Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • avant-hier
La France vit sous un régime d'occupation !" Une occupation contrôlée par une oligarchie financière en guerre contre les peuples. C'est ainsi que Jacques Cheminade, président du parti Solidarité & Progrès et ancien candidat aux élections présidentielles de 1995, 2012 et 2017, voit les choses. L'homme qui avait annoncé la crise des "subprimes" 12 ans avant son déclenchement est l'invité de "Politique & Eco". Optimiste fervent, il redoute néanmoins un nouveau krach financier avant 2027 à cause d'un flux monétaire hors de contrôle. C'est pour cette raison qu'il propose un nouveau système monétaire international pour faire face aux marchés qu'il qualifie de "cancer spéculatif". Il répond dans cette émission à toutes les questions de l'actualité :
- Quel bilan économique après 7 ans de macronisme ?
- Quelle Europe pour demain ?
- Quelle rôle la France devrait jouer face à la nouvelle majorité mondiale incarnée par les BRICS ?
- Dans quelles conditions un pont terrestre entre l'Europe et l'Eurasie est-il encore réalisable ?
Jacques Cheminade revient aussi sur la "vraie crise", celle d'un monde où l'on réarme partout mais où l'on ne fait plus d'enfants...

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00:00Générique
00:00:17Générique
00:00:18Bonjour à tous, ravis de vous retrouver pour le dernier numéro de Politique et écho de la saison 2024-2025.
00:00:27Et pour finir, en force et en beauté, nous recevons aujourd'hui Jacques Cheminade.
00:00:32Bonjour, monsieur.
00:00:33Bonjour, Pierre-Bergerot.
00:00:35Jacques Cheminade, vous êtes le fondateur du parti Solidarité et Progrès.
00:00:39Vous avez été candidat à l'élection présidentielle à trois reprises, 1995, 2012 et 2017.
00:00:47Vous êtes également un ancien élève de HEC et de l'ENA.
00:00:52Alors, avant de commencer cet entretien, pour faire avancer TV Liberté, vous connaissez la démarche.
00:01:00Vous pouvez cliquer sur le pouce en l'air en bas de cet écran, commenter et partager nos vidéos pour un meilleur référencement de TVL sur Internet.
00:01:09Alors, Jacques Cheminade, commençons cet entretien ensemble.
00:01:13Vous avez donné récemment, lors d'une interview, votre définition de l'économie.
00:01:19Est-ce que vous pouvez y revenir ?
00:01:20Alors, l'économie, ce n'est pas acheter bon marché, revendre plus cher et faire un profit.
00:01:28Ce n'est pas non plus la monnaie.
00:01:30Georges Boris, qui était le conseiller de la France Libre et de Pierre-Madez France, disait
00:01:33« Si l'État ne contrôle pas la monnaie, c'est la monnaie qui contrôle l'État ».
00:01:38Donc, je suis anti-monétariste de ce point de vue-là.
00:01:40Je pense que l'économie, c'est le développement de la capacité créatrice de l'homme.
00:01:45Et ce développement de ces capacités créatrices se fait par la culture, par l'histoire de son pays,
00:01:50par le rapport qu'a eu l'histoire de son pays avec l'histoire du monde.
00:01:54Et que là, l'être humain est capable de concevoir que le monde change.
00:02:00Et qu'il change tout en étant loyal et tout en obéissant à des principes.
00:02:07Et que ces principes, c'est ce qu'ils définissent l'économie.
00:02:10Et le principe, pour moi, fondamental, c'est qu'on a partagé avec mon ami américain Lydon Larouche,
00:02:16c'est d'accroître le potentiel de densité démographique relative d'une société.
00:02:21C'est-à-dire la capacité de peupler davantage avec des gens qui soient davantage au courant des affaires du monde,
00:02:28qui est une éducation plus développée, et qui ait le sens à la fois d'être patriote et citoyen du monde.
00:02:35Et que l'un va avec l'autre, je pense que c'est avec cet engagement-là que le général de Gaulle est allé, en 1941, de l'autre côté de la Manche.
00:02:46– Citoyen du monde, c'est une notion assez vague. Il n'y a pas de nation-monde.
00:02:53– Non, bien sûr que non.
00:02:54– Mais c'est préoccupé pour l'avènement d'un gouvernement mondial.
00:02:59– Non, pas du tout. Au contraire. Je pense que tout doit passer par la souveraineté nationale.
00:03:04Mais que c'est aussi une médiation vers un sens de l'universel.
00:03:09– D'accord.
00:03:09– Ce que l'Église catholique pense en termes de l'universalité.
00:03:14– Justement sur la chrétienté, on y reviendra à la fin de cet entretien.
00:03:17Ça m'intéressera de connaître votre avis sur la question.
00:03:21Vous parliez également, dans cette définition de l'économie que vous présentiez, de l'utilisation de la peur.
00:03:29Comment nos dirigeants utilisent-ils la peur dans le cadre économique ?
00:03:33– Alors, j'ai ici une citation qui est la caricature.
00:03:36C'est cette d'Alexandre Karp, d'Alex Karp, qui est le collaborateur de Peter Thiel, dans Palantir.
00:03:44Le grand succès de Wall Street, fondé par la CIA en 2004, tout à fait dans cette idée impériale de contre le monde.
00:03:52Alors, ce que dit Karp, c'est les rivaux des États-Unis devraient se coucher avec la peur.
00:03:58Ils devraient se lever effrayés, être en sécurité pour nous.
00:04:01Signifie que l'autre a peur.
00:04:03Ma version du rôle de l'armée, c'est que les soldats sont plus heureux lorsque les ennemis ont peur et sont à terre.
00:04:08Et les Américains se réjouissent à nouveau du fait que nous sommes les seuls à avoir un véritable outil technologique dans ce pays
00:04:14et que nous allons tout gagner.
00:04:16Mais ça, c'est gouverné par la peur.
00:04:17Et c'est Emmanuel Macron qui le reprend à sa façon, disons, tout à fait peu originale.
00:04:25Il reprend quelque chose qui circule aujourd'hui dans le monde.
00:04:28Et pour moi, cela s'assimile à la conception qu'avait le juriste du Reich qui disait à l'époque qu'il faut un ennemi existentiel.
00:04:39Si on n'a pas d'ennemi, on ne peut pas exister.
00:04:41Pour moi, ça, c'est la première chose.
00:04:43C'est qu'il faut développer une capacité dans laquelle les autres sont vos amis
00:04:48ou sont des gens qu'on peut, à un certain moment, faire en sorte qu'ils deviennent vos amis et se battre pour cela.
00:04:55Ça, c'est la conception, je dirais, du christianisme.
00:04:58Mais c'est aussi celle du confucianisme.
00:05:00C'est aussi celle de l'Anne de Véda.
00:05:02C'est une conception, lorsque les gens ont pensé en termes de transcendance,
00:05:06ils ont toujours eu cette conception-là.
00:05:08Lorsqu'ils l'ont pensé en termes vaincus, vainqueurs, eh bien, ils ont pensé autrement.
00:05:13– Alors, je vous ai bien écouté, Jacques Cheminade, élu aussi.
00:05:16Et vous dites que la France vit aujourd'hui sous un régime d'occupation financière et culturelle.
00:05:24Alors, expliquez-nous, comment se manifeste cette occupation ?
00:05:28– Alors, l'occupation culturelle, c'est 1946.
00:05:32La clore Blombard, on laisse entrer tous les films d'Hollywood sans impôt, sans rien.
00:05:37Ils peuvent se développer.
00:05:38Et dès 1947, vous avez la grande majorité des films qui pensent en France sont des films d'Hollywood.
00:05:42Donc, on a remplacé les films de l'Allemagne nazie par les films d'Hollywood.
00:05:46Donc, ça, c'est une première chose pour le culturel.
00:05:48Et cette sous-culture d'Hollywood, c'est quelque chose qu'on avait, disons, attaqué très tôt en disant,
00:05:56c'est une sous-culture qui véhicule la tolérance.
00:06:00La tolérance vis-à-vis des drogues, la tolérance vis-à-vis de musique bruit,
00:06:05la tolérance vis-à-vis de sexe marchandise.
00:06:10– Ce qui donnera le New Age, etc.
00:06:13– Ce qui donnera le New Age.
00:06:14Parce qu'on oublie, les gens du New Age, c'est ceux qui, financés par DARPA,
00:06:19c'est-à-dire par l'organe de l'armée américaine, ont lancé et développé Silicon Valley.
00:06:23Donc, ça, c'est une chose pour l'occupation culturelle.
00:06:25Et on voit cette occupation aujourd'hui avec les résultats.
00:06:28La société des écrans est, pour moi, le pire, c'est-à-dire les jeunes,
00:06:32à partir de l'âge de 8, 9, 10 ans, immergés dans ces écrans.
00:06:37Alors, on dira, il y a le sujet, oui, il y a la violence, il y a la pornographie, il y a tout ça.
00:06:41Mais il y a aussi le fait des écrans eux-mêmes.
00:06:43Ça crée une conduite addictive et on est dans un système
00:06:46qui contrôle et régit les choses par l'addiction.
00:06:49C'est très fort.
00:06:50Et après, éventuellement, comme pour certaines drogues,
00:06:53qui ont un effet de plus en plus court, on en veut comme ça,
00:06:56on est frustré et on gère la frustration.
00:06:58Donc, addiction, frustration et on gère une société.
00:07:01Et ça, c'est l'occupation culturelle.
00:07:03– Un psychiatre m'avait raconté que cette addiction à Internet et aux écrans,
00:07:09il disait ceci, Internet, la mine, notre psychisme.
00:07:14– Ça sera pire avec l'intelligence artificielle, mais on en parlera peut-être plus tard.
00:07:18– Alors, sur cette occupation financière, vous citez le complexe militaro,
00:07:23non pas industriel, mais financier.
00:07:25– Alors, militaro financier, vous savez qu'Alain Saint-Henroir,
00:07:28lorsqu'il a fait son discours de départ, a condamné le complexe militaro-industriel
00:07:34en disant que c'est un danger peut-être plus grand pour les États-Unis
00:07:37que l'Union soviétique.
00:07:38Mais il est arrivé ce 17 janvier 1961, autre chose.
00:07:42C'est le jour où Kennedy décroche son téléphone, il apprend l'assassinat de Momba.
00:07:45Donc, il voit que les services en renseignement de son propre pays
00:07:48peuvent faire des choses, et je crois qu'il ne le savait pas,
00:07:50quelque chose que le président entrant ne savait pas,
00:07:52et le président sortant à Chanova probablement non plus.
00:07:54Donc, il y a une opération, là, de prise de contrôle,
00:07:58à la fois financière et culturelle,
00:08:01appuyée par des services de renseignement des gouvernements des pays.
00:08:04Et c'est là que la souveraineté, à partir de ces années-là,
00:08:08commence à être attaquée et à peu à peu disparaître
00:08:14sous le coup de forces qui ne sont pas celles de l'État-nation,
00:08:17et qui sont à la fois mondialistes,
00:08:19mais en même temps attachées à cette oligarchie financière dominante.
00:08:22Et cette oligarchie financière dominante,
00:08:25le choc, ça a été le dollar utilisé à Londres,
00:08:30avec la complicité des autorités britanniques, bien entendu,
00:08:34pour créer un dollar qui soit hors sol, hors Amérique,
00:08:37qui soit un dollar du marché mondialisé.
00:08:39Ce n'est même plus un dollar américain.
00:08:41Et puis après, le 15 août 1971,
00:08:43c'est quand on sépare le dollar de l'or,
00:08:45là, c'est le Far West financier.
00:08:46Et à l'époque, nous avions dit, avec Lyndon Larouche,
00:08:50d'un côté, il y a cet élément, qui est l'élément culturel,
00:08:54et de l'autre part, il y a l'élément financier.
00:08:57Si on attaquait l'élément financier, le FMI, la Banque mondiale,
00:08:59toutes les institutions, on était à l'extrême-gauche.
00:09:01Et si on attaquait la culture marchandise, la culture sexe,
00:09:06la culture drogue, on était à l'extrême-droite.
00:09:08Et nous disions, non, c'est la même chose.
00:09:10C'est détruire la façon de penser à long terme d'une société,
00:09:13et vous allez voir, ceux qui penseront à long terme,
00:09:16l'emporteront un jour sur nous.
00:09:17Ça s'appelle aujourd'hui la Chine.
00:09:19– Alors, vous vous étiez présenté, je le disais,
00:09:22en introduction de cet entretien à l'élection présidentielle de 1995,
00:09:25et vous aviez à l'époque prévu une crise financière
00:09:28pour les 10 à 12 années à venir.
00:09:32Et évidemment, la crise des subprimes interviendra
00:09:3512 ans après, dès 2007, aux États-Unis.
00:09:40Est-ce que vous pouvez nous expliquer, nous dire
00:09:43ce que vous pensez aujourd'hui des banques occidentales,
00:09:47de l'État des banques occidentales ?
00:09:50Beaucoup redoutent un krach pour les prochaines années.
00:09:54Un krach obligataire, on entend beaucoup ce risque.
00:09:57Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:09:59– Alors, l'avènement que j'annonçais en 1995,
00:10:03je n'étais pas particulièrement informé,
00:10:04ni particulièrement intelligent par rapport aux autres.
00:10:06Ça crevait les yeux.
00:10:07Mais personne ne voulait le dire.
00:10:08Personne ne voulait le dire.
00:10:09Et on a été jusqu'à rejeter mon compte de campagne en 1995,
00:10:13en grande partie parce qu'on n'avait pas prévu ma candidature,
00:10:16et aussi parce que je l'avais dit.
00:10:17Il ne fallait pas dire ça à cette époque.
00:10:18Ça a imprégné tous les responsables français
00:10:23de rentrer dans cette logique financière.
00:10:25Alors, c'est une logique qui découlait de l'absence de règles,
00:10:29de l'absence de droits aussi.
00:10:31Un ordre basé sur des règles,
00:10:32mais des règles qui étaient celles prévues par l'oligarchie.
00:10:35Pas celles des Nations Unies ou pas celles des États-nations,
00:10:38ni l'une ni l'autre.
00:10:39Et cet ordre a éclaté en 2017-2018.
00:10:44Une crise des subprimes.
00:10:45Ce n'est pas une crise des subprimes.
00:10:46C'est une crise générale de ce système financier.
00:10:48– 2007-2008, oui.
00:10:49– 2007-2008, pardon.
00:10:512007-2008.
