- 26/05/2025
Mettez vous d'accord avec Pascal Bataille, Julien Aubert, Alex Darmon et Mehdy Raïche
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NewsTranscription
00:00Traité du silence à l'usage des gens bruyants, c'est paru chez Guy Trédaniel, je rappelle que vous co-animez également...
00:08Il n'y a que la vérité qui compte, j'allais dire le rideau, c'est comme ça souvent.
00:12Il n'y a que la vérité qui compte avec Laurent Fontaine et qu'on va vous retrouver à la rentrée sur W9.
00:19Julien Aubert, président de l'Institut Valmy, vous êtes ancien député, vous êtes également à la Cour des Comptes.
00:26Oui.
00:27Fallait pas le dire ?
00:28Fallait pas le dire.
00:29Vous avez le droit de le dire, mais moi je n'ai pas le droit de me rendre du tout.
00:32Alex Darmon, journaliste politique, on vous retrouve tous les vendredis dans La Vérité en face, chez Patrick Roger, vous êtes face à Éric Tegner.
00:40Et également, on peut vous suivre sur Youtube, les 1 des 6, c'est le nom de votre chaîne de débat politique.
00:46C'est une très bonne chaîne.
00:47Oui, oui.
00:48C'est gentil, merci beaucoup.
00:49Mehdi Raïch, analyste politique, merci à vous d'être là.
00:53On va sur pas mal de sujets.
00:54Il y a évidemment les agriculteurs qui sont mobilisés, les tracteurs devant l'Assemblée nationale avec cette proposition de loi qui fait beaucoup réagir avec énormément d'amendements.
01:08La fin de vie, le délit d'entrave, le sabotage à Cannes ce week-end et à Nice.
01:13Des anarchistes revendiquent le sabotage des pylônes et ces coupures d'électricité.
01:17Et puis la lettre de la mère d'Elias, ce jeune garçon tué, assassiné, porte d'Orléans, il y a quelques semaines.
01:25Et elle interroge sur les responsabilités.
01:27Puis on va parler de la gifle, de la gifle, de la giflegate.
01:32C'est quand même le sujet ce matin.
01:34Alors, est-ce qu'on doit en parler ou pas ?
01:35Oui, on doit en parler avec vous.
01:38Mais on va commencer avec vos coups de cœur et vos coups de gueule.
01:41Vous me permettez un coup de cœur pour l'hommage à Raphaël Nadal.
01:44J'ai trouvé qu'hier, les images étaient absolument incroyables à Roland-Garros.
01:48Je ne suis pas une grande passionnée de tennis.
01:50Néanmoins, j'ai trouvé que cette image changeait de l'époque.
01:56C'est-à-dire qu'on avait l'image vraiment de sportif fair-play, d'un Raphaël Nadal très ému, d'un grand champion, entouré de grands champions.
02:06Je ne sais pas si vous avez vu l'image.
02:07Si, si, j'ai regardé.
02:08Moi, je suis fan de tennis en plus.
02:10Non, mais ceux-là, je les aime, moi.
02:11Nadal, Federer, tous ceux-là.
02:15Vous aviez mûré, effectivement, avec Djokovic.
02:17L'image était incroyable sur le court.
02:19Et puis même le geste, le fait de laisser une trace à vie sur ce Roland-Garros.
02:25Il a quand même remporté 14 fois à Roland-Garros, Raphaël Nadal.
02:28Je ne sais pas si on se rend compte de ce que ça représente.
02:30Je pense que c'est dans les plus grands exploits sportifs de l'histoire.
02:32Ah oui, vraiment.
02:33Et qui minoraient.
02:34Je trouve qu'il est vraiment minoré.
02:36Donc oui, les images étaient superbes.
02:37Et puis, c'était un vrai moment de communion.
02:39C'était un vrai bel hommage.
02:40C'était chic, c'était dingue.
02:41C'était classe.
02:42C'était classe, voilà.
02:43Il y a une photo, on les voit tous les quatre ensemble.
02:45Mûré, Djokovic, Federer et Nadal.
02:49Et la photo, elle est vraiment classe.
02:51Tous en costume, c'est vraiment très beau.
02:53Et c'est vrai que 14 Roland-Garros.
02:58Il a combien, 20 Grands-Chelèmes, 21 ?
03:00Quelque chose comme ça.
03:01C'est encore mieux de lui donner la trace dans le sol pour l'éternité de Châtelier
03:06que de renommer le Châtelier.
03:07Que donner son nom au Châtelier qui était compliqué.
03:09Le roi de l'ocre.
03:10Pour l'éternité, il sera le roi de l'ocre.
03:12Donc, exceptionnel.
03:13Non, vous n'avez pas de...
03:14Moi, j'ai bouffonné hier.
03:16Mais effectivement, c'est quand même une légende qui part.
03:21Et je pense que c'était important de le faire de manière très élégante.
03:26C'est la France.
03:28Ce qui est beau, c'est cette image de fair-play.
03:30Oui, c'est ça.
03:31Il y a de moins en moins de sports qui donnent cette image-là.
03:33Il y a encore le rugby où les équipes vaincues font des honneurs aux gagnants.
03:39Mais c'est ô combien magnifique de voir ce type d'image-là
03:43et ces quatre mousquetaires de l'époque réunis comme ça,
03:48dont on connaît évidemment les rivalités.
03:51Ils ne sont pas tous les meilleurs amis du monde,
03:53même si Raphaël Nadal et Federer le sont.
03:56Mais en tout cas, on sent un profond respect, une estime très importante.
04:03Et le tennis, c'est encore de ces sports qui favorisent ça
04:06et qui laissent le fair-play au premier plan.
04:09Je suis un peu triste de voir que le tennis,
04:12chez les jeunes et même les moins jeunes,
04:14est de plus en plus remplacé par le padel,
04:16parce que je ne sais pas si ça portera les mêmes valeurs.
04:19On ne se rend pas compte de l'ère qu'on a eue.
04:21Moi, j'ai grandi avec Nadal, Djokovic, et c'était des monstres.
04:25Ce sont des monstres, tous indépendamment.
04:27Moi, j'ai grandi avec McEnroe.
04:29C'est ce que j'allais dire.
04:31Bon, Connors, McEnroe, c'était une autre époque aussi.
04:35Tellement beau, tellement beau joueur.
04:37Bon, allez, on avance.
04:39Pour parler de sport, il faut aussi tirer un coup de chapeau
04:41à l'équipe de Rugby de Bordeaux.
04:43Oui, Bordeaux BV, oui.
04:45J'osais pas être là pour pas attraquer les Tchoulisses.
04:47Non, non, exploit.
04:49Qui a été monstrueuse samedi, qui a fait un super match.
04:51Et puis au rugby français en règle générale,
04:53parce que ça fait cinq ans que le rugby français
04:56gagne cinq titres d'affilée en Coupe d'Europe.
04:58C'est quand même pareil, c'est quand même exceptionnel.
05:00Une mention spéciale à Louis Bielbarré,
05:02qui, je pense, sera peut-être élu joueur de l'année.
05:04Je sens que Julien Auvergne n'est absolument pas conservé par tout ça.
05:08C'est surtout l'entente sportive Avignon-Carpentras dans le BRL.
05:11J'ai fait une très très belle rentrée.
05:13Donc voilà.
05:14Mais je dirais, chacun son...
05:16Je suis un local, je suis un provincial.
05:18Vous pouvez se foutre au rugby.
05:20Je suis plus rugby, même si je suis né à Marseille.
05:22Donc à Marseille...
05:24Donc en fait, si vous voulez, d'un côté il y a du sport,
05:26de l'autre côté il y a de la religion.
05:27On peut pas séparer les deux.
05:29On peut faire un coup de gueule aussi
05:31parce qu'on s'est passé au Stade Vélodrome lors du concert de Jules.
05:34Moi je dis Jules.
05:36Jules...
05:38C'est pas le geste.
05:40Je sais pas.
05:42Mais saccage, pillage, violence.
05:46C'est vrai que c'était des images assez lamentables.
05:49C'est détestable.
05:50On a pu voir.
05:51Détestable.
05:52Mais malheureusement, c'est ce qui se passe un peu dans toutes les...
05:54Pour le coup, c'est le côté obscur des supporters.
05:57Parce que c'est des supporters de sport
05:59qui sont allés voir Jules entre guillemets samedi
06:01parce que c'était dans le Stade Vélodrome.
06:02On a l'impression que quand ils sont confrontés
06:04aux sports et aux installations sportives,
06:06ils savent pas se contrôler.
06:07C'est détestable.
06:08Quand on a vu les images il y a quelques semaines
06:10de la qualification du Paris Saint-Germain,
06:11les saccages dans Paris, pareil,
06:13vous vous dites vraiment,
06:14mais qu'est-ce qui leur passe par la tête ?
06:16Avec une personne qui s'est fait écraser
06:18où son pronostic vital était engagé,
06:20heureusement elle n'est pas décédée,
06:22mais ça elle est très loin.
06:23Oui, ça elle est très loin.
06:24Il faut dénoncer quand même ces violences.
06:27Visiblement, la sécurité ne suffit pas.
06:30Je ne sais pas si elle ne suffit pas,
06:32elle est en danger aussi, elle-même,
06:34parce que je pense que ça s'empare de foules
06:36et de personnes.
06:37Quand vous voyez les images samedi,
06:39devant la boutique de l'Olympique de Marseille...
06:41Il ne faut pas devenir naïfeté.
