Alors que la Chambre Officielle de Commerce d’Espagne en France fête ses 135 ans, découvrez le palmarès des Trophées Business COCEF 2023 qui met en lumière les entreprises françaises et espagnoles qui sont particulièrement actives dans les relations commerciales bilatérales.
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00:00:00 La COSEF et ses partenaires vous présentent les Trophées de la COSEF.
00:00:04 Bonjour à tous et bienvenue dans cette émission spéciale Trophées Business COSEF 2023.
00:00:22 On est ravis de retrouver nos partenaires de la Chambre officielle de commerce d'Espagne en France à cette occasion.
00:00:30 Et j'ai sur le plateau la joie d'être avec Christine Allard. Bonjour.
00:00:34 Bonjour.
00:00:35 Vous êtes Christine la présidente de la COSEF et alors c'est une année un petit peu particulière puisque vous célébrez les 135 ans de la COSEF cette année.
00:00:42 Quelle est l'histoire de cette Chambre de commerce ?
00:00:46 Alors effectivement la COSEF est en France depuis 135 ans.
00:00:49 C'est l'une des plus anciennes chambres de commerce espagnoles dans le monde.
00:00:53 Et en fait ça fait 135 ans que nous sommes ici installés à Paris, avenue de l'Opéra,
00:00:59 pour accueillir les entreprises espagnoles qui veulent se développer sur le marché français,
00:01:03 pour faciliter donc les relations bilatérales, les relations économiques entre les deux pays,
00:01:08 pour servir d'accélérateur finalement de business entre les deux pays,
00:01:13 pour accueillir ces entreprises dans les meilleures conditions, les aider à s'implanter, à trouver des clients,
00:01:19 à comprendre le fonctionnement du marché français.
00:01:22 Donc en fait en 135 ans nous avons accueilli un nombre innombrable d'entreprises.
00:01:28 Nous avons été à l'origine et nous avons accompagné tellement de succès, tellement de beaux projets
00:01:34 qui vont du développement des produits gastronomiques sur le marché français.
00:01:41 Et Dieu sait si l'Espagne a beaucoup de produits gastronomiques de très haute qualité.
00:01:47 Mais aussi nous avons accompagné des projets de grande envergure, des projets industriels
00:01:52 dans le secteur de l'énergie, des télécoms, des services, des infrastructures.
00:01:59 Donc en fait 135 années d'histoire c'est beaucoup.
00:02:02 Et c'est une grande fierté pour nous de pouvoir célébrer cet anniversaire.
00:02:05 Alors on va parler des trophées dans un instant et découvrir ensemble le palmarès.
00:02:09 C'est vrai qu'on parle souvent dans les médias de la relation franco-allemande
00:02:12 et peut-être beaucoup moins de la relation franco-espagnole.
00:02:15 Pourtant elle est aussi très forte.
00:02:17 Qu'est-ce qui la caractérise selon vous Christine ?
00:02:19 Alors en fait cette année 2023 c'est une année extrêmement importante dans les relations franco-espagnoles.
00:02:25 D'abord nous avons signé en début d'année, le 19 janvier 2023, un grand traité d'amitié entre les deux pays
00:02:32 qui pose des fondements extrêmement solides pour des tas de sujets de collaboration entre les deux pays.
00:02:40 Donc le traité de Barcelone c'était déjà un événement très important
00:02:44 signé par les deux chefs d'État le 19 janvier 2023.
00:02:48 Et puis l'année 2023 c'est aussi l'année de la présidence espagnole de l'Union européenne.
00:02:52 Donc en fait c'est une présidence qui a été marquée par une volonté vraiment économique
00:02:59 de réindustrialiser l'Union européenne, par une volonté aussi environnementale
00:03:04 de favoriser la transition et l'adaptation environnementale et puis aussi par des ambitions sociales.
00:03:10 Donc une année 2023 vraiment marquée par deux éléments très très forts,
00:03:14 le traité d'amitié et la présidence espagnole de l'UE.
00:03:17 Et tout ça a eu un impact sur nos entreprises, sur les relations économiques
00:03:22 et a mis en lumière véritablement l'importance de ce couple franco-espagnol comme vous disiez Aurélie.
00:03:28 Merci Christine, on va passer à la découverte des trophées Business COSF 2023
00:03:32 avec la première catégorie, la catégorie Entreprises françaises en Espagne.
00:03:37 Et pour la catégorie Entreprises françaises en Espagne,
00:03:45 nous avons le plaisir de recevoir Sydney Pincot, directeur commercial Grand Compte de Telefonica France.
00:03:50 Bonjour, vous êtes le parrain de cette catégorie et le lauréat.
00:03:54 Eh bien c'est Carrefour et pour représenter Carrefour, nous avons Alexandre De Palmas, CEO de Carrefour en France.
00:04:00 Alexandre De Palmas, je me suis laissé dire qu'avant vous étiez en Espagne.
00:04:03 Alors j'aimerais bien que vous nous racontiez un petit peu votre expérience sur ce marché.
00:04:07 Alors oui, en effet, j'ai eu la chance de diriger Carrefour en Espagne pendant trois ans et demi
00:04:11 avant de revenir diriger Carrefour en France.
00:04:14 Ça a été une expérience formidable.
00:04:17 Carrefour est présent en Espagne depuis très longtemps avec plus de 1500 magasins.
00:04:21 On est vraiment très bien implanté. Les équipes sont formidables.
00:04:24 Il y a un très beau travail et donc ça a été trois années, plus de trois années merveilleuses en Espagne basé à Madrid.
00:04:30 Mais j'ai fait plus de 100 déplacements. Je pense connaître pas trop mal l'Espagne pour un Français.
00:04:35 Quelles sont les différences entre Carrefour en Espagne et Carrefour en France?
00:04:39 Il y en a-t-il d'ailleurs?
00:04:41 Il y a une différence de taille. Carrefour en France, c'est à peu près quatre fois la taille de Carrefour en Espagne.
00:04:46 Et puis, Carrefour en Espagne est principalement une entreprise d'hypermarché,
00:04:51 là où Carrefour en France a beaucoup plus de formats de supermarché, de magasins de proximité.
00:04:56 Ce n'est pas exactement les mêmes types de magasins.
00:04:59 Et puis, après, il y a des tas de petites différences.
00:05:02 Par exemple, les Espagnols consomment beaucoup plus de produits frais, notamment de poisson, que les Français.
00:05:07 Ce n'est pas les mêmes offres dans les magasins.
00:05:10 Signe Pinco, pourquoi est-ce que vous avez choisi de récompenser Carrefour aujourd'hui?
00:05:14 Pour plusieurs raisons.
00:05:16 Tout d'abord, pour mettre en lumière le dynamisme économique de Carrefour en Espagne à travers une belle croissance des acquisitions,
00:05:24 des ouvertures de magasins et je crois une centaine de nouveaux points de vente dernièrement.
00:05:30 Carrefour revendique le plus gros club de fidélisation en Espagne, avec pas loin de 10 millions de clients,
00:05:36 ce qui est absolument énorme sur le volet économique.
00:05:40 Également, nous souhaitions mettre en lumière les efforts dans le domaine de la décarbonation de l'économie,
00:05:45 avec plusieurs belles initiatives, notamment sous votre égide, je crois, en Espagne.
00:05:49 Je pense à la mise en œuvre de panneaux photoavolaïques sur les milliers de mètres carrés sur les toits de vos points de vente.
00:05:56 L'utilisation, la valorisation des déchets organiques issus des magasins pour en faire du carburant qui alimente les camions de livraison Carrefour.
00:06:09 Un très bel exemple de réutilisation.
00:06:13 Et puis, un troisième volet autour du développement durable, la reforestation.
00:06:22 Je crois encore que là encore, c'est l'une de vos belles initiatives.
00:06:26 Voilà un petit peu ce que nous souhaitions mettre en avant.
00:06:28 Et puis, sur une touche un petit peu plus personnelle, Carrefour est l'un des clients historiques de Telefrica en Espagne.
00:06:35 Et moi, à titre personnel, lorsque j'ai habité plusieurs années en Espagne, je vous laisse deviner où j'allais faire mes courses.
00:06:41 Alors, je saisis la perche.
00:06:45 Qu'est ce que c'est que cette action autour de la reforestation?
00:06:47 Alors, on a lancé il y a deux ans maintenant un grand projet de forestation.
00:06:54 Il y a eu des grands feux de forêt en Espagne.
00:06:55 Il y a deux étés de ça.
00:06:57 Et à l'issue de ça, on a fait Carrefour a lancé un grand appel aux entreprises espagnoles pour donner de l'argent à un fonds géré
00:07:04 par une association de reforestation pour qu'on puisse replanter de manière responsable des forêts.
00:07:11 Les forêts, comme vous le savez, c'est vrai en Espagne, c'est vrai ailleurs, mais les forêts, c'est de la biodiversité.
00:07:17 C'est la qualité des sols. C'est la qualité de l'eau. C'est la qualité de l'air.
00:07:20 Ça a beaucoup de vertu. Et puis, on a un formidable patrimoine forestier en Espagne.
00:07:25 Il faut l'entretenir. C'est une terre qui est victime de feux de forêt géant depuis maintenant quelques années.
00:07:30 Il faut absolument qu'on lutte contre ça. Et donc, Carrefour a décidé de se mobiliser.
00:07:33 On en a fait un peu notre grande cause en Espagne autour de la forêt.
00:07:37 Sidney Pincot, dans quelle mesure est ce que toutes ces actions que vous avez décrites correspondent aux valeurs que vous portez chez Telefonica?
00:07:44 Plusieurs, effectivement plusieurs points de convergence chez Telefica.
00:07:48 Nous nous oeuvrons autant que possible à rendre notre monde plus humain en interconnectant la vie de tout un chacun à travers nos réseaux.
00:07:58 Nous essayons de rendre le monde plus sûr à travers notre activité dans le domaine de la lutte contre la cybercriminalité,
00:08:05 qui est un fléau qui menace en permanence nos entreprises, nos infrastructures, nos gouvernements.
00:08:12 Et Telefica est très actif dans ce domaine là. Et troisième volet, très similaire au vôtre, dans le domaine de la décarbonation de l'économie.
