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  • 24/07/2025
Les débats de l'été avec Lou Fritel, Mehdi Raïche, Brice Soccol et Arnaud Stéphan,

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##LE_DEBAT_DU_JOUR-2025-07-24##

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News
Transcription
00:00Sud Radio, les débats de l'été, 10h-13h, Maxime Liedot.
00:30En fin d'émission, mais ça, c'est vraiment du teasing au gamme, je vous laisserai le reconnaître.
00:36Les débats du jour, restez jusqu'à la fin, parce qu'un peu avant midi, on parlera de ce qui se passe au Sable d'Olonne.
00:41Vous voyez, c'est ça le point commun avec Arnaud Stéphane.
00:43À chaque fois qu'il arrive, il y a une décision à croire qu'il gère la communication de cette ville en coulis.
00:47Je ne sais pas ce qui se passe, mais le maire a décidé de faire un rappel général,
00:50notamment sur les réseaux sociaux aux habitants, mais surtout aux touristes de cette ville.
00:53Vous êtes mignon, 200 ans d'élégance sable, c'est pas pour se balader à demi à poil dans la rue.
00:58Interdiction du slip de bain, interdiction évidemment de se balader torse nu, un peu d'élégance.
01:04Est-ce que c'est ça qu'il va falloir désormais prôner dans toutes les villes de France, Cannes, Nice, Marseille, les Sables d'Olonne ?
01:10Faut-il tout doucement sanctionner officiellement la vulgarité physique à partir de l'été dans les grandes villes ?
01:16On en reparlera, et si vous voulez témoigner, parce que vous êtes peut-être un commerçant, vous avez une boutique,
01:20il n'y a rien de plus insupportable que le touriste mouillé qui se penche d'Hence Bond et qui vient commander une glace avec ses enfants,
01:26« ce n'est plus possible », 0826, 300, 300.
01:30Et puis, c'est la star politique de toute façon, peut-être la dernière qui nous reste, Rachida Tati fait beaucoup parler d'elle depuis deux jours,
01:36suite à ce qui se passe au niveau de la justice.
01:39Elle va être jugée pour recel d'abus de pouvoir et d'abus de confiance, corruption et trafic d'influence par personne investie d'un mandat électif public
01:45au sein d'une organisation internationale, à l'époque le Parlement européen.
01:49Mais ça relance et ça met une pièce dans la machine.
01:51On se souvient des déclarations du président de la République en 2017, encore candidat.
01:54Bien sûr, dès qu'une ministre est mise en examen, la ministre ou la personne en question doit partir.
01:59Et pourtant, combien de personnes mises en examen depuis le début du quinquennat d'Emmanuel Macron ?
02:04Les deux quinquennats, même depuis 2017, on ne les compte plus.
02:07Ça va de François Bayrou, ça parle également d'Éric Dupond-Moretti.
02:12Et cette question peut-être 0826, 300, 300.
02:14Est-ce qu'un politique peut-être encore exemplaire aujourd'hui avec toutes les procédures,
02:19tous les systèmes de contrôle, les journalistes, la presse, les réseaux sociaux ?
02:23C'est la question qu'on vous pose et on vous attend aussi au rendez-vous réseaux sociaux et applications Sud Radio.
02:28Mais tout de suite, un débat qui monte de plus en plus.
02:31Le 10 septembre, la France qui paie, va-t-elle descendre dans la rue ?
02:36Sud Radio, les débats de l'été, 10h-13h, Maxime Liedot.
02:400826, 300, 300.
02:42Je veux vous avoir au standard, auditeur de Sud Radio, pour votre parler vrai.
02:45Est-ce qu'après le mouvement Nicolas Kippé, on passe peut-être à une autre étape ?
02:49Celle de descendre dans la rue ?
02:50Celle de manifester ?
02:51Et si on vous pose la question, c'est qu'il faut se souvenir que les Gilets jaunes, ça a commencé comme ça.
02:55Un appel sur les réseaux sociaux, un mouvement qu'on n'avait pas vu venir du tout.
02:59Et puis, un mouvement qui a pris une ampleur considérale, qui a surpris tout le monde, commentateur et politique,
03:04au point de bloquer le pays.
03:06Est-ce que vous pensez que cela peut arriver ?
03:08Et je vous pose la question, parce qu'il y a un site et un compte aussi.
03:11Ils se revendiquent n'appartenir à aucun syndicat, à aucun parti politique.
03:15Ils plaident pour un arrêt total et illimité du pays.
03:18Et ils encouragent tous ceux et celles qui en ont plein le dos de cesser de faire tourner la machine qui nous broie.
03:24Autour de la table, et je me tourne vers vous, Brice Socol, politologue,
03:27est-ce que vous pensez que ce petit mouvement, et je mets évidemment des guillemets, peut subitement se concrétiser ?
03:33Si vous permettez, moi j'aimerais commencer par un constat.
03:36Je vous permets.
03:36Je pense qu'il est partagé par une majorité d'analystes.
03:41C'est que les mandats d'Emmanuel Macron sont fortement marqués par cette notion d'inégalité sociale.
03:49Jamais les inégalités sociales n'ont été aussi élevées depuis dix ans.
03:54Il y a un rapport de l'INSEE qui le dit encore la semaine dernière.
03:57Avec des taux de pauvreté record.
03:58Avec des taux de pauvreté record.
04:00Il y a des impensés dans la politique d'Emmanuel Macron, vis-à-vis des banlieues populaires, vis-à-vis de la ruralité.
04:07Il y a 25% des français qui bénéficient de la mondialisation, qui était le socle électoral d'Emmanuel Macron.
04:15Et on voit ces fractures territoriales depuis 2017 qui ne cessent de s'accroître.
04:21On a fait un ouvrage sur le sujet avec Frédéric Davy.
04:23L'inégalité territoriale, l'inégalité sociale.
04:25Parlons-nous tous la même langue, on le rappelle.
04:27En fait, on a misé toute la richesse de ce pays dans les métropoles.
04:30Mais ça, ça date d'avant Emmanuel Macron.
04:32Mais pourtant, je suis sûr que si vous posez la question au président de la République, il vous dira
04:37« Mais il y a eu des réformes, il y a eu des actes, il y a eu des réformes annoncées, il y a eu des lois votées ».
04:41Est-ce que le problème par rapport à ce que vous dites, c'est précisément qu'il y a eu des ruptures dans les éléments de langage
04:46parfois du président de la République, que ce soit traverser la rue, que ce soit ceux qui ne sont rien.
04:51Est-ce que ce n'est pas ça plus qui pèse que l'effet politique réel ?
04:54La politique, vous avez raison, la politique c'est de la symbolique.
04:56Et je pense que dans la manière dont il s'est exprimé à plusieurs reprises, ça a donné le sentiment de rupture.
05:02Mais regardez ces quinquennats.
05:05Vous vous souvenez de quoi ? On se souvient des gilets jaunes.
05:07Ah oui, ça, on s'en souvient bien.
05:08On se souvient de la réforme des retraites, de la manière dont à la fois la violence institutionnelle et la violence physique
05:14à l'égard des manifestants a été mise en œuvre.
05:19Ce sont des mandats de choc.
05:20On a vécu des mandats de choc, on a vécu deux mandats qui ont désolidarisé les Français
05:25et on a vécu une gouvernance qui a été une gouvernance assez brutale à l'égard d'une majorité de Français.
05:32Donc tout ça, voilà, crée chez une majorité de Français aujourd'hui une défiance vis-à-vis de la politique nationale.
05:41Et c'est vrai que de choc en choc, aujourd'hui on est dans un choc budgétaire.
05:45Et je peux comprendre qu'il y a un certain nombre de Français qui se sentent aujourd'hui les oubliés
05:50des différentes politiques publiques mises en œuvre depuis plusieurs années dans ce pays.
05:53Lou Fritelle, journaliste politique à Paris Match, est-ce que vous sentez quand même dans les politiques
05:57que vous voyez très régulièrement une inquiétude sur ce qui pourrait se passer et un retour des gilets jaunes ?
06:02Honnêtement oui, moi ça fait plusieurs mois, même plusieurs années que quand on parle avec les administrés sur le territoire
06:09c'est vraiment, comment dire, c'est une position assez violente vis-à-vis des politiques, vis-à-vis de l'exécutif en général.
06:16Et c'est ce qu'on disait tout à l'heure, oui il y a une grande augmentation des inégalités sous Emmanuel Macron
06:24et il y a aussi une politique extrêmement violente, un discours extrêmement violent et ça c'est vraiment matérialisé.
06:29Le pognon de dingue ?
06:30Oui mais ça c'est surtout, selon moi en tout cas, énormément matérialisé à partir de 2022
06:35quand vous n'avez pas de majorité à l'Assemblée nationale et que vous utilisez un nombre toujours grandissant
06:42d'outils constitutionnels qu'on n'aurait pas imaginé utiliser de cette façon-là
06:45de façon à pouvoir servir le pouvoir exécutif.
06:47C'est la brutalité.
06:48C'est la brutalité surtout, c'est contre finalement l'expression populaire qui a pu s'exprimer au monde des législatives de 2022 ou de 2024
06:55le refus aussi de l'utilisation par exemple du référendum, pourtant il en a été question plusieurs fois.
07:00On se souvient de la déception grandissante après son émission sur TF1
07:04où tout le monde avait dit, même ses conseillers partout dans la presse des jours avant
07:06bien sûr il annoncera sur des sujets phares, il n'en a rien été.
07:09Il y a un principe avec Emmanuel Macron, c'est que quand il n'a pas prononcé le mot, ça n'existe pas.
07:14Et le deuxième principe est que quand on lui demande de le faire, il ne le fera pas.
07:18Il a une petite réticence à être anticipé dans ses sélections.
07:22C'est joliment dit.
07:23Vous regardez la façon dont il met un temps de dingue, pour reprendre un mot qu'il affectionne,
07:28pour nommer un Premier ministre.
07:32Il aime le coup de bluff, il aime le coup, c'est la politique du coup.
07:36Et en l'occurrence aujourd'hui les Français ont envie de quelque chose qui soit un peu plus linéaire.
07:40Arnaud Stéphan.
07:41Il y a plusieurs choses, je partage ce qui a été dit par un camarade Sokol.
07:47Le mot camarade est en train de devenir un mouvement de fond.
07:49Non mais on est camarade ici sur un plateau, on était à l'école.
07:55Sur le déclassement, évidemment, sur cette France des oubliés, celle de la ruralité,
08:05celle de la France périphérique qui a été si bien décrite.
08:06Mais il y a eu quand même une accélération.
08:09Sur la métropolisation, on a cité il y a deux semaines, ici, Pierre Vermeuren,
08:14sur les ouvrages de Pierre Vermeuren, encore une fois qui sont vraiment à lire.
08:18Pas des gros ouvrages, mais ils sont vraiment coup de poing.
08:21Et j'attire l'attention sur ce qu'il a fait au débat Gallimard,
08:25sur les limites justement de la métropolisation.
08:27C'est un très bon ouvrage.
08:29Il y a eu une accélération.
08:30Le problème, c'est que le temps politique, le temps social,
08:34s'est considérablement accéléré,
08:36parce que vous avez des chaînes d'info en permanence,
08:39des réseaux sociaux qui mettent systématiquement le point
08:42sur ce qui peut être un achoppement dans une société
08:45qui a besoin de se retrouver,
08:48qui n'a pas de représentation véritablement politique.
08:51Elle n'a pas une véritable représentation politique,
08:53parce que, ce que vous avez dit très justement,
08:56c'est-à-dire qu'il y a des élections qui ont laissé
08:59des points de suspension au lieu de donner...
09:01Frustration.
09:02Et de frustration.
09:03Et que cet élément de frustration,
09:06en politique, vous êtes toujours obligés de trouver
09:08une sortie, à un moment donné.
09:10La particularité des mandats d'Emmanuel Macron,
09:12c'est qu'il n'y a pas de sortie.
