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Les débats de l'été avec Rémi Cardon, Andréa Kotarac, Mathias Leboeuf et Alexandra Szpiner
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##LE_DEBAT_DU_JOUR-2025-07-15##
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NewsTranscription
00:00Sud Radio, les débats de l'été, 10h-13h, Maxime Liedot.
00:30D'état-major des armées, le ministre des armées lui-même et surtout les annonces du président de la République qui identifie plusieurs menaces et qui conjure la France absolument de booster un tout petit peu son armée.
00:40Et puis la question des piscines, vous êtes en train peut-être de vous faire le troisième café de la matinée.
00:44Vous entendez les ploufs et les ploufs des enfants qui sautent dans la piscine.
00:48Mais profitez-en parce que vous allez peut-être devoir la reboucher dans quelques instants.
00:51J'exagère, mais dans ce contexte de canicule, dans ce contexte de sécheresse, certaines villes commencent à limiter et à surencadrer un peu la construction des piscines.
01:00Est-ce que vous trouvez ça normal ? Est-ce que pour vous c'est choquant ?
01:02Au contraire, avec ces contraintes climatiques, ces fortes chaleurs, ces problèmes de saison, c'est quelque chose de normal de l'envisager ainsi.
01:11Surtout que la France est un des pays dans le monde qui compte le plus de piscines sur son territoire.
01:15On est premier, pas toujours dans tout ce qu'on veut, mais au moins on a beaucoup de piscines.
01:19C'est déjà ça mesdames, messieurs, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
01:22Et puis on fera un tour du côté des réseaux sociaux, vous le savez, vous nous suivez sur l'application Sud Radio et même sur nos réseaux sociaux, notamment sur X.
01:30Ça y est, la Commission européenne, nous dit Emmanuel Macron, a autorisé les États membres à imposer un âge pour utiliser les réseaux sociaux.
01:37Et qu'est-ce que vous en pensez ? 0800, 26, 300, 300, vous êtes parent, au contraire, vous êtes un ado, vous avez envie de nous passer un coup de fil en nous disant hors de question.
01:44Moi je discute avec tous mes potes directement sur Instagram, sur Snap, sur Twitter.
01:47Vous avez le menu et vous pouvez d'ores et déjà nous appeler pour débattre de cette actualité brûlante autour de la table.
01:54Rémi Cardon, sénateur PS de la Somme, bonjour.
01:57Merci beaucoup d'être avec nous.
01:58Andréa Cotarac, porte-parole du RN.
02:00Bonjour, je le salue avant qu'il crie à la censure.
02:03Raufra habitué dans cette émission.
02:05Mathias Lebeuf, journaliste et philosophe, bonjour.
02:07Bonjour Maxime.
02:08Merci d'être avec nous.
02:09Et Alexandra Spineur, enseignante et déléguée spéciale en charge du décrochage scolaire à la région Île-de-France, bonjour.
02:15Bonjour.
02:15Et merci beaucoup d'être avec nous.
02:17Vous avez le sommaire et on va commencer quand même parce que c'est l'actualité dont tout le monde parle.
02:20Vous ne pouvez pas jeter un oeil à la presse sans qu'il y ait la photo, alors je ne sais pas si ça encourage à acheter,
02:25mais de François Bayrou et ce chiffre phare 40 milliards d'économies.
02:30Il y a plusieurs pistes.
02:30On a l'année blanche, on a le gel du barème de l'impôt sur le revenu,
02:33on a peut-être la suppression de quelques agences, bref, les idées fournies.
02:37On va devoir attendre 16 heures, mais en attendant, une petite idée fait son bout de chemin.
02:43Copier un peu le lundi de Pentecôte, faire une grande journée de solidarité pour faire quelques économies ici et là.
02:49Est-ce que l'idée vous séduit ?
02:51Avant le tour de la table, 0826 300 300 et on vous pose la question, application et directement sur les réseaux sociaux Sud Radio.
02:58Autour de la table, qu'est-ce que vous en pensez, Alexandra Spineur ?
03:01Alors, écoutez, on nous présente ça comme un plan très ambitieux, pardon, mais je crois qu'on a déjà donné.
03:08Maintenant, expliquer aux Français qu'ils vont devoir travailler plus pour gagner moins,
03:15pour aider l'État à faire un régime nécessaire, je trouve que ça n'est pas acceptable.
03:23C'est tout simplement pas acceptable.
03:24Et puis aussi, il y a un autre sujet, mais qui est plus de l'ordre culturel, c'est quels jours fériés on va supprimer.
03:32Oui, bien sûr.
03:32Voilà, c'est ça la question.
03:34Est-ce qu'on va piocher dans le mois de mai, où c'est déjà un mois où les gens calculent les pourront ?
03:37Il y a un vrai sujet, je crois qu'il y a un vrai sujet, parce qu'on ne travaille pas assez en France.
03:42Donc, évidemment qu'il faut s'y atteler.
03:44Il ne s'agit pas de faire l'autruche et de ne pas s'en occuper.
03:47Mais il y a aussi un sujet culturel, c'est quels jours fériés on va décider de supprimer.
03:51Parce que les jours fériés, c'est aussi une façon d'être ensemble, de faire nation et d'être lié à quelque chose de commun.
04:01Et moi, j'ai toujours très peur, comme ça, des grandes sapes sur l'histoire de notre pays, au-delà du sujet économique.
04:07De trouver la date pour éventuellement ne pas blesser, ou ne pas, on va dire, focaliser sur quelque chose qu'ils ne respecteraient pas.
04:13Oui, pourquoi s'attaquer à une date chrétienne, par exemple ?
04:17Et puis, vraiment, on ne peut plus demander aux Français de faire des efforts.
04:23Je crois que ça suffit, en réalité.
04:25Rémi Cardon, sénateur PS de la Somme.
04:26Est-ce que cette idée vous est séduisante ?
04:29Est-ce qu'elle vous choque ? Est-ce qu'elle vous interpelle ?
04:30Ou au contraire, il faut y aller ?
04:32Parce qu'après tout, on l'a déjà fait avec le lundi de Pentecôte.
04:34C'était une journée de solidarité.
04:35Bon, allons-y.
04:36Alors, pas du tout.
04:37Ça ne m'enchante pas du tout, pour deux raisons.
04:39Déjà, parce que c'est un aveu d'échec budgétaire.
04:42Je suis désolé.
04:43Et en plus, il y a un petit côté de l'acheter.
04:46J'ai la flemme de chercher des économies.
04:48Donc, je vais demander aux Français, toujours les mêmes, qui vont trinquer, qui vont travailler plus pour gagner autant.
04:53Il faut être bien le dire comme ça, parce qu'il y a actuellement une réunion, nous apprenons, entre Emmanuel Macron et François Bayrou, avant la prise de parole.
04:59Donc, peut-être qu'ils sont en train d'écouter à 11h, peut-être en train d'écouter les Sud Radio, et de dire que c'est un désastre budgétaire.
05:04Bon, mais on va revoir la copie, alors qu'est-ce que vous voulez que je dise ?
05:06Non, mais c'est un aveu d'échec, premièrement.
05:08Et deuxièmement, je suis désolé, mais au bout d'un moment, il faut qu'on regarde une catégorie de personnes qui a été longtemps oubliée pendant les années Macron.
05:18Et donc, il y a eu plein de propositions là-dessus.
05:19La taxe d'Ukman en est une.
05:22En l'occurrence, ça permet quand même d'aller chercher 20 milliards.
05:24En s'attaquant uniquement à les foyers qui dépassent les 100 millions de patrimoine, et on taxerait à 2%, une taxe planchée à 2%.
05:35Bon, voilà, c'est pas d'une violence inouïe.
05:38En l'occurrence, on fait faire des efforts à quelques-uns pour l'ensemble des Françaises et des Français.
05:43Là, en l'occurrence, on demande aux Françaises et aux Français de faire les efforts comme d'habitude.
05:47C'est la question du ruissellement.
05:48Le ruissellement, pour l'instant, il va vers le haut, pour les ultra-riches, et on attend que le ruissellement s'inverse.
05:53Et que ce soit justement les Français les plus modestes qui goûtent, enfin, ce fameux ruissellement.
05:59On a quand même des agences d'État qui coûtent plus de 100 milliards d'euros par an.
06:02On pourrait peut-être aussi s'attaquer à cela.
06:04Mathias Lebes est dubitatif.
06:07Il vous regarde avec sa voix grave en disant, moi, je suis pas sûr.
06:10Non, non, non, mais moi, sur la suppression du jour férié, je pense que c'est une usine à gaz.
06:15Et on l'a vu, notamment sur le lundi de Pentecôte, il y a plein d'entreprises où on sait pas si on travaille ou pas.
06:19C'est ce rapport 3,5 milliards chaque année, quand même.
06:21Ouais, c'est ce qui se dit, mais j'ai pas l'impression que ça fonctionne très très bien.
06:28Moi, je suis pour une réforme des jours fériés.
06:30C'est-à-dire que je pense qu'effectivement...
06:32On tous les supprimait.
06:33Non, on tous les supprimait.
06:34Non, non, non, mais il faudrait...
06:35Notamment parce qu'il y a une chose, alors c'est pas le débat ici,
06:38mais il y a un certain nombre de jours fériés qui sont à caractère religieux et qui sont à caractère religieux catholique.
06:45Et je trouve qu'on devrait faire un crédit en nombre de jours fériés sur des jours fériés religieux
06:52que les musulmans, les juifs ou peu importe pourraient prendre quand bon leur semble.
06:59Donc déjà...
06:59Est-ce que c'est pas ça, l'usine à gaz ?
07:00Parce que pardon, là, si on commence à faire ça, c'est chacun doit prendre des jours fériés religieux.
07:03Oui, mais ça fonctionne sur les RTT, je vois pas pourquoi ça fonctionnerait pas.
07:09Moi, je trouve que les jours fériés, pour le coup, il y a beaucoup de jours fériés à caractère confessionnel
07:14et qui sont relativement inégalitaires.
07:16Mais enfin, bon, ça c'est un autre...
07:18Après, supprimer les jours fériés, je vois pas l'intérêt vraiment en termes d'économie.
07:24Je crois qu'il y a d'autres sources beaucoup plus fortes, et notamment, on en parlera peut-être tout à l'heure,
07:29il y a 211 milliards d'euros qui sont alloués par le...
07:31Vous recevez le rapporteur de ce rapport sénatorial, c'est 211 milliards de l'État vers les entreprises.
07:38Si on veut faire des économies, si on veut chercher de l'argent, on peut peut-être regarder sur ça.
07:42Andrea, côté rapport de parole du RN, c'est justement sur cette potentielle suppression des jours fériés.
07:46C'est toujours la même chose avec le gouvernement, d'ailleurs, pas que celui-là, mais celui d'avant.
07:50Il n'y a plus d'argent dans les caisses, donc on va sanctionner les Français.
07:53On va geler les allocations familiales, on va désindexer les retraites, on va supprimer des jours fériés.
07:58Bon, d'accord, très bien.
08:00Mais on ne fait pas de la politique.
08:02Supprimer des jours fériés, tout geler, l'année blanche, c'est pas faire de la politique, c'est pas des choix.
08:07Vous l'avez rappelé, en 2003, ils ont fait la journée solidarité.
08:11Ça rapporte 3 milliards d'euros.
08:12C'était fait pour...
08:143,5.