06:42Je pense qu'il y a des gens qui profitent
06:44pour faire du pillage.
06:46Ils savent très bien que ce sont des moments
06:48de fragilité.
06:50Rappelez-vous, pendant les émeutes,
06:52tous les magasins de Marseille
06:54qui ont été pillés,
06:57il ne faut pas être naïf.
06:59Il y a des gens dont c'est le business.
07:02Et après, vous le trouvez en recel.
07:04On se retrouve dans un instant avec vous
07:06pour commenter l'actualité.
07:08A tout de suite.
07:17Avec vous, de retour dans le 10h midi
07:19pour commenter l'actualité sur Sud Radio
07:21avec Pascal Bataille, animateur, producteur,
07:23chef d'entreprise.
07:24Je rappelle votre dernier ouvrage,
07:26Petit traité du silence à l'usage des gens bruyants,
07:29paru chez Guy Trédaniel.
07:31Julien Aubert, président de l'Institut Velmy,
07:33ancien député.
07:34Alex Darmon, journaliste politique.
07:36On vous retrouve tous les vendredis
07:38dans La Vérité en face de Patrick Roger.
07:40Vous êtes face à Eric Tegner
07:41et votre chaîne de débat politique,
07:43excellente chaîne de débat politique,
07:45Les Indécis, est sur Youtube.
07:47Et on peut voir le replay, aussi,
07:49sur Paris Première,
07:50de l'émission que vous avez produite,
07:52seul contre tous,
07:54l'ancien ministre Eric Dupond-Moretti,
07:57face à quatre personnalités.
07:59Donc, vous aurez les audiences aujourd'hui ?
08:01Aujourd'hui, ce sera le lendemain, effectivement.
08:03Mehdi Raïch, analyste politique.
08:06On va revenir sur les agriculteurs.
08:08Le bouquin de Bataille, vous l'avez lu ?
08:11Parce que Mehdi duvien a un réseau de résolution.
08:14Vous pouvez au moins dire,
08:15j'ai lu sur le bouquin, il est bien.
08:17Je l'ai même reçu, Pascal Bataille.
08:20Je suis là pour vous défendre.
08:22Merci.
08:23Et vous n'avez rien écrit, vous ?
08:25Si, j'ai écrit des bouquins,
08:27mais je ne fais pas de publicité.
08:29Le petit traité du silence à l'usage des gens bruyants
08:33est très utile,
08:35et devrait être utile à beaucoup d'entre nous.
08:39On s'inclut dans un, Pascal.
08:41L'actualité sur les agriculteurs,
08:45c'est la loi sur la fin de vie avec ce délit d'entrave,
08:48les sabotages à Cannes et à Nice ce week-end,
08:51et puis le GIF, le GATE.
08:55Est-ce que Brigitte Macron a frappé le Président de la République ?
08:58Brigitte GATE.
08:59Oui, Brigitte GATE.
09:00Parce que GIF, le GATE, c'est compliqué.
09:02Bref, beaucoup de sujets.
09:03On va continuer avec vous.
09:04Vous commencez avec vos coups de cœur et vos coups de gueule.
09:06Pascal Bataille, c'est un coup de cœur ?
09:08Oui, un coup de cœur pour Léa Salamé,
09:11qui a fait un édito dans son émission samedi soir,
09:15suite à la polémique déclenchée par les propos,
09:20ou la façon dont ont été interprétés,
09:23les propos de Thierry Ardisson.
09:25Pas interprété, il a dit Gaza St-Jean.
09:27C'est Auschwitz, c'est pas interprété.
09:29Oui, parce qu'on a sorti, justement, et c'est ce que dit très bien Léa Salamé,
09:32on a sorti une phrase d'un contexte de longue minute
09:36où Ardisson dit des choses en amont et en aval.
09:40Mais ce qu'elle dit surtout, c'est,
09:42et je vais reprendre ces termes très précis pour ne pas la trahir,
09:47c'est être accusé de complaisance à l'égard du Hamas ou de l'antisémitisme
09:52quand on produit une parole forte sur Gaza,
09:55ça ne marche pas, pas ici, pas avec moi, dit-elle.
09:58Et elle a totalement raison, elle a d'autant plus raison, effectivement,
10:03que je suis absolument convaincu
10:06que ce n'est pas du tout servir la lutte contre l'antisémitisme
10:09que d'assimiler l'indignation tout à fait légitime
10:14contre ce qui se passe depuis les mois à Gaza
10:19et une quelconque forme d'antisémitisme.
10:25Et même si, effectivement, il y a parmi ceux qui s'opposent
10:30et qui dénoncent ces violences, évidemment, des antisémites,
10:33comme il y en a partout,
10:34mais dire qu'une parole contestant l'action israélienne à Gaza
10:40depuis des mois et la façon dont Benjamin Netanyahou
10:44essaie à sa façon de gérer le problème,
10:48c'est être antisémite, c'est, à mon avis,
10:51participer, justement, de l'antisémitisme.
10:54Parce que pourquoi ?
10:56En fait, qu'est-ce qu'on fait ?
10:58On assimile juifs et politiques du gouvernement israélien.
11:03D'abord, c'est faux, c'est un contresens.
11:06Et heureusement, il y a des juifs, et de plus en plus nombreux,
11:09qui disent qu'ils sont indignés par ce qui se passe à Gaza
11:11et que ça les révolte,
11:13et que leur être juif est profondément blessé
11:16par ces massacres et par ce qui se passe.
11:19Or, assimiler juifs et politiques du gouvernement israélien,
11:23c'est faire le jeu des antisémites.
11:25C'est dire que tous les juifs sont complices d'un massacre
11:29et de ce que beaucoup assimilent à une forme de génocide.
11:33Donc, ce n'est que nourrir cet antisémitisme
11:37et nourrir la haine du juif qui est insupportable et inacceptable,
11:41que de dire que les juifs sont responsables de ça.
11:44Aujourd'hui, on a un gouvernement israélien,
11:47pour une part composé de gens d'extrême droite,
11:50de sionistes radicaux,
11:52qui produit une politique avec des dégâts considérables
11:56en termes d'humanité
11:58et dire que ça, c'est le fait des juifs,
12:01eh bien, c'est nourrir l'antisémitisme.
12:04Et dire qu'on peut produire une parole forte sur Gaza
12:08tout en étant absolument révolté,
12:12en jugeant abominable ce qui s'est passé le 7 octobre,
12:16ça doit être possible.
12:19Et il faut vraiment que des paroles comme ça,
12:22elles sont de plus en plus nombreuses, et je m'en félicite.
12:26– Mais je n'ai pas tout compris ce que vous avez dit,
12:28parce qu'en fait, elle est revenue principalement
12:30sur ce qu'avait dit Thierry Ardisson, en disant qu'il avait dérapé.
12:33– Non, elle a dit aussi, pendant de longues secondes,
12:37qu'elle jugeait insupportable d'être elle,
12:40avec ce qu'elle représente et ce qu'elle a fait,
12:43en tant que journaliste, et y compris dans cette émission,
12:46où encore, il y a quelques semaines,
12:48elle recevait des rescapés de la Shoah, les derniers,
12:51pour leur donner une longue parole.
12:53Elle dit que c'est insupportable qu'elle puisse être taxée
12:57de complicité avec les antisémites,
13:00tout simplement parce qu'elle laisse,
13:03et elle-même, elle produit, une parole de contestation
13:10sur les massacres de Gaza.
13:12– Elle aurait pu préciser que Raphaël Pity, aussi,
13:15c'est ce qu'on a vu sur les réseaux,
13:17n'était pas un observateur, ni un médecin lambda,
13:20c'était un militant politique.
13:22Et ça, elle aurait pu le préciser, aussi,
13:24dans le cadre du contexte.
13:26– Mais est-ce que ça discrédite sa parole ?
13:28– C'est d'où il parle.
13:29Je veux dire, il ne parle pas de la même manière.
13:31Je n'ai pas eu une réaction sur Mehdi ?
13:33– Moi, je n'ai pas entendu les propos de Léa Salamé samedi soir.
13:36– Tout ce que je suis, mes origines, l'histoire de ma famille,
13:39du génocide armédien dans ma famille maternelle,
13:41je me suis battue contre les haines, entre les peuples,
13:43entre les religions, je continuerai toute ma vie
13:45à essayer de faire entendre une voix de paix et d'apaisement.
13:47Oui, d'accord, sauf qu'il y a eu une erreur de la prod,
13:50– Elle le dit aussi.
13:52Mais, encore une fois, d'une erreur de la prod qui est très vite
14:00et très puissamment utilisée, effectivement,
14:06contre Ardisson et contre Léa Salamé.
14:09– Excusez-moi, elle produit l'émission.
14:11– Pardon ?
14:12– Elle produit l'émission, Léa Salamé.
14:14Donc j'espère que ça peut être utilisé contre elle.
14:16Elle a quand même une responsabilité.
14:18Et moi, je n'ai pas entendu ses propos, donc je ne vais pas m'exprimer.
14:20Et sans doute, je la crois dans ce qu'elle dit
14:23et que ça a dû lui faire du mal ou beaucoup de peine.
14:26Mais elle est quand même productrice de l'émission.
14:28Et quand on est producteur, et tu le sais,
14:30on doit faire attention, surtout quand notre image est mise en avant.
14:33– Mais ce qu'elle montre aussi dans cet édito,
14:35c'est qu'elle remet en perspective avec les propos d'Ardisson
14:38en amont et en aval.
14:40Et elle montre que tu ne peux pas juste sortir les barres secondes.