09:13C'est que ce sont toujours des options fermées.
09:16Et qu'au bout d'un moment,
09:18il y a une partie de la population qui se retrouve
09:20socialement, politiquement,
09:23avec une frustration terrible,
09:25et surtout un sentiment d'injustice.
09:27Et ce sentiment d'injustice,
09:28il est doublé par un déclassement lié à la mondialisation,
09:31une France qui a du mal à se protéger,
09:33un projet européen que plus personne ne comprend.
09:37On parle des gilets jaunes,
09:38mais il y a eu toute la crise autour du Covid,
09:40où les gens se sont retrouvés enfermés chez eux, etc.
09:43Les mandats d'Emmanuel Macron,
09:45ce sont des mandats à options fermées,
09:48et les gens ont besoin d'un avenir,
09:49ils ont besoin de se projeter.
09:52Et c'est de la possibilité de se projeter
09:54qui risque d'amener les gens dans la rue.
09:55Et qui a peut-être été interrompue.
09:56Mais direz-vous, comment vous regardez ?
09:58Est-ce que vous pensez quand même
09:58qu'il y a des gens qui ont atteint
09:59un tel niveau de ras-le-bol
10:00qu'il va falloir descendre dans la rue
10:02à partir du 10 septembre
10:03pour mettre le pays, je cite,
10:05à l'arrêt total ?
10:06Oui.
10:06En plus, c'est historique en France.
10:08On a toujours eu ce rapport-là
10:09avec le pouvoir.
10:10Très rapidement,
10:12moi, ce que je note,
10:14c'est qu'Emmanuel Macron,
10:15il a cristallisé
10:16toutes les rancœurs possibles et imaginables
10:19envers le pouvoir.
10:20Tout à l'heure,
10:21tu parlais d'inégalité sociale, Brice.
10:23Moi, j'estime que c'est plus
10:25une haine quasiment presque
10:27contre un système
10:29plus que contre une personne.
10:31Et il a peut-être incarné ce système.
10:32Il a voulu l'incarner.
10:33Il a voulu l'incarner.
10:35Il l'a personnifié.
10:36On parle, j'ai toujours,
10:37j'ai beaucoup parlé de ce sujet
10:39de l'hyperprésidentialisme,
10:40mais il a incarné peut-être
10:41plus que tout ce qu'est
10:43un hyperprésident.
10:44Et cette rancœur,
10:45la haine de la fiscalité,
10:47tout ça s'incarne envers Emmanuel Macron.
10:49Donc, cette contestation,
10:50je pense qu'elle peut
10:51véritablement prendre forme.
10:53Elle peut prendre forme
10:54rapidement et assez violemment.
10:55Je pense que c'est un peu tôt.
10:56Mais bon.
10:57Mais on va voir peut-être
10:57à partir du 10 septembre.
10:59Auditeur de Sud Radio 0826 300 300,
11:01est-ce que vous avez peut-être
11:02atteint un tel niveau de ras-le-bol,
11:04de lassitude, de déception
11:05au niveau politique
11:06que l'hypothèse de descendre
11:07dans la rue pour manifester
11:08cette colère, cette déception,
11:10ce ras-le-bol,
11:11se fait pour vous
11:12comme une évidence.
11:13Venez témoigner au micro
11:14de Sud Radio 0826 300 300.
11:16J'attends votre appel
11:17et puis vous connaissez aussi
11:18le rituel réseau sociaux,
11:20applications.
11:20On revient dans quelques instants.
11:21A tout de suite.
11:22Sud Radio.
11:23Sud Radio.
11:24Parlons vrai.
11:24Parlons vrai.
11:25Sud Radio.
11:26Parlons vrai.
11:28Sud Radio.
11:29Les débats de l'été,
11:3010h-13h,
11:31Maxime Liedot.
11:32Vous êtes toujours sur Sud Radio
11:34en compagnie des meilleurs
11:35pour décortiquer l'actualité du jour
11:37en toute modestie,
11:38bien sûr.
11:38Lou Frittel,
11:39journaliste politique à Paris Match,
11:40mais directe à l'analyse politique.
11:42Brice Socol,
11:43politologue,
11:44essayiste et co-auteur
11:44avec Frédéric Dhabi
11:45de Parlons-nous Tous
11:46de la même langue
11:47aux éditions de l'Aube
11:47et Arnaud Stéphane,
11:49fondateur de l'agence
11:49La Note de Com.
11:50Nous étions en train
11:51de nous poser la question
11:52est-ce qu'il y a un tel ras-le-bol
11:53peut-être aujourd'hui,
11:54sans doute provoqué
11:55par Emmanuel Macron,
11:56c'est en tout cas
11:58ce que vous étiez en train
11:59d'analyser et d'expliquer
12:00autour de la table,
12:01mais au point peut-être
12:02de voir des Français
12:04débarquer dans la rue
12:05à nouveau comme les Gilets jaunes.
12:06Est-ce que vous ne pensez
12:07pas non plus,
12:08Arnaud Stéphane,
12:08je vous vois la mine boudeuse
12:10en réalité,
12:11ou perplexe,
12:12disons.
12:12Dubitative.
12:13Dubitative.
12:14Partons sur la mine dubitative.
12:17On crée un tel moment aussi
12:19de déception
12:20quant aux conséquences politiques
12:21qu'il y a eues,
12:22c'est-à-dire en réalité
12:23est-ce que la situation
12:24a changé depuis les Gilets jaunes ?
12:27On est tous d'accord
12:27pour dire que non.
12:28On sait qu'il y a une base
12:30qui est susceptible
12:30de se mobiliser.
12:32Il se trouve que
12:32le ministre de l'Intérieur
12:35de l'époque,
12:36qui aujourd'hui fait du vêtement
12:38en fast fashion,
12:40et le président de la République,
12:42et le premier ministre de l'époque,
12:44Édouard Philippe,
12:44il faut quand même en rappeler,
12:45n'avaient pas hésité
12:46à utiliser
12:47des éléments répressifs
12:49extrêmement forts.
12:50Y compris en utilisant
12:51des unités de police
12:52qui n'étaient pas
12:53normalement destinées
12:54au maintien de l'ordre.
12:55Il y a quand même
12:56ce souvenir
12:57dans la population
12:58d'une répression
12:59extrêmement forte.
13:00Je pense qu'il faut
13:01attendre encore un peu.
13:03Vous savez,
13:03le moment politique,
13:04c'est une fenêtre
13:05extrêmement courte.
13:06Le moment,
13:07il est là,
13:08il n'est pas juste après,
13:08il n'est pas juste avant.
13:09Je pense que septembre,
13:10c'est encore un peu tôt.
13:13Et en revanche,
13:14s'il devait se passer
13:14quelque chose,
13:15ça se passera évidemment
13:16avant l'élection présidentielle
13:18de 2027
13:18parce qu'on ne tiendra pas
13:20dans cette situation politique
13:21encore une fois
13:22de blocage
13:22où il n'y a aucune solution
13:23et dans laquelle
13:24les Français
13:25n'arrivent même pas
13:26à se projeter.
13:26C'est ça la difficulté.
13:27Justement, est-ce que la situation
13:28de blocage est telle
13:29qu'il faut descendre
13:30dans la rue
13:30peut-être pour faire comprendre
13:31au pouvoir politique
13:32que non,
13:33les vaches à lait
13:33ne sont pas toujours
13:34les mêmes,
13:34que Nicolas Kippé
13:35ne doit pas payer
13:35pour tout le monde.
13:360 826 300 300.
13:38Bonjour Philippe.
13:39Oui, bonjour madame,
13:41bonjour messieurs.
13:41Merci beaucoup,
13:42merci beaucoup
13:43de nous appeler
13:44en direct sur Sud Radio.
13:45Vous, est-ce que vous
13:46faites partie potentiellement
13:47des Français
13:48qui vont descendre
13:49dans la rue
13:50le 10 septembre ?
13:52Oui, c'est possible.
13:54Oui, c'est possible
13:54que j'aille dans la rue
13:55en septembre.
13:57Parce que j'ai vraiment
13:58le sentiment
13:59que nos dirigeants
14:00ne veulent pas
14:01que ça se fasse.
14:02Comme je disais
14:03à votre standardiste
14:04le camarade Manu.
14:07Oui Manu,
14:08le projet de Bérou,
14:10on est tous conscients
14:11qu'il faut faire des efforts,
14:12on est d'accord ?
14:13Oui.
14:13Mais déjà,
14:14aucun effort
14:15demandait à la classe politique.
14:17Je veux dire,
14:17si vous voulez
14:18que les gens vous suivent,
14:19il faut montrer l'exemple.
14:21Et vous avez l'impression
14:22que la classe politique
14:23ne montre pas l'exemple, Philippe ?
14:24Je suis désolé.
14:26Aucun effort
14:26demandé aux anciens présidents,
14:27aux anciens premiers ministres
14:28qu'ils ne parlent pas
14:29de leur sécurité.
14:30Ça ne se discute pas.
14:31Mais pour le reste...
14:32Mais les bureaux,
14:33les secrétaires,
14:33les voitures,
14:34les chauffeurs...
14:34Oui, tout ça.
14:36Donc moi, personnellement,
14:37ça ne me convient pas.
14:39Après,
14:39qu'il faille faire des efforts,
14:40moi, je suis retraité.
14:41Qu'on me supprime
14:42les 10%,
14:42pourquoi pas ?
14:43À la limite,
14:43je ne travaille pas,
14:44donc les frais réels,
14:45je n'en ai pas.
14:46On est d'accord.
14:47Mais je veux dire,
14:48il faut que tout le monde participe.
14:50Non, je suis désolé.
14:54Mais on a quand même
14:55le sentiment que M. Macron,
14:58si vraiment la France
14:58s'intéressait,
15:00il partirait.
15:01Or là, il pense à lui,
15:02il ne pense pas à la France.
15:03Je suis désolé.
15:03C'est le sentiment que j'ai.
15:05Et vous, Philippe,
15:06vous êtes retraité ?
15:07Vous faisiez quoi avant ?
15:08Ce n'est pas indiscret.
15:09Je travaillais dans le TP.
15:10J'étais sur le feu de poids lourd
15:11dans le TP.
15:12Donc,
15:13j'ai gagné bien ma vie.
15:14Ça a été bien.
15:15Mais attendez,
15:16moi, je ne suis pas contre le système
15:17parce que j'ai profité du système.
15:18Moi, j'ai eu trois enfants.
15:20J'ai eu des allocations
15:21jusqu'à l'âge de 18 ans
15:22du premier.
15:25Depuis,
15:26ça fait 25 ans
15:26que je cotise
15:27et que je paye des impôts
15:28et tout.
15:29Et ça me paraît normal.
15:30Mais vous avez l'impression
15:31surtout peut-être
15:32de trop payer, Philippe.
15:33C'est ce que vous disiez tout à l'heure,
15:34de trop payer
15:35pour un système
15:35qui, quand vous sortez un peu,
15:37si vous voulez,
15:37n'a pas l'air d'être
15:38si formidable que ça
15:39par rapport à ce que vous pouvez
15:40mettre dedans.
15:41Je ne sais pas
15:42si c'est le fait
15:43de trop payer.
15:44C'est le fait
15:44qu'on a vraiment
15:44l'impression
15:45que tout est déséquilibré,
15:48en fait.
15:49Quand on demande
15:49des efforts
15:50toujours au même.
15:51Voilà.
15:52Et puis on se demande
15:54vraiment,
15:54comme disait Mme
15:55Haut du Parc des Gilets jaunes,
15:57où va notre pognon ?
15:58Oui, c'est ça.
16:00Vous avez raison, Philippe.
16:01Je crois que c'est une question
16:02que beaucoup de gens
16:03se posent.
16:03Merci beaucoup
16:04de nous avoir appelés
16:05au 0826 300 300.
16:08Vous nous appelez,
16:08je crois,
16:08depuis Toulouse,
16:09mon cher Philippe.