08:15Pour avoir de l'argent et pour pouvoir faire face, notamment, aux canicules.
08:19On a bien vu ce que ça a été fait.
08:21En 2003, 3,5 milliards, 3 milliards au départ, c'est près de 60 milliards d'euros qui sont dans les caisses de l'Etat.
08:26Est-ce qu'on gère mieux à la canicule ? Certainement pas.
08:29Donc si vous voulez, les choix politiques qu'il faut faire, c'est le tabou.
08:33Ça ne va pas vous surprendre sur l'immigration, mais aussi le tabou sur l'augmentation de 8 milliards d'euros
08:37qui passent de l'argent de la poche des Français vers la Commission européenne.
08:41On est le seul pays à augmenter notre contribution à l'Union européenne.
08:43taxer les rachats d'actions, augmenter d'un point la taxe sur les transactions financières.
08:47Bref, faire de la politique, faire des choix et laisser tranquilles les Français qui n'en peuvent plus.
08:52Ils n'en peuvent plus.
08:53Alors moi, j'écoute avec beaucoup d'intention tout ce que vous dites,
08:56mais dans ce cas-là, on ne va jamais se redresser ce pays.
08:58Parce qu'en réalité, les retraités ont le niveau de vie le plus confortable de toute l'Union européenne.
09:03On ne bosse pas suffisamment.
09:05Notre productivité n'est pas assez élevée.
09:06On parle de supprimer un jour ferré, j'ai l'impression qu'on nous parle de retourner à la mine.
09:10Je veux dire, on ne va jamais s'en sortir de ce pays.
09:14J'entends beaucoup parler de retraités qui vivent comme des rois.
09:17Moi, je ne sais pas, j'en vois aussi beaucoup qui vivent péniblement et qui arrivent à peine à survivre.
09:22Donc, il faut peut-être aussi arrêter avec ce mythe du retraité qui vit dans l'opulence,
09:26au bord de sa piscine avec son cocktail à la main.
09:28Ça n'existe pas beaucoup, quand même.
09:29En réalité, c'est juste que quand on voit le niveau de vie,
09:31je veux dire, c'est le seul pays dans l'Union européenne,
09:33le niveau de vie des retraités est supérieur à celui des actifs.
09:36Mais c'est ça le problème.
09:37Le problème, il est là.
09:38Donc, en fait, personne ne doit faire des ports.
09:39Moi, je me souviens, on n'a pas eu de grand débat comme on en a actuellement sur les retraites
09:42quand on devait supprimer 5 euros d'appel au début du quinquennat Macron.
09:45Ah là, les jeunes, bon, alors bien sûr, il y a quelques personnes de gauche qui ont dit que ce n'était pas bien.
09:49Mais alors là, l'idée que la jeunesse devait trinquer comme pendant le Covid,
09:52ça n'a échappé à personne.
09:53Donc, je vous dis, est-ce que si déjà on a du mal à supprimer un jour férié,
09:57est-ce qu'on va pouvoir s'en sortir, Mathias Deleveuf ?
09:59Je n'ai pas l'impression.
10:00Moi, je pense qu'il y a, encore une fois, il y a des...
10:03Quand on nous dit qu'il n'y a plus d'argent, c'est à la fois vrai et faux.
10:07Et je pense que l'argent est très mal distribué et très mal ventilé.
10:11Et bon, voilà l'exemple princeps pour moi.
10:16C'est ce chiffre de 211 milliards d'euros qui est alloué par l'État aux entreprises.
10:21Et notamment à 42% sur des grandes entreprises.
10:27C'est incroyable.
10:28Ça fait des entreprises le premier budget de l'État.
10:33Et il y a probablement des économies à faire.
10:37Alors, il y a des niches fiscales.
10:38Quand on donne 250 millions à Bernard Arnault, à LVMH,
10:41et qu'il en rapporte 6 milliards à l'État,
10:42je pense que c'est plutôt un gagnant.
10:44Si l'État gérerait aussi légèrement, c'est un pognon, ce n'est pas formidable.
10:46Encore une fois, ce n'est pas à l'État de mettre les entreprises sous tutelle
10:53et de perfuser les entreprises.
10:56Bien évidemment qu'il faut aider les entreprises qui sont en difficulté.
10:59Je ne dis pas qu'il ne faut pas aider les entreprises.
11:00Mais quand on voit que sur ces 211 milliards...
11:03Juste une chose, le déficit de la France, c'est 139 milliards d'euros.
11:08139 milliards d'euros, déficit annuel de la France, en tout cas.
11:12On donne 211 milliards aux entreprises.
11:15On nous dit qu'il n'y a plus d'argent.
11:17Le déficit des caisses de retraite, c'est 6 milliards d'euros.
11:21Vous voyez les retraites, on y revient.
11:23Justement, 6 milliards d'euros, avec un prévisionnel en 2035 de 15 milliards d'euros.
11:28Et on nous dit qu'il va falloir se serrer la ceinture,
11:31il va falloir travailler plus longtemps.
11:33Le débat est posé en ces termes, et vous connaissez le bon numéro
11:36pour venir participer à cette conversation.
11:38Justement, aller dans le sens des uns, des autres.
11:41Faut-il aller jusqu'à la suppression d'un jour férié
11:43pour participer au redressement du navire France ?
11:460826 300 300 réseaux sociaux, application Sud Radio.
11:50On revient dans quelques instants.
11:51A tout de suite.
11:52Sud Radio.
11:53Sud Radio.
11:53Parlons vrai.
11:54Parlons vrai.
11:54Sud Radio.
11:55Parlons vrai.
11:57Sud Radio.
11:58Les débats de l'été, 10h-13h.
12:01Maxime Liedot.
12:02Nous sommes toujours en compagnie de Rémi Cardon,
12:04sénateur PS de la Somme,
12:05Andréa Cotarac, porte-parole du RN,
12:07Mathias Leboeuf, journaliste et philosophe,
12:08ainsi qu'Alexandra Spinner, enseignante et déléguée spéciale
12:11en charge du décrochage scolaire à la région Île-de-France.
12:14Et ce débat qui commence évidemment à provoquer quelques remous,
12:18vous le savez, sur les réseaux sociaux.
12:20Êtes-vous prêt et prête à sacrifier un jour férié par exemple ?
12:23Non, évidemment, à plus de 90% sur les réseaux sociaux Sud Radio.
12:27Diès qui nous dit que les ministres et députés
12:28commencent déjà à sacrifier 50% de leurs revenus,
12:31qu'ils soient payés par exemple au salaire médian
12:33et que vienne la suppression du cumul de leur retraite.
12:35Et peut-être qu'à ce moment-là,
12:36quand les politiques donneront l'exemple,
12:38on pourra commencer à discuter.
12:41Non, évidemment, nous dit Simone,
12:42d'autant plus que ce sera forcément le jour d'une fête religieuse
12:45et c'est important que ces dates-là soient préservées.
12:47C'est ce que vous disiez, notamment Alexandra et Mathias.
12:50Et puis, Biotech qui nous dit par exemple,
12:52mais hors de question,
12:53l'État doit commencer, lui, par faire des économies,
12:56supprimer un jour férié,
12:57va forcément, au bout d'un moment,
12:59diminuer aussi la consommation
13:00et à force que les gens travaillent pour gratis,
13:03ça va commencer à se voir.
13:04C'est vrai quand même qu'autour de la table,
13:05il y a cette sensation de frustration, Mathias ?
13:08Il y a surtout l'idée que c'est le degré zéro
13:12de la décision politique.
13:13C'est-à-dire que c'est symptomatique d'une chose,
13:15c'est qu'il n'a aucune idée
13:17et il n'y a aucune proposition réelle.
13:19Donc, il ne sait pas quoi faire.
13:20Il a voulu supprimer la vente des couteaux de cuisine
13:23quand il y a eu un problème.
13:24Maintenant, il va supprimer les jours fériés.
13:27C'est le grand suppresseur, François Bayrou.
13:29Donc, moi, je suis stupéfait de voir
13:32qu'il n'y a pas d'idée
13:35et d'innovation politique plus importante que ça.
13:39Et qu'on a des réponses à minima.
13:43Il sait que, de toute façon,
13:44c'est une décision qu'il peut prendre facilement
13:46et que, bon, ça fera peut-être un peu gancé,
13:51mais c'est vraiment le degré zéro de la politique.
13:55Rémi Cardon.
13:56Oui, et puis s'ajoute à ça,
13:58aujourd'hui, les Français,
13:59en tout cas, la France qui travaille
14:00et qui se lève tous les matins,
14:01qui bosse.
14:02On voit bien qu'il y a quand même
14:04un vrai problème en France
14:05puisque vous voyez le SMIC
14:07qui a 138 euros du seuil de pauvreté.
14:09Donc, il faut quand même qu'on s'interroge
14:10les uns les autres.
14:11Toute pauvreté qui a explosé en France,
14:12comme disait un rapport de l'INSEE
14:14la semaine dernière.
14:15Et donc, tout ça, ce sont des indicateurs
14:17où c'est plutôt une fenêtre d'alarme, premièrement.
14:20Deuxièmement, je pense qu'on peut avoir
14:21un débat en France sur
14:23comment se fait-il qu'on taxe plus le travail
14:24que le capital.
14:25C'est un vrai sujet.
14:27Si on parle de valeur travail,
14:29la sueur de son front quand on travaille,
14:31c'est bien évidemment
14:32la question des travailleurs
14:35qui bossent leurs heures
14:37alors que d'autres, pendant ce temps-là,
14:40ont plutôt une espèce de spéculation
14:42avec les actionnaires.
14:44Donc, moi, la question, il serait temps
14:45quand même qu'en France,
14:47qu'on oriente le débat
14:48pour favoriser le travail
14:50et moins le capital.
14:51Donc, avec cette logique-là,
14:52on finit à un moment par taxer un peu plus
14:54les retraités, mon cher Rémi.
14:56Parce que dans ce cas-là,
14:57si on met en valeur le travail,
14:59il est anormal que ceux qui bossent...
15:01Pourquoi vous divisez les Français
15:02en faisant...
15:03Non, je ne divise pas.
15:04On est dans un moment...
15:05Maxime, il a un problème avec les retraités.
15:09C'est les retraités.
15:10J'ai habité au Salle d'Olonne,
15:11j'ai eu un petit traumatisme,
15:12nous en parlerons dans une autre émission,
15:14sans doute.
15:15Non, mais moi, j'adore un pays
15:16où tout le monde dit
15:16c'est vrai que la France va mal,
15:17je crois que c'est 80% des Français
15:18estiment que la France est en déclin
15:20et dès qu'on met des solutions sur la table,
15:21que ce...
15:22On ne parle pas de tous les retraités.
15:23Comme le disait Alexandra,
15:25il y a beaucoup de retraités pauvres.
15:27Oui, mais que ces retraits-là qui...
15:28Alors déjà, que des retraités
15:30est une retraite qui n'avoisine même pas
15:32les 1000 euros,
15:32évidemment que c'est un scandale,
15:33évidemment qu'il faut les revaloriser,
15:35mais ceux qui ont une retraite confortable,
15:37elle est évidemment totalement méritée.
15:39En revanche, on ne peut pas se contenter
15:41d'un pays où il y ait des personnes
15:43à la retraite qui vivent...
15:44Moi, bien, ce n'est pas une question
15:45d'opposer les Français,
15:46c'est que j'entends les taxis manifestes...
