- 24/06/2025
Mettez vous d'accord avec Jérôme Dubus, Frédéric Fougerat, Samuel Lafont et Sophie De Menthon
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NewsTranscription
00:01Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
00:06Et nous avons déjà commencé à débattre avec Jérôme Dubu, membre du pôle ID d'Horizon.
00:11Bonjour Frédéric Fougera, président de Tankan Paris.
00:14Et vous avez publié Anthologie de la Comjo aux éditions Bréal.
00:17Studi Rama, Samuel Laffont, porte-parole de Reconquête.
00:20Bonjour.
00:20Bonjour à tous.
00:21Et Sophie Nementon, chef d'entreprise, présidente du mouvement éthique Israël-Iran.
00:26Évidemment, le président Trump a annoncé un cessez-le-feu qui a déjà été violé ce matin.
00:32Donc, pas sûr que ce soit tout à fait la fin de la guerre.
00:35On pourra parler également de la diplomatie française et des déclarations d'Emmanuel Macron
00:41qui semblent un peu décalées dans le contexte international.
00:46C'est un euphémisme.
00:48On s'est dit Trump, si vous avez vu son déclaration, son tweet.
00:51Il n'est pas décalé, lui, non ?
00:53Non, il n'est pas du tout décalé.
00:54Pas de fumée blanche au conclave.
00:57François Bayrou veut une deuxième prolongation.
01:00Avec une conférence ce matin, une annonce à 7h du matin.
01:05Et Dominique de Villepin qui lance son parti.
01:08Bref, tous ces sujets avec vous.
01:10Et on va commencer avec vos coups de cœur et vos coups de gueule.
01:13Commençons avec vous, Samuel.
01:15Oui, alors je souhaite vous parler du Sommet des Libertés
01:18qui est organisé ce soir à Paris, au Casino de Paris, à partir de 18h30.
01:23C'est une grande soirée qui souhaite mettre en avant la liberté comme principe premier en politique
01:29et remettre un peu l'idée de liberté dans notre société.
01:32D'autant plus qu'on voit des tentatives de censure et puis des attaques contre les libertés publiques.
01:38C'est un grand événement qui est organisé par Contribuels Associés,
01:42qui est dirigé par Benoît Perrin,
01:44également par l'Institut Sapiens d'Olivier Babaut.
01:48Vous avez aussi le JD News, Pericles de Pierre-Edouard Sterrin,
01:51avec de nombreux partenaires.
01:52C'est pour ça que c'est une belle soirée.
01:54Le Cercle Droits et Libertés des avocats de Thibault Mercier.
01:56C'est plutôt très à droite.
01:57Oui, il n'y a que des gens de gauche.
01:59Je comprends bien.
02:00La soirée se déclare libérale.
02:02J'aime pas tellement utiliser le terme libéral,
02:05parce qu'en France, il est assez galvaudé.
02:09Il a changé de sens, surtout.
02:10C'est ça, mais il change tellement de sens que finalement,
02:12personne est d'accord sur le terme et on passe son temps à essayer d'expliquer le terme
02:15plutôt qu'à dire ce qu'il y a derrière.
02:17Et donc, vous avez, je vous parlais du Cercle Droits et Libertés,
02:19qui est un cercle d'avocats,
02:22qui est dirigé par Thibault Mercier et René Boustani.
02:25Vous avez l'Institut de formation politique de l'Accent de Pesée.
02:27Bref, énormément d'acteurs.
02:28Et vous aurez cette soirée, notamment Sarah Knafo,
02:31qui est l'eurodéputé Reconquête,
02:33et d'autres personnalités politiques,
02:34comme Jordan Bardella, Éric Ciotti, Nicolas Dupont-Aignan,
02:37et des journalistes, Christine Kelly.
02:39C'est très dommage qu'il y ait pas quand même plus de gens de gauche.
02:41Oui, c'est dommage.
02:42Plus de gens de gauche en plus ?
02:43Alors, c'est pas ça.
02:44En tout cas, ce serait une très belle soirée.
02:46Non, mais vous savez, moi, peut-être pas aller jusqu'à la gauche,
02:49parce que...
02:49Non, mais si je dis ça,
02:51c'est parce que je trouve que ce sont des gens très bien
02:54et qui font avancer la cause de l'entreprise.
02:56C'est le premier business angel français.
02:58Mais, par exemple, au nom d'Éthique,
03:00ils m'ont demandé de participer.
03:02Et Éthique est un mouvement patronal
03:04qui se veut apolitique, complètement.
03:07Et c'était un peu marquant.
03:08Et j'ai donc eu le regret de dire non.
03:11Parce que...
03:12J'ai dit, est-ce que vous avez un peu des gens
03:15avec qui on peut débattre, etc.
03:17Et c'est compliqué.
03:20Moi, je me suis fait déjà vraiment attaquer dans la presse
03:24en disant que j'étais une entremetteuse
03:26entre la droite et le patronat.
03:29Et donc, là, je m'adresse aux journalistes
03:31qui veulent absolument...
03:33J'ai eu un coup de fil de l'humanité
03:35qui me demandaient si je parlais à Ciotti.
03:37J'ai dit, enfin, je reçois Fabien Roussel,
03:42à Éthique, dans 15 jours.
03:43Et c'est insupportable
03:45de vouloir mettre les gens dans des cases.
03:46Et donc, c'est une belle initiative.
03:49Genre, si elle avait été plus ouverte,
03:51Éthique aurait été ravie d'y participer.
03:54Je comprends votre argument.
03:55En tout cas, c'est ce soir au Casino de Paris.
03:56Au Casino de Paris, à partir de 18h30,
03:58belle soirée, beaucoup de monde.
03:59Et j'espère, justement,
04:00qu'on va retenir l'idée de liberté,
04:02à la fois pour l'entrepreneuriat,
04:03mais aussi pour les individus.
04:04Bien sûr.
04:05Et la première des libertés,
04:06c'est la sécurité.
04:07Un petit tac, là,
04:08notre ami Frédéric Fougera.
04:11Vous étiez, la semaine dernière,
04:14très content d'annoncer des bénéfices,
04:17des retombées positives des Jeux Olympiques.
04:20Et patatras,
04:21c'est la Cour des comptes
04:22qui annonce que le budget
04:24a explosé.
04:26Un coût de 6 milliards
04:27pour les finances publiques.
04:29Une facture, oh, surprise,
04:31beaucoup plus salée que prévue.
04:33Alors que le Cojo, effectivement,
04:34se félicitait d'avoir dégagé
04:35un excédent de 76 millions d'euros.
04:38mais ça a coûté très, très cher
04:41aux contribuables français néanmoins, Frédéric.
04:42Alors, patatras, rien du tout, Valérie.
04:44Je suis désolé
04:45parce qu'on associe deux choses
04:46qui n'ont rien à voir.
04:47La première chose,
04:48c'est ce que j'évoquais la dernière fois,
04:50c'était les retombées directes des Jeux.
04:52Et ça, parfois, il n'y en a aucune.
04:54Et là, il y en a eu, effectivement,
04:55et plus que prévu.
04:56Mais pas pour les contribuables français.
04:59On ne peut pas le comparer avec le coût
05:00qui, lui, évidemment, est énorme
05:01et manifestement qui aurait dérapé,
05:03même si les chiffres sont légèrement contestés
05:05parce que, par exemple,
05:06les effectifs de police
05:07on compte l'intégralité du coût de la police
05:09qui, de toute façon, a été payé
05:10Jeux ou pas aux Jeux olympiques.
05:12Mais oui, les Jeux olympiques,
05:13c'est un coût très élevé.
05:14Apparemment, plus élevé que prévu.
05:16Mais ça n'est pas à mettre en rapport
05:17avec les bénéfices,
05:19les retombées directes
05:20que j'évoquais la dernière fois.
05:22Donc, ne me faites pas dire
05:22ce que je n'ai pas dit.
05:23Non, mais 76 millions
05:24face à 3 milliards,
05:26voire 6 milliards...
05:28Oui, mais ce ne sont pas
05:29deux chiffres comparables.
05:31Ce ne sont pas deux chiffres comparables.
05:32Sauf que les 78 millions,
05:34ils ne vont rien rapporter
05:35aux contribuables français
05:36que les Jeux,
05:37on va devoir les payer.
05:38Non, mais si on compare le...
05:39Je soutiens un peu
05:40ce que disait notre ami.
05:42Et dedans, je ne conteste pas
05:43ce que dit Valérie.
05:44Non, non, mais c'est deux choses
05:45différentes.
05:46C'est-à-dire que c'est difficile
05:47à comprendre,
05:47mais en réalité,
05:49le budget dépenses-recettes
05:51n'a pas dérapé.
05:53Et dans le budget des dépenses,
05:55il y avait tout ce dont on a parlé,
05:56évidemment.
05:57Et dans le budget des recettes,
05:58il y avait la partie étatique.
06:01C'est-à-dire la participation
06:02de l'État français
06:03et d'un certain nombre de choses
06:05sur la réalisation d'équipements.
06:07Bon, il est à 5 milliards.
06:08Il avait été prévu à 5 milliards.
06:10Il est à 6 milliards.
06:113 milliards, je crois, non ?
06:12Non, non, non.
06:13Il y a eu à peu près
06:14parce qu'ils mettent des...
06:16Enfin, la Cour des comptes
06:17met un certain nombre de choses
06:18qui ne relèvent pas
06:19de l'investissement.
06:20Et sur l'investissement,
06:21il n'y a quasiment pas eu
06:22de dérapage.
06:22C'est quand même extrêmement...
06:24Enfin, on s'est réjoui
06:25qu'il y ait des pertes
06:26comme c'est formidable.
06:26Non, non, il n'y a pas de pertes.
06:31C'est vraiment rare
06:31dans l'organisation
06:32de Jeux Olympiques.
06:33Moi, j'ai le souvenir
06:34de deux organisations
06:36qui ont été bénéficiaires,
06:37mais largement.
06:38C'est Atlanta.
06:39Et Atlanta, oui.
06:40Atlanta qui a été très bénéficiaire
06:41mais à cause des sponsors.
06:43Et Londres,
06:44qui n'a pas dérapé.
06:45C'est le troisième
06:46où il n'y a pas eu de dérapage.
06:48Allez, on va marquer une pause.
06:49Je vous trouve très généreux.
06:50On va marquer une pause.
06:51Juste la baignade dans la Seine
06:52entre 200...
06:54Voilà.
