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Les débats de l'été avec Lucas Veran, Gilles Platret, Alexandra Szpiner et Octave

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##LE_DEBAT_DU_JOUR-2025-07-22##

Catégorie

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News
Transcription
00:00Sud Radio, les débats de l'été, 10h-13h, Maxime Liedot.
00:06Allez, on s'apprête à ferrailler autour de l'actualité du jour, notamment sur des sujets qui vous concernent.
00:120826 300 300, j'attends vos commentaires, vos avis, et que vous veniez participer à ces différentes conversations,
00:18notamment sur vos conseillers bancaires.
00:21Tenez, peut-être qu'ils vous agacent, peut-être qu'ils vous énervent, peut-être qu'au contraire, il est fantastique.
00:2688% des Français ont une bonne image de leurs conseillers bancaires, mais ça ne les empêche pas d'être lucides.
00:31D'être lucides tout simplement parce que, de temps en temps, ils vous vendent quand même un petit truc dont vous n'avez pas du tout envie,
00:37par lequel vous n'êtes pas du tout concerné.
00:38Et puis, bon, il change très souvent.
00:41Donc, est-ce que vous, auditeurs de Sud Radio, vous seriez prêts à changer de conseiller bancaire,
00:45notamment avec l'essor des banques en ligne ?
00:47C'est direct, c'est du 7 jours sur 7, c'est rapide, c'est efficace.
00:50Peut-être que vous êtes tenté par ça, donc venez nous en parler.
00:520826 300 300.
00:54Et puisqu'on parle du travail, tenez, est-ce que la France aime encore ça ?
00:58Est-ce que la France aime encore bosser ?
00:59Quand on voit l'absentéisme record au travail, deux fois plus qu'aux Etats-Unis, deux fois plus qu'au Royaume-Uni,
01:05on atteint les 6% jusque dans le privé.
01:07Et un autre chiffre aussi très intéressant qui, je n'en doute pas, fera réagir autour de la table,
01:117% des salariés seulement en France se sentent, écoutez bien, pleinement engagés dans leur boulot.
01:17C'est près d'un tiers aux Etats-Unis, on est totalement à la ramasse.
01:20Vous, qu'est-ce que vous en pensez ?
01:21Est-ce que la France doit totalement peut-être repenser son rapport au travail ?
01:25Ou est-ce que la France définitivement n'aime plus du tout bosser ?
01:28On en parlera d'ici une petite demi-heure.
01:30Mais tout de suite, le débat qui va nous préoccuper, c'est tout ce qui se passe autour de la loi Duplomb.
01:34Vous en entendez parler forcément beaucoup sur cette antenne.
01:380826 300 300.
01:39Est-ce que la démocratie est-elle en train de céder face à l'intimidation ?
01:44Neuf élus, déjà, c'est les chiffres du ministère de l'Intérieur.
01:47Neuf élus ont eu des atteintes, des menaces, des attaques de permanence, des mails incendiaires
01:52en disant que ces élus qui avaient voté pour la loi sont en réalité en train d'amener le cancer jusqu'à nous.
01:57Qu'est-ce que vous en pensez ?
01:58Est-ce que la démocratie est en réalité en train de vaciller par des petites attaques ici et là ?
02:03C'est en tout cas le thème de la conversation, je le redis, application Sud Radio, site Sud Radio.
02:08Et j'ai hâte et j'ai le plaisir aussi d'en parler avec Gilles Platré, maire de Châlons-sur-Saône.
02:11Bonjour.
02:12Bonjour.
02:13Lucas Véran, adjoint au maire de Neuilly.
02:14Bonjour.
02:15Bonjour.
02:16Merci d'être avec nous.
02:16Alexandra Spinner, enseignante et déléguée spéciale en charge du décrochage scolaire à la région Île-de-France.
02:21Bonjour.
02:22Et Octave, caricaturiste de presse et sur les réseaux sociaux.
02:25Bonjour mon cher Octave.
02:26Bonjour Maxime.
02:27Merci beaucoup d'être avec nous.
02:28Vous avez entendu parler de ce sujet et de la loi Duplomb qui ne cesse de faire parler d'elle.
02:32Il y a plus d'un million et demi de signataires à l'heure où on se parle.
02:36D'un côté, on peut se dire oui, bien sûr, c'est formidable, ça fait partie de la démocratie participative, les gens se manifestent.
02:42On peut en parler.
02:43En revanche, il y a tout ce qui se passe en coulisses, c'est-à-dire les élus qui, sous cette pression médiatique, l'attention médiatique, se font quand même menacer de mort.
02:51J'aimerais qu'on en écoute un qui a témoigné ce matin, c'était au micro de LCI.
02:54Moi, je n'ai jamais vu ça depuis le début de mon mandat.
02:57C'est des centaines et centaines de mails, d'insultes, etc.
02:59Vous avez voté pour le cancer. On nous souhaite même, dans certains mails, que ça arrive à nos propres enfants.
03:05Cet emballement, est-ce qu'il risque de faire changer votre vote ?
03:08Pas du tout. Je ne changerai jamais mon vote.
03:11Une dizaine d'outrages ou de dégradations de permanence d'élus a été recensée, comme celle de cette députée centriste favorable à la loi.
03:19A l'inverse, ici, c'est un député écologiste qui a été ciblé par des agriculteurs.
03:24Vous avez entendu autour de la table, vraiment, des centaines et des centaines de menaces de mort.
03:29Je me tourne vers vous, les deux élus, les maires, ici, que ce soit Gilles Platré ou Lucas Véran.
03:35Comment vous interprétez ça ? Est-ce que c'est un biais médiatique qu'on fait semblant de découvrir ça ?
03:39Ou vous, peut-être dans d'autres regards, vous avez eu l'habitude d'avoir des menaces de mort, des intimidations ?
03:43Gilles Platré.
03:44Non, je ne vais pas aller jusque-là. Je pense que c'est une tendance de fond.
03:48Il y a le fond de la loi, et ça, ça peut être l'objet d'un débat.
03:51J'ai cru comprendre, d'ailleurs, que la rentrée serait notamment centrée là-dessus à l'Assemblée nationale.
03:55Le groupe de Pivet a dit qu'il y aurait un débat, mais qui, de toute façon, ne reviendrait pas sur le fond de la loi.
03:59Et ça, c'est fondamental, parce que si on veut encore tenir à un bout d'institution dans ce pays,
04:04il faut tout de même que les députés et les sénateurs, lorsqu'ils ont voté une loi, ne soient pas menacés.
04:08Donc, le fond de la loi peut toujours faire l'objet d'un débat,
04:11mais je crois qu'on est entrés aujourd'hui, et en tout cas, c'est un grand retour de la violence en politique.
04:17Elle a déjà existé dans notre pays, dans les décennies passées.
04:20Il faut regarder un petit peu les choses sur le temps long.
04:23La violence fait, hélas, parfois partie du débat.
04:26Mais là, on a un retour de flamme absolument terrible, et on le voit dans toutes les occasions.
04:31On voit bien, parce qu'on n'est pas naïf, que les mouvements qui ont promu cette pétition
04:36ne sont pas des mouvements qui, par ailleurs, sont toujours très respectueux de la démocratie.
04:41Ce sont des mouvements souvent violents, de l'écologie radicale.
04:44Alors qu'il y a un débat sur le fond, encore une fois, ça c'est le rôle du Parlement,
04:47qui représente la nation.
04:48On a beau penser ce qu'on veut de l'Assemblée nationale et du Sénat,
04:51c'est son rôle, c'est leur rôle.
04:52Mais aujourd'hui, le retour de la violence en politique est une donnée
04:56qui va nous accompagner, hélas, pendant des années et des années.
04:58Est-ce que la violence qui pouvait être, pendant un temps, peut-être, verbale,
05:02peut-être médiatique, vraiment, c'était du spectacle ?
05:04Est-ce que, malheureusement, elle est en train, vraiment, de devenir physique, Lucas Véran ?
05:08Oui, précisément, en 2024, vous avez 250 faits de violence et d'agression physique
05:13qui ont été recensés sur l'année.
05:15C'est en progression par rapport à 2023.
05:17Et au total, si on prend agression physique, agression verbale,
05:20« Incivilité recensée », on est à près de 2500 à l'année.
05:25C'est 48 faits de violence qui sont recensés par semaine contre les élus.
05:30Donc, bien évidemment, là, ce sont les parlementaires,
05:33mais je pense que M. le maire pourra dire la même chose.
05:36Il y a une très forte exposition des élus locaux.
05:40On a en mémoire, chaque été, parfois, des maires qui s'interposent
05:44pour rétablir l'ordre public, qui se font directement...
05:48Quand ils peuvent, quand on voit tout ce qui se passe à l'île.
05:50À Nîmes ou à Béziers, il y a quand même des difficultés à s'interposer.
05:54Les moyens leur manquent, parce que, malheureusement,
05:56l'État n'est plus là pour assurer sa mission régalienne première.
06:00Donc, il faut, en effet, réagir.
06:04Réagir, d'abord, par des outils législatifs.
06:06Il y avait eu une loi sur le statut de l'élu
06:09qui octroie la protection fonctionnelle pour les élus.
06:12Mais derrière, vous avez raison de rappeler qu'il faut des moyens,
06:14parce que c'est bien d'édicter les lois,
06:16mais si elles sont, encore une fois, juste un texte
06:19qui ne se traduit pas par une mise en œuvre,
06:22ce contexte-là s'installera.
06:23Oui, puis c'est l'effet pervers.
06:24C'est-à-dire qu'en réalité, on met des dispositifs.
06:26Là, c'est la première fois qu'une pétition arrive à se hisser à ce niveau-là
06:29au point d'organiser un débat à l'Assemblée nationale.
06:31Il y a le retour de bâton derrière.
06:33C'est-à-dire que, bon, signature record,
06:35un débat, on ne peut pas changer la loi.
06:36Donc, il y a cette espèce, en plus, derrière, peut-être,
06:38de frustration démocratique.
06:39La pétition est prévue par nos lois.
06:42C'est-à-dire que le problème n'est pas la pétition.
06:45A la rigueur, ça, c'est un moyen d'expression pacifique.
06:48Alors, on peut quand même s'interroger...
06:49Non, mais c'est les conséquences.
06:49Il y a eu pétition, on l'avait hissée à un certain niveau,
06:52après les Gilles jaunes, pour dire bon...
06:53C'est l'intimidation des députés.
06:54Ça, par contre, c'est absolument intolérable.
06:56Avec Alexandre Asfiner, sur ce retour de la violence en politique,
06:58est-ce que vous pensez qu'à, peut-être, sur certains sujets,
07:01et celui-ci en est un exemple,
07:02peut-être que la démocratie peut céder.
07:04C'est-à-dire, tout d'un coup, se dire,
07:06on met sur place, peut-être dans nos circonscriptions,
07:09il y a un tel retour de la violence
07:11qu'on va devoir changer d'avis
07:12et plus exercer la liberté du parlementaire.
07:14Alors, j'espère que la liberté des parlementaires
07:18sera toujours sanctuarisée.
07:20En revanche, je ne vois pas pourquoi
07:21cette décivilisation qui nous ronge...
07:25Une décivilisation ?
07:26Une décivilisation, oui.
07:27Enfin, je veux dire, c'est quand même terrifiant
07:30de voir des élus recevoir des mails
07:33qui leur expliquent qu'il faudrait que leurs enfants
07:35soient victimes de cancer.
07:37C'est quand même terrible qu'un de mes collègues,
07:39Vincent Jambrun, ait vécu ce qu'il a vécu.
07:42C'est-à-dire, on a mis le feu à sa maison,
07:45on s'est attaqué à sa famille.
07:47Mais des exemples comme ça, on en a à l'infini.
07:49Il y a une sorte de...
07:51Tout est désacralisé.
07:53C'est-à-dire qu'il n'y a plus rien
07:54qui tienne vraiment debout.
07:57Alors, sur le fond, encore une fois,
07:59on peut en débattre.
08:00Mais j'aimerais dire que le débat a eu lieu
08:04puisqu'il y a eu un vote.
08:06Le débat parlementaire, c'est cela.
08:08On y reviendra après sur le débat.
08:09Déjà, parce que beaucoup l'estiment faussée.