15:47Ah non, pas des forts !
15:48Ah non, pas des forts, les taxis manifestes !
15:50Alors on va taxer les plus riches !
15:51Ah non, surtout pas !
15:52Alors si, au contraire,
15:53vous aussi vous opposez les Français
15:54dans ce cas-là,
15:55on vous dit tout s'il faut aller taxer les plus riches !
15:57Je dis juste que ce sont les Français
15:59qui ont été oubliés,
16:00les ultra-riches,
16:01dans les députés de Macron.
16:02Ils sont tout le temps là !
16:03On pense quelque chose...
16:05Oh, une taxe sur les ultra-riches !
16:06Oh, une taxe sur les entreprises !
16:08Andréa Cotarac, c'est vrai !
16:09Ce n'est pas une question d'opposition
16:10à les Français,
16:10c'est que vous ne voulez pas
16:11que certains fassent des efforts !
16:12Non, ils ont oublié !
16:12Ça dépend de quel Français !
16:16Moi, pourquoi je suis opposé ?
16:17Parce que supprimer un jour férié,
16:18c'est aux antipodes
16:18du Rassemblement National.
16:20Ça s'attaque à la fois à l'identité,
16:22à la signification d'une date
16:23qui est fériée,
16:24et à la fois aux travailleurs.
16:26Le REN, je considère,
16:27défend à la fois l'identité
16:27et la justice sociale.
16:29Par ailleurs, on dit
16:30mais est-ce que les Français
16:31peuvent faire des efforts ?
16:33Mais quels Français ?
16:34Est-ce qu'on peut demander
16:35à la Commission européenne
16:36de faire des efforts ?
16:37Ils vont avoir 10 milliards
16:38jusqu'en 2027
16:39de la part des Français.
16:40Est-ce qu'on peut demander
16:41à la finance de faire des efforts ?
16:42On pourrait augmenter,
16:43ce qu'on propose,
16:44de moins d'un point
16:45la taxe sur les transactions financières.
16:46Est-ce qu'on peut demander
16:47à Bercy de faire des efforts
16:48pour aller chercher l'argent
16:49des fraudeurs ?
16:49Est-ce qu'on peut demander
16:50au Conseil économique et social ?
16:52François Bayrou avait dit,
16:52rappelez-vous la promesse,
16:53tous les ministères vont devoir
16:54faire un effort sur le budget.
16:55J'espère que cette promesse
16:56sera restée.
16:57Il a aussi dit qu'il ferait
16:57la proportionnelle,
16:58il a aussi dit il y a 8 ans
16:59qu'il ferait la banque
17:01pour la démocratie.
17:01Je suis d'accord avec lui.
17:02Maintenant qu'il le fasse
17:03et qu'on arrête
17:04d'aller sanctionner
17:05les travailleurs, les actifs,
17:06les employés, les salariés,
17:07les petits patrons, stop.
17:09Mot de la fin pour Alexandre Aspinard
17:10sur ce sujet.
17:10Le problème, c'est que
17:11si on supprime un jour férié,
17:13est-ce qu'on va mettre des gens
17:14qui ne travaillent pas au travail ?
17:15Non.
17:15On va prendre un jour férié
17:17à des gens qui travaillent déjà,
17:18à ceux qui payent déjà.
17:21Au fond, c'est un impôt,
17:22un nouvel impôt.
17:23En tout cas, c'est ce que vous disiez
17:25au début, comme ça,
17:26la boucle est bouclée,
17:27c'est une sensation
17:28de travailler plus pour gagner moins
17:29et je ne suis pas sûr
17:30que dans la période,
17:31ça encourage en effet
17:32beaucoup de Français.
17:33Autre sujet,
17:34peut-être qu'après un débat
17:35comme ça agité,
17:37on aurait envie, par exemple,
17:38regardez,
17:39de nous imaginer en maillot de bain
17:40et de faire une bombe
17:41dans une fantastique piscine.
17:42Nous sommes déjà en maillot de bain.
17:43Nous sommes déjà en maillot de bain.
17:44Bien sûr, mais on va dire
17:46comme tout le monde
17:46n'est pas en train
17:47de regarder la radio
17:48mais de l'écouter
17:48ne leur donnant pas
17:49trop de projections comme ça.
17:51Et on aurait besoin
17:51comme ça d'aller faire
17:52une petite brasse dans une piscine
17:53parce que l'un de vous
17:54a une formidable petite maison
17:55dans le sud.
17:56Ça, c'est fini.
17:56Ça, c'est fini parce que
17:57dans ce cadre-là
17:59de sécheresse,
18:00de canicules
18:01de plus en plus ont du mal
18:02avec les réserves d'eau
18:03s'inquiètent
18:04et donc certaines municipalités,
18:06certaines communautés
18:07ont décidé
18:08de tout à coup
18:09d'en limiter la taille
18:10ou de les encadrer.
18:11Est-ce qu'autour de la table
18:12ça vous interpelle
18:13ou est-ce qu'au contraire
18:14vous trouvez ça totalement normal
18:15sachant qu'il y a
18:16bon, ça c'est qu'en France
18:17il y a une fédération
18:18des professionnels
18:19de la piscine et du spa
18:20oui, messieurs, dames
18:21qui calcule qu'on a quand même
18:223,6 millions de piscines en France
18:24ce qui n'est pas rien
18:25et qu'elles ont été multipliées
18:26par 5 entre 1999 et 2004.
18:29Je me tourne vers le sénateur
18:31PS de la Somme
18:32est-ce que pour vous
18:33dont le parti est sensible
18:34à tout ce qui est l'écologie
18:35le climat
18:36est-ce que c'est une solution
18:37qui a votre oreille ?
18:39Disons que c'est des choses
18:40qu'il faut gérer
18:41d'ailleurs à l'échelon
18:43d'un département
18:44avec un...
18:45Moi j'ai déjà vécu
18:46des comités préfectoraux
18:48sur la question de la sécheresse
18:50où il faut faire des choix
18:51pour...
18:52Est-ce que ça va par le fait
18:53de réduire la taille des piscines
18:54par exemple ?
18:55Ah oui, j'ai pas fini mon raisonnement
18:56Non mais comme il y a la question
18:58Il n'a pas commencé
18:58Oui, non
19:00et après le raisonnement
19:01C'est quand même
19:01Moi je suis pourlimité
19:02quand il y a des circonstances
19:04aggravantes
19:05Voilà
19:05C'est tout
19:06Il faut être clair
19:07Au bout d'un moment
19:08on ne peut pas faire semblant
19:09d'être...
19:10Attention il y a un réchauffement climatique
19:12il y a des périodes de sécheresse
19:13et puis
19:13Ah bon on n'aura pas assez
19:15pour arroser justement
19:16nos surfaces agricoles
19:17et donc on va demander
19:19toujours au même
19:20de faire des efforts
19:21du coup
19:22on va rationner
19:23les françaises et les français
19:24on va leur distribuer
19:25des bouteilles d'eau
19:26ils seront limités
19:27on va aller où
19:27jusqu'au bout
19:28dans ces lires
19:29donc la piscine
19:29le sujet de la piscine
19:31c'est un sujet quand même
19:32majeur
19:33il y a une répartition
19:34en France
19:37vous avez
19:37certains
19:38qui ont
19:39effectivement des piscines
19:41alors c'est réglementé
19:42déjà
19:42puisque vous avez
19:43les piscines
19:44avec des permis de construire
19:45quand elles sont creusées
19:46donc tout ça
19:47c'est réglementé
19:48par l'Amérique
19:48qui peut avoir
19:49connaissance
19:50d'une telle piscine
19:52après il y a
19:53d'autres formats de piscines
19:54qui sont moins réglementés
19:56en tout cas
19:56voilà
19:56il faut
19:57encadrer
19:57C'est quelque chose
19:58qu'on peut
19:58qu'on doit étudier
19:59Alexandre Aspiner
20:00je vous vois
20:01être très attentif
20:02aux propos
20:03Oui je suis très attentive
20:04aux propos
20:04alors nous aussi
20:05chez les républicains
20:07on est sensible
20:08à l'écologie
20:08mais pas à l'écologie punitive
20:10et je crois
20:11si c'est de l'écologie
20:12je crois
20:13qu'il y en a
20:14il y en a assez
20:15de vouloir toujours
20:17tout interdire
20:17c'est un confort
20:19c'est un confort
20:20mais pas forcément
20:21mais pas forcément
20:23pour les plus riches
20:24on peut pas toujours
20:25alors déjà
20:25on est en train
20:26on est en train
20:27d'observer
20:27la taille
20:28de vos appartements
20:30bon alors
20:30selon une étude
20:32de l'INSEE
20:33mais oui
20:33on est quand même
20:34dans cet esprit
20:35de toujours
20:36tout contrôler
20:37on peut pas régler
20:40le problème
20:40de l'eau
20:40est-ce que l'eau
20:43c'est un bien commun ?
20:44bien sûr
20:44bien sûr c'est un bien commun
20:46on arrive déjà
20:47donc pourquoi on privatise ?
20:49mais vous savez
20:49cette politique du rationnement
20:50ça n'a jamais marché
20:51ça ne marchera pas
20:52parce qu'elle échoue à tout
20:53sauf à mettre
20:55des branches économiques
20:55par terre
20:56c'est quand même
20:56notre spécialité
20:57vous parliez d'une fédération
20:58mais cette fédération
20:59elle représente quoi ?
21:00des gens qui travaillent
21:01de l'agent qui rentre
21:02dans les caisses
21:02donc c'est toujours
21:03la même histoire
21:04alors oui localement
21:05comme vous l'expliquez
21:06à l'instant
21:06pourquoi pas
21:07sur un temps ponctuel
21:09oui
21:10oui ok
21:11mais tout de suite
21:12de se dire
21:13alors qu'il y a une grande
21:13histoire d'amour
21:14entre les français
21:15et les piscines
21:15se dire qu'on va supprimer
21:17les piscines privées
21:18mais c'est un délire total
21:19je pense que c'est un débat
21:20qui va enflammer le studio
21:21et nous avons besoin
21:22d'un juge de paix
21:23et comme d'habitude
21:24les juges de paix
21:24c'est vous auditeurs
21:250826 300 300
21:27je vois le camarade Alain
21:28qui est avec nous
21:29on va le prendre
21:29dans quelques instants
21:32Sud Radio
21:33Sud Radio
21:34Parlons Vrai
21:34Parlons Vrai
21:35Sud Radio
21:36Parlons Vrai
21:37Sud Radio
21:38Les débats de l'été
21:3910h-13h
21:41Maxime Liedot
21:42et on est sur ce débat
21:43brûlant
21:44à l'heure où la canicule
21:45commence à s'installer
21:46véritablement en France
21:47il y a peut-être
21:48des petits veinards
21:48qui nous écoutent
21:49et qui sont en train
21:50de se préparer
21:50à faire quelques mouvements
21:51de crawl
21:52dans leur piscine
21:53installés
21:54payés durement
21:55c'est fini
21:55parce que de plus en plus
21:56de communes décident
21:57et c'est notre débat
21:58en ce moment
21:59d'encadrer les tailles
22:01parce qu'en effet
22:01on le disait
22:01il y a des impératifs
22:02de sécheresse
22:03avant d'aller voir
22:05l'ami Alain
22:06qui nous a appelé
22:06au 0800 26 300 300
22:08on finit le tour de table
22:10quand même
22:10Mathias Leboeuf
22:10comment vous observez
22:12cette nécessité
22:12comme ce que disait Rémi
22:13quand parfois
22:14il y a des problèmes
22:14c'est un peu
22:15comme sur les jours fériés
22:16il faut faire des efforts
22:17peut-être ciblés
22:18mais en tout cas
22:19il faut encadrer
22:19les limites des piscines
22:20qu'est-ce que vous en pensez ?