00:10:51Et à l'époque, on a, pour guérir la crise,
00:10:57accru sa gravité.
00:10:58C'est-à-dire qu'on a émis encore plus de monnaie.
00:11:00C'est à ce moment-là que développe les produits financiers dérivés.
00:11:03Et aujourd'hui, ce qui est en train de se développer,
00:11:06avec toute la monnaie qu'on jette sur les marchés,
00:11:14sous toutes les formes, c'est les altcoins, les bitcoins,
00:11:17toute cette nouvelle monnaie crypto,
00:11:19les cryptos, on crée encore davantage de monnaie.
00:11:23Et à quoi il ne correspond pas un développement de l'économie réelle,
00:11:26l'économie productive, l'économie humaine,
00:11:28qui correspond à un développement de l'économie militaire.
00:11:31Et on voit tout ce secteur qui est lié à l'économie des cryptos,
00:11:35qui est un secteur qui n'est pas de l'économie productive,
00:11:39mais qui est un secteur des réseaux sociaux,
00:11:41qui est un secteur de tout ce qui est digital,
00:11:46tout ce qui est traitement de l'information,
00:11:48ce qu'on appelait à l'époque l'informatique.
00:11:50Tout cela est lié à ce développement et est lié au militaire.
00:11:54Et on a, ce qui me fait peur dans le monde aujourd'hui,
00:11:56une société qui, en même temps, réarme partout,
00:12:01que ce soit en Chine, en Russie, aux États-Unis, en France,
00:12:04France, on n'y arrive pas parce qu'on n'a pas les moyens,
00:12:06partout, et en même temps, qui ne fait plus d'enfants.
00:12:10– On réarme, mais on ne fait plus d'enfants.
00:12:12– On réarme plus d'enfants.
00:12:13Et c'est ça la vraie crise du monde.
00:12:14C'est celle-là.
00:12:15Et personne n'en parle.
00:12:16Si on a commencé à en parler il y a un ou deux ans,
00:12:19il y a eu un premier article dans l'Express,
00:12:20et beaucoup de gens, de ce qu'on peut qualifier de la droite
00:12:23ou de l'extrême droite disaient, il n'y a pas d'enfants,
00:12:25il n'y a pas d'enfants, mais ils ne donnent pas les moyens
00:12:27et l'économie qui correspondraient à ce qui permettrait
00:12:31de faire des enfants.
00:12:32Alors, ce n'est pas seulement donner aux familles les moyens.
00:12:36Les Français voudraient, en gros, 2,27 enfants, on dit.
00:12:41On en fait actuellement 1,63 par femme.
00:12:44Donc, comment faire ?
00:12:46Il faut accroître les moyens dans les crèches,
00:12:49il faut accroître les 1 000 premiers jours,
00:12:51ou ce qu'il faut faire pendant les 1 000 premiers jours,
00:12:53qui sont décisifs.
00:12:54Et ce qu'on ne fait pas est terrible par rapport à ça,
00:12:55par rapport aux enfants.
00:12:57C'est lutter contre la société des écrans,
00:12:59et tout cela.
00:13:00Mais il y a beaucoup plus.
00:13:02C'est créer dans la population, dans le peuple,
00:13:04la confiance que l'avenir sera meilleur.
00:13:06Aujourd'hui, on dit que moins de 10% des Français
00:13:08croient que l'avenir de leurs enfants sera meilleur que le leur.
00:13:10C'est tragique.
00:13:11À partir de là, il n'y a plus d'État-nation,
00:13:13il n'y a plus de République, pour moi,
00:13:15parce qu'il y a un système, c'est tout.
00:13:18– Je vous suis assez optimiste, et on y reviendra,
00:13:20Jacques Cheminade, sur l'avenir,
00:13:22comment redonner l'espoir à la société française,
00:13:25mais quelles seraient, selon vous, les causes du prochain krach ?
00:13:27Est-ce que c'est l'avènement de ces nouvelles monnaies,
00:13:30crypto, stable coins ?
00:13:32– C'est tout.
00:13:32C'est tout un système financier.
00:13:34Mais à la pointe de cela, il y a ces stable coins,
00:13:36ces bitcoins, c'est tout ça,
00:13:37parce que c'est plus ou moins coordonné par les blockchains.
00:13:41Ça va plus vite, on ne paie pas d'impôts,
00:13:44et on espère que les dollars que détiendront à l'étranger,
00:13:48les gens qui achètent aux États-Unis,
00:13:50qui vendent aux États-Unis, pardon,
00:13:51les gens qui vendent aux États-Unis,
00:13:53que cet argent-là ira dans le réseau dollar.
00:13:55Or, c'est une fiction,
00:13:57parce que c'est un réseau dollar
00:13:58dans lequel il n'y a plus de production physique réelle de biens.
00:14:01Et nous, nous l'avons calculé.
00:14:03Par rapport à tout le monétaire,
00:14:05tout le financier dans le monde,
00:14:07on arrive à environ 2 millions, 2 milliards de dollars.
00:14:13C'est une somme énorme.
00:14:14Il faut compter les produits financiers dérivés.
00:14:16C'est une somme énorme.
00:14:18Et les pays s'endettent de plus en plus.
00:14:22Certains.
00:14:24La Russie n'est pas très endettée.
00:14:27C'est l'exception.
00:14:28Et la Chine.
00:14:28La Russie est l'exception parce qu'elle a pris des décisions
00:14:31avec quelqu'un qui s'appelle Serge Glaziev.
00:14:34Et une autre que Poutine a laissée en place,
00:14:38Elvira Gaviolina,
00:14:40la directrice de la Banque centrale,
00:14:43qui, elle, mène une politique financière de résistance,
00:14:46avec un taux d'intérêt très élevé,
00:14:47qui peut être dangereux pour la Russie.
00:14:48Ce que dit Glaziev,
00:14:49il faut une politique réellement industrielle,
00:14:51qui soit une politique avec une Russie,
00:14:53qui se développe avec la Chine,
00:14:55avec les pays de la nouvelle majorité mondiale,
00:14:57et qui, elle, se développe.
00:14:59La France doit aller aussi, je pense, dans ce sens,
00:15:01et coopérer, avoir une politique d'entente,
00:15:04de détente et de développement,
00:15:05avec cette nouvelle majorité mondiale,
00:15:07pour échapper au verrou,
00:15:09ou plutôt au garrot financier,
00:15:11qui est imposé par le système
00:15:13qui se trouve aujourd'hui au pouvoir
00:15:14dans les pays occidentaux.
00:15:16Ça veut dire,
00:15:17je prenais un critère très simple,
00:15:19même simpliste, mais révélateur.
00:15:21Si on prend le total de Wall Street,
00:15:24par rapport aux produits intérieurs bruts américains,
00:15:26on est aujourd'hui à environ 240%.
00:15:30On était, au moment de la crise de ce prime,
00:15:33à 144%.
00:15:34Donc, on a, en quelque sorte,
00:15:37essayé d'atteindre l'incendie,
00:15:38en l'arrosant avec de l'essence.
00:15:40Et on en est là, aujourd'hui.
00:15:41C'est une situation très grave.
00:15:42– En 1995, à Xeminade,
00:15:43vous étiez capable de nous dire que,
00:15:4510 à 12 ans plus tard,
00:15:46il y aurait un krach financier.
00:15:47Est-ce qu'aujourd'hui,
00:15:48vous êtes en mesure de nous annoncer
00:15:50de voir l'imminence,
00:15:52de nous donner une date
00:15:53sur un potentiel krach financier ?
00:15:56– C'est très difficile de le dire.
00:15:59– Vous l'aviez fait en 1995.
00:16:01– Je dirais,
00:16:02ce qui déplaira à beaucoup
00:16:05de responsables dans les classes politiques françaises,
00:16:09qu'il aura probablement lieu
00:16:11avant l'élection présidentielle prochaine.
00:16:13– En 2027.
00:16:14– Tout le monde calcule par rapport à 2025.
00:16:16Il se produira des événements
00:16:17qui changent complètement la règle du jeu.
00:16:19Et ça peut être un négatif,
00:16:21c'est-à-dire un krach,
00:16:22ça peut être différent,
00:16:23ça peut être qu'il y ait la paix.
00:16:24Je pense qu'un Trump, par exemple,
00:16:26veut la paix.
00:16:28Il a cette idée qu'en bon businessman,
00:16:31la paix, ça permet de mieux faire des affaires.
00:16:33Et il a quelques côtés,
00:16:35peut-être un peu humains de ce côté-là.
00:16:36Mais il veut la faire
00:16:38sur les sables mouvants,
00:16:39des spéculations.
00:16:40C'est lui qui veut faire des États-Unis
00:16:42l'empire des cryptos.
00:16:43C'est lui qui est,
00:16:44pour ces fameux stable coins,
00:16:47avec ses lois complètement fortes,
00:16:49l'une s'appelle stable,
00:16:50l'autre s'appelle genius.
00:16:51Aux États-Unis,
00:16:51la genius a été votée,
00:16:53qui permet d'avoir
00:16:54ces sortes de pseudo-monnaies
00:16:58pour lesquelles
00:17:00il y a un adossement
00:17:02à un dollar,
00:17:03et un dollar
00:17:04dans la réserve fédérale,
00:17:06c'est-à-dire en bon du trésor.
00:17:08Et avec ça,
00:17:09on opère.
00:17:10Et on multiplie,
00:17:10on multiplie,
00:17:11sans qu'il y ait
00:17:12de développement financier en face.
00:17:14Il y a simplement
00:17:14les développements...
00:17:15C'est de la spéculation.
00:17:17C'est ?
00:17:17De la spéculation.
00:17:19C'est de la spéculation,
00:17:20mais en même temps,
00:17:20il y a un côté
00:17:21encore plus sombre.
00:17:22C'est favoriser
00:17:23ce que certains appellent
00:17:25aux États-Unis
00:17:25le lobby militaire ou financier.
00:17:28Moi, je vais plus loin.
00:17:29J'appelle ça
00:17:29tout un lobby
00:17:30qui a envahi la société.
00:17:31Et j'appelle ça
00:17:32en des termes,
00:17:32on m'excuserait
00:17:33de les donner ici,
00:17:35mais j'appelle ça
00:17:35frimpute.
00:17:36Ça veut dire financier,
00:17:38ça veut dire renseignement,
00:17:39ça veut dire immobilier industriel,
00:17:41ça veut dire monétaire,
00:17:43ça veut dire parlementaire,
00:17:45ça veut dire universitaire,
00:17:48même dans les universités américaines,
00:17:49ce que fait Trump.
00:17:49Il dégage
00:17:50l'université américaine
00:17:51pour y mettre des gens
00:17:52qui soient favorables
00:17:53à ce système financier.
00:17:54Plus, évidemment,
00:17:56les think tanks.
00:17:57Et on a
00:17:58tous ces think tanks.
00:17:59Si on parle de la Russie,
00:18:01vous avez ces think tanks
00:18:02qui font des réunions
00:18:03sur réunions aux États-Unis.
00:18:04La Jameson Foundation
00:18:05ou l'Hudson Institute.
00:18:08Sur le démembrement
00:18:09de la Russie.
00:18:10Ils disent
00:18:10la Russie est un pays colonial,
00:18:11il faut la démembrer,
00:18:12il faut la diviser en États.
00:18:13Alors, peut-être,
00:18:14c'est un rêve,
00:18:15peut-être, c'est une illusion,
00:18:15je le pense,
00:18:16mais c'est une façon de voir
00:18:18qui pénètre
00:18:20d'un certain
00:18:21établissement américain
00:18:22en place.
00:18:23Et Trump,
00:18:25malheureusement,
00:18:26est entouré
00:18:26de ces gens-là.
00:18:28Le pire étant
00:18:29Peter Thiel,
00:18:30qu'il a toujours aidé,
00:18:31toujours soutenu,
00:18:32qui est l'homme
00:18:32de Silicon Valley,
00:18:34qui est un des fondateurs
00:18:35avec Alex Karp,
00:18:36que je citais tout à l'heure,
00:18:37de Palantir.
00:18:38Et Palantir,
00:18:39c'est une société
00:18:39qui essaye de dominer
00:18:41toutes les données,
00:18:41de détenir toutes les données.
00:18:43Et ils le font
00:18:44dans un certain sens.
00:18:45Même Airbus,
00:18:45en France,
00:18:46est obligé
00:18:47de prendre
00:18:49un attachement,
00:18:52de jouer avec Palantir,
00:18:54parce que Palantir,
00:18:55eh bien,
00:18:56Palantir
00:18:57a les données
00:18:58pour
00:18:59les
00:19:00maintenances
00:19:01prédictives
00:19:02des Airbus.
00:19:03– Alors,
00:19:04vous avez été
00:19:05attaqué
00:19:06médiatiquement
00:19:06à plusieurs reprises,
00:19:08Jacques Cheminade,
00:19:08pour votre proximité
00:19:10idéologique
00:19:10avec cet homme
00:19:11que vous citez
00:19:12depuis le début
00:19:12de l'émission,
00:19:14Lyndon Larouche,
00:19:15démocrate américain,
00:19:17ancien militant
00:19:18trotskiste,
00:19:18mort en 2019.
00:19:21Qu'est-ce que
00:19:21vous répondez
00:19:22à ceux
00:19:23des commentateurs
00:19:24qui l'ont
00:19:25qualifié
00:19:26de fasciste,
00:19:27de complotiste,
00:19:29de sectaire ?
00:19:30– Alors,
00:19:30ces commentateurs
00:19:31sont ou bien
00:19:32des imbéciles,
00:19:33ou bien des gens
00:19:33qui n'ont pas fait
00:19:34leur travail,
00:19:35des paresseux,
00:19:36ou bien des gens,
00:19:37disons,
00:19:38parfois,
00:19:39reliés au système
00:19:40existant
00:19:41et qui tendent
00:19:41à vouloir
00:19:42tout prix éliminer
00:19:43Larouche,
00:19:43parce que Larouche,
00:19:44c'est celui qui s'est
00:19:44insurgé contre
00:19:45ce qui se passait
00:19:47aux États-Unis
00:19:47depuis les années 60.
00:19:49– À savoir ?
00:19:50– La prise en compte
00:19:51par cette oligarchie
00:19:52financière
00:19:53de tout l'appareil
00:19:54d'État américain
00:19:56qui aboutit
00:19:57aujourd'hui
00:19:57autour de Trump,
00:19:58mais qui était
00:19:58peut-être encore pire
00:20:00avec Biden
00:20:00et Kamala Harris,
00:20:01sans doute pire.
