- 29/05/2025
Mettez vous d'accord avec Kristell Niasme, Frédéric Fougerat, Jean Claude Beaujour et Marine Cazard
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NewsTranscription
00:00Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
00:05Et nous sommes en direct avec vous en ce jeudi 29 mai, jeudi de l'Ascension.
00:10Il y a plus de monde dans la rédaction, je dois vous dire, que dans les rues de Paris pour venir.
00:15Enfin quoi que vous me disiez, dans le métro il y avait beaucoup de monde.
00:17Il y a du monde dans le métro, oui.
00:18Voilà, ZFE.
00:19Sous les terrasses.
00:20Alors d'abord je vais vous présenter.
00:21Christelle Niasme, bonjour.
00:23Vous êtes maire de 19 Saint-Georges, secrétaire général adjointe et républicain.
00:27Frédéric Fougera, président de Tengen Paris.
00:29Vous êtes spécialiste en communication.
00:31Vous avez publié Anthologie de la com aux éditions Bréal, Studi Rama.
00:34Jean-Claude Beaugour, avocat, président du forum transatlantique.
00:38Et Marine Cazard, bonjour.
00:39Vous êtes chef du pôle jeune pour le parti d'Edouard Philippe.
00:43Horizon, on va parler des ZDF.
00:45L'Assemblée adopte la suppression de ces zones à faible émission.
00:50On va parler du chantier de l'A69.
00:52Ça concerne évidemment tous nos auditeurs du Sud-Ouest en particulier.
00:5620 ans de non-référendum et puis les 20 ans de prison pour Joël Lesquarnec.
01:02Moi j'avais une question et ça tombe bien que vous soyez là en tant que juriste,
01:06avocat sur les peines maximales pour viol.
01:1020 ans, est-ce qu'il ne faudrait pas revoir la loi ?
01:15Mais on va en reparler, on va en reparler.
01:17Parce qu'il nous reste peu de temps avant le...
01:18Et on commence avec vos coups de cœur.
01:20Non, non, non, je ne vous rappelle pas au café, c'est un sujet de fou.
01:24On va en parler coup de cœur puisque vous revenez du Japon, cher Frédéric Fougera.
01:28Alors moi ce n'est pas un coup de cœur, c'est un « j'ai testé pour vous » Valérie et pour tous ceux qui nous écoutent.
01:32J'ai testé pour vous l'exposition universelle d'Osaka au Japon.
01:36Alors moi ce que je retiendrai de cette exposition universelle, c'est peut-être ce qui va la symboliser à tout jamais.
01:42C'est une enceinte de bois créée pour recevoir l'ensemble des pavillons étrangers, des pavillons de tous les pays.
01:49C'est un anneau de 2 km de circonférence qui fait 20 mètres de haut, tel un immense échafaudage de cyprès, de cèdres du Japon et de pins écossais.
01:59C'est un ouvrage colossal et magnifique.
02:02Je pense que cette enceinte incroyable, c'est aussi une promenade plantée de végétation mais aussi d'arbres.
02:10Donc c'est vraiment quelque chose d'absolument phénoménal.
02:12Je pense que depuis la tour Eiffel, il n'y a pas eu d'exposition universelle qui a conçu, créé un bâtiment aussi exceptionnel.
02:19Il est unique et donc certainement restera-t-il.
02:22Là où il est placé, ce n'est peut-être pas le meilleur endroit dans la ville,
02:25mais je pense que ce symbole restera à tout jamais un des symboles du Japon et de la ville d'Osaka.
02:30Maintenant, je peux vous parler de l'exposition elle-même en quelques mots.
02:33D'abord, j'ai trouvé extrêmement désordonné, contrairement à celle de Dubaï, ce qui est absolument tout le contraire pour moi.
02:37Vous faites toutes les expos universelles ?
02:39Non, mais il se trouve que j'ai fait les deux dernières, si je me permets d'en parler aujourd'hui.
02:44Et celle de Dubaï était très organisée, très fluide dans sa circulation.
02:47Celle d'Osaka, c'est un bazar absolu.
02:49Je trouve que c'est tout le contraire de ce qu'est le Japon.
02:54Le pire, je dirais, c'est le nombre de pavillons qui ne sont pas accessibles à la visite,
02:59parce que tout est sur réservation.
03:01C'est une expérience assez épouvantable pour les visiteurs.
03:03Il n'y a pas de place pour la spontanéité.
03:05Vous vous baladez, vous voyez un pavillon, vous êtes intéressé, vous dites tiens, je vais aller visiter celui-ci.
03:08Pas possible, il fallait réserver, il fallait réserver plusieurs jours à l'avance.
03:11C'est une expérience incroyable, ce qui n'est pas le cas du pavillon français.
03:14Alors quand je dis le pavillon français, sans ironie, je devrais dire le pavillon LVMH,
03:17tellement la présence du sponsor principal est visible et à la limite un peu grossière.
03:23Mais le pavillon français, lui, est magnifique.
03:25Contrairement à celui de Dubaï, qui ressemblait à un pauvre hangar d'aéroport,
03:28le pavillon français, il est magnifique.
03:30Il est magnifique notamment parce qu'il est constitué d'un immense escalier extérieur couleur cuivre
03:35qui montre un travail, qui montre une image de la France qui est très belle,
03:41y compris ce qu'on y trouve à l'intérieur.
03:42Il n'y a pas tant de queue que ça pour rentrer dans ce pavillon français.
03:46Et en plus, on fait la queue dans des parfums de viennoiserie,
03:48parce qu'il y a une boulangerie française qui a un succès dingue.
03:52Donc là, l'image de la France, elle est excellente.
03:55Mais je ne peux pas m'empêcher de mettre un petit coup de gueule dans ce magnifique pavillon français.
03:59C'est que contrairement à l'ensemble des autres pavillons qui sont accessibles par des rampes,
04:03nous avons un magnifique escalier, donc il n'est pas accessible pour les personnes handicapées.
04:08Et en 2025, il y a encore des cerveaux qui oublient que le handicap est un sujet,
04:12que le droit des handicapés à accéder et avoir la même expérience que les autres ne compterait pas.
04:18Et un an après les Jeux paralympiques, je suis triste de voir qu'on en est encore là.
04:23Dommage, effectivement, si vous avez la chance d'aller au Japon, ce qui n'est pas donné à tout le monde,
04:28allez voir l'exposition universelle.
04:29Est-ce que vous nous dites ?
04:30Je vous dis, si vous y passez, allez-y.
04:33Mais si vous n'y allez pas, ne faites pas le projet d'y aller, ce n'est pas indispensable.
04:37Stéphane vous fait une petite pique en disant, lui, il va au Japon pour aller voir les Français.
04:41Non, vous n'êtes pas allé voir les Français.
04:43Aussi, mais on peut rencontrer les Français partout dans le monde, il n'y a pas de problème à ça.
04:47On remarque une toute petite pause, puisque c'est l'heure du journal sur Sud Radio.
04:50Et on se retrouve tout de suite après pour parler du chantier de la 69 et de la suppression des zones à faible émission.
04:57Mettons-nous d'accord avec vous.
05:06Nous sommes en direct et les émissions de Sud Radio sont en direct aujourd'hui, jeudi 29 mai.
05:12ZFE, l'Assemblée adopte la suppression de ces zones à faible émission.
05:16Le chantier de la 69 qui va reprendre mi-juin.
05:19Les 20 ans du nom au référendum, bref.
05:22Et puis les 20 ans de prison pour Joël Lescournec, la peine maximale.
05:26Néanmoins, pas de peine de sécurité appliquée.
05:30Christelle Niasme est avec nous, maire de Villeneuve-Saint-Georges, secrétaire général adjoint des Républicains.
05:35Frédéric Fougera, président de Tenkan Paris.
05:37Et vous êtes également l'auteur de ce livre, Anthologie de la com aux éditions Bréal Studi-Rama.
05:42Jean-Claude Beaujour, avocat, président du forum Transatlantique.
05:45Et Marine Cazard, chef du pôle Jeune à Horizon pour le parti Horizon, le parti d'Edouard Philippe qui est en colère.
05:51À la une du point, vous allez peut-être nous dire pourquoi il est en colère.
05:54On continue avec vos coups de cœur, vos coups de gueule.
05:56Christelle, vous c'est un coup de cœur ?
05:58Oui, alors c'est un coup de cœur ou un coup de gueule parce que ça dépendra des décisions qui sont prises au Sénat.
06:04Moi, c'était notamment, puisqu'on parle du référendum, et moi c'était sur les machines à voter.
06:12Les machines à voter, elles sont dans plus de 63 communes en France utilisées aujourd'hui.
06:17Il y a eu un moratoire en 2003.
06:20Alors un moratoire, ça veut dire que pour les communes qui sont équipées, 63 communes, elles ont le droit de continuer à l'utiliser,
06:27mais les autres n'ont pas le droit de se doter.
06:29Alors moi, pour les avoir vu fonctionner, les machines à voter, c'est un très bel outil.
06:33Et là, récemment, M. Retaille, au ministre de l'Intérieur, a bien expliqué que si on mettait en place un référendum,
06:40on allait en avoir entre 100 et 200 millions d'euros, parce que ça coûte d'organiser une élection, bien sûr.
06:47Il y a le papier pour pouvoir exprimer toutes les sensibilités.
06:52Je ne sais plus sur quelles élections législatives.
06:54Non, sur les législatives, on avait eu 37 candidats.
06:59Rappelez-vous, 37 candidats.
07:00C'est autant de frais pour l'État pour rembourser la propagande électorale.
07:04Il faut payer les bulletins de vote, les affiches, les professions de foi qui sont dans toutes les boîtes aux lettres, avec l'affranchissement.
07:09Il faut les mettre dans les bureaux de vote.
07:11Alors que les machines à voter, et puis après, il faut aussi imprimer tout ce papier.
