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Les débats de l'été avec Arnaud Stéphan, Patrick Vignal, Frédéric Fougerat et Mehdy Raïche
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##LE_DEBAT_DU_JOUR-2025-07-11##
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NewsTranscription
00:00Sud Radio, les débats de l'été, 10h-13h, Maxime Liedot.
00:30Et puis dans ce contexte de menaces, Emmanuel Macron risque d'évoquer dans deux jours, très juillet, le retour d'une forme de service militaire.
00:47Est-ce que vous y êtes favorable ou est-ce qu'il a été supprimé pour de bonnes raisons ?
00:51Les menaces existent, mais ce n'est certainement pas par l'engagement de quelques jeunes qu'on va envoyer certainement dans une caserne inhabitée au cœur de l'été
00:58qu'on va résoudre et qu'on va pouvoir se réarmer face à la Russie.
01:01En tout cas, ça y est, vous avez un peu le programme.
01:03Et avant ça, laissez-moi vous présenter ceux qui sont entrés dans ce studio comme de vrais guerriers.
01:07Arnaud Stéphan, bonjour.
01:10Fondateur de l'agence La Note de Com, merci d'être avec nous ce matin.
01:13Patrick Vignal, ancien député Renaissance de l'Hérault, bonjour.
01:15Bonjour.
01:16Frédéric Fougera, président de Tenkan Paris, agence de communication et auteur de anthologie de la com aux éditions Bréal.
01:22Et Mehdi Reisch, aussi analyste politique.
01:24Merci d'être dans ce studio tous les quatre.
01:26Et avant qu'on balaye ces sujets en compagnie des auditeurs, c'est l'heure de vos coups de cœur et vos coups de gueule.
01:32Coups de gueule notamment d'Arnaud Stéphan qui commence et j'ai vu le sujet qui me fait sourire
01:36parce que c'est typiquement ce que j'adore et typiquement ce qu'on ne voit que dans certaines grandes villes.
01:41Le bar d'Étide Biaf qui est menacé par trois bourgeois ronchons.
01:45Exactement.
01:45Mais qu'est-ce que c'est de leur histoire ?
01:47Exactement.
01:48Bidou vaincra.
01:50On est là Arnaud.
01:51Une petite rue de Paris.
01:52Très vite une pétition.
01:53Et à chaque fois que vous citez ce nom, les gens disent mais c'est où ça ?
01:56Rue Anatole de la Forge.
01:58C'est une rue dans le 17ème arrondissement, proche de l'étoile.
02:01Et il y a un établissement qui a été ouvert en 1932, qui s'appelle le Bidou,
02:05en référence à un jeu de dés auquel on ne joue absolument plus, une espèce de 421 un peu.
02:09Ce bar, tout en bois, avec des vitrailles, avec des cuivres, etc. était le bar d'Étide
02:21Biaf.
02:21Il a une histoire fantastique.
02:22Étide Biaf habitait l'immeuble juste à côté et donc elle en avait fait son QG.
02:26Ça a été un bar qui a été fréquenté par les intellectuels, les artistes avant-guerre,
02:31de l'ouverture de 1932.
02:33Après, c'est malheureusement devenu un bar célèbre de la collaboration.
02:35Puis après, c'est devenu le bar des officiers américains.
02:38Comme tous les grands endroits à la mode à Paris, malheureusement.
02:40Les officiers américains à Paris en avaient fait leur cercle.
02:44Et puis, dans les années 50-60, c'est redevenu le bar des amis d'Étide Biaf, les acteurs, etc.
02:50Parce que c'est une rue qui est composée quasiment que de bureaux, souvent, dans ce quartier de l'étoile.
02:55C'est une rue qui rejoint l'avenue de la Grande Armée, c'est ça, à Paris.
02:59Et tel Maurice Lecoq, vous vous en souvenez de Maurice Lecoq ?
03:01C'était ce coq à qui on avait demandé d'arrêter de chanter.
03:05Et son propriétaire avait été condamné quand même à 3 000 euros de dommages et intérêts.
03:10Il est responsable du coq.
03:11Parce que de jeunes rurbains, comme on dit.
03:13Et tu veux faire un boulailler d'un seau-barre ?
03:14Des casse-pieds étaient arrivés et ils disaient, ça va, il fait du bruit le coq.
03:19Et en plus, il me réveille.
03:20Et puis après, il y a un drôle de bruit.
03:23Oui, c'est un clocher, c'est une église, c'est normal, ça fait du bruit comme ça.
03:26Donc aujourd'hui, ça a été protégé, ces bruits ont été protégés.
03:29Et là, on se retrouve avec un bar qui va fêter dans 7 ans son siècle, quand même.
03:34Qui a un endroit invraisemblable.
03:35Il n'y a pas de musique à l'extérieur, il n'y a rien.
03:37Sauf qu'il y a des gens qui ont acheté deux appartements anciens de bureaux dans cette rue.
03:41Et qui d'un coup décident qu'il faut changer ce qui s'est passé pendant 93 ans dans cette rue.
03:47Et qu'il y a des voitures qui se garent, il y a des gens qui discutent.
03:50Et donc, il faut fermer cet églisement.
03:51Oui, c'est un endroit qui est vivant, c'est insupportable.
03:53Mais c'est invraisemblable, pourquoi faire ça avec que des gens gentils, polis, etc.
03:57Qu'est-ce qui se passe ?
03:58Et puis, il y a quand même avis de disparition.
04:01On aimerait bien voir le maire du 17ème, parce qu'il connaît bien cet établissement.
04:04Mais qui a décidé tout d'un coup qu'il avait changé numéro de téléphone,
04:07qu'il ne répondait plus aux appels.
04:08Il a disparu.
04:09La police qu'on ne voit jamais dans le 17ème,
04:11puisque les trottoirs sont devenus des autoroutes avec des trottinettes électriques et des vélos.
04:16Et là, en revanche, ils sont là quasiment tous les soirs à l'appel.
04:19Et ça pose de problème à personne.
04:20Et ça pose de problème à personne.
04:21La fermeture du bar d'Édith Piède, vous avez vu sourire dans la description d'Arnaud Stéphane, Patrick Vignel.
04:25Ben oui, écoutez, moi je pense qu'il pourrait être candidat à la mairie de Paris.
04:29Condonner à Paris son essence, sa dynamique.
04:32Moi qui suis Montpellierain, franchement, je suis depuis deux mois à Paris.
04:36Vous avez une ville extraordinaire.
04:38Je pourrais vous le dire, où ça vit encore.
04:40Et c'est vrai qu'on se retrouve effectivement,
04:42bon, je vois bien dans le rural,
04:43où les mecs qui arrivent souvent des parigots d'ailleurs.
04:45Mais bien sûr, bien sûr.
04:46Ils ne veulent pas le coq, ils ne veulent pas le clocher, enfin quand même.
04:49Mais dans ce que vous dites, c'est intéressant.
04:50C'est-à-dire que la plupart des Parisiens maintenant veulent vivre dans des quartiers morts.
04:53C'est-à-dire que les Parisiens pure souche ne supportent plus la présence d'un bar,
04:56la présence d'un restaurant, même la présence d'un supermarché.
04:59Vous avez une pétition qui tourne, parce que vous comprenez,
05:00s'ils ouvrent tôt et qu'ils arrivent avec des palettes dans la rue, ça va faire du bruit.
05:04Il ne faudrait quand même pas que Mireille se réveille.
05:06Et ça, c'est vrai que c'est quand même toujours...
05:07Augustin, Augustin, on est totalement sur la discrimination de prénom ce matin.
05:12C'est gratuit, ça n'a aucun sens.
05:13Frédéric Pougras, c'est vrai que les lieux mythiques,
05:15notamment à Paris, ont maintenant l'habitude de devenir ou des endroits à la mode un peu vulgaires,
05:20ou des endroits qui disparaissent dans une indifférence crasse.
05:23Oui, mais c'est le principe même de la vie qui est souvent remis en cause.
05:27Moi, je suis parisien, donc je suis le premier concerné.
05:30Je vois beaucoup de polémiques, par exemple, sur les horaires de fermeture des restaurants.
05:34Je ne sais pas si vous le savez, si nos auditeurs le savent,
05:36à Paris, les terrasses doivent fermer à 22h30.
05:40Ça veut dire qu'un restaurateur, en fait, il doit recevoir ses derniers clients vers 19h30, 20h.
05:45Parce que s'il ne les a pas foutus dehors à 22h30, il a 135 euros d'amende.
05:48Il y a des gens qui les cumulent tous les jours.
05:50Il y a un moment, si j'habite, si je décide d'habiter au-dessus d'un restaurant,
05:53oui, a priori, il y aura un peu d'animation, il y aura un peu de bruit.
05:55Je ne dis pas que le bruit n'est pas un problème,
05:57et c'est un vrai problème dans nos sociétés.
05:59Dans les sociétés asiatiques, il y a une culture du bruit qui est très différente.
06:02On respecte le silence, nous, on respecte le calme.
06:05Nous, on est moins dans cette culture-là.
06:06Mais il y a un moment aussi, il faut choisir.
06:07Il faut aller habiter au milieu de la campagne si on ne veut pas de bruit.
06:10C'est ça, exactement.
06:11Et je profite juste d'une chose, c'est que puisqu'on a cité Anatole de Laforge,
06:14le nom de la rue, et je ne connaissais pas ce monsieur,
06:16du coup, je suis allé vérifier.
06:17Pour notre culture, c'est un ancien journaliste et homme politique.
06:20Voilà, au moins...
06:21Donc un homme politique.
06:23Si on ne connaît pas le nom de cette rue, au moins on connaît...
06:25Si on ne sait pas où est cette rue, au moins on sait qui est Anatole de Laforge.
06:30Je partage parfaitement tout ce qui a été dit, notamment par Arnaud.
06:33Et je terminerai juste par une petite question.
06:35« Paris est-il encore une fête ? »
06:36C'était l'expression qu'on s'en fait, et on peut encore se poser la question.
06:40Puisque vous avez la parole, mon cher Mehdi, gardez-la le coup de cœur aussi.
06:42Décidément, nous sommes dans un élan positif.
06:45Pour Tecter, c'est une entreprise d'innovation,
06:48quand l'innovation de la technologie va se mettre au service de l'armée.
06:50Oui, alors c'est un événement qui a été organisé par le commandement du Combat Futur.
06:54C'est l'armée de terre française.
06:57Et on est bien dans un environnement chrysogène, au niveau international, on le voit bien.
07:01Et donc l'objectif, c'était de faire en sorte que les tacticiens et les techniciens de l'armée,
07:05c'est-à-dire des industriels, des ETI, des TPE, qui sont en capacité d'innover beaucoup,
07:10rencontrent les personnes sur le terrain, c'est-à-dire à l'armée de terre,
07:12et qu'il y ait une innovation technologique sur ce sujet-là.
07:15Donc ce n'est pas juste l'état-major français,
07:16c'est qui a été impulsé par le colonel général Barats,
07:19ce n'est pas juste l'état-major français qui prend des décisions, qui va acheter du matériel.
07:23Non, là, il y a véritablement une innovation qui se fait par le bas.
07:25Ça ressemblerait beaucoup, si je dois faire une analogie, avec le Kaizen dans le toyotisme.
07:29C'est-à-dire que le militaire lui-même peut prendre en considération certaines...
07:33Il connaît mieux le terrain que tout le monde.
07:35Il peut être en capacité de dire, écoutez, moi j'ai tel besoin à ce niveau-là.