14:44– D'accord, bien sûr.
14:46– La phrase d'Ardisson a évidemment été terrible.
14:51Mais je pense qu'effectivement, pour revenir à ce que vous disiez,
14:55qu'on doit pouvoir arriver en France à parler de ce conflit
15:00sans pour autant immédiatement se voir pré-assigné
15:04des affectations identitaires.
15:07Et moi, je pense que le mélange juif-français-israélien
15:13est un mélange qui ne va pas.
15:14Je pense que le mélange juif-français-gouvernement israélien
15:17est un second mélange qui ne va pas.
15:19Je suis frappé de l'autre côté aussi de voir une partie de la population
15:23musulmane qui se sent corps amie avec la Palestine.
15:26Si on veut, à un moment donné, sur un problème très compliqué,
15:29il faut éviter de caricaturer les positions des unes et des autres.
15:33Il y a des gens caricaturaux, je pense notamment à la France insoumise,
15:37qui est insusceptible, je dirais, de nuances et d'objectivité.
15:41Et puis après, sur des sujets aussi compliqués,
15:43si on veut pouvoir être utile en tant que Français,
15:45il faut d'abord raisonner en tant que Français
15:47avant de raisonner en tant que partie d'un conflit
15:49qui se passe à plusieurs centaines de kilomètres.
15:51Il y avait aussi un point, je vais juste revenir dessus,
15:53sur la manière dont Léa Samet fait du journalisme.
15:55Elle avait parlé dans une interview que ce qui compte pour elle,
15:57c'est le moment.
15:58Et je pense qu'elle a eu précisément ce moment avec Thierry Ardisson
16:01la semaine dernière.
16:02Le moment, il est revenu dans la tête.
16:04Exactement, donc il y a toute cette question-là du montage,
16:06de la production comme les productrices,
16:08indépendamment de les propos qu'elle a pu tenir,
16:10ça dit.
16:11Elle aurait dû corriger Ardisson.
16:12Exactement.
16:13Le moment, je pense que là, je le prends dans la tête.
16:15Et pour moi, c'est une erreur.
16:16Et puis, il n'y a pas qu'elle.
16:17Il y a la chaîne.
16:18Il y a toutes ces choses-là.
16:19Quand vous travaillez avec des chaînes,
16:20normalement, les contenus sont regardés.
16:21Oui, il y a quelqu'un qui est présent sur le plateau.
16:23Mais attention, heureusement quand même qu'elle en a dit un mot.
16:26Moi, j'espérais qu'elle en parle.
16:27Et elle l'a fait, samedi soir.
16:29Et heureusement qu'elle l'a fait.
16:31On continue.
16:32Médis, c'est un coup...
16:33C'est un coup qu'on va peut-être faire avec vous, Alex.
16:35Parce que c'est dans la continuité.
16:36C'est dans la continuité.
16:37Non, mais moi, c'est par rapport au festival de Cannes
16:39que j'ai trouvé cette année...
16:41C'était festival, cette année.
16:42Pour le coup, c'est qu'à le dire.
16:45Sur les messages politiques,
16:47d'ailleurs, qui sont importants.
16:48Mais moi, ce qui m'a un peu dérangé cette année,
16:51c'est que ces messages,
16:52ils étaient adressés que dans un sens.
16:54On en parlait sur le fait que
16:56c'est important pour un artiste de parler.
16:58Mais il faut avoir une parole équilibrée.
17:00Et on a appris que l'otage israélienne,
17:02qui avait été détenu pendant 55 jours
17:04par les terroristes du Hamas,
17:05n'avait pas pu porter son ruban jaune
17:08pour demander la libération des autres otages israéliens.
17:11Quand dans le même temps,
17:12Juliette Binoche, elle a le droit.
17:14Et puis même, c'est pas qu'elle a le droit.
17:15Moi, je comprends complètement qu'elle le fasse.
17:16Qu'elle dénonce effectivement ce qui se passe à Gaza.
17:19Elle avait eu le temps de pouvoir faire un discours sur scène.
17:23Bon, avec un accoutrement qui ne m'allait pas.
17:26Mais c'est son droit.
17:27C'est sa liberté.
17:28Que dans le même temps, un autre artiste que j'adore,
17:30François Asselineau, arrive avec le keffier palestinien
17:32et qu'on ne lui dise rien sur le tapis rouge.
17:35Et qu'elle, qui a été otage,
17:37d'ailleurs qui n'a pas été invitée par le festival de Cannes,
17:39qui a été invitée par le maire de Cannes, David Lissnard,
17:42qui, elle, doit enlever son ruban jaune
17:46pour rappeler que encore 55 otages,
17:49vivants ou morts,
17:50sont détenus dans les territoires palestiniens.
17:53Et en fait, je trouve que c'est vraiment le mauvais message
17:56qui a été envoyé, si c'est vrai.
17:58A priori, c'est vrai.
17:59Ça a été confirmé qu'on ne parle pas des deux côtés,
18:02dans ce cas-là.
18:03Qu'on ne parle pas non plus des Ukrainiens.
18:05Alors, il y a Julian Assange qui n'a pas pu monter
18:08avec son t-shirt sur lequel était écrit « Stop Israël ».
18:10Donc, c'est les messages politiques qui sont interdits.
18:14Alors, il y avait écrit « Stop Israël »
18:16et effectivement le nom des 5000 enfants tués à Gaza.
18:20D'ailleurs, vous voyez, je ne savais pas
18:22qu'il n'avait pas pu monter sur le tapis rouge.
18:25Mais en parallèle, vous avez quand même d'autres
18:27qui, sur scène, prennent la parole.
18:29Encore une fois, on a le droit de le faire.
18:31Moi, je ne remets pas ça en cause.
18:32Mais si on décide d'ouvrir ce festival
18:34ou d'ouvrir les autres festivals culturels
18:36à des messages politiques,
18:37excusez-moi, mais il faut le faire pour tout le monde.
18:39La prise de parole,
18:40enfin, moi, je réagis en tant que politique,
18:42c'est que je suis un grand cinéphile.
18:44Et quand je vais voir les Césars
18:46ou les cérémonies du Festival des Cannes,
18:48moi, j'ai envie qu'on parle de cinéma.
18:49C'est insupportable.
18:50Et tous ces gens-là,
18:51qui prennent mon temps d'antenne disponible
18:53pour ne pas me parler de cinéma,
18:54mais pour me parler de leurs idées politiques,
18:57j'ai parfois envie de leur dire,
18:58mais d'abord, qui t'a demandé de le faire ?
19:01Tu te prends pour un grand intellectuel,
19:03tu es peut-être un très grand acteur,
19:05mais il faut d'abord justifier.
19:07Et puis ensuite,
19:08il y a une forme de conformisme qui est atterrant.
19:11Parce que ça va toujours dans le sens,
19:13je dirais, de la même pensée.
19:16Après, sur le sujet,
19:18le problème, c'est qu'on a des gens
19:19qui peuvent avoir des opinions très antagonistes
19:21et qui s'excluent mutuellement.
19:23Et donc, on a parfois des antennes
19:24où on n'a qu'un son de cloche,
19:27parlez-vous entre vous.
19:28Soit vous n'organisez pas de débat,
19:29parce que c'est un débat très compliqué,
19:31c'est un truc à se fâcher
19:32avec des amis de longue date.
19:34Soit on considère que c'est un débat,
19:35c'est un peu comme la corrida ou la peine de mort,
19:37en évident, par la table.
19:38Soit on choisit de faire des débats,
19:39mais dans ce cas-là, faisons-le
19:40dans des enceintes qui sont, je dirais, faites pour ça.
19:43Et c'est ce qui suppose un minimum de tolérance
19:45et de ne pas sortir un crucifix,
19:47même si, sans doute,
19:48que ce n'est pas le bon usage d'objets,
19:50en disant, mais toi,
19:51si tu défends cette position,
19:53c'est que t'es forcément ceci ou cela.
19:55Et moi, je veux dire,
19:56qu'on porte un tee-shirt,
19:57pourquoi pas,
19:58mais honnêtement, faites du cinéma.
20:00Si vous avez envie de faire un peu la politique,
20:02allez vous présenter aux élections.
20:03Si vous donnez la parole à tout le monde
20:04et que tout le monde veut parler sur le sujet,
20:05il faut que tout le monde ait la parole
20:06et que ça soit aimé de vrai pour tout le monde.
20:08C'est scandaleux,
20:09mais si vous voulez faire de la politique,
20:10présentez-vous aux élections.
20:11On marque une petite pause
20:12et on se retrouve dans un instant
20:13avec la suite de l'actualité.
20:14A tout de suite.
20:16Sud Radio.
20:17Parlons vrai.
20:18Sud Radio.
20:19Parlons vrai.
20:20Allez, on continue les coups de coeur
20:21et les coups de gueule
20:22et puis on parlera du Brigitte Gates.
20:24Je mets ça en teasing,
20:25je pense que tout le monde dit
20:26pourquoi on parle de ça,
20:27mais ça intéresse quand même tout le monde.
20:29Mehdi Raïch, coup de gueule.
20:30Oui, je veux qu'on fasse
20:31une petite expérience de pensée ce matin.
20:33Allons-y.
20:34On va se marrer,
20:35ça va être drôle.
20:36Donc, c'est surtout Mathieu Kassovitz
20:38et son expression à la fin de race.
20:40Vous voyez vos parents.
20:42Si vous avez deux parents
20:43qui sont blancs et français,
20:44vous êtes une fin de race.