07:18Donc d'un point de vue environnemental, avec une machine à voter, vous réduisez déjà tout ce spectre,
07:22et puis vous facilitez aussi l'expression électorale, puisque vous avez une caisse enregistreuse.
07:27C'est une grosse caisse enregistreuse, et puis qui coûte relativement peu cher,
07:33au regard de ce qu'elle peut permettre de faire comme économie, puisque c'est à peu près 4 000 euros.
07:37C'est entre 3 et 10, en fonction du matériel.
07:40C'est contrôlé par un huissier, et puis une fois que vous avez fait votre investissement,
07:44c'est sur du long terme.
07:45Mais pour les avoir vus fonctionner, quand on est au moment du dépouillement,
07:48ce n'est pas que je n'ai pas de plaisir à être avec les personnes dans les bureaux de vote.
07:50Non, mais il y a de moins en moins de gens, il faut dire, c'est ça.
07:53Ça dure, on appuie sur le bouton, il fait le décompte comme une caisse, et puis...
07:58La question évidemment qui se pose, c'est la fraude.
08:00Oui, la fraude.
08:02Mais, et ça je réponds à tous les technosceptiques,
08:06qu'une machine à voter, déjà elle n'est pas reliée à Internet, ça il faut le savoir.
08:09On n'est pas relié à Internet, donc il n'y a pas de contact avec l'extérieur.
08:12Vous appuyez sur un bouton quand vous avez choisi votre bulletin de vote,
08:16blanc, vote blanc, vote nul, que vous pouvez exprimer toutes les possibilités,
08:20et ça enregistre, et ça fait un ticket de caisse à la fin,
08:23qui vous dit combien de votes ont été exprimés.
08:26Je pense que c'est une bonne chose, tout d'abord,
08:28en termes environnementaux, en termes de logistique,
08:31c'est un gain considérable, parce que vous savez, c'est toujours la même chose,
08:35le scepticisme n'empêche pas de gérer les problèmes.
08:36Quand vous devez organiser un dépouillement, j'ai été moi-même président de bureau de vote,
08:41je peux vous dire que c'est toujours très compliqué d'avoir des gens,
08:43et puis chacun vous dit il faut, mais les gens ne sont jamais disponibles,
08:47et donc ce sont toujours les mêmes qui sont sollicités.
08:49En suite, s'agissant de la fraude, je vais vous dire,
08:52on n'a pas attendu les machines à voter pour qu'il y ait de la fraude électorale, pardonnez-moi.
08:57C'est même pire.
08:58C'est un faux argument.
09:00Non, je pense qu'il faut effectivement,
09:02et même si on peut très bien imaginer,
09:04je ne suis pas un spécialiste de la machine en tant que tel,
09:07il y a probablement, ici ou là, des coins de risque,
09:11mais ça se gère, c'est l'être humain.
09:13Vous aurez toujours, quel que soit le système,
09:14des petits malins qui vont essayer de contourner le mécanisme,
09:19ça n'empêche pas de progresser.
09:21Je pense qu'effectivement, il faudrait aller dans ce sens,
09:23parce que, sur le plan environnemental,
09:25le gâchis en termes de papier, c'est considérable.
09:28Oui. Frédéric ?
09:30Juste une précision, Christelle, excusez-moi,
09:32si je vous corrige, soit si je suis dans le faux,
09:34et Jean-Claude, sur le plan environnemental,
09:36ça ne concerne que les bulletins de vote,
09:37parce que les affiches et les professions de foi...
09:39Oui, mais quand même, c'est énorme, quand même.
09:40Juste pour rétablir les affiches et les professions de foi,
09:43il faudra bien les imprimer.
09:45En revanche, plus les bulletins de vote qu'on doit imprimer en double,
09:47sauf erreur, pour chaque candidat,
09:49ce qui est considérable.
09:50Mais ça, c'est un point, c'est vrai.
09:52Personnellement, moi, j'ai vécu dans une commune
09:54où on votait avec une machine à voter,
09:57où ça s'est toujours très bien passé
09:58pour les plus jeunes, pour les plus anciens,
10:01pour les personnes handicapées,
10:02parce que les machines à voter sont accessibles.
10:04Ça va vous paraître pénible que je revienne toujours sur ce sujet.
10:07Mais c'est un sujet aussi.
10:10Aucun des scrutins n'a été contesté
10:12dans cette commune dans laquelle je votais.
10:15Et moi, je me pose une question,
10:16il y a vraiment quelque chose qui me choque,
10:18c'est qu'est-ce qu'on a besoin de faire un référendum sur ce sujet ?
10:20Qu'est-ce que l'État a besoin de se mêler ?
10:22Les collectivités territoriales peuvent gérer elles-mêmes ?
10:24Pourquoi chaque maire ne pourrait-elle pas décider
10:28si ou non, dans sa commune, on utilise des machines à voter ?
10:31Aujourd'hui, en fait, moi, par exemple,
10:34je serais ravie de pouvoir me doter.
10:35Moi, j'ai 14 bureaux de vote.
10:37Sur chacun de mes bureaux de vote,
10:38ça me coûte à peu près 65 000 euros.
10:40Enfin, je veux dire, pour doter tous mes bureaux de vote,
10:42c'est quelque chose qu'on pourrait tout à fait imaginer.
10:44C'est un investissement,
10:45mais sur du long terme,
10:46c'est quelque chose qui s'amortit très rapidement.
10:49Et à cause du moratoire,
10:50nous n'avons pas le droit
10:52de nous équiper.
10:54Et c'est là toute la difficulté.
10:55Et ça veut dire qu'en fait,
10:56il faut que cette décision soit prise au Sénat aujourd'hui
10:58pour lever ce moratoire,
11:00pour nous autoriser, nous,
11:01à pouvoir, nouvelles communes,
11:03acheter ces machines.
11:05Parce qu'aujourd'hui,
11:06il n'y a que les 63 communes qui en bénéficient,
11:08qui peuvent renouveler leurs machines,
11:10les mettre à jour,
11:11et puis se doter de nouvelles machines
11:12s'il y en a qui sont dysfonctionnelles.
11:14Mais nous, nouvelles communes
11:15qui n'en avons pas bénéficié il y a 20 ans,
11:17on ne peut pas en acheter,
11:18on ne peut pas en bénéficier.
11:19Et moi, ce que je trouve assez inquiétant
11:21et en même temps lunaire dans cette situation,
11:23c'est qu'à cause du moratoire,
11:24on n'a pas le droit d'avancer.
11:25Et on ne peut pas s'assurer
11:26de mettre en place les dispositions nécessaires
11:29pour aussi ramener les lecteurs
11:32au bureau de vote.
11:33Parce que c'est ça la réalité
11:34dans laquelle on vit aujourd'hui.
11:35On a de plus en plus d'abstentions,
11:37des Français qui s'intéressent
11:38de moins en moins à la politique
11:39parce qu'elle est compliquée.
11:40On a plein de bonnes pratiques à l'étranger.
11:42Là, on parle du vote électronique,
11:43mais on peut aussi parler du vote
11:45sur des jours travaillés
11:46pour aussi créer un mouvement de foule,
11:48ce qui se passe parfois,
11:49ce qui se passe même d'ailleurs au Canada,
11:51sur des temps de vote
11:53au moment du temps de travail
11:55pour inciter les gens à y aller.
11:57Et en fait, je pense que par l'exemple,
11:59en étant mélangé à la masse salariale,
12:02on peut se donner envie d'aller voter.
12:03Enfin bref, il y a plein d'autres bonnes pratiques
12:05à l'étranger qui sont intéressantes
12:06et on vit dans un moment
12:07où on a besoin de ramener les lecteurs aux urnes.
12:10Donc plus on peut avancer comme ça,
12:11plus on peut être innovant, mieux ce sera.
12:13Et encore une fois, dans ce pays,
12:14on se complique la vie.
12:15On crée un moratoire, des dispositions,
12:17des débats inutiles,
12:19alors qu'on devrait pouvoir avancer,
12:20et vous le soulignez très bien,
12:21c'est aux maires qui connaissent leur ville,
12:23qui connaissent leur population,
12:24de décider ce qui est le plus efficace ou non
12:26pour s'assurer que l'abstention
12:28soit la plus basse possible
12:29en cas de décision.
12:30Alors, votre coup de gueule ?
12:33Ah ben moi, le coup de gueule,
12:34il rejoint un peu tout ça.
12:35Il rejoint ce pays qui, à chaque fois,
12:37se complique la vie.
12:38Et on parlait tout à l'heure
12:39de la une du point d'Edward Philippe
12:41qui dit « je suis en colère ».
12:42Ben moi aussi, je suis en colère.
12:44Quand je vois aujourd'hui,
12:45je ne sais pas si vous connaissez la marque BYD,
12:47qui est une marque chinoise
12:48qui arrive de plus en plus en France notamment,
12:50ils ont récemment baissé leur prix
12:53sur 22 modèles d'environ 33%,
12:55ce qui fait qu'aujourd'hui,
12:56on a une citadine Renault Zoé
12:57en Chine accessible
12:59pour le prix de 7000 dollars,
13:02là où en France,
13:02elle est à 4 fois plus,
13:04aux alentours de 30 000 euros.
13:05Et on se demande aujourd'hui
13:06pourquoi les Français
13:08ne choisissent pas l'électrique ?
13:09Pourquoi les Français
13:10ne choisissent pas
13:12la transition écologique
13:13et ne sont pas embarqués
13:15dans cette transition
13:16vers le parc automobile électrique ?
13:19Mais enfin, c'est parce qu'on a
13:20une industrie aujourd'hui qui meurt,
13:22on a une industrie européenne
13:24qui s'étend.
13:26Et qu'est-ce qui se passe ?
