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  • 20/05/2025
Filatures, guetteurs, toits, scooters : bienvenue dans l’enfer des cités.
La police encercle un point de deal qui génère 14 000 € par jour.
Mais face aux choufs et aux fuites organisées, chaque interpellation est une course contre la montre.
La CSI et le GSO 93 en action !

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Personnes
Transcription
00:00Ile-Saint-Denis, au coeur du 93.
00:04Depuis quelques semaines, un groupe de dealers a investi les parcs autour de cette cité.
00:10Chaque jour, ils vendraient plus de 8 000 euros de cannabis
00:14à la tête du réseau septum d'une vingtaine d'années seulement.
00:18Cet après-midi, le jeune homme est la cible prioritaire
00:22de la compagnie de sécurisation et d'intervention du département, la CSI.
00:28C'est le commandant Patrick Lunel qui dirige cette unité.
00:32150 hommes sont sous ses ordres.
00:35Il a mobilisé une grande partie de ses motards pour mener un vaste coup de filet.
00:40Son plan est simple.
00:42Encercler les tours de la cité pour prendre les trafiquants au piège.
00:46Mais avant de lancer l'assaut,
00:48lui et ses hommes doivent arrêter des clients pour constituer le flagrant délit.
00:52Alors là, on a des collègues civils qui sont en surveillance depuis ce matin à 7h,
00:57qui planquent dans un endroit en hauteur discrète.
01:01Ils attendent que des premiers clients se fassent servir.
01:04En général, les points de deal sur le 93 ouvrent vers 13h.
01:07On met des dispos d'interception des acheteurs.
01:11Dès qu'on a un acheteur positif, on bascule dans le flagrant délit.
01:14Et là, on va chercher les gars.
01:16La difficulté, cette cité est au centre d'un quartier très animé.
01:21Vous êtes à l'écoute, les gars ?
01:23Vous entendez ?
01:25On va se mettre en position. En plus, il ne faut pas trop tarder à taper.
01:28Il ne fait pas trop mauvais.
01:29On a les gamins qui sortent d'école et ça ne va pas tarder à atterrir dans les scores, tout ça.
01:34Nous sommes vendredi, il est 15h30.
01:37Les policiers ne vont pas attendre bien longtemps
01:39pour interpeller un premier acheteur venu se ravitailler en cannabis pour le week-end.
01:51Et vous donnez ce que vous avez acheté, monsieur.
02:03Oui, c'est positif.
02:05Pour établir solidement l'activité du réseau,
02:08les hommes de la CSI doivent multiplier les interpellations de clients.
02:12Mais dans les environs, si les consommateurs sont nombreux, les vendeurs aussi.
02:17Cet acheteur vient de s'approvisionner chez un autre dealer qui n'est pas celui ciblé par la CSI.
02:22Il est où, là-bas ?
02:24Redonnez-moi la destruction du deuxième.
02:29Sur la texte de Thibault, c'est un nord-africain,
02:31porteur d'une petite étiquette bleue à l'envers sur la tête.
02:35Je ne l'ai pas vu.
02:38C'est très grand, c'est bien un truc.
02:40Tu dégages par là-bas.
02:43Il achète ailleurs, je ne vais pas m'en occuper, on n'a pas le temps.
02:45Je vais balancer sa merde et on va aller s'occuper du reste.
02:50Malgré tout, en moins d'une demi-heure, les policiers interpellent 5 clients.
02:54Suffisamment pour déclencher la 2e phase de l'opération.
02:59Les interpellations.
03:03Les motards s'élancent dans la cité.
03:05Contrairement à leurs collègues en voiture, ils peuvent se faufiler partout.
03:10Mais une fois arrivés sur le point de vente,
03:12les dealers semblent avoir pris la fuite en enjambant cette palissade.
03:20Les fuyards risquent de ne pas aller bien loin.
03:23La CSI a posté ses hommes partout, de l'autre côté de la palissade.
03:27Les dealers tombent nez à nez avec les policiers.
03:31Les trafiquants sont nombreux.
03:33Alors, à quelques pâtés de maison,
03:37les motards se pressent de rejoindre leurs collègues pour sécuriser l'arrestation.
03:43Parmi les individus arrêtés, la cible visée, l'une des têtes présumées du réseau.
03:49Il est emmené au poste et placé en garde à vue.
03:54Les autres sont minutieusement fouillés.
03:57Sur eux, les policiers, qui ont sûrement été rapidement repérés,
04:01ne vont trouver que quelques pochons d'herbe et 400 euros en petites coupures.
04:06Des preuves tangibles du trafic, mais pas suffisantes pour le commandant Lunel,
04:10bien décidé à revenir très vite.
