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Mercredi 9 juillet 2025, retrouvez Séverine Martel (Associée, Reed Smith), Sophie Postic (DRH, Securitas France) et Jérémy Mimoun (responsable France, Deel) dans SMART JOB, une émission présentée par Arnaud Ardoin.

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Transcription
00:00Bonjour à tous, ravi de vous trouver là en SmartJob, votre rendez-vous emploi RH Management,
00:12débat, analyse, expertise et vos rubriques habituelles, évidemment, bien dans son job.
00:16Aujourd'hui, on s'intéresse à l'impact climatique sur la vie des entreprises.
00:20Il y a des règles juridiques et on va les revoir dans quelques instants avec Séverine Martel,
00:24avocate en droit social. Elle est notre invitée.
00:26Le grand entretien, c'est le cercle RH, le débat de SmartJob.
00:31On parlera de la féminisation des métiers de la sécurité et on accueillera Sophie Postic, DRH de Securitas France.
00:38On fera le point justement sur l'arrivée de ces femmes dans ces métiers qui, originellement, étaient réservés aux hommes.
00:44Fenêtre sur l'emploi des compétences pénuriques.
00:46On fera la liste parce qu'il y a des secteurs évidemment en difficulté, mais il y a aussi des secteurs en pénurie.
00:51On fera le point avec Jérémy Mimoun, responsable France chez DIL.
00:55Voilà le programme. Tout de suite, c'est Bien dans son job.
01:10Bien dans son job pour parler de l'impact climatique.
01:13Alors, on vient de traverser une période caniculaire.
01:15On a beaucoup souffert, que l'on soit dans les villes, que l'on soit en entreprise.
01:19Il y a des enjeux évidemment forts de ces impacts climatiques.
01:23Séverine Martel, merci d'être avec nous.
01:25Merci.
01:25Ravie de vous accueillir.
01:26Vous êtes avocate en droit social dans le cabinet Ritz-Smith.
01:30Et vous allez nous éclairer juridiquement, au-delà des incantations, sur les enjeux de ces impacts climatiques.
01:37Alors, vous avez souhaité revenir sur un décret qui est un peu passé inaperçu d'ailleurs,
01:41sur ce décret du 1er juillet.
01:43Concrètement, quelles sont les obligations de ce décret imposé à l'entreprise ?
01:48Oui, alors peut-être avant tout, revenir un peu sur ce qu'on entend par changement climatique,
01:53puisqu'on peut y mettre beaucoup de choses.
01:56On considère comme changement climatique, en réalité, on peut résumer par intensité et fréquence.
02:02C'est la modification de l'intensité et de la fréquence des aléas climatiques,
02:07qui, en droit social, a un impact, puisque c'est source de stress, source de fatigue,
02:12et donc peut engendrer un certain nombre d'accidents du travail.
02:17La fréquence, ça veut dire quoi ?
02:18Si tous les trois mois, par exemple, on a...
02:20C'est ça, hein ?
02:21Oui, tout à fait.
02:22Sachant qu'on n'est pas tous logés à la même enseigne,
02:25puisqu'il y a des métiers, notamment on pense aux métiers du PTP,
02:28de la restauration, les agriculteurs.
02:31On évalue à entre 14 et 36 % des métiers qui sont véritablement impactés par la chaleur.
02:37Et on peut dire que, jusqu'à présent, le Code du travail ne jaigeait pas forcément
02:44ou n'appréhendait pas forcément le changement climatique,
02:48à l'exception de l'obligation, qui est l'obligation générale de sécurité de l'employeur.
02:53Physique et psychologique.
02:55Exactement.
02:55Maintenant, la donne est un peu changée avec ce décret.
02:58Plus précis.
02:59Plus précis, décret du 27 mai 2025.
03:02Mais on parle de décret du 1er juillet,
03:03parce qu'en réalité, il est entré en vigueur au 1er juillet.
03:06et il vient obliger les employeurs à évaluer les risques issus de la chaleur
03:14et à prendre les mesures qui sont les mesures nécessaires.
03:16On met le thermomètre dans un atelier, on dit voilà, 45 degrés, attention.
03:20Tout à fait, parce que le décret, en fait, il est basé sur le dispositif de vigilance canicule
03:26mis en place par Météo France.
03:28Donc, on a un lien qui est fait.
03:29D'accord.
03:29Et donc, il va s'appliquer à partir du moment où on est en vigilance jaune.
03:33Donc, la ville en vigilance jaune.
03:36On l'a vécu il n'y a pas longtemps.
03:37Voilà, tu n'étais même peut-être à mon avis rouge.
03:39Oui.
03:40Qui est défini comme étant un ou deux jours de forte chaleur
03:44avec un impact sur la santé en fonction notamment des conditions de travail.
03:48Mais d'un point de vue concret, je suis représentant du personnel,
03:51je suis un salarié.
03:51Est-ce que j'ai un droit de retrait sur mon site professionnel pour dire,
03:55là, on est à plus de 45 degrés, je suis dans la zone vigilance jaune,
03:58j'arrête de travailler.
03:59Alors, du coup, ce n'est pas lié forcément au seuil de vigilance,
04:03mais il existe toujours un droit de retrait
04:05quand on considère que les conditions en termes de santé et sécurité sont impactées.
04:09Maintenant, ce que vient faire le décret en plus,
04:10c'est qu'il vient vous dire, vous êtes en vigilance jaune,
04:12vous, employeur, vous avez l'obligation de mettre en place des mesures.
