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  • 03/07/2025
Le débat avec Félix Mathieu

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Transcription
00:00Un mot dans l'actu, Félix, qui sont travail, discussion et loup.
00:02Les salariés des fleuristes et des boulangeries au travail.
00:05Le 1er mai, c'était le grand débat de la dernière fête du travail.
00:08Il y a deux mois, les sénateurs viennent d'adopter une proposition de loi pour l'autoriser.
00:12Après Emmanuel Macron, c'est Donald Trump qui doit voir Vladimir Poutine au téléphone.
00:16Aujourd'hui, le président russe l'annonce en précisant vouloir parler business accès russe au marché américain.
00:22Et puis Emmanuel Macron crie au loup, il n'en veut plus.
00:25Là où il y a du pastoralisme, le président vient de le dire en visite à Roquefort.
00:29Il en a marre, je cite, de claquer des millions d'indemnisations pour un truc qu'on a réintroduit.
00:38Du muguet, du pain et des manifs.
00:40C'était un peu la polémique des derniers 1er mai, notamment du tout dernier il y a deux mois.
00:44Des boulangers, des fleuristes qui croyaient pouvoir rester ouverts avec leurs salariés le 1er mai.
00:50Et qui se retrouvaient mis à l'amende, la tolérance sur le sujet n'avait jamais été la règle noire sur blanc.
00:55Eh bien, les sénateurs viennent d'adopter une proposition de loi pour autoriser cette pratique.
01:00Texte soutenu par le gouvernement par la voix de Catherine Vautrin, ministre de la Santé et des Solidarités.
01:05Soyons clairs, nous ne voulons pas banaliser une journée qui reste et restera emblématique du dialogue social.
01:11Cette proposition permettra à certains établissements d'employer des salariés volontaires.
01:17Le 1er mai, dans un cadre strictement défini et avec une rémunération doublée.
01:23Et oui, madame la sénatrice, vous avez des salariés qui sont demandeurs de cette approche de rémunération doublée.
01:32C'est donc un texte d'équilibre qui articule liberté d'entreprendre, liberté de travailler, respect des traditions locales et protection des droits sociaux.
01:41La ministre de la Santé, Catherine Vautrin, un texte voté au Sénat, pas encore à l'Assemblée nationale.
01:46Il est valable pour les fleuristes, les boulangers, les restaurants, les cinémas et les musées, mais pas évidemment la grande distribution.
01:52On l'entend, les opposants du texte à gauche du Sénat ont contesté cette idée de volontariens.
01:56Ils estiment que les salariés concernés n'auraient pas forcément le choix dans les faits.
02:00Sinon, dans l'absolu, ça va dans le bon sens.
02:02C'est une très bonne chose. Si c'est voté, on était assez scandalisés la dernière fois de voir des commerçants.
02:09Prendre des amendes ?
02:10Oui, franchement. Et puis savoir quatre ans plus tard qu'on les poursuivait.
02:15Surtout qu'il y a des gens qui ont besoin de travailler en plus.
02:17On se croit d'une journée économiquement faste.
02:19C'est-à-dire, 1er mai, vous savez que personne ne travaille, ça veut dire qu'il y a des commerces qui sont en première ligne
02:24et qui contribuent aussi à ce que les Français puissent se réunir.
02:27Et on dit non, tu n'as pas travaillé.
02:28Ça me rappelle la problématique qu'on avait eue sur le travail le week-end, je crois.
02:31Oui, c'est ça.
02:32C'est exactement la même chose. Sur la base du volontariat, des meilleurs salaires
02:35et faire en sorte que les gens qui travaillent la semaine puissent, sur ces journées de coupure,
02:40contribuer aussi à l'économie, comment dire, de marchande du pays sur des journées importantes comme Celtic.
02:48Alors, je peux comprendre la réticence qu'on a sur le volontariat.
02:52Parce que quand on est mano à mano avec son employeur et qu'on est le seul salarié de la boutique,
02:56j'imagine que c'est compliqué de lui dire, non, je ne vais pas travailler.
02:58Donc j'entends ça, mais en revanche, je rejoins évidemment les commentaires précédents.
03:02C'est un non-sens. D'ailleurs, la gauche devrait peut-être s'y intéresser.
03:05Parce que c'est un non-sens de ne pas aider des petits commerçants
03:07à résister un petit peu plus aux gros commerçants.
03:10Et ça leur donne un avantage concurrentiel sur au moins une journée dans l'année.
03:13Donc c'est pas si mal.
03:14Allez, le deuxième mot.
03:16Discussion. Vladimir Poutine et Donald Trump devraient se parler aujourd'hui.
03:19C'est le président russe qui l'annonçait l'air de rien tout à l'heure en discutant un stand
03:23dans une exposition dédiée aux entreprises qui produisent en Russie.
03:29Je m'entretiendrai aujourd'hui avec le président américain.
03:33Je mentionnerai bien sûr ces produits avec l'idée de les promouvoir sur le marché américain.
03:38lance Vladimir Poutine.
03:40On rappelle qu'avec Emmanuel Macron, ils avaient parlé de l'Iran et de l'Ukraine il y a quelques jours.
