russes une nouvelle offensive,
33:40 et du coup, les Occidentaux essayent d'augmenter leur soutien militaire
33:45 sans aller jusqu'à un état de co-belligérance.
33:48 – Sophie de Menton, vous croyez vraiment
33:49 que le temps joue pour les Russes dans ce conflit ?
33:52 – C'est extrêmement difficile à dire.
33:54 Ce qu'il faut absolument, c'est arriver à un compromis,
33:57 et ça c'est fondamental dans toutes les guerres,
33:59 il faut un compromis pour y arriver.
34:01 En revanche, il est évident aussi que les Ukrainiens
34:05 ont besoin qu'on les aide et demandent de l'aide.
34:07 Donc il y a aussi cette intervention qui est faite pour dire
34:10 "on est menacés, les Russes redoublent",
34:12 ils ont besoin que l'Occident les aide.
34:17 Ça ne se passe pas du tout comme on pense que ça va se passer depuis le début.
34:21 Donc il n'y a pas de prévision à la matière.
34:24 Je crois qu'il faut absolument essayer de faire jouer la diplomatie le plus possible.
34:30 – Tadranoui, évidemment il y a les Ukrainiens qui se battent de manière incroyable,
34:36 comme le rappelle Thomas Aufnui,
34:37 il y a aussi évidemment l'aide des Occidentaux qui est de plus en plus massive.
34:42 Est-ce que les Occidentaux, Etats-Unis en tête, peuvent se permettre,
34:46 aujourd'hui, compte tenu de leur implication, de laisser la Russie s'emporter ?
34:51 – Je ne crois pas.
34:51 Très clairement, on voit tous les hommes politiques aujourd'hui occidentaux,
34:56 en tout cas en France, qui disent de plus en plus
34:59 "on ne peut pas faire autre chose que soutenir aujourd'hui l'Ukraine".
35:03 La suite, on sent Vladimir Poutine qui est dans une guerre derrière l'Ukraine
35:07 contre l'Occident.
35:09 Donc s'il y a ce barrage qui s'aide, on ne sait pas jusqu'où ça peut s'arrêter.
35:13 Et ça, on le voit gauche, droite, dans l'hémicycle, c'était très clair cette semaine.
35:17 Il y a eu le président de la Rada ukrainienne, le Parlement ukrainien,
35:20 qui est venu en France, qui s'est exprimé au Parlement,
35:24 Ruslan Stepanchuk, il a demandé des avions de combat,
35:28 il a demandé à ce qu'on reconnaisse la Russie comme un Etat terroriste.
35:32 Et moi, ce qui m'a frappée, c'est quand même le niveau d'unanimité
35:35 au niveau des hémicycles, et quand même, cette unité qu'on voit
35:40 quand même assez rarement en France, pour aujourd'hui soutenir,
35:44 envoyer effectivement de l'armement, même s'il y a certains parlementaires
35:48 qui disent "il faut aujourd'hui faire un débat, parce qu'il faut savoir
35:52 jusqu'où on va pouvoir apporter de l'armement à l'Ukraine,
35:56 jusqu'à où on peut se le permettre".
35:58 Mais quand même, on sent que tout le monde, il y a quand même
36:01 vraiment une large unanimité.
36:02 L'Assemblée nationale, c'est un peu différent, mais au Sénat, en tout cas,
36:07 il y avait une très très très forte unité de soutien vis-à-vis de l'Ukraine,
36:13 et personne ne veut manquer à l'appel actuellement.
36:17 – Albert Mikosi, les Occidentaux se sont finalement allés,
36:19 je ne sais pas si c'est trop loin, en tout cas très loin
36:22 dans le soutien aux Ukrainiens, aujourd'hui, ils ne peuvent plus reculer,
36:25 sinon ce serait une défaite en race campagne, si la Russie devait l'emporter.
36:30 – C'est un débat qu'on a en France, pour être franc, et vous le savez Olivier,
36:33 moi je reviens de Roumanie, Hongrie, je viens de passer quelques jours là-bas,
36:36 dans ces deux pays, la question ne se pose même pas,
36:38 même la Hongrie qui est un pays avec Viktor Orban qui essaie de continuer
36:43 à parler à Vladimir Poutine, la question ne se pose pas de l'agression russe,
36:47 oui c'est une agression russe sur l'Ukraine, et non,
36:51 on ne peut pas laisser les Russes continuer à avancer,
36:53 parce qu'on ne sait pas exactement, et je ne suis même sûr
36:56 qu'ils le sachent eux-mêmes, jusqu'à où ils veulent avancer.