04:20Par rapport à notre trafic dessus,
04:22on les libère ou on les met en garde à vue en fonction de ce qu'on veut.
04:26Tout ça, ce sont les chouffes.
04:27Donc, on est sur une île ici avec deux bras de Seine de chaque côté.
04:31Et en fin de compte, ils ont placé des chouffes de chaque côté,
04:33ce qui fait qu'on a été annoncé dès le début.
04:35Donc, c'est hyper facile de se réfugier.
04:37Donc, on va remettre le dispo en place et on va bien voir ce qui se passe.
04:41Harceler les délinquants, c'est l'une des stratégies favoris du commandant.
04:46Avec les 151 policiers de la CSI 93,
04:49ils forment une unité spécialement conçue pour intervenir dans les zones à risque.
04:54Des zones qui sont légion en Seine-Saint-Denis,
04:56le département le plus criminogène de France métropolitaine.
05:03Pour tenter de reconquérir un territoire
05:05où certaines cités sont devenues des zones de non droit,
05:08les policiers de la CSI sont lourdement armés.
05:15La compagnie est composée de brigades en uniforme,
05:18mais aussi en civil, qui mènent leurs propres enquêtes.
05:22Démanteler un trafic de stupéfiants.
05:25Arrêter un gang de voleurs à la portière.
05:30Mais aussi empêcher un homicide.
05:35Autant de missions pour les hommes de la CSI 93.
05:39Des policiers en alerte permanente
05:41dans un des départements les plus sensibles de l'Hexagone.
05:46Le trafic de drogue est un des principaux problèmes de la Seine-Saint-Denis.
05:52Petits revendeurs, gros trafiquants.
05:55Les réseaux nombreux sont souvent implantés dans des quartiers populaires.
06:00Comme ici, dans cet ensemble de tours
06:02à seulement une centaine de mètres des portes de Paris.
06:06Le commandant Lunel et ses hommes y patrouillent régulièrement.
06:09Pour montrer leur présence et perturber les habitudes des dealers et des guetteurs.
06:14Les chouffes, dans le jargon policier.
06:16Il y a des chouffes partout.
06:18C'est pas une chouffe, c'est un mec qui s'assoit là.
06:21Le commandant ne laisse passer aucun détail.
06:23Cette chaise ne servira plus aux guetteurs.
06:26C'est une forme de chou là,
06:27parce qu'ici tout ce qui tombe du ciel n'est pas forcément béni.
06:30Pour le commandant Lunel,
06:31l'objectif n'est pas uniquement de traquer les délinquants,
06:34mais aussi d'assurer la sécurité des gens.
06:36L'objectif n'est pas uniquement de traquer les délinquants,
06:39mais aussi de protéger les habitants.
06:56Dans cet ensemble de cités,
06:58un réseau prend une ampleur considérable depuis quelques semaines.
07:02Aux abords de cette tour,
07:03des dealers ont mis en place un véritable supermarché de la drogue.
07:08Toutes ces personnes sont des clients.
07:10Ils attendent leur tour pour acheter une dose de cannabis.
07:13Mais dérangés par la police, ils quittent les lieux à la hâte.
07:29Bénéfice pour les trafiquants, près de 14 000 euros par jour.
07:33On avait peut-être 120-130 acheteurs qui étaient en attente.
07:38Avec l'autorisation de TX, on va décrocher nos personnels.
07:41On fait le point, section par section, compagnie par compagnie.
07:46Le commandant Lunel veut démanteler au plus vite
07:48tous les points de deal de cette cité
07:50en passe de devenir l'une des plus actives de Seine-Saint-Denis.
07:53Vous avez vu comment est faite la configuration de cette cité ?
07:56Comme beaucoup de cités sur le département,
07:58c'est des petits châteaux forts.
08:00D'une manière ou d'une autre, il faut qu'on tourne le point de deal.
08:02Ou en mettant des gens en planque, ou en faisant des surveillances extérieures,
08:05en posant des caméras, en utilisant plein de moyens techniques,
08:08ou plein de moyens humains.
08:10Mais mon boulot, c'est de faire tomber le point de deal.
08:19Le lendemain, le commandant met en place un dispositif de surveillance.
08:24Il poste un de ses hommes à l'entrée de la cité,
08:27caché dans une camionnette banalisée.
08:30Son objectif ?
08:32Constater les va-et-vient des acheteurs sans se faire repérer.
08:36Cela fait déjà 6 heures que le policier est en planque.
08:40Ca va être long. Il faut regarder...
08:43Il faut regarder les gens qui passent,
08:46voir si on peut voir un geste ou un élément
08:51qui pourrait nous aider sur la vente de stupéfiants.
