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Le débat avec Jules Laurans, Andrea Kotarac, Rhany Slimane et Jacques Myard
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##LE_DEBAT_DU_JOUR-2025-07-07##
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NewsTranscription
00:00Les débats de l'été, 10h-13h, Maxime Liedot.
00:04Bonjour à tous, tout l'été ou en tout cas jusqu'à la fin du mois de juillet,
00:07on est ensemble pour débattre, parler de l'actualité.
00:09Évidemment, échanger avec vous, auditeurs 0826 300 300,
00:14les réseaux sociaux et l'application Sud Radio pour ce qui est des appels.
00:17Le camarade Manu attend déjà vos appels pour réagir, nous interpeller,
00:21ou au contraire dire, mais bien sûr, vous avez raison, pas raison,
00:24accord, désaccord, ça se passe au micro de Sud Radio, évidemment, pour parler vrai.
00:28Aujourd'hui, beaucoup de débats, vous avez entendu cette polémique en grande partie,
00:32quand même provoquée par Mathilde Panot, chef de file LFI,
00:36elle dit en réalité, mais nous, si on arrive à aller à la conquête de certaines municipalités,
00:41nous désarmerons la police, et en plus, nous leur retirons certains pouvoirs.
00:45C'est donc totalement l'inverse de ce que propose Bruno Rotaillot,
00:48avec cette idée de donner beaucoup plus, beaucoup plus de pouvoir à la police municipale.
00:52Ce sera évidemment l'un des thèmes de nos débats durant 7h30.
00:55J'accueille Jules Laurent, rédacteur en chaînes de Frontières, bonjour.
00:57Andréa Cotarac, porte-parole du Rassemblement National, bonjour.
01:01Radice Liman, co-chef de file France Insoumise aux élections municipales à Montpellier,
01:05bonjour à tous.
01:06Merci d'être avec nous, et votre présence sera utile pour essayer de comprendre la pensée complexe de Mathilde Péno.
01:12Je n'ai aucun doute là-dessus.
01:14Et Jacques Millard, bonjour.
01:15Mère de Maison Lafitte et auteur de Bye Bye et Fraternité, camarade Jacques Millard,
01:20et auteur de Bye Bye et Démocratie, La Fontpresse.
01:23Ça va être déjà une très très belle émission.
01:26Avant qu'on se plonge dans les thèmes de l'actualité, on va parler, je vous le disais, de la police municipale.
01:31Faut-il la désarmer ?
01:32La question des élus locaux, ça nous concerne, et c'est un sujet qui intéresse beaucoup nos éditeurs.
01:36Faut-il mieux les indemniser ?
01:38Les chiffres de la démission des maires sont absolument sidérants.
01:422 189 maires ont démissionné de leur fonction entre juillet 2020 et mars 2025.
01:47C'est quand même 6 maires.
01:49C'est un phénomène totalement inédit.
01:50Est-ce que l'argent est le remède un peu miracle pour les faire rester en fonction ?
01:54On développera cela.
01:55Et puis Emmanuel Macron, je ne sais pas si vous l'avez entendu,
01:57il s'est incrusté au meeting des Jeunes en marche, qui étaient les Jeunes avec Macron.
02:01Jacques Millard est déjà, on va adorer, il était chez lui.
02:07Et il a dit quand même cette petite phrase, mais arrêtons de nous concentrer sur 2027,
02:11ce n'est pas le moment.
02:12Moi j'ai besoin de vous dans les 2 ans, les 5 ans, les 10 ans à venir,
02:16d'où cette question sur les réseaux sociaux et l'application Sud Radio.
02:19Est-ce qu'Emmanuel Macron, jusqu'en 2032, doit rester dans la vie politique ?
02:230 826, 300, 300.
02:25Mais d'abord, vous connaissez le rituel, les coups de cœur, les coups de gueule de chacun.
02:29On va commencer par vous, Jules.
02:31Coup de cœur pour Mistral IA, c'est ça ?
02:36Exactement.
02:37En fait, c'est dans un cadre précis, c'est-à-dire que Mistral IA et le Luxembourg ont annoncé un partenariat.
02:43Alors, juste pour que les auditeurs comprennent bien, Mistral IA, c'est vraiment l'intelligence artificielle française
02:48développée par des anciens qui viennent de DeepMind.
02:51Et donc, ça vient de Google.
02:52Donc, c'est des mecs vraiment très, très brillants qui ont réussi à développer une IA française
02:56qui va servir à l'autonomie stratégique française.
02:58Et on voit qu'ils ont réussi aujourd'hui à s'exporter un petit peu au niveau de l'Europe
03:02parce qu'ils vont justement doter le Luxembourg et notamment son administration de l'IA française.
03:09Donc, le Luxembourg dit qu'il va s'en servir au sein de son administration pour simplifier les procédures et autres.
03:13Également, pour assurer son autonomie au niveau du ministère de la Défense.
03:16Donc, c'est des partenariats stratégiques qui sont très, très importants.
03:18Et ça permet, en fait, à ce que la France devienne vraiment le leader en Europe, finalement, de l'intelligence artificielle.
03:24On parle toujours de ce sujet.
03:25Vous savez, il y a les géants d'Ipsic, le chinois.
03:28Il y a OpenAI avec les Américains.
03:30Et bien, on a Mistral, financé aussi par des Français, par Xavier Nel, par Rodolphe Saadé.
03:34Qui ont même fait une école, eux, de l'intelligence artificielle.
03:36C'est du côté de Marseille, je crois.
03:38C'est un laboratoire qui a été financé.
03:41Et c'est une très, très bonne nouvelle d'avoir des personnes dans la tech comme Arthur Mensch, qui a 32 ans et qui est absolument brillant.
03:47Bien sûr.
03:47Et autour de la table, c'est vrai qu'on a quand même l'habitude, nous, en France, on va dire, de se laminer sur notre...
03:53de déplorer l'état des chercheurs, l'état de l'intelligence artificielle.
03:58On entend souvent l'Europe colonie des États-Unis en tout ce qui concerne le numérique.
04:03Rani Slimane, vous regardez ça d'un bon oeil.
04:04Et enfin, la France rayonne sur l'intelligence artificielle.
04:07Oui, bon, rayonner, moi, ce n'est pas mon sujet.
04:09Est-ce que c'est utile au pays ? Est-ce que c'est utile aux gens ?
04:12Le rayonnement, c'est pas...
04:14On est la France, on a, je ne sais pas combien de milliers d'années d'histoire, on n'a pas besoin de rayonner, on sait qui on est.
04:19Non, mais c'est un enjeu du futur.
04:21Aujourd'hui, quand on parle, c'est pour ça, dans ce sens-là, rayonner, si on peut être leader dans ce domaine-là, c'est bien.
04:25Je parlais du rayonnement en termes d'images.
04:26Justement, moi, je trouve que ça fait quelques années qu'on est beaucoup sur l'image.
04:29Non, ce qui compte, c'est vraiment les fondamentaux, est-ce que ce qu'on fait, ça sert ?
04:34Moi, je trouve...
04:35Vous réjouissez ou pas ?
04:36Oui, en tout cas, la chose que je vois par rapport à l'intelligence artificielle, c'est que, bon, déjà, la première chose qu'il faut dire,
04:42c'est que notre époque manque cruellement d'intelligence, et malheureusement, ça ne sera pas l'intelligence artificielle qui nous aidera.
04:47Mais par contre, effectivement, dans les enjeux technologiques, les enjeux, tout simplement, du futur, qui se présentent à nous, et même du présent,
04:55l'intelligence artificielle est centrale.
04:56Le fait que ça soit en France, et qu'on ait un peu de souveraineté, notamment sur l'action numérique, c'est une question qui est essentielle.
05:03Vous parliez de colonies, non.
05:05Par contre, il y a une chose qui est claire.
05:06C'est-à-dire que la France est une colonie, bien sûr, numérique, et non pas par ses capacités,
05:10parce que vous disiez, l'état de nos chercheurs, nos chercheurs sont excellents, on produit les meilleurs.
05:16Elles sont excellents, mais on n'a pas l'occasion de voir leurs talents.
05:19C'est ça, et on est aspiré par les grandes entreprises capitalistiques américaines.
05:23Et donc, ça pose la question.
05:24Et moi, j'ai toujours défendu l'idée qu'il fallait aussi des grands opérateurs publics d'Internet.
05:30C'est quelque chose qui n'existe pas.
05:32Je ne comprends toujours pas pourquoi on n'a pas un moteur de recherche performant, puissant,
05:36qui serait capable d'être géré par la collectivité.
05:40Je pense que c'est possible.
05:41Jacques Millard, est-ce que vous, vous utilisez l'intelligence artificielle ?
05:44Qui plus est l'intelligence artificielle française ?
05:46Alors, écoutez, ce qui est certain, c'est que quand on peut avoir une avancée technologique,
05:54ce n'est pas pour autant qu'on peut être très intelligent.
05:58Et donc, il faut faire la différence entre ce qui est un outil technique
06:04et la capacité de mettre en œuvre.
06:07Ce dont je me félicite, c'est que pour une fois,
06:10on a un système inventé par des ingénieurs français et qui est mis en exploitation.
06:18Ça, c'est très important, puisque souvent, nous sommes à la pointe de la recherche scientifique,
06:24mais il n'y a pas une mise en application industrielle.
06:27Bon, avec Mistral, c'est le cas.
06:29J'espère qu'ils auront devant eux encore beaucoup, je dirais, de marchés à conquérir.
06:35Mais il est vrai qu'en matière informatique, nous sommes trop dépendants des Américains
06:40et que nous devons faire très attention.
06:43Nous aurions dû déjà, à la fois en France et en Europe, avoir des moteurs de recherche,
06:50avoir une capacité à maîtriser l'informatique,
06:55alors même qu'au tout début, ça a été grandement une invention française,
07:01avec notamment Pouchin.
07:03Et donc, ce qu'il faut, c'est qu'on retrouve une capacité à maîtriser cette technologie
07:12qui est aujourd'hui, que nous sommes dans les mains américaines.
07:16Et quand j'entends le gouvernement dire, le gouvernement précédent,
07:21qu'il faut un contrat de confiance avec les Américains...
07:24Ça n'existe pas, ça n'existe pas.
07:26Je rigole, parce que lorsque nos entreprises vont mettre leur contrat de confiance dans iCloud,
07:34je peux vous dire que toutes les données foutent le camp pour les Etats-Unis
07:37et nous serons couillonnés.