13:27On est dans les débats
13:27à l'Assemblée Nationale
13:29ou dans les médias
13:30ou sur Twitter
13:30en train de parler
13:31de la pseudo-gifle
13:33de Brigitte Macron
13:34alors qu'on a des patrons
13:35d'entreprises
13:35qui sont auditionnés
13:36depuis plusieurs jours
13:37à l'Assemblée Nationale
13:38qui posent un diagnostic,
13:40qui proposent des solutions.
13:41On parlait tout à l'heure,
13:42pareil,
13:43des médecins qui pouvaient
13:43poser un diagnostic
13:44et l'État qui ne l'entend pas.
13:46C'est exactement la même chose.
13:47Aujourd'hui,
13:48la France a un cancer,
13:50on demande aux médecins
13:50un diagnostic,
13:51ils proposent un traitement,
13:52l'État rigole
13:53ou regarde ça
13:54en ne le prenant pas
13:56en considération
13:56et la société continue de fumer.
13:58Donc c'est un peu ça le sujet.
13:59Moi, ça m'énerve
13:59parce qu'on a les moyens
14:01d'y arriver,
14:02on a des politiques ambitieuses,
14:03on a surtout des chefs
14:04d'entreprise
14:05qui ont compris ça,
14:06on a surtout des concitoyens
14:08qui ont envie
14:09d'embarquer
14:09dans cette transition
14:11mais on n'a aucun dispositif
14:13qui le permette
14:14parce qu'on se complique
14:15la vie comme d'habitude,
14:16on s'interdit
14:17de comprendre
14:18ce qui se passe réellement,
14:20on continue de débattre
14:21sur des sujets
14:22qui n'ont aucun sens là
14:23où on est en train
14:24de débattre
14:24de la nationalisation
14:25d'Arcelor.
14:26Mais le sujet,
14:27il n'est pas là.
14:27Le sujet,
14:28c'est les États-Unis
14:29qui sont en pleine croissance,
14:30la Chine qui est en train
14:31de nous dépasser
14:33et de prendre 15 ans d'avance
14:34sur la transition écologique
14:37et la décarbonation
14:38de son industrie,
14:39l'Inde qui a le vent en poupe
14:40qui embarque avec elle
14:41l'ensemble du Moyen-Orient
14:42qui est dans son sillon
14:43et nous,
14:44on est là en train
14:44de débattre
14:45de la chiffre
14:45de Brigitte Macron.
14:46Franchement,
14:47je trouve ça lunaire,
14:47ça me fatigue
14:48et en effet,
14:49je suis en colère
14:50parce qu'en fait,
14:52on a besoin d'agir
14:53et on a besoin
14:54d'avoir une population
14:55qui comprenne
14:56ces enjeux-là,
14:58qui comprenne
14:58que si on ne fait rien
14:59dans 20 ans,
15:00en fait,
15:01c'est simple,
15:02c'est soit on se soumet,
15:03soit on disparaît.
15:04Donc,
15:04à un moment donné,
15:05moi,
15:05ce que j'appelle
15:06de mes voeux,
15:07c'est que le gouvernement
15:08se réveille,
15:09c'est que l'ensemble
15:10des personnalités
15:11qui travaillent
15:11dans le monde politique
15:13qui ont de l'influence
15:13se réveillent,
15:15écoutent nos chefs d'entreprise,
15:16écoutent ce qui doit être fait.
15:17Et à un moment donné,
15:18il va falloir aussi,
15:19et là,
15:19vous allez me dire,
15:20c'est le grand écart,
15:21mais il va falloir faire
15:22cette putain de réforme
15:23des retraites,
15:23désolé de le dire comme ça,
15:24mais il va falloir le faire.
15:25On a besoin d'argent
15:26pour réinvestir
15:27dans notre industrie,
15:29notamment,
15:30pour réussir la transition écologique
15:31et surtout pour redevenir
15:32une nation puissante.
15:33Voilà.
15:33Qui veut répondre ?
15:34C'est dit avec le mot,
15:35mais c'est dit.
15:36Oui, oui,
15:36mais en même temps,
15:37ce constat que vous faites
15:38sur le diagnostic
15:39et le peu de solutions apportées,
15:42on peut le faire
15:42dans tous les secteurs.
15:43Ah, ça c'est clair.
15:44On voit le rapport sur les frères musulmans
15:47dont on a parlé pendant 4 jours,
15:49non-stop,
15:50et puis d'un seul coup,
15:50il ne se passe plus rien.
15:51Et puis on voit le Premier ministre
15:53qui dit,
15:54ah, mais c'est à la mode,
15:55mais peut-être que non,
15:56mais peut-être que si.
15:57Enfin,
15:57il y a des diagnostics
15:59qui sont portés
15:59et il n'y a pas de solution.
16:01Alors,
16:01il y a un auditeur
16:01qui nous dit,
16:02mais on fait des voitures électriques
16:03sans avoir la technologie
16:04et les compétences
16:05pour faire les batteries.
16:06Et la réussite,
16:08me dit-il,
16:08de la Chine,
16:09c'est non pas la technologie
16:10parce qu'ils n'ont pas
16:12la technologie
16:13des blaze batteries
16:13de BYD.
16:14Voilà,
16:15c'est pour ça
16:16que les Chinois
16:17sont plus forts.
16:18Peut-être,
16:19Jean-Claude,
16:19sur ce constat,
16:20effectivement.
16:22Oui,
16:22moi je pense que
16:23je comprends
16:24et j'adhère complètement
16:25à ce que vient de dire
16:26Marine.
16:28Et j'ai presque envie de dire,
16:29je ne suis plus
16:30non plus simplement
16:31en colère,
16:33mais je dis
16:33quand est-ce qu'on va
16:34se véritablement
16:35passer à l'action.
16:36Pourquoi ?
16:37Parce que pendant
16:37que nous débattons,
16:39pendant qu'on se pose
16:39des tas de questions
16:40et j'entends bien
16:40qu'on puisse ne pas avoir
16:42telle ou telle technologie.
16:44Mais quand on sort de France
16:45et on vient de nous parler
16:46du Japon,
16:48on parle de la Chine,
16:49la Chine accélère
16:51sa transition
16:52environnementale.
16:55Je me souviens avoir
16:56en l'espace
16:56d'un an,
16:58en deux séjours
16:59à Pékin,
17:01je me souviens avoir vu
17:01le parcours effectué
17:04par les Chinois
17:04pour rendre la vie
17:06moins polluée,
17:07moins polluante,
17:08etc.
17:08donc ils sont capables
17:10de le faire.
17:10Nous,
17:10on a le sentiment
17:11qu'on n'y arrive pas.
17:12Donc la question,
17:13c'est quand est-ce qu'on fait ?
17:14Avec qui on fait ?
17:15Parce que,
17:16je reprends le titre
17:17de l'ouvrage de Zemmour
17:19qui disait
17:19le grand emplacement.
17:21Le grand emplacement,
17:21ça ne va pas simplement
17:22être une population
17:23par une autre,
17:24ça va être simplement
17:25est-ce que nous serons
17:26encore une puissance industrielle
17:27ou est-ce que finalement
17:28on ne va pas être acheté
17:29ou être obligé
17:29de vendre notre pays
17:30par petits morceaux
17:31ou est-ce que simplement
17:32on ne sera pas,
17:34nous ne serons pas
17:35compétitifs
17:36sur un certain nombre
17:38de marchés.
17:39L'absence de compétition,
17:40de compétitivité
17:41et c'est ça
17:42notre sujet,
17:43l'absence de compétitivité
17:45nous fait perdre
17:46au fur et à mesure
17:46et on est sur un phénomène
17:47de glissement.
17:48On parlait
17:48de problèmes médicaux,
17:50vous savez,
17:50il y a des moments
17:51où un médecin vous dit
17:52tel malade,
17:53il glisse,
17:53il ne se rend pas compte
17:54mais il glisse.
17:54nous,
17:55nous glissons
17:56et à un moment donné
17:56on a tellement glissé
17:58qu'on ne peut plus récupérer.
17:59Voilà.
18:00On marque une petite pause,
18:02c'est l'heure de la pub
18:02et on se retrouve
18:03tout de suite après.
18:04Mettez-vous d'accord,
18:06Valérie Expert.
18:06Il faut qu'on avance,
18:07on a beaucoup de sujets
18:08aujourd'hui.
18:09Alors Jean-Claude,
18:10je vous ai demandé
18:10de nous faire un petit point
18:11Etats-Unis
18:12puisque vous êtes
18:13un spécialiste du sujet.
18:14Que signifie le départ
18:16d'Elon Musk
18:17du gouvernement Trump
18:18et on voit la une
18:19du Figaro ce matin
18:20qui parle des échecs
18:22de Trump.
18:23Il avait dit
18:23j'arrêterais la guerre
18:24en Ukraine en deux jours
18:24donc il se passe quoi
18:25en ce moment ?
18:26Je vais essayer de faire ça
18:27en 30 secondes
18:27parce que c'est l'énième
18:29c'est l'épisode de Trump
18:31depuis son arrivée
18:33à la Maison Blanche
18:33le 20 janvier dernier.
18:35Souvenez-vous
18:35on avait dit
18:36sur vos antennes
18:38au fond
18:39Trump est rattrapé
18:40par le principe de réalité.