08:56Il faut impatienter.
08:58A 500 mètres, le commandant et 5 collègues attendent pour interpeller les clients.
09:03Il est 18 heures.
09:05Le policier aperçoit un premier acheteur.
09:07Il envoie sa description aux équipes alentours.
09:10Peut-être qu'il aurait acheté du stupéfiant dans cette résidence.
09:14Les collègues qui sont en filature derrière lui vont le contrôler
09:17pour voir s'il y a bien quelque chose.
09:21Ce jeune étudiant vient d'acheter 5 grammes d'herbe pour 50 euros.
09:28Je joue le jeu parce que je me suis fait avoir.
09:31Je ne peux rien dire de plus.
09:33Que j'aille ici ou ailleurs, ça revient au même.
09:35Je prends le risque, ils prennent le risque.
09:37J'avais entendu dire qu'ici, ils s'étaient déjà fait prendre plusieurs fois.
09:42Apparemment, ça ne les empêche pas de continuer.
09:45Ici, ce n'est pas les plus chers.
09:48C'est pour ça que je viens ici.
09:50Placé en garde à vue, son témoignage va enrichir le dossier de la CSI.
09:55Au même moment, dans la rue du Sous-Marin,
09:57un invité surprise fait son apparition.
10:00Au volant de ce véhicule,
10:02les policiers croient reconnaître l'un des principaux fournisseurs du réseau.
10:13A tous, à tous.
10:15Deux N.A.
10:17Ils rentrent.
10:19Il y en a un qui a été lâché dans la résidence où on surveille.
10:24Et un autre qui vient de repartir avec le véhicule.
10:28L'homme est peut-être là pour réapprovisionner le point de deal en cannabis.
10:32Une aubaine pour le commandant qui sonne immédiatement l'assaut.
10:42Le commandant et trois de ses hommes se précipitent dans le hall de la tour
10:46où est installé le trafic.
10:48Les mains sur la tête, les mains sur la tête, les mains sur la tête.
10:58Décartez les cuisses.
11:03Sur place, un groupe d'individus surpris par ce débarquement.
11:07Parmi eux, des clients et peut-être de petits revendeurs.
11:11La fouille continue dans les étages.
11:14Au cinquième, les policiers découvrent un sac plein de pochons de drogue.
11:19Et surtout de l'argent liquide.
11:21Il appartient à cet homme qui pourrait être le banquier du réseau.
11:40La prise peut sembler mince.
11:421600 euros en cash et deux individus en possession de stupéfiants.
11:50Pourtant, dans la cache d'escalier,
11:52une installation de fortune confirme l'existence d'un point de deal important.
12:12Et les policiers ne sont pas au bout de leur surprise.
12:35Alors qu'ils emmènent les suspects,
12:38ils vont croiser un jeune dans l'escalier.
12:45Le commandant le soupçonne d'avoir été envoyé par les guetteurs pour prendre des informations.
12:49Le ton va très vite monter.
13:08Visiblement, les guetteurs sont peu impressionnés par le déploiement de force.
13:32En bas, ils attendent impatiemment le départ de la police pour reprendre les ventes.
13:37Mais les hommes de la CSI ne sont pas prêts de partir.
13:40Ils comptent bien trouver l'appartement chez qui les dealers stockent leurs drogues.
13:44La nourrice, dans le jargon policier.
13:50Justement, au septième étage, un sac rempli de pochons de drogue et de cash.
13:56Sur le palier, deux appartements.
13:59L'un d'eux pourrait être celui de la nourrice.
14:02Derrière la première porte, ce jeune homme déjà connu pour trafic de stupéfiants.
14:10Problème, il n'habite pas ici et va donc être emmené au commissariat pour être interrogé.
14:20Mais les policiers ne trouvent aucune trace de drogue dans l'appartement.
14:23Ils tentent donc leur chance dans celui d'à côté.
14:27C'est la police, il y a quelqu'un ?
14:29Première surprise, la porte est ouverte, mais l'appartement semble vide.
14:37Dans le salon, une porte vitrée est entre-ouverte.
14:45Elle donne sur un des dalles de terrasse, idéal pour prendre la fuite.
14:50Allez, fouille-moi bien tout, là.
14:53Les policiers vont tout fouiller jusqu'aux appartements voisins.
15:00Mais la nourrice supposée du réseau s'est apparemment volatilisée.
15:04Dans l'appartement vide dans lequel les policiers sont entrés,
15:07le commandant Lunel lance la fouille à l'aide d'un chien dressé pour détecter la présence de stupéfiants.
15:13Très vite, l'animal marque un arrêt devant un kajibi.
