- il y a 3 jours
Les débats de l'été avec Noémie Halioua, Paul Azibert, Lucas Planavergne et Jacques Myard
---
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
☀️ Et pour plus de vidéo du Grand Matin Sud Radio : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRJgbMndsvDtzg5_BXFM7X_
##LE_DEBAT_DU_JOUR-2025-07-21##
---
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
☀️ Et pour plus de vidéo du Grand Matin Sud Radio : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRJgbMndsvDtzg5_BXFM7X_
##LE_DEBAT_DU_JOUR-2025-07-21##
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Sud Radio, les débats de l'été, 10h-13h, Maxime Liedot.
00:06C'est parti pour le débat de l'actualité sur les réseaux sociaux, l'application Sud Radio et surtout le 0826 300 300 pour animer, participer évidemment à la conversation et puis témoigner peut-être de ce que vous voyez, exprimer votre avis, vous le savez, c'est votre émission, vous êtes sur Sud Radio, vous parlez vrai.
00:24Nous sommes aujourd'hui en compagnie de Paul Aziber, directeur général de Vortigen, bonjour.
00:28Bonjour Maxime.
00:30Luc Planaverne, journaliste au Journal du Dimanche, merci beaucoup d'être avec nous.
00:34Nous sommes également avec Noémie Aliwa, journaliste et séiste de Hauteur de la Terreur Jusque Sous Nos Dras, c'est aux éditions Plomb, également en compagnie de Jacques Millard, maire de Maison Lafitte et auteur de Bye Bye Démocratie.
00:45Bonjour Jacques, vous allez bien ?
00:48On ne se pose jamais la question, donc on est certain que ça va.
00:52Mais oui, mais oui, ça c'est une bonne méthode, vous avez raison. Au programme de ces discussions ce matin, on attend une fois de plus vos commentaires, vos analyses, vos réactions.
01:00Vous avez sans doute entendu parler de ce PDG américain qui a eu le malheur d'aller au concert de Coldplay et pas de chance.
01:06La grande caméra chargée de repérer les téléspectateurs ou les spectateurs qui s'embrassent, qui se calinent, sont tombés sur eux.
01:14Ce n'était pas sa femme, c'était sa DRH d'une grande entreprise.
01:17Résultat, quand il est rentré aux Etats-Unis, la décision a été simple.
01:20Écoutez monsieur, vous allez démissionner. Est-ce qu'en France, on doit aller vers ce modèle-là ? Faut-il licencier pour adultère ?
01:27On se posera la question ou au contraire, vous trouvez qu'on tombe dans vraiment le moralisme à l'américaine ?
01:32Et puis la loi du plomb, vous n'avez pas pu passer à côté.
01:35Cette loi qui interdit la réintroduction de certains produits phytosanitaires pour les agriculteurs
01:40est vivement contestée par les ONG, par les politiques.
01:44Une pétition a été mise en ligne, résultat, plus d'un million de signatures.
01:48Ça n'est jamais arrivé depuis que ce dispositif a été mis en place par l'Assemblée nationale.
01:52Et mine de rien, ça arrive très souvent sur des sujets ou industriels ou agricoles.
01:56Est-ce que vous, agriculteurs qui nous écoutez, est-ce que vous trouvez qu'on vous soutient encore ?
02:00Parce que nous, on va se poser cette question. La France soutient-elle encore ces agriculteurs ?
02:04Et puis, c'est le sujet qui va nous occuper dès à présent.
02:07Béziers, Limoges, Dîmes. Mais qu'est-ce qui se passe en France ?
02:09Est-ce qu'on perd le contrôle de ces territoires ?
02:12J'attends vos remarques, vos réflexions, vos commentaires.
02:14Application Sud Radio, réseaux sociaux, numéro de téléphone 0826 300 300.
02:19Laissez-moi vous raconter, peut-être un peu si vous n'êtes pas au courant de ce qui s'est passé.
02:23C'est-à-dire, Compiègne, une trentaine d'individus armés ont attaqué le commissariat.
02:27À coups de mortiers, Charleville, Mézières, affrontement entre des forces de l'ordre et des habitants,
02:32jets de projectiles, dégradations.
02:33Ce qui s'est passé aussi à Béziers, on en a beaucoup entendu parler.
02:36Plus d'une cinquantaine de personnes cagoulées avec des appartements incendiés,
02:41des coups de mortiers également.
02:42Et puis, ce qui s'est passé du côté, bien sûr, de Nîmes ou de Limoges.
02:46Je me tourne vers vous d'abord, Jacques.
02:49Est-ce que vous, en tant que maire de Maison Lafitte,
02:50puisqu'on voit maintenant que ça s'étend absolument partout sur le territoire,
02:54vous êtes confronté, peut-être pas de manière aussi intense,
02:56mais à ce type de phénomène ?
02:58Heureusement, non.
03:01Mais je voudrais dire une chose.
03:03En réalité, il faut réagir.
03:06Mais pour réagir, il faut attraper ces oseaux
03:10et les mettre dans des unités disciplinaires.
03:15Il ne faut pas les mettre en prison parce que ça va être mal empi,
03:19mais il faut les attraper, les mettre dans des unités disciplinaires,
03:22loin de leurs activités.
03:26Et ça a été fait dans le passé avec, je cite toujours à l'antenne,
03:30Marc Delapérière qui avait, comme vous le savez,
03:34engagé un certain nombre de militaires à la retraite
03:38pour remettre dans le droit chemin un certain nombre de délinquants,
03:43adolescents, voire jeunes adultes.
03:45Oui, mais Jacques, ça on est d'accord, pardon Jacques,
03:47ça on est d'accord que c'est la théorie, on arrive à les arrêter.
03:50Alors là, on est dans une situation, on n'arrive même pas à les arrêter
03:53tellement les faits sont graves et violents.
03:54Oui, alors ça c'est moins certain.
03:55Je pense qu'on va les arrêter parce qu'on a un certain nombre de moyens
03:59pour savoir qui ils sont.
04:02On a un certain nombre de moyens pour ensuite faire des enquêtes
04:06et petit à petit, on peut, je dirais, les reprendre.
04:11Écoutez, clairement, ce qui se passe, c'est du côté de Nîmes
04:15qu'on comprenne notamment la détresse des habitants de certains quartiers.
04:18J'ai sorti ma tête par la fenêtre, j'ai vu qu'il y avait du monde qui paniquait,
04:21une dame qui criait, un appartement qui brûlait.
04:24C'est un peu le bordel, comme vous pouvez le voir.
04:26Franchement, je peux vous dire que ça faisait peur.
04:28À 20h maximum, je ferme les rideaux.
04:30On vit dans la peur, parce que vraiment, on se sent dans l'insécurité.
04:34Mes parents habitent ici et je ne veux plus qu'ils sortent.
04:36Je leur demande de fermer les volets et de vivre dans le noir,
04:39le temps qu'il y ait quelque chose qui soit fait réellement pour essayer.
04:42Donc voilà, des habitants qui sont totalement tétanisés,
04:45qui n'ont même plus le droit, en réalité, de sortir.
04:47C'est ça qui se passe aujourd'hui sur le territoire, Paul Asibert ?
04:51Oui, absolument. C'est ce qui se passe sur le territoire.
04:53Le problème, c'est aussi l'évolution qu'il y a eu peut-être
04:56dans le fonctionnement de cette délinquance, des têtes de réseau.
05:01C'est-à-dire qu'avant, il y avait des têtes de réseau, des points qui étaient tenus par cité.
05:05Aujourd'hui, on a une sorte d'uberisation, de franchisation de ces points.
05:12Et donc, on a affaire, en tout cas, c'est ce qui ressort,
05:14des entretiens qu'on peut avoir avec les forces de l'ordre,
05:17avec les forces de police qui interviennent,
05:19et même celles qui interviennent en dernier ressort,
05:22c'est-à-dire tout ce qui est BRI, RAID, etc.
05:24d'un système quasiment comme un McDonald's avec des franchisés,
05:31une déconnexion totale des personnes qui sont dans cette situation
05:37et qui, on voit des têtes de mise à prix pour 500 euros.
05:43Il y a une déconnexion totale des personnes qui sont dans cette situation.
05:49En fait, c'est une désinhibition totale, ce que vous décrivez.
05:52C'est-à-dire que des jeunes capables d'aller tuer quelqu'un pour 500 euros,
05:55on se rappelle d'ailleurs, rappelez-vous, de cet évadé du côté de Lyon,
05:58son surnom, c'était le Joker.
05:59Il était connu aussi pour, à peine quelques milliers d'euros,
06:02avoir traversé la France et avoir voulu atteindre la vie de quelqu'un.
06:05C'est la situation dans laquelle on est, Lucas Planavère.
06:07Bien sûr, le constat, il est loin d'être nouveau,
06:11mais effectivement, ce qu'on remarque également,
06:13c'est qu'il y a un rajeunissement de cette délinquance.
06:17Là, dans le cas notamment de Limoges, on parle d'enfants soldats.
06:22Donc effectivement, il y a une impunité et ça pose effectivement la question également,
06:26même si on les arrête, de la justice des mineurs.
06:31Gérald Darmanin, ministre de la Justice, récemment a évoqué
06:33la possibilité d'abaisser la majorité pénale.
06:35Je pense que c'est une solution qu'il faut envisager.
06:38Il y a également, outre le fait de déployer des CRS,
06:41c'est nécessaire bien sûr pour assurer la sécurité,
06:44mais il y a également des solutions, je pense, plus pérennes.
06:46Il y a quelques jours, par exemple, dans le Val-d'Oise,
06:49une famille dans laquelle deux dealers sévissaient
06:52a été expulsée de son logement social.
06:56Le préfet justifie ça comme une mesure qui donne l'exemple.
07:01Je pense que c'est également sur ce type de mesures plus pérennes
07:05qu'il faut se pencher.
07:07Et avec peut-être à chaque fois des mesures un peu plus concrètes,
07:09il y a souvent un débat qui revient,
07:10qui est notamment la responsabilité du Conseil constitutionnel.
07:13On se souvient de la proposition de loi de Gabriel Attal sur la justice des mineurs,
07:16peut-être en essayant d'agir un peu plus à la racine,
07:19Noémie Alioua, comment vous observez ça ?
07:21Est-ce que vraiment la France perd le contrôle de ces territoires
07:24ou ce sont peut-être des faits, et c'est plus dramatique,
07:26qu'on remarque chaque été ?
07:28Parce qu'en réalité, il fait chaud, donc les jeunes s'amusent un peu.
07:30Donc bon, il faut peut-être caillisser quelques forces de l'ordre pour se détendre.
07:33Non, non, bien sûr que c'est beaucoup plus grave que ça.
07:35Ça fait longtemps, malheureusement, que ces problèmes prospèrent dans notre pays.
07:39C'est pas nouveau.
07:39Je me souviens du terme qui avait été utilisé en 2002 par Georges Bensoussan.
07:43Il parlait des territoires perdus de la République.
07:46Il y a des territoires perdus de la République en France depuis bien longtemps,
07:49c'est-à-dire que ce sont des territoires dans lesquels la loi de la République
07:52ne s'applique pas,
07:54des territoires dans lesquels la police a du mal à entrer,
07:56a du mal à faire régner l'ordre.
07:58Et tout ça, ça dure depuis bien trop longtemps maintenant.
08:01La seule différence, et c'est peut-être là où on peut essayer d'être un petit peu optimiste,
08:05c'est qu'aujourd'hui, on sent bien qu'on a, malgré tout,
08:08un certain nombre de politiques qui ont décidé de prendre ces problèmes à bras-le-corps.