06:57Allez, on se retrouve
06:58dans un instant.
06:59Sud Radio.
07:00Sud Radio.
07:01Parlons vrai.
07:01Parlons vrai.
07:02Sud Radio.
07:03Parlons vrai.
07:04Le 10h midi,
07:05mettez-vous d'accord,
07:06Valérie Expert.
07:08Et de retour avec vous
07:09sur Sud Radio
07:10pour commenter l'actualité
07:12avec Jérôme Dubu,
07:12membre du Poli Dédorizon.
07:14Frédéric Fougera,
07:15président de Tenkan Paris.
07:17Vous êtes spécialiste
07:17en communication.
07:19Vous avez publié également
07:20Anthologie de la Com
07:21aux éditions Bréal.
07:22Studi Rama.
07:23Samuel Laffont,
07:24porte-parole de Reconquête
07:25et Sophie de Menton,
07:26chef d'entreprise
07:27et présidente du mouvement éthique.
07:29nous allons revenir
07:31sur l'annonce
07:32du cessez-le-feu
07:33déjà violée,
07:34annonce faite
07:35par Donald Trump
07:36hier soir.
07:37Pas de fumée blanche
07:38au conclave
07:39pour les retraites
07:40et Dominique de Villepin
07:41qui lance son parti
07:42et on vient de la prendre.
07:44Boilem,
07:44Samtsal,
07:45comparaissait,
07:45vous le savez,
07:46aujourd'hui
07:46en appel devant
07:48un tribunal algérien
07:49et il vient d'être...
07:52Enfin,
07:5210 ans de prison
07:53ont à nouveau été requis
07:54par le tribunal,
07:5710 ans de prison requis.
07:58Donc ça ne veut pas dire
07:59qu'il sera condamné
08:00mais néanmoins
08:01on peut s'interroger
08:02sur la diplomatie française
08:04et sur l'absence...
08:08Il n'a pas eu le droit
08:09d'avoir un avocat français
08:10qui n'a pas eu son...
08:10Il n'a pas eu le droit de rentrer.
08:11Est-ce que juif
08:12M. Zimray ?
08:14C'est ce qui a été dit
08:16donc on peut peut-être
08:17en dire quelques mots
08:18en préambule.
08:19Valérie,
08:19je voulais d'abord
08:20réagir sur les JO
08:21et ensuite parler
08:22de Boilem,
08:22Samtsal.
08:23Sur les JO,
08:24je pense que
08:24le politique ne peut agir.
08:27Nous tous,
08:27nous ne pouvons agir
08:28que sur l'avenir
08:28et pas sur le passé.
08:29Les JO ont eu lieu.
08:31C'est une grande réussite,
08:32franchement.
08:33Il y a évidemment
08:34des choses qui peuvent
08:35être reprochées
08:36dans la cérémonie d'ouverture
08:38mais dans le monde entier
08:39on ne retient pas ça.
08:39On retient les images magnifiques
08:40de la Tour Eiffel,
08:41des différentes,
08:42des athlètes,
08:43de la compétition,
08:44des records
08:45et donc les JO de Paris
08:47c'est quelque chose
08:47d'exceptionnel
08:48pour le monde entier.
08:49Maintenant,
08:49notre rôle,
08:50c'est,
08:51si je puis dire,
08:51de le vendre,
08:52de garder cette marque-là,
08:53de continuer à vendre
08:54l'image de Paris
08:54qui fait venir
08:55des gens en France
08:56et donc le rôle
08:57ça doit être ça
08:58et pas s'autoflageler,
09:00critiquer.
09:01Oui,
09:01le coût est élevé
09:02mais on peut vraiment
09:03pour l'influence de la France
09:04et pour des gains
09:05directs et indirects
09:06sur le très long terme
09:07profiter de ces JO
09:08donc profitons-en,
09:09faisons parler
09:10de la réussite des JO de Paris
09:11le plus longtemps possible.
09:13Ne soyons pas rabat-joie.
09:14En revanche,
09:15c'est vrai que tu...
09:162 milliards,
09:172 milliards,
09:18c'est ce qui était prévu,
09:19on est à 6 milliards,
09:20on est quand même
09:20dans une situation
09:21et on l'était déjà
09:22il y a quelques années,
09:24on peut le dire.
09:26Non mais ici,
09:27on a souvent débattu
09:28avant les JO,
09:29en 2000,
09:30l'année dernière,
09:31avant qu'il se passe,
09:32il y avait tout un tas
09:33de gens qui effectivement
09:34les critiquaient.
09:35Bon,
09:36maintenant on les entend moins,
09:37tant mieux.
09:37Ça veut dire que ça a été
09:38une réussite.
09:39Vous avez parfaitement raison.
09:41Donc ça a été
09:42une réussite sportive,
09:43ça a été une réussite
09:44en termes d'investissement
09:46parce qu'on nous dit
09:475 milliards,
09:485-6 milliards.
09:49Mais il y a du patrimoine
09:51derrière,
09:51ce n'est pas des dépenses
09:52de fonctionnement.
09:53Oui, vous avez raison.
09:53Il y a des piscines,
09:54des bâtiments...
09:56Il y a à nouveau Bercy,
09:57Porte de la Chapelle,
09:58il y a un certain nombre
09:58d'éléments qui ont été...
09:59Et il y a un nombre
09:59de touristes à Paris
10:01en ce moment,
10:02mais c'est incroyable.
10:03Largement.
10:03Voilà.
10:04Bon, donc,
10:04non acte.
10:05Il faut prendre tout ça en compte.
10:07Juste une petite réflexion
10:09sur Paris,
10:09moi qui suis toujours grognon.
10:12Je voyage pas mal en Europe
10:14et je peux vous dire
10:15qu'il n'y a pas une ville
10:16aussi sale que Paris.
10:17Il n'y a pas une ville
10:19aussi dégueulasse que Paris.
10:21Il n'y a pas d'autre mot.
10:22La municipalité actuelle
10:24n'arrive pas à faire
10:25Paris une ville propre.
10:26Vous allez dans des villes
10:28d'Italie,
10:29du sud de l'Italie
10:31qui sont réputées
10:32incroyables.
10:32Oui, on a beau
10:33se moquer de Naples,
10:34finalement.
10:35Absolument.
10:35Mais c'est ça ?
10:36Oui, Boilem,
10:38c'est en sale.
10:39Écoutez,
10:40rapidement,
10:41on voit notre président
10:42Emmanuel Macron
10:42s'agiter à droite et à gauche.
10:45On a l'impression
10:45qu'il ne touche plus trop le sol.
10:47D'ailleurs,
10:47les Français
10:48ne l'écoutent pas trop.
10:49Il fait des audiences
10:50relativement faibles
10:52à la télévision.
10:52On va en reparler.
10:54Et là,
10:54sur Boilem sans sale,
10:55on aimerait qu'il s'y intéresse
10:56davantage.
10:57Il faut peut-être rappeler
10:57à M. Macron
10:58que Boilem sans sale
10:59a la nationalité française,
11:01qu'il est prisonnier
11:02clairement en Algérie,
11:03qu'on a des ministres
11:05qui ont joué les durs,
11:07qui ont montré les muscles
11:08vis-à-vis de l'Algérie,
11:09puis maintenant,
11:09plus rien.
11:10Quid des accords
11:11avec l'Algérie ?
11:12Quid des personnes
11:13qui viennent se faire soigner
11:14en France à nos frais ?
11:15Qu'est-ce qui va se passer ?
11:16Pour l'instant,
11:17on a l'impression
11:17qu'encore une fois,
11:18on comble les Chines.
11:19Alors en fait,
11:19il n'y a pas de demi-mesure.
11:21Étant donné ce qui arrive
11:22avec cet écrivain
11:23qui est français,
11:25algérien,
11:25de nationalité,
11:26le fait qu'il soit malade,
11:2780 ans, cancer,
11:29le problème pour Emmanuel Macron,
11:31c'est que
11:31où on rompt les accords
11:32avec l'Algérie,
11:33c'est la seule chose à faire,
11:35on n'accepte plus,
11:36on n'accepte plus d'Algériens,
11:39et on rentre dans une guerre
11:41diplomatique,
11:43si je puis dire.
11:44Mais je trouve là
11:45que ça finit par être
11:46très inquiétant
11:47et humiliant
11:48de ne pas tirer d'affaires
11:49à ressortir
11:50français de cette qualité.
11:53Oui ?
11:53On en avait parlé
11:54déjà la semaine dernière,
11:56moi,
11:56c'est toujours un mystère
11:58pour moi
11:58de voir
11:58l'incroyable soumission
12:01de tous les gouvernements
12:02français
12:03face au pouvoir algérien
12:05depuis 1962.
12:05Alors on a peur
12:05de nos populations peut-être ?
12:07Mais je ne sais pas
12:07de quoi on a peur,
12:08mais en 1962,
12:09le problème était le même.
12:10Et en 1968,
12:11c'est quand même
12:11Georges Pompidou
12:12qui était un président
12:13réputé pour être fort
12:14et quand même
12:15assez dirigeant
12:17à l'époque,
12:17qui a signé
12:18ces accords
12:19invraisemblables
12:20avec l'Algérie.
12:21On a une soumission
12:22invraisemblable
12:23de tous nos gouvernements
12:24qu'ils soient de gauche
12:25ou de droite
12:25vis-à-vis du pouvoir algérien.
12:27Est-ce que les Algériens
12:28sont des Français
12:28qui habitent en France
12:29et on a peur d'eux ?
12:30Mais non, mais à l'époque,
12:31il n'y avait pas autant
12:32d'Algériens que maintenant.
12:32C'est extrêmement grave
12:35parce que les personnes
12:36qui sont concernées,
12:37qui sont humiliées par ça,
12:38ce n'est pas seulement
12:39les quelques ministres
12:40qui sont au gouvernement,
12:41c'est l'ensemble des Français.
12:42Le gouvernement,
12:43le président de la République,
12:44les députés sont là
12:44pour nous représenter.
12:45C'est insupportable
12:48de se sentir,
12:48vous l'avez dit,
12:49soumis comme ça,
12:50avoir l'impression
12:51de se prendre des coups
12:52systématiquement,
12:52qu'on se moque de nous,
12:53qu'il y a des appels
12:54à la haine contre la France,
12:56des influenceurs algériens
12:57qui appellent
12:58à des attaques en France.
12:59Non, mais pour moi,
13:00c'est un grand mystère.
