- 03/07/2025
Le débat avec Guillaume Lagane et Christian Boucaret
---
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
☀️ Et pour plus de vidéo du Grand Matin Sud Radio : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRJgbMndsvDtzg5_BXFM7X_
##LES_VRAIES_VOIX-2025-07-03##
---
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
☀️ Et pour plus de vidéo du Grand Matin Sud Radio : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRJgbMndsvDtzg5_BXFM7X_
##LES_VRAIES_VOIX-2025-07-03##
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00:00Grâce à notre partenaire Bellembras et Sud Radio, bien entendu, des très beaux clubs hôtel Bellembras d'Iché dans les plus beaux endroits de France.
00:00:08Et peut-être qu'on vous donnera en plus l'une de nos vraies voix pour ces vacances. On ne sait jamais ?
00:00:13Oui. Oh ben il y en a, je partirais bien en vacances avec eux.
00:00:16Ça dépend qui.
00:00:17Oui.
00:00:19Oh ben avec vous, pas de problème.
00:00:21Et puis nos vraies voix du jour sont toutes sympathiques, comme toutes nos vraies voix.
00:00:24Eh bien on le verra.
00:00:25Vous ne demandez pas notre avis.
00:00:26Non, j'ai l'impression que non, Philippe.
00:00:30Je préfère éviter.
00:00:31Ça s'appelle une dictature chez Philippe David.
00:00:33Alors, en tout cas, ce numéro de téléphone 0826 300 300 avec le grand débat du jour à 17h30.
00:00:38Des centaines de vols annulés, des dizaines de milliers de voyages bloqués.
00:00:42Une grève de contrôleurs aériens perturbe donc le trafic en pleine période de départ en vacances.
00:00:47Le second syndicat de la profession réclame de meilleures conditions de travail.
00:00:51Alors parlons vrai. Est-ce que cette grève qui compénalise toutes les compagnies aériennes, tous les aéroports, vous semble compréhensible ?
00:00:57Et à la question, la grève des contrôleurs aériens en période de départ en vacances est-elle un abus de pouvoir ?
00:01:02Vous dites oui à 79%.
00:01:04Vous voulez réagir ?
00:01:05Aude attend vos appels au 0826 300 300.
00:01:08Notre invité pour en parler, François Délétras, sera avec nos présidents de la FNOT, qui est la Fédération Nationale des Usagers des Transports.
00:01:14Et puis le coup de projecteur des vraies voies.
00:01:16Après trois ans de détention en Iran, la française Cécile Collère et le français Jacques Paris sont inculpés pour espionnage en faveur d'Israël.
00:01:24Complot pour renverser le régime et corruption.
00:01:27Chacun de ces chefs d'inculpation est passible de la peine de mort.
00:01:29Alors parlons vrai, est-ce que désormais Cécile Collère et Jacques Paris doivent être considérés comme des otages ?
00:01:35Et à la question, inculpation de deux français pour espionnage au service d'Israël en Iran, il faut durcir le ton ou négocier ?
00:01:41Et bien vous dites à 75% qu'il faut durcir le ton et à 25% qu'il faut négocier.
00:01:47Pour réagir le 0826 300 300, il faudra juste négocier avec Aude pour passer à l'antenne.
00:01:52Et notre invité pour en parler, Guillaume Laganin, qui est maître de conférences à Sciences Po, auteur de Questions internationales en fiche aux éditions Ellipse.
00:02:00On vous souhaite la bienvenue, on est ensemble jusqu'à 19h.
00:02:03Les vraies voix Sud Radio.
00:02:04Avec autour de cette table, Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole et auteur de Me Too Much aux éditions Eliopold.
00:02:09Je le connais par cœur maintenant.
00:02:10Oui.
00:02:10Ah oui, vous le dites.
00:02:11Pas le livre.
00:02:12Pas le livre, hein.
00:02:13Mais vous ferez un effort durant les vacances.
00:02:16Mais je l'ai lu.
00:02:17Vous l'avez lu.
00:02:17Mais bien entendu, je l'ai lu.
00:02:19Vous connaissez que je l'ai écrit de telle manière que j'étais sûr que vous le liriez.
00:02:26Comme disait Céline, il tombe des mains, mais il ne fait pas mal aux pieds.
00:02:32Samuel Bauton est avec nous, expert en communication chez Step Conseil.
00:02:37C'est beau Step Conseil.
00:02:38C'est nouveau ça.
00:02:39Un grand plaisir d'être là.
00:02:40Le pas du Conseil.
00:02:41C'est ça, il a franchi un pas.
00:02:42On s'en franchit un pas.
00:02:43On s'en franchit un pas de qualité.
00:02:44Ah voilà.