00:08:21 Nous installons également beaucoup de photovoltaïques sur nos infrastructures et nos bâtiments.
00:08:27 Nous oeuvrons également dans le domaine de la reflorestation en Espagne à travers des programmes similaires.
00:08:33 Donc pas mal de points communs sur ces sujets là.
00:08:37 Alexandre de Palmas, est-ce qu'il y a d'autres actions que vous voudriez nous partager sur votre expérience en Espagne?
00:08:42 L'Espagne, c'est vraiment une terre pleine d'initiatives, pleine d'aventures, avec des équipes incroyablement engagées,
00:08:50 avec des clients qui sont des clients acteurs de ce qu'on fait.
00:08:53 Au-delà de la consommation, on a eu l'occasion de faire des grands programmes de nettoyage de plages,
00:08:57 où on mobilisait nos clients à travers le Club Carrefour, ce programme de fidélité qui regroupe effectivement plus de 10 millions de foyers espagnols.
00:09:04 C'est plus d'un foyer sur deux en Espagne et membre du Club Carrefour.
00:09:07 On a nettoyé des plages, on a fait des tas d'actions en matière de RSE, le photovoltaïque, vous en parlez.
00:09:13 Mais moi, je retiendrai une action parce qu'il se trouve que j'ai dirigé Carrefour pendant le période du Covid, qui était très particulier.
00:09:20 À ce moment-là, on a signé des contrats, notamment avec des pêcheurs espagnols qui n'avaient plus aucun débouché,
00:09:26 parce que toute la restauration était pratiquement fermée.
00:09:29 On a signé des contrats en s'engageant à leur acheter tout ce qu'ils trouvaient comme poisson pendant trois ans, pour faire passer la crise.
00:09:36 On achetait à un prix déterminé la totalité de leur production.
00:09:39 Ça les a aidés à passer cette période où ils ne vendaient plus rien au restaurant.
00:09:42 Et puis, nous, ça nous a créé des fournisseurs avec qui on a des liens maintenant incroyablement forts.
00:09:46 Et ça garantit aux clients de Carrefour un poisson toujours frais et local.
00:09:49 Christine, dans quelle mesure est-ce que Carrefour et tous les exemples qui viennent d'être cités,
00:09:53 finalement, incarnent l'esprit que vous voulez donner aujourd'hui au trophée Business COSF ?
00:09:59 Carrefour, c'est à la fois de la performance économique, mais aussi beaucoup de responsabilité.
00:10:03 Alexandre l'a bien souligné.
00:10:06 Et puis, peut-être un volet qu'on n'a pas abordé, mais qui, pour moi, est vraiment très important.
00:10:10 Carrefour, c'est une marque française qui est vraiment reconnue en Espagne et à laquelle les Espagnols sont très attachés.
00:10:17 Et ça, ça a une vraie valeur, en fait.
00:10:20 Voilà. Donc, je voulais rajouter ça dans notre choix de Carrefour cette année.
00:10:24 C'est à la fois une magnifique réussite sur le sol espagnol.
00:10:27 C'est beaucoup d'action pour les clients, pour la qualité des produits, pour la nutrition, pour l'environnement,
00:10:33 qui sont fantastiques, pour les forêts, on en a parlé, des circuits courts, des producteurs locaux.
00:10:38 Enfin, voilà, il y a beaucoup de choses à raconter.
00:10:40 Mais c'est aussi une marque française qui réussit en Espagne.
00:10:43 Et voilà, c'était ça aussi que je voulais souligner.
00:10:46 Alexandre de Palmas, la question de la fin et qui est rituelle et compose à tous nos lauréats.
00:10:51 Quel mot vous vient à l'esprit quand vous pensez à l'Espagne? Quel mot français ou quel mot espagnol?
00:10:58 Alors, je vais prendre un mot qui est presque le même dans les deux langues, qui est le mot énergie.
00:11:04 C'est vraiment pour moi un pays d'énergie incroyable, de business, mais pas seulement d'énergie humaine, d'énergie, de projets, d'initiatives.
00:11:15 Je crois qu'au-delà de tout ce qu'on sait sur la qualité de ce pays, de la qualité de ses habitants, de son patrimoine, de sa gastronomie.
00:11:21 Tout ça est merveilleux et j'invite les Français à être un peu plus curieux et à traverser les Pyrénées pour découvrir,
00:11:27 au-delà des idées qu'on se fait, la réalité, la diversité de ce pays, mais surtout aux entreprises françaises.
00:11:32 Traversez les Pyrénées, vous allez voir un marché incroyablement dynamique, énergique, plein d'initiatives.
00:11:39 Et je pense qu'on a encore, nous, Français, énormément à découvrir de ce qui se passe en ce moment en Espagne.
00:11:44 Merci beaucoup Alexandre de Palmas. Je rappelle que vous êtes le CEO de Carrefour France et Sidney Pincot, directeur commercial Grand Compte de Telefonica France.
00:11:51 Et la catégorie Entreprises espagnoles en France, nous avons le plaisir d'accueillir sur ce plateau la marraine de cette catégorie,
00:12:04 Paola Molina, Managing Director de BBVA France. Bonjour.
00:12:07 Bonjour.
00:12:08 Et le lauréat de cette catégorie qui est Raúl Blanco Díaz, président de Renfe. Bonjour.
00:12:15 Bonjour.
00:12:16 Raúl Blanco Díaz, Renfe, c'est un nouvel acteur sur le marché français.
00:12:22 Depuis juillet dernier, la compagnie propose des voyages entre la France et l'Espagne avec des trains à grande vitesse.
00:12:29 Combien est-ce qu'il y a de lignes ouvertes aujourd'hui ? Où est-ce qu'on peut aller grâce à vous ?
00:12:35 Merci. Bonjour. Aujourd'hui, précisément jour par jour, il y a, nous célébrons 5 mois de notre entrée en France.
00:12:48 Le 3 juillet, nous avons commencé pour la première fois en France un conducteur de trains espagnol pour la première fois au nord de Perpignan avec notre train AV et a commencé à rouler commercialement en France.
00:13:09 Nous sommes très contents d'être en France. L'année 2023 sera l'année de l'arrivée de Renfe en France.
00:13:23 C'est historique pour nous, pour Renfe. Nous commençons avec des relations avec Lyon-Barcelone et Marseille-Barcelone-Madrid.
00:13:38 Nous voulons être très prudents, nous voulons déployer nos services de façon progressive. Maintenant, ces deux relations, nous avons 28 fréquences hebdomadaires entre Barcelone-Lyon et aussi Marseille-Barcelone-Madrid.
00:14:05 Ils ont été très bien accueillis par les voyageurs français parce qu'il y a plus de 550 000 voyageurs depuis juillet.
00:14:21 Nous sommes très heureux et nous voulons continuer de croiser la confiance des voyageurs français pour le prochain mois et pour la prochaine année.
00:14:39 C'est un peu comme si Renfe était un trait d'union entre la France et l'Espagne. Vous partagez ce point de vue là?
00:14:46 Tout à fait, complètement. A notre volonté, nous voulons devenir un opérateur de référence en France, un opérateur en concurrence avec d'autres, spécialement à grande vitesse, avec vocation locale et vocation internationale.
00:15:04 Vocation locale parce que maintenant, nous relis ces destinations entre la France et l'Espagne, mais nous relis les destinations intérieures dans la France.
00:15:20 C'est très important pour nous. Ces connexions par première fois par train, parce que ce sont des connexions directes Lyon-Barcelone-Marseille-Barcelone-Madrid,
00:15:35 c'est les destinations intermédiaires qu'il y a, qu'ils aient par première fois l'occasion d'avoir une connexion directe par train.
00:15:49 C'est très important dans son environnement, dans son entourage de développement durable, de transport attractif durable. Ces connexions directes aussi sont venues pour changer les connexions avec l'avion, la voiture, etc.
00:16:08 Il y a maintenant une connexion directe entre l'Espagne et la France, mais aussi une connexion locale à Narbonne-Montpellier, Aix-en-Provence, Marseille, Lyon, etc.
00:16:19 C'est très important aussi pour ce concept de transport durable.
00:16:25 Paola Molina, pourquoi est-ce que vous récompensez finalement un nouvel entrant sur le marché français ?
00:16:31 Chez VVVVA, avec la Chambre des commerces d'Espagne en France, on est ravi de remettre ces prix à RIMFES.
00:16:40 C'est un nouveau entrant, mais très important pour nous parce qu'il s'inscrit dans la stratégie du développement durable, même de l'Europe.
00:16:49 La Commission européenne a dit qu'on avait besoin d'augmenter la part des moyens de transport ferroviaire en Europe si on voulait arriver à faire les challenges que nous avons dans les Pactes Verts de l'Europe et arriver à la neutralité carbone en 2050.
00:17:11 Chez VVVVA, nous avons fait du développement durable une priorité stratégique. Nous avons été nommés cette année d'ailleurs pour la quatrième fois consécutive comme la meilleure banque en Europe en matière de développement durable par le Dow Jones Sustainability World Index.
00:17:30 Les secteurs du transport sont vraiment des sujets brûlants dans les ambitions climatiques en Europe. C'est pour cela que nous félicitons RIMFES qui est un acteur important en Espagne et qui, nous espérons, deviendra aussi un acteur important en France.
00:17:49 Pourquoi est-ce que VVVVA a choisi de soutenir plus particulièrement cette catégorie de l'entreprise espagnole en France ?
00:17:55 Avec RIMFES, chez VVVVA, nous partageons cette stratégie fondée sur le développement durable. En tant que banque partenaire de RIMFES, nous nous attachons à soutenir notre client RIMFES sur ces deux volets.
00:18:11 Déjà, son projet d'expansion sur un marché français que nous connaissons bien, qui a de fortes barrières à l'entrée, et d'un autre projet qui aide à la décarbonisation des moyens de transport en Europe en même temps.
00:18:27 Nous sommes très fiers de l'unité de RIMFES. Pour nous, c'est une belle occasion de montrer que nous soutenons des clients qui sont présents en Espagne et qui viennent en France pour aider à cette transition écologique.
