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Les débats de l'été avec Jean-Philippe Dugoin-Clément, Brice Soccol, Sophie de Menthon et Rémi Branco

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##LE_DEBAT_DU_JOUR-2025-07-17##

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News
Transcription
00:00Sud Radio, les débats de l'été, 10h-13h, Maxime Liedot.
00:06Vous êtes bien sur Sud Radio, on va ferrailler pendant une heure et demie,
00:10et alors à peine rentré, je peux vous garantir que les échanges sont déjà asserrés.
00:15Je suis ravi d'accueillir Jean-Philippe Duoin-Clément, maire UDI de Mency, bonjour.
00:18Bonjour.
00:19Vous êtes également le vice-président de la région Île-de-France, Brice Socol, politologue, essayiste et co-auteur avec Frédéric Dhabi de Parlons-nous Tous la même langue.
00:26C'est aux éditions de l'Aube, Sophie de Menton, bonjour.
00:29Bonjour.
00:29Chef d'entreprise, président du mouvement éthique et Rémi Branco, vice-président du département du Lot et auteur de Loin des villes, loin du cœur, édition de l'Aube, mais également porte-parole du PES.
00:38Je crains que votre avis ne soit précieux aujourd'hui.
00:41Au sommaire de cette émission, de ces débats, bien sûr avec vos auditeurs, parce que c'est aussi votre émission 0826 300 300 pour Najat Balobel-Kacem.
00:49Est-ce la République des copains ? Elle a été nommée à la Cour des comptes.
00:53Bon, on nous dit, vous allez voir Pierre Moscovici qui dit, ah non pardon, ça n'a rien à voir avec la République des copains.
00:58Elle est binationale, c'est une jeune femme, elle a été ministre, elle a toutes les qualités requises pour être nommée à la Cour des comptes et donner son avis.
01:05Ah bon, 0826 300 300, les réseaux sociaux, ainsi que l'application Sud Radio.
01:09Certaines mauvaises langues disent même que c'est un accord avec François Bayrou en échange d'une neutralité du Parti Socialiste sur la censure.
01:17Hop, hop, hop, hop, hop, Najat Balobel-Kacem à la Cour des comptes, on en reparlera.
01:21Et donc quand on est une jeune femme, c'est une compétence pour être à la Cour des comptes ?
01:23Eh bien, vous nous direz ça, vous nous direz ça.
01:26Et puis Amir et Frisk Orléans, ce sont deux chanteurs, un rappeur, un chanteur.
01:31Ils n'ont rien à voir, deux poids, deux mesures, parce que l'un a le malheur de vouloir aller chanter aux francopholies belges.
01:36Et alors là, collectif d'artistes qui disent qu'on est très mal à l'aise quand même,
01:40parce qu'après le 7 octobre, il a dit qu'il soutenait l'armée israélienne.
01:45Donc quand même, par contre, Frisk Orléans, qui a été lui interdit au moment des Eurokéens,
01:49dit, ah non, par contre, il n'y avait pas d'artistes pour s'indigner, deux poids, deux mesures, on en parlera.
01:53Et puis, tout de suite même, tout de suite, moins de vacances pour gagner plus d'argent.
01:57Est-ce que ça, c'est quelque chose qui peut vous séduire, auditeur ? Faut-il monétiser la cinquième semaine de congés payés ?
02:02C'est en tout cas ce que met sur la table la ministre du Travail, en disant, en réalité, on doit inciter les gens à augmenter leur temps de travail.
02:09Donc selon l'exécutif, ça, ça va s'inscrire dans un plan plus large pour travailler davantage, et surtout pour travailler mieux.
02:15Je me tourne évidemment vers vous, Sophie de Menton. Est-ce que pour vous, ça, c'est une mesure utile pour remettre les Français au travail ?
02:22Waouh ! La question est très compliquée. Elle est très compliquée parce que, premièrement, le travail est un état d'esprit,
02:33qu'on essaie de dissuader les Français, et on passe notre vie dans les médias à expliquer que c'est quand même,
02:40on est retourné à une période où le travail est douloureux, mal payé, il faut en faire de moins en moins, il faut des semaines de 4 heures,
02:47il faut tout ralentir, depuis les 35 heures, ça n'arrête pas. Alors, premièrement, je vais dire que le travail doit payer.
02:55Je tiens, vraiment, je crois que c'est la base. Or, nous avons la plus grande différence au monde entre ce qui sort de la poche de l'entreprise
03:04et ce qui atterrit dans la poche du salarié.
03:07Le brut et le net, la fameuse différence.
03:09Le brut et le net, c'est dingue. Quand j'augmente de 1 000 euros un salarié, ce qui est énorme, ce qui est gros d'ailleurs, important pour lui,
03:14ça va m'en coûter 3 000 et quelques.
03:16Il y a beaucoup de gens qui vont vouloir travailler avec vous, Sophie de Menton, là, si vous augmentez tout le monde 2 000 euros comme ça.
03:19J'aimerais beaucoup.
03:21Non, mais attendez, les patrons, il faut quand même se dire un truc, ils rêvent que d'une chose, c'est d'augmenter leurs salariés,
03:26plutôt que de les voir qui peinent et qui ne sont pas de bon humain.
03:29Donc, quand vous les augmentez de 1 000 euros, ça vous coûte 2 500 euros ?
03:31Mais ça vous coûte beaucoup plus que ça, ça me coûte 3 000 et quelques.
03:34Donc, c'est juste insupportable. Donc, le travail doit payer et tout le problème, le cœur du problème est là.
03:39Il est là. Parce que ce n'est pas une question de jour férié de tout, c'est que les gens ne gagnent pas assez d'argent.
03:43On s'appauvrit. Et moi, je trouve ça effroyable.
03:46En France, on pense qu'à une chose, c'est raser les riches au lieu d'augmenter les pauvres.
03:51Bon, alors, donc, voilà. Alors maintenant, faut-il travailler plus ?
03:53La réponse est oui.
03:55Mais est-ce que cette idée est la bonne ?
03:57Je n'avais pas répondu sur ça. Est-ce que cette idée de supprimer, de monétiser la 5e semaine de congés payés, c'est une bonne piste ?
04:02Alors, je suis une libérale, je pense qu'on doit travailler autant qu'on veut.
04:05S'il y a des gens qui veulent bosser beaucoup plus, et même s'il y a des gens qui ont envie de bosser 40 heures par semaine...
04:09Donc, un bon point peut-être pour la ministre du Travail, Sophie de Montauvier, un bon point.
04:12Mais oui, un bon point. D'ailleurs, elle est pas mal, je l'ai rencontrée.
04:15Elle est juste...
04:16Elle est juste macroniste, quoi.
04:18Non, c'est pas ça. Elle n'a pas le droit de dire ce qu'elle pense.
04:20Elle est obligée de se plier au gouvernement.
04:22Il n'y a pas un ministre qui dit ce qu'il pense.
04:24Et voilà. Donc, oui, c'est une bonne idée.
04:27Jean-Philippe Dugouin-Clément, je vous vois sourire délicatement.
04:29Non, mais qu'on foute la paix aux Français.
04:32Qu'on permette aux Français qui veulent travailler davantage, de gagner plus, de travailler davantage et de gagner plus.
04:36Qu'on permette à ceux qui ont un souhait de pouvoir bénéficier plus de congés de le faire.
04:41C'est le même débat qu'on a sur le travail, sur la retraite, sur tout.
04:45Ce serait le même modèle que les RTT.
04:47Mais permettre à des gens qui veulent travailler davantage, de travailler sur des jours de congés pour gagner plus.
04:53C'est la même question que le travail du dimanche.
04:54des gens qui sont volontaires, qui souhaitent, pourquoi est-ce qu'on va les emmerder dans ce pays ?
04:59Qu'on protège les gens qui ont besoin d'avoir un minimum.
05:03Très bien.
05:03Mais enfin, des acquis sociaux, quand ça devient un prélèvement social,
05:07quand ça devient un boulet social pour des gens qui veulent pouvoir travailler,
05:10c'est absolument dingue.
05:11On se trouve à des gens qui bossent au black parce qu'on leur refuse de pouvoir travailler à côté.
05:15On pourrait avoir la même logique sur les retraites.
05:17Pourquoi empêcher des gens qui veulent travailler plus de continuer à travailler ?
05:21Et pourquoi qu'on laisse un peu de liberté aux gens, aux entreprises, aux partenaires sociaux ?
05:25Rémi Branco, porte-parole du PS, il faut donner de la liberté aux gens.
05:29Est-ce que cette idée vous séduit ?
05:30Ou au contraire, pour vous, c'est une certaine idée de l'horreur ?
05:32Non mais là, j'hallucine.
05:33C'est-à-dire que si on veut pouvoir travailler plus ou remplir le frigo,
05:36il faut annuler les congés, c'est ça ?
05:37C'est des congés qui font que les travailleurs de ce pays n'arrivent pas à gagner...
05:40Mais si quelqu'un veut travailler davantage...
05:42Attendez, excusez-moi.
05:43Est-ce que c'est à cause des congés que les gens n'arrivent pas aujourd'hui à remplir leur frigo ?
05:46Les congés, ils ont été créés parce qu'on a un droit au repos.
05:49Le salaire, il a été créé en échange d'un travail...
05:50Cinq semaines de congés payés, c'est 1982.
05:52Absolument, Pierre Moroy et François Mitterrand.
05:54Aujourd'hui, on voit bien que le travail a un impact sur la santé physique.
05:58C'était surtout le cas avant.
06:00Encore le cas aujourd'hui.
06:00Un impact sur la santé mentale.
06:03Et qu'aujourd'hui, le droit au congé, c'est un droit indispensable.
06:06Je comprends votre raisonnement de dire
06:07« Ah ben oui, mais après tout, ils ont le choix, ils font ce qu'ils veulent, s'ils veulent monétiser, etc. »
06:10Sauf que ça rompt le dialogue social.
06:12Parce que si vous avez un salarié qui demande une augmentation,
06:14que va lui dire son patron ?
06:15« Eh ben, t'as qu'à enlever une semaine de congés payés. »
06:16Ça va faire l'objet de discussions évidemment entre partenaires sociaux.
06:19Alors que la discussion, elle ne doit pas être congés de salaire.
06:22Le dialogue social, ça doit être salaire, augmentation de salaire ou pas.
06:26C'est une négociation.
06:27Il n'y a pas de dialogue social.
06:28Vous imaginez un seul patron qui va vous dire
06:30« Ok, d'accord, très bien, on dialogue tous les deux, tu veux être augmenté,
06:34t'enlèves deux semaines de congés payés. »
06:35Mais on est où ?
06:36On n'est pas en République, là.
06:37On est dans le pays de la liberté.
06:38Ah non, je ne suis pas d'accord.
06:40On est dans un pays de subordination totale à ce moment-là du salarié au patron.
06:44Les congés sont un droit.
06:45Mais un droit, oui, c'est un droit.
06:45Ce n'est pas au patron de décider si le salarié va prendre un congé ou va le monotiser.
06:49C'est un salarié.
06:50Vous estimez que ça ne va pas interdire à des gens de travailler de les envoyer travailler au noir.
06:54Ça fera l'objet de...
06:55Il y a du travail au noir parce qu'il y a des congés payés dans ce pays ?
06:57Vous estimez que c'est mieux parce qu'on interdit à des gens de travailler.
07:00Mais dans quelle entreprise vous avez du travail au black parce qu'il y a des congés ?
07:03Excusez-moi, oui, des gens qui veulent travailler.
07:04Mais ils bossent au black aujourd'hui parce qu'on leur interdit de travailler.
07:07La voix de la raison avec Brice Socol, politogogue.
07:11Est-ce que ça vous paraît sage dans la période où on parle un peu de redresser la France d'un point de vue budgétaire ?
07:17Si on souhaite remettre les Français au travail, ça va dans la bonne direction ?
07:19En tout cas, ça a été une des mesures symboliques de l'intervention de François Bayrou.
07:24Moi, j'aimerais juste te dire une chose.
07:26C'est que dans ce pays, pour des raisons idéologiques, lorsqu'on parle travail,
07:30on a une obsession française autour du travail.