08:11En tout cas, les ONG disent
08:12« Mais regardez, ce n'étaient pas les bons chiffres, etc. »
08:13Et au contraire, parfois,
08:14il y a même le Conseil constitutionnel
08:15qui dit peut-être l'insincérité des débats
08:17parce qu'on a utilisé des mécanismes à l'Assemblée
08:19qui font que...
08:19Encore une fois, toute cette écho anxiété
08:22est quand même portée par des groupuscules
08:26qui sont des groupuscules
08:27qui agissent par la violence
08:31de façon systématique.
08:33Voilà, qui sont violents.
08:34C'est leur façon de procéder.
08:34On le voit avec la 69,
08:35on le voit avec la mégabatienne,
08:37c'est absolument partout.
08:39Octave, caricaturiste de presse
08:40et sur les réseaux sociaux,
08:41comment vous observez-vous ces phénomènes ?
08:43Est-ce que vous pensez à un moment
08:44que la démocratie peut basculer
08:46vers quelque chose de plus physique ?
08:48Complètement.
08:48Je pense qu'on arrive même
08:49à une ère de révolution, pratiquement.
08:52On le voit,
08:52ce n'est pas que le seul sujet.
08:53Il y a des sujets même géopolitiques
08:56qui sont très clivants
08:57et qui s'installent même
08:57au sein de notre République
09:00et de notre pays.
09:02Je pense qu'aujourd'hui,
09:03ce rapport à cette loi,
09:05en fait, du plomb,
09:06elle est importante.
09:07Moi, je suis d'une génération
09:08qui aujourd'hui est très...
09:10Comment dire ?
09:12Très engagée.
09:13Très engagée,
09:14mais au-delà de l'engagement,
09:15elle est aussi impactée
09:17par la consommation
09:19et par ce qu'on consomme aujourd'hui.
09:21Alors oui, je sais qu'il y a
09:22un rapport très compétitif.
09:24Donc, on doit aussi
09:24se mettre à la place
09:25de ceux qui produisent justement
09:28ce qu'on...
09:28Les agriculteurs, notamment.
09:30Mais à un moment donné,
09:32on sait qu'il y a presque
09:33une vingtaine de leviers
09:34qu'on pourrait utiliser
09:35pour pallier aux pesticides
09:38et on ne les utilise pas.
09:39Donc, moi,
09:40j'ai une interrogation là-dessus.
09:41Est-ce qu'on écoute vraiment
09:42ce que veut le peuple ?
09:45C'est-à-dire vivre plus longtemps,
09:48vivre plus sainement ?
09:49Ou est-ce qu'en fait,
09:49on a un rapport à l'argent
09:50qui est toujours plus important ?
09:54Mais ça, c'est sur le fond.
09:56Oui.
09:57Ça ne justifie pas...
09:59Ça ne justifie en rien
10:00la violence,
10:00je suis d'accord avec vous.
10:01Voilà, c'est quand même ça.
10:02Mais vous regardez,
10:03j'ai l'impression d'un regard sain,
10:04Octave,
10:05le fait que des gens
10:06puissent se manifester
10:06au sein d'une pétition.
10:07C'est-à-dire que vous avez
10:08l'impression peut-être
10:09d'un relant démocratique
10:10ou quand on a souvent
10:11ce discours de la France
10:12essoufflée démocratiquement.
10:14Je trouve ça légitime.
10:15C'est-à-dire qu'à ce moment-là,
10:17je veux bien qu'aujourd'hui,
10:19on soit compétitif par rapport
10:20à notre production
10:21ou à ce qu'on va exporter aussi
10:22comme produit français.
10:23Mais à quoi ça sert aujourd'hui
10:25de consommer
10:26si c'est pour vivre moins longtemps
10:27et être impacté par des...
10:30Très bien.
10:31Alors ne soyons pas le seul pays
10:33à l'interdire.
10:34C'est exactement la question.
10:35C'est comme ça le sujet.
10:35Le vrai problème aujourd'hui,
10:37c'est que la France
10:38se retrouve dans une situation
10:39ubuelle.
10:39Complètement dingue.
10:40C'est que l'Europe
10:41n'interdit pas
10:42les pesticides
10:43qui ont été réintroduits
10:45à titre dérogatoire
10:46et exceptionnel.
10:46Il faut quand même
10:47revenir au texte de la loi.
10:48On est vraiment
10:49sur des filières intention
10:50qui sont soumises
10:51à de la concurrence
10:52qu'on pourrait presque qualifier
10:53de déloyales des autres.
10:54C'est-à-dire que si vous interdisez
10:55en France
10:56ce que vous autorisez
10:57dans le reste de l'Europe,
10:58en réalité,
10:58il va se passer quoi ?
10:59Notre production va chuter
11:00et il va se passer
11:01ce qui s'est passé
11:01pour les cerises.
11:02C'est-à-dire qu'on importait
11:03des cerises
11:04qui étaient traitées
11:05avec des pesticides
11:05parce que nous,
11:06nous ne pouvions pas
11:07protéger notre propre production
11:08parce que les pesticides
11:09étaient interdits.
11:10Vous voyez un peu
11:10la folie dans laquelle nous sommes.
11:12Donc, ce n'est pas simplement
11:13une question,
11:13alors je suis entièrement d'accord
11:14sur la question sanitaire,
11:15c'est aussi une question
11:16de régulation européenne.
11:17Pour le coup,
11:18l'Europe se rendirait
11:19à essayer d'être
11:20un peu plus directe
11:21et plus coercitive
11:22avec les autres producteurs
11:23et pas simplement
11:23nous avec les Français.
11:250,826, 300, 300,
11:27est-ce que la démocratie
11:27va céder face à l'intimidation ?
11:29On le voit que ce soit
11:30les groupuscules violents
11:31et malheureusement
11:31les exemples se sont multipliés
11:32ces dernières semaines,
11:33ces derniers mois,
11:34ces dernières années,
11:35on repense à l'AO69,
11:36à ce qui s'est passé
11:36peut-être autour
11:37des méga-blacines.
11:39Est-ce que la violence
11:39va réussir peut-être
11:40à un moment malheureusement
11:41à faire basculer
11:42ce qui est un exercice démocratique
11:44et un droit fondamental
11:45notamment pour ceux
11:46qui l'exercent.
11:47On pense aux élus neufs
11:48ont subi,
11:49selon le ministère de l'Intérieur,
11:51ont recensé violence,
11:52que ce soit menace de mort
11:53ou dégradation de permanence.
11:550,826, 300, 300.
11:57Venez participer à la conversation.
11:58Vous êtes bien sur Sud Radio.
11:59A tout de suite.
12:00Sud Radio.
12:01Parlons vrai.
12:02Parlons vrai.
12:02Sud Radio.
12:03Parlons vrai.
12:03Sud Radio.
12:04Parlons vrai.
12:06Sud Radio.
12:07Les débats de l'été,
12:0810h-13h.
12:10Maxime Liedot.
12:11Un seul numéro à appeler.
12:120,826, 300, 300.
12:14Application Sud Radio
12:15et également réseaux sociaux.
12:16J'ai besoin de vos avis,
12:17de vos commentaires.
12:18Est-ce que la démocratie française
12:19va céder face à l'intimidation
12:21qu'on peut voir par les ONG,
12:23par certaines personnes violentes,
12:24notamment sur des projets,
12:25il faut le dire,
12:26ou agricoles ou écologiques
12:27en grand partie.
12:29Et le débat, croyez-moi,
12:30se poursuivait à l'instant en studio.
12:32Et on va y revenir,
12:33mais j'aimerais qu'on fasse un tour
12:34du côté du standard.
12:360,826, 300, 300.
12:38Bonjour Bruno.
12:39Oui, bonjour.
12:40Bonjour à vous.
12:41Merci beaucoup de nous appeler
12:43sur Sud Radio.
12:44Vous, vous avez quand même été interpellé
12:45par ces neuf élus menacés.
12:48C'est totalement inacceptable.
12:49mais est-ce que vous croyez peut-être
12:50à un point de bascule, vous ?
12:53Je ne sais pas, mais je le fais.
12:54Ce n'est pas normal.
12:55On n'attaque pas les gens comme ça.
12:57En plus, leurs enfants, quoi.
12:58C'est...
12:59Enfin, je ne sais pas.
13:00C'est quelque chose qui me dépasse un peu.
13:02Voilà.
13:02Je trouve que c'est inacceptable.
13:04Mais comment vous le regardez, vous ?
13:05C'est-à-dire que c'est un monde
13:06que vous ne comprenez plus
13:07ou justement, vous voyez bien quand même
13:09qu'il y a des instrumentalisations derrière
13:10qui poussent, malheureusement, parfois,
13:12le curseur jusqu'à la violence physique ?
13:14Alors, je pense déjà que les instrumentalisations,
13:18elles ne poussent que les gens
13:19qui ont envie d'être poussés.
13:21Il y a peut-être...
13:22Oui, il y a peut-être des gens qui...
13:23Le bon sens.
13:24Le bon sens de Bruno, ça.
13:26Merci Bruno.
13:27Il y a des gens qui peuvent quand même
13:29faire la différence en se documentant un peu, quoi.
13:32Ensuite, je comprends que les gens
13:33se sentent frustrés parce qu'ils ont l'impression
13:36qu'on leur confisque quelque chose
13:38et surtout que le discours qu'on entend
13:40est parfois biaisé.
13:41parce que ce néonicotinoïde, là, je le vois.
13:47Néonicotinoïde, en effet.
13:48Voilà.
13:48Apparemment, ça serait un des moins pires.
13:52Voilà.
13:53Mais à mon sens, peut-être que je me trompe,
13:56mais si on avait voulu vraiment aider les agriculteurs,
13:59on aurait interdit l'importation
14:02de fruits et de légumes traités.
14:04On aurait vraiment suspendu, par exemple,
14:06le maire Couchour qui fait des débats, là aussi,
14:08à l'Assemblée nationale,
14:09mais qui semble être pressé par la Commission.
14:10Parce que là, les agriculteurs,
14:13ils auraient pu vendre mieux,
14:15nos agriculteurs à nous,
14:17et vendre peut-être à un meilleur prix
14:19et en préservant la santé des gens.
14:22Ensuite, ce produit,
14:24il est quand même utilisé beaucoup,
14:26si mes renseignements sont bons,
14:27sur la betterave et la noisette.
14:29Absolument.
14:29Et partout en Europe, accessoirement.
14:32Voilà.
14:32Mais pour moi,
14:34le fait d'autoriser ce produit,
14:37ça a été un peu un nuage
14:38parce que nos agriculteurs,
14:40leur principal souci,
14:41c'est le coût de la production.
14:44Merci beaucoup, Bruno,
14:45de nous avoir rappelé au 0826,
14:47300, 300,
14:48qui était du côté de Perpignan.
14:50Il pose quand même les termes,
14:52comme on dit Bruno,
14:53c'est-à-dire,
14:53en réalité,
14:54on fait une loi,
14:55tout le monde se focalise dessus,
14:56mais ce n'est pas le sujet.
14:57En réalité,
14:58on aurait davantage peut-être
14:59dû s'exciter et signer des pétitions
15:00quand on a accepté le Mercosur,
15:02quand on a fait des débats
15:03à l'Assemblée nationale
15:03qui ne servaient à rien.
15:05Comment vous regardez
15:06et comment vous réagissez
15:06à ce que vient de nous dire Bruno ?
15:08Ceux qui ont fait cette pétition
15:10ne s'intéressent pas à ces sujets.
15:11Parce que je vous rappelle...
15:12Il faut dire que c'était censé être apolitique,
15:13c'était une jeune étudiante
15:14qui a dit,
15:15bon, en réalité,
15:16on massacre la santé, etc.
15:16Moi, je salue son initiative,
15:18ça n'est pas le sujet.
15:20Mais on sait quand même
15:20que tous ces sujets
15:22sont portés par des gens
15:23qui incitent à la haine
15:25envers les industriels,
15:26les patrons,
15:27et surtout les agriculteurs,
15:30qu'ils effectuent
15:30des sabotages
15:32sur les installations agricoles,
15:34et industriels
15:35qui s'en prennent
15:36aux gendarmes
15:37qui veulent protéger
15:38ces installations.
15:39Enfin, je veux dire,
15:40on sait bien que c'est comme...
15:41Mais c'est horrible à dire.
15:43Pardon, je me tourne vers vous
15:44après, Lucas Véran.