07:38Et donc il y a une totale synergie qui est créée.
07:40Et ce type d'événement Tecter, c'était la première édition hier, j'ai été invité,
07:44et j'ai trouvé ça fascinant.
07:45Il y a plein de petites entreprises ou de TPE qui font un travail formidable sur l'intelligence artificielle
07:50pour améliorer la vie du combattant, pour essayer d'améliorer sans cesse,
07:54pour faire en sorte que la capacité militaire française de l'armée de terre soit efficace sur le terrain.
07:59Et je vais prendre un exemple très concret, ça m'a fasciné.
08:01Sur les drones, on parle beaucoup des drones.
08:04Notamment avec la guerre en Ukraine, la dronisation des combats qui a totalement fait basculer.
08:08Exactement. Et justement, ils partent du terrain d'action de l'Ukraine.
08:11Ils se disent, mais effectivement, la technologie est en train de changer la tactique.
08:14Donc nous, armée française, on doit s'adapter à tout ça.
08:16C'est aussi une question de souveraineté nationale.
08:18Et en allant au salon du Bourget, on avait vu qu'il y avait beaucoup de drones.
08:21Des énormes drones.
08:23Et là, on voit, il y a plein de petites technologies.
08:26Il y a une entreprise française qui a conçu un drone qui coûte environ 40-50 000 euros.
08:31Et le seul moyen de contre-mesure efficace pour lutter contre ce drone-là,
08:35c'est un missile à un million d'euros.
08:37Vous imaginez l'avantage technologique que ça peut être sur le terrain ?
08:40Donc c'est un événement formidable.
08:41Il faut absolument le mettre en avant parce que l'armée terre, on n'en parle peut-être pas assez.
08:45Mais là, c'est ce qu'il faut faire.
08:47Ça permet l'innovation.
08:48C'est aussi l'esprit pionné.
08:49C'est-à-dire faire valoir le travail des soldats, pas juste la tactique.
08:53Donc c'était absolument mettre en avant.
08:54Et c'est vrai que c'est quand même quelque chose qu'on voit de plus en plus, en tout cas dans l'actualité,
08:57cette nécessité de faire venir la société civile à l'armée,
09:00que l'armée aille vers la société civile.
09:02En tout cas, le ministre des armées et de la défense, Sébastien Lecornu,
09:05est beaucoup dans cette dynamique-là.
09:07Il était au Bourget.
09:08C'est le premier à annoncer des partenariats.
09:10C'est vrai que Patrick Vignel, en un mot,
09:11que le fait que la technologie puisse se mettre aussi au service de l'armée,
09:14quand on voit l'évolution des conflits dans le monde, c'est fondamental.
09:17Vous savez, regardez, l'intelligence artificielle,
09:20elle va révolutionner la santé, l'économie et la militarisation.
09:23Et franchement, Sébastien Lecornu est un très bon ministre.
09:27Il ne fait pas beaucoup de bruit, il ne fait pas beaucoup de déclarations,
09:30mais je pense qu'il a compris.
09:32Et c'est vrai qu'on aura un vrai débat sur, effectivement,
09:36l'arrivée des drones aujourd'hui, avec tout ce qui se passe dans le monde.
09:39Donc, la révolution avec l'IA aussi va compter aujourd'hui sur nos armées.
09:43Et on aura l'occasion de reparler et du président de la République
09:45et du ministre des armées avec ce débat sur le potentiel retour d'un service militaire.
09:51Comment, sous quelle forme, est-ce que juste l'idée est quelque chose que vous saluez
09:54au 0826 300 300 ?
09:56Et autour de cette table, et je vous l'annonce, il y a un petit sujet qui vient tomber,
09:59ça rejoint notre discussion.
10:01J'enfigurez-vous que la ville des Sables d'Olonne a décidé d'expulser des plages
10:04les fameux vendeurs ambulants.
10:05Vous savez, les vendeurs de beignets, de glace, c'est ce que là aussi...
10:08Chouchous !
10:09On ne peut plus bronzer au bruit des chouchous, chocolat, vanille, c'est fini.
10:14C'est une décision des Sables d'Olonne.
10:15On va en discuter si vous saluez cette décision,
10:18parce qu'on ne pouvait plus de ces bruits insupportables sur la plage.
10:21Vous êtes un Parisien qui veut du silence.
10:23Vous le saluez, vous pouvez nous appeler.
10:25Ou au contraire, c'est le règne de la tranquillité partout.
10:27C'est peut-être la même dame que la rue Anatole de Laforge qui a réussi à obtenir.
10:29On va se renseigner.
10:30C'est non qu'on va mener.
10:32Vous aimez bien sur Sud Radio et vous avez raison de l'être.
10:34Il est 10h58, on revient dans quelques instants.
10:36A tout de suite.
10:37Sud Radio.
10:37Sud Radio.
10:38Parlons vrai.
10:38Parlons vrai.
10:39Sud Radio.
10:40Parlons vrai.
10:41Sud Radio.
10:41Les débats de l'été, 10h-13h.
10:44Maxime Liedot.
10:45Avant de plonger dans l'actualité, notamment le sujet qui n'arrête pas de nous faire réagir autour de la table,
10:50les sables d'Olonne qui ont décidé d'expulser les vendeurs itinérants.
10:53Vous savez, sur la plage, ils vous vendaient des glaces, parfois des revues, parfois des beignets.
10:57Et donc, c'est les commerçants, vous savez, du remblay de ce long trajet en pierre le long de la plage
11:02qui ont dit « Oui, mais en fait, c'est de la concurrence déloyale.
11:05C'est pas bien, on n'est pas content. »
11:06Et tout ça va certainement finir devant le tribunal.
11:09Avec quand même une petite anecdote sur ça, c'est que c'est la police municipale
11:12qui va être chargée d'expulser les marchands itinérants.
11:15Je pense qu'il faut faire un tour du côté des sables d'Olonne cet été.
11:17On a l'occasion d'avoir deux, trois fous rires.
11:19Mais avant ce sujet, la suite des coups de cœur et des coups de gueule.
11:22Je me tourne vers vous, Frédéric Fougera, pour le coup de gueule contre l'INSEE.
11:26On en a parlé sur cette antenne qui a publié une étude concernant les logements
11:30qui seraient en France trop sous-occupés.
11:32Je cite.
11:33Alors, je sais que le sujet a déjà été évoqué ici et commenté.
11:36Alors, ce n'est pas un coup de gueule contre l'INSEE,
11:38mais je veux quand même parler de l'INSEE qui prétend qu'une partie des ménages français
11:41vivraient dans des logements largement sous-occupés, donc comprendre trop grand.
11:44Et je ne veux pas débattre ici de l'arbitraire de cette appréciation
11:47et de l'atteinte à la liberté de propriété dont elle serait notamment coupable.
11:51Ce qui me préoccupe, c'est plutôt l'intention derrière cette information.
11:54D'ailleurs, ce n'est pas une statistique comme est supposée produire l'INSEE.
11:57C'est une appréciation politique.
11:59En tout cas, c'est ce que je pense.
12:00Est-ce que c'est le rôle de l'INSEE de nous expliquer comment vivre ?
12:03Personnellement, je ne crois pas.
12:05Ce qui me préoccupe, c'est aussi que cette information arrive dans un agenda politique
12:09où de petites et de grosses voix interviennent sur le sujet.
12:13Par exemple, le Bureau européen de l'environnement, comme la chercheuse Pia Mamut,
12:16prône l'idée de limiter le nombre de mètres carrés par personne et par logement
12:20pour réduire leur impact carbone.
12:22Alors, quand certains parlent de mer vert, j'ai le sentiment quand même qu'on s'en rapproche.
12:26Non pas que la question de l'écologie ne soit pas essentielle,
12:29mais la manipulation et l'arbitraire qui se cachent derrière cette vision politique,
12:34je la vois pleine de biais cognitifs.
12:36Un biais de cadrage qui présente le supposé surplus comme un abus,
12:39un biais d'ancrage qui voudrait imposer la norme comme une évidence,
12:43un biais de jugement en évoquant le mal logement pour choquer
12:46et pour appeler à l'émotion plutôt qu'à la réflexion,
12:48et puis enfin, un biais de faux consensus pour faire croire que c'est moral
12:52et donc obliger les élus à se soumettre à un nouvel ordre moral.
12:56Pour moi, nous ne sommes pas dans une confrontation de chiffres,
12:58ce qui est supposé produire l'INSEE,
13:01mais plutôt dans une guerre de récits.
13:03On cherche à atteindre la liberté de l'individu au prétexte de créer des droits collectifs
13:07et on désigne de faux coupables pour créer des victimes
13:10et puis pour demain, attendre qu'elles se rebellent.
13:12Tout ceci ressemble pour moi à une manipulation pour fabriquer l'illusion d'un faux consensus.
13:17Je m'interroge et je trouve ça très inquiétant.
13:19Et vous disiez en introduction de votre coup de gueule,
13:21ce n'est pas typiquement contre l'INSEE,
13:23mais moi j'ai eu envie de passer un coup de gueule contre l'INSEE
13:25qui produit ce genre d'études.
13:26On est dans un moment où on n'arrête pas de s'interroger sur les grandes agences
13:28aussi importantes qu'elles soient,
13:30sur parfois la qualité, la pertinence de leurs études.
13:32Est-ce que c'est le rôle de l'INSEE de passer des mois de recherche ?
13:35Je vous pose la question pour nous dire
13:37alors en fait, il y a un retraité qui a payé sa maison il y a des années,
13:40qui a grandi avec ses enfants, qui maintenant ne sont plus là,
13:42et donc c'est un peu scandaleux.
13:44Qu'est-ce que vous en pensez vous, Patrick Vignal, ancien député Renaissance ?
13:47Est-ce qu'on va arrêter d'emmerder les Français ?
13:49Ça suffit maintenant.
13:50On nous dit comment vivre, comment on doit manger.
13:53Moi, je ne suis pas fumeur, je n'ai pas de soucis avec ça.
13:55Mais enfin, on marche chez les fous.
13:57On est dans un pays où c'est chacun pour soi,
14:00ou sauf qui peut.
14:01Et ce que vous avez dit, cher monsieur,
14:02c'est le débat que j'ai eu.
14:04Moi, je me rappelle d'une retraitée,
14:05une femme seule, elle a un logement social.
14:07Elle avait deux chambres,
14:09et on lui dit, il faut que tu dégages,
14:10elle vive dans un studio.
14:11Elle a toute sa famille, son histoire, cet appartement.
14:14Franchement, je le dis, arrêtons d'emmerder les Français.
14:18Arnaud Stéphane.
14:18Mais le but de tout ça, c'est quoi ?
14:21C'est l'appartement collectif, quoi.
14:22On va revenir aux bonnes années de l'Union soviétique.
14:26Camarade, il faut que tu laisses de la place.
14:29Il y a la famille Prudzonski qui va venir s'installer avec toi.
14:32Non, c'est ça, c'est l'appartement collectif.
14:34C'est-à-dire, qu'est-ce qu'on dit ?
14:35Vous occupez trop d'espace,
14:37donc vous allez libérer de l'espace
14:38pour des jeunes, des sans-papiers,
14:43ou des gens qui rentrent dans la vie active.
14:46Qu'est-ce que c'est que ces trucs-là ?
14:47On est à un moment où un organe public,
14:48une fois plus aussi respecte actuel INSEE,
14:50juge de ce qu'est un confort habitable,
14:51de façon statistique.
14:53Moi, je comprends.