08:11Vous savez, j'ai grandi dans la ville de Sarcelles, dans le Val-d'Oise.
08:16Sarcelles, dans le 95, j'ai publié un livre qui s'appelle
08:18« Les uns contre les autres », d'ailleurs, aux éditions du CERF il y a quelques années,
08:21dans laquelle je retracais toute l'histoire de cette ville
08:24qui est au fond une ville symbole de beaucoup de villes en France,
08:27c'est-à-dire des villes qui ont été construites après la guerre,
08:30ce qu'on appelle des banlieues, en banlieue des grandes villes,
08:33avec ces fameux grands ensembles qui, à l'époque,
08:36incarnaient une sorte d'espoir, d'utopie pour beaucoup de gens
08:38qui ne pouvaient pas se loger et qui sont arrivés dans ces habitations-là
08:42en imaginant que ça allait pouvoir leur permettre d'accéder
08:45à une sorte de classe moyenne.
08:47Et au fond, ce sont devenus des territoires concentrés
08:51à l'extérieur des grandes villes ou en banlieue,
08:53qui, aujourd'hui, concentrent les problèmes.
08:55Ce que j'essaie d'expliquer, et ce qui me paraît aussi très important,
08:58c'est qu'en plus de la question de la sociologie,
09:01de la justice, de l'éducation, qui sont des questions fondamentales,
09:04il y a aussi l'idée de ghetto, de ghetto qu'il faut casser.
09:08Souvenez-vous des propos de Manuel Valls,
09:10qui avait dit, justement, qu'il fallait détruire ces villes-là
09:14pour les reconstruire différemment,
09:16pour leur donner de l'espoir, pour leur donner de l'élan,
09:18pour leur donner du souffle.
09:19À l'époque, il avait parlé d'apartheid social, ethnique,
09:22que ça avait fait scandale, mais je pense que cette question-là aussi
09:25est souvent en fond dans les problèmes qui nous animent aujourd'hui.
09:29Nous sommes au cœur de la discussion.
09:30Béziers, Limoges, Compiègne, Charles-Ville-Mézières,
09:33de plus en plus de villes en région.
09:36En réalité, c'est ça qui est déstabilisant aussi.
09:38Ça ne touche plus les grandes métropoles.
09:40C'est comme le narcotrafic.
09:41On assiste à des scènes de guérilla urbaine
09:43qui touchent même les plus petites villes,
09:45isolées, tranquilles, comme on disait à l'époque.
09:47Vous êtes peut-être témoin, vous, de ça,
09:49ou au contraire, vous avez réussi à vous en tirer.
09:51Béziers, Nîmes, dans ces coins-là, 0826 300 300.
09:55Appelez-nous pour témoigner.
09:56Vous êtes bien sur Sud Radio.
09:57À tout de suite.
09:58Sud Radio.
09:59Sud Radio.
10:00Parlons vrai.
10:01Parlons vrai.
10:01Sud Radio.
10:02Parlons vrai.
10:04Sud Radio.
10:05Les débats de l'été, 10h-13h, Maxime Liedot.
10:09Et tous vos pronostics, je le rappelle, mon cher Jean-Paul,
10:11sont toujours à retrouver sur le site sudradio.fr.
10:14Et en plus, je constate que vous êtes décidément très, très, très connecté
10:18à l'actualité musicale.
10:20Vous êtes un peu notre Martin Solveig des courses, mon cher Jean-Paul.
10:23Merci encore.
10:24On continue ce débat.
10:25Vous étiez du côté de Compiègne.
10:26Mais figurez-vous que ça chauffe aussi du côté de Compiègne,
10:29puisque une trentaine d'individus ont attaqué le commissariat
10:32il y a deux, trois jours, à coup de mortier,
10:34plus d'une trentaine de tirs.
10:35Et c'est vrai que c'est les maires aussi qui sont quand même en première ligne de tout ça.
10:38Je vous voyais réagir, Jacques Millard,
10:40quand on faisait le tour de table tout à l'heure.
10:42Qu'est-ce que vous vouliez dire ?
10:44Je voulais simplement dire que si l'État n'arrive pas à rétablir l'ordre,
10:49eh bien, ce sont les Français qui vont s'armer.
10:52Et ça, ce sera très grave.
10:53C'est la raison pour laquelle je lance un appel au ministre de l'Intérieur.
10:57Soyez fermes.
10:58Il faut attraper ces oseaux,
11:00les mettre dans des unités disciplinaires,
11:03loin de leur base.
11:04Il n'y a pas d'autre solution.
11:05Sinon, ça va empirer et ça va tourner à une épreuve très très forte
11:11avec les Français qui en ont ras-le-bol.
11:13Mais Jacques, en réalité, quand vous parlez des Français qui risquent de s'armer,
11:17ça existe déjà.
11:18De plus en plus, on voit des associations d'habitants pour certains quartiers
11:21organiser des rondes, faire le tour de certains quartiers.
11:25S'armer, Paul Asibert, vous le disiez,
11:27vous qui avez l'habitude quand même de fréquenter les forces de l'ordre dans vos métiers,
11:31ils constatent aussi ce phénomène ?
11:33Oui, alors effectivement, je travaille beaucoup avec les forces de l'ordre.
11:37Le fait que les Français s'arment, en revanche, je ne suis pas tout à fait d'accord.
11:41Surtout sur les rondes.
11:42Les vigilantismes à la française,
11:45ce n'est pas du tout la même chose qu'aux Etats-Unis ou qu'ailleurs.
11:49Il y a une incapacité à agir.
11:51Ils prennent plus de risques qu'autre chose.
11:53Moi, je n'irais pas du tout encourager ce genre de choses.
11:55Malheureusement.
11:56Il ne s'agit pas de l'encourager, il s'agit de l'éviter.
11:58Exactement, exactement.
11:59C'est pour ça.
12:01Noémie Alliwa.
12:02Souvenez-vous, après les dernières émeutes, c'était après la mort de Naël.
12:06Souvenez-vous, il y avait eu plusieurs jours d'émeutes.
12:09Et on avait dit que c'était les dealers qui avaient réussi à éteindre l'incendie,
12:14à éteindre les débordements urbains.
12:18Et donc, on se dit qu'il y a...
12:20On parlait tout à l'heure de la façon dont l'État avait peut-être déserté certains territoires
12:24ou certains territoires avaient fait en sorte que l'État se retire.
12:28Eh bien, ce sont, dans certains endroits, les trafiquants, les imams,
12:32ce sont d'autres autorités qui font la loi.
12:35Bien sûr.
12:35Les associations, les associations qui y essèrent de vitrine, etc.
12:39Bien sûr.
12:39Et c'est très compliqué de s'adapter à ce contexte,
12:42puisque, par exemple, là, dans certaines communes,
12:44on voit que des couvre-feux sont mis en place.
12:46C'est le cas du côté de Nîmes.
12:48Tout à fait.
12:48On ne va pas contester ces couvre-feux.
12:50Mais finalement, ça revient à faire ce que les dealers qui contrôlent le quartier demandent.
12:55C'est-à-dire qu'il n'y a personne dans les rues.
12:57En fait, on est toi, on leur rend presque service.
12:59On ne leur rend pas service.
13:00Mais malheureusement, indirectement, ça fait leur jeu.
13:04Et je ne pense pas que ce soit comme ça que le problème va être résolu, c'est sûr.
13:09Vous parliez de Nîmes et de ce couvre-feux.
13:11C'est le cas de ce côté-là.
13:12Bonjour, Didier.
13:13Oui, bonjour.
13:14Vous nous appelez 0826 300 300.
13:16Vous connaissez bien ce quartier dont il est question,
13:20qui a été clairement victime de zones, d'images de guérillas urbaines,
13:25de fêtes guérillas urbaines.
13:27Vous connaissez bien ce quartier.
13:28Vous avez vu les choses évoluer de façon aussi dramatique
13:31ou c'est vraiment quelque chose de nouveau, d'une certaine manière ?
13:34Non, non, il y a toujours eu du trafic,
13:37mais ça n'a jamais été aussi violent que c'est violent maintenant.
13:40C'est quand même dramatique pour notre jeunesse.
13:43On est en train de devenir un pays sans foi ni loi.
13:48Alors, est-ce qu'il faut attendre que ce soit le Kidam qui vit dans ce quartier
13:52et qui, à un moment, perd de la tête
13:54et commence à faire des choses qui sont très répréhensibles ?
13:57Je ne sais pas trop comment le gouvernement fait pour pouvoir accepter ça.
14:02On dirait qu'il y a une paix sociale qui est voulue.
14:05On prend tous ces gens qui habitent dans les quartiers
14:07pour des idiots et on se dit « démerdez-vous ».
14:11Ce n'est pas comme ça que ça doit se passer.
14:12C'est quoi ? C'est un sentiment d'abandon que vous décrivez ?
14:15C'est-à-dire que quand vous essayez peut-être de relayer
14:17aux forces de l'ordre, aux autorités supérieures,
14:19il n'y a pas la réponse suffisante ?
14:20Non, les forces de l'ordre, je pense qu'elles font leur travail.
14:25Après, derrière, il y a la justice qui est...
14:28On ne peut plus laxiste.
14:29On a vu ce qui s'était passé pour le 14 juillet.
14:31On a vu les peignes qui ont été prononcées.
14:33C'est ce foot de l'égal du monde.
14:34Vous, c'est ce que vous voyez aussi à Nîmes ?
14:35C'est-à-dire que peut-être que les jeunes que vous voyez
14:37le lundi soir monter dans un camion de police,
14:39vous les recroisez peut-être le mercredi, le jeudi,
14:41dans la même rue, en train de commettre les mêmes sévices ?
14:44Mais c'est des mineurs. Vous voulez faire quoi ?
14:47Beaucoup de mineurs.
14:47Beaucoup de mineurs.
14:49Beaucoup de mineurs.
14:49Et puis de toute façon, le couvre-fus, il est fait pour des gens de moins de 15 ans.
14:53Vous croyez que les autres, ils vont rester enfermés chez eux ?
14:56Donc c'est quoi ? C'est les parents à ce moment-là qui sont défaillants ?
14:59Les parents peut-être sont défaillants.
15:02À savoir que maintenant, la violence qui est faite par ces jeunes envers les policiers,
15:06elle est faite certainement aussi envers leurs parents.
15:08Mais Didier, vous habitez à Nîmes depuis combien de temps ?
15:11Ça fait plus de 25 ans.
15:13Et en plus de 25 ans, comment vous réagissez aujourd'hui ?
15:17Parce que votre ville est à peu près partout.
15:19Si on enlève, à mon avis, la géolocalisation qu'on ne voit pas mignonne,
15:22on peut penser que c'est des scènes qui se passent au Brésil ou au Mexique.
15:25Comment vous réagissez ?
15:26Quels sont les témoignages que vous avez autour de vous ?
15:28Vous réfléchissez à partir peut-être de la ville ?
15:31Non, absolument pas.
15:33Non, celui qui ne se drogue pas, celui qui ne va pas.
15:38Moi, je vais dans les quartiers.
15:39Je n'ai jamais été agressé ou menacé ou quoi que ce soit.
15:45C'est intéressant ce que vous dites.
15:46Ça veut dire quoi ?
15:47En réalité, c'est devenu, malgré les scènes de violence qu'on observe,
15:52un coin totalement maîtrisé par les dealers ?
15:55À partir du moment où vous ne vous posez pas de problème,
15:57vous pouvez y déambuler tranquillement ?
16:00C'est évident.
16:00Ah oui, mais attendez, pardon Didier, c'est évident peut-être pour vous,
16:04mais pas pour nous.
