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  • 22/05/2025
Mettez vous d'accord avec Jérôme Dubus, Sophie De Menthon, Jean Christophe Gallien et Gilbert Azoulay

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##METTEZ_VOUS_D_ACCORD-2025-05-22##

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Transcription
00:00Le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
00:04Mettons-nous d'accord avec vous sur Sud Radio jusqu'à midi.
00:08Jérôme Dubu est là, bonjour.
00:10Membre du Polyidée d'Horizon.
00:12Nous attendons Sophie de Menton, chef d'entreprise, président du mouvement éthique.
00:16Nous attendons Jean-Christophe Gallien.
00:18Peut-être y a-t-il quelques problèmes d'embouteillage ?
00:21Non, non, c'est vrai que les taxis qui sont en grève et qui bloquent...
00:28Vers Aspail, ils bloquent le boulevard Aspail.
00:30Sophie n'est pas loin, je crois, de ce quartier.
00:33Et c'est vrai que les taxis sont en grève et bloquent les accès aux aéroports, entre autres.
00:39Donc peut-être des problèmes de circulation.
00:42Et Jean-Christophe Gallien, politologue, conseiller en communication,
00:44qui ne devrait pas tarder à arriver non plus, Gilbert Azoulay,
00:46directeur général de Newstank Education.
00:49Et vous êtes également, vous participez également à la revue Hémisphère.
00:54L'hémicycle.
00:55L'hémicycle, l'hémicycle.
00:56Voilà Jean-Christophe Gallien qui arrive.
00:58Je me sens moins seul.
01:00Washington, fusillade mortelle devant le musée juif,
01:03avec Israël qui demande qu'on renforce la sécurité devant ses ambassades partout dans le monde.
01:09Les frères musulmans, toujours ce rapport,
01:11Macron en colère, qui promet des mesures.
01:14Marine Le Pen qui parle d'une blague qui ne fait pas rire,
01:16qui dit qu'elle n'a rien appris.
01:18On parlera de Bernard Arnault, hier, qui était entendu lors d'une commission parlementaire.
01:23Et il dénonce l'interventionnisme de l'Etat auprès des entreprises.
01:27Bref, beaucoup de sujets avec vous.
01:29On va commencer avec vos coups de cœur, vos coups de gueule.
01:31Gilbert, c'est un coup de cœur pour vous-même.
01:33C'est bien ?
01:34Mais c'est bien.
01:35Vous savez que quand vous en aurez marre que je parle d'éducation et de football, vous me le direz.
01:39Non, non, c'est bon.
01:40Vous avez deux sujets.
01:41Je dirige le Parisien étudiant depuis quelques années.
01:44Et on sort l'enquête sur les grandes écoles de commerce.
01:47Alors on parle beaucoup, parce qu'il y a un peu un bashing quand même sur les écoles de commerce.
01:50Et je voudrais revenir dessus.
01:51C'est lequel on a exploré.
01:53Pourquoi il y a un bashing d'ailleurs ?
01:55Parce que ça coûte cher.
01:56Est-ce que ça sert à quelque chose ? C'est la question.
01:59Est-ce que ce sont des bonnes études ?
02:01Quand vous aurez écouté...
02:02Moi j'ai des...
02:03Je connais pas mal de gens...
02:05Non, non, mais dont les enfants font tous des écoles de commerce.
02:08Et puis quand ils en sortent, ils deviennent pépiniéristes, agriculteurs...
02:13Je vous propose de finir ma chronique.
02:16Peut-être que ça sera l'objet d'un débat.
02:19Rassurez-moi, ça fait pas deux pages.
02:21Mais non, c'est encore 18 voyons.
02:23C'est l'occasion d'explorer cette enquête.
02:26Les fleurons de notre économie de la connaissance.
02:29Des fleurons, si j'osais la comparaison avec le football,
02:31qui pourraient jouer aisément en Ligue des champions.
02:33Des fleurons qui jouent pleinement leur rôle en matière académique,
02:36parce qu'elles produisent de la recherche.
02:37Je rappelle qu'il y a un doctorat à HEC,
02:39en matière de transition environnementale.
02:41Franchement, ils mettent le paquet là-dessus.
02:43Et puis, c'est peut-être contre-intuitif en matière d'inclusion.
02:46Même s'il y a de son chair,
02:47il y a beaucoup de choses qui sont faites pour permettre
02:49d'attirer ceux qui sont loin des études ou de ces grandes écoles.
02:52Un ancien patron d'HEC me disait
02:54« Jamais un étudiant restera à la porte d'HEC
02:56pour un problème ou un manque de ressources. »
02:58Alors, les grandes écoles consacrent des sommes importantes
03:01pour les aider, justement, ces boursiers.
03:03Alors, un mot sur cette enquête.
03:04On découvre que les écoles investissent en recherche,
03:06mais également dans la tech.
03:07On y pense moins souvent dans l'IA.
03:09Beaucoup de centres de recherche sont financés
03:10par ces écoles de commerce
03:12pour imaginer de nouveaux business
03:13et des modes originaux d'entreprendre.
03:16Alors, un mot sur les écoles.
03:17Elle met HEC toujours en tête,
03:19mais ça, on n'y coupe pas.
03:20HEC Paris ?
03:21HEC Paris, bah oui.
03:22Il y a HEC Montréal.
03:23Vous avez raison.
03:24Non, il y a d'autres HEC.
03:25Non, il y a HEC Montréal.
03:26Je crois qu'il y en a un HEC en Suisse.
03:28Mais bref, HEC Paris avec l'ESSEC, le SEP,
03:31traditionnellement les trois parisiennes.
03:32Mais des écoles émergent.
03:33L'EDEC, l'EM Lyon,
03:34Schema Business School
03:35qui s'est installé dans les anciens locaux d'Airbus à Surenne.
03:39Ce sont des petites universités,
03:40entre 8 et 12 000 étudiants quand même,
03:42mais particulièrement dynamiques.
03:44Alors, on a aussi des écoles après-bac.
03:47Alors ça, c'est des écoles sur prépa.
03:48On a des écoles après-bac en 5 ans.
03:50Et là aussi, ça se défend plutôt bien
03:51avec des activités importantes.
03:53L'ESCA, l'IESEC, le M Normandie
03:54ou encore, juste à côté à la Défense,
03:56le MLV.
03:57Alors, je ne vais pas citer la quarantaine d'écoles
03:58qui figurent dans cette enquête.
03:59C'est à retrouver dans le parisien.
04:01Simplement, il faut dire que dans bien des cas,
04:04faire le choix d'une grande école,
04:05ça permet de suivre une formation plutôt de qualité
04:07et une insertion de qualité.
04:08Parce que la dernière enquête,
04:09c'est l'insertion de la conférence des grandes écoles.
04:1182% des jeunes issus d'une école de management
04:14trouvent un emploi dans les 6 mois.
04:15Alors, la prochaine enquête sort au mois de juin.
04:17Ça sera peut-être un peu plus compliqué.
04:19On verra pour 2025.
04:20Mais en tout cas, saluons nos grandes écoles.
04:23Mais quand on n'a pas d'argent, on fait comment ?
04:25On fait financer.
04:26Soit on demande un coup de main à l'école.
04:28J'étais la dernière fois à une soirée de l'ESCP.
04:29Une jeune fille était venue en disant à la fondation,
04:31j'ai dit, je ne peux pas, je suis une bonne élève.
04:33Est-ce que vous m'aidez à la fondation
04:35à la payer l'intégralité de sa formation ?
04:37Il y a des prêts bancaires.
04:38Quand on connaît les salaires à la sortie,
04:39on peut se dire que c'est peut-être une façon.
04:41Et je rappelle simplement que les écoles américaines
04:43sont de 1 à 4 fois,
04:45les écoles françaises de commerce,
04:47sont 1 à 4 fois moins chères
04:48que les universités américaines.
04:50J'étais à Berkeley récemment,
04:51c'est 60 000 euros l'année, juste pour...
04:53Et c'est combien en France ?
04:54C'est autour de 15, entre 12 et 20 000
04:56selon les plus prestigieuses.
04:57London Business School, c'est 40 000 maintenant.
04:59Je rappelle qu'un étudiant en master,
05:01à l'université, c'est 12 000
05:03pour l'État.
05:04Ce qu'il faut souligner,
05:06et Gilbert a raison de mettre le focus là-dessus,
05:09c'est que nos grandes écoles de commerce
05:12sont très bien classées
05:13dans les classements internationaux.
05:15C'est quand même les dernières
05:16qui sont encore bien classées.
05:18Parce que nos universités,
05:19elles ont un peu disparu.
05:20Malheureusement...
05:21Il n'y en a pas assez, mais elles n'ont pas disparu.
05:23Elles ne sont pas très bien classées,
05:24puis elles chutent.