15:46Mais il y a quelque chose de...
15:47Est-ce que c'est pas,
15:48c'est horrible à dire,
15:49mais une nouvelle façon
15:51de vivre la démocratie ?
15:52C'est-à-dire que les gens se sentent...
15:53On est en 2025 aujourd'hui.
15:54C'est-à-dire...
15:54Mais non, mais c'est vrai.
15:55C'est-à-dire que c'est de la pression,
15:57c'est de l'intimidation physique,
15:58c'est du harcèlement.
15:59Et les gens sont persuadés
16:00peut-être parce que
16:01le ras-le-bol fiscal
16:02passant là,
16:03en disant,
16:03c'est nous qui vous payons,
16:04vous ne faites pas assez pour nous.
16:05Résultat,
16:06quand vous faites quelque chose
16:07qui ne nous va pas,
16:07eh bien, on va venir vous le dire
16:08un peu en face
16:09et parfois avec une main
16:09là où il ne faut pas.
16:11Après, il y a deux choses.
16:12Moi, je voulais réagir
16:13pour ne pas non plus confondre
16:14la minorité radicale
16:15qui a agi sur la 69,
16:17sur les méga-bassines
16:18avec un élan citoyen
16:20qu'aujourd'hui
16:20regroupe 1,5 million de personnes.
16:22Je l'ai dit,
16:22je salue cette initiative.
16:23Le deuxième sujet,
16:26vous avez entièrement raison,
16:27c'est comment on consomme
16:28la démocratie
16:29ou plutôt comment on la vit,
16:30comment on la construit.
16:31Le législateur
16:32et différents responsables politiques
16:35ont poussé des instruments
16:37de démocratie participative.
16:38On avait la convention citoyenne
16:40dédiée à la fin de vie.
16:41On en a actuellement une
16:42sur les temps de l'enfant.
16:43On en a une sur le climat.
16:45On a ce droit de pétition
16:46qui est ouvert depuis 2019.
16:48Et à un moment,
16:49la démocratie représentative
16:50et la démocratie participative,
16:53pour l'instant,
16:54ont du mal à échanger,
16:55ont du mal à dialoguer.
16:56Et il faut bien évidemment
16:58que l'un ne rentre pas
16:58en concurrence avec l'autre.
17:00La démocratie représentative,
17:01ont reçu mandat du peuple
17:03et là,
17:04on revient au principe des lumières.
17:07C'est qu'un mandat
17:08comme celui de député
17:09n'est pas fait pour répliquer
17:11à l'identique
17:12chaque volonté citoyenne
17:14sur tel et tel sujet.
17:15C'est d'être titulaire
17:16de la notion d'intérêt général.
17:18Et je termine,
17:19c'est qu'en fait,
17:20sur cette pétition,
17:22il y a un angle thématique
17:23qui est la santé
17:24et sur lequel on aura tous
17:26collectivement du mal à dire
17:27on n'a pas envie d'avoir...
17:28Mais quand on parle
17:29de la productivité des agriculteurs,
17:31de ce que l'on évoquait,
17:32la trappe aux importations finalement
17:34avec la baisse de la production,
17:35on a du mal.
17:37Et c'est aussi le rôle,
17:38pour le coup,
17:38de la démocratie part.
17:39du politique,
17:41de prendre le sujet
17:42dans sa globalité
17:43et de bien évaluer
17:44les effets de bord.
17:45Est-ce que des élus menacés
17:46après le vote
17:47de la loi Duplon,
17:47la démocratie française
17:48est-elle en train
17:49de céder à l'intimidation ?
17:50Oui, pour 77%
17:51de nos auditeurs.
17:52Par exemple,
17:52je vous lis la réflexion
17:53de Michel qui est au cœur
17:55de la discussion
17:55qu'on est en train d'avoir
17:56qui nous dit
17:56mais enfin,
17:57quelle démocratie ?
17:58Est-ce qu'on peut vraiment
17:58parler de la plupart
18:00des normes qui viennent
18:01de Bruxelles
18:02alors que les Français
18:02en 2005 avaient...
18:03Oui, ça c'est pas le cas.
18:05C'est un contre-emploi
18:06puisque là,
18:06on est sur la démocratie
18:07la sensation
18:08qui n'est pas européenne.
18:09Oui, la sensation peut-être
18:11à un moment,
18:11rappelez-vous,
18:11ces fameux Français
18:12qui avaient refusé
18:14les dictates européennes
18:15en 2005
18:15et qui se sont aujourd'hui frustrés.
18:16Il y a peut-être encore
18:17ce fil rouge
18:18de la frustration
18:19du référendum de 2005
18:20en tout cas.
18:21On voit bien qu'on est,
18:22avec l'intervention
18:22de votre auditeur
18:23il y a quelques minutes,
18:24on est sur la notion
18:25de souveraineté.
18:26C'est-à-dire
18:27à un moment donné,
18:28si on veut,
18:29on est sur la notion
18:29de souveraineté
18:30lorsque la loi est votée
18:31précisément pour éviter
18:33de dépendre moins
18:33d'importations
18:34de pays
18:35qui n'appliquent pas
18:36les mêmes règles que nous
18:37et on est sur la notion
18:38de souveraineté
18:39lorsqu'on reconnaît,
18:40je pense qu'on est assez
18:41dans le consensus
18:42autour de cette table,
18:43aux députés,
18:45le droit
18:46et même le devoir
18:47de porter
18:48l'intérêt général
18:49de définir souverainement
18:51quelle doit être
18:52la politique
18:53et la loi de la France.
18:54Or, face à ça,
18:55des mouvements
18:56bien organisés,
18:57très minoritaires,
18:58mais très activistes,
18:59sont en train
19:00de prendre la main
19:01sur le terrain
19:01et cette notion
19:03du retour
19:03de la violence en politique,
19:04notamment autour
19:05des thématiques
19:06de l'écologie radicale,
19:07est en train
19:08de devenir
19:09une norme
19:10partout sur le terrain.
19:12Je le dis bien,
19:12non seulement
19:13sur les grands débats,
19:14vous avez cité
19:14les méga-bassines,
19:15on en a d'autres
19:16sur l'autoroute,
19:17etc.
19:17Mais surtout sur les débats
19:18de niche de plus en plus.
19:18Ce sont des débats de niche
19:19mais qui ont un fort,
19:21parce qu'on voit bien
19:22que ça sensibilise
19:24une grande partie
19:24de l'opinion
19:25contre un fort
19:26retentissement médiatique.
19:27Donc attention,
19:28parce qu'à force
19:29de trouver
19:30que c'est plutôt sympa
19:31parce qu'il y a
19:32des causes justes
19:33et on est tous d'accord
19:33pour dire ça,
19:34mais derrière ces causes justes,
19:36il y a une instrumentalisation
19:37très nette
19:37de personnes
19:38qui sont ultra politiques
19:39et qui aujourd'hui
19:40ont décidé
19:41par la violence
19:42d'imposer leur loi
19:43par l'intimidation.
19:44Et on sait bien,
19:45et le député,
19:46le sénateur Duplon
19:47l'a dit lui-même,
19:48que cette grande mobilisation
19:50est aussi faite
19:51pour impressionner
19:52le Conseil constitutionnel
19:53qui à la fin des fins
19:54aura le dernier mot
19:56sur le texte de l'Oté.
19:57Alexandre Aspinard.
19:58Non, juste pour répondre
19:59singulièrement
20:00à ce que vous venez de dire,
20:01évidemment que ceux
20:03qui ont signé
20:03cette pétition
20:04ne cautionnent pas
20:06les violences
20:07contre les élus,
20:08ce n'est pas du tout
20:08ce que je suis en train de dire,
20:09je dis simplement
20:10qu'il y a une frange radicale
20:12dans les mouvements écolos
20:14qui d'ailleurs
20:15porte préjudice
20:16aux causes
20:16qu'ils prétendent porter.
20:18Maintenant qu'il y a
20:19un vaste mouvement citoyen
20:21qu'on s'empare
20:22de sujets forts,
20:24je trouve que c'est très bien.
20:25je regrette d'ailleurs
20:26que ce ne soit pas vraiment
20:27le cas
20:27parce que je trouve
20:28que notre modèle démocratique
20:30il est à bout de souffle.
20:31Quand on voit le débat,
20:32le non-débat
20:32qui a eu lieu
20:33sur la fin de vie
20:34typiquement,
20:35je n'ai pas le sentiment
20:36que les citoyens
20:37se soient vraiment
20:38exprimés typiquement.
20:40On est assez d'accord
20:41là-dessus,
20:41c'est que moi je partage
20:43votre point de vue
20:44à 100%,
20:44c'est que qui prend
20:45le leadership
20:46de cette cause,
20:47c'est souvent justement
20:48des personnes
20:50qui ne sont pas
20:51saines d'esprit
20:51et qui mettent
20:53un électorat
20:53à un rapport sain
20:54pour la vie.
20:55C'est hyper contradictoire.
20:56Le tout sur des arguments
20:57la plupart du temps
20:58qui sont fallacieux,
20:59c'est-à-dire que c'est toujours
21:00des biais qui sont utilisés,
21:01c'est ça qui est très dangereux
21:02aussi pour la démocratie,
21:03c'est-à-dire que la plupart
21:03qui s'engagent pour cette cause
21:05le font sur des éléments.
21:07C'est une jeunesse avant tout
21:08et je me demande justement
21:10à qui on s'adresse aujourd'hui.
21:12Est-ce qu'on ne s'adresse pas
21:12à un futur électorat
21:13de 2032 ou de 2027
21:15qui approche de la majorité
21:16et donc du coup
21:18qui est très instagramable,
21:19très axé à la communication
21:20des réseaux sociaux
21:21et donc il y a un rapport
21:22à la communication
21:23qui rend enfant
21:26la manière de raisonner
21:27et donc de réagir
21:28et donc qui a très vite
21:29accès à la violence.
21:30Dans ce que vous dites Octave,
21:31c'est là où c'est presque vertigineux,
21:32c'est précisément,
21:33rappelez-vous les gilets jaunes
21:33qui avaient commencé
21:34sur les réseaux sociaux,
21:35là la pétition a un succès dingue
21:37précisément parce que
21:38c'est partagé par les influenceurs
21:39que par des personnalités
21:41avec énormément d'abonnés
21:42des acteurs comme Pierre Ninet,
21:43c'est-à-dire que tout d'un coup
21:44on a une concentration
21:45de personnalités
21:46qui s'adresse à ce public
21:47et qui les politisent
21:48presque indirectement.
21:490 826 300 300.
21:51Bonjour Philippe.
21:54Est-ce que vous nous entendez
21:55mon cher Philippe ?
21:56Philippe est en train
21:58de marcher dans sa maison.
22:00Ah bonjour mon cher Philippe,
22:01vous allez bien ?
22:02Ça va.
22:03Merci de nous appeler
22:04sur Sud Radio.
22:05Vous vouliez réagir vous aussi
22:06sur ces élus intimidés
22:08suite au vote
22:09de la loi Duplon.
22:11Vous êtes agriculteur vous-même ?
22:13Oui, je suis agriculteur
22:14au nord du Lot,
22:15agriculteur bonjour
22:16au nord du Lot,
22:17paysan boulanger comme on dit.
22:19Et comment vous regardez ça ?
22:21Parce que peut-être que votre député...
22:22Pour donner la parole
22:23aux gens de terrain.
22:25Mais je vous en prie.
22:26Mais justement Philippe,
22:26vous êtes agriculteur.
22:27Peut-être que le député
22:28de votre circonscription
22:30a voté pour la loi
22:31et que demain
22:32ou après-demain,
22:33s'il ne s'est pas déjà fait,
22:34il se fera menacer
22:34ou il se fera vandaliser
22:36sa circonscription.
22:38Comment vous regardez ça ?
22:39Je ne sais pas
22:40ce qu'il a voté,
22:41je ne sais pas,
22:42mais ce qui est sûr
22:43c'est qu'aujourd'hui
22:44on est en démocratie,
22:45on ne doit pas menacer les gens
22:46parce qu'ils prennent une idée
22:47ou une autre.
22:47D'un côté comme de l'autre,
22:48on est en train de monter.
22:50Les gens,
22:50les gens sont très...
22:51C'est pas bon.
22:52Attendez mon cher Philippe.