00:20:01Donc,
00:20:03tout cet appareil
00:20:03a infiltré
00:20:04tous les réseaux.
00:20:04Ils appellent ça
00:20:05l'État profond.
00:20:06Moi,
00:20:06je n'aime pas le terme
00:20:06État profond,
00:20:07il est trop imparfait.
00:20:10Je dis,
00:20:10c'est cette oligarchie
00:20:11financière
00:20:12qui exerce sa loi
00:20:14dans le domaine
00:20:15financier,
00:20:16d'abord,
00:20:16économique
00:20:17et culturel,
00:20:18et qui pense
00:20:19en termes de guerre.
00:20:20Quand Macron
00:20:20vous parle
00:20:21qu'il faut à nouveau
00:20:23une politique
00:20:23de réarmement,
00:20:24il l'a dit
00:20:24à plusieurs reprises,
00:20:25il l'a dit pour la Covid,
00:20:26il l'a dit après,
00:20:27il ne fait que répéter
00:20:28le vocabulaire
00:20:28de ces gens-là.
00:20:29Pour ces gens-là,
00:20:30comme pour Karl Schmitt,
00:20:32il faut un ennemi.
00:20:33Et sans l'ennemi,
00:20:33on n'existe pas.
00:20:35Et ça,
00:20:35moi,
00:20:35je ne pense pas du tout
00:20:36dans ce terme-là.
00:20:37Je pense en termes...
00:20:37Mais l'économie doit s'appuyer
00:20:39sur une guerre
00:20:40contre un ennemi
00:20:41fantasmée.
00:20:42Ils ont l'eubensraoune.
00:20:44Oui.
00:20:45Alors,
00:20:45ce n'est pas sous forme physique
00:20:46de prendre un territoire
00:20:47avec l'armée.
00:20:48Il y a eu les musulmans
00:20:49ensuite.
00:20:50Il faut toujours
00:20:50un ennemi
00:20:51pour ces gens-là
00:20:52pour qu'ils puissent
00:20:53faire du profit
00:20:54quelque part.
00:20:54Ça ne veut pas dire
00:20:55qu'il n'y a pas de problème
00:20:56avec les communistes,
00:20:56qu'il n'y a pas de problème
00:20:57avec les musulmans.
00:20:57Il y en a,
00:20:57bien entendu.
00:20:58Mais ce n'est pas
00:20:59avoir comme quelque chose
00:21:01qui va à tout prix
00:21:01écraser et dominer.
00:21:03Il faut voir comment,
00:21:04si possible,
00:21:05on peut créer
00:21:06les conditions
00:21:07où ils agiront différemment.
00:21:09Et sinon,
00:21:09ils font une puissance militaire.
00:21:11Mais si possible,
00:21:12pour ne pas l'utiliser.
00:21:13Ce que les Russes ont fait
00:21:14est très intelligent
00:21:15en Ukraine.
00:21:17On est arrivé
00:21:17à un point
00:21:18où l'offensive
00:21:19de l'OTAN
00:21:19entretenant l'Ukraine
00:21:20devenait en puissance
00:21:23une menace
00:21:24pour la Russie.
00:21:25Ils ont lancé
00:21:26Oreshnik.
00:21:26Oreshnik,
00:21:27qu'est-ce que c'est ?
00:21:28C'est un missile
00:21:29avec une bombe,
00:21:30une bombe qui n'est pas nucléaire,
00:21:31mais qui détruit
00:21:32avec toutes les caractéristiques
00:21:34sur une surface
00:21:36peut-être un peu plus limitée
00:21:37que peut avoir
00:21:37une bombe nucléaire.
00:21:38C'est-à-dire
00:21:39qu'elle rentre
00:21:39dans l'atmosphère
00:21:40à match
00:21:41plus 10,
00:21:42plus 12,
00:21:43ce qui n'est pas possible
00:21:44sans une découverte scientifique
00:21:46qui est une découverte scientifique
00:21:47de la magneto-hydrodynamique
00:21:50qui a été faite.
00:21:50Il y a un Français,
00:21:51Jean-Pierre Petit,
00:21:52qui avait des idées sur ça.
00:21:53Après,
00:21:53il est devenu un peu
00:21:54obsédé
00:21:55par sa propre découverte.
00:21:57Mais en France,
00:21:58on a dit
00:21:58non,
00:21:58ce n'est pas possible.
00:21:59Ça ne rentre pas
00:21:59dans le système,
00:22:01ça ne rentre pas
00:22:01dans le contexte.
00:22:03On veut toujours
00:22:03en France éliminer
00:22:04ce qui ne rentre pas
00:22:05dans un contexte existant.
00:22:06Les Russes l'ont fait.
00:22:07Je ne sais pas
00:22:08s'ils ont directement
00:22:08travaillé avec ça.
00:22:09Sakharov a travaillé sur ça,
00:22:10en tout cas en son temps.
00:22:12Et ils ont arrivé
00:22:12finalement
00:22:13à ce missile
00:22:14qui se protège
00:22:15dans l'atmosphère
00:22:16par des moyens
00:22:16qui l'enveloppent
00:22:18utilisant probablement
00:22:20des techniques
00:22:21absolument avancées.
00:22:24Donc les Russes
00:22:24ont ça
00:22:25et ils l'ont fait savoir.
00:22:26Ils ont dit
00:22:27qu'ils ont changé
00:22:28l'endroit situ
00:22:29avec ça
00:22:29du seuil nucléaire.
00:22:30Pourquoi ils l'ont fait ?
00:22:31Parce qu'il y a
00:22:32une communauté scientifique
00:22:33qui a été maintenue
00:22:33malgré tout son démantèlement
00:22:35à l'époque
00:22:36d'Yeltsin
00:22:36et à l'époque
00:22:37où les Américains
00:22:38s'implantaient là-bas.
00:22:40Ce qui a fait
00:22:40c'est très intéressant
00:22:41des gens qui ont été
00:22:42les conseillers
00:22:43de Gorbatchev
00:22:43de Yeltsin
00:22:44et aussi en partie
00:22:46des Chinois
00:22:46comme Jeffrey Sachs
00:22:47qui aujourd'hui
00:22:48s'est converti
00:22:49en disant
00:22:49non on va vers
00:22:49le désastre.
00:22:50Il l'a dit aujourd'hui.
00:22:52Il l'a même reçu
00:22:52au Parlement européen.
00:22:53Je me demande
00:22:53pourquoi on lui fait
00:22:54cette amabilité.
00:22:56Mais enfin
00:22:56il a cette critique
00:22:57et il a dit
00:22:58quelque chose
00:22:58de très important.
00:22:59Il a dit
00:23:00c'est le système britannique
00:23:02qui s'est introduit
00:23:03aux Etats-Unis.
00:23:04Alors qu'est-ce que
00:23:04le système britannique ?
00:23:05C'est un ordre colonial
00:23:06dans lequel
00:23:07l'autre
00:23:08nécessairement
00:23:09est un aborigène,
00:23:11un étranger
00:23:11voire un français
00:23:12ou un allemand
00:23:13et il doit être en dehors
00:23:15et il faut
00:23:15par tous les moyens
00:23:17garder le pouvoir.
00:23:19Des moyens
00:23:19très souvent
00:23:20qui étaient des moyens
00:23:21pas de l'État
00:23:22du Royaume-Uni
00:23:24qui étaient
00:23:25des sociétés
00:23:26comme la société
00:23:28je ne sais pas
00:23:28en Asie
00:23:32Lord Clive
00:23:32est l'homme
00:23:33qui a soumis l'Inde
00:23:34et ce n'est pas
00:23:35quelqu'un
00:23:35du gouvernement britannique
00:23:36on a délégué ça
00:23:37la compagnie des Indes orientales.
00:23:38Et en France aussi
00:23:39on a eu ça
00:23:39ça a été avec
00:23:40le système de l'As
00:23:41compagnie du Mississippi
00:23:42et le désastre
00:23:42que ça a été.
00:23:43Mais en Angleterre
00:23:44ça n'a pas été un désastre
00:23:45parce que tout était fait
00:23:46pour maintenir
00:23:47le pouvoir
00:23:48de ces intérêts-là.
00:23:49Et toute la guerre
00:23:50des Etats-Unis
00:23:51c'est très important
00:23:51de comprendre
00:23:52les Français
00:23:52ne le comprennent pas.
00:23:53toute la guerre
00:23:54des Etats-Unis
00:23:54était une guerre
00:23:55d'émancipation
00:23:56contre la puissance
00:23:57coloniale britannique.
00:23:58C'était en ce sens
00:23:59une révolution
00:24:00et une guerre
00:24:00d'indépendance
00:24:01et une guerre
00:24:02de l'éternation.
00:24:03Les Etats-Unis
00:24:04aujourd'hui jouent
00:24:05au même jeu
00:24:05que ces Britanniques.
00:24:06Oui parce qu'ils ont
00:24:07été pénétrés
00:24:07par ces idéologies
00:24:09et ce système britannique
00:24:10et les élites...
00:24:12Faire comprendre
00:24:12aux autres pays
00:24:13que leurs ressources
00:24:14finalement leur appartiennent
00:24:16à eux
00:24:16aux Etats-Unis.
00:24:17Les élites dominantes
00:24:18sont devenues britanniques
00:24:19pas le peuple américain.
00:24:21Et tout le combat
00:24:22de la rouge
00:24:22a été contre
00:24:23cette dérive britannique
00:24:25des élites américaines.
00:24:26Moi-même je l'ai vu.
00:24:27Je suis allé
00:24:28au Council on Foreign Relations
00:24:30au Conseil des Relations
00:24:31étrangères
00:24:31et pour voir
00:24:33comment ces gens-là
00:24:33pensaient...
00:24:34Au CFR ?
00:24:35Oui au CFR.
00:24:36J'ai été reçu très aimablement
00:24:37par un Polonais
00:24:37Jean d'origine polonaise
00:24:39qui m'a servi
00:24:40un excellent théo
00:24:40pour un feu de cheminée
00:24:41des sconces à l'anglaise.
00:24:43Il était complètement
00:24:43anglicisé
00:24:44et il développait
00:24:45sans la moindre gêne
00:24:46le fait que les Etats-Unis
00:24:48avec l'Angleterre,
00:24:49avec la Grande-Bretagne,
00:24:50avec le Royaume-Uni
00:24:51devraient s'emparer du monde
00:24:52et aller le faire.
00:24:53Vous disiez tout à l'heure
00:24:55Jacques Cheminade
00:24:56à cette oligarchie financière
00:24:58il faut toujours un ennemi.
00:24:59Le communisme,
00:25:00autrefois,
00:25:01l'islam,
00:25:02il y a peu
00:25:03avec l'Irak
00:25:04et tout ce qui se passe
00:25:04au Moyen-Orient.
00:25:05Est-ce que le nouvel ennemi
00:25:06de cette oligarchie financière
00:25:08ce n'est pas au final
00:25:09les peuples aujourd'hui ?
00:25:11Bien sûr,
00:25:11ce sont les peuples du monde.
00:25:12Et pour l'islam,
00:25:14il ne faut pas voir l'islam
00:25:15comme une unité.
00:25:17Voyons ses faiblesses.
00:25:18Bien sûr,
00:25:18il y a eu cette guerre
00:25:19entre l'Irak et l'Iran.
00:25:20Ces gens-là ont pénétré
00:25:21l'islam.
00:25:22Les frères musulmans
00:25:23depuis le début
00:25:24ont été alliés
00:25:25aux Britanniques.
00:25:27Même Hassan al-Bana
00:25:28étaient alliés.
00:25:28Pas tout de suite,
00:25:29mais deux ou trois ans.
00:25:31Et tous ces gens-là
00:25:31se sont battus
00:25:33contre ceux qui,
00:25:34dans les pays
00:25:35du Moyen-Orient,
00:25:37essayaient d'avoir
00:25:38une stratégie nationale.
00:25:41Ils se sont battus
00:25:41contre elle
00:25:42au nom de l'Houma,
00:25:43au nom de l'homme musulman,
00:25:44au nom de je ne sais pas quoi,
00:25:45complètement biaisés.
00:25:46Et ils sont...
00:25:48Il y avait une sorte
00:25:48de mondialisation musulmane
00:25:50contre les chefs d'État
00:25:51qui étaient des chefs d'État
00:25:52qui représentaient des nations
00:25:53comme Nasser
00:25:54ou comme même,
00:25:56à sa façon,
00:25:56Bachar al-Assad.
00:25:58Pour lui,
00:25:59il ne va pas exister.
00:26:00On va parler du président Macron
00:26:02que vous évoquiez
00:26:03un petit peu tout à l'heure,
00:26:04Jacques Cheminade.
00:26:05Il est donc à l'Élysée
00:26:06depuis plus de sept années
00:26:08maintenant,
00:26:09avant le second tour
00:26:10de la présidentielle de 2017.
00:26:11Vous l'aviez rencontré
00:26:12personnellement.
00:26:13Oui.
00:26:13Vous le décriviez à l'époque
00:26:15comme un homme charmant
00:26:17en apparence,
00:26:19tout en disant
00:26:20qu'il avait vendu
00:26:21son âme à la finance.
00:26:22Alors, aujourd'hui,
00:26:24sept ans après son arrivée
00:26:25à l'Élysée,
00:26:26quel bilan
00:26:26pouvez-vous nous faire
00:26:28de...
00:26:29Que son âme a été achetée.
00:26:30De son...
00:26:31De sa politique économique.
00:26:33A été achetée à ce bon marché.
00:26:34Oui.
00:26:34Parce qu'il n'est pas vendu
00:26:35pour très cher.
00:26:36Non, je dirais.
00:26:37À l'époque,
00:26:37quand je l'ai vu,
00:26:38c'est parce que...
00:26:39Hollande avait dit...
00:26:40Il y a peu de temps,
00:26:41ça ne coûte pas très cher
00:26:42de trahir la France.
00:26:43Quand il évoquait
00:26:44ses patrons
00:26:45qui venaient leurs entreprises.
00:26:46Il a dit que son objectif
00:26:48était de déconstruire
00:26:50l'histoire de la France.
00:26:51Et il l'a dit en anglais
00:26:51aux États-Unis.
00:26:54Quand il est allé chercher
00:26:55ses financements
00:26:56pour sa campagne de 2017.
00:26:59Non, c'est après.