00:18:45 Christine, tout à l'heure, je parlais de traits d'union entre nos deux pays. C'est ça que vous souhaitiez mettre en lumière avec RIMFES ?
00:18:50 Oui, effectivement, c'est le trait d'union entre l'Espagne et la France. Mais les Français ne le savent pas, RIMFES, c'est plus de lignes à grande vitesse que la France. RIMFES est un pionnier sur les lignes à grande vitesse.
00:19:04 À l'heure du changement climatique, nous avons besoin de plus de trains. Pour avoir plus de trains, plus de déplacements en train, il nous faut des infrastructures de qualité, et RIMFES en a.
00:19:17 Il nous faut du service, il faut des voyageurs, des clients qui soient heureux. Et puis, il nous faut aussi des prix attractifs. Et quand RIMFES est arrivé en France, les prix étaient vraiment attractifs.
00:19:28 Et donc, je pense que les Français étaient aussi très contents de voir arriver RIMFES parce que, en fait, ça faisait aussi un peu baisser le prix des voyages.
00:19:35 Donc, c'est tout ça que nous avons voulu récompenser avec Bébé Ouvert à travers RIMFES. C'est la promotion du voyage en train avec un service, des fréquences, des bonnes infrastructures, des trains très agréables et puis aussi des prix attractifs.
00:19:51 Une dernière question pour vous. À quel mot est-ce que vous pensez quand vous pensez à la France? Je peux dire des choses. Vous pouvez dire des choses.
00:20:03 La première, c'est très clair. C'est les valeurs de la République. Liberté, égalité, fraternité. Parce qu'ils sont les valeurs de la République française, mais ils sont les valeurs de l'Europe.
00:20:14 Et pour moi, c'est quelque question très, très importante. Et la deuxième, pour répondre à une parole, la culture. L'amour qui existe en France pour la culture.
00:20:28 Pour moi, c'est une chose que toujours j'admire. Je me fascine. Oui, absolument. Parce que la littérature, le cinéma, le théâtre, etc. La connexion, je suis catalan, la connexion entre Barcelone et France, c'est très proche.
00:20:50 Mais la culture, c'est un vrai lien. Et pour moi, l'image de la France toujours est associée à la culture. Merci beaucoup.
00:20:59 Raoul Blanco Diaz, je rappelle que vous êtes le président de Renfe et Paola Monilina, managing director de BBVA France.
00:21:10 Et nous passons maintenant à la catégorie investissement espagnol en France. Et pour cela, j'ai le plaisir d'accueillir le parrain de cette catégorie, Victor Granero, country manager France de CaixaBank.
00:21:21 Bonjour. Bonjour. Et la lauréate, Elodie Benoît, directrice RSE, membre du COMEX Lux Tu Cruz Premium Group. Elodie, aujourd'hui, celui qui est récompensé, c'est le groupe Ebrofood.
00:21:34 Quel est le rapport entre Lux Tu Cruz et Ebrofood ? Du coup, Ebrofood, c'est notre actionnaire principal. C'est un groupe espagnol.
00:21:43 Et du coup, le groupe en France s'appelle Lux Tu Cruz Premium Group. Et je dirais que la particularité de ce groupe par rapport à plein d'autres groupes qu'on voit en France aujourd'hui ou à l'international,
00:21:55 c'est que c'est un très gros groupe, mais qui a une culture qui reste familiale. Donc à l'origine, c'est vraiment des familles espagnoles qui investissent depuis des générations dans des industries agroalimentaires.
00:22:07 C'est une culture qui est décentralisée. Et ça, c'est un vrai point de particularité de ce groupe, c'est-à-dire qu'il laisse l'autonomie aux marques dans lesquelles ils investissent,
00:22:19 dans les sociétés dans lesquelles ils investissent, l'autonomie de développement, l'autonomie des structures. Et donc aujourd'hui, oui, on récompense Ebro.
00:22:28 Mais je dirais qu'en France, la vision d'Ebro, c'est Lux Tu Cruz Premium Group à travers ces marques, Lux Tu Cruz Freight, Oroelé.
00:22:35 Qu'est-ce que ça pèse, Lux Tu Cruz, en France ? Lux Tu Cruz, c'est une entreprise qui est, je dirais, à taille humaine. C'est une entreprise qui est locale,
00:22:43 qui a un tissu industriel français avec trois usines, un anthropologistique, son siège social qui est le tout autour de Lyon.
00:22:51 Donc je dirais que c'est déjà un ancrage très local. Ensuite, c'est un peu plus de 600 collaborateurs, donc un peu plus de 500 dans nos usines,
00:23:00 qui tous les jours s'investissent pour justement nourrir avec plaisir les Français. Et derrière ce groupe-là, c'est des marques,
00:23:11 on a la chance d'avoir des marques qui sont aujourd'hui parmi les plus consommées en France, parmi les marques préférées des Français.
00:23:17 Et donc on a une responsabilité, puisque on est de loin le numéro un en France des pâtes fraîches. Et on est devenu, avec une innovation qui est vraiment sortie
00:23:29 de chez nous à Lyon il y a quelques années, le gnocchi à poêler. On est devenu le numéro un en Europe du gnocchi.
00:23:35 Victor Granero, on a là un bel exemple de réussite industrielle. Quel est le regard que porte le banquier sur l'exemple de l'ustucru qu'on a là ce soir?
00:23:46 Oui, pour parler avant de tous les groupes Hebrofood, il faut tenir en compte que le groupe s'est beaucoup transformé les dernières 20 ans.
00:23:55 Et il s'est enfoqué sur le métier des riz et aussi de la pâte fraîche et pâte sec. Et avec cette croissance, c'est incroyable d'arriver à ce partenariat avec les marques
00:24:08 qui contrôlent dans les différents pays, comme Elodie dit. Le cerf-fer, je pense que c'est un des points très importants que le groupe a fait.
00:24:16 Du côté de l'ustucru, ce que j'ai retenu et vu, c'est que c'est le leader en France dans le domaine qu'il gère. Et en plus, il se recentre dans les produits
00:24:30 avec des croissances importantes et des valeurs ajoutées qu'il peut apporter au groupe et à la société. Et aussi, une des choses très importantes,
00:24:39 c'est l'importance qu'il met à la qualité. Et aussi, il faut tenir en compte qu'il faut être bien accompagné des partenaires bancaires.
00:24:47 Nous, en Espagne, on a un réseau de 1000 secoursales qui sont nommées agrobanks. Donc, on connaît très bien les métiers agroalimentaires.
00:24:57 Je pense qu'il faut comprendre bien les métiers pour bien accompagner les clients, du côté des conseils, MNE, etc.
00:25:06 Donc, on est à côté du groupe, on est à côté de la société pour les accompagner dans toutes les vaisseaux.
00:25:12 C'est cet accompagnement qui fait que demain, on pourra avoir d'autres réussites comme celle-ci ?
00:25:17 Oui, bien sûr. Je pense que c'est très important de la façon dont ils ont fait ce déploiement. Le stock de la maison, c'est 110 ans.
00:25:26 C'est un acteur clé. Il priorise des produits de haute valeur pour les clients qui tiennent en compte la qualité.
00:25:35 C'est très important que maintenant, il faut tenir en compte cette partie de responsabilité sociale, pas seulement les bénéfices,
00:25:42 mais aussi regarder la société et l'empreinte qu'on va laisser.
00:25:46 Bien sûr, le groupe Ebro a bien fait avec ce partenariat et ça peut prendre des exemples pour d'autres sociétés qui veulent s'implanter ici en France.
00:25:56 Justement, vous êtes la directrice RSE. Elodie, quelle est votre feuille de route sur ce plan-là ?
00:26:01 Je dirais que notre feuille de route est complète, si on peut dire qu'une feuille de route RSE peut être complète parce qu'elle est sans cesse en amélioration.
00:26:09 On a vraiment une ambition d'inscrire nos produits dans une vraie transition alimentaire.
00:26:13 Aujourd'hui, on a la chance d'avoir des produits qui sont déjà végétaux de base, comme le gnocchi à poêler et le riz.
00:26:20 Aujourd'hui, c'est vraiment les inscrire dans le quotidien encore plus des Français.
00:26:25 On l'a fait jusqu'à présent parce qu'on a des produits qui sont gourmands et accessibles.
00:26:29 C'est ce qui explique aussi certainement une part de la croissance de notre marque.
00:26:34 Mais en tant que marque de cette ampleur, on a une responsabilité.
00:26:38 En effet, c'est de mettre des produits qui sont de très haute qualité sur le marché, de le faire dans un contexte de transition écologique qui est important.
00:26:45 Et comme je vous l'ai dit, on est un acteur local.
00:26:49 En tout cas, on veut avoir un impact positif aussi à Lyon, en région lyonnaise.
00:26:55 Et pour nous, c'est important d'avoir aussi cet impact positif en région lyonnaise.
00:26:58 On a des actions aujourd'hui de solidarité où on a des projets, par exemple, globaux sur à la fois la réduction de nos déchets,
00:27:06 mais aussi comment nos produits finissent dans des distributions solidaires autour de Lyon et nos salariés participent à ces distributions solidaires.
00:27:14 C'est un exemple d'impact social.
00:27:17 Mais on travaille aussi à l'inclusion par le travail dans nos usines, etc.
00:27:22 Donc, comment est ce que justement, on peut être un acteur, je dirais en local et continuer à faire que nos produits répondent aux besoins des Français aujourd'hui et avec plaisir ?
00:27:32 Christine, on a là encore une fois un lauréat qui représente très bien les échanges économiques entre la France et l'Espagne.
00:27:37 C'est la réussite d'un groupe espagnol qui profite à la France finalement.
00:27:41 Alors absolument. Et ce que je voulais mettre en avant, c'est que l'Espagne a cette particularité d'avoir des familles qui investissent dans l'économie.
00:27:48 Et ça, c'est vraiment à noter parce que c'est très fort et très présent en Espagne.
00:27:54 Et moi, ce que j'apprécie beaucoup dans notre lauréat de cette année, c'est effectivement toute la stratégie RSE que Elodie porte avec une vraie volonté de réduire son empreinte carbone,
00:28:05 avec un ancrage local, avec des circuits courts, avec des producteurs locaux qui vont fournir leurs matières premières pour fabriquer tous les produits de Lustu Cru ou d'Otoro Helle.