16:05Vous êtes en train de raconter des frontières,
16:07un visite entre les différents quartiers
16:08où l'ordre règne uniquement parce qu'ils sont maîtrisés par les dealers.
16:14C'est eux qui ont l'argent, c'est eux qui ont les armes.
16:17On ne peut pas faire ça.
16:18Ce n'est pas possible.
16:19Merci beaucoup Didier d'avoir témoigné sur Sud Radio 0 826 300 300
16:23avec quand même ces propos absolument édifiants.
16:26De dire, ce n'est pas c'est eux qui foutent un bordel général,
16:28pardonnez-moi l'expression,
16:29mais c'est réellement eux en fait qui régissent l'ordre.
16:32On change de mentalité quand même, Noémie Allioua.
16:34C'est-à-dire que ça y est, on est passé dans une autre dimension.
16:37On est passé dans une autre dimension
16:38et quand même le témoignage de Didier était extrêmement intéressant
16:40parce qu'il a quand même insisté sur l'âge des délinquants,
16:43sur le fait qu'ils étaient pour la plupart des mineurs.
16:45Ça veut bien dire qu'il y a quelque chose à faire sur la justice des mineurs.
16:48Ça veut bien dire qu'il faut une réponse pénale qui soit adaptée
16:51à des jeunes qui ne sont plus complètement jeunes
16:53parce que le temps change et la loi doit changer.
16:56La loi doit s'adapter aussi à une société
16:59où les jeunes d'aujourd'hui ne sont pas les jeunes d'hier,
17:02ce ne sont pas les jeunes d'il y a 50 ans.
17:04Et le problème, c'est qu'aujourd'hui,
17:06ces jeunes qui sont aujourd'hui, qui se comportent comme des adultes,
17:08doivent être jugés comme des adultes, doivent être responsabilisés.
17:11C'est très important parce que Didier, il a insisté là-dessus.
17:13Et juste rapidement, une deuxième chose.
17:15Parce qu'on a entendu plusieurs témoignages de gens
17:17qui habitent dans des quartiers populaires
17:19et qui nous témoignent de leur souffrance.
17:21C'est très important d'entendre ça.
17:23Parce que, vous savez, personnellement,
17:24j'en veux beaucoup à une partie de la gauche
17:26qui a toujours considéré que la sécurité, au fond,
17:29c'était un truc d'extrême droite.
17:30Qu'au fond, c'était quelque chose...
17:31Ce qui se demande à peu près toutes les enquêtes d'opinion, d'ailleurs.
17:33Bien sûr, vous avez le fameux débat
17:35sur est-ce qu'il faut armer ou non les policiers municipaux.
17:38Et là, c'est très clair.
17:38Vous avez toujours les écolos et l'extrême gauche
17:40et une partie de la gauche qui considèrent, au fond,
17:42qu'il ne faut pas non plus trop parmer les policiers.
17:46Il ne faut pas trop protéger leur population, finalement.
17:48Et ça, c'est un drame. Pourquoi ?
17:50Parce que ce sont d'abord les catégories populaires
17:51qui souffrent de tout ça.
17:54Et c'est elles, les premières, qui doivent être protégées.
17:56Donc, si on se soucie du plus faible,
17:57on doit se soucier de ces populations
17:59qui se retrouvent démunies face à cette délinquance,
18:03débridées au quotidien,
18:04et qui doivent la supporter.
18:06Lucas Pallana vient sur ça, justement.
18:07Je suis tout à fait d'accord avec Noémie.
18:09Et sur la nécessité peut-être de modifier aussi
18:11un moment la justice, Didier nous le disait.
18:13Le problème, c'est que le mec est un moment
18:15dans le camion de flippe le lundi soir
18:18et encore dans la rue le jeudi.
18:19Bien sûr, c'est ce que je disais tout à l'heure.
18:21Il y a la question de la justice des mineurs
18:22et de potentiellement l'abaissement
18:24de la majorité pénale.
18:26Et pour abonder dans le sens de Noémie,
18:28c'est vrai qu'on le dit depuis tout à l'heure,
18:30le constat est posé par les professionnels du secteur,
18:32par de plus en plus de responsables politiques,
18:35par les Français à longueur d'enquête d'opinion.
18:37Pour autant, il y a une partie de la classe politique
18:39qui continue de tenir le même discours
18:41qu'on entend depuis des dizaines d'années.
18:44On l'a encore vu avec Mathilde Panot,
18:45il n'y a pas plus tard qu'une semaine.
18:46L'idée, c'est d'aller sans caméra de surveillance,
18:48désarmer la police municipale.
18:49C'est très intéressant ce sujet parce que, par exemple,
18:51moi, je suis allé dans le cadre de mon travail
18:54à Fachtuménil, qui est une des rares communes
18:57aujourd'hui aux mains de la France Insoumise.
19:00Et en fait, on se rend bien compte que sur le terrain,
19:03le maire LFI ne fait pas ce que prônent
19:07les cadres de la France Insoumise au national.
19:09Donc, en fait, les politiques se font élire
19:11avec l'étiquette France Insoumise
19:12peut-être sur fond de Gaza, conflits au Proche-Orient,
19:16mais au bout d'un moment,
19:16quand ils sont dans le siège de la mairie,
19:18ils sont plus pragmatiques.
19:19Oui, tout à fait, parce que, tout simplement,
19:21il y a des réalités de terrain,
19:22il y a des demandes de la population.
19:23En l'occurrence, ce maire LFI
19:25ne désarme pas complètement sa police municipale
19:27dans le sens où elle a des armes non létales,
19:29mais ils ont, par exemple, des gazeuses.
19:34Donc, sur la vidéosurveillance également,
19:38ils l'augmentent.
19:39Ils font même des partenariats avec les communes voisines.
19:42Donc, on voit bien que, finalement,
19:44les grandes théories nationales
19:46ne collent pas toujours aux réalités concrètes du terrain.
19:50Jacques Millard, sur sa mot de la fin,
19:52peut-être un peu sur ce sujet.
19:54Vous savez, c'est une politique...
19:56Vous savez, il faut se méfier, je dirais,
19:58des politiques à coup.
20:00Il faut pratiquer une politique de long terme
20:03et, comme je l'ai dit tout à l'heure,
20:05il faut sortir ces gamins de là où ils sont,
20:07les mettre dans une unité disciplinaire.
20:09Ce n'est pas un problème, je dirais, de justice pénale.
20:13C'est un problème de rééducation.
20:15Et la rééducation, il faut qu'elle se fasse...
20:17Est-ce que vous pensez, pardonnez-moi Jacques,
20:19est-ce que vous pensez qu'on a suffisamment,
20:21peut-être, de personnel formé
20:22pour s'occuper des jeunes
20:24qui, dès 12-13 ans,
20:25sont dans un environnement d'une telle violence ?
20:26Eh bien, c'est là où il faut faire un effort
20:28parce que ce sont des mineurs.
20:30Effectivement, vous ne traitez pas des mineurs
20:32comme vous traitez des adultes.
20:33Mais vous les remettez dans le droit chemin
20:35un peu avec discipline et ordre.
20:39Discipline et ordre,
20:40est-ce que c'est...
20:41On va dire que c'est le nouveau slogan de votre partie,
20:44Jacques Mierre, j'ai l'impression.
20:45Discipline et ordre.
20:47Parce que, vous savez,
20:49l'ordre, c'est l'ordonnancement naturel des choses.
20:52Et ce n'est pas, je dirais,
20:53de réinventer le fil à couper le beurre.
20:56C'est qu'il y a un moment,
20:57il faut savoir prendre des mesures
21:00et les appliquer.
21:01Et les appliquer, Paul Asibert.
21:02Oui, absolument, sur les mesures.
21:05Et moi, je peux terminer surtout sur le modus operandi
21:08qui change.
21:10On parle des violences qu'il y a dans ces lieux.
21:13Ce sont des violences qui sont aussi opportunistes.
21:15Moi, ce qui m'intéresse, c'est aussi, là,
21:16tout ce qui est influence, manipulation de l'information,
21:19manipulation, en tout cas, des réseaux.
21:22Je pense qu'il y a un certain nombre
21:23de déstabilisations qui peuvent avoir lieu aussi,
21:26qui sont voulues dans les quartiers,
21:27justement, pour laisser le deal se faire.
21:30D'autre part, on parle du trafic de stubs,
21:34si on parle de la mexicanisation,
21:35en fait, on va de plus en plus,
21:36et c'est là qu'il va falloir trouver une réponse
21:38judiciaire adaptée,
21:40on va de plus en plus vers une mexicanisation,
21:42c'est-à-dire des réseaux qui sont plus tenus
21:44à l'intérieur des cités, mais en dehors,
21:46qui sont gérés par les réseaux sociaux,
21:48et qui vont aller vers des crimes
21:50et des délits vachement plus simples
21:52qu'on n'est plus sur du braquage de fourgons,
21:55on n'est plus sur du braquage de banques compliquées,
21:56on est sur de l'enlèvement,
21:58sur du home-jacking,
21:59sur des choses comme ça,
21:59et c'est de plus en plus là-dessus
22:01qu'on va avoir à agir demain.
22:04Un changement total du paradigme ?
22:05Un changement total du paradigme, absolument.
22:07Béziers et Limoges, Nîmes,
22:08la France perd-elle le contrôle de ces territoires ?
22:10Oui, à plus de 95% sur les réseaux sociaux
22:12et l'application Sud Radio.
22:14Dans un instant, mon cher Paul,
22:15vous parliez de manipulation de l'information.
22:17Est-ce que ceci se passe
22:18sur un thème aussi sensible et explosif
22:20que la loi du plomb ?
22:22La France soutient-elle encore ses agriculteurs
22:24quand on voit la horde de soulèvements
22:25et beaucoup de responsables politiques
22:27qui appellent à ce qu'on revienne sur cette loi
22:29parce que ce seraient des machines à cancer
22:31et au passage,
22:31Sandrine Rousseau qui confirme
22:33qu'elle n'en a rien à péter
22:34du revenu des agriculteurs.
22:35C'est avant tout une question de santé publique.
22:370826 300 300.
22:39Vous êtes agriculteur
22:40ou au contraire,
22:41vous défendez cette loi
22:42ou peut-être que non,
22:43vous êtes restaurateur
22:44et vous jugez que cette loi
22:45réintroduit des produits dangereux.
22:47C'est une chaîne qu'il faut sauver.
22:490826 300 300.
22:50Vous êtes sur Sud Radio.
22:51A tout de suite.
22:52Sud Radio.
22:53Sud Radio.
22:53Parlons vrai.
22:54Parlons vrai.
22:55Sud Radio.
22:55Parlons vrai.
22:57Sud Radio.
22:59Les débats de l'été,
23:0010h-13h.
23:01Maxime Liedot.
23:02Autre sujet qui va nous occuper.
23:04J'ai besoin de vos appels.
23:050826 300 300
23:06et vous voulez alimenter,
23:07participer à la conversation.
23:09Il y a les réseaux sociaux
23:10et l'application Sud Radio.
23:12Évidemment, pour cela,
23:13toujours en compagnie
23:14de Noémie Allioua,
23:15journaliste, essayiste,
23:16auteur de La Terreur
23:16jusqu'aux sous nos draces
23:17et aux éditions Plon.
23:19Paul Asibert,
23:19directeur général de Vortiguen.
23:21Lucas Planavet,
23:22un journaliste au JDD,
23:23le journal du dimanche
23:24et à 10 ans.
