Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • avant-hier
A la une de cette édition, les droits de douane comme outil hégémonique pour Washington. Donald Trump use et abuse de ces tarifs douaniers pour obtenir des résultats qui sont loin d’être seulement économiques.

En Europe, l’Autriche pourrait quitter son statut d’Etat neutre pour rejoindre les rangs de l’Otan.

La France à la découpe côté territoire ensuite avec après la Nouvelle Calédonie et la Corse : bientôt la Guyane qui pourrait bénéficier d’un statut d'autonomie renforcée.

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00Générique
00:00Madame, Monsieur, bonsoir à la une de cette édition.
00:16Les droits de douane comme outil hégémonique pour Washington.
00:20Donald Trump use et abuse de ses tarifs douaniers pour obtenir des résultats qui sont loin d'être seulement économiques.
00:26Et en Europe, l'Autriche pourrait quitter son statut d'état neutre pour rejoindre les rangs de l'OTAN.
00:32La France enfin à la découpe côté territoire avec, après la Nouvelle-Calédonie et la Corse,
00:38bientôt la Guyane qui pourrait bénéficier d'un statut d'autonomie renforcé.
00:46Des droits de douane pour les dominés tous.
00:48Donald Trump n'en finit pas de se servir de ce levier économique pour imposer ses vues.
00:53Tour d'horizon.
00:54Des droits de douane comme menace et comme arme, la politique étrangère de droits de douane de Donald Trump,
00:59qui entre en vigueur le 1er août, s'impose comme un levier économique et diplomatique
01:04visant à rééquilibrer les relations commerciales,
01:07tout en sanctionnant des choix géopolitiques jugés contraires aux intérêts américains.
01:11Cette stratégie, marquée par des surtaxes ciblées,
01:14illustre une approche hybride, à la fois protectionniste et interventionniste,
01:18en protégeant au moins en apparence l'économie nationale américaine et en punissant un ou plusieurs États ciblés.
01:26Des considérations économiques se mêlent ainsi à des motivations politiques, tant internationales que domestiques.
01:32L'Inde, par exemple, est frappée par des droits de douane de 25% sur ses produits exportés vers les États-Unis,
01:38accompagnés d'une pénalité non précisée pour ses achats de pétrole et d'équipements militaires russes.
01:44Donald Trump justifie cette mesure par le déficit commercial américain avec l'Inde,
01:49qu'il attribue à des droits de douane indien élevés et à des barrières non tarifaires.
01:54Cependant, la véritable motivation semble géopolitique.
01:57L'Inde, deuxième client mondial de pétrole russe après la Chine,
02:00est ciblée pour son refus de se plier aux pressions occidentales contre Moscou dans le contexte de la guerre en Ukraine.
02:07Malgré des négociations commerciales entamées depuis des mois, aucun accord n'a été conclu.
02:12Et New Delhi, tout en se disant ouvert à un partenariat équitable,
02:16s'inquiète des répercussions sur ses exportateurs et agriculteurs.
02:21Le Brésil, quant à lui, subit des sanctions encore plus lourdes,
02:24avec des droits de douane de 50% à partir du 6 août.
02:28Cette mesure exceptionnelle est explicitement liée à des considérations politiques internes.
02:33Donald Trump, allié de l'ancien président brésilien Jair Bolsonaro,
02:37dénonce une chasse aux sorcières menée par le juge Alexandre de Moraes
02:41contre ce dernier, accusé de tentative de coup d'État après sa défaite électorale en 2022.
02:47Les manifestations très marginales avaient en effet dénoncé l'irrégularité supposée du vote.
02:52Bolsonaro avait d'ailleurs lui-même appelé au calme.
02:55Le décret américain qualifie même le Brésil de « menace inhabituelle »
02:59pour la sécurité nationale, économique et étrangère des États-Unis.
03:03C'est surtaxe qui épargne certains produits,
03:05comme les avions ou le jus d'orange,
03:07visent à exercer une pression maximale sur le gouvernement Lula.
03:10Le Canada, partenaire commercial clé des États-Unis,
03:13fait face à une menace différente.
