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Limoges, Béziers, Nîmes… Ces villes sont marquées par des violences urbaines de plus en plus fréquentes. Ce week-end elles ont été particulièrement intenses et généralement liées au trafic de stupéfiants. Pour Olivier Vial, directeur du CERU, «les habitants des quartiers sont soumis à cette violence».

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Transcription
00:00En fait, les seuls endroits qui restent tranquilles, c'est les endroits où justement les narcotrafiquants sont tranquilles.
00:06Donc en fait, si on veut combattre le narcotrafic, effectivement, il faut s'attendre à ce que ça monte.
00:11Parce qu'à chaque fois qu'un maire prend des mesures, effectivement, il y a une volonté.
00:14À chaque fois qu'un policier rentre dans un quartier et il faut qu'il le fasse, il y a une contre-mesure en face.
00:20Donc effectivement, oui, on est dans une logique aujourd'hui où c'est pas un manque d'autorité,
00:24c'est deux autorités différentes qui s'affrontent.
00:26Et une loi, vous l'avez dit, qui est laxiste du côté de la République,
00:30alors que la loi des quartiers et la loi du clan, elle est loin d'être laxiste.
00:33Et effectivement, les gens des quartiers sont soumis à cette violence-là.
00:37Et donc effectivement, on a un gros travail à faire parce qu'on est en face de deux mondes qui ont des règles très différentes
00:44et qui malheureusement vont s'affronter encore à un moment.

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