03:45Cette discussion, en tout cas avec le locataire de la Maison-Blanche,
03:47intervient après l'annonce à Washington d'une baisse des livraisons d'armes à l'Ukraine.
03:51Une baisse justifiée officiellement par les inquiétudes de l'administration Trump
03:55quant au niveau des stocks américains d'armes.
03:58Venons-en à ce drame qui endeuille le football, la mort de Diogo Jota.
04:01L'attaquant international portugais de Liverpool, âgé de 28 ans,
04:05et son frère se sont tués la nuit dernière sur une route espagnole
04:08alors qu'ils approchaient de la frontière avec leur pays, le Portugal.
04:12Un pneu de leur Lamborghini aurait éclaté, provoquant une violente sortie de route.
04:16Après quoi, la voiture a pris feu.
04:18Le frère de Diogo Jota était également footballeur, lui, en deuxième division portugaise.
04:23Un mot Philippe, parce que je sais que ça vous a touché.
04:25Oui, ça m'a touché. Très très bon joueur portugais.
04:27Alors, double drame, parce qu'en plus de mourir avec son frère, 28 et 26 ans,
04:30il s'était marié il y a dix jours.
04:33Et sur son compte Twitter, il y avait les photos de son mariage.
04:36Il était père de famille.
04:36Moi, je dois dire que ça m'a brisé le cœur.
04:38C'est un joueur que j'aimais bien, en plus Diogo Jota.
04:40Et vraiment, c'est très très triste nouvelle.
04:42Allez, venons au troisième mot.
04:44Loup, Emmanuel Macron ne veut plus du prédateur dans les terres de pastoralisme.
04:47Oui, le président de la République vient de le dire à Roquefort.
04:50Concrètement, il soutient un déclassement du loup de très protégé à protéger tout court.
04:54C'est-à-dire moins protégé qu'avant.
04:56Notamment pour pouvoir l'empêcher, le loup, de se réintroduire dans les zones où il y a du pastoralisme.
05:02Le chef de l'État vient de plaider en ce sens lors de cette visite à Roquefort.
05:06Tous les gens qui inventent des règles et qui ne vivent pas avec des bêtes
05:09dans des endroits où il y a l'ours qui redémoule ou le loup,
05:12qu'ils aillent y passer de nuit.
05:14Je n'ai pas à m'occuper d'un troupeau.
05:16Et je sais ce que c'est d'angoisse que ça représente des autres.
05:18On a essayé de se battre ces dernières années.
05:20On a fait un truc le mieux possible, mais c'est Chadoc.
05:22On vous a demandé de protéger, de grillager, de prendre des chiens patous.
05:27Après, on vous a mis des pénalités quand les chiens patous attaquaient les mecs
05:29qui venaient se balader à côté.
05:31On claque en effet des dizaines de millions d'euros à indemniser face à un truc qu'on a réintroduit.
05:36Objectivement, c'est quand même dur à expliquer.
05:37Je ne vais pas vous mentir, je ne sais pas le faire.
05:39Emmanuel Macron en visite à Roquefort.
05:41Un mais.
05:42Je trouve qu'il a totalement un nom.
05:43Sa façon de le dire est assez étonnante quand même.
05:45C'est vrai que réintroduire le loup et l'ours, en général,
05:48ce n'est pas les gens des Pyrénées ou des Alpes qui sont pours,
05:50c'est plutôt les bobos des quartiers centraux de Paris
05:52où j'ai rarement vu un loup ou un ours.
05:54Vous êtes d'accord avec ça ?
05:55Moi, j'en ai vu des loups et des ours à Paris.
05:59J'ai croisé des sangliers dans les rôles de Marseille.
06:01Ah oui ?
06:02Oui, à Toulouse aussi, c'est un vrai.
06:03Il se balade.
06:05Juste une chose, moi, tant l'agriculture, je n'y connais rien,
06:08mais j'inviterai le président à mener la même réflexion sur d'autres sujets.
06:13Sur des fermetures qui nous ont coûté.
06:15Et aujourd'hui, il faudrait ouvrir ou sur des projets qu'on a lancés
06:18pour s'apercevoir derrière que finalement, on perdait beaucoup d'argent là-dedans.
06:22Par exemple, la purification de la scène pour les Jeux Olympiques.
06:26La purification ?
06:27Oui, je n'avais pas le mot exact.
06:29Non, mais je ne pensais pas qu'il s'était passé quelque chose
06:31puisque j'attends toujours qu'on puisse se baigner.
06:33Ils ont fait des épreuves quand même.
06:34Si on peut, il paraît.
06:36Mais je n'ai pas essayé.
06:37Non, mais allez-y, Philippe.
06:38Sur le fond, pas de commentaire, évidemment.
06:41On le rejoint.
06:42En revanche, c'est toujours un peu étonnant dans le chef de l'État
06:44de s'occuper de ce genre de contingence.
06:45Il semblait qu'il y avait un gouvernement.
06:46Il semblait que c'était plutôt le travail du gouvernement,
06:48voire même encore moins.
06:51Bon, ça c'est dit.
06:52Il est occupé.
06:53Ils ne passeront pas leurs vacances ensemble.
06:55Merci, merci beaucoup Félix Mathieu.

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