05:25Il y a encore nos grandes écoles de commerce
05:28qui défendent un peu la spécificité française.
05:30Donc il faut le dire.
05:31Il faut bien le dire.
05:32Il faut saluer effectivement ces résultats.
05:36Il faut saluer l'idée qu'il y a cette filière
05:38qui fonctionne plutôt bien.
05:40Maintenant, il faut aussi dire
05:42ce que vous disiez sans le dire.
05:43Moi, je suis un enfant d'université en partie,
05:47aussi aux États-Unis.
05:48J'ai fréquenté les deux mondes
05:49bien avant que ça soit aussi cher que ça.
05:51Malheureusement pour ceux qui sont aujourd'hui.
05:53Maintenant, je suis un défenseur
05:54de ce que j'ai enseigné à l'université,
05:56parce que je pense que ça doit être la priorité.
05:59Malheureusement, aujourd'hui,
06:00le fait est que l'université française
06:03récupère des jeunes gens
06:05qui aujourd'hui sont à 85% d'une classe d'âge au baccalauréat,
06:09ce qui rend impossible le travail de qualité à l'université,
06:11puisqu'on ne lui a pas donné les moyens,
06:13et ce qui renforce la privatisation
06:14de l'enseignement supérieur,
06:15ce qui pour moi n'est pas qu'une bonne nouvelle,
06:17parce qu'au milieu de ce que vous racontez,
06:19il y a aussi beaucoup d'arnaques.
06:21Il y a eu des grandes réussites,
06:22je pense notamment, on pourrait le dire,
06:24Galiléo qui est la première entreprise internationale
06:28d'éducation privée au monde.
06:30C'est une entreprise française
06:31avec des capitaux un peu variés,
06:32mais c'est important,
06:33donc ça crée des capacités.
06:34Mais il faut rappeler cet enjeu majeur
06:36de l'université française,
06:37qui est quand même l'endroit
06:38où on doit pouvoir avoir l'excellence.
06:40Les doctorats dont vous parlez,
06:42ils sont quand même à l'université,
06:43ils sont plus là,
06:44et il faut qu'on pousse vers ça,
06:46et qu'on donne les moyens,
06:48notamment dans les premières années,
06:49à ces jeunes gens de travailler
06:50dans des bonnes conditions,
06:51comme à l'enseignement.
06:52On marque une pause,
06:53puisqu'il est bientôt 11h,
06:54et c'est l'heure du journal,
06:55à tout de suite sur Sud Radio.
06:59C'est vrai que moi,
07:00ça fait des années maintenant
07:01que j'écoute Sud Radio,
07:02et à chaque fois, c'est un plaisir
07:03de retrouver vos émissions du matin,
07:04de l'après-midi, du soir.
07:05C'est top.
07:13Avec vous sur Sud Radio
07:14pour commenter l'actualité
07:15dans le 10h midi,
07:16avec Jérôme Dubu,
07:17membre du pôle Idée d'Horizon,
07:19Sophie de Menton,
07:20chef d'entreprise,
07:21présidente du mouvement Éthique,
07:22Jean-Christophe Gallien,
07:23politologue et conseiller
07:24en communication,
07:25et Gilbert Azoulay,
07:26directeur général
07:27de Newstanc Education.
07:28Et vous collaborez également
07:29à la revue L'Hémicycle,
07:30revue dirigée par Éric Revelle.
07:31Voilà, on va revenir
07:32sur le rapport sur l'antrisme
07:33des frères musulmans.
07:34Emmanuel Macron,
07:35en colère, paraît-il,
07:36promet des mesures.
07:37Le dossier était quand même
07:38sur son bureau depuis 6 mois.
07:39Et puis, on semble découvrir,
07:40comme le dit Marine Le Pen,
07:41on semble découvrir des choses
07:42que personne finalement n'ignorait.
07:43Et c'est ce qu'on va
07:44découvrir aujourd'hui.
07:45Et c'est ce qu'on va découvrir
07:46aujourd'hui.
07:47Et c'est ce qu'on va découvrir
07:48aujourd'hui.
07:49Et c'est ce qu'on va découvrir
07:50aujourd'hui.
07:51Et c'est ce qu'on va découvrir
07:52comme le dit Marine Le Pen.
07:53Et c'est ce qu'on va découvrir
07:54comme le dit Marine Le Pen.
07:55On semble découvrir des choses
07:56On semble découvrir des choses
07:57que personne finalement n'ignorait.
07:58que personne finalement n'ignorait.
07:59Bernard Arnault,
08:00qui dénonce l'interventionnisme
08:01de l'État dans les entreprises.
08:02qui dénonce l'interventionnisme
08:03de l'État dans les entreprises.
08:04Enfin, il vous écoute.
08:05Enfin, il vous écoute.
08:06Enfin, il vous écoute.
08:07On va parler de tout ça.
08:08On va parler de tout ça.
08:09D'abord, vous savez,
08:10je vous l'apprends,
08:11je l'apprends tous les jours
08:12à nos débatteurs.
08:14Et la Sainte-Sophie ?
08:15Et la Sainte-Sophie ?
08:16Les deux en même temps.
08:17Vous allez avoir deux cadeaux alors.
08:18Les deux en même temps.
08:19Vous allez avoir deux cadeaux alors.
08:20Alors, Sud Radio vous offre
08:21Alors, Sud Radio vous offre
08:22un bracelet personnalisé
08:23un bracelet personnalisé
08:24de la collection Lettre
08:25de la collection Lettre
08:26de la marque Le Vent à la Française.
08:27de la marque Le Vent à la Française.
08:28C'est un bracelet
08:29avec les initiales de votre prénom.
08:30avec les initiales de votre prénom.
08:31C'est un bracelet avec les initiales de votre prénom.
08:32C'est un bracelet avec les initiales de votre prénom.
08:33C'est un bracelet avec les initiales de votre prénom.
08:35livré dans un coffret cadeau.
08:36livré dans un coffret cadeau.
08:37Et donc, on vous encourage
08:38Et donc, on vous encourage
08:39à nous appeler 0826-300-300.
08:40à nous appeler 0826-300-300.
08:43Et nous prendrons deux gagnants
08:44Et nous prendrons deux gagnants
08:45aujourd'hui, deux gagnants
08:46aujourd'hui, deux gagnants
08:47puisqu'hier, on a oublié de faire le jeu.
08:48puisqu hier, on a oublié de faire le jeu.
08:49Donc, deux cadeaux aujourd'hui.
08:50Donc, deux cadeaux aujourd'hui.
08:51Deux gagnants.
08:52Deux gagnants.
08:53On vous donnera les noms dans un instant.
08:54On vous donnera les noms dans un instant.
08:55En tout cas, c'est fait en France.
08:56En tout cas, c'est fait en France.
09:05leventalafrancaise.com
09:06leventalafrancaise.com
09:07pour retrouver les différents modèles.
09:08pour retrouver les différents modèles.
09:09pour retrouver les différents modèles.
09:10On vous attend, 0826-300-300.
09:11On vous attend, 0826-300-300.
09:12On vous attend, 0826-300-300.
09:13On vous attend, 0826-300-300.
09:14Allez, on continue notre tour de table.
09:15Allez, on continue notre tour de table.
09:16Allez, on continue notre tour de table.
09:17Avec vous, Jean-Christophe Gallien.
09:18Avec vous, Jean-Christophe Gallien.
09:19C'est un coup de cœur.
09:20C'est un coup de cœur.
09:21C'est un coup de cœur.
09:22Pour une fois, avant qu'on lui tombe dessus.
09:23Pour une fois, avant qu'on lui tombe dessus.
09:24Avant qu'on lui tombe dessus.
09:25Avant qu'on lui tombe dessus.
09:26Avant qu'on lui tombe dessus.
09:27Mon vrai coup de gueule était sur ce dont vous aviez parlé.
09:28Mon vrai coup de gueule était sur ce dont vous aviez parlé.
09:29Le rapport.
09:30Le rapport.
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11:18Le rapport.
11:19Jean-Christophe, j'en ai un peu assez de l'événementiel présidentiel.
11:25Je veux dire, on fait de l'événementiel.
11:27On a fait Choose France, on va ailleurs, on fait de l'événementiel.
11:31On est excellent.
11:32Les Jeux Olympiques, tout ça.
11:33Très bon.
11:34C'est une boîte d'événementiel.
11:35Donc, excusez-moi, excuse-moi, mais c'est au chef d'entreprise d'aller sur place.
11:41Bien avec lui.
11:42Bien avec lui.
11:43Il y en a qui le sont déjà.
11:44Alors, on ne peut pas à la fois réclamer que l'État ne se mêle pas des choses.
11:48Je suis assez d'accord.
11:49Je pense que les chefs d'entreprise sont suffisamment compétents pour voir ce qui
11:52se passe.
11:53Qu'il encourage l'effet d'entreprise.