13:01Interdire son avocat français
13:03sur le même défendre.
13:04Mais même en termes
13:05de communication,
13:07pour le coup,
13:07c'est-à-dire qu'on a vu
13:08le ministre Barros
13:09s'agiter
13:11pour des ressortissants,
13:14même en Iran,
13:15on n'a pas fait
13:16pendant trois ans.
13:17Mais même Bruno Rotaillot
13:19nous avait dit,
13:20il avait identifié
13:21une soixantaine
13:22de gens d'Algériens
13:23qui devaient repartir,
13:25qui étaient en OQTF,
13:26qui étaient supposés dangereux,
13:28très dangereux même.
13:30Il y en a un certain nombre
13:30qui étaient en liberté,
13:31nous a-t-il dit,
13:32qui n'étaient pas du tout
13:33incarcérés.
13:34Ils sont toujours là.
13:35Ils sont toujours là.
13:36Mais on est incapable
13:36de renvoyer quelqu'un.
13:37Frédéric Fougera.
13:39Mais c'est vrai
13:39que la diplomatie,
13:40on voit qu'avec l'Algérie,
13:41on a du mal.
13:42Mais ça, c'est un fait.
13:43Mais vous évoquez
13:44la question de la communication.
13:45La communication,
13:46apparemment,
13:47sur ces sujets-là,
13:48elle est davantage faite
13:48pour exister
13:49que pour être efficace
13:50en matière de diplomatie.
13:52C'est plutôt la discrétion
13:53et donc un travail
13:54que nous ne devrions pas voir.
13:55Nous ne devrions voir
13:56que les résultats.
13:57Alors qu'en fait,
13:57on voit beaucoup d'agitation.
13:59Alors, est-ce que c'est
13:59parallèle au travail ?
14:00Est-ce que c'est à la place
14:01du travail ?
14:02Je crois que c'est parallèle
14:02quand même.
14:02C'est plutôt pour que
14:03les politiques existent
14:04plutôt que pour qu'ils soient efficaces.
14:06C'est ça qui est regrettable.
14:07On ne fait pas beaucoup
14:08de communication,
14:08normalement,
14:09sur les questions diplomatiques.
14:10Donc, ce sont les réquisitoires,
14:12en tout cas,
14:13qui ont été bleus,
14:14réquisitoires qui ont été
14:15prononcés ce matin à Alger.
14:16Ça avait déjà été
14:17le même la première fois.
14:19Il a été condamné
14:20à cinq ans de prison.
14:21On espérait qu'à l'occasion
14:23d'une fête,
14:25je crois,
14:26demain,
14:27le président doit s'exprimer.
14:29Une amnistie,
14:30on verra.
14:31Continuons rapidement
14:32autour de table.
14:33Sophie, coup de gueule ?
14:35Coup d'étonnement.
14:36Pas loin du coup de gueule.
14:39Je suis très étonnée
14:40qu'il y ait un sous-préfet
14:41qui étrie littéralement
14:43les contrôleurs
14:45de la SNCF.
14:46En l'occurrence,
14:47le sous-préfet dit
14:48que
14:49Trenitalia,
14:51le salaire des contrôleurs
14:52est plus élevé
14:53et les Français
14:54s'en sont pleins
14:55par rapport à la SNCF.
14:57Et il disait
14:58je comprends parfaitement
14:59la différence de rémunération
15:00car
15:02nos contrôleurs
15:04se cachent
15:05pour ne pas bosser.
15:06sur Trenitalia,
15:07on est accueillis
15:08avec des gens souriants
15:10qui nous aident,
15:11qui proposent
15:12des services
15:13que nous sommes
15:14incapables
15:15d'offrir.
15:17Et ce que fait
15:18un contrôleur
15:19de Trenitalia
15:19et ce que fait
15:19un contrôleur français
15:20explique-t-il
15:21dans un fil de commentaires
15:22au sujet du salaire
15:24des chefs de bord,
15:25il dit
15:25je comprends la différence.
15:27La seule chose faite
15:28par le contrôleur
15:28de la SNCF
15:29est d'avoir dormi
15:30dans son compartiment
15:31à travailler
15:33y compris
15:34en m'emmenant
15:34mon repas
15:35à ma place
15:35en ramassant
15:36les déchets
15:37en contrôlant
15:38deux fois plus vite
15:38un wagon
15:39en réglant
15:40deux coups de cuillère
15:41à pot
15:41les petits soujits
15:42des passagers.
15:43Alors
15:43c'est assez étonnant
15:45mais d'abord
15:46merci à la concurrence
15:48je pense que
15:48la concurrence
15:49a toujours apporté
15:51des comparaisons utiles.
15:53C'est vrai
15:53que moi
15:54je prends l'Iria
15:55pour aller en Suisse
15:56et Trenitalia
15:57pour aller
15:57je préfère
15:59il y a un vrai service
16:00et que
16:01la SNCF
16:02en dehors
16:03d'une très bonne communication
16:04sur leurs horaires de grève
16:05à la veille des vacances
16:08ils ne sont pas là
16:09pour nous aider
16:10et donc
16:11j'étais quand même
16:11assez
16:12finalement
16:13assez impressionnée
16:16mais qu'un sous-préfet
16:17dise ça.
16:18Il y a du courage.
16:19C'est qui ce sous-préfet ?
16:20Je vais vous le dire tout de suite.
16:21On ne sait pas.
16:23Il s'appelle Philippe Téchamp
16:24sous-préfet de Thionville.
16:26Ah de Thionville.
16:26On peut s'étonner aussi
16:27il y a quelques histoires
16:28qui ressortent
16:29le service n'est pas qu'à droite
16:33oui le service n'est pas qu'à droite
16:35mais on peut s'étonner aussi
16:36de la verbalisation
16:37de l'intransigeance
16:38de certains contrôleurs
16:39avec quelques affaires
16:41qui sont ressorties
16:42quand on voit
16:42des incivilités
16:43des gens qui ostensiblement
16:45ne payent pas
16:46et qu'on laisse tranquille
16:47130 euros pour mon petit chien
16:48qui a 30 centimètres
16:49parce qu'il n'avait pas de muselière
16:50il ne sait même pas
16:51ouvrir la bouche
16:52c'est pour l'écher
16:53et vous avez des individus
16:57qui gesticulent
16:58et qu'on laisse tranquille
17:00parce qu'ils n'ont pas
17:01forcément le bon profil
17:03mais je vois cette femme
17:03qui a pris un train
17:04plus tôt
17:05parce qu'elle avait
17:06une chimio
17:07et qu'elle n'avait pas
17:08pris le bon train
17:09il y a un autre garçon
17:10qui lui en plus
17:10a eu droit à insulte
17:12il y avait un écart
17:13de 5 centimes
17:14et on l'a verbalisé
17:15on lui a fait coller
17:16une amende
17:16de 50 euros
17:18c'est quelqu'un
17:18qui fait partie
17:19des grands voyageurs
17:20j'ai vu sur les réseaux
17:20je ne le connais pas
17:21des grands voyageurs
17:22il y a une question
17:22à se poser quand même
17:23sur la verbalisation
17:24et sur les priorités
17:25et les priorités
17:26absolument
17:27il y a un double souci
17:28c'est qu'on a du mal
17:29à savoir
17:30si on est simple
17:31contribuable
17:32vis-à-vis de la SNCF
17:33ou si on est client
17:34et finalement
17:35on a l'impression
17:35de perdre des deux côtés
17:36puisqu'on n'est pas vraiment
17:38et c'est ce qu'on se reproche
17:39à la SNCF
17:40ce que vous disiez
17:40en termes de qualité
17:42de service
17:42ou dans d'autres pays
17:44souvent on compare au Japon
17:45mais le goût du service
17:46quand même
17:46en fait
17:47on peut avoir l'impression
17:49de ne pas être forcément
17:50très bien traité
17:50et surtout
17:51il y a
17:52vous le disiez Valérie
17:52à l'instant
17:53des injustices
17:54très claires
17:55entre
17:55tout le monde le sait
17:56des personnes
17:57qui voyagent gratuitement
17:59qui donnent des noms
18:00complètement bidons
18:01inventés
18:02qui ne sont jamais
18:02inquiétés
18:04pour quoi que ce soit
18:04et d'autres personnes
18:05qui vont être verbalisées
18:07très lourdement
18:08sans qu'il y ait de compréhension
18:09donc on n'a pas l'impression
18:10toujours
18:10que le personnel soit là
18:12pour aider
18:13mais pour verbaliser
18:14fort avec les faibles
18:15on connaît
18:16fort avec les faibles
18:17mais ça c'est une politique
18:18pas des agents
18:19individuellement
18:19c'est d'abord
18:21une politique d'entreprise
18:22qu'on peut questionner
18:23on va marquer
18:25une petite pause
18:26vous pourrez réagir
18:26à tout de suite
18:27Sud Radio
18:28Sud Radio
18:29Parlons Vrai
18:30Sud Radio
18:31Parlons Vrai
18:32et mettez-vous d'accord
18:33Valérie Expert
18:35Allez
18:37on continue
18:38nos débats
18:39on a eu le coup de gueule
18:40de Sophie
18:41Frédéric
18:43vous c'est un coup de gueule
18:44alors décidément
18:45ce matin
18:45on est ronchon
18:46c'est peut-être moi
18:47qui influe sur vous
18:47coup de gueule
18:49non non j'ai même pas dû
18:50être influencé
18:52c'est un coup de gueule
18:52du quotidien
18:53on a parlé de la ville de Paris
18:54tout à l'heure
18:55un coup de gueule
18:56contre la mairie de Paris
18:57non pas pour la propreté
18:58même si effectivement
18:59il y a beaucoup à dire
18:59encore ce week-end
19:00il y avait beaucoup à dire
19:01un coup de gueule
19:02mais qui peut rendre service
19:03aux parisiens
19:04ainsi qu'à nos amis
19:05provinciaux
19:05aux touristes
19:05qui pourraient se rendre
19:06sur la capitale
19:07et je voulais vous poser
19:08une question
19:09alors attention
19:09il y a un piège
19:10c'est savez-vous
19:11si les parcs et jardins
19:12sont autorisés
19:13aux chiens à Paris
19:14oui ou non
19:16et donc il y a un piège
19:17parce que la réponse
19:18c'est ça dépend
19:20et ça dépend de quoi ?