07:34Et ça, je ne comprends pas.
07:35Parce qu'on réduit le travail au temps de travail.
07:39Dans l'impensé collectif, il y a eu quoi ?
07:41Il y a eu François Mitterrand et la retraite à 60 ans.
07:44Il y a eu les 35 heures avec Martin Aubry.
07:47Et il y a eu le quoi qu'il en coûte avec Emmanuel Macron.
07:51Le sujet, ce n'est pas tant le temps de travail.
07:55Le sujet, c'est le rapport au travail.
07:57C'est le bien-être au travail.
07:58C'est ça le vrai sujet aujourd'hui.
07:59Et idéologiquement, je pense qu'on se trompe.
08:03Le sujet, ce n'est pas le temps de travail.
08:04Vous les travaillez plus, pas plus, 64 ans, etc.
08:06Ce n'est pas ça le sujet.
08:07Pour beaucoup, même si ce n'est pas idéologique,
08:09c'est de dire, écoutez, je suis très attaché à mes 35 heures.
08:11Et quand tout à l'heure, Sophie de Monton, on parlait des exceptions,
08:13c'est la tendance des Français au travail.
08:15Ça, c'est plus vrai.
08:16Le vrai sujet aujourd'hui, les partenaires sociaux le disent également,
08:19c'est le bien-être au travail.
08:20C'est quoi ?
08:21C'est le management toxique.
08:22C'est le rythme intense.
08:23C'est la reconnaissance des risques psychosociaux.
08:27C'est tout ça.
08:28Mais ce n'est pas le temps de travail.
08:30Les gens ne vous disent pas.
08:30C'est un faux débat.
08:31Pour moi, c'est un faux débat.
08:32C'est un débat idéologique.
08:33C'est un débat passé.
08:34Le sujet, c'est le bien-être au travail.
08:36Quand vous êtes bien au travail, vous avez envie d'y rester.
08:38Vous êtes productif.
08:39Est-ce que je peux ajouter que...
08:41Non, j'associe juste après la mèche du débat qui vient d'être allumé.
08:44Il est juste à se poursuivre.
08:45On se retrouve dans quelques instants sur Sud Radio.
08:47Et c'est une bonne idée de partir moins en vacances pour gagner plus d'argent.
08:500826 300 300.
08:52Vous accueillez au standard juste après la pub.
08:54Sud Radio.
08:55Parlons vrai.
09:00Sud Radio.
09:01Les débats de l'été.
09:0310h-13h.
09:04Maxime Liedot.
09:05Là, je crois qu'on a touché un point sensible sur Sud Radio.
09:070826 300 300.
09:09Faut-il prendre moins de vacances pour gagner plus d'argent ?
09:12C'est-à-dire monétiser en quelque sorte la cinquième semaine de congés payés
09:16si on ne la prend pas exactement sur le modèle de certains RTT.
09:19J'imagine que parmi ceux qui nous écoutent, vous êtes salarié.
09:21Vous n'avez pas envie de prendre votre nombre de RTT qui vous est normalement dû.
09:26Eh bien, vous le recevez à la fin du salaire ou à la fin de l'année.
09:29Est-ce que c'est une bonne solution ?
09:30Autour de la table, c'est vrai qu'on s'écharpe.
09:32Certains disent surtout pas la cinquième semaine de congés payés.
09:35C'est ce qu'on appelle des acquis sociaux hors de question.
09:37Et d'autres qui disent en réalité, foutez-nous la paix.
09:400826 300 300.
09:42Bonjour Florence.
09:44Bonjour à tout le monde.
09:45Merci.
09:46Votre voix, Florence, déjà, de personnes agacées par ce genre de débat me fait sourire.
09:52Je suis à fond.
09:54Vous êtes patronne du boulangerie et vous, vous êtes déjà confrontée à une pénurie de main-d'oeuvre.
09:58Donc, en réalité, vous trouvez que cette solution, elle est comment ?
10:00Elle va dans le bon sens ou c'est juste totalement déconnecté ?
10:04Moi, alors, j'ai tellement de choses à vous dire que je ne sais pas par où commencer.
10:07Vous en prie.
10:07Le micro est à vous, Florence.
10:10Merci.
10:11Donc, nous, en boulangerie, on n'a pas les RTT.
10:13Donc, quand j'entends les jours RTT...
10:15Déjà, les RTT, vous avez raison.
10:16C'est n'importe quoi.
10:18Allez-y, Florence.
10:19Moi, j'étais salariée pendant 20 ans.
10:21Et maintenant, je suis patronne de boulangerie depuis 10 ans.
10:24Et c'est le jour et la nuit dans les avantages pour nos salariés.
10:28Et ça me fait de mal au cœur.
10:30Donc, est-ce que vous...
10:32Je suis tout à fait d'accord avec vous, madame.
10:33Le travail va être payé.
10:35Et quand je vois les charges que je paye et l'argent, ce qui, en effet, au niveau de l'État, ça me dégoûte,
10:41moi, je préférerais pouvoir augmenter mes salariés.
10:44Et je n'ai pas envie qu'ils aient à choisir entre une prime que l'État va donner et combien de temps va donner cette prime à l'État.
10:51Parce que si on dit que ça va être comme la prime, le travail payé le dimanche, aujourd'hui, c'est le patron qui paye le surplus du travail.
10:59Donc, en fait, c'est une idée de l'État que paye le patron.
11:02Oui, mais ça va durer combien de temps ?
11:04Si un jour, ils disent, bon, OK, on vous met une prime, c'est l'État qui paye.
11:07Et combien de temps ils vont l'accorder cette prime ?
11:08Et à quel moment ça va retomber sur les patrons ?
11:11Moi, je veux payer mes salariés.
11:14Je suis contre cette idée qu'ils aient le choix entre...
11:18Enfin, dans mon monde, maintenant, le salarié, je veux qu'il puisse se reposer.
11:22Les cinq semaines, elles ne sont vraiment pas trop.
11:24C'est du travail de nuit, c'est de la charge apportée, c'est des conditions de travail difficiles.
11:30On récupère de la farine.
11:32Elle s'appelle comment, votre boulangerie, Florence ?
11:34Alors, c'est la boulangerie Les Blés d'Or.
11:36C'est à Ably, dans le 718.
11:38J'en profite.
11:39Et je recrute, je recrute, et je recrute tout le temps.
11:43Et c'est très compliqué.
11:43Vous avez combien de salariés, Florence ?
11:46Aujourd'hui, j'en ai neuf.
11:48À la rentrée, je vais avoir quatre apprentis qui vont compléter l'équipe parce que là, les autres sont partis.
11:52Donc, on est pour l'apprentissage.
11:54Les gens, ils ont envie de transmettre, ils ont envie d'accompagner.
11:57Et moi, je veux accompagner mes salariés, mais pas leur supprimer leur semaine.
12:01Parce que oui, bien sûr, ils ont besoin d'argent, mais moi, je veux leur donner de leur argent.
12:04Comme vous disiez, madame, moi, je veux payer mes salariés à la hauteur de leur travail
12:07et je veux pouvoir aussi les récompenser.
12:09Mais dans ce cas-là, Florence, est-ce que je peux vous demander d'être un peu concrète, par exemple ?
12:12Sauf si c'est trop indiscret, vous me le dites.
12:13Combien vous payez un salarié actuellement ?
12:16Tous ceux qui travaillent avec vous, ils sont à combien ?
12:17Comme ça, en même temps, on fait la proposition d'embauche, vous avez par l'antenne de Sud Radio.
12:20C'est-à-dire qu'il vous entend, il vous envoie le CV et on fait tout ici.
12:22Après, il prend des diplômes et des postes, mais à mon boulanger aujourd'hui, il gagne 2200 euros.
12:27Et si vous voulez l'augmenter, par exemple, un peu demain ?
12:31Alors, est-ce qu'aujourd'hui, j'ai envie d'augmenter tous les boulangers de la même façon, tous mes salariés de la même façon ?
12:36Aujourd'hui, j'ai étudié la possibilité de chèques cadeaux.
12:40Les chèques cadeaux, je ne peux pas les donner individuellement.
12:42Je suis obligée de donner à tout le monde.
12:43Est-ce que toute l'équipe doit les reconnaître en même moment, de la même façon ?
12:49Moi, je vais pouvoir, et les chèques cadeaux, je ne peux pas les donner individuellement.
12:53Oui, bien sûr.
12:54Et Florence, dernière question, j'en profite que vous soyez au 0826 300 300.
12:58Parmi toutes les propositions qu'on a brassées depuis la prise de parole de François Bayrou,
13:02est-ce que vous, la chef de la boulangerie, la patronne d'entreprise,
13:05est-ce que vous avez entendu des solutions où vous vous êtes dit,
13:08voilà, ça, ça va m'aider dans mon quotidien, des pistes concrètes ?
13:11Alors, honnêtement, je n'ai pas tout débriefé parce que je n'ai pas eu trop le temps.
13:15Je ne peux pas les écouter tous, là, je ne peux plus les écouter.
13:18Mais vous travaillez, de toute façon.
13:20Oui, je travaille.
13:21Et en plus, ils ne sont pas audibles.
13:23Pour moi, ils ne sont pas audibles.
13:24Quand j'entends que les députés sont déjà en vacances...
13:27Ils n'ont pas tardé, oui, c'est à la fin de la semaine.
13:29Ils ne sont pas tardés, ils sont en vacances.
13:31Ils sont en vacances, déjà.
13:32Ils reprennent quand ? Fin...
13:34Début septembre.
13:35Début septembre.
13:35Voilà, et nous, on ne me demande de travailler plus.
13:39Voilà.
13:40Et à côté de ça, j'ai un point juste à soulever.
13:45On dit qu'on a un problème de natalité.
13:47Moins de vacances, moins de bébés, moins de natalité.
13:50Un impact sur l'économie.
13:51Merci beaucoup, Florence, d'avoir parlé au micro de Sud Radio,
13:53de nous avoir appelé 0826 300 300.
13:56Vous voulez être comme Florence, vous voulez participer à la conversation.
13:59N'hésitez pas.
13:59Mais également aussi sur les réseaux sociaux et sur l'application Sud Radio
14:02pour continuer à nous faire réagir et faire avancer la discussion.
14:06En réalité, elle est d'accord un peu avec tout le monde autour de la table,
14:09mine de rien, la camarade Florence.
14:11C'est-à-dire qu'elle dit, alors, certainement pas de la suppression de la cinquième semaine,
14:15parce que c'est un acquis, il est hors de question que mes salariés ne se tirent pas en vacances.
14:18Ce n'est pas tout à fait supprimer la cinquième semaine, parce qu'on pourrait imaginer...
14:20Non, mais c'est la monétiser, donc en tout cas la retirer du taux de vacances à prendre.
14:24On pourrait imaginer, par liberté, que cette cinquième semaine, il y ait des salariés qui veuillent travailler.
14:30Eh bien, ce n'est pas monstrueux.
14:31Je n'ai pas dit qu'il fallait l'imposer, la supprimer.
14:34Je dis que pendant cette cinquième semaine, s'il y a des gens qui veulent bosser,
14:38eh bien, ils peuvent bosser, ils peuvent éventuellement bosser au prix d'heures supplémentaires.
14:42Je n'en sais rien, mais foutez la paix à ceux qui veulent bosser !
14:45Jean-Philippe Dugouin-Clément.
14:46C'est juste laisser les gens faire ce qu'ils veulent.
14:48Il y a des gens qui vont faire un cumul d'emplois.
14:51Voilà, c'est aussi des choses qui existent.
14:53Il faut peut-être interdire le cumul d'emplois dans une logique socialiste, néo-communiste et protectrice.
14:59Il faut laisser la liberté aux gens de faire ce qu'ils veulent.
15:03Qu'on mette un garantie, qu'on mette des protections pour tout le monde parfait et il en faut.
15:07Mais laisser un peu de liberté aux gens.
15:09Ce que dit Florence, c'est très révélateur de ce qu'on voit sur le marché du travail.
15:12Quand vous avez un compte épargne dans une entreprise, ce ne sont pas les ouvriers,
15:15ce ne sont pas les employés qui le demandent à le monétiser.