18:42Le principe de réalité
18:42c'est celui suivant lequel
18:44pendant toute la campagne
18:45il a dit aux Américains
18:46ne vous inquiétez pas
18:47dès le 20 janvier
18:48les choses vont se régler
18:49et très rapidement
18:50en 24 heures
18:52la guerre en Ukraine
18:52va s'arrêter
18:54nous aurons un pouvoir d'achat
18:56qui va réaugmenter
18:57je peux vous dire
18:58qu'effectivement
18:58les prix explosent
19:00quand on va faire son marché
19:01aux Etats-Unis
19:03et dans toutes les régions
19:03les loyers ont augmenté
19:05bref
19:06il n'y a pas une crise économique
19:08mais en tout cas
19:09l'américain moyen
19:10ressent les choses
19:12très fortement
19:12donc il a annoncé les choses
19:13et à l'évidence
19:15il est rattrapé
19:16par le principe de réalité
19:17alors qu'a fait Elon Musk
19:19Elon Musk
19:19Elon Musk a utilisé
19:21des méthodes
19:22qui sont à la limite
19:23pas applicables
19:24dans le secteur public
19:25au sens où
19:26on ne fait pas
19:29on ne fait pas
19:29de coupes budgétaires
19:30et même dans le secteur privé
19:31on ne fait pas
19:32de coupes budgétaires
19:32comme il les a faites
19:33en supprimant
19:34un certain nombre
19:35de services etc
19:36donc il se rend compte
19:37d'une chose
19:37c'est qu'en 130 jours
19:38alors ça c'était prévu
19:39puisqu'il était un employé
19:41spécial de l'administration
19:42en 130 jours
19:43on ne réduit pas
19:44le déficit abyssal
19:47des Etats-Unis
19:47société de consommation
19:49en 130 jours
19:50donc il a pris
19:51un certain nombre de mesures
19:52il voit bien
19:53qu'au milieu des cas
19:53on nous dit
19:54et alors même
19:55que les chiffres
19:56ne sont pas complètement fiables
19:57qu'il va avoir réalisé
19:5850 milliards d'économies
20:00sur plusieurs centaines
20:02de milliards
20:03de déficits
20:04donc le niveau
20:06de réussite est limité
20:07et puis Donald Trump
20:09lui il a une réalité
20:10c'est la réalité politique
20:11la réalité politique
20:12veut qu'il écoute
20:13un peu ses électeurs
20:15il se dit qu'il va avoir
20:16des élections de mi-mandat
20:17bientôt
20:17donc il a une politique
20:18où il a continué
20:20à mettre en place
20:22en tout cas
20:22à poursuivre
20:23les exemptions fiscales
20:25alors même
20:26qu'il nous dit
20:26qu'il veut faire
20:27des économies
20:28donc il y a
20:29des exemptions fiscales
20:30il n'est pas au rendez-vous
20:32je l'ai dit
20:33pour la politique internationale
20:34sur la politique sociale
20:36l'emploi ne repart pas
20:38de manière drastique
20:40et puis l'emploi industriel
20:41ne revient pas comme ça
20:41vous ne faites pas
20:42revenir des entreprises
20:43juste en commandant
20:44sur Amazon
20:45faire passer de Hanoi
20:47dans le Wisconsin
20:48une entreprise
20:49donc c'est vrai
20:50qu'Elon Musk
20:51réalise que
20:52un
20:53il n'est pas en mesure
20:55de faire les économies
20:56qu'il avait prévues
20:57d'une part
20:57d'autre part
20:59que l'administration
21:00on ne gère pas un pays
21:01comme on gère une entreprise
21:03il y a un certain nombre
21:03de contraintes
21:04et de paramètres
21:04qu'il faut prendre
21:05en considération
21:06que les politiques publiques
21:07prennent un petit peu de temps
21:09avant de donner des résultats
21:10et que
21:10quatrièmement
21:11cerise sur le gâteau
21:13pour lui ça commence
21:13je parle de l'homme
21:14ça commence à nous coûter très cher
21:16parce que
21:16il a quand même
21:17des entreprises
21:18avec des acteurs privés
21:20des consommateurs
21:21et vous savez
21:21dans la société américaine
21:23l'opinion publique
21:24elle sait faire
21:25ce que nous faisons moins
21:27c'est à dire que
21:27quand on vous dit
21:28qu'on vous boycotte
21:29vous voyez tout de suite
21:29le cours de la bourse
21:30vous voyez tout de suite
21:31il réalise simplement
21:33que c'est peut-être
21:35pas une bonne chose
21:36qu'il n'a pas grand chose
21:37à gagner
21:38à essayer de faire
21:39de la politique
21:39de Donald Trump
21:40mais il est resté
21:41assez proche du président
21:42parce qu'il était en Arabie
21:43Saoudite
21:44avec le président
21:46en revanche
21:47le président
21:47le cite un petit peu moins
21:49et il s'occupe
21:50lui et Elon Musk
21:51un petit peu moins
21:52de choses publiques
21:53voilà un petit peu
21:54le feuilleton
21:55mais on aura l'occasion
21:57d'en reparler
21:57parce qu'il faudra
21:58faire un point
21:58sur les économies
21:59réalisées ou pas
22:00et en tout état de cause
22:02les services
22:03qui ont été supprimés
22:04et qui peuvent être
22:06des services
22:06d'intérêt général
22:07quand vous coupez
22:08vous ne coupez pas
22:08de n'importe quelle façon
22:10vous regardez éventuellement
22:11qui peut encore servir
22:12ou pas
22:12oui
22:13mais là je voyais
22:14que Robert Kennedy
22:15veut interdire
22:16une fois de plus
22:16j'entendais un chercheur
22:18qui racontait
22:18que c'était devenu
22:19extrêmement compliqué
22:20de faire de la recherche
22:22aux Etats-Unis
22:23beaucoup de subventions
22:25ont été coupées
22:26ça c'est encore
22:27un autre
22:28mais c'est Robert Kennedy
22:29du junior
22:31un mot sur le principe
22:33de réalité
22:33parce qu'il est très vrai
22:34dans tous les pays
22:35il est vrai chez nous aussi
22:36c'est toujours facile
22:37de tout promettre
22:38et surtout promettre
22:39que tout va être facile
22:39demain
22:40souvent moi je lutte
22:42contre toutes les promotions
22:44de demain
22:44ça va être gratuit
22:45les transports vont être gratuits
22:46ceci va être gratuit
22:46non non
22:47il n'y a rien de gratuit
22:47on paye tout
22:48il y a toujours quelqu'un
22:48qui paye
22:49donc rien n'est facile
22:50et effectivement
22:51une fois qu'on est élu
22:51et qu'on est face
22:52au principe de réalité
22:53on est aussi face
22:54à l'immensité
22:55de ses promesses
22:56donc quand on a été raisonnable
22:57on a peut-être été
22:58un peu moins sexy
22:58face aux électeurs
22:59mais on a peut-être tenu
23:00un discours de vérité
23:02et de réalité
23:02qui montre qu'on est peut-être
23:03plus responsable
23:04et capable de faire les choses
23:05quand on a fait
23:05beaucoup de promesses
23:06on est aussi celui ou celle
23:07qui va le plus décevoir
23:08parce que le principe de réalité
23:09vous montre que c'est
23:10beaucoup plus compliqué
23:11je ne veux pas
23:14vous voulez dire un mot
23:15sur Elon Musk
23:15sur la politique
23:16de Donald Trump
23:17très rapidement
23:19pour rebondir aussi
23:19sur ce que vous disiez
23:20sur les chercheurs
23:21le problème aussi
23:21c'est que dans tout ça
23:22derrière toute cette volonté
23:24d'être efficace
23:25il y a énormément
23:26d'idéologies aussi
23:27et donc il y a
23:28l'efficacité
23:28qui pourrait être louable
23:30évidemment
23:30de remettre de l'ordre
23:31dans les comptes
23:32de s'assurer que
23:33les Etats-Unis
23:34restent une grande puissance
23:36industrielle
23:37comme on pouvait le dire
23:37juste avant
23:38mais derrière ça
23:39il y a aussi
23:40l'envers du décor
23:41avec une idéologie
23:42de Trump
23:43comme de Musk
23:45qui est extrêmement dangereuse
23:46notamment sur la recherche
23:47ou sur l'ensemble
23:48d'un tissu
23:50qu'ils soient
23:51les cabinets d'avocats
23:52on en parlait
23:52ou des cabinets de conseil
23:53aujourd'hui
23:54qui sont rentrés
23:54dans une discussion
23:55de chantage
23:56dans une relation
23:56de rapport de force
23:57avec l'administration Trump
23:58où en gros
23:59on leur dit
24:00si vous continuez
24:01à défendre
24:02des actions
24:02en lien avec
24:03la transition écologique
24:04en lien avec
24:05les progrès sociaux
24:05on vous augmentera
24:07les taxes et les impôts
24:08à l'inverse
24:09si au contraire
24:10vous dédiez du temps
24:11pro bono
24:12pour accompagner
24:13des actions
24:14contre la recherche
24:16environnementale
24:17contre les progrès sociaux
24:18là on sera un peu plus aidé
24:19donc il y a aussi
24:20pour moi derrière
24:21tout ça
24:22beaucoup d'hypocrisie
24:23beaucoup d'idéologie
24:24certaines idéologies
24:25aussi très dangereuses
24:26sur l'ensemble des progrès
24:27que la société devrait mener
24:28d'où l'intérêt
24:29de travailler
24:30à l'état de droit
24:31parce qu'on a souvent dit
24:31j'ai souvent entendu
24:32oui l'état de droit
24:33c'est de la tarte à la crème
24:34mais oui
24:35quand il y a des règles
24:36ça permet d'éviter
24:37un certain nombre de dérives
24:38oui absolument
24:39Christelle
24:40oui oui
24:40je remondisais plus
24:41sur la question
24:42du principe de réalité