36:58 – Allez, le débat se poursuit aux informés, juste après le Fil info,
37:01 il est 20h40, Emmanuel Anglois.
37:04 [Générique]
37:05 – Ce sont environ 600 personnes qui ont pris part cet après-midi
37:08 à Epinal dans les Vosges, à une marche blanche en hommage à Lucas,
37:12 harcelé au collège, l'adolescente de 13 ans s'était donné la mort,
37:15 c'était début janvier dernier, son suicide avait alors suscité
37:19 une vive émotion, l'hommage aujourd'hui a duré un peu moins d'une heure,
37:22 il s'est conclu par une minute de silence.
37:25 Le procureur de Brest confirme ce soir lors d'une conférence de presse
37:29 qu'un suspect, un homme âgé de 36 ans a bien été identifié
37:33 après la disparition, il y a une semaine maintenant, d'Héléna Cliou,
37:36 cette étudiante infirmière de 21 ans dont on est sans nouvelles,
37:40 donc depuis 8 jours, l'homme en question est actuellement hospitalisé
37:43 après une double tentative de suicide, on sait seulement que sa voiture
37:46 a été retrouvée calcinée et qu'il aurait concédé à des proches
37:50 avoir eu un accident.
37:52 La circulation sera à nouveau fortement perturbée sur les rails ce mardi,
37:56 à l'occasion de la troisième journée de mobilisation
37:59 contre la réforme des retraites, le débrayage devrait être bien suivi
38:02 à la SNCF qui invite d'ores et déjà les voyageurs à annuler
38:05 ou bien à reporter leurs déplacements, comptez avec un TGV sur 2 en moyenne,
38:09 3 Euros star sur 4 et 3 TER sur 10 dans les airs,
38:14 8 avions sur 10 seront maintenus à l'aéroport de Paris-Orly
38:17 en raison de la grève des aiguilleurs du ciel.
38:19 Le cas de France s'impose, mais dans la douleur, face à l'Italie
38:22 pour son entrée en lice dans le tournoi des 6 nations de rugby,
38:26 les bleus qui s'imposent péniblement, donc 29 à 24.
38:30 Et puis la cérémonie des Grammy Awards, c'est la nuit prochaine,
38:33 les Oscars de la musique à Los Angeles qui devraient se résumer
38:37 à un duel entre les deux superstars de la pop, Beyoncé,
38:41 9 nominations et Adele, 8 fois nominée pour la compétition.
38:46 [Musique]
38:47 France Info
38:49 [Musique]
38:50 20h, 21h, les informés, Olivier Delagarde.
38:56 Quelle issue pour la guerre en Ukraine, vaste question,
38:59 c'est une question en tout cas que nous nous posons à nouveau ce soir,
39:02 alors que les combats font rage, que les Ukrainiens reconnaissent
39:06 qu'en divers endroits du front, la situation est extrêmement compliquée
39:09 pour eux et évidemment la question qui se pose,
39:12 on a commencé à l'évoquer, c'est celle de l'aide occidentale
39:15 en armes et en matériel.
39:16 Écoutez d'ailleurs le ministre ukrainien de la Défense,
39:19 Oleksii Reznikov.
39:22 Si nous avons des attermoiements ou des réticences
39:27 face à la livraison d'avions de combat,
39:29 cela nous coûtera plus de vies, plus de sang d'Ukrainien.
39:33 Alors il y a la question des avions de combat,
39:35 il y a la question des chars également,
39:37 il y a la question des armes longue portée,
39:39 bonne nouvelle pour les Ukrainiens, les Américains ont annoncé
39:43 qu'ils allaient leur livrer ces armes.
39:45 Est-ce que les Occidentaux, Thomas Houfnoung,
39:47 ne sont pas désormais quelque part contraints
39:49 à livrer des armes, massivement ces armes
39:52 que leur demandent les Ukrainiens ?