14:53Aussi bien la personne a plusieurs
14:55qui ont envie de vivre dans un certain nombre
14:57de mètres carrés raisonnables,
14:58comme celui qui a les moyens
14:59et qui a envie d'habiter une grande villa de 400 mètres carrés.
15:01Il a quand même payé avec son argent,
15:06il a payé des impôts, des taxes foncières.
15:08Voilà, s'il veut avoir sa maison
15:10avec quatre chambres,
15:10il a le droit quand même.
15:11Oui, et s'il veut aller du salon
15:13à la salle de bain en trottinette électrique,
15:14il a le droit de manger des chouchous
15:16sur la plage, il fait ce qu'il veut.
15:18Un petit rage pour ce sujet.
15:21Pour moi, c'est du communiste.
15:23Non, pas du tout.
15:24Je suis libéral plutôt,
15:25c'est compliqué,
15:26mais ce qui est le plus dérangeant,
15:28c'est qu'il y a une injonction morale derrière.
15:29Il y a presque culpabilisante.
15:32C'est derrière le chiffre une réalité humaine.
15:35On parle de personnes
15:36qui ont payé leur maison,
15:37qui ont fait vivre leurs enfants dedans.
15:38Il y a aussi un attachement affectif
15:40au bien qu'on a vécu dedans.
15:42Et finalement, le chiffre de l'INSEE
15:44vous dit foncièrement
15:45que vous n'avez plus besoin de vivre dedans,
15:48il faut faire vivre d'autres personnes dedans.
15:50Moi, je trouve ça culpabilisant,
15:51je trouve ça très moralisateur.
15:52Et l'idée derrière,
15:53elle est quand même assez perturbante
15:54parce que c'est une moralisation du débat public
15:56sur un sujet du logement qui ne doit pas l'être.
15:58Mais surtout, il y a du concept derrière.
15:59Parce qu'il y a quand même des gens
16:01qui se sont penchés sur le mètre carré habitable.
16:03C'est ça en fait.
16:04Donc il y a quand même quelqu'un
16:05qui a conceptualisé ça.
16:06Voilà, c'est ça qui est génial.
16:07Et puis on est quand même
16:08dans une démarche hyper post-moderne.
16:10Parce que c'est plus votre vélo,
16:12c'est le vélo collectif.
16:14C'est le Vélib.
16:15C'est plus votre voiture,
16:16c'est la voiture collective.
16:17C'est plus votre résidence secondaire.
16:19C'est l'idée de ne plus être propriétaire en fait.
16:22Pas de maison, pas de voiture, pas de vélo.
16:24Vous avez vu autour de la table
16:26les dernières études régulières
16:28sur la fin du petit bout de terrain.
16:30C'était le but d'une génération pendant un temps.
16:32On disait enfin, on va gagner notre vie.
16:34Le petit loupin de terre
16:35est la fameuse maison individuelle.
16:36Et de plus en plus,
16:37la classe moyenne n'a plus du tout envie de ça,
16:39malheureusement.
16:39Frédéric Fougera.
16:40Dans le même raisonnement,
16:42en fait, on ne tient pas compte
16:43de la nuance d'une personne
16:44qui pour un même budget
16:45va choisir par exemple
16:46d'habiter en banlieue
16:47ou en grande banlieue
16:48pour disposer d'un espace plus important
16:50mais au prix de une heure
16:51ou deux heures de transport en commun.
16:53Ou une autre personne,
16:54ou la même personne
16:54avec le même budget
16:55qui va préférer habiter
16:56dans l'hypercentre
16:57mais du coup dans un logement
16:58beaucoup plus petit
16:59mais avec d'autres avantages.
17:00Tout ça, on n'en tient pas compte.
17:02On veut décider,
17:03une personne qui n'a été mandatée,
17:04qui n'a aucune légitimité
17:05mandatée par personne,
17:07décide du nombre de mètres carrés
17:08dans lequel vous devez habiter
17:09quelles que soient les conditions,
17:10quel que soit le contexte,
17:11quel que soit votre vie,
17:12quel que soit les efforts,
17:13quelle que soit la richesse
17:14que vous produisez,
17:15l'effort que vous faites
17:16pour gagner votre vie ou pas.
17:17On est limite sur le totalitarisme
17:18dans la définition d'Anna Arendt.
17:22C'est-à-dire qu'on en est à...
17:24On va t'imposer
17:25ou tu dois vivre ?
17:26On va imposer non plus
17:28un système idéologique
17:29mais une application de cette idéologie
17:32dans la vie de tous les jours
17:32qui va prendre le pas
17:35sur tout le reste.
17:35Il faut lire l'enquête
17:36parce que les mots utilisés,
17:38c'est vraiment ce qu'Orwell
17:39l'appelait la neuve langue.
17:40C'est-à-dire que vous avez
17:41des logements
17:42d'un taux d'occupation
17:43pas suffisamment exploité.
17:45C'est-à-dire que c'est quelque chose
17:46de totalement...
17:47Ça c'est presque pseudo-scientifique.
17:48Oui, c'est vraiment ça.
17:49C'est de la pseudo-science.
17:50Patrick Vignac,
17:51je me tourne vers vous
17:52pour le coup de cœur.
17:52On termine sur une note positive.
17:54C'est une jeune championne
17:55de duathlon
17:55originaire de l'Hérault.
17:57Écoutez, un parcours exceptionnel
18:00de Camille Laurent,
18:0123 ans, champion du monde
18:03duathlon.
18:04C'est-à-dire vélo et course à pied.
18:07Et ce que je trouve magique,
18:08elle a le bac mention très bien.
18:11Elle préfère des études supérieures.
18:13Vous savez ce qu'elle fait à Marcia,
18:14qui est une magnifique ville
18:15de 8000 habitants ?
18:16Elle a passé un CAP de pâtisserie.
18:19Génial.
18:19Et je peux vous dire,
18:20chers messieurs,
18:21si vous venez chez moi
18:22entre un vin rougé exceptionnel
18:24et la pâtisserie de Camille,
18:26et là où je suis un petit peu en colère,
18:28c'est que cette gamine,
18:29c'est un espoir,
18:30mais il n'y a pas de partenaire.
18:31Parce que les grands sponsors,
18:33ils attendent qu'elle ait la médaille
18:34et qu'elle soit très reconnue
18:36pour venir taper.
18:37Donc je l'annonce ce matin,
18:39elle s'appelle Camille Laurent,
18:40elle est exceptionnelle
18:41et son entraîneur,
18:43c'est un professeur de peste
18:44à la retraite
18:45qui finance lui-même
18:46les déplacements.
18:47Et là, on a une jeunesse
18:48extraordinaire, exceptionnelle.
18:51Mais j'irai voir ma copine AOC,
18:53Amélie Oudera-Castera,
18:55qui est la patronne de Sino-SF,
18:56et je suis sûr,
18:57sur une radio écoutée
18:59dans le monde entier,
19:00je suis certain qu'Amélie
19:02aura une oreille attentive
19:03pour ma petite Camille
19:05qui est exceptionnelle.
19:06Mais j'en suis certain,
19:07surtout qu'elle a toujours eu un don
19:08pour trouver de l'argent,
19:09parfois là où il n'y en avait pas,
19:10donc je suis certain
19:11qu'elle fera ce geste-là.
19:13Non mais bravo Camille.
19:13C'est vrai que là,
19:14on voit vraiment plus,
19:15le passage entre les générations,
19:18c'est extraordinaire,
19:19ce prof de PS à la retraite
19:20qui forme une nouvelle championne
19:21de duation.
19:21C'est exactement ça.
19:23Je suis allé boire un café
19:24avec deux,
19:25le gars est allé à la retraite,
19:26il n'a pas une grosse somme,
19:27et il a pris cette petite
19:28sous son aile,
19:30et elle est extraordinaire.
19:31C'est génial,
19:31parce qu'elle est aussi
19:32hors cadre fédéral.
19:33D'ailleurs,
19:33mais oui,
19:34elle s'entraîne seule.
19:35C'est tout génial,
19:36c'est qu'elle a ouvert
19:37un laboratoire
19:38dans son garage.
19:40Moi, ce qui m'a plu,
19:41je vais vous dire ce qui m'a plu,
19:42elle est brillante intellectuellement,
19:44elle est capable
19:45d'allier l'excellence de la main
19:48et l'excellence du cerveau.
19:49C'est ça qui m'a fait rêver.
19:51L'excellence de malin,
19:52elle de...
19:53L'excellence de malin.
19:54Est-ce que vous savez
19:54ce que c'est l'excellence de malin ?
19:56On va y réfléchir.
19:57Peut-être que les gens d'INSEE
19:58vont nous faire une note là-dessus.
19:59Ne me donnez pas non plus
20:00de trop mauvaise idée.
20:01Je ne sais pas si ça
20:02pour arriver plus vite que prévu.
20:04Tiens, peut-être que l'étude
20:05de l'INSEE a été financée
20:06par Nicolas.
20:07Vous savez, Nicolas,
20:07Nicolas qui paie tout.
20:08Nicolas qui paie le gaspillage
20:10d'argent public,
20:10les retraites,
20:11le trop d'impôts,
20:12le surplus.
20:13Bref, Nicolas paie,
20:14mais Nicolas pétro,
20:14Nicolas en a marre.
20:16Il estime que le contrat social
20:17est au bord de la rupture en France.
20:19Est-ce que vous êtes d'accord ?
20:20Est-ce que vous vous sentez
20:20solidaire de ce mouvement
20:22qui est en train de déferler
20:23sur les réseaux sociaux ?
20:24Et pas que les politiques
20:25commencent à regarder
20:26ce petit mouvement
20:26d'un oeil inquiet.
20:28Vous voulez participer
20:29à la conversation
20:29et nous donner votre avis,
20:31mais également sur les réseaux sociaux.
20:32On attend vos commentaires,
20:33votre avis.
20:340800 26 300 300.
20:36Vous êtes sur Sud Radio
20:37et comme l'a dit Patrick Bignal,
20:38vous ne pouvez pas faire
20:39autre chose que l'écouter
20:40parce qu'elle l'écoutait
20:41partout dans le monde.
20:42Et vous avez bien raison.
20:43A tout de suite.
20:44Sud Radio.
20:45Parlons vrai.
20:46Parlons vrai.
20:47Sud Radio.
20:47Parlons vrai.
20:50Sud Radio.
20:51Les débats de l'été,
20:5210h-13h,
20:53Maxime Liedot.
20:54Ah, ça y est,
20:55les débats sont partout
20:56à partir de combien on est riche,
20:58est-ce qu'on doit être propriétaire
20:59en France,
20:59est-ce qu'on doit plus l'être,
21:00est-ce que la France
21:01mérite Nicolas ?
21:02Alors là, on est partout.
21:03Est-ce que Nicolas finance
21:04Amélie ou Déas Castera ?
21:06C'est-à-dire que là,
21:06vraiment, on est parti
21:09de fond parce que c'est un conte
21:11qui explique en réalité
21:12de façon quotidienne
21:14et c'est peut-être ça le sujet.
21:15Il y a partout des exemples
21:16dans la presse locale,
21:17régionale,
21:17d'exemples qui montrent
21:18que peut-être que les Français
21:20en ont marre
21:21et ne vont plus être consentants
21:22à la peau très très longtemps
21:23et qu'il y a une rupture
21:24en réalité du contrat social.
21:26On le voit très régulièrement
21:27avec la question des retraites,
21:29on le voit avec la question du budget
21:31et en réalité,
21:32c'est un conte
21:32qui pourrait être l'illustration
21:33de ces jeunes actifs
21:35en ras-le-bol fiscal.