15:17Qu'est-ce qu'il y a ?
15:19Montre-moi.
15:21Ah, il y a quoi, là ? Montre-moi.
15:25Parce que là, ça devient fou.
15:30OK, on pose par terre.
15:32Les policiers découvrent plusieurs sachets de cannabis à peine dissimulés et des liasses d'argent liquide.
15:42C'est combien ?
15:44Et ça, c'est que le...
15:471 440 euros, c'est ce qui a été fait à partir de l'ouverture du point jusqu'à maintenant,
15:52c'est-à-dire en à peu près 20, 40 minutes.
15:54Comme l'impose la procédure, la perquisition se fait en présence de 2 témoins,
15:59dont cet homme qui habite le quartier.
16:01Dans la chambre...
16:03L'OPJ ! Vous pouvez venir voir ?
16:05Une dernière découverte va définitivement confirmer que le propriétaire des lieux est bien la nourrice.
16:11C'est les gens qui, pour protéger le... Pour éviter de se faire piquer la canne par des concurrents.
16:15Voilà.
16:17Donc...
16:21C'est sérieux.
16:23L'arme sert aux dealers à protéger cet appartement qui est leur point de stockage.
16:27Pour cet homme qui vit dans la résidence depuis de nombreuses années,
16:31la mainmise des dealers sur la cité est devenue insupportable.
16:34La vie des habitants s'est transformée en calvaire.
16:39La vente se fait au 5e et ça commence au 2e.
16:4240 personnes dans l'escalier.
16:45Ça devient invivable.
16:47Vous rentrez le soir. Vous rentrez le soir, bah c'est...
16:49Vous êtes guettés par ces... Par ces gommes, hein.
16:52Vous partez le matin, c'est pareil.
16:55Y a plus de... Y a plus de vie privée. Y a plus de...
16:58Y a plus rien, quoi. Y a plus rien.
17:00Si j'avais l'occasion de déménager, ça se trouve que...
17:05Grâce à un passeport retrouvé dans l'appartement,
17:08la CSI suppose que la nourrice du réseau est une femme de 36 ans.
17:12Le commandant diffuse son signalement à toutes ses équipes.
17:15Et coup de chance au pied même de la tour,
17:18l'une d'elles va tomber née à nez avec la jeune femme et sa mère.
17:31La jeune femme est conduite au commissariat.
17:33Pour le commandant Lunel,
17:35c'est pour ce type d'opération que la CSI a été créée.
17:38La compagnie de circulation et d'intervention, c'est son job.
17:41C'est ce genre d'opération coup de poing.
17:43Le bilan, donc, 4 interpellations,
17:45un toxicomane acheteur, un guetteur et 2 vendeurs.
17:48Et en dernier ressort, on a interpellé ce qu'on appelle la nourrice,
17:51c'est-à-dire la propriétaire des lieux où était planquée la marchandise.
17:55Si elle aide les dealers en planquant la marchandise
17:57et qu'elle est rémunérée en échange,
17:59elle est complice du trafic de stups.
18:01Et si, par contre, elle est sous la pression des dealers,
18:04à ce moment-là, c'est une circonstance aggravante pour les dealers.
18:06Au commissariat local,
18:08tous les interpellés vont être interrogés
18:10par des officiers de police judiciaire.
18:12L'enquête montrera que la nourrice
18:14était forcée par les dealers à cacher leurs drogues.
18:17Mais dans quelques jours,
18:19l'affaire va être bouleversée par un grave incident.
18:26La Seine-Saint-Denis est régulièrement le théâtre
18:28de règlements de comptes violents.
18:30Environ 80 chaque année,
18:32dont 30 mortels en 2013.
18:35Soit 30 % de plus qu'à Marseille et ses environs.
18:40Pour sécuriser l'un des départements
18:42les plus dangereux de France,
18:44la CSI est ainsi dotée d'un groupe de soutien opérationnel dédié.
18:47Le GSO.
18:4914 hommes triés sur le volet qui s'entraînent au tir
18:51toutes les semaines.
18:53Ils réalisent près de 200 opérations sensibles chaque année.
18:56Dans deux jours,
18:58ils doivent effectuer une interpellation
19:00particulièrement risquée.
19:05Dans une ville au cœur du département,
19:07deux groupes de gitans se provoquent depuis quelques jours.
19:10Sur fond de rivalités familiales et de guerres territoriales.
19:14L'une des familles a même porté plainte pour menaces.
19:17Des écoutes téléphoniques ont confirmé
19:19qu'un homme projette de régler le différent
19:21à coups d'armes à feu.