15:17Ce sont les cadres, c'est une mesure pour les cadres.
15:19Les ouvriers, les employés qui travaillent dans la boulangerie de Florence comme ailleurs,
15:22eux, ils vont vous dire j'ai besoin de ma cinquième semaine de congé payé.
15:25Ce qui m'embête avec ce soi-disant choix entre des congés ou du salaire,
15:29c'est qu'encore une fois, le rapport de force avec le patron, il va être compliqué pour le salarié,
15:32en particulier pour l'ouvrier et pour l'employé.
15:34Pour le cadre, il n'y a pas de problème.
15:35Il peut négocier congé, salaire en plus.
15:37Vous avez peur que ça atteigne les plus faibles.
15:39Oui, parce qu'eux, ils vont se retrouver face à un patron qui va leur dire
15:42tu veux gagner plus, tu enlèves ta semaine de congé payé.
15:44Et ça, c'est profondément injuste pour les ouvriers et les employés de ce pays,
15:50pour ceux qui n'ont pas le choix, qui ont besoin à la fois de salaire et de congé.
15:54Vous êtes en train de penser que l'ouvrier est un esclave.
15:57Vous ne savez pas que le rapport de force a complètement changé.
16:03Nous n'arrivons pas à recruter.
16:04Moi, quand j'ai un salarié qui râle, il me dit
16:07« Ah ben si, c'est ça, je me mets en congé maladie. »
16:09C'est pas vrai.
16:11Le rapport de force a changé.
16:13Nous cherchons à les rendre heureux à ce qui reste, à ce qui bosse bien.
16:16On cherche à recruter.
16:17On n'arrive pas à recruter.
16:19Donc, vous vous êtes en train de raconter les années 50
16:21où il y avait le méchant patron qui menaçait...
16:22Non, c'est ce que dit Florence.
16:24Qu'il y a besoin de congé et qu'il y a besoin de salaire.
16:26C'est ce qu'elle vous dit.
16:27Mais elle a raison.
16:27Elle dit qu'elle veut.
16:28Je crois que vous ne l'avez pas bien écouté.
16:29Vous ne l'avez pas écouté.
16:30Elle a dit, je pense, qu'ils méritent leur cinquième semaine, bien sûr.
16:33Mais s'ils n'ont pas envie de bosser, qu'ils ne bossent pas.
16:36De la liberté Brice Socol.
16:37C'est pas ce qu'elle a dit.
16:38On en revient toujours à la même chose.
16:39Mais ce qui est intéressant, c'est que...
16:41Moi, ce que j'ai noté, c'est qu'elle a parlé d'apprentissage.
16:43Dans ce pays, je pense qu'on ne valorise pas assez les métiers de l'apprentissage.
16:47Vous savez, il y a les jeunes qui veulent rentrer dans l'emploi.
16:50L'apprentissage, il faut le développer.
16:52Et les seniors qui veulent travailler...
16:52On a essayé de dépoper, ça n'a pas marché.
16:54Et les seniors qui veulent travailler...
16:59Il ne faut pas les empêcher de travailler.
17:01On est un des pays européens où les seniors travaillent le moins.
17:03Et ça, c'est un vrai sujet.
17:04Les partenaires sociaux devraient s'emparer de ce sujet.
17:07Les plus jeunes, l'apprentissage et les seniors.
17:09Et là, il y a un enjeu en termes de croissance énorme pour notre pays.
17:14Mais parce qu'il n'y a pas aussi...
17:15On est en train de tuer l'apprentissage.
17:18Ce qui a été fait depuis deux ans par le gouvernement.
17:20C'est ce que je dénonce aujourd'hui.
17:22C'est ce que je dénonce aujourd'hui.
17:22C'est ce que je dénonce, madame, monsieur.
17:24Dans ma commune de Métis, 16 000 habitants.
17:26Tous les ans, j'ai 5 à 6 apprentis.
17:28La réalité, je continue à les prendre.
17:29Alors qu'ils me coûtent beaucoup plus cher.
17:30Parce que les frais de formation qui ont été pris en charge par l'État
17:32ne sont plus pris en charge.
17:34Donc l'apprentissage, qui est peut-être, et certainement, une très bonne filière.
17:37On se retrouve aujourd'hui à voir tous les ans des étudiants
17:39qui rentrent dans des écoles,
17:40qui ne trouvent pas d'entreprise pour les former.
17:42Et on désintéresse financièrement les entreprises et les collectivités à faire ce geste.
17:46Parce qu'on n'a plus un rond.
17:46On n'a plus un rond.
17:47Faire des économies sur le dos de l'apprentissage,
17:49mais c'est une erreur stratégique.
17:51Je voulais dire qu'on utilise tellement mal l'argent public,
17:54que vous avez tous raison.
17:56C'est bien plus intelligent de mettre un peu d'argent public pour l'apprentissage.
17:59Simplement, on n'a plus un centime.
18:02Il coupe partout.
18:03Quand on va avoir l'UFMI qui débarque, on va faire quoi ?
18:05On est vraiment au bord du gouffre.
18:09D'ailleurs, moi je suis pour arrêter cette expression d'argent public.
18:12C'est l'argent des Français.
18:12Je pense que tout le monde voit, ou sur sa fiche de paix,
18:14ou à un moment quand on a une société,
18:16l'argent qu'on distribue.
18:17On se demande à chaque fois où est-ce qu'il part.
18:19Donc arrêtons peut-être de dire argent public.
18:20Disons argent des Français,
18:22pour que tout le monde prenne conscience,
18:23politique y compris,
18:24qu'il distribue, il poche dans nos porte-monnaie à tous.
18:26Maxime, la vraie question aujourd'hui,
18:29ce n'est pas forcément de faire rentrer plus d'argent,
18:32mais c'est de mieux dépenser dans ce pays.
18:36Quelles sont nos priorités budgétaires ?
18:37On ne les connaît pas depuis plusieurs années.
18:39Est-ce que c'est le régalien ?
18:40Est-ce que c'est la santé ?
18:41Est-ce que c'est l'environnement ?
18:43Mais on est dans un gaspillage d'argent public qui est monstrueux.
18:46Un exemple concret, les ARS.
18:48Les agences régionales de santé.
18:52Attendez, elles ont été créées en 2010
18:54pour piloter les politiques de santé.
18:57Vous savez combien ça coûte ?
18:58615 millions d'euros en fonctionnement
19:01pour payer 80% des gens qui travaillent dans ces ARS.
19:05Et vous rajoutez à ça 14 millions d'investissements.
19:08Mais à quoi servent les ARS qui sont loin ?
19:11Si on les supprimait, quel serait l'effet ?
19:13Quel serait l'effet ?
19:13Aucun.
19:14Donc, le sujet, ce n'est pas forcément chercher plus d'argent.
19:19C'est mieux dépenser, mieux prioriser.
19:22C'est ça aujourd'hui l'enjeu de notre pays.
19:24Et surtout, c'est ce que disait Sophie de Menton au début,
19:27c'est-à-dire rémunérer l'argent.
19:29Après, est-ce que vous entendez aussi ceux qui disent
19:30cette idée peut-être d'aller rentabiliser,
19:33d'aller monétiser la cinquième semaine de vacances,
19:35c'est aussi un moyen de contourner la vraie question peut-être de fond,
19:38la revalorisation des salaires en permanence.
19:41Vous êtes d'accord, Jean-Philippe Dugan-Clément ?
19:42Mais on a un sujet de fond sur le rapport avec le travail.
19:45C'est qu'aujourd'hui, le travail n'est pas valorisé,
19:47ne paye pas suffisamment par rapport au fait de ne pas travailler.
19:51Ensuite, on peut se poser plein de questions.
19:52Est-ce que c'est l'assurance chômage qui est trop haute ?
19:54Est-ce que c'est les charges qui sont trop élevées ?
19:56Est-ce que c'est les salaires qui sont trop bas ?
19:58Mais le différentiel intéressement entre le fait de travailler
20:01qui génère des coûts en transport, en garde d'offres,
20:03il y a des coûts induits quand on travaille, et le fait de ne pas travailler,
20:06aujourd'hui, on ne valorise pas le facteur travail, la valeur travail.
20:10Il y a un effet ciseau, parce qu'effectivement,
20:12les salaires n'ont pas beaucoup augmenté ces dernières années,
20:14et l'inflation, elle, a explosé, et les charges quotidiennes,
20:17moi, je suis un habitant du Lot, qui est un département rural,
20:20un lotois en moyenne, enfin, un couple de lotois en moyenne,
20:22fait 50 bandes par jour.
20:24Vous imaginez, au prix du carburant, là, il a un peu baissé.
20:26Mais quand il était à 2 euros le litre,
20:28vous imaginez ce que ça coûtait d'aller travailler.
20:30Et donc, aujourd'hui, c'est cet effet ciseau qui a fait démarrer les gilets jaunes,
20:33et qui peut, aujourd'hui, ou demain, les faire revenir sur les ronds-points,
20:35parce que ce travail ne paie plus, plus autant qu'il le mérite,
20:38au vu du prix des charges, de l'inflation qui galope.
20:40Et ça, c'est honnêtement un sujet, pas simplement de crispation,
20:43mais de colère sociale, qui peut très vite monter.
20:45Et ce n'est pas en faisant le choix entre le congé ou le salaire
20:48qu'on va arriver à calmer ça.
20:49Les systèmes sociaux français reposent sur l'entreprise et les salaires.
20:53On finance tout.
20:54Tout cet argent qu'il n'a pas, quand je sors mes 3 500 euros,
21:00et qu'il n'a que 1 000 euros dans sa poche,
21:02la somme qui est entre les deux est considérable.
21:07Alors, elle sert à financer.
21:09On me dit, oui, mais ça finance tout.
21:11Les retraites, principalement ?
21:12Financer autrement.
21:13Moins de vacances pour gagner plus.
21:15Faut-il monétiser la cinquième semaine de congés payés ?
21:18Non, nous disent les auditeurs, à plus de 88%.
21:20Oui, seulement 12%.
21:21Mais vous avez, évidemment, Patrick, par exemple, qui nous dit,
21:24mais par exemple, les parlementaires,
21:25quand est-ce qu'ils vont nous rappeler le sens du mot travail
21:27quand ils partent en vacances avant tout le monde ?
21:28Ou encore Vincent, qui nous dit,
21:30le gouvernement est en train de nous enlever tous les acquis sociaux.
21:32Stop !
21:33Et encore Marie, qui nous dit, par exemple,
21:35écoutez, il faut quand même arrêter de demander des efforts aux Français.
21:37Peut-être que l'État devrait commencer par donner l'exemple.
21:41Je crois qu'on est tous d'accord.
21:420,826, 300, 300.
21:43En parlant de l'État, faut-il, ou sommes-nous déjà revenus,
21:47alors qu'on parle à tout le monde de disette budgétaire
21:49ou d'économie à la République des copains ?
21:51Pourrez, pourrez nous laisser croire la nomination de Najat Vallaud-Belkacem
21:55à la Cour des Comptes, 0,826, 300, 300.
21:57Vous êtes bien sur Sud Radio.
21:58A tout de suite.
21:59Sud Radio.
22:00Parlons vrai.
22:01Parlons vrai.
22:01Sud Radio.
22:02Parlons vrai.
22:02Sud Radio.
22:03Parlons vrai.
22:05Sud Radio.
22:06Les débats de l'été, 10h-13h, Maxime Liedot.
22:10Est-ce que le retour de la République des copains,
22:12c'est en tout cas ce que beaucoup de vous pensez
22:14quand on voit notamment la nomination de Najat Vallaud-Belkacem
22:16à la Cour des Comptes,
22:17au titre de conseillère maître à la Cour des Comptes.
22:20C'était déjà une petite musique qu'on entendait
22:23avec le canard enchaîné de la semaine dernière
22:26qui disait que pour éviter la censure,
22:28François Bayrou était prêt à tout,
22:29quitte notamment à nommer Najat Vallaud-Belkacem
22:32qui, en tout cas s'était précisé ainsi,
22:34est en couple avec Boris Vallaud,
22:36le chef des députés partis socialistes à l'Assemblée nationale.
