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  • 24/05/2025
DB - 24-05-2025

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00:00Sous-titrage MFP.
00:30Après bien des hasards, des contretemps, des mésaventures,
00:45André et Julien ont fini par manquer le rendez-vous que leur oncle introuvable leur avait fixé à Lyon pour le 15 octobre.
00:57Julien tombe malade.
01:00Tandis qu'il achève de guérir à Besançon, André va assister à une noce de campagne en plein Jura,
01:12dans une ferme joyeuse, égayée encore par la venue d'un nouvel habitant à quatre pattes.
01:17De l'oncle, plus une nouvelle.
01:27André et Julien ont cependant pris le chemin de Lyon, décidés, quoi qu'il arrive, à l'y attendre.
01:33Nous saurons peut-être enfin quelque chose de lui au cours de ce 17e épisode dont la maxime est « On estime toujours ceux qui travaillent ».
01:48« On estime toujours ceux qui travaillent sur le chemin de Lyon, décidés, quoi qu'il arrive, à l'y attendre, à l'y attendre, à l'y attendre, à l'y attendre, à l'y attendre. »
02:01Lyon, voici 2000 ans, cette année, que les Romains font des années.
02:31La terre, Luc du Nôme, capitale des Gaules, au point de rencontre de deux fleuves, l'un, bouillonnant et indomptable, le Rhône,
02:42et l'autre, la Saône, tendre et pacifique.
02:45Ainsi naquit Lyon, à mi-chemin du Nord et du Midi, tantôt voilé d'un brouillard célèbre et tantôt baigné d'une lumière déjà méditerranéenne.
02:54Ville étrange, froide et soudain souriante, qu'il faut aimer assez pour en connaître l'âme.
03:01C'est à Lyon que l'oncle François avait donné rendez-vous à ses neveux.
03:19Sur la colline de la Croix-Rousse, qui domine la ville et les deux fleuves, une haute et vieille maison.
03:25C'est là que l'oncle voyageur gardait une sorte de pied à terre entre deux voyages.
03:34L'appartement de l'oncle, une petite chambre au sommet de l'immeuble.
03:38Quatre murs, une fenêtre, c'était assez pour se sentir heureux.
03:42De l'oncle, aucune trace, aucune nouvelle.
03:45On l'attendrait ici le temps qu'il faudrait.
03:48Pour la première fois, on avait défait les valises, on avait décidé de s'arrêter, de vivre.
04:02La famille Leclerc
04:30La famille Leclerc avait une vraie maison.
04:33À défaut d'oncle, André tenait le rôle de chef de famille et Julien, celui de maîtresse de maison.
04:39De la fenêtre d'en face, de l'autre côté de la cour, la petite Marie observait avec une curiosité amusée cette étrange famille.
04:54Et André éprouvait la même curiosité pour sa voisine à qui il adressait de petits signes d'amitié sous le regard ironique de Julien.
05:09Chaque matin, André prenait sa bicyclette pour se rendre à son travail.
05:31Car André avait décidé de gagner la vie de sa famille.
05:34André était vendeur de journaux.
05:36Chaque matin, André faisait sa première halte à la boulangerie du coin de la rue, dont la vendeuse, charmante coïncidence, n'était autre que la petite Marie de la fenêtre d'en face.
05:50Sous-titrage Société Radio-Canada
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06:25Son commerce ambulant menait André d'un quartier à l'autre, d'un fleuve à l'autre.
06:48C'était là l'occasion de mille voyages qu'il pouvait accomplir cette fois sans angoisse, sûr de retrouver chaque soir une maison.
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15:25Ah, ça non, certainement pas. J'étais pas chez moi.
15:29Si, je vous ai vus.
15:30Quoi, quand on sonnait à la porte et que personne n'a répondu ?
15:33Oui.
15:34Eh bien, d'abord, c'est très mal poli de ne pas répondre quand on est chez soi.
15:39À moins, ça m'arriverait pas.
15:41Mais ça, je vous assure, tout à l'heure, eh bien, j'ai bien regardé partout, j'étais pas là.
15:45Vous lui donnez de l'argent ?
15:46Oh, ça !
15:47On est bien chez vous.
15:48C'est pas chez moi, c'est chez l'oncle.
15:50Ha, ha, ha, toujours l'oncle.
15:51Mais où est-il ?
15:52On ne sait pas.
15:54Il est sorti ?
15:55Non.
15:55Vous avez donné rendez-vous ici.
15:58Mais comme on n'était pas arrivé à temps, eh bien, il est reparti.
16:02Ah, vous aviez fait l'école buissonnière.
16:06C'était pas de ma faute.
16:08Et depuis ?
16:10On l'attend.
16:10Pas de nouvelles ?
16:11Non.
16:13Vous voulez un coup de main ?
16:15Ah, ça va être bon.
16:16C'est un gâteau.
16:17C'est un sablée royal.
16:20Dis donc !
16:22C'est pour la fête de mon frère André.
16:24Ah, ça vaut la peine.
16:26Ça se célèbre quand, cette fête ?
16:28Ce soir.
16:28Ce soir ?
16:29Oh, bravo.
16:29Ben, on sera combien ?
16:30Vous n'êtes pas invité.
16:31Ah bon ?
16:32Ben, si vous ne m'invitez pas, c'est moi qui vous invite.
16:34Ce soir, on n'est pas libre.
16:35Pourquoi ?
16:36Parce qu'on sera ici pour la fête.
16:38Eh bien, je vous invite.
16:40Ici.
16:41C'est pas chez vous ?