22:21Moi j'ai une pensée
22:23pour le grand philosophe
22:24qui était Jean-Yann
22:25Jean-Yann disait
22:26tout le monde
22:27veut sauver la planète
22:28mais personne
22:29veut descendre la poubelle
22:30et cette histoire
22:31de piscine
22:32c'est un peu ça
22:36c'est-à-dire que
22:37voilà
22:37il faut
22:38si on est en rupture d'eau
22:40et qu'il y a
22:41un vrai problème
22:42de sécheresse
22:43effectivement
22:43je pense qu'il faut avoir
22:44le dispositif
22:45qui permet de réguler
22:46et en tout cas
22:47de ne pas réalimenter
22:49les piscines en permanence
22:50après
22:50je suis un peu
22:51comme Alexandra
22:53je pense que
22:54l'écologie ne progressera
22:55que quand elle arrêtera
22:56d'être punitif
22:57donc être en permanence
22:59dans l'interdiction
23:00c'est un peu
23:01un syndrome français
23:01limité
23:03alors voilà
23:03c'est ça
23:04limité
23:05régulé
23:05oui
23:05dans des circonstances
23:08exceptionnelles
23:09bien sûr
23:09mais ça existe déjà
23:10parce que je crois déjà
23:11même les arrosages
23:12de jardin
23:13sont limités
23:14à certaines périodes
23:15donc après
23:16dire on va interdire
23:17on va faire
23:17un espèce de
23:19comment dire
23:19de quantum
23:21au numerus clausus
23:22des piscines
23:22ça paraît aberrant
23:24faisons confiance à nos mères
23:25qui peuvent ponctuellement
23:26prendre des arrêtés
23:28et qui savent localement
23:29ce qu'on doit faire
23:30mais au-delà des mères
23:31je pense que c'est une politique nationale
23:32qu'il faut avoir
23:33de gestion de l'eau
23:34on ne veut interdire
23:37tout de suite
23:37aux gens qui ont des piscines
23:38limitées
23:39etc
23:39on a dans notre pays
23:41des millions de mètres
23:43cubes d'eau potable
23:44qui fuient
23:45les réseaux
23:46personne ne dit rien
23:47on a dans le département français
23:49comme Mayotte
23:49un manque d'eau potable
23:51on a
23:51en Martinique et en Guyane
23:54de véritables problèmes
23:55de distribution
23:56donc plutôt que de commencer
23:57à vouloir interdire
23:58à lancer des drones
23:59de l'administration fiscale
24:01pour aller taxer
24:02des gens qui n'ont pas
24:03déclaré leur piscine
24:04etc
24:04l'état devrait d'abord
24:06permettre à des français
24:07de Mayotte
24:09de la Martinique
24:10de Guyane
24:10de pouvoir avoir accès
24:11à l'eau potable
24:12je pense que c'est ça
24:13la priorité
24:13et ça fait des décennies
24:15qu'on en parle
24:15c'est jamais fait
24:17c'est jamais réalisé
24:19le compte de Montecristo
24:20sur les réseaux sociaux
24:21qui nous dit
24:21je vais vous répondre
24:22par une autre question
24:23est-ce qu'on doit foutre
24:24la paix aux français
24:24oui
24:25oui
24:25exactement
24:27il a raison
24:27ça c'est sûr
24:28on peut aussi penser
24:29à mettre en place
24:30des bassines
24:31au lieu de les saccager
24:31par exemple
24:32par exemple
24:33chose promis
24:35chose due
24:35bonjour cher Alain
24:36bonjour Maxime
24:38merci beaucoup
24:39d'être à l'écoute
24:40de Sud Radio
24:41j'ai l'impression
24:41je dis bien
24:42j'ai l'impression
24:43que ça vous fout en ron
24:44cette histoire
24:45de l'imitation de piscine
24:46mon cher Alain
24:46je me trompe
24:47moi je suis un écologiste
24:50mais pas à l'écologie politique
24:51pas à l'écologie politique
24:51pas à l'écologie
24:52comme sont les rousseaux
24:53et les grands-mères
24:54des grandes villes
24:55qui se battent
24:57contre le productivisme
24:58mais en aucun cas
24:58pour l'environnement
24:59l'écologie a été récupérée
25:01par des gens
25:02qui aujourd'hui
25:02font de l'écologie sociale
25:03et compagnie
25:03ça n'a plus rien à voir
25:04avec l'environnement
25:05moi je m'occupe d'environnement
25:06les piscines
25:07bien sûr
25:08il y a un problème
25:09mais je ne faut pas croire
25:11qu'il n'y a plus d'eau
25:12parce qu'au contraire
25:13plus il fera chaud
25:13plus il y aura de l'eau
25:14seulement l'eau
25:15elle tombe en quantité astronomique
25:16on n'a pas les structures
25:17pour la récupérer
25:18on n'a rien prévu
25:19comme d'habitude
25:20donc elle va direct à la mer
25:21puis après il y a des longues périodes
25:22où il n'y a plus d'eau
25:23puis elle retombe
25:24en grande quantité
25:24donc il y a de l'eau
25:25simplement l'eau
25:26on ne la récupère pas
25:27les piscines
25:28de toute façon
25:29si on va vers des vagues de chaleur
25:30il va falloir quand même
25:31c'est un très bon produit
25:32pour que les enfants
25:32puissent se rafraîchir
25:33l'environnement avant toute chose
25:35c'est quand même
25:35œuvrer pour la qualité de vie des gens
25:39à partir des contraintes
25:42que crée la vie moderne
25:44donc les pesticides etc
25:46mais aussi maintenant
25:46le dérèglement climatique
25:48qui emmène entre autres
25:49des vagues de chaleur
25:51mais les vagues de chaleur
25:52ne sont pas que
25:53le dérèglement climatique
25:54le dérèglement climatique
25:55c'est trop chaud
25:55trop froid
25:56trop d'eau
25:56pas assez d'eau
25:57etc
25:58il faudrait quand même
26:00que nos chers élus
26:01travaillent à comment récupérer l'eau
26:03c'est ça que vous dites Alain
26:04c'est ce que j'allais vous poser
26:05comme question
26:05vous dites en réalité
26:06foutez la paix aux gens
26:08avec leurs piscines
26:08et au contraire
26:09mobilisez-vous
26:10peut-être c'est ce que disait Alexandra
26:11pour faire en sorte
26:12qu'on ne saccage pas
26:13les méga-bassines
26:15quand elles sont installées
26:16qu'on commence à penser
26:17des structures
26:18un peu intelligentes
26:19un peu modernes
26:20un peu ingénieuses
26:20pour récupérer l'eau de pluie
26:22et qu'on mette
26:22ces systèmes-là en place
26:24plutôt que de pénaliser
26:24les piscines
26:25c'est ça ?
26:26Oui enfin les méga-bassines
26:27il y en a qui ne posent pas de problème
26:28puis il y en a qui posent
26:29de très gros problèmes
26:30comment l'eau est récupérée
26:31si elle est pompée directement
26:32dans les nappes phréatiques
26:33pour s'évaporer
26:34c'est strictement rien
26:35c'est de l'eau de ruissellement
26:37chaque cas est une spécification
26:39on veut généraliser
26:40comme d'habitude en France
26:41mille cas différents
26:44il faut faire au cas par cas
26:45il serait temps peut-être
26:46que nos chers constructeurs
26:47de piscines
26:47qui ont fait des fortunes
26:48des joyaux
26:49pour ne pas le citer
26:50commencent à réfléchir
26:51comment protéger les piscines
26:52pour que l'eau s'évapore moins
26:53peut-être qu'il va falloir
26:55commencer à penser
26:55à construire des piscines
26:57elles ne seront pas en plein soleil
26:58elles seront peut-être à l'ombre
26:59ça n'empêchera pas les gens
27:00d'être en plein soleil
27:01pour faire bronzette
27:02mais l'eau elle-même
27:03peut être construite
27:04à l'ombre par exemple
27:05on peut être structure au-dessus
27:07il y a simplement
27:08planter des arbres
27:09elles peuvent être construites
27:11en fonction de la direction
27:11du soleil
27:12nord-sud, est-ouest
27:13on plante des arbres
27:14ça fait que toute la journée
27:15la piscine sera à l'ombre
27:16il y a mille choses
27:17mais nos chers décroissants
27:18ça ils s'en foutent complètement
27:20excusez-moi d'être grossier
27:21mais c'est la réalité
27:22les décroissants
27:23qui se disent écologistes
27:25luttent contre le productivisme
27:26l'environnement ne l'intéresse pas
27:28ils n'y connaissent rien
27:30merci beaucoup Alain
27:32d'avoir basé votre Google
27:33et d'avoir reparlé vrai
27:34sur Sud Radio
27:34vous pouvez nous écouter
27:36d'ailleurs du côté de Lyon
27:38au 105.8
27:39merci beaucoup
27:40et j'accueille au Standard
27:42une auditrice
27:43qui était tranquillement
27:43dans sa piscine
27:44quand elle a bondi
27:45bonjour Marlène
27:46bonjour
27:48merci beaucoup
27:49d'être avec nous
27:50en direct sur Sud Radio
27:51alors j'ai l'impression
27:52que ce débat
27:53vous avez sorti de votre piscine
27:54Marlène
27:54qu'est-ce que c'est que cette histoire
27:56oui oui tout à fait
27:57tout à fait
27:58tout d'abord je veux dire
27:59que je suis tout à fait d'accord
28:00avec mon prédécesseur
28:01c'est vrai
28:02avec Alain de Lyon
28:02il y a certainement
28:03à trouver des solutions
28:05pour garder l'eau qui tombe
28:07parce qu'il y en a quand même
28:08beaucoup qui tombent
28:09et puis pas forcément
28:10dans les bassines d'ailleurs
28:12je pense qu'il y a aussi
28:13d'autres systèmes
28:14pour revenir aux piscines
28:15parce que vous vous êtes propriétaire
28:17d'une piscine Marlène
28:18c'est ça
28:18voilà
28:18et nous
28:19moi je suis
28:20en Aquitaine
28:22je suis originaire d'Aquitaine
28:24et ça fait une trentaine d'années
28:25avec ma soeur
28:26on a construit une piscine
28:27entre nos deux maisons
28:28elle fait 10 mètres sur 5
28:30elle est très très bien
28:31et quelquefois
28:32on est une vingtaine dedans
28:33donc quand même
28:34c'est bien
28:34ah oui
28:35c'est une piscine olympique
28:36Marlène
28:36on ne la vide pas
28:39on complète
28:41alors l'évaporation
28:42moi je ne trouve pas
28:43qu'on en rajoute énormément
28:45on a un puits
28:46on a un puits
28:47on a une nappe d'eau
28:48à 4 mètres
28:49donc quand on veut
28:51remettre un niveau
28:52pour les filtres
28:54c'est quand même bien
28:55on ne la vide pas l'hiver
28:57l'hiver moi je mets du chlore
28:58je la fais tourner
28:59en fait vous l'entretenez
29:00c'est ce que vous nous dites Marlène
29:01il n'y a pas besoin
29:02de faire la guerre à la piscine
29:03à partir du moment
29:04où on en prend soin
29:04alors par contre
29:06on devrait quand même dire
29:07à ceux qui les vident
29:08tous les ans
