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  • 05/06/2025
Mettez vous d'accord avec Andrea Kotarac, porte parole du RN, Jérôme Dubus, Sophie De Menthon et Frédéric Dabi

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##METTEZ_VOUS_D_ACCORD-2025-06-05##

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News
Transcription
00:00Et on est ensemble avec vous pour commenter l'actualité avec Andréa Cotarac, porte-parole du RN, bonjour.
00:06Jérôme Dubu, membre du Pôle ID d'Horizon, Sophie de Menton, chef d'entreprise, présidente du mouvement éthique,
00:12Frédéric Dhabi, directeur général de l'IFOP, bonjour Frédéric, et co-auteur avec Brice Socol de ce formidable livre
00:19Parlons-nous tous la même langue qui est parue aux éditions de l'Aube.
00:23On va revenir sur cette extraction de Mohamed Hamra qui pose question.
00:30Alors j'ai évoqué avec Philippe Bilger hier qui trouve qu'il doit comparaitre devant le juge, que c'est la règle.
00:36On va y revenir, seulement ça va coûter très cher, ça va mobiliser 300 policiers entre autres.
00:42On va parler de l'éducation nationale avec Elisabeth Borne qui annonce un plan pour l'orientation, formidable.
00:48Et Trump qui interdit le seul Américain ressortissant de 12 pays.
00:52Bref, beaucoup de sujets à traiter avec vous.
00:55Allez, on commence.
00:55Alors vous vous êtes battus pour ce coup de cœur.
00:58Non mais je veux bien le partager.
00:59Moi aussi, moi aussi, c'est vraiment...
01:02Non mais c'est l'unanimité, c'est l'unanimité.
01:07On va réécouter peut-être, je crois que si Jamel, je le prends de court,
01:13mais Gilles l'avait mis dans son zapping, la victoire formidable de Loïs Boisson.
01:19Écoutez.
01:22Et elle l'a fait, Loïs Boisson marque l'histoire, qualifiée en demi-finale de Roland-Garros face à la Russe Mira.
01:34André Eva, sixième joueuse mondiale en 2-7.
01:387-6-6-3.
01:40Incroyable pour cette joueuse, invitée par les organisateurs du tournoi.
01:45C'est la première fois dans l'histoire que ça arrive et incroyable, Loïs Boisson s'impose aujourd'hui.
01:55Ça relève encore une fois du miracle sa deuxième top 10.
01:59Ah oui, c'est incroyable.
02:01Alors je vous laisse...
02:02Allez Gérôme, allez Gérôme !
02:04Non mais d'abord c'est un coup de gueule et un coup de cœur.
02:08C'est un coup de cœur pour elle, parce qu'elle a un parcours exceptionnel, je ne vais pas revenir dessus.
02:13Elle bat la numéro 3 mondiale Pégoulard, elle bat la numéro 6 mondiale hier André Eva,
02:20qui est l'espoir numéro 1 du tennis mondial, qui a été demi-finaliste l'année dernière.
02:25C'est furieuse d'ailleurs.
02:26Elle était furieuse mais elle est caractérielle, un peu comme toutes les Russes.
02:30Vous savez qu'elle a...
02:34Quand elle a quitté le cours, les gens lui ont dit
02:39« Allez, Myra, il fallait l'applaudir » et elle a dit « Fuck you all ! »
02:42Oui, oui, non mais elle est très caractérielle, on la connaît.
02:45Et elle a perdu Seineur.
02:46Elle n'a jamais fait un tournoi et a été déçue après une défaite du chef la première pierre.
02:50Ça n'enlève rien à la victoire et au parcours magnifique de Loïs Boisson.
02:55Je ne sais pas ce qui va se passer cet après-midi.
02:57Moi je pense que c'est du 50-50 contre Coco Gouffe,
02:59parce que Coco Gouffe ne joue pas très bien jusqu'à maintenant.
03:02Elle a perdu un 7 encore hier en quart de finale.
03:06Elle n'est pas très confiante.
03:07Elle a eu un parcours depuis le début de l'année qui est moyen.
03:10Donc tout est possible.
03:12Et donc c'est l'éclaircie, alors j'en viens à mon coup de gueule,
03:15dans la médiocrité du tennis français.
03:18La médiocrité depuis des années de ce tennis français.
03:20On oublie, on passe qu'à la victoire.
03:21Oui, oui, d'accord.
03:22Il faut quand même le rappeler parce que c'est un peu l'arbre qui cache la forêt.
03:25On a quand même un tennis français qui est au fond du trou.
03:28Au niveau féminin, alors bon là, on a Loïse Boisson au quai,
03:32mais au niveau masculin aussi.
03:33On a fils qui est un espoir, mais qui ne le confirme pas.
03:37On a les vieilles gloires qui s'en vont, Gasquet s'en va.
03:41Mon fils, je pense que ça ne va pas tarder.
03:44Donc tout ça, il y a un problème de recrutement,
03:47il y a un problème de formation, il y a un problème d'encadrement.
03:49Et tout ça, c'est la fédération qui est responsable.
03:53C'est clair.
03:54Donc on n'arrive pas à faire éclore des champions,
03:58à la fois au niveau masculin, au niveau féminin.
04:01Donc c'est à la fois un coup de gueule et un coup de cœur.
04:03Pour aujourd'hui, je pense qu'il y a une chose,
04:12c'est que d'abord, elle a un tempérament très calme et très maîtrisé,
04:17notre joueuse, mais elle est soutenue évidemment par tout le stade.
04:21Et l'autre ne supporte pas qu'on ne la soutienne pas.
04:25Elle l'a dit, moi, avoir un stade contre moi, etc.
04:28Donc ça, c'est un sacré point pour la Française.
04:31Ah bah gof, elle a un fan club terrible aux Etats-Unis.
04:33C'est la grande star américaine.
04:35Elle a l'habitude, alors que là...
04:37Donc là, effectivement, elle aura le public contre elle.
04:39Et à Roland-Garros l'autre jour, ce qui est pénible aussi,
04:41enfin moi, ils applaudissent, quand on est pour un joueur,
04:44ils applaudissent les fautes.
04:45Oui, ils applaudissent les doubles fautes.
04:47Voilà.
04:48Donc c'est pas...
04:48Ça reste un bon enfant.
04:50Je voulais compléter le coup de gueule de notre ami Jérôme
04:53par un autre coup de gueule qui reflète une forme de machiste,
04:56parce que moi, je suis féministe.
04:58Absolument.
04:58On n'arrête pas de dire, par rapport au désert français
05:01de non-victoire en grand chême,
05:03la France n'a pas gagné en grand chême depuis 1983.
05:06C'est bien sûr faux.
05:07C'est faux.
05:07Puisqu'il y a 25 ans, Marie Pierce,
05:09alors qu'on appelait Marie Pierce quand elle était au premier tour,
05:12et au fur et à mesure qu'elle arrivait en finale,
05:13on l'a appelé Marie Pierce.
05:15Marie Pierce avait gagné Roland-Garros,
05:17Amélie Morespo a gagné l'Open d'Australie,
05:19elle me le donne.
05:20Malon Bartoli, c'était en 2013.
05:22C'est il y a longtemps, mais c'est il n'y a pas si longtemps que ça.
05:23Donc, tu connais...
05:24Du côté du tennis féminin,
05:28il y a eu des belles satisfactions.
05:30Et moi, je défends quand même les quatre,
05:32Simon, Gasquet, Monfils et Tsonga,
05:35Tsonga, un palmarès incroyable.
05:38Comment gagner des grands chlèmes
05:39quand vous êtes dans la même génération
05:40que Federer, Nadal et Djokovic ?
05:43Mais effectivement, quand on voit l'Italie,
05:45qui était au fond du trou il y a encore 10 ans,
05:47et qui nous sort d'un air qui est imbattable,
05:49et Mouzetti...
05:50Mais pourquoi on n'aurait pas eu un Djokovic,
05:51ou un Nadal, ou un Federer ?
05:53On va y arriver, on va y arriver.
05:55Andréa, Andréa Patarac.
05:57J'ai entendu la même chose,
05:58à savoir qu'on privilégiait finalement
06:01le tennis masculin.
06:02Le tennis féminin français a eu
06:04de nombreuses victoires ces dernières années.
06:07Par ailleurs, je salue évidemment
06:09le parcours de Loïs,
06:11parce que toute la France le salue, je crois.
06:13C'est quelque chose qui éclore.
06:15C'est une amie de tes choses.
06:16Je termine juste,
06:19parce que je n'ai pas encore fait une phrase.
06:23Je salue aussi sportivement
06:24le talent de Djokovic hier.
06:26Parce que Loïs Boisson est arrivé,
06:29est passé de la 6 centième,
06:31je ne sais combien de place,
06:31et a gagné.
06:32300 centièmes.
06:34Djokovic, lui, était au sommet
06:35avec 24 grands chelèmes, etc.
06:37Il était très critiqué en disant
06:39qu'il commence à être fatigué.
06:40Hier, il a quand même
06:41remporté 3-7 à 1 le quartier.
06:43Il part en demi-finale.
06:44Ce qui est quand même aussi un exploit.
06:46Et je veux le souligner.
06:47Par ailleurs, je prends le cas
06:48de Djokovic et de la Serbie.
06:50Le tennis n'était pas du tout populaire en Serbie.
06:52C'était une nation de basket,
06:53c'était une nation qui sortait de la guerre, etc.
06:54Et là, paf, il y a un talent
06:56qui fait que la fédération serbe de tennis
06:58a explosé avec de nombreux joueurs.
07:01J'espère que, grâce à Loïs Boisson,
07:03nous aurons la même chose
07:04pour le tennis français.
07:05Un petit commentaire.
07:05Je ne fais juste une phrase.
07:08Je ne fais aucun machisme
07:10sur l'opération.
07:11C'était à la fois pour le tennis féminin
07:12et pour le tennis masculin.
07:14Et ça fait quand même à peu près 15 ans
07:16qu'on n'a pas de champions
07:18au niveau mondial.
07:19Je suis désolé.
07:20Qu'ils puissent gagner un grand chelème.
