- 19/06/2025
Jeudi 19 juin 2025, retrouvez Thomas Le Beux (directeur général délégué, groupe Idex), Valérie Montembault (chargée de mission Europe / International, CIDJ), Essinev Benoit (directrice régionale recouvrement travailleurs indépendants, URSSAF ÎLE-DE-FRANCE) et Marine Balansard (DG, Ariseal) dans SMART JOB, une émission présentée par Arnaud Ardoin.
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00:00Bonjour à tous, ravi de vous retrouver dans SmartJob, votre rendez-vous emploi RH management,
00:12débat, analyse, expertise et vos rubriques habituelles évidemment, bien dans son job.
00:16On parle du voyage, le voyage forme la jeunesse à condition de bien s'y prendre et de bien s'organiser.
00:21On va en parler avec Valérie Montembeau, elle est conseillère Eurodesk au CIDJ,
00:25les chargés de mission Europe internationale, on fera le point justement parce que c'est l'été qui arrive
00:30et les jeunes qui cherchent à partir à l'étranger.
00:33Le cercle RH, la place de l'écrit dans le management, parce que souvent le management c'est de l'oralité,
00:37c'est des mots qu'on se glisse à la cafette en réunion.
00:40Et si on mettait tout par écrit pour avoir le contrôle des opérations et des projets ?
00:45On va en parler avec Thomas Lebeu, directeur général délégué de chez IDEX,
00:48il a créé son propre mode de management, il va tout nous expliquer
00:52et puis on sera avec Marine Balançard, une habituée de notre émission,
00:56directrice générale associée chez Ari Zéal.
00:59Et enfin on terminera notre émission avec Fonette sur l'emploi,
01:02Essinef Benoît, directrice régionale du recouvrement des travailleurs indépendants URSAF Île-de-France,
01:08et bien nous fera un peu de pédagogie, à quoi sert l'URSAF, comment ça marche,
01:12quelle est sa qualité de service aussi ?
01:13Tiens on lui posera la question, ce sera à la fin de notre émission.
01:15Voilà le programme, tout de suite c'est bien dans Saint-Job.
01:22Bien dans Saint-Job pour parler des voyages qui forment la jeunesse,
01:34alors c'est une expression bien connue, des jeunes en ce moment ont fini leurs examens
01:37et se disent tiens je vais partir en Australie, aux Etats-Unis, en Espagne,
01:41je ne sais pas comment m'y prendre.
01:42Justement on va en parler avec Valérie Montembeau, bonjour Valérie.
01:45Bonjour.
01:45Ravie de vous accueillir, conseillère Eurodesk CIDJ, centre d'information de documentation de la jeunesse,
01:53je l'ai bien dit, on entend à travers cette expression qui est sous la tutelle du ministère de l'éducation nationale,
02:00l'idée que vous accompagnez ces jeunes qui poussent la porte, qui s'assoient et qui vous disent
02:04je voudrais partir en Australie, comment je fais ?
02:07Ça se passe comme ça ?
02:08Oui c'est exactement ça, alors nous sommes une association, donc nous donnons des conseils gratuits
02:14pour accompagner des jeunes qui viennent avec une idée parfois très floue
02:20et donc notre rôle effectivement c'est de les aider à construire un projet plus élaboré pour repartir.
02:28A la fois des conseils pratiques, les erreurs à ne pas éviter parce qu'on fait parfois des erreurs
02:33et puis qu'on le précise tout de suite, vous n'êtes pas un centre de placement professionnel,
02:37vous n'êtes pas une agence d'intérim, vous les aiguillez vers des jobs, c'est ça, c'est subtil.
02:43Oui et ce qui est important c'est d'abord de les informer sur la législation, les formalités,
02:49les conditions de travail, ce qu'ils ne connaissent pas forcément
02:51et puis leur donner des informations sur les opportunités qui existent, les aides parfois qui existent
03:00et notamment pour des jeunes qui sont en décrochage scolaire et qui ne savent pas forcément
03:07qu'ils peuvent trouver une solution à leur entrée pour partir sans forcément avoir de diplôme.
03:13Alors il faut préciser que les conseillers Eurodesk, vous êtes basé à Paris, il y en a 150 en France,
03:18donc ils peuvent pousser la porte, ils peuvent consulter les guides, trouver un job à l'étranger,
03:23mais aussi faire son CV en anglais parce que ça c'est évidemment très important.
03:28Les jeunes qui poussent la porte, vous nous parlez de décrocheurs, vous nous parlez j'imagine d'étudiants
03:32ou de jeunes salariés qui tentent l'aventure pour l'apprentissage de la langue.
03:36C'est quoi la destination, j'allais dire, favorite de ceux qui poussent la porte du CIDJ ?
03:43Alors les pays anglophones, bien sûr, beaucoup le Canada aujourd'hui,
03:48et puis pour d'autres, l'Asie du Sud-Est, la Corée du Sud,
03:54également les pays, les Émirats Arabes Unis par exemple.
04:00Ça veut dire que vous avez des job boards pour chacun de ces pays où vous leur dites
04:04que dans le secteur où vous êtes, là il n'y a pas beaucoup de demandes,
04:08en revanche en Australie on ira plus travailler dans les fermes.
04:11Est-ce que vous avez un job board et une vision par pays ?
04:14Oui, nous avons des dossiers pays avec à chaque fois des informations très utiles
04:20sur déjà comment on fait une recherche d'emploi dans ce pays
04:22et puis des informations sur les secteurs qui recrutent
04:27et également des informations sur les relais aussi dans le cadre d'emplois qualifiés par exemple.
