Reconnaissance d’un État palestinien : victoire diplomatique ou cadeau politique au Hamas ?

Sud Radio

Les débats de l'été avec Jean-Philippe Dugoin-Clément, Frédéric Fougerat, Sophie de Menthon, Fanny Giansetto et Marc Mossé  ---  🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/  🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴 ▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel  ▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/  ▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio  ▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr  ☀️ Et pour plus de vidéo du Grand Matin Sud Radio : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRJgbMndsvDtzg5_BXFM7X_   ##LES_DEBATS_DE_L_ETE-2025-07-25##

Transcript

00:00Sud Radio, les débats de l'été, 10h-13h, Maxime Liedot.

00:06Très heureux de vous retrouver pour vos grands débats de l'été,

00:09une heure et demie de discussions, de débats, d'échanges,

00:11et surtout, évidemment, avec vous, auditeurs de Sud Radio 0826 300 300,

00:16et vous avez aussi la parole sur l'application et les réseaux sociaux.

00:20Le programme des débats, la loi Duplon revient, mais par la cuisine cette fois-ci.

00:24Plus de 400 chefs ont pris la parole dans le journal Le Monde pour dénoncer la loi Duplon.

00:28Nous faisons un métier pour nourrir, disent-ils, certainement pas pour empoisonner.

00:33Est-ce que vous comprenez ce haussement de ton de la part des chefs ?

00:36Parce que plusieurs réactions disent « Ah, ils veulent ne pas empoisonner,

00:39ils veulent éviter les cancers ».

00:40Très bien, donc ils vont, j'imagine, supprimer leur carte des vins,

00:43parce que je suis désolé, dans la science, le vin provoque beaucoup plus de cancers,

00:47l'alcool est à l'origine de beaucoup plus de cancers que les pesticides.

00:51Mais vous, qu'est-ce que vous en pensez ? Est-ce que vous êtes chef ?

00:53Vous voulez prendre la parole 0826 300 300.

00:56Et puis on était en train d'en discuter dans le studio, ça fait un an.

01:00Un an que quoi ? Dans cette période où tout va très très vite.

01:03Un an que c'était les JO, nous étions sous extase, c'était formidable.

01:06La France allait gagner plein de médailles, c'était fantastique.

01:09On avait de la vasque, on avait des athlètes, on était dans une petite bulle enchantée.

01:13La fameuse parenthèse féérique française est-elle en train de se refermer ?

01:17Est-ce que les JO ont transformé la France, mesdames, messieurs ?

01:200826 300 300 sur le plan du sport, sur le plan des économies.

01:24Peut-être que vous êtes à la tête d'un petit club de foot ou d'un petit club de natation.

01:28Vous avez vu un changement de mentalité, peut-être des crédits évolués.

01:31Ou c'est tout le contraire.

01:33Vous êtes restaurateur, vous avez espéré bénéficier de cette bulle enchantée

01:36qu'étaient les JO et qui a été quand même largement vantée par la classe politique française.

01:40Là aussi, vous connaissez le numéro, l'application et bien sûr les réseaux sociaux Sud Radio.

01:45Mais dans un instant, cette question, parce que ça va être le débat qui va nous occuper

01:48pendant cette première partie des grands débats de l'été,

01:51la reconnaissance d'un État palestinien par Emmanuel Macron,

01:54puisque c'est l'annonce de la soirée.

01:55Est-ce du courage diplomatique ou un cadeau fait au Hamas ?

01:59Sud Radio, les débats de l'été, 10h-13h, Maxime Liedot.

02:04Alors pour répondre à la question de Sophie de Menton, que vous avez entendu,

02:06oui ma chère Sophie, les coups de cœur et les coups de gueule seront dans la dernière partie de l'émission.

02:11Place à l'actualité d'abord et place aux auditeurs 0826 300 300.

02:15Timing peut-être particulier, je vous pose la question autour de la table.

02:18Dans cette semaine où plus de 109 ONG ont décidé de dénoncer la situation de famine de masse

02:24qui était organisée soi-disant par le gouvernement israélien cette semaine, c'était mercredi.

02:28Puis également le Parlement israélien qui a décidé de reconnaître les territoires annexés en Cisjordanie.

02:34Comment est-ce que vous avez appris, comment est-ce que vous observez cette décision ?

02:38Frédéric Fougera.

02:40Cette décision de la lettre du président de la République ?

02:44Déjà ce n'est pas une surprise puisque ça faisait un moment qu'il avait été annoncé qu'il allait faire cette annonce.

02:50La seule chose que moi qui personnellement en tant que communicant me surprend,

02:53c'est de faire un courrier et une publication sur les réseaux sociaux

02:57pour annoncer qu'on va annoncer formellement à la rentrée devant les Nations Unies

03:03une proposition pour essayer de bouger les choses.

03:08En réalité après on peut rentrer dans le détail de la proposition,

03:10mais quand on critique le fait qu'on tente de faire quelque chose,

03:15c'est quand même le résultat de « il ne se passe rien, une situation est bloquée,

03:18tout ce qui a été entrepris ou fait est un échec, les otages ne sont toujours pas libérés,

03:23la situation sanitaire s'aggrave, donc est-ce qu'on ne fait rien ? »

03:27Ce qui permettra aussi éventuellement après de reprocher que rien n'a été fait,

03:31ou est-ce qu'on tente quelque chose ?

03:32Donc il y a plusieurs sujets dans le même sujet,

03:34le timing, la proposition et la prise d'initiative.

03:38L'actualité ne devrait pas empêcher la politesse que je n'ai passée.

03:41Frédéric Fourgeat, président de Tenkan Paris,

03:43agence de communication, auteur de anthologie de la com,

03:45Sophie de Menton, chef d'entreprise et présidente du mouvement Éthique.

03:48Bonjour et merci d'être avec nous.

03:50Ainsi que Jean-Philippe Dugan-Clément, maire Udéine Menci

03:52et vice-président de la région Île-de-France.

03:54Est-ce que vous êtes d'accord à ce que vient dire Frédéric Fourgeat, Sophie de Menton ?

03:58À savoir que bon, sur le timing, peut-être que, mais...

04:01Je suis d'accord et j'aimerais qu'on ait un petit peu de nuances dans nos propos,

04:06de compréhension des situations.

04:08Tout est devenu...

04:09On se jette sur Macron, de toute façon, quoi qu'il fasse,

04:11il est ternu, c'est un crime contre l'humanité.

04:14Donc, oui, je suis tout à fait d'accord.

04:18Est-ce que c'est le bon moment ?

04:19Est-ce qu'il fallait le dire maintenant ?

04:20Alors maintenant, on vous dit, c'est parce qu'il n'y a plus d'Assemblée Nationale,

04:23ils sont en vacances.

04:25Ensuite, donc on a une espèce de regard faussé

04:28qui est embêtant sur des problématiques qui sont essentielles.

04:31Alors, la réalité, c'est qu'effectivement,

04:34on est tous bouleversés par quand on voit des enfants affamés

04:37qui n'ont pas de nourriture,

04:39et ce qui se passe à Gaza est effondrant.

04:43Personne n'a été capable de faire quoi que ce soit.

04:45On s'aperçoit que même l'ONU, quand elle livre de la nourriture,

04:47ça n'arrive pas.

04:48Donc, il y a d'abord, moi, ce problème humanitaire

04:51qui me touche en premier.

04:52Ensuite de ça, c'est très compliqué,

04:54parce que qu'est-ce que ça peut être

04:57que l'un État palestinien,

04:59et ça, c'est vraiment,

05:00quelles frontières, comment, où,

05:02qui serait à la tête de ça ?

05:04Soit un vieillard corrompu,

05:07soit le Hamas.

05:08Le Hamas qui s'est réjoui, d'ailleurs,

05:10qui a salué l'annonce du président de la République française.

05:11Forcément, forcément.

05:13Alors, maintenant, il y a autre chose,

05:14et je n'ai pas bien compris.

05:16Netanyahou a dit qu'il se donnait le droit

05:18d'envahir la Cisjordanie.

05:20Il y a eu un vote au Parlement israélien hier,

05:22parce qu'une majorité de députés ont voté

05:24un appel à l'annexion de la Cisjordanie occupée.

05:26Et c'était avant la déclaration ?

05:27C'était avant la déclaration.

05:28De Macron.

05:29Et c'était, de toute façon, un texte qui n'a pas de valeur de loi.

05:31D'accord.

05:32Mais bon, c'est vrai que quand on déclare ça,

05:34ça fait inquiétant.

05:34C'est 500 000 colons israéliens,

05:36actuellement, au milieu de 3 millions de Palestiniens.

05:38Absolument.

05:39Donc, ça pose problème.

05:40Moi, je pense qu'effectivement,

05:42il est assez cohérent.

05:43Alors aussi, ridicule,

05:45on s'offusque de ce que le président a dit,

05:47ça, parce que Mélenchon dit bravo.

05:51Bon.

05:51Alors, maintenant, quand Mélenchon dit qu'il fait beau

05:53et qu'il fait beau,

05:55voilà.

05:56Mais le vrai problème,

05:57c'est qu'il est en train d'aller dans le sens

05:59de ce que disent...

06:02C'est sûr que quand les premiers à réagir de façon positive,

06:05c'est le Hamas, c'est la fille,

06:06on peut douter de la pertinence de la décision.

06:100826 300 300,

06:12juste avant de rejoindre le camarade Samy

06:14au stand d'argent Philippe Dugouin-Clément,

06:16comment vous observez ce qui a été quand même un séisme diplomatique

06:19de la part du président de la République hier ?

06:21Il y a beaucoup de choses là-dedans,

06:22beaucoup ont été dits.

06:23Déjà, le fond et la forme,

06:24je trouve toujours surprenant

06:25d'avoir ce type d'annonce par un tweet

06:27de la part d'un président de la République

06:29qui n'a plus de majorité.

06:30Il n'y a aucun débat gouvernemental,

06:31aucun débat politique,

06:33aucun échange avec les chefs de parti,

06:35aucun débat dans les chambres,

06:37à l'Assemblée ou au Sénat.

06:38C'est un vieux sujet en même temps.

06:40Oui, mais je trouve quand même

06:41que la façon d'annoncer

06:43est surprenante,

06:45particulièrement quand on est un président

06:46qui n'a plus de majorité.

06:48Ça, c'est vraiment une question de forme.

06:50Je peux me permettre une interruption ?

06:51Juste pour aller dans le sens.

06:54Une erreur de communication,

06:56de mon point de vue.

06:58Le président a dit

06:59la France va.

07:00Il aurait peut-être plutôt dû dire

07:02je vais prendre l'initiative.

07:03Mais on est parfaitement en face.

07:06Je trouve vraiment la forme curieuse.

07:08Après, sur le fond,

07:11la question des deux États,

07:12ça a été toujours la position de la France.

07:14Qu'on parle de Jacques Chirac,

07:15qu'on parle de François Mitterrand,

07:17qu'on parle de l'histoire gaulliste de ce pays,

07:19ça a toujours été une solution à deux États.

07:20Et donc, aller vers une logique

07:21de dire on reconnaît deux États,

07:22très bien, ce n'est pas quelque chose

07:24qui renverse la table.

07:26Le problème aujourd'hui est double.

07:28D'une part, c'est les otages

07:30qui ne sont toujours pas libérés.

07:31Et c'est une situation humanitaire

07:32avec des enfants qui meurent de faim à Gaza.

07:34Et dire qu'au mois de septembre,

07:36c'est de dire au mois de septembre,

07:38au mois de septembre,

07:39de manière unilatérale,

07:41je prendrai la décision de reconnaître

07:43dans trois mois,

07:44ça ne va pas répondre à cette urgence.

07:46Et puis, dernière chose,

07:47reconnaître un État palestinien,

07:49c'est quel État ?

07:50Est-ce que c'est un État dirigé par le Hamas

07:52ou pas ?

07:53Et tant que le Hamas n'est pas éradiqué,

07:54ça n'a pas de sens.

07:55Et pour aller dans votre sens

07:57sur la question du tweet,

07:58c'était notamment pour réagir au fait

08:00que le consul à Jérusalem de la France

08:02a remis ce jour une lettre d'Emmanuel Macron.

08:04Justement, en effet,

08:05ça a été officialisé par un tweet,

08:07mais ça a été le consul à Jérusalem de la France

08:09qui a remis à l'autorité palestinienne

08:11la fameuse lettre d'Emmanuel Macron

08:12qu'il a ensuite affichée sur son Twitter.