07:22Peut-être que ce sera le cas
07:23avec Loïs Boisson.
07:24On va voir cet après-midi.
07:25Mais en tout cas,
07:26on dépense beaucoup d'argent
07:27dans cette fédération
07:28et les résultats sont mauvais.
07:30Comme le reste.
07:31Les résultats sont mauvais.
07:32Alors, un tout petit mot.
07:33Son classement, effectivement,
07:34est très bas.
07:35Le combien de temps ?
07:36360e.
07:37Mais elle a été,
07:38d'ailleurs, c'est d'autant plus remarquable,
07:40elle a été blessée
07:41l'année dernière.
07:42Très longtemps.
07:43Donc, son classement
07:44est un peu artificiel
07:44parce qu'elle est beaucoup progressée.
07:46Et on la met à un classement
07:47beaucoup plus bas
07:48que ce qu'elle serait, en fait.
07:50Là, elle va revenir
07:5060e.
07:52Une auditrice me dit
07:53Loïs Boisson est 66e.
07:54Si elle gagne, ça sera dans les 30 premiers.
07:59On se retrouve dans un instant avec vous
08:01sur Sud Radio
08:01pour commenter l'actualité.
08:03A tout de suite.
08:04Sud Radio.
08:05Sud Radio.
08:05Parlons vrai.
08:06Parlons vrai.
08:07Sud Radio.
08:07Parlons vrai.
08:08Sud Radio.
08:08Le 10h midi.
08:10Mettez-vous d'accord.
08:11Valérie Expert.
08:12Bon.
08:13On va essayer de se mettre d'accord
08:14aujourd'hui avec Andréa.
08:15Compliqué.
08:16On était d'accord sur le tennis.
08:18Donc, Coco Rico.
08:19Bravo.
08:20Et on est tous derrière
08:21Loïs Boisson.
08:22Est-ce qu'on va être d'accord avec mon coup de gueule ?
08:23Un instant.
08:25Laissez-moi.
08:25Vous voulez diriger l'émission maintenant ?
08:27Attention.
08:27Non, non, vous êtes la meilleure.
08:28Andréa Cotard.
08:29Porte-parole GRN.
08:30Jérôme Dubus.
08:31Membre du Pôle ID d'Horizon.
08:33Sophie de Menton.
08:33Chef d'entreprise.
08:34Présidente du Mouvement Éthique.
08:35Et Frédéric Dhabi.
08:36Directeur général de l'IFOP.
08:38Et co-auteur avec Brice Secold
08:39de Parlons-nous tous la même langue
08:41aux éditions de l'Aube.
08:42On va revenir sur les sites pornos
08:45qui bloquent leur diffusion en France.
08:48Alors, là aussi, on a l'impression
08:49qu'il y a une incompétence de l'État
08:51qui semble ignorer
08:53qu'on peut, vous ne direz ce que vous en pensez,
08:56qu'on peut contourner la loi, évidemment,
08:58pour aller voir des sites pornos.
08:59Enfin, moi, je ne sais pas,
09:00mais c'est ce qu'on m'a dit.
09:01L'Éducation nationale avec Elisabeth Borne
09:04qui annonce un plan pour l'orientation.
09:06Bref, beaucoup de sujets avec vous.
09:07On continue avec vos coups de cœur,
09:08vos coups de gueule.
09:09Sophie, je ne sais pas,
09:10coups de gueule.
09:12Où sont les toilettes ?
09:13Oui.
09:14Alors, dites-moi.
09:15Non, mais attendez.
09:16Je sais ce que vous allez dire.
09:18Non, mais où sont passées les toilettes ?
09:20Les situations des transports en Ile-de-France,
09:21quand on voit nos salariés
09:22qui passent trois quarts d'heure, une heure,
09:24ou quand le train est bloqué,
09:25n'en parlons pas.
09:26On parle de modernisation.
09:28Les nouvelles lignes sur le terrain.
09:30Un exemple révélateur, les toilettes.
09:32Dans le RER et le Transilien,
09:34il n'y en a plus à bord des trains.
09:37Et, attendez, en gare,
09:40je vous le cite parce que c'est trop beau,
09:41il faut consulter un plan interactif
09:43pour les localiser.
09:44Je reste meute.
09:47Encore faut-il qu'elles ne soient pas condamnées,
09:49les toilettes, c'est ce que vous dites.
09:50Et accès.
09:51Parlez bien dans le micro, Sophie,
09:52approchez le micro,
09:53parce qu'on ne vous entend pas.
09:54Quand on est enceinte, malade, âgée,
09:58ou tout simplement...
09:59Qu'on a besoin d'aller aux toilettes, tout simplement.
10:00Boire de l'eau devient un risque pour les salariés.
10:03La SNCF et la RATP évoquent le vandalisme,
10:07le coût de l'entretien,
10:08les incivilités et la sécurité.
10:11Bah oui.
10:11Non, mais attendez.
10:12Certains témoignages relatent des usagers
10:15qui ont dû uriner dans les trains
10:16pendant les longues interruptions.
10:19Et, alors, c'est mis en place
10:21par la présidente de région, quand même,
10:23Valérie Pécresse,
10:24qui a préféré augmenter les places
10:26pour les vélos.
10:28Je suis scandalisée.
10:29On parle d'avenir,
10:30de services numériques,
10:31de trains connectés.
10:32Comment est-ce qu'on peut, franchement,
10:35ne pas considérer que c'est une priorité ?
10:36Je dis ça parce que, en plus,
10:39je ne le prends pas,
10:39mais j'ai des gens au bureau
10:40qui sont outrés.
10:42Et on marche sur la tête, quand même.
10:44Oui, mais quand vous voyez les toilettes,
10:47où ce que Mme Aïe Hidalgo a mis en place,
10:49place du Panthéon,
10:49absolument hideux,
10:51les urinoires,
10:52les urinoires,
10:53place du Panthéon,
10:54alors il y en a,
10:55il faut savoir.
10:55Mais est-ce qu'on peut trouver ?
10:56Je ne pensais pas qu'on parlerait pipi,
10:58ce matin.
10:59Ça touche tout le monde.
11:00Moi, je vais rester dans ma ligne
11:05du féminisme et des inégalités
11:08comme pour le tennis.
11:09Moi, un coup de gueule complémentaire
11:12que je ferai,
11:13c'est dans tous les lieux très publics,
11:16gare, aéroport, stade, etc.
11:18Par le tennis, je pensais à Roland-Garrous.
11:21Il y a une inégalité d'accès
11:22entre les femmes et les hommes aux toilettes
11:23puisqu'il y a des files d'attente
11:25dans n'importe quel événement de femmes
11:29pour aller uriner, faire pipi,
11:32ils ont des choses.
11:33Et c'est nettement plus long.
11:34Moi, je vais chez les hommes.
11:36Mais il y a des cas,
11:36il y a des cas comme ça.
11:38Non, mais ça peut paraître...
11:39Au moins, il y en a.
11:40Ça peut faire rire,
11:41mais j'ai des souvenirs
11:42d'une amie qui a failli pleurer
11:45parce qu'elle n'arrivait pas
11:46à aller aux toilettes, etc.
11:47lors d'un spectacle, au théâtre.
11:49Ce n'est pas...
11:49C'est de la vie quotidienne.
11:50Oui, c'est de la vie quotidienne.
11:51C'est de la vie quotidienne.
11:52Et quand on fait autant de toilettes
11:54pour les hommes que pour les femmes,
11:55c'est une inégalité.
11:56Oui, mais oui,
11:58ça permet un petit coup de gueule
11:59sur Paris avec les toilettes.
12:01Non, mais il n'y a pas à Paris.
12:01L'espèce de trucs de toilettes
12:03qui ont été imaginés,
12:04qui sont devenus des piscetières.
12:05Non, mais à Paris, ça marche.
12:05Non, mais les trains,
12:06ça ne vous scandalise pas, les trains.
12:07Parce que s'il n'y a plus de toilettes
12:09dans les trains, effectivement...
12:10Oui, c'est compliqué.
12:10Andréa ?
12:11Oui, alors moi, sur Lyon,
12:13on a eu aussi des toilettes publiques
12:15sur les quais,
12:17dans des secteurs quand même
12:18assez discutables
12:19de la part de la mairie
12:20Europe Écologie et Les Verts.
12:21Alors, ce que dit M. Dhabi,
12:23peut-être vrai,
12:23sur l'inégalité entre les sexes,
12:25moi, je constate aussi
12:26une inégalité sociale
12:27parce que les toilettes
12:28où ça fonctionne bien,
12:29c'est les plus chères.
12:30En gare, à la SNCF,
12:32il faut payer pour aller aux toilettes.
12:34Et je crois que...
12:35Ah oui, puis c'est gratuit
12:36si on monte au billet maintenant
12:37dans les toilettes de la gare.
12:38Les prix seront de plus en plus chers
12:40sur les toilettes.
12:41Donc, c'est une inégalité sociale
12:43que vous soyez un homme,
12:44une femme ou un IL,
12:45puisque je sais aussi
12:46qu'il y a des toilettes maintenant IL,
12:47c'est-à-dire ni homme ni femme.
12:49Et les toilettes dans le train,
12:51Sophie, c'est des toilettes
12:52qui étaient gratuites ?
12:53Voilà.
12:54Donc, c'est la grosse différence,
12:55c'est que les toilettes gratuites
12:56ont disparu.
12:57Les toilettes payantes,
12:58elles, fleurissent partout.
13:01Alors, c'est l'inverse.
13:01Il faut rendre ça
13:02à la municipalité actuelle de Paris,
13:05que j'aime beaucoup,
13:05vous le savez bien.
13:07Ils ont maintenu la gratuité.
13:09Ah, bon.
13:10Alors, c'est sale,
13:11je ne sais pas quoi,
13:12c'est malheureusement...
13:13Vous pouvez dire qu'avec la dette,
13:14vous venez de constater,
13:14de la SNCF, vous avez vu ?
13:16Oui.
13:17Qui perd un prix colossal.
13:19Non, mais ce n'est pas ça
13:19qui va faire perdre de l'argent.
13:20Non, bien sûr.