04:16À partir de ce moment-là, le décret va lister un certain nombre de mesures
04:19qui sont une liste non exhaustive.
04:21On a, par exemple, erré les locaux quand on est dans des locaux fermés.
04:24On est climatisés, par exemple.
04:25Voilà, mettre à disposition de l'eau fraîche et potable,
04:28avec une obligation qui est très précise.
04:30Quand on n'a pas d'accès à l'eau courante,
04:32on vous dit qu'il faut mettre à disposition des salariés
04:34au moins 3 litres d'eau potable par jour.
04:37Par bonbonne.
04:38Voilà, notamment au secteur du BTP.
04:40Bien sûr.
04:40On a l'obligation de fournir des équipements de protection,
04:45de mettre en œuvre des mesures de prévention
04:47qui peuvent être, par exemple, l'adaptation des horaires de travail,
04:50en faisant, par exemple, des pauses au moment des pics de chaleur,
04:54et également un devoir de formation et d'information aussi des collaborateurs.
04:59Avant de parler du modèle européen,
05:00parce qu'il y a d'autres pays touchés par la canicule,
05:02et avant nous, je pense à l'Espagne,
05:03mais en France, on se souvient des salariés du BTP,
05:07c'est l'utilisation de ce mot.
05:08D'ailleurs, on les met en intempérie, il pleut, il gèle,
05:14et l'employeur dit, bon, tu ne vas pas au travail.
05:16Est-ce qu'on peut être dans la même situation dans le cadre des chaleurs ?
05:18Justement, le décret aborde cette situation des salariés du BTP
05:23en voyant que dès lors qu'on est en vigilance,
05:25pour le coup, orange ou rouge...
05:27Orange, c'est ça.
05:28Là, on ne va plus sur le chantier.
05:29Voilà, il y a une possibilité d'arrêt de travail intempérie
05:32dans le secteur du BTP, avec un focus sur le BTP.
05:35C'est intéressant, avant, c'est le froid qui arrêtait les salariés du BTP.
05:38Mais la chaleur aussi est un élément de blocage.
05:41D'autres pays, l'Espagne, ça se passe comment sur le point ?
05:45L'Espagne, on a passé encore un cap supplémentaire.
05:49Peut-être qu'on le passera dans les prochains mois ou les prochaines années.
05:53Puisque fin 2024, l'Espagne a mis en place ce qu'on appelle un congé payé climatique
05:58qui prévoit, en cas d'aléa climatique exceptionnel,
06:03à voir si l'aléa est véritablement défini,
06:06mais un congé payé climatique d'une durée initiale de 4 jours, quand même.
06:10Qui peut être renouvelé, a priori.
06:11Dans des zones bien marquées, évidemment.
06:13J'imagine deux zones de vigilance rouge et orange, j'imagine.
06:17Donc, on s'arrête pendant ces 4 jours et c'est payé par l'employeur.
06:19Exactement.
06:21Merci, merci Séverine Martel de nous avoir éclairé.
06:23C'est un sujet fondamental parce que je pense que la répétition
06:26des phénomènes climatiques et caniculaires va se répéter.
06:30Et ce décret apporte quand même des éléments.
06:33C'est plutôt des éléments de confort pour les collaborateurs, c'est ça l'objectif ?
06:35Oui, oui.
06:36Puis il y a une obligation véritablement d'inscrire maintenant ce risque chaleur
06:39et ces mesures dans le document unique d'évaluation des risques.
06:42Donc, on est sur quelque chose d'un peu plus coercitif.
06:44Merci, merci Séverine Martel du cabinet Ritz-Smith,
06:47spécialiste en droit social.
06:50C'est un plaisir de vous accueillir.
06:51Merci à vous.
06:52On tourne une page, on s'intéresse à la féminisation des emplois.
06:55On en parle beaucoup sur ce plateau dans beaucoup de secteurs.
06:57Là, on va s'intéresser à la féminisation dans le secteur de la sécurité.
07:01Oui, c'est des métiers en apparence plutôt réservés aux hommes,
07:04mais qui se féminisent.
07:05On en parle avec la DRH de Securitas France.
07:08Elle est notre invitée pour un grand entretien.
07:17Le Cercle RH est un grand entretien aujourd'hui pour parler de la féminisation.
07:26Alors, d'un secteur qui a priori comme ça n'est pas le secteur auquel on pense,
07:29le secteur de la sécurité.
07:31Et on va en parler avec Sophie Postic.
07:32Bonjour Sophie.
07:33Bonjour.
07:33Ravie de vous accueillir.
07:34Vous êtes DRH RSE Communication Interne chez Securitas France.
07:38Absolument.
07:39Securitas, c'est un mastodonte.
07:40C'est près de 350 000 salariés dans le monde, 44 pays, 47, avec 45 000 salariés en France ?
07:49Alors, non.
07:50En France, on est 16 500 salariés.
07:52Je suis un peu gourmand.
07:54Modestement.
07:54Modestement.
07:5516 000 collaborateurs.
07:56Plus de 16 000 collaborateurs.
07:57Alors, à fin 2024, plus de 16 000 collaborateurs et un milliard de chiffre d'affaires.
08:02La sécurité, c'est un enjeu dont on a beaucoup parlé juste avant les JO
08:05parce qu'il y avait des difficultés.