20:46Moi, je ne suis pas
20:47parce que du coup,
20:48j'ai un parent africain,
20:49donc techniquement,
20:50je ne suis pas à la prochaine étape
20:52de l'évolution humaine.
20:53J'aime à le penser.
20:55J'ai rien à dire.
20:57Mais voilà,
20:58je voulais revenir sur ce propos
20:59parce que je le trouve
21:00absolument lunaire.
21:02Parce que quand on se présente
21:03comme antiraciste,
21:04qu'on a une voix
21:05comme Mathieu Kassovitz
21:06et qu'on est sur un plateau,
21:07il me semble que c'était
21:08LCI ou BFM,
21:09et qu'on utilise le propos
21:10fin de race,
21:11c'est que par définition,
21:12on acte qu'il y a une race.
21:13Alors, elle se termine,
21:14mais on acte
21:15qu'il existe des races.
21:16Donc, c'est un propos raciste.
21:17Penalement,
21:18je pense que c'est condamnable.
21:19Le deuxième,
21:20ce qui m'intéresse encore,
21:21ce qui est d'autant plus intéressant,
21:23c'est ce qu'il dit
21:24sur l'identité.
21:26En fait,
21:27la manière
21:28dont Mathieu Kassovitz
21:29présente la chose,
21:30c'est que l'autre
21:31est forcément quelqu'un de bon.
21:32Il faut aussi combattre l'idée
21:33que l'autre est forcément
21:34quelqu'un de mauvais.
21:35Parce que j'entends
21:36par l'autre,
21:37c'est l'étranger.
21:38– Vous voulez qu'on écoute
21:39peut-être un petit extrait ?
21:40– Toujours un peu de Kassovitz,
21:41ça fait toujours du bien le matin.
21:42– Le matin, ça fait du bien.
21:43– Ah bon,
21:45c'est pas ce son-là.
21:46On ne l'a pas.
21:47– Il y a le sentiment,
21:49je trouve,
21:50chez Mathieu Kassovitz,
21:51qui a l'air de beaucoup
21:52s'aimer aussi,
21:53le sentiment de détestation
21:54d'être soi-même.
21:55Je ne sais pas d'où ça vient.
21:56Et donc,
21:57je voulais revenir sur ça
21:58parce que je trouve
21:59ça absolument lunaire.
22:00Et moi,
22:01qui est issu de l'immigration,
22:02qui est une personne
22:03du métissage,
22:04il parle au nom
22:05de qui,
22:06ce Mathieu Kassovitz ?
22:07Il me représente moi ?
22:08Moi, je connais vraiment
22:09des centaines de personnes
22:10qui sont issues
22:11de l'immigration comme moi.
22:12Mathieu Kassovitz,
22:13il ne s'en fout,
22:14il ne représente personne.
22:15Donc, j'ai envie de lui dire
22:16tais-toi,
22:17tu n'as pas à parler.
22:18Une expression fin de race,
22:19je trouve ça franchement
22:20désobligeant.
22:21C'est raciste
22:22et c'est valider
22:23toutes les hypothèses
22:24qu'il semble combattre,
22:25le grand remplacement.
22:26Il valide tout ça
22:27juste parce qu'en fait,
22:28il ne maîtrise pas le sujet.
22:29Il est dans une posture
22:30rontant un peu
22:31sur le sujet
22:32du festival d'Akane,
22:33d'ailleurs,
22:34sur la bien-pensance,
22:35sur le fait
22:36qu'on va toujours
22:37dans la même idée,
22:38il faut être du bon côté
22:39de l'histoire finalement.
22:40Et donc, voilà,
22:43nous devons être fiers
22:44d'être un des pays
22:45les plus métissés au monde,
22:46c'est une de nos forces,
22:47etc.
22:48Mais ça fait...
22:49C'est incroyable
22:50parce que la France
22:51est un pays
22:52d'une nation civique
22:53sans distinction
22:54de couleur de peau.
22:55Ce qu'il fait,
22:56le citoyen,
22:57c'est l'adhésion
22:58à un projet républicain.
22:59Et en réalité,
23:00ces gens-là
23:01renvoient systématiquement
23:02et trient systématiquement
23:03les Français
23:04en fonction
23:05de leur couleur de peau.
23:06En considérant que
23:07s'il avait dit
23:08sur les Noirs
23:09ou sur les Maghrébins,
23:10tout le monde aurait dit
23:11que c'était
23:13au raciste,
23:14il le fait sur les Blancs
23:15et on prétend que
23:16c'est une majorité
23:17destinée à devenir
23:18une minorité,
23:19c'est pas raciste.
23:20Il n'en reste,
23:21comme vous le dites très bien,
23:22que c'est anti-républicain
23:23et qu'en fait,
23:24il est le meilleur complément
23:25et en fait,
23:26il a exactement
23:27la même logique
23:28qu'Éric Zemmour
23:29qui combat,
23:30sauf que lui,
23:31c'est inversé.
23:32Voilà.
23:33Donc il est content
23:34entre guillemets
23:35du grand remplacement,
23:36donc il valide,
23:37donc il est camusien finalement.
23:38Voilà.
23:39Et ça fait le lien
23:40avec ce que je disais.
23:42Camusien tendance Renaud,
23:44pas tendance Albert.
23:45Oui, pas tendance Albert.
23:47Malheureusement,
23:48ça nous fait du bien
23:50de tous croire
23:51Albert Camus,
23:52malheureusement non.
23:55Non mais c'est très intéressant
23:56ce que dit Mehdi,
23:58parce que d'abord,
23:59qu'est-ce que c'est
24:00qu'un français de souche ?
24:01Il faudra quand même.
24:02La question à un million d'euros.
24:04Là, on va passer.
24:05Déjà.
24:07Mais effectivement,
24:08moi je suis,
24:09depuis
24:10que ce terme est apparu,
24:12profondément horrifié
24:13par le terme de racisé
24:15qu'utilisent
24:16justement les personnes
24:18issues
24:19ou de l'immigration
24:20ou du métissage
24:21ou en tout cas
24:22qui ne sont pas 100% blancs.
24:25Mais je trouve ça abominable.
24:27C'est effectivement
24:28totalement raciste.
24:31Pardon ?
24:32Je pense que ça tombe au pénal
24:33à propos de la sorte.
24:34Oui, mais aujourd'hui,
24:36celui de Kassovitz,
24:38mais quelqu'un qui se dit racisé,
24:40aujourd'hui,
24:41c'est une conception sociologique
24:43de la chose.
24:44C'est un terme un peu particulier,
24:45mais ça veut dire
24:46qu'il y a des races, quand même.
24:47Quel dommage.
24:48C'est acter la racisation.
24:49C'est acter la racisation.
24:50C'est une racialisation.
24:51Quel dommage.
24:52Comme vous disiez, Julien,
24:53qu'il fasse du cinéma
24:54parce qu'il faisait bien du cinéma
24:55à un moment donné avec Kassovitz.
24:56Un bon comédien.
24:57Un bon comédien
24:58et un très bon réalisateur.
24:59Qu'on aime ou pas la haine,
25:00c'est un chef-d'oeuvre.
25:01Que les comédiens jouent,
25:02se taisent.
25:03Non, mais pas forcément
25:05qu'ils se taisent.
25:06En tout cas, peut-être
25:07qu'il ne s'exprime pas à tort
25:08et à travers.
25:09D'ailleurs, il faut se poser la question
25:10pourquoi il est sur un plateau
25:11pour donner son avis
25:12sur cette question-là
25:13à un moment donné.
25:14Mais qu'il aille aux élections.
25:15S'il veut te défendre
25:16les thèses de la France insoumise,
25:17va te présenter aux élections.
25:19Moi, je rêve
25:20que tu proposes tes solutions
25:22aux Français.
25:23On verra.
25:24Quelle sera ta légitimité ?
25:25Ce n'est pas son premier coup d'essai
25:26parce qu'il avait eu des propos
25:27sur la police.
25:28Ça, c'était déjà abject à l'époque.
25:30Et là, il utilise l'expression
25:31« fin de race ».
25:32Mais une fin de race,
25:33désolé, c'est que tu valides
25:34l'existence de la race.
25:35Mais on parlait
25:36du deux poids, deux mesures.
25:37Vous avez aussi les réseaux,
25:38ce week-end,
25:39qui ont relayé un extrait
25:40du spectacle de Moustapha El Astra
25:41ici.
25:42Sur le mot « gouère »
25:43que je ne connaissais pas.
25:44Ça désigne quoi ?
25:45Les Blancs ?
25:46Oui, c'est les Blancs, les Gouers.
25:47En gros, on est mieux sans eux.
25:48Et Amine El Khatmi,
25:49imaginez Bigard
25:50disant les Noirs
25:51et les Bougnouls dehors,
25:52on est mieux sans eux.
25:53C'est pareil, c'est raciste,
25:54c'est ignoble.
26:02Et effectivement,
26:03il dit qu'on est bien mieux.
26:04Alors, on va vous dire
26:05que c'est de l'humour.
26:06Mais la violence
26:07dans cet extrait,
26:08c'est effectivement déjà,
26:09je ne sais pas si vous l'avez vu,
26:10cet extrait,
26:11c'est les propos
26:12et c'est la réaction
26:13de la salle derrière.
26:14Qui rigole.
26:15Et un homme
26:16qui s'en va
26:17et qui dit
26:18qu'il n'est pas le bienvenu
26:19après avoir entendu
26:20les propos.