00:28:17 Donc, je trouve que nous avons à la fois un actionnaire familial espagnol qui est très emblématique d'un tissu économique espagnol.
00:28:26 Et puis aussi une entreprise française qui est tout à fait remarquable avec des produits magnifiques qu'on connaît tous et pour lesquels, effectivement, il y a un énorme attachement à la marque.
00:28:36 On va terminer avec la petite question rituelle de cette remise de trophée.
00:28:42 Elodie Benoît, quel mot vous vient à l'esprit quand vous pensez à l'Espagne ? Un seul mot.
00:28:47 Alors je dirais une certaine food expertise. Mais si c'était que moi, ce serait chouros con chocolat.
00:28:53 Merci beaucoup Elodie Benoît, directrice RSE et membre du commerce de Lustu Cru Premium Group et Victor Granero, Country Manager France de Caïs Chavannes.
00:29:08 C'est l'heure maintenant de retrouver la catégorie investissement français en Espagne. Et pour ça, nous avons le plaisir d'accueillir Frédéric Hauteville, directeur général France et Benelux de Santander.
00:29:18 Bonjour. Bonjour. Et le lauréat de cette catégorie, c'est le groupe Veolia. Nous sommes avec son directeur général adjoint, Claude Laruelle. Bonjour. Bonjour.
00:29:26 Alors, vous êtes leader de l'eau en Espagne chez Veolia, notamment après le rachat de Aguas de Barcelona.
00:29:32 On peut facilement imaginer que la gestion de l'eau est une problématique majeure en Espagne. Est ce que vous confirmez ça ?
00:29:38 Alors quand on pense au changement climatique, on pense bien sûr à l'adaptation. Et le sujet de l'adaptation, c'est l'eau.
00:29:44 Et l'Espagne, comme vous le savez, a connu des sécheresses très importantes il y a plus de 10 ans.
00:29:51 Et donc, c'est un pays qui a beaucoup d'avance en Europe, puisqu'il a été confronté à cette problématique climatique très tôt.
00:29:59 Et donc, bien entendu, c'est un sujet majeur, mais c'est un sujet qui a des solutions.
00:30:04 Et ce qui est très intéressant, c'est que Aguas de Barcelona a développé très rapidement des solutions pour s'adapter au changement climatique et réutiliser l'eau,
00:30:14 puisque l'eau est beaucoup trop précieuse pour n'être utilisée qu'une seule fois.
00:30:18 Vous vous attendiez à cette avance technologique quand vous avez racheté Aguas de Barcelona ?
00:30:23 Eh bien, quand on rachète Aguas de Barcelona dans le grand paquet de Suez en 2022, on y trouve beaucoup de choses.
00:30:32 On y trouve des savoirs faire, on y trouve des experts, on y trouve des troupes extrêmement engagées et on y trouve aussi une entreprise qui est très en avance par rapport à ce qu'on fait en France.
00:30:44 Pourquoi ? Parce qu'ils ont été confrontés, comme je le disais, beaucoup plus tôt que d'autres à ces problématiques qu'on connaît en France maintenant depuis deux ans.
00:30:53 Mais en Espagne, ça fait beaucoup plus longtemps. Mais aussi parce qu'ils ont bénéficié des savoirs faire et notamment des savoirs faire membranaires qui étaient au sein du groupe Suez
00:31:04 et qui ont permis d'accélérer la transformation du rius, de la réutilisation des eaux usées et même parfois des solutions basées sur la nature.
00:31:13 Et je voudrais vous prendre un exemple. À Alicante, le parc de la Mahal qui a permis, grâce au savoir faire d'Akbar, de stocker 45 000 m3 en cas d'exposition trop importante.
00:31:26 Donc des zones inondables qui sont autour, qui peuvent être stockées sur ce parc. Ce sont à la fois des solutions technologiques, aussi des solutions basées sur la nature.
00:31:34 C'est du biomimétisme en fait ?
00:31:36 C'est une forme de biomimétisme qui permet de répondre de façon assez intelligente à des problématiques. Parce que quand on parle de changement climatique, parfois il y a trop d'eau ou parfois il n'y en a pas assez.
00:31:47 Là, quand il y en a trop, la solution développée par Akbar permet de résoudre cette question.
00:31:52 Frédéric Oudeville, j'imagine que ces enjeux là vous parlent en tant que banquier. Quelle solution est ce que vous, à votre échelle, vous pouvez y apporter ?
00:31:59 Je dirais que nous sommes très heureux de soutenir nos clients tels que Veolia qui œuvrent à l'optimisation de nos ressources hydriques.
00:32:09 Cela inclut souvent de nombreuses technologies. Je pense par exemple à l'agriculture intelligente, l'optimisation de l'épandage en fonction de la nature des récoltes.
00:32:23 Dans ce cadre-là, nous apportons bien évidemment notre soutien à nos clients et à Veolia. Mais aussi, nous participons à la recherche d'investisseurs dans certains projets.
00:32:37 Des grands groupes comme Veolia, c'est important selon vous pour trouver des solutions innovantes qui puissent être scalées facilement ?
00:32:46 Je crois que de plus en plus, les clients requièrent des solutions globales. Plus que des produits ou des services, c'est une combinaison de l'ensemble de ces éléments
00:32:59 qui nécessite une capacité financière significative, une présence internationale que les groupes comme Veolia sont évidemment bien en mesure de proposer à leurs clients.
00:33:09 Christine, récompenser Veolia, c'est aussi une façon pour les trophées de s'inscrire dans cette idée de lutte contre le réchauffement climatique et des enjeux qui en découlent ?
00:33:18 Pour nous, récompenser Veolia, c'est récompenser l'alliance de la performance économique et de la préservation environnementale.
00:33:26 Je crois que c'est très important. On est aujourd'hui dans un monde où il y a beaucoup de transformations, de transformations climatiques mais pas seulement.
00:33:35 Un de nos enjeux, c'est d'avoir des entreprises qui soient durables, à la fois sur le plan économique, qui arrivent à générer une belle rentabilité pour pouvoir investir et continuer leurs actions,
00:33:45 mais qui arrivent à faire tout cela en préservant les ressources naturelles. C'est tout à fait le cas de Veolia, qui a un rôle absolument fondamental dans la préservation de l'eau.
00:33:55 C'est ça qu'on voulait souligner en vous récompensant avec ce trophée.
00:34:00 Claude Larruel, quels sont vos enjeux pour 2024, à la fois en France et en Espagne ?
00:34:05 Pour 2024, pour nous, c'est d'aller encore un cran plus loin. Un cran plus loin dans nos savoir-faire technologiques.
00:34:12 Comme je le disais, on a développé des membranes, mais il faut aller encore au-delà pour rendre ces solutions encore plus faciles à mettre en œuvre.
00:34:19 Et puis, comme je le disais tout à l'heure, on a l'Espagne qui est notre terreau de savoir-faire, mais dans ces partenariats publics-privés, on voit que tout le monde ne réutilise pas l'eau de la même façon sur le territoire.
00:34:32 Là aussi, on veut accélérer. On réutilise aujourd'hui 10 % de l'eau en Espagne et Agbar traite 23 % des eaux usées.
00:34:40 On voit qu'on peut aller encore plus loin que ce que nous avons aujourd'hui. Et en France, il faut qu'on rende les projets concrets.
00:34:47 On a démarré un premier projet au sable d'Olonne, qui est un premier projet où on a implanté une de nos innovations majeures.
00:34:56 On peut aller encore beaucoup, beaucoup plus loin en France. On a beaucoup de demandes, mais entre une demande, une expression politique et un projet concret, là, il faut qu'on accélère.
00:35:07 La réglementation en France est adaptée, mais il faut l'impasser du l'idée au projet pour pouvoir véritablement se préparer à ce qui nous attend dans les prochaines années et qui était inéluctable.
00:35:20 Petite question pour terminer. Question rituelle qu'on pose à tous nos lauréats. Quel mot vous vient à l'esprit quand vous pensez à l'Espagne?
00:35:26 Eh bien, pour moi, c'est nouveau leadership parce que l'Espagne rejoint l'Union européenne en 1986. C'est un pays qui était, je dirais, en cours d'industrialisation, de développement.
00:35:42 Aujourd'hui, c'est un pays qui compte, dont la voix compte en Espagne. Quand il y a des élections, tout le monde regarde ce qui se passe en Espagne.
00:35:49 Et donc, c'est devenu un grand d'Europe. Comme on parlait des grandes Espagnes, eh bien, c'est devenu un grand pays d'Europe, un pays qui compte, qui a des grandes entreprises,
00:35:58 qui a aussi des très bonnes écoles. Je pense aux écoles d'ingénieurs. Je pense à beaucoup d'Espagnols qui s'exportent partout.
00:36:05 C'est un pays qui compte et qui a su développer des savoirs faire. Et aujourd'hui, c'est quand même assez étonnant que la France regarde ce que fait l'Espagne aujourd'hui en se disant comment je vais pouvoir gérer mon eau demain.
00:36:18 Eh bien, je vais m'inspirer des solutions espagnoles. Qui aurait cru ça il y a 20 ans? Et on voit bien le chemin parcouru qui, pour moi, est exceptionnel.
00:36:26 C'est pour ça que je parle de nouveau leadership. C'est un pays qui compte. C'est un pays qui compte, évidemment, au sein de l'Union européenne.
00:36:33 Mais c'est aussi un pays qui compte au sein de Veolia.
00:36:35 Merci beaucoup, Claude Leruel, directeur général adjoint de Veolia et Frédéric Oudville, directeur général France et Benelux de Santander.
00:36:46 Et on passe maintenant à la catégorie RSE France. La marraine de cette catégorie est Karine Bruggemann. Bonjour. Bonjour.
00:36:53 Vous êtes directrice générale France de Banco Sabadell et le lauréat cette année. C'est Yann Bucay, fondateur des Cafés Joyeux. Bonjour.