29:09parce que ça j'ai des amis
29:10qui sont dans le midi
29:12et ils laissent pourrir
29:13leur piscine l'hiver
29:14et après ils vident l'eau
29:16ils en mettent de la propre
29:17ça non
29:18ça on devrait dire aux gens
29:19écoutez
29:20vous ne visez plus
29:22les piscines complètement
29:23là je suis tout à fait d'accord
29:24mais de supprimer les piscines
29:26là je ne suis pas d'accord du tout
29:27parce que les gens
29:28s'ils ne peuvent pas
29:28se tremper dans l'eau
29:29ils vont prendre des douches
29:30alors je sais bien
29:31qu'une douche
29:32ça ne prend pas beaucoup d'eau
29:33mais dix douches dans la journée
29:34aussi
29:34si vous êtes
29:35donc en fait
29:36apprenons Marlène
29:38aux gens à entretenir
29:39peut-être la piscine
29:40à avoir quelques premiers gestes
29:41pour l'entretenir
29:42et pour en prendre soin
29:43plutôt que ceux
29:44qui la vident
29:45trois fois dans l'année
29:46pour en avoir une
29:47impeccable du moins l'été
29:48voilà
29:49oui oui
29:50l'entretien
29:50et on arrive à bien
29:52les entretenir
29:52parce que nous aussi
29:53on a eu des soucis
29:54et là
29:55on n'a plus de soucis du tout
29:57il y a des conseillers
29:58qui sont très très bien
29:59dans les piscinistes
30:01et les commerces
30:02qui vendent les produits
30:03qui sont capables
30:05de donner des conseils
30:06voilà
30:07et dites-moi
30:08Marlène
30:09dans quel coin
30:10vous êtes précisément
30:13au sud de la Dordogne
30:14mais au sud de la Dordogne
30:15écoutez moi
30:16j'ai un train
30:16qui part de Paris
30:17vers 13h
30:18vous m'avez vanté
30:18une grande piscine
30:19sur les coups de 16h
30:20si vous voulez
30:21je ramène le goûter
30:22Marlène
30:22il n'y a pas le train
30:24chez nous
30:24ah bah d'accord
30:25bon écoutez
30:26je vais me débrouiller
30:27pour arriver en parachute
30:28je vais voir ça
30:28avec la France
30:29me trouver quelque chose
30:30merci beaucoup Marlène
30:33d'être à l'écoute
30:33de Sud Radio
30:34durant l'été
30:35et profitez de votre piscine
30:36bien méritée
30:37ma chère Marlène
30:38merci beaucoup
30:390826 300 300
30:41vous êtes comme Marlène
30:42et vous voulez participer
30:43à la conversation
30:44mettre un peu d'animation
30:45dans ce studio
30:46vous êtes la bienvenue
30:47c'est vrai que
30:48les cris du coeur
30:49des uns et des autres
30:50quand même mettent le doigt
30:51sur un sujet
30:51qui est écouté
30:52un la piscine
30:52on n'a pas volé
30:53de deux
30:54quand on s'y connait un peu
30:55il y a quand même moyen
30:55sans gaspiller
30:57des hectolitres
30:58peut-être de flotte
30:58et vider toutes les nappes
30:59les nappes phréatiques
31:01d'être un peu raisonnable
31:03et c'est peut-être ça
31:04qu'on a envie de dire
31:04à tous ceux qui nous écoutent
31:05et tous ceux qui prennent
31:06parfois ces décisions
31:07ou qui ont ces idées bizarres
31:08un peu de raison
31:09un peu raison gardée
31:10dans quelques instants
31:11l'âge des réseaux sociaux
31:12parce qu'on a eu
31:13plusieurs propositions
31:14faut-il les interdire
31:15à ceux de 15 ans
31:16faut-il s'inspirer de la Chine
31:18je vous rappelle
31:18que c'était notamment
31:19la proposition de Gabriel Attal
31:20de s'inspirer du modèle chinois
31:21ne riez pas
31:22c'est arrivé
31:23et bien figurez-vous
31:24que la commission européenne
31:25a autorisé les états membres
31:26à instaurer une limite d'âge
31:28dans les pays
31:29pour avoir accès
31:30aux réseaux sociaux
31:30est-ce que c'est vers ça
31:32qu'on doit aller
31:32ou au contraire
31:33dehors l'URSS
31:34ce n'est certainement pas
31:35à l'état de s'occuper
31:36des réseaux sociaux
31:37vous êtes bien sur Sud Radio
31:38et vous avez le numéro
31:39pour participer
31:400826 300 300
31:42à tout de suite
31:43restez avec nous
31:44Sud Radio
31:45Parlons Vrai
31:46Parlons Vrai
31:47Sud Radio
31:48Parlons Vrai
31:48Sud Radio
31:50les débats de l'été
31:5210h-13h
31:53Maxime Liedot
31:54dernière ligne droite
31:56pour nos débats de l'été
31:57avec ce thème
31:58qui vous concerne
31:59forcément
32:00vous êtes peut-être
32:00en vacances
32:01avec des ados
32:02qui traînent
32:03sur leur téléphone
32:04sur Instagram
32:04sur Twitter
32:05actuellement X
32:06ou sur d'autres réseaux sociaux
32:08dont nous n'avons pas le secret
32:09avec des formes étranges
32:11des couleurs bizarres
32:12où ça s'envoie
32:13des photos
32:13des vidéos
32:14des musiques
32:14bref
32:15figurez-vous que la commission européenne
32:16a autorisé ses états membres
32:18dont nous
32:18la France
32:19à instaurer une limite d'âge
32:20est-ce que pour vous
32:21c'est quelque chose
32:21vers lequel on doit aller
32:22ou surtout pas
32:23ça passe avant tout
32:25par l'éducation des parents
32:26c'est quand même ce qu'on nous dit
32:27je vous pose la question
32:27sur les réseaux sociaux
32:29et l'application Sud Radio
32:30à propos de ça
32:32de cet argument
32:33est-ce que c'est à l'État
32:34de le faire
32:35étrangement
32:36c'est plutôt partagé
32:37ce n'est pas une habitude
32:37chez les auditeurs de Sud Radio
32:39mais faut-il un âge limite
32:40pour y avoir accès
32:41oui 53%
32:42non 47%
32:44donc je crois qu'autour de la table
32:45ils ont besoin
32:45de vos arguments
32:46pour se faire une idée
32:47Rémi Cardon
32:48sénateur PS
32:49comment vous envisagez
32:50comment vous regardez ce débat ?
32:51pas déjà avec beaucoup d'attention
32:52parce qu'en réalité
32:54c'est plus qu'important
32:55et moi c'est la raison
32:56pour laquelle je travaille
32:56sur une proposition de loi
32:57qui vise
32:58à instaurer une certification
32:59obligatoire
33:00à l'usage des réseaux sociaux
33:01pour les moins de 15 ans
33:02justement
33:02parce que je pense
33:03que l'éducation nationale
33:04doit jouer aussi son rôle
33:0615 ans âge limite
33:06ça serait effectivement
33:08mais en fait
33:09le travail il faut le faire en amont
33:10avant 15 ans
33:11parce qu'une fois
33:13qu'ils ont 15 ans
33:13l'idée c'est quand même
33:14qu'ils aient un tout petit peu
33:15de culture et d'esprit critique
33:18sur la désinformation
33:19sur le cyber harcèlement
33:21sur en tout cas
33:22qu'ils aient conscience
33:23de ce que les réseaux sociaux
33:26peuvent leur apporter
33:27ou créer des menaces
33:29c'est très simple à faire
33:30ça glisse déjà sur le numérique
33:32dans l'éducation nationale
33:33il y a des certifications
33:34qui existent
33:34on pourrait travailler
33:35sur les réseaux sociaux
33:36je pense que
33:37dans un premier temps
33:38ça serait effectivement
33:39un travail
33:40en cinquième
33:42notamment par exemple
33:42ça pourrait être au collège
33:43de la sensibilisation
33:44de la sensibilisation
33:46du débat
33:47en classe
33:48et après derrière
33:48une certification
33:49parce que je pense
33:50que c'est essentiel
33:50alors on ne résout pas
33:52de problème
33:52parce que dans votre problématique
33:55aujourd'hui
33:55c'est l'aspect technique
33:57comment on empêche
33:59des moins de 15 ans
34:00d'aller sur les réseaux sociaux
34:01et ça désolé
34:02les plateformes vont se jeter
34:04la balle sur les opérateurs
34:06les opérateurs vont se jeter
34:07la balle sur les plateformes
34:08et ainsi de suite
34:08le gouvernement va se retrouver
34:10à regarder les balles
34:12partir dans tous les sens
34:13je pense qu'il faut travailler
34:15par contre
34:16l'état doit prendre
34:16ses responsabilités
34:17avec le ministère
34:19de l'éducation nationale
34:19pour justement apporter
34:21une certification obligatoire
34:23pour que ces jeunes
34:24arrivent à l'âge
34:25de 15 ans
34:26avec les notions
34:27une compréhension
34:28et surtout les menaces
34:30et les opportunités
34:30des réseaux sociaux
34:31mais vous mettez
34:32au coeur de la discussion
34:33peut-être ce qui intéresse
34:34le plus
34:35et peut-être ce qui gêne
34:36le plus
34:36ce qui nous écoute
34:37à savoir
34:37la présence de l'état
34:38dans ça
34:39je lis notamment
34:40réseaux sociaux
34:41applications Sud Radio
34:42Gabriel Maisonneuve
34:43qui nous dit
34:43oui certainement
34:44qu'on doit instaurer
34:45un âge limite
34:45mais ça doit avant tout
34:47se jouer dans le milieu
34:48familial
34:49Dac Dac nous dit
34:50mais peut-être
34:51qu'on doit instaurer
34:51un âge limite
34:52mais c'est aux parents
34:53ça c'est des
34:57comment dire
34:58des pétitions de principe
35:00mais quand on est face
35:01à la démission parentale
35:02et qu'il y a des tas
35:03d'enfants
35:03qui sont livrés
35:04à eux-mêmes
35:04forcément à un moment donné
35:06l'état
35:06au fond du pouvoir public
35:07est obligé de réguler
35:09et de mettre son nez
35:10dans l'affaire
35:11pour arriver
35:12à ne pas produire
35:14justement
35:14des monstres
35:16qui sont complètement
35:16phagocytés
35:17par les réseaux sociaux
35:18donc effectivement
35:20c'est pas le rôle
35:21régalien de l'état
35:22de gérer les réseaux sociaux
35:23mais de fait
35:24pragmatiquement
35:25l'état doit quand même
35:26mettre son nez là-dedans
35:27et tenter de réguler
35:28moi ce que je voulais dire
35:30là-dessus
35:30c'est que là c'est pareil
35:31on est entre
35:33laisser faire
35:34ou interdire
35:35et on a l'impression
35:36qu'entre laisser faire
35:37non mais justement
35:38je suis entièrement
35:39je suis entièrement
35:40d'accord
35:42avec ce que
35:43vous venez de dire
35:44laisser faire
35:46bah non on peut pas
35:46laisser faire
35:47parce qu'il y a une vraie
35:48dangerosité
35:50dur à dire
35:51des réseaux sociaux
35:52interdire
35:53ça me paraît
35:54à la fois
35:55complètement inefficace
35:56et puis
35:57contre-productif
35:59donc effectivement
36:00il faut chercher