24:43parce que ça
24:43il me touche très directement
24:44en tant qu'élu effectivement
24:45faire bouger la machine
24:47une fois élu
24:48ça invite à de la mesure
24:49quand on prétend
24:51à des fonctions électorales
24:53et là on y est pleinement
24:55quand on prend la tête
24:56d'une collectivité
24:58il faut activer la machine
24:59et c'est pas toujours simple
25:00après là où on peut envier
25:02les Etats-Unis
25:02c'est pour reparler
25:03du fonctionnement
25:04des élections
25:05ils se permettent
25:06plus de fantaisies
25:07que nous
25:07et en ça
25:09on peut peut-être
25:10les envier
25:11sur les fantaisies
25:12des campagnes électorales
25:13on va marquer une pause
25:14et puis je vous ai autorisé
25:16un deuxième
25:16c'est moi qui vous ai demandé
25:17de parler de Donald Trump
25:19et d'Elon Musk
25:19mais on va parler de l'A69
25:21et c'était votre coup de gueule
25:22Jean-Claude
25:23à tout de suite
25:23Mettez-vous d'accord
25:24Valérie Expert
25:25Et on est ensemble
25:27en direct
25:27jusqu'à midi
25:28avec vous
25:29pour commenter
25:29l'actualité
25:30et l'actualité
25:31nous souhaitions en parler
25:32mais je vous donne la parole
25:33cher Jean-Claude Beaugour
25:34c'est le chantier
25:37de l'A69
25:38qui va reprendre
25:39mi-juin
25:40c'est une décision
25:42qui a été
25:42rendue publique
25:44hier
25:44alors j'ai envie de vous dire
25:46c'est le feuilleton
25:47oui c'est le feuilleton
25:48et quand on dit
25:48qu'il y a une décision
25:49c'est l'adjustice administrative
25:51mais il y a encore un appel
25:53c'est ça
25:53on attend encore
25:54une autre décision
25:55rapidement
25:55parce que ça peut être technique
25:57souvenons-nous
25:58qu'il y a une décision
25:58du tribunal administratif
25:59qui a suspendu
26:02qui a pris un jugement
26:03qui a annulé
26:04les autorisations administratives
26:06donc qui empêchait
26:06la poursuite des travaux
26:07les travaux se sont donc arrêtés
26:09après plusieurs années
26:11à la fois de discussion
26:12après des engagements financiers
26:14puisque les travaux
26:15sont bien avancés
26:16après tout ceci
26:18a été arrêté
26:19du fait du retrait
26:20de l'annulation
26:21des décisions administratives
26:22ce qui s'est passé
26:24c'est que l'administration
26:25a fait appel
26:26de cette décision
26:27et en attendant
26:28la décision
26:29concouramment
26:30puisque la particularité
26:32c'est que les décisions
26:32administratives
26:33quand vous faites appel
26:34ne sont pas suspensives
26:36c'est-à-dire qu'on n'attend pas
26:37l'appel pour dire
26:37qu'il y a une décision définitive
26:38donc pendant
26:39que vous faites appel
26:41la première décision
26:42du premier juge
26:43continue
26:43donc ce qui s'est passé
26:45c'est que l'administration
26:47a fait appel
26:48le gouvernement
26:50a fait appel
26:50de la décision
26:52d'annulation
26:53et concouramment
26:54elle a demandé
26:54au juge administratif
26:55de suspendre
26:57le jugement
26:57de premier instant
26:58qui a été rendu
26:59et le juge administratif
27:01a dit
27:01et bien je considère
27:02que j'ai des motifs
27:03à suspendre
27:04donc il a suspendu
27:05et les travaux
27:05vont pouvoir continuer
27:07en attendant quoi ?
27:09en attendant la décision
27:10fond
27:10la décision définitive
27:11donc les travaux
27:13vont reprendre
27:14et donc
27:16à supposer
27:17si par exemple
27:19la cour administrative
27:20d'appel
27:21venait à confirmer
27:22le premier jugement
27:23et bien de nouveau
27:25les travaux vont devoir
27:26s'arrêter
27:27donc pourquoi est-ce que
27:29je suis en colère ?
27:30on ne va pas rentrer
27:31dans le fond du sujet
27:32on voit bien
27:33que l'un dans l'autre
27:34des travaux
27:35qui se font
27:37avec un risque
27:37qu'ils ne puissent pas
27:38aller jusqu'au bout
27:39on parle juste
27:40de travaux d'autoroute
27:41vous vous imaginez
27:42les enjeux financiers
27:43avec un risque
27:44qu'ils ne puissent pas
27:45aller jusqu'au bout
27:45s'arrêtent
27:47continuent
27:48reprennent
27:49risquent de reprendre
27:49risquent de jamais aller
27:51jusqu'au bout
27:51mais qui va payer ?
27:53Oui
27:53qui va payer ?
27:54Plus ce qu'on avait évoqué
27:56c'est-à-dire avec
27:56les recours
27:58qui n'avaient pas été purgés
27:58J'y viens
27:59qui paye ?
28:01c'est le contribuable
28:02alors même
28:03alors que ce soit
28:04à l'arrivée
28:05l'utilisateur
28:06du service
28:08ou que ce soit après
28:09parce que l'État
28:10si par exemple
28:12les travaux
28:13devaient ne pas se poursuivre
28:14j'imagine très bien
28:15que dans les contrats
28:16il y a probablement
28:17des pénalités
28:17contre le commanditaire
28:20des travaux
28:20on se souvient
28:22de ce que ça nous a coûté
28:23avec l'ancienne ministre
28:24Ségolène Royal
28:25bref
28:27ça va avoir un coût
28:30quoi qu'il arrive
28:31je dis bien
28:32quoi qu'il arrive
28:32qu'on aille jusqu'au bout
28:33ou pas
28:34il y aura un coût
28:36et à l'arrivée
28:36c'est soit le contribuable
28:37soit le contribuable
28:39vous et moi
28:39soit l'utilisateur
28:41vous et moi
28:42et donc nous serons encore
28:44les dindons de la farce
28:45et je dis
28:45il faut à la fois
28:46soit que la loi
28:47soit clarifiée
28:48de manière à éviter
28:49ces veuils et viens
28:51en permanence
28:52ou alors
28:53ou alors
28:53il faut que ceux et celles
28:55qui le font
28:55prennent leur responsabilité
28:57parce qu'on vient de nous dire
28:58et le Premier ministre
28:59et nous entendons tous
29:00qu'il va falloir se serrer la ceinture
29:01parce qu'on est dans un déficit budgétaire
29:04et dans le même temps
29:05on assiste à une situation
29:06où on va dépenser
29:08où on va devoir
29:08de toutes les façons à l'arrivée
29:10mettre la main à la poche
29:12j'ai envie de dire
29:13ras-le-bol
29:13Oui
29:14Peut-être
29:15c'est vrai que c'est un feuilleton
29:17cette affaire
29:18Et c'est dommage
29:19Mais là
29:21on est sur toute la difficulté
29:22enfin c'est un peu
29:22la schizophrénie permanente
29:24de l'Etat
29:25mais on le voit
29:25mais quels que soient
29:26les gouvernements qui passent
29:27c'est cette difficulté
29:28qu'on a à prendre
29:29des décisions à chaque fois
29:30Quand on parle d'une autoroute
29:32on est dans de la planification urbaine
29:34et là on est à l'échelle
29:35de la nation
29:35Moi je suis très directement
29:37impactée sur mon territoire
29:39par le recul des décisions
29:40depuis 30 ans
29:41Chez nous
29:42c'était inévitable
29:43qu'on ait un accroissement
29:44de population
29:44On est à la porte d'entrée
29:46du Val-de-Marne
29:47c'était inévitable
29:48ça fait 30 ans que chez moi
29:49on parlait de faire une déviation
29:50Aujourd'hui
29:5130 ans plus tard
29:52on n'a rien construit
29:52c'est hyper pollué
29:54on a un pont tous les 10 kilomètres
29:55il y a des problèmes
29:57de circulation
29:58à n'en plus finir
29:59donc à un moment donné
30:01il y a des investissements
30:01qui sont nécessaires
30:02et il y a aussi
30:03l'urgence écologique
30:04on en est tous d'accord
30:05Maintenant
30:06une fois qu'on a dit ça
30:06il faut prendre les décisions
30:08qui s'imposent
30:08on a mis en place
30:09la loi Zane
30:10si on est en capacité
30:13on a l'obligation
30:14la nécessité
30:15parce qu'on sait
30:15qu'on va développer
30:16des secteurs
30:16peut-être qu'il serait bon
30:17effectivement
30:18de se poser la question
30:19de la construction
30:19de cette autoroute
30:21de renégocier peut-être
30:22aussi les concessions
30:22avec les responsables
30:26ceux qui gèrent
30:27les autoroutes
30:27parce que j'ai lu
30:28qu'à la fin des concessions
30:29ils allaient faire
30:3038 milliards
30:30à la fin
30:32des chiffres d'affaires
30:33et exactement
30:34de chiffres d'affaires
30:35quand on cherche
30:36aujourd'hui
30:37des marges
30:37de manœuvre financière
30:38il y a ces deux aspects-là
30:40et de l'autre côté
30:41avec la loi Zane
30:42en plus des compensations
30:43écologiques
30:44peut-être qu'il faut
30:45accélérer
30:46au-delà même
30:49des compensations écologiques
30:49parce que c'est quelque chose
30:50qui s'entend
30:51mais accélérer
30:52une vraie réflexion
30:53sur la manière
30:54dont on urbanise
30:55les territoires autour
30:56sur un sujet
30:56à l'égal national
30:57Si on parle du fond
30:59quelle est la nécessité
31:01de cette autoroute
31:02puisqu'on parle d'écologie
31:03on a une ministre
31:04de l'écologie
31:05Agnès Pannier-Runacher
31:07qui nous dit
31:07la pollution tue
31:09on va construire
31:10une autoroute
31:11qui va par principe