22:39Et donc que ça pouvait être une forme d'accord
22:41où tout le monde y trouvait son intérêt.
22:43C'est en tout cas ce qu'on verra dans les prochaines semaines.
22:45Et autour de la table,
22:46puisqu'il y a des critiques de poujadistes autour de la table,
22:48est-ce que vous pensez en effet qu'on assiste quand même à ça
22:51malheureusement de manière très peu dissimulée,
22:54très peu dissimulée ?
22:55Ça se fait vraiment devant nous tous.
22:57On entendra en quelques instants
22:58même Pierre Moscovici,
23:00le président de la Cour des Comptes,
23:01qui essaye de justifier cette décision.
23:03On le sent un peu mal à l'aise.
23:04Mais je me tourne vers vous, Rémi Branco.
23:06Est-ce que vous,
23:07c'est le retour de la République des copains ?
23:09Ou au contraire,
23:09le parcours de Najat Vallaud-Belkacem
23:11mérite qu'à un moment,
23:12on lui donne un petit billet
23:13pour occuper un poste à la Cour des Comptes ?
23:16Je vais vous dire,
23:16je suis assez choqué par tout ce que j'entends
23:18depuis ce matin.
23:20Et même un peu révolté par ce que j'entends.
23:22Najat Vallaud-Belkacem,
23:22elle est compétente.
23:24Elle a fait des brillantes études.
23:25Elle a été ministre, je le rappelle,
23:26pendant cinq ans.
23:27Elle a occupé plusieurs ministères.
23:28Et aujourd'hui,
23:29elle a passé un concours.
23:30Ils étaient 125 à le passer,
23:325 à être reçus.
23:33Et une commission indépendante
23:34a décidé
23:35quels étaient les 5 qui étaient retenus.
23:37J'ajoute que Pierre Moscovici
23:38s'est déporté
23:39pour ne pas lui-même prendre part à ce choix.
23:41Non pas parce qu'il est son copain,
23:42mais parce qu'il avait été son collègue au gouvernement.
23:45Dernier élément,
23:46j'hallucine complètement
23:47de ce procès du soupçon
23:49d'un copinage
23:51entre Macron et le Parti Socialiste,
23:53ou Bayrou et le Parti Socialiste,
23:55avec au milieu de ça
23:56une relation de couple
23:57qui aurait à interférer là-dedans.
23:58Mais c'est scandaleux.
23:59On prête à Bayrou et Macron
24:01l'intérêt de mettre Najat Vallaud-Belkacem
24:03à la Cour des Comptes
24:04pour que le Parti Socialiste
24:05ne censure pas le budget.
24:06On connaît aussi les politiques
24:07capables de petits calculs électoraux.
24:08Mais vous avez vu la tête du budget,
24:09vous croyez que le PS
24:09ne va pas censurer un tel budget
24:11juste parce que Najat Vallaud-Belkacem
24:13est la compagne, la femme de Boris Vallaud.
24:14Mais c'est scandaleux de dire ça.
24:16Najat Vallaud-Belkacem,
24:16elle est compétente, point barre.
24:18Juste avant que vous puissiez répondre,
24:19Sophie de Menton,
24:19je propose pour vos douze oreilles,
24:21mais également celles de nos auditeurs,
24:23qu'on écoute ce que disait Pierre Moscovici
24:24interrogé ce matin sur France Info
24:26par rapport à Najat Vallaud-Belkacem.
24:28Écoutez.
24:28Najat Vallaud-Belkacem,
24:30je suis très choqué par ses commentaires.
24:33Je n'ai pas de relation...
24:34Ses commentaires, vous dites
24:35la République des Copains ?
24:36Oui, je ne suis pas son copain.
24:38J'ai été son collègue
24:39dans le gouvernement il y a longtemps,
24:41je la connais,
24:42mais bon, je ne suis pas son copain.
24:44Najat Vallaud-Belkacem
24:45est une jeune femme
24:46qui tout de même a été ministre
24:47pendant cinq ans,
24:48qui a été ministre
24:49de l'Éducation nationale,
24:50qui est binationale.
24:52Elle a passé une procédure
24:54de recrutement,
24:55appelons ça un concours.
24:56Un nombre à l'heure.
24:57150 candidats,
24:58150 dossiers déposés
24:59pour cinq postes de conseiller maître.
25:0128 dossiers ont été auditionnés
25:04par la commission d'intégration
25:05que Serge préside.
25:06Serge, je préside,
25:07dit le président de la Cour des comptes,
25:08mais je suis sorti,
25:09et c'est vrai,
25:10et ceci de menton,
25:11que c'est là où il y a peut-être
25:12une entourloupe
25:12entre la sélection,
25:14le concours,
25:15on a l'impression
25:15que ce n'est pas tellement mérité.
25:16Alors, je voudrais d'abord,
25:18je n'ai rien contre Najat Vallaud-Belkacem,
25:20qui a été d'ailleurs
25:21un mauvais ministre,
25:22quant à l'été,
25:23mais ça, peu importe.
25:25Vous avez bien fait préciser dans ce cas-là.
25:26Oui, quand même.
25:27Alors, je voulais juste dire
25:28qu'elle a échoué deux fois à l'ENA.
25:30Après tout, c'est difficile, l'ENA.
25:31Je peux comprendre
25:32qu'on échoue à l'ENA.
25:33Et que la Cour des comptes,
25:35c'est quelque chose
25:35qui est attribué
25:36dans le rang de sortie de l'ENA.
25:38Donc, elle ne l'a pas eu
25:40comme elle aurait dû l'avoir.
25:41Quand vous avez un rang de sortie,
25:42vous êtes à la Cour des comptes.
25:44Donc, elle ne l'a pas eu.
25:46D'ailleurs, par exemple,
25:47Sarah Knafou l'a eu automatiquement
25:49à la sortie de l'ENA.
25:50Alors, elle est passée
25:51devant une commission
25:52avec un dossier.
25:55Et c'est ce dossier
25:57qui lui a donné
26:00le privilège
26:01d'être à la Cour des comptes.
26:02C'est ce dossier.
26:03Ça vous choque, Sophie Leventon ?
26:05Ça me choque.
26:06Parce que c'est compliqué.
26:06Je suis assez d'accord.
26:08Tout le monde se jette dessus maintenant.
26:10On n'en sait rien.
26:10Est-ce que ça a été négocié
26:12vraiment ou pas ?
26:13Ça peut être négocié.
26:13Mais en échange de quoi ?
26:14Attendez.
26:15Non, non.
26:15En échange de ne pas voter
26:17la censure à Bérou.
26:18Mais je n'ai pas dit que c'était...
26:19Je dis que c'est ce qu'on dit.
26:19Vous le pensez sérieusement ?
26:20Non.
26:21Je vous dis
26:21ce qui est dit actuellement.
26:23Je trouve ça étonnant.
26:27C'est curieux qu'on la nomme
26:29à un moment comme ça.
26:30C'est curieux qu'on en fasse un plat.
26:31C'est curieux...
26:32Elle le réclame depuis
26:33je ne sais pas combien de temps.
26:34Ça, c'est vrai.
26:34Elle supplie d'être à la Cour des comptes.
26:36Bon, après tout, pourquoi pas.
26:36Ça arrive.
26:37Non.
26:37Ça arrive.
26:38Mais je pense qu'en tout cas,
26:41nous ne sommes certains
26:42de rien.
26:44Il se trouve que je connais
26:45Najat Delobel-Cassem
26:46et je l'ai félicité
26:47quand j'ai su qu'en mai,
26:48elle avait effectivement
26:49réussi ce concours.
26:50Figurez-vous que ça fait
26:50deux mois qu'elle attend.
26:51C'est pas un concours.
26:51Deux mois, si.
26:57Ni Emmanuel Macron
26:58ni François Bayrou
26:59n'avaient l'air pressés
26:59de la nommer.
27:00Non, mais ça, je comprends.
27:01Et racontez-moi
27:02dans quelle mesure, vraiment,
27:03dans quel monde
27:04on imagine que le PS
27:05ne va pas voter une censure
27:06sur un budget pareil
27:07parce que Najat Delobel-Cassem
27:08a été nommé à la Cour des comptes.
27:09Non, mais personne ne peut le croire
27:11sérieusement.
27:12Malheureusement.
27:13La classe politique,
27:14vous avez raison,
27:15mais la classe politique
27:16a une telle image aujourd'hui.
27:17Ça, c'est vrai.
27:18Elle est tellement effrayante
27:19qu'on les soupçonne de tout.
27:20C'est vrai.
27:20Non, mais là,
27:21c'est un vrai sujet.
27:23Je ne vais pas parler, moi,
27:24des raisons personnelles,
27:26techniques, juridiques,
27:27mais j'ai envie de dire
27:28que le mal est déjà fait.
27:29On a eu déjà,
27:31on a eu, vous vous souvenez,
27:32au Conseil constitutionnel.
27:35Jacqueline Gouraud
27:36au Conseil constitutionnel.
27:37Jacqueline Gouraud,
27:38ce n'est pas une grande juriste.
27:39On sait que le Conseil constitutionnel,
27:41oui, c'est...
27:41On a eu la polémique
27:42autour de Richard Ferrand.
27:43Aujourd'hui, on a la polémique
27:44autour de Mme Najat Belkacem.
27:47Mais tout ça,
27:48quand vous êtes français,
27:49vous voyez ça un peu de loin,
27:50vous dites, tiens,
27:51Najat, elle était,
27:52elle a fait de la politique,
27:54elle a été ministre,
27:55elle était actuellement
27:55présidente du groupe
27:57d'opposition à la région
27:58Auvergne-Rhône-Alpes.
28:00Elle avait des fonctions politiques.
28:02Et les gens
28:02ne comprennent pas aujourd'hui,
28:05et c'est pour ça
28:05qu'il n'y a plus de confiance
28:07en la parole publique nationale.
28:09Ces gens qui font de la politique,
28:10qui se retrouvent
28:11au Conseil d'État,
28:12au Conseil constitutionnel,
28:13tout ça est un mélange
28:14de genre un peu malsain
28:16pour beaucoup de gens
28:17et peut donner l'impression
28:18d'un effet de caste.
28:19Voilà.
28:20Et de copinage.
28:21Et ça, je trouve que
28:22pour la démocratie,
28:23dans un moment difficile,
28:24on traverse un moment difficile,
28:26démocratique, politique,
28:27je trouve que
28:28ça n'arrange pas les choses.
28:29Jean-Philippe,
28:30Dugouin-Clément,
28:30sur cette sensation,
28:31parfois,
28:32et je m'adresse au maire
28:33Udéide,
28:33vous êtes le vice-président
28:34de la région Île-de-France,
28:35est-ce que les politiques,
28:36malheureusement,
28:36souffrent de cette image
28:37jouent, peu importe la décision,
28:38il y aura peut-être
28:39cette suspicion permanente ?
28:41Mais bien évidemment,
28:42ils en souffrent.
28:43Enfin, pour le coup,
28:44je ne sais pas
28:44quelle a été la procédure,
28:45est-ce qu'elle a été respectée
28:46ou est-ce qu'elle a été
28:47bypassée pour permettre...
28:49Est-ce que Najat Valobel-Cassem
28:50a été nommé du fait
28:51de ses ministres
28:52ou du fait d'une tambouille ?
28:54Le problème de fond,
28:55c'est que ça tombe
28:56à un moment
28:56où on n'a pas besoin de ça.
28:57Je pense que le moment
29:00auquel ça tombe...
29:02On n'a jamais eu
29:03autant de nominations politiques
29:04que sous les deux mandatures
29:07du président actuel.
29:09Castaner,
29:09Wargon,
29:10Ferrand,
29:11etc.
29:11Il y a eu un niveau
29:12de recasage
29:13jamais atteint
29:14depuis 6 à 7 ans.
29:16Pour le coup,
29:16le président de la République
29:17a toujours été
29:17un soutien extrêmement fort
29:20par rapport à ses anciens ministres.
29:21On pourrait prendre poirson.
29:22Enfin, tous,
29:23tous, tous.
29:24Donc, je ne sais pas
29:25ce qu'il en est
29:25de Najat Valobel-Cassem.
29:27Probablement,
29:27est-ce qu'elle a fait
29:28les choses dans les formes ?