00:27:00C'est après.
00:27:00Alors, quel bilan
00:27:01est-ce que vous pouvez
00:27:02nous faire
00:27:03de cette politique économique
00:27:04patroniste ?
00:27:04Il a poursuivi la déconstruction
00:27:06qui, à mon avis,
00:27:07a commencé
00:27:07si j'étais généreux,
00:27:10je dirais,
00:27:11pendant la présidence
00:27:12de Valéry Giscard-Restin.
00:27:13Si j'étais un peu moins,
00:27:14je dirais,
00:27:15après la mort de Pompidou.
00:27:16Et si j'étais tout à fait
00:27:18au fond de ce que je pense,
00:27:20c'était le départ
00:27:20du général de Gaulle.
00:27:22Et je pense
00:27:22que le départ
00:27:23du général de Gaulle
00:27:24après le 27 avril 1969
00:27:26a été un moment fondamental.
00:27:28C'est où de Gaulle
00:27:29avait présenté
00:27:30la participation.
00:27:31La participation de peuple
00:27:32s'était réussie
00:27:33ni dans les pays occidentaux
00:27:34ni en Union soviétique.
00:27:35Il présentait quelque chose
00:27:36absolument à Gaulle
00:27:37et il était conscient.
00:27:37– C'est une réforme totale
00:27:39du capitalisme,
00:27:39c'est-à-dire donner
00:27:40aux travailleurs
00:27:42la possibilité
00:27:43d'orienter
00:27:44les choix stratégiques
00:27:46de leur entreprise
00:27:47et de bénéficier,
00:27:49de rentrer dans le capital.
00:27:50– Alors,
00:27:50c'était une conception.
00:27:51À la fois,
00:27:52de Gaulle était inspirée
00:27:53par Jacques Maritain,
00:27:53c'est moins connu,
00:27:54par ce christianisme social
00:27:56de Jacques Maritain,
00:27:57qui était un conseiller,
00:27:57d'ailleurs,
00:27:57de Paul VI,
00:27:58du pape.
00:27:59Et de l'autre côté,
00:28:00aussi,
00:28:01par Marc Chaniet
00:28:02et ce que représentait
00:28:03Marc Chaniet.
00:28:03– Et aussi,
00:28:05dans tout cela,
00:28:07cette idée de participation,
00:28:08on la trouve,
00:28:09j'ai une citation ici,
00:28:10parce que je pense
00:28:11qu'elle est importante,
00:28:12de Pierre-Joseph Proudhon,
00:28:13parce que c'est une partie
00:28:14qu'on ignore généralement
00:28:15complètement,
00:28:16sauf Michel Enfray
00:28:16pour la dénaturer.
00:28:18Mais voilà ce que dit
00:28:19des Proudhon.
00:28:20Beaucoup de gens parlent
00:28:20d'admettre les ouvriers
00:28:21en participation
00:28:22des produits
00:28:23et des bénéfices,
00:28:24mais cette participation
00:28:25que l'on demande
00:28:25pour eux
00:28:26est de pure bienfaisance.
00:28:27on n'a jamais démontré
00:28:28ni peut-être soupçonné
00:28:30qu'elle fût un droit naturel,
00:28:31nécessaire,
00:28:32inhérent au travail,
00:28:33inséparable
00:28:34de la qualité de producteur
00:28:35jusqu'au dernier.
00:28:37– De Gaulle disait
00:28:38le capitalisme
00:28:39du point de vue de l'homme
00:28:40n'est pas une solution satisfaisante.
00:28:42– Tout à fait,
00:28:43le communisme non plus,
00:28:44d'ailleurs,
00:28:44il disait les deux.
00:28:45Il faut bâtir
00:28:45la cathédrale européenne.
00:28:46Maintenant,
00:28:47on ne va bâtir la cathédrale,
00:28:48on a bâti un mauvais lieu.
00:28:52– Mais je veux vous entendre,
00:28:53Jacques Cheminade,
00:28:53taper un petit peu
00:28:54sur la tête
00:28:55de notre président
00:28:55de la République.
00:28:56– Macron,
00:28:57n'est que le successeur
00:28:59d'une lignée
00:28:59où l'on est chaque fois pire.
00:29:01Donc,
00:29:02le président de la République,
00:29:03quand je l'ai rencontré,
00:29:05a dit
00:29:05je veux une réforme
00:29:07du système bancaire.
00:29:08Et finalement,
00:29:08c'est mal terminé
00:29:09parce que
00:29:10pire que de ne pas faire de réforme,
00:29:12il en a fait une fausse.
00:29:14Et faire devant les gens
00:29:14quelque chose de faux,
00:29:15c'est la pire chose
00:29:16qu'on puisse faire
00:29:16dans un pays.
00:29:18C'est-à-dire
00:29:18qu'on est en train
00:29:20de s'asseoir
00:29:21sur
00:29:22un gouvernement
00:29:24du peuple
00:29:25par le peuple
00:29:25pour le peuple.
00:29:26l'article 2
00:29:27de notre Constitution.
00:29:29– Vous êtes en matière bancaire
00:29:30pour la séparation
00:29:31des banques
00:29:32d'affaires
00:29:32et de dépôts.
00:29:33– Non seulement ça.
00:29:34Ce n'est pas
00:29:34les banques d'affaires.
00:29:35C'est les banques
00:29:36qui investissent
00:29:36sur les marchés financiers.
00:29:37Les banques d'affaires,
00:29:38c'est le bon Suisse
00:29:39qui finance le capital
00:29:39du monde
00:29:40et cela qu'à part.
00:29:41Bon,
00:29:42mais ils ne trichent pas trop
00:29:44sur les marchés financiers.
00:29:45Là,
00:29:45c'est les banques
00:29:46qui,
00:29:47utilisant les produits dérivés,
00:29:48maintenant,
00:29:48tous les nouveaux outils
00:29:49ne sont plus des banques.
00:29:51– C'est des hedge funds.
00:29:52– C'est des casinos.
00:29:53– Oui.
00:29:53– C'est ça qui s'est passé.
00:29:54– Oui.
00:29:55– Donc,
00:29:56l'économie
00:29:57a basculé
00:29:59en France.
00:30:00Moi, je l'ai dit
00:30:00dès
00:30:02qu'en 1971,
00:30:05des gens
00:30:05qui étaient tous
00:30:06soi-disant
00:30:07de bons chrétiens.
00:30:08Jacques Delors,
00:30:09Michel Cantu
00:30:10et
00:30:11Javranski
00:30:13et à l'OCDE.
00:30:13OCDE,
00:30:15FMI
00:30:16et
00:30:16OCDE,
00:30:20FMI
00:30:20et la Commission européenne
00:30:22avec Jacques Delors.
00:30:23Tous les trois
00:30:23ont mis en place
00:30:24ce système
00:30:25où l'argent
00:30:26pourrait circuler
00:30:27librement,
00:30:29sans contrainte.
00:30:29Ça a été 86.
00:30:31Et 86,
00:30:32qu'est-ce que c'est ?
00:30:32La libre circulation
00:30:33des biens,
00:30:34des services,
00:30:35des personnes
00:30:35et des capitaux.
00:30:38– À l'intérieur
00:30:38de l'Union européenne ?
00:30:39– À l'intérieur
00:30:39de l'Union européenne,
00:30:40c'est là qu'on s'est insurgé.
00:30:41Et tous les gens
00:30:41qui sont aujourd'hui
00:30:42souverainistes,
00:30:42souverainistes,
00:30:43n'avaient rien dit à l'époque.
00:30:45Ils étaient dans les allées
00:30:46du pouvoir,
00:30:47soit les socialistes
00:30:48ou les autres,
00:30:48soit pas ce quoi.
00:30:49Vous voyez,
00:30:50ouvre mon regard.
00:30:52Alors,
00:30:53par rapport à cela,
00:30:55hélas,
00:30:57des gens
00:30:57qui étaient
00:30:58patriotes
00:30:59sont complètement égarés
00:31:00en disant
00:31:01c'est l'immigration,
00:31:02c'est l'immigration.
00:31:03L'immigration,
00:31:03c'est quelque chose
00:31:04qu'on gère,
00:31:05mais ce n'est pas quelque chose
00:31:06qui est en dehors du reste.
00:31:07– Vous étiez candidat
00:31:11à la présidentielle
00:31:13de 2012
00:31:13pour la deuxième fois.
00:31:15Votre slogan politique
00:31:16à l'époque
00:31:16était
00:31:17« Un monde
00:31:17sans la City
00:31:18ni Wall Street ».
00:31:20Vous vous prononcez encore
00:31:23aujourd'hui
00:31:23pour une réorganisation
00:31:25du système
00:31:26monétaire
00:31:27international.
00:31:29Je pense
00:31:29qu'on a compris
00:31:30vous qualifiez
00:31:32les marchés
00:31:32de cancer spéculatif.
00:31:34Je crois
00:31:34que l'on a compris.
00:31:35j'aimerais savoir maintenant
00:31:36quels seraient
00:31:37les grands axes
00:31:38de votre réforme
00:31:39du système monétaire
00:31:40international.
00:31:40– Parce que j'ai dit
00:31:41cancer spéculatif,
00:31:43on a dit tout de suite
00:31:43extrême droite,
00:31:46quelqu'un qui est
00:31:46en dehors du jeu
00:31:47conspirationniste,
00:31:48c'est pire que tout
00:31:48conspirationniste.
00:31:49Moi, j'ai toujours dit
00:31:50qu'il y a deux types
00:31:51d'idiots
00:31:51ou de traîtres.
00:31:53Ceux qui pensent
00:31:53qu'ils voient
00:31:54des conspirations partout
00:31:55et qu'ils ne les qualifient pas
00:31:56et ceux qui pensent
00:31:57qu'il n'y a jamais
00:31:58de conspiration.
00:31:59L'histoire est faite
00:32:00d'ententes
00:32:01et de conspiration.
00:32:03Seulement, il faut vraiment
00:32:04les qualifier justement
00:32:06et aujourd'hui qualifier
00:32:07tous ces milliardaires
00:32:09qui sont autour de Trump
00:32:10et qui sont ce lobby
00:32:10de la fausse monnaie
00:32:11et le lobby de la fausse monnaie
00:32:13dans l'Union européenne.
00:32:15Vous pouvez dire
00:32:15Christine Lagarde
00:32:16qui, rappelons-le,
00:32:16avocate, avait réussi
00:32:17aux États-Unis, etc.
00:32:19Tous ces gens-là,
00:32:20c'est le même monde
00:32:21où règne le conflit
00:32:22d'intérêts
00:32:23et règne l'émission
00:32:25de fausse monnaie.
00:32:26C'est tout ce monde-là
00:32:27qui exerce un pouvoir
00:32:28et qui est par nature
00:32:30opposé à l'existence
00:32:31même de l'État-nation,
00:32:32qui doit reposer
00:32:33sur une banque nationale.
00:32:35Ça, c'est la deuxième chose.
00:32:36Il faut séparer
00:32:37les banques de dépôt
00:32:37et les banques
00:32:38qui spéculent
00:32:39sur les marchés financiers.
00:32:41Il faut de bonnes banques.
00:32:42Je ne suis pas contre les banques.
00:32:43Je suis de bonnes banques
00:32:43qui fassent les dépôts
00:32:44et les crédits,
00:32:45qui soient supervisés, suivis.
00:32:47Et il faut une banque nationale
00:32:49qui puisse ouvrir...
00:32:50On peut revenir
00:32:50sur la loi du 3 janvier 1973 ?
00:32:52Non.
00:32:52Il y a deux autres lois
00:32:53bien pires.
00:32:54Je n'ai plus les dates en tête.
00:32:55C'est les lois
00:32:56qui se sont succédées après
00:32:57qui ont dit
00:32:58que la banque centrale européenne
00:33:01ne peut recevoir
00:33:02d'instructions de personne
00:33:03sauf du groupe financier
00:33:07qui se trouve à l'intérieur,
00:33:08bien sûr,
00:33:09et qui obéit
00:33:09à ceux qui sont aux États-Unis
00:33:10ou à Londres.
00:33:11Et elle ne peut pas non plus
00:33:14prendre d'initiative politique.
00:33:19Elle doit simplement
00:33:20suivre une règle
00:33:22de stabilité des taux d'intérêt.
00:33:24et contrairement
00:33:25à la réserve fédérale américaine
00:33:26qui, au moins à ça,
00:33:28elle n'a pas de préoccupation
00:33:29vis-à-vis de l'État
00:33:30du marché du travail
00:33:31ou du développement.
00:33:32Elle doit être
00:33:33une politique
00:33:33strictement financière.
00:33:35C'est l'article, je crois,
00:33:36123 du Traité
00:33:37sur le fonctionnement
00:33:37de l'Union européenne.
00:33:38Donc, on a pris quelque chose
00:33:40qui est le pire
00:33:42du fonctionnement
00:33:43du système financier
00:33:45en l'instaurant à Francfort.
00:33:47Et je me rappelle toujours
00:33:48de cette conférence
00:33:49avec M. Trichet
00:33:50ou M. Trichet et d'autres,
00:33:52tous encore faisaient
00:33:53l'éloge
00:33:53du Francfort,
00:33:55de Francfort,
00:33:56tous.
00:33:57Donc, à cela,
00:33:59personne ne s'est opposé
00:34:00clairement.
00:34:00Et j'ai voulu, moi,
00:34:01manifester qu'une opposition
00:34:02en France latente existait.
00:34:04Et j'espère que maintenant,
00:34:05elle ressortira,
00:34:06quelle que soit son étiquette.
00:34:08– Vous aviez fait campagne
00:34:10pour le non
00:34:11au référendum de 2005
00:34:14tout en proposant
00:34:15une autre Europe.
00:34:16Quelle Europe proposez-vous ?
00:34:18– Le plan Fouché.
00:34:19Le plan Fouché,
00:34:20c'était la meilleure
00:34:21des Europes.
00:34:22Et De Gaulle aurait dû
00:34:22pousser davantage.
00:34:24Le plan Fouché,
00:34:24qu'est-ce que c'était ?
00:34:26C'était de dire
00:34:26la France seule
00:34:27n'a pas une surface
00:34:29suffisante
00:34:30pour y arriver.
00:34:32Mais c'est un État souverain.
00:34:33Les autres aussi.
00:34:34Donc, ensemble,
00:34:35on doit prendre
00:34:36des décisions
00:34:36sur des projets
00:34:37qui doivent être
00:34:38à cette échelle.