03:15Donald Trump a averti qu'un accord commercial serait très difficile
03:19si Ottawa reconnaît un État palestinien à l'ONU en septembre 2025.
03:23Sur le dossier palestinien, alors que le monde entier semble tourner le dos à Tel Aviv
03:27dans un contexte de crimes de guerre de Tzahal et de famines organisées,
03:31le président Trump pourrait se servir de cet outil que constituent les droits de douane
03:35pour tenter de forcer quelques États occidentaux à fermer les yeux sur Gaza.
03:39Bien que les détails des surtaxes potentiels soient toujours flous,
03:43cette menace souligne la volonté de Donald Trump d'aligner ses partenaires sur ses priorités géopolitiques.
03:49Cette politique, qui s'appuie sur une loi de 1977 sur l'urgence économique,
03:54suscite des inquiétudes mondiales.
03:57Les surtaxes en augmentant les coûts d'exportation risquent d'alimenter l'inflation
04:00et de freiner la croissance, notamment aux États-Unis.
04:03Ce type de changement de politique commerciale peut en effet produire des effets bénéfiques
04:08à moyen et à long terme, mais l'époque est à l'immédiateté
04:11et le mandat présidentiel est de seulement 4 ans aux États-Unis.
04:15En réduisant les dynamiques commerciales,
04:17les États-Unis favorisent une fragmentation en blocs régionaux de l'économie mondiale
04:22marquant un retour à un protectionnisme rappelant la situation des années 30,
04:28ce qui pourrait être une opportunité formidable pour les États européens
04:31de s'émanciper de leur dépendance américaine.
04:34Mais pour l'heure, et comme l'ont montré les négociations entre Bruxelles et Washington,
04:38les dirigeants européens sont plutôt enclins à se coucher
04:41et à attendre des temps plus propices du côté de la Maison-Blanche.
04:49En Autriche, un pavé dans la mare vient d'être lancé
04:52puisque le ministre des Affaires étrangères vient d'évoquer un débat
04:56sur l'adhésion du pays traditionnellement neutre à l'OTAN.
04:59Nicolas de Lamberterie.
05:00Après la Finlande et la Suède, verra-t-on bientôt un nouveau pays européen
05:05traditionnellement neutre rejoindre l'OTAN ?
05:07C'est en tout cas le souhait émis par la ministre des Affaires étrangères,
05:11Beate Meinl-Reisinger,
05:13qui est par ailleurs présidente du parti libéral NEOS,
05:16alliée des eurodéputés macronistes au Parlement européen.
05:19Dans un entretien accordé au journal allemand Welt,
05:22la ministre autrichienne a affirmé que la seule neutralité de l'Autriche
05:26n'était plus un facteur suffisant de protection,
05:29en raison d'une Russie de plus en plus agressive,
05:31est que la sécurité de l'Autriche passait non seulement par les investissements militaires,
05:36dans ses propres capacités de défense,
05:38mais aussi par des partenariats.
05:40Elle s'est prononcée en faveur d'un débat sur l'adhésion de l'Autriche à l'OTAN,
05:44tout en reconnaissant qu'à l'heure actuelle,
05:46il n'existe pas encore de majorité parlementaire ou populaire en faveur d'un tel projet.
05:51Il est difficile de déterminer les motivations profondes derrière ces déclarations
05:55de la ministre des Affaires étrangères autrichienne,
05:58d'autant que ces déclarations interviennent juste après une série de rencontres
06:01qu'elle a eues aux Etats-Unis,
06:02c'est-à-dire au moment où, par le biais des accords Trump-Funderland,
06:06les Américains vont faire les poches et saigner les Européens
06:09via des commandes gigantesques de produits énergétiques et d'armement.
06:13Mais ouvrir le sujet d'une adhésion de l'OTAN en Autriche
06:16pour un ministre en exercice reste malgré tout quelque chose de très marquant,
06:20en raison de l'histoire spécifique
06:21qui a conduit à la position de neutralité perpétuelle de l'Autriche.
06:25Pour rappel, au sortir du second conflit mondial,
06:28l'Autriche faisait partie du Troisième Reich défait par les Alliés
06:31et a été occupée par les quatre vainqueurs du conflit,
06:34au même titre que l'Allemagne.