29:29Probablement,
29:29est-ce que c'est grand mérite ?
29:31Le problème,
29:31c'est que ça intervient
29:32à un moment
29:32où il n'y a pas besoin de ça.
29:33Où il y a un moment
29:33de crise politique
29:34où le PS est un lien central
29:37de l'échiquier politique.
29:38Est-ce que le PS
29:39ira négocier,
29:40ira faire évoluer
29:41le projet de loi de finances
29:42de François Béroux ou pas ?
29:44Mais ça jette la suspicion.
29:45Pourquoi ?
29:45J'aide Valobel-Cassem
29:46à la Cour des comptes
29:47La République des copains.
29:48C'est la question
29:48qu'on vous pose.
29:49Sudradio.fr,
29:50l'application
29:50et les réseaux sociaux
29:51injustes ou mérités ?
29:52Injustes,
29:53malheureusement,
29:53à plus de 97%.
29:54Jean-Marc nous écrit
29:55pour nous dire
29:55« Bon, de toute façon,
29:56c'est l'actualité
29:57dans deux jours.
29:58Plus personne n'en parlera.
29:59Nous serons passés
29:59à autre chose. »
30:00Et d'ailleurs,
30:00c'est bien regrettable
30:02parce qu'à la fin,
30:02c'est nous qui trinquons.
30:03Laetitia également
30:04qui nous dit
30:05« République des copains,
30:05davantage de copains.
30:06Cela ne peut pas durer.
30:18Est-ce qu'on ne peut pas
30:18tout simplement penser
30:19que quelqu'un
30:20qui s'engage en politique
30:21avec la difficulté
30:22que ça peut représenter
30:23d'être ministre
30:24a le droit à un moment,
30:25à un poste ?
30:26C'est la question
30:26qu'on vous pose.
30:270826 300 300.
30:29Vous êtes bien sur Sudradio.
30:30Restez-y.
30:31Sudradio.
30:32Sudradio.
30:32Parlons vrai.
30:33Parlons vrai.
30:34Sudradio.
30:36Sudradio.
30:37Les débats de l'été,
30:3810h-13h.
30:39Maxime Liedot.
30:40Vos grands débats de l'été,
30:41toujours en compagnie
30:42de Jean-Philippe Dugouin-Clément,
30:43maire Udéil-Mensi
30:44et vice-président
30:44de la région Île-de-France.
30:46Brice Socol,
30:46politologue, essayiste
30:47et co-auteur
30:48avec Frédéric Dhabi
30:48de « Parlons-nous tous
30:50la même langue »
30:50ces deux éditions de l'Aube.
30:52Sophie de Menton,
30:53chef d'entreprise,
30:53président du mouvement éthique
30:54et puis Rémi Branco,
30:56vice-président du département
30:57du Lot
30:57et auteur de
30:58« Loin des villes,
30:59loin du cœur »,
30:59aux éditions de l'Aube également.
31:01Décidément,
31:01il y a un petit lobbying ici
31:02et également
31:03porte-parole du Parti Socialiste.
31:04On se pose la question
31:05de cette critique
31:06peut-être injustifiée
31:07de la République des Copains.
31:09Simplement,
31:09quand on a été ministre,
31:10quand on a été député,
31:11il est parfois aussi
31:12très compliqué
31:12de se remettre
31:13dans la vie active,
31:14de trouver du boulot,
31:15d'avoir un job
31:16entre l'autorité
31:17de la transparence
31:18de la vie publique
31:19qui vous regarde
31:19au microscope,
31:20entre les médias
31:21qui vraiment utilisent
31:23aussi le moindre petit sujet.
31:24Est-ce que c'est peut-être
31:25ça aussi
31:26qu'il faut faire évoluer,
31:26Jean-Philippe Dugan-Clément ?
31:27Ça, c'est la question
31:28de l'absence du statut de l'élu.
31:29Par lâcheté politique,
31:30par poujadisme
31:31co-partagé
31:32par l'ensemble des partis,
31:33on n'a jamais osé
31:34parler du statut de l'élu.
31:35Quand vous vous engagez,
31:36quand vous êtes maire,
31:37député, ministre,
31:38la réalité,
31:38c'est que vous en prenez
31:39plein la gueule
31:39et que le jour où vous cherchez
31:41à repartir dans le privé,
31:42si vous n'êtes pas fonctionnaire
31:43en dépêchement
31:44et souvent la même,
31:45votre carrière,
31:45elle est quand même mise de côté.
31:46Vous avez un statut
31:47qui vous protège.
31:48C'est foutu.
31:49Et on n'a jamais eu le courage
31:50de se dire
31:51c'est quoi le statut de l'élu,
31:52c'est quoi la question
31:53de la rémunération,
31:54de parler en transparence
31:55de la rémunération des élus,
31:56qu'est-ce qui est perçu,
31:57qu'est-ce qui n'est pas perçu.
31:58À tous les niveaux,
31:59mais que ce soit au niveau local,
32:01au niveau national,
32:02peu importe.
32:03C'est quoi la question
32:03des statuts,
32:04des congés,
32:04des arrêts maladie ?
32:05Il n'y en a pas
32:06quand vous êtes élu local,
32:07ça n'existe pas.
32:08Et c'est quoi la question
32:09de l'après ?
32:10Quelqu'un qui pendant 5 ans,
32:1110 ans, 15 ans
32:12donne pour le pays,
32:12il y en a qui se retrouvent
32:13dans un mur,
32:14quelqu'un comme Claude Évin,
32:15quand il est sorti
32:16de son ministère,
32:16il s'est retrouvé quasiment
32:17à la rue,
32:18mais il s'est refait derrière.
32:19Mais on n'a jamais eu
32:20le courage d'eux.
32:20Alors des fois,
32:21il vaudrait peut-être mieux
32:21se dire qu'on pourrait
32:22mettre un système encadré,
32:24protecteur,
32:25mais transparent.
32:25Et comme ce n'est pas transparent,
32:27ça prête à toutes les confusions.
32:280826 300 300,
32:30bonjour Gérard.
32:31Oui, bonjour,
32:32merci de nous laisser la parole.
32:34Je vous en prie pour
32:35qu'est-ce que vous pensez
32:35de ce mouvement,
32:37on va dire,
32:37cette technologique des plaques
32:38pour Najat Vallaud-Belkacem,
32:39est-ce que c'est une bonne chose,
32:40c'est mérité,
32:41totalement injuste ?
32:42Qu'est-ce que vous en pensez ?
32:43Alors, au-delà de Mme Velkacem,
32:46pour moi,
32:46le sujet n'est même pas.
32:47Pour moi,
32:48je constate,
32:49j'ai bien dit,
32:49je constate depuis plus de 40 ans,
32:5150 ans,
32:52que la Cour des Comptes
32:54ne sert qu'à,
32:56on demande leur opinion,
32:57mais ils n'ont qu'un pouvoir
32:58de décision.
32:59Bon, et moi,
33:00j'ai appris dans le travail,
33:01aussi bien chez les pompiers
33:02que dans le privé,
33:03quand on n'a aucun pouvoir
33:04de décision
33:05quand on ne sert à rien du tout,
33:06c'est uniquement consultatif,
33:08puisque le budget
33:08est déséquilibré
33:09depuis 1974,
33:11bonjour les dégâts,
33:12donc pour moi,
33:13la Cour des Comptes,
33:14on supprime,
33:15point barre,
33:16ce sont des gens
33:16qui sont payés,
33:17je ne sais plus combien,
33:18je ne veux même pas savoir
33:19leur salaire,
33:19je m'en fous,
33:20mais quand on ne sert à rien,
33:21on supprime,
33:23point barre,
33:23et on donne l'argent
33:24aux gens qui en ont besoin,
33:26des handicapés.
33:26C'est mon point de vue.
33:27Gérard,
33:28vous semblez avoir plein d'idées
33:29sur le débat
33:29qu'on est en train d'avoir.
33:31Est-ce que vous ne pensez pas aussi,
33:32malheureusement,
33:33d'une certaine manière,
33:34mais que des organismes
33:35comme la Cour des Comptes,
33:36qui font,
33:37la Cour des Comptes
33:38fait quand même
33:38un travail minutieux,
33:40utile,
33:40on peut parfois regretter
33:41que leurs prévisions
33:42ne soient pas écoutées
33:43ou leurs suggestions
33:44ne soient pas mises en place.
33:45Néanmoins,
33:46est-ce qu'il ne faut pas,
33:47après la politique,
33:48parfois faciliter
33:49le retour à la vie active,
33:50entre guillemets,
33:51de certains politiques ?
33:52Excusez-moi,
33:54on n'est pas branchés
33:55du tout pareil.
33:56Mais alors,
33:56pas du tout.
33:57Vous me dites,
33:58et je respecte ce que vous dites,
33:59utile, précieux,
34:01non, inutile,
34:02et je suis à l'opposé de ça.
34:05Et si ça ne va rien,
34:06je répète,
34:07je ne sais pas
34:07si ça vous intéresse.
34:09Mais si,
34:09je vous écoute, Gérard.
34:10On est déficitaire,
34:12on est la rivière du monde,
34:14donc pour moi,
34:14on supprime.
34:15Mais là, Gérard,
34:16qu'est-ce que vous répondez
34:16à tous les politiques
34:17qui font,
34:17mais en France,
34:18quand on sort des ministères,
34:19quand on sort de l'Assemblée nationale,
34:20on n'a plus de travail,
34:21on nous emmerde.
34:22Pardonnez-moi le terme,
34:23mais c'est comme ça,
34:24on est contrôlé de partout,
34:25on ne peut plus bosser.
34:25Comment on fait ?
34:27Moi, j'étais fonctionnaire
34:28pendant très longtemps,
34:30et bien je me suis démerdé
34:31dans le privé.
34:32Pendant 22 ans,
34:33j'ai travaillé,
34:34j'étais utile,
34:35j'avais des défauts,
34:35des qualités,
34:36j'étais utile,
34:36j'étais chez des clients.
34:37Je ne sais pas si vous savez,
34:38je ne sais pas si les politiques
34:39savent ce que c'est qu'un client.
34:41Après,
34:41ils sont dans la lune.
34:45Je me suis recyclé tout seul
34:47comme un grand garçon.
34:48Je n'ai pas fait l'ENA
34:49qui ne sert à rien du tout non plus
34:50à plomber les budgets.
34:51Moi, j'en reste là.
34:52Apparemment,
34:53ça n'intéresse pas les politiques,
34:54le budget n'a rien à faire,
34:56c'est Nicolas qui paye,
34:57je ne sais pas comment on dit.
34:58Oui, c'est ça,
34:58vous avez le mot.
35:00Qu'est-ce que vous faisiez
35:00simplement, Gérard ?
35:02J'étais pompier de Paris,
35:03pompier civil.
35:04Après,
35:05j'étais dans la sécurité privée,
35:06incendie.
35:07J'étais chef de secteur
35:08et compagnie.
35:09Je me suis débrouillé.
35:10J'ai toujours bossé
35:11depuis l'âge de 16 ans.
35:13Voilà,
35:13je n'attire aucune gloire.
35:18nombre de sujets.
35:18Le problème
35:19est le conflit d'intérêts.
35:21On a aujourd'hui
35:22des gens puissants
35:23au gouvernement
35:23ou moins puissants
35:24et tout d'un coup,
35:26excusez-moi,
35:27ils retrouvent du boulot.
35:28On les voit,
35:29ils vont tous dans les banques.
35:30Vous êtes à Bercy,
35:32vous vous retrouvez
35:34dans une banque.
35:35Ils retrouvent beaucoup
35:36et le problème,
35:37c'est qu'ils retrouvent
35:37très facilement
35:39et que là,
35:39il y a des conflits d'intérêts.
35:41Et moi,
35:41je suis très choquée.
35:44Ils utilisent
35:44leur carnet d'adresse,
35:45ils font du lobbying.
35:46Ça me choque un peu.
35:48Ils font peut-être
35:49des choses très bien
35:50mais ça me choque un peu.
35:51Et donc,
35:51il y a en revanche
35:52deux sortes de gens.