19:29Alors, ce matin,
19:31David, le chef du GSO, a mobilisé tous ces hommes.
19:34Ils ont décidé d'intervenir avant qu'un drame n'ait lieu.
19:59Les policiers espèrent trouver dans son pavillon des armes
20:01qui attesteraient de ses intentions criminelles.
20:03Mais encore faut-il y pénétrer
20:05en préservant l'effet de surprise.
20:20L'homme interpellé est très dangereux.
20:22Il a déjà été condamné pour enlèvement,
20:24séquestration et possession d'armes à feu.
20:27Les hommes du GSO s'équipent en conséquence.
20:31Pistolets semi-automatiques, tasers, casques blindés,
20:35ils seront en première ligne pour sécuriser les lieux.
20:38Mais surtout éviter que l'individu potentiellement armé
20:41ne s'échappe.
20:53La superficie à couvrir
20:55et puis la topographie des lieux.
20:59Il y a plusieurs étages en même temps à traiter.
21:03Et beaucoup plus de possibilités de fuite pour un individu.
21:08Parce que par définition,
21:10au pavillon, il y a un rez-de-chaussée,
21:12donc des fenêtres,
21:14donc des issues de fuite possibles.
21:17Le pavillon se situe dans une zone résidentielle.
21:20Il est 5 heures.
21:22Le quartier est encore endormi.
21:24Pour ne pas être repéré,
21:26les policiers se gardent à distance
21:28et avancent sans bruit.
21:36Tous les hommes de la CSI sont en place.
21:38L'assaut est lancé.
21:53Au premier étage,
21:55les policiers découvrent une famille entière
21:57avec des enfants en bas âge.
22:08Dans une autre chambre,
22:10le suspect, cueilli dans son sommeil,
22:12est immobilisé.
22:15Au total, dans le pavillon,
22:179 personnes, dont le frère et le père du suspect
22:19déjà connus des services de police
22:21pour de graves délits.
22:23Les individus immobilisés,
22:25la fouille de la maison peut commencer.
22:32Dans un placard presque en évidence,
22:34mais surtout à seulement 2 m du lit du suspect,
22:37les policiers trouvent ce qu'ils cherchaient.
22:41Un fusil à pompe.
22:43Voilà.
22:45Fusil de chasse.
22:47Modèle russe.
22:50Ça fait des dégâts, ça ?
22:52Ah bah...
22:54Selon le type de munitions, oui.
22:57L'arme qu'on a trouvée, c'est pas à vous ?
22:59L'arme, le fusil à pompe.
23:01C'est à mon père, ça.
23:03Donc c'est parfait.
23:05Il a une licence, quelque chose, pour ce permis ?
23:07Bien sûr.
23:09La perquisition se poursuit dans les différents étages.
23:11Les policiers veulent accumuler
23:13le maximum de preuves.
23:15Mais pas évident de fouiller
23:17tous les recoins d'une maison de 240 m2.
23:19Regarde s'il y a pas des choses,
23:21d'autres armes cachées
23:23qui pourraient intéresser la procédure,
23:25ou autre.
23:27Mais la maison est grande,
23:29et il y a beaucoup d'endroits
23:31en fumée.
23:33C'est dans la cuisine,
23:35au milieu des casseroles,
23:37que les policiers trouvent de nouveaux éléments à charge.
23:43C'est pour le fusil.
23:45Mais c'est à qui ?
23:47C'est à vous.
23:51Des cartouches de gros calibre
23:53en quantité suffisante pour tenir un siège.
23:55Il s'en est fallu de peu
23:57pour que l'intervention
23:59prenne une tournure plus dramatique.
24:03Les individus
24:05avaient installé un système de caméra
24:07à l'extérieur
24:09qui filmait uniquement la rue,
24:11et pas du tout l'entrée du pavillon.
24:13C'est un dispositif totalement illégal
24:15puisqu'ils filment la voie publique sans autorisation,
24:17et ils enregistrent les images.
24:19Ça a pour seul but
24:21de détecter toute présence policière
24:23à l'extérieur du pavillon.
24:25Le suspect est emmené
24:27au commissariat local pour être entendu.
24:29Au cours de leur inventaire,
24:31les policiers vont faire de nouvelles découvertes.
24:37En plus du fusil,
24:39et de la centaine de cartouches,
24:43ils mettent la main sur une boîte pleine de balles,
24:45interdites à la vente.
24:47Des balles modifiées
24:49pour être explosives,
24:51conçues pour un revolver 44 magnum,
24:53une arme de très gros calibre.
25:05L'individu va devoir
25:07justifier cet arsenal impressionnant.
25:09Mais pour l'instant,
25:11Menotté est placé en garde à vue.