13:21Allez, on va changer de sujet.
13:23On va parler de la ruralité
13:24avec vous, Frédéric.
13:25Oui, je vais revenir
13:26sur l'enquête IFOP
13:27pour Confinews
13:28de notre ami Brice Socol
13:30qui a été restituée ici
13:31lors de la pré-matinale.
13:34Une enquête assez originale
13:37parce que ce n'était pas
13:37un sondage classique
13:38au point du grand public,
13:39mais on avait isolé
13:40deux échantillons,
13:41des ruraux et des habitants
13:42des banlieues
13:43sur l'accès aux services publics.
13:45Déjà, ce sondage
13:46reflète une opinion,
13:49un tournant
13:50dans l'opinion publique.
13:51Quand il y a encore 10 ans,
13:52on demandait
13:53quels sont les territoires
13:54qui vous paraissent
13:55les plus abandonnés,
13:55les plus délaissés
13:56par l'action des pouvoirs publics.
13:57On citait les banlieues.
13:59Maintenant, c'est clairement
13:59la ruralité.
14:01Mais l'enquête
14:02montre aussi,
14:03plutôt déconstruit,
14:05un misérabilisme
14:06de bonne alloi
14:07sur la ruralité.
14:09La ruralité,
14:10c'est la catastrophe.
14:11La ruralité sur l'accès aux soins,
14:12ça va très mal.
14:13C'est bien sûr faux.
14:14Il y a des ruralités.
14:16Dans cette enquête,
14:1650% des ruraux
14:18sont satisfaits
14:20de leur accès aux soins.
14:21Alors qu'on a
14:21une sorte de mythe
14:23qui est,
14:23dans les métropoles,
14:24tout va bien,
14:25allez trouver un ophtalmo
14:26ou un dermato
14:27à Paris-Montpellier
14:28ou au Cerf
14:28en 24 heures,
14:29vous allez rire.
14:30En ruralité,
14:31tout va mal.
14:31Ce n'est pas tout à fait ça.
14:33Il y a beaucoup
14:33d'initiatives
14:34en ruralité,
14:35mais ça dépend
14:36de les ruralités.
14:37Le niveau de satisfaction
14:38s'écroule
14:39dans les habitats
14:40très dispersés,
14:42quand on est loin
14:42d'une agglomération.
14:44Et l'enquête montre également,
14:46ce n'est pas une surprise,
14:47mais ça permet
14:48d'objectiver des choses,
14:49que quand on parle
14:49de qualité de vie
14:50entre les habitants
14:51des banlieues
14:52et ceux de la ruralité,
14:54on va toujours penser
14:55la ruralité,
14:56les petits oiseaux,
14:57le cadre de vie,
14:58les espaces,
14:59la nature.
15:00Pour les Français,
15:02ruraux ou habitants
15:03des banlieues,
15:04c'est la présence
15:05de services publics.
15:06Ils ont une vision
15:07très extensive.
15:08Les services publics,
15:09c'est la petite épicerie,
15:10c'est le distributeur
15:12automatique de billets.
15:12Vous avez vu
15:13ce qui vient de sortir
15:14avec plus de 300 distributeurs
15:16bancaires supprimés
15:17dans toute la France.
15:18Des gens qui nous disent
15:18je vais prendre ma voiture
15:21pour retirer 50 euros.
15:22En fait,
15:22j'ai retiré 45 euros
15:23parce qu'avec le coût
15:25de l'essence,
15:25aller-retour,
15:26j'ai 20 km allé
15:27et 20 km retour,
15:29voilà ce que je paye.
15:29Donc l'enquête montre
15:30à quel point
15:31c'est moins insatisfaisant
15:34que ça sur l'accès
15:35aux soins
15:36et aux services publics
15:37en commune rurale,
15:38que du côté des banlieues,
15:39il y a beaucoup de choses
15:40sur les services publics,
15:41mais il y a un point noir
15:43qui maintenant devient
15:44un sujet majeur
15:45quel que soit le territoire,
15:47c'est la sécurité
15:48des personnes et des biens
15:49avec ce mot
15:50narcotrafic
15:51qui encore il y a 4 ans,
15:525 ans,
15:53c'était un mot,
15:54j'aime beaucoup les mots
15:54comme vous l'avez vu dans le livre,
15:56c'était un mot
15:56qui relevait de Netflix,
15:58d'une série
15:59et clairement,
16:00ça est parti maintenant
16:01du quotidien
16:01de beaucoup de Français
16:02dans des petits territoires.
16:03Vous me permettrez
16:04d'avoir juste une pensée
16:05pour Christophe Beaugrand,
16:07il se trouve qu'on le connaît bien,
16:09animateur de TF1
16:10qui a été victime
16:10d'un très violent home jacking,
16:12alors des home jacking,
16:13il y en a tous les jours,
16:14c'est vrai que ceux des personnalités
16:15font plus parler,
16:16mais ça dit aussi quelque chose
16:18de la violence de la société,
16:19c'est-à-dire que maintenant,
16:20on va agresser les gens
16:21chez eux,
16:22à leur domicile,
16:23dans la nuit,
16:24il y avait eu aussi
16:25un autre animateur
16:26qui en avait été victime,
16:28ça montre...
16:30Oui, même Bernard Tapie
16:31il y a quelques années,
16:32c'est pas nouveau.
16:34C'est en train de monter,
16:35ça concerne pas seulement les stars,
16:36ça concerne des médecins,
16:37des avocats,
16:38ça concerne des gens
16:39considérés comme riches,
16:41qui sont repérés
16:43et il y en a,
16:45enfin j'imagine que vous êtes
16:46au courant,
16:47Jérôme Dubu,
16:48on parle des stars,
16:49on parle des célébrités,
16:50mais il n'y a pas qu'eux.
16:51J'en reviens à la ruralité,
16:53parce que finalement,
16:53c'était le sujet...
16:54Et en ruralité aussi ?
16:55Alors en ruralité,
16:56mais ce qui prouve que,
16:58d'abord,
16:59il y a eu un sondage
16:59qui a confirmé,
17:01c'était pas un sondage
17:01de l'IFOP,
17:02je ne sais plus
17:02qui a fait ce sondage,
17:03qui a confirmé
17:04qu'au fond,
17:05il y avait deux tiers
17:06des Français
17:06qui étaient quand même
17:07contents de leur service public.
17:08Et pas seulement la ruralité
17:09qui est sortie lundi
17:10ou mardi.
17:11Moi j'avoue que ça m'a étonné,
17:13ce sondage m'a étonné.
17:14Ça va un peu dans le même sens.
17:16Et puis deuxièmement,
17:16ça prouve qu'il n'y a pas
17:17une seule ruralité.
17:19Il y a des ruralités.
17:20Il y a une déruralité.
17:21Ben oui,
17:22il y a des ruralités
17:23qui ont été frappées
17:24de plein fouet
17:24par la crise industrielle.
17:26Moi je pense par exemple
17:27à la Normandie.
17:28Je pense à l'Orne par exemple,
17:29qui est un désert industriel
17:30aujourd'hui,
17:31qui est une ruralité
17:32extrêmement fragilisée.
17:34Puis il y a des ruralités
17:34où vous avez des fortes,
17:36je pense à la Seine-et-Marne,
17:38certains coins
17:39de la Seine-et-Marne,
17:39où vous avez des fortes
17:41positions agricoles
17:42avec des grosses exploitations.
17:44Et là,
17:44ça marche pas mal la ruralité.
17:46Bon,
17:46donc il ne faut pas non plus
17:48englober la ruralité
17:49dans un seul sac.
17:51Il y a plusieurs ruralités,
17:52il y a différents territoires.
17:53Il y en a qui vivent très très mal,
17:54d'autres qui vivent plutôt pas mal.
17:56Et donc,
17:56voilà,
17:57mais l'abandon des services publics,
17:59ça c'est un sujet.
17:59Et pourtant,
18:00on dépense de plus en plus d'argent
18:01pour les services publics.
18:02Moi j'avoue que ce sondage,
18:03je ne l'ai pas bien compris.
18:03Difficile.
18:04On doit marquer une pause
18:05et on se retrouve dans un instant.
18:06Vous pourrez réagir Andréa.
18:07Vous n'êtes pas censuré.
18:09Mais censuré,
18:10vous n'êtes pas censuré.
18:12A tout de suite.
18:13Sud Radio.
18:14Parlons vrai.
18:14Parlons vrai.
18:15Sud Radio.
18:15Parlons vrai.
18:16Sud Radio.
18:17Parlons vrai.
18:17Un mot Andréa où on avance.
18:18Un autre très rapidement,
18:19c'est sur la ruralité.
18:20Nous, au Rassemblement de l'Ancienale,
18:21ça fait longtemps qu'on avait vu la différence
18:23parce que dans le monde politico-médiatique,
18:26la pauvreté est égale aux banlieues.
18:29Est égale à 117 milliards d'euros d'argent public
18:32qui passent de la poche des Français
18:33à la politique de la ville et aux banlieues.
18:35La réalité, c'est qu'avant l'IFOP même,
18:37et je salue le travail de M. Dhabi,
18:39mais il y avait l'INSEE
18:40qui avait fait une enquête assez grande sur la ruralité
18:42expliquant que l'extrême pauvreté,
18:45ce n'était pas la banlieue,
18:46c'était le monde rural
18:47et particulièrement les communes les plus isolées.
18:50Ce qui pose quand même un véritable problème
18:52d'égalité de traitement entre les citoyens,
18:54d'égalité de traitement entre les territoires
18:56parce que les territoires les plus pauvres
18:58ne bénéficient pas en priorité
19:00de l'argent public des Français.
19:02C'est les banlieues qui en bénéficient
19:04et ça pose un véritable problème.
19:06Dans le bassin minier,
19:08il y a presque 49% de chômage
19:10chez les 15-24 ans,
19:12si ma mémoire est bonne.
19:13Il n'y a pas de politique de la ville pour eux.
19:15Pas de politique de la ville.
19:16Non, mais je ne crois pas
19:17qu'il faille opposer l'un à l'autre.
19:19Il faut essayer de...