07:39Voilà, couillonnés, ça sera le mot.
07:42Andréa Cotarac sur, justement, enfin la France qui arrive à se mettre dans le haut du panier
07:47concernant l'intelligence artificielle.
07:49Non mais j'ai envie de dire à Jacques Meur qu'il n'est pas le seul à rigoler.
07:52Il suffit de regarder Wikileaks ou d'écouter Julien Assange qui a été libéré.
07:56Marine Le Pen avait tout fait d'ailleurs pour le libérer,
07:59pour comprendre qu'il n'y a aucune confiance, ni avec les Américains,
08:02ni avec d'ailleurs toute grande puissance qui défend ses propres intérêts.
08:05Moi, je vais y aller très rapidement.
08:06L'IA, elle s'est accélérée et c'est devenu un phénomène de société
08:10parce qu'on avait préalablement des datas.
08:13Première question en matière de souveraineté,
08:163000 sources françaises sont contrôlées par les Américains dans notre pays, de datas.
08:21C'est-à-dire que la base, les briques de la construction de l'intelligence artificielle
08:25sont déjà contrôlées par les Etats-Unis d'Amérique.
08:27Mais il faut progresser, moi je suis tout à fait d'accord avec ce qui a été dit
08:31sur, on va dire, l'espoir français.
08:34Et deuxièmement, c'est un outil, donc reste à savoir ce qu'on en fait,
08:39reste à savoir ce que les politiques publiques entendent faire avec cet outil.
08:44Et le troisième point dont vous n'avez pas parlé, c'est l'éducation.
08:47L'éducation aux Français, l'éducation aux agents publics,
08:50l'éducation aux fonctionnaires, aux hauts fonctionnaires
08:52sur comment on utilise l'intelligence artificielle.
08:56Parce que je vais vous dire une chose, la plus grande fracture qui est devant nous,
08:59la fracture nationale, territoriale, sociale...
09:03C'est la fracture numérique.
09:04C'est la fracture numérique.
09:06Ceux qui sauront utiliser ces outils seront dans le très haut du panier.
09:10Ceux qui ne sauront pas utiliser ces outils seront complètement largués.
09:13Andréa Cotarac, porte-parole du Rassemblement National,
09:16je vous propose de garder la parole pour votre coup de gueule, vous,
09:19sur le Conseil de Défense qui a été convoqué, on va dire, en dernière minute par Emmanuel Macron.
09:24Il a lieu un mois et demi après, on va dire, la sortie du fameux rapport
09:29sur l'entrisme des frères musulmans dans le pays.
09:31Et vous dites, bon, au final, quoi, c'est encore un Conseil de Défense pour rien
09:34parce qu'on ne prend pas le sujet à bras-le-corps ?
09:36Oui, c'est ni un coup de gueule, ni un coup de cœur, c'est un coup d'ennui, en fait.
09:39C'est-à-dire que le disque est un peu veillé.
09:40Vous pouvez l'inventer, c'est pas interdit.
09:41M. Rotaillot nous a parlé pendant trois mois.
09:45Attention, je vais déclassifier le rapport sur l'entrisme des frères musulmans dans les institutions.
09:51Bon, très bien.
09:51Trois mois plus tard, il le déclassifie.
09:54Il n'y a pas grand-chose, en tout cas, dans ce rapport, dont nous n'étions pas au courant.
09:59Puis, il faut un Conseil de Défense pour le déclassifier.
10:02Puis, maintenant, un mois et demi après,
10:04M. Macron se réveille en expliquant qu'il va convoquer un Conseil de Défense sur ce sujet.
10:07Bon, il y a deux façons de voir les choses.
10:13Nous, on voit les choses sur le fait qu'il faut agir pour protéger nos institutions,
10:17agir pour protéger nos valeurs, agir pour protéger la France, la République,
10:20agir pour s'attaquer à ces idéologies totalitaires.
10:24Marine Le Pen avait proposé une proposition de loi pour s'attaquer,
10:28pas simplement à l'islamisme, mais à l'ensemble des idéologies totalitaires
10:31qui fracturent et s'attaquent à notre pays.
10:34Ça allait de la définition de l'incompatibilité de ces idéologies politiques
10:37avec la République.
10:38Ça allait, 40 articles, sur l'enseignement, sur les salariés,
10:43sur les agents publics, sur la culture, sur la communication,
10:45sur les personnes morales, sur le droit des étrangers,
10:47sur revoir le cas pénal.
10:48Vous ne croyez pas à une issue plus favorable, plus forte
10:51qu'après ce Conseil de Défense ?
10:51C'est absolument global qu'il faut voir les choses.
10:55Et puis, il y a l'autre vision des choses,
10:57c'est celle du Parti Unique,
10:59qui va de la France Insoumise à Laurent Wauquiez.
11:01Oui, on vous répondra.
11:03Oui, il n'y a aucun problème.
11:04D'ailleurs, Laurent Wauquiez a été réélu grâce aux électeurs de Jean-Luc Mélenchon,
11:07encore faut-il le rappeler.
11:09Eux, ils ont souvent peur.
11:11Peur d'être accusés de racisme.
11:12Peur d'être accusés d'être anti-musulmans.
11:15Peur, peur, peur.
11:16Je vais...
11:17M. Attal, c'est pareil.
11:18Alors là, il sort sur l'interdiction du voile pour les moins de 15 ans,
11:21ou je ne sais quoi.
11:22Non, mais restons sur, justement, l'antrisme des frères musulmans.
11:24Eh bien, la première des choses à faire,
11:27c'est de définir le problème, définir les enjeux.
11:31Et je constate qu'à part le Rassemblement National,
11:34personne n'a défini les enjeux en face.
11:37Quand est-ce que nous allons faire la différence entre l'islamisme et les musulmans ?
11:41Quand l'islamisme...
11:43Le musulman, il croit en Dieu, il respecte les autres,
11:46il respecte la loi.
11:47L'islamiste, il croit en Dieu et il massacre les autres.
11:50Il veut s'imposer.
11:51Il veut s'ingérer dans les affaires institutionnelles.
11:54Première des choses, s'attaquer à l'islamisme,
11:56c'est défendre la France, c'est défendre la République, certainement pas.
11:59S'attaquer aux musulmans.
12:00Quand est-ce qu'on fait la délire, on sera l'islamisme ?
12:02En fait, moi, cette histoire de rapport est quand même incroyable.
12:05C'est là où, quand même, on sait qu'il n'y a rien dans ce rapport.
12:08M. Rotaillot a juste une envie de placement politique
12:11pour aller mordre sur l'électorat du Front National,
12:14ce qui me fait, moi, avoir de l'autre côté un parti uni
12:17qui va de Marine Le Pen jusqu'à M. Attal,
12:21où on exhibe à longueur de journée...
12:23Vous êtes très sous la question.
12:24Oui, oui, oui.
12:25On n'a pas fait d'alliance aux législatives.
12:27Et la chose...
12:28Moi, c'est la réalité. Vous, c'est une théorie.
12:29La chose qui est importante, c'est qu'en fait,
12:32il y a la question de tout ce qui attaque notre pays
12:40dans ses fondements au niveau de l'idéologie
12:42qui doit être combattu.
12:43Et sur ça, il n'y a pas de problème.
12:45Le seul problème qu'on a, c'est qu'on a des gens
12:46qui instrumentalisent certaines menaces
12:51qui font un grand étirage pour englober un maximum de personnes,
12:54pour ne pas parler des vrais problèmes.
12:56Les vrais problèmes, c'est que notre société,
12:58elle n'a plus de buts, elle n'a plus d'utopies.
12:59On ne sait pas où on va.
13:00En tout cas, c'est un débat qui va forcément se poursuivre
13:02dans un instant sur Sud Radio.
13:03Les grands débats d'été reviennent.
13:05Et puis, on évoquera, bien sûr,
13:06vous venez d'entendre le Conseil de défense
13:09réuni par surprise par Emmanuel Macron
13:12pour poser la question de l'entrisme
13:13de faire aux musulmans dans la société.
13:15Il y a aussi cette question qu'on vous pose
13:16sur les réseaux sociaux, sur l'application Sud Radio.
13:19Faut-il désarmer la police municipale ?
13:21Ou au contraire, faire comme Mathilde Panot ?
13:24À savoir, hop là, on enlève les caméras de surveillance,
13:26on désarme la police municipale
13:28parce que, peut-être, vivons-nous dans un pays de bisnounours.
13:31C'est ça, la vraie question.
13:32Vous êtes sur Sud Radio.
13:33Il est 11h.
13:33À tout de suite.
13:34Sud Radio.
13:35Sud Radio.
13:36Parlons vrai.
13:36Parlons vrai.
13:37Sud Radio.
13:38Parlons vrai.
13:40Sud Radio.
13:41Les débats de l'été, 10h-13h.
13:43Maxime Liedot.
13:44Une heure de débat pour, justement, aussi,
13:47vous confronter à nos 0826, 300, 300,
13:50exprimer vos accords, vos désaccords
13:52avec ceux qui nous accompagnent.
13:53Aujourd'hui, Jules Laurent, rédacteur en chef de Frontières,
13:56Andréa Cotarac, porte-parole du Rassemblement National.
13:58Radis Liman, co-chef de file France Insoumise aux élections municipales de Montpellier.
14:02Et Jacques Millard, maire de Maison Lafitte et auteur de Bye Bye Démocratie
14:06aux éditions La Font-Presse.
14:08C'est vrai que là, on était en train de se dire,
14:09bon, finalement, l'entréisme, les frères musulmans,
14:11parce qu'Emmanuel Macron, président de la République,
14:13a convoqué un peu, à la surprise générale,
14:15un nouveau conseil de défense, un mois et demi après,
14:18justement, la publication, ou du moins, la déclassification de ce rapport.
14:21Il y en a un qui dit, entre Andréa Cotarac et Radis Liman,
14:24« Oui, enfin, bon, en fait, ce rapport n'a rien montré du tout,
14:27on s'en fiche, il y a d'autres préoccupations. »
14:29Et l'autre qui dit, justement, en fait, ce rapport,
14:31il ne nous a rien appris parce qu'on savait déjà tout,
14:32l'entréisme des frères musulmans est au maximum.
14:35Où est le point de vérité, peut-être, Jules Laurent ?
14:37Je pense que ce rapport, il a un défaut.