25:13Il n'a pas l'air de se soucier de son sort
25:15et pense déjà à sa sortie.
25:33Quelques jours plus tard,
25:35son rival a finalement retiré sa plainte.
25:37Le suspect a donc été libéré.
25:39Le temps des règlements de comptes
25:41semble révolu.
25:43La guerre entre les deux familles
25:45n'a cette fois-ci pas fait de victime.
25:47Pour l'équipe du GSO,
25:49la mission est remplie.
25:51En attendant d'être de nouveau réquisitionné,
25:53David et ses hommes s'accordent
25:55quelques minutes de détente.
26:09En Seine-Saint-Denis,
26:11ces projets d'assassinat
26:13restent rares.
26:15Mais à des fléaux du département,
26:17ce sont les vols violents commis
26:19par des bandes à scooter très organisées.
26:21Sur ces images
26:23filmées par l'hélicoptère de la police,
26:25on voit un groupe de trois scooters
26:27qui rôdent à la recherche de leurs prochaines victimes.
26:31Sac à main, bijoux, téléphone
26:33ou tablette,
26:35autant d'objets que les particuliers
26:37sont parfois dangereusement à portée de main
26:39dans leurs voitures
26:41et qui attirent ces délinquants spécialistes du vol à la portière.
26:47Une fois la cible identifiée,
26:49les voleurs frappent à la vitesse de l'éclair.
26:57En une seconde,
26:59la vitre est cassée.
27:01Le voleur emporte cette fois un ordinateur portable
27:03avant de prendre la fuite
27:05à son scooter.
27:29En Seine-Saint-Denis,
27:31plusieurs dizaines de vols à la portière ont lieu chaque jour.
27:33Ces groupes de délinquants en scooter
27:35sont devenus la bête noire des motards de la CSI.
27:37Les prendre en flagrant délit
27:39est particulièrement délicat.
27:41Pour nous, c'est vraiment
27:43l'interpellation en flagrant délit
27:45la plus difficile, parce qu'on ne peut pas
27:47engager de poursuites et freiner
27:49derrière ces délinquants.
27:51On est obligé de prendre
27:53un maximum de précautions
27:55pour ne pas mettre en danger nos pilotes,
27:57nos policiers, parce que ce n'est pas le but du jeu.
27:59Ne pas mettre en danger
28:01les auteurs, et on ne va pas non plus mettre en danger
28:03la vie des automobilistes qui seraient en circulation
28:05sur le
28:07périmètre de travail
28:09de ces délinquants.
28:11Alors, une fois le flagrant délit
28:13constaté, les policiers
28:15attendent que les voleurs rentrent chez eux pour les cueillir
28:17dès le lendemain, à l'aube.
28:19Comme ce matin,
28:21où les membres du GSO sont réquisitionnés
28:23pour l'interpellation d'un autre gang
28:25de voleurs à la portière.
28:27Le briefing a lieu au commissariat
28:29d'Aulnay-sous-Bois.
28:31On a deux objectifs à servir.
28:33Vincent, commissaire, dirige l'opération.
28:35C'est ici,
28:37deux véhicules.
28:39C'est toutes les voitures qui vont sortir
28:41par l'opération.
28:43C'est Christophe, commandant, qui mènera
28:45les hommes du GSO, une fois de plus,
28:47en première ligne.
28:49Nous, on s'arrête dès que vous stoppez le mouvement,
28:51on descend parce qu'on a le bélier, un gars m'accompagne, et on monte.
28:53On va aller chercher
28:55les individus dans le cadre de
28:57la violence,
28:59sur une cité sensible du département.
29:01Donc le risque sur l'environnement,
29:03la réaction des individus,
29:05et éventuellement
29:07un mouvement qui pourrait être déclenché
29:09à l'occasion de l'opération de police,
29:11suite aux interpellations.
29:13Au total,
29:155 individus sont visés.
29:17Le principal objectif,
29:19un adolescent tout juste majeur,
29:21déjà connu pour trafic de stupéfiants,
29:23qui aurait commis de nombreux vols avec violence.
29:27Il réside dans une cité
29:29où les forces de l'ordre sont presque
29:31systématiquement prises à partie.
29:35Il y a quelques semaines,
29:37plusieurs policiers restés piégés
29:39après une interpellation,
29:41y ont été brutalement agressés.
29:51C'est pourquoi aujourd'hui,
29:53le commissaire a fait appel au savoir-faire
29:55de la CSI et du GSO.
30:09Il est 5h50,
30:11l'assaut est imminent.
30:21Dans le salon,
30:23le père du suspect est neutralisé.
30:33Dans la chambre,
30:35un homme est bien présent.
