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Jeudi 3 juillet 2025, retrouvez Arnaud Ayrolles (président, Groupe NAP) dans SMART JOB, une émission présentée par Arnaud Ardoin.

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Transcription
00:00Le Cercle RH est un grand entretien aujourd'hui pour parler justement du commerce culturel de proximité.
00:18Ça veut dire quoi le commerce culturel ? C'est votre maison de la presse de proximité,
00:22là où vous achetez vos journaux, là où vous achetez vos livres.
00:25C'est parfois des bureaux de tabac qui font maison de la presse et bureau de tabac.
00:28Et on en parle avec Arnaud Hérol, vous êtes le président du groupe NAP.
00:32Ça veut dire quoi NAP ?
00:33Alors on n'est pas des grands créatifs, c'est nos initials, on est avec mes deux associés.
00:36Donc le A, je suis au milieu, et donc il y a Olivier Pierrot et Jean-Charles Lavajas.
00:40Donc c'est une contraction de nom de famille.
00:42Non mais c'est intéressant parce que c'est joli, ça fait très américain.
00:44On va en parler des Américains et d'Amazon.
00:46En anglais, NAP, ça veut dire faire la sieste.
00:49Donc nous qui sommes dans le sud, c'est quelque chose qu'on pratique.
00:52Vous êtes à la tête d'un groupe qui est très intéressant,
00:55parce qu'à la fois c'est une entreprise, 120 collaborateurs,
00:58peut-être un peu plus d'ailleurs depuis,
01:00mais surtout un réseau gigantesque qui maille tout le territoire.
01:05Décrivez-nous votre groupe et le réseau,
01:07parce qu'il y a les salariés qui pilotent,
01:09et puis il y a le réseau.
01:11Alors le réseau, c'est un réseau très capillaire de commerce,
01:15donc essentiellement vraiment dans les territoires,
01:17ça va descendre même dans des très petites communes.
01:19On a 1152 magasins,
01:22donc c'est assimilé à de la franchise.
01:24Donc c'est des commerçants indépendants qui sont sous notre bannière,
01:26donc Maison de la Presse,
01:28et à charge pour eux, avec l'appui de l'enseigne,
01:30de faire vivre leur commerce au quotidien.
01:32Alors ça peut être des Maisons de la Presse,
01:33parce qu'évidemment tous ceux qui habitent à la campagne,
01:35on les voit, la marque Maison de la Presse,
01:37mais ça peut être une Maison de la Presse adossée à un bar-tabac,
01:41à l'épicerie, oui ou non ?
01:42Dans une certaine mesure, bar-tabac assez peu, à vrai dire,
01:45c'est vraiment l'exception.
01:46Dans vraiment en ruralité,
01:47on peut avoir une petite épicerie avec la Maison de la Presse adjacente,
01:51mais majoritairement non.
01:54Quand même dans votre histoire, Arnaud Herolle,
01:57c'est que vous vendiez des jouets
02:00à ce réseau de commerçants de proximité culturelle.
02:04C'est ça, exactement.
02:05Et puis, mais qu'est-ce qui s'est passé ?
02:06Pourquoi vous vous êtes dit,
02:08je vends mes jouets, ça se passe bien,
02:09des petites images, des magnettes de joueurs de foot,
02:11tout allait bien pour vous.
02:13Qu'est-ce qui s'est passé un jour
02:14pour que vous décidiez de franchir le Rubicon
02:16et de mettre la main sur ce réseau ?
02:18Alors, c'est vraiment notre histoire de vie entrepreneuriale,
02:20donc on a créé avec mes deux associés de la société
02:22ce qu'est le groupe NAP aujourd'hui,
02:23il y a une vingtaine d'années maintenant.
02:25Au départ, c'était une idée de copain,
02:27on a inventé un petit jeu de foot,
02:28donc c'est des magnettes à collectionner
02:29avec les joueurs de Ligue 1.
02:31On les a par nécessité distribués
02:32auprès des maisons de presse
02:35et plus largement de toutes les presses de France.
02:37Donc on a découvert ce réseau grâce à ces produits.
02:40On a également découvert toute la grande distribution,
02:42les jouets de TIS, les carrefours,
02:43les jouets de club à l'époque.
02:45Donc on a été rompus pendant dix ans
02:47à ce qu'on appelle le retail,
02:48de manière classique.
02:50Et on a eu l'opportunité,
02:51en collaborant avec toute la distribution
02:53de la presse en France,
02:54de pouvoir à un moment donné racheter cette enseigne.