11:54Je pense qu'indéfiniment, l'avion présidentiel avec le président qui se promène et qui
11:58trimballe des chefs d'entreprise, en plus, ce sera toujours les mêmes.
12:01Ce sera des énormes.
12:02Ce ne sera évidemment pas les PME pendant qu'elles sont en train de crever et rien
12:06ne se passe.
12:07Donc, oui, tu as raison, on ne peut pas critiquer.
12:11Enfin, ce n'est pas du tout ce dont on a besoin et ce qu'on veut.
12:14Ce qui est intéressant, c'est que le monde tel qu'il est aujourd'hui, pour le pratiquer
12:17moi concrètement tous les jours dans cette dimension-là, c'est un monde où, un, on
12:21met des barrières, les blocs mettent des barrières à l'entrée de leur zone économique
12:25et deux, ils subventionnent tout ce qui se passe chez eux.
12:27Donc, l'État et le politique est de plus en plus présent, qu'on soit aux États-Unis,
12:30en Chine, à Singapour ou partout, c'est exactement ça.
12:33Donc, le chef d'entreprise, oui, bien sûr, il a son rôle à jouer, mais malheureusement
12:36chez nous, il n'est pas assez aidé.
12:37Ça va être le dossier notamment Bernard Arnault.
12:39Donc, il ne faut pas le contraindre, mais il faut l'accompagner, il faut le protéger.
12:42L'affaire de l'Indochine, c'est une blague.
12:45Moi, je suis allé au Vietnam l'année dernière, pendant 15 jours, c'est une blague d'études,
12:49j'ai vu le désastre, j'ai vu le désastre de la présence française.
12:53– Oui, mais c'est pour ça qu'il faut y aller.
12:54– Mais non, mais c'est une blague.
12:55– Mais c'est pour ça qu'il faut retourner.
12:56– L'ancienne Indochine, c'est quoi l'ancienne Indochine française ?
12:58C'est le Cambodge, le Laos, c'est le Vietnam.
13:00Le Cambodge et le Laos, ce sont des colonies chinoises.
13:03– Ils sont à côté, c'est normal.
13:05– Non, non, c'est pas normal, l'endettement, l'endettement, si je peux en placer une,
13:13l'endettement des Etats, de ces deux Etats, est totalement assuré par la Chine.
13:17Donc, ce sont devenus des colonies financières et bientôt occupées militairement,
13:22parce qu'il va y avoir des bases chinoises qui vont être installées dans ces deux pays bientôt,
13:27bientôt aussi au niveau militaire.
13:30Et au niveau économique, je n'en parle pas.
13:32C'est 99% du commerce avec la Chine et du commerce forcé.
13:37Bon, il reste le Vietnam.
13:38Le Vietnam, il est un peu gêné par la présence chinoise et il s'en méfie.
13:43Mais ce n'est pas pour ça qu'il va se tourner vers la présence française.
13:46Plus personne ne parle français au Vietnam.
13:48Plus personne, on parle anglais, on parle allemand, on parle évidemment chinois,
13:53on ne parle plus français.
13:54Il n'y a plus aucune présence française dans ce pays.
13:58Et on a laissé, pendant des années, filer notre présence et Macron en dénonçant les personnes.
14:04– Vous pensez qu'on peut rattraper ça ?
14:06– Je pense qu'aujourd'hui, je suis totalement d'accord.
14:09Alors là, je signe ce qui a été dit sur le Cambodge de Laos, complètement.
14:12C'est-à-dire que c'est même une prédation de ces zones arides.
14:14– Mais personne ne dit rien.
14:15– Mais ça a commencé, Jérôme, ça a commencé il y a bien longtemps, même des années 80.
14:19Donc en réalité, aujourd'hui, on est face à une possibilité.
14:22Je ne dis pas que, si vous voulez, il va réussir dans son entreprise.
14:26Mais il y a une possibilité, et notamment qu'il y a un autre paramètre
14:30qui n'est pas dit dans la communication éliséenne,
14:31mais qui est bien concrète là aussi pour la connaître.
14:33C'est-à-dire qu'au Vietnam, vous êtes dans une zone
14:34où vous pouvez utiliser l'Europe notamment, et notamment les fonds européens pour le faire.
14:38Je vous assure que c'est très concret, Jérôme, sur beaucoup d'entreprises,
14:44à condition qu'elles soient ouvertes à ça.
14:46Et la réalité, c'est que vous ne pouvez pas abandonner totalement.
14:49Je vous le dis, on a une base arrière qui est chez nous là-bas,
14:51mais qu'on a délaissée encore plus que le reste, la Nouvelle-Calédonie,
14:54je vous le dis, qui est un point important, très important.
14:56– Oui, on est un peu foutus.
14:57– Je peux t'ajuster, je parlais des grandes écoles,
15:00je peux vous dire qu'avec l'Inde, les accords académiques se multiplient,
15:04l'économie se renforce, et au Vietnam, il y a encore plein de signatures qui se sont faites.
15:09Donc moi, je suis d'accord avec toi, quand tu dis…
15:11– Mais pas au niveau économique.
15:12– Mais si, bien sûr, c'est des accords.
15:13– Au niveau économique, on est inexistant au Vietnam, je suis désolé de le dire.
15:16– Si tu ne veux rien faire, ce serait pire.
15:18– Il n'y a pas un produit français, il n'y a plus rien.
15:20– Ça, tu marques la vérité.
15:21– Il n'y a plus rien, voilà.
15:23– Sophie, peut-être qu'on va marquer une pause,
15:25comme ça vous aurez le temps de dérouler votre coup de cœur, ou de coup de gueule.
15:29À tout de suite.
15:30– SUD RADIO, parlons vrai.
15:33– SUD RADIO, parlons vrai.
15:34– Avec vous sur SUD RADIO pour commenter l'actualité.
15:37Alors Sophie, c'est un coup de gueule, deux coups de gueule.
15:41Vous autorisez un coup de gueule ?
15:42– Un mini coup de gueule, pardon pour ceux qui aiment l'opéra,
15:46pour ceux qui n'aiment pas l'opéra.
15:50J'ai écouté « Le Chevalier à la Rose » de Richard Strauss hier au Théâtre des Champs-Élysées.
15:55J'ai halluciné, une mise en scène à massacre.
15:58D'ailleurs, le metteur en scène a été hué à la fin.
16:00Ça ouvre pendant l'ouverture, hué.
16:03Ça ouvre, je suis partie à la fin du deuxième acte.
16:06Ça ouvre sur un grand écran avec deux femmes dans un lit,
16:11pendant toute l'ouverture musicale.
16:12Donc on était quand même les yeux scotchés, dans un lit, en train de faire je ne sais pas quoi.
16:18Je ne sais pas quoi, je dis pudiquement.
16:21Ensuite, ça ouvre, alors là, sur la scène, ils sont en train de clopper.
16:28Je ne sais pas qui était « transgenre », qui était « homo », on n'arrivait pas à distinguer.
16:32Ça n'avait plus rien à voir avec le livret.
16:34On ne comprenait rien.
16:35Ils s'étaient débrouillés pour tuer cet opéra.
16:37Voilà, c'est clos, mais il faut le dire parce que c'est un reflet de la société.
16:41C'était du wokisme à l'opéra.
16:43– Au Théâtre des Champs-Élysées.
16:45– En plus, au Théâtre des Champs quand même.
16:47Et la clientèle, ce n'était pas ce que j'avais dit tout à l'heure.
16:50– Je comprends vraiment ça.
16:52Deuxième, et je ne me déplace pour ne pas que Valérie dise que je suis trop longue.
16:55Deuxième, j'avais un coup de gueule mitigé, enfin mitigé parce que je suis pour la concurrence,
17:00mais j'ai un coup de gueule contre les plateformes.
17:03Et je fais allusion entre autres aux taxis qui font grève,
17:07que je ne soutiens pas ce type de grève,
17:09mais quand on voit ce qu'il se passe pour les plateformes,
17:12avec des types qui ne sont pas formés.
17:15Il y en a qui ont des bracelets électroniques, c'est hallucinant.
17:19– Mais ils ne font pas grève pour ça, les taxis.
17:21Les taxis font grève…
17:22– Moi je grève contre les plateformes.
17:24– Oui, mais les plateformes, c'est-à-dire Uber, Bolt et compagnie…
17:29– Concurrence déloyale.
17:31– Alors je vous fais une petite…
17:33Juste sur la plateforme, l'autre jour j'étais dans la rue,
17:37j'avais besoin, parce que j'étais très chargée,
17:39je justifie mon transport en VTC ou en taxi, il n'y avait pas de taxi.
17:43Je commande un VTC, ça m'affiche 22 euros.
17:46Il y a un taxi qui passe, je lève la main, j'annule la course et je prends le taxi.
17:5038 euros.
17:51– Mais il vous a reconnu.