00:37:00 Bonjour. Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore Café Joyeux, est-ce que vous pouvez rappeler ce que c'est que Café Joyeux?
00:37:06 Yann Bucay. Café Joyeux, c'est une famille de cafés et restaurants. Donc, c'est des endroits magnifiques. C'est décoré par Sarah Lavoine.
00:37:13 C'est très joli. C'est un endroit où on peut se restaurer à la journée, le matin, au petit déjeuner jusqu'en fin de journée.
00:37:20 Et ce sont des plats délicieux qui sont préparés, en tout cas inventés par Thierry Marx, un grand chef français qui s'est arrangé pour que ça,
00:37:31 c'est ce qui est extraordinaire au Café Joyeux. 80% de nos collaborateurs, on va dire 70 à 80, sont des personnes différentes.
00:37:38 C'est des personnes en situation de handicap mental avec des troubles cognitifs, avec autisme, avec trisomie 21.
00:37:45 Et c'est des personnes qui sont aux commandes. C'est elles qui cuisinent. Ce sont elles qui sont en salle au service.
00:37:50 Ils sont au comptoir et ils font un travail formidable. Pignon sur rue. Vous avez lancé ça il y a combien de temps maintenant?
00:37:57 Alors on a ouvert notre premier Café Joyeux avec mon épouse il y a 6 ans. Ça faisait déjà 2 ans qu'on travaillait dessus.
00:38:02 Donc on va dire ça fait presque 7, 8 ans qu'on est sur cette aventure.
00:38:06 Vous étiez un peu précurseur, mais j'ai le sentiment qu'aujourd'hui, le S de la RSE est davantage pris en considération,
00:38:12 notamment sur toutes ces questions d'inclusion et de diversité. Est ce que vous faites le même constat?
00:38:16 Est ce que c'est plus facile aujourd'hui qu'il y a 6 ans?
00:38:19 Oui, je pense que c'est plus facile aujourd'hui parce qu'on a été bien sensibilisés tous.
00:38:25 Et c'est bien à l'environnement. Le E du RSE.
00:38:30 Et c'est vrai que... Est ce qu'on a envie d'une planète propre où on respire bien si on laisse de côté les plus petits?
00:38:37 Non, je pense pas. En tout cas, moi, c'est pas ce que j'ai envie de laisser à mes enfants.
00:38:41 Je préfère une planète, même si personne ne rêve de ça, une planète où on respire un peu moins bien.
00:38:45 Mais au moins, on prend soin des plus fragiles.
00:38:49 Ça, c'est pour moi prioritaire. Et donc, je trouve que c'est bien qu'on s'occupe un peu du S.
00:38:53 Karine Bruggemann, pourquoi ce choix de récompenser Café Joyeux aujourd'hui?
00:38:57 C'est une formidable opportunité de mettre en valeur, de mettre en lumière une initiative entrepreneuriale avec un impact social fort,
00:39:05 dont l'essence même du projet était de favoriser la diversité, mais la diversité, surtout le véritable inclusion de personnes plus fragiles et personnes plus vulnérables.
00:39:14 Généralement, éloigné d'un emploi ordinaire et les inclure dans une entreprise ordinaire avec un accès direct au public et un accès à la clientèle.
00:39:23 Ce projet audacieux qui a vu le jour il y a bientôt sept ans, s'est transformé en une magnifique entreprise Café Joyeux avec 16 établissements et donc mérite pour nous d'être mis à l'honneur.
00:39:34 Et nous interpelle aussi une certaine manière en nous posant la question. Que fait mon entreprise?
00:39:38 Que fais-je en tant qu'entrepreneur, en tant que manager, en tant que collaborateur pour favoriser et développer pas seulement la diversité au sein de l'entreprise,
00:39:45 mais l'inclusion de personnes vulnérables dans un environnement social et professionnel au jour le jour?
00:39:53 C'était important pour nous, pour la COSEF et pour Banco Sabadell de parrainer ce trophée.
00:39:59 Et nous tenions de tout cœur à remettre ce trophée inclusion à Yann et à Café Joyeux.
00:40:05 Vous dites ça nous challenge sur qu'est ce que fait mon entreprise justement en termes d'inclusion?
00:40:10 Qu'est ce que vous faites vous, par exemple, chez Banco Sabadell?
00:40:13 Alors Banco Sabadell, l'inclusion, la diversité sont des valeurs fondamentales.
00:40:18 Il y a eu un grand enjeu pour la diversité en termes de d'équité homme-femme, mais également au niveau des personnes en situation de handicap.
00:40:28 Il y a un accès aussi à l'emploi au sein de la banque ou d'une autre manière par une politique d'achat de biens et de services auprès d'entreprises qui justement emploient des personnes en situation de fragilité ou d'handicap.
00:40:43 Christine, quel message est ce que veut véhiculer la COSEF en récompensant Yann Bucay et Café Joyeux?
00:40:48 Je crois que c'est un message de cœur et un message d'humanité.
00:40:52 Café Joyeux, et c'est dans son nom au fond, c'est un vrai succès et un succès très joyeux, mais c'est un vrai succès à la fois pour les personnes qui sont employées dans les Cafés Joyeux parce qu'en fait, ils ont accès à un travail, à une vie sociale et ça c'est formidable.
00:41:09 C'est un vrai succès aussi pour les clients parce que les clients adorent.
00:41:12 Et quand on va dans un Café Joyeux, en fait, naturellement, on est joyeux, on a le sourire et c'est assez magique.
00:41:17 Et c'est un succès aussi pour vous parce qu'en fait, vous êtes en train de développer ce concept qui est un peu unique.
00:41:24 Et je vais vous laisser le dire, mais je crois qu'il y a un projet qui va nous tenir particulièrement à cœur.
00:41:30 Oui, parce que d'abord, merci pour ce prix.
00:41:33 On est vraiment très honoré et même si on ne va pas forcément à la recherche des prix, ce qui est formidable, c'est que c'est une reconnaissance pour la communauté du handicap.
00:41:43 C'est une reconnaissance pour les personnes qui ont le droit d'exister dans le monde du travail.
00:41:49 Et elle est là, notre mission, c'est effectivement de changer le regard de l'entreprise.
00:41:54 Je suis très touché par ce que vous dites sur l'inclusion au sein de votre banque de personnes en situation de handicap au travers aussi d'achats ou autres.
00:42:02 Mais en fait, si je ne suis pas accepté dans l'économie ou dans l'entreprise, quelque part, je n'existe pas.
00:42:11 C'est terrible, mais aujourd'hui, on a besoin. On a besoin de se réaliser, de s'épanouir.
00:42:16 Et c'est par là que ça passe dans ce grand jeu de grands systèmes de l'économie.
00:42:22 Et ça passe par l'entreprise. C'est ça qu'on veut montrer. On veut montrer que c'est possible.
00:42:26 Et finalement, on s'est rendu compte en France qu'un succès, je ne sais pas, mais en tout cas, c'est une réalité.
00:42:32 L'inclusion est nécessaire et elle est possible. Et on le montre en France grâce à nos cafés qu'on a ouverts au fil du temps.
00:42:38 Et on s'est rendu compte que l'inclusion, c'est un sujet qui dépasse les frontières.
00:42:44 Ce n'est pas un sujet franco-français. C'est le cas en Europe. On a des demandes un petit peu partout.
00:42:52 On a des demandes aux États-Unis parce que même les Américains qui sont des grands spécialistes de l'inclusion trouvent que notre projet est très novateur et très intéressant.
00:42:58 Et Madrid, oui, Madrid, on en rêve d'abord parce qu'on aime l'Espagne.
00:43:03 Et puis, alors que l'Espagne, je pense, est très avancée au niveau inclusion, plus qu'elle ne l'est en France.
00:43:08 Il y a une sensibilité dans l'accueil de personnes en situation de handicap en Espagne qui est plus prégnante en Espagne.
00:43:15 Peut être historiquement, il y a, je sais qu'il y a Onze qui a fait beaucoup de choses.
00:43:19 Je sais que l'autre est nationale. Oui, je sais qu'il y a peut être aussi une culture assez de générosité.
00:43:25 Le sens de la famille, peut être qu'on a un peu perdu en France.
00:43:28 Et malgré ça, il y a des demandes de familles espagnoles qui nous disent on aimerait un café joyeux à Madrid parce que ce qui est assez novateur,
00:43:38 c'est le fait qu'en fait, en France, en tout cas avec les cafés joyeux, on veut rendre le handicap visible,
00:43:45 non pas le côté stigmatisant, mais le côté c'est possible.
00:43:51 Regardez, vous rentrez, vous sortez d'un café joyeux sans prendre rendez vous et vous voyez nos équipiers trisomiques ou autistes qui sont capables.
00:43:58 Ils montrent qu'ils font un travail de grande qualité. Et donc, j'aimerais un jour pouvoir monter un café joyeux à Madrid.
00:44:03 Il y a toute une équipe qui s'est montée sur place, une équipe très compétente, très professionnelle.
00:44:07 Et alors, on prend notre temps parce que chaque café, c'est du sur mesure.
00:44:11 Mais peut être que dans deux ans, il y aura un café joyeux à Madrid. J'en rêve.
00:44:15 Et ce sera le café le plus joyeux d'Europe parce que tout ensoleillé.
00:44:19 Alors, justement, c'est une question qu'on pose à tous nos lauréats cette année.
00:44:23 Quel mot vous vient à l'esprit quand vous pensez à l'Espagne?
00:44:27 C'est très bateau, mais la chaleur dans le sens profond du terme, dans le sens chaleureux, dans le sens authentique, l'hospitalité.
00:44:37 J'ai toujours été bien accueilli en Espagne. La chaleur de l'accueil, la chaleur d'être ensemble, la chaleur, évidemment, du soleil.
00:44:47 Mais nous, le café joyeux, c'est jaune. Je trouve que ça va bien avec l'Espagne.
00:44:52 Donc, oui, c'est chaleureux. C'est chaleureux, l'Espagne.
00:44:55 Merci beaucoup. Yann Bucay, fondateur de Café Joyeux. Merci à Karine Bruggemann, directrice générale France de Banco Savadell.