14:41Le problème, c'est de se concentrer sur la question des frères musulmans.
14:43C'est-à-dire qu'on devrait plutôt se concentrer sur la question de l'islamisme en général,
14:47qui est absolument protéiforme, du salafisme jusqu'au frérisme, pardon.
14:52Et dès lors, en fait, d'ailleurs, qu'on se concentre sur cette question des frères musulmans,
14:54on est là en train de se dire, est-ce que lui, il est frère musulman,
14:56est-ce que lui, il ne l'est pas, et autres.
14:57Et en fait, finalement, c'est quelque chose qui est très difficile à savoir.
14:59C'est une confréerie du secret, et autres.
15:02Donc, certains sont ressermentés, certains ne le sont pas.
15:04On est dans des choses, d'ailleurs, qui sont très théoriques, théologiques, compliquées,
15:09alors qu'en fait, il y a un pragmatisme à lutter contre l'islamisme.
15:11Il y a des choses qui sont simples, sur la question du voile,
15:13sur la question des dispositions à prendre concrètes,
15:16qui ferait vraiment reculer l'islamisme,
15:18sans aller directement, en fait, au rapport de force sur qui est frère musulman et qui ne l'est pas.
15:23Donc, je pense qu'en fait, à travers ce conseil de défense,
15:26Emmanuel Macron, il sait très bien où il va.
15:27Il sait qu'en fait, il n'en débouchera rien, que derrière, il n'y aura pas.
15:30Il y a un mois et demi, à la base, ça s'était quand même réglé sur, on va dire,
15:34engueulade avec Bruno Rotaillot, en disant, j'ai détesté le fait que vous publiez ce rapport.
15:37Dans un mois et demi, donc visiblement, maintenant, moi, je veux des solutions concrètes.
15:41Vous n'y croyez pas ? Même Rani Slimane, vous n'y croyez pas non plus ?
15:43Les solutions concrètes, contre quoi, en fait ?
15:46Contre quoi ?
15:47Contre l'entrisme, on le voit, le rapport.
15:49Je vais répondre à ma pop-question.
15:51Ah oui, c'est pour ça, prévenez-moi, dans ce cas-là.
15:54Non, en fait, contre quoi on lutte ?
15:56C'est quoi ? C'est une question de terrorisme ?
15:58C'est une question de terrorisme, il y a pas mal de choses à faire
16:00sur la question des armes, sur la question des réseaux,
16:03sur la question de la surveillance
16:04et de notre outil
16:06de police judiciaire, qui a été
16:08complètement démonté par M. Darmanin.
16:11Ça, c'est des vraies questions. On lutte contre quoi ?
16:12Contre de l'influence... Vous parliez de lutter
16:15contre le voile. Comment ça, lutter contre le voile ?
16:17Moi, ce que je sais, c'est qu'on a une loi de 1905,
16:19c'est une loi d'airain, elle est équilibrée.
16:21Moi, je la considère comme parfaite.
16:23Il y a les endroits où il y en a, il y a des signes
16:25extérieurs de réjustité,
16:26pas que le voile d'ailleurs, et des signes
16:28et des endroits où il n'y en a pas, et des endroits où il y en a.
16:31Donc, c'est un faux débat pour vous ?
16:32Évidemment que c'est un faux débat. Moi, je sais que quand
16:34les gens que je croise dans la rue, les problèmes qu'ils ont,
16:37ils ne me disent pas que c'est le fait que
16:38les mères de famille accompagnent, voilés,
16:40accompagnent les enfants à l'école.
16:42On a eu des débats sur ça, quand même.
16:44On a eu des débats sur le fait qu'il y a des mamans
16:46qui...
16:47Pas des mamans, des auxiliaires
16:50pédagogiques dans une sortie scolaire.
16:52Des auxiliaires pédagogiques, non.
16:53On appelle ça des parents accompagnants.
16:55C'est la réalité. Et quand les professeurs...
16:57Dans le cas d'une sortie scolaire éducative.
16:59Et quand les professeurs font appel
17:02à des gens, ils font appel
17:04non pas à des auxiliaires, mais à des parents d'élèves.
17:07Donc moi, je veux bien qu'on explique...
17:08Vous confondez tout. Non, ce ne sont pas des fonctionnaires.
17:10Non, mais d'accord, mais je vais répondre.
17:11Ce ne sont pas des fonctionnaires. Donc en fait,
17:14la loi 1905, elle s'applique aux gens qui,
17:16tout simplement, sont fonctionnaires.
17:17Et après, on ira avoir notre sagesse.
17:19Je peux répondre parce que...
17:22Non, mais juste pour revenir
17:24sur la classe de demi-faire.
17:26Le juge de paix, Jacques Millard,
17:27fait l'arbitre entre vous deux.
17:28Non, je ne vais pas jouer le juge de paix.
17:30Mais je vous trouve quand même,
17:31vous crachez un peu trop dans la soupe.
17:33Parce que ce rapport,
17:36et je l'ai lu en détail,
17:38alors il y a une différence
17:40entre l'AFM
17:42et le salafisme.
17:44Ça, c'est douteux parce qu'en réalité,
17:45on aboutit au même résultat.
17:47Personnellement, ça fait depuis 1995
17:51que j'étudie la montée en puissance
17:54de l'islamisme.
17:55Qu'est-ce que je constate ?
17:56C'est que les frères musulmans
17:57ont été interdits dans tous les pays arabes.
18:00Sans exception.
18:02Donc c'est quand même...
18:02Et que nous, c'est vrai que c'est une idéologie,
18:06et pour interdire,
18:07donc il y a quand même,
18:08chez nous,
18:09une, je dirais,
18:10une montée en puissance
18:11de ces gens-là.
18:13C'est vrai que la France
18:14a beaucoup d'autres problèmes,
18:15on le sait,
18:16économiques, de la dette, etc.
18:18Mais il ne faut pas cracher dans la soupe.
18:21C'est un élément
18:22qui nous permettrait, je dirais,
18:24de prendre conscience.
18:25Il est bien rédigé,
18:26il est fait par les services,
18:28et donc, de ce côté-là,
18:30je crois que c'est un élément,
18:32mais où il y a un problème,
18:34c'est qu'on ne lutte pas
18:36contre une idéologie
18:37par, je dirais, des interdictions.
18:41On doit lutter par l'idéologie
18:42par de la pédagogie,
18:44par, je dirais,
18:46des contre-feux
18:46de nature politique
18:48et des us et coutumes.
18:51Donc, il est évident
18:53que c'est insuffisant à ce titre
18:56et qu'il faut aller bien au-delà.
18:58André Akotarac.
18:59Non, mais très rapidement,
19:00parce que j'entends la France Insoumise
19:01à l'instant parler
19:03qu'il y a d'autres problèmes,
19:04que ce n'est pas très grave,
19:05qu'il y a la laïcité dans notre pays.
19:06Bien sûr qu'il y a la laïcité.
19:08Mais ceux qui la violent,
19:09la laïcité,
19:10ceux qui la violent,
19:11ce sont des membres
19:13du nouveau Front Populaire.
19:14Je vous prends deux exemples.
19:15Le maire de Grenoble
19:16qui finance
19:17l'alliance citoyenne
19:18liée aux frères musulmans,
19:20dissoute par le ministre
19:21de l'Intérieur,
19:22c'est M. Piolle
19:23et c'est le nouveau Front Populaire.
19:25Deuxième exemple,
19:25si je peux me permettre de parler.
19:28Non, mais si je ne peux pas parler,
19:29vous me dites.
19:30Parce que si je dois répondre
19:32et que derrière,
19:33on coupe la parole,
19:34c'est impossible.
19:34Pareil sur le CCIF.
19:36On nous dit,
19:37monsieur de la France Insoumise,
19:38les Insoumises sont très formés,
19:41très intelligents,
19:42mais je trouve ça assez étonnant.
19:43Quand il s'agit de combattre
19:44l'islamisme,
19:45alors là,
19:46il y a d'autres problèmes
19:47dans la vie,
19:48tout ça,
19:48ça cache d'autres problèmes,
19:50etc.
19:50Par contre,
19:51ce que vous avez fait
19:52avec Jean-Luc Mélenchon
19:53et l'ensemble des députés
19:54de la France Insoumise,
19:55c'est-à-dire manifester
19:56avec les islamistes
19:57du CCIF
19:57en novembre 2019,
20:00organisation dissoute
20:01par le ministre
20:01de l'Intérieur,
20:02là,
20:03il n'y avait pas plus grave.
20:04Vous avez manifesté
20:05avec les islamistes,
20:06vous avez financé
20:06à travers vos collectivités
20:08des organisations islamistes
20:09dissoutes par le ministre
20:10de l'Intérieur,
20:11à un moment donné,
20:11il faut regarder les choses
20:12en face.
20:13Est-ce qu'on combat l'islamisme
20:14ou pas ?
20:15Je n'ai toujours pas compris
20:16oui ou non
20:17à la France Insoumise.
20:17Oui, moi je dis.
20:18Oui, c'est quoi le problème ?
20:20Voilà, voilà.
20:20Tout le monde,
20:21on a réussi à se mettre d'accord,
20:22j'espère qu'on arrivera
20:23à se mettre d'accord
20:24sur votre coup de gueule,
20:25Jacques.
20:26Il y a aussi un certain nombre
20:26de meilleurs à prendre
20:27d'expulser les fiches S
20:29qui sont dangereuses
20:30pour les foutre dehors.
20:32Jacques,
20:32Jacques,
20:32c'est votre moment,
20:35vous allez pouvoir avoir
20:36un peu de temps de parole
20:37justement,
20:37parce que c'est le moment
20:38de votre coup de gueule,
20:39vous justement,
20:39sur les manifestants
20:40ou les fameux
20:41soi-disant militants écolos
20:42contre la loi 69,
20:44ça c'est des images
20:45que vous n'avez pas supportées
20:46ce week-end.
20:47Alors ben c'est évident,
20:48lorsqu'on voit soi-disant
20:49des gens qui veulent
20:50défendre l'écologie
20:51et qui canardent
20:53les forces de l'ordre,
20:54ils sont des véritables fascistes,
20:56je suis révolté.
20:58Des véritables fascistes.
20:59Je crois que ces gens-là,
20:59ces gens-là méritent
21:01d'être condamnés fermement,
21:02et il faut les arrêter.