17:53– Mais non, mais entre 22 et 38, je suis désolée, je prendrai le taxi.
17:59Et les VTC sont plus confortables que les taxis qui puent.
18:04– Je voudrais finir économiquement mon coup de gueule.
18:06– Pardon, le chauffeur qui nous écoute.
18:07– Une libre concurrence, je suis d'accord.
18:09Je pense que l'État régalien ne doit pas intervenir pour les entreprises,
18:12mais à partir du moment où il impose des lois,
18:15des impôts à des entreprises privées qui respectent tout,
18:19il laisse pas dans la nature des plateformes qui font n'importe quoi.
18:24– Oui, mais parfois ça arrive, effectivement.
18:26– Mais pas parfois, c'est très très souvent.
18:28– Mais vous avez des taxis aussi qui font n'importe quoi.
18:30– Allez-y, je voudrais finir.
18:32– Vous voyez comment ça fait quand on interrompt.
18:34– Oui, c'est très désagréable.
18:36– Mais les taxis ne font pas grève, ils font grève aussi.
18:38– Je voudrais finir.
18:40– Allez-y, allez-y.
18:42– Je ne défends pas les taxis, je fais un coup de gueule contre les plateformes.
18:44Contre d'autres plateformes qui ne sont pas du tout régulées,
18:47je fais un coup de gueule contre les plateformes de coursiers.
18:49Nous on a à éthique des sociétés de coursiers,
18:51qu'on appelle dans nos entreprises,
18:53qui sont réglementées,
18:55qui paient, qui déclarent.
18:57Les sociétés de coursiers,
18:59qu'on appelle sur les plateformes,
19:01c'est n'importe qui,
19:03c'est des mecs qui, par ailleurs,
19:05font d'autres courses, dont livrer de la drogue.
19:07– Vous portez des accusations
19:09dont vous n'avez pas forcément la preuve.
19:11Ils vous ont proposé du shit ?
19:15– Non, c'est le client qui commande,
19:17qui n'est pas gentil.
19:19Et ces sociétés,
19:21je veux dire qu'on est dans une société concurrentielle.
19:23Je pense que,
19:25à partir du moment où il y a des règles
19:27pour une profession,
19:29on accepte qu'il y ait de la concurrence,
19:31mais on n'accepte pas tout et n'importe quoi
19:33de gens qui n'obéissent pas
19:35aux règles d'entreprise.
19:37– Moi je soutiens ce que dit,
19:39pour partie ce que dit Sophie,
19:41notamment sur la qualité des VTC.
19:43Vous avez maintenant dans Paris,
19:45alors Paris c'est devenu très compliqué
19:47pour y conduire,
19:49grâce à madame Hidalgo,
19:51mais c'est pas ça que je voulais mettre en exergue,
19:53c'est la qualité ou la mauvaise qualité
19:55des chauffeurs de VTC.
19:57Ils font n'importe quoi.
19:59Ce sont des gens qui sont dangereux.
20:01Je ne sais pas où ils ont eu leur permis de conduire,
20:03mais c'est affolant.
20:05– Et les agressions, j'ai regardé
20:07les statistiques des agressions de soirs pour les jeunes.
20:09– C'est stupéfiant.
20:12– Vous les signalez dans ce cas-là ?
20:14– Oui c'est ça.
20:16– Mais signaler à qui ?
20:18Moi je ne suis pas pétenniste.
20:20– Qu'est-ce qui vous est arrivé ?
20:22Je ne veux pas les défendre.
20:24– Moi en tant que conducteur,
20:26ce n'est pas quand je suis dans le véhicule,
20:28c'est en tant que conducteur.
20:30Je les vois conduire, c'est catastrophique.
20:32Il n'y a pas de clignotants.
20:34– On va parler des lois.
20:36– Non mais là ce sont des voitures.
20:38Ce sont des gens qui sont censés savoir conduire.
20:40Donc il faut, je reviens à l'entreprise,
20:42il y a des entreprises privées
20:44qui paient cher pour avoir des droits,
20:46qui déclarent leurs salariés
20:48qui sont taxés toute la journée
20:50et puis vous avez un monde libre
20:52qui d'ailleurs est assez inéluctable certainement
20:54de plateformes sur internet
20:56où il faut là faire quelque chose
20:58et l'État doit réguler
21:00quand il y a des sociétés concurrentes.
21:02Et on est content d'ailleurs qu'il y ait eu des concurrences des taxis
21:04à un moment donné.
21:06Parce qu'ils sont beaucoup plus aimables.
21:08– J'essaie, t'as été exceptionnel.
21:10J'essaie, t'as été exceptionnel.
21:12Oui, je fais de la pub parce que c'est la grosse…
21:14– Non, non, c'est pas ça.
21:16Là on fait un peu du café du commerce.
21:18– Non mais la vie c'est du café du commerce.
21:20Vous quand vous êtes dans la rue et que vous avez le…
21:22– Oui mais moi je peux vous répondre
21:24de la même manière que j'ai pas forcément
21:26des bonnes expériences avec les taxis.
21:28J'ai des voitures vieilles qui puent.
21:30– Je suis d'accord, je suis d'accord.
21:32– Oui mais on est au café du commerce.
21:34On se balance à la figure des trucs.
21:36– Je voudrais faire un coup de gueule
21:38que l'on ait les plateformes.
21:40– Revenons fondamentaux, basics.
21:42– Alors, bon, les plateformes.
21:44– Un café pour tout le monde.
21:46– Les plateformes doivent respecter…
21:48– Les plateformes doivent respecter…
21:50– Les plateformes doivent respecter…
21:52– Je veux dire qu'il y a des entreprises
21:54qui sont sur internet, l'État les laisse faire.
21:56Il n'y a pas de contrôle.
21:58– Mais la dérégulation c'est le mouvement général
22:00partout dans toutes les économies.
22:02– Bien sûr, c'est compliqué.
22:04– Je suis d'accord avec moi sauf vous.
22:06– Alors, Jérôme, c'est un coup de gueule.
22:10– Oui, j'en ai qu'un, contrairement à Sophie.
22:12J'en ai mis deux, mais bon, c'est pas grave.
22:14Oui, moi, c'est un coup de gueule
22:16contre l'élection qui vient d'avoir lieu le 16 mai dernier
22:20du maire, ou de la maire plus exactement, de Rotherham.
22:25Alors, Rotherham, personne ne connaît cette commune.
22:27Pourtant, elle a défrayé la chronique.
22:29C'est une commune anglaise, à côté de Sheffield,
22:31dans le bassin de l'ex-industrie de l'acier anglaise,
22:36qui a été fortement bousculée par la mondialisation.
22:43C'est une commune de 255 000 habitants.
22:45C'est pas rien quand même.
22:46Donc, c'est une commune relativement importante.
22:48Et elle avait défrayé la critique et l'actualité de cette commune.
22:53Souvenez-vous, avec les gangs pakistanais
22:55qui avaient exploité un certain nombre de gens,
22:57c'était dans cette commune.
22:59C'était dans ce réseau d'exploitation sexuelle
23:01des jeunes filles, etc., et même des jeunes hommes,
23:04qui avait défrayé la chronique il y a une dizaine d'années.
23:07Cette maire, elle est d'origine pakistanaise.
23:11Alors, ça, c'est pas gênant.
23:12Moi, ça ne me pose pas de soucis.
23:14L'élection du maire en Angleterre,
23:16pas tout à fait la même chose qu'en France.
23:18Mais bon, peu importe.
23:19Mais surtout, elle porte le voile.
23:22Et elle n'a pas retiré son voile lors de son élection.
23:25Lors des photos qui ont été prises lors de son élection,
23:28elle porte le hijab.
23:30Bon, ok.
23:31Alors, l'Angleterre a une autre tradition que la nôtre,
23:34une tradition de communautarisme,
23:36de communautés qui vivent les unes à côté des autres
23:39et qui ne se mêlent pas.
23:40Donc, ce n'est pas tout à fait ce qu'on appelait
23:42le creuset républicain français qui a bien disparu actuellement.
23:45Mais tout de même, c'est un symbole.
23:48Alors, on pourrait se dire, c'est l'Angleterre, c'est loin,
23:50ça ne nous concerne pas, etc.
23:51Si ça nous concerne, pourquoi ?
23:53Parce qu'en 2020, on n'en a pas beaucoup parlé,
23:57on a eu une élection, pas très loin d'ici,
23:59à Garges-les-Gonesse, que tout le monde connaît,
24:02qui est dans le Val d'Oise, une commune du Val d'Oise,
24:04qui a eu plusieurs dizaines de milliers d'habitants.
24:06Qu'est-ce qu'il s'est passé dans cette commune ?
24:09Il s'est passé qu'à 130 voix,
24:11une liste communautariste a failli être élue.
24:16À 130 voix.