08:07Vous étiez en plein dedans.
08:08Trouver les personnes, les recruter, les former.
08:11Là, aujourd'hui, le marché de la sécurité, il en est où ?
08:14Il est pénurique.
08:16On a le nombre de collaborateurs qu'il faut.
08:18Ou on court après les salariés ?
08:20Alors, traditionnellement, on court après les salariés.
08:23Donc, on continue à courir, en réalité.
08:26Effectivement, pendant les JO, ça s'est accru parce que le besoin de sécurité
08:30a été estimé environ à 20 000 collaborateurs en plus.
08:34Et déjà, il nous en manque structurellement 20 000.
08:36Donc, il y avait une pénurie environ de 40 000 personnes sur le marché de l'emploi.
08:43Donc, qui s'est reporté, évidemment, à la période hors JO.
08:46Là, aujourd'hui, vous êtes en recherche de salariés.
08:48Oui.
08:49Les 20 000 se sont reportés.
08:50Les 20 000 d'accroissement du fait des JO, évidemment, ont disparu.
08:54Mais les 20 000 qui sont structurels, ils sont toujours là.
08:56Parlons des femmes, puisque j'irais l'image d'Épinal, c'est de voir des hommes, d'abord
09:02par leur force physique, par leur présence, par leur corpulence, qui font de la sécurité.
09:07Et c'est vieux comme...
09:08Sauf que, depuis maintenant plusieurs années, parce qu'en préparant l'émission, j'ai vu
09:12que ce n'était pas une idée très neuve.
09:13Vous la portez depuis longtemps.
09:15Vous avez choisi de féminiser les métiers de la sécurité.
09:19Je dis bien les métiers de la sécurité, pas les services-support et les métiers-support.
09:22Oui.
09:23Comment ça a démarré, cette volonté, cette idée, qui devient d'ailleurs aujourd'hui
09:27très concrète ?
09:28Alors, on va dire qu'il y a deux raisons majeures.
09:32Une raison vraiment purement pragmatique.
09:35C'est un marché de collaborateurs, vous l'avez dit.
09:38Et évidemment, si on se coupe de la moitié du sourcing en France, mais partout dans
09:42le monde, c'est une stratégie monde que Securitas poursuit.
09:45Donc, on a les mêmes objectifs dans tous les pays.
09:48C'est donc, premier objectif pragmatique, d'adresser la totalité du sourcing et donc
09:53des gens qui sont en recherche d'emploi.
09:55Et donc, de partir du principe que ce n'est pas un métier fermé aux femmes.
09:58Alors, je vais y revenir.
10:01Et la deuxième conviction de Securitas, c'est justement qu'il faut absolument moderniser
10:06le milieu de la sécurité, de la sécurité privée, j'entends bien sûr.
10:11Donc, il faut absolument moderniser le milieu de la sécurité privée.
10:16Et la modernisation, elle passe par plein de choses, mais elle passe aussi par être
10:19le reflet de la société et donc être 50% féminin, évidemment.
10:24D'ailleurs, Sophie, il y a des enjeux juridiques pour ceux qui vont dans les stades ou qui font
10:28des fouilles.
10:28Il faut des femmes pour fouiller les femmes.
10:31Exactement.
10:31Les hommes ne peuvent pas fouiller les femmes, ce qui est le cas aussi dans les aéroports
10:34et dans d'autres lieux publics.
10:37Ce qui oblige évidemment à avoir aussi une proposition féminine.
10:40Enfin, j'imagine.
10:40Absolument.
10:41Mais d'ailleurs, en 2024, on avait encore notre filiale en charge de la sécurité aéroportuaire.
10:47Aéroportuaire, oui.
10:47Et dans la sécurité aéroportuaire, vous n'avez pas ce problème, c'est 50-50.
10:50De toute façon.
10:51Pas le choix.
10:51Tant qu'il y a 50% de passagères et 50% de passagers…
10:55Ça, c'était les précurseurs, pas le choix.
10:56Pas le choix.
10:56Donc ça, c'est hors sécurité aviation puisque…
11:00Oui.
11:01Mais alors, revenons à la sécurité, j'allais dire traditionnelle, sécurité de bâtiment,
11:05surveillance nocturne de bâtiment, maître chien.
11:10Comment on va chercher ce sourcing ? Parce qu'il faut aller dans les lycées, il y a de
11:14la reconversion.
11:15C'est quoi les profils de ces femmes ? On a envie de les découvrir.
11:18Alors, avant de parler des profils, vous parliez tout à l'heure de l'image un peu
11:21d'épinat de la sécurité, les gros bras, les muscles, etc.
11:24Ce n'est pas faux, non ?
11:24Non, mais alors, si c'est faux, c'est un petit peu faux quand même.
11:27Voilà, c'est misogyne, voilà ce que me dit Sophie Faustique.
11:29Non, c'est un peu caricatural.
11:31Enfin, disons que c'est l'image qu'on en avait, mais en fait, si on regarde tout
11:34à fait objectivement les métiers de la sécurité, ce n'est pas du tout ça.
11:38En fait, c'est quoi les métiers de la sécurité ? Déjà, ils sont très variés,
11:41ils sont très divers et je vais vous en détailler quelques-uns comme ça, vous verrez
11:45un petit peu de quoi je parle concrètement.
11:47Mais c'est essentiellement des métiers d'analyse, des métiers de technique, de technicien,
11:52mais même analyse d'une situation, en fait, même d'une situation vécue en direct,
11:58pas derrière un écran forcément.