23:25Jacques Millard,
23:25maître de Maison Lafitte
23:26et auteur de Bye Bye Démocratie
23:28pour ce débat
23:29qui, très franchement,
23:30agite la France
23:31depuis deux jours
23:32alors qu'elle a été votée
23:33avec peut-être en effet
23:34quelques sous-brosseaux.
23:35C'est la loi Duplon.
23:36Loi Duplon
23:37qui est critiquée
23:38notamment parce qu'elle réintroduit
23:39à titre dérogatoire,
23:40faut-il encore le préciser,
23:42et sous condition,
23:43un pesticide,
23:44les néonicotinoïdes,
23:45notamment pour tuer
23:46parfois les quelques abeilles.
23:47l'ancitamipride,
23:49j'ai réussi à le dire
23:49la première fois à la radio,
23:50c'est exceptionnel,
23:51et grâce à une pétition,
23:54le bravo un peu méprisant,
23:55il était génial.
23:56Bravo, c'est bien.
23:57Est-ce qu'on veut
23:58une gommette verte ?
23:59Non, Noémie,
24:00il n'a pas besoin
24:01d'une gommette verte.
24:02Mais c'est vrai
24:02que c'est quand même
24:03un débat qui agit,
24:04notamment parce que
24:04c'est aussi la première fois
24:05qu'une pétition
24:06mise en ligne
24:07atteint le million
24:08de signatures
24:09qui oblige donc
24:10les députés notamment
24:12à rediscuter de cette loi
24:13autour de la table.
24:14Comment vous regardez ça ?
24:16Parce qu'on peut le voir
24:16de différents panières.
24:18Est-ce que,
24:18et c'est la question
24:19qu'on vous pose,
24:19est-ce que la France
24:20est encore capable
24:21de soutenir
24:21comme il se doit
24:22ces agriculteurs ?
24:23Parce qu'on a l'impression
24:23que, rappelez-vous,
24:24le débat sur le glyphosate,
24:25c'était déjà électrique.
24:27Rappelez-vous des débats
24:27sur les agriculteurs ?
24:28À chaque fois,
24:29c'est extrêmement,
24:30comment je pourrais dire ça,
24:31virulent,
24:32Lucas Panaglia.
24:32Comment vous observez ça ?
24:34Plusieurs choses.
24:36Déjà, sur la pétition
24:37en elle-même,
24:37alors évidemment,
24:39autant de signatures
24:39sur une pétition,
24:40ce n'est pas rien,
24:41donc ça ne signifie pas rien.
24:42Maintenant,
24:43pour ma part,
24:43je pense qu'il faut
24:44tout de même relativiser.
24:45Ce n'est pas comme si
24:46un million de personnes
24:47étaient descendues dans la rue
24:48pour militer
24:49contre la loi du plomb.
24:51On sait que,
24:52parce que notamment,
24:53là, c'est la gauche
24:53qui conteste cette loi,
24:54donc on sait qu'ils ont
24:55une capacité
24:56de mobilisation en ligne.
24:59On est un peu,
25:00aujourd'hui,
25:01on en parlera aussi tout à l'heure,
25:02mais dans la société
25:04de la pétition,
25:04chacun y va
25:05de sa petite pétition,
25:06de son petit collectif.
25:08Là, c'est pas un petit collectif,
25:10bien sûr,
25:10c'est plus d'un million de personnes.
25:12Maintenant,
25:13au mieux,
25:14il y aura un débat
25:15qu'il n'y a pas eu,
25:16d'ailleurs,
25:16à l'Assemblée nationale.
25:18Yael Brown-Pivet,
25:18la présidente de l'Assemblée,
25:19a déjà dit
25:20que, de toute façon,
25:21c'était symbolique
25:22et qu'il n'est pas question
25:24de revenir sur cette loi.
25:25Donc, on sait
25:26que les écologistes
25:27essayent de faire pression,
25:29notamment sur l'exécutif,
25:31sur Emmanuel Macron,
25:31pour qu'il ne promulgue pas
25:32cette loi.
25:33Je pense qu'on en est loin.
25:34Et puis, on disait
25:35qu'effectivement,
25:36c'est assez inédit
25:36qu'une pétition récolte
25:37autant de signatures.
25:38En revanche,
25:39il y a déjà eu des pétitions
25:40et des mouvements spontanés
25:42qui se forment.
25:42Je pense notamment
25:43à la réforme des retraites.
25:44Et si je ne dis pas de bêtises,
25:45la réforme des retraites
25:46est toujours en vigueur
25:47et on n'est pas revenu dessus.
25:48Oui, bien sûr.
25:48Et ça avait été en plus
25:49en 49-3,
25:50donc peut-être un peu plus contestable.
25:51Alors que là,
25:52en réalité,
25:52quand on regarde le détail des chiffres,
25:53c'est quand même 70%
25:54des sénateurs
25:55qui l'ont voté,
25:56Paul Aziver,
25:56et 60% des députés.
25:58Donc, soit on le voit
25:59comme en réalité
26:00c'est un nid encore très actif
26:03de gens qui permettent
26:04peut-être de remobiliser
26:05une démocratie
26:05qu'on qualifie souvent
26:06de dormante en France
26:07ou au contraire,
26:08on se dit qu'il y a une volonté
26:09de déstabiliser des lois
26:10qui sont en réalité
26:11votées parfaitement démocratiquement.
26:13Non, mais je trouve ça très bien
26:15qu'il y ait eu une pétition
26:18justement sur la loi Duplon
26:19et qu'on puisse avoir
26:20des pétitions qui aujourd'hui
26:21dépassent le million de personnes.
26:23C'est très bien à deux égards.
26:24C'est très bien d'abord
26:24qu'effectivement,
26:26on a une représentation nationale
26:28mais que des pétitions
26:29puissent être examinées.
26:30D'autre part,
26:31c'est très bien aussi
26:32parce que ça peut permettre
26:32d'aller décortiquer cette pétition,
26:35d'aller décortiquer
26:36qui l'a signée,
26:37de voir le nombre
26:38de réelles signatures,
26:40de voir aussi
26:40les influences
26:41qu'il y a pu y avoir
26:43pour que cette pétition
26:44soit signée
26:47et toutes les campagnes
26:48d'information,
26:50de lutte informationnelle
26:51pour que cette pétition sorte.
26:53Et ça,
26:54ça permet de donner
26:54des indications
26:55sur les mouvements
26:56qui sont en place aujourd'hui
26:58pour aller influencer la loi
26:59en dehors
27:01des entreprises
27:02de lobby.
27:02C'est presque des lunettes
27:03que vous nous décrivez.
27:04C'est-à-dire que ce genre
27:05de mobilisation
27:06permet de voir parfois
27:07les ONG qui se mobilisent,
27:08d'essayer les arguments.
27:09C'est presque un outil parfait.
27:10C'est un outil parfait
27:11pour voir effectivement
27:13où on en est
27:14de la lutte informationnelle
27:16et
27:16non pas des offensives
27:20d'influence
27:21mais en tout cas
27:21de qui sont les acteurs
27:23de l'influence aujourd'hui.
27:24On a beaucoup désigné
27:25les lobbyistes,
27:26on a beaucoup désigné
27:27même dans des films
27:28à raison,
27:29mais en même temps
27:29c'est leur métier.
27:30En revanche,
27:33tous les acteurs
27:34qui vont aller saisir
27:36les parlementaires,
27:37c'est-à-dire,
27:37il n'y a pas les...
27:38C'est comme le bon
27:40et le mauvais chasseur.
27:41Il n'y a pas celui
27:42qui va faire
27:4440 000 mails
27:46à des députés
27:47et qui va être
27:47le bon lobbyiste
27:48parce que c'est une ONG
27:50et celui qui va faire
27:5140 000 mails
27:51à des députés
27:52et qui est le mauvais lobbyiste
27:53parce qu'il est méchant
27:53et qui dépend
27:54des intérêts industriels.
27:55Elle est très intéressante
27:56mais elle est intéressante aussi
27:57parce qu'elle donne
27:58aux Français
27:58la possibilité
27:59de s'exprimer
28:00et c'est très bien.
28:01Bonjour Jean-François.
28:03Bonjour à vous
28:04et à toute votre équipe.
28:06Merci beaucoup
28:07de nous appeler
28:07au 0826 300 300.
28:09Vous, vous êtes
28:10concernement concerné,
28:12vous êtes directement concerné
28:13mon cher Jean-François
28:14parce que vous êtes
28:14agriculteur céréalier,
28:15c'est ça ?
28:16Voilà, moi je suis
28:17céréalier dans Haute-Garonne
28:18sur une superficie
28:21de 150 hectares.
28:21Voilà, moi je suis
28:25quand je vois
28:27ce qui se passe
28:28mais je me dis
28:28c'est du grand n'importe quoi.
28:32Mais parce que
28:33Jean-François
28:34parlons franchement
28:35cette loi du plomb
28:35qui a été votée
28:36pour vous
28:36elle va réussir
28:37à être utile
28:38ça va peut-être
28:38améliorer votre quotidien
28:39c'est ça ?
28:40Vous vous réjouissez ?
28:40Je vais vous dire
28:41c'est pas compliqué
28:42c'est du bon sens paysan.
28:44Allez-y pour le bon sens paysan
28:45mon cher Jean-François
28:45on vous écoute.
28:47Voilà, c'est du bon sens paysan
28:48et je vais vous expliquer
28:48pourquoi c'est très simple.