19:22et bien cela peut juste
19:23par exemple dépendre
19:24de l'entrée du parc
19:25que vous utilisez
19:26alors ne sauriez pas
19:27parce que c'est très sérieux
19:28enfin ça doit être sérieux
19:29pour les gens
19:29qu'on paye avec nos impôts
19:30pour nous compliquer
19:31la vie au quotidien
19:33exemple
19:34parc Monceau
19:35Paris 17ème
19:36les chiens sont autorisés
19:38si vous accédez au parc
19:39par les grandes portes
19:40mais ils sont interdits
19:41si vous accédez au parc
19:42par les petites entrées
19:43parce que les chiens
19:44sont autorisés
19:45dans les grandes allées
19:45mais sont interdits
19:47dans les petites allées
19:47et au Luxembourg
19:48ils ont une zone
19:49alors autant Sophie
19:50on peut comprendre
19:50que les pelouses
19:51soient par exemple
19:52interdites pour des raisons
19:53d'hygiène
19:53pour permettre aux enfants
19:54de jouer
19:55pour aux adultes
19:56de s'asseoir dans l'herbe
19:57et puis qu'à côté
19:58il y ait des enclos
19:58qui soient réservés
19:59pour permettre aux chiens
20:00de jouer
20:00autant on peut aussi
20:01en profiter
20:01pour rappeler au maître
20:02qu'on ramasse les déjections
20:04on peut même
20:05on a même le droit
20:05d'arroser les urines
20:07de son chien
20:07avec un peu d'eau savonneuse
20:09dans plein de pays
20:10les gens se promènent
20:11avec une petite bouteille
20:12pour cette question d'hygiène
20:13c'est bien compliqué
20:15c'est possible
20:17dans plein de pays
20:17dans le monde
20:18donc je pense qu'on n'est pas
20:18si on rentre par les entrées
20:20on n'est pas plus bêtes
20:21que les autres
20:21pour ce qui est de l'hygiène
20:22mais voilà
20:22mais pour ce qui est
20:23de l'autorisation
20:24de chiens
20:25dans certains parcs
20:26et bien suivant l'entrée
20:27par laquelle vous allez
20:29accéder au parc
20:30et bien vous allez avoir
20:31l'entrée libre
20:31et être autorisé
20:32ou alors vous allez avoir
20:33des agents municipaux
20:33en embuscade
20:34qui vous attendent
20:35pour éventuellement
20:36vous verbaliser
20:37voilà
20:37je ne suis pas du tout
20:45d'accord avec ce qui vient
20:46d'être dit
20:46d'abord c'est bien
20:47qu'ils soient en laisse
20:49premier point
20:50alors je n'ai pas du tout
20:51parlé de la laisse
20:52donc vous ne pouvez pas
20:54ne pas être d'accord
20:55avec ce que j'ai dit
20:56parce que j'en ai pas parlé
20:57ils sont en laisse
20:59premier point
20:59ils ne sont pas en liberté
21:00les chiens
21:00deuxième point
21:01il y a effectivement
21:02les allées principales
21:03qui sont réservées aux chiens
21:05et les allées secondaires
21:06sont réservées aux piétons
21:07je trouve ça parfait
21:08et deuxièmement
21:10et troisièmement
21:10il y a tous les matins
21:12pendant une période limitée
21:14puisque c'était deux mois
21:15mai et juin
21:16au parc Monceau
21:17entre 7h et 9h
21:19j'y suis allé ce matin
21:21donc je peux en parler
21:22assez sciemment
21:23entre 7h et 9h
21:24une zone réservée aux chiens
21:26on peut les lâcher
21:27à condition de tout
21:28ramasser bien évidemment
21:30et de faire en sorte
21:31que ce soit propre
21:32quand on part
21:33voilà
21:33on ne va pas
21:35on ne va pas
21:35c'est la cohérence
21:37la cohérence
21:38je ne vois pas
21:39où est la critique
21:40je ne vois pas
21:41où est la contradiction
21:41puisqu'il n'y a rien
21:42de contradictoire
21:43avec ce que j'ai dit
21:43ce que je dis juste
21:44c'est qu'on prend
21:45un plaisir dingue
21:46à compliquer
21:47la vie des gens
21:47et je vois
21:48je n'ai été témoin
21:49je ne sais plus de chien
21:50depuis longtemps
21:50j'ai été témoin
21:51de gens qui étaient stupéfaites
21:52de dire
21:52je viens tous les jours au parc
21:53vous n'avez pas l'entrée là
21:54aujourd'hui je suis rentré par là
21:56à chaque fois que vous entrez
21:57il faut lire l'intégralité
21:59des conditions d'accès
22:00dans quel monde on vit
22:02à chaque fois qu'on rentre dans un parc
22:03il faut lire le règlement intérieur
22:05pour savoir
22:05ce jour-là
22:06je pense
22:06on est écoutés partout en France
22:10c'est des gens d'absurdité
22:12des mots
22:13on peut malheureusement
22:15les retrouver ailleurs
22:16c'est parfaitement respecté
22:17il n'y a pas de dérapage
22:18bon
22:18Jérôme
22:19coup de gueule
22:20je laisse mon chien
22:22à la niche
22:22et je passe à des choses
22:25plus sérieuses
22:25le quotidien des gens
22:28c'est sérieux
22:28à force d'être emmerdé
22:30toute la journée
22:30je vois les gens
22:32qui promènent leurs chiens
22:33ça ne leur pose pas de problème
22:34moi j'y arrive très bien
22:35alors
22:35Jérôme
22:36bref
22:37peu importe
22:37coup de gueule
22:38oui coup de gueule
22:38sur la diplomatie française
22:40vis-à-vis du conflit
22:42israélo-iranien
22:43parce que
22:45monsieur Barraud
22:46nous a
22:46depuis 15 jours
22:47donné un certain nombre
22:49de déclarations
22:49qui me laissent
22:50tout à fait pantois
22:51il a commencé
22:52par nous dire que
22:53depuis 15 jours
22:54pardon
22:55je parle du conflit
22:56israélo-iranien
22:57parce qu'effectivement
22:58il y en a eu
22:59un certain nombre
22:59avant
23:00il a commencé
23:01par nous dire
23:02la chose suivante
23:03au fond
23:04il faut d'abord
23:06bombarder
23:07uniquement
23:08les
23:09les installations
23:11nucléaires
23:12de l'Iran
23:12bon
23:13premier point
23:14là ils étaient d'accord
23:15en disant
23:16au fond
23:16effectivement
23:17Israël
23:18Israël a droit
23:18de se défendre
23:19et donc
23:19il faut
23:20faire en sorte
23:21que ces installations
23:22n'aillent pas
23:23jusqu'à l'obtention
23:24de la bombe nucléaire
23:25pour l'Iran
23:26premier point
23:27deuxième point
23:28la position a évolué
23:29il nous dit
23:31maintenant
23:31et hier
23:32c'était avant
23:33le cesser le feu
23:33hier on a eu droit
23:35à un festival
23:36de déclaration
23:37il nous dit
23:38non
23:38arrêt
23:38de tous
23:39les bombardements
23:40y compris
23:41sur les sites nucléaires
23:42et ce qui s'est passé
23:44ce week-end
23:45avec le bombardement
23:46américain
23:47sur les trois
23:48installations
23:49nucléaires
23:49est parfaitement
23:51illégal
23:52nous a-t-il dit
23:52parfaitement illégal
23:53reprenant les propos
23:54du président Macron
23:55en disant
23:56qu'il avait dit
23:57qu'il n'y avait
23:57aucune légalité
23:58sur ces bombardements
23:59il n'y a pas de légalité
23:59à ces frappes
24:00voilà
24:00aucune légalité
24:01donc c'est dans la cohérence
24:03gouvernement
24:04président
24:05bon
24:05et puis il nous a dit
24:06encore hier
24:08que le bombardement
24:10sur la prison
24:11de Évin
24:11qui est une prison
24:12épouvantable
24:13était un scandale
24:15parce que nous
24:15y avions
24:16de ressortissants
24:17voilà
24:17donc on en arrive
24:19au principe
24:20d'une acceptation
24:21des bombardements
24:22sur les sites nucléaires
24:24à plus de bombardements
24:25du tout
24:26en disant
24:27tous les bombardements
24:28qui ont été faits
24:29sont parfaitement illégaux
24:30et on nous dit
24:32alors ça c'est en même temps
24:33que je connais bien
24:34on nous dit en parallèle
24:36ah oui mais il faut
24:37que l'Iran
24:38renonce
24:38à son nucléaire
24:40militaire
24:40c'est parfaitement
24:42incohérent
24:42ça fait
24:4349 ans
24:44que les Mollas
24:45sont là
24:45ils ont commencé
24:47leur programme nucléaire
24:48c'était encore
24:49l'Ayatollah Khomeini
24:50en 88
24:51parce qu'il a vu
24:52les bombardements
24:53sur Hiroshima
24:54il a dit
24:54c'est ça que je veux
24:55bon
24:56c'était en 88
24:57depuis 88
24:58le programme nucléaire
25:00iranien
25:00a largement évolué
25:01il a progressé
25:02il s'est développé
25:03tout ceci
25:04en parallèle
25:05de négociations
25:06que nous menions
25:07bon
25:08donc si monsieur Barraud
25:09n'a pas compris
25:10que la négociation
25:11avec des gens
25:11qui veulent détruire
25:12un état
25:13et leur état voisin
25:14c'est impossible
25:15moi je lui demande
25:17de relire bien
25:18les déclarations
25:19de la constitution
25:20iranienne actuelle
25:21c'est clair
25:23c'est net
25:23c'est écrit noir sur blanc
25:24destruction d'Israël
25:26par tous les moyens
25:26y compris par les moyens
25:28nucléaires
25:28donc si vous voulez
25:29on ne peut pas négocier
25:30avec ce genre de personnes
25:31qui veulent votre destruction
25:32si votre voisin
25:33veut vous tuer
25:34vous n'avez pas négocié
25:35avec lui
25:35c'est assez clair
25:36à noter aussi
25:37la diplomatie
25:38d'Emmanuel Macron
25:39pardon
25:39qui parle à ses amis
25:41du Qatar
25:41en déplorant
25:43les frappes
25:44qui ont eu lieu
25:45contre le Qatar
25:46c'est pareil
25:47c'est dans la même veine
25:48c'est à dire qu'on a un peu de mal
25:48à comprendre
25:49ce deux poids
25:50deux mesures
25:50de la légalité
25:51ou non des frappes
25:52à partir du moment
25:53où on frappe le Qatar
25:54c'est légal
25:55c'est illégal
25:57mais si on frappe
25:57s'Israël frapperont
25:59c'est illégal
26:00je voudrais dire
26:01d'abord qu'on commente
26:03indéfiniment
26:03des situations
26:04qui sont
26:05je me suis beaucoup amusée