22:55Essayez de ne plus bouger
22:57et de tendre le téléphone
22:58façon antenne-radar
22:59mon cher Philippe
23:00parce que sinon
23:00on va vous perdre
23:01le son est un peu compliqué.
23:03Et j'aimerais quand même
23:03qu'on puisse échanger
23:04un peu avec vous.
23:05Est-ce que vous m'entendez
23:05un peu mieux ?
23:06Ah là c'est parfait.
23:07Ne bougez pas.
23:07Cher Philippe,
23:08montez sur la chaise,
23:09tendez le téléphone vers le haut
23:09et ne bougez plus.
23:10Voilà.
23:11Allez-y.
23:12On est en démocratie.
23:14Donc menacer un élu
23:15qui soit de droite,
23:16de gauche, du sens,
23:17c'est pas bon.
23:17Oui.
23:19Aujourd'hui,
23:20on est en train de monter
23:21la chaise.
23:22Aujourd'hui,
23:22au milieu de tout ça,
23:23il y a les agriculteurs
23:24qui sont en train de mettre
23:25et comme j'ai écouté
23:28vos auditeurs
23:28qui disent
23:29qu'il y a eu
23:31le Mercosur
23:32personne.
23:33Je suis désolé.
23:34Mon cher Philippe,
23:34merci beaucoup
23:34de nous avoir appelé
23:35au 0826 300 300
23:36mais on est en train
23:37de vous perdre.
23:38Je pense qu'il y a
23:39des activistes écolos
23:40qui sont en train
23:40de brouiller votre communication.
23:42Mon cher Philippe,
23:43prenez soin de vous.
23:46Merci de nous avoir appelé.
23:47Dans un instant,
23:48après la pub,
23:49on va se poser la question
23:50de la France
23:50et de son rapport.
23:51au travail.
23:52Malheureusement,
23:53elle est encore au sommet
23:54en ce qui concerne
23:54l'absentéisme,
23:55notamment dans le domaine privé.
23:576% les chiffres
23:58de l'absentéisme
23:59au travail,
24:00deux fois plus
24:00qu'aux Etats-Unis,
24:01deux fois plus
24:01qu'au Royaume-Uni.
24:02La France aime-t-elle
24:03encore bosser ?
24:040826 300 300.
24:06Restez avec nous
24:07parce que vous êtes bien
24:08sur Sud Radio.
24:09A tout de suite.
24:09Sud Radio.
24:11Sud Radio.
24:12Parlons vrai.
24:12Parlons vrai.
24:13Sud Radio.
24:14Parlons vrai.
24:16Sud Radio.
24:17Les débats de l'été,
24:1910h-13h,
24:20Maxime Liedot.
24:21Merci d'avoir choisi
24:22Sud Radio
24:23pour passer votre mois
24:24de juillet en notre compagnie.
24:25Nous sommes le 22 juillet
24:27et vous êtes bien
24:27dans vos grands débats de l'été.
24:28Toujours en compagnie
24:29de Lucas Véran,
24:30adjoint au maire de Neuilly,
24:31Gilles Platré,
24:32maire de Châlons-sur-Saône,
24:33Alexandra Spiner,
24:34enseignante et déléguée spéciale
24:35en charge du décrochage scolaire
24:36à la région Île-de-France
24:37et Octave caricaturiste de presse
24:39et sur les réseaux sociaux.
24:41On va aborder ce deuxième sujet
24:42qui est aussi quand même
24:43très très intéressant.
24:45L'absentéisme atteint
24:46un niveau record en France
24:47en ce qui concerne le travail.
24:49D'où cette question
24:49au 0826 300 300,
24:51y compris sur les réseaux sociaux
24:53et l'application.
24:54Est-ce que notre pays
24:54aime encore bosser ?
24:55Parce que si on regarde
24:56un peu froidement les chiffres,
24:57globalement,
24:58on travaille moins,
24:59on est absent plus souvent
25:00et plus longtemps
25:01et surtout,
25:02on a un chiffre saisissant
25:03dans ces données
25:04qui nous parviennent
25:05et qui nous sont parvenues cette nuit.
25:067% des salariés seulement
25:08se sentent, je cite,
25:09pleinement engagés
25:10dans leur boulot.
25:11C'est-à-dire que c'est des chiffres
25:13à contrario de ce qu'on peut voir
25:14par exemple aux Etats-Unis
25:15avec un tiers des salariés
25:16qui se sentent convaincus.
25:18Moi, cher Octave,
25:18je me tourne vers vous
25:19parce que dès qu'on a abordé
25:20ce sujet,
25:20vous disiez
25:21je veux commencer
25:22parce que c'est un sujet
25:22qui est passionnant.
25:23Oui, en fait,
25:24je vais surtout parler sur le fond.
25:25Est-ce qu'aujourd'hui,
25:27on a une France
25:29qui a un rapport au travail,
25:32il y a un attachement au travail ?
25:34Moi, je vous dis que oui,
25:35c'est juste qu'est-ce qu'on donne
25:36aussi à la France
25:37l'envie de travailler ?
25:39Aujourd'hui, je ne pense pas
25:40parce qu'en fait,
25:42on a un rapport au social
25:44qui est trop important.
25:45On a aussi, je pense,
25:48un problème par rapport
25:49à la rémunération,
25:51par rapport au nombre d'heures fournies.
25:55On a aussi des perspectives
25:57de carrière
25:58qui sont très rapidement décourageantes
26:02parce qu'on vous fait comprendre
26:03que vous n'aurez pas
26:03ce que vous avez envie d'avoir
26:05tout de suite
26:06et peut-être que vous ne l'aurez jamais,
26:07tout simplement.
26:08Donc, je le dis,
26:10dès l'école élémentaire,
26:12on nous met sur une façon de penser
26:15qui n'est pas la bonne.
26:17Par rapport au travail ?
26:18Oui, celle de se rapprocher
26:18de ses ambitions,
26:19de se rapprocher d'un rêve,
26:21pas forcément de devenir
26:22ce qu'on a toujours rêvé d'être,
26:24mais de s'y rapprocher.
26:25Et donc, du coup, forcément...
26:26On n'encourage pas en réalité
26:27la plupart des jeunes élèves
26:29et je me tourne vers vous,
26:30Alexandra,
26:31peut-être à suivre ses ambitions,
26:32à y parvenir
26:33et peut-être pas de la manière
26:34la plus classique qui soit.
26:35Oui.
26:36Alexandra Spiner,
26:37comment vous regardez ça ?
26:38Vous êtes dubitative.
26:39Oui, non, non, non,
26:40mais j'écoute avec intérêt
26:41ce que vous venez de dire.
26:42Je pense que
26:43il y a quand même aussi
26:45un effet Covid.
26:47Enfin, je veux dire,
26:49l'étude,
26:50on parle de l'étude
26:51du cabinet Mercer,
26:52il y a quand même
26:53un vrai effet Covid.
26:54Je crois que les Français
26:55ont découvert
26:56le plaisir
26:57de ne pas travailler
26:59et d'être payés.
27:00C'est ça, la réalité.
27:01Donc, je pense
27:03qu'il faut qu'on fasse
27:03une véritable révolution,
27:05qu'on prenne en compte
27:06ce qui s'est passé
27:07au moment du Covid
27:08et il faut quand même
27:11que les Français renouent
27:12avec l'envie de travailler.
27:14Il faut aussi,
27:15je pense,
27:16qu'on remette au travail
27:17une partie de la France aussi
27:19parce que je pense
27:20que ceux qui travaillent
27:21sont quand même
27:23très frustrés
27:23de voir qu'il y a
27:25toute une partie
27:25de la population
27:26qui ne travaille pas
27:27et qui finalement
27:28arrivent au même niveau
27:30de vie qu'eux.
27:30Ça, c'est un vrai sujet.
27:32C'est juste ce que vous venez
27:33de dire par rapport au Covid.
27:34Après, je pense,
27:35fort heureusement,
27:36on n'était pas les seuls
27:37justement à être confinés,
27:39à devoir faire du télétravail.
27:40C'est vrai qu'on a reçu
27:41des indemnisations,
27:42des aides
27:43que les autres n'ont pas reçu.
27:44Que les autres n'ont pas reçu,
27:45il faut le dire.
27:46la France a été
27:47le seul pays
27:47ou un des seuls
27:48à fournir cette aide-là
27:50qui a été très importante
27:51et qui a largement
27:52augmenté la dette
27:55qu'on doit rembourser.
27:57Après, je ne pense pas
27:58que le Covid
27:59soit forcément une excuse.
28:00Moi, je vous le dis...
28:01Peut-être un élément de fond,
28:01c'est ce que vous disiez
28:02tout à l'heure.
28:030,826, 300, 300.
28:04Ça m'intéresse
28:05d'avoir votre opinion,
28:06vos avis,
28:07camarades auditeurs
28:08au micro de Sud Radio.
28:09Justement, sur ça,
28:10sur le travail,
28:11est-ce que vous,
28:12peut-être,
28:12si vous travaillez
28:12dans une entreprise,
28:13vous observez peut-être
28:14ce désenchantement
28:15ou cette flemme
28:16du travail,
28:17ça peut exister aussi,
28:18Lucas Véran.
28:18Je vous vois interceler sur ça.
28:20Oui, parce qu'en sous-jacent,
28:21moi, je comprends,
28:22en effet,
28:23la statistique de 7%
28:25que vous avez dit.
28:25Je comprends
28:26et il y a des bonnes pistes
28:27dans ce que le gouvernement propose,
28:29comme le jour de carence
28:31d'ordre public
28:31pour résorber
28:34ce déficit
28:35de l'assurance maladie
28:36de 18 milliards.
28:37Mais je pense que
28:38la question de fond
28:38qui n'est pas adressée,
28:40c'est est-ce qu'on donne
28:41aux jeunes
28:42qui travaillent aujourd'hui
28:43l'impression
28:44qu'ils vont pouvoir
28:44s'enrichir avec le travail ?
28:46Et ça,
28:47la réalité,
28:48c'est que non,
28:49quand un employeur
28:50verse 100%,
28:53en fait,
28:53le salarié final
28:55en touche parfois
28:56que 40%
28:58et en plus de la TVA.
28:59Donc,
29:00je pense qu'il y a vraiment
29:01cet enjeu
29:02sur lequel on doit
29:02se poser collectivement
29:04et dire
29:04quelles sont les conditions
29:06pour que finalement
29:06les jeunes
29:07aient un intérêt à travailler
29:09en ayant l'impression
29:10qu'ils peuvent construire
29:11un patrimoine,
29:12en ayant l'impression
29:13qu'en fait,
29:14parce que la réflexion
29:15de fond,
29:15c'est quoi ?
29:16C'est que quand
29:17il y a quelques décennies,
29:19il y avait 5 actifs
29:20pour un retraité,
29:21c'était un dolor.
29:22Mais quand aujourd'hui,
29:22un jeune,
29:23il travaille,
29:24il y a 1,7 actifs
29:26pour un retraité,
29:27donc il a l'impression
29:28que s'il veut construire
29:29une famille
29:30et c'est lié
29:30avec la natalité,
29:31il doit payer en plus
29:32pour quasiment un retraité.
29:34Donc,
29:35ça devient insupportable
29:37et je pense
29:37qu'il y a une vraie
29:38réflexion de fond
29:39sur comment
29:40on incite les gens
29:41à être encouragés,
29:42à être incentivés
29:44en bon anglais,
29:45à délivrer plus
29:47et je pense
29:48que c'est par ce biais-là
29:50qu'on résoudra
29:51une bonne partie
29:52du problème
29:52et du lien
29:53qu'ont les jeunes
29:53avec le travail.
29:54Sachant qu'on parlait
29:55de coûts,
29:55ça coûte quand même
29:56à la France
29:56entre 60 et 80 milliards
29:58par an,
29:59c'est-à-dire le budget
29:59de l'éducation nationale
30:00justement uniquement
30:02par l'absentéisme
30:03au bouleau,
30:03Gilles Platré.
30:04Alors,
30:04moi je trouve que
30:05le débat est passionnant
30:06parce qu'en fait
30:07ce matin on parle
30:08des crises.
30:08On a parlé
30:09de la crise
30:09de la démocratie
30:10avec la réintroduction
30:11de la violence
30:11comme moyen d'action politique
30:13et on parle aujourd'hui
30:14de la crise du travail
30:15qui à mon avis
30:15est aussi un reflet
30:16de la crise
30:17de la société
30:18toute entière.