12:01Donc, c'est des compétences qui sont également partagées par les hommes et par les femmes.
12:05Ça n'est pas un métier de gros muscles, justement.
12:08Désolée de casser un mythe.
12:12Mais vous avez bien raison, c'est tout l'intérêt de cette émission.
12:13Oui, ce n'est pas du tout un métier de gros bras.
12:15C'est un métier d'analyse.
12:18On est dans la prévention.
12:21On n'est pas justement dans la bagarre.
12:23Ce n'est pas du tout ça.
12:24On est dans la prévention.
12:25C'est pour prévenir la bagarre, justement.
12:26C'est exactement ça.
12:27Donc, en fait, c'est un métier d'analyse de situation,
12:31un métier de technique.
12:32Et même, c'est des techniques, par exemple, de profiling,
12:35pour assesser une situation.
12:38Donc, rien à voir avec des compétences qui ne seraient que masculines.
12:43Et c'est aussi une manière d'accueillir un nouveau public
12:46pour casser cette image du gros bras qui fait de la musculation toute la journée.
12:50Exactement.
12:51C'est bien ça, l'idée.
12:52Exactement.
12:53Et donc, des femmes entendent ce discours-là.
12:54Oui.
12:55Et quand elles sont chez nous, elles se sentent à l'aise,
12:59puisque c'est justement, on fait appel à leurs compétences.
13:03Et leur intelligence.
13:03Et leur intelligence.
13:04Vous évoquez ce sujet-là.
13:05Leur sens de l'analyse, leur capacité à, justement,
13:08faire retomber des situations qui, potentiellement, peuvent escalader.
13:14Donc, non, nous, on a la conviction, évidemment,
13:17que les femmes ont toute leur place dans le milieu de la sécurité privée.
13:20Si on regarde un petit peu les différents métiers,
13:23donc, vous allez voir qu'on est très loin de métiers,
13:26j'allais dire, gros bras.
13:27Donc, il y a la sécurité humaine.
13:29Vous m'en voulez, je n'aurai jamais dû dire gros bras.
13:30Je déconstruis au fur et à mesure.
13:31Je n'aurai jamais dû dire gros bras.
13:33Donc, c'est la sécurité humaine.
13:35Bien évidemment.
13:37Donc, là, vous avez des agents de sécurité,
13:39des agents de sûreté, la prévention incendie.
13:41Mais vous avez aussi la surveillance,
13:44l'installation de matériel de surveillance électronique.
13:49Dans ma maison ou sur des sites d'entreprise.
13:52Exactement.
13:53Alors, Securitas est sur le B2B.
13:55Donc, a priori, ce n'est pas votre maison,
13:57mais c'est plutôt votre entreprise, le studio, etc.
14:00Il y a une relation client, il y a de l'installation technique.
14:02Exactement, de la maintenance.
14:04C'est aussi de la télésurveillance et tous les services à distance.
14:09Ça va être, par exemple, vous savez, les bracelets anti-rapprochement.
14:13Mais c'est aussi de la formation.
14:16Vous pouvez très bien solliciter Securitas
14:18pour former vos collaborateurs à être secouristes du travail
14:21ou à tout un tas de compétences propres à la sécurité.
14:27Je vous repose la question parce que c'est intéressant aussi,
14:30pas d'avoir le portrait robot, mais ces femmes,
14:32c'est des femmes qui ont plutôt 20 ans,
14:34c'est des femmes qui ont déjà eu une première partie de carrière
14:36et qui décident de basculer vers ces nouveaux métiers.
14:39Qui sont celles qui se lancent dans cette palette de métiers ?
14:42Puisqu'on voit bien que ce n'est pas un métier de gros bras,
14:44n'en parlons plus.
14:46Mais qui sont ces femmes ?
14:47Alors, il y a vraiment de tout.
14:49Et c'est ça qui est intéressant, je trouve, dans la sécurité,
14:52c'est que c'est encore un métier
14:53que vous pouvez apprendre dans une entreprise
14:56et dans lequel vous pouvez progresser.
14:59C'était le cas, par exemple, de la grande distribution
15:01il y a des années,
15:02où vous pouviez faire toute votre carrière,
15:03vous pouviez progresser, etc.
15:05C'est un tout petit peu moins vrai maintenant.
15:07Mais dans la sécurité, ça reste encore très vrai.
15:09Donc, on a des jeunes femmes qui sortent,
15:12j'allais dire, du lycée.
15:13Elles ont 18 ans, elles cherchent un métier,
15:15elles ont le bac, elles ont un bac pro.
15:17Exactement.
15:18Mais vous avez aussi beaucoup de femmes qui sont en reconversion.
15:20Et moi, je cite toujours cet exemple-là,
15:25de se dire, vous avez aussi des femmes
15:26qui ont passé les premières années en étant femmes au foyer,
15:30qui sont un petit peu exclues du marché de l'emploi,
15:34parce qu'on vous demande toujours
15:35qu'est-ce que vous avez fait avant,
15:36c'est quoi votre expérience, etc.
15:37Votre secteur permet de réintégrer ce profil de femmes.
15:40Et nous, on permet absolument
15:41de réintégrer ces types de profils,
15:42puisqu'on a une école de formation chez Securitas,
15:46où pendant votre formation, qui est en alternance,
15:49on vous embauche en CDI et on vous apprend un métier.