26:21Et le fait que ça soit relayé
26:22par l'artiste lui-même,
26:23ça veut dire quelque chose.
26:24Il est défendu.
26:25Oui, voilà.
26:26Et il y a un autre sujet,
26:27c'est qu'on va sortir
26:28la carte liberté d'expression,
26:29humour,
26:30comme un joker.
26:31Sauf que la liberté d'expression,
26:32ce n'est pas ça.
26:33Désolé, mais Dieudonné,
26:34il s'est fait condamner
26:35pour injure raciale,
26:36si je ne me trompe pas.
26:37Il faisait aussi ça
26:38sur le coup de l'humour.
26:39L'humour,
26:40ce n'est pas un joker indéfini
26:41pour passer de toutes ces idées.
26:42Mais l'humour,
26:43rappelons que l'humour
26:44est fait pour être drôle.
26:45Mais ce n'est pas pénalement.
26:46Ce n'est pas pénalement répréhensible.
26:47Ce n'est pas une notion...
26:48Le problème,
26:49c'est qu'on a des gens
26:50qui, en réalité,
26:51ne veulent pas faire de rire.
26:53Ils veulent faire passer
26:54des idées politiques.
26:55Oui, mais vous pouvez
26:56les faire passer aussi
26:57dans le dessin,
26:58ce que font Charlie Hebdo,
26:59ce que font les caricaturistes.
27:00Je veux dire,
27:01on peut faire de l'humour
27:02en politique
27:03et taper à droite, à gauche.
27:04Et du coup,
27:05tout le monde se sent associé.
27:06Quand on est toujours
27:07dans la même direction,
27:08au bout d'un moment,
27:09on se demande
27:10si on est dans un mythe.
27:11La personne qui est partie du...
27:12Elle pourrait,
27:13je pense qu'elle pourrait
27:14faire une action
27:15en disant
27:16excuse-toi au moins publiquement
27:17parce que moi,
27:18je l'ai très mal pris.
27:19En fait,
27:20on ne s'imagine pas,
27:21il n'y a personne
27:22qui se fout de votre gueule
27:23parce que vous êtes
27:24d'une couleur de peau.
27:25Désolé,
27:26je ne trouve pas ça
27:27très cordial.
27:28Très limite.
27:29Julien, coup de gueule.
27:30Alors moi,
27:31mon coup de gueule
27:32ce sont les propos
27:33de M. Attal
27:34qui a expliqué
27:35qu'il y a eu
27:36l'affaire du voile
27:37où il a fait un peu
27:38du gros rouge quittage.
27:39Puis alors,
27:40le dimanche,
27:41il arrive
27:42et il commence
27:43à taper sur Bruno Retailleau
27:44en expliquant
27:45que comme il y a
27:46un nouveau président des LR,
27:47les LR sont devenus
27:48anti-européens
27:49parce que Bruno Retailleau
27:50n'est pas un journaliste.
27:51Et moi,
27:52je me demande toujours,
27:53mais finalement,
27:54quelle est l'Europe
27:55dont parle M. Attal ?
27:56Est-ce que c'est le fait
27:57de donner notre siège
27:58de Conseil de sécurité
27:59des Nations Unies
28:00à l'Allemagne ?
28:01C'est ça,
28:02être européen ?
28:03Est-ce que c'est
28:04acheter américain
28:05le matériel ?
28:06Est-ce que c'est soutenir
28:07Mme van der Leyen ?
28:08Est-ce que c'est
28:09mutualiser la dette ?
28:10Il y a un côté
28:11profondément caricatural
28:12en expliquant aux gens
28:13que d'un côté
28:14il y a les gentils,
28:15de l'autre côté
28:16il y a les méchants
28:17et que donc,
28:18toute personne
28:19dans l'histoire
28:20en fédéralisant
28:21l'Union Européenne
28:22est un anti-européen.
28:23Bon,
28:24avec ce genre de raisonnement,
28:25d'abord,
28:26je ne pense pas
28:27qu'on aura un débat
28:28très nourri
28:29avec son présidentiel.
28:30Quand on veut
28:31prétendre être candidat
28:32à la présidence
28:33de la République,
28:34on essaie d'avoir
28:35un peu de subtilité,
28:36ça ne mange pas de pain.
28:37En plus,
28:38on le voit,
28:39on comprend derrière
28:40la stratégie,
28:41il essaie de renforcer
28:42son bloc.
28:43En plus,
28:44c'est ridicule,
28:45son parti est au gouvernement.
28:46On se dit,
28:47mais quelle pauvreté
28:48les Français pour des cons.
28:49Je ne sais pas,
28:50moi, c'est l'impression que j'ai.
28:51Je me dis,
28:52mais est-ce qu'on ne pourrait pas
28:53avoir,
28:54compte tenu des problèmes
28:55qu'a ce pays,
28:56est-ce qu'on ne pourrait pas
28:57arrêter de faire
28:58de l'espèce d'excommunication
28:59en disant,
29:00lui il est méchant,
29:01lui il est gentil,
29:02de débats du fond.
29:03On a deux ans
29:04pour débats du fond,
29:05on va encore avoir
29:06une présidentielle
29:07à ce niveau-là ?
29:08On aura des pâquerettes ?
29:09Je ne sais pas,
29:10ça fait deux présidentielles
29:11qu'on passe,
29:12on ne débat pas du fond des sujets,
29:13on a des agriculteurs
29:14qui crèvent de faim,
29:19et on a un type qui arrive,
29:20qui va être président de la République,
29:21qui dit,
29:22mais il y a d'un côté les gentils,
29:23de l'autre côté les méchants.
29:24Moi, j'ai trouvé ça lamentable.
29:25Il n'y a rien à dire,
29:26c'est parfait.
29:27Là-dessus,
29:28c'est très manichéen,
29:29la politique est devenue manichée,
29:30donc c'est d'un côté les gentils,
29:31d'un côté les méchants.
29:32Mais on est sur des effets d'annonce
29:33et de la com,
29:34comme beaucoup.
29:35Oui, mais en fait,
29:36ça veut dire que le débat,
29:37il n'est plus sur les argumentaires,
29:38il est sur la passion.
29:39Ce qui est très différent,
29:40ce qui change la nature du débat,
29:42Ce qui est inquiétant,
29:43c'est que Gabriel Attal,
29:44qui était un jeune homme brillant,
29:47quand il est arrivé Premier ministre,
29:49pouvait peut-être laisser à certains,
29:51une certaine forme d'espoir,
29:53de voir faire une autre forme de politique.
29:55Il fait de la politique,
29:57mais à l'ancienne,
29:58de chez à l'ancienne,
29:59et on voit qu'il a complètement déraillé
30:01depuis la dissolution.
30:04Il ne sait plus où il est,
30:05il ne sait plus où il habite,
30:06il n'a plus rien à proposer de concret,
30:08sinon des mesures à l'emporte-pièce
30:10qui sont d'une démagogie sans nom.
30:12Et c'est attristant, je trouve,
30:14parce que c'était quand même
30:16le représentant d'une nouvelle génération,
30:19où il s'aurait dû.
30:20Il fait du sous-sarcosisme,
30:21c'est-à-dire qu'il crante,
30:23en disant, les blocs,
30:25je me positionne là,
30:26donc un petit clin d'œil.
30:28Même sous sous-maçon, je dirais.
30:30On se retrouve dans un instant avec vous,
30:31on va parler de nos agriculteurs,
30:33et puis on va parler de cette image
30:34qui fait le tour du monde,
30:36qui fait évidemment beaucoup réagir
30:38sur les réseaux,
30:40Brigitte Macron,
30:42à l'arrivée de l'avion présidentiel au Vietnam,
30:46en train de frapper le président,
30:50en tout cas de lui envoyer un coup de poing.
30:52Bref, on va revenir sur cette image,
30:54à tout de suite.
31:05Alors, le Brigitte Gates,
31:07ce matin, on a pu voir
31:09circuler sur les réseaux,
31:11c'est en tête, sur X des sujets
31:13les plus commentés et partagés,
31:15l'arrivée du président de la République
31:17et de la Première Dame,
31:19la porte de l'avion s'ouvre,
31:21et on voit Emmanuel Macron qui esquive
31:23un soufflet,
31:25comment peut-on appeler cela ?
31:27Alors, est-ce que c'est une affaire
31:29privée, une affaire politique ?
31:31Écoutez, ce matin,
31:33chez nos confrères de BFM TV,
31:35ce qu'on pouvait en dire.
31:36Emmanuel Macron de profil,
31:38avec les deux mains de la Première Dame,
31:40qui agrippe et repousse
31:42son visage
31:44de manière vive.
31:46Emmanuel Macron qui lui-même a l'air surpris.
31:48Cette image,
31:50elle a immédiatement été commentée
31:52et même nos reporters
31:54sur place ont interrogé l'Elysée.
31:56Et l'Elysée a commencé
31:58par interroger
32:00la véracité de ces images,
32:02à semble-t-il même
32:04évoquer la possibilité qu'il s'agisse
32:06peut-être de deepfakes, c'est-à-dire
32:08d'images travaillées par l'intelligence artificielle,
32:10voire même manipulées par l'étranger.
32:12Avant, je voudrais juste donner tous les éléments
32:14pour qu'on puisse bien comprendre,
32:16avant de reconnaître qu'effectivement
32:18il s'agit bel et bien des images
32:20authentiques
32:22de la sortie de l'avion présidentiel.