04:35On les invite à aller voir France Travail qui est un service international
04:40et des accompagnants pour certains projets sur trois mois par exemple.
04:46Valérie, vous qui avez une véritable expérience au sein du CIDJ,
04:50il y a une vraie aspiration au voyage à l'ailleurs, chez les Français ?
04:55Certainement, oui. C'est une recherche de défis personnels, professionnels également pour beaucoup.
05:05Cette demande, je voudrais partir à l'étranger, elle est très fréquente.
05:09Encore faut-il pouvoir construire ce projet.
05:13Donc vous nous dites bien, pour ceux qui nous regardent ou les parents qui nous regardent
05:15et qui ont des jeunes qui disent sur un coup de tête, je vais partir à l'étranger,
05:18vous dites, attention, danger, ça se prépare.
05:22Oui, ça se prépare.
05:23Ça commence par le passeport, mais ça va jusqu'au visa, ça va jusqu'aux autorisations de travail,
05:28je pense aux Etats-Unis, à l'Australie.
05:30Exactement, permis de travail, exactement.
05:32Et notre rôle, c'est vraiment de les informer sur ces conditions
05:36parce que beaucoup ne savent pas encore effectivement qu'il faut des visas.
05:39Parce que grâce à l'Union Européenne, on circule d'un pays à l'autre,
05:44mais ce n'est pas le cas quand on veut aller hors Europe.
05:45Donc effectivement, il faut anticiper.
05:48Par contre, vous ne faites pas les démarches à leur place pour que les choses soient bien claires.
05:51Ce n'est pas vous qui allez vous renseigner.
05:53C'est à eux d'être autonomes.
05:54Tout à fait.
05:55On leur donne des informations et des conseils sur le CV, comme on l'expliquait tout à l'heure.
06:00Et puis également des alertes sur l'interculturel, les conditions de travail,
06:06qu'on ne travaille pas forcément 35 heures par semaine ailleurs.
06:10Donc ce sont des informations précieuses souvent pour eux.
06:13Sur place, ils reviennent vers vous parfois ?
06:16Ils viennent vous remercier de l'aventure qu'ils ont vécue ?
06:19Ou il n'y a pas vraiment de suivi de ces jeunes que vous avez rencontrés ?
06:22Il y a parfois du suivi, c'est-à-dire des jeunes qui nous appellent plusieurs fois,
06:26qu'on conseille plusieurs fois.
06:28Mais souvent, quand ils sont partis, ils sont très heureux d'être partis.
06:32Et ils continuent leur vie, souvent d'ailleurs par une deuxième mobilité.
06:38D'ailleurs, avant de nous quitter, j'ai cité simultanément Eurodesk et CIDJ.
06:43C'est quoi le lien entre Eurodesk et CIDJ ?
06:46Alors, le CIDJ coordonne le réseau Eurodesk.
06:49C'est l'ensemble.
06:50Voilà, exactement.
06:51Et les réseaux Eurodesk, c'est les bureaux qu'on peut trouver dans 150 villes de France.
06:55On est d'accord ?
06:55Oui, c'est ça.
06:56Et c'est un réseau européen.
06:58Juste, vraiment, un ultime mot avant de nous quitter.
07:00Qui vient ?
07:01Comment ils savent, ces jeunes, qu'il faut pousser la porte du CIDJ ?
07:03Parce qu'on n'est pas forcément informé de cette institution.
07:06Oui.
07:07Alors, ils le trouvent soit sur Internet et beaucoup de bouche à oreille.
07:11Et puis, les formidables ambassadeurs sont les jeunes qui sont déjà partis
07:15et qui informent les autres, bien sûr.
07:17Tiens, va donc pousser la porte du CIDJ.
07:19Tu as envie de partir à l'étranger.
07:21Tu vas voir, ils font de bons conseils.
07:22Merci.
07:23J'invite à le faire, en tout cas.
07:24Merci, Valérie Montembeau, d'être venue nous éclairer et nous donner envie de voyager.
07:28Si j'y vais, moi, à mon âge, je suis très jeune dans ma tête, mais je ne suis plus très jeune.
07:31Vous me renseignez ?
07:32On ne refuse personne.
07:34Non, mais ce n'est pas réservé qu'aux jeunes de 18 à 25 ans ?
07:36C'est plutôt 30 ans, voire 35, puisqu'il y a des pays comme le Canada
07:40qui accueillent les personnes jusqu'à 35 ans pour l'emploi, notamment.
07:45Mais notre mission principale, c'est évidemment, et notre cœur de cible, c'est évidemment la jeunesse.
07:50Les 18, 30 ans, grand max.
07:52Mais vous accueillez tout le monde, je l'ai bien noté.
07:54Je passerai vous dire un petit coucou.
07:56Merci, Valérie Montembeau, conseillère Eurodesc, CIDJ.
08:00Merci de nous avoir rendu visite.
08:01On tourne une page, on s'intéresse au management, à la manière dont on produit, on fabrique ce management par écrit, par oral.
08:08Comment ça marche ? Comment dans les grandes entreprises, on organise tout simplement le flux, le suivi des projets ?
08:15On en parle avec nos invités, justement, à travers le directeur général d'IDEXT, qui a créé tout simplement son propre management.
08:21Il va nous expliquer.
08:22Le cercle RH pour parler d'un sujet.
08:37Alors, parler du management en général, et peut-être l'affiner à un cas particulier,
08:41puisque justement, on va parler d'une entreprise en particulier, l'entreprise IDEX,
08:45sur la manière dont l'équipe de direction, et toute l'équipe d'ailleurs, s'organise, manage le flux des projets.
08:52On parle souvent de l'oral dans les pays latins.
08:54On est dans l'oralité, on parle.