00:34:39Aujourd'hui, peut-être
00:34:39à une échelle plus grande,
00:34:40pas 27, 28 pays,
00:34:42mais à une échelle
00:34:43d'un certain nombre
00:34:43de pays.
00:34:44Les coopérations renforcées.
00:34:45Et ça, on le fait.
00:34:47Si tout le monde est d'accord,
00:34:48on le fait.
00:34:49Et il y a même
00:34:49des possibilités
00:34:50pour gérer le projet
00:34:51de délégation
00:34:52de souveraineté temporaire.
00:34:55Puis, si un pays
00:34:58n'est pas d'accord,
00:34:59il peut dire
00:34:59« J'y vais pas,
00:35:01mais vous, allez-y ».
00:35:02Ou, s'il n'est
00:35:03tout à fait pas d'accord,
00:35:04il doit dire
00:35:04« On n'ira pas
00:35:05et je mets mon veto ».
00:35:06Il y a un droit de veto
00:35:07qui est l'instrument même
00:35:09de préserver l'État-nation.
00:35:11Donc, c'est ça,
00:35:12l'Europe,
00:35:13qui devrait être construite.
00:35:14Ça n'a rien à voir
00:35:15avec l'Union européenne.
00:35:15On dit l'Europe,
00:35:16l'Europe, l'Europe.
00:35:17C'est comme
00:35:17une Europe des nations
00:35:19avec des nations
00:35:20qui pourraient,
00:35:21on le voit
00:35:22avec Donald Trump,
00:35:23capables de faire
00:35:25ce que certains appellent
00:35:26du protectionnisme intelligent.
00:35:28Le protectionnisme
00:35:29de Donald Trump
00:35:30n'est pas intelligent.
00:35:31Il devrait dire
00:35:31Frédéric Liste
00:35:32et tous les protectionnistes.
00:35:34Il y a un grand
00:35:34et très intelligent
00:35:35protectionnisme français
00:35:36qui s'appelle
00:35:36Paul Cowess.
00:35:37Paul Cowess
00:35:38était l'homme
00:35:39qui a conseillé Méline.
00:35:40Et Méline n'était pas seulement
00:35:41défendant la France agricole,
00:35:43il défendait
00:35:43l'industrie nationale.
00:35:45Et c'est les économistes,
00:35:46comme Cowess s'appelait lui-même,
00:35:48de l'économie nationale.
00:35:49Et c'est ceux-là
00:35:50qui ont inspiré,
00:35:52sans que toujours
00:35:52ils le sachent probablement,
00:35:54les gens
00:35:54qui étaient
00:35:55les hauts fonctionnaires
00:35:56autour de De Gaulle,
00:35:57de l'ouvrier ou d'autres.
00:36:01– À l'époque du mouvement
00:36:04des Gilets jaunes,
00:36:05vous avez dit vouloir
00:36:06mettre une pression politique
00:36:07sur la France,
00:36:08l'Europe et même
00:36:09le monde
00:36:10pour créer une société
00:36:11où l'entreprise
00:36:12et le social
00:36:13vont de pair.
00:36:14Comment cette pression
00:36:15peut-elle s'exercer
00:36:17aujourd'hui ?
00:36:17– Alors,
00:36:18les Gilets jaunes
00:36:18étaient un grand espoir.
00:36:19Je ne crois pas
00:36:20qu'ils soient entièrement
00:36:20retombés.
00:36:21Je crois qu'il y a cet espoir
00:36:22qui est latent.
00:36:23Ils avaient réussi,
00:36:25ils s'étaient rassemblés
00:36:26à cause de deux choses.
00:36:28Ils avaient pu se rassembler.
00:36:31Internet,
00:36:32les réseaux sociaux
00:36:33et le prix,
00:36:35évidemment,
00:36:35de l'essence
00:36:36qui les touchait directement
00:36:37parce que c'est
00:36:37une injustice absolue.
00:36:39Aujourd'hui,
00:36:41c'est encore pire.
00:36:43Mais on a réussi
00:36:43une manipulation de masse
00:36:45qui va plus loin
00:36:46que c'est le moment
00:36:46où il a éclaté
00:36:47l'insurrection,
00:36:48je dirais,
00:36:49des Gilets jaunes.
00:36:50Mais aujourd'hui,
00:36:51c'est latent.
00:36:52Et de plusieurs manières,
00:36:53ça réapparaît.
00:36:55Et il faut l'organiser.
00:36:56Il faudrait,
00:36:57en France,
00:36:58beaucoup parlent
00:36:58de bloc populaire.
00:36:59Mais un bloc populaire,
00:37:00qu'est-ce que c'est ?
00:37:01C'est un bloc
00:37:02qui doit avoir
00:37:02les idées
00:37:03de cette politique
00:37:04par le peuple
00:37:04pour le peuple
00:37:05et du peuple
00:37:05et d'avoir
00:37:06une politique
00:37:07qui soit économique
00:37:08pour cela.
00:37:10Donc,
00:37:10une politique
00:37:11qui ne peut pas être
00:37:11une ligne magineau
00:37:13dans laquelle on se réfugie.
00:37:15Ce n'est pas identitaire.
00:37:16Et je pense
00:37:17que la fameuse
00:37:18journée
00:37:19ou sommet
00:37:21des libertés
00:37:21qui s'est tenue
00:37:22le 24 juin,
00:37:23pour moi,
00:37:23ce qui m'a choqué,
00:37:24ce n'est pas tellement
00:37:24les gens qui étaient là,
00:37:25c'est qu'il y a un stand
00:37:26pour le bitcoin
00:37:27et qui appelle
00:37:28Plan B
00:37:28Network
00:37:30pour le bitcoin
00:37:31et que l'homme
00:37:32du bitcoin,
00:37:33Pierre Noisa,
00:37:34se soit exprimé,
00:37:35embrassé presque
00:37:36par les ex de Zemmour.
00:37:40Donc,
00:37:41je ne veux pas mentionner
00:37:42les noms.
00:37:42Donc,
00:37:42tout ça,
00:37:44on rêve,
00:37:45on est ailleurs.
00:37:46On n'est pas dans
00:37:47quelque chose
00:37:47de cohérent.
00:37:48Et ce qu'il faut rétablir,
00:37:49c'est un programme
00:37:50pour ce bloc populaire
00:37:51qui soit cohérent.
00:37:52C'est à cela
00:37:52que je m'efforce de faire
00:37:53et de parler à plusieurs
00:37:55aux Gilets jaunes
00:37:55qui ont compris
00:37:56que si on ne touchait pas
00:37:58à...
00:37:58Nous,
00:37:58on se promenait
00:37:59parmi les Gilets jaunes
00:38:00avec une Banque de France
00:38:01en carton
00:38:01en disant
00:38:01ça doit être votre banque.
00:38:02Ça doit être
00:38:03une vraie banque nationale.
00:38:04Et ça,
00:38:04c'est ce qu'on doit retrouver
00:38:05pour une politique,
00:38:06une vraie politique
00:38:07de développement économique.
00:38:08Parce que si vous avez
00:38:09ce qu'il y a autour de Trump,
00:38:11il n'y a pas
00:38:12une économie productive,
00:38:13il n'y a pas
00:38:13une économie en développement.
00:38:14Il n'y a pas
00:38:15ce que la rouge appelait
00:38:15l'économie physique.
00:38:17Il n'y a pas
00:38:17ce que j'appelle aussi
00:38:17l'économie physique.
00:38:19Il y a simplement
00:38:19une économie
00:38:21qui fait de l'argent
00:38:22pour de l'argent
00:38:22sans rien en face.
00:38:24Et un jour,
00:38:24tout ça va éclater.
00:38:25Je vais vous en souvenir
00:38:26il y a un crash.
00:38:26Moi, je pense
00:38:26que ce sera avant 2027.
00:38:30Vous avez,
00:38:30je ne sais pas,
00:38:31BlackRock
00:38:31qui est partout.
00:38:33BlackRock
00:38:34investit maintenant
00:38:35les principaux
00:38:35ceux qui investissent
00:38:37dans les crypto-monnaies.
00:38:38Ils ont compris.
00:38:39Et ils n'ont pas
00:38:40leur argent.
00:38:41C'est l'argent
00:38:42que les gens mettent
00:38:43dans BlackRock.
00:38:43Et avec cet argent,
00:38:44on prend 1, 2, 3,
00:38:46jusqu'à 10% des sociétés,
00:38:47y compris en France.
00:38:48Et on domine l'économie
00:38:49avec cette marge.
00:38:51Donc on a vendu
00:38:52la France à la découpe,
00:38:53comme le dit Laurent Isard.
00:38:54Laurent Isard a tout à fait raison.
00:38:55Il a écrit un livre
00:38:56remarquable sur le sujet.
00:38:57Qui est un ami
00:38:58de TV Liberté.
00:38:59Oui, je sais.
00:39:00C'est un ami aussi
00:39:00de...
00:39:02J'aimerais qu'on parle
00:39:03des BRICS
00:39:04avec vous,
00:39:05Jacques Seminat,
00:39:06dont on les a vus
00:39:07se réunir
00:39:08il y a peu
00:39:08à Rio de Janeiro,
00:39:10au Brésil.
00:39:11Ces pays
00:39:12du Sud global
00:39:13s'inscrivent
00:39:14dans une volonté
00:39:15de dédollarisation
00:39:17de l'économie mondiale
00:39:18par des échanges
00:39:20en monnaie nationale
00:39:21et avec la création,
00:39:23pourquoi pas,
00:39:24ils en parlent,
00:39:24d'une nouvelle
00:39:25monnaie ?
00:39:26Que savez-vous
00:39:28de l'avancement
00:39:30de leurs travaux
00:39:31en matière
00:39:32de création
00:39:33d'une nouvelle monnaie ?
00:39:34Est-ce que j'ai trois minutes ?
00:39:36Oui.
00:39:36Oui, alors,
00:39:37je dirais,
00:39:38cette réunion
00:39:38a déçu certains
00:39:39en disant
00:39:40que Xi Jinping
00:39:40n'y était pas,
00:39:41Poutine n'y était pas.
00:39:42Mais l'esprit
00:39:43de ce qu'ils font
00:39:44y était.
00:39:45Et Lula
00:39:46y était aussi.
00:39:47Et Lula,
00:39:47c'est quelqu'un quand même
00:39:48qui progresse
00:39:49à sa façon.
00:39:50Donc,
00:39:51cette idée,
00:39:52ça a été
00:39:52ce que Poutine
00:39:53a dit lui-même,
00:39:53d'avoir une plateforme
00:39:54d'investissement
00:39:55pour les BRICS,
00:39:56premier temps.
00:39:57Des échanges
00:39:58en monnaie nationale
00:39:59en même temps
00:40:00et aussi
00:40:01un système
00:40:02de compensation
00:40:04pour ces échanges.
00:40:05Alors,
00:40:06il n'a pas élaboré
00:40:07ce que dit
00:40:08Serge Glazieff,
00:40:09qui est quelqu'un
00:40:10que j'ai rencontré
00:40:10à plusieurs reprises,
00:40:11que l'Indon LaRouge
00:40:12a rencontré plus souvent
00:40:13et qui a dit
00:40:14qu'il était inspiré
00:40:14par nos idées,
00:40:16ces idées-là.
00:40:17Ce que dit Glazieff,
00:40:18c'est qu'il faut
00:40:18aller un pas plus loin.
00:40:19Et il faut
00:40:20que les excédents
00:40:21et les échanges
00:40:22en monnaie nationale
00:40:22trouvent
00:40:23une forme
00:40:25de règlement.
00:40:26Paulo Norgueria-Baptista,
00:40:28un économiste brésilien
00:40:29remarquable,
00:40:29l'a dit aussi.
00:40:31Donc,
00:40:31comment le faire ?
00:40:32Et il faut donc
00:40:33quelque chose
00:40:35qui soit un instrument,
00:40:35qui ne soit pas vraiment
00:40:36une monnaie en soi,
00:40:37mais qui soit un instrument
00:40:38de compensation.
00:40:39Il faut qu'il ait une valeur.
00:40:40Donc la valeur,
00:40:41ça doit être,
00:40:42je pense,
00:40:42un panier de matières premières
00:40:44dont le prix
00:40:45ne serait terminé
00:40:45pas par les marchés,
00:40:46mais par des accords
00:40:47internationaux,
00:40:48des contraintes internationaux
00:40:49entre les pays
00:40:49qui participent,
00:40:50y compris avec le pétrole.
00:40:52Non.
00:40:53Les DTS,
00:40:54les Chinois pensent
00:40:54que c'est un pas vers ça.
00:40:56Je pense que non.
00:40:57Je pense que ce qu'il faut faire,
00:40:59c'est faire cet accord
00:41:00et faire cet accord
00:41:01progressif.
00:41:02On ne peut pas le faire
00:41:02d'un coup.
00:41:03Beaucoup espéraient
00:41:04à Kazan,
00:41:04le 22 et 24 octobre,
00:41:06à la réunion
00:41:07de l'an dernier,
00:41:08en 2024,
00:41:08il allait passer quelque chose.
00:41:10Aujourd'hui, à Rio,
00:41:10il allait se passer quelque chose.
00:41:11Pourquoi ça n'arrive pas
00:41:13aussi vite
00:41:13qu'on le pense ?
00:41:14Parce que la puissance
00:41:15militaire et impériale
00:41:16des États-Unis
00:41:17est encore très forte
00:41:18et la puissance vicieuse
00:41:20britannique
00:41:20est aussi très forte.
00:41:21Mais comment elle se manifeste
00:41:23à Rio de Janeiro
00:41:24entre ces hommes
00:41:25qui se réunissent
00:41:25de bonne volonté
00:41:26et qui veulent
00:41:27fonder un nouveau système ?
00:41:27Ils ont quand même fait un pas.
00:41:29Nous, nous avions des amis
00:41:30qui étaient à Rio
00:41:31et qui ont parlé
00:41:32aux différentes personnes.
00:41:33Et ils ont parlé
00:41:35de cette nécessité
00:41:38d'un instrument
00:41:38de référence mutuelle
00:41:39dans des conférences
00:41:40de journalistes
00:41:41en dehors de la réunion.
00:41:42Et ils ont montré
00:41:43l'intérêt pour tous les travaux.