00:45:06 Et on passe maintenant à la catégorie RSE Espagne avec Cristina Lahr, présidente de la COSEF, qui est toujours avec nous et qui est la marraine de cette catégorie.
00:45:15 Et puis le lauréat Juan Ramón Fuertes Blasco, qui est directeur de la Fondación La Caixa.
00:45:21 Juan Ramón, quel est le modèle économique de la fondation?
00:45:26 Le modèle économique est un modèle, je crois, unique en Espagne et en Europe,
00:45:32 parce que, basiquement, créé par Isidro Fainé quand la restructuration du système financier espagnol a été générée,
00:45:40 la fondation a été créée et les participations qu'elle a eue se relient à la fondation à travers des critères et à travers des dividendes.
00:45:50 C'est ainsi que nous générons de façon récurrente l'action sociale pendant tous les ans.
00:45:56 Pouvez-vous nous parler des actions que la fondation met en marche?
00:46:01 Pour que nous puissions nous en rendre compte, le budget de cet année est de 538 millions d'euros.
00:46:08 Le 70% sont des actions de type social, basiquement,
00:46:13 qui sont focées sur le couvrir de toute la vie des personnes qui, à ce moment-là,
00:46:20 peuvent être en danger d'exclusion sociale, depuis les 0 ans, jusqu'au programme d'accompagnement à la fin de la vie.
00:46:27 Dans le cas de la pauvreté infantile, nous travaillons pour rompre la chaîne d'obligation ou de maintien de la pauvreté
00:46:40 quand les enfants sont nés dans un environnement de difficulté sociale.
00:46:44 Rompre cette chaîne, car si nous ne savons pas, cela va se perpétuer.
00:46:47 C'est là que se trouve le programme Cacha pour l'enfance, où nous les aidons,
00:46:51 pas seulement sur les sujets matériels, mais aussi sur les sujets de soutien social,
00:46:58 de soutien psychologique, pour qu'ils puissent se sentir plus en somme et poursuivre,
00:47:03 au moins, comme la population normalisée du pays.
00:47:08 Nous avons aussi les programmes d'insertion laborale, le programme Incorpora,
00:47:13 où le programme s'intéresse à aider à s'insérer en tant que travailleur
00:47:19 les personnes en danger d'exclusion sociale, car nous savons que l'un des facteurs
00:47:24 qui incitent l'incorporation dans ce domaine de l'exclusion sociale, c'est la perte du travail.
00:47:31 Et en même temps, en contre, le récupérer le travail améliore l'autosant et, à partir de là, améliore tout le domaine.
00:47:39 Les programmes d'aide au final de la vie sont aussi un des programmes
00:47:44 sur lesquels nous travaillons depuis presque 12 ans,
00:47:48 et qui sont basiquement focalisés sur l'aide psychologiquement, spirituellement,
00:47:55 socialement à l'enfant, qui est dans un programme de fin de vie,
00:48:01 mais aussi à tout l'environnement qui le surroule, les familles, etc.
00:48:04 - Ainsi que vous couvrez les programmes toute la vie ?
00:48:07 - Nous couvrons toute la vie les programmes sociaux, c'est un peu l'idée.
00:48:12 - Christine, pourquoi récompenser la Fondation La Caixa aujourd'hui ?
00:48:15 - Parce que la Fondation La Caixa, c'est un modèle unique en Espagne et en Europe,
00:48:23 d'avoir autant de générosité finalement.
00:48:26 C'est une fondation qui a de très gros moyens, qui vient des dividendes
00:48:31 qui sont remontées par ce groupe Criteria, et qui sont réinvesties
00:48:36 aux services des plus pauvres, aux services de ceux qui en ont vraiment besoin,
00:48:40 comme nous l'expliquait Juan Ramon, des tout-bébés jusqu'à la fin de la vie.
00:48:46 C'est un modèle unique, et nous avons voulu mettre en lumière ici en France,
00:48:51 ce modèle de la Fondation La Caixa, qui en France n'est pas assez connu, selon nous.
00:48:56 Donc on a voulu, à travers ce prix, faire connaître davantage toutes les actions
00:49:01 de la Fondation La Caixa, et ce modèle, encore une fois, qui me paraît à moi absolument exemplaire.
00:49:07 - Il y a plus d'un siècle que la Fondation existe, comment elle a-t-elle évolué ?
00:49:12 - L'origine de La Caixa, c'est le projet de 4 personnes, d'un groupe de personnes
00:49:20 il y a presque 120 ans, qui ont pensé qu'il fallait créer un système,
00:49:26 en principe, c'était une mutualité d'aide, pour créer des économies pour la vieille vie,
00:49:33 après une révolte qui a eu lieu en 1902 à Barcelone, et au cours de 2 ans,
00:49:40 La Caixa a été née avec cette idée. L'origine, avec Francesc Moragas à l'avant,
00:49:49 c'était de créer cette forme d'aide, et surtout de prévision, pour les personnes qui n'existaient pas.
00:49:56 Après quelques mois, ils ont vu qu'il fallait aussi avoir des comptes, des livres d'économie,
00:50:03 et à partir de là, La Caixa a été transformée en une caisse d'économies,
00:50:06 qui a évolué de façon systématique, an après an, en 1938.
00:50:11 Elle était la plus importante entité, la caisse d'économies de la Catalogne,
00:50:17 dans un temps si court, et surtout avec cette vision de retourner à la société
00:50:23 une partie très significative des revenus qui se généraient avec les personnes.
00:50:29 Après, elle a eu différentes évolutions, mais en gros, il a fallu changer.
00:50:36 Le costume nous apprêtait comme caisse d'économies,
00:50:39 et alors, nous avons sorti la partie financière, la Caixa Bank,
00:50:44 et avec cette structure créée et pensée par notre président, Isidro Faïné,
00:50:49 nous avons permis de continuer la philosophie du fondateur,
00:50:53 qui était de retourner à la société une partie très significative des revenus
00:50:57 pour aider les personnes qui restaient derrière.
00:51:01 Et c'est le motif de loi que nous avons eu à ce moment-là.
00:51:05 Il disait, et j'en finis, une phrase que nous répétons avec beaucoup d'assiduité,
00:51:11 qui est "le business à la tête et les personnes au coeur".
00:51:16 C'est une phrase qu'il répétait de façon systématique
00:51:19 quand nous travaillions, mais toujours en pensant à notre objectif.
00:51:23 "Qu'est-ce que nous avons à faire ?"
00:51:26 Merci. Pour terminer, une question.
00:51:29 Quelle est la parole qui vient à l'idée quand vous pensez à la France ?
00:51:33 Un grand pays qui protège ses valeurs,
00:51:38 les immatériels qui sont très importants,
00:51:41 et les matériels aussi, tout son patrimoine,
00:51:44 mais surtout protéger ce patrimoine cultural et social
00:51:48 et ces idées qui l'ont rendu un pays excellent.
00:51:52 Merci beaucoup.
00:51:54 On passe maintenant à la catégorie Personnalité française de l'année.
00:52:03 Cette année, le gagnant de ce trophée, c'est Pascal Cagny,
00:52:06 le président de Business France. Je vous propose de découvrir sa réaction en vidéo.
00:52:10 Bonsoir Christine Allaire. On se retrouve ici en compagnie de Pascal Cagny,
00:52:14 qui est la Personnalité française de l'année.
00:52:16 Pourquoi est-ce que vous le récompensez, Christine ?
00:52:19 A travers Pascal Cagny, c'est toute la dynamique
00:52:22 et toutes les équipes de Business France qu'on a envie de récompenser.
00:52:25 Business France est partout dans le monde.
00:52:27 Business France est là pour faciliter l'export de nos entreprises françaises.
00:52:31 Business France est là aussi pour accueillir dans les pays
00:52:34 toutes les entreprises qui veulent s'y installer.
00:52:37 Nous avons trouvé que les équipes de Business France à Madrid, en Espagne,
00:52:41 font un travail fantastique.
00:52:43 A travers Pascal Cagny, c'est aussi toutes les équipes de Business France
00:52:46 qu'on avait envie de récompenser.
00:52:48 Pascal, finalement, cette récompense, c'est la récompense du leader de Business France.
00:52:51 Si je comprends bien, quelle est votre réaction à ce prix ?
00:52:53 Je ne suis que le président non exécutif de Business France,
00:52:55 mais l'ambassadeur aux investissements internationaux.
00:52:58 Je tiens d'ailleurs à souligner la présence et Laurent Saint-Martin,
00:53:01 le directeur général, qui salue toute cette très belle audience ce soir.
00:53:04 Je suis particulièrement honoré d'être nominé ce soir pour deux ou trois raisons.
00:53:09 D'abord, c'est que j'ai une histoire particulière avec l'Espagne,
00:53:13 où, grâce à Rory Martin et Richard Gomez et toutes les équipes de Business France,
00:53:16 on a fait un excellent travail.
00:53:18 Un excellent travail qui se traduit de manière très concrète par plus de 60 projets.
00:53:23 L'année dernière, en 2022, près de 2 000 emplois ont été créés.
00:53:27 C'est ce qui supporte un peu, remplit notre performance.
00:53:33 Je veux aussi noter que cette année est particulière,
00:53:35 puisque nous avons eu un traité d'amitié franco-espagnol,
00:53:40 le traité de Barcelone, c'était le 19 janvier 2023.
00:53:44 Je voulais souligner aussi, puisque dans la salle, il y a plusieurs grandes entreprises,
00:53:48 les remercier. Remercier évidemment les Telefonica de ce monde,
00:53:52 remercier les Antolines, pour lesquelles j'ai une pensée très particulière,
00:53:57 la CAF aussi, Iberdrola, et évidemment Inditex, qui a plus de 9 000 salariés.
00:54:03 Remercier aussi quelques grandes banques, qui sont extrêmement présentes en France.
00:54:08 Remercier toutes ces entreprises qui participent pour la quatrième année consécutive
00:54:12 à faire en sorte que la France ait le pays le plus attractif d'Europe.
00:54:16 Un pays qui aujourd'hui a changé de stature.
00:54:19 On a un vrai leadership sur l'Europe. On a aussi sans doute une vraie volonté
00:54:23 de faire en sorte que l'Europe soit une puissance à l'horizon 2050,
00:54:27 qui soit une puissance pour une économie totalement décarbonée.