24:18Une liste qui a été menée par M. Samy Deba,
24:24qui est l'un des fondateurs du comité consultatif
24:29contre l'islamophobie,
24:31qui a été dissous par le ministre de l'Intérieur,
24:33et il a fait 49,9% des voix.
24:36Donc, on peut considérer que la prochaine fois,
24:40en 2026, dans un an,
24:43et ça rejoint la discussion qu'on va avoir sur les frères musulmans,
24:47on peut considérer que si ça continue comme ça,
24:50un certain nombre de communes
24:52vont tomber entre les mains des islamistes.
24:55Un certain nombre de communes, je le dis,
24:57vont tomber entre les mains des islamistes.
24:59Et donc, c'est grave.
25:00Et le rapport dont on va parler tout à l'heure
25:02n'en parle pas.
25:04Et donc, c'est un peu une inquiétude.
25:06Alors, il y a un certain nombre de gens
25:08qui commencent à s'en inquiéter.
25:10Mais qu'est-ce qu'on fait contre ces listes ?
25:12Parce que ce sont des listes qui ne représentent pas la population.
25:15Moi, c'est ce que je reproche à la maire
25:17de cette commune anglaise.
25:19Elle affiche son appartenance à l'islam.
25:22Et donc, ça veut dire qu'elle ne représente pas sa population.
25:25Or, un maire, le béaba,
25:27c'est de représenter la totalité de sa population.
25:30Même s'il a été élu à 54, 46, ou bref, peu importe,
25:34contre une autre liste.
25:36Une fois qu'il est maire, il représente sa ville,
25:39il représente ses citoyens.
25:41Et bien là, on en arrive à une représentation
25:43partielle, partiale, communautariste
25:46de sa ville qui est inacceptable.
25:48Et ça nous pend au nez en France.
25:50— Jérôme, je voudrais ajouter quelque chose.
25:52D'abord, sa menace en France, effectivement.
25:54Mais ce qui est encore plus pernicieux,
25:56c'est que la menace est qu'il y en ait sur les listes
25:59qui ne se présentent pas eux-mêmes comme maires.
26:01C'est une chose.
26:02Mais il va y en avoir plein sur les listes.
26:04Et qu'est-ce qu'on fait pour ceux qui vont aller sur une liste ?
26:06— Alors, j'ajoute que dans l'affaire de Garges-les-Gonesse en 2020,
26:12cette liste qui était affichée communautariste
26:16a été soutenue par LFI, comme par hasard.
26:18— Évidemment. Ça, c'est les premières sonnes.
26:20— Mais je vous encourage à aller écouter
26:22l'interview de Fabrice Balange.
26:24C'était cet enseignant de Lyon 2
26:26qui a été expulsé de sa fac
26:30avec le soutien de la directrice.
26:32Il ne voulait pas de la rupture du jeune.
26:34Il répond dans une interview
26:36à Florence Bergeau-Blaquer.
26:38Il explique comment les frères musulmans
26:39prennent le contrôle d'une municipalité.
26:41Il explique le processus via les associations.
26:43Et ce sont des mécanismes qui sont connus
26:45depuis des années, des années, des dizaines d'années.
26:49— Et ça nous pourronnait en 2026, c'est clair.
26:51— On va marquer une pause
26:53et on va débattre de cette question,
26:55de ce rapport qui aurait émis, paraît-il,
26:57Emmanuel Macron en colère.
26:59Il découvre d'un seul coup
27:01qu'il y a des problèmes
27:03et qu'il faut des réponses rapides.
27:05À tout de suite.
27:06— SUDRADIO.
27:07— PARLONS VRAI.
27:08— PARLONS VRAI.
27:09— SUDRADIO.
27:10— PARLONS VRAI.
27:11— VALÉRIE EXPERT.
27:12— Allez, on continue nos débats.
27:14Et oui, ce sujet compliqué, complexe
27:16sur l'antrisme des frères musulmans.
27:18Quelle réponse apporter ?
27:20Le rapport fait 70 pages.
27:22J'ai pas eu le temps, moi, de le lire.
27:24Mais je vais le faire.
27:26— On l'a pas en entier, en plus.
27:28On n'a que des extraits.
27:30— Oui, on a une partie.
27:32Et je vous signale, dans le point,
27:34il y a un entretien avec Bernard Rougier,
27:36qui est islamologue
27:38et qui explique que le musulman non-islamiste
27:40est la cible réelle des frères musulmans.
27:42Et le point a eu accès
27:44à un document également
27:46absolument saisissant.
27:48C'est un document, dit-il,
27:50d'importance exceptionnelle.
27:52Il offre une plongée privilégiée
27:54dans l'imaginaire idéologique des frères musulmans
27:56et qui explique la volonté de conquête.
27:58Donc la réponse,
28:00quelle est-elle ?
28:02— Déjà, comment on peut découvrir
28:04en 2025
28:06et qu'on prétend être sérieux ?
28:08Et je vise, à ce moment-là,
28:10moi, monsieur Retailleau et Emmanuel Macron,
28:12homme politique français,
28:14président de la République pour l'un,
28:16l'autre ministre de l'Intérieur, président d'un parti aujourd'hui,
28:18dire qu'on découvre aujourd'hui
28:20ce qui est à l'œuvre dans notre pays
28:22et dans d'autres zones européennes.
28:24Ça n'est pas possible, ça n'est pas sérieux,
28:26ça fait plus de 15 ans
28:28que les éléments sont renseignés,
28:30que nos services de renseignement, évidemment,
28:32mais que des travaux universitaires,
28:34vous citiez un certain nombre,
28:36un de ces universitaires à Lyon,
28:38bien d'autres, que la réalité qu'on reconnaît
28:40et qu'on connaît dans notre quotidien,
28:42Jérôme en parlait tout à l'heure,
28:442020, une élection,
28:46le Conseil national
28:48du culte musulman, bien avant,
28:50d'autres opérations. Donc on peut remonter
28:52à Nicolas Sarkozy pour se dire que,
28:54vous vous rendez compte, 2007,
28:56pour se dire qu'on ne doit pas
28:58découvrir aujourd'hui. Et j'en veux beaucoup
29:00à cette événementialisation
29:02qui est faite, un, par le ministre de l'Intérieur,
29:04parce qu'effectivement il a fait fuiter dans un contexte
29:06où il a besoin de faire pousser un certain nombre d'idées
29:08et que Emmanuel Macron lui dise
29:10qu'il ne soit pas content pour les fuites, soit, soit,
29:12mais pour le reste, qu'il découvre, là aussi,
29:14alors que le rapport est chez lui,
29:16et qu'en plus ça fait 8 ans qu'il est au pouvoir,
29:18qu'il ne peut pas, en tant que président de la République, nous dire
29:20je découvre ça, je dois faire attention
29:22à la population musulmane en France, et ainsi de suite,
29:24ça n'est pas acceptable. On est face à quelque chose
29:26qui est trop important, Jérôme l'a décrit
29:28tout à l'heure parfaitement bien, la prise
29:30de contrôle politique d'une population.
29:32La prise de contrôle politique, elle est déjà religieuse
29:34en grande partie, elle est économique,
29:36disons-le clairement aussi.
29:38Personne ne parle de cette économie parallèle
29:40devenue principale. Elle est reliée très largement
29:42au trafic de drogue aussi, donc ça veut dire
29:44qu'on est dans un monde, aujourd'hui, qu'on regarde
29:46pas avec les vraies lunettes, si vous voulez.
29:48La lunette du narco d'un côté et la lunette
29:50des frères musulmans de l'autre, elle n'est plus actualisée.
29:52Il faut se dire aujourd'hui que le combat est tout autre
29:54et qu'il est au-delà même, parfois,
29:56des frères musulmans, parce qu'il y a d'autres filières qui fonctionnent aussi.
29:58Donc, arrêtons avec cette hypocrisie,
30:00vraiment, arrêtons avec cette hypocrisie,
30:02ne faisons pas croire aux Français que ça démarre aujourd'hui,
30:04ça a commencé depuis bien longtemps
30:06et il faut que les hommes politiques,
30:08aujourd'hui, qu'ils soient au pouvoir
30:10ou à côté,
30:12arrêtent de nous raconter des histoires
30:14et ne nous fassent pas croire que ça commence
30:16aujourd'hui. Je vous le dis, il faut qu'ils prennent
30:18leurs responsabilités. Emmanuel Macron en tête, aujourd'hui.
30:20Jean-Christophe, oui, mais moi je trouve
30:22que le Président de la République devrait être
30:24enchanté que ça ait fuité, entre guillemets,
30:26parce que le problème
30:28pour arriver à résoudre...
30:30Il n'a rien fait pendant 8 ans.
30:32C'est pour ça qu'il n'est pas content à la base.
30:34Il n'est pas content parce que c'est le monde qui n'a rien fait depuis 8 ans.