08:150826 300 300.

08:16Bonjour, Samy.

08:17Bonjour.

08:18Comment vous observez ?

08:19Parce qu'on est tous, en tout cas,

08:21nuancés.

08:22On s'est mis d'accord.

08:22Aujourd'hui, on s'est mis d'accord.

08:24Ce qui est rare dans ces débats,

08:25c'est vrai, on s'est mis d'accord.

08:26On regarde ça peut-être avec circonspétion.

08:27Vous, qu'est-ce que vous en pensez, Samy ?

08:28Non, moi, je ne suis pas d'accord du tout

08:30parce que je trouve que c'est, franchement,

08:31c'est honteux, c'est ridicule,

08:33c'est pas critique que de reconnaître l'État de Palestine.

08:37Surtout, ça va donner, en fait, du pouvoir

08:41et de la crédibilité au groupe LFI,

08:44tout ce qu'a fait Rima Hassan

08:45et toute la mascarade qu'elle nous a faite.

08:47Et la Palestine, elle n'est pas prête pour être reconnue.

08:50Franchement, moi, je n'ai plus les mots.

08:53Et puis après, en même temps,

08:54tout ce qui se passe actuellement en politique en France,

08:57rien ne nous choque.

08:58Mais reconnaître l'État de Palestine,

09:00c'est donner du pouvoir à la gauche,

09:01c'est donner du pouvoir aux islamistes.

09:03Et bah, ça y est, la France va tomber.

09:05Vous, c'est ça qui vous frappe davantage, peut-être, Samy,

09:08plus que le sens du timing du président de la République,

09:11plus que le choix, plus que le moment.

09:13Vous, c'est véritablement les conséquences

09:15que ça peut avoir en France,

09:16c'est-à-dire un pouvoir exact.

09:17C'est ça qui vous interpelle.

09:18C'est ça, complètement.

09:20On n'est pas prêts.

09:21Et puis, en fait, moralement, psychologiquement,

09:24une certaine partie de la gauche aura gagné.

09:26Donc là, déjà, qu'on a des drapeaux palestiniens,

09:28un peu partout,

09:29et puis avec des heurts et des incivilités.

09:32Donc, imaginez, à la rentrée, ce qui va se passer.

09:34On n'est pas du tout prêts.

09:35Pas du tout.

09:36Vous pensez, en réalité, presque,

09:38que le président de la République,

09:39ou une partie de ses conseillers,

09:41pour annoncer ça maintenant,

09:42ont quoi ?

09:43Ont cédé, en réalité,

09:44à une partie de l'extrême-gauche que vous dénoncez ?

09:45Et bah, exactement.

09:47Tout à fait.

09:48Ils ont cédé.

09:49Et puis, on voit le parti clé.

09:50Donc, voilà, là,

09:52Erie Mahastan,

09:53alors là,

09:53son pouvoir,

09:54ils vont se retrouver complètement en hauteur.

09:57Ils vont avoir l'impression d'avoir gagné,

09:59d'avoir réussi leur mascarade

10:02pour ce qu'ils ont fait.

10:03Mais alors, je vous entends

10:05et je peux comprendre ce que vous dites,

10:06mais est-ce que c'est pas un peu

10:07voir ça par le petit bout de la lorgnette ?

10:10Je dis pas ça pour vous,

10:10mais finalement, on parle de nous,

10:13alors qu'il se passe quand même,

10:15dans ces pays,

10:17des drames quotidiens.

10:19Il faut en sortir, un jour.

10:21Donc, est-ce que, vraiment,

10:23regarder à travers le prisme de la France,

10:25c'est pas une mauvaise idée ?

10:26Qu'est-ce que vous en dites, Samy ?

10:28Moi, c'est pas parce que c'est pas en reconnaissant

10:30l'état de politique

10:31que ça va changer les choses.

10:32Honnêtement.

10:34On est vers la voie

10:35plutôt d'un compromis.

10:38Oui, mais un compromis,

10:39mais on peut pas faire un compromis

10:40avec un pays qui n'a pas d'infrastructure.

10:43C'est vrai, c'est vrai.

10:43Il n'y a pas de diplomatie,

10:45ils sont pas prêts.

10:46Avoir reconnu le Sahara marocain,

10:47à la rigueur, d'accord,

10:48parce que le Maroc a tout fait,

10:49c'est une structure,

10:50il y a tout, tout est OK.

10:52Accessoirement, c'est pas un état terroriste.

10:54Mais là, la Palestine,

10:55il faut pas exagérer, quoi.

10:56Je veux dire, voilà,

10:57excusez-moi, après,

10:58c'est mon avis personnel.

10:59Non, mais merci de l'avoir donné,

10:59parce que c'est votre avis qui nous intéresse.

11:01Vous le savez,

11:01auditeurs de Sud et Radio,

11:020826 300 300,

11:04c'est votre émission.

11:05Dans un instant,

11:06on poursuit cette discussion.

11:07Est-ce que la reconnaissance

11:08de l'État palestinien

11:08par le président de la République

11:10est quoi ?

11:10Est-ce un courage diplomatique

11:12ou c'est un cadeau fait au Hamas ?

11:14Je vous pose cette question

11:15parce que c'est un peu

11:15ces deux prismes, aujourd'hui,

11:17qui dominent dans le débat public,

11:18y compris sur la scène politique

11:19où les réactions se multiplient.

11:21Jordan Bardella, Marine Le Pen

11:22et bien sûr aussi à gauche.

11:24On revient dans quelques instants.

11:25Vous êtes bien sur Sud Radio.

11:26A tout de suite.

11:27On poursuit la conversation

11:38sur la reconnaissance

11:39de l'État palestinien

11:40par le président de la République,

11:41Emmanuel Macron,

11:42Jean-Noël Barraud,

11:43justement,

11:43qui fustige les oppositions

11:45à la critique facile

11:46en disant que c'est un cadeau

11:48fait au Hamas.

11:49Et au contraire,

11:49il dit pas du tout,

11:50pas du tout.

11:51C'est l'histoire de la France

11:52que cette reconnaissance,

11:53il ne voulait pas la reconnaissance

11:54de la Palestine.

11:56Nous, nous l'avons fait,

11:56nous prenons le parti de la paix

11:58plutôt que le parti de la guerre.

11:59En revanche,

12:00le Hamas salue, bien sûr,

12:01l'annonce du président de la République.

12:02De son côté,

12:03les États-Unis, notamment,

12:05c'est un camouflet

12:06pour les victimes du 7 octobre,

12:07cinglent les États-Unis d'Amérique

12:09et rejettent fermement

12:10cette reconnaissance

12:11de l'État palestinien.

12:12C'est peut-être ça,

12:13quand même aussi,

12:14qui peut choquer

12:15dans l'idée,

12:17dans la volonté

12:17du président de la République.

12:18Et je me tourne vers vous,

12:19Jean-Philippe Dugouin-Clément,

12:20Frédéric Faugera,

12:21Sophie de Menton,

12:22le 7 octobre.

12:24C'était hier,

12:26le 7 octobre,

12:26avec 1256 vides tués,

12:29avec un massacre

12:30absolument inouï.

12:31Et peut-être que

12:31beaucoup ont l'impression

12:32de se dire,

12:33on a déjà oublié.

12:34On a déjà oublié.

12:35Et les conditions

12:35qui, encore il y a quelques semaines,

12:37prévalaient pour la reconnaissance

12:38de l'État palestinien,

12:39le désarmement du Hamas,

12:40une volonté démocratique,

12:42la libération des otages,

12:43là, pour des raisons

12:44qu'on n'explique pas tellement,

12:45ne sont plus respectées,

12:46Sophie de Menton.

12:46Est-ce qu'on pourrait quand même

12:48faire la différence

12:50entre la Palestine

12:51et le Hamas ?

12:52Parce que là,

12:53il y a une confusion générale.

12:56Le Hamas,

12:57bon,

12:57il est très content,

12:58parfait,

12:58parce qu'il est encore

12:59dans la bande de Gaza

13:00et qu'il gère

13:01cette bande de Gaza.

13:03Mais quand même,

13:04je crois que les Palestiniens

13:05maintenant sont de plus en plus

13:07opposés au Hamas

13:08sur la bande de Gaza.

13:09Et moi,

13:10c'est mon problème.

13:11Si on parle Hamas,

13:12il faut exterminer.

13:14Voilà.

13:14Mais si on parle Palestine,

13:15il ne faut pas.

13:15Exterminer.

13:16Non.

13:17Le Hamas,

13:18oui.

13:18Mais la Palestine,

13:19non.

13:20Et donc,

13:20c'est très compliqué.

13:24On ne peut pas,

13:25encore une fois,

13:25voir des enfants

13:27pas nourris,

13:27des gens qui meurent

13:28pour essayer d'accéder

13:29à la nourriture.

13:30Ce ne sont pas le Hamas.

13:32Donc,

13:33c'est là,

13:34moi,

13:34je dois dire

13:34qu'il est extrêmement difficile

13:37de se faire

13:38rationnellement

13:39une opinion

13:40sur ce sujet.

13:41D'ailleurs,

13:42le monde entier

13:42est divisé.

13:43Il y a les autres pays

13:45limitrophes

13:46qui sont concernés.

13:47La possibilité

13:48d'envahir

13:48la Cisjordanie,

13:50c'est terrifiant.

13:51Donc,

13:52cette partie du monde

13:53est incompréhensible,

13:55y compris par contre

13:55le Qatar,

13:56qui est du côté

13:57des États-Unis

13:59et de l'Occident.

14:00Je ne vois pas

14:02comment on peut

14:02s'en tirer.

14:04Et cette reconnaissance,

14:06je ne comprends pas

14:07très bien

14:07ce qu'elle veut dire.

14:08On aimerait,

14:09mais on voit ça

14:10dans dix ans,

14:10un État de Palestine

14:11apaisé,

14:12la Californie

14:13selon Trump.

14:14Oui,

14:14bien sûr,

14:14c'est ça.

14:15Mais je dois dire

14:16que c'est très,

14:18très difficile.

14:19Il y a peut-être aussi

14:19le président de la République

14:20lui-même,

14:21peut-être qu'un autre président

14:22reconnaissant cet État-là

14:23aurait fait un peu moins politique

14:25parce que c'est l'ambiguïté

14:26d'Emmanuel Macron.

14:27Est-ce que quelqu'un

14:27est capable

14:28de me résumer

14:28la ligne du président

14:29de la République

14:30et au-delà

14:30la ligne de la France

14:31sur ce sujet

14:32depuis les attaques

14:33du 7 octobre ?

14:34On condamne,

14:34rappelez-vous,

14:35l'Iran,

14:35on ne condamne pas.

14:36Enfin,

14:36on condamne ses frappes,

14:37on n'y a pas participé,

14:38mais on ne sait pas

14:39ce qu'on fait,

14:39mais ce n'est pas bien.

14:40Et rappelez-vous aussi

14:41au moment des boycotts

14:42de certaines industries

14:43israéliennes,

14:44au moment du salon

14:46du Bourget,

14:46c'est-à-dire qu'il y a eu

14:47tellement d'événements.

14:48C'est un peu le café

14:48du commerce à Emmanuel Macron, là.

14:50C'est très compliqué,

14:51je ne sais pas

14:51ce que vous en pensez,

14:52Jean-Philippe Dugouin-Clément,

14:53mais est-ce que vous,

14:53en tant que politique

14:54quand même un peu aguerrie,

14:55vous comprenez

14:56le en même temps

14:58Macronie sur ce sujet ?

14:59Ça rend les choses

15:00assez difficilement lisibles.

15:02Quand on prend

15:02depuis le 7 octobre,

15:04il y a eu un nombre

15:05de revirements

15:05ou de changements de position

15:06ou de changements de pied

15:07extrêmement importants

15:08de la part de la voix

15:09de l'État français.

15:10À un moment,

15:11c'était de...

15:12Je rappelle,

15:12après le 7 octobre,

15:13le président proposait

15:14de lancer une grande coalition

15:15pour aller éradiquer

15:16les militaires,

15:17pour aller éradiquer les hommes.

15:17On a eu des changements de pied

15:21un peu permanents

15:22sur le sujet,

15:23ce qui nuit

15:24à la lisibilité

15:25d'une politique

15:26de l'État.