35:54Il y a des gens
35:55qui ont été
35:56pendant trois ans
35:57parlementaires,
35:58ils retrouvent du boulot,
35:59c'est normal
35:59qu'ils en retrouvent,
36:00etc.
36:01Et puis,
36:01il y a tous ces gens
36:02qui sont restés très longtemps
36:03à des postes importants
36:05à servir la République
36:06et qui tout d'un coup
36:07se retrouvent
36:08sans aucune compétence
36:09d'ailleurs
36:10à des postes
36:11parce qu'on les achète
36:12pour leur carnet d'adresse.
36:14C'est ça le problème.
36:14Vous êtes d'accord
36:15avec ça Gérard ?
36:16Je suis désolé
36:18encore une fois.
36:19Je connais un peu
36:20de loin Mme Sophie de Menton.
36:23Elle est extraordinaire.
36:25Des politiques
36:25qui servent à la République.
36:27Non, Mme.
36:28Le dernier
36:28qui a servi la République,
36:30c'est le général
36:30de Borde
36:31avec ses défauts
36:32et ses qualités.
36:33D'accord ?
36:33Et des visionnaires.
36:35Les autres,
36:35ils servaient la République
36:36et les autres
36:37se servent à la République.
36:38Le mal,
36:39il est là.
36:40On n'en sortira jamais.
36:41Je plains les enfants
36:42derrière les petits-enfants.
36:43Voilà,
36:43c'est tout ce que j'ai à dire.
36:44Mais vous avez parlé vrai.
36:45Merci Gérard.
36:46Mais merci de nous avoir appelé
36:470826 300 300.
36:49Merci beaucoup.
36:49Vous êtes un peu sévère quand même.
36:50Oui, mais est-ce que
36:51la sévérité de Gérard
36:52ne transpire pas
36:53mine de rien
36:54ce que peuvent penser
36:54beaucoup de Français
36:55dans le pays
36:55quand on a marre de tout ça ?
36:57Je peux vous dire
36:58que dans le département
36:59où j'habite,
37:00le Lot,
37:00là on galère
37:00pour trouver des candidats
37:01au municipal.
37:02Pourquoi ?
37:02Parce que garder son boulot
37:03quand vous êtes élu,
37:04quand vous êtes maître d'amblède,
37:05c'est compliqué.
37:06Par ailleurs,
37:07quand vous accédez
37:07à des fonctions
37:08un peu plus importantes
37:08et un peu plus exposées,
37:10ça va être mon cas par exemple.
37:11Vous voyez,
37:11j'ai 40 ans,
37:12je deviens porte-parole
37:12du Parti Socialiste,
37:13mais c'est très difficile
37:14d'aller trouver un boulot derrière
37:15quand vous avez
37:15une étiquette politique
37:16parce que la politique
37:17est souvent repoussoire
37:19et y compris,
37:19effectivement,
37:20d'un privé.
37:21C'est pour ça que je suis ici.
37:22Je cherche un socialiste.
37:23Je cherche un socialiste.
37:25Non, et dernièrement,
37:26quand même,
37:26juste, je comprends
37:27la polémique
37:28sur ces politiques
37:30qui font du lobbying,
37:31etc.
37:31Moi, j'ai été choqué
37:32par une autre nomination
37:33dont vous parlez pas.
37:34Parce que moi,
37:34elle est compétente.
37:36Il y en a un
37:36qui me semble avoir été
37:37assez incompétent.
37:38Il s'appelle Bruno Le Maire.
37:39Il a fait un dérapage public
37:40de 60 milliards d'euros
37:42quand il était
37:42ministre de l'économie
37:43et on le nomme cette semaine
37:44chevalier de la Légion d'honneur.
37:45Et ça, ça ne vous pose
37:46aucun problème.
37:48C'est à cause de lui
37:49qu'on passe tous à la cahier
37:50et le mec,
37:51on le met
37:51chevalier de la Légion d'honneur.
37:53Oui, Sophie Demonton,
37:54vous pouvez répondre.
37:55Je voudrais répondre à ça.
37:56Ça lève le doigt,
37:57Sophie Demonton.
37:57Oui, Bruno Le Maire
37:58est dans une entreprise privée
38:00où il découvre...
38:04Il est prof en Suisse.
38:05Il est prof en Suisse.
38:06Bon, ça, ça peut plus serre.
38:08Absolument.
38:08Je l'ai bien connu,
38:09je l'ai vu à moitié en larmes
38:10dans son bureau
38:10parce que Bercy,
38:11c'était gouré.
38:12Ah ben, bravo à la confidentialité.
38:13Bravo, Sophie Demonton.
38:14Mais moi, je n'ai pas de confidentialité,
38:15je dis tout ce que je sais.
38:17Et il me disait,
38:18mais les chiffres ne sont pas bons
38:20qu'on m'a donné.
38:20Si je fais ceci,
38:21si je fais ça,
38:23la France est dans la rue.
38:24Donc, il a...
38:25C'est un homme honnête
38:25qui a essayé.
38:27Et alors, en revanche,
38:28il y a un deuxième sujet,
38:29c'est les décorations.
38:32C'est vrai que symboliquement,
38:34comme on a l'impression
38:35que c'est de sa faute,
38:36ce qui n'est pas vrai,
38:37on a l'impression
38:38que c'est de sa faute.
38:39Non, c'est Bercy.
38:40Il est à Bercy depuis 2017.
38:42Bercy est un navire incontrôlable.
38:44On va écouter le monsieur.
38:45On va supprimer Bercy.
38:45Moi, j'ai été aussi choqué.
38:47Franchement, moi, c'est vraiment...
38:49Ce week-end,
38:49c'est ce qui m'a choqué.
38:50Un peu.
38:51Ça m'a choqué
38:51parce qu'il a été ministre
38:53depuis 2017,
38:54parce que le déficit public
38:55est passé de 3,5 à 5,6
38:58en 6 mois,
38:59il était ministre
39:00et parce qu'il s'est un peu déchargé
39:03sur son administration
39:04et ça, je trouve que
39:05vis-à-vis des hauts fonctionnaires
39:06de Bercy,
39:07ce n'est pas correct.
39:07Mais ça leur fait les pieds.
39:08Mais ce n'est pas correct.
39:09Et deuxièmement,
39:10il s'est déchargé également
39:12sur les collectivités locales.
39:15Absolument.
39:16Et donc, ça,
39:17j'ai été extrêmement choqué.
39:19Juste pour terminer,
39:21on est à quelques mois
39:22des élections municipales,
39:23on a 6 mois des élections municipales.
39:26On cherche des maires
39:27parce que l'engagement municipal,
39:29c'est aussi notre avenir,
39:30c'est un engagement démocratique.
39:31Ça, c'est sûr.
39:32Et il faut un vrai statut de l'élu
39:33parce qu'on ne peut pas avoir
39:34que des retraités
39:35ou des anciens fonctionnaires.
39:37Voilà.
39:37Il faut aussi des gens
39:37qui viennent du privé
39:38qui dirigent les collectivités locales.
39:40Donc, il faut un statut de l'élu.
39:41Jean-Philippe Dubois-Clément.
39:42C'est une nécessité.
39:43Non.
39:43Pour moi, Bruno Le Pémer,
39:45c'est l'absence totale
39:45de conviction politique.
39:47C'est le niveau sub-zéro.
39:48Il a fait exactement l'inverse
39:50en devenant ministre
39:51de l'économie d'Emmanuel Macron
39:52que ce qu'il défendait
39:54encore deux mois
39:54avant la présidentielle.
39:56Pendant sept ans,
39:57sept ans à Bercy,
39:58quand on parle de Bercy,
39:59c'est devenu le ministère
40:00le plus important,
40:01c'est l'égal de Matignon.
40:02On peut dire que c'est
40:03un mammouth imbougeable,
40:04mais c'est l'égal de Matignon.
40:05Un mammouth imbougeable.
40:05En sept ans,
40:07il a explosé la dette du pays.
40:09Il n'a pas réformé le pays
40:11et il n'a jamais assumé
40:12quoi que ce soit.
40:13C'est son administration
40:14qui n'a pas fait.
40:15C'est les collectivités
40:16qui n'ont pas fait.
40:17Osez la part de M. Le Maire.
40:19Alors que les collectivités
40:22se décharger sur les collectivités,
40:25c'est absolument minable.
40:26Pour moi,
40:27c'est le niveau sub-zéro
40:27de la politique publique.
40:29Ça, c'est dit.
40:300,826, 300, 300
40:31pour participer aux conversations
40:32que vous écoutez animés
40:34ce matin autour de la table.
40:36Dernier débat.
40:36Amir Friskorleon.
40:38On a un chanteur, un rappeur.
40:39L'autre a eu le droit
40:40à une indignation
40:41des artistes présents
40:42sur le festival.
40:43Le suivant, disons que
40:44par malheur,
40:45par malheur,
40:46il avait juste écrit
40:46des petites paroles
40:47qu'on fera joliment écouter
40:49à Sophie Demontan.
40:50Vous allez voir,
40:50c'est un petit condensé
40:51de racisme, d'antisémitisme.
40:53C'est formidable.
40:53Mais là,
40:54s'il a été interdit
40:55grâce à l'intervention
40:56de la...
40:57Vous nous direz.
40:58Vous nous direz.
40:59On nous a fait un petit mélange.
41:00S'il a été interdit
41:01d'un point de vue politique,
41:02lui n'a pas eu le droit
41:03à l'indignation
41:04de ceux qui devaient monter
41:05sur scène avec lui.
41:06Amir Friskorleon.
41:07Deux poids, deux mesures.
41:080,826, 300, 300.
41:10A tout de suite sur Sud Radio.
41:11Sud Radio,
41:12c'est votre opinion qui compte.
41:15Sud Radio.
41:16Les débats de l'été,
41:1810h, 13h.
41:19Maxime Liedot.
41:20Dernière ligne droite
41:21de vos grands débats de l'été,
41:22toujours en compagnie
41:22de Jean-Philippe Dugouin-Clément,
41:24Brice Socol,
41:24Sophie de Menton,
41:25Rémi Branco.
41:26Et alors là,
41:27Sophie de Menton,
41:27on va vraiment avoir
41:28tous les regards tournés vers elle.
41:30Parce qu'on va parler
41:31de Amir et Friskorleon,
41:32deux poids, deux mesures.
41:34Et j'ai senti
41:34qu'elle s'était énormément investie
41:35sur ce sujet.
41:36Quand en arrivant,
41:37elle m'a dit
41:37« Mais c'est qui Amir ? »
41:38Donc vraiment,
41:39je sens que le débat
41:41va être assez formidable.
41:42Ce qui s'est passé,
41:43c'est que Friskorleon,
41:44Sophie de Menton,
41:50a été annulé,
41:52notamment par Arrêté Préfectoral,
41:54alors qu'il devait aller
41:55aux Eurokiennes.
41:56En réalité,
41:57tous ceux qui devaient aller
41:58à ce merveilleux festival de musique
42:00n'avaient pas jugé utile
42:01de s'indigner
42:01de la présence de ce rappeur
42:03aux paroles
42:03qu'on va découvrir
42:04dans quelques instants.
42:05Et à contrario,
42:06Amir,
42:06qui devait chanter
42:07aux francopholies belges,
42:08a eu un appel
42:09en quelque sorte
42:10au boycott
42:10de la part de plusieurs artistes
42:12sous le simple prétexte
42:13que lui avait soutenu
42:14notamment l'armée israélienne
42:16après le 7 octobre.
42:18Donc, Sophie,
42:19mettez votre cast.
42:20Fermez les yeux.
42:21Écoutez ce que c'est
42:23Friskorleon.
42:37Je vous passe le fait
42:39qu'en 2024,
42:40pour faire la promotion
42:41de son album,
42:42Friskorleon avait déjà
42:42été interdit de jouer
42:43notamment à Lille,
42:44à Lyon,
42:45à Nantes,
42:46qui fait souvent
42:46l'apologie de la drogue,
42:47de l'antisémitisme
42:48et du racisme
42:49mais qu'en 2020,
42:50la LICRA avait lancé
42:51une procédure judiciaire
42:52contre le rappeur
42:52pour provocation
42:53à l'aine raciale.