16:10Et merci de nous écouter
16:11sur Sud Radio
16:12au 101.8.
16:13C'est quand même intéressant
16:13ce que dit Philippe,
16:14c'est-à-dire retraité.
16:15On ne pense pas forcément
16:16à ces classes moyennes
16:16écrasées par les impôts,
16:18c'est-à-dire
16:18un peu le cliché
16:20de ce qu'on entend
16:22le ras-le-bol d'avoir pu payer
16:23pendant autant de temps
16:24et de s'apercevoir
16:24que peut-être que le monde
16:26ne s'est pas tellement amélioré
16:27malgré 25, 30, 40, 50 ans
16:30de cotisation,
16:30l'offre-t-elle ?
16:31Déjà,
16:33il y a une chose
16:34qu'on oublie,
16:35c'est quand même
16:35qu'au temps des années 2000,
16:37on passe du franc à l'euro
16:38et que là,
16:38vous avez quand même
16:39une baisse de pouvoir d'achat
16:40qui est générale
16:41pour tout le monde.
16:42Et ensuite,
16:43moi,
16:44ce qui m'intéresse aussi,
16:45c'est la façon
16:45dont ils demandent
16:46est-ce que l'effort
16:47soit réparti
16:48chez tous.
16:49Et c'est pour ça
16:49que par exemple,
16:50quand nous,
16:51on a eu
16:51les premières lignes
16:53du budget proposé
16:55par François Bayrou
16:56qui ne parlaient pas
16:56par exemple
16:57de la question de migratoire,
16:58c'est vrai qu'on s'est dit
16:59forcément,
17:00c'est un sujet
17:00qui allait devoir émerger
17:01parce qu'il fallait mettre
17:03aussi au pied du mur
17:03le Rassemblement National,
17:05une partie DLR
17:05et donc aussi satisfaire
17:07cet électorat-là.
17:08Et l'autre partie,
17:09quand lui parle effectivement
17:10des politiques
17:11qui ne renieraient pas
17:12sur certains avantages
17:13qu'ils ont,
17:14peut-être que ça représente
17:15peu de choses,
17:16mais il y a quand même
17:17cette question symbolique.
17:18Et c'est vrai que
17:18quand vous avez un budget
17:20tel que celui
17:20qu'on va devoir assumer
17:22cette année
17:22qui doit être drastique,
17:24vous devez absolument
17:25mettre tout le monde
17:25au pied du mur
17:26parce que sinon,
17:27vous allez au contraire
17:28allumer une mèche
17:29qui, moi honnêtement,
17:30je pense que le moment
17:30il est bon
17:31pour avoir un moment
17:33à la gilet jaune.
17:34Je n'ai jamais vu
17:35autant de désespoir.
17:38Non, de désespoir.
17:39Je vois du désespoir
17:40chez les gens.
17:41L'impression qu'on ne s'en sort pas
17:42et effectivement
17:43qu'on paye depuis des années
17:44et qu'on paye des impôts
17:46qui ne sont pas utilisés.
17:46C'est pour ça à la rentrée,
17:48je veux insister
17:52sur le mot
17:52que vient d'utiliser
17:53Lou Frittel
17:53qui est le mot de désespoir.
17:54Rappelez-vous,
17:55ça fait 3-4 auditeurs
17:56notamment sur ces débats
17:57qui nous appellent
17:58qui disent en réalité
17:58vous êtes gentils
17:59mais moi je me reconnais
18:00totalement dans ces mouvements
18:01je ne sais pas
18:01si j'irais concrètement
18:02dans la rue
18:03et surtout
18:03je pense tout doucement
18:05à m'en aller de la France
18:06parce que c'est bien sympathique
18:07j'y ai grandi
18:07j'ai essayé de faire ce que je peux
18:09maintenant je me dis
18:10vous étiez là
18:11dans ces émissions
18:12c'est quelque chose
18:13qui existe
18:13et qui est peut-être
18:14beaucoup plus profond
18:15qu'on ne pense.
18:15Oui et surtout
18:16je suis d'accord avec toi Lou
18:19je pense que ça peut arriver
18:20assez vite
18:20c'est déjà arrivé une fois
18:22avec les gilets jaunes
18:23et ça a été très spontané
18:24et on n'imaginait pas
18:25que ça allait arriver comme ça
18:27et il y avait une énorme peur
18:28du pouvoir
18:29sur le devenir
18:30de ce mouvement
18:31et ça s'est répété
18:31semaine après semaine
18:32donc la question du budget
18:35va être fondamentale
18:36comment ça va se passer
18:37à l'Assemblée nationale
18:38on ne sait pas
18:39s'il y aura des carottes 9-3
18:40ou du moins peut-être
18:41une possible dissolution
18:42on verra
18:43parce que ça sera un moment
18:44d'intensité politique
18:44quand même très particulier
18:45et surtout
18:47c'est que
18:47à mon sens
18:48il y a une erreur politique
18:49qui a été faite
18:50dans la nature
18:51qu'est Emmanuel Macron
18:52c'est que je vois Emmanuel Macron
18:53comme un atomisateur
18:54de la vie politique française
18:55il y a une très bonne critique
18:56de la démocratie
18:57qu'Aristote faisait
18:58c'était la critique
18:59aristotélicienne
19:00c'était
19:01il est faux de penser
19:03que celui qui a le pouvoir
19:04le terme latin
19:07on dit
19:08séduquer et séduire la foule
19:09celui qui a le pouvoir
19:09c'est celui qui séduit la foule
19:11la foule n'a pas le pouvoir
19:12et je pense qu'Emmanuel Macron
19:14il a dynamité
19:16ce qu'étaient les LR
19:17et ce qu'étaient les PS
19:18il a créé un énorme vide au centre
19:20qu'on pourrait appeler
19:21un populiste centriste
19:22voilà
19:22et finalement
19:23c'est la fameuse politique
19:25du en même temps
19:25plus personne n'y comprend rien
19:26ça cristallise absolument tout
19:28et c'est là qu'on fait monter
19:29les populismes
19:30gauche comme droite
19:31et ce sujet là
19:32va revenir sur la question
19:33du budget à mon sens
19:34moi je pense que c'est surtout
19:35l'insincérité totale
19:36des forces politiques
19:37que tu viens de citer
19:38c'est à dire LR et le PS
19:40qui ont eu le pouvoir
19:41pendant des années
19:43pendant des années
19:44chacun leur tour
19:44qui n'ont rien fait
19:45et en plus ils se sont assis
19:46assis ils ont fait
19:47non non
19:47ils se sont
19:48par rapport aux gens
19:49qui avaient voté pour eux
19:50ils ont entraîné le pays
19:51et qui se sont assis
19:52sur les promesses
19:53qu'ils avaient fait
19:53faisant monter encore une fois
19:55ce que disait Lou
19:56c'est à dire la frustration
19:57mais encore
19:58la destruction
20:00du corps politique
20:02central par Emmanuel Macron
20:04c'est juste
20:06c'était déjà engagé
20:07mais c'était déjà engagé
20:080826
20:09303 chances
20:10justement
20:10sur ces français
20:11qui en ont marre
20:12qui en ont ras-le-bol
20:12mais qui vont jusqu'au bout
20:13bonjour Louis
20:14bonjour
20:15merci beaucoup
20:16vous nous appelez
20:17depuis Amsterdam
20:17c'est bien ça ?
20:19c'est ça
20:19donc alors
20:21sans être un génie
20:23on est d'accord
20:23on est d'accord
20:24pour dire que vous incarnez
20:25parfaitement ces français
20:26qui à un moment
20:26en ont eu marre
20:28et qui se sont tirés
20:28c'est bien ça ?
20:30exactement
20:30on est pile dans le profil
20:32donc le Nicolas à la base
20:33c'est quelqu'un
20:34qui a 33 ans
20:35c'est tout à fait moi
20:36alors moi il se trouve
20:37que je suis cadre
20:37dans une grande entreprise
20:38et que j'ai eu l'opportunité
20:40de partir
20:41parce que effectivement
20:42moi je fais partie
20:43de ces contributeurs nets
20:45qu'on appelle en France
20:46donc finalement
20:47c'est très peu de personnes
20:48qui sont à peu près 15 millions
20:49qui ne font que contribuer
20:51et qui reçoivent moins
20:52que ce qu'ils me donnent
20:53ce qui n'est pas
20:54concrètement un problème
20:55moi je ne suis pas contre ça
20:57et d'ailleurs les Pays-Bas
20:58je ne suis pas parti
21:00dans un paradis fiscal
21:01c'est pas connu
21:02pour être un paradis fiscal
21:02par contre
21:03je suis allé dans un pays
21:04qui est connu
21:05pour avoir une bonne gestion
21:06de ses finances
21:07je ne suis pas connu non plus
21:07mon cher Louis
21:08pour avoir un matraquage fiscal
21:09inouï
21:10si je puis me permettre
21:10pour être totalement poli
21:11non
21:12non bien sûr
21:13que ce soit plus les bonnes
21:14en France
21:15en revanche
21:15comme ce n'est pas compliqué
21:16oui je vous accorde
21:17que ce soit plus agréable
21:18pour les conditions
21:19bien sûr
21:20non non
21:20mais je vous invite aussi
21:21regarder le taux d'impôt
21:23sur le revenu
21:23qui n'est pas faible
21:25au Pays-Bas
21:25par rapport à la France
21:26mais peu importe
21:27à la limite ça
21:28comme je vous ai dit
21:28ce n'est pas forcément
21:29le problème
21:29le problème
21:30c'est la gestion
21:30d'argent public
21:31est-ce que vous vous rappelez
21:31c'est ce que vous vous rappelez
21:32mon cher Louis
21:33d'un moment peut-être
21:34ou d'une décision
21:35où vous avez décidé
21:36d'acter votre départ
21:37du pays
21:39au drapeau tricolore
21:40bleu blanc rouge
21:41vraiment un fait
21:42peut-être une actualité
21:42une fiche de paix
21:43les Hollandais
21:44c'est bleu blanc rouge aussi
21:44oui mais c'était le jeu
21:46bon
21:47vous voyez
21:47si on ne peut plus faire
21:49quelques références
21:50un peu sympathiques
21:51non cher Louis
21:52est-ce que vous vous souvenez
21:53du moment où vous avez
21:53vraiment acté
21:54votre départ de la France
21:55moi il y a un chiffre
21:57qui me marque
21:57qui est hyper important
21:59pour moi
21:59et comme je vous ai dit
22:00j'ai 33 ans
22:01donc moi j'aime la France
22:02mais il y a un chiffre
22:03qui m'a marqué
22:04et qui m'a vraiment
22:06fait prendre conscience
22:06de tout ça
22:07c'est quand je sais
22:08que la charge
22:09des intérêts de la dette
22:10chaque année
22:11ce qu'on paye
22:11c'est de l'argent
22:12qu'on donne
22:13juste au créancier
22:16exactement
22:17est 6 fois supérieur
22:18au budget de la justice
22:20voilà
22:20moi ça je ne peux pas
22:21le supporter
22:22parce que c'est de la
22:22mauvaise gestion en fait
22:23comme on est en déficit
22:25depuis des années
22:26et des années
22:26on ne fait que creuser cela
22:27et donc là
22:28il se trouve que c'est moi
22:29mais n'importe quelle
22:30personne au SMIC
22:31qui achète des yaourts
22:33pour se nourrir
22:33il y a une partie
22:34de sa TVA
22:35donc 6 fois plus grande
22:37qui va être prise
22:38pour rembourser
22:39des intérêts
22:40de la dette
22:40par rapport au budget
22:42comme la justice
22:43et par ça je ne l'accepte pas
22:44mais ce que vous dites
22:45Louis
22:46c'est peu importe
22:46ce que vous payez
22:47c'est la certitude
22:48que ça ne fera que
22:49combler le déficit
22:50donc vraiment
22:50l'impression de vider
22:51l'océan à un moment
22:52avec une cuillère
22:53merci beaucoup
22:53de nous avoir appelé
22:54sur Sud Radio
22:55mon cher Louis
22:55donc profiter
22:56visiblement des Pays-Bas
22:57ou même jusqu'aux Pays-Bas
22:59Sud Radio Cap
22:59et ça c'est quand même
23:00merveilleux
23:01vive l'application
23:02et les progrès
23:03des réseaux sociaux
23:03Brice Socol
23:04c'était intéressant
23:05quand même le témoignage
23:05de Louis