02:57Et on était quand même...
02:57C'est un prix risqué quand même,
02:58parce que les géants,
03:00et je pense à Amazon,
03:01on va en parler,
03:02qui vendent et qui livrent partout en France,
03:04vous font une sacrée concurrence.
03:06Oui, alors sur le métier du livre,
03:08donc clairement Amazon aujourd'hui,
03:10alors les chiffres ne sont pas publics,
03:11mais c'est une grosse partie de l'approvisionnement,
03:13on va dire,
03:14de tous les consommateurs français en livre.
03:15Pour autant,
03:16il reste des enseignes culturelles qui résistent.
03:18On connaît FNAC,
03:19on connaît Cultura,
03:19les espaces culturels de Clare également.
03:21Nous, on est la quatrième enseigne culturelle,
03:23donc on arrive derrière ces grandes sociétés-là.
03:26Et donc on fait à peu près,
03:28pour donner un ordre de grandeur,
03:2980 millions d'euros de chez les affaires librairies par an,
03:31donc ce n'est pas neutre quand même dans le marché.
03:33Vous, vos enjeux,
03:34vous achetez,
03:34vous rachetez ce groupe,
03:35vous le dynamisez.
03:37L'enseigne,
03:38les marques sont belles,
03:39elles sont visuelles,
03:40elles sont colorées,
03:41je pense que vous y avez mis votre patte.
03:42Qu'est-ce qu'il fait pour le réseau,
03:44l'intérêt pour lui d'être rattaché au groupe NAP ?
03:47Alors, en fait,
03:48pour comprendre la vie de l'enseigne,
03:50il faut remonter à sa jeunesse.
03:51Ça a été fait au départ par des éditeurs de presse,
03:53pour vendre essentiellement la presse.
03:54Donc moi,
03:55quand je l'ai repris il y a 10 ans,
03:56on était avec ce prisme-là.
03:58Donc on l'a vraiment organisé en tant que tel,
04:00on a créé une centrale d'achat,
04:01on l'a dynamisé d'un point de vue marketing,
04:03on a refait tous les concepts de magasins.
04:05On refait à peu près,
04:06selon les années,
04:07on va dire entre 50 et 70 magasins par an.
04:09Oui, ça a de la gueule.
04:10Voilà, et donc on essaie d'impulser fort.
04:12De moderniser l'image.
04:13Clairement, clairement.
04:13Donc on modernise,
04:14on amène cette expertise-là au franchisé,
04:18et on l'accompagne du jour de la création de son point de vente
04:21jusqu'à la revente de son magasin,
04:237 ou 10 ans plus tard.
04:24Donc on gère vraiment la vie du commerçant à 360 degrés.
04:27Précision qui valorise, évidemment,
04:29à la revente le magasin.
04:31Bien sûr, c'est l'idée.
04:32C'est-à-dire que développer l'image du point de vente,
04:34son chiffre également pour le revendre dans des bonnes conditions.
04:36Un mot quand même,
04:37parce que je ne voudrais pas qu'on se quitte sans qu'on en ait parlé.
04:40Vous dites aujourd'hui, le groupe NAP,
04:41et pas que vous d'ailleurs,
04:43vous accusez Amazon de contourner l'esprit de la loi d'Arcos
04:46qui vise à rétablir une concurrence plus équilibrée
04:49entre les libraires et les grandes plateformes.
04:52Amazon dit, mais attendez, il n'y a pas de frais de port.
04:55Ça pose un petit problème quand même.
04:56Alors en fait,
04:57le législateur a voulu en octobre dernier,
05:00via la loi d'Arcos, justement, corriger ça,
05:02puisque jusqu'à présent, vous aviez raison,
05:03il n'y avait pas de frais de port.
05:04Aujourd'hui, des frais de port s'imposent
05:06à tous les acteurs de la distribution,
05:08les pureplayers du web ou les enseignes comme les nôtres.
05:11La seule exception, en fait,
05:12c'est de livrer en magasin,
05:14c'est-à-dire qu'on fait du click and collect.
05:15C'est ça.
05:16Étant donné qu'on a un réseau de magasins
05:17avec une vraie activité de libraire.
05:19Je vais retirer mon livre chez vous.
05:20Voilà.
05:20Et là, on peut faire de la commande
05:22à zéro frais de port.
05:24C'est le seul cas d'usage
05:25où la loi permet de le faire.