00:54:31 On a quelques avantages clairs, c'est-à-dire un prix d'électricité plus faible.
00:54:35 Au moment où la COP 28 s'achève, je pense qu'il est important d'y penser.
00:54:39 Et puis enfin, le timing de votre prix est extrêmement intéressant,
00:54:43 puisque nous avons eu le privilège au moment des Prix de Shoes France,
00:54:47 qui est cet événement avec plus de 88 annonces, plusieurs dizaines de milliards d'investissements,
00:54:53 de souligner la contribution d'une entreprise espagnole, c'était Amadeus,
00:54:58 qui a plus de 4 500 emplois et est le plus gros employeur des Alpes-Maritimes.
00:55:02 Bref, l'année 2023 a été marquée par le saut de cette relation franco-espagnole.
00:55:07 Merci encore, et merci à toutes les équipes Business France et au Team France Invest,
00:55:11 au Team France Export, avec la BPI et avec les chambres de commerce.
00:55:14 Merci ma chère Christine, merci à vous tous.
00:55:16 Un dernier mot, si en un seul mot, vous devez résumer l'Espagne, quel mot vous vient à l'esprit, Pascal ?
00:55:22 Movida.
00:55:24 Merci, merci à chaque ici.
00:55:27 A l'équipe Business France et à l'équipe Franco-Espagnol.
00:55:31 De retour sur le plateau en compagnie du parrain de cette catégorie, Henri Vidalin,
00:55:37 président de Grande Alexandre. Bonjour.
00:55:39 Bonjour.
00:55:40 Et pour représenter Business France, Richard Gomez. Bonjour.
00:55:44 Vous êtes le directeur de la péninsule ibérique de Business France.
00:55:47 Je suis assez curieuse de savoir à quoi ressemble l'écosystème français implanté en Espagne.
00:55:53 Il est énorme, il est ancien et il est dynamique.
00:55:57 Avec ces trois phrases, je vais essayer de le résumer.
00:55:59 C'est-à-dire ancien parce que les investissements français en Espagne sont historiques.
00:56:04 On a du Michelin depuis très longtemps, on a des entreprises automobiles depuis très longtemps.
00:56:08 Il est énorme parce que ça représente aujourd'hui 55 milliards d'euros investis par les entreprises françaises en Espagne.
00:56:15 C'est plus de 3400 filiales et c'est aujourd'hui 350 000 emplois en Espagne qui sont générés par les filiales françaises.
00:56:22 350 000 emplois ?
00:56:24 350 000 emplois. Donc on est un des plus gros employeurs localement.
00:56:28 Et puis on a des belles entreprises françaises qui sont dans les 100 premières.
00:56:33 On en a 8 qui sont dans les 100 premières entreprises espagnoles. Donc c'est à la fois énorme, à la fois ancien et à la fois ancré.
00:56:40 Et avec une base aussi de pas mal de technologies, de transferts de technologies, notamment dans l'automobile, qui se sont faits depuis de nombreuses années.
00:56:47 Et puis on voit poindre de nouveaux secteurs aussi plus nouveaux.
00:56:51 Est-ce qu'il y a des secteurs plus représentés que d'autres ? J'imagine qu'il y a l'automobile en premier, c'est ça ?
00:56:55 Voilà, alors l'automobile, la grande distribution, ça je dirais que c'est le traditionnel français.
00:56:59 Donc on a Renault, on a Stellantis, on a Michelin, on a tous les fournisseurs d'automobiles historiques.
00:57:04 Et puis on a des nouveaux venus, donc l'énergie renouvelable et avec notamment tout un process entre la France et l'Espagne qui est né avec le traité de janvier dernier.
00:57:17 Le traité d'amitié qui est seulement le troisième pays, l'Espagne, seulement le troisième pays où un traité de ce genre est signé.
00:57:23 Et donc on voit effectivement dans ce transfert, dans ce traité, quelque chose autour de l'énergie, de l'hydrogène et donc avec H2MED qui va faire la liaison entre Barcelone et Marseille.
00:57:33 Et ça, c'est des investissements d'avenir. Et puis on est un des rares pays où on a plusieurs French Tech.
00:57:39 On a la French Tech Barcelone, la French Tech Madrid qui s'est créée au mois de mai dernier.
00:57:43 Barcelone, un peu plus ancien. Et donc on a toute une révemblée d'entreprises françaises qui viennent s'implanter à Barcelone, à Madrid.
00:57:51 Alors certes, il y a ce côté effectivement, c'est peut être moins cher de s'installer sur place.
00:57:55 Mais ce qui est plus intéressant dans cette dimension French Tech, c'est cette conquête technologique française.
00:58:02 Et on le voit beaucoup, notamment à Madrid, avec des entreprises qui viennent pour s'implanter, pour se développer en Espagne et puis se développer depuis l'Espagne sur d'autres dimensions.
00:58:11 Forcément le Portugal, mais aussi sur l'Amérique latine, qui est aussi visée par ce type d'investissement.
00:58:16 Et alors que pensent les entrepreneurs français quand ils découvrent le marché espagnol ?
00:58:19 Alors ils sont plutôt surpris. Alors plutôt surpris dans le sens où je dirais que la grande vadrouille a fait beaucoup de mal à l'image de l'Espagne en France.
00:58:26 Donc on est encore sur ce côté un peu randalou. Alors qu'ils découvrent effectivement la diversité de l'Espagne.
00:58:31 C'est le côté négatif dans leur surprise en disant finalement, ce n'est pas comme on l'imaginait.
00:58:35 Et c'est très divers et c'est très riche. Il y a une culture très riche et très locale et très communauté.
00:58:40 Donc qu'ils doivent apprendre s'ils veulent se développer en Espagne.
00:58:43 Et puis un côté plutôt très positif qui est sur le niveau d'infrastructure en Espagne, qui est extraordinaire.
00:58:49 Petite claque, on le comprend, c'est que l'Espagne est le deuxième pays au monde en termes de lignes de grande vitesse,
00:58:56 en termes de trains à grande vitesse, donc devant la France. Et le deuxième au monde uniquement derrière la Chine.
00:59:01 Et puis donc un niveau d'infrastructure incroyable. Ils prennent aussi une petite claque sur le côté personnel, parce que ça, effectivement, c'est très latin.
00:59:08 Donc ça veut dire que les relations doivent être unipersonnelles, très, très ancrées et on fait du business en étant très perso.
00:59:14 Donc ça veut dire recevoir des WhatsApp à 22 heures le dimanche et montrer la photo de sa femme, ses enfants, etc.
00:59:20 C'est du commun, c'est logique. Savoir quel club, quel club il supporte, c'est aussi important.
00:59:25 Et donc toute cette dimension est importante. Et puis, ça reste un pays où les Français sont très attachés et les Espagnols sont très attachés à la France aussi.
00:59:34 Donc on est une référence pour l'Espagne. Ils nous regardent. Effectivement, ils font référence à nous aussi sur le sur le sur l'idée européenne.
00:59:42 Ils ont besoin de la France pour faire passer des idées. Ils savent qu'on est très aligné avec eux.
00:59:47 Et donc on est on est dans cette dans cette dimension avec eux. Au-delà, et qui a encore une fois été symbolisé, symbolisé par ce traité,
00:59:53 mais aussi dans le micro business. Voilà la France pèse la France. Les intérêts. Ce qui se passe en France les intéresse.
00:59:59 Henri Vidalinck, pourquoi avoir choisi de soutenir cette catégorie?
01:00:03 C'est une catégorie qui nous plaît bien parce qu'elle permet de mettre en lumière des femmes, des hommes, des dirigeants qui,
01:00:11 par leur leadership au quotidien, leurs actions permettent de développer leur organisation et mettre de la performance partout où ils sont.
01:00:20 Et donc, nous, groupe de conseils et de services RH, nous qui nous passionnons pour la façon dont les dirigeants exercent leur leadership,
01:00:32 il nous a semblé particulièrement intéressant de remettre ce prix à Business France, à Pascal, en l'occurrence, que vous représentez ce soir,
01:00:42 Richard, parce qu'on est très impressionné par justement la façon dont il exerce ce leadership, un leadership à fort impact,
01:00:51 mais toujours très authentique et toujours emprunt de beaucoup de bienveillance. Lui parle de care, c'est à dire d'attention aux autres.
01:00:59 Et ça, j'avoue que ça nous plaît bien. Sur Business France, que représente pour vous le travail qui est fait par cette institution?
01:01:05 Écoutez, un travail remarquable. La France est aujourd'hui, grâce à Business France, à retrouver sa place.
01:01:14 Je crois que la France est leader en matière d'investissement étranger, désormais en Europe.
01:01:20 J'ai compris lors du sommet de Versailles, du dernier sommet de Versailles, que plus de 13 milliards d'investissements avaient été promis.
01:01:30 Et c'est très probablement grâce à Business France qu'on doit cette performance.
01:01:37 Donc, moi, j'ai envie de dire, à partir du moment où on nous envie quelque chose, c'est assez rare en France,
01:01:44 c'est assez rare qu'on nous envie quelque chose de l'étranger. C'est semble-t-il le cas aujourd'hui.
01:01:49 J'ai envie de dire, on a vraiment besoin de Business France. Et donc, c'était pour nous une grande motivation d'être à vos côtés ce soir.
01:01:57 Christine, c'est essentiel d'avoir des institutions comme Business France pour développer les relations commerciales entre la France et l'Espagne?
01:02:03 Oui, c'est essentiel. Et je dois vous dire, et je pense que Richard ne me contredira pas, je crois que les Espagnols nous envient Business France.
01:02:10 En fait, cette dynamique, ces équipes très pro, très dynamiques, qui sont dans tous les pays du monde,
01:02:16 qui sont là pour faciliter l'exportation des entreprises françaises et qui sont là aussi pour travailler sur l'attractivité de notre pays.
01:02:23 Et ça, vraiment, il faut qu'on en soit fiers collectivement. Et c'est vrai que Pascal Cagny a impulsé cette dynamique,
01:02:31 a piloté cette entité d'une manière absolument remarquable. Donc, on est tout à fait ravis de le mettre en lumière ce soir.