39:53 Je pense en tout cas qu'ils ont bien conscience
39:55 que l'armée ukrainienne est un tournant,
39:58 qu'elle n'est pas sur le point de céder, loin de là,
40:00 mais en tout cas elle est en grande difficulté
40:03 et qu'il faut encore augmenter le soutien.
40:05 Donc la question bien sûr c'est jusqu'où peut aller ce soutien ?
40:08 On a vu qu'il y avait des débats très importants, très durs,
40:11 notamment pour les Allemands, pour livrer des chars,
40:14 des armes lourdes, maintenant les Ukrainiens réclament des avions.
40:18 Alors les avions de combat, des avions de chasse,
40:20 c'est très compliqué parce que comment vérifier,
40:23 malgré les engagements des Ukrainiens,
40:25 qu'il n'y aura pas une bavure, par exemple qu'un avion,
40:27 si on livre des avions, qu'un avion piloté par les Ukrainiens
40:31 franchisse la frontière et cible le territoire russe.
40:35 Donc je crois qu'on est vraiment sur une ligne de crête,
40:38 mais on se rend compte que les Ukrainiens ont besoin là
40:42 d'énormément d'aide occidentale.
40:44 Encore une fois, c'est toujours maintenir cette limite
40:48 entre ce soutien sans entrer dans le conflit direct avec les Russes.
40:51 Derrière, tout à l'heure on disait qu'il fallait que cette barrière ukrainienne tienne.
40:55 D'abord il faut soutenir les Ukrainiens en tant que tels,
40:58 mais ensuite c'est vrai qu'il y a la Pologne, il y a les Pays-Baltes.
41:00 Si jamais la Russie l'emporte, c'est aussi au niveau même international
41:04 un signal terrible, je crois, pour un certain nombre de pays
41:07 qui ne veulent pas s'engager et qui regardent
41:09 comment les Occidentaux résistent à la Russie.
41:12 - Sophie de Monton, les Occidentaux sont finalement,
41:14 qu'ils le veuillent ou non, désormais impliqués dans cette guerre ?
41:18 - Oui, mais le problème c'est qu'il ne faut pas non plus qu'ils aillent en guerre,
41:22 parce que c'est ça le véritable danger.
41:24 Il faut soutenir l'Ukraine au maximum en fournissant effectivement des aides.
41:29 Mais d'ailleurs le président de la République lui-même avait dit à un moment donné
41:32 qu'il allait envoyer des Charles-Claire,
41:34 mais qu'il ne fallait pas en envoyer non plus trop.
41:37 - Sur les Charles-Claire, il a dit que rien n'était fermé, mais on est un peu dans le feu.
41:41 - Mais il fallait aider, mais il ne fallait pas non plus que ça aille vers une agression.
41:44 Et bon, ça paraît un peu en même temps, mais il n'a pas tort.
41:48 Et est-ce qu'on fait suffisamment d'évaluations
41:50 de ce qu'on met comme moyen, de ce que ça veut dire ?
41:53 Et jusqu'où peut-on aller, fournir des armes ?
41:57 Oui, sans rentrer soi-même en guerre.
42:00 On en est à la limite là.
42:01 - Albon Mikosi, vous avez une réponse à cette question ?
42:04 - Moi je pense que c'est une guerre qui ne fera que des perdants.
42:07 Et que ce conflit ne fera que des perdants.
42:09 - Comme beaucoup de guerres de toute façon.
42:10 - Comme beaucoup de guerres, mais en premier lieu évidemment l'Ukraine,
42:13 un pays, j'entendais aujourd'hui 18 millions de personnes,
42:17 on n'habite plus là où ils habitaient avant la guerre.
42:19 18 millions de personnes, ça veut dire pratiquement la moitié de la population.
42:22 - Et les enfants ?
42:23 - Deuxièmement.
42:24 - Et les Russes ? 200 000 soldats, 125 000 morts, 75 000 blessés ?
42:30 - Pour la Russie, c'est une catastrophe absolue.
42:33 D'abord, la Russie est en train de perdre une classe d'âge.
42:35 Quand on mesure le nombre de morts chez des hommes,
42:38 déjà la Russie est un pays qui souffrait d'un vrai problème de natalité.
42:43 Vous avez toute une génération d'hommes qui va disparaître.
42:45 Le problème de la Russie, c'est que la Russie est en train de se tirer
42:48 à une balle dans le pied pour 25 ans.