30:19Alors,
30:19on a beaucoup parlé
30:20des jeunes là ce matin.
30:20ce n'est pas complètement
30:21un hasard
30:21parce que c'est vrai
30:22qu'on peut constater
30:23alors je ne vais pas faire
30:23de généralité non plus
30:24parce que vous avez
30:25énormément de jeunes
30:26qui arrivent sur le marché
30:27du travail
30:27et qui ne sont pas
30:28dans une perspective
30:29d'en faire moins
30:30ou de se mettre
30:32immédiatement
30:32en arrêt maladie
30:33dès leur arrivée.
30:34Mais c'est vrai
30:34qu'il y a parfois
30:35sur des générations
30:36plus nouvelles
30:37un autre rapport
30:38au travail.
30:38Ça c'est certain
30:39et que finalement
30:40ce n'est pas le but ultime
30:41de la vie.
30:42Le but ultime de la vie
30:43c'est plutôt
30:43de se dégager des temps
30:44de loisirs
30:45pour en profiter
30:45au maximum avec les siens.
30:50À prendre avec quelques pincettes
30:52parce que je vous renvoie
30:53à d'autres études
30:53publiées cette année
30:54au printemps
30:55notamment par Le Monde
30:55qui montraient plutôt
30:56que les chiffres
30:57sont en voie de stabilisation
30:58et pas d'explosion.
30:59Donc il faut juste
31:00faire attention à nos sources.
31:01Il n'en reste pas moins
31:02que ce que l'étude
31:02montre d'abord
31:03c'est une augmentation
31:05de la durée moyenne
31:06de l'arrêt du temps de travail.
31:08Donc ce n'est pas simplement
31:08l'abus des 48 heures
31:1036 heures
31:11qu'on va demander
31:12à son médecin
31:12par visioconférence
31:13pour être tranquille
31:15parce que votre supérieur hiérarchique
31:17vous a dit
31:17que vous n'aviez pas
31:18s'est bossé hier
31:19c'est des arrêts
31:20de longue durée
31:21et ça c'est autrement
31:22difficile à analyser.
31:24Mais c'est ça
31:24qui augmente principalement
31:26c'est la durée moyenne
31:27de l'arrêt maladie.
31:28Ça veut dire
31:28que les conditions même
31:29du travail
31:30sont sans doute
31:31parce que là
31:31vous ne choisissez pas
31:32de vous mettre en arrêt
31:33plus de 90 jours
31:34pour le plaisir
31:35de ne pas avoir votre patron
31:36pendant deux semaines.
31:37Ça n'existe pas.
31:38Donc on a vraiment
31:39aujourd'hui des conditions
31:40qui doivent être analysées.
31:41Je n'ai pas de réponse
31:42immédiate à vous dire.
31:43Je dis simplement
31:43que ce qui m'interpèle
31:45dans la statistique
31:45c'est l'allongement
31:47de la durée moyenne
31:47de l'arrêt maladie
31:48et notamment
31:48des arrêts
31:49de longue durée.
31:50Et ça c'est autrement
31:51interpellant
31:51sur les conditions de travail.
31:52Vous avez raison
31:53de dire qu'il faut lire
31:54cette étude en détail
31:55notamment sur justement
31:56ceux qui bénéficient
31:58ou ceux qui se permettent
31:59d'être absents au travail.
32:00Ce n'est pas tellement
32:01les jeunes.
32:01On s'aperçoit que
32:02plus on vieillit
32:03plus on est absent au travail.
32:05Les jeunes
32:05contrairement peut-être
32:06à l'image qu'on pouvait se faire
32:08sont ceux qui sont
32:09le moins absents au travail.
32:1010 jours en moyenne
32:11pour les hommes
32:128 jours pour les femmes
32:12et par exemple
32:13aller entre 35 et 45 ans
32:15c'est déjà 20...
32:16On arrive très vite
32:17dans la vingtaine de jours.
32:19Bonjour Anita.
32:21Bonjour.
32:21Bonjour.
32:22Merci beaucoup
32:22de nous appeler
32:23sur Sud Radio 0826 300 300.
32:25Vous êtes du côté de Lyon
32:26c'est ça ?
32:27Je suis à Lyon.
32:28Oui.
32:29Je suis...
32:29J'ai 76 ans.
32:31Je travaille toujours.
32:32Je suis artisan.
32:34Et moi
32:34chaque fois qu'on parle
32:35d'arrêt de travail
32:36je suis très en colère
32:38parce que
32:39les artisans
32:39ne se mettent pas
32:40en arrêt de travail
32:41parce qu'on a des jours
32:41de carences absolument
32:42phénoménaux.
32:43on ne fait pas
32:4321% de la population
32:45qui travaille quand même
32:46les artisans.
32:47On n'est pas en arrêt
32:48malheureusement
32:48parce qu'on ne peut pas
32:49moi je me suis cassé
32:50un poignet
32:50j'ai continué à bosser
32:51je suis tapissier
32:52parce qu'on n'a pas
32:53d'indemnité
32:53parce qu'on n'a pas
32:54ou des assurances
32:56qui sont extrêmement chères
32:57et ça me rend toujours
32:58très très très en colère
32:59de savoir que
33:00nous notre caisse
33:01de sécure
33:02qui a été réintégrée
33:03alors ça récemment
33:04était absolument bénéficiaire.
33:06Donc est-ce que
33:06ce n'est pas le moment
33:07de te poser la question
33:08de savoir pourquoi
33:09les salariés s'arrêtent
33:10ce n'est pas les artisans ?
33:11Je pense que c'est
33:12une vraie question.
33:13Nous on n'a pas le choix.
33:15Anita pardonnez-moi
33:16précisément
33:17je vous la pose
33:17la question
33:17pourquoi vous considérez
33:18peut-être que les salariés
33:19s'arrêtent plus facilement ?
33:20Est-ce que vous...
33:21Oui.
33:21Non mais est-ce que vous pensez
33:23que le salarié
33:24n'a peut-être pas
33:24contrairement à ce que
33:25vous nous racontiez
33:26la passion de l'artisan
33:27l'impossibilité
33:28vraiment de faire autrement
33:29quand on a un métier
33:30aussi prenant et précieux
33:31que le vôtre
33:31on n'a pas le choix
33:32que d'aller travailler
33:33tous les jours ?
33:34Il y a peut-être
33:34quelque chose de
33:35plus automatique
33:36chez le salarié.
33:37Oui mais c'est très facile
33:39c'est pas lui qui paye.
33:40Moi je suis désolée
33:41si je m'arrête
33:41mon activité s'arrête
33:43je n'ai plus de revenus
33:45et en plus
33:45je ne suis pas indemnisée
33:46donc effectivement
33:47je ne m'arrête pas
33:48je n'ai pas le choix
33:50même si je suis
33:50passionnée par mon boulot
33:52et que je ne l'arrêterai pas
33:53et que j'ai travaillé
33:54dans des conditions
33:54avec des grippes
33:55et tout ce que vous voulez
33:56et le Covid
33:57et tout ce que vous voulez.
33:58C'est un vrai sujet
34:00pourquoi ?
34:01Parce qu'effectivement
34:01les salariés
34:02c'est très facile de dire
34:03je ne viens pas bosser
34:04quand on parle d'arrêt
34:05là le monsieur
34:06qui parlait avant moi
34:07disait qu'il y a des arrêts
34:08de longue durée
34:09et que c'était justifié
34:11je suis désolée
34:12j'ai dans mon entourage
34:13deux personnes
34:14qui sont en train de la maladie
34:15depuis des mois
34:16pour des dépressions
34:17parce qu'ils ne supportent plus
34:18leur patron
34:18et qu'ils vivent
34:20leur meilleure vie
34:21donc ça c'est très compliqué
34:24de dessiner
34:25la gravité d'une dépression
34:27mais moi
34:27dans mon entourage
34:29j'ai deux personnes
34:29qui en profitent
34:30donc je suis très en colère
34:33je me dis
34:34c'est trop facile
34:35les salariés
34:36ont tellement d'avantages
34:37déjà par rapport à nous
34:38et en plus
34:39ils ont celui-là
34:40de pouvoir s'arrêter
34:41dès qu'ils ont un peu de travers
34:42alors c'est pas très gentil
34:43ce que je dis
34:44mais c'est vraiment
34:45mais c'est votre parole
34:46et c'est votre pensée
34:47et c'est votre pensée
34:48merci de l'avoir
34:49non mais merci beaucoup
34:50de l'avoir dit Anita
34:51au micro de Sud Radio
34:52depuis Lyon
34:53où vous nous écoutez
34:54depuis le 105.8
34:55si les informations
34:56sont excellentes
34:57merci beaucoup Anita
34:58d'avoir appelé Sud Radio
35:00merci beaucoup
35:01le débat se poursuit
35:02merci beaucoup
35:03d'avoir parlé
35:030826 300 300
35:05vous êtes comme Anita
35:06vous êtes en colère
35:07ou au contraire
35:07vous dites
35:08mais si mais heureusement
35:09que quand on est salarié
35:10on peut s'arrêter
35:10après tout
35:11le débat est lancé
35:12vous avez le bon numéro
35:13vous êtes sur Sud Radio
35:14et on se retrouve
35:15dans quelques instants
35:15pour poursuivre la conversation
35:17à tout de suite
35:17Sud Radio
35:19Sud Radio
35:19Parlons vrai
35:20Parlons vrai
35:21Sud Radio
35:21Parlons vrai
35:22Sud Radio
35:25Les débats de l'été
35:2610h-13h
35:27Maxime Liedot
35:28Vous êtes nombreux
35:29à réagir
35:30et à participer
35:30à la conversation
35:310826 300 300
35:33pour cette question
35:34qu'on se pose
35:35et qu'on vous pose
35:36auditeurs de Sud Radio
35:36applications
35:37réseaux sociaux
35:38absentéisme
35:39record au travail
35:39la France aime-t-elle
35:41encore bosser ?