01:02:38 Et à travers Pascal, c'est aussi toutes les équipes qu'on voulait récompenser en lui accordant ce trophée.
01:02:44 Parce qu'effectivement, Pascal a donné l'impulsion et a donné une énergie, une dynamique incroyable.
01:02:49 Mais ensuite, les relais, c'est dans les pays. C'est Richard, c'est toutes les équipes qui travaillent dans tous les pays
01:02:56 et qui font que la France existe, que les produits français sont connus, sont reconnus, sont achetés,
01:03:02 que les entreprises françaises sont dynamiques et que les étrangers ont envie d'investir dans notre économie.
01:03:10 Merci beaucoup à tous les deux. Richard Gomez, directeur de la péninsule ibérique de Business France,
01:03:15 et Henri Vidalinck, président de Grand Alexander.
01:03:19 Et on va passer maintenant à la catégorie personnalité espagnole.
01:03:25 Et la personnalité espagnole cette année est parrainée par Francisco Sanchez, associé Mazars Paris. Bonjour.
01:03:32 Bonjour. Et bien, cette personnalité espagnole n'est pas là, mais c'est quelqu'un qui vous parlera à tous,
01:03:39 puisqu'il s'agit de l'artiste, de l'actrice Rossy De Palma.
01:03:43 Et pour la représenter aujourd'hui, nous avons Frédéric Baudénès. Bonjour.
01:03:47 Bonjour. Vous êtes directeur artistique et images du bon marché.
01:03:51 Et avec Rossy De Palma, vous avez monté une exposition qui s'appelait Olé Olé.
01:03:55 Est-ce que vous pouvez nous raconter comment est né cette expo ?
01:03:58 Tout à fait. Alors, l'idée, c'était d'enchanter nos clients, enchanter Paris autour de l'Espagne.
01:04:03 Et quoi de mieux qu'inviter Rossy De Palma, personnage coloré, audacieux, talentueux, pour incarner cette exposition
01:04:11 qui, dès septembre, a pris place dans notre enseigne Le Bon Marché. Olé Olé Le Bon Marché, invité d'honneur Rossy De Palma.
01:04:18 Donc, une exposition couleur autour de l'Espagne, mais pas seulement.
01:04:22 Le côté Olé Olé, le côté joyeux, le côté faisons la fête, le côté tout est permis dans la folie imaginaire de Rossy De Palma, qui est si génial.
01:04:32 De quelle manière est-ce qu'elle s'est impliquée dans ce projet-là ?
01:04:35 Elle s'est impliquée énormément. Rossy, d'ailleurs, elle n'est pas là, mais elle vous embrasse tous. Je l'ai eu au téléphone hier.
01:04:43 Dès le départ, déjà, la première chose qu'elle a fait, c'est que je lui ai dit "Rossy, fais-moi découvrir l'Espagne".
01:04:49 Et pendant trois jours, avec certains membres du Bon Marché et le président, elle a fait le guide pour nous à Madrid.
01:04:56 Donc, elle nous a présenté son Madrid. Donc, ça, c'était génial de découvrir Madrid à travers les yeux de Rossy.
01:05:02 Et à partir de là, on a rencontré plein de gens géniaux, des marques, des lieux de restauration qu'on a essayé d'amener avec elle au Bon Marché pour traduire cette Espagne vue par Rossy De Palma.
01:05:13 Quelle forme a pris l'exposition ? C'était quoi ? C'était des visuels, des vidéos ?
01:05:17 Alors, l'exposition, on lui a proposé de faire sa villa. Ça s'appelle la Villa Rossy, donc une villa imaginaire avec différentes pièces communes, la salle de bain, la chambre, la cuisine.
01:05:28 Et dans cette exposition, Rossy a pris la parole au travers de films où elle est partie dans un univers qui est le sien, qu'on adore.
01:05:39 Et voilà, elle s'exprimait. Donc, c'était une découverte de la maison de Rossy imaginaire au travers de bulles qui représentaient des pièces.
01:05:46 Où elle s'exprimait, voilà. Je crois qu'on en voit un ce soir, normalement. Voilà, tout en folie, tout en beauté, tout en magie autour de Rossy.
01:05:56 Quand vous montez un événement comme celui-là, quel est l'impact sur l'image du Bon Marché ?
01:06:01 Alors, au Bon Marché, on monte 7 événements par an, à peu près. Non, pas à peu près, carrément.
01:06:06 Et l'idée, à chaque fois, c'est qu'on invite des gens qu'on aime, des gens qui nous inspirent, des gens qu'on a envie de partager.
01:06:11 On est un peu comme des acheteurs. Nous, on invite des gens qui vont faire rêver nos clients.
01:06:17 Et on essaie de les twister, c'est-à-dire de montrer une nouvelle facette du personnage, de l'univers, de la ville, voilà, à travers le filtre du Bon Marché.
01:06:25 Et c'est ce qu'on a fait avec Rossy, qui a joué le jeu et qui a accepté de montrer une nouvelle facette de son personnage, une Rossy comme on ne l'avait jamais vue.
01:06:34 Forcément, on a révoqué Almodovar, forcément, il y a eu la Movida et tout ça. Mais ce n'était pas que ça, c'était vraiment Rossy, la vie en Rossy, Olé Olé le Bon Marché.
01:06:44 En plus, elle nous a offert un spectacle. Donc, Rossy a fait un spectacle tous les mercredis soirs en septembre, qui se jouait magasin fermé.
01:06:50 On recevait 300 personnes, qui étaient fabuleux. Donc, c'était du Rossy 100% pendant huit mois. Et c'était juste génial pour nous.
01:06:59 Et je pense génial pour nos clients. Je vais me tourner vers le parrain de cette cérémonie, Francisco Sanchez.
01:07:04 Pourquoi c'est important pour Mazars de soutenir la culture ? Alors, c'est important. On a parlé d'image parce que c'est également l'image de la France.
01:07:14 Mazars s'est développé au cours des 20 dernières années dans plus de 100 pays. Et ça, ça a été possible également parce que la France a une image de culture et artistique qui est forte.
01:07:28 Et ce lien entre la France et l'Espagne, qui a également cette caractéristique artistique et culturelle, est très forte également.
01:07:40 Puis le deuxième sujet, c'est que nous, nous avons une population de jeunes dans notre entreprise. Nous recrutons à travers le monde des milliers de jeunes, plus de 800 jeunes par an en France.
01:07:54 Les jeunes, ça veut dire la transmission, ça veut dire l'éducation. Et pour ça, la culture, c'est un vecteur essentiel.
01:08:03 Ça veut dire que nous soutenons évidemment les théâtres, les opéras. Par exemple, aujourd'hui, nous finançons le théâtre de l'Odéon où nous offrons chaque jeudi 100 places à des jeunes entre 18 et 28 ans qui n'ont pas les moyens d'aller au théâtre.
01:08:23 Et ça, nous pensons que c'est essentiel pour le monde de demain. Puisqu'on est dans une cérémonie, une soirée de remise de trophées franco-espagnol, que représente l'Espagne pour Mazar ?
01:08:35 L'Espagne pour Mazar, c'est déjà le premier pays où Mazar s'est développé. D'accord. Le premier pays où Mazar a été à l'étranger, c'est l'Espagne.
01:08:46 Pour suivre nos clients, nos grands clients, vous voyez le groupe LVMH par exemple, nous accompagnons nos clients en Espagne.
01:08:57 Et les flux commerciaux entre l'Espagne et la France sont très importants. Donc nous nous devons d'être en Espagne. Aujourd'hui, en Espagne, nous avons plus de 800 collaborateurs.
01:09:09 Je dis tout à l'heure que nous étions dans 100 pays. L'Espagne, aujourd'hui, c'est le huitième pays du monde Mazar. Donc c'est une place très importante au sein de notre groupe.
01:09:19 Merci beaucoup Francisco Sanchez, associé chez Mazar Paris et Frédéric Baudenaise, directeur artistique et images du Bon Marché.
01:09:26 Christine, je vous passe le mot de la fin quand même. On vient de balayer l'ensemble du palmarès ensemble. Qu'est-ce qui vous vient à l'esprit ? Quel mot vous vient à l'esprit pour faire un petit peu la synthèse de ce palmarès ?
01:09:36 Je crois que le mot clé de nos lauréats de cette année, c'est le mot de responsabilité. Nous avons parlé décarbonation. Nous avons parlé circuit court. Nous avons parlé inclusion. Nous avons parlé culture.
01:09:47 Nous avons parlé activité bas carbone. Nous avons parlé préservation des ressources naturelles. Et en fait, tous nos lauréats de cette année, dans leur grande diversité, au fond, ont un point commun.
01:09:57 C'est ce sens aigu de la responsabilité de préparer l'avenir pour les générations futures. Et je dois dire que je suis très fière en fait de notre palmarès de cette année.
01:10:07 Je remercie tous nos parrains parce que c'est grâce à vous, parrains, si nous avons pu mener ces trophées à nouveau cette année.
01:10:14 Et je crois que pour les générations qui viennent et pour l'économie d'aujourd'hui et de demain, la responsabilité, c'est une notion essentielle.
01:10:22 Et la culture, c'est ce qui fait le plus en fait. Et un peu l'humanité dans nos relations humaines.
01:10:29 Donc je suis très fière aussi que nous ayons eu ce trophée autour de Rossy de Palma et de la culture. Je vous remercie beaucoup tous les deux de l'avoir incarné.
01:10:39 Je vous remercie d'être venu pour récupérer le trophée de Rossy. Et merci Francisco d'avoir parlé culture. C'est très important que nos entreprises s'engagent aussi pour la culture.
01:10:48 Merci beaucoup pour ce mot de la fin. Christine Allard, présidente de la COSEF. Et j'espère on se retrouve l'année prochaine.
01:10:55 On se retrouve l'année prochaine absolument.
01:10:57 A très bientôt sur Vismart.
01:10:59 (Musique)
01:11:07 La COSEF et ses partenaires vous ont présenté les trophées de la COSEF.
01:11:12 ♪ ♪ ♪