42:49 Pour deux raisons, cette raison démographique qui fait une catastrophe,
42:52 et la deuxième raison, c'est que la Russie ne s'est créée que des ennemis à côté d'elle.
42:56 À part la Biélorussie, dont on sait tous qu'elle ne tient que parce que la Russie veut qu'elle tienne.
43:00 - Donc elle s'isole et concisement, on va y revenir, mais enfin...
43:04 - Et cette guerre, la Russie, quoi qu'il arrive, elle ne la gagnera pas.
43:09 Pour la Russie, le problème désormais, c'est de savoir à quelle vitesse ils vont être mangés par la Chine.
43:14 Parce que le soutien chinois, tout le monde sait que derrière,
43:17 c'est un paravent pour la Chine pour acquérir des marchés,
43:21 pour acquérir des richesses, pour acquérir un certain nombre de matières premières.
43:24 Et la vérité, la Russie, à la fin, se fera dévorer.
43:27 Donc le résultat de ce conflit dans lequel s'est lancé Vladimir Poutine,
43:30 c'est la ruine de son propre pays.
43:31 - Dame Tranuy, les Occidentaux peuvent-ils encore afficher une position de non-belligérant ?
43:40 - Ils le doivent, en tout cas. C'est la position sur laquelle ils se sont tous mis d'accord.
43:47 Ce n'est pas possible de faire autrement.
43:49 Après, non, on n'est pas co-belligérant.
43:53 C'est bien la raison pour laquelle on s'oppose au fait que les armes envoyées en Ukraine
43:57 puissent être utilisées en territoire russe.
44:01 Pour revenir sur l'histoire de l'armement aussi, que l'on doit fournir,
44:05 un certain nombre de spécialistes disent aussi que fournir tout cet armement logistiquement,
44:10 ce n'est pas du tout une solution immédiate pour les Ukrainiens.
44:14 Parce qu'il faut les former sur un certain nombre d'avions.
44:17 S'ils ont plein d'avions de types différents, des F-16, des Mirage, etc.,
44:22 on ne se forme pas comme ça en une semaine, un rafale.
44:26 - Ce qu'on ne nous dit pas tout, si un certain nombre d'informations sont restées confidentielles,
44:30 au ministère de la Défense, on vous explique que déjà des Ukrainiens se sont formés sur toutes ces machines.
44:36 - On nous explique que quand même, et pareil pour l'entretien des chars,
44:39 ça demande quand même tout un travail logistique, de préparation, qui est très important.
44:47 On sent l'inquiétude par exemple à la commission de la Défense du Sénat sur ce sujet,
44:52 et aussi sur le sujet des munitions.
44:54 À chaque fois sur le budget du ministère des Armées,
44:58 ils montrent combien on manque de munitions,
45:01 et que c'est vraiment un problème aussi national pour nous aujourd'hui.
45:05 - Depuis le début de ce conflit, Thomas Hoffnung,
45:08 on s'est aperçu quand même de la prédominance et de la puissance américaine,
45:13 qui a livré massivement des armes.
45:15 On a un peu le sentiment que si les Américains le décident,
45:20 et qu'ils utilisent les armes à doc,
45:22 ils ont la possibilité de faire basculer le conflit.
45:26 - Ils ont des stocks d'armement, comme vous le disiez, que nous n'avons pas.
45:29 C'est vrai que l'armée française, on a vu que le budget de la Défense allait augmenter considérablement,
45:34 mais en fait les stocks d'armes françaises sont quand même relativement faibles,
45:39 et on livre des canons César, mais il faut derrière réapprovisionner ces stocks.
45:44 - Donc vous avez raison, c'est vrai que c'est les Américains qui peuvent vraiment faire pencher la balance.
45:48 - D'autant que l'armement côté russe n'a pas montré une efficacité et un modernisme incroyable.
45:55 - Non, mais c'est aussi leurs plans qui étaient très... les plans initiaux qui ont complètement échoué.
45:59 Mais à côté de ça, ils ont quand même les usines de l'ex-URSS,
46:03 donc en fait ils ont cette puissance quand même, cette capacité à se régénérer.
46:07 Donc même s'ils ont quelques armements quand même modernes,
46:11 donc ils peuvent tenir dans la durée.