42:55Vous avez un peu
42:55les deux situations.
42:57Vous en avez entendu parler
42:58forcément,
42:59chers auditeurs,
42:590826-300-300
43:00autour de la table.
43:01Comment vous regardez ça ?
43:02Sophie de Monton,
43:03vous qui semblez être
43:03passionnée par ce sujet,
43:05comment vous regardez ça
43:05et comment surtout
43:06vous trouvez cette musique
43:07qui semble être du miel
43:07à vos oreilles ?
43:08Alors justement,
43:09j'ai regardé
43:10les techniciens
43:11qui étaient en train
43:11de se dandiner,
43:12vachement contents.
43:13Et je me suis dit
43:16bon, voilà,
43:16je n'ai pas forcément
43:17le même goût.
43:19Donc non,
43:20je n'aime pas le rap.
43:22Il y a des auditeurs
43:23qui vont traiter
43:23tous les noms
43:24mais je ne comprends pas
43:25très bien.
43:26Ensuite,
43:27j'ai envie de dire
43:28que c'est plus tolérable
43:30de supporter
43:31des incitations
43:32à la haine raciale
43:33et je pense que,
43:35même,
43:35pardonnez-moi de revenir
43:36à ça,
43:36mais à l'Assemblée nationale,
43:37il y a des députés
43:37qui n'ont plus leur place.
43:39Je veux dire que
43:39quand j'entends
43:40des propos qui sont haineux
43:42et qui provoquent
43:43la haine et la division,
43:45on ne doit plus supporter ça.
43:46Donc vous,
43:47vous auriez aussi interdit
43:48Fritz Corleone en concert ?
43:49Oui,
43:50je crois.
43:51Oui,
43:51non,
43:51mais vous avez le droit,
43:52c'est un avis,
43:53je vous demande,
43:53Sophie le Menton.
43:54Il faudrait que je me repasse
43:55la chanson,
43:56mais ça n'a pas l'air
43:56très sympathique.
43:57Pour ça,
43:57vous en avez envie.
43:59Est-ce que vous êtes interpellé
44:00par ce qui se passe quand même,
44:02Rémi Branco,
44:03sur la différence de traînement
44:04entre Amir
44:05qui, lui,
44:05venait juste chanter,
44:06on a le droit à une tribune
44:07de chanteurs qui disent
44:08« Oh là là,
44:09il a eu des soutiens scandaleux
44:10après le 7 octobre »
44:11plutôt que Fritz Corleone
44:12qui a les chansons qu'on connaît
44:13et qui ne suscite pas
44:14la même indignation autour de lui ?
44:16Il me semble que c'est
44:17deux sujets quand même
44:17un peu différents.
44:19Sur celui d'Amir,
44:20honnêtement,
44:20c'est insupportable
44:21des pressions
44:22parce qu'il aurait eu
44:23un mot de solidarité
44:24avec l'armée israélienne.
44:25Je veux dire,
44:26c'est inimaginable
44:27qu'on fasse pression
44:27sur un artiste
44:28parce qu'il a eu
44:29un mot de soutien
44:29pour son armée.
44:30On peut être en total désaccord
44:32et je le suis avec
44:33ce que fait aujourd'hui
44:33l'armée israélienne.
44:34Lui, c'était au moment
44:35du 7 octobre en plus
44:35qui était évidemment
44:36une situation de légitime défense
44:38pour l'État d'Israël.
44:39Donc, c'est absolument insupportable
44:40qu'un artiste subisse ces pressions.
44:42Dans l'autre cas,
44:43c'est plus compliqué
44:43parce qu'on est à la limite
44:44entre d'un côté
44:45la liberté d'expression
44:45et la création
44:46et l'incitation à la haine raciale
44:49qui est insupportable
44:50et qui est punie par la loi.
44:51Quelques paroles de Fritz Corleone
44:53qui chantent notamment
44:53« Rien à foutre de la Shoah,
44:54je suis déterminé comme Hitler ».
44:56C'est ce genre de propos
44:57qu'on a peut-être évité
44:58de faire tenir dans un ficelle.
44:59Est-ce que vous,
45:00porte-parole du PS,
45:00Rémi Branco,
45:01puisque vous êtes aussi
45:02vice-président du département,
45:03si les euro-kéennes
45:04avaient eu lieu dans votre département,
45:05est-ce que vous auriez été
45:06parmi de ceux
45:07qui auraient souhaité
45:08l'interdiction de la venue
45:09de ce chanteur ?
45:10Non, l'interdiction,
45:11elle est prononcée par un préfet
45:12parce qu'il y a une menace
45:13à l'ordre public.
45:14Donc, l'élu,
45:15il n'a pas à faire ça.
45:15Après, il choisit de donner
45:16ou pas une subvention
45:17à un festival.
45:18Moi, je souhaite
45:18qu'on laisse la créativité
45:20et la liberté la plus grande
45:21aux professionnels de la culture.
45:23Après, là,
45:24il y a quand même un sujet
45:24d'incitation à la haine
45:25qui, quand même,
45:26c'est vrai, pose question.
45:28Voici ce que dit
45:29Mathieu Pigasse,
45:30le président du festival
45:31des euro-kéennes,
45:31qui dit « Nous condamnons
45:32les propos d'incitation à la haine,
45:34les propos racistes
45:34et antisémitiques.
45:35Ceci étant dit,
45:36cette décision porte atteinte
45:37à la liberté fondamentale,
45:39la liberté d'expression,
45:40de création et de programmation.
45:41Interdire un concert,
45:41c'est interdire à chacun
45:42de penser, de débattre,
45:43de ressentir.
45:43Ce qu'on doit penser,
45:45ressentir,
45:45les propos et les paroles
45:47de Frise Corleone.
45:47Si je tiens ces propos
45:49à ce micro,
45:50je serai condamné par la loi.
45:51Donc, je ne trouve pas normal
45:52de pouvoir tenir ce même propos
45:54dans un autre cadre
45:55futile, culturel.
45:56Ni à la surmonde.
45:57Encore une fois,
45:59Mathieu Pigasse défend
46:00ses propres intérêts.
46:01Ses intérêts à la fois financiers
46:02et idéologiques.
46:03Moi, franchement,
46:04quand vous écoutez Amir,
46:06Amir, c'est un artiste
46:07qui chante des chansons populaires,
46:08des chansons sur l'amour,
46:09la fête,
46:10la quête de soi,
46:10la résilience,
46:11qui n'a jamais un propos
46:13sur Israël,
46:15sur le conflit israélo-palestinien,
46:17dans ce qu'il chante.
46:18Vous prenez M. Corleone,
46:20que moi aussi,
46:21j'ai découvert,
46:23enfin, excusez-moi,
46:23mais lorsqu'il dit,
46:25c'était en 2016,
46:27tous les jours,
46:27Raph, rien à foutre de la Shoah,
46:29enfin, 2016,
46:31quand il dit également,
46:33je préfère être accusé
46:34d'antisémitisme
46:35que de viol,
46:36en faisant référence
46:37à Gérard Darmanin,
46:38etc.,
46:38je pourrais continuer
46:40sur ces propos-là.
46:41vous l'auriez interdit.
46:45Moi, je l'aurai interdit,
46:46bien évidemment,
46:46mais vous vous rendez bien compte
46:47que dans ce pays,
46:48depuis deux ans,
46:51vous avez une atmosphère
46:53antisémite,
46:55d'antisémitisme,
46:57de bas bruit,
46:58ou de haut bruit,
46:59qui est cultivé
47:00par une partie
47:00de la classe politique française,
47:02et moi,
47:02j'attends,
47:03Rémi,
47:03je te le dis,
47:04j'attends aussi
47:04du Parti Socialiste
47:05qu'il se désolidarise
47:08de ces gens,
47:09mais qu'il le dise encore,
47:10quotidiennement,
47:12qui commencent à le dire,
47:13mais qu'il le dise
47:13encore plus bruyamment,
47:15allonne peut-être
47:16des prochaines élections
47:17municipales et législatives.
47:19Enfin,
47:19le Parti Socialiste,
47:20qui est un parti social-démocrate,
47:22humaniste,
47:22universaliste,
47:24ne peut pas continuer,
47:25pour certains,
47:27à cautionner
47:27ce que fait LFI.
47:29Enfin,
47:29ces propos sur l'antisémitisme
47:30sont...
47:31C'est pas possible.
47:32Non,
47:32mais il faut le dire,
47:33il faut le dire.
47:35Non,
47:35non,
47:35non,
47:35non,
47:36vous le dites très gentiment.
47:37En tout cas,
47:39Rémi Branco,
47:39pendant ce temps,
47:39n'a pas été accusé
47:40plus que ça
47:41de complaisance
47:42avec LFI.
47:42Je crois pas
47:42qu'il était candidat
47:43dissident
47:43contre le candidat LFI.
47:45Il était dissident
47:45contre le candidat LFI.
47:460826 300 300,
47:48bonjour Serge.
47:49Oui,
47:50bonjour,
47:50je vous écoute
47:51avec attention.
47:53Qu'est-ce que vous avez pensé
47:54de ces deux différences
47:55de traitement ?
47:56Vous en aviez entendu parler ?
47:57Oui,
47:57j'en ai entendu parler
47:58et c'est une tristesse
48:00ou une révolte incroyable
48:02mais malheureusement,
48:04on est dans un pays mou,
48:05l'État est mou
48:06et personne n'a peur
48:08de dire que
48:09que de dire
48:10que l'antisémitisme,
48:11à la limite,
48:12on s'en fout.
48:13Comme disait Mme Rousseau,
48:15on n'en a rien à péter
48:16et on en est là.
48:19Vous savez,
48:21le député du Cobus
48:22qui a été en Algérie
48:23qui a embrassé
48:24un drapeau algérien
48:25et on dit
48:26comment ça se fait
48:29que ça soit toléré
48:31mais personne ne dit rien.
48:33Alors je sais bien
48:34sur votre radio
48:35on s'en offusque
48:35mais vous n'avez pas
48:37un responsable politique,
48:39je ne sais pas.
48:39Vous dites que ça n'a pas
48:40fait suffisamment de bruit
48:41peut-être Serge,
48:42que ça aurait mérité
48:43vraiment une indignation
48:44du monde politique.
48:45Personne ne reprend.
48:46Depuis que M. Macron
48:48se couche devant
48:50l'État algérien,
48:51on peut dire ce qu'on veut,
48:53on fait ce qu'on veut
48:53et pour même dire
48:55Enrico Macias,
48:56il a apporté sûrement
48:57son soutien
48:58à l'armée israélienne,
48:59on peut supposer.
49:01Moi, je ne veux pas
49:01le condamner et au contraire
49:03parce qu'après avoir
49:04subi un pogrom
49:05de 1200 personnes
49:06qui ont été pas seulement
49:07tuées mais violées,
49:08torturées.
49:08Vous comprenez le soutien
49:09du chanteur Amir
49:10sans difficulté.
49:11Et les otages
49:12et les otages
49:12qui continuent à être
49:13violées, torturées,
49:15etc.
49:16Et on va dire
49:17qu'Israël fait un génocide
49:19mais j'aimerais bien
49:20que quelqu'un m'apporte
49:21une solution
49:21pour libérer
49:22les 50 gars
49:23qui doivent être libérés
49:24et qu'on n'arrive pas
49:25à libérer.
49:26Mais quand on voit
49:27que la France
49:28elle tolère
49:29qu'il y ait
49:29un ou deux otages
49:30en Algérie,
49:32ça ne m'étonne pas
49:32qu'un obscur rappeur
49:35ou une notoriété
49:38orientée
49:39puisse trouver
49:41comme ça
49:41un écho.
49:43Vous appelez
49:44au réarmement
49:46de nos politiques,
49:47Serge ?
49:48Oui, oui,
49:48parce qu'on est
49:49dans un état mou.
49:51On est dans un état mou
49:53et on n'a pas
49:53quelqu'un
49:54qui vient
49:55qui dit
49:55absolument pas
49:56ou François Béroud
49:57ou quelqu'un,
49:58etc.
49:58Il n'y a pas d'incarnation
50:00peut-être de gens
50:00qui prennent la parole
50:01pour se soulever
50:02sur des indignations pareilles.