05:27Et en fait,
05:27ce qu'on critique aujourd'hui,
05:28c'est qu'Amazon s'est donné le droit
05:31de livrer dans ses fameux lockers,
05:33les armoires qui sont dans les centres commerciaux.
05:35Exact.
05:35En prétextant, en disant
05:36« Dans le centre commercial, il y a de la librairie.
05:38Mon locker est dans la librairie,
05:39donc je livre dans le locker. »
05:40Voilà.
05:40C'est ce qu'on critique avec toute l'interprofession.
05:43Et du coup,
05:43on est en prise avec le médiateur de livres,
05:46le ministère de la Culture sur ces sujets.
05:47Donc, c'est-à-dire que pour l'instant,
05:49vous n'avez pas gain de cause ?
05:49Alors, si, le rapport du médiateur,
05:51il y a eu deux rapports.
05:52Le rapport est clair.
05:53Donc, le médiateur,
05:55pour autant,
05:55n'a pas de pouvoir coercitif,
05:56on va dire, contre Amazon.
05:57Donc, on verra les prochaines étapes.
05:59Donc, il imposera à Amazon
06:00l'obligation de quoi ?
06:03De plus livrer dans les lockers.
06:04C'est ce qu'on demande.
06:05Donc, ils ne seront plus,
06:06ils ne pourront plus, hop,
06:07glisser le livre dans le locker.
06:08Alors, ils pourront en condition
06:09de mettre des frais de port,
06:10mais pas sans frais de port.
06:11On est d'accord.
06:12Donc, l'idée,
06:12c'est qu'ils doivent aussi
06:13s'astreindre à payer des frais de port,
06:16comme le commerce,
06:19vous, vos salariés et l'entreprise,
06:22parce que vous pilotez une entreprise.
06:23Oui, tout à fait.
06:23C'est quoi leur mission ?
06:24Parce que là, vous avez un réseau,
06:26quatrième réseau de France,
06:27on l'a entendu.
06:28Ils font quoi,
06:28vos collaborateurs dans le groupe ?
06:29Alors, on a toutes les fonctions,
06:31je dirais,
06:31de type d'importe quelle entreprise.
06:33Bien sûr, les fonctions support,
06:34RH, compta.
06:35Nous, nos fonctions clés,
06:36c'est toute la partie,
06:37ce qu'on appelle
06:37la catégorie management.
06:38C'est-à-dire, c'est les achats
06:39pour approvisionner notre centrale d'achat
06:41et livrer derrière
06:41l'ensemble de nos magasins.
06:43Donc, ça, c'est l'entrepôt central
06:45et basé dans le sud,
06:45donc à Toulouse.
06:47Et de là,
06:48on approvisionne
06:48les 1150 commerces de l'enseigne.
06:51Donc, une grosse partie
06:52des effectifs
06:53est sur la partie industrielle.
06:54Et après,
06:55on a toute une partie
06:55des effectifs
06:56qui est au contact
06:57des commerçants
06:58pour les accompagner
07:00dans leur quotidien,
07:01dans la gestion du magasin
07:02à 360.
07:03Donc, nous,
07:03on appelle ça
07:03des conseillers d'enseigne.
07:05Donc, ils sont répartis.
07:05Placement des livres,
07:07design,
07:08conseils.
07:09Exactement.
07:10Donc, ça peut aller...
07:10On a même des experts
07:11en travaux
07:12pour redesigner les magasins.
07:13On a un bureau d'études
07:14pour les dessiner.
07:15Donc, tout ça,
07:15c'est intégré.
07:16Donc, c'est une organisation
07:17qui est malgré tout
07:18assez courte.
07:19Mais voilà,
07:19on s'attache
07:20à amener
07:21un maximum d'expertise
07:22en plus des équipes
07:23comme marketing,
07:24bien sûr,
07:25de l'enseigne.
07:26Alors, ça accueille
07:26plus de 800 000 citoyens
07:29dans vos enseignes.
07:30C'est colossal.
07:31Quotidiennement.
07:32Quotidiennement.
07:32C'est absolument incroyable.
07:34Avec plusieurs marques.
07:35si j'ai bien compris.
07:37Qu'est-ce qui fait
07:38que vous avez plusieurs marques ?
07:39Parce que là,
07:39Maison de la Presse,
07:40c'est très identifié.
07:42Point Plus et Mac Press.
07:43C'est des vieilles marques historiques.
07:45Vous n'avez pas voulu
07:46tout lister sur Maison de la Presse ?
07:47En fait,
07:48quand j'ai repris l'entreprise
07:49en l'état,
07:50on avait deux marques.