46:13 Mais je pense que c'est effectivement, nous occidentaux,
46:16 on ne peut pas se permettre de lâcher les Ukrainiens et que l'Ukraine perde.
46:19 Donc cette guerre, a priori, elle peut encore durer assez longtemps finalement.
46:22 - Écoutez, il y a évidemment un autre aspect des choses, il y a l'aspect économique dont on va parler,
46:28 d'autant qu'aujourd'hui a débuté l'embargo sur tous les produits pétroliers
46:33 qui sont distribués par voie maritime.
46:36 On va en débattre juste après le Fil info 20h50, Emmanuel Langlois.
46:40 - Le compte à rebours a donc commencé, le très contesté projet de réforme des retraites
46:46 arrive dès ce lundi devant l'Assemblée et pour deux semaines à Euris,
46:50 que sous la pression des opposants, ils organisent deux nouvelles journées de mobilisation,
46:55 ce mardi et samedi prochain.
46:57 Un mardi où la circulation sera de nouveau fortement perturbée pour les trains en Ile-de-France,
47:02 l'ARATP prévoit un trafic très perturbé, là encore, sur le RER et le métro,
47:07 moins perturbé sur le réseau bus et normal sur le réseau tramway.
47:12 Des combats acharnés se déroulent ce dimanche à Bakhmout,
47:15 point chaud du front dans l'Est de l'Ukraine, d'après le chef du groupe Wagner, Kiev,
47:19 qui réclame avec insistance aux Occidentaux des avions de combat supplémentaire
47:24 face à une situation militaire de plus en plus difficile sur le terrain.
47:28 Et puis en pleine guerre en Ukraine, 40 à 50 000 Danois, selon les sources,
47:32 sont manifestés aujourd'hui dans les rues de la capitale Copenhague contre le projet du gouvernement
47:37 de supprimer un jour férié afin de financer le budget de la défense au Danemark.
47:43 Trois enfants et une femme ont été retrouvés noyés ce dimanche au large de l'île grecque de l'Eros.
47:48 Ils ont péri dans le naufrage d'un canot pneumatique qui transportait des migrants venus des côtes turques voisines.
47:54 41 personnes ont pu être secourues.
47:58 Et puis à Maudjudot, Ediriner, de retour de blessure,
48:00 qui remporte pour la septième fois le tournoi de Paris, le grand slam dans sa catégorie des lourds.
48:06 Et une autre française, Audrey Tchemeo, a elle été sacrée en finale des mois de 78 kilos.
48:11 On parle de la situation en Ukraine, alors il y a les livraisons d'armes, on en parlait il y a un instant.
48:25 Et puis il y a aussi ces fameuses sanctions économiques dont on ne parle plus beaucoup.
48:30 Ces dernières semaines et pourtant l'embargo sur les produits pétroliers russes envoyés à l'étranger par voie maritime
48:35 entre en application justement aujourd'hui.
48:39 Question, est-ce que ça ne pénalise pas plus les Européens que les Russes ?
48:44 Vous allez répondre dans un instant.
48:45 Je vous propose d'écouter d'abord Olivier Gantois, c'est le porte-parole des Pétroliers de France.
48:51 Il se veut, lui, extrêmement rassurant concernant l'approvisionnement des stations-services nationales.
48:56 Les différents opérateurs pétroliers sont allés justement chercher du diesel qu'on puisse importer d'ailleurs que de Russie
49:04 et notamment d'Amérique du Nord, du Moyen-Orient et d'Inde.
49:09 Tout est en place, donc je peux vraiment rassurer les gens qui seraient inquiets en disant
49:13 il n'y aura pas d'impact de l'embargo qui est total à partir de aujourd'hui dimanche 5 février,
49:20 il n'y aura pas d'impact sur l'approvisionnement des stations-services en carburant.
49:23 Bon alors pas d'effet pour les Français, pour les Européens, Albornicozi.
49:27 Et contre les Russes, ces sanctions servent encore à quelque chose ?
49:31 Alors c'est très difficile de le dire parce que les Russes ont cassé le thermomètre.
49:35 Ils avaient un institut qui donnait des chiffres, cet institut ne donne plus de chiffres donc...
49:39 On n'a plus de chiffres.