36:00à réguler
36:01il y a
36:02les certifications
36:03il y a
36:04aussi
36:05un contrôle
36:07des publications
36:08et notamment
36:11des plus jeunes
36:11et puis
36:12une suspension
36:13provisoire
36:14quand il y a
36:15des publications
36:16qui sont
36:17qui ne sont pas
36:18correctes
36:18ou qui ne sont pas
36:19adéquates
36:19et voilà
36:20donc je pense
36:21qu'il y a
36:21énormément
36:22de choses
36:23à faire
36:24pour pacifier
36:25l'usage
36:26des réseaux sociaux
36:26les réseaux sociaux
36:28ça peut être formidable
36:29quand on les utilise bien
36:30donc voilà
36:31interdire
36:32c'est toujours
36:33la solution
36:33à minima
36:34on croit
36:35qu'on va interdire
36:35mais en fait
36:36c'est contre-productif
36:37de toute façon
36:38on peut chercher
36:39à interdire
36:39il y aura toujours
36:40des contournements
36:41et on
36:41ça me paraît
36:43moi je suis assez
36:46toujours prudent
36:47à l'idée
36:48d'interdire
36:48ou de réguler
36:49puisque je suis plutôt
36:50je considère plutôt
36:51que la liberté
36:52c'est le principe
36:52et que restreinte
36:53c'est l'exception
36:54maintenant je pense
36:54que les réseaux sociaux
36:55quand on dit
36:56mais c'est les hauts
36:56parents de gérer
36:57etc
36:57ça c'est pour les moins
36:58de 15 ans
36:59mais je veux dire
37:00les réseaux sociaux
37:00vont prendre une ampleur
37:02ça va être un enjeu
37:03majeur
37:04parce que je crois
37:05que les réseaux sociaux
37:06vont remplacer la télévision
37:07qui finira dans un musée
37:08d'ici quelques décennies
37:09vous voyez déjà
37:11aujourd'hui
37:11que des milliardaires
37:12achètent des comptes
37:14d'information
37:15sur les réseaux sociaux
37:16Cerfia, Blas, machin
37:17etc
37:17donc vous voyez
37:18l'ampleur que ça va prendre
37:19ça a une ampleur aussi
37:20parce qu'il y a énormément
37:21de data
37:21qu'est-ce que vous achetez
37:23où est-ce que vous informez
37:24qu'est-ce que vous
37:25c'est des données extraordinaires
37:26c'est des données extraordinaires
37:27qu'aucun service de renseignement
37:28ne dispose
37:29et dernier point
37:30sur les enfants
37:31moi
37:32c'est comment protéger
37:33nos enfants
37:34parce que si
37:35sur les réseaux sociaux
37:36on laisse passer
37:37des contenus
37:39pornographiques
37:40dangereux
37:41terroris
37:41etc
37:41bah non
37:42c'est pas aux parents
37:43d'aller gérer
37:43c'est à l'état
37:44de supprimer
37:45cette hypothèse
37:46qui vise à
37:48polluer le cerveau
37:49de nos enfants
37:49moi je suis partisan
37:51pour protéger
37:52nos enfants
37:52c'est l'exception
37:54d'une liberté générale
37:55Alexandre Asminer
37:56qu'on n'a pas entendu
37:56et je rappelle
37:57que vous êtes en plus
37:58délégué spécial
37:58en charge du décrochage scolaire
38:00donc parfois
38:00avec certains élèves
38:01vous devez être confronté
38:03à ces cas parfois
38:04d'affection
38:05peut-être aux réseaux sociaux
38:06de déconnexion
38:07de façon générale
38:08sont confrontés
38:09à ce frio
38:10enfin je rappelle quand même
38:11que les réseaux sociaux
38:12sont déjà en théorie
38:14interdits
38:14au moins de 13 ans
38:15donc on n'a pas réussi
38:17à gérer cela
38:18en fait tout ça
38:21n'a pas de sens
38:22alors je suis partiellement
38:25d'accord avec vous
38:25quand vous dites
38:26oui parce que vous dites
38:27il faudrait que
38:28parce que vous dites
38:31il faudrait que l'école
38:32supplée en fait
38:33à tous ces manquements
38:34vous dites
38:36il faudrait que les enseignants
38:37je sais très bien que les parents
38:37font leur rôle
38:38et que l'école doit aussi jouer
38:40ce rôle
38:40c'est pas le rôle de l'école
38:41les enseignants font déjà
38:42leur travail
38:43pour insuffler
38:44un esprit critique
38:45on ne peut pas
38:46en plus des cours
38:47de sexualité
38:48des cours
38:48de pas la mode
38:50on demande maintenant
38:52aux enseignants
38:53de régler tous les maux
38:54de la société
38:55ça n'est pas possible
38:56si vous dites
38:57il faudrait que ce soit
38:58en lien avec l'éducation nationale
39:00c'est tout simplement
39:02l'outil le plus adapté
39:05moi je suis enseignant également
39:07et j'enseigne
39:10la culture G
39:11en enseignement supérieur
39:12j'ai des modules
39:14sur les réseaux sociaux
39:15sur les sécrits
39:15il faut réguler
39:16c'est cet aspect là
39:18l'éducation nationale
39:19parce qu'il y a une neutralité
39:20et si on allait prendre un avis
39:21auprès des socialistes
39:22comme un psychologue
39:23je vous rappelle quand même
39:24que nous les enseignants
39:25nous avons
39:26pendant des années
39:27demandé à ce qui est
39:28moins numérique
39:29à l'école
39:29on n'a jamais été entendus
39:31je ne sais pas
39:32si vous partagez
39:33mais nos élèves
39:34ne savent plus écrire
39:36ils ont un problème
39:37de graphie
39:37on ne peut plus lire
39:38leurs copies
39:38ils ont tous le bac
39:39ça c'est quand même
39:41drôle
39:41évidemment que les réseaux sociaux
39:43c'est un danger
39:43c'est le terreau
39:44de tous les dangers
39:44pour nos enfants
39:45et qu'il faut les protéger
39:46mais c'est à nouveau
39:47pas le bon moyen
39:48de le faire
39:49on va entendre
39:50un spécialiste
39:51qui nous a appelé
39:52au 0826 300 300
39:53bonjour Dominique
39:54bonjour
39:55bonjour à tous les auditeurs
39:57et puis bonjour
39:57à tous les intervenants
39:58sur le plateau
39:59merci beaucoup
39:59de nous avoir appelé
40:00vous êtes psychologue
40:02c'est ça
40:02et j'imagine que vous
40:04alors vous
40:05alors précisément
40:06vous devez voir quand même
40:07passer un certain nombre
40:08d'ados
40:08d'adolescents
40:09cette question des réseaux sociaux
40:10est-ce que vous voyez
40:11à quel point
40:12elles grignotent leur vie
40:13est-ce que l'âge
40:14peut réduire peut-être
40:15ce grignotage
40:16ou alors ce n'est pas du tout
40:17la question
40:17qu'est-ce que vous nous dites
40:18Dominique ?
40:19effectivement oui
40:20bien sûr les ados
40:20aujourd'hui
40:21sont grignotés
40:22sont plus que grignotés
40:23ils sont complètement avalés
40:24par les réseaux sociaux
40:25qui est un nouveau mode
40:27de consommation
40:28du temps
40:29mais pire que ça
40:30il est en train de modifier
40:31complètement et en profondeur
40:33tout leur système émotionnel
40:34c'est-à-dire que
40:35vous n'avez plus
40:37par exemple
40:38regardez un ado
40:38qui joue sur un réseau social
40:40ou qui joue en ligne
40:41ou qui est sur TikTok
40:43etc
40:43il n'a plus que deux émotions
40:44c'est colère des goûts
40:46et c'est assez effrayant
40:49parce qu'en fait
40:49ce qui va développer
40:50tout votre système
40:51tout votre système émotionnel
40:53c'est justement
40:55le partage
40:56le partage direct
40:57avec le verbal
40:58le non-verbal
40:59de votre interlocuteur ami
41:01et là
41:01vous n'avez plus du tout
41:02le non-verbal
41:03c'est-à-dire que
41:04vous vous coupez
41:04de 90% de la relation
41:06et vous avez des jeunes
41:07qui sont enfermés
41:08en fait
41:08dans l'envie
41:09l'envie d'être
41:11comme l'autre
41:11visuellement
41:12parce qu'ils le regardent
41:13mais ils n'ont plus
41:14du tout
41:14la notion
41:15de relation
41:17j'entendais
41:18une des personnes
41:19qui disaient
41:19ils ne savent plus écrire
41:20mais c'est une catastrophe
41:21effectivement
41:21la Suède a complètement
41:25retiré
41:26tout ce qui était numérique
41:27de toutes les classes
41:28pour revenir
41:28à une éducation
41:31qui est une éducation
41:31de base
41:32le savoir
41:33le écrire
41:34le lu
41:35le appris
41:36de manière à ce que
41:37on donne des armes
41:38à notre génération
41:40aux générations
41:41aujourd'hui
41:41on les a désarmées
41:42et moi
41:43pour en revenir
41:43on a désarmé des générations
41:45avec les réseaux sociaux
41:46ah mais complètement
41:47et on va le prendre
41:48en pleine figure
41:48mais le plus grave
41:50c'est que je pense
41:51que les gens
41:51qui ont réfléchi
41:52à cette loi interdisante
41:53sont des cinquantenaires
41:55et j'imagine pas
41:56qu'ils ont interrogé
41:58des gamins de 15 ans
41:59pour leur dire
42:00mais toi
42:00si on t'interdit
42:01comment tu sais
42:01parce que les gamins
42:02de 15 ans
42:02aujourd'hui
42:03mais allez-y
42:04interdisez-leur
42:05vous verrez
42:05ça ne changera absolument
42:06pas leur vie
42:06ils trouveront
42:07toutes les parallèles
42:07ils sont bien meilleurs
42:08que nous
42:09bien plus forts
42:10bien plus madrés
42:11sur tout ce qui est informatique
42:12que ne peuvent l'être
42:13aujourd'hui
42:13des énarques de 50 ans
42:15qui ont réfléchi
42:16confortablement
42:17en l'occurrence
42:18en première ligne
42:19il y avait Gabriel Attal
42:20qui n'a pas encore 50 ans
42:21qui n'a pas encore 50 ans
42:22mais peut-être
42:23il a un vieux dans sa tête
42:24ça c'est le bon mot
42:27celui de ministre
42:27il a un vieux politicien
42:28dans sa tête
42:28non non mais franchement
42:29je suis inquiet
42:30et moi
42:30ce que je voudrais dire
42:32c'est qu'aujourd'hui
42:32en fait
42:33cette mesure
42:34est une mesure
42:35pour se donner bonne conscience
42:36elle n'apportera rien
42:37c'est comme la mesure
42:38d'interdire les couteaux
42:39aux enfants
42:39on va voir comment ça va
42:40se matérialiser
42:40Dominique
42:41l'idée là c'est juste
42:41la commission
42:42qui autorise
42:43les états membres
42:43à réfléchir
42:44à réfléchir
42:45à ça
42:45vous voulez enterrer
42:47un problème
42:49créer une commission
42:50voilà
42:50comme c'est la commission européenne
42:53ça va être difficile
42:53de s'en séparer Dominique
42:55mais je vous remercie
42:55je ne suis pas celle-ci
42:57aussi difficile