31:12faire aller les voitures
31:13plus vite
31:13c'est pour le désenclavement
31:14de 100 000 habitants
31:16donc il y a une polémique
31:17évidemment autour
31:17de cette autoroute
31:19ça fait des années
31:20que ça dure
31:21En effet
31:22une polémique
31:23autour de cette autoroute
31:24on voit bien que
31:25quand bien même
31:26l'autoroute
31:26serait terminée
31:27il y aura toujours
31:28un débat
31:29sur est-ce qu'elle doit
31:29être payante
31:30ou pas
31:30elle est réservée
31:31à certains
31:31en attendant
31:32cette autoroute
31:34elle est née aussi
31:34d'une concertation
31:35d'un besoin
31:36d'un territoire
31:37qui le réclamait
31:38votre projet
31:39il a été validé
31:40par deux fois
31:41sous votre contrôle
31:41par le conseil d'état
31:42et ensuite
31:43on se retrouve
31:43dans le feuilleton
31:44qu'on est en train de dire
31:45moi le problème
31:46aujourd'hui
31:46que je souligne
31:47c'est que
31:47est-ce qu'elle est bonne
31:48ou pas cette autoroute
31:49en fait moi
31:49j'habite pas là-bas
31:50moi j'habite à Paris
31:51les gens de 4
31:52en ont besoin
31:52c'est né d'une concertation
31:54sauf qu'à un moment donné
31:56ça c'est la partie
31:56démocratique
31:57de consultation
31:58et elle est très saine
31:59mais même en démocratie
32:00à un moment donné
32:01quand une décision est prise
32:02elle doit être mise en oeuvre
32:03et c'est ça le problème
32:05de notre pays
32:05c'est ça l'impuissance
32:06de notre pays
32:07et pour revenir
32:08à la une du pan
32:09c'est ça que dit
32:10Edouard Philippe
32:10quand il dit
32:10je suis en colère
32:11c'est que
32:12en fait on s'est perdu
32:13dans
32:14certaines dispositions
32:17dans notre façon
32:18de faire de la politique
32:19on est reparti sur
32:20beaucoup trop
32:21de discussions inutiles
32:23de consultations
32:24et de la culpabilisation
32:26alors qu'à un moment donné
32:28les consultations
32:29elles sont prévues
32:30elles sont faites
32:31les acteurs concernés
32:32donnent leur avis
32:33c'est décidé
32:33on agit
32:35surtout prévoir
32:35je vais exactement
32:39faire le lien
32:39avec les propos
32:41de Marine
32:42parce que
32:42je vois une vraie
32:43question démocratique
32:44est-ce que les élus
32:46est-ce que les décideurs
32:47qui ont engagé ce projet
32:49sont complètement cinglés
32:50et irresponsables
32:51au bout d'un moment
32:52on peut se poser la question
32:53il y a eu tout le process
32:54d'études
32:56de négociations
32:56d'enquête publique
32:57quelle est la légitimité
32:58de ces élus
32:59s'ils sont élus
33:00est-ce qu'on leur retire
33:01à quel moment
33:02ils sont légitimes
33:02à quel moment
33:03ils ne sont pas légitimes
33:04pour décider pour leur territoire
33:05surtout après consultation
33:06surtout après débat
33:08surtout après enquête publique
33:10on peut vraiment se poser
33:11cette question-là
33:12ok on est dans une
33:13on est dans une démocratie
33:14où on peut aussi
33:15utiliser la justice
33:16mais les opposants
33:17ils étaient où
33:17pendant toutes ces durées
33:18de temps
33:19ils étaient dans le coma
33:20et aujourd'hui
33:21ces opposants
33:22qui ont peut-être
33:22de très bonnes raisons
33:23d'être des opposants
33:24comme Marine
33:26je ne suis pas sur ce territoire
33:27donc je ne vais pas me prononcer
33:28sur ce territoire
33:29mais je peux regarder
33:30le sujet de haut
33:31ces opposants
33:32ils utilisent la justice
33:33pour essayer de contrer ce projet
33:34mais ils ne reconnaissent
33:35ces décisions de justice
33:36que si elles vont dans leur sens
33:37non on utilise la justice
33:38mais après on respecte
33:39les décisions de justice
33:40oui
33:40en un mot c'est cela
33:43c'est-à-dire qu'effectivement
33:44l'état de droit
33:44c'est aussi cela
33:45il y a des recours
33:46il y a tout d'abord
33:47des concertations
33:48il y a des recours
33:49en justice
33:50tout ça a été épuisé
33:51à un moment
33:51quand il y a une décision
33:52qui est prise
33:53il faut savoir dire
33:54elle est prise
33:54on a perdu
33:55et moi des gens
33:56qui me disent
33:56on n'en veut pas
33:57de cette décision
33:58parce que nous avons raison
34:00écologiquement
34:02culturellement
34:03politiquement
34:04ben non
34:04dans un état de droit
34:06il y a le pouvoir exécutif
34:08j'entends collectivité
34:10et puis
34:11il y a un juge
34:12qui va trancher
34:13en fonction de la loi
34:14et à un moment donné
34:15il faut accepter
34:16les décisions
34:16qui sont rendues
34:17alors des réactions
34:18évidemment
34:19Muriel me dit
34:20lisez nos réactions
34:22alors Muriel nous dit
34:23une autoroute
34:23qui ose récupérer
34:24des portions nationales
34:25déjà payées par nous
34:26le territoire
34:27n'est pas enclavé
34:28il faut arrêter
34:28tout ça
34:29c'est une histoire
34:29de gros sous
34:31alors évidemment
34:31il y a les pour
34:32les contre
34:33mais voilà
34:35quand un arbre est coupé
34:36il souffre
34:37les arbres communiquent
34:38par le bien
34:38bon c'est vrai
34:38qu'il y a toute la question
34:39écologique
34:40mais on discute pas du faux
34:42je comprends
34:42ce que dit aussi bien là-dessus
34:45simplement si à chaque fois
34:47qu'on veut mener
34:47un grand projet
34:48qui nous est utile
34:50aussi en termes de rayonnement
34:51et là en l'occurrence
34:52la France ne rayonne pas
34:53positivement sur cette affaire
34:54quand on mène
34:55des grands projets
34:56qui peuvent désenclaver
34:57des territoires
34:57qui peuvent permettre
34:58de favoriser
34:59la mobilité
35:00le commerce
35:01la réindustrialisation
35:02il faut arrêter
35:03de se dire
35:03que c'est pour des histoires
35:04de gros sous
35:05c'est pour aussi
35:06que notre état
35:07fonctionne mieux
35:08aille mieux
35:09et que derrière
35:10c'est de l'emploi
35:11c'est de la mobilité
35:12c'est des personnes
35:13qui vont mieux
35:13on va avancer
35:15vous me permettez
35:16un coup de coeur
35:18une fois n'est pas coutume
35:19pour un conseiller
35:20de maire d'arrondissement
35:22Ariel Vell
35:22à Paris
35:23puisque la fontaine
35:24des innocents
35:25qui a été
35:26totalement
35:27d'abord elle a été
35:28entièrement rénovée
35:30ça a coûté
35:30beaucoup d'argent
35:31à la ville
35:32cette fontaine
35:33qui est à Paris
35:34et elle a été saccagée
35:35par plusieurs associations
35:36peu importe la cause
35:37j'ai envie de dire
35:38mais c'était
35:39Stop Bain de Sang
35:39ça concernait Gaza
35:40où la fontaine
35:41a été inondée
35:42et colorée
35:43de sang
35:44et Amnesty International
35:46Amnesty France
35:47se vante
35:48de cette action
35:49nous étions à Paris
35:50pour dénoncer
35:51le génocide
35:52nous avons
35:52teinté de rouge
35:53symboliquement
35:54la fontaine
35:54des innocents
35:55pour demander à Emmanuel Macron
35:57d'agir
35:57et Ariel Vell
35:58dit quelle honte
35:59pour ceux
36:00qui n'ont rien fait
36:00pour les otages
36:01mais il dit
36:01nous portons plainte
36:02et je propose
36:03de supprimer
36:03vos subventions publiques
36:05puisque vous dégradez
36:06des biens publics
36:07je trouve qu'il y a un moment
36:07quand on a des associations
36:09comme ça
36:09qui se comportent
36:10de cette manière
36:11qui soutiennent
36:11des dégradations
36:12elles ne méritent pas
36:13de recevoir
36:14d'aide publique
36:16là aussi
36:18c'est peut-être compliqué
36:19quand on est maire
36:20mais je trouve
36:20est-ce qu'il va arriver
36:23à supprimer
36:24parce que supprimer
36:24des aides
36:25à Amnesty International
36:26ou Amnesty France
36:27ce n'est pas évident
36:28mais c'est ça
36:30et malheureusement
36:31ce qu'on dit
36:32un peu depuis tout à l'heure
36:33c'est aussi
36:33la défiance permanente
36:36à l'égard des décisions
36:37ce qu'on dit
36:38c'est qu'en gros
36:38à chaque fois
36:39on remet en question
36:39on parlait d'autoroute
36:40juste avant
36:41la capacité d'un élu
36:42à prendre les décisions
36:44c'est terrible
36:44la justice
36:45à prendre les décisions
36:46c'est vrai
36:47qu'il y a un sentiment
36:48d'injustice
36:48d'impunité
36:49sur plein de sujets
36:49mais il y a une vraie crise
36:51de la confiance
36:52qui est faite
36:53dans les prises de décisions
36:54alors ça demande
36:55pour essayer de la regagner
36:56oui effectivement
36:56parfois
36:57il faut faire preuve
36:57de courage
36:58et de dire que
36:59quand on dégrade
37:01et bien
37:01on paye
37:02on ne dégrade pas
37:03avec l'argent public
37:04peu importe
37:05parce qu'on se prend
37:07on ne dégrade pas
37:08et on ne dégrade pas
37:09on est bien d'accord