49:40 Voilà, on est obligé de les ins...
49:42 Vous n'avez pas besoin d'un institut qui donne des chiffres, Albornicozi, vous avez d'autres informations.
49:46 Sur un certain nombre d'observations.
49:47 Ce qu'on peut dire c'est que la Russie avait une croissance prévue de 2% en 2022,
49:52 que finalement on est dans un -4%.
49:54 Donc évidemment c'est pas une bonne nouvelle pour l'économie russe.
49:56 Ce qu'on peut dire c'est que un certain nombre d'objets importés ne sont plus trouvables en Russie.
50:03 Alors j'entendais un député français, plutôt un homme politique français proche des Russes dire
50:06 "Ah ah mais tout ça n'est pas grave, les Russes ont appris à se passer du champagne français".
50:10 Oui, les Russes ont appris à se passer du champagne français.
50:12 Les Russes ont beaucoup plus mal à se passer de médicaments de haute technologie qui venait d'Europe occidentale,
50:17 à se passer d'équipements électroniques qui venaient d'Europe occidentale,
50:20 y compris dans le conglomérat industriel au militaire dont on sait qu'il est important en Russie.
50:26 Donc oui, la Russie est blessée par les sanctions.
50:29 Je vais vous donner un exemple tout simple.
50:32 Lada, on a dit "Mais les entreprises françaises n'exporteront plus de voitures,
50:36 c'est tant pis pour les entreprises françaises, les Russes auront des voitures russes".
50:39 Très bien. Lada, elle est aujourd'hui capable de produire seulement 66% de ce qu'elle produisait avant la guerre.
50:47 C'est-à-dire que même l'entreprise Lada est privée des composants électroniques,
50:51 d'un certain nombre de pièces qui sont faites en Europe.
50:53 Donc Lada, il faut compter aujourd'hui environ deux ans d'attente pour avoir une voiture.
50:57 Donc vous voyez dans quelle situation économique on est.
51:00 Et c'est un détail, mais qui dit beaucoup de choses,
51:02 Lada ne peut diffuser des voitures que noires, blanches ou grises.
51:06 Il faut abandonner toute autre forme de couleur,
51:08 simplement parce que ces couleurs-là, elles arrivaient d'Occident.
51:11 Voilà, ça vous donne une idée de ce qu'est la situation réelle en Russie.
51:14 Aujourd'hui, en Russie, oui, le peuple russe a l'habitude des privations.
51:18 Oui, les gens achèteront des produits de plus bas de gamme,
51:21 accepteront des pâtes qui viennent de Turquie. Très bien.
51:24 Mais évidemment, les Russes en souffrent.
51:26 Et évidemment, eux aussi voudraient sortir de cette situation.
51:29 Seulement, dans la structure politique russe aujourd'hui,
51:32 on ne renversera pas pour autant Vladimir Poutine.
51:35 Sophie de Menton, Poutine est en train finalement de tuer son économie ?
51:41 En tout cas, il l'abîme.
51:43 Mais ce qui est certain aussi, c'est que d'abord,
51:45 rappelons que les entreprises françaises ont joué le jeu tout de suite.
51:47 La première chose qu'on a dit par rapport à cette guerre,
51:50 c'est les sanctions économiques.
51:51 Ça nous est tombé dessus.
51:53 Il a fallu réagir en trois semaines.
51:55 On en souffre aussi qu'on manque de composants,
51:58 qu'il y a aussi des difficultés.
52:00 Donc, je pense que des deux côtés, on en souffre.
52:03 Et là, vous avez raison, les Russes ont cassé le thermomètre.
52:05 Mais je suis étonnée quand même qu'il n'y ait pas plus d'évaluation,
52:08 y compris en France, de ce que ça veut dire,
52:11 de tout ce que ces privations impliquent.
52:13 On a un peu passé ça, bah oui, les sanctions économiques et voilà.
52:16 Alors, c'est aussi une forme d'agitation,
52:19 parce qu'on a besoin d'agir là-dessus.
52:21 Est-ce que ça agit vraiment sur cette guerre ?
52:23 Je ne sais pas.
52:24 Et ce que je ne comprends pas, c'est, il faudrait,
52:28 ça Emmanuel Macron avait raison,
52:30 il essaie indéfiniment de privilégier une forme de compromis.