42:57excusez-moi
42:59c'est la grosse commission
43:00merci beaucoup Dominique
43:03du côté du Rossinon
43:05qui nous avait appelé
43:06au 0826
43:06300 300
43:07c'est quand même intéressant
43:08ce que dit Dominique
43:09notamment avec son regard
43:11de psychologue
43:12en disant
43:12le coeur du prologue
43:14en étant expert du sujet
43:16je vois bien
43:16à quel point ça vient
43:17il a dit
43:18pas grignoter les émotions
43:19avaler les émotions
43:20c'est-à-dire qu'en fait
43:21on les pulvérise
43:22à avoir le minimum
43:24d'émotions
43:24c'est vraiment
43:25un phénomène
43:26de débilisation de masse
43:27en fonction de comment
43:28Mathias Leboeuf
43:28depuis tout à l'heure
43:29il y a des grands signes
43:30de Mathias Leboeuf
43:31parce que moi
43:31je trouve que
43:32sur ce sujet
43:33on est très binaire
43:33et que je crois
43:35qu'on ne gagne pas
43:36à diaboliser
43:37les réseaux sociaux
43:38ou à les refouler
43:39c'est-à-dire dire
43:40ça n'existe pas
43:41on n'en veut pas
43:42c'est un danger incroyable
43:44il y aura un retour
43:45de refouler
43:45moi j'ai un fils
43:46de 12 ans
43:4712 ans et demi
43:48et je vois mon gamin
43:51qui va chercher
43:52des sources d'informations
43:53par exemple
43:54sur Perplexity
43:55c'est pas vraiment
43:56un réseau social
43:56c'est l'intelligence artificielle
43:59et je lui apprends
44:00à poser des questions
44:02à aller vérifier
44:03les sources
44:03et c'est un outil
44:05magnifique
44:06mais c'est un outil
44:07c'est un outil magnifique
44:09qu'il faut maîtriser
44:09c'est un outil
44:10qu'il faut maîtriser
44:11et c'est pour ça
44:12qu'il faut éduquer
44:13il faut à la fois
44:14réglementer
44:15parce qu'on ne peut pas
44:16être dans le Far West
44:17sur les réseaux sociaux
44:18moi je suis toujours
44:19très surpris
44:20de voir
44:20à quel point
44:21ces réseaux
44:23ont une impunité totale
44:25sur ce qu'ils éditent
44:26ça paraît dingue
44:27et puis il faut éduquer
44:28Rémi Gardon
44:30en fait la solution
44:31elle est sur deux volets
44:32le volet effectivement
44:33des parents
44:33qui viennent réguler
44:34le temps d'écran
44:34avec le temps de connexion
44:36sur les réseaux sociaux
44:37et puis aussi
44:38de débattre aussi
44:40avec eux
44:40sur les sujets
44:41prendre du recul
44:42sur les vidéos
44:42et autres
44:43et puis de l'autre côté
44:44il y a effectivement
44:44l'État qui doit
44:45s'organiser
44:46pour former
44:48sa génération
44:50bien sûr
44:50aux menaces
44:52et aux opportunités
44:53je dis bien les deux
44:54il y a les menaces
44:54et les opportunités
44:55des réseaux sociaux
44:55et ça c'est
44:56un enjeu majeur
44:57donc c'est très simple
44:58en fait
44:58on a les deux volets
44:59maintenant il faut juste
44:59attaquer au sujet
45:01il y a un volet
45:01sur lequel on a moins la main
45:02parce que les parents
45:03sont quand même
45:04excusez-moi
45:05ils ont le fond
45:06et c'est à eux de gérer
45:07et les parents sont très divers
45:08avec des moyens très divers
45:10malheureusement
45:10les enfants ne sont pas logés
45:11à la même enseigne
45:12et on sait très bien
45:14que les enfants fragiles
45:16socialement
45:16évidemment
45:17on paieront le prix
45:19donc c'est très compliqué
45:20juste sur les réseaux sociaux
45:22moi je vois par exemple
45:23sur des jeunes
45:25qui ont toutes ces maladies invisibles
45:27ces handicaps invisibles
45:29parfois
45:30les réseaux sociaux
45:31c'est un formidable outil pour eux
45:34ah bah bien sûr
45:34voilà
45:34donc on peut pas
45:36on c'est pas tout blanc
45:37tout noir
45:37je veux dire
45:38il faut être
45:38il faut un petit peu de mesure
45:39et parfois du cas par cas
45:40et du cas par cas
45:41et je trouve effectivement
45:42très intéressant
45:43d'entendre des experts
45:45sur ces sujets-là
45:45parce que Dominique
45:46psychologue
45:47qui nous a
45:47Andréa Cotarac
45:48le mot de la fin
45:49avec Dominique
45:50psychologue
45:51je veux dire
45:51je partage tout à fait
45:52son analyse
45:53maintenant il ne faut pas
45:54non plus tout mettre
45:54sur les réseaux sociaux
45:55si les enfants ne savent pas lire
45:58écrire ou compter
45:59ce n'est pas que les réseaux sociaux
46:01c'est l'école
46:02c'est sûr
46:02il ne faut pas non plus généraliser
46:04les parents
46:05ou les réseaux sociaux
46:06c'est bien plus complexe
46:07c'est bien plus complexe que cela
46:10donc voilà
46:10c'était juste pour souligner
46:12une pointe de subtilité
46:13mais vous avez aimé les débats
46:15restez encore jusqu'à midi avec nous
46:16parce que c'est l'heure
46:17des coups de coeur
46:17et des coups de gueule
46:18dans quelques instants
46:19des uns des autres
46:20nous sommes toujours
46:21évidemment avec Rémi Cardon
46:22sénateur PS de la Somme
46:23Andréa Cotarac
46:24porte-parole du RN
46:24Mathias Leboeuf
46:25journaliste et philosophe
46:26ainsi qu'Alexandra Spinner
46:27enseignante et déléguée spéciale
46:29en charge du décrochage scolaire
46:31à la région
46:31Île-de-France
46:32on revient dans une poignée de secondes
46:34une poignée
46:35à tout de suite sur Sud Radio
46:35Sud Radio
46:36c'est vous qui donnez le temps
46:38Sud Radio
46:40les débats de l'été
46:4110h-13h
46:43Maxime Liedot
46:44on est toujours en direct
46:45sur Sud Radio
46:46vous savez qu'on ne vous lâche pas
46:47de l'été
46:47dans quelques instants
46:48vous aurez le journal
46:49avec les actualités
46:50du Tour de France
46:51et le camarade Joseph Ruiz
46:52mais avant ça
46:53c'est le moment
46:54des coups de coeur
46:55et des coups de gueule
46:56des uns et des autres
46:57et on va commencer par un coup de coeur
46:58pour se mettre en joie
46:59aux joies
47:00il y a
47:00et je ne savais même pas
47:01que ça existait mon cher Rémi
47:02la journée citoyenne
47:03dans nos communes
47:04et c'est une belle idée
47:05qui prend vie
47:06vous êtes vraiment
47:06notre monsieur
47:07bonne nouvelle de la journée
47:08et ben voilà
47:08et ben oui
47:09commune de Quérieux
47:11100 habitants
47:12lancent des journées citoyennes
47:14de manière régulière
47:15chaque année
47:15plusieurs fois dans l'année
47:16où il y a à peu près
47:17100 habitants qui participent
47:19et là pour le coup
47:19le 7 septembre prochain
47:21ils vont justement
47:22débarrasser
47:23nettoyer l'ancienne boulangerie
47:25pour préparer
47:26mettre à disposition
47:26pour les
47:27justement l'entreprise
47:28qui va venir faire les travaux
47:29pour récupérer
47:30une boulangerie de demain
47:31c'est ça qui est beau
47:32je trouve que l'image est belle
47:34génial
47:34et donc c'était mon coup de coeur
47:35et Jonathan Sanglard
47:36le maire en question
47:38oeuvre
47:39pour faire le tour du département
47:40pour faire valoir
47:41les journées citoyennes
47:42dans d'autres communes
47:43je trouve que ça permet
47:44de mettre du commun
47:45un projet à plusieurs
47:47au moment où
47:48justement
47:49les comités des fêtes
47:50les associations
47:51sont parfois en difficulté
47:52en termes de
47:53de force vive
47:54je trouvais que c'était important
47:55de valoriser
47:56par un coup de coeur
47:58cette journée citoyenne
47:59c'est vrai
48:00magnifique initiative
48:01c'est formidable
48:03c'est formidable
48:04je ne sais pas si vous avez vu
48:06l'étude qui est totalement
48:07à contrario de ce que vous dites
48:08qui est que de plus en plus
48:09on a installé des machines
48:10automatiques
48:11dans les communes
48:12notamment rurales
48:13donc en fait
48:14on n'avait plus de boulangerie
48:14vous avez des machines à pain
48:15on n'avait plus la petite pizzeria
48:17vous avez des machines à pizzeria
48:18moi je trouve cette initiative
48:22formidable
48:23parce que ça redonne
48:25justement du sens
48:26à l'espace public
48:27et on est aujourd'hui
48:29dans une perte
48:30de ce qu'est l'espace public
48:32et l'espace public
48:33c'est ce qu'ils font
48:34la république
48:35et donc on est vraiment
48:37à la racine même
48:38de ce qu'est le politique
48:40au sens noble du terme
48:41et ces journées citoyennes
48:43je trouve ça formidable
48:44et je trouve que ça devrait
48:45effectivement essaimer
48:46dans un nombre de communes
48:49le plus possible
48:50les citoyens se réapproprient
48:52leur espace
48:53grâce à Sud Radio
48:53on va diffuser cet élan
48:55de journées citoyennes
48:56dans nos communes
48:57beaucoup de connexions
48:58finalement
48:58ces journées citoyennes
49:00c'est le vrai réseau social
49:02le réseau social
49:02de terrain
49:03ça c'est vraiment
49:04une barrière de kilomètres
49:05ça c'est vous le versant
49:06André Ocotarac
49:08sur ça
49:08très très rapidement
49:09je suis d'accord aussi
49:10je vous l'ai dit
49:11tout à l'heure
49:11en off
49:12et je pense même
49:13au-delà de ça
49:14que le monde rural
49:15est l'avenir de la France
49:16je pense qu'on a
49:18tout à démétropoliser
49:20à soulager les métropoles
49:21on parlait tout à l'heure
49:23de canicule
49:23les territoires ruraux
49:24sont bien plus résilients
49:25on parlait de bien vivre
49:27de bien manger
49:28de bien s'alimenter
49:29et je pense que
49:30l'avenir de la France
49:31c'est le monde rural
49:31c'est la démétropolisation
49:32et bien on a eu
49:34un coup de cœur
49:35par l'intermédiaire
49:36de Rémi Cardon
49:37vous avez la parole
49:38mon cher Andréa
49:39gardez-le pour un coup de gueule
49:40cette fois
49:40chaud ou froid
49:41la France
49:44est mon adversaire
49:45principal en Europe
49:45disait Vladimir Poutine
49:47c'est en tout cas
49:48ce qu'a affirmé
49:48le général Bucard
49:49il y a quelques jours
49:50dans sa conférence de presse
49:51exactement
