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Limoges, Béziers, Nîmes… Ces villes sont marquées par des violences urbaines de plus en plus fréquentes. Ce week-end elles ont été particulièrement intenses et généralement liées au trafic de stupéfiants. Une violence parfois banalisée par une partie de la gauche. Pour l’avocat Yves Toledano, «il y a une urgence aujourd’hui qui est de protéger la société».

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Transcription
00:00C'est pas nouveau, ce qui est nouveau c'est que cette violence urbaine liée aux stupéfiants,
00:04elle touche aujourd'hui les petites villes ou moyennes villes.
00:06J'ai vu qu'à Vendôme par exemple, c'est une ville qui a entre 15 et 20 000 habitants.
00:09On a vu ce qui s'est passé, mais en fait dans les petites villes aussi,
00:12il y a des consommateurs de drogue, qui dit consommateur dit vendeur de stupéfiants,
00:17qui dit vendeur dit marché qui s'installe, et donc une guerre entre eux.
00:20Alors le fait qu'ils attaquent la police, quelque part c'est entre guillemets bon signe,
00:24ça prouve que la police leur pose problème quand même.
00:26C'est pas complètement inutile, d'ailleurs on voit bien que leur trafic est dérangé
00:29et que donc ils s'en prennent aux forces de l'ordre,
00:31donc il est important, c'est vrai, de rappeler ce qu'ils travaillent.
00:33Maintenant, là on parle de ces trafics de stupéfiants,
00:36parce que c'est vrai qu'il y a beaucoup d'argent en jeu,
00:37et donc les moyens mis en oeuvre sont impressionnants,
00:40ils ont des armes, ils ont un moyen de communication, ils sont organisés,
00:43mais cette violence, il faut l'inscrire dans une violence plus générale.
00:45Et c'est vrai, je rejoins ce qui a été dit,
00:47vous avez aujourd'hui un sentiment qui n'est plus un sentiment, qui est une impunité.
00:50Il y a une partie des juges, effectivement, qui considère d'abord qu'on va essayer de prévenir,
00:56de réinsérer, d'expliquer plutôt que de punir.
00:59Aujourd'hui, en 2025, on voit quel est l'état de la société,
01:02on voit la violence qui existe, la priorité, c'est la répression,
01:06on ne peut pas se permettre.
01:07Moi aussi, bien sûr, on a tous des idées humanistes, c'est très bien,
01:10il faut effectivement trouver les solutions de fond, ça je suis d'accord.
01:13Mais il y a une urgence aujourd'hui qui est de protéger la société.
01:17Or, quand vous avez une partie des juges qui est laxiste,
01:20ça ne peut pas fonctionner, vous savez, le mot juge et laxiste ne peuvent pas aller ensemble.
01:23C'est comme si vous me disiez un dentiste non-voyant, ça ne marche pas.
01:26Un juge, il ne peut pas être laxiste, il ne doit pas être très sévère,
01:29il ne doit pas être laxiste, il doit être juste.
01:30Il y a des lois, le code civil, quand vous regardez les lois,
01:33les peines sont très sévères, c'est plusieurs années de prison,
01:35mais elles ne sont pas appliquées parce qu'effectivement, on va vous dire,
01:38la prison va les rendre encore plus violents, ou il n'y a pas de place en prison.
01:41Dans ces cas-là, on ne les envoie pas.
01:42Comme tous les avocats qui font un peu comme moi du pénal,
01:44vous allez dans une salle d'audience en coopération médiatique,
01:47vous allez voir des gens qui ont un pédigré comme ça,
01:49puisque le président rappelle les faits,
01:51mais ils ne vont pas en prison.
01:52Aujourd'hui, moins d'un an de prison, ferme, vous n'y allez pas,
01:55pratiquement moins de deux ans non plus,
01:57parce qu'on va vous éménager la peine,
01:58et donc aujourd'hui, ce n'est même plus un sentiment,
02:00c'est une impunité, et une société qui n'a pas des juges qui tranche,
02:03et bien une société qui est perdue.

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