21:37Et je vais vous donner un chiffre
21:37pour lancer le débat.
21:38C'est vrai que ça fait
21:40cette génération,
21:41en tout cas de jeunes actifs,
21:42on va dire,
21:42entre 30 et 40 ans,
21:45c'est 15 ans
21:46où les revenus des actifs
21:47sont en quasi-stagnation.
21:49Ils ont connu quoi ?
21:50La crise financière de 2008,
21:51ils ont connu la crise
21:52de la zone euro,
21:53ils ont connu la crise Covid.
21:55Bref, aucune génération
21:56en réalité n'a connu
21:57autant de crises
21:57de façon successive.
21:59Est-ce que vous,
22:00vous comprenez ce mouvement ?
22:01Est-ce qu'indirectement
22:02dans The Studio,
22:02vous êtes Nicolas Kippet,
22:04Arnaud Stéphan,
22:04Patrick Bignal,
22:05Frédéric Fougera ?
22:07Et bien sûr Mehdi,
22:07qu'est-ce que vous en pensez ?
22:08Moi, c'est ma génération.
22:09Donc ?
22:10T'es aussi de cette génération.
22:11Ah oui, oui.
22:11Donc oui,
22:12il y a ce sentiment-là,
22:14mais, comment dire,
22:15il y a un sentiment général
22:17de trop plein normatif,
22:19on paie trop,
22:20on ne comprend pas
22:20ce qui se passe,
22:21c'est toujours inefficace,
22:22on a combien ?
22:2356% de dépenses publiques ?
22:2558.
22:2658,
22:26on a 110% d'endettement,
22:28je crois,
22:28sur le PIB,
22:29tous les services publics
22:31sont à l'os,
22:32plus rien ne fonctionne,
22:33on a l'impression,
22:33donc il y a un sentiment
22:34à la fois de lassitude,
22:35on peut aussi parler
22:36du trop plein normatif,
22:37parce que la loi,
22:38ça coûte cher,
22:38ça ne paraît pas,
22:39parce qu'il faut la mettre
22:39en application,
22:40et donc quand on est jeune,
22:41on se dit,
22:42mais finalement,
22:42tous les retraités,
22:44la fameuse classe des boomers
22:45a eu le droit
22:45à toute cette chance
22:46dans la vie,
22:46et quand on a 30,
22:4732 ans,
22:4833 ans,
22:4834 ans,
22:4935 ans,
22:50on se dit,
22:51en fait,
22:51on est passé à côté de tout ça,
22:53on n'aura pas
22:53cette opportunité-là,
22:54donc le côté Nicolas Kippé,
22:56il peut se comprendre
22:56parce que c'est un ras-le-bol,
22:57c'est une lassitude,
22:59mais c'est aussi,
22:59et moi,
23:00c'est ce qui m'inquiète le plus,
23:00c'est que le politique
23:01ne semble pas prendre
23:02en considération
23:03cet effet-là,
23:04c'est que cette jeunesse-là,
23:05elle,
23:05elle se sent particulièrement
23:06oubliée sur la question
23:07des retraites
23:07qui est une question de fond,
23:08moi,
23:08je suis à titre personnel,
23:10je ne pense pas avoir
23:10de retraite plus tard.
23:12Mais c'est d'ailleurs
23:12un sondage terrible,
23:13sans relation avec ça.
23:15Et le Figaro Magazine
23:16décide justement
23:16de mettre ce sujet en une,
23:18et dans ses pages,
23:18il y a un chiffre terrifiant,
23:20il y a un jeune sur six
23:22aujourd'hui qui estime
23:23que plus tard,
23:24il n'aura pas de retraite,
23:25on est quand même en France,
23:26soi-disant septième puissant du monde.
23:27Je rappelle que sur les comptes
23:29et les réseaux sociaux
23:29Sud Radio,
23:30notamment impôts,
23:31retraite,
23:31dépenses publiques,
23:32gaspillage,
23:33êtes-vous Nicolas Kippé ?
23:34Oui,
23:34à 90%,
23:35avec notamment des commentaires,
23:38je pense à Carla qui dit
23:39moi j'étais Nicolas Kippé,
23:40mais j'ai décidé de partir,
23:41ok pour la fraternité,
23:43ok pour la solidarité,
23:44mais c'est certainement plus
23:45en ayant une telle différence
23:47entre le salaire net
23:48et le salaire brut,
23:49plus certainement
23:50entre un système
23:51qui ne fonctionne plus,
23:52il est hors de question
23:53que je participe à ça,
23:53j'ai décidé
23:54de m'en aller,
23:55c'est ça qu'on provoque
23:56aujourd'hui en France ?
23:56Alors il y a un vrai débat
23:57ce que dit Mehdi,
23:58en fait il y a une défiance
24:00envers la classe politique,
24:01notamment sur la natalité.
24:03Vous savez moi j'ai eu
24:03des assistants parlementaires
24:05qui avaient une trentaine d'années
24:06qui me disaient
24:07je ne veux pas faire d'enfants
24:08parce que j'ai peur
24:09que la planète brûle
24:10et je n'aurai pas de retraite.
24:12Donc on a un vrai débat
24:13sur une défiance politique,
24:14c'est le premier point.
24:15Mais moi je voudrais dire
24:16quand même,
24:16parce que vous savez
24:16que j'ai la parole libre,
24:18on a fait mille milliards de dettes
24:20sous les quinquennats
24:21d'Emmanuel Macron,
24:22mais je voulais vous rappeler
24:23que sous le quinquennat
24:23de Nicolas Sarkozy,
24:252007,
24:26on a fait 600 milliards
24:27et François Hollande
24:28400 milliards.
24:30Vous savez,
24:30je vais vous dire,
24:31c'est du symbole la politique.
24:33Moi je n'ai pas de problème,
24:34je paie beaucoup d'impôts.
24:35Mais je pense que
24:36si on veut clarifier un petit peu
24:38et donner de l'espoir
24:39à des jeunes comme Mehdi
24:40de nous faire des gamins
24:42parce qu'il y en a besoin
24:42pour payer nos retraites
24:44à nous les vieux,
24:45il faut avoir un autre discours
24:46et il faut que ça démarre
24:48et vous dire,
24:49il faut que ça démarre
24:50par toutes les classes sociales.
24:52Il faut faire des économies
24:54sur l'Elysée,
24:55sur l'Assemblée,
24:56sur le Sénat,
24:57sur les 4-5 agences.
24:57Non mais là où vous avez raison,
24:58c'est qu'actuellement
24:59quand on parle partout d'économie
25:01et que je vois des personnalités
25:02comme Pierre Moscovici
25:03venir nous expliquer
25:04que tous les Français
25:05vont devoir faire des efforts,
25:07il y a quelque chose
25:07d'insupportable.
25:08Les politiques ne peuvent pas...
25:09En plus, les présidents de la commission
25:09de la Cour des comptes.
25:10Non mais c'est bien pour ça.
25:11Ils ne peuvent pas faire
25:12le tour des plateaux,
25:13c'est souvent des aires de démagogie
25:15mais il y a un moment
25:15un principe de réalité.
25:16Vous parliez de symboles,
25:17vous ne pouvez pas demander
25:18en permanence à ceux
25:19qui triment de faire des efforts,
25:20de se serrer la ceinture
25:21quand vous voyez que derrière
25:22il y a des dépenses considérables.
25:23Je vais vous donner
25:24un exemple pour finir.
25:26Regardez,
25:27il y a eu la crise Covid.
25:28On a aidé toutes les entreprises.
25:30C'est quand même 500 milliards.
25:31Moi, je me suis battu,
25:32je suis un entreprise sportive
25:34pour que les clubs sportifs
25:35qui ferment soient aidés.
25:36Les restaurants,
25:37500 milliards.
25:38On est d'accord.
25:39Sauf qu'aujourd'hui,
25:40il y a besoin
25:41pendant 2-3 ans
25:43de demander
25:43à ceux qui ont
25:44beaucoup,
25:45beaucoup,
25:45pas à ceux qui gagnent
25:462 000 euros.
25:47Je trouve scandaleux
25:48de demander
25:49à un smicard
25:5050 centimes
25:51sur une botte de médicaments.
25:52Il n'a pas les moyens.
25:54Par contre,
25:54ceux qui ont vraiment
25:55les moyens
25:56et pas ceux qui gagnent
25:574 000 euros,
25:58ceux qui ont fait des fortunes,
25:59on pourrait leur demander
26:00exceptionnellement.
26:02Mais ça,
26:02c'est la France.
26:02Comme chaque année.
26:03Mais vous savez,
26:04c'est la France.
26:05Exceptionnel,
26:05ça devient...
26:06Et ça devient une réalité.
26:09Et je pense
26:09qu'il y aurait des choses
26:10à faire.
26:11Mais le symbole,
26:12c'est commencer par l'État.
26:13Frédéric Pougera,
26:14présidente de Tenkan Paris,
26:15justement,
26:15une agence de communication.
26:17Vous,
26:17sur les symboles
26:17et la politique,
26:18quand vous voyez
26:18Nicolas Kippé,
26:19est-ce que vous trouvez
26:20que c'est une bonne communication ?
26:21Apparemment, oui,
26:21parce que tout le monde
26:22en parle.
26:22Alors,
26:22assurément,
26:23c'est un très bon coup de com'.
26:24Mais pour commencer,
26:26je voudrais revenir
26:27sur la mauvaise com'
26:27de tous ces élus,
26:28de tous ces responsables publics
26:29qui viennent justement
26:30expliquer que tout le monde
26:31devrait mettre la main
26:32à la poche
26:33ou que tout le monde
26:33devrait faire des économies.
26:34Non,
26:34ce sont eux,
26:35les responsables publics
26:36et politiques,
26:37qui devraient chacun
26:38se demander
26:38comment je vais mieux
26:39gérer mon périmètre
26:40pour qu'il coûte moins cher
26:41et pour que j'aie à moins
26:42sollicité la taxe ou l'impôt.
26:44Mais rappelez-vous,
26:44ministre des Comptes publics
26:46il y a un mois dans le JDD
26:47qui dit,
26:47je le dis clairement,
26:48les comptes n'y sont pas.
26:49Parce qu'il y avait un engagement
26:50quand même préalable
26:50à cette soi-disant politique
26:52d'austérité,
26:53c'était de dire
26:53tous les ministères
26:54vont devoir revoir
26:55un peu leur tambouille interne
26:56pour faire des économies.
26:57Ministre des Comptes publics
26:58qui dit,
26:59le compte n'y est pas
26:59il y a un mois,
27:00je crois que le compte
27:00n'y est toujours pas.
27:01Donc vous avez raison,
27:02l'exemple d'abord.
27:02Mais ce n'est même pas
27:03l'exemple d'abord,
27:04c'est l'exemple seulement.
27:05Oui, bien sûr.
27:05On est dans un pays
27:06qui est tellement taxé
27:07qu'il y a un moment,
27:08la solution magique
27:08de toujours rajouter une taxe
27:09ou de toujours rajouter un impôt,
27:11à un moment,
27:11ce n'est plus possible.
27:12Et sur le Nicolas qui paie,
27:14oui, je me sens aussi
27:15relativement Nicolas,
27:17je rappelle que
27:17Je suis Nicolas,
27:18ça a été lancé
27:19pour représenter
27:20les contribuables
27:20qui paient pour les autres
27:28tous ceux qui paient
27:29finalement ne sont pas si nombreux.