35:42On avait
35:42et c'est vrai
35:43les réactions
35:43notamment d'Anita
35:44qui nous appelait de Lyon
35:45et qui nous disait
35:46mais en fait
35:46écoutez moi je suis artisan
35:48je bosse
35:48et quand je bosse
35:49en fait
35:49non seulement je bosse
35:50parce que j'aime ce que je fais
35:51mais je bosse
35:52parce que je n'ai pas le choix
35:53et c'est vrai que ce rapport au travail
35:55peut-être
35:55chez beaucoup de salariés
35:57parce qu'il y a un peu plus
35:57de facilité
35:58il y a un rapport au travail
35:59qui n'est pas même
36:00cette statistique
36:01excusez-moi
36:01elle est très frappante
36:027% des salariés seulement
36:04en France
36:05se sentent engagés
36:06donc c'est vrai
36:07qu'on a la sensation
36:08surtout dans une période
36:09où on doit aller chercher
36:10de l'argent
36:11on doit aller chercher
36:11des économiques
36:12mais pas que les salariés
36:14les français ont peut-être
36:15quand même tendance
36:15à se dire
36:16on a des privilèges
36:18pour certains
36:18c'est vrai
36:18on a un confort
36:19et même pour redresser le pays
36:21est-ce qu'on est prêt à le faire
36:22on a le sentiment que tout ça s'entremêle
36:23Gilles Plâtré
36:24moi je crois qu'il y a
36:25alors voilà
36:25on parlait de la crise tout à l'heure
36:26la relation au travail
36:27qui est le syndrome sans doute
36:29d'une crise plus générale
36:30dans le pays
36:30le pays qui consomme
36:32le plus anxiolytique etc
36:33enfin voilà
36:33on pourrait aussi multiplier les exemples
36:35éléments qui ont été soulignés
36:36par le Premier ministre
36:37lors de sa conférence de presse d'ailleurs
36:38moi je pense que
36:39très honnêtement aujourd'hui
36:41il faut tenir compte aussi
36:42et on le rappelait tout à l'heure
36:43hors antenne
36:44mais je le redis quand même
36:45que le nombre moyen
36:47de jours d'arrêt de travail
36:49augmente
36:50avec l'âge
36:51et tout en s'allouant
36:53ce qu'Anita a dit
36:54étant moi-même fils
36:55d'artisan commerçant
36:56donc je n'ai pas de soucis
36:57par rapport à ça
36:58ils ont bossé toute leur vie
36:59ils ont arrêté 15 jours
37:00uniquement de vacances
37:01donc je sais ce que ça veut dire
37:03d'être complètement investi
37:04dans son métier
37:05mais il n'en reste pas moins
37:06qu'on a des cas
37:07aujourd'hui
37:07et c'est normal
37:08où vous avez
37:10l'âge aidant
37:11plus de difficultés à accomplir
37:13alors ça peut parfois
37:14tourner en dépression
37:14mais souvent
37:15ce sont ce qu'on appelle nous
37:16dans des collectivités
37:17des risques musculo-squelettiques
37:22tout simplement
37:22avec des travails répétition
37:23et donc forcément
37:24le corps s'usant
37:25il y a un moment donné
37:26on est obligé
37:27de lever un peu le pied
37:28avec des pathologies
37:29qui viennent avec l'âge
37:30voilà
37:31donc ça
37:31et d'ailleurs
37:31les chiffres que vous avez cités
37:33le montrent bien
37:34il y a une élévation
37:35donc là
37:35c'est pas scandaleux du tout
37:37ce qui est plus scandaleux
37:38c'est effectivement
37:38de croire que le travail
37:40ne serait que
37:41pas nécessaire
37:42pour maintenir
37:43notre niveau de vie
37:44croire qu'en travaillant moins
37:46on va se développer mieux
37:47mais c'est une illusion
37:48parce que l'avenir
37:49sera très sévère
37:50par rapport à ça
37:51un pays
37:52ne peut maintenir
37:53son niveau de vie
37:53que s'il bosse
37:54c'est aussi simple que ça
37:56et croire le contraire
37:57c'est se condamner demain
37:58à de sévères déconvenues
38:00et c'est hélas
38:01ce qui risque de se passer
38:01mais c'est ce qu'on se disait
38:02d'ailleurs
38:03hors antenne
38:05c'est aussi
38:06sur l'aménagement
38:07en fait
38:07à partir d'un certain âge
38:08ne pas s'arrêter
38:10de travailler
38:10tout de suite
38:11c'est-à-dire
38:11qu'on
38:12évidemment
38:13on pense à
38:14à un moment de sa vie
38:15mettre un terme
38:16justement
38:17à l'effort
38:18dans lequel on a contribué
38:20pendant tant d'années
38:21mais c'est bien
38:22pour moi
38:23je considère
38:24que le travail
38:25maintient en vie
38:25que
38:27c'est pas l'inverse
38:28malheureusement
38:29oui
38:29mais c'est parce que
38:30ça donne aussi du sens
38:31on permet de se lever
38:33mais il faut aménager
38:35c'est-à-dire que
38:35passer à un certain âge
38:36où on se rapproche
38:37de la retraite
38:37ça peut être décroissant
38:38vous avez raison
38:38c'est-à-dire qu'à partir
38:39d'un certain âge
38:40on a des paliers
38:40où on peut libérer un jour
38:42tout en travaillant
38:42c'est plus quand on est jeune
38:44il faut casser les 35 heures
38:46il faut qu'on se le dise
38:47officiellement
38:48parce que là
38:48on est en âge de le faire
38:50plutôt que de se traîner
38:51pendant des années
38:51avec des pathologies
38:53il vaut mieux bosser
38:54quand on est en âge
38:54de le faire pleinement
38:55néanmoins je pense quand même
38:56que ce sont les jeunes générations
38:59qui sont demandeurs
39:01de plus de flexibilité
39:02de plus de télétravail
39:03de plus d'horaires aménagés
39:06parce que le travail
39:07n'est plus qu'un élément
39:08du puzzle de leur vie
39:10alors on peut
39:10s'en inquiéter
39:12on peut le condamner
39:13on peut s'en réjouir
39:14mais c'est un fait
39:15et moi ce que je regrette
39:16c'est que la notion de travail
39:18ne soit pas tout de suite
39:20introduite à l'école
39:21c'est-à-dire que le travail
39:23soit valorisé
39:24qu'on n'aide pas plus
39:25les jeunes générations
39:26à identifier
39:27leurs aspirations professionnelles
39:30que l'idée de la formation
39:32de ce qu'on va faire
39:33qu'une formation universitaire
39:35elle soit destinée
39:36à trouver un travail
39:37que l'idée du travail
39:39soit complètement intégrée
39:40à tout ce qui fait l'école
39:42en réalité
39:42Octave
39:43je peux me permettre
39:44deux petites secondes
39:45parce que là vraiment
39:46vous avez touché un point
39:47sur lequel je...
39:48en fait ça fait...
39:49ça fait deux ans
39:51je réfléchis
39:51et oui en fait
39:52par rapport à ce que vous venez de dire
39:54par rapport aux cours élémentaires
39:55moi je pense qu'il faut
39:56réformer en fait
39:57notre système éducatif
39:58et en fait
39:59déjà permettre aux jeunes
40:02d'être déjà plus
40:03pas plus performants
40:04mais en tout cas
40:05qu'ils aient
40:05un apprentissage des bases
40:07qui soit beaucoup plus
40:08pointu, prononcé
40:09et qui a un rapport au travail
40:11comme vous dites
40:11dès le lycée
40:12c'est-à-dire qu'on n'est pas
40:13une semaine de stage
40:14en quatrième, troisième
40:16mais qu'on soit
40:17dès la terminale
40:18où c'est un peu plus aménagé
40:19avant le bac français
40:19par exemple
40:20on est six mois de stage
40:23en entreprise
40:23dans une entreprise
40:25où on a un rapport au travail
40:26qui soit plus physique
40:30qui soit peut-être plus concret
40:30surtout
40:31oui aussi
40:31mais qu'on ait un rapport
40:32à la réalité
40:33qu'on ne se dise pas
40:33dès la fin de nos études
40:36bah en fait
40:36on ne veut pas faire
40:37tel métier ou tel métier
40:38parce qu'on a cette image
40:39du métier qui est pénible
40:41non
40:41vous le serez
40:42en le pratiquant ce métier
40:43et en tant que stagiaire
40:45déjà ça va vous servir
40:45et c'est une école de la vie
40:46mais sur l'aspect concret
40:48du travail
40:49on voit aussi
40:49à quel point en France
40:50contrairement à énormément
40:51de pays en Europe
40:52on est encore
40:53pardon
40:53encore un peu attardé
40:54sur les filières professionnelles
40:55en étant persuadé
40:56que ce n'est pas
40:57ce qui va pouvoir permettre
40:58de transformer
40:59l'essai professionnellement
41:00alors que
41:01tous les chiffres
41:02montrent le contraire
41:02que ceux qui font des filières pro
41:04s'intègrent mieux
41:05s'intègrent plus vite
41:05de façon en réalité
41:07beaucoup plus concrète
41:08et beaucoup plus rapide
41:09mais on a un cursus professionnel
41:12donc
41:12c'est plus concret
41:14ça a des avantages
41:15en réalité
41:15Lucas Véran
41:16non mais je pense
41:17en effet
41:18il y a une grande différenciation
41:19déjà milieu rural
41:20milieu urbain
41:21c'est à dire que
41:22en milieu urbain
41:23moi je le vois
41:23les gens finalement
41:25travaillent beaucoup plus tard
41:26veulent beaucoup plus
41:27de flexibilité
41:28et donc attention
41:29à ne pas créer non plus
41:30une France
41:31à deux trois vitesses
41:32où finalement
41:33les cadres diplômés
41:35peuvent bénéficier
41:36du télétravail
41:37peuvent
41:38à un niveau
41:40de récompense égale
41:41avoir énormément
41:42de flexibilité
41:42et l'autre France
41:43finalement
41:44être confrontée
41:45à un manque de souplesse
41:46et de flexibilité
41:47qui puisse en pâtir
41:48mais je reviens quand même
41:49sur l'idée tout à l'heure
41:50c'est 7% de personnes
41:52engagées seulement
41:53c'est dramatique
41:54je pense qu'il faut
41:56corréler ça
41:56au sujet de la rémunération
41:58pourquoi les jeunes
41:59aujourd'hui
41:59ils n'ont pas envie
42:00ou moins envie
42:02moins envie
42:02parce que
42:03je pense que
42:04c'est fort heureusement
42:05limité comme phénomène
42:06c'est parce qu'il n'y a pas
42:08la possibilité
42:09comme à l'époque
42:10de nos parents
42:10comme à l'époque
42:11de nos grands-parents
42:11de se dire
42:12peut-être que le travail
42:13peut-être que le salaire
42:14m'offrira l'opportunité
42:16de construire un patrimoine
42:17et de me projeter
42:18dans l'avenir
42:18c'est ce qu'on disait
42:19en début de débat
42:19et je pense que
42:20repositionner cette question là
42:22et on pourra y revenir aussi
42:24mais typiquement
42:25la question
42:25non seulement du travail
42:27mais de l'éducation financière
42:28est-ce qu'aujourd'hui
42:29les jeunes
42:30sont appelés
42:31à investir
42:32à prendre
42:33déjà gérer l'argent
42:34c'est-à-dire que
42:36vous vous retrouvez
42:37à 15 ans
42:37peut-être avec une carte
42:38avec des plafonds
42:39mais on ne vous apprend pas
42:40potentiellement
42:40à mettre un peu d'argent
42:41de côté
42:41ce que sont des endos
42:42ce que c'est
42:43jamais
42:43d'avoir la réflexion
42:45de mettre
42:45je ne sais pas
42:46150 euros par mois
42:47ou 50 euros
42:48ou 20 euros
42:48sur un livret A
42:49pour savoir qu'on a
42:50une petite économie
42:51sachant qu'on ne travaille pas
42:52à ce moment-là
42:53on parle d'inégalité
42:54de France à plusieurs vitesses
42:55mais on se rend bien compte
42:56que le travail
42:57est une valeur cardinale
42:59pour ceux qui ont encore
43:00un fort désir
43:01d'ascension sociale
43:02et là
43:03on arrive à un modèle
43:04qui s'essouffle
43:05c'est que
43:06finalement
43:06cet ascenseur social
43:07il est complètement bloqué
43:08vous parliez Gilles
43:09de désenchantement
43:10mais oui
43:11quel est l'avenir
43:13qu'on propose
43:14aussi à ces jeunes ?