15:52C'est des centaines d'heures de formation.
15:54Donc, vous êtes une vraie alternance,
15:56à moitié à l'école, chez nous, mais à l'école.
15:58Et sur le terrain.
15:59À moitié sur le terrain, embauchée en CDI,
16:01avec un salaire normal.
16:05Donc, ça s'adresse.
16:05Donc, vous remettez sur les rails des femmes
16:07qui, pour le coup, comme vous dites,
16:08avaient le sentiment d'avoir rien fait de leur carrière,
16:11si ce n'est élevé leurs enfants,
16:12qui est un métier.
16:13C'est ça.
16:13Et là, vous redonnez un second souffle
16:16à la carrière de ces femmes.
16:17Exactement.
16:18Et elles n'ont peut-être pas de métier,
16:20en tout cas, ce n'est pas reconnu comme un métier,
16:22mais en tout cas,
16:22elles ont développé des dizaines de compétences.
16:24Gérer des conflits, organiser des agendas.
16:30Voilà.
16:30Et puis, si ça les intéresse,
16:33et nous, ce qu'on essaie d'axer aussi
16:35dans notre communication,
16:36c'est qu'on fait un métier d'intérêt public.
16:38C'est-à-dire, dans ce continuum de la sécurité,
16:44vous avez l'armée sur l'extérieur,
16:48vous avez la police, la gendarmerie,
16:50et vous avez ensuite toute la sécurité privée.
16:52Oui.
16:53Vous oubliez la police municipale,
16:54vous savez,
16:54qui commence à prendre des pouvoirs plus importants encore.
16:57C'est vrai, c'est vrai.
16:58Et en complément, vous avez la sécurité privée.
17:00Et en complément, vous avez la sécurité privée.
17:02On n'ouvrira pas le débat de l'armement
17:04de certains métiers de la sécurité privée,
17:06qui est un vrai sujet porté par vos métiers.
17:08Femmes ou hommes, d'ailleurs.
17:09Pareil, c'est comme la police.
17:11Les femmes sont armées dans la police comme les hommes.
17:13Non, mais je veux dire par là,
17:14je veux leur faire faire des missions,
17:15parfois à haut risque,
17:17qu'elles soient des femmes ou des hommes,
17:18sans avoir les moyens que peut avoir
17:20une police nationale, voire une police municipale.
17:22C'est un vrai sujet.
17:23Alors, oui, à ceci près quand même
17:26que la police agit sur, j'allais dire,
17:30les domaines publics,
17:31sur le domaine public.
17:32Vous, c'est les espaces privés.
17:33Les espaces privés, exactement.
17:36C'est vrai.
17:37Et pas avec les mêmes missions.
17:38C'est-à-dire qu'on n'a pas la mission
17:40du maintien de l'ordre.
17:41On a la mission de la prévention
17:43et de la protection des biens.
17:46Exactement, des biens et des personnes.
17:48Donc, des clients de nos clients,
17:50des salariés de nos clients, par exemple.
17:52Juste un ou deux chiffres,
17:53puisque c'est intéressant.
17:54Le pourcentage, parce qu'en préparant l'émission,
17:56je voyais que dès 2023,
17:57vous aviez déjà et vous portiez ce discours,
17:59vous, votre entreprise
18:00et tous les acteurs de l'entreprise.
18:02Vous en êtes où, là ?
18:03De l'intégration de ces femmes,
18:04de celles qui sont entrées
18:05dans votre centre de formation
18:06et de celles qui sont aujourd'hui
18:08sur le terrain.
18:08Oui.
18:09Alors, on est à peu près à 15%
18:11de femmes dans la sécurité privée,
18:14chez Securitas.
18:16Encore une fois,
18:17on va dire tous les encadrants support,
18:18les métiers sièges,
18:20la question ne se pose plus.
18:21On est à 50%, c'est 50-50.
18:23D'accord.
18:23Donc, c'est vraiment pas un sujet...
18:24Non, l'enjeu, c'était les métiers de la sécurité.
18:26Exactement.
18:26C'est vraiment pas un sujet de société,
18:29enfin, de notre entreprise.
18:30C'est vraiment un sujet
18:32qui est beaucoup plus culturel.
18:34Il faut changer les mentalités.
18:36La police et la gendarmerie l'ont fait.
18:38Aujourd'hui, vous avez 30% de femmes
18:40dans la police, par exemple.
18:41Enfin, quand je dis aujourd'hui,
18:42c'est même des stats qui remontent
18:43à il y a quelques années.
18:44Je n'ai pas les toutes dernières.
18:45Ça a beaucoup progressé.
18:46Et ça progresse à chaque fois beaucoup.
18:48Gendarmes aussi.
18:49Gendarmes également.
18:51On voit, en fait,
18:52c'est l'application de politiques publiques.
18:55Mais vous avez une institution,
18:56la police,
18:57qui décline une politique publique.
19:01Parce que fait Securitas,
19:02de cette manière.
19:02Alors, mais du coup...
19:03Ils déclinent une politique,
19:04un engagement.
19:05Exactement.
19:06Mais en fait,
19:06dans la sécurité privée,
19:08c'est pour ça que ça progresse
19:09moins vite que dans les institutions.
19:11C'est parce que c'est un milieu
19:13qui est extrêmement éclaté,
19:15atomisé.
19:17Vous avez 13 000 sociétés de sécurité.