27:30Pour faire le lien
27:31avec la communication,
27:32il y a quand même
27:32un langage magique
27:33dans la communication politique,
27:35c'est la justice fiscale.
27:36Derrière la justice fiscale,
27:38en fait,
27:38on doit s'écraser,
27:39il n'y a pas d'argument
27:40pour contrer l'argument,
27:42cet argument de justice fiscale
27:43puisque c'est la justice fiscale,
27:44tout le monde doit se taire
27:45et tout le monde doit payer.
27:46Mais la justice,
27:47c'est quoi ?
27:47La justice,
27:47c'est l'équité.
27:48Et en France,
27:49il n'y a pas d'équité fiscale,
27:50il y a plutôt du racket fiscale.
27:52Les chiffres établis
27:53sur l'année 2023,
27:55les derniers,
27:56il y avait 80 milliards d'euros
27:58d'impôts sur l'evenue,
27:59c'est-à-dire 10 milliards de plus
28:00que 10 ans avant.
28:01Ce qui déjà...
28:0210% des Français
28:02qui en payent 70% de cette somme.
28:04Exactement.
28:05Et c'est 10% des Français
28:06qui payent 75% de cette somme
28:08et seulement 45% des Français
28:10contre 50-10 ans avant
28:11qui payent.
28:12Donc, il n'y a pas
28:13la justice fiscale,
28:14ça c'est du pipeau.
28:15Et donc,
28:15personne n'accepte
28:16d'entendre cette idée
28:18de justice fiscale.
28:18Aujourd'hui,
28:19on est dans le racket fiscale
28:20et s'il y a la justice
28:21qui doit se mettre en place,
28:23peut-être qu'enfin,
28:25on aurait une autre relation
28:27à l'impôt.
28:27Et ça suppose que chacun
28:28contribue selon ses moyens.
28:30Donc oui,
28:30je gagne beaucoup d'argent,
28:31je paye plus que mon voisin
28:32qui en gagne moins,
28:33mais tout le monde paye.
28:34Et je n'ai pas l'impression
28:35de payer pour les autres.
28:36Du standard 0826 300 300.
28:38Bonjour Linda.
28:40Bonjour.
28:41Vous faites partie,
28:42vous,
28:42de la classe moyenne,
28:43vous nous écoutez,
28:44vous êtes du côté de pot
28:44et vous nous dites
28:45mais oui,
28:46oui,
28:46oui,
28:46je fais partie des gens
28:47qui payent pour tout le monde.
28:49Exactement.
28:50Et il y en a marre.
28:51Il y en a marre,
28:51surtout quand on entend
28:52des politiques qui s'augmentent
28:53de 700 euros,
28:55qui ne font absolument
28:55aucune économie,
28:57qui ne parlent jamais
28:58justement de faire
28:59des économies
28:59là où ils devraient les faire.
29:01Quand on a des,
29:02justement,
29:04pardon,
29:04des politiques
29:05qui,
29:05quand ils sont en arrêt maladie,
29:07continuent à toucher
29:07leur salaire pleinement
29:08et à vous,
29:09on va vous dire
29:09vous êtes malade,
29:10vous allez être moins remboursé.
29:12Certains traitements
29:13ne sont pas disponibles
29:14parce qu'ils sont trop chers.
29:15Enfin bref,
29:16tout ça et j'en passe.
29:17Je peux vous demander
29:19ce que vous faites
29:19dans la vie, Linda ?
29:21Je travaille dans la santé,
29:22justement.
29:23Oui,
29:24et justement,
29:24vous,
29:24vous avez l'impression
29:25au quotidien,
29:26à chaque fois que vous regardez
29:27l'info,
29:28vous écoutez Sud Radio,
29:28vous avez l'impression
29:29qu'à chaque fois,
29:30vous allez être
29:30la nouvelle vache à traire
29:32quand on va devoir
29:32faire des efforts.
29:34Oui,
29:34et c'est insupportable.
29:36Je ne vous cache pas
29:36que de toute façon,
29:37dans notre tranche d'âge,
29:38au-delà de 40,
29:40mais je pense que c'est pareil
29:41pour les trentenaires
29:41et les jeunes,
29:43on a tous envie de partir.
29:45On ne se voit pas finir en France.
29:46Quitter la France,
29:47vous voulez dire ?
29:48Ah oui,
29:48oui,
29:48oui,
29:48tout à fait.
29:50On voit que la France
29:51part en lambeaux,
29:52personne ne fait rien,
29:54les Français,
29:55je trouve,
29:56ne sont pas assez
29:56proactifs là-dessus.
29:58Je pense que je serai
29:58la première à sortir
29:59s'il le fallait,
30:00mais avec quelque chose
30:00de bien de truc.
30:02Pour manifester
30:03ou pour faire
30:03une petite révolte
30:05ou montrer l'agacement ?
30:06Oui,
30:06bloquer,
30:07ne plus payer ses impôts,
30:09je ne sais pas,
30:09faire un mouvement
30:10vraiment concret
30:10pour que les gens
30:12comprennent que
30:13tout repose,
30:14le système repose
30:15sur très peu de personnes
30:16et ces personnes-là
30:17sont aujourd'hui fatiguées.
30:19Tous ceux qui travaillent
30:20en libéral,
30:20tout ça,
30:21vous le disent,
30:22on n'en peut plus,
30:22l'URSSAF,
30:23c'est devenu le diable.
30:25Tout le monde a peur
30:25de l'URSSAF
30:26et je pense qu'il y en a
30:28qui en font des cauchemars.
30:30C'est plus possible.
30:31C'est plus possible.
30:33Et Linda,
30:34est-ce que je peux vous demander,
30:35vous,
30:35quand vous regardez un peu autour,
30:36vous évoquez l'idée
30:36de partir de la France,
30:38quel pays
30:38aurait votre faveur ?
30:40Ce serait quoi ?
30:40Partir un peu en Espagne,
30:41en Italie ?
30:42Ce serait dans quel coin ?
30:42Oui, c'est ça,
30:44l'Espagne, l'Italie,
30:44parce qu'en Italie,
30:45ils ont réussi vraiment
30:46à se sortir d'une crise économique.
30:49Enfin, se sortir,
30:49on ne peut pas vraiment dire
30:51qu'ils pensent en sortir aujourd'hui,
30:52mais en tous les cas,
30:52il y a du mieux.
30:54Comme quoi,
30:54on a beaucoup critiqué
30:55Madame Mélanie,
30:56mais au final,
30:57il y a eu du...
30:58On peut critiquer,
30:59on aime ou on n'aime pas.
31:00Mais en tous les cas,
31:01ça a quand même bougé,
31:02ce qui veut quand même dire
31:03que si on veut faire des choses,
31:04on peut.
31:05Voilà.
31:06On peut redresser un pays,
31:07seulement aujourd'hui,
31:08il n'y a pas la volonté en France.
31:09Donc oui,
31:12ce genre de pays,
31:14bien sûr.
31:15Merci beaucoup
31:15de nous avoir appelé
31:16au standard 0826-300-300
31:19et d'avoir fait part
31:20de votre témoignage,
31:21Inda,
31:21avec cette idée
31:22qui quand même
31:23commence à s'installer
31:24dans beaucoup de têtes françaises,
31:26à savoir,
31:27il faut partir,
31:29peut-être quitter le pays
31:29après, on va dire,
31:3140 ans à trimmer,
31:32à payer en France,
31:33parce que peut-être
31:33qu'il y aura la Dolce Vita
31:35un peu ailleurs.
31:36C'est un sujet qui vous passionne.
31:37On y revient
31:37dans quelques instants.
31:38Arnaud Stéphan,
31:39fondateur de l'agence
31:40La Note de Com,
31:40Patrick Vignal,
31:41ancien député Renaissance
31:42de l'héros,
31:42Frédéric Fougera,
31:43président de Tenkan Paris
31:44et auteur de Anthologie de la Com
31:46et Mehdi Reiche,
31:47analyste politique.
31:48On y revient
31:48dans quelques instants.
31:49Vous êtes bien
31:50sur Sud Radio.
31:50A tout de suite.
31:51Sud Radio.
31:52Sud Radio.
31:53Parlons vrai.
31:53Parlons vrai.
31:54Sud Radio.
31:55Parlons vrai.
31:57Sud Radio.
31:58Les débats de l'été,
31:5910h-13h,
32:01Maxime Liedot.
32:02Il y a une bonne ambiance
32:03dans le studio,
32:04ça je peux vous le dire.
32:05Et on était tous
32:06en train de débriefer
32:07le coup de fil de Linda
32:08qui nous disait
32:09et qui, je crois,
32:10mettait le doigt
32:10sur une réalité
32:11un peu terrible
32:12dans notre pays,
32:12à savoir que de plus en plus
32:13de Français
32:14et certainement de gens
32:14qui nous écoutent
32:15se disent
32:16mais en fait
32:16c'est très sympathique
32:17la France,
32:18je ne dis pas
32:18qu'il n'y a pas
32:18des avantages
32:19mais tout doucement
32:20la flingue,
32:21hop hop hop
32:21on déploie la carte
32:22et puis on va regarder
32:23ce qui se fait
32:23du côté de l'Espagne
32:24et de l'Italie
32:25parce que la Dolce Vita
32:26peut-être nous appelle
32:26passer 40 ans.
32:28Arnaud Stéphan,
32:28comment vous avez trouvé
32:29l'auditrice,
32:30la réalité qu'elle touche du doigt ?
32:31Nicolas Kippé.
32:32Mais c'est...
32:34On se souvient
32:36tout d'un coup
32:36ça remonte
32:37quand on entend
32:37des témoignages comme ça
32:38on remonte
32:39les ouvrages
32:40de Pierre Vermeuren
32:41sur la France
32:42qui déclasse
32:43sur les limites
32:45de la métropolisation
32:46ou ce livre
32:47dont j'ai oublié
32:48le nom des auteurs
32:49qui s'appelait
32:49La France des Invisibles
32:50c'est-à-dire
32:51tous ces gens
32:51qui vivent...
32:52Christophe Guiloui
32:54Non, non, non
32:54La France des Invisibles
32:55c'était sur les gens
32:56qui vivaient en milieu rural
32:57qui ne bénéficient pas
32:59de l'accès à la culture
33:00qui ne bénéficient pas facilement
33:02Stéphane Beau
33:03qui était l'auteur
33:03de La France des Invisibles
33:04Exactement
33:05et donc ces gens
33:06qui renoncent
33:07à faire des études
33:07parce que c'est pas pour nous
33:09les études
33:09toute cette France
33:11qui bosse
33:12toute cette France
33:13qui vit dans
33:13quasiment
33:15la misère sociale
33:17et culturelle
33:17ces gens-là
33:18sont aussi des Nicolas
33:19C'est-à-dire qu'eux
33:21ils douillent
33:21et ils n'ont ni les services
33:22ni les services
33:23qui correspondent
33:24on leur refuse
33:25l'accès à la culture
33:26et après on va pleurer
33:28en faisant des milliards
33:29de dépenses
33:30sur les politiques
33:30de la ville
33:31les gens qui habitent
33:32dans la politique de la ville
33:33ils sont à une demi-heure
33:34du musée du Louvre
33:34quand vous habitez
33:36au fin fond de la Creuse
33:37ou dans l'Ardèche
33:39c'est quoi le musée ?
33:41c'est quoi l'accès
33:42à la culture ?
33:43c'est quoi l'accès
33:43aux universités ?