32:24Ces images étaient sur le pool. Ce qu'on appelle le pool,
32:26ce sont ces caméras,
32:28notamment de l'agence France Presse,
32:30très officielle, qui suivent le président
32:32dans tous ses déplacements officiels.
32:34Voilà, le sujet est un petit peu long,
32:36mais ce qui est important, enfin,
32:38ce qui interroge, c'est le démenti de l'Elysée
32:40en disant que ce sont des images générées
32:42par l'intelligence artificielle,
32:44et par la suite de dire,
32:46de reconnaître qu'il y avait eu une chamaillerie.
32:48Le président a néanmoins l'air
32:50assez sonné.
32:52Si vous arrivez de vous chamailler avec vos conjoints
32:54en général, vous rigolez après.
32:56Donc le président a l'air un peu sonné.
32:58La deuxième image, c'est celle de la sortie de l'avion
33:00où le président donne son bras
33:02à Brigitte Macron, qui le refuse
33:04et qui s'accroche à la rampe d'escalier.
33:06Visiblement, il y a eu une engueulade dans le couple.
33:08Affaire privée, affaire publique.
33:10C'est peut-être le démenti de l'Elysée,
33:12moi, qui m'interroge le plus.
33:14Ce mensonge, je ne sais pas
33:16qui veut réagir.
33:18En soi, ce n'est pas un fait politique, ça le rend peut-être plus humain.
33:20Il est comme
33:22tous les Français.
33:24Il se dispute avec sa femme.
33:26Il peut y avoir des mots, peut-être des gestes.
33:28Nous n'aurions pas dû
33:30voir ces images.
33:32À partir du moment où on les voit.
33:34Je suis
33:36désolé pour lui.
33:38La première dame
33:40n'occupe pas une fonction politique.
33:42Ce n'est pas le Premier ministre qui se dispute
33:44avec le président.
33:46Il a cherché maladroitement à le démentir.
33:48Et entre nous, je le comprends.
33:50Par contre, ce n'était pas droit
33:52à notre époque d'essayer
33:54de mentir.
33:56Il faut lui en vouloir parce qu'il essaie de cacher
33:58qu'il s'est pris une baffe de sa femme.
34:00Là aussi, je le comprends.
34:02Maintenant, je pense, si vous voulez, qu'on ne peut pas
34:04en tirer grand-chose
34:06au plan politique, sinon
34:08son couple perd peut-être de l'aile
34:10et ça le regarde à la limite.
34:12Pour les gens qui connaissent un peu la politique,
34:14c'est difficile parce qu'il y a beaucoup de pression,
34:16beaucoup d'attaques. Quand on est
34:18Brigitte Macron, on se prend en permanence des gens
34:20qui vous expliquent que vous êtes un homme sur les réseaux sociaux.
34:22Je pense que ça ne doit pas être très agréable.
34:24Des attaques sur la tenue, sur l'âge.
34:26Tout ça, finalement,
34:28l'engagement politique fait qu'on est
34:30souvent transpercés de tous les côtés
34:32mari et femme.
34:34Le côté souriant,
34:36s'il doit y en avoir un de la chose, c'est que
34:38je pense que pour la cote de popularité
34:40des deux, ça va être bénéfique.
34:42Un, parce qu'Emmanuel Macron devient
34:44un homme battu parmi d'autres
34:46et ça va peut-être
34:48lui attirer une vague
34:50de sympathie. Et deux, parce que
34:52je pense que Brigitte va être comprise par
34:54beaucoup de Français qui rêveraient sans doute
34:56de m'être attaquée à Emmanuel Macron.
34:58Je redeviens sérieux deux minutes.
35:00Ce que je trouve regrettable,
35:02c'est que le geste
35:04a été surpris, effectivement,
35:06à l'ouverture de la porte. Bon, ils y sont
35:08pour rien. En revanche, que Brigitte Macron
35:10ostensiblement refuse, alors qu'elle est
35:12en représentation et elle est là comme première
35:14dame, de prendre le bras de son mari
35:16qui le lui tend lui aussi ostensiblement.
35:18Là, effectivement,
35:20ils font une affaire privée,
35:22une affaire publique et
35:24elle prête, effectivement,
35:26le flanc à ce que ce soit
35:28interprété. Aujourd'hui, on sait bien que le moindre
35:30geste est capté.
35:32Elle sait très bien où elle est, ce qu'elle
35:34fait et je pense, je trouve
35:36là dommage pour l'image de la France
35:38et là, c'est plus le couple Macron qui est en cause,
35:40pour l'image de la France que, effectivement,
35:42le président et sa femme se donnent
35:44en spectacle de cette façon-là.
35:46Je trouve le sujet intéressant.
35:48Un peu à l'instar de la famille royale britannique
35:50no explain no complain,
35:52on le fait pas en France.
35:54Il y a une énorme erreur de communication
35:56de la part de l'Elysée. Dire au premier temps
35:58c'est l'IA et ensuite devoir se
36:00justifier, c'est qu'il y a un loup.
36:02À ce niveau-là, je pense
36:04qu'il y a grosse erreur de communication.
36:06Le sujet mérite d'être traité quand même
36:08puisque ça devient forcément politique.
36:10C'est repris aux Etats-Unis.
36:12Je vois déjà des tweets.
36:14Bien sûr.
36:16Sur le même sujet, est-ce qu'on imagine l'inverse ?
36:18Imaginons qu'on voit
36:20Brigitte Macron...
36:22Là, ça aurait été
36:24un vrai...
36:26Là, c'était vraiment politiquement très...
36:28Là, ça aurait été tueur.
36:30Je trouve qu'il y a un sujet sur le fond.
36:32Sur ça, je trouve la séquence intéressante.
36:34Alex, vous soupirez.
36:36Franchement,
36:38je suis désolé.
36:40Je m'en fous un petit peu.
36:42On parlait de l'état du monde,
36:44de notre pays, qu'on soit en breaking news
36:46parce que la femme
36:48première dame de la République
36:50et faire un geste, ça ne vous est jamais arrivé
36:52avec votre copine ou votre femme,
36:54que votre...
36:56Je pense qu'il est surpris aussi parce que la porte s'ouvre
36:58et qu'il comprend tout de suite...
37:00Peut-être dans la surinterprétation.
37:02Ça a quand même
37:04vraiment l'air de ça.
37:06Ça a vraiment l'air de la petite dispute avant.
37:08C'est parti.
37:10Il comprend que ça y est, c'est fini.
37:12Pourquoi le nier ?
37:14Franchement,
37:16ils ne sont pas la première erreur de communication
37:18à l'Élysée.
37:20Je pense qu'ils sont à distance.
37:22Si vous voulez le fond de ma pensée,
37:24toute la cellule de communication n'est pas avec le président
37:26à ce moment-là parce qu'il part en équipe réduite
37:28et qu'ils essayent de traiter le problème
37:30à distance en se disant
37:32c'est une erreur mais ce n'est pas la première
37:34et ça ne sera sans doute pas la dernière.
37:36Après, je comprends qu'on en parle.
37:38Je comprends que ça fasse la une des journaux.
37:40Le journaux sera demain matin mais en tout cas
37:42la une des différentes émissions.
37:44On n'en sait rien en fait.
37:46Ça va quand même traiter.
37:48Il faudra voir dans les jours prochains.
37:50Il y a quand même le sujet
37:52de « on ne nous dit pas tout ».
37:54On peut avoir un côté un peu complotiste
37:56où finalement il ne s'est pas exactement passé ça,
37:58on voit l'erreur de l'Élysée. Ça peut alimenter ce type de propos.
38:00Je pense qu'il y a quand même un sujet de fond
38:02sur la manière dont le débat va s'orienter
38:04ou s'articuler sur ce sujet.
38:06Tout ça pour un voyage d'État
38:08qui franchement n'a pas grand intérêt en plus.
38:10On a signé un contrat.
38:12Ça n'a pas vraiment été communiqué.
38:14On ne sait vraiment pas trop ce qui va se passer.
38:16Ils étaient déjà ce matin,
38:18mais on n'en a même pas parlé, pour une cérémonie
38:20d'hommage aux soldats tombés
38:22lors de la guerre.
38:24Ça efface tout. Déjà que le voyage n'était pas très passionnant.
38:26On se souviendra du voyage.
38:28On se souviendra du voyage.
38:30Parlons de nos agriculteurs.
38:32Les agriculteurs qui vont manifester
38:34aujourd'hui devant l'Assemblée nationale.
38:36Ils sont arrivés avec les tracteurs.
38:38On doit débuter l'examen
38:40de la proposition de loi
38:42qui vise à lever les contraintes
38:44pour leurs professions.
38:46L'idée est de favoriser l'accès
38:48aux pesticides.
38:50Ça parle de la question de l'eau.
38:52Il y a plusieurs sujets.
38:54Il y a 9 amendements dans la loi.
38:56Il y a 3500 amendements
38:58qui ont été déposés par les écologistes
39:00en particulier.
39:02La France Insoumise, Julien Aubert,
39:04nous dit
39:06quel est l'enjeu
39:08de cette loi et pourquoi
39:10autant de contre-amendements ?
39:12Il y a deux enjeux.
39:14Il y a un enjeu qui est la survie de l'agriculture.
39:16Et le deuxième enjeu,
39:18c'est la conceptualisation
39:20de l'agroécologie.
39:22Il y a eu un mouvement qui a consisté
39:24à vouloir interdire toute une série de produits
39:26au nom de raisons
39:28qui sont partagées.
39:30Personne n'a envie de manger du pesticide.
39:32Mais sans se poser la question
39:34de la mise en application.