30:37Ce n'est pas l'objectif recherché,
30:39mais son grand frère.
30:41Le jeune voleur présumé
30:43est interpellé dans une dernière pièce
30:45au fond de l'appartement.
30:53Là, tu restes là.
30:57La perquisition
30:59commence dans la chambre de l'adolescent.
31:19Très vite,
31:21les policiers trouvent dans les placards
31:23des vêtements correspondants au signalement donné
31:25par les victimes.
31:31Viennent ensuite des sacs à main
31:33peu compatibles avec le style de l'adolescent.
31:35Et même,
31:37plusieurs cartes bleues portant des noms
31:39qui ne correspondent pas à l'identité
31:41du jeune suspect.
31:51La sœur du jeune homme
31:53tente de défendre le voleur présumé.
31:55Ses explications
31:57ne sont pas convaincantes.
32:15La sœur du jeune homme
32:17tente de défendre le voleur présumé.
32:19Ses explications ne sont pas convaincantes.
32:21Les policiers reprennent la perquisition
32:23dans chaque pièce de l'appartement.
32:25Mais la fouille
32:27va être perturbée.
32:35Dans le salon,
32:37le grand frère du suspect
32:39est de plus en plus nerveux.
32:43La présence policière
32:45semble le mettre mal à l'aise.
32:47Il vient de passer plusieurs mois
32:49en prison pour trafic de cannabis.
32:51Il a été libéré juste hier.
32:53...
33:15Les éclats de voix du grand frère
33:17pourraient réveiller les voisins.
33:19Si la nouvelle d'une opération policière
33:21arrive à la cité,
33:23la situation pourrait très vite dégénérer.
33:25Les policiers doivent quitter les lieux
33:27au plus vite.
33:29Sous bonne escorte,
33:31le voleur présumé
33:33traverse la cité.
33:35Il est 6h45.
33:37Les jeunes du quartier
33:39dent encore,
33:41mais les premiers habitants s'éveillent.
33:43Les policiers regagnent au plus vite
33:45leur véhicule.
33:47On va le mettre chez nous,
33:49on va le mettre chez nous.
33:51...
33:53Les hommes de la CSI
33:55restent sur le qui-vive
33:57jusqu'au dernier instant.
33:59Cette fois, c'est sans encombre
34:01que les policiers peuvent regagner
34:03le commissariat d'Aulnay-sous-Bois.
34:05...
34:07En plus du suspect principal,
34:09les 4 autres membres présumés
34:11de ce gang de voleurs
34:13ont été arrêtés ce matin.
34:15Pour vol commis en bande organisée,
34:17on a récupéré
34:19toutes les cibles qu'on avait visées
34:21dès le départ,
34:23ceux qui sont auteurs des vols
34:25et celui qui est reseller
34:27dans l'histoire,
34:29qui fourbe la marchandise volée.
34:31Chez les voleurs,
34:33on a trouvé des cartes de crédit
34:35qui ne correspondent absolument pas
34:37aux gens qui habitent dans l'appartement.
34:39On a trouvé des vêtements
34:41qui correspondent à ce qui était porté
34:43lors des agressions.
34:45Ce qui était important dans l'histoire,
34:47c'était d'aller frapper dans cette cité
34:49qui pose problème.
34:51Là, ils avaient une petite spécialité
34:53sur les vols à la portière.
34:55Le fait de leur être tombés dessus
34:57sur une série de faits
34:59va permettre de reconquérir le territoire.
35:01C'est la politique que j'ai ici.
35:03Une stratégie du harcèlement permanent
35:05qui est aussi celle
35:07de la CSI 93.
35:09...
35:11Il y a une semaine,
35:13à quelques centaines de mètres
35:15seulement des portes de Paris,
35:17le commandant Lunel et ses hommes
35:19ont démantelé un important réseau
35:21de trafiquants de drogue.
35:23Dealer,
35:25banquiers du réseau,
35:27nourrices,
35:29tous ont été arrêtés.
35:31Mais quelques jours plus tard,
35:33un rebondissement relance l'affaire.
35:35...
35:37...
35:39...
35:41...
35:43Lors d'un contrôle aux abords de la cité
35:45où se déroulait le trafic,
35:47des hommes de la brigade anticriminalité
35:49ont été violemment percutés par ce véhicule
35:51qui tentait de leur échapper.
35:53Une agression caractérisée,
35:55les policiers ont riposté
35:57arme au point.
35:59Au volant du véhicule suspect,
36:01un des fournisseurs présumés du réseau
36:03qui tentait de s'enfuir
36:05avec une dizaine de kilos de drogue à son bord.
36:07...
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36:21...