07:51Donc, Maison de la Presse
07:51qui était assez identitaire
07:52et Mac Press.
07:54Donc, on n'a pas voulu garder
07:55entre guillemets
07:55la marque Mac Press.
07:57Enfin, deux marques
07:58avec le mot presse à l'intérieur.
07:59Et du coup,
07:59on a créé Point Plus
08:00qui sont des magasins
08:01peut-être moins culturels,
08:02un peu plus serviciels,
08:03plus mode convenience store
08:05anglo-saxon.
08:05D'accord.
08:06Et donc, l'idée,
08:06c'est qu'on propose
08:07tous les adhérents
08:08qui sont aujourd'hui Mac Press
08:09d'évoluer vers l'une
08:10ou l'autre des enseignes.
08:11C'est-à-dire,
08:11soit je veux être vraiment
08:12un espace culturel de proximité
08:13et je deviens
08:14Maison de la Presse,
08:15soit je veux être magasin
08:16plus serviciel,
08:18colis,
08:19parfois tourné même
08:19vers l'alimentaire.
08:20Et là,
08:20j'évolue vers Point Plus.
08:22On précise,
08:22c'est une évidence,
08:23mais il faut le dire,
08:24que ce ne sont pas
08:24des salariés,
08:25toutes ces personnes du réseau,
08:26ce sont des gens
08:26qui ont leur propre entreprise
08:28et qui payent,
08:29j'imagine,
08:30une redevance d'enseigne
08:32pour le groupe.
08:34Ils vous challengent
08:34ou pas votre réseau ?
08:36Qu'est-ce qu'ils vous disent ?
08:37Parce qu'eux,
08:37ils sont très exigeants,
08:38ils sont au contact du terrain.
08:41En fait,
08:41il faut vraiment
08:42perpétuellement
08:43se remettre en question.
08:44Sur la façon de commercer,
08:46on est challengé
08:46par des grands groupes,
08:47on le disait.
08:47Donc, nous,
08:48on est malgré tout
08:49très anciens
08:50dans les territoires.
08:51Pour autant,
08:51on a quand même raté
08:52des virages digitaux
08:53et autres.
08:54Vous l'avez vraiment raté ?
08:56Oui, clairement.
08:56Moi, quand j'ai repris l'enseigne,
08:58les achats n'étaient pas structurés.
08:59Donc, on a commencé
08:59par l'essentiel.
09:00Le site internet
09:01maison-de-lapresse.com,
09:02on l'a lancé il y a trois ans.
09:03Donc, je vais sur le site
09:04maison-de-lapresse.com,
09:06je peux faire des commandes
09:07en direct
09:07au Marketplace.
09:08Vous pouvez faire vos commandes
09:08de livres.
09:09Personne le sait, ça.
09:11On s'attache à le faire savoir.
09:12Alors, qu'est-ce que c'est que ça ?
09:13Là aussi,
09:15je vais sur Amazon
09:17ou sur la FNAC,
09:18je vais maison-de-lapresse.com
09:20mais j'achète mon bouquin.
09:20Oui, clairement.
09:21Et vous pouvez vous le retirer
09:23en bas de chez vous,
09:23dans la maison de la presse
09:24de votre bourgade,
09:25de votre village.
09:26Ça se fait
09:26comme n'importe qui
09:28can collect.
09:29Donc, on a lancé ça.
09:31Là, on travaille
09:31sur des systèmes
09:32de fidélité consommateur.
09:33On monte petit à petit
09:34tous les gros sujets
09:37qui font qu'on sera
09:38une enseigne encore meilleure demain.
09:40Et donc, on accompagne
09:41nos commerçants
09:41sur tous ces sujets
09:42en tant qu'enseigne
09:43pour leur donner vraiment
09:44les outils pour performer.
09:46Et puis, on entend évidemment
09:47que l'enjeu livre
09:48est important,
09:48mais on entend aussi
09:49que l'enjeu prêt,
09:50c'est important.
09:50Aujourd'hui, les Français
09:51lisent de moins en moins.
09:53Ils lisent de plus en plus
09:54sur Internet.
09:55Est-ce que ça, pour vous,
09:56c'est un sujet de préoccupation
09:58et je dirais
09:58sur un moyen court terme ?
10:01Alors, là où c'est très vrai,
10:02c'est sur la presse quotidienne.
10:03C'est-à-dire l'information chaude.
10:05Aujourd'hui,
10:05elle est plus chaude
10:05dans son téléphone
10:06que sur un bout de papier.