08:56C'est une entreprise qui a choisi de faire un pas de côté et de tout écrire.
08:59On en parle avec vous, Thomas Lebeu.
09:01Vous êtes directeur général délégué d'IDEX, entreprise de l'énergie.
09:06Un petit chez les grands ou un grand chez les grands ?
09:08Bonjour.
09:10Un grand chez les grands ?
09:11Un grand chez les grands.
09:13IDEX, on développe des projets, on les finance et on les opère,
09:16et des projets d'infrastructures énergétiques locales et bas carbone.
09:20Ça veut dire en fait qu'on décarbone les industriels en construisant et en finançant des centrales
09:26qui leur produisent de la chaleur à partir de biomasse, des géothermies.
09:28Les villes, vous connaissez, les unités de valorisation de déchets et les réseaux de chaleur et de froid.
09:33Vous vous trouvez des infrastructures qu'on développe, qu'on construit, qu'on finance et qu'on exploite pendant 20-25 ans.
09:39Et puis après les industriels et les collectivités, les bâtiments,
09:43avec toutes les solutions d'infrastructures énergétiques sur les bâtiments.
09:47Marine Balançard sera là pour à la fois vous challenger, vous écouter et partager ce débat.
09:52Marine, vous êtes directrice générale associée de chez Ariseal.
09:55Vous êtes auteure d'un livre.
09:56Le titre du dernier livre, rappelez-le donc ?
09:59Les superpouvoirs des dyslexiques en entreprise.
10:01Exactement, je voulais l'entendre. C'est un sujet que vous portez et sur lequel vous communiquez beaucoup,
10:06qui est un vrai sujet important, mais qui n'est pas le sujet du jour.
10:10Thomas, j'ai essayé de résumer votre présence sur le plateau.
10:13Au-delà de l'intérêt de l'entreprise qui crée de l'emploi, qui se développe, qui grossit,
10:17vous avez décidé, je ne sais pas si c'était un beau matin ou un joli soir, mais de mettre sur écrit, par écrit,
10:24tout ce qui se produisait, ce qui se faisait dans l'entreprise.
10:28Ce qui, objectivement, pour ceux qui nous regardent et qui dirigent les entreprises, est sincèrement une petite révolution.
10:33Comment tout cela a démarré ? Et bien sûr, on va essayer de savoir si tout cela a des incidences sur le business.
10:39Alors, tout d'abord, on n'a pas décidé à un moment de dire, on a les maires de la culture de l'écrit.
10:44Ça, c'est le premier point. Et le deuxième point, c'est que ce n'est pas parce qu'il y a une culture de l'écrit
10:48qu'on ne se parle pas, qu'on ne se voit pas et qu'on ne discute pas.
10:52Non, non, mais c'est important de le dire.
10:53Vous faites encore des réunions, mais plus courtes.
10:55Plus courtes, et puis on se voit. Et puis l'informel est super important pour sentir les choses.
10:58Mais en fait, ce qui se passe, c'est que cette entreprise, elle a beaucoup cru.
11:02Moi, j'y suis arrivé avec un président, avec moi, à deux.
11:06On est arrivé, une entreprise en 2020 qui faisait 3500 personnes.
11:10On est 6300 maintenant. Donc, je pourrais vous donner des métriques financières,
11:13mais ce n'est pas le lieu. C'est vraiment, elle a cru, cette entreprise.
11:15Et donc, elle s'est transformée. Et dans la transformation, il y a eu beaucoup, beaucoup de projets.
11:21Et donc, pour ça, pour suivre ces projets, pour ne pas partir dans tous les sens,
11:24il a fallu prioriser, il a fallu structurer les projets, il a fallu mettre en place des comitologies
11:30qui étaient agiles. Et naturellement, l'écrit s'est imposé.
11:34L'écrit s'est imposé. Pourquoi ? Pour que dans tous les projets, les managers et les équipes
11:39soient très transparentes sur ce qu'elles faisaient. Alors, transparente, pas savoir qu'aujourd'hui,
11:43je suis, j'ai la chance d'être avec vous ici. Mais si j'ai des sujets qui peuvent intéresser
11:47d'autres collaborateurs avec des clients, avec des parties prenantes, donc cette transparence.
11:51Après, l'importance, pour ne pas partir dans tous les sens, et posez-vous la question,
11:55quand vous parlez à des gens, quelles sont les priorités qui les animent au quotidien ?
11:58Ils vont parler des grands projets de leur entreprise, mais les priorités de chaque équipe,
12:02c'était important aussi que les managers et les équipes, et à tous les niveaux,
12:05puissent donner leurs 2, 3 priorités, 4 priorités.
12:09Hebsomadaires ?
12:10Non, non, non.
12:10Quotidiennes ?
12:11Non, non, non, non, pas du tout. Les priorités, c'est des choses.
12:13Les grands axes ?
12:13Dans 6 mois, quelles sont les priorités qui vont animer une équipe, un service ?
12:17D'accord, tant long.
12:17Et puis après, dans ces priorités, il y a des projets pour les soutenir.
12:21Nous, chez Idex, actuellement, on a 132 projets, juste à titre d'information.
12:25Quand on est arrivé, la direction des systèmes d'information avait 182 projets.
12:30182 projets, ça veut dire que ça n'existe pas.
12:32Donc, tout ça pour dire, quels sont les projets sur lesquels on se focalise ?
12:35Et puis après, vous l'avez mentionné, on a essayé de faire des réunions un peu moins grandes chez Idex.
12:39Les réunions, c'est plutôt des routines, qui sont hebdo, qui durent une demi-heure.
12:43Hebdo ?