21:04Ce n'est pas comme cela
21:05qu'on défend l'écologie,
21:07ce n'est pas en tirant
21:08sur les forces de l'ordre,
21:09ce n'est pas en préparant
21:11des coups tels qu'ils l'ont fait
21:12récemment avec des mortiers,
21:16des boulons, etc.,
21:18et que l'on canarde
21:19les forces de l'ordre.
21:21Ces gens-là sont des fascistes
21:22et je m'étonne
21:23qu'il n'y ait pas plus
21:24de condamnations
21:25contre ces gens-là
21:26qui créent,
21:28je dirais,
21:28qui utilisent,
21:30tel on avait ça jadis,
21:32au moment du fascisme,
21:34c'est véritablement
21:35des gens qui sont contre
21:37non seulement la démocratie,
21:39mais contre, je dirais,
21:40l'ordre républicain.
21:41Vous tapez d'un coup de point sévère
21:43sur la table,
21:44Jacques Millard, fascisme.
21:45J'espère bien, non ?
21:46Oui, mais c'est là que je vous reconnais,
21:48vous m'aviez manqué,
21:49vous m'aviez manqué, Jacques,
21:50c'est pour ça.
21:50Rani Slimane vous répond.
21:52Il a écarquillé les yeux, Jacques,
21:54pendant votre coup de gueule.
21:54Ça ne m'étonne pas.
21:56Mais oui,
21:57parce que, monsieur Millard,
21:58vous êtes mon aîné,
22:00ça me fait mal au cœur
22:00de vous rappeler
22:01c'est quoi le fascisme.
22:01Le fascisme,
22:02c'est l'exercice du pouvoir
22:03d'une manière coercisive
22:05par des personnes
22:07qui prennent le pouvoir de force.
22:08Là, on parle de gens, en fait,
22:09qui veulent tout simplement
22:10faire en sorte
22:11que notre pays
22:11ne ressemble pas
22:12à un grand, grand terrain
22:14de goudron.
22:15Moi, il se trouve
22:15que je suis de la région.
22:17Jacques, Jacques,
22:17laissez répondre.
22:18Il se trouve que je suis de la région
22:20et nous, notamment à Montpellier,
22:22on a également
22:22le même type de problème
22:24avec ce qu'on appelle
22:25le com',
22:25donc un contournement.
22:26On sait très bien
22:27que ça ne va pas résoudre
22:28les problèmes d'embouteillage.
22:30On sait très bien
22:31que Vinci, derrière,
22:32a des intérêts,
22:33en fait,
22:34et ses intérêts,
22:34c'est des intérêts privés
22:35qui sont là pour capter
22:36de l'argent public,
22:37c'est-à-dire l'argent
22:37qu'on ne donnera pas
22:38à votre municipalité.
22:39Je sais que vous en manquez,
22:40monsieur Millard.
22:41Donc, moi,
22:41ça me fait mal au cœur
22:42de vous voir,
22:42de ne pas comprendre
22:43qu'en fait,
22:44que les gens qui se battent
22:45pour l'intérêt collectif,
22:47vous les criminalisez
22:47et vous les traitez
22:48de fascistes,
22:49et je viens de vous démontrer
22:50qu'ils ne sont pas des fascistes
22:50parce qu'ils ne veulent pas
22:51le pouvoir
22:52et l'exercer de manière autoritaire,
22:54et j'ai du mal au cœur
22:57pour vous également
22:58de ne pas comprendre
22:59ce qu'en fait.
22:59Nos petits enfants
23:00ont besoin d'un monde
23:02qui soit vivable.
23:03Les collectifs qui sont
23:03présents sur place,
23:04par exemple,
23:05l'un des collectifs centrales,
23:06c'est les soulèvements de la terre.
23:07Les soulèvements de la terre,
23:07ils ont théorisé
23:08dans un livre dernièrement
23:09la violence,
23:10l'utilisation de la violence
23:11qui est un pragmatisme
23:11pour eux vis-à-vis de la police,
23:13vis-à-vis des forces de l'ordre
23:13pour obtenir des victoires.
23:15Pardon,
23:15mais obtenir des victoires politiques
23:16par la violence
23:18en frappant
23:19et en brûlant des policiers,
23:20ça c'est du fascisme.
23:21C'est exactement
23:21la définition que vous venez de donner.
23:23Et ce sont le comité centralisateur
23:24de ces mobilisations.
23:26Derrière cela,
23:27il y a évidemment
23:27des manifestants
23:28qui sont aussi pacifiques,
23:29qui sont montrés
23:29sur certaines des images
23:30de propagande de gauche.
23:31Sauf que eux...
23:31Ah, c'est la propagande.
23:32Quand c'est pacifique,
23:33c'est la propagande.
23:33Je vous ai expliqué pourquoi.
23:35C'est quand même biaisé.
23:36Je vous ai expliqué pourquoi.
23:37Parce qu'en fait,
23:37ce sont les mêmes
23:37qui viennent cacher,
23:38qui viennent justement abriter
23:39tous les casseurs
23:40et tous ceux qui ont lancé
23:41des cocktails Molotov
23:41sur la police.
23:42En fait,
23:42ce sont les mêmes.
23:43C'est un groupe commun
23:44qui accepte la violence.
23:45Il y en a certains
23:45qui l'utilisent,
23:46d'autres qui l'acceptent
23:47et qui cachent ceux
23:47qui utilisent la violence.
23:47Ce qui s'appelle la violence,
23:48c'est la désobéissance civile.
23:50C'est théorisé.
23:51Je sais,
23:51c'est un cocktail Molotov
23:51sur un policier,
23:52c'est théorisé.
23:53Doucement, doucement, doucement.
23:54Jeter un cocktail Molotov
23:58sur un fourgon de police,
24:00ce n'est pas la désobéissance civile.
24:01La désobéissance civile,
24:02c'est d'être en capacité
24:03d'aller sur un terrain
24:04là où on veut créer
24:05quelque chose.
24:05Ils n'ont pas jeté
24:05des cocktails Molotov
24:06sur la police,
24:07c'est d'aller...
24:08Ah non,
24:10les soulèvements de la terre.
24:11Vous êtes sûr de ce que vous dites
24:12que c'est les soulèvements de la terre
24:12qui ont jeté un cocktail ?
24:14Franchement,
24:14moi, je serai vous,
24:15je me méfierai d'un percent
24:16de diffamation.
24:17Je ne me méfie pas absolument pas.
24:18Je peux le maintenir.
24:19C'est d'ailleurs eux-mêmes
24:20ils l'ont théorisé,
24:21c'est eux-mêmes qui le revendiquent.
24:21Moi, je pense que vous dites
24:24des choses.
24:25Je suis un juge de paix.
24:25Non, pas.
24:26Alors, tout le monde
24:28est juge de paix,
24:28sauf moi.
24:29Justement, vous l'êtes
24:30et personne d'autre.
24:31Je vous fais un privilège
24:32chacun, un de temps en temps.
24:34Moi, ça ne me ferait pas
24:34le cœur de l'être.
24:3611h17,
24:37dans quelques instants
24:37sur Sud Radio,
24:38la question qu'on vous a posée
24:39sur l'application
24:40et sur les réseaux sociaux,
24:41à savoir,
24:42faut-il peut-être
24:43mieux indemniser les élus locaux ?
24:44Peut-être qu'on arrivera
24:45à avoir un peu plus
24:46de calme et de sérénité
24:47autour de la table.
24:48Mesdames, Messieurs,
24:48je vous rappelle
24:49que nous sommes censés
24:49être en vacances,
24:51s'il vous plaît.
24:51C'est synonyme
24:52de délicatesse,
24:53de repos,
24:54de tranquillité.
24:54Donc, on va essayer
24:55de l'instaurer un peu
24:56dans The Studio,
24:5711h17.
24:58Et vous êtes sur Sud Radio.
24:59A tout de suite.
25:01Sud Radio.
25:01Sud Radio.
25:02Parlons vrai.
25:03Parlons vrai.
25:03Sud Radio.
25:04Parlons vrai.
25:06À tous ceux
25:07dont le quotidien
25:08ressemble à un petit nuage
25:09d'amour,
25:10entouré d'une bulle
25:11de bienveillance
25:12et de respect.
25:13Ben, c'est super.
25:15C'est super en attendant
25:16à tous les autres
25:16qui trouvent que le quotidien
25:17c'est pas assez bien
25:18pour être cher.
25:19Intermarché propose
25:20jusqu'à 1000 produits
25:21du quotidien
25:21à prix bas.
25:22Comme le paquet
25:23d'émantales râpées
25:23200 grammes pâturage,
25:25une marque Intermarché
25:26à 1,65€ seulement.
25:27Et c'est aussi
25:28sur notre appli.
25:30Intermarché.
25:31Tous unis contre la vie chère.
25:32Soit 8,25€ le kilo
25:33transformé en France.
25:34Pour votre santé,
25:34bougez plus.
25:35Écoutez Sud Radio Valenciennes
25:37en DAP+.
25:38Sud Radio.
25:41Nord Auto.
25:42Tiens, t'as ressorti
25:43ton vélo toi.
25:43Tu vas où ?
25:44Faire un tour en voiture.
25:45Un tour en voiture à vélo ?
25:46T'es sûre que ça va ?
25:47Mais oui !
25:48Le vélo est sur la voiture
25:49avec mon nouveau porte-vélo
25:50Nord Auto
25:50à seulement 24,99€.
25:5224,99€ ?
25:54C'est pas vrai.
25:55Et si, c'est vrai.
25:56En ce moment,
25:56le porte-vélo de toit
25:57Nord Auto
25:58Vertique 145
25:59avec antivol intégré
26:00est à seulement
26:0124,99€.
26:03Avec des prix comme ça.
26:04T'as étonnant
26:04qu'on soit la marque
26:05préférée des Français.
26:06Études Opinion Way
26:07mars 2024.
26:08Conditions en centre
26:08et sur NordAuto.fr
26:10Bonjour !
26:12C'est votre banque
26:12pour une vérification
26:13de sécurité.
26:14Pouvez-vous me confirmer
26:15vos identifiants
26:15et mots de passe,
26:16s'il vous plaît ?
26:16Bien sûr !
26:17C'est 2341VR
26:18et le mot de passe...
26:20Jamais un conseiller
26:21ne vous demandera
26:21vos codes,
26:22mots de passe
26:22ou identifiants bancaires.
26:24Il n'en a pas besoin.