26:06en écoutant les commentateurs
26:08en disant
26:08il prend 15 jours
26:09de réflexion
26:10Trump
26:11alors pourquoi les 15 jours
26:13peut-être 14
26:14non mais ça va être ça
26:15on en a eu pour des heures
26:17il a attaqué
26:17le soir même
26:18bon
26:19et je trouve que
26:20déjà les commentateurs
26:21pourraient avoir la modestie
26:23de penser que
26:24Trump est assez imprévisible
26:25et ne va certainement pas
26:27annoncer la date
26:28à laquelle il va attaquer
26:29l'Iran
26:30bon
26:30ensuite de ça
26:31alors
26:32je ne comprends pas toujours
26:34l'attitude de Macron
26:35mais il y a un truc
26:36qui est clair
26:37c'est qu'il explique
26:38depuis le début
26:38qu'il faut
26:40un cesser le feu
26:40et je trouve
26:42pas anormal
26:43alors qu'il y a des blessés
26:44des morts
26:44des attaques
26:45que le président de la république
26:46réclame
26:47tout ce qu'on peut faire
26:48pour un cesser le feu
26:49je vous signale
26:50qu'il dit ça depuis toujours
26:51et que
26:52qu'est-ce qu'a annoncé Trump
26:53brutalement
26:54cesser le feu
26:55donc il a fait
26:56quand même
26:57après avoir
26:58frappé
26:59après avoir bombardé
27:01si on avait écouté Macron
27:03il n'y aurait pas eu
27:04de bombardement
27:04je ne sais pas
27:06je voudrais
27:07continuer deux secondes
27:08en disant que
27:09c'est vrai
27:11qu'on peut se réjouir
27:12qu'on ait bombardé
27:13des installations iraniennes
27:14je n'en suis pas si sûre
27:15étant donné
27:16la réaction des Iraniens
27:17qui en plus
27:18a décidé
27:19que cesser le feu
27:20ils n'en avaient rien à faire
27:21et qu'ils continuent à attaquer
27:23je trouve qu'on est un peu léger
27:26on a un embrasement
27:28qui est terrible
27:28quant au Qatar
27:29on peut aussi dire
27:31que Macron soutient le Qatar
27:32forcément il paie tous nos clubs
27:33de foot et de tout
27:35mais au-delà de ça
27:36mais au-delà de ça
27:40le Qatar a soutenu Israël
27:43donc
27:44c'est un peu
27:45là aussi c'est dû en même temps
27:48alors oui
27:49Sophie vous commenciez votre propos
27:52en parlant des commentateurs
27:53moi ce que je crains
27:54c'est que notre gouvernement
27:55et notre président de la république
27:56ne passent que pour des commentateurs
27:58dans le monde entier
27:59et à mon avis
28:00ils ont oublié un petit détail
28:01c'est que la source de légitimité
28:04elle a été renversée
28:06depuis quelques siècles
28:06la légitimité
28:08elle ne vient plus de Dieu
28:09elle est populaire
28:10et les pays étrangers
28:11voient très bien
28:11que Macron n'est pas soutenu
28:12par le peuple
28:13donc il n'y a pas juste
28:14le PIB de la France
28:15qui compte
28:15quand on regarde un pays étranger
28:16vous avez vu tous les commentaires
28:17des français vis-à-vis
28:18des élections américaines
28:19et des élections dans le monde
28:20à chaque fois on commente
28:20et dans les autres pays c'est pareil
28:21Georgia Meloni
28:22on sait qu'elle est par exemple
28:23je prends un exemple
28:24parmi tant d'autres
28:24qu'elle est soutenue
28:25mais les pays étrangers
28:26ils voient aussi
28:27qu'Emmanuel Macron
28:28n'est pas soutenu
28:28moi l'appel que j'ai envie de passer
28:30c'est redescendez
28:31s'il vous plaît
28:32un peu sur terre
28:33préoccupez-vous
28:34des problèmes du quotidien
28:35on a parlé d'un des problèmes
28:36du quotidien
28:37on a parlé de la sécurité
28:38etc
28:38il n'a plus le droit
28:39il est président de la République
28:40il n'a le droit de s'occuper
28:41que des affaires étrangères
28:42il est totalement satellisé
28:43et non seulement
28:44ça coûte aux français au quotidien
28:45mais ça coûte pour la voix
28:46de la France dans le monde
28:47et on rappelle que
28:48Boilem Samsal
28:49est toujours emprisonné
28:51qu'il est emprisonné
28:52pour des mots
28:53pour des idées
28:54c'est un écrivain
28:56qui est traduit
28:56dans des dizaines de langues
28:58saluée par le monde entier
29:00et il est depuis 7 mois
29:02dans une cellule
29:03et je rappelle que
29:03la justice algérienne
29:06vient de requérir
29:0710 ans de prison
29:08à nouveau
29:08pour Boilem Samsal
29:09à tout de suite
29:10nous refusons son avocat
29:11Sud Radio
29:12Parlons Vrai
29:12Parlons Vrai
29:13Sud Radio
29:13Parlons Vrai
29:14Sud Radio
29:14Parlons Vrai
29:15Avec vous sur Sud Radio
29:18jusqu'à midi
29:19retraite
29:19on en parle ce matin
29:21évidemment
29:22échec du conclave
29:24sur les retraites
29:25comme c'est bizarre
29:26comme dirait Eric Zemmour
29:27le parti socialiste
29:29affirme qu'il ira
29:29vers la censure du gouvernement
29:31si François Bayrou
29:32ne donne pas le dernier mot
29:33au parlement
29:34François Bayrou
29:35qui est intervenu ce matin
29:36pour donner
29:37une nouvelle chance
29:38alors qu'est-ce qu'on
29:39qu'est-ce qu'on peut en dire
29:40Jérôme Dubu
29:41de cet échec prévisible
29:43du conclave
29:44c'était prévisible
29:45tellement les points de vue
29:47étaient totalement différents
29:49et inconciliables
29:50moi je pense que
29:52dès l'origine
29:52il y avait un péché originel
29:54qui était de remettre en cause
29:55ce qui avait été
29:57non pas voté
29:58mais adopté
29:58puisque c'était par le 49-3
30:00sur la loi Borne
30:02car en réalité
30:03la loi Borne
30:03avait déjà fait l'objet
30:04sur les 64 ans
30:06il n'y avait pas que ça
30:07avait déjà fait l'objet
30:08de beaucoup de négociations
30:09contrairement à ce qui avait été dit
30:10et on voit aujourd'hui
30:12dans les rapports du corps
30:13ou de la cour des comptes
30:14que même avec ce report
30:17à 64 ans
30:18on est déjà en déficit
30:19et ces déficits
30:21ils sont dus au fait
30:22qu'il y a eu
30:22beaucoup de concessions
30:23à ce moment-là
30:24là l'objectif du conclave
30:25c'était de faire
30:26encore des concessions
30:27sur des revenus
30:30sur cette loi
30:31qui avait été adoptée
30:32bon sous prétexte
30:33que c'était le 49-3
30:34qu'elle n'avait pas été votée
30:35alors les syndicats
30:36ont fait un pas
30:37alors il y en a deux
30:37qui sont partis
30:38ceux qui sont restés
30:39ont fait un pas
30:40en disant
30:40on ne fait plus
30:41des 64 ans
30:42une ligne rouge
30:43on est d'accord là-dessus
30:44et le patronat
30:46avait fait un pas
30:46sur réouvrir
30:48la pénibilité
30:49qui est une boîte
30:50de pandore
30:50parce que je le rappelais
30:51tout à l'heure
30:51à nos amis
30:53en 2014
30:54lorsque François Hollande
30:56était président
30:57de la République
30:58il y a eu
30:58une négociation
30:59sur la pénibilité
31:00et on a inscrit
31:01dans la loi
31:0210 critères
31:03de pénibilité
31:03dans les entreprises
31:05ça a été un tollé
31:06parce qu'on savait très bien
31:07que les 10 critères
31:07c'était absolument
31:09impossible à appliquer
31:10Macron arrive
31:11on est revenu
31:12à 4 critères
31:13de pénibilité
31:13ce qui était plutôt
31:14plus simple
31:15à appliquer
31:15dans les entreprises
31:16et ça fonctionnait
31:17plutôt pas mal
31:18là je vois
31:18qu'on était prêt
31:20à revenir
31:20sur ces 4 critères
31:21donc à complexifier encore
31:23ce qui était devenu
31:25applicable
31:25et à faire en sorte
31:26que ce ne le soit plus
31:27donc moi je crois
31:29que finalement
31:30cet échec
31:31c'est plutôt un bien
31:31c'est plutôt un bien
31:33voilà
31:33bon alors est-ce que
31:34je peux dire un mot
31:35c'est plutôt un bien
31:36parce qu'on ne revient pas
31:37sur les 64 ans
31:38que enfin on dit
31:39les 64 ans
31:40non mais la pénibilité
31:42c'était quand même
31:43un point
31:43mais oui mais pas
31:44avec 10 critères
31:45de pénibilité
31:45c'est inapplicable
31:46pardonnez-moi
31:47Sophie vous qui connaissez
31:48bien le sujet
31:49j'ai l'impression que le sujet
31:50est malheureusement
31:51ailleurs
31:52nous avons
31:53depuis l'après-guerre
31:54les mêmes syndicats
31:56qui ne représentent
31:57personne
31:57les français ne sont pas
31:58syndiqués
31:59nous avons le MEDEF
32:00qui est devenu
32:01une administration
32:02parallèle
32:03mais non mais
32:05en tout bien
32:05ça veut dire quoi parallèle
32:07ça veut dire qu'elle essaie
32:08de travailler avec les ministres
32:09qu'on lui met
32:10elle essaie
32:11moi je me souviens
32:11Geoffroy Roude-Bézieux
32:12me dit
32:12je suis président d'éthique
32:14il me disait
32:14vas-y toi moi je peux pas
32:15il a raison
32:16il était assis dans les négociations
32:18à droite la CGT
32:19à gauche la CFDT
32:20et il me disait
32:20je suis bien obligé
32:21de parler avec eux
32:22et jamais
32:23ils ne pourront s'entendre
32:24nous avons les mêmes syndicats
32:26qui sont politisés
32:27qui ne représentent pas
32:28les entreprises
32:29il faudrait absolument
32:31un syndicalisme obligatoire
32:33et on paierait pour être syndiqués
32:34et la France serait représentée
32:36nous avons un système
32:37qui ne marche pas
32:38oui mais je vois
32:39moi j'étais dans une entreprise
32:40moi j'ai pas dit
32:40le président du MEDEF
32:41il est là
32:42j'ai pas été au MEDEF
32:43ni consulté
32:44ni averti
32:44de ce qui pouvait se passer
32:46depuis que le président est là
32:47il a autre chose à faire