19:19Non, mais peut-être équilibrer, non ?
19:20Parce que ça fait 10 ans
19:21qu'on donne 117 milliards d'euros.
19:23Peut-être coudre...
19:23L'extrême pauvreté, c'est la ruralité.
19:25Parce que si on oppose les banlieues
19:26à la ruralité,
19:27on ne va pas en sortir.
19:27Alors, comme je suis la chef,
19:28j'ai le droit à deux coups de main.
19:29Hier, je vois Mme Nadia Hay,
19:34qui a été ministre de la Ville,
19:35qui a été battue aux législatives,
19:37qui dit
19:38« Je remercie le président Macron
19:39et le ministre Barrault
19:40pour leur confiance.
19:42Et elle a été nommée
19:44ambassadrice déléguée interministérielle
19:46à la Méditerranée
19:47au ministère de l'Europe
19:48et des Affaires étrangères. »
19:49Ce n'est pas un coup de gueule
19:50contre elle précisément,
19:52mais contre une nomination
19:53qui va servir à quoi ?
19:55Si ce n'est à trouver un poste
19:56comme on a eu Sarah El Haïry,
19:58contre qui, pour moi,
20:00j'ai un coup de gueule
20:01parce que ces sorties médiatiques
20:02concernent la société No Kids
20:05contre laquelle elle s'est riche.
20:07Commencez par élever vos enfants
20:08et on en parlera après.
20:10Mais la ZEU,
20:11j'aimerais bien qu'elle communique
20:12sur la ZEU.
20:13Donc, il y a des postes comme ça
20:14qui ont été créés,
20:15des hauts commissariats,
20:16des sociétés.
20:17Et là, qu'est-ce qu'on nomme ?
20:19Est-ce qu'on a besoin ?
20:19On a besoin de pognon
20:20et on nomme...
20:21Mais c'est la société de l'entre-soi.
20:22C'est épouvantable.
20:23On se recasse.
20:24La Méditerranée,
20:25non mais sans déconner,
20:26pardon d'être énervé.
20:28Non ?
20:29Non, c'est un...
20:30Qu'est-ce que vous voulez ?
20:31C'est consubstantiel
20:33à la Ve République ?
20:33Non mais on n'a pas d'argent.
20:35On n'a pas d'argent.
20:36On n'a pas de pognon
20:37et on va nommer
20:38une déléguée.
20:39C'est important.
20:40C'est consubstantiel
20:40à la Ve République
20:41de recaser les gens comme ça.
20:41Non, c'est d'entre-soi
20:42et puis on recase
20:43parce que ces gens-là,
20:45elle a été battue.
20:45Je ne sais pas comment ça se passe
20:46mais effectivement,
20:47il y en a plein
20:47qui se trouvent toujours
20:48au lendemain
20:48sans l'once d'un revenu.
20:50Je ne dis pas
20:50qu'il faut faire ça.
20:51Vous avez parfaitement raison.
20:52Je partage votre coup de gueule.
20:54Mais on a un système
20:55d'entre-soi
20:56où on se replace.
20:56Non mais il y a un moment
20:57dans la vie politique
20:58où il faut arrêter...
20:59Bien sûr qu'il faut arrêter.
21:00Attends, je termine.
21:01Je termine.
21:02Je n'ai pas fini ma phrase.
21:02Il faut arrêter
21:03dans la vie politique
21:04d'être dépendant financièrement
21:06uniquement de ses mandats.
21:08Moi, c'est ce que j'ai fait.
21:09J'ai toujours été contre
21:10le fait d'être dépendant
21:11financièrement de ses mandats.
21:12Alors comment on fait ?
21:13Eh bien, on a une vie professionnelle
21:15à côté.
21:16C'est tout.
21:16Ben oui, moi j'ai bien fait.
21:18Et puis quand on a plus,
21:19on fait autre chose.
21:20Genre le mec
21:21qui se fait virer de sa boîte
21:21parfois.
21:22Aux Etats-Unis,
21:22ça serait comme ça.
21:23En Angleterre,
21:24ça serait comme ça.
21:24Sauf que ça va vous parler.
21:26Ça va vous parler, Sophie.
21:27Sauf qu'ils sont inaptes au travail
21:28pour beaucoup d'entre eux
21:29qui ont eu des mandats
21:30et des mandats
21:30et des mandats
21:30qui n'ont jamais bossé
21:32d'un vie.
21:33Ou alors ils se recassent
21:34comme conseillers
21:35pour des boîtes chinois.
21:37Avec combien d'intérêt ?
21:38Exactement.
21:39Enfin, il y a des tas de jeunes
21:40qui ont été battus
21:40aux législatives.
21:41Il faut qu'ils reviennent
21:42dans les boîtes.
21:43Andrea ?
21:44Le Rassemblement de l'Assel
21:46a quand même largement
21:47commenté les débats budgétaires
21:49dans lesquels
21:49il y avait plusieurs dizaines,
21:51centaines de millions d'euros
21:52de fonctionnement
21:53pour les comités théodules.
21:55Moi, je pense simplement
21:56à l'efficacité.
21:58Tout le monde sait
21:59qu'il y a l'entre-soi,
22:00mais à l'efficacité
22:00des politiques publiques.
22:02Est-ce que ce poste
22:03va être efficace ?
22:05Certainement pas.
22:06On le sait tous d'avance.
22:07Pourtant, il va coûter
22:07de l'argent aux contribuables.
22:09Et par ailleurs,
22:10je critique aussi la Macronie
22:11puisque sur des postes
22:12qui devraient être efficaces,
22:15qui devraient faire rayonner
22:16la France comme l'organisation
22:17de la francophonie,
22:19Emmanuel Macron
22:20ne nomme pas
22:21un francophone à sa tête.
22:23Il a nommé une rwandaise
22:24qui est anglophone
22:24plutôt que de promouvoir
22:26par exemple la RDC
22:27et le grand pays francophone.
22:28En fait, il fait
22:29l'exact inverse
22:30de ce qu'il devrait faire.
22:31Vous, vous êtes abstenu
22:32sur un scandale.
22:33Mais vous, c'est votre budget.
22:34Excusez-moi, pardon.
22:36Les mille milliards de dettes,
22:38c'est quand même vous.
22:39Ce n'est pas moi.
22:39Vous ne savez pas
22:40ce que je vais vous dire.
22:41Revenons au tennis peut-être.
22:43Non, mais on ne va pas
22:45perdre des heures dessus.
22:46C'est unanime,
22:47je suis français.
22:48Pour répondre à ce que vient
22:49de dire Andréa,
22:50parce que lorsqu'il y a
22:51une nomination scandaleuse
22:53que je considère scandaleuse
22:54alors qu'elle vient de mon camp,
22:55mais je la considère
22:56quand même scandaleuse,
22:57donc vous voyez mon objectivité,
22:59qui est la nomination
22:59de M. Ferrand,
23:00le président du Conseil constitutionnel,
23:02vous abstenez.
23:03Pourquoi ?
23:04Parce que si on ne nomme pas
23:06cette personne-là
23:07que je ne respecte absolument
23:08pas politiquement parlant,
23:09on aurait eu qui ?
23:11Ayana Kamoura,
23:12Mme Tomira,
23:13Merci monsieur,
23:14mais vous pouvez s'attendre
23:15à tout par la matronie.
23:17Nous, ce qu'on va faire,
23:18c'est que le Conseil constitutionnel
23:18ne changera pas
23:19son essence
23:21avec M. Ferrand.
23:22C'est hallucinant
23:23que vous soyez abstenus
23:24sur cette nomination.
23:24Ce qui est hallucinant, monsieur,
23:26c'est que nous,
23:26on va faire parler
23:26le peuple français
23:27par référendum
23:28et on soumettra
23:28le Conseil constitutionnel.
23:29Ce que vous n'avez jamais fait.
23:31Frédéric,
23:32les Français
23:32en ont marre
23:34de ces comités,
23:35de ces nominations.
23:37Franchement,
23:38tout n'est pas noté
23:39par les gens,
23:40mais c'est une mauvaise
23:41petite musique
23:42qui enracine
23:45ce que j'appelle
23:46le clivage gros-petit.
23:47Il y a le clivage
23:48gauche-droite
23:48et il y a un clivage vertical
23:49gros-petit
23:50qui est l'égro.
23:50Le gros,
23:51ce n'est pas du tout physique,
23:52c'est les gens
23:52qui ont des positions,
23:54qui cèdent.
23:55C'est vrai que par rapport
23:56à ce que vous avez dit,
23:57c'est l'entre-soir,
23:58quand on se virait des boîtes,
23:59j'ai souvenir
23:59de 20 bâtiments
24:01de Français
24:01qui disent
24:02si je quitte ma boîte,
24:04je recommence à zéro.
24:05C'est le cas
24:06de personnes autour
24:07de cette table.
24:09C'est vrai que
24:09le privé,
24:10une entreprise privée...
24:12Est-ce qu'ils ont le chômage ?
24:14Non,
24:15mais c'est vrai
24:15que quand on est député,
24:16je crois qu'on n'a quasiment
24:17pas le chômage.
24:18Mais c'est pas moi.
24:21La question,
24:22c'est la nomination
24:22à un poste
24:23qui,
24:25comme le disait Andréa,
24:26ne va pas avoir
24:27une efficacité
24:28vraisemblablement.
24:28On n'en sait rien.
24:30Ne faisons pas de procès.
24:31L'intention,
24:32effectivement,
24:34on demande à voir,
24:36mais pour Sarah,
24:37il y a des commères,
24:38que vous l'appréciez ou pas,
24:39une certaine continuité
24:40entre ces fonctions
24:41ministérielles passées
24:42sur la question
24:43de la jeunesse.
24:44Et c'est vrai
24:45que la question de la jeunesse
24:45c'est quand même
24:46beaucoup à faire.
24:47Maintenant,
24:48c'est vrai que tout ça,
24:49ça a été sous Sarkozy.
24:51Il y a eu des défaites
24:52terribles de la droite
24:52au régional de 2010,
24:54au cantonal de 2011.