26:24Alors sur Internet
26:25ou par téléphone,
26:26ne donnez jamais ces données.
26:27Ceci est un message
26:28des banques françaises
26:29et de la Banque de France.
26:30Lidl, réélu encore et encore,
26:32meilleure chaîne de magasins
26:33de l'année
26:33dans la catégorie
26:34fruits et légumes.
26:35Allô ?
26:35J'ai pu tuer.
26:36Et moi,
26:36j'en peux plus.
26:37En ce moment,
26:37le kilo de nectarine
26:38est à 2,99€
26:39au lieu de 3,99€
26:41avec l'appli Lidl+.
26:42Moins 25% avec Lidl+.
26:43Et Origine France,
26:44on est mal.
26:45Avec la garantie
26:46satisfait ou remboursé,
26:47Lidl vous rembourse
26:48si vous n'êtes pas satisfait
26:49de la fraîcheur
26:49des fruits et légumes.
26:502,99€ le kilo
26:51avec Lidl+.
26:52Catégorie 1,
26:53variété chair jaune
26:54ou blanche,
26:54calibre 67-73,
26:56Origine France.
26:57Offre valable
26:57jusqu'au 9 juillet.
26:58Plus d'informations
26:59sur Lidl.fr.
27:00On ne vous lâche pas
27:07et je peux vous dire
27:08à Paris,
27:08si on n'est pas du tout
27:09à un niveau caniculaire dehors,
27:11l'ambiance dans le studio
27:12est vraiment brûlante
27:13avec nos invités
27:14Jules Laurent,
27:15rédacteur en chef de Frontières,
27:17Andréa Cotarac,
27:17porte-parole du Rassemblement National,
27:19Jacques Millard,
27:20maire de Maison Lafitte
27:21et auteur de
27:21Bye Bye Démocratie
27:22et Rani Slimane
27:23qui est co-chef de file
27:24France Insoumise
27:25aux élections municipales
27:26à Montpellier.
27:27Vous voulez nous interpeller,
27:28participer à la discussion ?
27:300-826-300-300
27:32Il y a un coup de gueule,
27:34Rani,
27:34votre dernier,
27:35et vous nous avez dit
27:35je vais faire court.
27:37On aura place ensuite
27:38au vrai débat
27:38à la question notamment
27:39qu'on vous pose
27:40sur l'application
27:40et sur les réseaux sociaux
27:42de Sud Radio
27:42à savoir
27:43est-ce qu'il faut ou pas
27:44mieux armer,
27:45désarmer la police ?
27:46C'est en tout cas
27:47la suggestion de Mathilde Panot
27:48et puis Emmanuel Macron,
27:49je ne sais pas
27:50si vous avez entendu
27:50la petite musique
27:51que le président de la République
27:52a laissé filer ce week-end
27:53en disant
27:54mais 2027 c'est bien
27:56mais les jeunes en marche,
27:57tous ceux qui me soutiennent,
27:58c'est pas...
27:59je vais avoir besoin de vous
28:00dans deux ans,
28:01dans cinq ans,
28:02dans dix ans.
28:02D'où cette question ?
28:03Faut-il que le président
28:04de la République actuelle
28:05reste dans la vie politique ?
28:07On attend votre coup de fil
28:080-826-300-300
28:09Le camarade Manu
28:10est déjà au standard
28:11prêt à vous accueillir.
28:13Mais votre coup de gueule
28:14mon cher Rani,
28:15c'est le plus grand détournement
28:16d'argent
28:17de l'histoire de France
28:18qui selon vous
28:19est toujours en cours.
28:20Justement,
28:21moi j'adore les films
28:22de casse et de gangster
28:22mais simplement
28:23les films,
28:24pas plus.
28:25Et là,
28:25ce que je vois,
28:26c'est que
28:26en fait,
28:27chaque année,
28:27il y a entre
28:28150 et 250 milliards.
28:31On ne sait pas trop
28:31parce que c'est opaque.
28:32Et sur cette somme
28:33que je viens de vous annoncer,
28:3480% est capté
28:35par quelques-uns.
28:36C'est quoi ?
28:36Ce casse qui a lieu
28:37et qui est encore en lieu
28:39et qui a été
28:39mise en place
28:40par François Hollande.
28:42C'est l'aide aux entreprises.
28:44Alors quand je parle
28:44des aides aux entreprises,
28:45on va se mettre d'accord direct.
28:46Je ne vous parle pas
28:46de la TPE
28:47et je ne vous parle pas
28:48de votre artisan.
28:49Je vous parle de Sanofi,
28:50je vous parle de Total,
28:51je vous parle des trucs comme ça.
28:52Sujet sur lequel
28:52il y a eu d'abord
28:53une commission d'enquête.
28:54Tout à fait.
28:55Et ce que l'on constate
28:58c'est que vous allez avoir
29:00donc c'est du crime organisé.
29:01Moi je le dis,
29:01c'est du crime organisé.
29:02Vous avez de l'argent public,
29:03c'est l'argent de notre sueur,
29:04de notre front,
29:06celle de nos parents,
29:07de nos frères,
29:07de nos soeurs,
29:08de nos voisins
29:08qui s'évaporent
29:09dans la poche de quelques-uns.
29:11C'est des chiffres
29:11qui ne sont même pas
29:12en plus précisément chiffrés.
29:16C'est très opaque
29:17donc ça fait vraiment peur.
29:19Mais par exemple,
29:19on sait que
29:20pour parler d'une entreprise
29:21qui est implantée chez moi
29:22à Montpellier, Sanofi,
29:23on sait très bien
29:24qu'ils ont engagé
29:25plusieurs milliards
29:25et que là,
29:26ils ont supprimé
29:271500 postes de chercheurs.
29:28Des fameux chercheurs
29:29dont on parle
29:30pour la technologie française,
29:32avec...
29:32Pour l'intelligence artificielle
29:34et pour la santé.
29:35On nous en parle de ça.
29:35La recherche développement.
29:36Ou le rechercher des moments
29:37au moment où on sait
29:38que par exemple
29:39de temps en temps
29:39il y a des épidémies
29:40quand on ne les voit pas arriver
29:41qui arrivent.
29:41Donc ces aides distribuées,
29:43c'est du crime organisé.
29:44Vous avez dit
29:44je fais cours,
29:45je vois qu'on n'y arrive pas
29:46autour de cette affaire.
29:47C'est de l'escroquerie,
29:47c'est du crime organisé
29:48et il va falloir
29:49combattre le mal à la racine.
29:50Ça a été instauré
29:51par François Hollande
29:52et ça a été accéléré
29:53par Emmanuel Macron.
29:55Ce grand tout du milieu
29:57qui n'a qu'un seul but,
29:58c'est de prendre l'argent
29:59des Français
29:59pour le donner aux autres.
30:00Jacques Millard,
30:00maire de Maison Lafitte,
30:01est-ce que nous devons voir
30:02François Hollande
30:03comme un remake
30:05d'Ocean Eleven,
30:06à savoir qu'il a organisé
30:07le crime auprès
30:08des grandes entreprises ?
30:10La classe en moins.
30:10On ne va pas dire ça,
30:11mais ce qui est certain,
30:12c'est qu'il faut
30:13beaucoup mieux contrôler
30:15l'argent public
30:15et distribuer
30:16à ces entreprises.
30:18On ne peut pas
30:19se permettre
30:20d'avoir des entreprises
30:21auxquelles on donne
30:22de l'argent
30:23et qui foutent le camp
30:24à l'étranger
30:25et qui délocalisent
30:26notamment en matière
30:27de recherche.
30:28Donc c'est une question
30:29de politique industrielle
30:31et des moyens
30:32qu'on doit se donner.
30:34Et c'est à l'État
30:34de le faire.
30:35Et de l'argent
30:36qu'on trace et qu'on suit.
30:37C'est là où l'État
30:38est faible.
30:39C'est qu'il refuse.
30:40Il faut intervenir.
30:42En matière
30:42de politique industrielle,
30:44je peux vous dire
30:44qu'on a de mille progrès
30:45à faire
30:46et que notamment
30:47au niveau européen,
30:49on a des règles.
30:50Ce n'est pas du tout
30:52la politique industrielle.
30:54C'est de la concurrence
30:56tout azimut
30:57non seulement
30:58en Europe,
31:00c'est-à-dire
31:00en Union européenne,
31:01mais dans le monde entier.
31:02Et donc là,
31:03il y a un problème
31:03parce que les multinationales,
31:05elles arbitrent
31:06en fonction
31:07de leur intérêt.
31:08Et c'est là
31:08où on doit reprendre la main.
31:09Andréa Cotarac
31:10sur justement
31:11ce crime organisé
31:12en tout cas
31:13de l'État
31:13visiblement
31:14de donner certaines aides
31:15à des entreprises
31:15qui après
31:16ou délocalisent
31:17ou suppriment des postes.
31:18C'est des politiciens
31:19qui font ça.
31:19C'est même pire que ça.
31:21On a eu un article
31:21dans Figaro,
31:22c'est que l'argent public
31:24de vous et moi
31:25part sans contrôle,
31:27sans condition
31:28et sans contrôle
31:29de l'efficacité
31:30qu'il y a derrière.
31:31C'est quand même
31:31extrêmement grave.
31:32C'est François Hollande
31:33qui l'a mis en oeuvre.
31:33Vous vous souvenez,
31:34c'était le Medef
31:34qui avait dit
31:35on promet un million
31:36d'emplois en retour.
31:37Efficacité zéro.
31:38Tous les instituts
31:38de Montaigne,
31:39etc.
31:40L'efficacité
31:41de cette politique,
31:42c'est zéro.
31:42Et moi je pose la question.
31:43Alors oui,
31:44Macron a continué.
31:45Mais l'organisation
31:47en bande organisée
31:48là aussi,
31:49elle est au Nouveau Front Populaire.
31:51C'est M. Vallaud
31:52qui l'a mis en place,
31:53c'est M. Aurélien Rousseau,
31:55c'est M. Hollande,
31:56c'est Mme Borne
31:57qui en a parlé.
31:57Je me suis dit
31:58qu'on allait avoir
31:59un point d'accord,
31:59pas du tout.
32:00Mais on a un point d'accord
32:00sur le fond.
32:01Mais moi je vous salue
32:02parce que vous avez
32:03beaucoup de courage.
32:03Mme Borne était
32:04dans le Nouveau Front Populaire.