39:36Le problème, c'est que les agriculteurs
39:38se retrouvent broyés parce qu'on vous supprime
39:40des éléments qui vous permettent
39:42de lutter contre des ravageurs,
39:44notamment souvent des insectes,
39:46qui prolifèrent parfois du fait du réchauffement climatique.
39:48Vous n'avez pas d'alternative.
39:50Et donc, vous vous retrouvez
39:52à arracher vos cultures
39:54ou à plier boutique.
39:56À la fin, l'impact est terrible
39:58parce que les Français se retrouvent à devoir acheter
40:00de l'étranger qui sont traités avec les pesticides
40:02qu'on a interdits en France.
40:04Dans mon département de Vaucluse, j'avais la cerise.
40:06J'avais la circonscription qui produisait le plus de cerises
40:08et de raisins.
40:10On a interdit un produit qui s'appelait
40:12le diméthoate que nos agriculteurs français
40:14utilisaient avec beaucoup de parcimonie.
40:16Les autres pays européens ne l'ont pas fait.
40:18Du coup, on se retrouve dans une situation
40:20ubuesque. Vous achetez des cerises turques
40:22où là, vous avez effectivement
40:24un recours massif
40:26aux pesticides.
40:28Ça suppose de s'interroger
40:30sur le rythme.
40:32Qu'est-ce qu'on permet aux agriculteurs ?
40:34Il y a effectivement des contrôles à avoir
40:36mais il y a aussi peut-être de la confiance.
40:38Les agriculteurs sont comme nous. Ils ont des enfants.
40:40Ils n'ont pas envie de manger de la merde.
40:42Il faut les respecter.
40:44Après, il y a la série des normes,
40:46ce qu'on leur impose.
40:48Le risque, c'est que dans 10 ans,
40:50compte tenu du non-renouvellement des générations,
40:52on est deux fois moins d'agriculteurs
40:54et on deviendra donc dépendants.
40:56Avec l'impact des paysages, etc.
40:58Parce que l'agriculture,
41:00pour en avoir longtemps discuté
41:02avec Jean-Baptiste Moreau,
41:04il y a deux sujets. C'est la norme,
41:06qui a un énorme frein,
41:08et encore, l'énorme problème
41:10de l'agriculture, c'est le non-renouvellement des générations.
41:12C'est pour ça que c'est intéressant.
41:14Ce sont des jeunes agriculteurs
41:16qui sont aujourd'hui devant l'Assemblée nationale.
41:18Si vous n'avez pas ce renouvellement des générations,
41:20dans 15 ans, il n'y a plus d'agriculture française.
41:22Elle est morte et actée.
41:24Dans ce projet de loi,
41:26il y a à la fois le sujet
41:28des néocotinoïdes,
41:30et surtout la question de l'irrigation
41:32et de l'eau derrière.
41:34C'est marrant,
41:36parce qu'il y a toute la communication qui se fait
41:38autour des pesticides, mais il y a le sujet
41:40de l'eau derrière chez les agriculteurs qui est peut-être encore plus vital pour eux.
41:42Notamment avec les mégabassines.
41:44Ça aussi,
41:46c'est un sujet d'une hypocrisie
41:48mais sans nom
41:50sur l'agriculture française.
41:52C'est un problème
41:54qui est global. Vous l'avez dit Julien,
41:56c'est très intéressant par rapport
41:58aux pesticides notamment.
42:00On demande aux Français de faire confiance à l'Europe
42:02toutes les deux minutes.
42:04La renaissance, Emmanuel Macron
42:06s'est fait élire sur un projet européen.
42:08Mais en fait,
42:10l'Europe, ils font tout l'inverse de ce qu'on fait nous.
42:12Et donc, eux, ils utilisent ce qu'ils veulent.
42:14C'est une famille de pesticides,
42:16je crois, sur quatre, qui est utilisée
42:18notamment par les Allemands,
42:20que nous, on n'utilise pas pour une politique
42:22de prévention. Et donc, par conséquent,
42:24nos agriculteurs, ils sont mis au banc
42:26des pays producteurs
42:28européens. Ils sont en recul
42:30constant sur le commerce
42:32de produits agricoles. Et en fait, on perd
42:34complètement notre rôle de leadership
42:36agricole qui était le cas
42:38il y a quelques années. Et la politique agricole commune
42:40qu'on nous vante, mais à chaque fois qu'on parle
42:42d'agriculture en France, en fait,
42:44elle profite à tout le monde sauf à la France.
42:46Il faut quand même dire que la France est quand même
42:48le premier pays à en bénéficier pour pouvoir justement
42:50rattraper les retards économiques pour certains agriculteurs.
42:52Mais au lieu de faire ça,
42:54pourquoi on met pas la même règle du jeu pour tout le monde ?
42:56Pourquoi on est hypocrite à ce point-là ?
42:58Et c'est normal que les agriculteurs,
43:00aujourd'hui, je suis désolé, bloquent
43:02toutes les rues, toutes les routes
43:04et fassent des opérations escargots.
43:06C'est normal, en fait. On les prend pour des cons.
43:08Donc, il y a
43:10un moment donné où ils sont... Et les méga-bassines,
43:12c'est pareil. Quand vous regardez l'irrigation
43:14de l'eau en Espagne, rien qu'en Espagne,
43:16on sait même pas de quoi
43:18on parle quand on parle des méga-bassines.
43:20On sait même pas à quoi elles servent. On nous donne juste des chiffres.
43:22On nous donne des chiffres en disant que c'est 17 terrains
43:24de football. C'est... Ok, mais vous savez
43:26à quoi elle sert l'eau ou pas, aujourd'hui ?
43:28Dans le contexte, vous qui parlez du réchauffement climatique,
43:30toutes les 2 minutes, est-ce que vous savez à quoi servent les méga-bassines ?
43:32Justement, c'est à faire en sorte
43:34qu'on dépense pas l'eau n'importe comment.
43:36On va marquer
43:38une pause et vous pourrez réagir également, Pascal,
43:40sur ce sujet et puis sur ces
43:42promesses qui ont été faites aux agriculteurs
43:44et qui n'ont pas été tenues.
43:46A tout de suite.
43:48Sud Radio, votre avis fait la différence.
43:50Merci à Sud Radio de pouvoir m'exprimer
43:52et pour la qualité de vos informations.
43:54Sud Radio, parlons
43:56vrai. Léry Experts.
43:58Et nous continuons de parler de nos agriculteurs,
44:00agriculteurs qui manifestent
44:02en ce moment même devant l'Assemblée nationale.
44:04Aujourd'hui doit
44:06débuter l'examen du projet de loi,
44:08de la proposition de loi qui vise
44:10à lever un certain nombre de contraintes.
44:12Vraiment, ça ne satisfait pas
44:14les écologistes, Pascal Bataille, sur ce
44:16combat des agriculteurs
44:18et puis sur ce qu'on disait sur l'Europe.
44:20Il y a un moment où on ne comprend pas
44:22les contraintes qu'on met sur nos agriculteurs.
44:24On les comprend d'autant moins
44:26effectivement que, comme disait Alex,
44:28on a l'impression que
44:30ces contraintes s'appliquent
44:32aux Français et pas aux autres
44:34ou en tout cas pas à certains autres. C'est tout le problème
44:36du fonctionnement aussi européen.
44:38Mais
44:40Mehdi a insisté
44:42sur la problématique du renouvellement
44:44des générations qui est
44:46effectivement extrêmement
44:48crucial.
44:50Et
44:52vous avez dit juste avant la pub quelque chose d'essentiel,
44:54c'est qu'on leur a fait des promesses et une fois
44:56de plus on ne les tient pas.
44:58Et là, effectivement, c'est la responsabilité
45:00du politique que
45:02de dire qu'est-ce que je peux faire comme
45:04promesse, sachant que je suis
45:06un des pays d'Europe et qu'on connaît
45:08le cahier des charges dans lequel
45:10je peux agir, qu'est-ce que je peux faire
45:12comme promesse, qu'est-ce que je peux tenir
45:14comme promesse. Alors
45:16un homme politique bien connu disait
45:18que les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent
45:20qui y croient. Mais on peut
45:22continuer comme ça. Donc effectivement,
45:24comme le disait Mehdi,
45:26on comprend ce que font aujourd'hui
45:28les agriculteurs
45:30dans la rue au lieu d'être dans leur champ.
45:32Je rajouterais un point, c'est que le monde
45:34agricole, avec toutes les difficultés qu'il a, il a aussi
45:36un problème de représentation. Il a du mal à faire
45:38valoir son intérêt. Et il y a un deuxième point, c'est que le politique,
45:40pour en avoir beaucoup parlé, soit avec des
45:42acteurs syndicaux, du monde agricole ou des agriculteurs
45:44eux-mêmes, c'est que
45:46le politique connaît parfaitement
45:48le calendrier des semences ou le calendrier agricole
45:50donc ils savent à quel moment les manifestations
45:52vont avoir lieu. Donc ils jouent à la politique
45:54un peu de, on joue la montre,
45:56on joue le temps, et on sait qu'à un moment,
45:58les agriculteurs ne pourront plus tenir.