12:44Oui, une demi-heure.
12:45Wow.
12:45Entre les gens qui ont de la valeur ajoutée.
12:48Donc, vous pouvez avoir le président et un responsable d'équipe du sud-ouest de la France,
12:52parce qu'il pilote un projet.
12:55Voilà. Et donc, pour faire tout ça, l'écrit, c'est un peu imposé.
12:58Donc, on n'a pas décidé de faire une culture de l'écrit.
13:01Mais il s'est imposé.
13:02La culture de l'écrit, c'est imposé.
13:03Enfin, on va finir un peu.
13:04Il y a beaucoup d'oral, oui.
13:05Parce que, et je vais donner la parole à Marine, parce que je voudrais savoir ce qu'elle en pense,
13:08parce qu'elle a aussi une connaissance assez approfondie du monde de l'entreprise.
13:11Mais je sais quand même que chaque vendredi vers 18h, vous faites un peu l'examen de conscience de la semaine
13:15et vous dites, ça, je l'ai fait, ça, je ne l'ai pas fait, et je prépare ce que je vais annoncer lundi.
13:19C'était un exemple que j'avais raconté, puisque j'ai parlé de transparence.
13:22C'est-à-dire qu'il n'a pas donné à ses collaborateurs un peu ses priorités et son agenda,
13:26pour voir un peu ce que fait l'autre, ce que je fais moi.
13:29Et bien, quand vous remplissez, vous regardez votre agenda, si vous n'avez aucun rendez-vous
13:34ou aucune action la semaine suivante qui doit concourir à faire avancer vos priorités,
13:37vous avez un petit sujet.
13:39Quand même, vous pouvez être pris de 7h30 jusqu'à 20h30 tous les jours.
13:43Donc ça, c'était une petite anecdote, mais aussi le fait d'écrire les choses.
13:47Je cite cette anecdote parce que ça montre, et Marine va prendre la parole,
13:50qu'au sommet de l'entreprise, tout le monde joue le jeu.
13:52Et que ce n'est pas imposé à quelques managers qui se sentent contraints.
13:56Marine, c'est un concept qui n'a pas encore été mis dans des écoles de commerce,
14:01parce que pour le coup, c'est Idex qui le porte.
14:03Mais peut-être qu'un jour, on va le conceptualiser,
14:04on va appeler la méthode Lebeu ou la méthode Idex.
14:08Qu'est-ce que vous en pensez de cette idée qu'à un moment donné,
14:10on va réduire un peu au courbouillon ces temps de réunion un peu fastidieux,
14:13parce qu'il faut faire du reporting, il faut toujours...
14:15Et de retravailler sur une sorte de document centralisé
14:17où tout le monde vient nourrir l'entreprise.
14:20Bon, je vais me faire un peu l'avocat du diable, alors.
14:24Voilà, moi, c'est très particulier, parce que je viens d'une culture de l'oral.
14:27J'ai travaillé 20 ans en salle des marchés.
14:31C'était des départements en très forte croissance.
14:35Et c'était 100% oral, ou à 99% à l'oral,
14:39pour former les nouveaux entrants, pour dealer avec les clients,
14:43pour fixer...
14:46Quand même les actes de vente se faisaient à l'oral, fut-un temps.
14:48Tout se fait à l'oral. Alors, le filet de sécurité, c'est qu'on était entièrement enregistré.
14:52Donc, en cas de doute, on avait accès à l'historique,
14:57ou à ce qui s'était... En fait, on avait un filet de sécurité.
15:00Mais rien n'est pas écrit.
15:01La performance était totalement liée à la qualité de l'oral.
15:05Donc, c'était très normé. On parlait d'une certaine façon.
15:08Il y avait même un jargon qui s'était développé.
15:10Mais c'était la condition de la performance.
15:12Et tout ce qui était écrit, en fait, ne faisait que ralentir le business.
15:16Et la partie écrite était réduite à sa portion la plus importante,
15:20c'est-à-dire créer de la valeur ajoutée pour les clients, créer des propositions.
15:24Donc là, oui, on passait par l'écrit.
15:25Mais pour résoudre un problème, on ne se mettait pas à faire des e-mails.
15:29On se mettait dans une salle de réunion.
15:30Tout se faisait par oral.
15:31Et même maintenant, qu'il y a du télétravail...
15:34Pour des raisons de confidentialité, Marine, pardonnez-moi,
15:36puisqu'on parle de finances.
15:37Pour des raisons de confidentialité, pour des raisons du fait qu'on n'écrivait pas,
15:40pour pas qu'il y ait des risques d'espionnage ou de...
15:43C'est ça, l'objectif de l'oralité ?
15:44Non, pas du tout. C'est la rapidité, l'éclatité, la performance.
15:47Et en fait, on travaille dans un environnement de confiance.
15:50Pour régler un problème, il faut aller vite, sinon on perd de l'argent.
15:52Et donc, c'est l'oral qui prime.
15:54Et si les gens sont en télétravail, en salle de marché,
15:56ce qui existe encore, on les fait revenir.
15:59On ne règle pas les choses par e-mail, parce que dès que vous passez par e-mail ou par écrit,
16:03en fait, vous engagez...
16:05Les gens pensent à qui va être responsable.
16:08Si j'écris ça, on va me le reprocher, ça va être dans mon dossier.
16:12Et quand on écrit, on a tendance à mettre tout le monde en copie
16:15pour se dédouaner de tout, en disant que tout le monde était au courant.
16:18Thomas, c'est intéressant, parce que là, on parle de mail,
16:20on entend, l'argument est très fort, parce que ça existe et ça s'est vécu.
16:24Mais c'est des mails chez vous ?
