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  • 04/12/2024
Les 3 mots dans l'actualité de Félix Mathieu.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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Transcription
00:00— Trois mots dans l'actu, Félix, qui sont censure, destitution et mathématiques.
00:05— L'examen des motions de censure a débuté à l'Assemblée nationale.
00:08Jusqu'au bout, Michel Barnier et son socle commun auront tenté de sauver le gouvernement en périlliminant.
00:13Le président menacé de destitution après le dérapage des débats budgétaires au Parlement.
00:18On parle évidemment du président sud-coréen, critiqué de toute part après sa tentative hier de déclarer la loi martiale dans le pays.
00:25Et puis une étude internationale compare le niveau des élèves en maths et en sciences.
00:29Résultat, bonnet d'âne pour les petits Français, pays plus inégalitaires en fonction du milieu social, mais aussi entre filles et garçons.
00:36« Les vraies voix sud-radio ».
00:40Six mois après la dissolution, l'Assemblée nationale s'apprête selon toute vraisemblance à faire tomber le gouvernement Barnier.
00:45Le RN, ça ne fait plus de mystère, devrait voter la motion de censure du nouveau Front populaire en plus de la sienne.
00:51Résultat tendu vers 20 heures, ce sera la première fois depuis 1962 qu'un gouvernement est renversé.
00:57Et le député à l'Effi du Nord, David Guiraud, s'en réjouit d'avance à la tribune.
01:01« En faisant vos cartons, pensez à passer un coup de fil au président qui est actuellement en Arabie saoudite.
01:06Conseillez-lui de bien regarder le désert où il se trouve en ce moment, car le désert, c'est ce qui l'attend jusqu'à sa démission.
01:12Notre opposition ferme et résolue à votre loi de finances et à votre gouvernement,
01:16nous la faisons au nom de tous ces Français qui ont du mal à trouver le sommeil et qui ont peu de raison de sourire.
01:21À ceux qui se lèvent tôt pour faire tourner ce pays, bien sûr, vous continuerez les manigances et les trahisons,
01:26mais ce soir, quelques-uns auront un léger sourire parce que nous allons prouver une chose,
01:29c'est ce soir, leur vote a fait qu'au final, vous n'êtes plus intouchables et que ce soir, c'est parce que vous partez que l'espoir revient. »
01:35David Guiraud de la France insoumise.
01:37Du côté du socle commun du Bloc central, Marc Fesneau, député modem du Loire-et-Cher,
01:42admettait ce matin que cette censure était arithmétiquement probable, mais il dénonce un saut dans le vide.
01:47« C'est de circonstances contre nature et au fond, c'est une alliance des contres et aucun d'entre eux n'est capable de faire le moindre pas
01:54pour expliquer ce qu'il ferait une fois un gouvernement ayant chuté pour le pays.
01:58Je pense qu'on a quand même un sujet, c'est à la fin, ce n'est pas simplement je renverse ou pas un gouvernement,
02:02c'est qu'est-ce que je fais pour les Français. Or, cette alliance des contraires, elle ne propose rien d'autre que de renverser un gouvernement. »
02:08Marc Fesneau, président du groupe Démocrate à l'Assemblée nationale au micro de Jean-Jacques Bourdin ce matin sur Sud Radio,
02:13d'ailleurs, lui, il plaide plutôt pour un gouvernement Bayrou, comme Amil a déjà un peu pensé à l'après.
02:17« C'est faux, le nouveau Front populaire, ce serait une catastrophe, mais c'est ce qu'il veut faire. »
02:22« C'est faux, mais bien sûr, je suis d'accord avec Philippe, après, moi, je ne pense pas que c'est une catastrophe,
02:25mais Marc Fesneau, c'est normal, il fait de la politique, mais la réalité, c'est que tout le monde sait où il va.
02:30Ceci dit, David Guiraud, c'est violent et c'est excessif, etc., mais quand même, la une de libération ce matin dit tout de ce que,
02:38si Emmanuel Macron pense qu'il va se décorréler de ce qui est en train de se passer à l'Assemblée, il se trompe.
02:42Il sera tenu pour principal et premier responsable de ce qui va se passer ce soir.
02:48On ne se rend pas compte, mais censure, gouvernement qui tombe, ce n'est jamais arrivé depuis 1962.
02:53C'est un vrai choc, en réalité, et celui qui va prendre le choc, même s'il pensait s'en décorréler, il s'appelle Emmanuel Macron.
02:59— C'est quoi, la une de libération ?
03:01— C'est sa responsabilité ou sa faute, vous savez, la une de ce matin. C'est son échec, pardon.