50:03Merci beaucoup Serge
50:040826 300 300
50:05de nous avoir appelé
50:06sur Sud Radio
50:06pour parler.
50:08Jean-Philippe Dugouin-Clément
50:08je vous voyais
50:09être très attentif
50:10à ce qu'on disait.
50:11Qu'est-ce que vous pensez
50:11de ce qui n'est pas
50:12qu'une polémique
50:13et quand même
50:14une vraie scission ?
50:15C'est une montée
50:16de l'antisémitisme
50:17qui se déroule
50:17non seulement en France
50:18mais en Europe occidentale.
50:19Dans les concerts
50:20annulés d'Amir
50:21il y en a qui sont en Belgique.
50:23Ce n'est pas quelque chose
50:28de l'autre côté
50:30on assure quelqu'un
50:30qui est totalement
50:32décérébré
50:33et où le problème
50:35ce n'est même pas
50:36de l'interdire
50:36c'est qu'il devrait y avoir
50:37eu des plaintes
50:38de déposer
50:39par l'État
50:40contre les propos
50:41qu'il tient.
50:42Les propos qu'il tient
50:42ça relève d'actes délictuelles
50:44et la question
50:46c'est quelque chose
50:47de délictuel.
50:48Si vous, moi
50:48ou l'un des invités
50:49ici disait la même chose
50:51on serait poursuivi
50:52et la question
50:53c'est sa poursuite
50:53c'est pas la question
50:54de son interdiction
50:54pas son interdiction
50:55c'est la question
50:57de poursuivre
50:58des propos
50:58comme celui-là.
50:59Je vous propose
51:00mesdames, messieurs
51:00avant midi
51:01chacun de faire
51:02votre coup de coeur
51:03votre coup de gueule
51:04en tout cas
51:05de choisir un sujet
51:06et de nous en parler
51:07je commence par vous
51:07Jean-Philippe Ducoin-Clément
51:09c'est plutôt justement
51:10Israël vient en aide
51:12à la communauté druise
51:13du côté de la Syrie
51:14et c'est de ça
51:15dont vous vouliez nous parler.
51:16Ce qui fait quand même
51:17un peu résonance
51:18avec ce monde
51:19où on pousse l'antisémitisme
51:20comme on ne l'a jamais fait
51:21depuis le 7 octobre dernier
51:22le 8 décembre 2024
51:23chaude de Bachar el-Assad
51:25mis en place d'un pouvoir
51:28avec le président Al-Shara
51:29ancien Abou Mohamed
51:31Al-Joulani
51:32fondateur d'Al-Nostra
51:33membre de l'état islamique
51:35membre d'Al-Qaïda
51:36le 3 janvier
51:37Jean-Noël Barraud
51:38avec son homologue
51:39femme
51:39des ministres des affaires
51:41étrangères allemandes
51:42se rendent à Damas
51:43le dit président
51:45refuse de serrer la main
51:46à cette ministre
51:47parce que c'est une femme
51:48le 7 mai
51:49il est reçu à l'Elysée
51:50le 7 juillet dernier
51:51le président Trump
51:52lève toutes les sanctions
51:53américaines contre la Syrie
51:55mars, avril, mai
51:56des massacres
51:58absolument effroyables
51:59en Syrie
52:00contre la communauté
52:01al-Aouite
52:01qui était la communauté
52:03dont était issue
52:04Bachar el-Assad
52:05depuis la semaine dernière
52:06des massacres
52:07absolument effroyables
52:08contre la communauté
52:09de ruse
52:10qui historiquement
52:11est assez proche
52:12d'Israël
52:12notamment parce qu'elle est
52:14à cheval entre
52:15le sud de la Syrie
52:16le Golan
52:16et le plateau d'Israël
52:18personne ne fait rien
52:19personne ne dit rien
52:20aucune réaction
52:23des Etats-Unis
52:26la France et l'Europe
52:26disent
52:27font part de leur inquiétude
52:28c'est Israël
52:28qui est intervenu hier
52:29qui est allé bombarder
52:30les chars
52:31du régime
52:32qui massacrait
52:34les civils
52:35qui est allé bombarder
52:36un ministère à Damas
52:36ce matin
52:37le régime a retiré
52:38ses troupes sur place
52:40donc le seul vecteur
52:41malheureux
52:42avec tous les excès
52:42qu'il peut y avoir
52:43et ce qui se passe à Gaza
52:44est absolument scandaleux
52:45mais le seul vecteur
52:46de stabilité
52:47le seul pays démocratique
52:48et le seul lien durable
52:50avec l'Occident
52:50sur cette partie du monde
52:51ça reste Israël
52:52ça c'est entendu
52:54merci beaucoup
52:54Jean-Philippe Dugouin
52:55Clément
52:55c'est à vous Rémi Branco
52:56deux jours fériés
52:57en moins peut-être
52:58mais pensons aux impacts
52:59sur le tourisme
53:00oui c'est vrai
53:00on a parlé de ces fameux
53:01deux jours fériés
53:02en parlant de l'impact
53:03sur le devoir de mémoire
53:04pour le 8 mai
53:05moi je voudrais parler
53:07du tourisme
53:07effectivement
53:07je vis dans un village
53:09qui s'appelle Puy-Lévesque
53:09dans un département magnifique
53:11aussi qui s'appelle
53:11le Lot
53:12et le fait que ce soit magnifique
53:13qu'on ait un patrimoine
53:14que nous ont légué nos ancêtres
53:15nous offre aujourd'hui
53:16un trésor qui s'appelle
53:16le tourisme
53:17qui pour un département
53:18comme le Lot
53:18où vous voyez
53:19on a de l'industrie
53:20mais on n'a pas
53:20de métropole
53:21donc on n'a pas
53:22de production de richesse
53:23énorme en dehors de l'agriculture
53:24et d'une industrie aéronautique
53:26et bien oui
53:26on a besoin de ce tourisme
53:27pour nous
53:27si je prends l'année 2025
53:29et les deux ponts
53:30dont on parle
53:31c'est 250 000 nuitées
53:33qui ont été faites
53:33donc vous imaginez
53:34pour l'économie lotoise
53:35en termes d'emplois
53:36que ça génère
53:37notamment pour nos jeunes
53:37au printemps comme l'été
53:39parce que là
53:39on était évidemment
53:40tout le monde vient
53:40on double de population
53:41mais au printemps
53:42c'est important pour nous
53:42de faire tourner notre économie
53:44pour nous
53:44si on enlève
53:44ces deux jours fériés
53:45c'est une catastrophe
53:46pour l'économie locale
53:47et c'est vrai que c'est un sujet
53:48dont on ne parle pas beaucoup
53:49donc la vision de long terme
53:50peut-être
53:51à propos des jours fériés
53:52c'est-à-dire que là
53:52il faut regarder quand même
53:53à long terme
53:54le développement de ces territoires
53:55Sophie de Menton
53:56c'est à vous
53:57est-ce qu'il faut commencer
53:57à favoriser les maisons d'hôtes
53:59plutôt que les grands 5 étoiles ?
54:01Alors surtout
54:02il ne faut rien favoriser du tout
54:03et que l'État
54:04ne s'en mêle pas
54:05là j'allais faire un coup de cœur
54:07et d'ailleurs je pensais à vous
54:08parce que vous êtes en train
54:10d'expliquer que
54:10les viaducs du mois de mai
54:13favorisaient le tourisme
54:14je pense qu'il faudrait arrêter
54:15de travailler
54:15il y aurait peut-être
54:16beaucoup de tourisme
54:17et puis subventionner
54:18pourquoi pas les vacances
54:19Sophie vous avez peu de temps
54:20sur les maisons d'hôtes
54:20J'ai un coup de cœur terrible
54:22parce que j'ai été privilégiée
54:24et je suis allée dans l'Uberon
54:26j'ai passé le week-end
54:27du 14 juillet
54:28et j'ai trouvé comme ça
54:30ça s'appelle la maison
54:31le parc naturel du Luberon
54:33et le bastion
54:35le domaine du Fortin
54:37et je suis arrivée
54:39et c'est extraordinaire
54:41c'est des gens qui ont
54:42un couple qui a remis ça
54:45c'était des antiquaires
54:47qui a fait un véritable bijou
54:48qui a un jardin
54:49qui est un jardin d'Éden
54:51qui est une vue
54:52c'est en bas d'un village
54:53qui s'appelle Ménerbe
54:54qui est un village fabuleux
54:56et il n'y avait pas
54:57une faute de goutte
54:58y compris dans la nature
54:59y compris dans les maisons avoisinantes
55:01et j'ai trouvé que le raffinement
55:03la façon dont on était accueilli
55:05la façon dont très simplement
55:07vous apportez des choses à table
55:09si vous déjeuniez ou vous dîniez
55:11et j'ai pensé que l'hôtellerie
55:12avait du boulot à se faire
55:15et des inquiétudes à se faire
55:16parce qu'il y a
55:17et c'est un tout nouveau secteur d'activité
55:19ces maisons d'hôtes
55:20et je voulais les saluer
55:21c'est des gens qui se mettent à leur compte
55:22qui prennent les risques
55:23qui claquent un fric fou
55:24pour réparer
55:27vive les maisons d'hôtes
55:29par rapport à certains grands hôtels
55:30c'est un quinquant qu'on peut voir
55:32donc moi si j'en conseille
55:32allez-y
55:33c'est le domaine du Fortin
55:35et c'est près de ménage
55:36c'est bien noté
55:37si jamais vous êtes dans le sud
55:38grâce à Sophie
55:38vous savez par où faire un détour
55:40ils auront peut-être 10%
55:41c'est vous Brice Soco
55:43en quelques mois
55:44allez-y
55:44un petit point d'humour
55:45moi je voudrais aider François Veyrou
55:46à ramener un petit peu d'argent
55:48dans les caisses
55:49et aux collectivités locales
55:50voilà
55:51il faut qu'il rajoute ça
55:52et prendre l'exemple allemand
55:54vous avez une taxe sur les chiens
55:55qui rapportent plusieurs millions d'euros
55:57en Allemagne
55:57vous le saviez ou pas ?
55:58et pourquoi pas les chats ?
55:59non mais
55:59chaque municipalité en Allemagne
56:01dessine d'un montant imposé
56:02aux citoyens par chien
56:03à Berlin
56:04tu paies 120 euros
56:05si t'as un deuxième chien
56:06tu paies 190 euros
56:08si t'as un chien de race
56:09c'est encore plus cher
56:09ah oui d'accord
56:10et si tu as un chien dangereux
56:12ça peut monter jusqu'à 1000 euros
56:13et ce que je ne savais pas
56:14ce que j'ai découvert
56:15c'est que
56:16cet impôt existait
56:17en France
56:18jusqu'en 1971
56:19et c'est Valéry Giscard d'Estaing
56:21ministre des finances
56:22qui l'a arrêté
56:23et je cite Valéry Giscard d'Estaing
56:25je souhaite que le vote
56:27de ce texte
56:27qui retire aux chiens
56:28leur qualité de contribuable
56:29soit salué
56:30par des amendements joyeux
56:32dans tous les chenilles de France
56:33ce sera le mot de la fin
56:34et de la fin
56:34merci à tous
56:35Jean-Philippe Duouin
56:36Clément Merudéine
56:37Mencier
56:37vice-président de la région
56:38Île-de-France
56:39Brice Socol
56:39politologue
56:40essayiste et co-auteur
56:42et Frédéric David
56:42de Parlons-nous tous la même an
56:43Sophie de Menton
56:44chef d'entreprise
56:45présidente du mouvement éthique
56:46et Rémi Branco
56:47vice-président du département
56:48du Lot
56:48et auteur
56:48Loin des villes
56:49loin du corps
56:50aux éditions
56:50l'autre porte-parole
56:51également du Parti Socialiste
56:52on se retrouve dans quelques instants
56:53pour faire le point sur l'actu chaude
56:54à tout de suite
56:55vous êtes sur Sud Radio
56:55Sud Radio
56:56Sud Radio
56:57Parlons Vrai
56:57Parlons Vrai
56:58Sud Radio
56:59Parlons Vrai

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