33:45je veux dire
33:45au bout d'un moment
33:47il y a quand même
33:47ces gens payent
33:49et la tentation
33:51de partir à l'étranger
33:52vous savez
33:53dans l'histoire
33:53les français
33:54c'est ceux qui se sont
33:55le moins exportés
33:56voilà
33:57ils se sont les moins exportés
33:58pourquoi ?
33:59parce qu'on avait
33:59la stabilité
34:00parce qu'il y avait
34:01à bouffer
34:02et finalement
34:03on ne bougeait pas
34:05trop de son coin
34:06le seul moment
34:07où on bougeait de son coin
34:07on va en reparler
34:08c'était le service militaire
34:09le seul moment
34:10on quittait
34:11là où on habitait
34:11c'est le service militaire
34:12les français
34:13en plusieurs siècles
34:14ils ont bougé
34:15de quelques kilomètres
34:15voilà
34:16ils sont très attachés
34:18ils n'en peuvent plus
34:19et je comprends
34:20ce que dit Linda
34:20mais sur ça
34:22et sur Linda
34:23qui nous disait
34:24franchement
34:24je paye pour tout le monde
34:25j'en ai ras-le-bol
34:25donc le départ
34:26il commence à se faire sentir
34:28oui mais
34:28ce que décrit Linda
34:30ou ce que tu décris Arnaud
34:31c'est la fracture géographique
34:33on est en plein dedans
34:34mais il y a aussi
34:35une dimension
34:35on voit la différence
34:36qu'il y a entre la technocratie
34:37et le reste de la population
34:39on voit cet écart
34:39entre le réel
34:40enfin il y a vraiment
34:41un écart
34:41un rapport à la réalité
34:42qui est totalement différent
34:43mais il y a aussi
34:44une dimension
34:44qui moi je trouve
34:45n'est pas assez mise en avant
34:46c'est la dimension
34:46au niveau européen
34:48c'est que
34:49je vais prendre l'exemple
34:50on en avait parlé une fois ici
34:51j'en ai fait un coup de gueule
34:53sur Alexandre Pupinski
34:54qui était un jeune suisse
34:56un jeune russe
34:57qui s'est fait sanctionner
34:59parce que son père
34:59était oligarque
35:00et au final
35:01il se retrouve
35:02l'Union Européenne
35:03se retrouve sanctionnée
35:05parce qu'en fait
35:05elle a beaucoup trop
35:06elle a fait
35:07en fait la justice
35:08ça n'a strictement servi à rien
35:09qui va payer
35:10les millions d'euros
35:12qu'on va devoir
35:12à le contribuable européen
35:13Nicolas Kippé
35:14oui c'est ça
35:14donc en fait
35:15même au niveau européen
35:16ça se retrouve
35:17donc en fait
35:17c'est malheureusement
35:18à Nicolas qu'on peut décliner
35:19c'est là où vous avez raison
35:20c'est à fait Nicolas Kippé
35:21Nicolas Kippé
35:22en fait Nicolas
35:23ça va devenir la nouvelle Martine
35:24c'est à dire qu'on avait Martine
35:25à la plage
35:25Martine en vacances
35:26maintenant on va avoir
35:27Nicolas Kippé
35:27Nicolas qui en a marre
35:28Nicolas qui pense à partir
35:29Nicolas qui veut arrêter ses études
35:31Nicolas qui ne paie plus ses impôts
35:32ça va devenir une déclinaison
35:33un peu affolante
35:34par Frédéric Fougera
35:35et Patrick Vignal ensuite
35:36les Anglais l'ont repris
35:37à leur compte
35:38en appelant Nicolas Nick
35:40et ils le reprennent
35:41à leur compte
35:42même aux Etats-Unis
35:43et je voulais faire
35:45un petit commentaire additionnel
35:46à l'intervention
35:47de notre auditrice
35:48Linda
35:49dont je comprends parfaitement
35:50le ras-le-bol fiscal
35:52je le comprends
35:53parce que je le partage
35:54et derrière cette colère
35:57et ce souhait de dire
35:58il ne nous reste plus
36:00qu'une chose à faire
36:01c'est de quitter la France
36:02en réalité
36:03une fois qu'on a exprimé
36:04cette colère
36:04ce n'est pas si facile
36:05de quitter la France
36:06mais qui peut quitter la France ?
36:09ce sont souvent
36:09les étudiants
36:10en fin d'études
36:11qui partent en stage
36:12qui partent finir leurs études
36:13ou qui partent travailler
36:14à l'étranger sans revenir
36:15parfois très loin
36:15et qui restent souvent
36:17enfin pour une partie
36:18à l'étranger sans revenir
36:20ce qui veut dire
36:20que pour le pays
36:21c'est une perte de talent
36:22et de ressources
36:23qui ne seront plus présents
36:24et puis ce sont aussi
36:25les contribuables
36:26les plus importants
36:28et donc ceux qui rapportent
36:29le plus
36:29dans les caisses de l'Etat
36:31et qui finalement
36:32vont nous faire défaut aussi
36:33donc ceux qui peuvent
36:34quitter la France
36:35c'est l'avenir
36:36et c'est la richesse
36:37et c'est vraiment
36:38c'est très très mauvais signe
36:39un auditeur avec
36:39vous savez
36:40un petit graphique
36:42de comment est réparti
36:43les 1000 euros
36:44de dépenses publiques
36:45il suffit de regarder
36:46en effet cette image
36:47pour comprendre
36:47que rien ne va
36:48sur 1000 euros
36:49de dépenses publiques
36:50253 pour les retraites
36:51201 pour la santé
36:52sans c'est pour le reste
36:53de la protection sociale
36:54il y a un problème
36:55de la répartition publique
36:57Patrick Vignal
36:58moi je voudrais dire
36:58à Linda
36:59on a besoin d'elle
37:00elle travaille
37:01dans la santé
37:02la santé souffre en son main
37:03Linda
37:04restez avec nous
37:05ça ça sera le hashtag
37:06qu'on va lancer
37:07sur l'Etat
37:07je vais vous dire
37:13Linda
37:13même avec l'application
37:14Sud Radio
37:14à l'étranger
37:15en Italie
37:15en Espagne
37:16vous écoutez
37:17le monde entier
37:19Linda vous écoute
37:20c'est la future
37:21Nicolas
37:22Linda
37:22voilà
37:23l'ashtag
37:23Nicolas reste
37:24travaillé dans la santé
37:26on parlait de Nicolas
37:27est-ce que Nicolas
37:28va devoir payer
37:29en réalité
37:29pour le service militaire
37:30ou une nouvelle forme
37:31de service militaire
37:32c'est en tout cas
37:33ce qui semble
37:34germer dans l'esprit
37:35du président de la république
37:36le 13 juillet
37:37donc dans deux jours
37:38à l'hôtel de Brienne
37:39il va faire un discours
37:40pour expliquer
37:41à quel point la France
37:41doit se réarmer
37:42pour faire face
37:43à la menace
37:44il y a déjà eu dans ce pays
37:45une nouvelle loi
37:46de programmation militaire
37:47413 milliards d'euros
37:49apparemment il y aurait besoin
37:50de quelques ajouts
37:51pour mieux se préparer
37:52à l'état du monde
37:53et dans ça
37:54il y a eu un conseil
37:55de la revue nationale stratégique
37:56qui a été publié
37:57et le président de la république
37:58nous indique l'Elysée
37:59je cite
38:00c'est
38:01il faut penser
38:02un mécanisme
38:03pour que la jeunesse
38:04ait l'occasion
38:04de servir
38:05notamment la défense nationale
38:07est-ce que
38:08une certaine forme
38:09un certain retour
38:10du service militaire
38:11autour de la table
38:12vous le voyez
38:12comme quelque chose
38:13de plutôt positif
38:16ou au contraire
38:16ça y est la formule
38:17est sellée
38:18il faut qu'on passe
38:18à autre chose
38:19j'ai toujours été partisan
38:21de la création
38:22d'une garde nationale
38:22pourquoi ?
38:24parce que le service militaire
38:25on est quelques-uns
38:26autour de cette table
38:27à avoir fait
38:27non on est quelques-uns
38:29j'ai dit
38:30mais Guy t'es pas encore
38:31ni ses parents peut-être
38:32j'explique
38:33t'es pas encore
38:34né quand t'es au service
38:35le service militaire
38:37il y avait quand même
38:38dans le service militaire
38:38des choses qui permettaient
38:40déjà à des français
38:42de sortir de leur territoire
38:44et de rencontrer
38:45d'autres français
38:45il y avait aussi
38:47quelquefois
38:47pour certains
38:48tout d'un coup
38:49on arrivait à savoir
38:52où on en était
38:52au niveau de l'éducation
38:53et de la santé
38:54parce que souvent
38:55c'était surprise
38:56et puis
38:57il y avait des gens
38:58qui apprenaient des métiers
38:58et puis surtout
38:59on prenait un sacré coup
39:00de pied et vos fesses
39:01et je peux vous dire
39:02que des gens
39:02qui faisaient
39:02le service militaire
39:04déjà pendant un an
39:04ils prenaient leur douche
39:06tous les jours
39:06ils ciraient leurs chaussures
39:08et ils apprenaient
39:08à faire leur lit
39:09ça a l'air de rien
39:10comme ça
39:10mais ça change
39:11ça change tout
39:14en vérité
39:15et que ce refus
39:16de l'autorité
39:17ça va je le ferai plus tard
39:18il n'y avait pas
39:19ça va je le ferai plus tard
39:20à l'armée
39:20quand ils allaient faire
39:21les TIG
39:21les travaux d'intérêt généraux
39:23vous ramassiez
39:25les trucs
39:26oui il y avait des trucs
39:27absurdes à l'armée
39:28donc pour vous
39:28aujourd'hui même
39:29face à la nouvelle menace
39:30c'est pas totalement idiot
39:31de repenser à
39:32c'est quoi la citoyenneté ?
39:33payer l'impôt ?