28:49Parce que ce que nous
28:51on ne fera pas en France
28:52on ne le produira pas
28:54on va perdre notre agriculture
28:55comme on a perdu l'industrie
28:57comme on a perdu la sidérurgie
28:58comme on perd tout au fur et à mesure
28:59comme tous ces petits commerçants
29:00qui ferment tous les jours
29:01le dernier rempart
29:02c'est l'agriculture
29:03ça continue
29:05avec des gens
29:06qui ne produisent rien
29:06qui ont des surtout
29:07et qui n'ont jamais rien fait
29:09de leur vie
29:09et surtout qui ne connaissent pas
29:10l'agriculture
29:10qui viennent s'en mêler
29:11je vais vous expliquer
29:12c'est très simple
29:13les néonicotinoïdes
29:15pour qu'ils soient
29:17nuisibles à l'homme
29:18il faudrait mécuper la dose
29:19par 130 ou 140
29:21mais quel agriculteur
29:23va aller mécuper la dose
29:24par 130 ou 140
29:25au prix que ça coûte
29:26déjà pour commencer
29:27puis deuxièmement
29:29ce qui ne rentre pas
29:30si demain on ne le fait plus
29:32ça va rentrer d'ailleurs
29:33aujourd'hui
29:34des néonicotinoïdes
29:35monsieur
29:35vous en mangez
29:36vous en avez
29:37tout ce qui rentre
29:38des autres pays européens
29:40oui
29:41mais en fait
29:42c'est tel sur ça
29:43qu'il faut insister
29:44Jean-François
29:44pour arrêter d'affoler les esprits
29:45c'est que tous
29:46les autres pays européens
29:48l'utilisent
29:49la France
29:49une fois de plus
29:50dans ce domaine-là
29:51était l'exception
29:51c'est ça
29:52mais bien sûr
29:54donc ça veut dire
29:54c'est le même problème
29:56que les OGM
29:58oui bien sûr
29:59en France
29:59tout le monde
30:00monsieur Beauvais
30:01le grand agriculteur
30:02qui n'a jamais vu
30:02un tracteur de sa vie
30:03qui nous a expliqué
30:05qu'il fallait s'arrêter
30:05les OGM
30:06d'accord
30:06et ça rentre dans l'Espagne
30:08quand vous mangez
30:09vous mangez
30:10certains gâteaux
30:10je ne serai pas la marque
30:12je ne vais pas avoir de nuit
30:12mais avec
30:14avec de la farine de maïs
30:16même la farine de blé
30:17avec des OGM
30:18en Espagne
30:19ça rentre en France
30:22et vous le mangez
30:23peut-être
30:23vous le transformez
30:24vous ne voyez pas
30:25donc en fait
30:26on vient se tirer totalement
30:27une balle d'empier
30:27Jean-François
30:28c'est-à-dire que tout ce qu'on
30:29ne consomme pas directement
30:29de la France
30:30les autres pays européens
30:31le font directement
30:32merci beaucoup
30:32de nous avoir appelé
30:34au 0826 300 300
30:35merci beaucoup
30:36d'être l'agriculteur
30:37céréalier
30:38que vous êtes métier
30:38indispensable
30:39en France
30:40et d'écouter aussi
30:41Sud Radio Jacques Millard
30:42je vous voyais
30:43acquiescer
30:44franchement
30:45à l'écoute de l'auditeur
30:46Jean-François
30:46oui mais je veux dire
30:48il a parlé
30:49je dirais
30:50de bon sens
30:51il y a deux aspects
30:53il y a d'abord
30:54premièrement
30:55le million d'internautes
30:56il ne faut pas parler
30:57je dirais
30:59de personnes
30:59ce sont des internautes
31:01c'est-à-dire
31:02on a changé de monde
31:02et on peut communiquer
31:03aujourd'hui
31:04par le digital
31:05par l'électronique
31:07et ça s'amplifie
31:08surtout qu'il y a eu
31:09une réponse
31:11médiatique très forte
31:12on en a parlé
31:13sur tous les médias
31:14deuxièmement
31:15effectivement
31:16est-ce que la France
31:17est dans l'erreur
31:18alors que tous nos
31:19petits partenaires
31:20au haut niveau
31:21européen
31:22acceptent
31:24que
31:24effectivement
31:25ça ne soit pas
31:26banni
31:27que les néocodélites
31:28ne soient pas bannis
31:29j'ajoute d'ailleurs
31:30que j'ai dans ma
31:31dans ma commune
31:32une société
31:33qui a mis au point
31:35des betteraves
31:36qui résistent
31:37justement
31:38à la maladie
31:39des betteraves
31:40donc
31:40on voit très bien
31:42qu'on a des solutions
31:43on voit très bien
31:44qu'on peut y arriver
31:45mais aujourd'hui
31:46pardon de le dire
31:48j'ai le sentiment
31:49qu'on a un effet panurge
31:51tout le monde
31:52voilà
31:52et ça c'est dangereux
31:54mais il faut reconnaître
31:55qu'il y a une mobilisation
31:57des internautes
31:58et c'est à nous
31:59à argumenter
32:00merci beaucoup
32:01Jacques Myard
32:02et je remercie encore
32:03l'auditeur Jean-François
32:04vous êtes nombreux
32:05à nous appeler
32:050 826 300 300
32:07dans quelques instants
32:08on partira du côté
32:08du Roussillon
32:09avec Dominique
32:10qui revient aussi
32:11sur ce problème
32:11peut-être d'interdire
32:13en France
32:13des choses qui sont
32:14largement documentées
32:16qui sont largement
32:17on va dire
32:17en place installées
32:18dans les autres pays européens
32:19et qui minent notre agriculture
32:200 826 300 300
32:22réseaux sociaux
32:23application de Sud Radio
32:24pour poursuivre ce débat
32:25et venir d'une certaine manière
32:27en studio
32:27parlez vrai
32:28c'est le slogan
32:29vous le savez
32:29on revient dans quelques instants
32:30à tout de suite
32:31Sud Radio
32:32Sud Radio
32:33Parlons vrai
32:34Parlons vrai
32:34Sud Radio
32:35Parlons vrai
32:36Sud Radio
32:38les débats de l'été
32:3910h-13h
32:40Maxime Liedot
32:42toujours en compagnie
32:42de Paul Aziber
32:43directeur général de Vortiguen
32:44de Lucas Planaver
32:45un journaliste au JDD
32:46le journal du dimanche
32:47Jacques Maillard
32:48maire de Maison Lafitte
32:49et auteur de
32:49Bye Bye Démocratie
32:50aux éditions La Font Presse
32:52et Noémie Allioua
32:52journaliste
32:53essayiste
32:54et auteur de La Terre R
32:55jusque sous nos draps
32:56c'est aux éditions Plon
32:57et on était en train
32:58d'avoir une conversation
32:59sur tout ce que vous entendiez
33:00depuis tout à l'heure Noémie
33:01en disant
33:01mais il y a quand même
33:02aussi quelque chose
33:03qui est peut-être gênant
33:04dans le fond
33:04avec cette pétition
33:05c'est que si ça ravive
33:06peut-être une démocratie
33:07qu'on dit à tort
33:08souvent trop
33:09trop essoufflée en France
33:11c'est gênant
33:11parce que ça vient remettre
33:13d'une certaine manière
33:14en cause de la science
33:14oui c'est à dire que
33:15à mon sens
33:16la démocratie fonctionne
33:17évidemment pour les régimes politiques
33:19mais ça ne fonctionne pas
33:21pour arbitrer la science
33:23et les études scientifiques
33:24on ne peut pas considérer
33:27que c'est parce que
33:28un certain pourcentage
33:30de la population
33:31sera pour ou contre
33:32tel médicament
33:33dans ce cas-là
33:34s'il y a une majorité
33:35alors il faudra l'autoriser
33:36ou l'interdire
33:37vous savez
33:37je pense tout simplement
33:39qu'il faut savoir
33:39admettre ses limites
33:40faire preuve d'un peu
33:41de modécie
33:41notamment sur des sujets
33:43aussi importants
33:44que ceux qui touchent
33:45la science
33:46et là en l'occurrence
33:47vous l'avez rappelé
33:48brièvement
33:48mais c'était
33:50l'agence européenne
33:50de la sécurité
33:51des aliments
33:53qui a conclu
33:53qu'il n'y avait pas
33:54de risque de cancer
33:55donc il faut écouter
33:56les spécialistes
33:57il faut écouter sur le coup
33:58les experts
33:59vous savez
33:59je me souviens
34:00au moment du Covid
34:01au moment du Covid
34:02beaucoup considéraient
34:03qu'ils avaient déjà
34:04la science infuse
34:05qu'ils étaient capables
34:06de considérer
34:06que tel médicament
34:08pourrait résoudre
34:09tous les problèmes
34:10il y avait eu
34:11souvenez-vous
34:12le professeur Raoult
34:13qui était arrivé
34:14et qui avait parlé
34:15de l'hydroxyclogroquine
34:16et ensuite
34:18il y avait eu
34:18tout un comité scientifique
34:19qui avait considéré
34:20que ce n'était pas
34:20la bonne solution
34:21c'est aussi à ça
34:23qu'on voit
34:23que le débat
34:24ne se limite pas
34:26à dire
34:26c'est la science
34:26c'est la science
34:27je pense qu'effectivement
34:28cette pétition
34:29peut permettre
34:29de lancer le débat
34:30pour expliquer
34:31ce que la science dit
34:32et pour expliquer
34:33plus concrètement
34:34cette loi
34:34parce qu'on a bien vu
34:35sur le Covid
34:37notamment
34:37que sur d'autres sujets
34:38il ne suffit pas
34:39de brandir la science
34:39pour que les gens
34:41comprennent
34:42ce qu'on essaie
34:43de leur dire
34:43il faut qu'il y ait du débat
34:45je suis d'accord
34:45il faut qu'il y ait du débat
34:46par contre
34:47ce n'est pas ça
34:48qui va changer la loi
34:48ce n'est pas ça
34:49qui va au bout du bout
34:50réussir à avoir
34:52le dernier mot
34:53ce n'est pas la démocratie
34:54de déterminer
34:54comment la science
34:56doit agir
34:56et qu'est-ce qui est
34:57pancérigène
34:58et qu'est-ce qui ne l'est pas
34:59encore une fois
34:59il faut s'en remettre
35:00à des experts
35:01cette édition
35:02traduit l'anxiété
35:03des français
35:04il faut le savoir
35:06c'est un problème
35:06d'anxiété
35:07c'est un problème
35:08de peur
35:09de méfiance
35:09de crainte
35:10de l'apocalypse
35:11bon crainte
35:12de l'apocalypse
35:13espérons que ça n'arrive
35:14pas tout de suite
35:14pas tout de suite
35:15après l'été
35:16on parle de science
35:18la semaine dernière
35:19juste après le vote
35:20de cette loi
35:20précisément
35:21je recevais Laurent Duplomb
35:22qui est le sénateur
35:22à l'air
35:23qui est à l'origine
35:24de cette loi
35:24et qui porte ce texte
35:25lui-même est agriculteur
35:26et sur tout ce système
35:28de pétition
35:28fonctionnement
35:29débat
35:29anti-science
35:30je vous propose
35:31de l'écouter
35:31voici ce qu'il disait
35:32c'était la semaine
35:32dernière
35:33sur cette même antenne
35:34la gauche
35:34la gauche et l'écologie
35:35n'ont de cesse
35:36à vouloir être
35:37sur un triptyque
35:38qui est assez simple
35:39on commence par la peur
35:40la désinformation
35:41et la peur
35:41une fois qu'on a bien fait peur
35:43on culpabilise les français
35:44et une fois qu'on les a culpabilisés
35:46on leur interdit
35:47ce que je dis souvent
35:48la gauche des interdits
35:50n'a aujourd'hui
35:51de limites pour rien
35:52Paul Asibert
35:53directeur général
35:54de Working Games
35:55c'est ce que vous décriviez
35:56un peu tout à l'heure
35:56c'est la logique
35:57comme ça
35:58d'approche
35:58d'influence
35:59qui parfois
36:00mène une certaine partie
36:01pas de chance
36:01c'est un peu à gauche
36:02mais peut-être d'ONG ou autre
36:03qui essaye de distiller
36:05certains éléments de langage
36:07on va dire
36:08on l'avait vu dans d'autres cas
36:09dans le débat public
36:10je n'irai pas du coup
36:12sur un plan politique
36:12mais en revanche
36:13c'est très intéressant
36:14d'écouter ce que disait
36:15M. le maire
36:16ce que disait Noémie
36:17et ce que dit effectivement
36:18le sénateur Duplomb
36:19là-dessus
36:21c'est ce qui en ressort
36:23c'est effectivement
36:23qu'il y a une anxiété
36:24des français
36:24c'est pour ça
36:25qu'il y a cette pétition
36:27et que c'est intéressant
36:28du coup
36:29d'avoir une pétition
36:30en revanche
36:31la pétition
36:32ne doit pas remplacer
36:34la vérité scientifique
36:36on doit écouter
36:37la voix des français
36:39mais pourquoi
36:39il y a cette voix
36:40pourquoi il y a cette anxiété
36:41c'est parce qu'en réalité
36:43il y a une manipulation
36:44par l'émotion
36:45il y a une manipulation
36:46par l'anxiété
36:47quand on parle en fait
36:48d'éco-anxiété
36:48on parle d'utilisation
36:50de la peur
36:51pour arriver à des fins
36:52et elle est là
36:53plutôt la manipulation
36:53de l'information
36:54et elle est là
36:55la lutte informationnelle
36:57et c'est ça qu'on voit
36:57donc il y a
36:58un camp
36:59ou en tout cas
36:59des attaques informationnelles
37:01qui sont faites
37:01de façon à utiliser
37:02l'émotion
37:03contre l'information
37:04l'information c'est la science
37:05il faut peut-être réussir
37:06à redonner
37:07de l'émotion à la science
37:08pétition loi du plomb
37:10la France soutient-elle
37:11encore ses agriculteurs
37:12vous nous dites non
37:13à plus de 81%
37:14paysans 47
37:15qui nous dit jouer sur la peur
37:16pour empêcher les agriculteurs
37:17français d'avoir les mêmes moyens
37:18que les autres agriculteurs
37:19de l'UE
37:19c'est ça qui va renforcer
37:21les importations massives
37:22de produits bas de gamme
37:23venus de partout
37:23et après on s'étonne notamment
37:25quand on arrive à faire glisser
37:26le mercosur
37:27et je crois que c'est ce que vous voulez
37:28nous dire aussi Dominique
37:29bonjour
37:30oui bonjour
37:31bonjour les auditeurs
37:32et bonjour à tous les intervenants
37:330126 300 300
37:35vous aussi vous voulez peut-être
37:36appuyer sur le cas de risque
37:38venu des autres pays européens
37:40et le risque d'importation massive
37:42c'est ça ?
