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Limoges, Béziers, Nîmes… Ces villes sont marquées par des violences urbaines de plus en plus fréquentes. Ce week-end elles ont été particulièrement intenses et généralement liées au trafic de stupéfiants. Une violence parfois banalisée par une partie de la gauche. Pour l’avocat Gilles-William Goldnadel, «nous sommes dans une guerre civile à sens unique».

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Transcription
00:00Évidemment, on a tenté de faire quelque chose.
00:03Il y a un petit détail que tu oublies, mon cher Georges,
00:06c'est qu'en 40 ans, l'immigration a progressé.
00:11Les migrants clandestins, qui ne se caractérisent pas tous
00:15par un amour de la France particulier ou par le caractère pacifique,
00:21ça a explosé.
00:23En réalité, je ne veux pas être apocalyptique,
00:26mais nous sommes dans une guerre civile à sens unique.
00:29Ou une guerre civile à sens unique, comme vous voudrez.
00:32À sens unique.
00:33C'est-à-dire qu'ils attaquent, ils attaquent les braves gens,
00:39les Français, les policiers, tous les porteurs d'uniformes
00:43qui ressemblent à la France, sans parler évidemment du trafic de drogue.
00:47Et les Français sont non seulement impuissants,
00:51mais pardon de vous le dire, ils sont passifs.
00:53Je voudrais corriger une toute petite chose par rapport à Sabrina.
00:57Bien sûr que tu as raison.
00:58la trahison des élites, la faiblesse des élites,
01:01la stupidité des élites.
01:03Mais je rajouterais quand même, pour être juste,
01:06la passivité des Français.
01:08Et la complicité.
01:09Alors, ils ont beaucoup d'excuses.
01:10Ils ont beaucoup d'excuses, les Français.
01:12Mais ça veut dire quoi, la passivité ?
01:13Qu'est-ce que vous voulez que les Français fassent ?
01:15Ah, moi, je rêverais.
01:17Quand vous avez en batte chez vous des gens avec des calages picoques...
01:19Comment se fait-il, M. Deval-Eliott ?
01:21Nous, on est bien tranquille sur le plateau de Seigneault.
01:24Comment se fait-il que seule l'extrême-gauche est le monopole de la rue ?
01:29Comment se fait-il que jamais nous ayons l'idée d'aller manifester pour le droit,
01:35la sécurité, pour reprendre notre entienne ?
01:37Donc, si vous voulez, non.
01:38Il y a dans cette passivité,
01:41que je ne peux pas expliquer tout à fait,
01:44une part de responsabilité.
01:46Vous pouvez me dire.
01:46Sous-titrage Société Radio-Canada

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