16:25Non, pas du tout. Je ne suis absolument pas d'accord sur le côté...
16:28Enfin, on est plus efficace à l'oral.
16:29Je vais vous dire exactement l'inverse.
16:31Là, il y a un débat.
16:32C'est intéressant, on ne se connaissait pas avant.
16:35Mais c'est génial.
16:36On est plusieurs cadres à venir de grands groupes,
16:39où là, pour le coup, la culture de l'oral est très forte,
16:42soit parce qu'on veut garder un peu ces infos,
16:44et on peut les diluer à qui on veut,
16:47deux, parce que dès lors que vous écrivez clairement
16:50quelles sont vos priorités,
16:52et je n'ai pas dit qu'on réglait les problèmes à l'écrit.
16:55De base, un manager, il doit...
16:58Un manager ou même...
16:59Enfin, encore une fois, je parle de manager
17:00et je ne parle pas forcément de résultats financiers.
17:02On s'engage en mettant à l'écrit.
17:03Une équipe de communication qui décide de faire
17:06tant de LinkedIn par semaine, d'avoir tel...
17:09Donc, il y a un engagement.
17:10Il y a un engagement, donc on écrit ses priorités
17:12pour que toute l'équipe soit alignée.
17:13Et d'ailleurs, quand l'équipe est séparée,
17:15quand on est tous dans le même bureau,
17:16à la limite, moi, j'avais des équipes qui m'a dit
17:18quand on est sur un petit voilier,
17:19on peut s'appeler, on peut s'appeler.
17:22Quand on est sur un grand bateau...
17:23Parcuit en France.
17:24On ne se parle pas, justement.
17:25On ne peut pas se parler.
17:26On peut se téléphoner.
17:27Et donc là, le fait d'avoir un lieu...
17:29Donc, c'est un tableau de bord que vous avez...
17:30Enfin, peu importe l'outil, mais c'est un endroit
17:32qui est un peu notre cahier numérique à tous.
17:34Et l'idée, c'est justement d'avoir des priorités très claires
17:37pour que tout le monde les connaisse,
17:39des projets très clairs avec un objectif
17:41pour être efficace.
17:42Et après, par contre, les 3-4 personnes
17:44qui sont dans le projet, elles, effectivement,
17:45elles se parlent.
17:46Elles ne font pas le travail par écrit,
17:48mais c'est plutôt le squelette pour être efficace.
17:51Mais juste, je vais redonner la parole à Marine,
17:52mais qu'est-ce que ça vous apporte ?
17:54Parce que vous avez un peu de recul et de visibilité
17:56sur l'outil.
17:57Parce qu'effectivement, c'est une forme
17:58de tableau de bord collectif.
17:59Qu'est-ce que vous voyez déjà comme transformation ?
18:02Le premier point, c'est que dès lors que vous avez un outil
18:05et que sur tel ou tel sujet, vous voulez taguer
18:075 ou 6 personnes efficaces,
18:09je ne parle pas des copies pour se couvrir
18:11ou des copies pour...
18:12Ce qu'évoquait Marine.
18:13Encore une fois, j'ai donné un exemple.
18:14Je ne veux pas rappeler.
18:15On a une cible commerciale dans le sud-ouest.
18:18Là, je ne parle pas de moi.
18:18Le président est sur le sujet.
18:21On a un responsable d'équipe qu'on ne croit jamais
18:23naturellement au siège,
18:25qu'on voit sur le terrain.
18:27Il peut être tagué.
18:28Et il est dans cette petite communauté.
18:30Et donc, il y a 4 ou 5 personnes.
18:31Donc ça, c'est le partage.
18:32Le partage d'informations.
18:33Du plus bas de la boîte, du plus haut.
18:35Quand vous êtes un commercial ou un développeur,
18:37quand il sort d'un rendez-vous,
18:38il peut taguer les 5 ou 6 personnes
18:40à qui cette info pourrait intéresser
18:42et faire l'inverse.
18:43Donc ça, c'est un côté de...
18:44Du partage.
18:44De partage et de déploiement.
18:46Après, le fait d'écrire ses priorités,
18:49c'est hyper important.
18:51Parce qu'en tout cas, de notre sens,
18:52pour répondre à votre question,
18:53on a vu et on a priorisé des sujets.
18:55On ne peut pas mener 180 combats.
18:58On en mène 3 ou 4.
18:59Et puis, on le met derrière soi.
19:00Et puis, on en refait.
19:02Donc moi, on a vraiment vu
19:03de l'efficacité de la réalisation
19:04et surtout du gain de temps.
19:06Parce que pour le coup,
19:07dans les cultures de l'oral,
19:08et on parlait avant de rentrer
19:08de certaines grandes entreprises,
19:10où là, vous avez des réunions
19:11à 20 personnes,
19:14où tout le monde est là,
19:15comme ces personnes autour de la table
19:15sont relativement intelligentes,
19:17elles ont des bonnes idées.
19:18Et donc, ces bonnes idées,
19:19elles viennent un peu mettre de l'eau au moulin.
19:21Et moi, je pense que c'est...
19:22Après, encore une fois,
19:25pour rebondir sur ce que vous disiez,
19:27les problèmes se règlent bien évidemment
19:29lors des routines à l'oral et en discutant.
19:31Est-ce que ça vous rassure,
19:32ce que vous venez d'entendre ?
19:33Parce que ce n'est pas de faire des mails.
19:34C'est très intéressant,
19:35parce que le dernier qui a demandé
19:37à chacun de mettre ses priorités par écrit,
19:39j'y vais franco,
19:40c'est Donald Trump,
19:41qui a demandé à ses fonctionnaires
19:42de dire, voilà,
19:44qu'est-ce que la semaine dernière
19:44vous avez fait pour votre pays.