30:36Où est son discours sur la laïcité
30:38qu'on attend depuis 8 ans ?
30:40Oui, enfin, c'est même plus une question
30:42de laïcité, c'est une question de politique
30:44internationale, de combat.
30:46Et je pense que ce qui est très
30:48grave, c'est qu'on est tous en train de se dire
30:50comment on fait, et personne ne sait,
30:52ni les politiques d'ailleurs. Il faut interdire
30:54tout de suite, oui, mais qui a le pouvoir d'interdire
30:56et comment ? Et pour que la population,
30:58parce que comme on a LFI,
31:00qui, derrière, soutient
31:02tout ça, il faut que les Français,
31:04ceux qui nous écoutent, soient au courant.
31:06Donc ce rapport devenu public,
31:08c'est un bienfait pour que
31:10les gens prennent conscience de la réalité.
31:12Mais ils en ont conscience, enfin, je veux dire, il n'y a que les politiques
31:14qui ne s'en rendent pas compte. Mais enfin, quand vous avez
31:16des gens qui retirent leurs gosses
31:18des clubs sportifs, quand vous avez
31:20dans votre vie quotidienne, en Ile-de-France,
31:22j'ai une amie dans le FI, c'est pareil, je veux faire
31:24du cash et du commerce, très bon joueur de foot,
31:26il est obligé de retirer
31:28son fils d'une école parce que...
31:30Je ne suis pas sûre qu'ils soutiennent les Français
31:32tellement la République les soutient.
31:34Jean-Christophe l'a dit un peu, mais moi je vais
31:36en remettre une couche. Le pire,
31:38c'est quand même l'aveuglement de l'Occident
31:40vis-à-vis de ces stratégies.
31:42Enfin, on a eu des
31:44exemples dans des pays qui sont
31:46musulmans. Mais l'Algérie, ne serait-ce que
31:48l'Algérie. Attends, je termine. L'Algérie,
31:50l'Egypte,
31:52le Maroc, de tentatives de
31:54prise de pouvoir par les frères musulmans.
31:56Ils ont en partie réussi. Heureusement
31:58en Egypte, ça a été arrêté. Ca a été
32:00des massacres. Mais bon, voilà.
32:02Le général Sisi est arrivé, je
32:04peux le dire, au bon moment.
32:06Au Maroc, ils se sont pris le pouvoir,
32:08ils se sont révélés totalement incompétents
32:10et le roi a repris la main.
32:12Mais il était minuit moins une.
32:14Minuit moins une.
32:16En Algérie, on a eu cette guerre terrible
32:18contre le GIA.
32:20Mais là aussi, les militaires
32:22ont repris le pouvoir et j'allais dire
32:24heureusement, d'une certaine manière.
32:26Alors maintenant on le paye. Mais je ne vais
32:28pas épiloguer sur les rapports France-Algérie.
32:30Mais on a eu des tentatives dans
32:32ces pays-là. Aujourd'hui,
32:34les tentatives frappent un certain
32:36nombre de pays européens.
32:38J'entendais l'autre jour
32:40un politologue
32:42et un géopoliticien
32:44très compétent
32:46qui a beaucoup écrit sur l'Iran.
32:48Et qui disait
32:50malheureusement, alors j'étais stupéfait,
32:52il argumentait en disant
32:54la Belgique, c'est terminé.
32:56La Hollande, c'est terminé.
32:58Ça rejoint d'ailleurs l'entrée...
33:00L'Angleterre, on y est.
33:02J'en ai parlé tout à l'heure.
33:04On voit ce qui arrive.
33:06Et le prochain pays cible, c'est la France.
33:08Tout le monde sait ça depuis
33:1015 à 20 ans.
33:12En tout cas ceux qui nous
33:14dirigent le SAV. Ils ont des rapports
33:16comme ça sur leur bureau.
33:18De la DGSI, de la DGSE.
33:20Depuis une vingtaine d'années sur l'évolution.
33:22Et on ne fait rien.
33:24On s'excite avec ce rapport.
33:26On a beau pas être RN,
33:28Marine Le Pen avait quand même raison.
33:30Moi j'étais scotchée de l'entendre.
33:32Si vous écoutez des discours de Jean-Marie Le Pen
33:34il y a 30 ans, c'est ce qu'il est.
33:36Rappelons-nous
33:38les états généraux de la droite
33:40en 1986.
33:42Marine Le Pen, il s'agit d'Alain Juppé,
33:44Valéry Chardestin, Jacques Chirac
33:46et tous les autres.
33:50Avant l'execution législative.
33:52On est à zéro immigration.
33:54Attention, danger de l'islam.
33:56Je ne remonterai même pas au parti communiste français
33:58dans 1982 qui a à peu près les mêmes discours.
34:00On sait tout ça.
34:02Il ne s'agit pas d'en vouloir
34:04à une population. Il ne s'agit pas d'en vouloir
34:06à une partie de la population française
34:08qui est légitimement française. Evidemment qu'il n'y a rien
34:10à faire là-dessus. Maintenant,
34:12ce danger qui n'est plus un danger,
34:14qui n'est plus une menace,
34:16qui est une réalité, ça a été dit,
34:18c'est une réalité concrète.
34:20Au-delà de la victoire potentielle
34:22en 2026, vous avez déjà des gens
34:24qui, dans les conseils municipaux en France,
34:26dans les conseils municipaux,
34:28et c'est ça, c'est sur les listes,
34:30viennent, fient, avec leur système.
34:32Dans l'administration française.
34:34Ce qui est terrible, c'est que ça démontre
34:36une pauvreté de la pensée politique.
34:38Parce que tous ceux que vous dites, à droite comme à gauche,
34:40ils ont échoué. Alors à gauche, on pouvait légitimement
34:42en penser, parce qu'il y avait un côté humaniste,
34:44ouverture, sympa,
34:46on veut dire, de l'ouverture.
34:48En revanche,
34:50le culte musulman, Sarkozy,
34:52les a fait venir avec eux
34:54sur son histoire de fusion.
34:56En espérant, Retailleau, il a laissé passer
34:58plein de choses quand il était au pouvoir aussi.
35:00Il n'y a pas eu une pensée politique. Il y a un émiettage
35:02avec une montée des élites,
35:04côté LFI, qui percolent
35:06partout, et ça c'est vrai que c'est insupportable.
35:08Je pense qu'il y a quelque chose de très important à dire,
35:10très bien dit par Roselyne Bachelot,
35:12c'est qu'en plus, ça c'est vrai, il ne faut pas
35:14confondre non plus le salafisme et les musulmans.
35:16Il y a 43...
35:18Non mais attendez,
35:20il y a 43%
35:2243% des musulmans
35:24ne veulent pas de femmes voilées.
35:26Il y a des chiffres hallucinants
35:28qui font que les musulmans,
35:30la population musulmane,
35:32n'est pas d'accord avec ça.
35:34Sauf qu'il y a une pression.
35:36Il faut leur expliquer cela.
35:38Il y a une logique
35:40qui fait que
35:42les démocraties,
35:44en général, dans les pays occidentaux,
35:46sont mal armées contre les totalitarismes.
35:48On ne sait pas lutter contre les totalitarismes.
35:50Que ce soit un totalitarisme
35:52nazi, communiste,
35:54aujourd'hui islamiste,
35:56on est complètement désarmé.
35:58C'est ce que tu disais. On est miettes,
36:00on fait des petites mesures.
36:02Quand je lis ce qui est sorti...
36:04Pas seulement.
36:06Ce sont des gens très intelligents.
36:08Des barges ?
36:10Illuminés, mais peut-être pas barges.
36:12Quand je lis le rapport
36:14sur les préconisations,
36:16les bras m'en tombent.
36:18Il y a deux préconisations qui m'ont choqué.
36:20Un, il faut enseigner beaucoup plus l'arabe
36:22à l'école.
36:24On pourrait en rire,
36:26mais c'est grave.
36:28Le deux, c'est de reconnaître l'Etat palestinien.
36:30Est-ce que je peux raconter une petite anecdote ?
36:32J'avais une amie qui est enseignante en gestion
36:34et qui avait une très bonne élève
36:36qui est partie en Algérie pour aller en vacances
36:38et qui a mis le voile une fois.
36:40Elle dit, tu mets le voile ? Oui, j'ai envie.
36:42Elle est partie en vacances dans l'Algérie,
36:44elle est revenue sans le voile.
36:46Elle dit, tu as retiré le voile.
36:48Elle dit, oui, ils s'en foutent là-bas.
36:50C'est plus un sujet chez nous que chez eux.
36:52On est à la question
36:54de dire,
36:56faut-il interdire les frères musulmans ?
36:58Ce que fait l'Egypte ?
37:00Ce que font un certain nombre de pays
37:02des Émirats arabes unis ?
37:04Il y a plusieurs pays
37:06qui combattent les frères musulmans.