52:34 Il n'y a pas de guerre qui se soit terminée sans compromis.
52:36 Donc, non.
52:37 Et quant à dire, la guerre s'arrêtera quand l'Ukraine aura tout gagné, non.
52:43 – Thomas Oufnogh.
52:45 – La question qui se pose, c'est, je pense,
52:47 on a du mal effectivement à mesurer l'impact de ces sanctions.
52:50 Alban Mikozy parlait de l'état d'esprit de la population.
52:54 C'est vrai que finalement, le temps de l'Union soviétique,
52:56 c'était il n'y a pas si longtemps que ça.
52:57 Donc, la population est habituée quand même aux privations.
53:00 – C'était il y a 35 ans, quand même, une génération qui n'a pas connu.
53:05 – Malheureusement, il faut voir que les forces vives la relèvent.
53:09 Une nouvelle génération a quitté le pays.
53:11 Ça, c'est très mauvais, bien sûr, pour la Russie.
53:13 Les intellectuels, les professeurs, tous ceux qui pouvaient partir sont partis.
53:17 Alors, l'impact des sanctions, les Russes aussi,
53:19 je pense, arrivent aussi en partie à les contourner.
53:22 Enfin, les Russes, le régime de Poutine.
53:24 Il y a des camions, on sait, chargés d'essence qui passent par la Géorgie.
53:29 On parlait tout à l'heure de la Chine.
53:30 La Chine achète du pétrole aux Russes à bas prix.
53:32 Et puis là encore, Poutine, je pense, a un peu le temps pour lui.
53:36 Il sait que l'opinion publique, il faut voir,
53:39 on disait tout à l'heure que les Russes souffraient énormément.
53:42 Ils vivent dans une forme de terreur.
53:43 Donc, cette opposition ne peut pas se manifester.
53:45 – Dame Trapduy.
53:46 – On a déjà l'embargo russe sur le brut de pétrole depuis le 5 décembre.
53:51 On n'a pas vu de pénurie en France.
53:53 Aujourd'hui, on passe au diesel.
53:55 Alors, on entend un certain nombre d'inquiétudes.
53:58 Et on nous rassure parce qu'on dit qu'on a du stock,
54:00 qu'on avait déjà prévu ça depuis le printemps de l'année dernière.
54:03 Donc, on avait trouvé d'autres pays pour nous approvisionner.
54:07 Et puis, on dit aussi qu'on essaie d'augmenter les capacités de raffinage en Europe.
54:11 Que du coup, on a l'air d'être plutôt prêts face à cette situation.
54:16 Il y a quand même un sujet.
54:17 Parce que je voyais quand même que parfois, le pétrole russe,
54:20 il pouvait aussi être raffiné en Inde et ensuite nous revenir chez nous.
54:24 Donc, ce n'est pas sûr qu'on se prive complètement de pétrole russe
54:27 dans toute cette histoire.
54:27 – Et bien compliqué.
54:29 C'est la fin des informés.
54:30 On aurait bien continué un petit peu.
54:31 Mais la fin, c'est la fin.
54:33 On ne va pas se quitter sans découvrir tout de même la une de Lacroix,
54:36 Thomas Houchenonc de demain.
54:37 – Les églises européennes qui débattent des sujets qui fâchent à Prague.
54:41 – Et Sophie de Menton, je vous ai promis 20 secondes pour m'expliquer
54:44 pourquoi vous étiez en pétard contre la mairie de Paris.
54:48 – En fait, avec contribuable associé à Éthique,
54:50 on a trouvé quand même incroyable qu'il soit illégal que les mairies soient en grève,
54:56 que la mairie de Paris était en grève,
54:58 avait mis des panneaux en soutien du mouvement social.
55:01 – La mairie de Paris a poussé ses agents à être en grève le mardi prochain.
55:04 – C'est extraordinaire, c'est comme un chef d'entreprise.
55:05 – Vous leur faites un procès ?
55:06 – On leur fait un procès.
55:07 – Eh bien, on aura l'occasion d'y revenir, les informer.
55:09 C'est terminé.
55:10 Dès demain soir, vous retrouverez l'ami Jean-François Aquilli.
55:14 Et à très bientôt, restez avec nous.
55:16 L'info continue, vous êtes sur France Info.

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