43:15Un récit collectif
43:15de prospérité
43:16mais ce sera le mot
43:18de la fin
43:18pour l'espoir
43:19de prospérité
43:20glissé par Lucas Véran
43:21j'aimerais qu'on passe
43:22à notre dernier sujet
43:23qui est là aussi
43:23quand même très concret
43:24et pas totalement
43:25sans lien avec le sujet
43:26qu'on a abordé
43:26qui dit argent
43:27dit compte bancaire
43:28qui dit compte bancaire
43:29dit agence bancaire
43:30et dans les agences bancaires
43:31mesdames et messieurs
43:32il y a des conseillers
43:33et cette question
43:33que je veux vous poser
43:34est-ce que vous seriez prêt
43:36à changer de conseiller
43:37parce que c'est un sondage
43:37et c'est un petit papier
43:38qu'il fallait dénicher
43:40dans le Figaro
43:41écho de ce matin
43:42avec un chiffre
43:43en apparence chouette
43:4488% des français
43:45ont une bonne image
43:46de leur conseiller bancaire
43:48c'est un sondage IFOP
43:48en 2024
43:49mais on s'aperçoit
43:50quand même
43:51que de plus en plus
43:51certains reprochent
43:52à leur conseiller
43:53de tenter de le vendre
43:54des produits
43:54dont ils n'ont pas besoin
43:55certains reprochent
43:57aux banques
43:57de changer
43:57beaucoup plus de conseillers
43:59il y a quand même
43:59un taux de rotation
44:00de 10,6%
44:02ce qui est considérable
44:03et 30% des effectifs
44:05dans certaines banques
44:05ont été renouvelés
44:06en 5 ans
44:07donc c'est considérable
44:08il n'y a plus de lien humain
44:09vous par exemple
44:10autour de la table
44:11et je suis intéressé aussi
44:12parce que vous en pensez
44:13ce que vous pensez
44:14auditeur 0826
44:15300 300
44:16est-ce que vous êtes prêt
44:17à potentiellement
44:19à vous séparer
44:21de votre conseiller bancaire
44:21il y a Lucas Garand
44:22qui me regarde
44:22en disant
44:23oui tous les jours
44:23confessez-vous Lucas
44:27je confesse
44:28que je n'aurai aucune difficulté
44:30à se séparer
44:30de mon conseiller bancaire
44:31parce que je ne le connais pas
44:32ah oui
44:33non mais c'est qu'effectivement
44:35on a cette rotation
44:35dans beaucoup d'agences bancaires
44:37qui fait qu'on a l'incapacité
44:38de créer un lien
44:39de confiance
44:40et de relation
44:41avec son conseiller
44:43et je pense
44:44et le sujet
44:45est complètement lié
44:46au sujet précédent
44:47les jeunes
44:48se rendent compte
44:49que finalement
44:49le banquier
44:50il est là
44:51pour ramener de l'argent
44:52à son établissement bancaire
44:53il n'est pas là
44:54l'assurance
44:54exactement
44:55il n'est pas là
44:55pour encourager
44:56la construction
44:58d'un patrimoine
44:58il y a énormément de solutions
45:01je prends l'exemple
45:02de cette start-up
45:03Finary
45:03qui analyse
45:04les frais cachés
45:05en ligne
45:05dans énormément
45:06de contrats
45:07d'assurance vie
45:07finalement
45:08le conseiller bancaire
45:09est de plus en plus vu
45:11comme un ennemi
45:12vis-à-vis de la transparence
45:13des produits financiers
45:14et comme
45:14finalement
45:15quelqu'un qui n'est pas là
45:16pour vous accompagner
45:17dans la construction
45:18de votre patrimoine
45:18mais qui est là
45:19finalement
45:20pour vendre son fruit
45:21le sujet
45:22qui est
45:23disparu
45:23en revanche
45:24c'est qu'il y a
45:25un sujet d'accessibilité
45:26il y a une vraie question
45:29c'est
45:29on a cette donnée là
45:31où je pense que les jeunes
45:32globalement
45:33avec les plateformes en ligne
45:34les fortuneo
45:35etc
45:36seront amenés à moins
45:37mais on a un sujet
45:38dans les territoires
45:39en revanche
45:39où pour
45:40une part significative
45:42de la population
45:42on a ce besoin
45:44d'interlocuteurs
45:45donc
45:45transformons un peu
45:46le modèle
45:47et ne le mettons pas
45:49à mal
45:49parce que
45:50je vois aussi
45:51dans les grands établissements
45:52bancaires
45:52la tentation
45:53pour de la rentabilité
45:54de finalement
45:55réduire le volet
45:56au niveau des agences
45:57et de seulement garder
45:59la branche banque privée
45:59qui est rentable
46:000826 300 300
46:02auditeurs de Sud Radio
46:03appelez-nous
46:04est-ce que vous
46:04vous verriez
46:05vous séparer
46:05de votre conseiller bancaire
46:06ou au contraire
46:07vous êtes tombé
46:07sur une pépite
46:08c'est une histoire d'amour
46:08qui ne cesse de durer
46:09appelez-nous
46:10pour une fois
46:11qu'on peut dire
46:12du bien de certaines banques
46:13c'est pas tous les jours
46:14Alexandre Aspiner
46:15je vous voyais réagir
46:16c'est vrai que
46:16le rapport à l'argent
46:17certains en en a besoin
46:18c'est un sparring partner
46:19comme on dit en bon anglais
46:20comme dirait Lucas Véran
46:22il y a aussi
46:23une vraie fracture
46:24territoriale
46:26vous avez
46:27une fracture générationnelle
46:29aller expliquer
46:30à des personnes âgées
46:31qui ne sont pas
46:32tellement familiers
46:33avec l'outil numérique
46:34c'est comme le liquide
46:34en réalité
46:35regardez ces débats
46:36sur l'argent liquide
46:37peut-être pas les jeunes
46:37d'avoir un compte en banque
46:39en ligne
46:39vous imaginez
46:40la difficulté
46:41que ça suppose
46:41c'est-à-dire que
46:42pour certains
46:43c'est une facilité
46:44de passer outre
46:46le conseiller bancaire
46:48mais pour les personnes âgées
46:50c'est une catastrophe
46:51en réalité
46:52et puis dans certains villages
46:53le conseiller bancaire
46:54c'est comme le facteur
46:56c'est encore le lien social
46:57bien sûr
46:58évidemment
46:58et puis qui vous ont accompagné
47:00dans les projets de vie
47:01le crédit pour la maison
47:02le crédit pour la voiture
47:03ceux qui ont
47:04moi je vois dans ma famille
47:05par exemple
47:06c'est la même agence bancaire
47:07et on a une chance
47:08c'est qu'à chaque fois
47:08on s'énerve
47:09parce qu'on ne veut pas changer
47:10de conseillère
47:11et vu qu'elle nous supporte
47:12depuis des années
47:12il n'y a pas de raison
47:13mais c'est vrai
47:13que c'est celle qui accompagne
47:14c'est les ouvertures des banques
47:15des comptes
47:16pour les premiers enfants
47:17c'est un juste équilibre
47:19de toute façon
47:20quand il arrive
47:20le rapport à l'humain
47:21on en a besoin
47:22et surtout pour ce genre
47:24de cas de figure
47:26quand il s'agit
47:26de gérer son argent
47:27et qu'on a des problématiques
47:29on a besoin de s'adresser
47:30à une personne de confiance
47:31entre guillemets
47:32parce que ça dépend
47:32à qui on s'adresse
47:33moi personnellement
47:34mon conseil financier
47:35je ne m'en plains pas
47:35mais oui
47:38et en ce qui concerne
47:39justement
47:40la génération
47:41la génération
47:42qui n'a pas
47:44ce contact
47:45et ce feeling
47:46avec le digital
47:47je pense aussi
47:48qu'il faut mettre
47:49des leviers là-dessus
47:50pourquoi
47:50dès aujourd'hui
47:52on n'essaierait pas
47:53d'installer
47:54une sorte de formation
47:55c'est une hypothèse
47:57mais une formation
47:58pour apprendre
47:59justement
47:59à faire une mise à jour
48:01sur ce qu'on doit savoir
48:02aujourd'hui
48:02c'est important
48:03et puis
48:04on en parlait
48:05un peu en coulisses
48:05c'est vrai que
48:06le nombre de choses
48:07que vous découvrez
48:08quand parfois
48:08vous êtes taxé
48:09ou que votre banque
48:10vous prélève
48:11c'est sidérant
48:12que ce soit
48:12les AGO
48:13que ce soit
48:13les frais
48:14que ce soit
48:14à chaque fois
48:15que vous demandez
48:15un pseudo-service
48:16c'est peut-être ça
48:16qui peut parfois frustrer
48:17beaucoup de gens
48:18qui nous écoutent
48:19bien sûr
48:19bien sûr
48:20Gilles Plattray
48:20comment vous regardez
48:21ce débat-là
48:21est-ce que votre conseiller
48:22bancaire est un ami ?
48:23c'est pas un ami
48:24mais en tout cas
48:25c'est quelqu'un de confiance
48:27juste quand même
48:27un petit mot
48:28vous avez dit
48:28que 88% des français
48:30souhaitaient conserver
48:31leur conseiller bancaire
48:32ils sont satisfaits
48:33en tout cas
48:33ils sont satisfaits
48:34donc ça veut dire
48:34qu'il y a 12%
48:35qui ne le sont pas
48:36si j'ai bien compté
48:37si les 12%
48:38devaient signer
48:39une pétition
48:39contre leur conseiller
48:40bancaire
48:41ils seraient
48:418 millions
48:42à la signer
48:43et pourtant
48:43vous auriez
48:4459 millions
48:47de français
48:48qui veulent garder
48:48juste pour
48:49le petit débat
48:50au début d'émission
48:50les 2 millions
48:52c'est beaucoup
48:52mais c'est pas beaucoup
48:53par rapport à ceux
48:53qui n'ont pas signé
48:54donc simplement
48:55donc pas de pétition
48:57s'il vous plaît
48:57je veux simplement dire
48:59il y a quelque chose
48:59qui m'interpelle
49:00et moi je le vois
49:01dans ce qu'on met en place
49:03dans ma mairie
49:04à Chalons-sur-Saône
49:04c'est la dématérialisation
49:07bien sûr
49:07attention
49:08on parle des générations
49:10de nos aînés
49:11qui sont peut-être
49:12moins familiarisés
49:14et c'est une évidence
49:14que nous
49:15à l'outil informatique
49:16mais ce qu'on voit aussi
49:17c'est que l'électronisme
49:19l'incapacité
49:20à se diriger sur internet
49:21ça touche aussi
49:22beaucoup les jeunes générations
49:23qui sortis des réseaux
49:24et de quelques sites
49:26en particulier
49:27sont complètement paumés
49:28complètement paumés
49:29donc je dis simplement
49:31une chose
49:31oui dématérialisons
49:32pour ceux qui sont à l'aise
49:33avec ça
49:34très bien
49:34et ils s'ouvriront
49:35des champs de concurrence
49:36absolus
49:37sans avoir aucun interlocuteur physique
49:39mais gardons
49:40gardons toujours
49:41la capacité
49:42d'avoir un interlocuteur
49:43au téléphone
49:43et pas une voix
49:44électronique
49:45avec des plateformes
49:47qui parfois
49:47venant de très loin
49:48est incapable de renseigner
49:49et je trouve que
49:50de ce côté-là
49:50le conseiller bancaire
49:52même si bien sûr
49:53qu'il bosse pour une entreprise
49:54qui cherche à vendre des produits
49:55enfin il ne faut pas être dupe
49:56mais on ne lui demande pas
49:57d'être filant propre
49:57il est banquier
49:58il doit faire aussi
49:59travailler sa banque
50:00mais il nous apporte quand même
50:01des conseils
50:02qui parfois sont sacrément affûtés
50:04et que nous-mêmes
50:04nous n'aurions pas trouvé tout ça
50:05comme dirait Gilles Platret
50:06gardons
50:07gardons
50:07gardons un peu d'énergie
50:08pour cette dernière ligne droite
50:10de l'émission
50:10jusqu'à midi
50:11notamment pour les coups de cœur
50:12et les coups de gueule
50:13vous êtes bien sur Sud Radio
50:14et on revient dans quelques secondes
50:15à tout de suite
50:16Sud Radio
50:17Sud Radio
50:18Parlons Vrai
50:19Parlons Vrai
50:19Sud Radio
50:20Parlons Vrai
50:21Sud Radio
50:22Les débats de l'été
50:2410h-13h
50:25Maxime Liédo
50:26Dernière ligne droite
50:28de vos grands débats
50:29de l'été
50:29en direct sur Sud Radio
50:30on est toujours en compagnie
50:31de Lucas Véran
50:32adjoint au maire de Neuilly
50:33Gilles Platret
50:34maire de Chalon-sur-Saône
50:35Alexandra Spiner
50:35enseignante et déléguée spéciale
50:37en charge du décrochage scolaire
50:38à la région Île-de-France
50:39et Octave caricaturise
50:40caricaturise de presse
50:42pardon
50:42et sur les réseaux sociaux
50:44Alexandra Spiner
50:45je me tourne vers vous
50:46honneur aux dames
50:47bien sûr
50:48avec un coup de gueur
50:49un coup de gueule
50:50un coup de gueule
50:51est-ce que vous savez
50:52ce que c'est un coup de gueule ?