15:27Après,

15:28quand même,

15:28deux choses.

15:29La question

15:30des deux États,

15:32c'est la question

15:32historique

15:33qui a toujours été

15:34défendue par la France.

15:35Quand j'entends

15:36Marine Le Pen

15:37et l'extrême droite

15:37qui va à Canossa,

15:40à genoux,

15:40sur la tombe

15:41du général de Gaulle

15:41pour essayer de récupérer

15:42un héritage gaulliste,

15:43dire que c'est quelque chose

15:44d'odieux,

15:45le général de Gaulle

15:46a toujours défendu

15:47deux États.

15:48La position gaulliste

15:49de la France,

15:49ça a toujours été

15:50deux États.

15:51Et on a une extrême droite

15:52aujourd'hui

15:52qui ne cherche qu'une chose,

15:54c'est à mettre de l'huile

15:55sur le feu,

15:55comme l'extrême gauche

15:56avec LFI.

15:57D'ailleurs,

15:57on est face à des extrêmes

15:59qui se nourrissent

16:00des problèmes

16:01qui sont des pompiers

16:02pyromanes.

16:03Ensuite,

16:05quand on sort de ça,

16:06quand le président

16:06de la République dit

16:07je vais faire une déclaration

16:08dans trois mois

16:09pour dire je vais reconnaître

16:10l'État de Palestine

16:12sans passer par le Parlement,

16:14alors que le problème

16:14il est aujourd'hui,

16:15il est les otages

16:16qui sont toujours présents

16:17et ils sont les enfants

16:18qui sont en train de mourir.

16:19Parce que la question

16:20ce n'est pas le Hamas

16:20ou pas le Hamas,

16:21c'est est-ce qu'on accepte

16:22qu'il y ait des dizaines

16:23de milliers d'enfants

16:24qui meurent de faim ?

16:25Et la question

16:26elle n'est pas dans trois mois,

16:27elle est aujourd'hui.

16:28Donc on voit bien

16:28qu'on est sur une démocratie

16:30communicationnelle

16:31qui se fait sur X

16:32ou sur Facebook,

16:33on ne répond pas

16:35à une urgence.

16:36Frédéric Fougera,

16:37justement sur cette séquence

16:38qui dure quand même

16:38depuis le 7 octobre 2023,

16:41la lisibilité,

16:41la place de la France

16:42quand même sur ce sujet-là,

16:44comment vous l'analysez ?

16:45Déjà la lisibilité

16:46c'est celle qu'on lui donne

16:47parce que si on transforme

16:48ou si on caricature

16:49les propos de tel ou tel

16:52sur un sujet aussi grave,

16:54déjà on porte

16:54une responsabilité terrible.

16:56Si on en revient

16:57à cette lettre

16:58communication

16:59du président de la République,

17:01il ne dit pas

17:01qu'il va reconnaître,

17:02il dit qu'il propose

17:03de reconnaître deux États

17:04et reconnaître deux États

17:05c'est un objectif.

17:07Mais avant l'objectif,

17:08il y a un long chemin

17:09à parcourir

17:09et ce chemin,

17:10il le rappelle.

17:11D'abord il rappelle

17:11que l'urgence

17:12c'est la guerre.

17:13Mais qui en France

17:14va dire non non

17:14il ne faut pas cesser la guerre

17:16il faut continuer ?

17:17Il dit que les priorités

17:18immédiatement c'est

17:18un cessez-le-feu

17:19ensuite ou en parallèle

17:22la libération des otages

17:23et une aide humanitaire massive.

17:26Qui affirmerait

17:26qu'il ne faut pas libérer

17:27les otages ?

17:28Qui affirmerait

17:28qu'il ne faut pas cesser le feu ?

17:29Qui affirmerait

17:30qu'il ne faut pas apporter

17:30de l'aide humanitaire ?

17:32Et pourquoi cette aide humanitaire

17:33n'est pas apportée ?

17:34Elle est apportée

17:35mais elle est apparemment

17:36manifestement détournée.

17:36Elle est manifestement arrêtée

17:38mais enfin avec la puissance

17:39du monde entier.

17:39Si on reste sur le sujet

17:40pour ne pas s'évaporer

17:42dans l'émotion

17:42il demande de garantir

17:44la démilitarisation du Hamas

17:47et pour sécuriser

17:48et reconstruire Gaza

17:51et ensuite

17:51et enfin seulement

17:53de pouvoir peut-être envisager

17:55de bâtir un État

17:56de Palestine

17:57mais avec encore des conditions

17:59toujours cette démilitarisation

18:00et une pleine reconnaissance

18:02d'Israël

18:03de la part de cet État palestinien.

18:04Est-ce que je peux m'égarer

18:05dans l'émotion ?

18:06Le chemin est très très très long

18:08avant d'arriver à cette reconnaissance.

18:09Avant de vous égarer

18:09où vous vouliez

18:09notamment dans les mentions

18:10ma chère Sophie de Menton

18:11simplement pour rebondir

18:13sur ce que disait Frédéric Fougera

18:14par rapport à Israël

18:15qui bloquerait

18:16l'aide alimentaire

18:17puisque c'est de ça

18:18dont est accusé

18:18l'État israélien.

18:19Non, non, j'ai dit

18:20le Hamas qui la détourne.

18:21Non, non, il y a le Hamas

18:22qui la détourne

18:23mais aussi Israël

18:23selon les ONG

18:24qui bloquerait

18:25cette certaine aile alimentaire.

18:26Le président israélien

18:27Isaac Herzog

18:27est allé sur place avant-hier

18:29en disant que ceux

18:29qui tentent de s'apoter

18:30cette aide

18:30en effet

18:31ce sont les Hamas

18:32nous nous respectons

18:32le droit international.

18:34Sophie de Menton.

18:34Non, je disais

18:35qu'il fallait s'égarer

18:36de temps en temps

18:36dans l'émotion

18:37parce qu'il y a quand même

18:38une urgence

18:38vous avez parfaitement raison Frédéric

18:40ce sera résolu

18:41dans 2-3 ans au mieux.

18:43Mais aujourd'hui

18:44je pense que

18:46tous les pays du monde

18:47civilisés

18:48ne peuvent pas supporter

18:50de voir des gens

18:51qui meurent devant

18:53pour avoir un bol de riz.

18:55Donc je ne comprends pas

18:56qu'on n'ait pas la force

18:57la force mondiale

18:59d'aller permettre

19:01cette alimentation

19:02et cette aide alimentaire.

19:03Je ne comprends pas.

19:05C'est la question

19:06et visiblement

19:07c'est surtout sur place

19:08que ça se passe

19:09notamment parce qu'Israël

19:10refuse l'accès aux journalistes

19:11à certains territoires

19:12de Gaza

19:14et qu'accessoirement

19:16en effet

19:16même des journalistes

19:17notamment l'AFP

19:18il y a deux jours

19:19qui disait que

19:19les derniers reporters

19:20de Gaza

19:20qui nous apportent

19:21de l'information

19:22sont en train de mourir

19:23précisément de famine

19:24donc la situation

19:25est éminemment complexe

19:27et je remercie encore

19:28le camarade Samy

19:29nous avoir appelé

19:30pour nous partager

19:31son émotion

19:31son indignation

19:32tout à l'heure

19:32au 0826

19:33300 reconnaissances

19:35d'un état palestinien

19:36par Emmanuel Macron

19:37coup diplomatique

19:38ou alors cadeau à masse

19:39vous êtes évidemment

19:40partagé sur

19:41les réseaux sociaux

19:43c'est pas un cadeau à masse

19:44quand même

19:44pour arrêter

19:45beaucoup de gens pensent

19:46et par exemple

19:46regardez ce que dit

19:47Marine Le Pen

19:47à l'instant

19:48sur son compte Twitter

19:49reconnaître aujourd'hui

19:49un état palestinien

19:50c'est reconnaître

19:51un état à masse

19:52et donc un état terroriste

19:53il n'y a dans ce geste

19:54aucune fidélité

19:54à l'histoire de la France

19:55bien au contraire

19:56et encore moins

19:57un gage de paix

19:57pour Israël

19:58et malheureusement

19:59ou malheureusement

20:00en tout cas

20:01les différentes réactions

20:02vont quand même

20:03dans ce sens-là

20:03en passant par

20:04Christian Estrosi

20:05Jordan Bardella

20:06d'où à mon sens

20:08peut-être

20:08la réaction en demi-teinte

20:10de Jean-Noël Barraud

20:11qui explique

20:11que c'est tout le contraire

20:12et que c'est la volonté

20:13de reconnaître la Palestine

20:14ça va contre la masse

20:15et que c'est un pas de plus

20:17vers la paix

20:17on peut dire les deux

20:18mais si on sait lire le français

20:19il n'y a rien de tout ça

20:20dans la lettre du président de la République

20:21il n'y a rien de tout ça

20:21dans le président de la République

20:22mais vous savez

20:23comment sont les sujets en France

20:24mon cher Frédéric Fougera

20:25non comment est la presse peut-être

20:26oh écoutez là

20:28c'est visiblement

20:28quand même beaucoup

20:29les politiques

20:29qui font remonter le sujet

20:31et peut-être aussi

20:32que les ambiguïtés de la France

20:33avec un grand F

20:34sur ce sujet là

20:35depuis le début

20:35n'aident pas

20:36à avoir un peu de sérédité

20:37sur le sujet

20:37Jean-Philippe Dugan-Clément

20:39maire Udéi de Menci

20:39et vice-président

20:40de la région Île-de-France

20:41Frédéric Fougera

20:41président de Tenkan Paris

20:43l'agence de communication

20:44auteure d'anthologie de la com

20:45Sophie de Menton

20:46chef d'entreprise

20:47présidente du mouvement éthique

20:49on revient dans quelques instants

20:50pour se poser cette question

20:51les 400 chefs

20:52ont pris leur plus belle plume

20:54entre deux plats préparés

20:55dans leur cuisine

20:55pour dire que la loi du plomb

20:56c'était non

20:57leur métier c'est nourrir

20:58mesdames, messieurs

20:59certainement pas d'empoisonner

21:00ce qu'ils jouent les faux culs

21:01ou est-ce qu'au contraire

21:02ils ont raison de se mobiliser

21:03et de sortir de leur silence

21:04de leur tablier blanc

21:05on en discute

21:06dans quelques instants

21:07vous voulez réagir

21:080826 300 300

21:09à tout de suite

21:10Sud Radio

21:12Parlons vrai

21:13Parlons vrai

21:14Sud Radio

21:14Parlons vrai

21:15Sud Radio

21:16Les débats de l'été

21:1710h-13h

21:18Maxime Liedot

21:19Toujours en compagnie

21:20de Sophie de Menton

21:21chef d'entreprise

21:22présidente du mouvement éthique

21:23Frédéric Fougera

21:24président de Tenkan Paris

21:25l'agence de communication

21:26et auteur de l'anthologie de la com

21:27et Jean-Philippe Dugoin Clément

21:28maire UDI de Menci

21:29et vice-président de la région

21:31Ile-de-France

21:31un numéro

21:32amis auditeurs

21:330826 300 300

21:34pour réagir

21:35à ces chefs

21:36qui ont décidé de troquer

21:37le tablier contre la plume

21:38et d'écrire une tribune

21:39dans le monde

21:39plus de 400 chefs

21:40pour s'indigner

21:41contre la loi du plomb

21:42ils disent

21:43je cite

21:44nous faisons ce métier

21:45pour nourrir

21:45certainement pas

21:46pour empoisonner

21:47c'est rare quand même

21:48autour de la table

21:49que les chefs

21:49sortent de leur silence

21:51comme ça

21:51mais il y a aussi

21:51tous les commentaires

21:52qui disent

21:53ah bon

21:53ah ben s'ils ne veulent

21:54surtout pas nous empoisonner

21:55ou s'ils pensent

21:56que les pesticides

21:56donnent le cancer

21:57ben ils vont brûler

21:58leur quart des vins

21:58ils ont fermé leur cave

21:59parce que l'alcool

22:00est reconnu

22:00beaucoup plus

22:01cancérigène

22:02que les pesticides

22:03Jean-Philippe Dugoin Clément

22:04je vous vois lever

22:05les yeux au ciel

22:06et soupirer

22:06silencieusement

22:07c'était très radiophonique

22:08ce que vous venez de faire

22:09qu'est-ce qui vous déprime ?