39:34ah oui ça oui
39:35faire son service militaire
39:38et voter
39:39il n'y a plus de service militaire
39:41il n'y a même pas la moitié
39:42des gens qui payent l'impôt
39:42moi j'ai une belle expérience
39:45je suis enseignant de judo
39:47je me retrouve à Hausser
39:48former les futurs gendarmes
39:50sur les sports de combat
39:52j'ai passé une armée
39:54extraordinaire
39:54et ce que tu disais Arnaud
39:55c'est vrai
39:56moi j'ai vu des gens
39:57qui arrivaient
39:58qui avaient peur d'être en groupe
39:59on était un casernement de 16
40:01on les formait au sport de combat
40:03j'ai vu des gens
40:04qui étaient largués
40:05mais il y avait des militaires
40:07il y avait des lieux
40:09aujourd'hui
40:09il n'y a plus de lieux
40:11il n'y a plus de casernes
40:12je pense à Montpellier
40:13le AI ça existe plus
40:14c'est des immeubles
40:15finalement ils sont emmerdés
40:16parce qu'il y a eu des problèmes
40:17au ministère de l'intérieur
40:18qui ne payent plus leur loyer
40:19je ne sais pas si vous avez vu ça
40:20il y a des casernes
40:21c'est dur ce que je vais dire Arnaud
40:23c'est ringard maintenant
40:24le service militaire
40:25qu'on a connu tous les deux
40:26par contre je pourrais être d'accord avec toi
40:28moi j'ai fait le tour de front des quartiers difficiles
40:31les Menguette à Lyon
40:33Marseille pour Maloua
40:34médiation
40:34on a perdu
40:35en fait on a
40:37cette incivilité récurrente
40:39on a plus ce rapport
40:41avec l'enseignant
40:42qui était le hussard de la république
40:44le maire qui était
40:45le bonjour
40:46merci
40:46l'enseignant de Judo
40:48dans un restaurant
40:49ou dans une boulangerie
40:49le nombre de personnes
40:50qui rentrent
40:50sans dire bonjour
40:51c'est hallucinant
40:53donc il faut plutôt
40:53qu'on soit capable
40:54d'avoir une armée
40:56de femmes et d'hommes
40:57sur le respect de l'autre
40:58voilà c'est ça
40:59qu'il faut développer
41:00Frédéric
41:01j'enchaîne
41:02j'approuve
41:03une des vertus
41:05du service militaire
41:05c'était certainement pas
41:06de créer une armée
41:07de chair à canon
41:08c'était vraiment
41:09d'apprendre
41:10le vivre ensemble
41:11et le respect
41:12et la fraternité
41:13ça on l'a
41:14complètement perdu
41:15maintenant
41:16le recréer aujourd'hui
41:17en réinstaurant
41:18un service obligatoire
41:20je n'y crois pas
41:20c'est adapté
41:21non mais je n'y crois
41:21même pas une seconde
41:22pour des raisons économiques
41:23pour des raisons organisationnelles
41:25le coût que ça va représenter
41:26l'organisation que ça nécessite
41:28ça a été une catastrophe
41:31et ça a goûté
41:32un pognon de dingue
41:32pour reprendre
41:33une expression aussi présidentielle
41:34si on fait un système
41:34de garde nationale
41:35avec des périodes de rappel
41:36etc
41:37c'est autre chose
41:38puisque là c'est du volontariat
41:39par exemple ça peut permettre
41:40à certains pays
41:41là tu parles de réservistes
41:42de gendarme militaire
41:44la guerre nationale
41:45c'est autre chose
41:45c'est autre chose
41:46j'ajoute un dernier point
41:47c'est que
41:48l'armée ne peut pas tout
41:49je suis d'accord
41:50avec ce qui est dit
41:50l'armée peut avoir
41:51un rôle social
41:52mais elle n'est pas là
41:53pour éduquer les jeunes
41:55elle apporte quelque chose
41:56elle peut momentanément
41:57former des gens
41:58peut-être même
41:59leur trouver une vocation
42:00ça peut même
42:01des fois servir
42:01j'ai pas envie de roue de secours
42:03mais des gens peuvent se dire
42:04en fait j'ai envie de faire ça
42:05mais elle ne peut pas
42:06résoudre tout
42:07ça peut pas être une solution
42:08miracle qu'on brandit
42:09en termes de communication
42:10en disant
42:10on va regarder
42:11tout est en train
42:12de se liquéfier
42:14dans la société
42:14le dernier
42:16finalement le dernier symbole
42:17d'un peu d'autorité
42:18ou de cadrage
42:19c'est l'armée
42:20ça peut pas être l'armée
42:21qui résout tout à ce niveau
42:210826 300 300
42:24bonjour Guy
42:24bonjour
42:26merci d'appeler Sud Radio
42:28est-ce que vous avez fait
42:29votre service militaire Guy ?
42:31oui
42:31est-ce que vous êtes favorable
42:33au retour du service militaire
42:34je dis bien
42:35aujourd'hui
42:36alors moi
42:38j'observe la société
42:40telle qu'elle est maintenant
42:41et je vais vous dire
42:42c'est pour faire un service
42:43militaire walk
42:44c'est pas la peine
42:46c'est quoi ?
42:47dit selon vous
42:48c'est quoi un service
42:49militaire walk ?
42:50ah bah écoutez
42:51quand vous êtes dans la rue
42:52que vous voyez
42:53les gens marcher
42:54vous vous demandez
42:55si c'est des gars
42:56si c'est des filles
42:57j'ai rien contre
42:58c'est la manière
42:59de vivre maintenant
43:00c'est pas un problème
43:01mais bon
43:01le truc c'est que
43:03s'il y a besoin
43:05d'intervenir sur le terrain
43:06c'est pas avec la fleur au fusil
43:08qu'on y va
43:08vous Guy
43:09alors sans tomber dans le cliché
43:11que j'essaye de résumer
43:12votre pensée
43:12vous dites
43:13en réalité
43:13quand je vois la jeunesse
43:14d'aujourd'hui
43:14si demain
43:15on doit se préparer
43:16à la guerre
43:16la France peut ne pas
43:17être sauvée du tout
43:18et puis il y a surtout
43:19un truc
43:20c'est que
43:20quand j'ai entendu
43:22sur les ondes
43:23deux ou trois fois
43:24des maires
43:25qui étaient allés se plaindre
43:26quand ils faisaient
43:27le service
43:28le service
43:30qui a été mis en place
43:32les services nationaux
43:33universels
43:33voilà
43:34alors mon petit
43:35on l'a repris
43:36et c'est pas bien
43:37mais quand vous êtes là
43:38je vais vous dire
43:39si il y a un gradé
43:41qui vous dit
43:41que vous allez au trou
43:43vous allez au trou
43:43et vous devez obéir
43:44vous devez faire
43:45ce qu'on vous demande de faire
43:46je pense pas
43:47que notre jeunesse
43:48soit prête à ça
43:49voilà
43:49mais pour vous quand même
43:51l'idée Guy
43:52puisque c'est le sujet
43:53l'idée de mettre en place
43:54quelque chose
43:55qui ressemblerait
43:55vous êtes plutôt favorable
43:56de ce que je comprends
43:57oui dans l'idée
43:58on n'aurait jamais dû
43:59le supprimer
44:00on n'aurait jamais dû
44:01le supprimer
44:02c'est que ça donnait
44:02quand même
44:03bon
44:03même si moi
44:05je me suis pas
44:05on peut pas dire
44:06que j'ai eu besoin
44:06de m'épanouir là-bas
44:07mais bon
44:08j'ai rencontré des gens
44:10c'était sympa
44:10c'était de la franche camaraderie
44:12et quand même
44:12un certain rappel
44:13pour les règles en communauté
44:14qui n'étaient pas désagréables
44:15exactement
44:16exactement
44:16parce que je veux dire
44:17il y avait
44:18si vous voulez
44:19ça correspond un peu
44:20au scoutisme
44:21qu'il y avait à l'époque
44:22voilà
44:22donc
44:23et on vous faisait faire
44:26des choses
44:27que vous n'aviez pas
44:28l'habitude de faire
44:29donc voilà quoi
44:30je pense que
44:32si c'est fait sérieusement
44:34mais je pense pas
44:36que ça ira dans ce sens
44:38mais vous avez ce qu'on va faire Guy
44:39vous allez nous envoyer
44:40un dossier à Sud Radio
44:41on va l'envoyer au ministère des armées
44:43vous ferez partie des encadrants
44:44il y a quelque chose
44:45qui se montre
44:47qui je pense que c'est une très bonne idée
44:48et après Nicolas
44:48Linda
44:49Guy maintenant
44:50hashtag Guy
44:51c'est Sud Radio
44:52on rassemble la France
44:54c'est occuménique
44:54et c'est pas une petite mission
44:55merci beaucoup Guy
44:57de nous avoir appelé
44:57au 0826 300 300
45:00restez sur Sud Radio
45:01on revient dans quelques instants
45:02pour poursuivre ce débat
45:03et notamment de parler des
45:04vous savez
45:04vous êtes peut-être habitués
45:05sur la plage
45:06notamment si vous êtes du côté
45:07des sables d'Olonne
45:08à avoir des petits beignets
45:09des petites glaces
45:10qui défilent
45:10c'est fini mesdames
45:11c'est de la concurrence
45:13déloyale
45:13mort aux marchands
45:14apparemment c'est ça le projet
45:16on en parle dans quelques instants
45:17sur Sud Radio
45:18à tout de suite
45:18Sud Radio
45:19votre avis fait la différence
45:21Sud Radio
45:24les débats de l'été
45:2510h-13h
45:26Maxime Liedot
45:27on va partir du côté
45:29puisque certains d'entre vous
45:30sont peut-être en vacances
45:32là-bas sur la plage
45:33en train de faire
45:33une petite balade
45:34et là ils vont se dire
45:35tiens puisqu'on est avec nos enfants
45:36est-ce qu'on se grillerait une clope ?
45:38ah non
45:38non non c'est fini ça
45:39sur les plages
45:40et si on se prenait une glace ?