06:35La capitale Vienne, comme Berlin,
06:37était elle aussi découpée en plusieurs zones d'occupation.
06:40Mais à la différence de l'Allemagne,
06:42l'Autriche n'a pas été coupée en deux durablement
06:44et les Soviétiques n'ont pas suscité la création
06:46d'une république démocratique d'Autriche à l'Est.
06:49Au contraire, au bout de dix ans, en 1955,
06:52un accord a été trouvé entre l'Autriche
06:54et les alliés occidentaux et soviétiques
06:57avec le retrait complet des troupes d'occupation,
06:59en échange de quoi l'Autriche s'engageait
07:01à respecter strictement une politique de neutralité perpétuelle,
07:05comme cela a été convenu dans le traité d'État autrichien
07:08et la constitution de la Seconde République autrichienne.
07:11En clair, à la différence par exemple de la Finlande,
07:14la neutralité autrichienne s'inscrit dans le cadre
07:16de conventions internationales qu'elle est censée respecter.
07:19Durant la guerre froide, l'Autriche a strictement respecté sa neutralité,
07:23d'autant qu'elle était voisine de deux pays,
07:25la Hongrie et la Tchécoslovaquie,
07:27dans lesquels stationnaient des troupes soviétiques.
07:29La fin de la guerre froide a progressivement permis à l'Autriche
07:32de se rapprocher du bloc occidental,
07:34avec son adhésion à l'Union Européenne en 1995,
07:38ce qui, en vertu des traités européens,
07:40l'a rapproché de la politique extérieure de Bruxelles,
07:42et son adhésion à l'euro.
07:43Mais malgré cela, en théorie, l'Autriche reste un État neutre,
07:47qui, par exemple, interdit strictement la double citoyenneté
07:50et a toujours maintenu le caractère obligatoire du service militaire.
07:54Mais cette situation théorique de neutralité est toute relative,
07:57étant donné que l'intégration de facto de l'Autriche
07:59dans l'ensemble des structures de coopération occidentale,
08:02autant inclus, n'est un mystère pour personne.
08:05En 2023, l'Autriche a d'ailleurs, avec la Suisse,
08:08signalé son souhait d'intégrer un projet de défense antimissile,
08:11conduit par l'Allemagne et qui concerne la plupart des pays de l'Est européen,
08:16à l'exception de la Pologne,
08:17s'éloignant donc toujours un peu plus de sa politique de neutralité.
08:20Désormais, concrètement,
08:22si l'Autriche devait un jour envisager de rejoindre l'OTAN,
08:25elle devrait au préalable modifier sa constitution
08:27avec une majorité qualifiée des deux tiers.
08:29Étant donné les rapports de force au Conseil national d'Autriche,
08:33cela supposerait que l'ensemble des partis systémiques
08:35valide ce changement pour l'obtenir in extremis,
08:38étant donné que les patriotes de droite du FPE y sont résolument hostiles.
08:42Pour le moment, cela ne semble pas être à l'ordre du jour,
08:45mais au vu du poids électoral grandissant du FPE,
08:48qui pourrait bien disposer lors des prochaines législatives
08:50d'une minorité de blocage d'un tiers des parlementaires,
08:53on ne peut pas exclure un jour que cela se produise en précipitation.
08:56On a ainsi vu l'Autriche ces dernières semaines
08:58se positionner publiquement en faveur de l'Ukraine
09:00dans des proportions jusqu'alors tout à fait inédites.
09:04D'ores et déjà, ces coups de canif
09:06dans ce qu'il restait de la neutralité autrichienne
09:08constituent une petite étape supplémentaire dans l'engrenage
09:11qui voit l'Europe s'enfoncer un peu plus chaque jour
09:14dans l'appauvrissement, l'affaiblissement, la décadence
09:17et la servilité mortifère vis-à-vis des États-Unis d'Amérique.
09:24Après la Nouvelle-Calédonie, la Corse et bientôt la Guyane,
09:27les statuts d'autonomie renforcés se multiplient
09:30au sein du territoire national que la Macronie continue de morceler
09:34sans l'admettre, bien entendu.
09:36Explication, Édouard Cheneau.