19:21Très petites pour certaines.
19:21Donc, en fait,
19:22on ne pourra pas les agréger comme ça
19:25pour déployer une politique unique,
19:27comme le fait la police.
19:28Donc, on le fait société par société.
19:30Donc, Securitas le fait
19:31avec beaucoup d'engagement, évidemment.
19:34Un mot,
19:35parce qu'on parle beaucoup des seniors.
19:36Vous avez vu la ministre du Travail
19:38lance un grand plan Senior Plus.
19:39L'enjeu des seniors,
19:40vous parliez des multiples compétences.
19:42C'est aussi une cible,
19:43parce que ça peut être aussi
19:44des femmes de plus de 50 ans.
19:45qui auraient envie,
19:47ou est-ce que, par rapport à l'âge,
19:49on est un peu freiné
19:49dans les missions de sécurité,
19:51ou pas ?
19:52Alors,
19:53oui et non.
19:56Je vais dire théoriquement non.
19:57Mais dans la pratique,
19:58je dis théoriquement non,
20:00on a beaucoup de salariés
20:01qui sont au-delà de 60 ans,
20:03pour plusieurs raisons.
20:05D'abord, parce que certains
20:06ont commencé leur carrière tard.
20:08et du coup,
20:09avant d'acquérir tous les trimestres
20:11et leurs droits à la retraite,
20:13ils continuent à travailler tard.
20:15Donc, c'est un métier
20:16où c'est possible,
20:17puisque nous,
20:17on le prouve tous les jours.
20:20Après,
20:21et notamment pour ceux
20:22qui font de la surveillance humaine,
20:25c'est un enjeu,
20:26c'est des vacations de 12 heures.
20:28C'est physique.
20:30Exactement.
20:30Donc,
20:32à partir d'un certain âge,
20:33alors soit ça peut être physique,
20:34soit on n'a plus envie de ça,
20:36on a envie d'organiser
20:38sa vie personnelle autrement.
20:42Donc,
20:42il y a quand même cet enjeu-là.
20:44Mais c'est possible,
20:45ça dépend vraiment de chacun.
20:47Il nous reste une minute.
20:48Oui.
20:49Vous,
20:49vous êtes fiers
20:50du chemin parcouru,
20:51justement,
20:51sur ces femmes,
20:52parce qu'on vous sent,
20:53au-delà de l'importance
20:55et de l'obligation
20:56que vous avez à être là,
20:57on vous sent très engagés
20:58sur ce sujet.
20:59Très engagés.
21:00Alors,
21:01moi,
21:01je suis une DRH
21:02hyper engagée
21:02sur le sujet,
21:04de façon très claire.
21:05C'est une conviction,
21:06c'est une conviction personnelle.
21:07Et pour être tout à fait honnête,
21:09moi,
21:09j'ai quitté mon entreprise précédente
21:11parce que j'ai été appelée
21:12par Securitas
21:13sur,
21:14justement,
21:15cette modernisation culturelle
21:17de l'entreprise.
21:18Oui.
21:18Et cette modernisation culturelle,
21:20elle va passer par la féminisation
21:21de ces métiers,
21:22entre autres,
21:24mais notamment par ça.
21:25Et c'est là-dessus
21:26qu'on fera la différence.
21:27Donc,
21:27c'est fini les gros bras,
21:28fini les journalistes
21:29qui disent des choses
21:30comme ça.
21:31Donc,
21:31ça veut dire que vous êtes
21:33au milieu du guet,
21:3315% aujourd'hui.
21:35Et l'objectif,
21:35c'est quoi ?
21:36Alors,
21:36à très court terme,
21:3720%.
21:38Et là,
21:39il faut qu'on arrive vraiment
21:40à cranter très,
21:41très vite.
21:41Voilà.
21:42On a plein d'actions.
21:43Je pourrais revenir
21:43pour en parler.
21:44Le lycée,
21:44la présence,
21:45aller parler.
21:45Exactement.
21:46Vous montrer,
21:46venir en plateau.
21:47Des rôles modèles,
21:49raconter des belles histoires,
21:51des vraies belles histoires.
21:52Et donner envie
21:53d'entrer dans la carrière
21:54parce que c'est un secteur pénurique
21:56et on a vu une variété
21:58de métiers absolument incroyables.
22:00Exactement.
22:00Merci Sophie Postig
22:02d'être venue
22:02nous transmettre
22:03votre engagement
22:04et votre passion aussi
22:05pour ce métier
22:06à la fois de DRH
22:07et rester aux communications
22:08au sein de Sécurité France
22:09mais aussi votre mission
22:10parce que c'est une véritable mission
22:11de féminiser votre entreprise.
22:14C'était un vrai plaisir
22:15de partager ce moment.
22:16On tourne une page,
22:17ces fenêtres sur l'emploi.
22:17J'accueille mon invité.
22:18Tout de suite.
22:31Fenêtre sur l'emploi
22:32pour terminer notre émission
22:33pour parler des secteurs pénuriques.
22:35Il y a des secteurs pénuriques.
22:36On va en parler
22:37avec Jérémy Mimoune.
22:38Bonjour Jérémy.
22:39Bonjour Arnaud.
22:39Ravi de vous accueillir.
22:40Responsable France chez Deal.
22:42On va parler
22:43de ces secteurs pénuriques.
22:44D'abord un petit mot sur Deal.