32:48j'en suis sûre
32:49mais il y a Croissance Plus
32:50il y a le patronat chrétien
32:52il y a les dirigeants commerciaux
32:53de France
32:53pourquoi est-ce qu'on n'a pas
32:54un mot à dire
32:55le système représentatif
32:57devrait fonctionner
32:58mais parce qu'on ne sait plus
32:59ce que sont les syndicats
33:01ni ce qu'ils font
33:02moi j'étais dans une entreprise
33:03avant TF1
33:04où il y avait des syndicats
33:05mais à aucun moment
33:07j'ai eu envie d'aller voter
33:08je ne savais pas la différence
33:11les nuances
33:12des uns des autres
33:13mais il faut d'autres syndicats
33:14c'est pas les mêmes
33:15qui doivent être là par statut
33:16ça c'est le principe
33:18de la représentativité
33:19qui date de 1945
33:21pour moi il y a trois sujets
33:23sur la réforme de la traite
33:24il y a trois sujets
33:25d'abord mettons-nous
33:26à la place
33:27contribuable lambda
33:29ce qui se passe
33:31c'est qu'on a l'impression
33:31qu'il y a un système
33:32qui est très compliqué
33:33qui n'est pas certain
33:34qui n'est pas simple
33:35et on n'est pas sûr
33:36d'avoir au bout
33:37ce qu'on nous a promis
33:38aujourd'hui
33:38ça c'est un vrai souci
33:40évidemment il peut y avoir
33:40des réformes
33:41et des modifications
33:41mais on a l'impression
33:42beaucoup ont l'impression
33:44d'être des dendons de la force
33:44c'est pour ça qu'ils sont
33:45un peu à mon avis
33:47beaucoup de français
33:47sont rétifs à différents changements
33:49parce qu'ils ont l'impression
33:49de toujours se finir
33:50par se faire avoir
33:51premier point
33:52deuxième point c'est
33:53vous l'avez dit tous les deux
33:54la question de la représentativité
33:56on a un système
33:57aujourd'hui
33:57qui marche sur la tête
33:58parce qu'effectivement
33:59on a des syndicats
34:00qui sont relativement
34:01peu représentatifs
34:02et ça compte beaucoup
34:03puisque si vous parliez
34:04sur les corps intermédiaires
34:05en disant
34:05les corps intermédiaires
34:07sont représentatifs
34:08d'une partie de la population
34:09alors qu'ils ne le sont pas
34:09nécessairement vous marchez
34:11sur la tête
34:11mais ça rejoint ce qu'on disait
34:12sur l'Assemblée nationale
34:13si vous faites semblant
34:15de croire
34:16que les personnes en place
34:17sont représentatives
34:17alors qu'elles ne sont pas
34:19représentatives de ce que veut
34:19la population
34:20et bien in fine
34:21ça ne peut pas marcher
34:22donc de toute manière
34:23ce sujet ne peut se traiter
34:24à la fin
34:25qu'avec une assemblée
34:26qui soit véritablement
34:27représentative
34:28pour qu'on puisse se trancher
34:28ça ne veut pas dire
34:29qu'il n'y aura pas
34:30de nouvelles réformes
34:30qu'il n'y aura pas
34:31de manifestations
34:32qu'il n'y aura pas
34:33de complications
34:34mais à mon avis
34:35il faut tout d'abord
34:35avoir un discours très clair
34:36avec un système
34:37qui soit simple
34:37je ne dis pas que c'est simple
34:39à mettre en oeuvre
34:39mais aujourd'hui
34:40on oublie toujours ça
34:41on est dans des grandes
34:42constructions un peu chimériques
34:43et il faut que les Français
34:44puissent avoir confiance
34:45dans leur système de retraite
34:46Il n'y a pas un Français
34:47qui croyait qu'on arriverait
34:48à quelque chose
34:48avec le conclave
34:49mais le premier jour
34:50on l'a dit
34:51Comme le dit Sophie
34:53je pense que c'était
34:54un peu naïf
34:54d'imaginer que ce conclave
34:56puisse aboutir
34:57à quelque chose
34:58de positif
34:58en tout cas positif
34:59pour tout le monde
35:00puisque personne
35:01ne peut s'entendre
35:02comme le disait Jérôme
35:03avec des points de vue
35:04terriblement opposés
35:06et nous ne sommes pas
35:07dans un pays
35:07avec une culture
35:08du compromis
35:09donc on a raison
35:10on a tort
35:10mais on n'a pas envie
35:11de partager
35:12d'essayer chacun
35:13d'avancer
35:13de son côté
35:14Je pense que ce conclave
35:15il avait une intention
35:18qui était en tout cas affichée
35:19qui était celle
35:20d'essayer de négocier
35:21plus ou mieux
35:22que ce qui avait pu être fait
35:23sur la loi Borne
35:24en tout cas
35:24en donner le sentiment
35:26mais l'intention cachée
35:29était peut-être
35:30quand même
35:30avant tout
35:31une opération politique
35:32pour gagner du temps
35:33pour permettre
35:33au premier ministre
35:34de durer
35:34et donc échapper
35:35à la censure
35:36Il faut quand même
35:37être conscient de ça
35:39et j'imagine
35:40qu'on est d'accord
35:40sur ce point
35:41Et pour revenir juste
35:42sur la réforme des retraites
35:43je dois dire
35:43qu'on ne nous parle
35:44essentiellement
35:45que de l'âge
35:46du départ
35:46parce que c'est ce qui
35:47parle aux français
35:48alors que la seule
35:51vraie question
35:51c'est celle du financement
35:52si on avait les moyens
35:53de faire partir à la retraite
35:54tout le monde à 50 ans
35:55je pense qu'on le ferait
35:56et ils travailleraient plus tard
35:57ceux qui le souhaitent
35:58mais pourquoi pas
35:59si on en avait les moyens
36:00Travailler c'est à bonheur
36:01mais ceux qui voudraient travailler
36:03pourraient travailler
36:03Mais parfois on ne peut pas
36:04quand on a plus de 50 ans
36:05c'est vrai
36:06Donc la seule question
36:07c'est celle du financement
36:08donc c'est bien
36:09de passer notre temps
36:10à parler de l'âge
36:11de départ
36:12si c'est 63, 63, 2 mois
36:1464, 64, 4 mois
36:15mais ce qui est derrière
36:16c'est comment on finance
36:17et comment durablement
36:19on va pouvoir financer
36:20ces retraites
36:20parce que les plus jeunes
36:21qui défilent aujourd'hui
36:22je pense qu'ils n'ont pas
36:23vraiment la vision
36:23de la retraite
36:24qu'ils vont éventuellement
36:25toucher ni à quel âge
36:26beaucoup se disent
36:27de toute manière
36:27qu'ils n'ont pas de retraite
36:28il y a tout de même
36:29un certain nombre
36:30de partis politiques
36:31qui sont complètement
36:32à côté de la plaque
36:32passez-moi l'expression
36:33qui prônent encore
36:34que ce soit l'extrême gauche
36:36ou la droite
36:37un peu musclée
36:38du Rassemblement National
36:40qui prônent encore
36:40le retour
36:41à la retraite
36:42à 60 ans
36:42enfin vous les invitez
36:44ce soir
36:44vous allez leur poser
36:45la question
36:45est-ce que c'est raisonnable
36:47est-ce que c'est
36:48est-ce que c'est raisonnable
36:49est-ce que c'est responsable
36:51d'avoir encore
36:52cette mesure
36:53dans son programme
36:53tout le monde sait très bien
36:55ça ne marche pas
36:56mais si vous demandez
36:58chez Reconquête
36:59Eric Zemmour
36:59a été très clair sur le sujet
37:00je ne parle pas de Reconquête
37:01il y a des reproches
37:01qui ont été faits
37:03peut-être là-dessus
37:04mais il a toujours
37:05un discours de vérité
37:05le courage de la vérité
37:07et il dit
37:07bon ben voilà
37:08vous l'avez dit à l'instant
37:09la question c'est
37:10celle du financement
37:10il ne faut pas se mentir
37:11à nous-mêmes
37:11si on n'arrive pas
37:13à financer la retraite
37:14et bien systématiquement
37:15on perd du temps
37:16en disant
37:16on va repousser un petit peu
37:17on va repousser un petit peu
37:18on va repousser un petit peu
37:18et in fine
37:19non mais il y a 10 jours
37:20à l'Assemblée nationale
37:21il faut arrêter de mentir aux français
37:23il y a une proposition de loi
37:24qui a été présentée
37:25par le parti communiste
37:26pour revenir à la retraite
37:28à 60 ans
37:28le Rassemblement National
37:30l'a voté comme un seul homme
37:31enfin ça pose quand même
37:32un problème de responsabilité
37:34de crédibilité
37:35qui me paraît
37:36parce que c'est des mesures
37:36faites pour séduire
37:37il y avait une chose positive
37:39dans l'affaire du conclave
37:40qui est malheureusement
37:41qui doit être élu
37:42le reste qui n'intéresse pas
37:43attends je termine
37:44il y avait une chose positive
37:45dans ce qui était proposé
37:47dans le conclave
37:47qui malheureusement
37:48va passer à la trappe
37:49c'était à mon avis
37:50la seule chose positive
37:51c'était de confier
37:52la gestion
37:53justement
37:54de la Caisse Nationale
37:55d'Assurance Vieillesse
37:56aux partenaires sociaux
37:57comme c'est le cas
37:58pour les caisses
37:59de retraite complémentaires
38:00la GIR Carco
38:00la GIR Carco
38:01est parfaitement gérée
38:02elle est en excédent
38:03il y a eu un certain nombre
38:04de mesures de redressement
38:05qui ont été prises
38:06par les partenaires sociaux
38:08il y a 3 ou 4 ans
38:09ça porte ses fruits
38:10moi je voyais d'un bon oeil
38:11qu'on confie
38:12la gestion
38:13de la Caisse Nationale
38:14d'Assurance Vieillesse
38:15donc le régime général
38:16aux partenaires sociaux
38:17excellente idée
38:18et d'ailleurs on a essayé
38:19de leur piquer le fric
38:19parce qu'ils étaient bénéficiaires
38:20et l'Etat a essayé
38:22on s'est élevé
38:23dès qu'il y a quelque chose
38:24de bénéficiaire
38:25c'est un rose sur le bénéfice
38:26bien sûr
38:26je vous propose
38:28que nous marquions
38:29une petite pause
38:31et que nous continuions
38:32nos débats
38:33sur Sud Radio
38:33à tout de suite