37:43bah écoutez oui
37:44effectivement
37:44le risque d'importation massive
37:46remet au neutre
37:47toutes les actions
37:47que l'on pourrait
37:48entreprendre chez nous
37:49puisque si on fait rentrer
37:51des produits
37:51qui sont traités
37:52avec ce genre d'intrants
37:53en masse
37:56à la place des produits
37:57les produits
37:58qui sont produits chez nous
37:59on affaiblit
38:00non seulement
38:00nos agriculteurs
38:01mais on affaiblit aussi
38:02le PIB de notre pays
38:03c'est complètement absurde
38:04et moi je crois
38:05que pour faire le lien
38:06avec le sujet précédent
38:07où on perd le contrôle
38:08sécuritaire
38:09de nos villes
38:10c'est surtout
38:11qu'on a perdu le contrôle
38:12de l'Elysée
38:12on a perdu le contrôle
38:13de Matignon
38:14depuis 15 ans
38:15ces gens-là
38:16travaillent contre la nation
38:19contre le bien du pays
38:20j'en veux pour preuve
38:22regardez par exemple
38:23moi je suis dans le Roussillon
38:24on demande aujourd'hui
38:26aux producteurs lavandicoles
38:27ceux qui produisent
38:27donc de la lavande
38:28d'arrêter leur champ
38:31parce qu'un très très grand
38:33organisme très connu
38:35dont on a beaucoup parlé
38:36pendant la période Covid
38:37a mis au point
38:38un substrat
38:39qui remplace la lavande
38:40donc on a fait passer
38:41aujourd'hui au niveau de l'Europe
38:42une norme
38:45qui fait que la lavande
38:47est devenue un puits toxique
38:48et en fait
38:49c'est un problème de lobby
38:50donc vous avez deux lobbies
38:52qui s'affrontent
38:52le lobby de l'écologie
38:53et le lobby des 60 000 lobbyistes
38:57qui sont à Bruxelles
38:59et qui aujourd'hui
39:00interviennent de manière
39:02extrêmement agressive
39:03les uns pour
39:04comment on appelle ça
39:06les intrants
39:07les autres pour
39:08ou plutôt contre les intrants
39:10et en fait
39:10plus personne ne s'y retrouve
39:12et moi la seule chose
39:13que je puisse faire aujourd'hui
39:14c'est soutenir mes agriculteurs
39:15parce qu'un pays
39:16sans agriculture
39:17c'est un pays qui est mort
39:19qui n'a plus de nature
39:20qui n'a plus d'avenir
39:21et qui n'a plus d'autonomie
39:22et aujourd'hui
39:23j'en ai assez
39:24assez de voir
39:25tous nos députés
39:26tous nos sénateurs
39:27tous nos ministres
39:28faire fi finalement
39:30de la grandeur
39:31de notre pays
39:31de ce qui fait sa force
39:32et je rappellerai simplement
39:34une chose
39:34c'est qu'Elmoud Kohl
39:35et François Mitterrand
39:36s'étaient mis d'accord
39:36pour que la France
39:37soit le grenier de l'Europe
39:39aujourd'hui
39:39on est le dernier de l'Europe
39:41voilà ce qu'on est devenu
39:42et maintenant
39:43c'est la responsabilité
39:44de nos politiques
39:45c'est vers eux
39:45qu'il faut se tourner
39:46je pense que les députés
39:48doivent être pris
39:48par le callback
39:49et bien sévèrement secoués
39:51que vous soyez pour
39:52ou que vous soyez contre
39:53mais maintenant
39:53il va falloir qu'on éclaircisse
39:54les choses
39:55Merci beaucoup
39:56mon cher Dominique
39:57de nous avoir appelé
39:58et puis surtout
39:58d'avoir fait preuve
39:59de votre parler vrai
40:00ici sur Sud Radio
40:02mais c'est peut-être vrai
40:03aussi malheureusement
40:04la sensation
40:04qu'ont beaucoup
40:05d'agriculteurs
40:06d'hommes
40:06sur le terrain en général
40:07d'avoir une déconnexion
40:08de ceux
40:09Élysée, Matignon
40:10mais en réalité
40:11de ceux qui nous dirigent
40:12Paul Lézéberge
40:13vous voyait acquiescer
40:14à ce que disait
40:14le camarade Dominique
40:16dans mes très brisvants
40:16parce que ça me rappelait
40:17alors sans faire de politique
40:19mais ça me rappelait
40:19une citation de Lénine
40:20qui disait
40:20qui donnait une définition
40:23du gauchisme
40:23en son temps
40:24qui disait
40:24que le gauchisme
40:24était un mouvement
40:25qui par son radicalisme
40:26se coupe des masses
40:27et se montre incapable
40:28de s'implanter
40:29dans la classe ouvrière
40:30et c'est peut-être ça
40:31La déconnexion totale
40:33merci de nous avoir appelé
40:34au 0826, 300, 300
40:37concernant les agriculteurs
40:38et la nécessité pour eux
40:40quand même
40:40à un moment
40:40d'imposer ce projet
40:42on parlait quand même
40:43de la place de l'État
40:43et de ceux qui nous dirigent
40:44peut-être que ça va être
40:46le cas pour notre prochain sujet
40:48vous avez forcément vu
40:48ces images
40:50qui ont énormément tourné
40:51avec ce PDG d'Astronémer
40:53qui est une entreprise américaine
40:54qui a eu le malheur
40:55de faire quoi ?
40:56d'aller à un concert
40:57de code play en réalité
40:58et de s'afficher
40:59non pas avec sa femme
41:01mais avec sa maîtresse
41:02et donc dans ces
41:02traditionnels concerts
41:03où on s'amuse
41:04à trouver
41:06des personnes amusantes
41:07dans le public
41:08et à zoomer sur eux
41:09sur les grands écrans
41:10que vous pouvez apercevoir
41:11dans les salles de concert
41:12ou dans les stades
41:13et bien ils ont été pris
41:14en flagrant délit
41:15d'amourettes
41:16en lieu public
41:16en réalité
41:17si c'était que ça
41:18l'image serait drôle
41:19en effet on les voit
41:20un peu paniquer
41:20à l'antenne
41:21mais c'est qu'en rentrant
41:23aux États-Unis
41:23et bien son conseil
41:25d'administration
41:25a décidé qu'il fallait
41:26tout doucement
41:27s'écarter
41:270826, 300, 300
41:29pour ce débat
41:30est-ce que vous pensez
41:31que la France
41:32va devoir tout doucement
41:33licencier aussi
41:34pour adultère ?
41:35c'est très marrant
41:35il y a un article
41:36aujourd'hui en France
41:37qui explique parfaitement
41:38ce mécanisme
41:39en disant
41:39alors en France
41:40on est peut-être
41:40un peu plus protégé
41:41mais bien des guillemets
41:42en réalité
41:43ce n'est pas si illégitime
41:45que ça
41:45parce que
41:46si vous portez atteinte
41:47à l'image de l'entreprise
41:49si vous donnez
41:50de mauvaises raisons
41:51et si vous n'incartez pas
41:52votre rôle de PDG
41:53et en interne
41:54et à l'extérieur
41:55ça peut provoquer
41:56des décisions
41:56qui font qu'on vous demande
41:57de partir
41:58comment vous regardez ça
41:59je vous vois exaspéré
42:01déjà pour rebondir
42:02sur ce que vous disiez
42:03il me semble quand même
42:03que la culture en France
42:04n'est pas du tout
42:05la même culture
42:06qu'aux Etats-Unis
42:06les Américains
42:08vivent dans un pays
42:09qui est quand même
42:09plus puritain
42:10plus religieux
42:11qui ont une culture
42:12de la transparence
42:14qui est plus développée
42:15que dans notre pays
42:16la France est quand même
42:17le pays de la révolution
42:18le pays du libertinage
42:19le pays du French Kiss
42:20donc je pense
42:21même encore sur ces sujets
42:22vous pensez ?