37:09et effectivement
37:10au risque de se prendre
37:11la bronca
37:12de ceux qui ne seront pas d'accord
37:13et qui vont crier encore plus fort
37:14et qui viendront dégrader
37:15moi je suis profondément choqué
37:17par exemple
37:17le 1er mai
37:18qui était initialement
37:20une fête
37:20pour défendre les travailleurs
37:22c'est devenu un moment
37:23où justement
37:23les gens qui prétendaient
37:24les défendre à une époque
37:25sont ceux qui ont saccagé
37:26leur travail
37:26je veux dire
37:27à un moment donné
37:29à quel moment
37:30on met fin
37:30à ce type de comportement
37:32on dit stop
37:33on arrête
37:33on donne une limite
37:35on donne un cadre
37:36et ça c'est plus que nécessaire
37:37et c'est effectivement
37:38la responsabilité des politiques
37:39alors oui
37:39parfois ça hypothèque
37:40peut-être
37:41l'élection suivante
37:42mais parfois
37:43il faut le faire
37:44dans l'intérêt général
37:44je vais vous dire
37:46que nos concitoyens
37:48ne sont pas complètement idiots
37:49parce qu'on a
37:50après nos émissions
37:51quelques retours
37:52de gens qui nous disent
37:53on a envie d'entendre
37:54aussi
37:55une parole
37:56sensée
37:56modérée
37:57objective
37:57parce que je vais vous dire
37:58non
38:00on ne dégrade pas
38:01même avec l'argent public
38:03on ne dégrade pas
38:03pourquoi
38:04c'est très bien
38:05moi j'entends dire
38:06ah ben oui
38:06c'est dramatique
38:07l'ensauvagement des jeunes
38:09le truc des jeunes
38:10la violence
38:10je suis le premier
38:11à me plaindre de cela
38:12mais quel exemple
38:14leur donne-t-on
38:14quand pour des raisons
38:15politiques
38:16on dit que la violence
38:18justifie
38:19le combat politique
38:20que l'on mène
38:21attendez
38:21non
38:22non
38:23à un moment donné
38:24il faut savoir dire stop
38:25alors à ce moment-là
38:25oui on accepte
38:26que d'autres fassent
38:27exactement la même chose
38:28parce que je vais vous dire
38:29les jeunes qui font
38:30telle ou telle chose
38:31ben ils vous disent
38:32notre société est telle
38:33on est abandonné
38:34donc ça justifie
38:35et on leur dit non
38:36donc ma réponse
38:37c'est non
38:38on ne dégrade pas
38:39après quand vous n'êtes pas
38:41d'accord avec un projet
38:42il y a des recours
38:43et il faut arrêter de dire
38:44que ça n'est
38:45que la justice
38:46non la justice
38:47elle fait avec les moyens
38:48aussi qu'on lui donne
38:49je suis désolé
38:50elle fait aussi
38:51avec les moyens
38:52qu'on lui donne
38:53et la justice
38:53elle fait avec quoi
38:54avec un moyen
38:55la loi
38:56la loi qui est votée
38:57par qui
38:57par les parlementaires
38:58il faut arrêter de dire
39:00que les juges
39:01dans leur globalité
39:02c'est comme tout corps humain
39:03il y a peut-être
39:0410% de gens
39:05qui sont complètement
39:06qui ont perdu la tête
39:06ok
39:07mais dans leur immense majorité
39:10ils font un travail considérable
39:11ils font un travail
39:12qui est objectif
39:13et technique
39:13on ne peut pas juste
39:14prendre une décision
39:15juste au flair politique
39:17mais en revanche
39:17il faut que la loi
39:18soit claire
39:19il ne faut pas qu'on fasse
39:20des lois dans tous les sens
39:21et qu'après
39:22on se retrouve
39:22mais oui pourquoi
39:24parce que parfois
39:25moi quand je lis des textes
39:26vous lisez deux textes
39:27et qu'ils sont en contradiction
39:28vous dites
39:28j'applique quoi
39:29et bien vous ne savez pas
39:30je veux juste
39:31un petit point de sémantique
39:32parce qu'on parle
39:32d'argent public
39:33d'argent public
39:34d'argent public
39:34ces associations
39:36sont subventionnées
39:37par l'argent public
39:38les dégradations
39:39qu'elles causent
39:39sont payées
39:40pour les réparations
39:42sont payées
39:42par l'argent public
39:43mais argent public
39:44c'est l'argent
39:45de nos impôts
39:46c'est notre argent
39:46c'est l'argent de chaque français
39:48l'argent public
39:48c'est pas de l'argent magique
39:49parce que quand on dit
39:50argent public
39:50souvent on ne l'attribue
39:51à personne cet argent
39:52non c'est celui
39:52que l'état vient prendre
39:54dans notre compte en banque
39:56tous les mois
39:56quand on paye nos impôts
39:58donc cet argent
39:58tout ça c'est nous
39:59qui payons
39:59c'est ce pourquoi
40:00on paye 20% de TVA
40:01oui
40:01et Stéphane dit
40:02elles sont où
40:03les condamnations
40:03pour extinction
40:04rébellion
40:05pour tous ceux
40:06qui ont dégradé
40:07il y a quoi
40:08comme condamnation
40:09alors c'est toujours
40:10la même chose
40:11je vais vous dire
40:11on ne va pas faire la liste
40:12parce qu'après
40:13on n'en parle pas
40:14mais quand il y a
40:15le processus judiciaire
40:17se met en place
40:17alors c'est vrai
40:18souvent trop tardivement
40:19et c'est l'une
40:19de nos préoccupations
40:21c'est que la justice
40:22soit rendue
40:23plus rapidement
40:23et ça c'est important
40:25qu'effectivement
40:26après un comportement
40:27comme celui-là
40:28qu'il y ait très rapidement
40:29une décision de justice
40:30ça ne veut pas dire
40:31que la justice
40:31doit agir
40:34dans la précipitation
40:35pour respecter
40:36un certain nombre
40:36de droits fondamentaux
40:37mais vous savez
40:38quand les gens sont condamnés
40:39deux ou trois ans après
40:40ils ont d'ailleurs
40:40entre temps
40:41le temps de recommencer
40:42plusieurs fois
40:42donc il faut effectivement
40:43que la justice
40:44soit rendue
40:45et ça c'est important
40:46qu'on ait les moyens
40:47d'avoir une justice
40:47qui soit plus efficace
40:49et plus rapide
40:51justement pour les infractions
40:52j'ai envie de dire
40:53de moindre niveau
40:54il y a un vrai sujet
40:55sur la justice
40:56sur la question
40:57de l'application
40:57et sur la question
40:58de la récidive
40:59on ne peut pas
41:00on ne peut absolument pas
41:01ok il n'y a peut-être
41:03pas les moyens
41:04mais c'est normal
41:05que les populations
41:05se posent des questions
41:06sur la manière
41:07dont la justice
41:08est appliquée aujourd'hui
41:09en France
41:09parce que les conséquences
41:11comme on le disait
41:12sur du vandalisme
41:13des violences
41:14et pour être élu
41:16on le voit dans l'actualité
41:17toutes ces actions
41:18de violence
41:19qui émaillent
41:20le quotidien
41:21dans laquelle on voit
41:22l'impunité
41:23qui s'installe
41:23sur tous les sujets
41:24où on découvre
41:25que des personnes
41:26qui commettent
41:27des actes de violence
41:28sont sur des multirécidivistes
41:29et sont plus étoilées
41:31qu'un mariage
41:32mais regardez l'histoire
41:33du jeune Matisse
41:34qui a été assassiné
41:36c'est un scandale
41:37son assassin
41:38qui était mineur
41:39afghan
41:40a pris 8 ans
41:40en prison
41:41et il avait agressé
41:44quelqu'un
41:44en mettant un couteau
41:45sous la gorge
41:46il était en liberté
41:47mais là
41:47tu le disais
41:48Jean-Claude
41:49le sujet
41:50aujourd'hui
41:50c'est pas nécessairement
41:51les juges
41:52c'est aussi
41:52les parlementaires
41:53qui votent la loi
41:53il y a un an
41:54et elle est retournée
41:56avec beaucoup de courage
41:57pour porter ce texte
41:58Naïma Mouchou
41:59a proposé un texte
42:00à l'Assemblée Nationale
42:01pour réintroduire
42:03l'équivalent
42:03des peines planchées
42:04notamment pour
42:05les délinquants
42:05récidivistes
42:06ce texte
42:07n'a pas été adopté
42:08donc si on a besoin
42:09à un moment donné
42:10d'avancer
42:10il faut aussi se tourner
42:11vers les parlementaires
42:12avant de se tourner
42:12vers le juge
42:13pour améliorer la loi
42:14renforcer nos dispositifs
42:15on a les moyens d'agir
42:16on a des élus
42:17qui le souhaitent
42:18ça ne suit pas
42:19on marque une pause
42:20on se retrouve tout de suite
42:21Sud Radio
42:23le 10h midi
42:24mettez-vous d'accord
42:25Valérie Expert
42:26c'est un sujet
42:27qui fait réagir
42:28et nous continuons le débat
42:29et notre ami Alex Armand
42:30réagit en me disant
42:31qu'en fait
42:3395% des peines
42:35sont appliquées
42:36c'est vérifié
42:37et revérifié
42:38et les 5%
42:39en gros
42:39concernent des étrangers
42:40qui ont fui le pays
42:41pour ne pas aller en prison
42:42les peines planchées
42:42ça n'a jamais marché
42:44ça coûte très cher
42:45et pour les mineurs
42:46il y a eu plusieurs réformes
42:49et avec plus de placements
42:51de jeunes
42:51en temps
42:51en centre éducatif
42:53fermé
42:54donc
42:55c'est vrai
42:56qu'il n'y a pas que du pénal
42:57dans les peines
42:58non exécutées
42:59mais c'est vrai
43:00que c'est
43:00c'est une société