46:00On a quand même un problème de logiciel, c'est-à-dire que
46:02l'agriculture française, en réalité, on l'a
46:04hyper spécialisé pour des raisons commerciales
46:06parce qu'au niveau européen,
46:08quelque part, la Pologne ou l'Allemagne,
46:10chacun a choisi là où il était le plus fort,
46:12donc déjà il y a des pans de l'agriculture française
46:14qui ont décru, parce qu'on les a
46:16dans les négociations commerciales plutôt sacrifiés
46:18au bénéfice de nos atouts, et la FNSE
46:20a traversé par ça. Moi qui viens
46:22d'un département largement marqué par l'arboriculture,
46:24l'arboriculture c'est pas la matière forte,
46:26on est concurrencé par l'Espagne,
46:28par le Portugal, par les pays du Maghreb,
46:30donc ça fait des trous géographiques,
46:32ça pose des problèmes d'indépendance
46:34alimentaire, et puis après il y a un problème culturel
46:36qui est que nous sommes dominés par des urbains
46:38qui ne connaissent plus la nature.
46:40Et donc on a eu des débats
46:42sur la betterave.
46:44Les types nous disaient mais vous vous rendez compte, il faut interdire
46:46la néocotinoïde parce que vous comprenez les abeilles.
46:48Je me souviens de Christian Jacob qui leur dit
46:50vous avez déjà mangé du miel de betterave ?
46:52Là il y a un grand blanc
46:54qui dit ça existe pas le miel de betterave.
46:56Ben non, le miel de betterave ça existe pas.
46:58Donc les abeilles, en fait, elles viennent pas
47:00butiner la betterave, donc ce que vous dites
47:02est sur plein de sujets.
47:04Et ceux qui racontent le plus de bêtises d'ailleurs sur le sujet,
47:06ce sont les écologistes.
47:08Et vous pouvez le prendre, je dirais,
47:10thème par thème.
47:12Petite parenthèse, hier il y avait les jeunes écologistes
47:14qui se sont réunis pour faire un pique-nique
47:16vegan,
47:18et ça a été
47:20taclé par...
47:22du
47:24du houmous
47:26que de l'agroalimentaire
47:28transformé
47:30et très peu
47:32écolo.
47:34Avec du plastique, avec des barquettes de plastique.
47:36Bon, parenthèse refermée, c'était une petite
47:38reconnaissance intellectuelle.
47:40Sur le problème de représentativité,
47:42moi ce que je trouve
47:44vraiment dommageable
47:46c'est que ça soit effectivement que les sénateurs,
47:48que les agriculteurs qui parlent de leurs problèmes.
47:50Vous voyez là, on parle d'un projet de loi
47:52qui est initié par un sénateur qui est agriculteur,
47:54le sénateur Duplon,
47:56parce qu'il faut savoir que ce projet de loi vient du Sénat
47:58qui va être a priori détricoté
48:00et il va falloir voir comment ça va se passer
48:02à l'Assemblée, parce qu'on a appris effectivement
48:04que les Insoumis avaient déposé milliers d'abonnements
48:06pour ne pas avoir le débat
48:08un peu comme ils l'avaient fait au moment de la réforme des retraites
48:10et après se plaindre sur le fait qu'il n'y a pas de débat
48:12sur les questions de fonds.
48:14LR est en train de faire une motion de rejet qui va permettre
48:16de passer directement en commission mixte paritaire
48:18et donc peut-être de faire passer le texte.
48:20C'est qu'en fait on a oblitéré le débat à l'Assemblée nationale
48:22pour sauver le texte.
48:24Mais on perd aussi du débat, parce que c'est intéressant
48:26de parler de ces sujets-là.
48:28Mais la droite de ce point de vue-là est efficace.
48:30Mais pour comprendre quand même,
48:32les néonicotinoïdes
48:34sont interdits en France mais autorisés en Europe ?
48:36Pas tous.
48:38Il y a 4 familles et il y en a 3 qui sont interdits
48:40dans toute l'Europe et il y a un dernier
48:42dont les autres agriculteurs européens
48:44notamment sur la crise de la betterave il n'y a pas longtemps
48:46se sont servis, alors je n'ai pas le nom exact
48:48de néonicotinoïdes
48:50mais je n'arrive pas à le dire d'ailleurs non plus
48:52mais le dernier,
48:54les allemands vont s'en servir pour prendre de l'avance
48:56sur la production là, tout de suite.
48:58En gros c'est de la production déloyale.
49:00C'est déloyale ce qui est en train de se passer.
49:02Et c'est logique que les agriculteurs
49:04encore une fois se mettent en rogne
49:06et disent qu'ils ne sont pas d'accord.
49:08Après ils ne sont pas d'accord entre eux sur les mégabassines,
49:10sur un certain nombre de points.
49:12Parce qu'ils disent que ça profite à certains agriculteurs
49:14et pas à certains.
49:16Au sein de l'agriculture on a quand même les grands céréaliers
49:18et les petits producteurs, il y a les zones géographiques,
49:20il y a les syndicats qui sont différents.
49:22Moi les mégabassines par exemple dans le sud-est
49:24chez moi là, c'est pas un sujet.
49:26C'est plutôt un sujet sud-ouest.
49:28Chacun je dirais aussi voit
49:30l'agriculture par sa porte d'entrée.
49:32Moi le problème c'est plutôt
49:34les types du Maroc qu'on fait venir
49:36pour travailler en saisonnier
49:38qui ont beaucoup de problèmes. Le fait qu'il n'y a pas de main d'oeuf française,
49:40qu'on arrache les pieds
49:42et puis qu'on nous interdit alors qu'on a plein de ravageurs.
49:44Sur l'olive, sur la fraise,
49:46sur la cerise, sur la lavande.
49:48Donc au fur et à mesure, les paysages
49:50vont devenir des déserts.
49:52Il faut bien avoir conscience que si on continue
49:54comme ça, tous ces gens qui filent les leçons
49:56de morale, ils finiront par ne plus avoir
49:58ni les agriculteurs ni la production.
50:00Ce projet de loi il concerne donc la betterave et il me semble les noisettes.
50:02Enfin les produits.
50:04Est-ce que vous les avez entendu parler ?
50:06Est-ce qu'il y a un porte-parole ? Non.
50:08Les producteurs de noisettes ? Non. D'autant plus que
50:10sur les producteurs de noisettes, il me
50:12semble que sur ce néocotiné de là qui est utilisé,
50:14alors on parle beaucoup des abeilles
50:16mais il me semble que la floraison c'est à partir de septembre.
50:18Donc en fait ça ne concernerait pas forcément les abeilles.
50:20Donc il y a aussi tout un argumentaire qui est tissé autour de ça.
50:22Et moi ce qui est plus intéressant
50:24sur le débat politique ou la manière dont il est construit
50:26c'est qu'on voit un peu d'ailleurs
50:28comme le sujet de l'immigration qui avait été capté par Jean-Marie Le Pen
50:30à l'époque, c'est que là le sujet écologique
50:32il est capté que par un côté de l'hémicycle.
50:34C'est-à-dire que l'écologie, dès que vous en parlez, c'est forcément
50:36à gauche et tous les autres partis ne peuvent
50:38plus se prononcer dessus. C'est-à-dire que si vous parlez
50:40d'écologie, c'est que vous êtes nécessairement contre.
50:42Et ce sujet-là il est intéressant parce qu'il est l'articule politique.
50:44Sauf que nous, les écologistes, on oublie un animal
50:46qui vit partout sur ce territoire
50:48et qui a son terrier un peu partout, qui s'appelle l'humain,
50:50qui est un mammifère, qui lui aussi
50:52a le droit de s'alimenter et de survivre.
50:54C'est pour ça qu'il faut une écologie humaniste,
50:56c'est-à-dire centrée sur les besoins de l'homme.
50:58L'idée ce n'est pas de sauver la planète.
51:00La planète, même quand bien même on ferait des bêtises,
51:02elle sera toujours là.
51:04C'est l'humanité qui peut disparaître en cas de réchauffement climatique.
51:06Voilà.
51:08Donc l'idée c'est que si on doit prendre des mesures
51:10pour sauver l'humanité, mais en la détruisant,
51:12on ne sera pas mieux à la fin.
51:14On peut faire un mix de deux quand même.
51:16On peut essayer de sauver la planète et de sauver les humains qui sont dessus.
51:18Mais la planète, elle durera.
51:20Elle sera peut-être glacée.
51:22La planète, oui, mais elle s'en ira.
51:24Elle a pas de...
51:26Elle était là avant nous,
51:28elle sera là après nous.
51:30Comme d'habitude, on n'a pas eu le temps de traiter tous les sujets,
51:32je vous encourage à lire la lettre de la maman
51:34qui est poignante, bouleversante
51:36et qui pose les vraies questions.
51:38C'est-à-dire comment les juges
51:40ont pu laisser
51:42ces deux jeunes délinquants
51:44qui ont déjà été condamnés
51:46à plusieurs reprises.
51:48Il y avait une interdiction qui s'approche l'un l'autre.
51:50Ils habitaient dans le même immeuble.
51:52Comment des juges ne vont pas au bout
51:54de leur logique, de leur condamnation.
51:56Elle pose un certain nombre de questions.
51:58Elle interroge sur les responsabilités.
52:00Les médias aussi.
52:02Les médias,
52:04effectivement,
52:06c'est...
52:08C'est une forme de déni.
52:10C'est dommage qu'on n'ait pas eu le temps de parler,
52:12mais on y reviendra.
52:14Il faut absolument lire cette lettre,
52:16parce que c'est la lettre d'une mère.
52:18Je sens que Jean-Jacques Bourdin l'a lue ce matin.
52:20Vous pouvez la retrouver sur le site de Sud Radio.
52:22Merci à tous les quatre.
52:24Très bonne journée sur Sud Radio.
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