10:08Par contre,
10:09sur la presse de fond,
10:09la presse affinitaire,
10:11on a vraiment une offre
10:12qui se renouvelle.
10:13Il y a quand même
10:13beaucoup d'actualité.
10:14Presse de niche.
10:15Clairement.
10:15C'est-à-dire que vous avez
10:16un sujet passion
10:17ou vous voulez vous documenter
10:19de manière un peu experte.
10:20Celle-là, elle se vend.
10:20Ça, c'est de la presse
10:21qui se vend très bien
10:22et on va aujourd'hui
10:23sur des formats
10:23vraiment de fond.
10:25C'est-à-dire qu'on n'est pas
10:26dans l'information chaude
10:28traitée à la minute.
10:30Là, on descend vraiment
10:31à fond dans les sujets.
10:32Et c'est ça, aujourd'hui,
10:32qui performe, clairement.
10:33Oui, les livres du tricot
10:35en passant par le trial
10:36et le cyclisme.
10:37C'est ça.
10:38Ce qu'on appelle
10:38la presse affinitaire
10:39au sens large,
10:39c'est-à-dire que ça touche
10:41les affinités
10:45de valoriser
10:46le commerce de proximité
10:48quand on voit
10:48que nos villes
10:49doucement se vident
10:50de leur petit commerce,
10:52qui est un vrai sujet d'emploi.
10:54C'est quoi les grands chantiers
10:55là devant vous ?
10:55Dans les années qui viennent,
10:56vous dites,
10:57on a parlé du virage numérique,
10:59vous en êtes où, là.
10:59C'est quoi les chantiers
11:00qui vous attendent ?
11:01Clairement, c'est le digital.
11:02C'est-à-dire qu'on monte
11:03en puissance de manière
11:04assez exponentielle
11:05sur le digital.
11:06Ça amène de nouveaux consommateurs
11:08qui avaient parfois
11:08déserté nos points de vente.
11:11Donc là, on a vraiment,
11:12on tient quelque chose.
11:13Et la cinématique
11:14qu'on crée avec le magasin,
11:15puisqu'on vend aussi
11:16le stock du magasin
11:16et on est capable
11:17de faire ça en ligne.
11:18Donc là, c'est très vertueux.
11:20Et après, clairement,
11:21c'est la partie
11:22qu'on appelle nous
11:22la gestion de la fidélité,
11:24c'est-à-dire l'embasement
11:25de la clientèle
11:26pour pouvoir la solliciter
11:26en marketing
11:27comme le font
11:28la plupart des enseignes
11:29et retail.
11:30Là-dessus,
11:30on n'est pas encore
11:31suffisamment mature.
11:32Et quand on a
11:32800 000 clients par jour,
11:33on a juste un vivier
11:34de clientèle
11:36qu'on peut solliciter
11:37et qu'on peut animer.
11:37Donc les clés sont celles-là.
11:39Vous, votre intérêt,
11:40c'est qu'effectivement,
11:40on peut aller sur
11:41maisondelapresse.com,
11:42j'achète mon livre,
11:43je clique la domiciliation
11:45et on me donne
11:46la maison de la presse
11:47la plus près.
11:47Vous bougez au localisé,
11:49on connaît les stocks
11:49du magasin,
11:50le stock de l'entrepôt,
11:51ça vous donne l'alternative
11:52en fonction du produit
11:53que vous souhaitez
11:53et c'est valable
11:54sur le livre.
11:54Sur les titres de presse,
11:55vous pouvez également
11:56les réserver en magasin.
11:58Voilà, donc tous les produits,
11:59tous les produits qu'on...
12:00Et je vais chez mon marchand
12:01de la presse
12:02et le livre est prêt,
12:03il a été payé, point barre,
12:05ce qui permet aussi
12:05de créer du flux
12:06au sein du magasin.
12:10Évidemment,
12:11et on se dit
12:12dans un espace de vente
12:12comme ça,
12:13vous pouvez attaquer
12:13le téléphone,
12:14vous pouvez attaquer des...
12:15Je dis n'importe quoi.
12:16Oui, oui.
12:17Alors les activités téléphonies
12:18existent dans nos commerces,
12:20on a l'activité de papeterie,
12:22de carterie,
12:22toute l'activité jouée,
12:24c'est des commerces
12:24par destination.
12:25Jouer plastoc,
12:25c'est très plastoc votre truc.
12:27Non, il n'y a pas
12:27que plastique, non,
12:28c'est pas vrai.