37:08Vous avez des républiques comme le Tadjikistan,
37:10où on n'a pas le droit,
37:12la prière de rue est interdite,
37:14les barbes trop longues sont interdites,
37:16les femmes n'ont pas le droit d'être habillées en noir.
37:18Quand on parle d'islamophobie,
37:20ça n'a strictement rien à voir.
37:22Vous avez parfaitement raison.
37:24Quand vous discutez avec des diplomates égyptiens
37:26qui ont connu les tentatives de prise de pouvoir
37:28des frères musulmans, ils vous disent
37:30que vous êtes complètement partout.
37:32Sauf que ces gens, et je la recite,
37:34achetez le livre, il doit valoir 3 euros en livre de poche,
37:36Ma vie à contre-coran,
37:382008,
37:40elle raconte ce qui s'est passé en Algérie.
37:42Comment ils sont arrivés au pouvoir,
37:44comment ils ont, par la société,
37:46en allant auprès des associations,
37:48dans les clubs sportifs,
37:50tout ça a été écrit et raconté.
37:52Qui a le pouvoir du jour au lendemain d'interdire ?
37:54Je suis d'accord, ils font des décisions.
37:56Qui a le pouvoir du jour au lendemain d'interdire ?
37:58Le ministère de l'Intérieur peut parfaitement interdire les frères musulmans.
38:00Mais attendez, il y a plusieurs choses.
38:02Interdire le voile.
38:04Mais ça ne veut rien dire, les frères musulmans.
38:06C'est nébuleux, c'est gazeux.
38:08Qui a le pouvoir aujourd'hui de dire stop, plus de voile ?
38:10C'est un symbole.
38:12C'est un symbole, mais c'est pas la...
38:14Il ne s'agit pas de dire c'est interdit,
38:16on laisse les proviseurs se démerder dans les lycées.
38:18C'est comme ça que ça se gère.
38:20Et qui a le pouvoir d'interdire des listes communautaristes ?
38:22Le ministère de l'Intérieur peut parfaitement...
38:24Mais qui l'est fait ?
38:26Moi je pense qu'on a une difficulté aujourd'hui,
38:28c'est que
38:30on a pour deux ans en tout cas au moins,
38:32et ça comprend l'épisode municipal,
38:34et c'est là où Jérôme a raison d'insister
38:36sur ce danger à ce moment-là.
38:38Deux ans c'est quoi ? Deux ans d'une Assemblée nationale
38:40qui aujourd'hui n'a aucune majorité.
38:42C'est-à-dire qu'on vit dans un monde flou,
38:44faible,
38:46avec une gouvernance faible de ce pays.
38:48C'est pas un moment où on peut prendre des mesures
38:50fortes. Même si Bruno Retailleau,
38:52qui n'a jamais gouverné auparavant,
38:54veut proposer par exemple un taxe
38:56qui dépasse ces espèces de conclusions. Peut-être d'ailleurs que le président
38:58de la République a considéré que ces mesures
39:00et mesurettes n'étaient pas acceptables
39:02face au danger en réalité qui est aujourd'hui
39:04proposé. Mais il avait huit ans auparavant
39:06pour le faire, on le rappelle. La réalité,
39:08c'est que ça va être difficile pour un
39:10gouvernant ou une gouvernance, quelle qu'elle soit aujourd'hui,
39:12d'arriver à l'Assemblée nationale
39:14avec un projet qui dise
39:16haro avant les municipales,
39:18attention là on est en grand danger, ainsi de suite. Pourquoi ?
39:20Parce que vous allez avoir immédiatement
39:22une partie des gauches, une partie du centre.
39:24Alors M. Attal, non, parce que regardez à lui,
39:26depuis Renaissance, il émet quelque chose de plus fort
39:28puisqu'il dit qu'il interdit le voile jusqu'à 15 ans.
39:30Donc c'est... Mais au-delà
39:32de la blague, s'il voulait, c'est au moins quelque chose
39:34qui est en train de se passer. C'est le mérite de ce moment.
39:36Maintenant si ça reste un moment, c'est dommage.
39:38– Sur l'affaire des municipales, d'abord, un préfet peut
39:40parfaitement, lors du dépôt des listes,
39:42refuser une liste. Ça, ça peut être fait.
39:44Ça a été d'ailleurs demandé à Garges-Legonnes.
39:46– Si c'était couragé, le préfet s'assurerait.
39:48– Ça a été demandé à Garges-Legonnes
39:50et ça n'a pas été accepté par le préfet.
39:52Il a commis une faute majeure. Il a parfaitement
39:54les moyens de le faire sans qu'on légifère.
39:56Ça, c'est du concret.
39:58Il n'y a pas besoin de majorité à l'Assemblée.
40:00– Un coup de dégoût,
40:02de nausée. Ce matin,
40:04il y a eu un attentat terrible.
40:06Deux personnes ont été assassinées
40:08à Washington.
40:10Un homme a assassiné
40:12deux personnes devant le musée juif
40:14de Washington au cri de frais Palestine.
40:16Et que croyez-vous que Thomas Porte,
40:18député de la France Insoumise,
40:20fit à 9h59 un tweet
40:22« Free Palestine ».
40:24– Non mais,
40:26posez-vous la question.
40:28Pourquoi ?
40:30C'est pas compliqué, mais c'est une stratégie.
40:32C'est les seuls qui vont au contact aussi de cette population
40:34et de ces zones-là. Pourquoi ? Parce qu'on le redit.
40:36Je vous le redis. Pourquoi ils l'ont fait ?
40:38Pas parce qu'ils sont convaincants dans leur démarche.
40:40C'est qu'ils ont passé des accords avec des gens qui contrôlent
40:42des populations. Je vous le redis.
40:44– Ils contrôlent le politique parce que religieux.
40:46Et dans cet espace-là, le religieux et le politique ne sont pas séparés.
40:48Rappelez-vous bien qu'ils ne sont pas séparés.
40:50Et de l'autre côté, vous avez un contrôle économique.
40:52L'économie parallèle est devenue principale.
40:54Et donc, elle maîtrise, elle corrompt.
40:56Elle maîtrise jusqu'au moment où elle corrompra
40:58d'autres personnes. Vous parliez de préfets, ainsi de suite.
41:00Demain, tout ça n'est pas tout à fait impossible.
41:02C'est pas de la fiction, si vous voulez.
41:04Donc, LFI, c'est branché sur un instrument
41:06de développement politique qui d'ailleurs
41:08se retournera contre eux à la sortie.
41:10Parce qu'ils seront les dindons de leur propre farce.
41:14– On donne les listes.
41:16– Bien sûr.
41:18– Je rappelle le livre de la journaliste iranienne
41:20qui raconte que les communistes, toute la gauche iranienne
41:22s'est associée à l'ayatollah Khomeini.
41:24Dès qu'ils sont arrivés au pouvoir, ils se sont fait dégommer
41:26dans la loi qui suivait.
41:28– Ce sont les idiots utiles.
41:30D'ailleurs, dans le parfait petit manuel
41:32de la prise de pouvoir du frère musulman,
41:34vous avez approché les mouvements d'extrême-gauche.
41:36Approchez les mouvements d'extrême-gauche.
41:38– On se retrouve dans un tout petit instant.
41:40C'est l'heure de la pub.
41:42On a une petite réclame.
41:44Je vais vous donner nos gagnantes.
41:46Michel Tarkachon et Delphine de Hourtin
41:48qui ont gagné le magnifique bracelet
41:50qui est offert par Sud Radio
41:52à l'occasion de la Fête des Mères
41:54et par leventalafrancaise.com.
41:56Donc des bracelets entièrement fabriqués en France.
41:58Très jolis cadeaux.
42:00Donc nous célébrons.
42:02Et vous pouvez gagner toute la journée
42:04dans toutes les émissions
42:06un bijou unique pour une femme unique.
42:08Voilà.
42:10– Moi c'est Gilbert de Paris.
42:12– Voilà.
42:14Sud Radio et Le Vent à la Française.
42:16Je vous encourage à aller voir le site.
42:18On se retrouve dans un instant avec vous.
42:20– Sud Radio.
42:22Votre attention est notre plus belle récompense.
42:24Sud Radio.
42:26Le 10h midi.
42:28Mettez-vous d'accord. Valérie Expert.
42:30– On propose qu'on change de sujet.
42:32– Sans transition.
42:34– Sans transition, comme on dit.
42:36– Il y a une transition.
42:3826% des Français souhaitent que les policiers municipaux
42:40soient armés.
42:42C'est un sondage CSA pour CNews Europe 1.
42:44Le JDD.
42:46Une majorité de Français est favorable
42:48à l'armement systématique des policiers municipaux.
42:50Et on voit que des villes qui étaient opposées
42:52aux caméras de surveillance et autres
42:54changent un petit peu
42:56compte tenu des circonstances.