22:13vous n'êtes pas d'accord

22:14avec cette initiative ?

22:15moi je veux bien

22:16mais déjà je trouve ça

22:17assez indigne

22:18indigne ?

22:19oui oui

22:20l'un des chefs signataires

22:21le restaurant

22:22Le Coquillage

22:23dans la baie du Mont-Saint-Michel

22:24le premier menu

22:24255 euros hors boisson

22:26donc on est sur

22:28des chefs

22:29qui font à manger

22:30pour une petite élite

22:32oui mais ça

22:33je ne peux pas

22:34attendez

22:34j'aimerais juste finir

22:36la question dont on parle

22:38c'est d'arriver

22:38à nourrir les français

22:40avec des produits

22:41de qualité

22:41avec des produits

22:42qui soient achetables

22:43et avoir des chefs

22:44qui ne nourrissent pas

22:46les français

22:46qui vont donner

22:47des leçons de morale

22:47moi c'est quelque chose

22:48qui profondément

22:49me choque

22:50ensuite sur ce sujet

22:52on est vraiment

22:53sur quelque chose

22:54ok

22:54ils vont arrêter

22:56la viande rouge

22:57la viande rouge

22:58est cancérigène

22:59la viande rouge

23:00est cancérigène

23:01ils vont arrêter

23:01les alcools

23:02ils vont arrêter

23:03la question

23:03l'utilisation du beurre

23:04tout est cancérigène

23:06par nature

23:06moi je suis assez

23:07effondré

23:08là-dessus

23:08et je pense que

23:09c'est vraiment

23:09un mauvais combat

23:10et pas de leur part

23:11mais vous trouvez

23:12que c'est presque

23:12du moralisme

23:13en réalité

23:13si je comprends bien

23:14entre les menus

23:14hors de prix

23:15etc

23:15non mais faire du moralisme

23:16quand on nourrit

23:17à 255 euros

23:18un menu hors boisson

23:19effectivement

23:20je pense qu'on peut

23:21enfin voilà

23:22dans ce cas là

23:23qu'ils aillent au bout du bout

23:24qu'ils fassent de la nourriture

23:25de qualité

23:25accessible à tous

23:26voilà

23:27il y a des chefs

23:27qui le font

23:28il y en a qui le font

23:29c'est quoi ces prétents

23:30sur le part ?

23:31non je trouve

23:31que c'est totalement décalé

23:33je ne suis pas d'accord

23:37avec l'argument

23:38que c'est un restaurant

23:39de luxe très cher

23:40et que donc

23:40il n'est pas crédible

23:41il a le droit

23:42de penser ça

23:42il peut aussi

23:44faire ses légumes

23:44dans son jardin

23:45remarqué

23:45et voilà

23:47mais les chefs

23:50c'est étonnant

23:51qu'ils se manifestent

23:52je suis d'accord

23:52cela dit

23:53si c'est les restaurateurs

23:54il y en a tous les prix

23:55dans cette manifestation

23:56si je peux dire

23:56donc ils se manifestent

23:58moi je trouve ça étonnant

23:59et moi ce qui me choque le plus

24:01c'est l'absence totale

24:02de rationalité

24:03tout est aujourd'hui politique

24:06on ne regarde pas

24:07moi j'ai lu

24:07je me suis fait communiquer

24:08j'ai tout vu

24:09non

24:10ce nicotinoïde

24:13n'est pas dangereux

24:15pour la santé

24:15il est beaucoup moins

24:16vous l'avez dit

24:17que tout ce qu'on peut

24:18consommer par ailleurs

24:19alcool, tabac

24:20tout ce qu'on veut

24:20donc je ne comprends pas

24:23pourquoi tout d'un coup

24:24c'est surtout les jeunes

24:26c'est assez intéressant

24:27d'ailleurs

24:28c'est d'ailleurs ce que

24:29disent les chefs

24:30on est obligé de préparer

24:31un peu le terrain

24:31pour les générations futures

24:33qui quoi qu'il en coûte

24:34d'une certaine manière

24:35veulent manger différemment

24:36veulent vivre différemment

24:37ils polluent par ailleurs

24:37tranquillement dans leur coin

24:39mais tout d'un coup

24:40cette espèce

24:40de antigénisme

24:41de Sophie de Monton

24:42ils polluent dans leur coin

24:44non ils ne sont pas très rationnels

24:45ils sont complètement

24:46il y a un côté woke

24:47il y a un côté

24:47à la mode

24:48on a peur pour la planète

24:49ils sont éco

24:50dépressifs

24:50c'est une mode pour vous ?

24:53c'est devenu

24:53il y a un vrai problème

24:55c'est devenu une mode

24:55ils sont éco

24:56éco dépressifs

24:58alors

24:58bon

25:00donc

25:01ils ont décidé

25:02moi je regarde

25:03ça

25:03si on supprime

25:04si on ne vote pas

25:05cette loi

25:06on ne pourra pas produire

25:08donc beaucoup moins

25:08on a vu ce qu'il en était

25:09pour les betteraves

25:10etc

25:10on ne peut pas produire

25:11donc qu'est-ce qu'on va faire ?

25:12on va importer

25:13de toute l'Europe

25:14ou d'ailleurs

25:15des produits

25:16qui auront été traités

25:17avec cet insecticide

25:18et qui sont donc

25:19une espace pour nous

25:20il faut quand même rappeler

25:21que la loi du plomb

25:22permet en réalité

25:23de lever l'autorisation

25:24sur un néonicotinoïde

25:25que pendant un bout de temps

25:26oui

25:26que pendant un bout de temps

25:27un bout de temps

25:28avec énormément de dérogation

25:29mais qui est autorisé

25:30partout ailleurs en Europe

25:31donc c'est quand même

25:32ce pourquoi

25:33plaident nos agriculteurs

25:33je tiens quand même

25:34à vous souligner

25:35chère Sophie

25:36que ce coup de gueule

25:38part et cette tribune

25:39est à l'initiative

25:39quand même du chef

25:40Jacques Marcon

25:41où il dit

25:42avec cette loi

25:42vous êtes érigé

25:43à Custil

25:44en prenant

25:44les signataires de cette loi

25:46en porte-parole

25:47de l'industrie agroalimentaire

25:48qui privilégie

25:49une agriculture intense

25:50et néfaste

25:51pour les générations futures

25:52donc par curiosité

25:53je suis quand même

25:53allé voir la maison Marcon

25:55avec un menu

25:56tout à fait accessible

25:57en effet pour 240 euros

25:59donc peut-être

25:59que ce sont des chefs

26:00qui ont les moyens

26:01on va dire

26:01de sélectionner

26:02les clients

26:03Frédéric Fougerais

26:03est-ce que vous êtes

26:04écolo dépressif ?