23:06puisqu'il est très concret
23:06et c'est une évidence
23:08que ce n'est pas le seul
23:09dans ce cas-là
23:11moi ce n'est pas le seul
23:11moi je suis très gêné
23:12par ces comportements
23:13quand on est patriote
23:16quand on aime la France
23:16on assume de payer
23:18ses impôts
23:19et puis on vote
23:20si on n'est pas content
23:20on vote
23:20on a la chance
23:21de pouvoir voter
23:22de pouvoir changer
23:23les choses dans ce pays
23:23vous êtes politologue
23:25je peux très bien vous rappeler
23:25que la dernière fois
23:26qu'on a vraiment demandé
23:27l'adio aux Français
23:27c'était en 2005
23:28et on se souvient
23:29de la rupture que ça a causée
23:30en fait ceux qui partent
23:31c'est ceux qui ont la possibilité
23:32de partir
23:32pour la majorité d'entre nous
23:34nous n'avons pas
23:34la possibilité de partir
23:35aller demander
23:36à un fraiseur
23:38qui travaille
23:38à l'usine de Michelin
23:39Clermont-Ferrand
23:40s'il y a la possibilité
23:40de partir en Belgique
23:41aux Pays-Bas
23:42ou je ne sais où
23:43non
23:44je pense qu'il faut revenir
23:45à une réalité
23:45c'est une tautologie
23:47mais plus concrète
23:48aujourd'hui
23:49il y a une défiance
23:49des Français
23:50à l'égard de la politique nationale
23:51qui est légitime
23:52et en fait
23:54vous posez la question
23:55tout à l'heure
23:56est-ce que ça va bouger
23:57en septembre
23:57quand vous regardez
23:58l'histoire de France
23:59les grandes révolutions
24:01les grands mouvements
24:02sociaux
24:02se font
24:03quand tout va bien
24:05et quand vous avez
24:06une partie
24:07des représentations
24:09des Français
24:10qui considèrent
24:11qu'on est en pleine croissance
24:14mais qu'ils ne profitent pas
24:15des fruits de cette croissance
24:16c'est-à-dire qu'il y a une notion
24:17d'inégalité
24:18d'injustice
24:19quand on est tous
24:20dans le même bateau
24:21et qu'on est sur un budget
24:22d'austérité
24:23et qu'on est dans une situation
24:24extrêmement compliquée
24:25c'est pas là où les mouvements sociaux
24:26explosent
24:27et je tiens aussi à vous souligner
24:28qu'on est à six mois
24:29des élections municipales
24:30et qu'il y a encore
24:31cette soupape de sécurité
24:33que sont les élections municipales
24:34et les gens vont aller voter
24:36aux élections municipales
24:36même si vous savez mieux que moi
24:38que les élections municipales
24:39comme les européennes
24:40et surtout
24:40c'est pas un moment de catharsis
24:42les municipales
24:43c'est vraiment très limité
24:44et ça favorise beaucoup plus
24:46ces partis traditionnels
24:46ça sera un autre débat
24:47mesdames, messieurs
24:48qu'on aura une autre fois
24:4810 septembre
24:49la France qui paie
24:50va-t-elle manifester sa colère
24:51dans la rue ?
24:51Oui
24:52à plus de 76%
24:53des auditeurs
24:54ici sur Sud Radio
24:55pourquoi le 10 septembre
24:56en réalité nous dit John
24:57ça fait un bail
24:58que la France aurait dû se réveiller
24:59au lieu de la boquer
25:00il faut aller certainement
25:01chercher les responsables politiques
25:03c'est eux quand même
25:04qui sont responsables
25:04du chaos en bien
25:06et ce sont souvent
25:07les élections
25:08qui permettent de faire
25:08un véritable changement
25:090826 300 300
25:11pour continuer à participer
25:12à la conversation
25:13et dans un instant
25:15ce débat
25:15Rachida Dati
25:16la star politique
25:17qui est actuellement
25:19au milieu des débats
25:20bien sûr politiques
25:21mais aussi au beau milieu
25:22d'un combat judiciaire
25:23un politique
25:24dans cette époque
25:25notamment en France
25:26peut-il encore être exemplaire ?
25:27parce que c'est certainement pas
25:28la première ministre
25:29qui est mise en examen
25:30depuis qu'Emmanuel Macron
25:31est président de la République
25:32alors là aussi
25:33je veux votre avis
25:34votre opinion
25:340826 300 300
25:36vous rejoignez la table
25:37des débatteurs
25:37vous êtes bien sur Sud Radio
25:38à tout de suite
25:39Sud Radio
25:40Parlons Vrai
25:42Parlons Vrai
25:42Sud Radio
25:43Parlons Vrai
25:44Sud Radio
25:46les débats de l'été
25:4710h-13h
25:49Maxime Liedot
25:50deuxième sujet de débat
25:51où l'ambiance est très bonne
25:53beaucoup mieux
25:53que les autres émissions
25:54celui qui
25:54celui qui veut absolument
25:56créer un conflit
25:58dans la radio
25:58toujours en compagnie
25:59de Lou Fritel
26:00de Medi Reij
26:00de Brice Socol
26:01d'Arnaud Stéphan
26:02pour ce deuxième débat
26:03qui se pose
26:04parce que
26:04Rachida Dati
26:05est au coeur de l'actualité
26:06en grande partie
26:07à cause des revirements
26:08qui existent
26:10dans l'affaire Renault-Nissan
26:11et dont elle est au coeur
26:12de la machine
26:13elle sera jugée
26:14pour recette d'abus de pouvoir
26:15et d'abus de confiance
26:15corruption et trafic d'influence
26:17voire personne investie
26:18d'un mandat électif public
26:19au sein d'une organisation internationale
26:21naturellement
26:22ses avocats
26:22ont fait appel
26:23de cette décision
26:24il se pose quand même
26:25une question
26:26on se rappelle
26:26des propos d'Emmanuel Macron
26:28qu'on réécoutera
26:29parce que déjà
26:29ils sont savoureux
26:30et qui étaient peut-être
26:31le signe d'une certaine
26:32prétention politique
26:33de dire qu'il était
26:34grand temps
26:35de faire table ras
26:35sur tous ceux
26:36qui magouillaient
26:37et quand on regarde
26:38la liste des personnalités
26:39mises en examen
26:40depuis qu'Emmanuel Macron
26:41est au pouvoir
26:42ça existe
26:43Gérald Darmanin
26:44Edouard Philippe
26:44Olivier Véran
26:45Agnès Buzyn
26:46d'ailleurs tous ceux-là
26:47ont été totalement blanchis
26:49mais ça pose une question
26:50est-ce qu'aujourd'hui
26:50les politiques
26:51peuvent encore être exemplaires
26:53quand on voit
26:53le monde médiatique
26:55sur le monde politique
26:56toujours pronte
26:58à balancer
26:58des boules puantes
26:59ici et là
27:00le système de contrôle
27:01dont ils sont tous
27:02en réalité
27:03auquel ils sont soumis
27:05est-ce qu'on peut
27:05encore réussir
27:06à être exemplaires
27:07à nos Stéphans
27:07vous qui les fréquentez
27:09un peu comme le Fridel
27:10est-ce que vous voyez
27:10quand même
27:11des politiques
27:12capables d'être exemplaires
27:13aujourd'hui
27:13ou de toute façon
27:14sur une note de frais
27:15sur un petit truc
27:16ils seront toujours topés
27:16l'affaire Rachida Dati
27:18c'est la queue de comète
27:20d'une génération politique
27:21qui est en train de disparaître
27:22de gens qui pendant très longtemps
27:24se sont crus tout permis
27:26qui mélangeaient les genres
27:28les grands business
27:29les contrats internationaux
27:30les mandats politiques
27:32les postes de ministres
27:33et un coup
27:34je suis au Tadjikistan
27:36et un coup
27:36je suis au machin
27:37et un coup
27:38je vends des voitures
27:39en Vietnam
27:40etc
27:41et puis le lendemain
27:42je suis ministre
27:44de n'importe quoi
27:44bon elle vous répondra
27:45que c'était ses missions d'avocat
27:46et qu'elle en avait totalement droit
27:47oui bien sûr
27:49mais la question
27:50c'est le mélange
27:52systématique des genres
27:53on parlait tout à l'heure
27:54des gens qui demandent
27:55aux politiques
27:55de faire des efforts
27:56un des efforts premiers
27:59qu'on peut demander aux politiques
28:00c'est de se comporter normalement
28:03et c'est justement
28:04d'éviter ce mélange des genres
28:05parce que vous créez un doute
28:07et quand vous créez un doute
28:08vous ouvrez la porte
28:09à tout et n'importe quoi
28:10avec une telle justice
28:11et regardez moi j'adore
28:11on est en train de se placer
28:13parce que
28:13non mais regardez parfois
28:14quand la justice met en examen
28:16on a tendance
28:16franchement à sacrifier
28:18la personne mise en examen
28:19on a bien vu dans les cas
28:20que ce soit Darmanin
28:21que ce soit Buzyn
28:22que ce soit Philippe
28:23ils ont été totalement blanchis
28:24est-ce qu'aujourd'hui
28:25mais Philippe il n'a pas été blanchi
28:26non mais d'accord
28:26il était candidat à l'exédition présidentielle
28:29Eric Dupond-Moretti blanchi
28:30Gérald Darmanin blanchi
28:31c'était pas pour des affaires
28:32qui n'étaient absolument pas
28:34de la même nature
28:35d'accord
28:35mais c'était pas pour des ministres
28:36mis en examen
28:37oui mais c'était pas pour des questions financières
28:39l'affaire d'argent
28:39c'est toujours quelque chose
28:40d'assez particulier
28:41et surtout
28:42il y a deux choses
28:43déjà il y a la partie
28:44effectivement
28:44quand Emmanuel Macron
28:45arrive au pouvoir en 2017
28:46vous avez derrière
28:47le mouvement MeToo
28:48qui fait que
28:49on arrive dans une suite en avant
28:51où par nécessité
28:53on considère qu'une personne accusée
28:54est forcément coupable
28:55et quel que soit le secteur
28:56après ce n'est pas que
28:57les affaires sexuelles
28:58donc Emmanuel Macron
29:00par contre-pied
29:01au contraire
29:01dit
29:02bah non moi je vais pas
29:03je vais pas virer
29:04un de mes ministres
29:05sous prétexte
29:06qu'il y a des accusations
29:07parce que ce serait
29:08ce serait se prendre
29:09pour la justice
29:10et d'autre part
29:11avant on avait des politiques
29:13qui n'étaient absolument pas
29:14irréprochables
29:15mais la grande différence
29:16et c'est la queue de connaître
29:17dont vous parlez
29:18c'est que c'était des hommes
29:19et des femmes politiques
29:20qui pour la grande majorité
29:21avaient été résistants
29:22ou avaient connu la guerre
29:23et qui avaient l'idée
29:24le sens de l'état
29:25un peu chevillé au corps
29:26et qui effectivement
29:26pouvaient mal se comporter
29:27mais parfois aussi
29:29au nom du sens de l'état
29:30et surtout finalement
29:32le mauvais côté
29:33était insuffisant
29:34par rapport à ce qu'ils avaient pu apporter
29:36quand vous avez la génération
29:38Nicolas Sarkozy
29:38ce sont des gens qui ont hérité
29:39de ces méthodes
29:40mais pas de l'histoire
29:41et donc vous vous retrouvez
29:42avec cette queue de comète
29:43qui devient insupportable
29:44pour les français
29:45parce qu'il n'y a même pas
29:46d'admiration
29:46pour ceux qui commettent
29:48ce genre d'actes
29:49bonjour Frédéric
29:50bonjour
29:510826 300 300
29:53pour réagir avec nous
29:54et participer au débat
29:55sur Sud Radio
29:56est-ce qu'un politique
29:57peut encore être exemplaire
29:59dans l'époque Frédéric ?