09:37Hier, 30 juillet, le ministre de l'Aménagement du territoire,
09:41François Rebzamen, portait en Conseil des ministres
09:44un texte qu'il juge primordial pour l'avenir de la démocratie française,
09:49à savoir l'autonomie renforcée de la Corse.
09:51Bien sûr, Rebzamen promet qu'autonomie n'est pas indépendance,
09:55comme l'avait déclaré Emmanuel Macron en septembre 2023
09:58devant l'Assemblée de l'île de beauté.
10:00Le texte sera soumis au Parlement à l'automne, puis au Congrès.
10:03Les indépendantistes auraient voulu un statut total d'autonomie.
10:07L'Assemblée de Corse bénéfiera cependant d'un pouvoir d'adaptation
10:10des lois et des règlements nationaux,
10:11notamment en matière de fiscalité et d'éducation,
10:14tandis que les compétences de police et de justice
10:16resteront sous l'autorité de l'État.
10:18La reconnaissance d'un peuple corse a été écartée,
10:20mais le ministre de l'Intérieur, Brune Retailleau,
10:23a néanmoins fait part de son désaccord
10:25dans une déclaration transmise à l'AFP
10:27dénonçant en substance une atteinte à l'unité nationale
10:30au prix de grandes frustrations.
10:33Je voudrais, dans un souci de transparence,
10:35mais également de cohérence avec ce que je crois
10:37et ce que j'ai toujours cru,
10:39vous faire part de mon désaccord
10:40quant à ce texte sur la Corse dans sa version originelle.
10:44Je crains que ce projet de loi
10:45ne suscite en définitive des frustrations.
10:48Mais qu'à cela ne tienne,
10:49le ministre François Rebzamène
10:51a écarté les critiques venant de la droite,
10:54jurant que le projet était un texte de compromis.
10:57Il ne s'agit pas non plus de lancer
10:58un mouvement généralisé d'autonomie ou que sais-je.
11:02Ce que nous faisons pour la Corse,
11:04nous le faisons parce que la Corse est unique,
11:06parce que les Corses le méritent,
11:08parce qu'elle a une histoire particulière,
11:11parce qu'elle a un lien singulier à la terre,
11:13parce qu'elle a su faire preuve dans le dialogue.
11:16Et j'en suis heureux d'une maturité politique
11:18à la hauteur des enjeux.
11:20Voilà 30 ans, et même plus,
11:22que la Corse attend en ce moment.
11:2430 ans que ses élus, sa société civile,
11:27ses citoyens demandent qu'on prenne en compte
11:29ce qu'elle est réellement.
11:31Pas de mouvement généralisé d'autonomie,
11:33mais pourtant, Manuel Valls,
11:35ministre des Outre-mer,
11:36a reçu ce 30 juillet, le même jour,
11:38une délégation d'élus guyanais
11:40pour évoquer l'évolution statutaire de la Guyane
11:43vers davantage d'autonomie.
11:44Les responsables locaux avaient porté
11:46cette revendication de longue date.
11:48Emmanuel Valls avait déjà annoncé
11:50ce cycle de discussions en juin dernier.
11:52Une dizaine d'élus guyanais ont fait le déplacement,
11:54parmi lesquels Gabriel Serville,
11:56qui préside la collectivité territoriale de Guyane,
11:59et Michel-Ange Jérémy,
12:00président de l'association des maires de la région,
12:02qui a jugé la réunion nécessaire,
12:04le dossier ayant été enterré,
12:06selon lui, depuis trois ans.
12:08À l'issue de la réunion,
12:09le sénateur Georges Passian s'est réjoui
12:11d'avoir obtenu ce qu'il était venu chercher,
12:13à savoir un statut d'autonomie
12:15dans le cadre de la République.
12:17Si les conditions et compétences doivent être affinées,
12:19les élus ont salué l'engagement du ministre
12:21à organiser une rencontre
12:23avec le président de la République à la rentrée,
12:25afin de concrétiser ses avancées.
12:27Mais tout n'est pas simple.
12:28Deux députés indépendantistes de Guyane,
12:31Jean-Victor Castor et David Riemann,
12:33ont boudé la réunion,
12:34accusant Valls d'avoir écarté la société civile
12:37et d'affaiblir la voie de la Guyane.