26:06Moi je ne suis pas du tout

26:06écolo dépressif

26:07mais ce qui me déprime

26:09c'est l'opportunisme

26:10de l'émotion du moment

26:12je trouve que ces chefs

26:13en fait

26:14jouent le jeu

26:15du tout politisé

26:15tout conflictualisé

26:16en faisant

26:18l'amalgame des sujets

26:19et en méprisant les gens

26:21quelque part

26:22d'une certaine façon

26:22moi ce qui m'amuse

26:24c'est que si vous allez

26:25dans la rue

26:25et que vous demandez

26:26à des gens

26:26voilà

26:28est-ce que vous acceptez

26:28de faire un blind test

26:29est-ce que vous acceptez

26:31d'absorber

26:32sans le voir

26:33du monoxyde

26:34de dihydrogène

26:35la majorité des gens

26:37vont vous dire

26:37bah non

26:37ça a l'air d'être

26:39un produit dangereux

26:39je veux

26:40voilà

26:41sauf qu'il s'agit seulement

26:42d'eau

26:42bah oui

26:43voilà

26:43donc quand on parle

26:45de pesticides

26:46au lieu de parler

26:46de produits phytosanitaires

26:48quand on cherche

26:49à jouer sur les peurs

26:50bah évidemment

26:51on y parvient

26:52c'est beaucoup plus facile

26:52puisque ça nous touche

26:53et on préfère par précaution

26:54et les chefs

26:55ont été entraînés par ça

26:56mais qu'est-ce que ça leur rapporte

26:58je comprends pas

26:58mais peut-être que c'est justement

27:00un enjeu d'image

27:00tenez on va poser la question

27:01ça va peut-être même leur faire perdre

27:02des clients

27:03mais oui

27:03mais on va poser la question

27:04à Fanny Guiancetto

27:05premier label de restauration

27:06durable en France

27:07bonjour

27:09merci beaucoup d'être avec nous

27:10je voulais vous prendre au téléphone

27:11après qu'on ait entendu

27:13tout le monde autour de la table

27:15vous êtes le premier label

27:16de restauration durable en France

27:17j'imagine donc que vous saluez

27:19cette tribune des grands chefs

27:20bah plus qu'on la salue

27:22on en est à l'initiative

27:23c'est moi-même qui l'ai rédigé

27:25donc j'étais très contente

27:26d'entendre les arguments

27:27que je trouve complètement ahurissants

27:29autour de la table

27:31plusieurs choses

27:31si vous regardez la liste des chefs

27:33j'ai l'impression que vous ne l'avez pas regardé

27:34avec attention

27:35on a tout type de chefs

27:36on a de la restauration collective

27:38on a des cantines scolaires

27:39qui ont signé

27:39on a le groupe Elior

27:40qui a signé

27:41qui livre plus des millions de repas

27:43tous les jours

27:43donc on n'est pas seulement

27:44à des chefs

27:45avec des repas à plus de 250 euros

27:47et la raison pour laquelle

27:48on a eu un emballement

27:49et plus de 400 chefs

27:50qui ont signé

27:51chef en réalité

27:52c'est restaurateur

27:53et acteur du milieu de la restauration

27:54donc collective et commerciale

27:56c'est tout simplement

27:57parce que tous les citoyens

27:58comme tous les citoyens

27:59tous les jours

28:00ils entendent des informations

28:01en effet déprimantes

28:03en tout cas choquantes

28:05sur l'état de notre alimentation

28:06aujourd'hui

28:07je vous donne plusieurs exemples

28:08parce que nous

28:08on y est confrontés

28:09tous les jours

28:10l'eau

28:11on a entendu

28:12on le sait

28:13aujourd'hui

28:13elle est contaminée au pifas

28:14il y a même

28:15dans certaines communes

28:16elle n'est plus potable

28:17aujourd'hui

28:18ils nous appellent

28:19ils nous disent

28:19qu'est-ce qu'on fait

28:20est-ce qu'on filtre notre eau

28:21comment on la filtre

28:22avec quel filtre

28:23est-ce qu'on repasse

28:23à l'eau minérale

28:24alors qu'on s'est dépassé

28:25de l'eau minérale

28:25pareil avant hier

28:27l'ensemble des laits

28:2883% des laits

28:29sont contaminés

28:30au dioxyde de titane

28:32donc qu'est-ce qu'on fait

28:32on enlève les laits

28:34et puis les résidus de pesticides

28:35c'est pareil

28:36c'est pareil

28:36donc en fait

28:37c'est symbolique

28:37cette loi du plomb

28:38c'est la goutte d'eau

28:39qui fait dévorder le vase

28:40d'un système alimentaire

28:41qui aujourd'hui

28:42ne nourrit personne

28:43si vous entendez

28:44notamment

28:45par exemple

28:46par contre

28:46pardonnez-moi

28:47pardonnez-moi

28:48Fanny Guanceto

28:49c'est intéressant

28:49ce que vous dites

28:50nous ici

28:50notamment à Sud Radio

28:51on a eu beaucoup d'agriculteurs

28:52qui disaient

28:53oui peut-être que cette loi

28:54n'est pas parfaite

28:54d'accord

28:54mais enfin en attendant

28:55ça nous pénalise

28:56par rapport à tous les autres

28:57pays européens

28:58et là les chefs

28:58et vous avez le droit

29:00heureusement d'être en désaccord

29:01avec ce qui a pu se dire

29:01autour de la table

29:02en revanche

29:03peut-être faut-il aussi

29:03entendre l'argument

29:04qui est que

29:05si évidemment

29:05parce que j'ai

29:06contrairement à ce que vous insinuez

29:07la liste des signataires

29:08sous les yeux

29:09bien sûr qu'il y a de tout

29:10mais peut-être qu'il est

29:11un peu plus facile

29:12pour les grands chefs

29:12avec des menus très chers

29:13on va dire

29:14de passer ce coup de gueule

29:15même en termes de visibilité

29:17de légitimité

29:17plutôt que les autres

29:19vous voyez ce que je veux dire

29:19vous comprenez cet argument

29:20peut-être la tentation

29:21de la plupart des chefs

29:22d'aller dans le sens du vent

29:23vous avez sorti

29:24certains arguments

29:25est-ce que ce n'est pas aussi

29:26une petite tendance

29:27dans laquelle ils veulent

29:27s'engouffrer eux

29:28moi j'y crois pas

29:30je crois qu'ils sont convaincus

29:31sinon ils ont repatigné

29:32parce qu'ils font particulièrement

29:33attention à leur image

29:34en effet

29:35et qu'en plus

29:35ils sont médiatiques

29:36donc ils peuvent porter des voix

29:37ensuite sur les agriculteurs

29:40c'est quand même

29:40les premiers partenaires

29:41en réalité

29:42quel serait le risque

29:43pour un chef

29:44de signer cette tribune

29:45il n'y en a pas

29:45parce qu'au contraire

29:46tout le monde vous dit

29:47vous êtes pour l'écologie

29:47c'est super

29:48vous êtes contre les pesticides

29:49bah non la preuve

29:50on vous entend autour de cette table

29:52vous n'avez pas l'air

29:53d'être d'accord avec eux

29:54non mais au contraire

29:54oui c'est ça

29:55c'est la démocratie

29:56non mais scientifique

29:58je voudrais juste revenir

30:01je voudrais juste revenir

30:02sur les producteurs

30:03s'il vous plaît

30:04parce que c'est des partenaires

30:05de producteurs

30:05pas tous

30:06en effet

30:06ils ne font pas tous

30:06du circuit court

30:07mais beaucoup des signataires

30:08de cette tribune

30:09font du circuit court

30:10donc ils connaissent

30:11les producteurs

30:12et ce qu'on voulait dire

30:13dans cette tribune

30:14c'était que

30:14en réalité

30:15cette loi

30:16ne répond pas

30:17à ce que demandent

30:18les agriculteurs

30:18qui est

30:19d'être mieux payé

30:20de sortir du libre-change

30:21pour beaucoup

30:22et de ne pas être mis

30:23en concurrence

30:23en effet

30:24avec les produits européens

30:25qui sont traités

30:26et avec les produits internationaux

30:28qui sont traités

30:28et c'est ça aussi le sujet

30:30c'est qu'on fait croire

30:31que cette loi répond

30:32aux besoins des producteurs

30:33alors qu'elle n'y répond pas

30:34non peut-être qu'elle n'y répond pas

30:36elle n'y répond pas

30:36mais beaucoup de ceux

30:38qu'on a entendu

30:39notamment sur cette antenne

30:40ils ne représentent pas

30:40tous les agriculteurs de France

30:41mais beaucoup disent

30:42on en avait quand même besoin

30:44il ne s'agit pas de dire

30:44qu'elle est parfaite

30:45mais ça les aide

30:46notamment vous parlez

30:47de concurrence

30:47vis-à-vis des autres producteurs

30:49européens

30:49c'était la France

30:51seul pays

30:51à interdire ce pesticide

30:53et tous les restaurateurs

30:54des autres pays

30:54ne semblent pas embarrassés

30:55de cuisiner potentiellement

30:56avec des produits

30:57touchés par ce néonicotinoïde

30:59Est-ce que je peux

31:00compléter la question ?

31:01Laissez répondre Fanny Guissanto

31:02Oui je vais laisser répondre

31:03mais moi ce qui me sidère

31:04c'est que scientifiquement

31:05tout ce qu'on a vu

31:07c'est que ce n'est pas

31:07très dangereux

31:08Alors ?

31:10Mais ça c'est faux madame

31:11je suis désolée

31:12Ben non c'est des recherches partout

31:13Pour la première fois

31:14on a l'ANSES

31:15pour la première fois

31:16on a l'ANSES

31:16qui est sorti

31:17de son devoir de réserve

31:18et on a des centaines

31:20de scientifiques

31:20qui ont fait des tribunes

31:22avant que cette loi

31:23soit adoptée

31:23pour dire que c'était dangereux

31:26pour dire que c'était dangereux

31:27pour la faune

31:27et on fait partie de la faune

31:29d'être humain

31:30Donc non c'est dangereux

31:31C'est dangereux

31:32comme les 350 molécules

31:35qui existent aujourd'hui

31:36dans notre environnement

31:37350 000 molécules chimiques

31:39qui existent aujourd'hui

31:39dans notre environnement

31:40Fanny Guissanto

31:40vous savez aussi

31:41qu'il y a des directeurs

31:42de recherche à l'INSERM

31:43qui dit que c'est justement

31:44précisément sur un vide

31:45scientifique

31:46mais en tout cas

31:47on ne va pas rentrer

31:48dans ces débats

31:48mais c'est précisément

31:49à cause d'un vide scientifique

31:51que certains ont pu faire croire

31:52que c'était dangereux

31:53et que sur les produits

31:55sur la santé

31:55si vous voulez

31:56les pesticides

31:56sur les cancers en France

31:58ça représente 0,2

31:59pour cent des cas

32:00donc c'est peut-être pas le sujet

32:01Mais ce qui est quand même

32:02fascinant dans cette histoire

32:03c'est qu'on a une agriculture

32:04alternative

32:05qui est l'agriculture biologique

32:06qui se passe de ces pesticides-là

32:08et qu'on fait comme

32:09si elle n'existait pas

32:10qu'il n'y avait pas d'alternative

32:11et qu'on ne pouvait pas

32:12accompagner les agriculteurs

32:13vers cette agriculture biologique

32:15En fait c'est ça

32:16que vous avez voulu faire

32:16peut-être Fanny Guissanto

32:17par rapport à cette tribune

32:19et tous les chefs

32:19est-ce que c'était plus

32:20qu'un message sur les pesticides

32:22qui est aussi important

32:23mais tirer la sonnette d'alarme

32:24en disant

32:25en réalité

32:25les agriculteurs et les chefs

32:27vous devez travailler main dans la main

32:28précisément pour aller

32:29vers une agriculture biologique

32:31Oui c'était pour porter

32:33un autre message

32:34parce qu'en effet

32:35certains agriculteurs

32:36aujourd'hui n'arrivent pas

32:37à s'en passer

32:37et on les entend beaucoup

32:39mais d'autres arrivent

32:40à s'en passer

32:40et nous on a eu énormément

32:41de messages d'agriculteurs

32:43depuis cette tribune

32:44qui nous disent

32:44merci, merci de porter

32:45cette voix différente

32:46en réalité aujourd'hui

32:48nous on y arrive

32:49et il faut montrer

32:50qu'on y arrive sans

32:51Merci beaucoup Fanny Guissanto

32:53premier label de restauration

32:54durable en France

32:54à l'origine de cette tribune

32:56signée par plus de 400 chefs

32:57qui on va dire

32:58passent un coup de gueule

32:59contre la loi du plomb

33:00vous avez entendu

33:00beaucoup de choses

33:01autour de la table

33:02elle a peut-être raison aussi

33:03Fanny Guissanto

33:04en disant

33:04ben oui peut-être

33:05que ça

33:06pardonnez-moi

33:07ça embête

33:07pour rester poli

33:08quelques personnes

33:09mais en réalité

33:09c'est dans un certain sens

33:10de l'histoire

33:11c'est un peu ce qu'elle dit

33:12c'est-à-dire que les chefs

33:13n'auraient pas sali leur image

33:14la priorité c'est d'aller

33:16vers une agriculture bio

33:17ça vous fatigue ce discours

33:18Sophie de Monton ?

33:19un peu parce que d'abord

33:19l'agriculture biologique

33:20on sait que ça coûte très cher

33:22que c'est difficile

33:22et qu'on ne peut pas

33:23y arriver comme ça

33:24c'est pas rentable

33:24et ensuite

33:25je veux dire qu'on n'a jamais

33:27été mieux nourri qu'aujourd'hui

33:28il faut un tout petit peu

33:29reprendre raison garder

33:31notamment dans ce pesticide

33:32oui notamment

33:33jamais on n'a été aussi

33:35dans une plus grande

33:36sécurité alimentaire

33:37alors je veux bien

33:38qu'il faut encore améliorer

33:39et supprimer certainement

33:40des pesticides

33:41moi j'ai regardé vraiment

33:43et c'est un pesticide

33:44qu'on ne va pas vous dire

33:46c'est merveilleux pour la santé

33:47mais il n'est pas dangereux

33:48et puis ensuite

33:49si on apporte

33:51de partout ailleurs

33:52des produits

33:53soumis à ce pesticide

33:54ça n'a pas de sens

33:55mot de la fin

33:55pour Jean-Philippe Dugouin-Clément

33:57qui avait commencé

33:57par un coup de gueule

33:58et qui a attentivement

33:59écouté Fanny

34:00non mais

34:01cette loi du plomb

34:02on focalise

34:03sur ces néonicotinoïdes

34:05c'est toute une série

34:06de dispositifs

34:07qui étaient demandés

34:08par toute la profession

34:08alors on nous dit

34:09l'extrême gauche

34:10nous dit c'est la FNSEA

34:11très bien

34:12la FNSEA

34:12c'est 80% des agriculteurs

34:15les élections sont tenues

34:16au mois de décembre

34:17c'est 80% des agriculteurs

34:18c'est pas les syndicats

34:19minoritaires d'extrême gauche

34:20et quant à ces néonicotinoïdes

34:22ils ne concernent

34:22que le sucre

34:23et les noisettes

34:24que les betteraves sucrières

34:25et les noisettes

34:25qui ne peuvent pas

34:26se faire sans alternative

34:27il n'y a pas d'alternative

34:28pour ces produits-là

34:29donc ce qu'on va faire

34:30c'est flinguer la filière sucre

34:31et importer du sucre

34:32traité avec des néonicotinoïdes

34:34depuis d'autres pays

34:34ça c'était le parler vrai

34:35de Jean-Philippe Dugan-Clément

34:36sur ce débat

34:38et en plus vous avez

34:39la validation

34:39de mère

34:41Sophie de Menton

34:43amène à tout

34:450826 300

34:46300 se retrouve dans

34:47quelques instants

34:48sur Sud Radio

34:48un an après les JO

34:50est-ce qu'ils ont réussi

34:50à changer la France ?

34:51on vous pose la question

34:52restaurateur, sportif

34:54est-ce qu'on a réussi

34:55à prolonger un peu

34:55cette parenthèse enchautée ?

34:57on revient dans quelques instants

34:58et vous êtes bien sur Sud Radio

34:59à tout de suite

35:00Sud Radio

35:01parlons vrai

35:02parlons vrai

35:03Sud Radio

35:04parlons vrai

35:05Sud Radio

35:07les débats de l'été

35:0810h-13h

35:10Maxime Liedot

35:110826 300

35:13300

35:13la bonne humeur

35:14est présent dans le studio

35:15de Sud Radio

35:16en compagnie de Jean-Philippe Dugan-Clément

35:17Frédéric Fougera

35:18Sophie de Menton

35:19et on va réussir peut-être

35:20par cette bonne humeur

35:21à recréer une parenthèse enchantée

35:23parce que demain

35:23et c'est quand même fantastique

35:25c'est là où on voit

35:25que la France

35:26et ce beau pays

35:27a quand même un problème

35:27avec le passé

35:28est-ce que vous savez

35:29que demain

35:29le 26 juillet

35:30c'est un jour

35:31pour se souvenir

35:32des Jeux Olympiques

35:32donc il y aura sur Paris

35:33une succession d'événements

35:34je ferai peut-être

35:36Sophie de Menton

35:38vous êtes inspiré

35:39je le savais

35:40il y aura donc un jour

35:41pour se souvenir

35:42on projettera

35:43des petits dessins olympiques

35:45sur la tour Eiffel

35:46il y aura quelques animations

35:47sur la scène

35:47on va essayer de se souvenir

35:49de ce bon vieux temps

35:50mais est-ce que vous pensez

35:51que la France a réussi

35:52à s'adapter

35:53à avoir peut-être

35:54un élan d'optimisme

35:55après les Jeux Olympiques

35:56ou au contraire

35:56elle n'a pas su prendre le coche

35:58c'est notamment la une

35:59de libération

36:00du journal aussi

36:01l'opinion ce matin

36:01oh là Sophie de Menton

36:02qu'est-ce qui se passe encore ?