38:34Sud Radio
38:35votre avis fait la différence
38:37mettez-vous d'accord
38:39Valérie Expert
38:39et nous sommes ensemble
38:42toujours
38:42dans ce 10h midi
38:43pour commenter l'actualité
38:45l'actualité
38:45c'est cette interview
38:47qu'a accordée
38:48Dominique de Villepin
38:49aux Parisiens
38:50il annonce
38:51qu'il lance
38:51son propre parti
38:53la France humaniste
38:55vous savez quoi
38:55ça me fait penser
38:56ça me fait penser
38:56à Patrick Sébastien
38:57il lançait
39:00un grand parti humaniste
39:01le DART
39:02vous vous souvenez pas
39:03et voilà
39:04la France humaniste
39:06donc à moins de 2 ans
39:08de la présidentielle
39:09il a décidé
39:12de lancer son parti
39:13en dénonçant
39:14une logique
39:15de surenchère permanente
39:16et il veut revenir
39:18sur le devant
39:19de la France
39:19parce qu'il ne veut pas
39:20que les français
39:21soient prisonniers
39:22d'un clivage
39:23entre la radicalité
39:24de LFI
39:24et celle du RN
39:26c'est bien Valérie
39:27vous avez noté
39:29deux citations
39:30que j'avais notées
39:31donc pour que les français
39:32ne soient plus prisonniers
39:33d'un clivage
39:33entre la radicalité
39:35de LFI
39:36et celle du RN
39:36je crée mon propre parti
39:38mais en fait
39:39il ne vise que
39:39l'électorat de Macron
39:40parce qu'entre
39:41LFI et RN
39:43l'électorat de Macron
39:45l'électorat horizon
39:46l'électorat socialiste
39:47en fait il réinvente
39:49l'eau chaude
39:50et quand il dit
39:50je ne suis pas
39:51pour la surenchère
39:52ni sécuritaire
39:53ni budgétaire
39:53mais pour une politique
39:54d'équilibre et de mesure
39:55j'ai l'impression
39:55qu'il a envie
39:55de faire du en même temps
39:56donc ça m'amuse assez
39:57de voir
39:58ce nouveau
40:00c'était ironique
40:02de voir
40:03cette personne
40:05vouloir
40:05exister
40:06réexister à nouveau
40:07oui c'est lui
40:08qui avait
40:08conseillé la dissolution
40:10c'était lui
40:11l'éminence grise
40:11qui a adoré
40:13Bernadette Chirac
40:14surtout il a eu
40:14un positionnement politique
40:15pour le moins
40:17étonnant
40:18depuis quelques mois
40:20en particulier
40:21sur le monde arabe
40:22donc il a nié
40:23avoir des liens
40:24avec le Qatar
40:25il a dit
40:26c'est complètement faux
40:27je ne travaille pas
40:29pour le Qatar
40:29alors après
40:30peut-être qu'on joue
40:31sur les mots
40:31quand on dit ça
40:32mais il a eu
40:33des positions
40:34pour le moins
40:34étonnantes
40:35qu'il rapprochait
40:35de la France insoumise
40:36plus que d'autres parties
40:38vous voulez juste ajouter
40:40une chose
40:40dire que
40:42effectivement
40:42ses positions
40:43en tout cas
40:43sont surtout appréciées
40:44à la fête de l'Huma
40:44donc effectivement
40:46c'est assez étonnant
40:47c'est pas ce qu'on imaginait
40:49comme plus fort soutien
40:50et quand il dit
40:51que justement
40:51il est assez confiant
40:52parce qu'il a beaucoup
40:53de soutien
40:53et d'encouragement
40:54encore une fois
40:55à part ceux
40:55qu'il reçoit
40:56des visiteurs
40:58de la fête de l'Humanité
40:59je ne suis pas certain
40:59qu'il ait beaucoup de troupes
41:01derrière lui
41:01pour faire autre chose
41:02qu'une candidature
41:03des témoignages
41:04à l'élection présidentielle
41:04écoutez Valérie
41:06je pense que la concurrence
41:07partisane est bonne
41:07mais il faut quand même
41:09rappeler à monsieur
41:10de Villepin
41:10que la dernière fois
41:11qu'il a lancé un parti
41:12celui-ci était inactif
41:14pour ne pas dire autre chose
41:15au bout de deux ans
41:16donc je ne sais pas
41:17si son parti
41:18va durer plus longtemps
41:19ce qui est certain
41:20c'est qu'effectivement
41:21Dominique de Villepin
41:21ces derniers mois
41:22voire dernières années
41:23fait parler de lui
41:24avec des positions
41:25surprenantes
41:26pour ne pas dire autre chose
41:27dont on se demande
41:29si elles sont toujours
41:30dans l'intérêt
41:31de la France
41:32et vraiment
41:32les positions françaises
41:34qui sont défendues
41:35en tout cas
41:35il fait parler de lui
41:36à mon avis
41:37il est très content de lui
41:37je pense que c'est une mode
41:39qui n'intéresse pas
41:40beaucoup les français
41:40et je ne l'entends pas
41:42beaucoup parler des français
41:43il a une cote
41:43dans les sondages
41:44il a une bonne cote
41:45alors attention
41:46à la cote
41:47vous direz
41:48Frédéric Dhabi
41:48c'est à dire
41:49avez-vous une bonne opinion
41:51alors effectivement
41:51il a fait un bond
41:52assez spectaculaire
41:53dans notre baromètre
41:55Paris Match
41:56Sud Radio
41:57IFOP
41:58Fiducial
41:58je mets tout dans le désordre
41:59mais ce ne sont pas
42:01des intentions de vote
42:03un auditeur me dit
42:03Villepin a depuis longtemps
42:04perdu le sens de la mesure
42:05il se compare à Jeanne d'Arc
42:07et à De Gaulle
42:08il est ridicule
42:08je pense que
42:12comme le disait
42:13son mentor
42:14Jacques Chirac
42:14j'ai l'impression
42:15que la France humaniste
42:16va faire pchit
42:16parce que je ne vois pas
42:18très bien
42:18où est l'électorat
42:19de M. Villepin
42:20effectivement
42:21tu as raison de dire
42:22que son électorat
42:23quand on regarde
42:24les sondages
42:24sur les intentions
42:25de vote
42:26parce que les intentions
42:27de vote
42:27il a été
42:27il a été mis
42:29à 2%
42:30bon
42:30donc ce n'est pas
42:31beaucoup 2%
42:32mais sur la bonne
42:34ou la mauvaise opinion
42:35la bonne opinion
42:36de M. De Villepin
42:38elle vient des électeurs
42:39de LFI
42:39bon
42:40je crains pour M. De Villepin
42:42que les électeurs
42:43de LFI
42:43ne votent jamais pour lui
42:44et puis qu'ils ne soient
42:45pas tellement humanistes
42:45les électeurs de LFI
42:46je ne vois pas très bien
42:47où sont ses parts
42:48de marché politique
42:49je ne vois pas très bien
42:50où il veut aller
42:51alors je lui souhaite
42:53bon vent
42:53mais j'ai peur
42:54que son rafiot
42:55moi je lui souhaite
42:55pas bon vent
42:56parce que c'est une catastrophe
42:57il faut être gentil
42:58avec les gens
42:59on ne peut pas multiplier
42:59les candidats
43:00je suis un humaniste
43:01moi je suis gentil
43:01avec les gens
43:02mais là où je rejoins
43:06Sophie
43:07c'est l'image
43:08de la politique
43:09l'image désastreuse
43:10de tous ces hommes
43:11principalement
43:12qui se
43:13qui se
43:14qui voilà
43:15qui envoient l'ego
43:17à chaque fois
43:17mais Valérie
43:17c'est l'obsession présidentielle
43:19tout passe par la présidentielle
43:20dans ce pays
43:20et donc que ce soit
43:21pour exister médiatiquement
43:23que ce soit pour vendre un livre
43:24pour n'importe quoi
43:25et bien naturellement
43:26vous avez peut-être
43:27qu'il va sortir un livre
43:28mais il sort un livre
43:29demain
43:30il sort un livre demain
43:31donc en fait
43:31c'est pour vendre son livre
43:33il y a 52 ans avant
43:33l'élection présidentielle
43:34il y a toujours 50 candidats
43:36mais après
43:36qu'est-ce qu'il fera
43:37est-ce qu'il y aura des idées
43:38qui seront défendues
43:39pour les législatives
43:39ou est-ce que son parti
43:40continuera d'exister
43:41pour les législatives
43:42je pose la question
43:43notre problème
43:44à nous électeurs
43:45mais à eux
43:46les politiques
43:47c'est que
43:48nous sommes dans l'attente
43:50toujours d'un sauveur
43:51c'est-à-dire qu'on pense peu
43:53aux idées
43:53on réfléchit peu
43:54à la façon de faire évoluer les choses
43:56nous on attend un sauveur
43:57un sauveur qui va venir
43:57avec par miracle
43:58tout résoudre
43:59et qu'on va pouvoir aussi
44:01ensuite
44:01dont on va pouvoir
44:02ensuite se servir comme cible
44:03pour le critiquer
44:04puisqu'il n'aura pas tout résolu
44:05et juste pour revenir
44:07sur la candidature de Villepin
44:08je pense qu'il cherche
44:10à rassembler
44:11donc plutôt à droite
44:12et au centre
44:12et en même temps
44:13tout en commençant
44:13par attaquer billet en tête
44:15Edouard Philippe
44:15sur la réforme des retraites
44:17d'Edouard Philippe
44:17donc s'il essaie
44:18il espère récupérer des électeurs
44:20en allant taper
44:21sur ceux qui le représentent
44:24je ne vois pas un grand avenir
44:26sur votre réflexion
44:27sur le sauveur
44:28c'est parfaitement exact
44:29nous avons toujours attendu
44:30un sauveur
44:30mais on met dans le terme
44:32sauveur quelque chose
44:33qu'il n'est pas
44:33on voudrait un type
44:33qu'il y ait du courage
44:34et donc on appelle ça sauveur
44:36mais c'est juste
44:37que vous avez des gens
44:38peut-être extrêmement compétents
44:40gentils
44:41vous les mettez là
44:42il faut un tel courage
44:44pour faire les réformes nécessaires
44:46pour tenir ses ministres
44:48pour les choisir
44:49qu'il y ait un profil sauveur
44:51pour tenir l'administration
44:52tenir l'administration
44:53il n'y a déjà pas de ministre
44:54à la tête des administrations
44:56des administrations
44:57c'est-à-dire qu'ils changent souvent
44:58en ce moment
44:59donc effectivement
45:00c'est compliqué
45:00et donc moi
45:01j'ai envie d'un sauveur
45:03oui bah oui
45:04est-ce que ce sera
45:05monsieur de Villepin ?