50:53c'est un mélange très précis
50:54et très savant
50:55entre un coup de coeur
50:56et un coup de gueule
50:56donc je vous propose
50:57de l'entamer
50:57non là c'est plutôt
50:59un coup de gueule
50:59franc et massif
51:01il n'y a absolument pas
51:02de coup de coeur
51:03dans cette affaire
51:03moi je suis stupéfaite
51:06de notre ministre
51:07des affaires étrangères
51:08Jean-Noël Barraud
51:09Jean-Noël Barraud
51:10qui fait de son ministère
51:13une espèce de spectacle
51:14d'exercice de télé-réalité
51:16je vous invite à aller voir
51:17ses réseaux sociaux
51:17c'est absolument grotesque
51:19on est quand même
51:21dans un exercice de discrétion
51:23normalement
51:24où les hommes se fondent
51:25dans l'intérêt de l'état
51:26et pas dans une espèce
51:27de fanfaronnade
51:28pour politiciens
51:29en cas de notoriété
51:30alors vous avez
51:31une espèce de vidéo
51:33ridicule
51:34où ils se mettent en scène
51:35tout ça
51:36vous avez fait des vidéos
51:37de brève
51:38dont certains se souviennent
51:39peut-être
51:40oui ils nous parlent
51:40de porno
51:41enfin tout ça
51:42est grotesque
51:42je vous rappelle quand même
51:44que nous avons
51:44des otages en Iran
51:46que nous avons
51:47Boalem Sansal
51:48qui est détenu
51:49en Algérie
51:50et pendant ce temps
51:51vous avez monsieur Barraud
51:52qui se donne
51:54en spectacle
51:55sur les réseaux sociaux
51:56alors moi je suis quand même
51:57sidérée
51:57la diplomatie
51:59c'est pas un concours
52:00de selfie
52:00c'est l'art quand même
52:02de la parcimonie du mot
52:03juste
52:04et du mot qui pèse
52:05et c'est aussi
52:06pardon
52:07mais avant
52:08en France
52:08c'était l'art
52:09de faire du style
52:10et de l'élégance
52:11une force
52:12là on n'attend plus
52:13qu'il faille
52:14appuyer sur
52:15un
52:15pour Jean-Noël
52:17envoyer-le
52:17à Djibouti
52:20deux
52:20envoyer-le
52:21à Téhéran
52:22enfin tout ça
52:22est grotesque
52:23et je trouve
52:24qu'à l'heure
52:25où la France
52:26ne tient plus son rang
52:27dans le monde
52:27je trouve assez
52:28désolant
52:30qu'on ait un ministre
52:31des affaires étrangères
52:32qui se donne
52:32ainsi en spectacle
52:33Les mots sont dit
52:34le par les vrais
52:34d'Alexandre Aspiner
52:35concernant Jean-Noël Barraud
52:37compensant
52:38avec un coup de cœur
52:39je me tourne vers vous
52:39Lucas Véran
52:40pour une entreprise
52:41étrangère
52:42qui connaît
52:42un sacré succès
52:43Tout à fait
52:44en fait
52:45c'est pour une entreprise
52:46et c'est aussi
52:47pour une nation
52:47qui sait ce que c'est
52:48d'encourager
52:49des actifs stratégiques
52:50il s'agit de TSMC
52:52donc Taiwan
52:53Semi Facture Company
52:55qui en effet
52:56est vous le savez
52:57peut-être
52:58cette entreprise
52:59qui concentre
53:0075%
53:02de la production
53:02de ce qu'on appelle
53:03les GPUs
53:04les processeurs graphiques
53:05absolument décisifs
53:06en matière d'intelligence artificielle
53:08c'est-à-dire que les concepteurs
53:09comme Apple, Huawei, Nvidia
53:11en fait c'est partout
53:12dans les voitures
53:13dans les télécommands
53:13dans les téléphones
53:14et eux maîtrisent
53:15la fonderie
53:16c'est-à-dire
53:17la sous-traitance
53:17de production
53:18et typiquement
53:20on voit là
53:20une entreprise
53:21qui vient de dépasser
53:22les 1000 milliards
53:23de capitalisation boursière
53:24une des premières
53:25qui n'est pas
53:27sur le marché américain
53:28et on voit
53:28quand une nation
53:29a avec un effort industriel
53:31de réindustrialisation
53:33cette préservation
53:35des actifs stratégiques
53:36que finalement
53:37ça permet aussi
53:38de préserver
53:38une indépendance
53:39y compris sur le volet géopolitique
53:41parce que s'il n'y avait pas
53:42cette entreprise-là
53:43peut-être que le conflit
53:44et l'appétit de la Chine
53:45se seraient révélés
53:46beaucoup plus immédiats
53:47donc bien évidemment
53:49en miroir
53:49l'Europe
53:50avec les retards
53:51en matière de technologie
53:52sont considérables
53:54donc j'ai envie de dire
53:56que c'est un coup de gueule
53:57comme vous l'aviez invité
54:00c'est un coup de gueule
54:02de TSMC
54:02de cette fantastique réussite
54:04et un peu
54:04une exhortation
54:05aux Européens
54:06à avoir
54:07cette même attitude
54:08et puis toujours
54:09l'intérêt en effet
54:10de savoir
54:10ce que sont
54:11ces fameux microprocesseurs
54:12c'est-à-dire
54:12ces micropuces
54:13dont vous l'avez rappelé
54:14tout le monde
54:14est absolument dépendant
54:15je crois que le chiffre
54:16c'est qu'ils sont à 80%
54:17responsables
54:18on va dire
54:19du commerce
54:20de ces puces
54:21dans le monde
54:21merci beaucoup
54:22Lucas Véran
54:23coup de gueule
54:24cette fois
54:24je me tente à vous
54:25il n'y a pas de nuance
54:28il n'y a pas d'ambiguïté
54:29là-dessus
54:29c'est pour l'invasion
54:30d'un certain drapeau
54:31dans l'espace public
54:32écoutez
54:32moi je suis
54:34complètement stupéfait
54:36même si je ne veux pas
54:37être naïf sur le sujet
54:38de voir à quel point
54:39le drapeau palestinien
54:41est en train de prendre
54:41dans l'espace public
54:42français et européen
54:44une place
54:45qui est complètement
54:46démesurée
54:47je salue
54:49ceux qui veulent
54:50que la situation
54:51se rétablisse à Gaza
54:52et le sujet
54:53n'est pas
54:53de négliger
54:55les victimes
54:56de ce qui est en train
54:57de se passer sur place
54:58simplement
54:58avoir
54:59aujourd'hui
55:00des événements
55:02de toutes sortes
55:02notamment des événements
55:04culturels
55:04où le drapeau palestinien
55:06est brandi
55:07comme un étendard
55:08on a évoqué
55:10tout à l'heure
55:10ensemble
55:11le festival d'Avignon
55:12avec les propos scandaleux
55:13de son directeur
55:14je pourrais aussi dire
55:15plus modestement
55:16l'invasion
55:17du drapeau palestinien
55:19dans ma propre ville
55:19qui vient de fêter
55:21les 38 ans
55:22de son festival
55:23des arts de rue
55:23qui par ailleurs
55:24s'est très très bien passé
55:25et le public vient
55:26justement pour se détendre
55:28et n'en a rien à secouer
55:29de cette politique
55:31qui est en train
55:31d'envahir
55:32tout l'espace culturel français
55:34et moi je dis simplement
55:35la chose suivante
55:36l'Union c'est une catastrophe
55:38c'est devenu
55:39un festival politique
55:41et je trouve que c'est
55:42une dérive incroyable
55:43parce que d'une part
55:44elle va à l'encontre
55:45des souhaits du public
55:46qui est d'abord là
55:47pour chercher
55:49le divertissement
55:50l'instant culturel
55:51les retrouvailles
55:52avec soi-même
55:53et pas pour faire
55:54de la politique
55:54et deuxièmement
55:55avoir la naïveté
55:56de croire que ce drapeau
55:57n'est pas instrumentalisé
55:58par des puissances
55:59qui nous sont hostiles
56:00comme la république
56:01islamique d'Iran
56:02ou comme d'autres pays
56:03qui cherchent
56:04à le brandir
56:05comme un étendard
56:06qui demain sera celui
56:07de la révolte
56:08vous avez vu ce qui s'est passé
56:09dans la nuit du 31 mai
56:10au 1er juin
56:10après la victoire du PSG
56:12vous avez vu ce drapeau
56:13moi je l'ai bien vu
56:13dans ma commune
56:14vous avez vu ce drapeau
56:15brandi comme un symbole
56:16de rébellion
56:17et tout cela
56:19nous amène quand même
56:19à appeler un peu plus
56:20de raison
56:21et peut-être que
56:22si la raison ne vient pas
56:23à ce que l'Etat
56:24plutôt que fanfaronné
56:25sur les réseaux sociaux
56:25ou par ministre interposé
56:27s'intéresse quand même
56:28au fond de ce drapeau
56:29et finisse peut-être un jour
56:30par considérer
56:31qu'il est un emblème sédicieux
56:33qui ne peut pas être toléré
56:33sur le territoire national
56:34le coup de gueule
56:35sans nuance de Gilles Platré
56:36concernant l'invasion
56:37du drapeau palestinien
56:38un peu partout
56:39sur le territoire français
56:40essayons de partir
56:41pour ceux qui sont sur la route
56:42des vacances
56:42avec une note positive
56:44et je me tourne vers vous
56:44Octave caricaturiste
56:46c'est un coup de coeur
56:47et un joli coup de coeur
56:47pour Toumoreland
56:49c'est ça ?
56:49Exactement
56:50et ça me permet de rebondir
56:51sur ce que vous venez de dire
56:51par rapport à cet engagement
56:53géopolitique
56:54en brandissant le drapeau palestinien
56:56quand on n'est pas vraiment
56:57concerné par la situation
56:58vu qu'on n'est pas confronté
56:59à cette réalité
57:00qui se passe au Proche-Orient
57:02à Toumoreland
57:03il s'est passé quelque chose
57:03d'unique
57:04et qu'on ne parlera
57:04sûrement jamais
57:06c'est un palestinien
57:08portant un keffier
57:09qui enlace
57:10et qui prend dans ses bras
57:11un israélien
57:12avec le drapeau israélien
57:13qui était accroché
57:14sur ses épaules
57:15c'est une image
57:16qui pour moi
57:17est très significative
57:18parce qu'elle est porteuse
57:19d'espoir
57:20dans le sens où
57:21tout a commencé
57:22à 7 octobre
57:22dans un festival
57:23dans le sang
57:24et qui aujourd'hui
57:26à l'image
57:28et au nom du festival
57:29Toumoreland
57:30donc peut-être
57:30l'avenir
57:32le demain
57:34qu'on attend tous
57:34c'est justement
57:36une réconciliation
57:37possible
57:38et on le voit
57:39que c'est possible
57:40c'est factuel
57:42c'est des gens
57:42qui sont constamment
57:44confrontés
57:44à cette relation
57:46au quotidien
57:46ils arrivent
57:47à échanger
57:48c'est possible
57:49mais à qui profite
57:50le crime aujourd'hui ?
57:51ça profite à des gens
57:51qui malheureusement
57:52ne sont jamais concernés
57:53par cette situation
57:53qui ont un manque
57:55qui ont un manque
57:56cruel d'identité
57:58qui ont besoin
57:59de s'engager quelque part
58:00pour se sentir
58:01le besoin d'exister
58:02voilà
58:03c'est tout ce que j'avais à dire
58:04le besoin d'exister
58:05merci beaucoup Octave
58:06caricaturiste de presse
58:07et sur les réseaux sociaux
58:07Alexandra Spiner
58:08enseignante et déléguée spéciale
58:10en charge du décrochage scolaire
58:11à la région Île-de-France
58:12Gilles Platré
58:13maire de Chalons-sur-Saône
58:14Lucas Véran
58:14adjoint au maire de Neuilly
58:15merci à tous les quatre
58:16d'avoir été autour de cette table
58:18pour débattre et ferrailler
58:19sur l'actualité du jour
58:20à midi 30
58:21Céline Imar
58:22l'eurodéputé LR
58:23qui va dire à ce micro
58:24les quatre vérités
58:25sur ce qui se passe
58:26au sein de l'Union Européenne
58:27et à la Commission Européenne
58:28formidable député
58:30on aura l'occasion
58:32de l'écouter pendant une demi-heure
58:33que ce soit sur le Mercosur
58:35que ce soit sur la PAC
58:36que ce soit sur le projet
58:37de Coran Européen
58:38et le rôle obscur
58:39opaque des ONG
58:40et dans un instant
58:41neuf agriculteurs
58:42de Charente-Maritime
58:43ont été condamnés
58:43à payer 1,5 million d'euros
58:45pour avoir utilisé
58:46des retenues d'eau agricole
58:47qui étaient pourtant autorisées
58:49dans un cadre
58:50par le préfet
58:51vous avez bien entendu
58:521,5 million d'euros
58:54on va vous raconter
58:54cette folle histoire
58:55dans un peu plus d'un quart d'heure
58:56mais tout de suite
58:57petite page de pub
58:59peut-être pour prendre
59:00une grande respiration
59:01et vous souhaitez
59:01pour ceux qui ont déjà cette chance
59:02un bon appétit
59:03on revient dans quelques instants
59:04à tout de suite
59:05Sud Radio
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