29:59qui est-ce que vous dites ?
30:01pour moi la réponse est simple
30:02le politique
30:03est une obligation
30:04d'exemplarité
30:05parce que
30:06le politique
30:07quel qu'il soit
30:08député, sénateur
30:09ministre
30:10ou maire
30:12dès lors qu'il est élu
30:13le jour même
30:14de son élection
30:14on n'est plus un citoyen
30:15comme les autres
30:16parce qu'il est un citoyen
30:18que tout le monde va regarder
30:19il est un citoyen
30:20que tout le monde va écouter
30:21qui est celui
30:22qui va prendre les décisions
30:23au nom du peuple
30:24à partir de là
30:26à partir de là
30:27il a une obligation
30:28d'être
30:28totalement
30:29exemplaire
30:31et cette exemplarité
30:33il ne souffre
30:34d'aucune réduction
30:36d'aucune exception
30:38il doit être exemplaire
30:40en tout
30:40et même
30:40dans sa vie privée
30:43il se doit
30:44d'être exemplaire
30:44même dans la vie privée
30:45Frédéric
30:46mais dans la vie privée
30:46qu'est-ce que vous appelez
30:47être exemplaire
30:47c'est facile
30:48de demander l'exemplarité
30:49partout
30:49qu'est-ce qu'on va faire
30:50ça veut dire quoi
30:52être exemplaire
30:53dans la vie privée
30:54ça veut dire quoi
30:54être marié
30:55avoir deux enfants
30:56qu'est-ce que ça veut dire
30:57d'éviter de larguer sa nana
30:58par SNS
30:59quand on est président
31:01de la république
31:01par exemple
31:01vous voyez ce genre
31:02ah bon pourquoi
31:03pardon ça c'est pas possible
31:05de demander l'exemplarité
31:06dans la vie privée
31:06des politiques
31:07non Frédéric
31:08si
31:08l'exemplarité
31:09dans la vie privée
31:10c'est ne pas faire
31:11ce que les français
31:12n'accepteraient pas
31:13de faire eux-mêmes
31:16par exemple
31:17je ne vois pas
31:19un homme politique
31:19exemplaire
31:20vomir dans la rue
31:22en sortant d'une boîte de nuit
31:23parce que voilà
31:24ça c'est pas un homme politique
31:25oui d'accord
31:25dans les comportements
31:27oui
31:27oui je parle des comportements
31:29le côté marié ou pas marié
31:31ça n'a aucune importance
31:32c'est pas cela
31:34qu'on demande à un homme politique
31:35on lui demande
31:36en tout moment
31:37il est élu
31:38au nom du peuple
31:39il représente le peuple
31:40à partir de là
31:41il doit lui-même
31:43respect au peuple
31:44bien sûr
31:45on ne vient pas
31:46en short
31:47par exemple
31:48on ne vient pas
31:48en short
31:48et en maillot de foot
31:49à l'Assemblée Nationale
31:50ce n'est pas
31:51respecter le peuple
31:52c'est un tout
31:55c'est ce que vous nous dites
31:56Frédéric
31:56c'est un tout
31:57à partir du moment
31:57où on a un mandat électif
31:59et surtout
31:59qu'on est payé
32:00par l'argent public
32:00que ce soit par la tenue
32:01par l'attitude
32:02par ce qu'on fait dans la vie
32:03on est tenu
32:04à une certaine responsabilité
32:05oui
32:07on a cette obligation
32:08en fait
32:09de rendre au peuple
32:10ce que le peuple donne
32:11en donnant sa voix
32:12en disant
32:13toi
32:13vous allez me représenter
32:15je veux que vous fassiez
32:17avancer les choses
32:18améliorer les choses
32:18etc
32:19mais j'éclige de vous
32:21une honnêteté absolue
32:23une exemplarité absolue
32:24merci beaucoup Frédéric
32:25de nous avoir appelé
32:26au 0826 300 300
32:27et d'être fidèle
32:28à Sud Radio
32:29franchement autour de la table
32:30je vous le dis
32:30moi le débat toujours
32:31sur l'exemplarité
32:32des politiques
32:33je regarde ça
32:33avec beaucoup de prudence
32:34parce que l'exemplarité
32:35on ne sait jamais
32:35où elle s'arrête
32:36c'est comme la haute
32:37transparence pour la vie publique
32:38ça avait soi-disant
32:39un bon intérêt
32:39qui était de voir
32:41que les mecs ne planquaient pas
32:42de l'argent en Suisse
32:44etc
32:44bon maintenant
32:45c'est pour espionner
32:46quel ministre a une montre
32:47qui coûte cher
32:48combien ils ont
32:48de patrimoine immobilier
32:49je suis très gêné
32:51au même titre
32:51par contre
32:52pardon
32:52quand vous avez une société
32:54il vous arrive
32:55à un moment
32:55de louper la date
32:56pour l'URSAF
32:57de louper une date
32:58pour la TVA
32:58d'oublier de faire
32:59une déclaration
33:00et pour autant
33:01vous n'êtes pas condamné
33:01en place publique
33:02Maxime
33:03on ne parle pas de la même chose
33:05nous avons hérité
33:07d'un symbolisme
33:09de la politique
33:10c'est selon
33:11la fameuse notion
33:12des deux corps du roi
33:13du moment
33:14où la personne
33:15devient un élu
33:16devient un responsable politique
33:18devient un président
33:19de la république
33:20la fonction
33:21devient quasiment sacrée
33:22et que donc
33:23de remettre
33:25du profane
33:26et puis en plus
33:27surtout du métallique
33:29surtout l'argent
33:30l'argent dans la société française
33:33qui est héritière
33:34d'une vieille tradition chrétienne
33:36on ne peut pas
33:37obéir à deux maîtres
33:38c'est le propos de Jésus
33:40on ne peut pas obéir à deux maîtres
33:41on ne peut pas
33:42obéir à Dieu
33:43on ne peut pas obéir à Dieu
33:44Stéphane
33:44dans un grand moment de communion
33:45tous ensemble
33:46dans ce studio
33:47nous sommes héritiers de ça
33:49non mais d'accord
33:50nous sommes héritiers
33:51mais quand on voit
33:51le problème
33:52qu'ont la plupart
33:53des français
33:54et même aujourd'hui
33:55des politiques
33:56avec l'argent
33:57regardez
33:58Eric Dupond-Moretti
33:59il n'avait volé son argent
34:00à personne
34:00ça a été
34:01il avait des comptes
34:03en banque
34:04dans des paradis fiscaux
34:05ce qui
34:06posait
34:07le problème
34:08on lui a surtout reproché
34:09une marque de bagnole
34:10et une marque de montre
34:11il avait aussi des comptes
34:13à je ne sais plus
34:14dans des îles
34:14qui surveille
34:15que vous n'avez pas
34:16planqué quelque chose
34:18et en même temps
34:18que ce ne soit pas public
34:19pour tous les citoyens
34:20oui mais ça c'est sûr
34:21vous pouvez aussi avoir
34:22oui mais donc vous voyez bien
34:23que quand on réclame
34:24la transparence
34:25c'est l'ultra-transparence
34:26en revanche
34:27ce qu'il y a des régulations
34:27bon
34:28encore une fois
34:29tout ça est très représentatif
34:30de ce qu'est la France
34:31et on passe de rien
34:32à tout
34:33exactement
34:33on prend la loi
34:35Sapin 2
34:35on fait une autre autorité
34:36aujourd'hui
34:37PNF
34:38nous sommes un pays d'excès
34:42et donc ça
34:44c'est à souligner
34:45deuxièmement
34:45le populisme moral
34:46moi je suis comme toi
34:47je m'en méfie
34:48parce que
34:49quelqu'un qui est
34:50mis en examen
34:51est présumé innocent
34:52c'est quand même
34:53une règle de droit
34:54il ne faut pas l'oublier
34:55vous avez des tas d'élus
34:56j'en ai compté
34:58à peu près 2000
34:59qui sous ce mandat
35:00ont été mis en examen
35:01et se sont présentés
35:03aux élections municipales
35:04et après
35:05il y a eu
35:05une poursuite du jugement
35:06donc attention
35:07à ce populisme
35:08facile
35:09vous dites populisme
35:09facile sur ça
35:10populisme moral
35:11regardez
35:12vous prenez
35:13des grands hommes politiques
35:14vous prenez
35:14Winston Churchill
35:14c'est un homme politique
35:17très représentatif
35:18visionnaire
35:19courageux
35:21courageux
35:21et pourtant
35:22il était raciste
35:23maîtresse
35:24il avait des défauts
35:28il avait des histoires
35:29de thunes
35:29il avait des histoires
35:30d'argent
35:30il avait un rapport
35:32au racisme
35:34très particulier
35:34etc
35:35ça a été un grand homme politique
35:36donc attention
35:38il avait de la chance
35:38aussi que sa mère
35:39était la maîtresse
35:40du roi
35:41parce qu'on a décidé
35:42de remonter jusqu'à
35:43Churchill
35:44et Pascua
35:44on va poursuivre la conversation
35:46et vous aussi
35:47Brice Ocol a utilisé
35:49le mot d'excès
35:49est-ce que c'est excessif
35:50aujourd'hui
35:51de demander à ce que
35:52peut-être les politiques
35:53soient plus blancs que blancs
35:54vous connaissez le numéro
35:550826 300 300
35:56application
35:57réseau social Sud Radio
35:58on revient dans quelques instants
35:59à tout de suite
36:00Sud Radio
36:01Sud Radio
36:02Parlons Vrai
36:03Parlons Vrai
36:03Sud Radio
36:04Parlons Vrai
36:05Sud Radio
36:07les débats de l'été
36:0810h-13h
36:10Maxime Liedot
36:11C'est un débat
36:12décidément
36:13qui continue
36:13à faire parler
36:14ici sur Sud Radio
36:16ce débat
36:17jusqu'à
36:17on part évidemment
36:19de l'exembre
36:19Rachida Tati
36:20mais ils sont tellement nombreux
36:21François Bayrou
36:22aujourd'hui Premier Ministre
36:23rappelez-vous
36:23mis en examen
36:24demandé de partir
36:25par Emmanuel Macron
36:26parce que c'était
36:27la fameuse règle
36:28j'aimerais quand même
36:29qu'on prenne le temps
36:30de réécouter
36:31peut-être le Président
36:32de la République
36:32qui lorsqu'il était candidat
36:33en 2017
36:34garantissait la règle
36:35de mise en examen
36:36sortie du gouvernement
36:38voire l'évolution
36:38aujourd'hui
36:39et qu'on poursuive le débat
36:40sur la difficulté
36:41aujourd'hui
36:42d'être un politique
36:43et d'être mis en examen
36:44c'était le candidat
36:44Emmanuel Macron
36:45Votre conception des choses
36:47si vous étiez mis en examen
36:49est-ce que vous
36:49renonceriez à être candidat ?
36:51Oui
36:51de la même façon
36:52que dans le principe
36:53un ministre
36:54doit quitter le gouvernement
36:55lorsqu'il est mis en examen
36:56Vous savez
36:56devenir Président
36:58de la République
36:59c'est être le garant
37:00des institutions
37:01dans notre Constitution
37:02ça veut dire
37:03être celui
37:04au-delà de l'action
37:05qu'il a à mener
37:06de ce qu'il a à dire
37:06qui garantit
37:07la dignité
37:08de notre vie
37:09publique
37:09et le bon fonctionnement
37:10de nos institutions
37:11Pensez-vous que c'est possible
37:13lorsqu'on a soi-même
37:14des démêlés
37:15qui préexistaient ?