00:41:44On a fait énormément
00:41:45de travaux,
00:41:45reparlons de la rouche,
00:41:47énormément de travaux
00:41:47sur comment on allait
00:41:48pouvoir le faire
00:41:49sans,
00:41:50avec une séparation bancaire
00:41:52des banques
00:41:53qui spéculent
00:41:54sur les marchés financiers
00:41:55et des banques
00:41:55qui font du crédit
00:41:56et de la monnaie,
00:41:57avec une vraie banque nationale
00:41:58qui fait du crédit public
00:41:59qui devrait être
00:42:00un élément
00:42:01de notre constitution,
00:42:02le crédit public,
00:42:03enfin,
00:42:04un élément découlant
00:42:05de notre constitution
00:42:05parce que c'est du crédit
00:42:07pour l'avenir,
00:42:08pour les générations futures.
00:42:09Il y a un des cas
00:42:10qui me rend le plus désespéré
00:42:13à court terme
00:42:14parce que comme je l'ai dit,
00:42:15je ne suis pas désespéré du tout,
00:42:16c'est de dire en France
00:42:17que presque 90% des Français
00:42:20ne croient pas
00:42:21que la vie de leurs enfants
00:42:21et de leurs petits-enfants
00:42:22sera meilleure.
00:42:23Ils croient par contre
00:42:24que la vie de leur famille
00:42:24sera meilleure
00:42:25et ils sont satisfaits
00:42:27de la relation familiale.
00:42:27Donc comment faire
00:42:28qu'il y ait un lien
00:42:29entre ces relations familiales
00:42:30et la relation de participation
00:42:31à la politique de l'État ?
00:42:33Et ça, c'est tout le défi
00:42:34que de Gaulle
00:42:35n'a pas pu relever
00:42:36en 1969
00:42:38parce qu'il a trop cédé
00:42:39à ses conseillers
00:42:39qu'on ne peut pas faire
00:42:40de référendum
00:42:41sur la participation,
00:42:42il faut le faire
00:42:43sur le remplacement du Sénat,
00:42:45il faut le faire
00:42:45sur la décentralisation.
00:42:47Il l'a fait,
00:42:47c'était trop confus
00:42:48et les gens ont voté non
00:42:49parce que de Gaulle
00:42:49était là depuis trop longtemps
00:42:50et on ne sentait pas
00:42:51qu'il s'était renouvelé.
00:42:53Et là, il faut renouveler
00:42:54et reprendre le flambeau
00:42:55avec cette orientation-là.
00:42:58Et ça, c'est essentiel
00:42:59si on veut fonder
00:43:00l'État-nation
00:43:01en même temps
00:43:01que cette participation-là,
00:43:04la participation,
00:43:05la citation que j'ai donnée
00:43:07de Proudhon
00:43:07est très caractéristique
00:43:08de ce qui est latent
00:43:09en France.
00:43:10On pourrait trouver
00:43:11des choses semblables
00:43:12d'ailleurs de Marc Sommier.
00:43:15Donc on trouve là
00:43:16dans cette histoire de France
00:43:17ces choses-là.
00:43:18Qu'au Ouest,
00:43:19l'économie de l'État-nation,
00:43:21l'Ist,
00:43:22on fait un protectionnisme
00:43:23soit quand les autres
00:43:25nous font une concurrence indue
00:43:26soit quand il faut développer
00:43:27des industries naissantes.
00:43:29Pour le reste, non.
00:43:30Et je pense que les Chinois
00:43:30pensent un peu comme ça
00:43:32à leur façon chinoise.
00:43:34Au moins,
00:43:34ils ont un avantage sur nous.
00:43:35Ils pensent à long terme.
00:43:36Nous,
00:43:36on ne pense plus à long terme.
00:43:38Il faudrait que nous repensions
00:43:39à long terme.
00:43:39Ce n'est pas ce que la Chine
00:43:40fait de bien ou de mal
00:43:41ou ce que Trump même
00:43:42fait de bien ou de mal.
00:43:43C'est ce que nous,
00:43:44nous ne faisons pas.
00:43:45Il faut nous retrouver
00:43:45nous-mêmes.
00:43:46Alors justement,
00:43:47le président Macron
00:43:48avait tenté
00:43:48de s'incruster,
00:43:50si je puis dire,
00:43:51à une réunion des BRICS
00:43:53en Afrique du Sud.
00:43:55Quel sens donnez-vous
00:43:57à l'avenir
00:43:58de la France
00:44:00avec ces pays des BRICS ?
00:44:03– J'en ai parlé
00:44:03à un ministre chinois
00:44:04que j'ai eu l'occasion
00:44:06de rencontrer.
00:44:07Et aussi Lavrov l'a dit,
00:44:09le ministre des Affaires étrangères
00:44:10de Russie.
00:44:11Il ne réunissait pas
00:44:11les conditions.
00:44:12Pour réunir les conditions
00:44:13de cela,
00:44:14il faut montrer
00:44:15qu'on est prêt
00:44:16à suivre une autre voie
00:44:18que la voie de soumission
00:44:19à un impérialisme
00:44:21d'une oligarchie financière.
00:44:23– Vous êtes au-delà
00:44:24du Frexit,
00:44:27Jacques Cheminade,
00:44:28vous êtes pour une dissolution
00:44:29de l'Union européenne,
00:44:31de l'OTAN et de l'euro.
00:44:32– Non, non,
00:44:33pas vraiment.
00:44:35Oui, il faudrait arriver là.
00:44:36Mais surtout,
00:44:37le mot dissolution
00:44:38est important
00:44:39parce qu'il faut amener
00:44:40aux autres l'idée
00:44:41que ces organismes
00:44:44n'ont plus raison d'exister
00:44:45parce qu'ils ont fait
00:44:46contre leurs propres adhérents.
00:44:48L'OTAN, aujourd'hui,
00:44:49après la conférence de Madrid,
00:44:51qui était,
00:44:51si je me souviens bien,
00:44:52en juin 2022,
00:44:53a décidé d'être globale
00:44:54dans le monde entier.
00:44:55L'Atlantique s'étend
00:44:56jusqu'au Pacifique.
00:44:57L'OTAN a décidé
00:44:58de s'occuper de l'économie.
00:45:00Elle n'a rien à faire là-dedans.
00:45:02Rien.
00:45:03Alors, des militaires français
00:45:04se sont opposés à ça.
00:45:06On a fait un manifeste
00:45:07contre l'OTAN.
00:45:07L'amiral Gaucheran
00:45:08l'avait signé.
00:45:09D'autres vont dans le même sens.
00:45:11Mon ami Alain Corvès,
00:45:12le colonel Corvès.
00:45:14Il y a un livre excellent
00:45:15qui vient d'être publié
00:45:17sur cette question-là
00:45:18par un colonel.
00:45:19Il y a aussi Jacques Augard
00:45:21qui a vu ce qu'étaient
00:45:23les manœuvres britanniques
00:45:24et américaines
00:45:26lorsqu'il était au Rwanda
00:45:28ou lorsqu'il était
00:45:29dans les Balkans.
00:45:30Il est parti de l'armée
00:45:31parce qu'il a voulu
00:45:32qu'on se soumette
00:45:32à un commandant anglais.
00:45:34Et aujourd'hui,
00:45:35on se soumet à toutes
00:45:36ces organisations
00:45:38qui sont en place
00:45:40aux États-Unis
00:45:41et qui,
00:45:43c'est Tether
00:45:44et c'est,
00:45:45comment s'appelle l'autre ?
00:45:46Ce n'est pas Circle,
00:45:47c'est des sociétés
00:45:49qui s'occupent
00:45:49des stable coins.
00:45:51C'est Tether,
00:45:51la principale.
00:45:52Il y a Circle aussi.
00:45:53Elles s'en occupent
00:45:53et on se soumet à ça.
00:45:55On est dans un système
00:45:55où on est soumis.
00:45:56On n'y échappe pas.
00:45:57Et en plus,
00:45:58on a,
00:45:59à la réunion du sommet,
00:46:01comme je l'ai dit tout à l'heure,
00:46:02du sommet des libertés,
00:46:04un stand
00:46:04avec les stable points.
00:46:07Non.
00:46:08Les bitcoins,
00:46:08les bitcoins,
00:46:09pardon,
00:46:09mais les bitcoins,
00:46:10c'est lié aux stable coins.
00:46:11Jacques Cheminade,
00:46:12dans le cadre
00:46:13d'une association
00:46:14de la France
00:46:15avec ses pays
00:46:16des BRICS,
00:46:17vous avez milité
00:46:18pour un pont terrestre
00:46:20eurasiatique
00:46:21pour créer
00:46:22une zone
00:46:23de développement mutuel
00:46:24entre l'Europe
00:46:25et l'Eurasie.
00:46:26Est-ce que
00:46:26cette proposition
00:46:27de l'avenir
00:46:29avec ce qui se joue
00:46:31en Ukraine
00:46:31depuis 2022 ?
00:46:33Je crois,
00:46:34je suis convaincu
00:46:35que oui,
00:46:36si on traite
00:46:37la création
00:46:38de l'Ukraine
00:46:39de façon
00:46:40qui corresponde
00:46:42aux intérêts réels
00:46:43des pays européens,
00:46:45en particulier
00:46:46de la France,
00:46:47de l'Allemagne.
00:46:48Si l'Allemagne,
00:46:49le MERS,
00:46:49va mettre
00:46:50ses missiles
00:46:54et ses explosifs
00:46:56de longue portée
00:46:57en Ukraine,
00:46:59ils sont une cible
00:46:59pour les Russes.
00:47:00Aujourd'hui,
00:47:01c'est invraisemblable.
00:47:02On voit d'un côté
00:47:03quelqu'un
00:47:05qui est Malcolm Chambers
00:47:07en Angleterre.
00:47:09C'est le Royal United
00:47:11Service Institute
00:47:12et qui est maintenant
00:47:12le conseiller
00:47:13du ministre de la Défense.
00:47:14Malcolm Chambers
00:47:15qui dit
00:47:15qu'il faut reprendre
00:47:17la Crimée.
00:47:19Ce n'est pas possible.
00:47:20Ou le général
00:47:21Donahue,
00:47:22Chris Cofford Donahue
00:47:23qui dirige
00:47:23l'armée terrestre
00:47:24de l'OTAN
00:47:25en Europe
00:47:27et en Afrique
00:47:28qui dit
00:47:29qu'on a un plan
00:47:30pour reprendre
00:47:30Kaliningrad,
00:47:31on foncera
00:47:31sur Kaliningrad.
00:47:33Les Russes
00:47:34ont répondu
00:47:34à cela.
00:47:35On répliquera
00:47:36des moyens,
00:47:36y compris
00:47:37c'est le président
00:47:38de la Douma
00:47:38qui l'a dit
00:47:39en Russie
00:47:39on répliquera
00:47:40des moyens,
00:47:40y compris nucléaires.
00:47:41Je ne mentionne pas
00:47:42Medvedev
00:47:42qui est payé
00:47:43pour lancer
00:47:44toutes sortes
00:47:44de saillies violentes.
00:47:48Mais Poutine
00:47:48qui est un homme
00:47:50intelligent
00:47:51a dit quelque chose
00:47:51je ne sais pas
00:47:52si je l'ai déjà dit
00:47:53mais c'est très intéressant
00:47:55sa conception
00:47:55d'une Europe
00:47:56et d'un monde
00:47:57qui ne soit
00:47:58ni unipolaire
00:48:00ni vraiment multipolaire
00:48:02mais il a utilisé
00:48:03la métaphore musicale
00:48:04polyphonique.
00:48:05C'est-à-dire un monde
00:48:05où chaque voix
00:48:06amène quelque chose
00:48:07et amenant quelque chose
00:48:09permet que l'ensemble
00:48:11fonctionne
00:48:12dans un intérêt commun.
00:48:14L'Afrique
00:48:14vous en parlez
00:48:16dans vos travaux
00:48:17dans vos programmes
00:48:19présidentiels
00:48:20c'est vraiment
00:48:21un projet d'avenir
00:48:24pour vous.
00:48:24Vous dites
00:48:25nous avons le devoir
00:48:26de développer l'Afrique
00:48:27pour la libérer
00:48:27du néocolonialisme
00:48:30financier
00:48:30qui le prime
00:48:31et en même temps
00:48:32vous avez
00:48:33déjà plaidé
00:48:34pour raccourcir
00:48:35les délais
00:48:36de traitement
00:48:37de l'administration
00:48:38concernant
00:48:38le droit d'asile
00:48:40pour le maintien
00:48:40du droit du sol
00:48:41l'aide médicale
00:48:42d'État
00:48:43du regroupement familial
00:48:45vous opposez
00:48:45à la mise en place
00:48:46de quotas.
00:48:47Est-ce que développer
00:48:48l'Afrique
00:48:48sans les Africains
00:48:49en leur permettant
00:48:50de venir toujours plus nombreux
00:48:52est-ce que ce n'est pas
00:48:52contradictoire ?
00:48:53Il faut sortir de ça
00:48:54moi dans ma campagne
00:48:55présidentielle
00:48:56j'avais appelé
00:48:57la constitution
00:48:58de ministères
00:48:59qui ne dépend
00:48:59cette question-là
00:49:00ne dépend plus
00:49:01du ministère
00:49:02de l'Intérieur
00:49:03ni d'ailleurs
00:49:04du Quai d'Orsay
00:49:04qui est un vrai ministère
00:49:06du co-développement
00:49:08de la coopération
00:49:09et de l'intégration
00:49:10comme un tout.
00:49:11D'abord
00:49:12qui est ce que j'appelais
00:49:13à l'époque
00:49:13ce que certains ont repris
00:49:15à la fois
00:49:17à ce qu'on a convenu
00:49:18d'appeler l'extrême droite
00:49:19à l'extrême grand centre
00:49:20et même à l'extrême gauche.
00:49:22Un plan Marshall
00:49:22pour l'Afrique
00:49:23je ne l'appellerai plus Marshall
00:49:24aujourd'hui.
00:49:25Je dirais un plan
00:49:26de développement
00:49:26intégrant l'Afrique
00:49:29dans une perspective
00:49:30à la fois des nations
00:49:32et dans une perspective
00:49:33panafricaine.
00:49:34Un plan de développement
00:49:34réel de l'Afrique
00:49:35qui fait que les gens
00:49:37à l'Afrique
00:49:38auront un intérêt
00:49:39à rester en Afrique
00:49:40sans tomber
00:49:40dans une société
00:49:41à court terme
00:49:43sans vision
00:49:44dans laquelle
00:49:45les emplois
00:49:46ne sont pas
00:49:46à la hauteur
00:49:47de ce qu'ils espèrent
00:49:47car il y a une formation
00:49:48intellectuelle en Afrique
00:49:49qui a un avantage.