19:46Et je le veux en 5 points.
19:47Et vos 5 points, vos 5 priorités.
19:49Ce n'est pas bête, non ?
19:51Hormis que ce soit Trump.
19:52L'idée de demander des comptes
19:53à l'administration pour leur dire un simple point...
19:55Tout à fait, sauf quand vous devez le faire
19:56toutes les semaines
19:56et sauf quand vous êtes, y compris,
19:59militaire,
19:59c'est quand même un petit peu...
20:00C'est vrai.
20:01Ça a été vécu comme une forme de brutalité.
20:04Mais ça, c'est une boutade presque.
20:06Et l'autre chose,
20:07c'est que l'environnement actuel,
20:08en fait,
20:09vise à simplifier
20:10et à la vie des PME,
20:14TPE, entreprises en général.
20:15C'est le grand projet de l'Europe.
20:17C'est de simplifier,
20:18de réduire les normes,
20:19de réduire la quantité de reporting,
20:22d'alléger la vie des entreprises.
20:24Et donc, pourquoi pas ?
20:27Donc, c'est la tendance.
20:28Et donc, de rajouter du reporting écrit.
20:30Mais, bon, j'ai écrit des livres,
20:32j'ai écrit des articles.
20:32Ça fait beaucoup de bien, l'écrit,
20:34parce que ça permet de mettre à distance
20:35notamment les émotions
20:36et puis de clarifier sa pensée.
20:38Mais ça enferme aussi.
20:40D'une certaine façon,
20:41on prive...
20:42Dans l'écrit, il n'y a plus d'émotions.
20:43Il y a moins d'adaptabilité
20:45au changement du marché.
20:47C'est-à-dire,
20:47ma priorité écrite
20:48d'il y a six mois,
20:50si le marché change,
20:51elle va être obsolète.
20:54C'est un débat passionnant.
20:55Réponse, le temps file à grande allure.
20:57C'est un débat fondamental.
20:58Qu'est-ce que vous répondez ?
20:59Est-ce qu'il y a eu des réticences ?
21:00Est-ce qu'il y a eu des frottements
21:01au point que certains vous ont dit ?
21:02Moi, je pose mon tablier.
21:04Je ne sais pas...
21:05Pas tant des réticences sur le fond,
21:06plutôt des réticences sur l'exigence.
21:08Parce qu'il faut être un peu exigeant
21:09envers soi-même.
21:10C'est exactement ça.
21:13Rendez-vous et dire,
21:14je vais écrire tout de suite.
21:16Et je suis d'accord avec vous.
21:17Sans émotion,
21:17avec des faits
21:18et plutôt des exemples.
21:21Mais encore une fois,
21:22ça amène ces points
21:23et ces comptes rendus
21:24des discussions
21:25où vous allez pouvoir discuter.
21:26Parce que quand on a rencontré quelqu'un,
21:28on peut être factuel
21:29sur ces rendez-vous.
21:29Et quand vous, après...
21:31On travaille avec une base.
21:32Il y a eu quelque chose.
21:33Et on ne passe pas une heure de réunion
21:35à essayer de réexpliquer
21:35ce qu'on a fait.
21:36Mais vous, ça vous satisfait ?
21:37Vous, ce modèle,
21:38en tant que directeur général
21:39et aussi en tant qu'individu,
21:41est-ce que ça vous satisfait
21:42de produire cela ?
21:44Je n'ai aucune satisfaction
21:45à produire...
21:46Non, mais je veux dire...
21:46Moi, ce qui me satisfait,
21:47c'est que là...
21:48Enfin, on parlait tout à l'heure
21:49de simplification.
21:50Moi, je pense que les gens,
21:51au contraire,
21:52des gens qui sont dans des environnements
21:53où ils ne savent pas
21:54quelle est la priorité de leur équipe.
21:56Je ne parle pas des priorités,
21:56encore une fois,
21:57des objectifs de résultats durs,
21:58forcément.
21:59Quand on ne sait pas
22:00quelles sont les priorités de la boîte,
22:01quelles sont les priorités de l'équipe
22:03dans la boîte,
22:03d'avoir une vue plus large.
22:04Assez rassurant.
22:05Ça vous donne de la liberté
22:06parce que vous savez un peu
22:07où est-ce qu'on vous attend.
22:09Et puis,
22:10ce côté routine...
22:11Alors, encore une fois,
22:12je comprends que ça ne convienne pas
22:13à tout le monde.
22:14Il y a des gens
22:14que ça ne convient pas,
22:15mais pas pour le fond,
22:17plutôt pour la forme
22:18et l'exigence qu'il fallait que ça...
22:19Enfin, c'est exigeant
22:20envers vous-même,
22:21exigeant envers vos collaborateurs,
22:23mais surtout exigeant
22:24envers vos chefs.
22:24On est capable
22:26d'avoir des collaborateurs
22:27qui vont voir leur patron
22:28en leur disant
22:28que ce n'est pas très clair
22:29la priorité.
22:31Donc, pour répondre clairement
22:33à la question,
22:33c'était plus l'exigence
22:34que ça importe.
22:34Vous êtes challengé.
22:35On vous challenge.
22:36Ça, tant le faut.
22:37Juste un mot de conclusion.
22:38Moi, j'entends,
22:39et le débat est ouvert,
22:40mais une forme de démocratie
22:42très ouverte, finalement,
22:43puisque le collaborateur
22:44du Sud-Ouest
22:45peut aussi challenger
22:45le président.