24:55Ça a été le cas aussi
24:56pour la gauche,
24:57pour François Hollande.
24:59C'est vrai que,
25:00pour parler plus politiquement,
25:02un des leviers
25:02du vote RN
25:04aujourd'hui,
25:05ce n'est pas Marine Le Pen,
25:06ce n'est pas Jordan Bardella,
25:08c'est ce que j'appelle
25:08l'alternative.
25:09C'est on ne les a jamais essayés,
25:11ils feront peut-être
25:12moins pire que les autres.
25:13A tort ou raison,
25:14c'est comme ça
25:14qu'une partie importante
25:15des Français
25:15le verbalise.
25:16Non mais Nadia,
25:17c'est ambassadrice
25:18déléguée interministérielle.
25:19Ce n'est pas...
25:21C'est Ségolène Royal
25:22qui est ambassadrice au Pôle.
25:23Vu les bêtises
25:24qu'elle raconte
25:25chez vos confrères de BFM,
25:26on peut en parler.
25:26Mais juste une question,
25:28M. Bayrou,
25:30c'est quand même
25:30le reflet d'un symbole,
25:32était patron
25:33du Haut Commissariat
25:33à la planification.
25:34Oui, oui, oui.
25:35Il est Premier ministre
25:36aujourd'hui.
25:36Qu'est-ce qu'il a fait ?
25:36Il était commissaire au plan.
25:37Commissaire au plan.
25:38Exactement.
25:39Qu'a-t-il fait ?
25:41Il a fait des rapports
25:42de 40 pages
25:44qui ont coûté
25:44extrêmement cher.
25:45Ils ont fait des rapports
25:46qui ont été classés
25:46verticalement,
25:47tout le monde le sait.
25:48C'est un placard.
25:48Un mot sur la campagne.
25:54Avant,
25:54ça s'appelait
25:55la Gay Pride.
25:56Maintenant,
25:57ça s'appelle
25:57la marche des fiertés.
26:00Allez voir l'affiche.
26:01Valérie Pécresse
26:02et la région Île-de-France
26:02sont des solidaristes
26:04de cette affiche polémique.
26:05Dans cette affiche,
26:06je vous l'ai décrit.
26:07Vous avez un homme blanc.
26:08Il est très blanc.
26:09Il est pendu
26:10et il est tiré.
26:11La corde est tenue
26:12par...
26:13Vous avez
26:14deux femmes voilées,
26:16une avec le drapeau palestinien.
26:19Pourquoi on autorise
26:20ces affiches ?
26:21Elles sont autorisées.
26:22D'ailleurs,
26:23ce n'est plus
26:23la marge des fiertés,
26:24c'est la marche
26:25contre l'exploitation
26:26des termes.
26:28Jérôme,
26:28l'international réactionnaire
26:29courant de tous les pays
26:31unissons-nous,
26:32mais qu'ils aillent.
26:32Jérôme,
26:33il y avait le PVP,
26:34le bureau de vérification
26:36de la publicité
26:36dans le temps.
26:37Il y a toujours
26:38une autorité
26:39qui vérifie.
26:39Il y a une autorité
26:40et ça me paraît logique.
26:41Et quand on faisait
26:42passer une pub...
26:42Mais là,
26:43ce n'est pas une publicité.
26:43Ce n'est pas une pub,
26:45c'est un événement.
26:46C'est une communication
26:48pour la marge des fiertés
26:49du 28 juin.
26:51Ce qui est très intéressant,
26:52c'est qu'il n'y a pas
26:53sur cette affiche
26:54que j'ai eu le temps
26:55de regarder,
26:56il n'y a pas le mot homophobie.
26:57Et pendant très longtemps,
26:58la marge des fiertés
26:59qu'on appelait la gay pride,
27:00c'était aussi par rapport
27:01à la lutte contre le sida.
27:02Et c'était extrêmement festif.
27:04Maintenant,
27:04je crois que les chars
27:04et la musique sont interdits.
27:05Non, mais là,
27:06c'est contre l'international réactionnaire.
27:08Ils le disent eux-mêmes.
27:09Je ne sais pas qui
27:09le sujet n'est pas l'affiche.
27:14Le sujet est que
27:15ça devrait être interdit.
27:17On ne va jamais interdire ça.
27:19C'est quand même le sens
27:20un petit peu de l'histoire.
27:22C'est-à-dire qu'effectivement,
27:24à l'époque,
27:24la gay pride,
27:25ce qu'on appelait la gay pride,
27:26c'était pour réunir les gens,
27:27pour lutter contre l'homophobie,
27:28pour faire en sorte
27:29de les intégrer
27:29dans la société française,
27:31de dépénaliser les choses.
27:32Aujourd'hui, on fracture.
27:34Parce que quand vous mettez
27:35un homme pendu,
27:36une autre qui est d'une communauté
27:37de telle ou telle religion,
27:39en l'occurrence,
27:39une femme voilée,
27:40un autre qui tient un pendu,
27:41un autre qui fait...
27:42On est en train de fracturer
27:43la société par de multiples communautés.
27:45On est dans le sens inverse
27:47que l'essence,
27:48en tout cas initiale,
27:49de ce type de marche.
27:49Si on autorise ce genre d'affiches,
27:51laissons faire.
27:52Non, mais l'affiche,
27:53elle devrait être interdite.
27:54Mais bon, c'est le RL
27:54qui divise apparemment.
27:55Mais il ne manque plus
27:57qu'une étoile jaune
27:57sur le type qu'on comprend.
27:58Absolument,
27:58elle devrait être interdite.
27:59C'est tout à fait ça.
28:00On se retrouve dans un instant
28:02avec vous
28:02et on va parler des peines
28:04qui ont été prononcées
28:05contre certains casseurs.
28:07C'est important de dire
28:08certains casseurs
28:09après le match du PSG.
28:10Parce qu'il y a
28:10le gentil casseur
28:11et le méchant casseur.
28:12Non, certains casseurs
28:13parce qu'il y a des cas...
28:14Enfin, on va y revenir
28:15tout de suite.
28:16Sud Radio.
28:17Sud Radio.
28:17Parlons vrai.
28:18Parlons vrai.
28:18Sud Radio.
28:19Parlons vrai.
28:20Bonjour,
28:21c'est André Berck.
28:22C'est la personne.
28:24Sud Radio.
28:25Le 10h midi,
28:27mettez-vous d'accord,
28:28Valérie Expert.
28:29Allez, de retour avec vous
28:30sur Sud Radio.
28:31Je vous rappelle
28:31que c'est la fête
28:32de la radio aujourd'hui.
28:33Oui, bonne fête de la radio.
28:36Les Français aiment la radio,
28:37ils écoutent la radio.
28:40Un quart des Français
28:41a utilisé la radio
28:41pour s'informer
28:42lors d'une crise.
28:44Quoi un quart ?
28:45C'est un sondage.
28:46Pas chier.
28:47C'est pas assez,
28:47vous avez raison.
28:49André, avec vous,
28:50vous vouliez revenir
28:50sur les peines prononcées
28:53contre les casseurs
28:54post-PSG,
28:55post-match.
28:55Oui, je vais essayer
28:55d'être rapide.
28:58Alors moi,
28:58je différencie d'abord
28:59très nettement
29:00les supporters
29:01que j'ai croisés
29:02qui sont parfaitement
29:03pacifiques,
29:03qui vont au stade,
29:04etc.,
29:04qui ont fêté les choses
29:05et la masse de personnes
29:07qui sont allées
29:08casser, piller,
29:09taper du flic.
29:12On a eu beaucoup
29:13de déclarations
29:13de certains magistrats
29:15qui justifiaient
29:15ces peines-là,
29:16d'autres qui les critiquaient
29:17nettement.
29:19On a toujours
29:19les mêmes termes
29:20et moi,
29:20je pense qu'il y a
29:21une banalisation
29:21de la violence
29:22dans ce pays
29:22qui est abominable.
29:23j'ai lu
29:24le Parisien,
29:25par exemple,
29:26le lendemain
29:26qui disait
29:26des drames
29:27inévitables.
29:28Pourquoi
29:29ce n'est pas
29:30évitable ?
29:30C'est une question.
29:32Vous avez
29:32un député
29:33macroniste
29:33qui a dit
29:33que la violence
29:34était intrinsèque
29:35à la société
29:35française.
29:36Bon, d'accord.
29:37Et puis,
29:37vous avez
29:38les propos
29:38du président
29:38de la République
29:39qui,
29:40comme à la suite
29:40des émeutes
29:41sur Naël,
29:41disait
29:42les peines
29:42seront implacables,
29:44la justice
29:44sera implacable.
29:45Alors,
29:45penchons-nous
29:46très rapidement
29:47sur,
29:48j'ai pris
29:48quatre exemples
29:48de peines
29:49qui ont été
29:50prononcées
29:51en comparution
29:51immédiate.
29:52Hugo M,
29:5324 ans.
29:54Alors,
29:54lui,
29:54il a été condamné
29:55pour violences
29:55sur policiers,
29:56insultes,
29:57tentatives
29:57de saisir
29:58une arme.
29:59Il a été condamné
30:00à dix mois
30:00de prison,
30:01cinq avec sursis,
30:02le tout aménageable.
30:03C'est-à-dire
30:04qu'il aura
30:04un bracelet électronique
30:05pour avoir
30:06frappé des policiers,
30:08les insultés
30:08et avoir tenté
30:09de saisir une arme.
30:10Il est français.
30:11Un autre,
30:12Alvin,
30:1219 ans.
30:13Lui,
30:14il a été condamné
30:14pour avoir jeté
30:15des cailloux
30:16sur des motards policiers.
30:17Donc,
30:17il passait en moto
30:17et il les a canardés
30:19de cailloux.
30:20Lui,
30:20il aura
30:20100 jours
30:21de travaux
30:22d'intérêt généraux
30:22et un stage
30:23de citoyenneté.
30:2419 ans.
30:25Donc,
30:25il a tiré
30:27sur des policiers
30:27avec des cailloux.
30:28Il a envoyé des cailloux.
30:29Cailloux.
30:30C'est pas dur.
30:30Cailloux fait des ricochets.