36:03si c'est la une de libération

36:04c'est faux

36:04ah d'accord

36:05donc c'est bien

36:06c'est pas du tout sectaire

36:07c'est ça qui est pratique

36:08on sait quand on lit

36:10on sait ce qu'on va lire

36:11c'est plutôt intéressant

36:13c'est le fait que

36:14par rapport à tout ce qui avait été demandé

36:16pendant le JO

36:17les investissements dans le sport

36:18les 300 millions d'euros

36:20qui avaient été promis

36:21qui seront finalement en moins

36:22la baisse des budgets

36:23le désenchantement généralisé

36:25le plan équipement

36:25du président de la république

36:26les 5000 équipements

36:27on n'a pas vu le jour

36:28ce sera soi-disant fin 2026

36:30l'agence nationale du sport

36:31donc quoi c'est pas vrai ?

36:33je veux dire

36:33il y a beaucoup de choses

36:34ils ont raison

36:35on peut pointer tout ce qui n'a pas été donné

36:37puisque d'abord on est complètement fauché

36:38c'est une chose

36:39mais il y a quand même eu

36:40des immeubles créés

36:41des piscines olympiques

36:42formidables

36:43il y a eu une parenthèse enchantée

36:44c'est vrai

36:45les français ont été fiers d'eux

36:47donc les JO ont changé un peu la France

36:49pour vous Sophie Menton

36:50ce qui est vrai

36:51c'est que

36:52c'est retombé quand même assez vite

36:54c'est vrai que

36:55les retombées économiques

36:56quand on voit les restaurateurs

36:57pendant cette période-là

36:58ils ont beaucoup souffert

36:59et il n'y a pas eu

37:00mais après ils l'ont un peu rattrapé

37:02on a des touristes

37:04comme on n'en a jamais eu

37:05malheureusement

37:05on a des touristes pauvres

37:06ils ne nous dépensent pas en France

37:07bon ça c'est pas de bol

37:08il faudrait comprendre pourquoi

37:09mais voilà

37:10encore une fois

37:11c'est complètement excessif

37:13oui on a réussi

37:14les JO ont la pique

37:15malgré des spectacles

37:16honteux par certains moments

37:18ah voilà

37:19ben quand même

37:19on y est

37:20non mais

37:21j'ai le droit de dire

37:22il y a eu

37:23à un moment donné

37:24mais j'ai pardonné

37:25c'était magnifique

37:27on y a réussi

37:28on a des athlètes formidables

37:30il y a une sécurité

37:31qui a été mise en place

37:32exceptionnelle

37:33j'aimerais bien qu'elle continue

37:34donc non

37:35on ne peut pas dire tout ça

37:36oui il y a une déception

37:38parce que c'est vrai

37:38que ça n'a pas libéré la France

37:40ça a été qu'une parenthèse enchantée

37:41et il faut savoir

37:42qu'on a fait sauter

37:43tous les obstacles

37:44qui permettaient d'installer

37:45tout ce qu'il fallait installer

37:46et que ces obstacles

37:48les complications

37:48ont été juste

37:49bloqués

37:51pendant les Jeux Olympiques

37:52et tout est retombé

37:53moi je comprends

37:54que tous ceux

37:55qui ont eu des grandes promesses

37:56des ministres

37:56des sports successifs

37:57du président de la république

37:58en disant

37:59rappelez-vous

37:59pardon de cette phrase

38:00on va faire de la France

38:01une grande nation de sport

38:02réinvestissement

38:03dans les piscines

38:04ah bah oui mais

38:04un peu quand même

38:06un peu quand même

38:07pas du tout visiblement

38:08parce qu'on s'appelle

38:08dans les budgets

38:09Jean-Philippe, Dugan, Clément

38:10est-ce que pour vous

38:10les JO ont réussi

38:11à changer la France

38:12en bien bien sûr ?