49:51tous les médias
49:52ont enchaîné
49:53la France est-elle
49:54une menace pour la Russie
49:55la Russie
49:56véritable menace
49:57pour la France
49:57Emmanuel Macron
49:58chef suprême
49:59des armées
50:00a lui-même
50:01utilisé cette citation
50:02comme fondement
50:03à son intervention
50:04pour le 14 juillet
50:05il a parlé
50:07de la sécurité
50:08il a défini
50:08la stratégie
50:09de l'armée française
50:10rien que ça
50:11oui mais il y a un problème
50:12un problème
50:13et d'ailleurs
50:13c'est ce que nous a rappelé
50:15le journaliste Merchet
50:16Jean-Dominique Merchet
50:17qui est spécialiste
50:18défense à l'opinion
50:19qui a justement
50:20fait une petite enquête
50:21et qui a dit
50:21mais on ne sait pas
50:23si Vladimir Poutine
50:24a dit ça
50:25on ne sait pas
50:25quand
50:26on ne sait pas où
50:26d'ailleurs il n'y a
50:27aucune source
50:28et on n'a pas retrouvé ça
50:29donc il a interrogé
50:30le chef
50:31en tout cas la centrale
50:32l'état-major
50:34des armées françaises
50:35qui est incapable
50:36c'est-à-dire que
50:38ceux qui ont lancé
50:38cette polémique-là
50:39sont incapables
50:40de donner une source
50:41donc moi mon coup de gueule
50:42c'est le suivant
50:42c'est très rapide
50:43à l'heure où on doit
50:45redonner confiance
50:46aux français
50:46sur l'armée
50:48redonner confiance
50:49vis-à-vis des politiques
50:50vis-à-vis de la justice
50:51comment peut-on tolérer
50:53de tels mensonges
50:54moi si vous voulez
50:55j'ai toujours combattu
50:56les complotistes
50:57aujourd'hui
50:58avec un tel amateurisme
50:59c'est aujourd'hui
51:00que je les comprends mieux
51:00Rémi Cardon
51:01je voyais plisser les yeux
51:02attentivement
51:02aux déclarations
51:03d'André Cotarac
51:04effectivement ça peut poser question
51:06parce qu'il n'y a
51:07aucune source
51:07mais j'ajoute à ça aussi
51:09j'ai plutôt l'impression
51:10que ça a été organisé
51:12notamment parce qu'ils vont doubler
51:13le budget de l'armée
51:15jusqu'à 2026
51:16et puis deuxièmement
51:18surtout à quelques heures
51:20où on attend
51:21notre premier ministre
51:21pour nous parler d'économie
51:23parce qu'il faut
51:23préparer les esprits
51:24il faut financer
51:26le budget de l'armée
51:27et donc les français
51:28vont travailler un jour férié
51:29désolé de faire le
51:31en même temps
51:31le parallèle
51:31mais c'est ça
51:32en réalité
51:33on est en plein en même temps
51:34c'est quand même
51:34très gênant
51:35c'est très gênant
51:36après sur ce que dit Andréa
51:38on peut aussi le voir
51:38même si ça n'enlève pas du tout
51:39ce que vous soulevez
51:40l'idée que de toute façon
51:41le but c'était de mettre une cible
51:43sur la Russie de manière officielle
51:44et de dire
51:45écoutez voilà
51:46je suis d'accord avec vous
51:47moi je suis pour l'augmentation
51:48du budget de la défense
51:49donc il n'y a pas de soucis
51:50mais on le fait avec des sources
51:51mais attendez
51:51on est sérieux quand même
51:52on est la septième puissance mondiale
51:54on est la première armée
51:54de l'Union Européenne
51:55la seule puissance nucléaire
51:56si on bâche notre stratégie
51:58sur la base d'une fake news
51:59alors même qu'il y a 7 ans
52:00M. Macron a viré
52:02le chef d'état-major
52:02qui avait défini une stratégie
52:04c'est aujourd'hui qu'il l'a fait
52:05non mais franchement
52:06soyons sérieux quoi
52:07on poursuit dans le coup de gueule
52:08parce qu'il y a une énergie
52:09là dans ce studio
52:10avec vous Madias Leboeuf
52:11et vous avez eu l'occasion
52:12d'en dire quelques mots
52:14durant cette émission
52:14c'est le fameux rapport du Sénat
52:16et on était en direct
52:17avec lui sur Sud Radio
52:18justement Fabien Guay
52:19qui explique
52:21mon collègue
52:21on a fait l'économique
52:22un collègue de qualité
52:23un collègue de qualité
52:24qui sort ce chiffre
52:26211 milliards
52:27c'est l'argent
52:28que donnerait l'état
52:28aux grandes entreprises
52:29et oui puisqu'on a un sénateur
52:31autour de cette table
52:31je voulais saluer le Sénat
52:33avec ce rapport
52:34211 milliards
52:35effectivement
52:36c'est le chiffre
52:36stratosphérique
52:38j'ai du mal aujourd'hui
52:39c'est le montant total
52:41annuel des aides publiques
52:42versées aux entreprises
52:44par l'état
52:45ce qui fait finalement
52:46que les entreprises
52:47sont le premier budget
52:49de l'état
52:49pour rappel
52:50l'éducation nationale
52:52c'est 64 milliards
52:54la défense
52:5554 milliards
52:56et là on est
52:56à 211 milliards
52:58alors via
52:59plus de 2000 dispositifs
53:01il y a beaucoup
53:02de niches fiscales
53:03à 80%
53:04il y a 20%
53:04d'aides directes
53:06mais quand même
53:07et il y a une chose
53:09qui est assez choquante aussi
53:10c'est que
53:10sur ces aides
53:12il y a 42%
53:13qui vont
53:14aux grandes entreprises
53:15alors qu'on aide
53:16les petites entreprises
53:17qui sont peut-être
53:17en difficulté
53:18qui aient des dispositifs
53:19de défiscalisation
53:20de crédit impôt
53:21ou de choses comme ça
53:23bien évidemment
53:23c'est compréhensible
53:24je ne dis pas
53:24qu'il faut supprimer
53:26les aides aux entreprises
53:27mais on est quand même
53:29sur un chiffre
53:30qui est encore une fois
53:31énorme
53:32je le rappelais tout à l'heure
53:33le déficit budgétaire
53:34de la France
53:35sur l'année 2025
53:36c'est 139 milliards d'euros
53:39donc quand on nous explique
53:41que les français doivent
53:41se serrer la ceinture
53:42ou quand on nous explique
53:44que les français
53:44doivent travailler
53:46plus longtemps
53:46parce qu'il n'y a plus d'argent
53:48et que les caisses de retraite
53:50sont déficitaires
53:51le déficit des caisses de retraite
53:536 milliards d'euros
53:54on pourrait peut-être
53:55on pourrait peut-être regarder
53:57sur ces dépenses
53:58211 milliards
53:59on peut peut-être
53:59que dit le sénateur
54:00en un mot
54:00sur ce coup de gueule
54:01écoutez déjà
54:02c'était une très bonne
54:03commission d'enquête
54:04et merci de faire
54:05ce coup de gueule
54:05là-dessus
54:06parce qu'en réalité
54:07je suis entièrement d'accord
54:08avec ce que vous venez de dire
54:08et puis surtout rappelez
54:10que cette commission d'enquête
54:11elle a été faite
54:12avec des personnalités
54:14avec tous les grands patrons
54:15tous les anciens ministres
54:17de l'économie
54:17en puissance
54:18la conclusion
54:18elle est quand même très simple
54:19c'est qu'on peut
54:20faire de l'optimisation
54:22dans ses aides
54:23c'est-à-dire flécher
54:24les aides
54:25aux bonnes personnes
54:26et au bon endroit
54:26et ça sera le mot de la fin
54:28et le finir sur un coup de coeur
54:31et ça ce sera le talent
54:32d'Alexandra Spinner
54:33c'est le pourvoi en cassation
54:34de Brigitte Macron
54:35oui alors c'est un coup de coeur
54:36qui peut vous surprendre
54:38parce qu'il est pour la famille Macron
54:39vous savez je ne me prive pas
54:40de dire du mal
54:41de la politique de Macron
54:43mais là c'est différent justement
54:44un peu de surprise
54:45la critique à laquelle je m'oppose
54:46mais aujourd'hui
54:47je voudrais vraiment apporter
54:48mon soutien à cette famille
54:49donc Brigitte Macron
54:50et son frère
54:51ont décidé de se pourvoir
54:53en cassation
54:53après la relax
54:54de ceux qui colportent
54:56des rumeurs
54:56et des calomnies
54:57immondes
54:59concernant l'épouse
55:00du président de la république
55:01donc madame Macron
55:02et sa famille
55:03je trouve ont raison
55:04de se battre
55:04de ne pas laisser passer
55:06ce harcèlement odieux
55:07je le comprends d'abord
55:08en tant que femme
55:10parce que mettre en cause
55:11l'intimité
55:12l'identité
55:13de quelqu'un
55:13pour nuire
55:14à son mari
55:15c'est pas de la politique
55:16je crois qu'on est tous
55:17d'accord ici
55:18c'est déverser
55:18les égouts
55:19sur la place publique
55:20je le comprends également
55:21en tant que maire
55:23parce que imaginez
55:24l'insinuation
55:25odieuse
55:26que cela constitue
55:27pour ses enfants
55:28on remet en cause
55:29leur identité
55:30leur filiation
55:30leur famille
55:31tout ne doit pas être
55:32permis en politique
55:33on a tendance à l'oublier
55:35surtout caché
55:35derrière son écran
55:36on parlait des réseaux sociaux
55:37tout à l'heure
55:38mais s'exprimer
55:39sur les réseaux sociaux
55:40c'est une liberté
55:41mais aussi
55:41une responsabilité
55:42et on ne peut pas dire
55:43n'importe quoi
55:44sur n'importe qui
55:45la calomnie
55:46ce n'est pas de la politique
55:47la rumeur
55:48ce ne sont pas des faits
55:50et je trouve
55:51qu'elle mène
55:52un combat courageux
55:54parce que la politique
55:55et qu'il faut le mener
55:56qu'il faut la soutenir
55:58en laissant la boue
55:59devenir le moyen
56:00de faire de la politique
56:01on s'allie la démocratie
56:02et la manière générale
56:04dont on construit
56:05la société
56:06le mot de la fin
56:07encourageant
56:08et coup de coeur
56:08d'Alexandra Spiner
56:09enseignante et déléguée
56:10spéciale en charge
56:11du dégrossage scolaire
56:12à la région Île-de-France
56:12merci d'avoir été
56:13avec nous ce matin
56:15en direct sur Sud Radio
56:16merci aussi bien sûr
56:17aux hommes de ce studio
56:18Rémi Cardon
56:19sénateur PS de la Somme
56:20Andréa Cotarac
56:21porte-parole du RN
56:22et Mathias Leboeuf
56:23journaliste et philosophe
56:24dans quelques instants
56:25le Flash Info
56:26la météo
56:27et les nouvelles
56:28du Tour de France
56:28par le camarade Joseph Ruiz
56:30à tout de suite
56:30vous êtes bien sur Sud Radio
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