30:32Ce que vous voulez.
30:33En tout cas,
30:33il a voulu viser
30:34des policiers en moto
30:35et il aura
30:36un stage
30:37de citoyenneté.
30:38Hassan Bey,
30:38lui,
30:39il est d'origine
30:39de nationalité algérienne.
30:41Il est sous obligation
30:42de quitter le territoire.
30:43Il était ivre
30:45sur la voie publique.
30:45Il a donné
30:46un coup de pied
30:46à un policier.
30:47Il a 7 mois
30:48avec sursis.
30:50Pareil,
30:50sous bracelet électronique,
30:52sans expulsion
30:53du territoire.
30:53Les juges ont apparemment
30:54oublié
30:55de l'expulser du territoire
30:56puisqu'il était déjà
30:57sous occulté.
30:57Je termine simplement
30:58mon petit coup de gueule.
31:00Ali a l'huile
31:02de nationalité tunisienne.
31:03Il a jeté un projectile
31:04sur un policier.
31:05Il aura un stage
31:06de citoyenneté.
31:07Donc,
31:08la question,
31:09c'est la suivante,
31:09c'est qu'on oppose souvent
31:11la gauche et la droite.
31:12La gauche serait humaniste
31:13et droite de l'homiste,
31:14la droite serait répressive.
31:15Moi,
31:15je pense que
31:16ça va au-delà de ça.
31:17Aujourd'hui,
31:18c'est du bon sens
31:18et c'est même
31:19la philosophie de Beccaria.
31:20Vous savez,
31:20ce philosophe qui a
31:21révolutionné le droit pénal,
31:23arrêté les tortures,
31:25il a individualisé les peines,
31:26il a proposé
31:27une proportionnalité
31:28des peines.
31:28Mais il y a une notion
31:30qu'on ne cite jamais
31:31et j'en terminerai là-dessus,
31:32c'est qu'il parlait
31:33du sens de la peine.
31:35Il faut que la peine
31:35ait du sens.
31:37A la fois pour la société,
31:38quand la société aujourd'hui
31:39voit des sauvageons,
31:40comme disait
31:41Jean-Pierre Chevènement,
31:42qui pillent,
31:43qui cassent
31:44et qui ont
31:44500 euros d'amende.
31:45Ou des racailles,
31:46comme dit Bruno Retailleau.
31:47Ou des racailles,
31:47des barbares.
31:48Des barbares.
31:49Est-ce que vous voulez,
31:50en tout cas,
31:51des personnes qui cassent,
31:52qui pillent,
31:53qui frappent des policiers
31:54et qui ont 500 euros d'amende
31:55quand, dans le même temps,
31:56un boulanger
31:57qui travaillait le 1er mai
31:58a eu 3000 euros d'amende,
32:00le sens de la peine
32:01pour la société
32:01doit être posé.
32:03Et deuxièmement,
32:04le sens de la peine
32:04pour l'individu.
32:06Un Algérien
32:06sous OQTF
32:07qui frappe un policier,
32:09qui est pris en flagrant délit,
32:10qui est arrêté,
32:11aurait pu imaginer,
32:12en tout cas,
32:12en Algérie,
32:13dans son pays,
32:14que ça serait quand même
32:15mal terminé pour lui.
32:17Il a 500 euros d'amende
32:19et un stade de citoyenneté
32:20pour quelqu'un
32:20qui n'est pas citoyen.
32:21Donc ma question,
32:22c'est la suivante.
32:22Ces peines ont-elles un sens ?
32:26Je crois qu'elles n'ont surtout
32:27aucun sens
32:28et que plus personne
32:29ne comprend cette justice.
32:30Andréa, je comprends
32:30et nous sommes évidemment
32:31tous d'accord.
32:32Sauf que moi,
32:32je vous pose la question.
32:34Imaginons que le RN
32:35arrive au pouvoir.
32:36Qu'est-ce que vous pourriez faire
32:38contre ça ?
32:39Ce sont des magistrats ?
32:40La justice est totalement indépendante ?
32:42Vous savez ?
32:42Non mais attendez.
32:44J'aimerais savoir
32:45comment les mêmes...
32:47Vous êtes au pouvoir.
32:49Il y a les mêmes
32:49qui sont jugés.
32:50Expliquez-moi
32:51comment on va faire
32:52pour que ce soit différent.
32:53La justice indépendante,
32:54c'est garanti par la Constitution.
32:56Certes,
32:56il n'en reste pas moins
32:57que lors de la Révolution française,
32:59le juge a été défini
33:00de la façon suivante.
33:01Le juge,
33:01c'est la bouche de la loi.
33:04La bouche de la loi.
33:05Quand vous mettez
33:05des peines planchées,
33:06des peines automatiques,
33:08pour des mineurs
33:08multirécidivistes par exemple,
33:10le juge n'aura pas
33:11d'autre choix
33:11que d'établir une peine
33:12qui soit non pas minimale
33:14mais qui soit à la limite
33:15de la peine planchée.
33:17Vous pouvez supprimer
33:19les allocations familiales
33:21pour les mineurs
33:21multirécidivistes
33:22qui ont des carences
33:23éducatives.
33:24La question de Sophie
33:26est très bonne
33:26parce qu'en réalité...
33:28Je ne veux pas vous répondre.
33:29Non, non, non.
33:29Je voudrais quand même intervenir.
33:31Non, mais je voudrais
33:31quand même intervenir.
33:32C'est tout un programme pédale.
33:33Oui, oui, d'accord.
33:34Est-ce qu'on peut en placer
33:35parce que ça devient difficile ?
33:37Alors, laissez parler Jérôme.
33:39Parce que dans cette affaire,
33:40il y a beaucoup d'amalgame.
33:42Donc, certes...
33:43Lesquelles ?
33:44Oui, oui, non, mais certes...
33:44Lesquelles ?
33:45Est-ce que je peux terminer ?
33:47Allez-y.
33:48Comment on fait ?
33:48Il y a beaucoup d'amalgame.
33:49Bon, premier point,
33:51il faut d'abord regarder
33:52les réquisitions du parquet
33:53qui ont été très sévères.
33:55Les réquisitions...
33:55Non, c'est pas vrai.
33:56Je les ai lues.
33:57Je sais ce que c'est.
33:57Vous les avez sous les yeux.
33:58Ben oui, mais c'était
33:59de la prison ferme partout.
34:00Quasiment.
34:01C'est pas vrai.
34:01Premier point.
34:02Mais si, deuxième point.
34:04Deuxième point,
34:05ce sont les réquisitions du parquet
34:07n'ont pas été suivies par les juges.
34:09Bon, dans la majeure partie des cas.
34:11Donc ça, moi, je suis d'accord avec vous.
34:13Il faut le regretter.
34:14Mais la question de Sophie est bonne.
34:16Quel est l'impact que vous allez avoir
34:18sur les juges
34:19qui sont parfaitement indépendants ?
34:21Et même si vous changez la loi
34:23comme le demande Darmanin
34:24en mettant des peines planchées,
34:26l'appréciation du juge,
34:27elle est un.
34:29Elle est totalement...
34:31J'allais dire, on peut faire recours.
34:32Le parquet va faire recours
34:33dans un certain nombre de cas.
34:34D'ailleurs, vous ne l'avez pas précisé.
34:36Bon, mais il faut quand même le dire.
34:37Alors, est-ce que ça va aboutir ?
34:38Moi, je n'en sais rien.
34:39Mais en tout cas,
34:40le juge est souverain dans sa décision.
34:42Et ça, vous n'irez jamais contre ça.
34:43Alors, on peut le regretter.
34:45C'est notre système actuel,
34:46juridique et démocratique.
34:48Mais c'est comme ça.
34:48Juste une chose.
34:49Je sais.
34:50Juste une chose.
34:51En discutant avec des policiers,
34:53vous explique que
34:54les 560 arrestations,
34:56c'est fait pour rassurer
34:57la population.
34:58Sur ces 560 arrestations,
35:00combien comparaissent ?
35:01Sur ces comparutions,
35:02combien vont faire l'objet
35:03d'une procédure judiciaire ?
35:05Et ce que dit Rémi Hetz,
35:07le procureur général
35:09près de la Cour de cassation,
35:11sa phrase peut choquer.
35:12J'ai vu ce matin Pascal Proulx
35:13qui avait tronqué la fin de la phrase.
35:15Il dit que la difficulté
35:16dans ce type d'affaires,
35:17c'est qu'il y a un décalage très fort
35:19entre les images
35:19de ces violences vues à la télévision
35:21et parfois la réalité des faits
35:23que l'on reproche.
35:24Il avait coupé parfois
35:25la réalité des faits.
35:27Ce qu'il y a,
35:27c'est qu'on a des individus
35:28dans le box.
35:29Ce qu'on juge,
35:30c'est une personne,
35:31un homme ou une femme
35:31qui se trouve dans le box
35:32et à qui on impute un fait.
35:34Le problème,
35:34c'est qu'on manque de preuves.
35:36Le problème,
35:36c'est qu'on manque de preuves.
35:38Donc,
35:38c'est ce que jugent les juges.
35:40Nous,
35:40on dit,
35:40ouais,
35:41il a cassé un abribus.
35:43Prouvez-le.
35:43la loi fait que...
35:46Vous avez la possibilité,
35:49Valérie,
35:50notamment dans certaines démocraties libérales,
35:53d'introduire un délit
35:54qui est le délit
35:55de participer à un groupement
35:57qui provoque des violences.
35:59C'est-à-dire que vous avez 50 personnes
36:00pour aller vite
36:00qui pillent,
36:03cassent un magasin.
36:04Vous,
36:04vous êtes à côté,
36:04vous regardez,
36:05vous êtes dans le groupe,
36:06vous serez condamnés de la même manière.
36:07Voilà.
36:08Ça existe.
36:09Parce que vous n'avez rien à faire
36:10sur la voie publique
36:12aux côtés de casseurs
36:14qui s'opposent à la police.
36:15Ce n'est pas les gens qui regardent
36:17qu'il faut condamner.
36:18C'est les casseurs.
36:18Les gens qui regardent,
36:20on s'en fiche complètement.