38:13Les Jeux ça a été

38:15un mois

38:15vous l'avez dit

38:16deux mois

38:16avec les Paralympiques

38:17deux parenthèses enchantées

38:19avec du positivisme

38:20avec un petit peu d'optimisme

38:22après ça n'a pas changé

38:23les fondamentaux

38:24d'un pays

38:24qui n'a plus de gouvernement

38:25qui n'a plus de majorité

38:27à l'Assemblée

38:27et qui est en état

38:29de quasi-faillite

38:31il y a des réalités

38:32qui reviennent

38:33à rattraper les choses derrière

38:34sur la trace des JO

38:36le projet même des JO

38:38c'était d'être

38:38des Jeux olympiques sobres

38:40c'est-à-dire d'assez peu

38:41créer de grandes infrastructures

38:42On n'a pas bien vu financièrement

38:43la sobriété

38:44Mais si, si, si

38:45par rapport aux JO de Londres

38:47par rapport à ce qui a pu être fait

38:49au Brésil ou en Grèce

38:50c'est des JO

38:51dont l'intégralité du dossier

38:52reposait sur le fait

38:53d'utiliser de l'existant

38:55et en fait quand on sort

38:56de la piscine

38:56et du village olympique

38:57il y a eu assez peu

38:58et le bassin de Versurmarne

38:59mais il y a eu assez peu

39:00d'infrastructures de créer

39:02donc de ce point de vue-là

39:03oui, il n'y a pas forcément

39:04une trace majeure qui reste

39:05après ça a montré

39:06que ce pays

39:07quand on le veut

39:08est capable de casser

39:09les normes

39:10qui nous entravent

39:10le problème c'est qu'on n'a pas

39:11été au bout

39:12d'aller supprimer

39:13d'aller dénormer

39:14que ce pays

39:15lorsqu'on le veut

39:16est capable de ramener

39:17de la sécurité

39:17est capable de ramener

39:18de la positivité

39:19et ça c'est important

39:20et puis par contre

39:21dernière chose

39:21et là je fais ma parenthèse

39:22municipale

39:23vous voyez

39:24ce que je regrette un petit peu

39:25c'est qu'actuellement

39:26le débat c'est de dire

39:27parce qu'on va supprimer

39:28le passe au sport

39:29c'est la possibilité

39:30que donne l'État

39:31d'amener un peu d'argent

39:32à des familles

39:33dont les enfants sont modestes

39:35pour permettre

39:35de faire du sport

39:36et ça un an après

39:38jour pour jour

39:38quasiment des Jeux Olympiques

39:39je crois que c'est quelque chose

39:40d'extrêmement grave

39:41alors moi dans ma commune

39:42on a créé

39:43et j'aimerais que toutes les communes

39:44le fassent

39:44un chèque sport culture universel

39:46nous on amène

39:46on n'a plus un rond

39:48on amène

39:48et je le finance

39:49je le finance

39:51j'amène 160 euros

39:53par qui parle privé

39:53j'amène ma commune

39:55j'amène 160 euros

39:57à chaque enfant

39:58de 6 à 16 ans

40:00pour pratiquer

40:00une activité sportive

40:02et effectivement

40:02ça je suis fier de le faire

40:03l'attention est bonne

40:05mais on n'a plus d'argent

40:06c'est de nier

40:06et bien on arrive à le financer

40:08mais chaque maire

40:09on arrive à le financer

40:10la politique

40:10de toutes les communes

40:11Frédéric Fougera

40:14d'abord le premier impact

40:16des jeux

40:16ça a quand même été celui

40:17qui a permis à la France

40:18un peu de se rassurer

40:19d'elle-même

40:19parce que dans notre pays

40:21de grincheux

40:23de haineux

40:23avec les difficultés

40:24que chacun peut traverser

40:26mais aussi

40:27l'état d'esprit

40:27est souvent très négatif

40:29finalement

40:29ça a été effectivement

40:31une parenthèse

40:32mais pour moi

40:32ça n'a pas été

40:33qu'une parenthèse enchantée

40:34parce que je pense

40:35qu'il y a une grande durabilité

40:36dans tout ce qui a été fait

40:37oui il n'y a pas énormément

40:37d'équipements sportifs

40:39qui ont été réalisés

40:40mais il y en a beaucoup

40:40qui ont été rénovés

40:41alors ça concerne essentiellement

40:42la ville de Paris

40:43mais c'était les jeux de Paris

40:44donc ça c'est quand même

40:46on se baigne dans la scène

40:47c'est quand même

40:47des investissements

40:48je voudrais éviter

40:50de rentrer dans la caricature

40:51Sophie

40:51après on pourra prendre

40:56les cas particuliers

40:57mais il y a énormément

40:58de gymnases

41:00de piscines

41:01qui ont été rénovés

41:02pour ces jeux à Paris

41:02donc voilà

41:03c'est un booster énorme

41:05sauf si Jean-Philippe

41:07me corrige

41:08il y a aussi des infrastructures

41:09qui ont été

41:10mises en place

41:11pour ces jeux

41:11même si certaines

41:12ne le sont pas encore

41:13je pense à la ligne 14

41:14qui va jusqu'à Orly

41:14et le Charles de Gaulle Express

41:16qui n'est malheureusement

41:17toujours pas encore inauguré

41:18mais ça a bien été fait

41:19en prévision des jeux

41:21donc ça

41:21ça fait quand même

41:22partie de l'héritage

41:23après il y a eu

41:25certes

41:25il y a eu une déception

41:26notamment économique

41:27notamment de la part

41:28des restaurateurs

41:29qui n'ont pas vu

41:29un effet immédiat

41:30même voir un effet négatif

41:32au moment même

41:33du jeu

41:33mais cet effet

41:34il arrive maintenant

41:35et il sera mesurable

41:36mais sur les 10

41:37les 15 prochaines années

41:38c'est pas juste

41:39une question de premiers mois

41:40on voit déjà que les jeux

41:41ont modifié

41:42les flux saisonniers

41:43l'afflux de tourisme

41:44n'est plus celui qu'il était

41:46il est beaucoup plus

41:47constant et permanent

41:48mais ça c'est des choses

41:49qui vont se mesurer

41:50dans le temps

41:50donc tout ça

41:51c'est à vérifier

41:51cet impact éco

41:53est à mesurer

41:53mais qu'il n'y ait pas

41:54d'impact

41:55on ne peut pas dire

41:55qu'il n'y ait pas d'impact

41:56mais il va s'inscrire

41:58dans le temps

41:58plus sans doute des déceptions

41:59notamment financières

42:00rappelez-vous

42:01on avait appris

42:02que les JO

42:03avaient été en excédent

42:04de 76 millions d'euros

42:05et bim

42:05la cour des comptes

42:06repasse par là

42:06bon finalement

42:07ça nous a coûté 6 milliards

42:08donc de ce côté-là

42:09je pense qu'il y a peut-être

42:10eu un sentiment

42:11comme ça de vague

42:12et de haut le cœur

42:13mais justement

42:13c'est ces deux chiffres

42:15qui ne doivent pas être comparés

42:16il y a le coût des jeux

42:17en eux-mêmes

42:18et c'est là où il y a un déficit

42:19et il y a ce co-rapporté

42:21les jeux à côté

42:21non mais c'est pas des chiffres

42:23qui doivent se comparer

42:25ni s'additionner

42:25il faut prendre les deux

42:27pour ce qu'ils sont

42:28ah oui

42:28c'est vrai que la cour des comptes

42:30a des personnels de grande qualité

42:31ah bah oui

42:32le petit clavage

42:33il y en a

42:33en force à l'équipe

42:34c'est ça

42:35non mais en revanche

42:36je comprends la déception

42:37de beaucoup

42:38rappelez-vous

42:38sans rire

42:39je pense qu'on a oublié

42:39parce que je crois

42:40qu'on a un Alzheimer précoce

42:41en France

42:42rappelez-vous

42:42les déclarations politiques

42:43on n'en pouvait plus

42:44la France doit être

42:45une grande nation sportive

42:46c'est extraordinaire

42:47c'est normal

42:48quand on dit ça

42:48oui mais c'est normal

42:50quand on donne suite

42:51Sophie de Mente

42:52on ne peut pas se permettre

42:52dans ce pays

42:53d'être le pays

42:54des déclarations

42:54des petites paroles

42:55en politique internationale

42:57en politique intérieure

42:58en politique sportive

42:59je pense que c'est frustrant

43:00c'est le personnel politique

43:02qui est responsable de tout ça

43:03ah oui mais pas que

43:04pas que

43:05Baptiste

43:06bonjour

43:080826 300 300

43:10bonjour mon cher Baptiste

43:11merci beaucoup

43:11de nous appeler sur ce sujet

43:12est-ce que pour vous

43:13de ce que vous pouvez

43:14de ce que vous pouvez regarder

43:15est-ce que la France

43:16est-ce que les JO

43:17ont réussi à changer un peu la France

43:18est-ce que nous sommes devenus

43:19une grande nation de sport

43:21alors avant de parler des JO

43:23parce qu'évidemment

43:24c'est le sujet

43:25juste pour répondre

43:26à Sophie de Menton

43:27qui est un peu comme un

43:28comme un roquet

43:29comme ça répète

43:30on est fauché

43:31on n'a pas de thune

43:31comme un roquet

43:31comme un perroquet

43:33si vous préférez

43:34c'est pas mieux

43:35il n'y a pas de thune

43:36il n'y a pas de thune

43:36pas pour tout le monde

43:37je rappelle quand même

43:38que la fortune des milliardaires

43:39elle a augmenté

43:402000 milliards de dollars

43:41en 2024

43:42là c'est le perroquet

43:42on a 4000 milliards de dollars

43:43par semaine

43:44donc en fait en France

43:45leur fortune augmente

43:47de 13 millions d'euros

43:48par jour

43:48à notre cinquantaine

43:49de billardaires

43:50donc il n'y a pas de thune

43:51on est fauché

43:51on aimerait tous les avoir

43:53je suis d'accord Baptiste

43:54mais sur la réflexion

43:55sur la réflexion

43:56sur les JO

43:56on n'était pas

43:58un grand pays de sport

43:59on n'est toujours pas

43:59un grand pays de sport

44:00on n'a pas de politique

44:01dédiée au sport

44:02à part quelques équipements

44:04qui ont été construits

44:05dans le 93

44:06la France

44:07qui devait bénéficier des JO

44:08n'a pas du tout

44:09bénéficié des JO

44:10nos sportifs sont toujours

44:12livrés à eux-mêmes

44:13on ne fait pas plus

44:14de sport à l'école

44:16et on n'investit pas plus

44:17dans le sport

44:18vous c'est ce que vous observez

44:21sur les infrastructures

44:22sur les

44:22bah oui

44:24il y a eu quelques

44:24effectivement

44:25il y a des infrastructures sportives

44:26qui ont été construites

44:27dans le 93

44:28bon

44:29elles sont très peu publiques

44:30il n'y a pas aussi

44:31c'est-à-dire que

44:31l'Adidas Arena

44:32c'est super

44:33mais l'Adidas Arena

44:34tout le monde n'y va pas

44:35bah voilà

44:36ça le problème

44:36c'est que tout le monde

44:37ne va pas jouer au basket

44:38à l'Adidas Arena

44:39les piscines

44:40on verra

44:41le village olympique

44:42qui a été transformé

44:42en logement

44:43il faudra voir un petit peu

44:45en quel type de logement

44:46ça se transforme

44:48si c'est des logements inaccessibles

44:49ça ne profitera pas

44:50aux habitants du 93

44:51donc bon

44:52je pense qu'en vrai

44:53ça va profiter à la France

44:55c'était l'argument

44:56facile

44:57pour dire

44:58on va claquer

44:596 milliards d'euros

45:00pour les JO

45:01vous regrettez

45:02que ça ne se soit pas fini

45:04pour peut-être

45:05une politique

45:05plus accessible

45:06à tout le monde

45:06que ce soit

45:07sur les infrastructures

45:08et notamment

45:08dans les déceptions

45:09je pense

45:09notamment au sport paralympique

45:11avec un désengagement

45:12excessif

45:13de beaucoup de sponsors

45:14où ça avait été

45:14la promesse

45:15pour beaucoup de clubs

45:15et pour beaucoup de sportifs

45:17aussi bien sûr

45:18et on en a reçu

45:18à cette période

45:19sur Sud Radio

45:20qui tout d'un coup

45:21a des espoirs

45:21peut-être douchés

45:22et tombés comme un soufflé

45:23parce que derrière

45:24ça n'a pas suivi suffisamment

45:25Baptiste

45:26vous avez raison

45:27d'aborder ce sujet là

45:28et moi je le voudrais

45:30aller même plus loin

45:31là-dessus

45:32parce qu'en fait

45:33il se trouve que

45:34depuis quelques mois

45:34je suis devenu papa

45:35et que du coup

45:36je me balade beaucoup

45:37en transport en commun

45:38avec une poussette

45:40et je découvre

45:42stupéfait

45:43je savais qu'on était

45:44très en retard

45:44sur l'accessibilité

45:45dans les transports

45:46etc

45:46mais je découvre

45:48avec stupéfaction

45:49le nombre de stations

45:50de métro

45:51qui sont accessibles

45:52aux personnes

45:52à mobilité réduite

45:53donc en gros

45:54moi c'est simple

45:55quand je me balade seul

45:56avec ma fille

45:56je peux porter la poussette

45:58y compris dans les escaliers

45:59ça va

46:00mais par contre

46:01si ma femme se balade seule

46:02avec la poussette

46:03c'est impossible

46:04et il y a

46:04une vingtaine de stations

46:06à peine

46:07je ne sais pas si on se rend compte

46:08on est quand même la France

46:09il y a une vingtaine de stations

46:10où on peut aller

46:11du quai

46:11à la rue

46:12avec

46:14une poussette

46:15et ça avait été

46:16rappelez-vous

46:16ça avait été aussi

46:17un sujet

46:17notamment sur les villages olympiques

46:19et dans les transports

46:20pendant les JO

46:22merci beaucoup mon cher Baptiste

46:23de nous avoir appelé

46:24au 0826 300 300

46:26c'est vrai aussi

46:26ce qu'il dit

46:27Jean-Philippe Dugouin-Clément

46:28notre ami Baptiste

46:29en disant

46:29mais enfin c'est super

46:31mais beaucoup a été construit

46:32beaucoup ont été

46:33il y a peut-être

46:33beaucoup de montagnes

46:34qui ont été déplacées

46:34mais finalement

46:35qui en bénéficient

46:36oui c'est fait

46:37pour les gros matchs

46:38tout le monde ne peut pas

46:39y accéder

46:39c'est peut-être la sensation

46:40de ne pas pouvoir accéder

46:41à la belle image

46:42qu'on nous a montrée

46:43pendant des mois

46:43mais bien sûr

46:44ce que je vous disais

46:44c'est les équipements

46:45qui ont été faits

46:46c'est des équipements

46:46ponctuels liés aux JO

46:48là où il y a un véritable gain

46:50c'est sur la question

46:51des infrastructures de transport

46:53où il y a eu pour le coup

46:54des centaines de millions

46:55d'euros d'investis

46:56et qui bénéficient à tout le monde

46:57quand on parle de la 17

46:58quand on parle du Carrefour Playel

46:59quand on parle de la ligne 14

47:01effectivement

47:02on est sur quelque chose

47:03qui a été porté

47:04dans ce cadre-là

47:05qui a été accéléré

47:05avec ce cadre-là

47:06et où là il y a un retour

47:08pour tous les français

47:09au quotidien

47:09à minima

47:10pour tous les franciliens

47:11ce qui fait quand même

47:1120% de la population

47:12puis la deuxième chose

47:13c'est le miroir

47:16l'effet publicité mondiale

47:19que ça fait pour le pays

47:20et là

47:20qui est durable

47:22cette année

47:22alors que le tourisme

47:23tombe partout en Europe

47:24on est le pays

47:25le moins impacté

47:26par la chute du tourisme

47:27parce qu'il y a aussi eu

47:28cet effet vitrine mondiale

47:30très bien

47:31mais il y a aussi eu

47:32cet effet vitrine mondiale

47:33et ça c'est quelque chose

47:34qui va aussi durer

47:35mais sur les infrastructures

47:37en tant que telles

47:38beaucoup d'hôteliers

47:38beaucoup de restaurateurs

47:39ont regretté

47:40ce manque d'effets JO

47:41notamment parce que

47:42beaucoup ont dû fermer

47:43parce qu'une sécurité excessive

47:45essentiellement à Paris

47:46parce que beaucoup ailleurs

47:47c'est un peu différent

47:48là on est sur un truc

47:49très auto-centré sur Paris

47:50vous avez raison

47:51Frédéric Fougera

47:52sur ce que nous a dit

47:53les bénéfices

47:53sont aussi auto-centrés

47:54sur Paris

47:54d'une certaine façon

47:55pour aller dans le sens

47:56de l'éditeur

47:57et malheureusement

47:58dans le mauvais sens

47:59mais il a parfaitement raison

48:01un point négatif

48:03sur ces jeux

48:03pour moi le gros échec

48:04c'est la question

48:05de l'accessibilité

48:05comme ça a été dit par Baptiste

48:07je l'ai dit ici

48:08trois ans avant

48:09deux ans avant

48:09un an avant

48:10six mois avant

48:10la question de l'accessibilité

48:12n'a pas du tout

48:13été prise en compte

48:14donc on est vraiment

48:14un pays arriéré

48:15sur ces questions-là

48:16on a travaillé

48:17la question du dernier kilomètre

48:18où quand je parlais

48:19de la rénovation

48:20de tous les équipements sportifs

48:21qu'il y a eu à Paris

48:21à ce moment-là

48:22on a travaillé sur site

48:23la question de l'accessibilité

48:25mais pas l'accessibilité

48:26pour s'y rendre

48:26donc c'est très bien

48:27qu'un lieu soit accessible

48:28mais si on ne peut pas s'y rendre

48:29ça ne sert pas à grand-chose

48:30c'est plus ennuyeux

48:31vraiment vraiment

48:31là il y a eu

48:32beaucoup de promesses

48:33il n'y a eu aucune

48:33réelle volonté

48:35il y a eu des ministres

48:36des secrétaires d'Etat

48:37aux questions de handicap

48:38et d'accessibilité

48:40qui se sont succédés

48:41mais leur bilan

48:42est vraiment négatif

48:43surtout quand on voit

48:44rappelez-vous

48:44même les audiences

48:45des Jeux paralympiques

48:46ça avait provoqué

48:47une telle ferveur

48:47et c'est peut-être

48:48l'effet déceptif

48:49le plus important

48:50quand on voit

48:51le désengagement

48:52de beaucoup de sponsors

48:53qui était pourtant

48:53si important

48:54pour énormément de clubs

48:55d'association

48:56pour les futures

48:56compétitions à venir

48:57on se doute

48:58qu'en effet

48:58ce soit une déception

49:00les auditeurs de Sud Radio

49:01sont beaucoup plus sévères

49:02que nous tous

49:02un an après

49:03les JO

49:03ont-ils vraiment

49:04transformé la France ?