42:22oui
42:22même si
42:23la France l'est de moins en moins
42:26mais malgré tout
42:27le fond
42:27l'ADN de notre pays
42:28est très différent
42:29de l'ADN des Etats-Unis
42:31maintenant c'est vrai
42:32vous avez raison
42:33il y a une révolution
42:34qui est en cours
42:34une révolution puritaine
42:35je me permets
42:37parce que vous l'avez cité
42:38mon dernier livre
42:38s'appelle
42:38La terreur jusque sous nos draps
42:40paru chez Plon
42:41et il déplore justement
42:43cette idée là
42:44cette idée qu'au fond
42:45cette idée qu'au fond
42:48on arrive à une sorte
42:49de puritanisme
42:49sous prétexte de bon sentiment
42:51toujours de
42:51de bonnes
42:52de bonnes raisons
42:54en l'occurrence
42:54moi j'attaque un peu
42:55le néo-féminisme
42:56qui est aussi une façon
42:57de faire régresser
42:58le désir
42:59l'amour
43:00moi je défends beaucoup
43:01l'amour dans ce livre
43:02surtout
43:02mais avec tout ce que ça comporte
43:04comme zone grise
43:06et cette zone grise
43:07c'est ce qu'on voit aussi
43:08dans cette affaire là
43:09finalement ce que vous voyez
43:10les règles morales
43:12peuvent s'impliquer
43:13pour résumer
43:14je trouve ça évidemment
43:15scandaleux
43:16terrible
43:16dangereux
43:17le fait de réjanter
43:19la vie privée
43:21avec du politique
43:22avec du travail
43:25etc
43:25on est complètement
43:26dans un système
43:28qui est extrêmement dangereux
43:29pour la vie privée
43:30Jacques Millard
43:31rassurément
43:32on n'a pas de vidéo de vous
43:33avec votre maîtresse
43:34au concert de Manu Tchao
43:35par exemple
43:36mais moi je fais mieux que ça
43:37pourquoi voulez-vous avoir
43:38une maîtresse
43:39pour en avoir plusieurs
43:40c'est ça
43:41il faut avoir l'énergie
43:42vous atteignez votre but
43:43mais c'est là
43:44on voit que vous êtes
43:45un politique de la vieille école
43:46Jacques
43:46parce que c'est une capacité
43:47d'organisation
43:48je crois que c'est extrêmement
43:50dangereux
43:51que de faire introduire
43:52je dirais
43:52cette espèce de moralisme
43:54dans la vie privée
43:55je peux vous dire
43:56que si jamais
43:57c'était le cas en France
43:58il n'y aurait plus
43:59aucun mariage
44:00qui tiendrait
44:00voilà
44:01donc il faut quand même
44:03arrêter
44:03nos amis américains
44:05excellent je dirais
44:07dans ce qui est
44:08une morale
44:10de faux cul
44:10voilà
44:11c'est pas la peine
44:12d'insister
44:13il peut tous passer en coulisses
44:15à partir du moment
44:16où officiellement ça roule
44:17il faut les renvoyer à leurs études
44:17et qu'ils nous foutent la peine
44:18non mais Jacques
44:19est-ce qu'on ne l'a pas
44:20quand même un peu atteint
44:21en politique
44:21est-ce qu'aujourd'hui
44:22on accepterait par exemple
44:23certains hommes politiques
44:25ou à la présidence suprême
44:26s'ils n'étaient pas mariés
44:27s'il n'y avait pas
44:28la petite image idéale
44:29on a quand même eu merci
44:30pour ce moment
44:31qui a été l'acmé
44:32l'acmé de la tromperie
44:35notre président de la république
44:36souvenez-vous
44:37enfin comment l'oublier d'ailleurs
44:39avec son
44:39bien sûr mais à mon sens
44:40c'est pas tout à fait le même sujet
44:42pour le coup
44:42parce que il y a
44:43en ce qui concerne les élus
44:45il y a la question
44:45justement du fait
44:47qu'ils sont élus
44:48de l'exemplarité
44:49on peut en débattre
44:50mais il y a aussi
44:52le fait que parfois
44:53ces élus
44:53je ne parle pas
44:53en l'occurrence
44:54pour François Hollande
44:55mais mettent en avant
44:56certaines valeurs
44:57parfois des valeurs familiales
44:58et en réalité
44:58peuvent se contredire
45:01eux-mêmes
45:01donc il y a un rapport
45:02à la tromperie
45:03c'est quand même important
45:04qu'un élu
45:04soit honnête
45:05vis-à-vis de ses électeurs
45:06maintenant là
45:07on parle du monde
45:07il y a un rapport
45:09avec le mensonge
45:10c'est différent
45:11le mensonge
45:13c'est quelque chose
45:14qui effectivement
45:14n'est pas acceptable
45:16dans la vie politique
45:17mais là on est sur
45:18une entreprise privée
45:19je dirais
45:20on ne va pas se mêler
45:21de la vie privée
45:22de nos concitoyens
45:23sinon on va
45:24dans le mur
45:25bien sûr
45:26et là c'est un autre sujet
45:27parce qu'on est sur
45:28une entreprise privée
45:29par ailleurs
45:30une entreprise valorisée
45:31à un milliard de dollars
45:32donc on ne parle pas
45:33d'une petite PME
45:34et voilà
45:36moi je suis assez rassuré
45:37parce qu'honnêtement
45:37j'ai vu beaucoup de réactions
45:39j'avais peur
45:40d'être le seul
45:41à être scandalisé
45:42par cette histoire
45:42et je suis vraiment rassuré
45:44parce que voilà
45:45on parle de quelqu'un
45:46qui a cofondé
45:47cette entreprise
45:47et qui aujourd'hui
45:49à cause d'un moralisme
45:50de pacotis
45:51se voit contraint
45:52de quitter ses fonctions
45:54voilà
45:55il ne s'agit pas
45:56pour ma part
45:57évidemment
45:57de défendre l'adultère
45:58ou quoi que ce soit
46:00mais je pense
46:01que ce monsieur
46:02et d'ailleurs
46:03la DRH
46:05avec qui il était également
46:05vont sans doute
46:06le payer amoureusement
46:07vont sans doute
46:08le payer même financièrement
46:09dans leur mariage
46:10dans leur couple
46:10et j'ai envie de vous dire
46:11ça ne nous regarde pas forcément
46:13maintenant
46:14de là
46:14à perdre son boulot
46:15pour ça
46:16ça me pose un vrai problème
46:17voilà Ziber
46:17directeur général
46:18de Vortigène
46:19vous qui voyagez aussi
46:20beaucoup
46:20qui allez à l'étranger
46:21est-ce que vous voyez
46:22quand même arriver
46:22comme ça
46:23une vague de puritanisme
46:24peut-être même
46:24dans les affaires
46:26c'est vrai qu'on a vu
46:27pendant un temps
46:27une émergence
46:28de contrats
46:29de renseignements
46:30sur la vie privée
46:30avant d'entrer
46:31dans des entreprises
46:32il y a plusieurs choses
46:34pour terminer
46:35sur le puritanisme
46:36effectivement
46:36mais sur le puritanisme
46:37aux Etats-Unis
46:38c'est Tocqueville
46:39qui expliquait
46:41que la Nouvelle-Angleterre
46:41était fondée
46:42sur une base de religion
46:43et non de commerce
46:43donc de toute façon
46:44c'est la base des Etats-Unis
46:46donc c'est pas étonnant
46:46que ça vienne de là
46:47en revanche
46:48si on s'intéresse
46:49au fond du sujet
46:51c'est-à-dire
46:51le licenciement
46:52de ce PDG
46:53et surtout
46:54l'affichage
46:55de ce PDG
46:56sur cette caméra
46:58il y a plusieurs choses
47:00et notamment
47:01des leçons
47:02à tirer
47:02de la part
47:02des chefs d'entreprise
47:03et qu'il y ait
47:04ou non licenciement
47:05il ne doit pas partir
47:06avec la carte de l'étoile
47:06avec la presse en concert
47:08il me semble
47:08qu'il a démissionné
47:10en fait il a été
47:11plus ou moins démis
47:12de ses fonctions
47:12de façon transitoire
47:13ce que j'ai compris
47:14et donc il est parti
47:15de lui-même
47:16c'est plus simple
47:18de démissionner
47:18quand ton conseil d'administration
47:19effectivement
47:20ça c'est beaucoup plus facile
47:24mais non
47:25il y a en revanche
47:25des leçons
47:27à tirer
47:28en termes de prudence
47:30en termes d'affichage
47:33en termes de
47:34également de lutte
47:37contre des potentiels
47:38compromates
47:39et puis
47:40une fois de plus
47:42il y a la loi du marché
47:43c'est à dire que
47:44je suis tout à fait d'accord
47:46moi
47:46à titre personnel
47:47par exemple
47:48je dirais non
47:48il ne faut absolument pas
47:49qu'il démissionne
47:49et c'est terrible
47:50il ne faut pas que ça arrive
47:51il est à moi
47:51à titre personnel
47:52comment je m'organise
47:53dans ma vie
47:53je fais voilà
47:54absolument pas
47:55non mais j'éteindrai le micro
47:59pour vous raconter ça
48:00mais
48:00en revanche
48:01on est dans une économie
48:05de marché
48:05donc on va dépendre
48:06et en réalité
48:07les produits vont dépendre aussi
48:08de ce que vont penser
48:10les consommateurs
48:11donc comme
48:12quelque part aussi
48:12pour le politique
48:13si le consommateur
48:14condamne massivement
48:16et si l'opinion publique
48:17condamne massivement
48:17cette activité
48:18c'est mieux pour l'entreprise
48:20donc il faut plutôt
48:21préparer les PDG
48:23et préparer les entreprises
48:24à ne pas se retrouver
48:26dans ce genre de situation
48:27et à des hygiènes
48:29de comportement
48:31et de vie
48:31ils ne sont pas trois
48:32aujourd'hui
48:32ils sont quatre
48:33c'est pas les mousses
48:33c'est les mousquetaires
48:34ils sont quatre
48:35Noémie, Paul, Lucas, Jacques
48:36c'est leur prénom
48:37on se retrouve dans quelques instants
48:38pour conclure ces grands débats de l'été
48:40avec les coups de coeur
48:41et les coups de gueule de chacun
48:42vous êtes bien sur Sud Radio
48:43à tout de suite
48:44Sud Radio
48:45votre attention
48:46est notre plus belle récompense
48:48Sud Radio
48:51les débats de l'été
48:5210h-13h
48:53Maxime Liedot
48:54dernière ligne droite
48:56de vos grands débats de l'été
48:56pour discuter toujours
48:57en compagnie de Noémie Allioua
48:59journaliste, essayiste
49:00et auteur de La Terreur
49:01jusque sous nos draps
49:02on a bien vu
49:02à quel point
49:03elle pouvait être épouvantable
49:04par moment
49:04avec notre débat précédent
49:06Paul Ashibert
49:07directeur général de Vortigaine
49:08Lucas Planavergne
49:09journaliste au JDD
49:10journal du dimanche
49:11et Jacques Maillard
49:12maire de Maison Lafitte
49:13et auteur de
49:13Bye Bye Démocratie
49:15c'est l'heure pour essayer
49:16de terminer quand même
49:17avec un certain relâchement
49:19une certaine bonne ambiance
49:20de vos coups de coeur
49:21et de vos coups de gueule
49:22je commence par vous
49:23Lucas Planavergne
49:23c'est votre coup de gueule
49:24contre les riverains
49:25du 6ème arrondissement
49:26à Paris
49:27qui ne veulent pas
49:28d'un magasin Carrefour
49:29qu'est-ce que c'est que cette histoire ?
49:30oui alors
49:30c'est un coup de gueule
49:31mais c'est aussi
49:32et surtout un appel
49:33alors vous avez sans doute
49:34entendu parler ces derniers jours
49:35de ce collectif d'habitants
49:36du très chic 6ème arrondissement
49:38de Paris
49:38qui s'oppose à l'arrivée
49:39d'un Carrefour City
49:40dans leur quartier
49:41alors bien sûr
49:42il y a de quoi se marrer
49:43s'énerver même
49:44devant ce spectacle
49:44de bourgeois du showbiz
49:46de privilégiés
49:46qui souvent prônent
49:47pour les autres
49:48une diversité
49:48qu'ils ne supporteraient pas
49:49pour eux
49:50bien sûr on serait par exemple
49:51tenté de rappeler
49:52à la députée socialiste
49:53Céline Hervieux
49:53qu'elle est engagée
49:54contre ce simple projet
49:55de supérette
49:56alors qu'elle vote
49:56en faveur des salles de shoot
49:57dans les quartiers des autres
49:58mais passé cette première action
50:00pour une fois
50:01je propose qu'on mette
50:02notre agacement de côté
50:03afin de nous rassembler tous
50:04autour d'un objectif commun
50:05la quête universelle du beau
50:07ça c'est beau
50:08car outre leur refus
50:09de mixité sociale
50:10les habitants du 6ème
50:11justifient aussi
50:12leur protestation
50:13parce qu'ils veulent
50:13je cite
50:14préserver leur accès au beau
50:16à une certaine esthétique
50:17et au fond
50:18peut-on leur donner tort
50:18sur ce point précis
50:19qui n'a pas besoin
50:21de beau dans sa vie
50:21on a tous besoin
50:22d'immeubles
50:23qui ne tombent pas en ruine
50:24de commerces locaux
50:25accueillants
50:26d'espaces publics
50:27entretenus
50:27de rues propres
50:28sans détritus
50:29sans délinquance
50:29le vrai problème
50:31ce n'est pas que les stars
50:32du 6ème arrondissement
50:32veulent du beau
50:33c'est que le beau
50:34on ne le propose pas
50:35à tout le monde
50:35pourquoi ce droit à l'esthétique
50:37serait-il réservé
50:38au quartier huppé
50:38de la capitale
50:39et non aux zones plus populaires
50:40pourquoi la fameuse
50:41France périphérique
50:42devrait-elle se contenter
50:43d'être une France moche
50:44faite de béton
50:45de zones commerciales
50:46c'est d'ailleurs le titre
50:47d'un livre ça
50:47la France moche
50:48parce qu'on voyait justement
50:49le béton
50:50les panneaux immondes
50:51les mauvais éclairages
50:52un compte sur les réseaux sociaux
50:53très suivi également
50:54aussi la France moche
50:56et justement
50:56cette polémique
50:57est l'occasion de nous rappeler
50:58que le beau
50:59ce n'est pas un luxe
51:00c'est un besoin qu'on a tous
51:01Dostoevsky disait
51:02que le beau sauvera le monde
51:03on devrait l'écouter aujourd'hui
51:05pour dire qu'on veut du beau
51:06dans le 6ème arrondissement
51:07bien sûr
51:08mais on le veut aussi
51:09dans le 19ème
51:09à Saint-Denis
51:10à Tarbes
51:11à Dunkerque
51:12à Marseille
51:12à Carquefou
51:13mais pas que dans les grandes villes
51:14d'ailleurs
51:14à Sarguemines
51:14ma petite ville de Moselle
51:16on veut du beau
51:17dans les quartiers populaires
51:18dans les quartiers riches
51:19aussi dans les campagnes oubliées
51:20en somme
51:20remettant du beau partout
51:26vous ne l'aviez pas fait
51:26mon cher Lucas
51:27Noémie foncez dessus
51:28en disant c'est insupportable
51:29alors sur un autre angle
51:30parce que je vous rejoins complètement
51:31évidemment
51:32on a tous besoin de beau
51:33et vous avez bien fait
51:34de citer la fameuse formule
51:35de Dostoevsky
51:36la beauté sauvera le monde
51:37mais en dehors
51:38de la question du beau
51:39il y a quand même la question
51:40on parlait tout à l'heure
51:41de la morale des faux culs
51:42c'était l'expression
51:44de Jacques Myard
51:44que j'ai bien aimé
51:45là on est complètement là-dedans
51:46c'est-à-dire que
51:47vous avez quand même
51:48des élus
51:49qui au quotidien
51:50des élus de gauche
51:51voire d'extrême gauche
51:52qui vous explique
51:53qu'il faut accueillir
51:54plus de migrants
51:55qu'il faut ouvrir
51:55les portes de la France
51:57à la terre entière
51:58et qui ensuite
51:59se retranchent chez eux
52:00et défendent
52:01dans leur petit territoire
52:03des régimes
52:06extrêmement sécuritaires
52:07et c'est ce que j'appelle
52:08la gauche digicode
52:09c'est-à-dire que ce sont des gens
52:10qui vous font des grandes leçons
52:11de morale
52:11qui vous expliquent
52:12que la sécurité
52:12n'est pas une nécessité
52:14c'est un sujet
52:15d'extrême droite
52:16etc.