42:58– Moi j'ai une inquiétude.
43:00C'est la formation du policier municipal.
43:02D'abord il n'a pas du tout
43:04la même fonction
43:06qu'un policier normal, entre guillemets.
43:08Il n'a que 6 mois de formation
43:10et un peu différencié.
43:12Comment sont-ils acceptés ?
43:14C'est sous les ordres du préfet.
43:16Nous sommes bien d'accord.
43:18Donc j'ai juste...
43:20– Ah non, le préfet de police municipale, non.
43:22– Il obéit au maire.
43:24– Non mais c'est le préfet
43:26qui doit autoriser les autoristes.
43:28– D'abord ça c'est Paris.
43:30Puisqu'il y a un statut particulier.
43:32Dans toutes les autres communes,
43:34la police municipale est sous l'autorité
43:36soit de l'adjoint chargé de la sécurité,
43:38soit du maire.
43:40– Oui mais il faut l'autorisation du préfet.
43:42– Mais non.
43:44– Le problème c'est qu'il n'y a pas d'ordre
43:46ni de règles.
43:48C'est-à-dire que le maire peut accepter
43:50qu'il porte des armes et l'autre maire
43:52pourra dire non.
43:54Donc cette espèce de flou artistique
43:56qui consiste à dire
43:58« Ah non, moi c'est de la médiation culturelle
44:00plus que de la sécurité.
44:02C'est grâce parce que c'est elle qui l'a créée. »
44:04– Oui mais il n'y a pas de règles.
44:06Moi j'étais à Cannes, il portait des armes.
44:08– Et ça aboutit à quoi la police municipale
44:10non armée à Paris ?
44:12– C'est des parcs et jardins.
44:14– Oui c'est à peu près ça.
44:16C'est des animateurs d'ambiance.
44:18Et deuxièmement ça aboutit au fait
44:20qu'on n'arrive pas à recruter.
44:22Tout simplement parce que les gens
44:24n'ont pas envie de se faire canarder
44:26sans pouvoir se faire dénoncer.
44:28– La coexistence en plus est compliquée
44:30et ça a changé quelques règles.
44:32– Juste dire que c'est Sophie qui a raison.
44:34Il possède des pouvoirs,
44:36la police municipale possède des pouvoirs
44:38de police générale lui permettant de mener
44:40des missions de sécurité publique.
44:42Il exerce ces pouvoirs au nom de la commune
44:44sous le contrôle administratif du préfet.
44:46– Oui mais pas l'armement.
44:48C'est le préfet qui a l'armement.
44:50– Pourquoi il y a une police municipale
44:52ou des polices municipales ?
44:54Et formées dans les conditions dont Sophie a parlé.
44:56C'est que le régalien
44:58a été abandonné en grande partie
45:00pour s'occuper de plein de choses.
45:02Donc l'État devrait revenir à la base
45:04de ce qu'est sa mission,
45:06notamment sur la sécurité.
45:08Moi je veux qu'il y ait plus de police nationale,
45:10moins de police municipale, il n'y a pas besoin.
45:12Et la question de l'armement,
45:14c'est une manière de dériver,
45:16on dérive encore une fois,
45:18on fait porter par d'autres l'affaire
45:20parce que le financement de cette police municipale
45:22c'est fait évidemment par la municipalité
45:24puisqu'elle choisit de l'avoir ou pas l'avoir.
45:26Il devrait, encore une fois, se défait petit à petit
45:28d'une grande partie de ses responsabilités.
45:30Il devrait se concentrer sur ses responsabilités.
45:32La police et la sécurité s'en étudent.
45:34Moi je ne suis pas un adversaire de la police municipale
45:36en tant que telle, si vous voulez,
45:38mais je considère que je préfère des gens mieux formés,
45:40avec des statuts, avec des capacités de carrière,
45:42avec des moyens de rémunération supplémentaires,
45:44avec un cadre de fonctionnement homogène
45:46pour l'ensemble du pays.
45:48Ça c'est quelque chose qui doit être centralisé.
45:50– Je me souviens que toute la police parisienne,
45:52et ça mériterait d'être
45:54sous le contrôle d'une police municipale,
45:56et dans mon quartier où je ne peux pas rentrer
45:58sans une carte d'identité pour savoir où j'habite,
46:00à cause des taxis qui sont là,
46:02nuit et jour, et qui bloquent.
46:04– Non mais c'est particulier.
46:06– Oui mais intéressant, comme ils bloquent évidemment
46:08le ministère des Transports, et qu'il y a la rue de Varennes,
46:10etc., c'est effectivement,
46:12ils sont morts de peur.
46:14Mais typiquement, je ne sais pas pourquoi,
46:16il y a des policiers, ça devrait être une police municipale.
46:18Donc il y a quand même énormément de matières de l'ordre.
46:20– Non mais Paris c'est un statut tout à fait particulier.
46:22– C'est la capitale de la France.
46:24– C'est votre quartier Sophie, donc ils mettent la police.
46:26– Je sais, je sais.
46:28– Non mais d'une manière générale, est-ce qu'il faut armer
46:30cette police municipale partout ?
46:32– Mais oui, moi je suis pour l'armement des policiers.
46:34Je m'inscris un peu en faux sur ce que dit,
46:36pour une fois, Jean-Christophe.
46:38Je pense que c'est un combat d'arrière-garde,
46:40on ne reviendra plus. – Tu penses qu'on va revenir ?
46:42– Mais non, on ne reviendra plus. – On va privatiser un jour ?
46:44– Non, je ne crois pas. Les polices municipales, elles sont là,
46:46les maires en sont contents globalement, les habitants en sont contents,
46:48le sondage va dans le bon sens,
46:50et je ne crois pas qu'on reviendra.
46:52– Parce que si c'est qu'une histoire de formation, il faut former les gens.
46:54– On n'arrive pas à finir les phrases.
46:56– Allez-y.
46:58– Donc j'essaie de terminer ma phrase.
47:00On ne reviendra pas sur cette séparation
47:04entre la police nationale et la police municipale.
47:06D'ailleurs ça se fasse plutôt pas mal dans toutes les villes,
47:08sauf à Paris où c'est compliqué.
47:10Mais en réalité, tout le monde en est satisfait.
47:14Voilà, donc c'est ça.
47:16– Mais il faut former les gens.
47:18– Armer et former.
47:20– Mais armer, ça relève de la majorité municipale.
47:22À Paris, s'il y a un changement de majorité municipale,
47:24la police municipale sera armée.
47:26– Jérôme, je pense que si on dit que c'est fait,
47:28et qu'on continue comme ça,
47:30effectivement à ce moment-là,
47:32il faut d'abord un statut un peu plus serré,
47:34il faut mieux former,
47:36et à ce moment-là, livrer la possibilité d'avoir des armes,
47:38pourquoi pas, parce que ça consigne.
47:40Et quelles armes ?
47:42Après, je pense qu'il faut anticiper l'idée,
47:44je le dis avec sérieux, parce que je pense que ça,
47:46on le voit dans certaines zones d'autres pays du monde,
47:48quand on a basculé au-delà de la police nationale et centralisée,
47:50on va un jour vers la police privée,
47:52parce que des zones en particulier sont à ce moment-là derrière.
47:54– Bien sûr.
47:56– Et je pense que ça, il faut qu'on ait,
47:58le législateur doit s'en emparer très vite pour anticiper.
48:00Parce que c'est un autre danger.
48:02– On a des boîtes de sécurité.
48:04– Il faut imaginer qu'on est face à cette police privée
48:06qui soit née en France,
48:08et en Europe,
48:10parce que tu as des exemples.
48:12– Non, mais elle ne s'appelle pas police privée au départ.
48:14– Non, stop.
48:16– Boîte de sécurité, il y en a quand même de plus en plus.
48:18– À l'entrée des boîtes, oui.
48:20– Dernière minute, Bruno Retailleau,
48:22suite à la fusillade à Washington,
48:24demande au préfet de renforcer la surveillance
48:26des sites liés à la communauté juive en France.
48:28– C'est la moindre des choses.
48:30– Oui, c'est la moindre des choses.
48:32Quelqu'un me faisait remarquer,
48:34qu'est-ce qui s'est passé depuis le meurtre
48:36de la jeune fille à Nantes ?
48:38On nous avait dit, dans les lycées,
48:40qu'à Faucon, on va faire machin,
48:42on n'a plus jamais reparlé.
48:44– Je peux vous dire que dans le 17ème, où j'habite,
48:46il y a un certain nombre de synagogues,
48:48il n'y a aucune protection.
48:50– Oui ? – Il n'y a aucune protection.
48:52– On va voir. – Des barrières.
48:54– Donc des annonces, le coup de com' permanent,
48:56comme dirait notre ami Arnaud Benedetti.
48:58Merci à vous, très bonne journée sur Sud Radio.

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