22:45C'est quoi ?
22:46C'est une solution RH
22:47qui accompagne les DRH.
22:48C'est bien ça ?
22:49C'est ça.
22:50On est une plateforme
22:51de tech RH
22:52qui permet aux entreprises
22:53de recruter
22:54n'importe quel employé
22:55n'importe où dans le monde
22:56et ce en quelques clics.
22:57On est un constat
22:58qui est un petit peu
22:59l'objectif aussi
23:00de cette étude
23:01qu'on va partager.
23:02C'est qu'aujourd'hui
23:03beaucoup d'entreprises
23:05se tournent de plus en plus
23:06vers des viviers
23:07de talent international
23:08parce qu'elles sont
23:08confrontées à des pénuries
23:09sauf que derrière
23:11elles ont un certain nombre
23:12de contraintes
23:12qui sont des contraintes juridiques
23:14administratives ou autres
23:15et nous ce qu'on fait
23:16chez Deal
23:16c'est qu'on efface
23:16toutes ces contraintes
23:17au travers de notre plateforme
23:18en fournissant
23:19la meilleure expérience positive
23:20pour nos candidats.
23:20Donc vous simplifiez
23:21la vie des DRH
23:22quand ils vont chercher
23:23un ingénieur
23:25ou un data scientist
23:25en Inde
23:26parce qu'ils ne le trouvent
23:27plus en France
23:28c'est bien ça le...
23:29Exactement, nous ce qu'on va faire
23:31c'est qu'on va les accompagner
23:32notamment sur toute la phase
23:33non pas sur la partie sourcing
23:35mais vraiment sur la partie administrative
23:36on a plus de 200 entidades
23:38réparties dans 150 pays
23:39dans le monde
23:40et on accompagne nos clients
23:41pour être capables
23:42de recruter très facilement
23:43n'importe quel candidat
23:44à l'international.
23:45Un mot quand même
23:46sur l'étude
23:46que vous avez portée
23:48chez Deal
23:4883% des décideurs RH
23:51anticipent des pénuries
23:52de compétences en 2025
23:54nous sommes dans l'année 2025
23:55c'est assez troublant
23:57parce qu'à la fois
23:57on a beaucoup de demandeurs d'emploi
23:59le chômage progresse
24:00et de l'autre
24:01on a des secteurs pénuriques
24:02et c'est vrai qu'on a du mal
24:04à comprendre.
24:05En fait c'est pas tellement
24:05une question d'anticipation
24:07de pénurie
24:07c'est que ça fait quand même
24:08quelques années
24:09et c'est même à l'origine
24:10on va dire de la création de Deal
24:11on existe depuis aujourd'hui
24:12presque 6 ans
24:13c'est un constat
24:15c'est qu'aujourd'hui
24:16dans certains secteurs d'activité
24:17on peut se retrouver
24:18avec des pénuries
24:19là on le voit par exemple
24:21l'IA le vent en poupe
24:22donc forcément
24:22forte demande
24:23donc derrière
24:24recherche en fait
24:25les mains de talent
24:26là où ils sont.
24:28Ça veut dire qu'il y a l'IA
24:29il y a l'informatique
24:30c'est le secteur de la tech
24:31où il est pénurique
24:31mais on voit d'autres secteurs
24:33alors qu'ils ne sont pas de la tech
24:34les transports
24:35le service à la personne
24:36ça aussi c'est des secteurs pénuriques.
24:37Tout à fait
24:38il y a des secteurs
24:38même à titre d'exemple
24:40secteurs en fait
24:41dans le milieu industriel
24:42des ingénieurs en fait
24:44de pointe
24:44sur certains secteurs d'activité
24:45qui sont des clients
24:46avec lesquels je discute
24:47en ce moment.
24:47Donc ça veut dire
24:48que là vous allez essayer
24:49d'aller sourcer
24:50de les aider
24:50grâce à votre solution
24:51non seulement
24:52à faire passer le contrat
24:54dans la bonne forme
24:55mais vous allez sourcer aussi
24:56vous les aidez à sourcer
24:57donc vous n'avez pas jusque là.
24:58On a des partenaires
24:59sur la partie sourcing
25:00on est en train de développer
25:01en fait notre offre aussi
25:02sur la partie sourcing
25:03mais là
25:04on accompagne vraiment
25:06nos clients
25:06c'est sur cette dimension
25:07de time to market
25:09vous voyez
25:09quand on veut avoir
25:10un très bon candidat
25:11ou un talent
25:12à un moment donné
25:13il faut être rapide
25:13dans l'exécution
25:14et dans le recrutement
25:15et nous on les accompagne
25:16justement dans cette rapidité.
25:18Il y a un secteur
25:18dont on n'a pas parlé
25:19mais sur lequel
25:20votre communiqué
25:21et votre étude
25:21insiste
25:22c'est le secteur de la santé
25:23là on voit aussi
25:25un secteur totalement pénurique
25:26est-ce que là
25:27vous avez une capacité
25:28d'intervention
25:28est-ce que vous aidez
25:29vos DRH
25:30de grands hôpitaux
25:31de grandes structures
25:32de santé
25:32à aller chercher
25:34et là aussi
25:35on peut aller chercher
25:35à l'étranger
25:36on sait qu'il y a des médecins
25:36qui viennent à l'étranger
25:37Tout à fait
25:37après à ma connaissance
25:39je n'ai pas de statistiques
25:40à vous fournir
25:41sur cette partie-là
25:41mais en effet
25:42c'est des secteurs
25:43en fait qu'on couvre.