52:16mais chez eux
52:17ils ont des digicodes
52:18ils sont dans des tours d'ivoire
52:20ils sont dans des endroits protégés
52:21et ils vous font des leçons de morale
52:22et ça c'est insupportable
52:23ça c'est insupportable
52:24et ce qui n'est pas insupportable
52:26pour Paul Aziber
52:27qui va nous mettre
52:28un peu de baume au cœur
52:28c'est un coup de cœur
52:29un coup de cœur
52:30pour un sondage
52:30qui estime que les Français
52:31sont largement
52:32pro-réindustrialisation
52:33Oui absolument
52:34Maxime
52:36selon le dernier baromètre
52:37Vériant
52:38qui a été publié
52:39début juillet
52:39on se rend compte que
52:40alors
52:41les chiffres
52:42ne parlent pas
52:43tout de suite
52:44naturellement
52:45puisque 62% des Français
52:47jugent que l'industrie française
52:48n'est pas solide
52:4986% estiment
52:50qu'elle est menacée
52:5167%
52:53pensent que les normes
52:53environnementales
52:54fragilisent l'industrie
52:5665%
52:57qu'elles mettent en danger
52:58des milliers d'emplois
52:59donc effectivement
53:00ça ressemblerait plus
53:01à un coup de gueule
53:01mais en réalité
53:02ce qui se cache derrière ça
53:04c'est que les Français
53:05ont pris conscience
53:06et sont tout à fait
53:07attachés
53:09à l'industrialisation
53:10des territoires
53:11à l'industrie
53:12mais également
53:13à l'agriculture
53:14et qu'en fait
53:15les débats
53:16qu'on a eu depuis tout à l'heure
53:17et même le débat
53:18sur la loi Duplon
53:18et même sur cette pétition
53:21dont on parle
53:21depuis ce matin
53:23et bien
53:24ça prouve que
53:26en réalité
53:27les Français derrière
53:28sont pro-réindustrialisation
53:29sont pro-emploi
53:30sont pour
53:31un allègement
53:33des normes
53:34et sont pour
53:35qu'on leur faut camper
53:35et sont très conscients
53:37de la nécessité
53:38pour protéger
53:39leurs emplois
53:39sont très conscients
53:40de la nécessité
53:41de la croissance
53:42de la nécessité
53:42de la compétitivité
53:44et ce sondage
53:45veriant
53:46nous fait
53:47dire que
53:48les Français
53:49veulent de l'industrie
53:51veulent
53:51de l'allègement
53:53et veulent
53:54du bon sens
53:55et le maire
53:56Jacques Millard
53:56le disait
53:57en réalité
53:57du bon sens
53:59et puis
54:00c'est aussi
54:01dans le lien
54:01de ce que disait
54:02Dominique
54:02tout à l'heure
54:03au bout d'un moment
54:03on ne peut pas
54:04en permanence
54:04interdire
54:05et faire n'importe quoi
54:06en France
54:06précisément
54:07parce que sinon
54:07c'est les autres
54:08pays européens
54:09et en effet
54:09ça revient
54:10dans les nombreux
54:10fils rouges
54:11qui ont traversé
54:12ces débats
54:13Jacques Millard
54:13puisque Paul a évoqué
54:14votre nom-prénom
54:15vous avez un coup de coeur
54:17pour le livre
54:18d'Olivier Marlex
54:19député
54:20dont on a appris la mort
54:21tragiquement il y a deux semaines
54:22c'est une chose
54:23c'est qu'il existe
54:24un lien consubstantiel
54:25entre la beauté
54:26et la liberté
54:27et je voudrais
54:29un coup de chapeau
54:30à mon collègue
54:31qui malheureusement
54:32n'est plus de ce monde
54:33c'est Olivier Marlex
54:35j'ai dévoré son livre
54:37c'est tout à fait remarquable
54:39il s'inscrit
54:40dans ce que j'ai écrit
54:43dans Bye Bye Démocratie
54:45j'en recommande la lecture
54:47c'est très bien écrit
54:49par un homme
54:50qui était extrêmement cultivé
54:52c'est passionnant
54:53et je peux vous dire
54:54que vous apprenez
54:55beaucoup de choses
54:56sur l'état de la nation
54:58et je le recommande
54:59du fond du coeur
55:00parce que Olivier
55:01était un copain
55:02on s'était battus ensemble
55:04à propos d'Alstom
55:06et je tiens à dire
55:07que là
55:08il avait ô combien raison
55:09et c'est un homme
55:11qui va nous manquer
55:11les liquidateurs
55:13d'Olivier Marlex
55:14c'est aux éditions
55:15Robert Laffont
55:15ce que les liquidateurs
55:18et le macronisme
55:18ont infligé à la France
55:20et à la France
55:20on en parlait
55:21ça a été le fil rouge
55:22de cette conversation
55:23Noémie Allioua
55:24vous voulez nous parler
55:25de l'importance
55:26de la science
55:26dans le débat public
55:27oui alors plutôt
55:28comment
55:29vous savez on parlait
55:30du recasa
55:31de Najat Vallaud-Belkacem
55:32à la cour des comptes
55:33ça a beaucoup fait jaser
55:35la semaine dernière
55:36à la cour des comptes
55:36sans concours
55:37sans formation
55:38financière
55:39sans la moindre expérience
55:40en audite publique
55:41et en fait
55:42c'est pas un cas isolé
55:44c'est plutôt une mécanique
55:45bien huilée
55:46puisque
55:46on peut le voir
55:48ces derniers temps
55:49la cour des comptes
55:50ressemble de plus en plus
55:51à un EHPAD
55:51pour les éléphants socialistes
55:53c'est un article du Figaro
55:54qui nous l'apprend
55:54il faut le lire
55:55il est très intéressant
55:56signé Paul Sugy
55:57je vois Jacques Myard
55:58qui est en train de sourire
55:59on voit qu'il y a
56:00Vincent Péillon
56:01et d'autres figures
56:01il ne faut pas aller à la cour des comptes
56:03il y en a d'autres
56:05plutôt de gauche
56:06d'ailleurs Vincent Péillon
56:07et d'autres figures
56:08de la gauche déclinante
56:10qui ont trouvé
56:10un havre bien payé
56:12à l'abri du suffrage universel
56:13et de ses remous
56:15comme d'autres
56:15ils ont conquis
56:16des postes
56:17à la faveur
56:18de leur réseau
56:19de copinage
56:19d'une culture
56:20de recasage
56:21dont la 5ème république
56:22a le secret
56:23alors il ne s'agit pas
56:23de dénoncer
56:24leurs compétences
56:25mais de noter
56:26un contournement
56:27la cour des comptes
56:28n'est pas un placard doré
56:29pour ancien ministre fatigué
56:31c'est un sentinelle budgétaire
56:34un organe de contrôle
56:35un îlot d'expertise
56:36garanti par sa neutralité
56:37quand elle devient
56:38le salon de thé
56:38de la vieille garde socialiste
56:40elle perd sa raison d'être
56:41et puis l'existence
56:43peut-être de la cour des comptes
56:44tiens est-ce qu'elle sera toujours là
56:45en 2040
56:46ce sera notre sujet de midi 30
56:47avec Bruno Tertré
56:48géopolitologue
56:49directeur adjoint
56:50de l'institut Montaigne
56:51qui a coordonné une étude
56:52sur quels sont
56:53les points forts
56:53les points faibles
56:54avec à peu près
56:55toutes les statistiques
56:57possibles et inimaginables
56:58de disponibles
56:58et on va voir
56:59sur la productivité
57:00peut-être sur notre capacité
57:01encore à faire des enfants
57:02sur l'écologie
57:03sur l'industrie
57:04dans quelle direction va la France
57:06si on essaie de se procéder
57:06jusqu'en 2040
57:07discussion sur le futur
57:09merci à tous
57:10Noémie Aélioua
57:11journaliste essayiste
57:12auteur de la terreur
57:12jusqu'aux sous nos draps
57:13c'est aux éditions Plon
57:14et c'est décidément
57:15terriblement d'actualité
57:16Paul Ashibert
57:17directeur général de Vortiguen
57:18merci d'avoir été avec nous ce matin
57:19Lucas Planaver
57:20journaliste au journal du dimanche
57:22au JDD
57:22et Jacques Millard
57:23maire de Maison Lafitte
57:24et auteur de ce grand succès
57:26Bye bye démocratie
57:27qui montre à l'antenne
57:28ces deux éditions
57:28la font presse
57:29dans un instant
57:30on ira du côté de Nîmes
57:31mais qu'est-ce qui se passe
57:32dans cette ville
57:33obligé d'instaurer
57:33un couvre-feu
57:34de 21h à 16h du matin
57:36pour protéger ses habitants
57:37des violences semblables
57:39à des guéririas urbaines
57:40qu'on peut observer
57:40au Mexique ou ailleurs
57:41on sera avec le maire
57:43Jean-Paul Fournier
57:43vous êtes sur Sud Radio
57:45à tout de suite
Recommandations
56:37
|
À suivre
50:31
52:54
58:47
51:51
13:35
48:02
50:10
54:08
52:25
54:55
54:48
1:37:56
49:09