43:02qui est de plus en plus
43:03violente
43:03aussi
43:04oui
43:05oui
43:05trois fois oui
43:07parce qu'on ne va pas
43:08refaire le débat
43:08on a tous dit
43:09à l'époque
43:10on respectait
43:10l'institutrice
43:11moi de mon temps
43:12l'institutrice
43:13je n'aurais même pas osé dire
43:14à mes parents
43:14que je me suis fait en guirlandais
43:16parce que j'aurais une deuxième ration
43:18deuxième couche
43:19aujourd'hui
43:20ce sont les parents
43:21qui vont menacer
43:22les professeurs
43:23donc c'est vrai que nous avons
43:24un sujet sociétal
43:25mais en deux mots
43:26parce que ça serait trop compliqué
43:27je pense qu'il y a une culture
43:29d'une justice
43:31plus effective
43:32que nous devons avoir
43:33si nous avons des procès
43:35plus rapidement
43:36si nous avons des peines
43:37qui sont très rapidement
43:39exécutées
43:39pas attendre
43:40la énième infraction
43:42pour pouvoir
43:42sanctionner
43:43effectivement
43:44mais que ce soit
43:45un vrai signal
43:46pour celui qui reçoit
43:47moi je connais
43:48faisons un peu de comparaison
43:48il y a raison de faire la nuance
43:49entre l'arrestation
43:51la notification
43:52et les jugements
43:54parce que beaucoup
43:55n'ont pas été jugés
43:57quand on dit arrêtés
43:59mais oui
43:59donc on a vraiment
44:01une culture
44:02de la sécurité
44:04de la justice
44:05qu'il nous faut
44:05reprendre en main
44:08vous savez
44:08tout à l'heure
44:09nous parlions du Japon
44:11vous avez des pays
44:12où on se sent
44:12je ne parle pas du système
44:13judiciaire japonais
44:14mais je parle de la culture
44:15de la sécurité
44:16où on se sent
44:17plus en sécurité
44:18peut-être que nous avons
44:19des choses à apprendre
44:21un peu dans tous ces pays
44:22mais arrêtons de dire
44:24que la justice
44:25serait laxiste
44:26par exemple
44:27on a souvent parlé
44:28de construire des prisons
44:29quand il s'agit
44:30de construire des prisons
44:31et moi j'ai beaucoup
44:32j'ai un peu travaillé
44:33sur ce sujet
44:34avec un ancien garde des Sceaux
44:35qui était Jacques Toubon
44:36quand vous voulez
44:37construire des prisons
44:37on vous dit
44:39un
44:39ok
44:40mais pas tout près de chez moi
44:41parce que j'ai des enfants petits
44:42tu comprends
44:43ça va créer de l'insécurité
44:45ou deux
44:45ça va faire chuter
44:46le prix de l'immobilier
44:47et si vous mettez
44:49des prisons
44:50je ne citerai plus
44:51de départements
44:52parce que ça peut m'accueillir
44:53dans tel département
44:54très éloigné
44:55même dans l'hexagone
44:57allez trouver
44:58les gardiens de prison
44:59pour pouvoir faire
45:00donc vous voyez
45:01c'est pas aussi évident que ça
45:03en revanche
45:03il faut beaucoup travailler
45:04sur réduire
45:05cette criminalité
45:06et quand on parlait
45:07de gens qui sont
45:08des récidivistes
45:09oui
45:10oui
45:11une société n'est pas parfaite
45:12et donc il y a un travail
45:13à faire sur
45:14les psychiatres
45:15le suivi en prison
45:16identifié
45:17et surtout
45:18qu'on s'y mette
45:19là
45:19Alexandre
45:20on réagissait en disant
45:21les peines planchées
45:21ça coûte trop cher
45:22et bien faisons en sorte
45:23que ça ne coûte pas si cher
45:24il y a des possibilités
45:25on a eu un débat
45:26le garde des Sceaux
45:28l'a mis sur la table
45:29pourquoi pas faire des prisons
45:31alors c'est dit
45:31de façon familiale
45:33préfabriquée
45:34en réalité
45:35c'est des prisons
45:36amovibles
45:36on va pouvoir
45:36construire plus rapidement
45:38qui vont nous coûter
45:38quasiment cher
45:39il y a la possibilité aussi
45:40d'acheter des places
45:41de prison à l'étranger
45:42on est tous d'accord
45:43pour dire que
45:44la peine doit être
45:45que l'arrestation doit être suivie
45:47d'un jugement
45:47puis d'une peine rapidement
45:49mais il nous faut des places
45:49donc faisons en sorte
45:51de trouver ces places
45:51et ne nous enfermons pas
45:53à chaque fois qu'on parle
45:54de ces sujets là
45:55dans des contraintes
45:57qu'on s'imposerait
45:58parce que c'est trop cher
45:59parce que c'est pas possible
46:00parce que les élus ne veulent pas
46:01dans ce cas
46:02levons ces contraintes
46:03réfléchissons à des solutions
46:04efficaces qui fonctionnent
46:05on est frappé
46:07vous devez le vivre
46:08en tant que maire
46:09par la montée de la violence
46:11c'est ça
46:11moi je ne comprends même pas
46:12déjà la notion
46:13déjà l'excuse de minorité
46:14ça on n'arrête pas d'en parler
46:15il faut à un moment donné
46:16revenir dessus
46:17parce qu'on peut faire
46:18de la prévention
46:19autant qu'on veut
46:20si déjà
46:21enfin comment
46:22comment on arrive
46:24à l'âge adulte
46:25en étant majeur
46:26avec
46:26déjà
46:27dans les instructions
46:29quasi judiciaires
46:29c'est pas possible
46:30je veux dire
46:30c'est dès la première action
46:32c'est prendre la mesure
46:32de l'acte qui a été commis
46:34c'est dès la première fois
46:35c'est pas oui
46:36bon une petite tape sur la main
46:37et puis après on repart
46:38je veux dire moi
46:38quand on a des personnes
46:40qui sont
46:41moi je vous le dis
46:41je l'ai vécu très directement
46:42dans ma commune
46:43quand on a des élus
46:44qui sont agressés
46:44et avec des gens
46:46qui continuent
46:47à courir
46:48et qui sont
46:49à la limite
46:50de reproduire
46:50leur comportement
46:51et injurieux
46:52et menaçant
46:52et insultant
46:53à un moment donné
46:54qu'est-ce que vous pensez
46:55du retour du juge de fait
46:56peut-être pour redonner
46:57aussi au maire
46:58la capacité
46:59de reconstruire aussi
47:01d'intervenir
47:02dans le cadre d'affaires
47:03comme ça
47:03localement
47:04sur le quotidien
47:05mais bien sûr
47:06je crois qu'on le fait
47:07déjà un petit peu
47:08au quotidien
47:09c'est aussi ce qui attend
47:09de nous
47:10auprès de nos populations
47:12même si de manière
47:14très informelle
47:15on ne peut pas
47:16on ne peut pas
47:16se substituer
47:17au système judiciaire
47:19et puis on n'en a même
47:19pas la vocation
47:20parce qu'à un moment donné
47:21il faut aussi
47:22j'ai une question
47:26pour Jean-Claude
47:27pour le juriste
47:28concernant
47:28la peine
47:30de 20 ans
47:33de Joël Le Squarnet
47:34le code de procédure pénale
47:35il dispose
47:36qu'une personne condamnée
47:37qui a passé
47:37son 70ème anniversaire
47:39elle peut obtenir
47:39une libération conditionnelle
47:40quelle que soit
47:41la durée de la peine
47:42qui lui reste à effectuer
47:43c'est ce dont a bénéficié
47:44Sarkozy
47:45en se voyant retirer
47:46son bracelet
47:46au bout de 3 mois
47:47est-ce que Joël Le Squarnet
47:49il peut bénéficier
47:50de la même chose
47:50et que finalement
47:51on est en train
47:52de débattre
47:52est-ce que 20 ans
47:53c'est beaucoup
47:53ou pas beaucoup
47:54mais que quelque part
47:54vu sondage
47:55de toute façon
47:55ça peut être rien
47:56excusez
47:56il ne fera pas
47:57alors je ne connais pas
47:59ce dossier
48:00et je ne vais pas
48:02à l'antenne
48:02m'avancer là-dessus
48:04ce qu'il y a
48:05c'est que
48:06moi je vais prendre
48:07un peu de distance
48:08sur le sujet
48:09pour dire
48:10tout d'abord
48:10que je suis
48:11mais partisan
48:12de politique stricte
48:14et pour moi
48:14l'ordre c'est l'ordre
48:15et la justice
48:16doit être respectée
48:17pourquoi c'est la seule
48:18condition que nous ayons
48:19de pouvoir vivre ensemble
48:21avec un minimum
48:21de tranquillité
48:22le droit à vivre
48:23sereinement
48:24c'est un droit
48:25fondamental
48:25moi j'ai envie
48:26de pouvoir sortir
48:27le soir
48:28etc etc
48:29après
48:29la justice
48:32n'a pas pour mission
48:33d'organiser
48:34la revanche
48:35ni la vengeance
48:36elle a pour mission
48:37soit de prévenir
48:39le renouvellement
48:40des infractions
48:40soit d'être
48:42en quelque sorte
48:43une forme de thérapie
48:45donc c'est cela
48:46elle ne doit pas
48:47être inhumaine
48:47c'est vrai qu'à l'époque
48:49on disait au delà
48:49de 70 ans
48:50parce que 70 ans
48:51à l'époque
48:51en tout cas
48:52on est considéré
48:53comme assez âgé
48:54parce que ça ne sert à rien
48:55d'avoir une justice inhumaine
48:57mais on va en rediscuter
48:59parce que c'est vrai
49:00qu'il y a une vraie réflexion
49:01il y a une vraie réflexion
49:01et vous reviendrez
49:02mais là il faut s'arrêter
49:03c'est pour ça que vous avez vu
49:04j'ai coupé
49:04je suis frustré
49:05André Bercoff arrive
49:06en direct avec vous
49:07très bonne journée
49:08sur Sud Radio
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