12:39Reste que les macronistes veulent avancer.
12:42Avancer au risque d'accélérer
12:44l'inégalité des territoires
12:45et ainsi la fragmentation culturelle
12:47et identitaire française.
12:48La perte de contrôle sur plusieurs compétences régaliennes
12:51s'accompagne d'une perte de contrôle
12:53sur des territoires stratégiques
12:54qui confèrent à la France
12:55un rôle dans le Pacifique,
12:57en Amérique latine ou en Méditerranée.
13:00En définitive,
13:01les cas particuliers se multiplient
13:02sous la présidence d'Emmanuel Macron,
13:04un mouvement de fond qui systématise
13:06l'exception d'autonomie administrative
13:08accordée à la Polynésie française en 2004.
13:11La révision constitutionnelle de 2024
13:13aura acté celle de la Nouvelle-Calédonie
13:15après des violences sur l'archipel.
13:18Ce sont aussi des violences en Corse
13:19à la suite de l'agression mortelle
13:21par un co-détenu d'Ivan Colonna,
13:23militant indépendantiste,
13:24condamné pour l'assassinat en 1998
13:26du préfet Rignac,
13:27qui avait poussé à l'accélération
13:29du processus d'autonomisation de la Corse
13:31en 2022.
13:33Alors si les violences font plier l'Elysée,
13:35reste à savoir où elles exploseront encore.
13:42Passons à présent à l'actualité en bref en France.
13:47Sur la souveraineté,
13:49en particulier économique, industrielle,
13:51stratégique, militaire, technologique, environnementale,
13:54les choses sont en train d'avancer fortement
13:56et là-dessus l'Europe est au rendez-vous de l'histoire.
13:58Au rendez-vous de l'histoire,
14:00Cocorico revoila la souveraineté
14:01à la sauce Macron avec Servier,
14:04qui s'apprête à céder Biogarant,
14:06champion français des médicaments génériques,
14:07et cela au fonds britannique BC Partners
14:10après l'échec d'une vente en septembre 2024
14:13face aux craintes de perte de souveraineté.
14:16Les deux parties sont en négociation exclusive
14:18pour une transaction estimée entre 800 millions
14:20et 1 milliard d'euros.
14:22Biogarant, représentant une boîte de médicaments
14:25sur 8 en France, emploie 8600 personnes
14:28via son réseau de sous-traitances.
14:30BC Partners, déjà actif dans le secteur,
14:32s'engage à maintenir le siège
14:33et la production en France pour le moment.
14:36Cette vente permettra à Servier
14:38de se recentrer sur la neurologie et l'oncologie.
14:41Délit d'opinion pour une étudiante arabe.
14:44L'inscription d'une étudiante Gazaoui
14:46de 25 ans, Nour Attala,
14:48à Sciences Po Lille, a été annulée
14:49après la découverte de publications
14:51particulièrement salées sur son compte X.
14:54Relayant des messages glorifiant
14:55le chancelier du Troisième Reich
14:57et appelant à l'exécution d'otages israéliens,
14:59elle a suscité l'indignation.
15:01Les ministres y sont allés
15:02de leur déclaration indignée
15:04après la dénonciation
15:05de l'association communautaire d'extrême-gauche UEJF.
15:08Sciences Po Lille,
15:09après concertation avec les autorités,
15:11a révoqué son inscription
15:12soulignant que ces publications
15:14contreviennent à ces valeurs
15:16de lutte contre le racisme et l'antisémitisme.
15:18Une question n'a cependant effleuré
15:20aucun esprit indigné.
15:22Pourquoi recruter absolument
15:23des étudiants étrangers
15:24et surtout, qui paye leur scolarité ?
15:28Sport entre gloire française
15:29et tristesse allemande à Singapour.
15:31Léon Marchand a pulvérisé mercredi
15:33le record du monde du 200 mètres 4 nages
15:35en 1'52'69
15:37lors des demi-finales des mondiaux
15:39de natation, effaçant la marque
15:41de Ryan Locht en 1'54'00.