12:28Un peu.
12:29Du coup, par essence,
12:31on a tous acheté
12:32un jouet dans ce typologie
12:33de magasin,
12:34donc voilà,
12:35on essaie de tirer
12:36ce filon
12:37et en fait,
12:38le modèle aujourd'hui
12:38du magasin se transforme,
12:40on part des métiers historiques
12:41et on le fait évoluer,
12:42on s'adapte à l'offre
12:43et à la demande des consommateurs.
12:45Donc, ça veut dire
12:45que là, aujourd'hui,
12:46vous avez déjà des prospectives
12:47de nouveaux secteurs
12:48à conquérir
12:49ou à pouvoir implanter
12:50dans vos magasins.
12:51Il y a peut-être des demandes
12:52même tout simplement
12:52de votre réseau ?
12:54Il y a des...
12:55Clairement,
12:55il y a des demandes.
12:56Après,
12:57est-ce que c'est des demandes
12:57nationales ou locales ?
12:58Oui, c'est ça.
12:59Mais aujourd'hui,
13:00en fait,
13:01intrinsèquement déjà
13:02sur les rayons
13:02qu'on adresse,
13:03la marge est déjà haute.
13:04C'est-à-dire qu'on peut
13:05faire grossir l'offre
13:05dans les points de vente
13:06et exprimer encore mieux
13:08en termes de merchandising
13:09de parcours client
13:10ce qu'on fait,
13:11ce qu'on a déjà de disponible.
13:12Je pensais au vin.
13:13Ah oui, moi.
13:13Le vin,
13:16ça se marie assez bien
13:17avec l'idée
13:18d'aller acheter un journal
13:19et de prendre une idée de vente.
13:20Le côté...
13:21Alors,
13:22historiquement,
13:22on l'a identifié
13:23pour ce qu'on appelle
13:24la confiserie,
13:24le sucré.
13:25Oui.
13:25On va de plus en plus
13:26vers le salé
13:27et en fait,
13:28tout ce qui est soft,
13:31donc boissons associées,
13:32donc boissons,
13:33sodas et autres
13:34et de plus en plus
13:35vers les alcools,
13:36on va dire,
13:37les alcools non forts,
13:38donc mais bière,
13:40vin.
13:40On a certaines maisons
13:41de la presse
13:42qui prennent plaisir
13:42à faire leur sélection locale
13:44et on a des choses
13:44très bien
13:45et en dépannage,
13:46le soir,
13:46si vous avez un événement
13:47à la maison,
13:48vous arrêtez,
13:49vous pouvez avoir
13:50une bouteille de vin
13:51à disposition
13:52très tard en soirée.
13:53Elle est ouverte
13:53le dimanche matin
13:54pour préciser
13:55que les maisons de la presse
13:56sont ouvertes
13:56jusqu'à en général 13h.
13:57C'est des amplitudes
13:59assez larges.
14:00On travaille dur
14:01quand on tient
14:01une maison de la presse.
14:02C'est vrai.
14:02Parce qu'il faut vider les stocks,
14:03il faut remettre les journaux,
14:04c'est un très beau métier
14:06mais assez fatigant.
14:08Merci,
14:08merci d'être venu
14:09pour nous ici
14:10chez Arnaud Hérol.
14:11Vous êtes basé à Toulouse
14:13mais le groupe
14:13évidemment NAP
14:14est un groupe national
14:15avec combien de salariés ?
14:17J'ai dit une bêtise ?
14:17300 ? 200 ?
14:18Non,
14:19alors nous au niveau du groupe
14:19on est un peu moins
14:20de 150 aujourd'hui.
14:21150 dans le groupe
14:22et un réseau de...
14:241150.
14:251150,
14:25voilà,
14:26ceux qui nous regardent
14:27des acteurs,
14:28enfin des fidèles
14:29de SmartJob
14:30qui sont des personnes
14:31des Maisons de la presse.
14:32Maisonsdelapresse.com
14:33On n'est pas oublié.
14:35Voilà,
14:36juste parce que c'est important
14:36que je ne connaissais pas
14:38ce site.
14:39Allez acheter vos livres
14:39sur Maisonsdelapresse.com
14:41et puis vous verrez comme ça
14:41votre marchand de journaux
14:42avec le sourire.
14:44Merci Arnaud Hérol
14:45d'être venu nous rendre visite.
14:46On tourne une page
14:47et on accueille notre invité
14:48et ses fenêtres sur l'emploi.

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