00:49:50C'est la région du monde
00:49:52où il y a le plus de jeunes
00:49:52donc ça peut être
00:49:53un des avantages
00:49:53ils vont tous partir
00:49:54ils vont nous envahir
00:49:55ou ça peut être
00:49:56pour leur pays
00:49:56l'espoir
00:49:57qu'une jeunesse
00:49:58revive et redonne
00:50:00à ces pays
00:50:00le rôle qu'ils ont pu avoir
00:50:01il y a des centaines
00:50:02ou des milliers d'années
00:50:03dans l'histoire.
00:50:04Cheikh Antadiop
00:50:04qui est le grand penseur africain
00:50:06avait cette idée-là.
00:50:08Il disait
00:50:08même il faut le nucléaire
00:50:09à l'Afrique
00:50:10à condition qu'on puisse
00:50:11le contrôler
00:50:11et qu'il y ait des gens
00:50:12pour nous conseiller
00:50:12mais il faut le nucléaire
00:50:14pour l'Afrique
00:50:14on a droit aux technologies
00:50:15les plus avancées
00:50:16on n'est pas des Africains
00:50:17pour la pelle
00:50:18la pioche
00:50:18et le bout de pomme de terre
00:50:20importé d'ailleurs
00:50:22des Pays-Bas
00:50:22non non
00:50:23on est pour le développement
00:50:24et il y a cet impératif-là.
00:50:27L'autre impératif
00:50:28c'est les étudiants
00:50:29parmi les 300 000
00:50:31à peu près
00:50:32c'est un chiffre
00:50:33on balance des chiffres
00:50:35dans tous les sens
00:50:36c'est 300 000 étrangers
00:50:37qui arrivent en France
00:50:38à peu près chaque année
00:50:38à peu près une trentaine de pourcents
00:50:41sont des étudiants
00:50:41donc ceux-là
00:50:42il faut les garder
00:50:43il faut les former
00:50:44après il y a
00:50:45ceux qui viennent
00:50:46avec le droit d'asile
00:50:47là il faut mieux sélectionner
00:50:49et puis il y a ceux qui viennent
00:50:50pour des raisons économiques
00:50:51pour des raisons économiques
00:50:53si on continue
00:50:54avec l'économie qu'on a
00:50:55telle qu'elle est
00:50:56disons mécaniquement
00:50:59il faudrait
00:51:00entre aujourd'hui
00:51:02et 2050
00:51:023 millions de plus d'immigrés
00:51:04évidemment qu'on ne peut pas
00:51:06raisonner de cette façon
00:51:07c'est absurde
00:51:07l'économie ne doit pas être
00:51:09ce qu'elle est
00:51:09elle doit être l'économie
00:51:10qui se développe
00:51:10et qui permet à chacun
00:51:12de trouver un emploi
00:51:13qui corresponde
00:51:14à ce qu'il ambitionne d'être
00:51:16ou au moins
00:51:17ce que sa famille
00:51:18ambitionne d'être
00:51:19ou
00:51:19un emploi
00:51:21où il voit
00:51:21que même s'il ne le satisfait
00:51:23pas pleinement
00:51:24il travaille
00:51:24à l'oeuvre
00:51:25de toute la nation
00:51:26aujourd'hui on a l'impression
00:51:27vous voyez Macron
00:51:28c'est pas toute la nation
00:51:29vous voyez le parlement
00:51:30c'est pas toute la nation
00:51:31c'est autre chose
00:51:31donc il faut redonner
00:51:33cet état d'esprit
00:51:34et cet état d'esprit
00:51:35ce qui essaye
00:51:37de le faire renaître
00:51:38tout cela
00:51:39mérite d'être soutenu
00:51:40c'est comme ça
00:51:40que je vois les choses
00:51:41et il mérite d'être soutenu
00:51:43par un sens de
00:51:45je dirais
00:51:47d'intérêt commun
00:51:48de bien commun
00:51:49d'intérêt général
00:51:50on peut l'appeler
00:51:50comme on veut
00:51:51c'est la même chose
00:51:52au proche Moyen-Orient
00:51:53il faut un plan oasis
00:51:54de paix
00:51:55par le développement mutuel
00:51:56les israéliens
00:51:57ont trop d'eau
00:51:57ils doivent le partager
00:51:58ils en ont trop maintenant
00:52:00enfin
00:52:00suffisamment
00:52:01les israéliens
00:52:03ils doivent le partager
00:52:03il doit y avoir
00:52:04un plan de reconstruction
00:52:05de Gaza
00:52:06pas pour en faire
00:52:07un Riviera
00:52:07comme disaient les imbéciles
00:52:08mais pour en faire
00:52:09un centre de développement
00:52:10c'est très mal parti
00:52:13aujourd'hui
00:52:13ceci dit
00:52:14c'est la seule chance
00:52:15de la paix
00:52:15si les émirats arabes unis
00:52:17l'arabie saoudite
00:52:18comprennent qu'ils doivent
00:52:18investir là
00:52:19est-ce que l'Europe
00:52:20l'Europe fait autre chose
00:52:22que de se soumettre
00:52:23tous les états arabes
00:52:23se moquent de la Palestine
00:52:24depuis toujours
00:52:25mais oui
00:52:27mais ils ont
00:52:28ils ont toujours utilisé
00:52:30comme Mélenchon
00:52:31l'utilise en France
00:52:31pour des raisons
00:52:32politiques intérieures
00:52:33de ce qu'on appelle
00:52:34péjorativement
00:52:35et j'aime pas cette expression
00:52:35de la rue arabe
00:52:36parce qu'ils voulaient pas
00:52:37d'ennui dans leur propre pays
00:52:38ils ont pas
00:52:39un attachement
00:52:42aux palestiniens
00:52:42un plan oasis
00:52:43de développement mutuel
00:52:44fixe un horizon
00:52:45et c'était l'idée
00:52:46d'ailleurs
00:52:47qu'avait la rouche
00:52:48en 1975
00:52:49je mentionne encore
00:52:50et Aba Eban
00:52:51et aussi des gens
00:52:52qui entouraient
00:52:53Saddam Hussein
00:52:56ils avaient une idée
00:52:56de pouvoir s'entendre
00:52:57immédiatement
00:52:58on leur est tombé dessus
00:52:58pour éviter
00:52:59parce que l'intérêt
00:53:00des Etats-Unis
00:53:01en tant que puissance
00:53:03elle-même occupée
00:53:04par la finance
00:53:05et par des intérêts
00:53:06financiers militaires
00:53:08le fameux lobby
00:53:09militaire ou industriel
00:53:10mais qui est beaucoup plus
00:53:10encore que ça
00:53:11et la Grande-Bretagne
00:53:13dans sa politique
00:53:13de domination
00:53:15n'avait pas intérêt
00:53:15qu'il y ait une stabilité
00:53:17dans les pays
00:53:17du Moyen-Orient
00:53:18ils ont intérêt
00:53:19à ce qu'on pratique
00:53:20à la fois
00:53:21un soutien
00:53:22d'un camp
00:53:23et de l'autre
00:53:24pour créer
00:53:25l'instabilité là-bas
00:53:26c'est ce qu'ils ont fait
00:53:27constamment
00:53:27ce que vous avez
00:53:29en Israël aujourd'hui
00:53:30c'est l'association
00:53:31de Netanyahou
00:53:32qui est un menteur
00:53:33patenté
00:53:33tout le monde le sait
00:53:34et qui est quelqu'un
00:53:36qui a plutôt
00:53:37une vision globaliste
00:53:39générale des choses
00:53:40et deux fous messianistes
00:53:42que ce sont
00:53:42Benkvir et Esmotrich
00:53:43et c'est de là
00:53:46fait quelque chose
00:53:46qui est une politique
00:53:47contraire au principe
00:53:48des religions
00:53:48abrahamiques
00:53:49contraire au judaïsme
00:53:51contraire au christianisme
00:53:52et contraire à l'islam
00:53:53dans ces trois langues
00:53:54meilleures
00:53:55donc il faut rétablir
00:53:56une politique
00:53:56qui corresponde
00:53:57à une vision
00:53:58pour les peuples
00:53:59qui leur donne le sens
00:54:01de ce à quoi
00:54:03ils croient
00:54:03peut s'incarner
00:54:04dans la réalité
00:54:05et être meilleur
00:54:05vaste programme
00:54:06vous direz
00:54:07y compris en France
00:54:07Jacques Cheminade
00:54:09on va terminer
00:54:10cet entretien
00:54:11dans un instant
00:54:11mais votre pensée
00:54:13se rapproche
00:54:14à bien des égards
00:54:15de la doctrine sociale
00:54:17de l'église
00:54:18les principes
00:54:19c'est la dignité
00:54:21de la personne humaine
00:54:21le bien commun
00:54:22la destination universelle
00:54:24des biens
00:54:25la subsidiarité
00:54:26la participation
00:54:27la solidarité
00:54:28est-ce que vous êtes
00:54:29chrétien Jacques Cheminade
00:54:30alors je lui ai répondu
00:54:31tout à l'heure
00:54:32que je me sentirais chrétien
00:54:33comme Blaise Pascal
00:54:34ou comme
00:54:34je ne sais pas
00:54:35Jacques Maritain
00:54:36ou Marc Sonnier
00:54:37il y a des choses
00:54:40intéressantes
00:54:41dans le jeu de Marx
00:54:42la fameuse
00:54:43le travail s'empare des choses
00:54:44et les ressuscites
00:54:45d'entre les morts
00:54:46c'est quelque chose
00:54:46de très beau
00:54:47et de très vrai
00:54:48malheureusement
00:54:49toute la partie
00:54:50de cette critique
00:54:51dans les milieux chrétiens
00:54:52de l'église
00:54:53qui condamnait
00:54:54les spéculations financières
00:54:55et dans le marxisme
00:54:56qui dans le dernier livre
00:54:57dans le dernier tome
00:54:58du Capital
00:54:59dit que
00:55:00la question fondamentale
00:55:02en Grande-Bretagne
00:55:03c'est le capital fictif
00:55:05et le crédit
00:55:06et le crédit
00:55:07qui va là où il ne veut pas être
00:55:09donc on est aujourd'hui
00:55:10dans ce domaine
00:55:11du capital fictif
00:55:12l'autre analyse de Marx
00:55:13sur la baisse tendancielle
00:55:15du taux de profit
00:55:16elle ne marche pas
00:55:16mais ce qui marche
00:55:17en revanche
00:55:19c'est son analyse
00:55:19sur le capital fictif
00:55:20mais il faut aller
00:55:20beaucoup plus loin
00:55:21et c'est là que
00:55:22nous avons examiné cela
00:55:25du point de vue
00:55:25à la fois de la doctrine sociale
00:55:26de l'église
00:55:27dans notre mouvement
00:55:27et du point de vue
00:55:29d'un post-marxisme
00:55:30mais prenons en compte
00:55:31certaines des critiques
00:55:32de Marx
00:55:33et de ce point de vue-là
00:55:35établir ce qui est
00:55:36délatant
00:55:37donc au-ouest
00:55:38Paul Cowess
00:55:39s'attaque
00:55:40à la sociobiologie britannique
00:55:42il ne s'attaque pas seulement
00:55:43à la politique financière britannique
00:55:45il y a une sociobiologie derrière
00:55:46qui est basée sur
00:55:48je dirais
00:55:50l'inceste
00:55:50l'accomplissement de soi
00:55:52contre les autres
00:55:53et il faut une politique
00:55:54qui soit à la fois
00:55:55à long terme
00:55:56et gagnante-gagnante
00:55:57c'est ce que disent
00:55:58les chinois
00:55:58le font-ils
00:56:00c'est à nous
00:56:01de relever le défi
00:56:02et de voir
00:56:02sans angélisme
00:56:04ni sans non plus mépris
00:56:06de voir ce qu'on peut faire
00:56:07avec ces pays-là
00:56:08parce qu'aujourd'hui
00:56:10les pays occidentaux
00:56:12ne nous offrent pas
00:56:12la contrepartie
00:56:13de développement
00:56:13qu'on devait trouver
00:56:14alors ce n'est pas
00:56:15rejeter les pays occidentaux
00:56:16non plus
00:56:17parce que si on substitue
00:56:18à l'approche d'aujourd'hui
00:56:19qui est cette approche financière
00:56:21et cette approche
00:56:22de court-termisme
00:56:24comme l'avait dit
00:56:24Margaret Thatcher un jour
00:56:25si on substitue à cela
00:56:27une politique
00:56:28qui devient
00:56:30une politique
00:56:31de développement
00:56:32mais opposée
00:56:32à celle
00:56:33des pays BRICS
00:56:34ça ne marche pas
00:56:35ce n'est pas
00:56:36bloc contre bloc
00:56:37c'est qu'il faut voir
00:56:38au niveau international
00:56:39qu'il y ait des conférences
00:56:40internationales
00:56:41sur comment arriver
00:56:42à quelque chose
00:56:43qui soit ce que de Gaulle voulait
00:56:45la détente
00:56:46l'entente
00:56:46et la coopération
00:56:47probablement pas
00:56:48avec le même
00:56:49qu'il aurait pensé
00:56:49mais qui se réalise
00:56:50aujourd'hui
00:56:51et qui donne à la France
00:56:52sa souveraineté
00:56:53en étant allié
00:56:55à la souveraineté
00:56:56réclamée
00:56:56par d'autres pays
00:56:57et c'est là
00:56:58à mon avis
00:56:59qu'est l'avenir
00:56:59je dirais
00:57:00à un certain moment
00:57:01on disait
00:57:03et je reviens
00:57:03à la culture
00:57:04que si
00:57:05au XIXe siècle
00:57:07il y avait des chorales
00:57:07des chorales
00:57:08de centaines
00:57:09voire de milliers
00:57:10de personnes
00:57:10qui étaient organisées
00:57:11par quelqu'un
00:57:11qui s'appelait
00:57:12Bocillon
00:57:12Wilhelm
00:57:13et il organisait
00:57:14ces chorales
00:57:14et un jour
00:57:15Béranger
00:57:15qui était le poète