15:45Intouchable, le Toulousain a ensuite décroché
15:47ce jeudi un troisième titre mondial
15:50lors de la finale de 200 mètres 4 nages.
15:53Et sur le continent asiatique toujours,
15:55mais cette fois-ci une tragique nouvelle
15:56avec le décès de Laura Dalmeyer,
15:59double championne olympique de biathlon,
16:00morte lundi à 31 ans
16:02dans un accident d'alpinisme au Pakistan
16:04avec une chute de pierre au pic Laila
16:06à 5700 mètres d'altitude.
16:09Malgré les efforts de sa partenaire de cordée
16:11et une tentative de sauvetage,
16:13les conditions extrêmes ont empêché son secours.
16:15Retraitée en 2019,
16:16elle avait remporté deux médailles d'or
16:18à Pyeongchang en 2018
16:20et sept titres mondiaux.
16:21Chassez-Croisé, juillet-août,
16:24nous y sommes.
16:25Du 1er au 4 août 2025,
16:26les routes s'annoncent chargées en France.
16:28Dès vendredi, la circulation sera difficile,
16:30notamment dans le quart nord-est,
16:32l'arc méditerranéen et l'ouest,
16:34classé en orange par bison futé.
16:36Samedi 2 août, jour le plus critique,
16:39l'ensemble du pays sera en noir
16:41avec des embouteillages sur les axes
16:43menant aux côtes atlantiques et méditerranéennes
16:46ainsi que dans le massif central.
16:47Dimanche et lundi,
16:49les perturbations persisteront particulièrement
16:51sur les autoroutes A7, A9, A10 et A75.
16:55En Ile-de-France,
16:56les axes A6 et A10 seront saturés,
16:59surtout vendredi et samedi.
17:01Ce chassez-Croisé marque aussi
17:02la pause estivale du journal de TV Liberté
17:04qui prendra des congés
17:05après une dernière édition le vendredi 1er août
17:08pour un retour le lundi 18 août.
17:10Une pause qui ne marque cependant pas
17:12l'arrêt de nos programmes.
17:13L'actualité internationale en bref.
17:22Washington vole encore au secours d'Israël.
17:25Le département d'État a sanctionné ce 31 juillet
17:27l'autorité palestinienne et l'OLP.
17:30La diplomatie américaine les accuse
17:31de soutenir des actions au sein
17:33d'organisations internationales
17:35et d'avoir pris des mesures
17:36pour internationaliser le conflit avec Israël.
17:38Cette déclaration intervient en effet
17:40à l'issue de la conférence de l'ONU
17:41sur l'avenir de la Palestine
17:42et alors que Londres et Paris
17:44ont promis de reconnaître l'état de Palestine
17:46à l'Assemblée générale de l'ONU en septembre.
17:49Des initiatives qui n'ont guère plus à Israël
17:51qui voient le renforcement d'une illusion
17:53et une récompense pour le Hamas.
17:56Pourtant, aux abois,
17:57le président ukrainien Volodymyr Zelensky
18:00a appelé à un changement de régime en Russie.
18:02Dans la nuit de mercredi à jeudi,
18:04des frappeurs russes sur Kiev
18:05ont tué au moins 6 personnes
18:07et blessé plus de 20 autres.
18:08Sur le front, la lente mais inexorable
18:10l'avancée russe se poursuit.
18:12Moscou a revendiqué la prise
18:13de la ville stratégique de Tchassofiard
18:15près de Donetsk.
18:16Après 485 jours de combat,
18:18l'Ukraine appelle à une pression maximale
18:20sur la Russie
18:20tandis que les négociations
18:22sont en point mort.
18:23Poutine exige la cession
18:24de territoires ukrainiens
18:25et un renoncement à l'OTAN,
18:27conditions jugées inacceptables
18:29par Kiev et ses alliés.
18:30Donald Trump a donné
18:31un ultimatum de 10 jours à Poutine
18:33pour arrêter la guerre
18:34sous peine de sanctions.
18:35Le Kremlin a de son côté hier
18:37indiqué avoir développé
18:38une certaine immunité à celle-ci.
18:41Des tsunamis dans tout le Pacifique
18:43et des millions de personnes
18:44évacuées du Japon à l'Équateur.