22:47C'est intéressant, ça,
22:47dans les entreprises,
22:48ce qui n'est pas le cas
22:48dans les entreprises en France,
22:49en général.
22:51C'est intéressant,
22:52sauf que déjà,
22:53l'écrit reste,
22:54donc on se retient beaucoup
22:55à l'écrit.
22:56On est extrêmement formel,
22:58on fait très attention.
22:59L'émotion qui disparaît
23:01à l'écrit,
23:01pour moi,
23:02c'est une forme de perte,
23:04en fait,
23:04puisque l'émotion,
23:05c'est ce qui nous fait bouger.
23:06C'est émotion,
23:06ça veut dire bouger.
23:08Donc,
23:08quand l'émotion ne transparaît pas
23:10dans un meeting client,
23:11etc.,
23:12c'est une perte.
23:13Et enfin,
23:13l'écrit,
23:14pour une partie de la population,
23:16puisque j'ai écrit un livre
23:17sur les dyslexiques,
23:18c'est un énorme sujet,
23:20c'est-à-dire que ça les empêche,
23:22et ça les empêche,
23:23non seulement d'écrire,
23:24mais d'être promus aussi,
23:26parce qu'ils ne vont pas
23:27demander de promotion.
23:27On s'est dit beaucoup de choses.
23:28Mais je suis totalement d'accord
23:30avec le dernier commentaire.
23:31Eh bien,
23:31ça fait plaisir.
23:32C'est des faits qu'on donne
23:33et sûrement pas des textes
23:34et des émotions
23:35qu'on veut transmettre.
23:36C'est des faits,
23:36par bullet point,
23:37et ce n'est pas autonomique.
23:39Débat passionnant.
23:40Merci de nous avoir éclairé.
23:41Merci d'être venu nous éclairer
23:43sur cette méthodologie.
23:44Thomas Lebeau,
23:44directeur général délégué IDEX,
23:466400 collaborateurs.
23:47Vous étiez venu,
23:47je crois,
23:48il y a quelques années,
23:48vous étiez à 3500.
23:49C'est-à-dire que l'entreprise
23:50grossit sur des sujets essentiels
23:52que sont l'énergie
23:53et la décarbonation.
23:55Merci à vous,
23:56Marine Balançard,
23:57DG d'Arizeal
23:58et votre livre
23:59à découvrir
24:00chez Erol,
24:01me semble-t-il,
24:02sur la dyslexie.
24:04On tourne une page,
24:05on s'intéresse à l'URSSAF.
24:06Ben oui, l'URSSAF,
24:07c'est important, l'URSSAF.
24:08Ça fait peur,
24:08mais c'est très sympa,
24:09vous allez voir.
24:09On termine notre émission
24:23avec Fonette sur l'emploi
24:24pour parler de l'URSSAF,
24:25notamment en direction
24:27des travailleurs indépendants.
24:28Tout le monde connaît l'URSSAF
24:30et on va en parler
24:31avec Essinef Benoît.
24:32Bonjour Essinef.
24:33Bonjour Arnaud.
24:33Ravie de vous accueillir,
24:34directrice régionale
24:35du recouvrement
24:36des travailleurs indépendants
24:37URSSAF Île-de-France.
24:39Alors l'URSSAF fait peur
24:40quand on dit recouvrement
24:41d'autant plus,
24:43mais vous êtes aussi venu
24:44sur ce plateau
24:44pour aussi faire de la pédagogie
24:45et nous parler des services
24:47proposés par l'URSSAF
24:49et en préparant l'émission,
24:51j'ai vu que le taux de satisfaction
24:52des usagers,
24:53de ceux qui étaient excellents
24:56en 68%,
24:56taux de satisfaction
24:58des publics accompagnés
24:58par l'URSSAF Île-de-France,
25:00vous y avez contribué,
25:01j'imagine.
25:02C'est une volonté ça
25:03de rendre un service
25:04de qualité au public ?
25:07Alors tout à fait.
25:08C'est vrai que l'URSSAF,
25:09vous l'avez dit,
25:10ça peut faire peur.
25:11On est vraiment au cœur
25:14du financement
25:14de la protection sociale.
25:15C'est ça qu'il faut avoir en tête.
25:17Tous les jours,
25:17l'URSSAF s'occupe
25:18de collecter
25:19les cotisations sociales
25:20des entreprises
25:21et des entrepreneurs
25:23pour ensuite pouvoir les redistribuer
25:26pour payer les retraites,
25:28tout ce qui est lié à la maladie,
25:29que ce soit les personnels d'hôpitaux,
25:30les soins de ville,
25:32les cotisations chômage,
25:33tout ce qui est lié
25:34à l'accompagnement des familles.
25:35Et il faut se dire
25:36que l'URSSAF,
25:37si on simplifie à l'extrême,
25:39c'est vraiment la banque
25:40de notre modèle
25:41de sécurité sociale
25:42et c'est ce qui permet
25:43de le rendre solide
25:44et de le faire fonctionner.
25:46Donc ça,
25:46c'est la mission vraiment
25:47qu'on connaît
25:48dans le grand public,
25:48mais ce qu'on connaît moins
25:50et ce sur quoi vraiment
25:51on insiste
25:52ces dernières années,
25:52effectivement,
25:53c'est l'accompagnement
25:54qu'on peut avoir
25:55auprès de toutes les entreprises,
25:57que ce soit des auto-entrepreneurs
25:58ou des plus grosses entreprises,
26:00parce que ce modèle,
26:01il ne marche que
26:02si l'activité économique fonctionne.