32:05Je ne suis pas socialiste.
32:07Précisément
32:07dans l'application
32:08de la politique
32:08de M.
32:09Il faut comprendre
32:09mon cher Rani Slimane
32:10que vous payez
32:11pour tous ceux
32:12qui sont un peu à gauche
32:13selon André Gouda.
32:13Non, non, non, non.
32:15Non, non, non, non.
32:17Ce que vient de dire...
32:18M. Cotard,
32:19c'est très bien
32:19ce que je trouve
32:20de ces gens-là.
32:20Ce que dit l'insoumis
32:21autour de cette table
32:22par son...
32:22Rani Slimane.
32:23Rani Slimane,
32:24co-chef de file
32:27France Insoumise
32:27de l'élection municipale
32:28de Montpellier.
32:33A savoir que l'argent public
32:34doit être contrôlé
32:34et s'il est utilisé
32:35doit être efficace.
32:37Donc, ce que vous dites,
32:38c'est vrai.
32:38Je vous dis simplement
32:39qu'en le disant,
32:40vous avez beaucoup de courage
32:41parce que ceux
32:41qui ont organisé cela,
32:42ils sont dans votre temps.
32:43Jules Laurent,
32:43rédacteur en jette de Frontier.
32:44Je pense qu'on peut
32:45prendre peut-être
32:45un exemple concret.
32:46On parlait du cloud
32:47et du fait qu'on est devenu
32:48une colonie numérique américaine.
32:51C'est-à-dire que je crois
32:51que 70% des données
32:52des entreprises
32:53sont présentes
32:54en ce moment aux Etats-Unis.
32:55Pourquoi est-ce qu'on n'a pas eu
32:56justement un grand projet
32:57d'investissement
32:58directement dans des hubs
32:59de data centers
33:00directement en France
33:01afin d'assurer
33:02notre souveraineté numérique ?
33:03Là, ça me paraît
33:03être justement
33:04quelque chose de stratégique,
33:05une autonomie stratégique.
33:06Pourquoi pas jusqu'à 2032
33:07vu qu'Emmanuel Macron
33:08veut se représenter ?
33:08En tout cas, très rapidement,
33:09oui, le courage,
33:10on n'en manque pas
33:10et le courage a manqué
33:11au Front National
33:12pour voter la motion de censure
33:13qui a été déposée récemment
33:14parce que ça continue
33:15et ce crime organisé
33:16en faisant tomber le gouvernement,
33:17M. Cotarac.
33:18On aura l'occasion,
33:19si on pouvait éviter
33:20de reparler de censure,
33:21de remaniement
33:22et de nouveaux fronts populaires
33:23à chaque sujet,
33:23à Jacques Millard.
33:24Arbitre de paix, Jacques Millard.
33:26Ce que vous devez savoir
33:30et que vous semblez ignorer,
33:32c'est qu'en réalité,
33:33dans les traités européens,
33:35la concurrence est mondiale
33:37et que non seulement
33:38c'est mondial
33:39et que l'Union européenne
33:42a acté sous pression
33:44des Américains
33:45que l'arbitrage
33:47se fait au niveau mondial
33:48et donc on a perdu
33:50la main là-dessus
33:51et donc les multinationales
33:52en profitent, point barre.
33:54Le bon sens de Jacques Millard
33:57mais le bon sens,
33:57on va en avoir besoin aussi
33:58parce que s'il y a
33:59beaucoup de décisions
33:59quand même qui se prennent
34:00au niveau européen,
34:01il y en a une décision
34:02qu'on va pouvoir prendre
34:03au niveau local,
34:04en tout cas au niveau national,
34:05c'est l'augmentation
34:06des inévités des élus
34:07qui est débattue
34:08cet après-midi
34:09à l'Assemblée nationale
34:10et c'est vrai
34:11que c'est une question
34:12qui doit se poser
34:13parce que quand on sait
34:14que rien que sur
34:15les dernières années,
34:17entre 2020 et 2025,
34:18c'est plus de 2000 maires
34:19qui ont décidé
34:20tout simplement
34:20de démissionner
34:21de leur fonction
34:22ça représente
34:23environ 6% des maires
34:24c'est un phénomène
34:25sans précédent
34:26c'est ce que nous dit
34:26notamment l'Association
34:27des maires de France
34:28et le centre de recherche
34:29politique de Sciences Po
34:31et qui nous dit
34:32en fait il faut absolument
34:33revoir ça,
34:33augmenter les indemnités
34:35des élus,
34:35peut-être regarder
34:36s'il y a un ou deux systèmes
34:38qu'on ne peut pas améliorer
34:38est-ce que vous
34:39autour de la table
34:40c'est quelque chose
34:40que vous,
34:41on va dire auquel
34:42vous êtes favorable
34:43ou au contraire
34:43vous dites que ce n'est pas
34:44du tout le sujet
34:44c'est beaucoup plus fort
34:45que seulement mettre
34:46un peu d'argent
34:47au milieu de cette problématique ?
34:48Le bon sens veut que
34:52tout est une question d'argent
34:54et pour nos élus locaux
34:54même si c'est quelque chose
34:56qui est un véritable sujet
34:58on ne peut pas résumer
34:59le problème démocratique
35:01de notre pays
35:01à travers la question
35:03de l'indemnité.
35:04Cependant,
35:04il y a déjà des petites choses
35:05qui sont possibles de faire.
35:07Moi ce que j'ai rencontré
35:08avec les élus locaux
35:09c'est la question
35:09de la reconnaissance.
35:10Il y a un grand manque
35:10de reconnaissance
35:11de l'État envers
35:12ces gens qui
35:13et je ne parle pas
35:13dans les grandes villes
35:14mais surtout dans
35:14les petits villages
35:15et les petites villes
35:16endossent un vrai état
35:17de sacerdoce
35:18pour rendre service.
35:20Juste une petite chose
35:22moi il y a quelque chose
35:23qui me semble fondamental
35:24c'est notamment
35:25sur les élus d'opposition
35:26parce qu'on a un vrai problème.
35:28C'est-à-dire que dans les mairies
35:29les élus d'opposition
35:30ont peu de pouvoir
35:31et aussi également
35:32des indemnités très basses
35:33qui ne permettent pas
35:34d'avoir ce contrôle démocratique.
35:36On manque de contrôle démocratique
35:37à tous les échelons
35:38de la République
35:39également au niveau local.
35:40Il en faut davantage.
35:41Je me souviens
35:42d'un sondage
35:42qui a été publié
35:44il y a 2-3 mois
35:44ça avait été en une
35:45du Parisien week-end
35:46justement sur les maires
35:47et l'insécurité.
35:48Il y avait un chiffre
35:48extraordinaire dans ce sondage
35:50qui disait que 56% d'entre eux
35:51se sentaient abandonnés
35:53par l'État.
35:54Jacques Millard
35:54comment vous regardez
35:55cette initiative
35:56ou en tout cas ce débat
35:57qui va avoir lieu
35:57cet après-midi ?
35:58L'indemnité
35:59c'est un point
36:01mais en réalité
36:03ce que
36:04au fil des années
36:06ce qui a été fait
36:07par les politiques
36:08tous bords confondus
36:10c'est qu'on a abandonné
36:12le pouvoir
36:12à la technocratie
36:13qui gouverne.
36:15C'est l'État profond
36:16et donc les collectivités
36:18sont pieds et mains
36:20liées
36:21par cette technocratie
36:23et donc
36:23ce dont les maires
36:24se plaignent véritablement
36:26c'est qu'ils ont perdu le pouvoir
36:27c'est qu'ils ne peuvent plus
36:28faire une chose
36:29si vous voulez
36:30modifier les règles d'urbanisme
36:32vous avez un porté
36:33à connaissance de l'État
36:34et je peux vous dire
36:35c'est une kyrielle
36:36de dictates
36:38c'est ça le problème.
36:40Andréa Cotarac
36:40justement sur ça
36:41sur le myrielle de dictates
36:43la démocratie
36:44n'existe plus
36:45le fameux article 72
36:47de jadis
36:49où les collectivités
36:50s'administrent librement
36:52c'est du pipeau
36:53du pipeau
36:54Andréa Cotarac
36:55sur ce sujet
36:55je partage
36:57mais simplement
36:58sur les indemnités
36:58des élus
36:59parce que c'est souvent
37:00généralisé
37:01les élus
37:01la réalité c'est qu'on a
37:02différents élus
37:04et quand on voit
37:05que le député européen
37:06gagne
37:07je ne sais pas
37:0812 000 euros par mois
37:09et que
37:10la France rajoute
37:1110 milliards d'euros
37:12dans la contribution
37:13au budget de l'Union Européenne
37:14on peut se poser des questions
37:15quand en même temps
37:16on a
37:17des maires
37:18de petites communes
37:19qui travaillent
37:21tous les jours
37:21jour et nuit
37:22et qui ont peur
37:23de se faire payer
37:23pour eux-mêmes
37:24pour ne pas grever
37:25le budget de leur commune
37:26donc la réalité
37:27ce n'est pas les indemnités
37:28des élus
37:28c'est une certaine justice
37:30entre ceux qui sont
37:31en première ligne
37:31et les autres
37:32Jules Laurent
37:33le mot de la fin
37:33en tout cas
37:34sur ces coups de cœur
37:34coups de gueule
37:35ce qui est sûr
37:36c'est qu'il faut ajouter
37:36aussi toute la complexité
37:37c'est-à-dire
37:38dans une petite commune
37:39monter une liste paritaire
37:41vous savez
37:41non mais ça c'est
37:42le délire total
37:43justement de l'inclusivité
37:44ça vient d'où ?
37:45ah bah ça vient de la gauche
37:46on recommence
37:47c'est le genre de choses
37:49sur la place des femmes
37:50en année
37:51c'est le genre de la gauche
37:52on en est très jules Laurent
37:53c'est parce que vous sentez aussi
37:54des femmes pour mettre des femmes
37:55il y a des femmes
37:56qui sont très talentueuses
37:56qui n'ont pas besoin
37:57et qui n'ont pas besoin
37:58si on pouvait éviter
38:00d'ouvrir le débat
38:01la pression politique
38:02demain
38:03demain si vous voulez
38:04et ce qui est sûr
38:05c'est qu'il y a un appel des maires
38:06aussi en fait
38:06à avoir un peu plus
38:07de pouvoir
38:08de responsabilité
38:08et je pense que oui
38:09effectivement
38:09monter leurs indemnités
38:10dans ce cadre là
38:11et aussi éviter
38:12les dépenses inutiles
38:13dans les municipalités
38:14il y a des agents municipaux
38:15qui sont payés à rien faire
38:16et ben voilà
38:16ça sera le mot de la fin
38:17dans un instant
38:18la question
38:18Emmanuel Macron
38:19doit-il rester dans la vie publique
38:21jusqu'en 2032 ?