49:05Non

49:05à plus de 97%

49:07oui à 2%

49:07c'est les 8%

49:08c'est quand même

49:09des Jeux

49:10Olympiques

49:11on ne pouvait pas

49:12compter sur ça

49:13pour transformer la France

49:14il faut quand même

49:15remettre les choses

49:15un peu à l'heure

49:16il y a eu un élan

49:18les journaux

49:19pendant l'émission

49:19Sophie de Montpont

49:20je vous encourage

49:20à vivement lire

49:21l'interview de Bernard Hanon

49:22on a compris

49:23votre idole

49:24pensez à enlever

49:24le poster dans votre chambre

49:25ce moment

49:26beaucoup d'auditeurs

49:27non non

49:27j'en ai remis à second

49:28mais c'est pas ça

49:29c'est qu'il disait

49:29que les riches

49:30étaient de plus en plus riches

49:31et je disais

49:32avec beaucoup d'intérêt

49:33que Bernard Hanon

49:34se battait

49:34qu'il avait perdu

49:35sur beaucoup de marques

49:37bien sûr

49:37qu'il essayait de faire face

49:39et que c'est totalement faux

49:40et s'il est très content

49:41parce que Bernard Hanon

49:42gagne moins d'argent

49:43et bien il va être

49:44très très déçu

49:45je crois que Bernard Hanon

49:46a eu notamment l'occasion

49:47de se faire la publicité

49:48en habillant

49:49et en étant le sponsor

49:50de Laurent Marchand

49:50donc je crois que pour les JO

49:52cet ami Bernard Hanon

49:54a trouvé

49:54je crois

49:55quelques gains financiers

49:56mais peut-être pas

49:56le meilleur exemple

49:58non mais

49:58je parle de la situation

50:00générale aujourd'hui

50:01économique

50:01elle n'a plus rien à voir

50:03avec les JO

50:03nous sommes là

50:04dans un équilibre économique

50:06tout à fait instable

50:07dans le monde

50:07avec des droits de douane

50:08énormes

50:09c'est ça le sujet

50:09c'est plus les Jeux Olympiques

50:10mais une fois plus

50:12vous avez certains journaux

50:12l'opinion parle aussi

50:13peut-être de l'incapacité

50:14des politiques

50:15à bénéficier des vagues

50:17des vagues positives

50:18qui arrivent

50:18pour essayer justement

50:19de les transformer

50:19en dynamique

50:20là aussi

50:20ça mériterait un sujet

50:22à part

50:22dans un instant

50:22pour conclure

50:23ces grands débats de l'été

50:24les coups de coeur

50:24et les coups de gueule

50:25de chacun

50:25toujours en compagnie

50:26de Jean-Philippe Dugoin

50:27Clément

50:27Mérudéine Menci

50:28Frédéric Fougera

50:29président de Tenkan Paris

50:30et Sophie de Menton

50:31chef d'entreprise

50:32et président du mouvement éthique

50:33vous êtes bien sur Sud Radio

50:34à tout de suite

50:35Sud Radio

50:36votre avis fait la différence

50:38Sud Radio

50:40les débats de l'été

50:4210h-13h

50:43Maxime Liedot

50:44merci de passer l'été

50:46en notre compagnie

50:46sur Sud Radio

50:470826 300 300

50:49c'est le numéro

50:50que vous appelez

50:50pour réagir

50:51pour nous interpeller

50:52aussi pour nous faire part

50:53de vos réflexions

50:53sur les différents sujets

50:54qu'on aborde

50:55dans cette émission

50:56notamment après-midi

50:58toujours en compagnie

50:58des trois mousquetaires

50:59et c'est l'heure

51:00pour terminer cette émission

51:01avec une once de positivité

51:03peut-être

51:04avoir des coups de coeur

51:05et des coups de gueule

51:05de la part de chaque intervenant

51:07je me tourne vers vous

51:08d'abord Jean-Philippe

51:09Dugouin-Clément

51:09c'est un coup de coeur

51:11c'est ça ?

51:12un coup de gueule

51:14j'en sais rien

51:15une réflexion

51:16sur le couple

51:17Emmanuel Macron

51:18qui attaque

51:18la personne

51:19qui les diffame

51:19enfin une des personnes

51:21qui les diffame

51:22vous l'avez peut-être vu

51:23hier ils ont déposé

51:24plainte aux Etats-Unis

51:25contre Madame Owens

51:26qui est une influenceuse

51:27qu'on qualifierait

51:29de membre de la fachosphère

51:30en France

51:31et qui relaie

51:33à plaisir

51:34ces théories complotistes

51:37sur lesquelles

51:37Brigitte Macron

51:39serait née homme

51:40serait transsexuelle

51:41qu'il y aurait un complot d'Etat

51:43pour cacher cela

51:44ce qui est relayé

51:45à qui mieux mieux

51:46par tous les supporters

51:47des partis d'extrême droite

51:48en France

51:49et voilà

51:51donc il y a un dépôt de plainte

51:52aux Etats-Unis

51:53qui peut lui coûter très cher

51:54parce que pour le coup

51:55le droit américain

51:55en termes de

51:56dommages et intérêts

51:59va beaucoup plus loin

52:00que le droit français

52:01mais au-delà de ça

52:02ce que je trouve

52:03absolument dingue

52:04c'est cette montée

52:05des complotistes

52:06il y a de ça 50 ans

52:07ces personnes

52:09auraient été enfermées

52:10dans des asiles

52:10aujourd'hui

52:11elles ont pignon sur rue

52:12elles sont relayées

52:14elles ont des dizaines

52:15de milliers de followers

52:16alors on a

52:17Madame Owens

52:18on a

52:19les théories

52:20sur Enedis

52:21et les Linky

52:21c'était M. Dupont-Aignan

52:22qui relayait

52:23sur les vaccins

52:24qui allaient permettre

52:25de tracer les gens

52:26avec M. Philippot

52:27on a l'adénochrome

52:30relayée par Mme Paloma

52:33qui avait pignon sur rue

52:34chez M. Hanouna

52:35on a les théories

52:36comme quoi Trump

52:37aura été vainqueur

52:38contre Biden

52:38d'autres relayées

52:40par Marion Cotillard

52:41comme quoi le 11 septembre

52:42serait un complot

52:43de la CIA

52:43et on est aujourd'hui

52:45dans un monde

52:45où il n'y a plus aucun filtre

52:47où la montée

52:48des réseaux sociaux

52:49de l'absence

52:49de recul

52:50de la presse

52:51fait que là

52:51où des gens

52:52relèvent de théories

52:53qui sont des théories

52:54de fous alliés

52:55on contribue

52:56à rendre ce pays fou

52:57et on leur permet

52:58de gagner de l'argent dessus

52:59ça c'est dit

52:59Jean-Philippe Dugoin-Clément

53:01maire Udine Menci

53:01pour ce coup de gueule

53:02ou disons coup de coeur

53:03pour la décision

53:04du couple Macron

53:04et coup de gueule

53:05contre tous ces gens

53:06qui alimentent ces théories

53:07ma chère Sophie de Menton

53:08alors là il n'y a pas de doute

53:09ce n'est pas un coup de coeur

53:10c'est un vrai coup de gueule

53:11alors c'est un coup de gueule

53:12je ne veux pas encore

53:14paraître complètement ringarde

53:15mais non

53:16mais je suis sidérée

53:18que le service public

53:19alors qu'on a besoin

53:20d'émissions de qualité

53:21de contrôle

53:21d'ailleurs et de vraies équipes

53:24rédactionnelles

53:24au niveau des informations

53:25qu'on a besoin de tout

53:27de faire lire les enfants

53:28et bien

53:29il y a la Drag Race France

53:31All Stars

53:32avec un Super Bowl

53:34qui vient

53:34de reprendre

53:36place le 10 juillet

53:37deuxième partie de la soirée

53:39et c'est quand même

53:41le concours de la Drag Queen

53:42une caricature absolue

53:45enfin

53:46je suis désolée

53:47comment on peut

53:48en faire une émission phare

53:50sur le service public

53:51bon

53:52il y a d'autres chaînes

53:53qui veulent très bien

53:53on a le droit

53:54de tout faire

53:55on a le droit

53:55d'adorer les Drag Queen

53:56mais au moment

53:58où on a besoin aussi

53:59de reprendre un peu

54:00l'éducation des enfants

54:01de façon un peu plus

54:02plus saine

54:04j'étais très choquée

54:07et ça ça vous a interpellé

54:08que ce soit sur le service public

54:09en tout cas

54:09oui c'est ça

54:10on a le droit

54:11de faire tout ce qu'on veut

54:11dans le privé

54:11c'est le service public

54:13ce sont nos impôts

54:15et puis c'est quand même

54:16le service public

54:17qui s'est fait justement

54:17pour donner une certaine idée

54:18de la France

54:19une certaine idée

54:20c'est des valeurs

54:21et donc le concours

54:22des Drag Queen

54:22je trouve ça très moyen

54:23et bien ça c'est dit

54:24Sophie de Menton

54:25son coup de gueule

54:26et le dernier sera aussi

54:27un coup de gueule

54:27décidément

54:28il y avait tous

54:28un besoin de relâchement

54:30en cette fin de semaine

54:31mon cher Frédéric Fougera

54:32contre un certain quoi ?

54:33CNRS

54:33mais pas du tout

54:34c'est pas du tout un coup de gueule

54:36c'est un coup de chapeau

54:37que je vous adresse

54:37qu'est-ce qu'il se passe ?

54:39est-ce que vous allez voir

54:40venir le coup ?

54:41vous aviez raison Maxime

54:42après que l'ADEME

54:43nous ait expliqué

54:44combien de jours

54:45portaient un slip

54:45ou un caleçon

54:46avant de le laver

54:46après que l'INSEE

54:48nous ait expliqué

54:49que nous habitons

54:49des logements trop grands

54:50et la semaine dernière

54:51après que la Cour des Comptes

54:52nous ait expliqué

54:54que nous épargnons trop

54:55quelle chance nous avons

54:56d'ailleurs au passage

54:56que tous ces gens

54:57rémunérés avec

54:57l'argent de nos impôts

54:59nous expliquent la vie

55:00comme si nous avions besoin

55:01de survivre

55:02ou comme si nous ne pouvions

55:03pas survivre

55:04sans leur assistance

55:05et bien vous aviez raison Maxime

55:06les semaines se succèdent

55:08et se ressemblent

55:09en plein débat

55:10sur les croyances

55:11sur l'acétamipride

55:13que certains veulent interdire

55:14aux agriculteurs

55:15alors qu'ils en font eux-mêmes

55:16un usage domestique quotidien

55:17ça on en a déjà parlé

55:18et bien j'ai lu que le CNRS

55:19nous expliquerait

55:20que la culture en France

55:22de la betterave à sucre

55:23n'est pas indispensable

55:24voilà

55:24on nous explique

55:25ce qui est indispensable

55:26ou ce qui n'est pas indispensable

55:27alors effectivement

55:27on l'a déjà évoqué

55:28pendant l'émission

55:29nous pourrions importer

55:30l'intégralité

55:31des centaines de milliers

55:32de tonnes de sucre

55:33et produits dérivés

55:34à nos voisins européens

55:35ça nous permettrait

55:36de consommer les mêmes produits

55:37mais de les importer

55:38alors évidemment

55:39un peu plus cher

55:39avec un coût écologique

55:40plus élevé

55:40tout en créant chez nous

55:42du chômage

55:42tout ça me paraît

55:43très cohérent

55:44peut-être rendez-vous

55:46la semaine prochaine

55:47moi je ne serai pas là

55:47mais peut-être qu'il y aura

55:48notre ultra-administration

55:50sauf si aller en vacances

55:51ça nous fera du bien

55:54mais sinon

55:54avec vos prochains invités

55:56je vous laisserai débattre

55:56de ces nouvelles injonctions

55:58et on vous appellera

55:59même si on a votre lieu de vacances

56:00on vous demandera

56:00un petit dédito

56:01en tout cas d'avance

56:02vous aviez raison

56:03et je pense que ça va continuer

56:05je prends le coup de chapeau

56:06merci à tous les trois

56:07d'avoir été dans ce studio

56:08Jean-Philippe Dugoin Clément

56:09maire Udéi de Mency

56:10et vice-président de la région

56:10Île-de-France

56:11Frédéric Fougera

56:12président de Tenkan Paris

56:13auteur de l'anthologie de la com

56:14et Sophie de Menton

56:15chef d'entreprise

56:16président du mouvement éthique

56:17vous avez tous passé

56:17votre petit coup de gueule

56:18vous avez tous les ingrédients

56:19qu'il faut pour partir

56:20convenablement

56:21peut-être pas en week-end

56:22mais même mieux

56:22en vacances

56:23c'est en tout cas

56:24ce que je vous souhaite

56:24et pour ceux qui nous écoutent

56:26restez avec nous

56:27dans un instant

56:28bien sûr

56:28le journal

56:29la météo

56:30le tour du tour

56:30avec Joseph Riz

56:31les actualités

56:32d'Urdeur de France

56:33à partir de midi 15

56:34est-ce qu'on va enfin

56:35avoir la vérité

56:36sur le suicide

56:37de l'ancienne femme

56:37de Bertrand Cantin

56:38en tout cas

56:39la justice a décidé

56:40de rouvrir le dossier

56:41et on sera avec une avocate

56:42qui depuis plus de 15 ans

56:43est sur ce dossier

56:44et elle a des preuves

56:45bien sûr

56:46que l'ex-rockstar

56:47l'ex-rockstar

56:48est devenue un tueur

56:49à tout de suite

56:49sur Sud Radio

56:50Sud Radio

56:51Parlons Vrai

56:53Parlons Vrai

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