16:42Ah, puis c'est pas chez vous non plus, je vous ferai remarquer.
16:44C'est chez votre oncle alors.
16:46J'amènerai un ami.
16:47Vous pouvez vous gêner ?
16:48Ben ça, je peux difficilement le laisser à la maison.
16:51C'est lui qui travaille pour me faire vivre.
16:53Et vous, vous ne travaillez pas ?
16:55Ben, moi je le regarde travailler.
16:59Remarquez, je suis toujours avec lui.
17:01Il ne peut pas travailler si je ne suis pas là.
17:03Et puis avec lui, il n'y a pas à discuter.
17:06Il a une vraie tête de bois.
17:07Venez, regardez-le.
17:08Il s'est déjà installé.
17:10Il a comme moi, il n'est jamais si bien que chez les autres.
17:12C'est Guignol ?
17:13Oui, c'est Guignol.
17:14Je vois que vous vous connaissez.
17:16Inutile de faire les présentations.
17:19Attendez, il me demande quelque chose.
17:21Qu'est-ce que tu dis ?
17:23Il est timide.
17:26Il est plus poli que moi.
17:27Il demande si vous l'acceptez ce soir.
17:29Bien sûr, Guignol.
17:31Salut, Julien.
17:32Salut, Guignol.
18:33Marie n'oublia pas de souhaiter bonne fête à André.
18:37Et André invite à Marie pour le soir.
19:33C'était l'heure où les deux fleuves commençaient à refléter les lumières de la ville.
20:28Vous le dites, vous êtes trop gentil.
20:30Oh, naturellement, toi, tu préfères l'autre parce que c'est...
20:32Parce que quoi ?
20:33Il préfère parce qu'il est plus joli, Julien, il faut être juste.
20:36Mais la meilleure des deux, c'est le tien.
20:38Tu en prends tous les deux, c'est les vieux.
20:39Ils s'attachent à l'extérieur et aux ornements.
20:41Mais pour nous, les jeunes, ceux qui comptent, c'est le contenu.
20:43C'est vrai ?
20:45Et votre oncle, toujours pas de nouvelles ?
20:46Non, rien.
20:47Pas de lettres ?
20:48Je ne sais pas comment elles arriveraient, les lettres.
20:49Oh, les lettres, mais ça se trouve dans les boîtes aux lettres.
20:52Il y a des boîtes aux lettres dans la maison ?
20:55Ah, est-ce qu'il est naïf ?
20:56Il a bien raison.
20:57Moi, je n'ouvre jamais ma boîte aux lettres.
20:59On est si tranquille comme ça.
21:00Je n'avais pas pensé à y regarder.
21:02D'ailleurs, je ne sais même pas si on a la clé.
21:03Tu as vu la clé, toi, Julien ?
21:04Oui.
21:05Quand on est arrivé, la voisine nous a donné une enveloppe
21:07que l'oncle avait laissée pour nous.
21:08Dedans, il y avait une clé, celle de la porte.
21:11Il y avait un peu d'argent et un mot.
21:12Installez-vous en m'attendant.
21:14C'est pour ça que je n'ai pas pensé à autre chose.
21:17Et on l'attend.
21:18Et ça fait deux semaines que ça dure.
21:19Eh bien, attendons-le.
21:21On n'est pas si mal que ça ici pour l'attendre.
21:23Qu'est-ce que vous en pensez ?
21:24On l'est même très bien.
21:25On a déjà tout un étage pour nous.
21:27On mettra un petit pont sur la cour
21:28pour que Marie vienne nous rejoindre plus facilement.
21:30N'est-ce pas, oui ?
21:31C'est ça.
21:32Bonne idée.
21:33Je ne s'ai pas fait prier.
21:35Oh non.
21:36On travaille ?
21:36On fait un peu, on s'y mettra à nous tous.
21:38On devient riche.
21:40On achète toute la maison.
21:41On en fait un vrai paradis.
21:42Rien que des amis.
21:43Les défenses d'être malheureux.
21:45Et on ferme la porte à tous ceux qui ont une vilaine figure.
21:47Et puis ça peut durer des années comme ça.
21:48On tiendra bien.
21:50Mais qu'est-ce que ça peut faire ?
21:51On aura des grandes barbes.
21:52Mais on jouera à celui qui a la plus longue.
21:53Et on ne reste pas à rire.
21:54Pourquoi tu dis ça ?
21:55T'es bête ?
21:57Oh, il a rougi.
21:58Oui.
21:59En tout cas, si je me marie,
22:00j'engagerai une autre cuisinière.
22:03Mais Fred, qu'est-ce qui vous arrive ?
22:05Voilà.
22:06Julien, qu'est-ce que tu as fourré là-dedans ?
22:08Je ne sais rien.
22:09Moi, c'est tout le rassad qu'on m'a donné.
22:11Mais ne le grandis pas, ce petit.
22:12Il est excellent, ce gâteau.
22:14Je le maintiens.
22:15Simplement, il y a peut-être des os,
22:17comme un poulet roquille.
22:19Je m'enre ou je m'enre pas ?
22:20Non, ne mordez pas.
22:21Faites voir.
22:24Une clé.
22:25C'est la clé de la boîte aux lettres.
22:26C'est un vrai coup du destin.
22:28Mais quand je pense que vous n'en vouliez pas de son gâteau,
22:30sans moi et sans Julien,
22:32vous n'auriez pas trouvé la clé du mystère.
22:33Oh oui, alors vif vrai !
22:35Bravo, bravo, bravo.
22:38C'est un vrai coup.
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