38:22c'est en tout cas
38:22la petite musique
38:23qu'il a commencé
38:24à distiller ce week-end
38:25beaucoup de gens le souhaitent
38:27peut-être aussi
38:27qu'il y a beaucoup de gens
38:28qui ne le souhaitent pas
38:29on se retrouve dans quelques minutes
38:30vous êtes sur Sud Radio
38:31et on vous accompagne
38:32tout l'été
38:33à tout de suite
38:33Sud Radio
38:35Parlons vrai
38:36Parlons vrai
38:37Sud Radio
38:37Parlons vrai
38:38Sud Radio
38:40Les débats de l'été
38:4110h-13h
38:43Maxime Liedot
38:44Encore une demi-heure
38:45pour faire allier
38:46sur l'actualité du jour
38:47et cette question
38:48qu'on vous pose
38:49sur nos réseaux sociaux
38:50évidemment
38:50l'application Sud Radio
38:52également
38:52souhaitez-vous
38:53qu'Emmanuel Macron
38:54reste dans la vie politique
38:55jusqu'en 2032 ?
38:57Parce que oui
38:58le président de la République
38:59a glissé cette petite idée
39:00alors que les jeunes
39:02avec Emmanuel Macron
39:03sont devenus
39:03les jeunes en marche
39:04on n'est pas non plus
39:05sur une transgression totale
39:06le chef de l'État
39:08a fait une petite apparition surprise
39:09en disant
39:10mais 2027
39:11c'est pas l'objectif
39:12l'objectif c'est dans 2 ans
39:13dans 3 ans
39:14dans 5 ans
39:14dans 10 ans
39:15bref
39:15j'ai besoin
39:16vous soyez avec nous
39:17et auditeurs de Sud Radio
39:18j'ai besoin que vous
39:19vous soyez avec nous
39:19dans le studio
39:20pour débattre en notre compagnie
39:22je rappelle que nous sommes
39:22toujours en compagnie
39:23Jules Laurence
39:24rédacteur en chef de frontière
39:26Andrea Cotarac
39:27porte-parole du RN
39:28Rannis Liman
39:29co-chef de file
39:29France Insoumise
39:30aux élections municipales
39:31à Montpellier
39:31et Jacques Millard
39:32maire de Maison Lafitte
39:34et auteur de
39:34Bye Bye
39:34Démocratie
39:35comment vous avez observé
39:37on va dire
39:38ce petit teasing
39:39du président de la République
39:41je vous le dis immédiatement
39:43que ce soit sur les réseaux
39:44ou sur l'application
39:44à la question
39:45souhaitez-vous
39:46qu'Emmanuel Macron
39:47reste dans la vie publique
39:48étonnamment
39:49étonnamment
39:49le nom on l'emporte
39:51mais alors
39:51très très très largement
39:52autour de la table
39:53on était déjà
39:54en train d'en discuter
39:55avant on va dire
39:56que les micros s'ouvrent
39:58c'est destructeur pour son camp
39:59vous disiez
39:59Rannis Liman
40:00c'est ça ?
40:00Moi je pense que
40:01ce qui s'est passé
40:01c'est un acte politique
40:02c'est un moment politique
40:03pas un acte
40:04mais un moment politique fort
40:05ça acte la fin
40:06de l'escroquerie
40:07qu'a été
40:08ce qu'on appelle
40:09le macronisme
40:10ce truc
40:10on nous explique
40:11qu'il n'y a pas de gauche
40:11il n'y a pas de droite
40:12on va essayer
40:14de faire converger
40:15toutes les énergies
40:16et tous les maux valises
40:19depuis les sept dernières années
40:21c'est la fin d'un moment
40:22c'est la fin d'un camp politique
40:23c'est la fin
40:24d'une mascarade
40:26tout simplement
40:27pourquoi ?
40:27parce que
40:27Emmanuel Macron
40:28est incapable
40:29d'assumer une pérennité
40:30en dehors de lui
40:32dans son camp politique
40:33et pourtant
40:33on va l'écouter
40:34parce que vous allez voir
40:35est-ce qui fait
40:35qu'on va arriver
40:36à un moment fort
40:38qui va être
40:38tout simplement
40:39qu'à la fin
40:39moi j'en suis persuadé
40:41Jean-Luc Mélenchon
40:42l'avait dit il y a très longtemps
40:42à la fin ça sera
40:43nous contre eux
40:44à savoir
40:44notre bloc à nous
40:45face à celui de M. Cotard
40:47mais visiblement
40:48Emmanuel Macron
40:49ne le voit pas comme ça
40:50parce que j'aimerais
40:51qu'on écoute très précisément
40:52et quasiment en totalité
40:53l'extrait de ce moment
40:55c'était ce week-end
40:56pour les deux ans
40:57qui viennent
40:57chaque jour
40:59Jean-Luc Avergne
41:00pour dans deux ans
41:01je ne l'ai pas cru
41:02mais j'ai aussi besoin de vous
41:04pour dans deux ans
41:05pour dans cinq ans
41:07pour dans dix ans
41:08parce que vous serez là
41:10et parce que
41:12comptez sur moi
41:13je serai là
41:14avec vous
41:15c'est ça qui est extraordinaire
41:18c'est cette phrase de fin
41:19c'est parce que
41:19je serai là
41:21avec vous
41:21Jules Laurent
41:22est-ce que vous êtes d'accord
41:22avec Rani Slimane
41:23qui dit
41:23c'est un acte politique
41:25réellement
41:26ce qu'on vient d'entendre
41:26et ce qu'on a
41:27sur à quoi on a assisté
41:28ce week-end
41:28je suis assez d'accord
41:29il est absolument persuadé
41:30de toute façon
41:31de sa destinée
41:32je vais être un peu vache
41:33là où il a dit ça
41:34c'est le cirque d'hiver
41:35il y a à peu près 1200 places
41:36je pense qu'il y avait
41:37à peu près 500 personnes
41:37pour voir la salle
41:39donc c'est-à-dire
41:39qu'il n'y a vraiment
41:40plus personne
41:40même au sein de la jeunesse
41:41des jeunes avec Macron
41:42pour le supporter
41:43moi ce qui est vraiment
41:45maker
41:45c'est qu'il parle de 2032
41:47il parle du futur
41:48alors qu'il a tout simplement
41:49saboté l'autonomie stratégique
41:50de notre pays
41:51quand je vois
41:52les directions
41:53qu'ont pris la Chine
41:54ils vont justement
41:55vers aujourd'hui
41:55les taxis volants
41:56le nucléaire
41:58Autorium
41:58ils ont une autonomie stratégique
42:00ils avaient des voitures
42:00en autonomie
42:02quand je vois
42:03les américains
42:03avec l'IA
42:04avec le cloud
42:05quand je vois que lui
42:06il a tout déstructuré
42:07qu'il a fait tomber
42:08fait ce nime
42:09et qu'il nous a projeté
42:10finalement vers l'inconnu
42:11sans direction stratégique
42:12le fait qu'il se reprojette
42:13lui encore
42:14vers 2032
42:15me répugne
42:16je suis vraiment
42:17mais bien sûr en fait
42:19parce que quand il voit
42:20devant lui
42:20qu'il n'y a plus personne
42:21finalement dans son camp
42:22qu'il a devant lui
42:23également son ancien
42:24premier ministre
42:24à qui il veut barrer la route
42:25finalement parce qu'il lui dit
42:26Gabriel Attal
42:27c'est aussi comme ça
42:28que les journalistes politiques
42:29l'ont analysé
42:29parce que Gabriel Attal
42:30avait promis de montrer
42:31un chemin aux français
42:32pour 2027
42:33et il lui dit finalement
42:33il n'y a pas de chemin
42:34pour 2027
42:35il lui dit le chemin
42:35ce sera moi
42:36finalement dans 5 ans
42:37ou dans 10 ans
42:38donc finalement
42:38il barre la route
42:39à son propre camp
42:40pourquoi ?