25:45Vous concrètement
25:46cette pénurie
25:47vous la voyez se résorber
25:48ou on a le sentiment
25:49que c'est une sorte de
25:49c'est le mythe de Sisyphe
25:50à peine terminé
25:51de nouveau
25:52comment vous regardez
25:53cette question
25:54de la pénurie de main d'oeuvre ?
25:55Je pense que
25:56on a un certain nombre
25:58de technologies
25:59et de services
26:01et de développement
26:01qu'on va avoir
26:02au niveau
26:02dans le futur
26:03et à chaque fois
26:04c'est un cycle
26:05finalement
26:06la demande
26:07c'est une question
26:08de demande
26:09tout simplement
26:09et c'est des choses
26:12qui vont être
26:13de manière récurrente
26:14donc là aujourd'hui
26:15c'est l'IA
26:16enfin dans le passé
26:16c'était internet
26:17donc il y aura toujours
26:18un milieu
26:19mais ça veut dire
26:20que vous
26:21votre mission
26:21c'est quoi ?
26:22C'est de résorber
26:22la pénurie ?
26:23C'est de résoudre
26:24des problèmes juridiques ?
26:25Nous notre mission
26:26elle est simple
26:26finalement c'est de faciliter
26:28l'accès à l'emploi
26:29à des candidats
26:30partout à l'international
26:31et faciliter l'accès
26:33en fait à ces candidats
26:34aux employeurs
26:35partout à l'international
26:35donc nous ce qu'on fait
26:37on est vraiment
26:37l'intermédiaire
26:38entre les deux
26:38où on va vous dire
26:39vous n'avez pas besoin
26:41de vous soucier des frontières
26:41vous avez un super candidat
26:43qui est en Hongrie
26:44en Roumanie
26:44vous avez besoin
26:45de ces compétences
26:46on les met à disposition
26:47Donc au-delà
26:48de ce petit marché français
26:49je mets des guillemets
26:51mais on est quand même
26:51sur un petit marché
26:52vous vous dites à vos clients
26:53mais en fait
26:54il n'y a pas de mur
26:54il n'y a pas de frontière
26:55et on va aller chercher
26:56le sourcing
26:57et accompagner vos candidats
26:59partout dans le monde
27:00Exactement
27:01Donc là
27:01c'est une promesse
27:03de réponse à la pénurie
27:04quand même
27:04Exactement
27:05c'est exactement ça
27:06l'idée de Deal
27:07et une des idées fondatrices
27:08c'est de se dire
27:08pourquoi il y a du talent partout
27:10pourquoi est-ce qu'aujourd'hui
27:11on va se limiter
27:12aux frontières
27:13pourquoi est-ce que
27:15je dois forcément
27:15avoir quelqu'un
27:16qui est basé aux Etats-Unis
27:17alors que je peux avoir
27:18quelqu'un au Canada
27:19Avant de nous quitter
27:19Jérémy
27:20tout ça passe quand même
27:21par des enjeux
27:21de travail à distance
27:23ou c'est des collaborateurs
27:24que vous faites revenir en France
27:25Ça va dépendre
27:25ça va dépendre vraiment
27:26il y a différentes typologies
27:27de clients
27:28il y a des clients
27:28qui veulent avancer avec nous
27:30tout simplement
27:30pour leur expansion internationale
27:32et ils veulent ouvrir
27:33des entités
27:33Sur place dans le pays
27:34Sur place dans le pays
27:35C'est ça
27:35c'est pas faire venir le collapse
27:37c'est développer leur activité
27:38Après derrière
27:39pour certains de nos clients
27:41aussi on gère
27:41tout l'aspect mobilité
27:42avec le visa ou autre
27:43mais on va dire
27:44nous on amène
27:45une plateforme qui est souple
27:46qui va s'adapter finalement
27:47aux candidats
27:48et permet d'avancer
27:49dans ce sens
27:50Et qui va donc simplifier
27:51la vie des RH
27:52Exactement
27:53Ou des décideurs
27:54qui veulent s'imposer
27:55Ou des décideurs
27:55ou même des opérationnels
27:56je peux même vous donner
27:57moi un exemple
27:57à titre perso
27:58si j'ai le temps
27:59Très rapidement
27:59Rapidement
28:00dans le passé
28:01j'ai travaillé dans une société
28:02j'avais besoin de recruter
28:03en local en Espagne
28:04en Italie
28:04et en Allemagne
28:06on m'a dit c'est trop compliqué
28:07et pour autant
28:07si j'avais connu Deal
28:08j'aurais pu simplifier
28:10Deal est né
28:11il y a 6 ans
28:11Merci Jérémy Nimi
28:13Responsable France
28:14Deal
28:15avec cet outil incroyable
28:16Merci à vous
28:17Merci à toute l'équipe
28:17Merci à Nicolas Juchat
28:19Merci à Henrel
28:21et merci à Paul
28:22pour le son
28:23et Angel
28:23pour la réalisation
28:24Merci à toute l'équipe
28:25Merci à l'équipe de programmation
28:27Je vous dis à très très bientôt
28:28pour de nouvelles aventures
28:30de Smart Job
28:31Bye bye
28:31Sous-titrage Société Radio-Canada
28:36Sous-titrage Société Radio-Canada

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