03:06On le voit, on voit censure, c'est son échec. Et c'est vrai, c'est comme ça que les Français le sentent.
03:11— Barnier, on a le droit d'en placer une ou pas ?
03:13— La réalité, c'est que Barnier est vraiment épargné, en fait.
03:15— C'est Benazia Ménard.
03:16— Il a échappé évidemment à personne et à Emmanuel Macron en particulier que la censure,
03:24c'est pas la censure du gouvernement d'Emmanuel Macron, c'est pas la censure de Michel Barnier,
03:28c'est la censure d'Emmanuel Macron. Voilà, on va pas... C'est un ami d'Emmanuel Macron qui vous le dit.
03:33On va pas se cacher derrière notre petit doigt. Ça serait grossier et ça serait malhonnête.
03:39Après de dire que l'aventure s'arrête, voilà, il va falloir respecter les institutions.
03:46Le président de la République, il est élu, est démocratiquement élu jusqu'en 2027.
03:50Et on sait qu'un quinquennat, c'est long, c'est compliqué. Ça nous met là dans une position,
03:55vous avez raison, François Sdegauas, dans une situation inédite, en tout cas depuis 1962.
04:00Et même la situation de 1962 n'a rien à voir avec ce qui est en train de se passer maintenant.
04:03— Parce que le président avait l'arme de la dissolution et qu'il a dissous immédiatement, absolument.
04:06— Et le deuxième mot aux destitutions, celle du président sud-coréen.
04:09— Les oppositions présentent une motion de destitution pour violation criminelle
04:13de la constitution initiative relayée par des manifestants, nuit agitée à Séoul.
04:18— Lui, non ! Lui, non !
04:20— Il faut dire qu'il y est allé fort hier. Le président sud-coréen, alors que l'opposition
04:24posait des difficultés dans l'adoption houleuse du budget, eh bien il a tout simplement tenté
04:28de décréter la loi martiale avant d'envoyer l'armée au Parlement. Activité politique interdite,
04:33médias sous contrôle, c'était son objectif, accusant au passage les opposants de complots
04:38en lien avec la Corée du Nord. Le Parlement s'est opposé à sa mesure de loi martiale,
04:42obligeant donc finalement le président sud-coréen à faire volte-face à la télé.
04:46— Nous avons procédé au retrait des militaires qui avaient été déployés pour les opérations
04:53de loi martiale il y a peu de temps, puisque l'Assemblée nationale a exigé la levée de cette
04:58mesure. Le Conseil des ministres acceptera immédiatement les demandes de l'Assemblée
05:03et va donc lever la loi martiale. Alors vous l'imaginez bien, les Sud-Coréens ont du mal
05:08à se dire après ça juste « bah merci, on passe à autre chose ». Les députés, les manifestants
05:12veulent le démettre de ses fonctions, le président. D'ailleurs cette histoire rocambolesque intervient
05:17quelques années après celle de la présidente sud-coréenne, fille de l'ancien dictateur qui
05:21dirigeait le pays en étant manipulée par un gourou, décidément. — Et je rappelle qu'il y a
05:26un challenge. La première voix qui arrive à faire un calembour avec Pyongyang aura gagné
05:30quelque chose. Troisième mot mathématique, les élèves français font toujours partie des
05:35derniers de la classe européenne. — Il y a des dizaines de milliers d'élèves de niveau CM1 et
05:404e évalués dans l'Union européenne et dans l'OCDE. Résultat ? — Veuillez excuser Nicolas de ne pas
05:47avoir fait son devoir d'arithmétique. — Résultat, on est les derniers en Europe et avant-derniers
05:54de l'OCDE. Cette étude internationale, pour vous donner un ordre d'idée, elle a un système de points
05:58qui donne aux élèves européens une moyenne de 524 points. Eh bien pour les mêmes exercices,
06:04les élèves français obtiennent 484 points, soit 42 moins que la moyenne européenne pour les petits
06:10Français, si j'ai bien fait la soustraction, car je vous avoue que j'étais pas très fort en maths
06:13moi non plus. Quand on élargit au niveau des pays de l'OCDE, eh bien seul le Chili fait moins bien
06:20que la France. Cette étude met en lumière aussi deux autres infos peu réjouissantes. L'écart se
06:25creuse entre garçons et filles au niveau de la France avec des petites filles en baisse sur les
06:29maths. On est aussi l'un des pays les plus inégalitaires socialement, c'est-à-dire que
06:32les résultats dépendent beaucoup du milieu d'origine des élèves.

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