42:41pour tenter finalement
42:41d'avoir soit la droite
42:42soit la gauche
42:43pour dire finalement
42:44la droite ou la gauche
42:44n'ont pas marché
42:45et qu'il faut de nouveau
42:46une solution centrale
42:47et un bloc central
42:48qui veut maintenir pour 2032
42:490826 300 300
42:51vous aussi vous voulez réagir
42:52vous voulez nous donner
42:53votre avis sur l'attitude
42:54qu'a eu le président
42:55de la république
42:56ce week-end
42:56en misant sur en réalité
42:58les 10 années à venir
42:59en l'assurant
43:00je serai là
43:01Andréa Cotarac
43:02j'imagine que vous
43:03vous lui dites
43:03Afuera
43:04on ne veut plus
43:05que tu sois là
43:06la réalité
43:07moi ce qui m'étonne
43:08surtout c'est pas ce que
43:09dit Emmanuel Macron
43:09je veux être là
43:10je veux être là en 2032
43:11ce qui m'étonne
43:12ce sont les applaudissements
43:12et vous avez bien fait
43:14de le préciser
43:15c'est qu'il y avait
43:16très peu d'applaudissements
43:17que ce sont les jeunes
43:18avec Macron
43:19qui applaudissent
43:20mais que
43:20les jeunes en marche
43:23enfin les jeunes
43:23je ne sais quoi
43:24enfin bon
43:24les jeunes jusqu'en 2032
43:25peut-être
43:26mais la réalité
43:27c'est que
43:27monsieur Macron
43:28a dirigé le pays
43:29en tout cas
43:30l'aura dirigé
43:30pendant plus de 10 ans
43:31puisqu'il était aussi
43:32avant précédemment
43:33à Bercy
43:34et qu'il est temps
43:35de faire un bilan
43:36avant d'enjamber
43:37je ne sais quoi
43:37et de parler de 2032
43:38monsieur Macron
43:39c'est le président
43:40qui nous disait
43:41qu'en 2017
43:42il ferait 60 milliards
43:43d'économies par an
43:45il en a rajouté 1000
43:47dans la dette
43:48de notre pays
43:49c'est celui
43:50qui a accentué
43:51la fracture territoriale
43:53qui a pénalisé
43:54le monde rural
43:54qui s'est appauvri
43:55c'est pas moi qui le dit
43:56c'est l'INSEE
43:56fracture sociale
43:58c'est celui
43:59qui expliquait
44:00qu'il y aurait un ruissellement
44:00il a dépassé
44:01les 10 millions de pauvres
44:02dans notre pays
44:02c'est celui
44:03qui nous parle
44:04d'autonomie stratégique
44:05mais qui avait vendu
44:06les turbines hydrauliques
44:07d'Alstom aux américains
44:08quand même
44:08c'est lui qui l'a fait
44:09c'est celui qui nous explique
44:10que le nucléaire
44:11c'est l'indépendance
44:11mais c'est lui qui a signé
44:12la fermeture de Fessenheim
44:14etc etc
44:15par conséquent
44:16les trois oseaux
44:17qui applaudissent
44:18c'est une chose
44:18mais je pense qu'il faut faire
44:19un bilan
44:20de ce qu'a fait
44:21Emmanuel Macron
44:22M. Macron
44:24c'est l'héritier
44:25de l'UMPS
44:26et demain
44:27il n'y a plus de Macron
44:28je partage
44:29ce que vous avez dit
44:30nous avons deux forces
44:30aujourd'hui
44:31formées
44:32très claires
44:32qui savent
44:33ce qu'ils veulent
44:33pour leur pays
44:34c'est la France Insoumise
44:36et le Rassemblement National
44:37le maraille au milieu
44:38va exploser
44:39oui vous
44:40vous ne croyez plus du tout
44:41et Jacques Millard
44:42je me tourne des revues
44:43vous ne croyez plus du tout
44:44dans les prochaines années
44:45et je pense
44:46bien sûr
44:47en disant ça
44:48à 2027
44:49à l'existence
44:50fort d'un bloc central
44:51est-ce qu'au final
44:52ce qu'a fait Emmanuel Macron
44:53c'est de faire exploser
44:55le fameux bloc central
44:56pour revenir aux déclarations
44:58de Macron
44:58moi je croyais
44:58que le 1er avril
44:59était dépassé
45:01c'est aussi simple que ça
45:02et on s'étonne
45:03on entend dire
45:04c'est des jeunes
45:05je ne savais même pas
45:06qu'il y en avait encore
45:07des jeunes macronistes
45:08Stasi était allé chercher
45:11des chômeurs
45:11là je ne sais pas
45:12comment il a réussi
45:13encore
45:13en regrouper
45:14quelques-uns
45:15non
45:16c'est pathétique
45:17je le dis comme je le pense
45:18c'est pathétique
45:19l'échec de Macron
45:20est totale
45:22il faut qu'il parte
45:23et il ne reviendra jamais
45:24les français ont certes
45:27parfois
45:27peu de mémoire
45:29mais là je crois
45:30qu'ils vont s'en souvenir
45:31et il n'est pas prêt
45:32de revenir
45:32mais est-ce que vous entendez
45:33Jacques
45:34est-ce que vous entendez
45:35si on peut rejoindre
45:35beaucoup de vos arguments
45:37est-ce que vous entendez
45:38aussi cette petite musique
45:39qui dit
45:39oui
45:40en réalité
45:40pour aussi décider
45:41de dans un moment
45:42pour garder le contrôle
45:43de démissionner
45:44et de revenir en 2032
45:46parce que
45:46je cite
45:47les agitations du monde
45:48laissez-moi finir Jacques
45:49laissez-moi finir
45:50avec les agitations du monde
45:51on a quand même besoin
45:52de quelqu'un
45:53qui maîtrise un peu
45:54les dossiers internationaux
45:55et qui s'y impose
45:55et pour l'instant
45:56dans la myriade de candidats
45:57de 2027
45:58c'est pas ce qu'on voit le plus
45:59qu'est-ce que vous répondez à ça ?
46:00Maxime
46:01il a cassé
46:02la gouvernance française
46:05la diplomatie française
46:06c'est un suiviste
46:08et donc
46:09il a cassé
46:10l'instrument diplomatique
46:12il est soumis
46:13partout
46:14notamment aux américains
46:16ou ensuite
46:17à Bruxelles
46:18et donc
46:19il n'a rien compris
46:20comment fonctionne le monde
46:22c'est malheureux
46:23mais c'est comme ça
46:24autour de la table
46:26comment vous regardez
46:26justement
46:27ceux qui disent
46:28mais avec l'agitation du monde
46:29qu'on le veuille
46:30ou qu'on ne le veuille pas
46:31je ne dis pas
46:32les conséquences
46:33mais il avait
46:33en tout cas
46:34quand il met les mains
46:34dans le cambouis
46:35des dossiers internationaux
46:36il y arrive
46:37et Frédéric Dhabi
46:37qui est souvent sur cette antenne
46:38le précise
46:39de plus en plus
46:40les sujets internationaux
46:42pèsent
46:42donc est-ce que
46:43Emmanuel Macron
46:44ne pourrait pas bénéficier
46:45d'une certaine image
46:46favorable
46:47pro-européenne
46:48internationale
46:49s'il y a une chose
46:49que Emmanuel Macron
46:51a liquidé
46:53de la manière
46:53à part nos droits sociaux
46:54c'est bien
46:55comme le disait
46:56la diplomatie française
46:57on est la risée du monde
46:58on n'a plus aucun poids politique
47:00on n'a aucun levier
47:01le premier chef d'état
47:02à aller voir Donald Trump
47:04c'est Emmanuel Macron
47:05la relation
47:05excuse
47:06aucun résultat
47:07aucun résultat
47:08aucun résultat
47:09sur le conflit au Proche-Orient
47:10on a
47:11on a changé
47:12mais huit fois de position
47:14huit fois de position
47:15on est inaudible
47:17nos partenaires
47:18tous les pays
47:19avec qui on a
47:19beaucoup de liens
47:20bon des liens
47:21qui se sont faits
47:22dans l'horreur de la colonisation
47:23mais qu'on aurait pu
47:24transformer en quelque chose
47:25de mieux
47:26on n'y arrive pas
47:26on est chassé de toute l'Afrique
47:27c'est quand même
47:29assez incroyable
47:30c'est quand même
47:30assez incroyable
47:31qu'un président
47:32ait autant liquidé
47:33l'héritage de la France
47:35et le symptôme
47:36en est
47:36il s'est tellement raté
47:37à l'international
47:38qu'il y en a un
47:38qui veut faire campagne dessus
47:39c'est Dominique de Villepin
47:40vous savez
47:40il essaie justement
47:41d'avoir cette posture
47:42en disant
47:42le président doit prendre
47:44les affaires internationales
47:45à bras le corps
47:45moi je vais donner
47:46un cap clair
47:47évidemment je suis en désaccord
47:48total avec le cap
47:48qu'il veut donner
47:49mais on voit
47:50qu'il essaie justement
47:50d'aller sur les failles
47:51d'Emmanuel Macron
47:52qui sont les failles
47:53de l'international
47:53la France n'est plus écoutée
47:55André Akodarak
47:56le mot de la fin
47:57sur ce sujet d'Emmanuel Macron
47:58qui visiblement
47:59se voit encore
47:59il y a encore un peu à dire
48:00alors deux fois plus court
48:03les deux
48:03non mais très rapidement
48:05je crois qu'au contraire
48:06l'international
48:07c'est aussi un sujet
48:08où Emmanuel Macron
48:08a fait reculer la France
48:09la France a reculé partout
48:10il a réformé
48:11et détruit le corps diplomatique
48:13et c'est lui
48:14qui a fermé
48:14le plus grand nombre
48:15d'ambassades
48:16et d'antennes françaises
48:17dans le monde
48:17c'est celui
48:18qui a abandonné même
48:19la vision française
48:22depuis presque 1000 ans
48:23d'aider les chrétiens d'Orient
48:24par exemple
48:25au Liban
48:26en Syrie
48:26et parallèlement
48:27il fait même pire
48:28c'est qu'il accueille
48:29Al Jolani
48:30qui est quand même
48:31un gars d'Al Qaïda
48:32pour les 10 ans
48:33des attentats du Bataclan
48:34pour les 10 ans
48:35de Charlie Hebdo
48:36il accueille ce terroriste
48:38se balader
48:39à la tour Eiffel
48:40donc je pense que
48:40ce talent Emmanuel Macron
48:42c'est même d'avoir réussi
48:43à se mettre à dos
48:44des pays qui ne s'entendent pas
48:45il s'est mis à dos
48:46le Maroc
48:46il s'est mis à dos
48:47l'Algérie
48:47il s'est mis à dos aussi
48:49le Maroc ça va un peu mieux apparemment
48:50ça va un peu mieux
48:51la réconciliation
48:51le mot de la fin Jacques
48:53il n'est pas oublié
48:54il y a une formule
48:55il y a une formule à avoir
48:57si le monde est agité
48:58c'est pas en mettant
48:59à l'Elysée un agité
49:01qu'on va le résoudre
49:02ah super
49:02c'est la formule de Jacques Millard
49:04est-ce que vous
49:05vous l'envisagez
49:06comme slogan de campagne
49:07mon cher Jacques
49:08pour 2027
49:09de toute façon
49:10j'ai toujours été
49:11contre Macron
49:11j'ai siégé au parlement
49:13il était à côté de moi
49:14j'ai compris
49:15qui il était
49:15c'est-à-dire un nul
49:16et un amateur
49:17bon voilà
49:18bon allez ça c'est réglé
49:190 826
49:20300
49:21300
49:21vous voulez participer
49:22à nos conversations
49:23échangées
49:23accord désaccord
49:24vous savez que
49:25Sud Radio et la radio
49:26on se parle vrai
49:27dans un instant
49:27faut-il mieux armer
49:29ou mieux désarmer
49:30la police
49:30de quand
49:31ça fronde sur les plateaux
49:32et sur le terrain politique
49:33mais même au sein
49:34vous allez voir des auditeurs
49:35de Sud Radio
49:36vous êtes bien
49:37en tout cas
49:37sur Sud Radio
49:38pour accompagner votre été
49:39on se retrouve dans quelques instants
49:40pour la suite des grands débats de l'été
49:42à tout de suite
49:42Sud Radio
49:44c'est vous qui donnez le temps
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