18:46Le séisme de magnitude 8-8
18:48survenu le 29 juillet
18:49au large du Kamchatka en Russie,
18:51l'un des plus importants de l'histoire
18:53sur l'échelle de Richter,
18:54a provoqué des vagues
18:55de 3 à 4 mètres
18:56et inondé des zones côtières
18:57détruisant ports et usines.
18:59En Polynésie française,
19:00des vagues de 1,5 mètres
19:01ont touché Nukuriva.
19:03Des alertes tsunamis
19:04ont été émises dans plusieurs pays
19:05dont le Mexique, le Pérou, la Colombie
19:07et le Chili
19:08où 1,4 million de personnes
19:09ont été évacuées.
19:11Au Japon, une femme est décédée,
19:13les parcs des Galapagos
19:14ont été fermés temporairement,
19:16les alertes tsunamis
19:16ont été progressivement levées
19:18dans la journée d'hier.
19:20Vive polémique en Allemagne,
19:21le zoo de Nuremberg
19:22a abattu 12 babouins
19:24en parfaite santé.
19:25Le motif ?
19:25La surpopulation de l'enclos
19:27conçue pour 25 animaux
19:28mais en abritant 45.
19:30La direction,
19:31justifiant sa décision
19:32par les normes
19:33de l'Association européenne
19:34des jardins zoologiques
19:35et aquariums,
19:36a précisé que les femelles gestantes
19:37et les babouins
19:38participant à une étude
19:39ont été épargnées
19:40et que les carcasses
19:41ont servies à nourrir
19:42les prédateurs du zoo.
19:43Malgré l'opposition
19:44de militants
19:44de la cause animale
19:45qui se sont introduits
19:46dans le zoo
19:47et ont porté plainte,
19:48la direction a maintenu
19:49sa décision.
19:50Elle était critiquée
19:51pour une mauvaise gestion
19:52de la population
19:53et pour avoir ignoré
19:54des propositions
19:55d'autres institutions
19:56prêtes à accueillir
19:57les animaux.
19:58Des dizaines
19:59de milliards de dollars
20:00dans la super-intelligence.
20:01Après avoir généré
20:02un profit faramineux
20:03de 71,5 milliards de dollars
20:05pour un chiffre d'affaires
20:07de 179,
20:08Meta,
20:09propriétaire de Facebook,
20:10Instagram et WhatsApp,
20:11a annoncé investir
20:12dans l'IA.
20:13L'action s'est envolée
20:14de plus de 11%
20:15dans les échanges informels
20:17hier après la clôture,
20:18atteignant 780 dollars,
20:20un rebond pour l'entreprise
20:21qui valait 9 fois moins
20:22en bourse
20:23à l'automne 2022
20:24lorsque son fondateur,
20:25Mark Zuckerberg,
20:26avait dilapidé
20:27des milliards de dollars
20:28dans le métavers,
20:29un univers virtuel
20:30sans grand intérêt.
20:31Meta revendique
20:323,48 milliards
20:34d'utilisateurs actifs
20:35chaque jour
20:35sur la planète.
20:36L'intelligence artificielle
20:37a rendu les applis
20:38encore plus efficaces,
20:40permettant notamment
20:41un ciblage des publicités,
20:42permettant aussi
20:43de fidéliser
20:44les utilisateurs.
20:45Zuckerberg veut mettre
20:46les bouchées doubles
20:47et rattraper
20:47Microsoft et Amazon.
20:52C'est la fin de ce journal.
20:53Dans le cadre
20:54d'un partenariat,
20:55TVL vous propose
20:56de retrouver
20:57un programme
20:57d'Open Box TV,
20:59la chaîne d'Alain Juillet,
21:00ancien patron
21:01du renseignement
21:01à la DGSE,
21:03avec pour inviter
21:03l'eurodéputé
21:04Christophe Gomart.
21:05Merci de votre fidélité
21:07pour cette avant-dernière
21:08édition de la saison.
21:09Rendez-vous demain
21:10pour de nouvelles informations.
21:12– Sous-titrage Société Radio-Canada
21:13– Sous-titrage Société Radio-Canada

Recommandations