00:57:17du peuple
00:57:18est allé le voir
00:57:19il était très surpris
00:57:20il a dit
00:57:20mais c'est merveilleux
00:57:21les gens sentent juste
00:57:23ils changent un l'unisson
00:57:24et si cette fraternité
00:57:25qu'on retrouve dans
00:57:26quelque chose de meilleur
00:57:27de plus beau
00:57:27on l'a trouvé
00:57:28à l'échelle du monde
00:57:29et bien on aurait
00:57:30la paix
00:57:31et bien aujourd'hui
00:57:31c'est le défi
00:57:32alors ça vous en est
00:57:33idéaliste
00:57:33mais est-ce que
00:57:35penser
00:57:36qu'on va vers la guerre
00:57:37avec l'économie de guerre
00:57:38qu'on est en train de faire
00:57:39et toute l'économie
00:57:41de spéculation financière
00:57:42qui ne crée pas
00:57:43de richesse réelle
00:57:44pour les gens
00:57:45est-ce que ça
00:57:46c'est pas un idéal
00:57:48pervers et destructeur
00:57:49c'est pas là qu'il est
00:57:50merci à vous
00:57:52Jacques Cheminade
00:57:53merci d'avoir
00:57:53accepté notre invitation
00:57:55TVL ne manquera pas
00:57:57de vous réinviter
00:57:59vous pouvez
00:58:01c'est la fin
00:58:02de cette émission
00:58:04avec vous
00:58:05merci de l'avoir suivi
00:58:07vous pouvez dès maintenant
00:58:08retrouver la chronique
00:58:10économique et financière
00:58:11de Philippe Béchade
00:58:13et quant à nous
00:58:14on se retrouve normalement
00:58:15le 1er septembre prochain
00:58:19quant à nous
00:58:20je vous laisse
00:58:21bonnes vacances
00:58:23à tous
00:58:23à bientôt
00:58:24et salut
00:58:25merci
00:58:26bonjour et bienvenue
00:58:41pour ce rendez-vous
00:58:45hebdomadaire
00:58:46de décryptage
00:58:46de l'actualité économique
00:58:47et géopolitique
00:58:48en mode affranchi
00:58:49je salue
00:58:50tous les abonnés
00:58:51de TV Liberté
00:58:52pour cet épisode
00:58:53que je vais intituler
00:58:55après l'automobile
00:58:58c'est maintenant
00:58:59le tourisme
00:59:01qui s'effondre
00:59:02en France
00:59:02bon
00:59:04rien qu'avec
00:59:05ces prémices
00:59:06vous vous doutez déjà
00:59:08qu'aucun
00:59:09des engagements
00:59:10de réduction
00:59:11du déficit
00:59:12ou de
00:59:13on va dire
00:59:14de façon un peu
00:59:14moins ambitieuse
00:59:15de limitation
00:59:18du creusement
00:59:18des déficits
00:59:19rien ne sera
00:59:20tenu
00:59:21tout d'abord
00:59:23parce que
00:59:24les ventes
00:59:25d'automobiles
00:59:25en France
00:59:26et en Europe
00:59:27se sont effondrées
00:59:29littéralement
00:59:29au mois de juin
00:59:30ce qui est quand même
00:59:32un comble
00:59:33car c'est généralement
00:59:34avec le mois de mai
00:59:35le meilleur mois
00:59:37pour les ventes
00:59:37d'automobiles
00:59:38avant
00:59:39les grandes vacances
00:59:41et les grandes
00:59:42transhumances
00:59:43européennes
00:59:45et bien
00:59:45cette année
00:59:46des voitures
00:59:48on en vend moins
00:59:49et même
00:59:50beaucoup moins
00:59:51en France
00:59:52effondrement
00:59:53du côté
00:59:54de Stellantis
00:59:55Renault
00:59:57résiste un peu mieux
00:59:58grâce à sa marque
00:59:59low cost
01:00:00Dacia
01:00:01mais pour Peugeot
01:00:03ça devient
01:00:04franchement
01:00:05angoissant
01:00:06les mesures
01:00:09de chômage
01:00:11technique
01:00:12se multiplient
01:00:14Peugeot
01:00:15n'arrive pas
01:00:16à déstocker
01:00:17et c'est encore
01:00:18pire
01:00:19aux Etats-Unis
01:00:20avec sa filiale
01:00:22Chrysler
01:00:24les Fiat
01:00:25se vendent
01:00:27pas trop mal
01:00:28mais
01:00:29les véhicules
01:00:30au-delà
01:00:30de 30 000 euros
01:00:32ça devient
01:00:33de plus en plus
01:00:33compliqué
01:00:34et c'est surtout
01:00:35très compliqué
01:00:36de vendre
01:00:37des véhicules
01:00:38électriques
01:00:39qui coûtent
01:00:41presque deux fois
01:00:42plus cher
01:00:43qu'un thermique
01:00:44avec une autonomie
01:00:45qui est entre
01:00:4650 et 70%
01:00:49inférieure
01:00:50donc
01:00:51à un véhicule
01:00:52avec un réservoir
01:00:54mais
01:00:54l'Europe
01:00:55a trouvé
01:00:55la parade
01:00:56comme vous le savez
01:00:57c'est
01:00:57accroître
01:00:59les normes
01:01:00qui s'appliquent
01:01:01aux véhicules
01:01:01thermiques
01:01:02de façon à faire
01:01:03monter également
01:01:04le prix
01:01:05des véhicules
01:01:06thermiques
01:01:06de façon à ce
01:01:07qu'ils se rapprochent
01:01:08du prix
01:01:08des véhicules
01:01:09électriques
01:01:10sauf qu'il y a
01:01:11qu'un truc
01:01:11qui fonctionne pas
01:01:12c'est que
01:01:13les salaires
01:01:14des européens
01:01:15ne progressent
01:01:16pas à la même
01:01:17vitesse
01:01:17que l'augmentation
01:01:19des coûts
01:01:20de l'automobile
01:01:21je vous parlais
01:01:23en titre
01:01:23du tourisme
01:01:26avec la
01:01:26mauvaise
01:01:27surprise
01:01:28de l'année
01:01:292025
01:01:30déjà
01:01:31on avait observé
01:01:32une baisse
01:01:33de fréquentation
01:01:34de nos stations
01:01:35de ski
01:01:35durant la saison
01:01:37de janvier
01:01:38jusqu'à
01:01:39mi-avril
01:01:40maintenant
01:01:41nous sommes
01:01:42presque
01:01:43fin juillet
01:01:44et on commence
01:01:45à mesurer
01:01:47le niveau
01:01:48des réservations
01:01:49et le panier
01:01:51moyen du touriste
01:01:52qui prend ses vacances
01:01:53en France
01:01:54et là
01:01:55c'est également
01:01:56la douche froide
01:01:58alors c'est vrai
01:01:59que
01:01:59vous pourrez toujours
01:02:01objecter
01:02:01que la base
01:02:02de comparaison
01:02:032024
01:02:04évidemment
01:02:05elle est un peu
01:02:06difficile à soutenir
01:02:07parce qu'en dernier
01:02:08on avait les Jeux Olympiques
01:02:09des millions
01:02:10de visiteurs
01:02:11à Paris
01:02:12Île-de-France
01:02:14et des habitants
01:02:15de l'Île-de-France
01:02:16qui étaient allés
01:02:16passer leurs vacances
01:02:18loin des Jeux Olympiques
01:02:19et des restrictions
01:02:20de circulation
01:02:22sur la côte d'Azur
01:02:23la côte basque
01:02:25la côte vendéenne
01:02:27la Bretagne
01:02:28et bien
01:02:29ces quatre régions
01:02:31que je viens de citer
01:02:32enregistrent
01:02:33des baisses
01:02:33de 20 à 25%
01:02:35de la fréquentation
01:02:37et pour les restaurants
01:02:39c'est encore pire
01:02:41alors
01:02:41les causes
01:02:42sont un peu
01:02:43multifactorielles
01:02:44pourquoi y a-t-il
01:02:45moins de monde
01:02:45sur la côte d'Azur
01:02:47dans le Languedoc
01:02:47et dans la région
01:02:49Pays Basque
01:02:51et bien
01:02:51parce que
01:02:52les compagnies
01:02:53low cost
01:02:54Ryanair
01:02:55EasyJet
01:02:56suppriment
01:02:58des rotations
01:02:59parce que
01:03:01la France
01:03:01applique
01:03:02des taxes
01:03:03carbone
01:03:04de plus en plus
01:03:04lourds
01:03:05sur le billet
01:03:06d'avion
01:03:06ce qui évidemment
01:03:08contredit
01:03:09complètement
01:03:10le modèle
01:03:11du voyage
01:03:13low cost
01:03:13alors qu'est-ce que font
01:03:14EasyJet
01:03:15et Ryanair
01:03:16et bien
01:03:16ils regardent
01:03:17où est-ce qu'ils peuvent
01:03:18emmener
01:03:18leurs passagers
01:03:20je dirais presque
01:03:21habituels
01:03:22pour un prix
01:03:23à peu près
01:03:24équivalent
01:03:2540
01:03:2650
01:03:2660 euros
01:03:27et bien
01:03:28donc là
01:03:29ils en sont
01:03:29à supprimer
01:03:31pratiquement
01:03:31un aéroport
01:03:33régional
01:03:33sur deux
01:03:35trop de taxes
01:03:36et
01:03:37et bien
01:03:37ils continuent
01:03:37d'emmener
01:03:38leurs touristes
01:03:40en Grèce
01:03:42au Balayard
01:03:44au Portugal
01:03:45au Canary
01:03:46au Maroc
01:03:47et oui
01:03:48le nombre de vols
01:03:50augmente vers la Turquie
01:03:51le Maroc
01:03:52les Canaries
01:03:52et recule
01:03:54en France
01:03:55et bien
01:03:55le touriste
01:03:56britannique
01:03:57néerlandais
01:03:58allemand
01:04:00région de Rambourg
01:04:01par exemple
01:04:01qu'est-ce qu'il se dit
01:04:03bah
01:04:04pour du soleil
01:04:06des jolis paysages
01:04:07une mer
01:04:09agréable
01:04:10à baigner
01:04:10bon finalement
01:04:12la Grèce
01:04:13la Turquie
01:04:14le Maroc
01:04:15c'est pas si mal
01:04:16et c'est
01:04:17beaucoup moins
01:04:18cher que la France
01:04:19en plus de ça
01:04:21l'hôtellerie
01:04:22restauration en France
01:04:23est considérée
01:04:24un an comme
01:04:24coûteuse
01:04:26ce qui fait également
01:04:27que
01:04:27outre le biais
01:04:29qui vous permet
01:04:29de vous rendre
01:04:30sur la côte d'Azur
01:04:30ou sur la côte basque
01:04:31vous regardez également
01:04:32combien va vous coûter
01:04:33le séjour sur place
01:04:34et la France
01:04:35est de moins en moins
01:04:36concurrentielle
01:04:37mais ce qui nous plombe
01:04:39complètement en vérité
01:04:41et là je parle plutôt
01:04:42d'une clientèle
01:04:45asiatique
01:04:46japonaise
01:04:48un peu américaine
01:04:49ce qui nous plombe
01:04:51c'est que la France
01:04:52se fait défoncer
01:04:54dans les blogs
01:04:55pour des questions
01:04:56d'insécurité
01:04:58de vol
01:05:00d'agression
01:05:01et puis dans les restaurants
01:05:03et les hôtels
01:05:05l'accueil
01:05:06n'est pas forcément
01:05:07très sympathique
01:05:08ni très cordial
01:05:10et puis bien sûr
01:05:11je ne néglige pas
01:05:11la baisse
01:05:13des touristes
01:05:15américains
01:05:16alors eux
01:05:17c'est parce que
01:05:18leur dollar
01:05:19a perdu quand même
01:05:2011%
01:05:21depuis le 1er janvier
01:05:22et là
01:05:22évidemment
01:05:23il y a
01:05:24moins d'américains
01:05:25cette année
01:05:26ils vont préférer
01:05:27des destinations
01:05:28peut-être
01:05:29plus proches
01:05:30bon
01:05:31notons que
01:05:32le tourisme
01:05:33aux Etats-Unis
01:05:34n'a rien envié
01:05:35à la France
01:05:36beaucoup de gens
01:05:37vont moins
01:05:38aux Etats-Unis
01:05:38pour des questions
01:05:39de visa
01:05:40la crainte
01:05:42d'être refoulé
01:05:44par un petit
01:05:45fonctionnaire
01:05:46zélé
01:05:47et voire
01:05:48un petit peu
01:05:48xénophobe
01:05:49on ne veut pas
01:05:50prendre le risque
01:05:51d'aller aux Etats-Unis
01:05:52pour connaître
01:05:53des complications
01:05:54lorsqu'on arrive
01:05:55dans les aéroports
01:05:57par contre
01:05:58pour un touriste
01:05:59français
01:05:59européen
01:06:00les Etats-Unis
01:06:01cette année
01:06:01c'est quand même
01:06:0210 à 11%
01:06:03moins cher
01:06:04mais voilà
01:06:05les Français
01:06:06aujourd'hui
01:06:07préfèrent des destinations
01:06:08comme la Grèce
01:06:09comme l'Espagne
01:06:10le Portugal
01:06:12et oui la France
01:06:12est désertée
01:06:13également
01:06:14par les Français
01:06:15nous avons
01:06:16conçu à votre attention
01:06:18un rapport
01:06:19spécial
01:06:20que vous obtiendrez
01:06:23gratuitement
01:06:23en cliquant
01:06:24dans le lien
01:06:25en description
01:06:26de cette vidéo
01:06:27un rapport spécial
01:06:28qui analyse
01:06:29toutes les conséquences
01:06:30économiques
01:06:31financières
01:06:33et patrimoniales
01:06:36et bien sûr
01:06:36ce rapport
01:06:37vous offre
01:06:39également
01:06:39des mesures
01:06:41des initiatives
01:06:42à mettre
01:06:43en place
01:06:44très rapidement
01:06:46pour protéger
01:06:48votre épargne
01:06:49celle de vos proches
01:06:51tout ça
01:06:52dans un rapport
01:06:53gratuit
01:06:54que vous obtenez
01:06:55en cliquant
01:06:56en bas
01:06:57de cette vidéo
01:06:58et bien sûr
01:06:59que vous
01:07:00à mettre
01:07:00en place
01:07:01à mettre
01:07:01en place
01:07:01à mettre
01:07:02en place
01:07:02à mettre
01:07:02en place
01:07:03à mettre
01:07:03en place

Recommandations

14:50
À suivre