37:15Je ne crois pas
37:16Oui
37:17je ne crois pas
37:18et le politique
37:18est le garant
37:19des institutions
37:20mais regardez
37:21le Premier Ministre
37:22autour de la table
37:23c'est vrai qu'il est
37:24aujourd'hui en poste
37:25il avait été sommé
37:26de partir
37:27par Emmanuel Macron
37:27il a d'ailleurs été relaxé
37:28de la Défense aussi
37:29et qui en est morte
37:33de cette mise en examen
37:34elle est morte
37:35quelques semaines plus tard
37:35dans l'affaire
37:36des collaborateurs
37:37au Parlement européen
37:38ça a éteint
37:39les poursuites contre elle
37:40et c'est peut-être
37:41aussi que psychologiquement
37:42ça a pu faire évoluer
37:43Emmanuel Macron
37:43Il y a beaucoup de choses
37:44à dire sur ce sujet
37:45mais moi il y a deux points
37:46que je vais mettre en avant
37:46le premier c'est qu'on a fait
37:47rentrer la société du spectacle
37:49dans le politique
37:49et ce qu'on observe aujourd'hui
37:51c'est ce phénomène
37:53et là on tombe sur le deuxième point
37:55qui pour moi découle
37:56directement du premier
37:57c'est que dans la tête du français
37:58et je pense qu'on a tous
37:59ce sujet là en tête
38:00c'est que la politique
38:01c'est sale
38:02et quand on veut quelqu'un
38:03qui incarne le pouvoir
38:04on ne veut pas quelqu'un
38:05qui est forcément honnête
38:06on ne veut pas d'un béni-oui-oui
38:08de quelqu'un de naïf
38:09de gentil
38:09on veut quelqu'un
38:10qui met l'expression
38:13parce qu'on veut avoir quelqu'un
38:15qui nous protège quelque part
38:17et qui est un requin
38:18parmi les requins
38:19et ce phénomène là
38:20et bien quand on moralise
38:22la vie politique
38:23et bien ça crée une tension
38:24inévitable
38:25inhérable dans la société
38:26et à mon sens
38:27c'est ce qu'on voit aujourd'hui
38:28et j'ai du mal
38:30à statuer sur ça
38:31et puis vous avez un autre truc
38:32Mehdi
38:32et on a souvent discuté de ça
38:34c'est qu'on a remplacé
38:36une classe politique
38:37de gens qui faisaient
38:38de la politique
38:38par des crânes d'oeufs
38:39sortis de la haute administration
38:41ou de la petite administration
38:43maintenant en plus
38:43on a chuté de niveau
38:44en plus
38:45et qui sont des gens
38:46qui ont un sens politique
38:47d'à peu près
38:48une borne incendie
38:49et donc ils arrivent
38:50ils se retrouvent maires
38:51ou ils ont un mandat politique
38:52et ils ne savent pas du tout
38:54de quoi ils parlent
38:54ils n'ont pas de colonne vertébrale
38:57idéologique
38:57ou d'expérience politique
38:59regardez le nombre
39:00d'élus aujourd'hui
39:01qui n'ont jamais dirigé
39:02une section
39:03jamais dirigé
39:04une fédération
39:04mais jamais dirigé tout court
39:05c'est ça aussi
39:06Emmanuel Macron
39:07n'a jamais été élu
39:10avant de devenir
39:11président de la République
39:11et c'est vrai qu'aujourd'hui
39:12vous avez très peu de gens
39:13très peu de jeunes
39:14notamment qui veulent rentrer
39:15en politique
39:16parce que c'est mal payé
39:17il y a de l'ultra-transparence
39:18vous êtes poursuivi
39:19sur les réseaux sociaux
39:20ça crée de la violence
39:21il y a aussi un problème
39:22éminérant au parti politique
39:23depuis très longtemps
39:23c'est structurel
39:24il ne forme plus
39:25les partis politiques
39:27ne forment plus
39:28la France insoumise
39:29ils forment
39:29ils ont compris
39:32qu'il fallait créer
39:33un think tank
39:34pour investir dedans
39:35donc créer une classe politique
39:36ils savent très bien
39:39comment ça fonctionne
39:39il n'y a que la Boétie
39:41qui fonctionne
39:41et c'est aussi dû
39:44à une chose en particulier
39:45c'est que
39:45effectivement
39:46les partis politiques
39:46et notamment les mouvements jeunes
39:48permettaient d'organiser
39:50des soirées
39:50d'organiser des sortes
39:51de colonies de la France
39:52ils avaient une expérience
39:53et tout ça
39:54ça se faisait comment ?
39:55vous vendiez un briquet
39:56sur la plage
39:57vous receviez un euro
39:58en échange
39:58vous ne le déclariez pas
39:59complètement
40:00ça permettait de payer
40:01ensuite la petite soirée
40:02que vous alliez organiser
40:03entre vous
40:03aujourd'hui il y a une telle
40:04admission
40:05mais surtout
40:06des mouvements jeunes
40:07ils ont très peu
40:08des mouvements jeunes
40:09mais ce que dit
40:10les fridels
40:10est très juste
40:11et c'est ce qu'on disait
40:12juste avant que
40:13juste pendant la pub
40:13tous ensemble
40:14regardez le nombre de fois
40:15où le maire de votre village
40:17à l'occasion
40:17quand il supervisait
40:18une sortie scolaire
40:19peut-être un parent
40:20c'est ce que disait
40:20Arnaud Stéphan
40:21il vous manquait 10 euros
40:22pour que le gosse
40:23monte dans le bus
40:24à l'occasion d'une sortie scolaire
40:25ou dans le centre de loisir
40:26vous inquiétez pas
40:27on s'en occupe
40:27c'était de la confiance
40:28aujourd'hui
40:28cette relation de confiance
40:30mais même regardez
40:31les chefs d'entreprise
40:31le valois
40:32vous montez dans le bus
40:34même si vous étiez
40:35en retard de facturation
40:35aujourd'hui
40:36vous ne montez plus dans le bus
40:36c'est ça
40:37je défie
40:39les chefs d'entreprise
40:40qui nous écoutent
40:40de nous dire
40:41qu'il n'y en a pas un
40:41qui ne s'est pas un jour
40:42arrangé
40:43avec l'administration
40:44avec un salarié
40:45avec un complément en liquide
40:47avec une embauche
40:48un peu sur le truc
40:49parce qu'en fait
40:49au bout d'un moment
40:50la vie
40:51les règles sont faites
40:52un peu
40:52non pas pour être enfreintes
40:53évidemment l'idée n'est pas
40:54d'encourager les gens
40:55à enfreindre les règles
40:56mais parfois
40:56elles sont tellement contraignantes
40:57surtout en France
40:58vous ne réussissez pas
40:59dans le monde de l'entreprise
41:00si à un moment
41:00vous ne marchez pas
41:01sur la ligne
41:02et je me souviens
41:03d'un grand avocat
41:03qui défendait justement
41:04les grands patrons
41:05et les politiques
41:06qui me dit
41:06à un certain niveau
41:07peut-être de pression
41:09d'envie, d'ambition
41:09si vous ne franchissez pas
41:11la ligne jaune
41:12à un moment
41:12vous avez peut-être
41:13le pied dessus
41:14et c'est ça parfois
41:15on a la sensation
41:16que les politiques
41:17je partage complètement
41:19ton analyse
41:20je rajouterais le fait
41:22que depuis 30 ans
41:23la politique se réduit
41:25au budget
41:27c'est-à-dire qu'on te prépare
41:29on ne te présente pas
41:30si tu veux
41:31vraiment d'imaginaire politique
41:33on te dit
41:34voilà la politique
41:34se réduit à
41:35là je vais enlever
41:37X% de budget
41:37là je vais rajouter
41:38tant de pourcents
41:39en fait on a une vision
41:40budgétaire
41:42de la politique
41:43et parfois aussi
41:44comme vous le disiez
41:45une vision purement
41:46on fait de la communication
41:47on ne fait plus de la politique
41:48on fait de la communication
41:49on fait du budget
41:50on a judiciarisé
41:52la politique
41:53et donc le vrai sens
41:54de la politique
41:54on ne le retrouve plus
41:55aujourd'hui
41:56et on ne le retrouve plus
41:57aussi parce que
41:58les partis politiques
41:59mais comme les syndicats
42:00aujourd'hui
42:01ne forment plus
42:03à la chose publique
42:06avant
42:06tu avais des partis politiques
42:07tu avais des formations
42:08et tu avais des écoles
42:10et on apprenait
42:11et idem dans les syndicats
42:12et tous ces corps intermédiaires
42:14qui formaient
42:15notre conscience publique
42:17et politique
42:17aujourd'hui n'existent plus
42:18petit sujet
42:19et dernier sujet
42:20léger
42:21après ces deux sujets
42:22intenses
42:23et j'imagine que certains
42:24vous nous écoutez
42:24depuis la plage
42:25depuis la piscine
42:26et là
42:26subitement
42:27une envie vous prend
42:29est-ce qu'on n'irait pas
42:30se prendre un café
42:31un verre
42:31ou une glace
42:32peut-être sur le remblai
42:33ou sur le petit village
42:34derrière la plage
42:35et c'est là le sujet
42:37est-ce qu'il faut porter
42:38un Marcel
42:38je vous dis ça
42:39mais c'est un vrai débat sérieux
42:40le maillot de bain
42:41en centre-ville
42:41doit-on sanctionner
42:43beaucoup plus sévèrement
42:44vous allez me dire
42:44c'est déjà sanctionné
42:45c'est vrai
42:45mais c'est peut-être
42:47pas évident pour tout le monde
42:47parce que le maire
42:48des Sables de Lonne
42:49a décidé de faire
42:49une petite campagne
42:51disons de prévention
42:52en disant
42:52200 ans d'illégance
42:54ça blesse
42:54ce n'est pas pour finir
42:55en slip dans nos rues
42:56un peu de tenue
42:57il faut rappeler
42:58que c'est en effet
42:59sanctionné d'une amende
43:00de 150 euros
43:01mais est-ce qu'on est
43:01quand même dans un pays
43:02on parlait de confiance
43:03de civisme peut-être
43:04où on va être
43:06on va en être
43:06mine de rien
43:07à sanctionner
43:08et à peut-être demander
43:08à la police municipale
43:10d'aller derrière
43:10chaque baigneur
43:11qui sort un peu trempé
43:13de son bain de mer
43:14et qui va chercher
43:15une place torse nu
43:16c'est le signe de quoi
43:17ça brise ce col
43:18Arnaud Stéphan Loufritel
43:19je vous pose la question
43:20moi à titre personnel
43:23moi ça m'effraie
43:24je suis assez choqué
43:25je suis assez choqué
43:26parce qu'on a commenté
43:28il y a quelques semaines
43:29vous savez
43:30dans le 7ème arrondissement
43:31on ne voulait pas de super-être
43:32à Montmartre
43:33on ne veut plus de touristes
43:34sur les plages
43:35on veut des gens
43:35qui se promènent
43:36en costume cravate
43:37je suis un peu caricatural
43:38c'est pas ça
43:40la société française
43:40on est dans une société
43:42soit on crée chacun des cases
43:45on fait des territoires
43:46pour riches
43:46pour pauvres
43:47je veux bien
43:49qu'il y ait un dress code
43:51un dress code minimum
43:53mais la liberté d'aller et venir
43:55on n'a pas tous
43:56les mêmes valeurs
43:57on n'a pas tous
43:58eu la chance
43:58de vivre dans des familles bourgeoises
43:59on n'a pas tous
44:00les mêmes codes
44:00voilà il faut
44:01je ne suis pas d'accord avec ça
44:02les familles bourgeoises
44:04ça c'est de la flûte
44:04ma mère elle a grandi
44:05dans une ferme
44:06au Pays-Bas
44:07ce que vous n'avez pas
44:07m'expliqué
44:08et elle elle sort
44:09on a l'impression
44:10qu'elle va au bal
44:10il faut aussi savoir
44:11accepter la différence sociale
44:14c'est ça le sujet
44:15non mais c'est aussi ça le sujet
44:16c'est-à-dire que
44:17quand les parents
44:18vous ont pas éduqué
44:19à vous habiller
44:19à vous entretenir
44:22on parle beaucoup
44:24de sujets de sécurité
44:25aujourd'hui dans ce pays
44:26la sécurité du quotidien
44:28mais est-ce que
44:28les sujets sécuritaires
44:30sont pas aussi
44:31il y a eu des problèmes
44:32d'ailleurs je crois
44:33dans cette même commune
44:34il y a quelques semaines
44:35est-ce que ça
44:36c'est pas un vrai sujet
44:37c'est-à-dire
44:37la manière dont on s'habille
44:39dont on se promène
44:39la manière dont on parle
44:40alors après on peut dire
44:41voilà moi je veux plus que tu viennes
44:42parce que tu parles mal
44:43parce que tu dis
44:44wesh
44:44parce que etc etc
44:45il y a un moment
44:47tu rentres pas
44:47t'es en basket
44:48ça rentrait pas
44:49au moins de nuit
44:49c'est pas la police municipale
44:50qui corrige
44:51non mais il y a une différence
44:52juste pour rebondir
44:54sur ce que dit Arnaud Stéphane
44:55il y a quand même une différence
44:55entre certains endroits privés
44:57qui disent
44:58oui ben il y a un dress code
44:59obligatoire
44:59vous pouvez pas venir
45:00en short en t-shirt
45:01ça s'entend totalement
45:02et d'aller
45:03on va dire
45:04dans une ville
45:05réglementée
45:06faire une campagne
45:07c'est-à-dire que ça devient
45:07quand même un objet
45:08de tracasserie politique
45:09c'est ça qui est un peu sidérant
45:10se promener torse nu
45:15c'est pas dans un seul endroit
45:17où il y a un maire
45:17qui est devenu fou
45:18c'est que généralement
45:19dans l'espace public
45:19on ne se promène pas torse nu
45:21voilà c'est comme ça
45:21deuxiaux
45:23je suis désolé
45:24il y a des règles communes
45:25de respect des uns et des autres
45:27dans ce cas là c'est sans fin
45:27c'est le même débat
45:29que sur les crop tops
45:30pour les filles
45:31on disait
45:31oh là là
45:32on voit le bout de nombril
45:33c'est insupportable
45:33ça c'est un élément
45:34je suis pas sûr
45:36que ça soit
45:37l'endroit
45:38pour se mettre
45:39en crop top
45:40à l'école
45:40je suis pas sûr
45:42que le crop top
45:42ça soit l'élément
45:43d'admission
45:44mais non
45:45je vais vous dire un truc
45:47je date pas de Charlemagne
45:49pour l'école
45:50au lycée Papillon
45:52pour ceux qui ont la référence
45:54avec le lycée Papillon
45:55il se trouve
45:58que de mon temps
45:59vous arriviez à l'école
46:00il y avait un surveillant
46:02à l'entrée
46:02vous étiez en basket
46:03il disait
46:03t'as sport aujourd'hui ?