36:23...
36:25Heureusement,
36:27seuls des dégâts matériels ont été constatés.
36:29Mais pour les policiers du département,
36:31il est hors de question de ne pas réagir à l'agression.
36:33...
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47:47...
47:49Ça s'est bien passé pour tout le monde ?
47:51Il n'y a pas eu de dégâts ?
47:51Ouais, pas de blessés, pas de dégâts, rien.
47:54Là, je vais rendre compte qu'on est au parquet.
47:56Et puis, on a quand même des résultats positifs
47:59puisqu'on a un atelier clandestin à l'autre côté,
48:00avec des personnes non déclarées.
48:03Donc là, l'opération est quand même positive malgré tout.
48:05Mais on reviendra, c'est pas un problème simple.
48:07On va revenir.
48:10Un harcèlement qui sera payé en 3 semaines plus tard.
48:14La CSI arrêtera 10 autres travailleurs clandestins
48:16dans un atelier voisin.
48:19Fin de mission pour les hommes de la compagnie
48:21de sécurisation et d'intervention.
48:23Enfin, presque.
48:24Alors qu'ils se rendent au commissariat de Saint-Denis,
48:27le commandant Lunel reçoit un appel urgent.
48:29Point de départ du SAMU, point de départ du SAMU.
48:32Une ambulance du SAMU a besoin en urgence
48:34d'une escorte moto pour conduire un blessé grave
48:36jusqu'à l'hôpital.
48:39Robert Villiers, vous leur dites
48:41qu'on les récupère sur le périphérique,
48:43sur le périphérique, à hauteur de la chapelle.
48:47Assez vite, les gars !
48:49Un homme de 40 ans vient de faire un arrêt cardiaque chez lui.
48:52La mission du commandant et de ses hommes,
48:54permettre à l'ambulance d'atteindre le plus vite possible
48:57un hôpital dans le sud de Paris, situé à 19 km.
49:02Les motards doivent aussi fluidifier le trafic
49:04pour éviter les à-coups dans l'ambulance.
49:06Des à-coups qui pourraient être fatales à la victime
49:09toujours dans un état critique.
49:16Nous sommes en fin d'après-midi.
49:18Le périphérique parisien est engorgé par les véhicules
49:20des Franciliens qui rentrent chez eux
49:22après leur journée de travail.
49:24Mais le commandant et ses hommes parviennent malgré tout
49:27à ouvrir une voie au milieu des bouchons.
49:34Une fois dans Paris, feu rouge, contresens,
49:37tout est permis pour tenter de sauver la vie de la victime.
49:41Et en moins de 10 minutes, le convoi arrive à destination.
49:5293, TX 851.
49:54RAS Transports, en cours de route,
49:56on a été rejoint par un équipage moto DOPC.
49:59Donc aucun problème, elle se reçut par les...
50:01Donc là, c'est le côté motocycliste qui reprend le dessus.
50:04C'est pourquoi on a été formé.
50:06Donc voilà.
50:08On essaie de sauver une vie.
50:10Notre spécialité, oui, c'est l'anticrime dans la Seine-Saint-Denis.
50:13Mais on reste avant tout des motards.
50:15Et comme là, à l'arrache, un appel général pour une escorte SAMU,
50:18on l'a pris en compte jusqu'à ce que nos collègues parisiens nous rejoignent.
50:21Grâce au travail des motards, l'homme sera rapidement opéré.
50:27Pour le commandant Lunel,
50:29cette intervention a été particulièrement éprouvante.
50:32C'est bon, c'est bon, c'est bon.
50:39Le gars, il a 40 ans.
50:41Il fait un infarctus massif d'un coup.
50:43J'avais 10 de plus.
50:45Je me dis... Ouf !
50:47Ça fait froid dans le dos, quoi.
50:49Bon...
50:51C'est... On a de la chance d'avoir des équipes spécialisées
50:55disponibles rapidement,
50:57avec des moyens de secours efficaces,
50:59des escortes motos.
51:01Mais ça fait jeune, quoi. 40 ans, c'est...
51:04Enfin, c'est comme ça.
51:06Le gars qui cherche les bêtises, c'est autre chose.
51:09Là, c'est quelqu'un chez lui, quoi.
51:11Donc il faisait rien de mal.
51:13Il a... Ouais, ouais, ça pose des questions, quand même.
51:19Dans quelques jours,
51:21le commandant Lunel et ses hommes de la CSI
51:23vont tous être mobilisés pour démanteler un nouveau point de deal
51:26au coeur de la Seine-Saint-Denis.
51:28Chaque année,
51:30la CSI 93 interpelle plus de 1 500 délinquants.

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