45:41et non c'est fini aussi
45:43les glaces
45:43et puis les beignets
45:44c'est fini aussi
45:44parce que
45:45et les chouchounis
45:46tout ce qui était transporté
45:47par ces marchands itinérants
45:48ces vendeurs ambulants
45:50sur les plages
45:51du côté des sables
45:52on a décidé de les interdire
45:53parce que visiblement
45:54les commerçants locaux
45:55ont décidé
45:56c'était de la concurrence déloyale
45:58autour de la table
45:59est-ce que
46:00ça peut se comprendre
46:01parce que quand on trine tout l'été
46:02on fait qu'une saison
46:03peut-être les commerçants
46:04installés sur le fameux remblay
46:06c'est une sorte de grande promenade
46:07des anglais
46:07un bout de béton
46:09sur lequel on marche
46:09en fait pour voir la plage
46:10c'est vrai
46:12c'est quand même ça le principe
46:14et donc certains commerçants
46:15évidemment se disent
46:16j'ai 4 mois pour faire ma saison
46:18avec des chouchous
46:19des chouchous roses
46:20des glaces
46:20et il y a ceux
46:21qui sont peut-être des étudiants
46:22qui sont insolents en plus
46:23qui marchent en claquette
46:24sur la plage en débardeur
46:26et qui font leur blé comme ça
46:27et c'est vrai que c'est des clients
46:28ment pour eux
46:28Patrick Vignard
46:29je vous sent très concerné
46:31là par ce sujet
46:31oui parce que regardez
46:32je pense aux restaurants de plage
46:34moi j'ai pu faire un accord
46:36sur la grande mode
46:36Carnon et Palavas
46:37entre les commerçants
46:39les restaurateurs
46:40et ceux qui avaient des restaurants
46:41sur la plage
46:42en fait
46:42il y a de la place
46:43pour tout le monde
46:44et ce qui me gêne
46:45dans cette société
46:45c'est que personne
46:46n'est capable de faire des compromis
46:48je suis désolé
46:49mais le jeune étudiant
46:50qui fait 12 heures
46:51a poussé un chariot
46:52qui fait 100 kilos
46:53en plein cagnard
46:54pour gagner un peu d'argent
46:55en vendant des chouchous
46:56moi ça me plaisait
46:58cette France
46:58il y en a marre maintenant
47:00entre le bar des 10 piafs
47:01entre les mecs sur les places
47:03qui veulent jouer au foot
47:04non mais c'est quoi cette France
47:05où tout est fermé maintenant
47:07c'est une France cadenassée
47:09que nous voulons
47:10et c'est vrai que
47:11si j'étais moi le maire
47:12des Sables de l'Aune
47:13j'aurais réuni
47:14les commerçants sédentaires
47:16les vendeurs de chouchous
47:17et j'aurais fait un partenariat
47:19alors j'ai envie de dire
47:20aux restaurateurs
47:21mais j'ai envie de dire
47:22aux restaurateurs
47:23vendez-les les chouchous
47:24comme ça mon jeune étudiant
47:26il fera un peu de thunes
47:27pour se payer le loyer
47:28à Paris
47:29voilà ce qu'on a
47:29on a besoin d'une belle jeunesse
47:31le gestionnaire d'une entreprise
47:32du côté des Sables d'Olonne
47:33qui lui emploie
47:34pardon une trentaine de vendeurs
47:35en ambulant
47:36évidemment refuse totalement
47:37de disparaître
47:38et va porter l'affaire en justice
47:39ce qu'on apprend aussi
47:40qui est quand même intéressant
47:41je ne sais pas comment
47:41vous observez ça
47:42vous Frédéric Fougera
47:43c'est la police municipale
47:45en attendant
47:45qui va avoir l'ordre
47:46de les expulser
47:47c'est quand même le meilleur moyen
47:48d'opposer la police
47:49et ses habitants
47:51c'est surtout une interrogation
47:53sur le rôle de la police municipale
47:54est-ce que le rôle de la police municipale
47:55c'est de garantir
47:56une forme de sécurité
47:57de tranquillité
47:58de rassurer la population
47:59ou est-ce que c'est
48:00d'aller faire la chasse
48:00aux petites dérives
48:03ou non d'ailleurs
48:03parce que là
48:04d'un côté
48:05on parle d'étudiants
48:06qui triment
48:06pour gagner un peu d'argent
48:07mais en l'occurrence
48:08là il ne s'agit pas d'étudiants
48:09il s'agit d'une société
48:09il y a 30 employés
48:11c'est-à-dire que c'est une société
48:12qui est légale
48:13qui paye des impôts
48:14qui paye de l'URSAP
48:16qui paye ses salariés
48:18donc finalement
48:21un jeu de concurrence
48:22qui n'est pas accepté
48:23par les uns ou par les autres
48:24donc en plus
48:25on est plutôt
48:26dans une forme
48:27de délire totale
48:28et je voulais juste revenir
48:30et avoir une petite critique
48:31sur votre introduction
48:32du sujet
48:33où vous parliez
48:33d'un côté de la cigarette
48:34de l'interdiction de la cigarette
48:35et de l'autre côté
48:36de ce sujet-là
48:37je pense qu'il ne faut pas non plus
48:38tout mélanger
48:39et tout mettre au même niveau
48:40la question de la cigarette
48:41c'est une question
48:42de santé publique
48:43il y a énormément de pays
48:44dans lesquels la cigarette
48:45elle est interdite partout
48:46dans tout l'espace public
48:47depuis longtemps
48:48ça n'empêche pas les gens de vivre
48:49il faut juste
48:49ne pas être hypocrite
48:50moi je ne dis pas
48:52ce qu'il faut faire
48:52ou ce qu'il ne faut pas faire
48:53mais on ne peut pas dire
48:54d'un côté
48:54la cigarette ça tue
48:56c'est dangereux
48:56ça coûte très cher
48:57en matière de santé publique
48:59et puis après de dire
49:00oui mais il ne faut pas
49:00empêcher les gens de fumer
49:01donc il faut dire la vérité
49:03et juste
49:03peut-être que l'association
49:05des deux
49:05entre l'interdiction du chouchou
49:06et la cigarette
49:07ce n'était pas
49:08le meilleur malgave possible
49:09je défends
49:10cette introduction
49:12dans le sens où
49:13je pense que
49:14pour beaucoup de français
49:14qui nous écoutent
49:15et qui nous regardent
49:15il y a la sensation
49:16qu'il y a une perte de liberté
49:17ça va en effet
49:18de l'image de la clope
49:19même si l'objectif est noble
49:20et parfois les gens
49:21aimeraient se dire
49:22écoutez débrouillez-vous
49:22pour que la plupart du temps
49:23on ait accès à des plages
49:25propres
49:25en toute sécurité
49:27plutôt que nous interdire
49:27de fumer
49:28Arnaud Stéphan
49:29sur ce sujet justement
49:30de l'expulsion
49:31en tout cas sur la grande plage
49:32des Sablones
49:33ce ne sera pas le cas
49:34partout en Vendée
49:34mais d'aller expulser
49:36certains
49:37ça je vais vous dire
49:38ça commence comme ça
49:38et ça finit par fermer
49:39le bar des Ypshaph
49:40mais c'est exactement ça
49:43mais c'est exactement ça
49:44je vous ai senti Arnaud
49:46sur ça
49:46c'est quoi
49:47c'est quoi les souvenirs
49:48d'enfance
49:49sur les plages
49:50c'est quoi ces souvenirs
49:51c'est quoi
49:52ce qui nous lie
49:53à un endroit
49:53les bagarres dans l'eau
49:54avec mon petit frère
49:55déjà
49:56et les glaces
49:58et les chouchons
49:59quand on gavait les parents
50:00pour en avoir
50:00et de nager jusqu'à la deuxième bouée
50:02exactement
50:03et de plonger dans les vagues
50:05est-ce que c'est bon pour vous
50:06exactement
50:07on est lié à des endroits
50:09on est lié à des histoires
50:10on est lié à des sensations
50:11on est lié à plein de choses
50:12qui nous rattachent
50:13à des endroits
50:13à des émotions
50:14moi c'est le Var
50:16parce que c'est des souvenirs
50:17d'enfance dans le Var
50:18et c'est la grande plage de Cavalers
50:20avec ces vendeurs
50:21qu'on connaissait
50:21tous les ans
50:22et qui nous appelaient
50:23par nos prénoms
50:24et qui nous connaissaient
50:25et le photographe
50:26qui venait
50:27le photographe
50:27mais oui le photographe
50:29les fameuses photos
50:30en noir et blanc
50:30au bord de l'eau
50:31avec les parents
50:33ou avec les soeurs
50:34etc
50:34peut-être
50:36pas à mon époque
50:37mais oui
50:37à l'époque
50:38vous êtes très âgé
50:39c'est très vieux
50:40c'est beaucoup plus artistique
50:42est-ce que vous avez expliqué
50:43que Pompidou n'était plus président
50:44je suis né sous Pompidou
50:46donc je m'en rappelle
50:48on lui a appris ce matin
50:49ça a été un choc
50:51mais un truc
50:51mais je ne me remettais pas
50:52mais on est attaché à ça
50:59faire disparaître tout ça
51:00c'est là aussi
51:01ça participe
51:02de la destruction
51:04de ce que nous sommes
51:04de l'histoire
51:05d'un patrimoine immatériel
51:07mais exactement
51:07mais exactement
51:09s'il ne reste plus rien
51:10vous avez une société
51:11qui est complètement
51:12aseptisée
51:13avec
51:13mais qui accepte
51:16en revanche
51:16qu'on vienne vous emmerder
51:17sur une plage
51:18avec des groupes bruyants
51:19qui mettent de la musique
51:20etc
51:20avec des enceintes
51:21interviewons les enceintes portatives
51:23avec les morceaux immondes
51:25à côté de chez vous
51:25moi je préfère
51:26les vendeurs de chouchous
51:27sur les plages
51:27que les emmerdeurs
51:28avec des baffles
51:29qui mettent de la musique
51:30de dôme
51:31toute l'après-midi
51:32sur la plage
51:32écoutons la jeunesse
51:34qui n'a pas connu
51:35Pompidou et Edith Piaf
51:37je n'ai pas connu
51:37Pompidou et Edith Piaf
51:38mais j'ai connu
51:39les chouchous
51:40et je me souviens encore
51:41que j'embêtais grandement
51:42mon père
51:43pour qu'il m'en achète
51:43avec un petit sentiment
51:45de culpabilité à la fin
51:46mais tu l'as quand même
51:47mis ton chouchou
51:47mais non mais c'est important
51:50parce que
51:51ce que décrit Arnaud
51:52ce que tout le monde a décrit
51:53c'est que petit à petit
51:54on fait des petites concessions
51:55sur soit des petites parcelles
51:58de vie
51:58qu'on peut avoir
51:59des petits plaisirs personnels
52:01c'est aussi des moments
52:02de vie et de partage
52:03et la suppression
52:05de ça en fait
52:07c'est renoncer finalement
52:08à ce qui nous unit
52:09tu parlais d'immatérialité
52:11en géographie
52:12on appellerait ça
52:12l'espace vécu
52:13c'est que
52:14chacun a son petit vécu
52:16de la France
52:17chacun a son petit vécu
52:19sur sa petite plage
52:19avec ses parents
52:20quand il est dos
52:20et donc on est en train
52:22de petit à tir
52:22renié sur ça
52:23il ne faut absolument pas le faire
52:24en plus je suis sûr
52:25que la police municipale
52:26sincèrement
52:27elle ne sait même pas
52:28pourquoi elle fait ça
52:28non mais c'est surtout
52:29je pense qu'elle ne va pas
52:30avoir envie de le faire
52:31en réalité il fait chaud
52:32vous avez la délinquance
52:33un peu partout
52:34vous préférez être
52:35en train de régler
52:36c'est bien pour ça
52:38entre la cigarette
52:38et la sécurité
52:39mot de la fin
52:40il faut que je reste
52:40quelques secondes
52:41juste sur l'image
52:41de la police municipale
52:42parce que ça me fait penser
52:43aux gendarmes de Saint-Tropez
52:44et de voir ces pauvres gendarmes
52:45à qui on demande
52:46de courir après les nudistes
52:47je trouve que c'est exactement
52:49les nudistes
52:50alors Arnaud
52:51le bar
52:52les nudistes
52:53et les chouchous
52:54voilà la prochaine émission
52:55mais ce sera un sommaire
52:57merci messieurs
52:57de m'avoir accompagné
52:59sur Sud Radio
52:59pendant cette 7h30
53:01de débat
53:02merci Arnaud Stéphan
53:03fondateur de l'agence
53:04La Note de Com
53:05merci à Patrick Vignal
53:06l'ancien député renaissance
53:07de l'Hérault
53:08qui a fait un petit clin d'oeil
53:09à Amélie Oudea-Castera
53:10pour une jeune championne
53:11et on la sponsorisera
53:12ici sur Sud Radio
53:13hashtag Camille Dupont
53:14hashtag Camille Dupont
53:15et on va la suivre surtout
53:16bien sûr
53:17merci Frédéric Fougera
53:18d'avoir été avec nous
53:19président de Tenkan Paris
53:20l'agence de communication
53:21et auteur de anthologie
53:22de la com
53:22aux éditions Bréal Studi Rama
53:24merci beaucoup
53:25Mehdi Raech
53:25analyse politique
53:26d'avoir été avec nous
53:27dans quelques instants
53:28retour sur une affaire
53:29qui a tenu la France
53:30en apnée
53:31l'affaire Cédric Jubilard
53:32figurez-vous
53:32qu'on risque d'avoir
53:33un basculement
53:34sa nouvelle compagne
53:35a dit avoir recueilli
53:36de nouvelles confessions
53:37lorsqu'elle allait le voir
53:39régulièrement
53:39dans le parloir
53:41on en parle dans quelques instants
53:42avec justement
53:43c'était Sébastien Deveau
53:45qui est détective
53:46détective
53:46et qui connait très très bien
53:48justement cette affaire
53:49qui connait très bien aussi
53:50cette compagne
53:51et qui va nous éclairer
53:52pour savoir
53:52où on est cette affaire
53:53est-ce qu'un jour
53:54on va comprendre
53:55ce qui s'est réellement passé
53:56entre Cédric et Delphine Jubilard
53:57à tout de suite sur Sud Radio
53:58Sud Radio
54:00Sud Radio
54:01Parlons Vrai
54:01Parlons Vrai
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54:03Parlons Vrai
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