46:05non ?
46:06bon bah tu rentres chez toi
46:06tu vas mettre des chaussures
46:07les gens ne venaient pas
46:09en survêtement
46:09etc
46:09est-ce que peut-être
46:10le conservatisme
46:12peut-il se concentrer
46:13peut-être sur des éléments
46:13un poil plus important
46:15que la tenue des gens ?
46:16il n'y a pas de petits combats
46:17ah oui d'abord
46:18il n'y a pas de petits combats
46:19non je suis désolée
46:19il n'y a pas de petits combats
46:20vous portez pas de crop top encore
46:23pas en studio
46:24pas en studio
46:24en tout cas
46:25mais ce que je veux dire
46:27c'est qu'il y a peut-être
46:27un entre-deux aussi
46:28c'est-à-dire que
46:29toutes ces règles
46:30elles traduisent quoi ?
46:31elles traduisent
46:31une incapacité des gens
46:32aujourd'hui
46:33à pouvoir s'adapter
46:34et à se mettre à la place
46:36de ceux
46:37chez qui ils sont
46:38à ce moment-là
46:39c'est-à-dire que
46:39effectivement vous êtes
46:40dans un tout petit village
46:42au bord de la mer
46:44les habitants eux-mêmes
46:45vivent à moitié
46:47en maillot de bain
46:48avec des pareos
46:49etc
46:49vous pouvez vous le permettre
46:51vous allez au Sable d'Olonne
46:52c'est une petite ville
46:53c'est pas pareil quand même
46:54vous êtes sur la...
46:55de 52 000 habitants
46:56dans l'année
46:57à 280 000
46:58donc ça devient presque
46:59un lieu subitement
47:00très populaire
47:00et c'est vrai
47:01qu'il y a aussi
47:02pour rebondir
47:03sur ce que vous disiez
47:04tout à l'heure
47:04sur effectivement
47:06le refus par exemple
47:07des touristes à Montmartre
47:08etc
47:09il y a une telle massification
47:11surtout pendant les vacances
47:13des touristes présents
47:15c'est même plus des voyageurs
47:15c'est des touristes
47:16dans la surconsommation
47:17et avec aussi
47:18l'impression d'être
47:18un peu envahi
47:20que effectivement
47:21je comprends
47:21qu'il y a un peu d'agacement
47:22est-ce que ça justifie
47:23que ça aille aussi loin
47:24dans une campagne
47:25en plus qui coûte
47:26de l'argent public
47:27c'est surtout ça le point
47:28la police municipale
47:30elle a peut-être
47:31d'autres conditions
47:32ça c'est la menace
47:33on n'en est pas encore là
47:34c'est la menace
47:35mais c'est vrai
47:36qu'elle est peut-être
47:37un peu loin
47:370 826 300 300
47:39bonjour Diane
47:40bonjour tout le monde
47:42merci beaucoup
47:43de nous appeler
47:43en direct sur Sud Radio
47:45alors est-ce que vous
47:45vous êtes une conservatrice
47:47absolue
47:47ou au contraire
47:48laissons un peu vives
47:49les gens
47:50vous êtes dans
47:51quelle équipe ?
47:53les deux
47:53les deux mon capitaine
47:54c'est-à-dire ?
47:55les deux
47:56ben moi j'habite
47:56dans une touche touristique
47:58très très
47:59vous êtes du côté
48:00de Perpignan
48:01c'est ça ?
48:02Argelet-sur-Mer
48:03bord de plage
48:05voilà
48:05Saint-Cyprien
48:06Canet
48:07Coulure
48:07donc on a pas mal
48:08de touristes
48:10surtout actuellement
48:10oui je suis pour les deux
48:12tout simplement
48:12parce que
48:13écoutez
48:14moi je m'en vais à la plage
48:15j'y vais régulièrement
48:16comme sur la plage
48:18on a une tenue
48:18n'importe quoi
48:19laquelle
48:19j'en ai rien à foutre
48:20qu'on peut être
48:21aller seins nus
48:22il y avait même
48:23des naturistes
48:24juste à côté
48:24un peu plus loin
48:25encore un autre débat
48:26parce qu'il n'y a pas
48:27de vêtements du tout
48:28on est
48:28à une époque
48:29ça ne posait pas de problème
48:30mais on est sur une plage
48:33moi ça ne me pose pas de problème
48:34ni si
48:35le complet
48:37comme là
48:37on en parle beaucoup
48:38ça ne me pose pas de problème
48:39à partir du moment
48:40où on a le respect
48:40vis-à-vis de tout le monde
48:41voilà
48:42on a du respect
48:43sur la plage
48:44il manque du respect
48:44mais
48:45s'il y a du problème
48:46pourquoi
48:47pourquoi ne pas les accepter
48:48tout le monde
48:49on est libre
48:49on est en France
48:50ça s'appelle la république
48:51liberté, réalité, fraternité
48:52donc je ne vois pas pourquoi
48:54par contre
48:54quand moi je m'en vais au restaurant
48:56en bord de plage
48:57si c'est sur le sable
48:59qu'on soit en maillot de bain
49:00ça ne me gêne pas
49:01tous les bars
49:02en bord de plage
49:03ça ne me gêne pas
49:04c'est propice
49:05à être comme ça
49:06par contre
49:06quand vous vous promenez
49:07il y a un certain respect
49:09on peut avoir une tenue
49:10quand même
49:11à avoir respect
49:12je n'ai pas envie d'avoir
49:13la bedaine du mec
49:14qui est à côté de moi
49:15je n'ai pas envie d'avoir
49:15les poils qui se bâchent
49:16de tout à côté
49:17je n'ai pas envie d'avoir
49:18les seins qui tombent
49:19qui arrivent aux genoux
49:20quand on les reprend
49:21on les remet sur le vel des épaules
49:22je n'ai pas envie d'avoir tout ça
49:24un peu d'élégance
49:25un peu de respect
49:29ce n'est même pas de l'élégance
49:30c'est de respect
49:30vis-à-vis des autres
49:31avec le poids du mon voisin
49:33c'est un respect
49:34Diane
49:35permettez
49:35essayez
49:36dites-moi si je me trompe
49:37que j'essaie de résumer
49:38votre pensée
49:38si on n'a pas un corps
49:40de dieu grec
49:41ou de déesse grec
49:41on évite de se balader
49:42à moitié nu
49:43c'est ça Diane
49:44mais non
49:45pas du tout
49:45moi je disais
49:46il y a des apollons
49:47qui se baladent
49:47je n'ai pas envie
49:48de les avoir non plus
49:49je n'ai pas envie
49:50d'avoir un monsieur muscle
49:51qui va se balader
49:52avec son côté
49:52un monsieur muscle
49:53qui lui montre ses muscles
49:54et qui vous arrive
49:55non plus
49:55je n'ai pas envie
49:56d'avoir ça
49:56ils respectent
49:57ils se mettent t-shirt
49:58ils se mettent t-shirt
49:59vous m'excuserez
50:00il y a des femmes
50:01il y a des seins qui tombent
50:02il y a des mecs
50:03qui tombent en bas
50:04il y a des hommes
50:06qui ont plus de seins
50:06que les femmes
50:07d'ailleurs
50:07merci beaucoup Diane
50:08de votre bonheur
50:09de votre bonne humeur
50:10sur l'antenne de Sud Radio
50:12et pour ces débats
50:13dans un instant
50:13on va conclure
50:14cette période d'échange
50:15dans vos grands débats
50:16de l'été
50:16sur Sud Radio
50:17avec les coups de coeur
50:17et les coups de gueule
50:18de la troupe
50:19qui m'accompagne
50:19on se retrouve
50:20dans quelques instants
50:21à tout de suite
50:21sur Sud Radio
50:22Sud Radio
50:23votre attention
50:24est notre plus belle récompense
50:26Sud Radio
50:28les débats de l'été
50:3010h-13h
50:31Maxime Liedot
50:32allez avant que tout le monde
50:34tout le monde
50:35se réfugie
50:35dans les casse-croûtes
50:36dans les pique-niques
50:37et ceux qui peuvent le prendre
50:38sur la plage
50:38dans le sud
50:39sur leur terrasse
50:40ou tout simplement
50:41ceux qui travaillent
50:42dites-vous qu'à ce moment-là
50:43de l'émission
50:44votre journée
50:44est presque terminée
50:45ou disons
50:46vous en êtes à la moitié
50:47c'est déjà énorme
50:48les coups de coeur
50:48et les coups de gueule
50:49des uns et des autres
50:50je commence par vous
50:50Lou Frittel
50:51de ce que je comprends
50:52c'est un petit coup de gueule
50:53par rapport à ce qui se passe
50:54en Ukraine
50:55tout à fait
50:56donc mardi
50:56Zelensky a donc ratifié
50:59le président ukrainien
51:00le président ukrainien
51:01a donc ratifié une loi
51:02visant à mettre
51:04sous l'autorité
51:05d'un procureur
51:06nommé par président de la république
51:07les deux principaux organismes
51:08d'anticorruption en Ukraine
51:10sauf que l'Ukraine
51:11est un pays
51:12qui est quand même
51:13connu pour ses problèmes
51:15de corruption
51:15ce qui est très corrompu
51:16et ce qui fait aussi
51:18que le premier ministre
51:18Viktor Orban
51:19c'est un argument
51:20qu'il donne souvent
51:21pour dire pourquoi
51:22il vote contre
51:23l'aide à l'Ukraine
51:24donc il donne des arguments
51:25à ses adversaires
51:26et en plus
51:27c'est vrai que l'Ukraine
51:28voudrait à terme
51:29quand même rentrer un jour
51:30dans l'Union Européenne
51:31donc ce ne sont que
51:33de mauvais signaux
51:34et qui donnent des arguments
51:36au pro-Poutine
51:37pro-Russe
51:38et à ceux
51:39qui voudraient
51:41voir la guerre
51:42finir ainsi
51:43donc l'Ukraine
51:45qui décide
51:45donc on va dire
51:46de ne pas accélérer
51:47pourtant ce qui lui est aussi
51:48demandé de la part
51:49de l'Union Européenne
51:50c'est à dire que
51:50les doutes récents
51:51et ça ressemble beaucoup
51:52aussi à tout ce qui s'est fait
51:54que ce soit
51:54en Roumanie
51:57en Hongrie
51:58en Israël
51:59sur les questions
52:00d'atteinte à l'état de droit
52:02les manifestations
52:03avant le 7 octobre
52:05vous aviez énormément
52:06et vous en avez encore
52:06aujourd'hui