26:04S'il n'y a pas
26:05d'activité économique,
26:06il n'y a pas de financement
26:07de la protection sociale
26:08et donc notre enjeu,
26:09c'est vraiment
26:09d'accompagner les entreprises
26:11à toutes les étapes,
26:12que ce soit la création,
26:14la montée en puissance,
26:16les difficultés aussi.
26:18Parce que dans le mot recouvrement,
26:19on entend bien
26:19que c'est la partie finale,
26:20c'est le moment
26:20où on va prendre l'argent
26:21à l'entreprise inversée,
26:23mais là,
26:23vous nous dites qu'en amont,
26:24vous êtes là aussi
26:26pour prendre par la main
26:27l'entrepreneur.
26:28C'est bien ça ?
26:29C'est exactement ça.
26:30Pour nous,
26:32il est essentiel
26:33que tous les entrepreneurs
26:35identifient l'URSSAF
26:37comme un acteur,
26:38un accompagnant
26:39de leur vie économique.
26:41Et on a vraiment
26:42essayé de penser
26:42des moments de vie
26:43pour les accompagner
26:45quand ils en avaient besoin.
26:46C'est-à-dire,
26:46au moment où on crée
26:47son entreprise,
26:47par exemple,
26:48on se pose mille questions.
26:49On se demande
26:50quel modèle économique
26:52on va faire,
26:52quelle forme de société
26:53on va avoir.
26:54L'URSSAF peut y répondre.
26:55Et l'URSSAF peut aider
26:56à ce moment-là.
26:57On a une offre
26:57qui s'appelle
26:58Mes premiers mois.
27:00Et donc,
27:00on propose à toutes les personnes
27:02qui créent leur entreprise
27:03de les accompagner
27:03sur le choix de leur statut
27:05pour comprendre
27:05ce que ça implique
27:06en termes de protection sociale
27:08aussi derrière.
27:09Quelles sont
27:09les démarches administratives
27:10pour ne pas se mettre
27:11en difficulté par la suite ?
27:12Je vais sur le site
27:13l'URSSAF-Ile-de-France
27:14si je suis en Ile-de-France.
27:15J'ai quoi ?
27:15J'ai un webinaire ?
27:16J'ai quelqu'un en présentiel ?
27:17J'ai des webinaires
27:18en présentiel de formation ?
27:20Comment ça marche ?
27:20On a pas mal de choses.
27:22Déjà,
27:23si vous créez votre entreprise,
27:24automatiquement,
27:24on va vous pousser
27:25de la documentation
27:26et on va vous proposer
27:27de prendre rendez-vous
27:28avec un de nos conseillers.
27:31Mais si vous allez
27:31sur le site de l'URSSAF,
27:32vous avez aussi
27:33effectivement des tutos,
27:35des webinaires,
27:36des podcasts,
27:37seuls mais bien accompagnés.
27:38Donc,
27:39on a vraiment une offre
27:40qu'on a essayé
27:40de penser multicanal
27:41avec plein de médias différents
27:43pour accompagner
27:43les entrepreneurs.
27:44Et ça,
27:44c'est aussi une manière
27:45en termes de marque employeur
27:46ou de visibilité
27:47de donner une autre image
27:48de l'URSSAF
27:49qui n'est pas qu'une banque
27:50de recouvrement
27:51ou un recouvreur d'argent
27:53mais qui est aussi
27:54un accompagnateur,
27:55un facilitateur.
27:56C'est aussi ça l'objectif.
27:58Exactement.
27:58On veut faciliter,
28:00je vous le disais,
28:00ce moment de la création
28:02mais aussi
28:02toutes les étapes derrière
28:03parce qu'il y a le moment
28:04où on va employer
28:05son premier salarié,
28:08le moment où on va
28:09avoir des problèmes
28:10de trésorerie
28:10et vraiment mon message
28:12c'est à ces moments-là
28:13ne restez pas seuls,
28:14contactez-nous.
28:15On a nos numéros
28:16de téléphone
28:16sur lesquels on a
28:17des taux de décroché
28:18de plus de 90%
28:19donc d'excellents services.
28:21C'est le 3957
28:22sur les employeurs
28:23et j'en profite,
28:24le 3698
28:26pour des travailleurs indépendants.
28:28Contactez-nous
28:29que ce soit par téléphone,
28:30par mail,
28:31à travers votre compte internet.
28:33Il ne faut pas hésiter.
28:34N'oublions pas
28:35l'URSSAF de Limoges
28:36pour les artistes
28:37et les créateurs.
28:38Oui, oui, oui.
28:39Et les écrivains.
28:40C'est souvent
28:40vers Limoges
28:41qu'on appelle l'URSSAF
28:42et on est souvent
28:42très bien accueillis.
28:44Je tiens à le préciser.
28:45Merci Essinef Benoît.
28:46Allez sur le site
28:47de l'URSSAF
28:47si vous créez votre entreprise.
28:49Vous serez accompagné,
28:50pris en main,
28:51éclairé,
28:51tant sur les réseaux sociaux
28:53qu'en direct
28:54avec des accompagnateurs.
28:55Merci à vous Essinef Benoît
28:57d'être venu
28:57en visite,
28:57directrice régionale
28:58du recouvrement
28:58des travailleurs indépendants
28:59à l'URSSAF.
29:01Île-de-France,
29:01c'était un vrai plaisir
29:02de vous accueillir.
29:02On vous reviendrait
29:03un peu plus longuement.
29:04Merci à vous.
29:05Merci à toute l'équipe
29:06de réalisation.
29:07Théo à la réalisation
29:08et merci à Nicolas Juchat
29:09aujourd'hui dans l'oreillette
29:11et merci à Paul Ausson.
29:13Merci à vous.
29:13Merci pour vos messages.
29:14Bye bye.
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