36:21Ils disent qu'ils regardent.
36:24Ils tirent des mortiers d'artifices
36:26sur les policiers.
36:26C'est vous qui confondez tout.
36:28Frédéric.
36:30J'entends ce qui est dit
36:31dans nos enquêtes qualitatives.
36:33Ce qui s'est passé ce week-end
36:34autour de la victoire
36:35a quand même choqué profondément.
36:37parce que ça a réactivé
36:40des années passées.
36:41On oublie dans les chocs
36:43qu'ont connus des Français.
36:44Ce qui s'est passé
36:44au moment des émeutes urbaines
36:46et non pas de banlieues.
36:47Les émeutes urbaines
36:47de juin et juillet 2023.
36:51C'est vrai que sur la question
36:52de la sécurité,
36:54de l'insécurité,
36:55vous parliez de ce qui est arrivé
36:56à notre ami Christophe Beaugrand.
36:58Pour les Français,
37:00la solution ou le problème,
37:02ce n'est pas un plus de.
37:03Ce n'est pas quantitatif.
37:04Ce n'est pas plus de policiers,
37:05plus de moyens.
37:06C'est un problème de justice pénale.
37:07À tort et à raison.
37:08Je ne dis pas ce qui est la réalité,
37:09je dis la perception du réel.
37:11Et jamais, comment dire,
37:13le sentiment que la justice
37:15ne sanctionne pas assez sévèrement
37:16les coupables,
37:17c'est des questions
37:17qu'on pose à l'IFOP
37:18qui sont assez longitudinales,
37:20qu'on pose depuis plus de 20 ans,
37:21n'a été aussi fort.
37:22Et sur Gérald Darmanin,
37:25ce qui est très intéressant,
37:26le fait que ce soit le seul ministre,
37:27le seul ministre,
37:28alors je mets de côté
37:29le petit intermède Michel Alléomarie,
37:31qui soit passé de Beauvau à Vendôme,
37:35a été plutôt salué par les Français
37:36en termes d'attente.
37:37Parce que c'est là
37:38d'où vient le problème.
37:40Et c'est vrai que,
37:41j'entends ce que dit André Akotarac,
37:43alors je ne connais pas les faits,
37:44chaque cas est individuel,
37:46c'est Beccaria,
37:46c'est bien de le citer,
37:47c'est aussi un des premiers
37:48qui, au-delà de la torture,
37:50a parlé de l'abolition
37:51de la peine de mort.
37:52C'est des faits individuels.
37:54Mais très clairement,
37:55le sentiment,
37:56et c'est la première critique
37:59faite à la justice,
38:00c'est que la justice
38:00n'est pas la même pour tous.
38:01Et la sanction n'est pas la même pour tous.
38:03Et ça, c'est absolument dévastateur
38:04pour la confiance à l'égard
38:06de la justice.
38:07En tout cas,
38:07dans l'affaire qui nous concerne,
38:09ce qui s'est passé samedi soir
38:10et dimanche soir,
38:12moi, il y a deux réactions,
38:13à mon avis,
38:14immédiates qu'on pourrait prendre,
38:16que le gouvernement pourrait prendre,
38:18au-delà de ce qu'a dit Darmanin,
38:19c'est, premier point,
38:21les peines planchées,
38:21ça me paraît évident.
38:23Apparemment, ça n'a pas fonctionné,
38:24les peines planchées.
38:25Oui, enfin, c'est ce qu'on dit,
38:26mais il y a quand même eu...
38:27Ah, c'est ce qu'on dit,
38:28ça a été testé, non ?
38:28Ils ont été supprimés très rapidement,
38:30puisque Sarkozy,
38:31quand il est arrivé,
38:33les a mis en place.
38:33Et les mineurs.
38:34Et quand Hollande est revenu...
38:36Oui, la justice est mineure.
38:36On m'a coupé la parole tout à l'heure.
38:38Je termine.
38:38Quand Hollande est revenu en 2012,
38:40il a supprimé les peines planchées.
38:42Donc, en réalité,
38:43ils n'ont été appliqués que trois ans.
38:44Ce n'est pas sur trois ans
38:45que vous allez avoir
38:45un bilan objectif et correct.
38:48Bon, donc,
38:49il n'y a pas eu assez de temps
38:50pour voir ce que ça donnait.
38:51Et deuxième point,
38:52moi, ce qui me paraît absolument évident,
38:53et moi, j'y tiens
38:54comme à la prunelle de mes yeux,
38:56c'est la baisse
38:57de la majorité pénale
38:59à 15 ou 16 ans.
39:00D'ailleurs, il y a eu
39:01une proposition de loi
39:01qui a été déposée
39:02par votre groupe,
39:03M. Tivoli, je crois,
39:05qui est un député du Sud,
39:07député RN du Sud,
39:08qui allait parfaitement
39:10dans ce sens-là.
39:11Donc, vous voyez,
39:11je vous tends une perche
39:12et la majorité...
39:15Alors, lui, il proposait 16 ans.
39:16Moi, à mon avis,
39:17c'est plutôt 15 ans.
39:18Ça, c'est absolument indispensable.
39:19Mais on les met où ?
39:21Les prisons sont mourées.
39:22Non, mais je comprends.
39:23Ça permet, en tout cas,
39:25à ces jeunes
39:26qui sont mineurs pénalement
39:28d'avoir,
39:30sans exception,
39:31justement,
39:32de minorité,
39:33d'avoir systématiquement
39:34la peine des adultes.
39:35Absolument.
39:35Bon, ben voilà.
39:36Un pacte plancher,
39:38un pacte limité
39:39sur la récidive,
39:40des études
39:41disent comme ça
39:42de la direction
39:42de l'administration pénitentiaire
39:43que ces peines planchées
39:45n'ont pas significativement
39:46réduit la récidive.
39:49Ça a été mis en place
39:49pendant trois ans.
39:50Engorgement des prisons.
39:51Oui, c'est ça.
39:52On peut en parler.
39:53C'est ça.
39:53On peut en parler aussi de ça.
39:54Oui.
39:54Alors, une question.
39:57Je voyais, bon,
39:58effectivement,
39:59le ministre de l'Intérieur
40:00qui estime
40:02qu'il ne pouvait pas faire mieux
40:03étant donné les circonstances.
40:05Moi, je me demande,
40:06franchement,
40:06quand on a vu
40:07ce qui s'était passé
40:08au moment de la victoire,
40:10etc.,
40:10s'il fallait autoriser
40:11le car à descendre
40:13les Champs-Elysées.
40:14Moi, je m'en suis d'accord
40:14avec vous.
40:15J'aurais attiré.
40:15D'autant que le préfet
40:17avait menacé,
40:18comme on dit à un enfant,
40:19si vous vous conduisez mal,
40:20vous n'aurez pas la parade.
40:21Ils se sont mal conduits
40:23et ils ont eu la parade.
40:23Vous savez ce qui s'est passé ?
40:25Personne n'a rien dit
40:26dimanche matin.
40:27Moi, j'étais dans la rue.
40:29Je suis descendu
40:30avenue de Vagram,
40:30qui est mon quartier.
40:31C'était un désastre.
40:33Un désastre.
40:33Un désastre.
40:34Tout était cassé,
40:35brisé,
40:36armé,
40:38incendié,
40:38etc.
40:39Un désastre.
40:40Et donc,
40:41personne n'a réagi
40:42à ce moment-là.
40:42On y revient.
40:44Petite pause.
40:45C'est Rodrigue qui fait
40:46la...
40:47Non, mais il fallait
40:48attendre.
40:48Les 5 et 6 juin,
40:51c'est la fête de la radio
40:52avec Sud Radio.
40:54C'est la radio
40:54qui réellement
40:55donne la parole aux gens
40:56et sur lesquels
40:57il y a des débats contradictoires.
40:59Et nous continuons
41:00nos débats.
41:01Nous continuons nos débats.
41:02On voudrait
41:03à vous continuer
41:03avec Sophie
41:04de débattre.
41:05Peut-être qu'on peut
41:06parler quand même
41:06de l'extraction
41:07de Mohamed Amra.
41:08Moi, j'avoue
41:08que c'est ce qui m'est
41:08tout de suite venu
41:09à l'esprit
41:10quand j'ai vu
41:10le ministre de la Justice
41:12sur TF1 lundi
41:14dire on va mobiliser
41:15le GIGN,
41:15le RAID
41:16et il n'y aura aucun
41:17risque.
41:19La question que je me suis dit
41:20tout naturellement
41:21et peut-être bêtement
41:22c'est mais pourquoi
41:22est-ce que le juge
41:23ne se déplace pas ?
41:24J'ai eu la discussion
41:25avec Philippe Bilger
41:26hier qui m'a dit
41:26non, le principe
41:28c'est que le prévenu
41:29va ou le détenu
41:30va voir le juge.
41:31Sauf que là,
41:32ça va nous coûter
41:33un pognon dingue.
41:34Il y a des risques
41:34de sécurité.
41:36Il y a 260 kilomètres
41:37entre la prison
41:38et le bureau du juge.
41:39Que ne trouve-t-on
41:40à ce moment-là
41:40un bureau à côté ?
41:41Moi, je partage
41:42exactement ce qu'a dit
41:43Retailleau.
41:44Le juge peut
41:45parfaitement se déplacer.
41:46La vie est faite
41:47de remise en cause
41:48de nos principes
41:48tous les jours.
41:50Pourquoi celui-ci
41:51sous prétexte
41:52qu'on a une espèce
41:52de caste syndicaliste
41:55et notamment
41:56le syndicat de la magistrature
41:57pour ne pas le nommer
41:58qui est contre ?
41:59Non, je suis désolé.
42:00Vous avez raison.
42:01Il se peut parfaitement
42:01se déplacer.
42:03Qu'est-ce qu'il n'en empêche ?
42:04Rien.
42:04Alors, le secrétariat
42:05nécessaire...
42:05À part le principe.
42:07Oui, c'est le principe.
42:08Le secrétariat nécessaire
42:08national UFAP-UNSA
42:10justice a déclaré
42:12si l'on peut
42:14comprendre les nécessités
42:15de l'instruction
42:15de la présence physique
42:16de l'individu.