52:07d'Israéliens
52:07qui descendaient dans les rues
52:08contre la réforme
52:09de la justice
52:10de Netanyahou
52:11et ce sont de mauvais signaux
52:13envoyés
52:13c'est contre-productif
52:15complètement
52:16et il faut dire en plus
52:16chose dont on ne parle pas
52:18beaucoup
52:18que les Ukrainiens
52:19actuellement sont dans la rue
52:20pour manifester
52:21contre cette décision
52:22et ils manifestent
52:23ils n'ont pas le droit d'y être
52:24ils y sont
52:24mais dirais-je
52:25coup de gueule
52:26vous sur la situation
52:27d'Alexander Pupionski
52:28si je le prononce bien
52:29cette fois-ci
52:30contrairement à Virenke
52:31qui a gagné
52:32qui a gagné
52:33à juste titre
52:34deux fois devant
52:34la justice européenne
52:35mais il y a un mais
52:36en fait c'est dans
52:37la droite lignée
52:38de ce qui se passe
52:39avec Nicolas Kippé
52:40le tour de vice budgétaire
52:41on veut nous enlever
52:42des jours fériés
52:43mais il faut savoir
52:44qu'au niveau européen
52:45donc Alexander Pupionski
52:46qui est fils
52:47d'un oligarque russe
52:49a été sanctionné
52:49deux fois par la justice européenne
52:51et la justice européenne
52:52a perdu deux fois
52:53face à lui
52:54dire qu'on est en train
52:55de faire
52:56tout un procès politique
52:57à cet individu
52:59parce qu'il est fils d'eux
53:00et au final
53:01il a perdu
53:02l'Union Européenne
53:04a perdu deux fois
53:04la justice européenne
53:05a perdu deux fois
53:06contre lui
53:06et donc il va attaquer
53:07l'Union Européenne
53:08on va devoir payer
53:0920 millions d'euros
53:10de dommages d'intérêts
53:1120 millions d'euros
53:12voilà ça peut monter
53:13jusqu'à 20 millions d'euros
53:14de dommages d'intérêts
53:14ça a été relayé par le Figaro
53:16et donc qui va payer
53:17la note à la fin
53:17c'est le contribuable européen
53:19donc c'est nous
53:20donc on passe d'une justice
53:22d'un calendrier politique
53:23quand même
53:23de la justice européenne
53:26qui veut se faire finalement
53:27quelqu'un comme
53:28comme Alexander Pupensky
53:29parce qu'il est fils d'eux
53:30donc c'est un sujet
53:31qui est important à mon sens
53:33parce que ça veut dire
53:34que c'est le contribuable européen
53:35qui va devoir payer
53:36les errements politiques
53:37d'une justice européenne
53:38qui se veut politique
53:39qui passe finalement
53:40d'une justice politique
53:41à une justice
53:42de la responsabilité individuelle
53:43donc il faut absolument
53:45mettre ce sujet
53:45sur la table
53:46donc Alexander Pupensky
53:47donc je tiens à signaler
53:49ce sujet
53:50parfait
53:51merci beaucoup mon cher
53:52Mehdi Reij
53:53Brice Sokol
53:54vous un coup de coeur
53:54ceux peut-être
53:55qui sont dans le coin
53:57ou qui sont actuellement
53:58sur le territoire
54:00vont pouvoir profiter
54:01d'un petit festival
54:02d'un grand festival
54:03d'un grand festival
54:03je voudrais souligner
54:04en fait
54:05j'étais au festival
54:07de Marciac
54:08festival de jazz
54:08que vous connaissez tous
54:09moi j'ai trouvé ça extraordinaire
54:11c'est la première fois
54:11où j'y allais
54:12et avec un maire
54:14d'une commune
54:15de 1400 habitants
54:16qui a réussi
54:17il a commencé
54:18en 1978
54:19à
54:20dans ce territoire
54:21rural
54:22dans cette petite commune
54:24à créer
54:24un festival
54:25international de jazz
54:26et au-delà
54:27de créer ce festival
54:28international de jazz
54:29il a créé
54:30une école de musique
54:30il a sauvé son collège
54:32il a transformé
54:33une ancienne caserne
54:34en hôtel
54:35en fait
54:35il a fait une charte esthétique
54:36pour sa ville
54:37il a refait la place centrale
54:38c'est-à-dire
54:39c'est comment la culture
54:40est aussi un moyen
54:41vous avez une vraie volonté politique
54:43et que vous avez
54:45toutes les planètes alignées
54:46le conseil général
54:47le conseil régional
54:47l'état
54:48évidemment
54:48c'est important
54:49on peut faire des choses
54:51c'est-à-dire que
54:52dans ce pays
54:52avec de la volonté politique
54:54et avec une passion
54:56on peut changer les choses
54:57et la culture
54:58peut nous permettre
54:59aussi de combattre
55:00ces fractures territoriales
55:02et je trouve que c'était
55:03important de le souligner ce matin
55:05et merci à monsieur le maire
55:06à Jean-Louis Guillaumont
55:07le maire
55:08aujourd'hui
55:08il est devenu maire
55:09je crois en 1995
55:10de Marciac
55:11d'avoir pris cette initiative
55:12et de l'avoir lancée
55:13les maires et les initiatives
55:14locales à retrouver
55:15surtout si vous êtes
55:16dans ce coin
55:17profiter de cet été
55:18pour faire un détour
55:19par le festival de jazz
55:20de Marciac
55:21et mon cher Arnaud Stéphan
55:22vous concluez
55:23par un hommage
55:24oui un hommage
55:25un coup de coeur
55:25hommage
55:26à Loïc Lefloc Prigent
55:27car ce sont les funérailles
55:30de Loïc Lefloc Prigent
55:31aujourd'hui
55:32Loïc Lefloc Prigent
55:33a été un très grand patron
55:34il a été le patron d'Elf
55:36il a été le patron
55:36de Gaz de France
55:37il a été le patron
55:38de la SNCF
55:38il a été le patron
55:39de Ron Poulenc
55:40ces dernières années
55:42il s'était lancé
55:43dans une quasi-croisade
55:46pour la justice
55:47autour du prix
55:49de l'électricité
55:50de l'énergie
55:50il essayait
55:51d'expliquer
55:52de manière simple
55:53il vulgarisait
55:56des choses
55:57extrêmement techniques
55:58sur l'énergie
55:59sur particulièrement
56:00le nucléaire
56:01il avait été
56:02pourfendeur
56:03de toutes les réformes
56:05que nous avions
56:06subies en France
56:08mais surtout
56:09c'était quelqu'un
56:10d'extrêmement ouvert
56:11et qui s'exprimait
56:12beaucoup
56:13puisqu'il m'avait demandé
56:14nous étions devenus amis
56:15en 2023
56:16il m'avait demandé
56:17de l'accompagner
56:18pour créer le cercle
56:19Entreprises et Libertés
56:20qui essayait de faire
56:21des réunions justement
56:22avec des très grands patrons
56:23avec M. Fontana
56:24par exemple
56:24qui était encore à l'époque
56:25chez Framatome
56:26pour parler de l'avenir
56:28de l'énergie
56:29du nucléaire
56:29et même avec des gens
56:30qui étaient des écologistes
56:32et qui étaient
56:34à rebours évidemment
56:35de ce qu'ils défendaient
56:36toujours le débat
56:37toujours le débat
56:38et malheureusement
56:40la maladie
56:40l'avait un peu écarté
56:42de son activité publique
56:44il restait actif
56:45par écrit
56:47mais malheureusement
56:48moi et d'autres
56:49avions cessé de le voir
56:50donc aujourd'hui
56:51on va dire
56:52adieu
56:53à Loïc Lefloc Prigent
56:54ça sera
56:54au Père Lachaise
56:56cet après-midi
56:56à 15h30
56:57Merci beaucoup
56:58mon cher Arnaud Stéphane
56:58et d'autant plus
56:59de le faire ici
56:59sur Sud Radio
57:00où Loïc Lefloc Prigent
57:01était un habitué
57:02des micros de cette antenne
57:03où comme vous le mentionniez
57:05ça a toujours été
57:06un pédagogue
57:07absolument hors normes
57:08et un homme de conviction
57:09qu'il n'est pas
57:10toujours facile
57:11de croiser
57:12dans le couloir des médias
57:13merci à tous
57:14d'avoir été
57:14dans ce studio
57:16ce midi
57:16pour vos grands débats
57:17de l'été
57:17Lou Frittel
57:17journaliste politique
57:18à Paris Match
57:19Medi-Reich
57:19analyse politique
57:20Brice Socol
57:20politologue
57:21essayiste
57:21et auteur
57:22co-auteur
57:23avec Frédéric David
57:23de Parlons-nous Tous
57:24la même langue
57:25aux éditions de l'Aube
57:26ainsi qu'Arnaud Stéphane
57:27le fondateur
57:27de l'agence
57:28La Note de Com
57:29merci beaucoup
57:29dans un instant
57:30après votre journal
57:31et le tour du tour
57:32avec Joseph Ruiz
57:33on sera en ligne
57:34avec Sandrine Jossot
57:35c'était cette députée
57:36qui a accusé
57:36un sénateur
57:38de l'avoir soumis
57:39chimiquement
57:39à l'occasion d'une soirée
57:41elle est devenue
57:41la figure de proue
57:42de ce combat-là
57:43et elle passe un coup de gueule
57:44sur Sud Radio
57:44le décret pour favoriser
57:46la prise en charge
57:46des victimes
57:47de soumission chimique
57:48soumission chimique
57:49dont on a également
57:50beaucoup parlé
57:51au moment de l'affaire
57:51l'affaire Pellico
57:53n'est toujours pas signée
57:54ça devait être
57:55le 1er juillet
57:55nous sommes le 24
57:57et ça n'est toujours pas fait
57:58pour elle c'est une priorité
57:59et à partir de midi 30
58:01le collectif Carton Jaune
58:02ou Nicolas Kippé
58:03est-ce qu'on va voir
58:03un immense mouvement social
58:04à la rentrée
58:05on en parlera
58:06avec le politologue
58:07Luc Legras
58:08on se retrouve
58:08dans quelques instants
58:09Sud Radio
58:11Parlons Vrai
58:12Parlons Vrai
58:13Sud Radio
58:13Parlons Vrai

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