45:06difficile à croire
45:07non moi c'est David Disnard
45:08là pour l'instant
45:09vous ne voyez pas
45:10écoutez
45:10bon courage ici
45:11on verra
45:12on est
45:12pas tout seul
45:14vous vous rendez compte
45:14on est à deux ans
45:15des élections
45:16que les français ont du mal
45:18à boucler leur fin de mois
45:19que la vie est de plus en plus chère
45:21mais oui on a deux ans
45:21Valérie qui sont fichus
45:23moi je voudrais
45:23ça serait trop long
45:25deux ans de fichus
45:25mais c'est insupportable
45:26on va attendre deux ans
45:26pour choisir quelqu'un
45:27qui va régler les problèmes immédiats
45:29de sécurité
45:30c'est insupportable
45:33ça pose le problème
45:33du renouvellement du mandat
45:35c'est-à-dire deux fois cinq ans
45:36c'est trop long
45:37on voit bien que le deuxième mandat
45:38est toujours raté
45:39le premier est parfois réussi
45:39qu'est-ce qu'on fait pour arrêter ça ?
45:41une fois sept ans
45:42non renouvelable
45:43non mais j'ai bien compris
45:44mais là
45:45on ne peut pas attendre deux ans
45:46comme ça
45:46qu'est-ce qu'on fait ?
45:47ça faut demander à monsieur Macron
45:48on l'a dit très clairement
45:49dans le programme présidentiel
45:50en 2022
45:51d'Éric Zemmour
45:52on considère que la parole
45:54n'est pas assez donnée au peuple
45:55que théoriquement
45:55dans la cinquième république
45:56on doit pouvoir faire des référendums
45:58c'est ce qu'a choisi le général de Gaulle
45:59au début
45:59c'est ce que voulait Michel Debré
46:00c'est aussi pour ça
46:01qu'a ses institutions
46:02et finalement
46:03mais qui part ou pas
46:04c'est pas forcément le sujet
46:05c'est juste que l'Assemblée nationale
46:07a un pouvoir
46:07qui est extrêmement limité
46:08dans la cinquième république
46:09par rapport à la quatrième
46:10par rapport à la troisième
46:10par rapport à nos alliés européens
46:13c'est un choix
46:14qui a été fait au début
46:14sauf qu'aujourd'hui
46:15on voit les limites de ce choix
46:16quand le gouvernement
46:18n'agit pas directement
46:19pour les Français
46:19qu'il n'a pas de résultat
46:20que l'Assemblée
46:21n'est pas représentative
46:26le référendum ne règle pas
46:28le problème
46:28il faut agir ensuite
46:30souvenez-vous du référendum
46:31de 2005
46:32sur la constitution européenne
46:33qui a été rejetée
46:34par les Français
46:35qui est revenu par la fenêtre
46:37si je puis dire
46:37à l'Assemblée nationale
46:38sous Sarkozy
46:39et qui a été votée
46:40tout à fait d'accord
46:41c'est pour ça que c'est insuffisant
46:42et que moi je dis
46:42que le référendum
46:43c'est une solution
46:44mais qu'on a un problème
46:45clairement
46:46c'est un moyen
46:46c'est un moyen
46:47mais ça le référendum
46:48c'est la question
46:49qui est importante
46:50en tout cas il me semble
46:51que revenir à un septennat
46:53non renouvelable
46:54ça permettrait
46:56de régler le problème
46:57de la perte de temps
46:59du second quinquennat
47:00c'est beaucoup sept ans
47:01et cinq ans non renouvelables
47:02c'est long
47:02c'est long sept ans
47:03c'est trop long sept ans
47:05ah oui mais cinq ans
47:06c'est pas assez
47:06alors là
47:07permettez-vous de vous dire
47:08que cinq ans c'est trop juste
47:09alors six ans
47:10ce qui est sûr
47:10c'est que les Français
47:11pendant ce temps-là
47:11c'est les Français
47:12qui n'ont pas de résultats
47:12et c'est ce qu'ils attendent
47:13des politiques
47:13c'est aussi pour ça
47:14qu'il y a des gens
47:14qui ne votent plus
47:15quelques mots
47:16pour dire que
47:18le cessez-le-feu
47:19annoncé par Donald Trump
47:20dans un tweet
47:21relativement surréaliste
47:22c'est-à-dire que
47:23enfin pardon
47:24on dirait
47:24un débile
47:27qui écrit des tweets
47:28vous savez les débiles
47:29parfois qui vous écrivent
47:30et qui mettent les mots
47:31en majuscule
47:32pour que vous compreniez
47:33bien
47:34écrit en gros
47:35ceasefire
47:36et tout
47:36enfin tout était
47:38l'univers
47:38mais qu'est-ce qu'il disait
47:39exactement ?
47:40il disait
47:40j'annonce un cessez-le-feu
47:42il a annoncé la fin
47:43de la guerre des douze jours
47:44la fin de la guerre des douze jours
47:45et qu'il met
47:46et il dit
47:46God bless America
47:47God bless Iran
47:49que Dieu bénisse l'Iran
47:50que Dieu bénisse Israël
47:52que Dieu bénisse
47:52donc voilà
47:53ça y est
47:54j'ai réglé la guerre
47:55en douze jours
47:56sauf que ce matin
47:57le ministre de la Défense
47:58israélien
47:59dénonce une violation
48:00du cessez-le-feu
48:02de la part de l'Iran
48:03l'Iran dément
48:04l'Iran menace d'attaquer
48:06enfin
48:06mais Trump nous avait déjà
48:08fait le coup
48:08avec les outils
48:09vous vous souvenez
48:10il avait dit
48:10ils ont capitulé
48:11en pleine nuit
48:12il avait fait un tweet
48:13ils ont capitulé
48:14tout ça était en majuscule
48:15effectivement
48:16dans son tweet
48:17et le lendemain
48:17il y avait un missile outil
48:19qui était balancé
48:21bon bah c'est du Trump
48:22c'est un moyen de mandor
48:23non mais visiblement
48:24le cessez-le-feu
48:25ne va pas tenir
48:27c'est en même temps
48:28le jeu de l'influence
48:29on peut pas considérer
48:30vous savez on parle
48:31beaucoup d'influence
48:32on parle de guerre informationnelle
48:33et en même temps
48:33quand certains en font
48:34alors on peut ne pas aimer
48:35les méthodes
48:35je comprends
48:37mais ça joue
48:37d'annoncer des choses
48:38et lui
48:39il a plein de dents
48:40c'est certain qu'il a plein de dents
48:41et il a dit
48:42ça irait très mal
48:42s'il ne respectait pas
48:43le cessez-le-feu
48:44en tout cas ce qui est certain
48:45c'est qu'aujourd'hui
48:46on commente ses propos
48:47je ne suis pas certain
48:48qu'à New York
48:49en ce moment
48:49ils sont en train de commenter
48:50les gesticulations
48:51d'Emmanuel Macron
48:52d'accord mais c'est pas
48:53la même dimension
48:53ça a toujours été le cas
48:55quand vous allez aux états
48:55on parle à c'est-à-dire
48:56pas Macron
48:57quand on commence
48:58Trump
48:59quoi qu'on pense de Jacques Chirac
49:00ou évidemment
49:01les Charles de Gaulle
49:02mais c'est pas le même niveau
49:03alors on a un président
49:04qui est en train
49:05juste de gesticuler
49:05et qui n'est pas du tout écouté
49:06on espère qu'il ne gesticulera pas
49:09en ce qui concerne
49:09Boilem sans m'salle
49:10je vois beaucoup
49:11beaucoup de réactions
49:12qui reprochent à la France
49:13d'avoir usé
49:15de la diplomatie
49:16d'une diplomatie
49:17qui a été totalement
49:18inefficace
49:18et on est venu en bateau
49:19pas les Algiers
49:20c'est tout à l'heure
49:22moi j'aime bien
49:24Bruno Retailleau
49:25je trouve que
49:26sa politique qui mène
49:27va dans le bon sens
49:28mais sur ce sujet-là
49:29il est complètement
49:30en dessous de ce qu'il faudrait faire
49:31il ne peut pas
49:32s'il ne peut pas
49:33on s'en va
49:33quand on ne peut pas
49:34on s'en va
49:34alors s'ils s'en vont tous
49:35il ne s'agit pas
49:37de s'en aller tous
49:37mais il y a un moment
49:38dans sa réflexion personnelle
49:40on se dit
49:40je ne peux plus agir
49:41je m'en vais
49:42j'aimerais bien
49:43pourquoi ils ne peuvent pas agir
49:44très concrètement
49:44qu'est-ce qui bloque
49:45dites-le nous
49:46sinon c'est un manque de volonté
49:48vous parlez-vous de courage
49:49je pense que c'est
49:50je pense que c'est
49:51beaucoup plus complexe que ça
49:52je veux dire que ce n'est pas complexe
49:53c'est facile d'avoir des gens
49:54qui disent toujours
49:54qu'ils ne peuvent rien faire
49:55le ministre des Affaires étrangères
49:56va dire au ministre de l'Intérieur
49:58qu'il se mêle de ce qu'il regarde
49:59on est tétanisé par l'Algérie
50:01on est tétanisé par le pouvoir algérien
50:03c'est fini pour aujourd'hui
50:04merci à tous les quatre
50:05très bonne journée sur Sud Radio
50:07Sud Radio
50:08Sud Radio
50:09parlons vrai
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