42:16Le magistrat
42:17aurait très bien pu
42:18se déplacer.
42:19Il y a quelqu'un
42:19qui a payé son déplacement
42:20au magistrat.
42:21Mais on est bien d'accord.
42:22Tout le monde est d'accord
42:23sauf qu'il ne va pas le faire.
42:24Ça faut des fortunes
42:24de déborder sur cette question.
42:26Non, je pense que oui,
42:28effectivement,
42:29la justice doit vivre
42:30avec son temps.
42:31C'est 260 kilomètres.
42:32C'est vrai que c'est...
42:34Compte tenu
42:34de ce qui s'est passé
42:35précédemment,
42:36ça a beaucoup choqué
42:37les Français.
42:38Ce qui s'est passé.
42:39Le président Macron,
42:39je trouve qu'il a eu raison
42:41de commémorer
42:42un an après la mort
42:44de ces deux agents.
42:47Effectivement,
42:47le juge peut bouger,
42:48je pense.
42:48Oui, bien sûr.
42:50Encore une fois,
42:52un soutien
42:53aux familles
42:54des deux agents pénitentiaires
42:57et d'ailleurs
42:57à toute l'administration pénitentiaire
42:58qui travaille
42:59dans des conditions
43:00qui ne sont pas
43:00les plus simples.
43:03Et deuxièmement,
43:04effectivement,
43:04simplement sur le coût
43:05et sur la sécurité,
43:06effectivement,
43:07on peut considérer
43:08que c'est au juge
43:08tout seul dans sa voiture
43:09de faire les 270 kilomètres.
43:12À la limite,
43:12on pourra lui payer
43:13le plein
43:13et l'étiquette de péage.
43:16Après,
43:16ça pose quand même
43:16une question de symbole.
43:18Est-ce que l'État français
43:19est quand même capable
43:20d'emmener une crapule
43:22et un assassin
43:23comme M. Amara
43:24devant le juge ?
43:25On a eu
43:26les mêmes cortèges
43:28pour Antonio Ferrara.
43:29On a eu
43:29les mêmes cortèges
43:30pour le terroriste
43:31Ilitch Ramirez-Sanchez-Carlos.
43:34On a eu un tas de choses
43:35où l'État
43:35avait le monopole
43:36de la violence
43:36et n'avait aucunement,
43:38n'était pas du tout timide
43:39pour envoyer un prévenu de voix.
43:40Ça pose des questions.
43:42Il faut arrêter ça.
43:43Il y a bien un moment
43:44où le juge va te voir.
43:45Je pose des questions
43:45sur la table.
43:46Oui, mais ça prouve
43:46qu'il est bien plus à gauche
43:47que moi.
43:50Considérer que l'État
43:51doit avoir le monopole
43:52de la violence
43:53et traiter les criminels
43:55de la pire manière
43:56qu'ils soient,
43:56je ne suis pas sûr
43:56qu'ils soient à gauche.
43:57Quelques mots
43:58sur les annonces
43:59faites par Elisabeth Borne.
44:01Un plan
44:01pour améliorer
44:02l'orientation
44:04de la cinquième
44:05au post-bac.
44:06C'est plus à la maternelle.
44:08C'est plus la maternelle.
44:11Donc la ministre indique
44:12que des formations
44:13à l'orientation
44:13seront dispensées
44:14pour les professeurs principaux
44:16dans le secondaire.
44:17Je veux dire,
44:17en cinquième,
44:18on va commencer en cinquième
44:19à dire à des gamins
44:20« Toi, tu vas t'orienter. »
44:22Enfin, je ne sais pas comment...
44:23Enfin, on enseigne déjà
44:24plus « Commençons par enseigner. »
44:26Non, mais ce qui est dramatique
44:28en plus,
44:28alors je regarde tout simplement
44:29la fameuse année de césure
44:31qu'elle m'a proposée.
44:32Vous avez votre bac.
44:33Allez, un an à Glandet.
44:35Enfin, j'exagère.
44:36Bon, ça va revenir à ça.
44:37Non, ça peut être utile.
44:38À quoi ?
44:39On peut aller dans une entreprise,
44:41on peut faire un stage,
44:42on peut s'occuper quand même.
44:43S'engager dans un service civique,
44:45mener un engagement associatif
44:46ou voyager.
44:47Oui, alors voyager, très bien.
44:48D'abord, c'est une année
44:51pour les riches.
44:52Excusez-moi,
44:53mais quand vous avez des familles
44:54qui paient les études
44:56de leurs enfants,
44:59et tout d'un coup,
45:00on recule d'un an
45:01le moment où ils gagneront
45:02de l'argent.
45:03On recule d'un an.
45:04Et c'est pour que l'enfant
45:05trouve sa voie.
45:06Comment est-ce qu'en se baladant,
45:08même si c'est associatif
45:09et très bien,
45:10je ne dis pas qu'on ne peut pas
45:10faire des choses très utiles.
45:12Un an de césure,
45:13c'est ne pas considérer
45:15la valeur travail.
45:16Je pense que c'est
45:17une erreur fondamentale.
45:19En plus, les boîtes,
45:20moi, je ne demande pas mieux.
45:21On en prend quand on peut
45:22des cinquièmes.
45:24Je prends des stagiaires
45:26dès que je peux.
45:27On n'a pas le temps
45:27de se n'occuper vraiment.
45:28Ils sont là
45:29en train de regarder partout.
45:29C'est vachement bien
45:30de s'acheter en entreprise.
45:31Oui, on est très contents.
45:32Troisième et seconde,
45:33c'est vraiment un vrai.
45:34C'est très, très bien
45:36parce qu'ils voient
45:36ce que c'est qu'une entreprise.
45:37Il y a aussi une inégalité
45:39quand on a du réseau.
45:40Absolument.
45:41Le principe est bon.
45:43Le principe est super.
45:43Les patrons disent
45:44qu'ils ont des demandes
45:45sans arrêt.
45:46Oui, c'est vrai.
45:46Je vous confirme.
45:47On est sollicités en permanence.
45:48On est sollicités.
45:50On en a eu ici
45:51dans notre émission, etc.
45:53Donc, ce que je veux dire,
45:54c'est que,
45:54quelles que soient
45:55les bonnes intentions,
45:56l'utilité que ça peut avoir,
45:57c'est surréaliste,
45:59c'est hors sol.
46:00Nous avons besoin
46:01d'inculquer une valeur travail.
46:02Nous avons besoin
46:02d'aller vite.
46:03Ils ont besoin
46:04de rentrer dans la vie professionnelle
46:05tôt.
46:05Et plus on tarde,
46:06plus c'est difficile.
46:08Proposer qu'ils aillent.
46:10Je vois bien, d'ailleurs,
46:12les enfants favorisés
46:14passent leur vie à voyager.
46:15Ils sont à perpète.
46:16Les stages,
46:17on vous donne ça.
46:18Mais, par exemple,
46:19elle propose, entre autres,
46:20Elisabeth Borne,
46:21rendre les conditions d'accès
46:22à l'enseignement supérieur
46:23plus souples.
46:23quel enseignement supérieur
46:26pour faire quoi ?
46:27C'est quoi l'articulation
46:31avec Parcoursup ?
46:32Parcoursup est très fortement
46:34décrié par des forces politiques
46:36d'opposition très fortes.
46:37Par des parents aussi
46:38qui vous racontent
46:39la galère que c'est.
46:41C'est surtout
46:42un stress supplémentaire
46:44pour les parents
46:45qui est absolument terrible.
46:46Aussi bien des parents
46:46d'élèves brillants
46:47que d'élèves plus difficiles.
46:49C'est les parents
46:49qui aussi collent, d'ailleurs.
46:50C'est assez étonnant
46:51pour Elisabeth Borne
46:53parce que d'abord,
46:54c'est elle qui a introduit,
46:56imposé plutôt,
46:57la réforme des retraites
46:57qui avait promis
47:00une entrée
47:01sur le marché du travail
47:01plus tôt.
47:03La même Elisabeth Borne
47:04recule d'un an
47:05la potentielle
47:06entrée du travail
47:07chez les jeunes.
47:08Et d'ailleurs,
47:08sa loi n'a aucune efficacité
47:10en la matière,
47:10en tout cas,
47:10sur les trois dernières années.
47:12Deuxièmement,
47:12vous parlez des stages
47:13en entreprise.
47:13Je vais aller très vite
47:14puisque j'entends déjà la musique.
47:15Les stages en entreprise,
47:16il y a des stages obligatoires
47:17pour les lycées professionnels,
47:18par exemple.
47:19Vous savez,
47:19rien qu'à Lyon,
47:20il y a 30 000 gosses
47:21qui n'ont pas de stage
47:22parce qu'ils n'ont pas
47:23assez de réseaux,
47:23etc.
47:24Là, on va faire une césure
47:25de je ne sais quoi.
47:26Et troisièmement,
47:26on peut aller voir
47:27ce qui se passe en Suisse.
47:29Les Suisses,
47:29qu'est-ce qu'ils font ?
47:30En tout cas,
47:30dans certains cantons,
47:31ils envoient à chaque foyer,
47:32à chaque famille,
47:33tous les emplois en tension
47:34qui existent sur le secteur.
47:36Parfois,
47:36des emplois
47:37dont on n'a même pas idée.
47:38Si un gamin choisit
47:40la voile d'un emploi en tension,
47:42il a une bourse
47:43pour ses études.
47:45Les parents sont rassurés
47:45parce que l'enfant
47:46a un emploi local
47:47sur le territoire
47:48et la nation aussi
47:50est contente
47:50puisqu'on remplit
47:51les emplois en tension
47:52sans forcément
47:52faire appel à l'immigration.
47:54C'est fini pour aujourd'hui.
47:55Merci à tous.
47:56Très bonne journée
47:56sur Sud Radio.
47:57A tout de suite.
47:58Sud Radio.
47:59Sud Radio.
48:00Parlons vrai.
48:00Parlons vrai.
48:01Sud Radio.
48:02Parlons vrai.

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