00:02:45Eh bien, espérons que cette émission le soit aussi.
00:02:47Loïc Guérin est avec nous, avocat pénaliste.
00:02:50Bonsoir Loïc.
00:02:51Bonsoir Maître.
00:02:52Le numéro que vous devez garder avec vous.
00:02:54Je n'arrête pas de vous le dire, mais c'est important.
00:02:57Avec les 0826 300 300 et c'est Tony qui est avec nous de Bordeaux.
00:03:00Bonsoir Tony.
00:03:02Bonsoir les vrais voix.
00:03:04Moi Tony, ça me fait penser à Tony Montana.
00:03:06Ah oui.
00:03:07Vous vous souvenez ça ?
00:03:07Oui, oui, oui.
00:03:09Il y avait Tony Danza, mais c'est moins sexy.
00:03:12Il y avait Tony Vérel aussi, grand footballeur.
00:03:14Oui, oui.
00:03:15C'est encore moins de ça.
00:03:16Et il y a Tony Truant.
00:03:19C'est bien lui.
00:03:20Elle est bien.
00:03:21Ça y est, on les a toutes faites, Tony.
00:03:23Sérieusement.
00:03:23Tony Truant aussi.
00:03:24Voilà, c'est ça.
00:03:25La déconnexion de certains politiques sur certains sujets.
00:03:28Vous dites, en l'occurrence, les salaires bas et le logement.
00:03:32Oui.
00:03:33Bah oui.
00:03:34Parce que bon, là, on n'en parle pas trop avec l'Iran, l'Israël, l'Assemblée nationale,
00:03:39l'Assemblée Souroupa.
00:03:40Mais en fait, ça ne change rien pour nous.
00:03:42Vous voyez, moi, j'ai trois jobs pour essayer de payer une facture.
00:03:44Alors, mon cas est particulier, je suis soucibataire et j'ai deux enfants à la maison.
00:03:48Mais honnêtement, les loyers, c'est quasiment la moitié d'un salaire.
00:03:52Je vous donne un exemple.
00:03:53Je suis à peu près autour des 2000 euros.
00:03:55On me demande de toucher 1800 euros pour avoir un 60 mètres carrés.
00:04:00Et moi, j'ai pas...
00:04:01Alors bon, j'ai pas de garant, j'ai rien, c'est compliqué.
00:04:03Les logements, c'est la folie.
00:04:04Alors moi, je tape pas sur les patrons, je tape pas sur les proprios.
00:04:08Je dis, il y a un problème.
00:04:09Il y a un problème.
00:04:09Moi, nous, on me demande juste à se lever, à manger.
00:04:12Et puis, accessoirement, si on peut, on part en vacances.
00:04:14Mais sinon, là où vous habitez, c'est bon, je vais aller à la plage.
00:04:17Je suis pas trop gourmand.
00:04:18Tony a raison, Philippe.
00:04:20Parce que pour trouver un logement, c'est trois fois son salaire.
00:04:22Oui, il faudrait pas que les problèmes internationaux, c'est ce qu'il nous dit,
00:04:27nous détournent de la quotidienneté des Français.
00:04:30Et c'est évident qu'on oublie qu'il y a des Français qui vivent très mal.
00:04:35Samuel ?
00:04:36C'est le quotidien depuis bien trop longtemps.
00:04:38Et en fait, effectivement, il y a un problème qui est lié aussi à l'inflation.
00:04:42C'est-à-dire, depuis 3-4 ans, on s'aperçoit que le panier moyen au moment des courses,
00:04:45et c'est une problématique qu'évoquait notre auditeur, c'est plus le même.
00:04:48C'est fois 2,5, fois 3.
00:04:50Et malheureusement, il n'y aura pas de retour en arrière par rapport à ça.
00:04:53Et sur la question du logement, j'ai l'impression que c'est une problématique
00:04:55qui est récurrente aux grandes villes,
00:04:57qui peut s'expliquer aussi à un moment par l'exode des Parisiens sur Paris,
00:05:01Lyon, Marseille, Bordeaux, Nantes, ce que vous voulez.
00:05:03Et pareil, on va avoir beaucoup de mal.
00:05:05Je pense qu'à un moment, il va y avoir un effondrement immobilier sur ces zones-là.
00:05:08Ça reviendra à la normale.
00:05:09Mais en attendant, vous avez des personnes qui vivent à l'année.
00:05:12Et là, on a un problème.
00:05:13Et j'aimerais vous dire que ça passera par du logement social.
00:05:15Mais même sur ces politiques-là, c'est compliqué.
00:05:18Loïc Garin.
00:05:19On peut guérir mieux, si ce n'est qu'effectivement,
00:05:21j'ai cru comprendre que le gouvernement, depuis un certain temps,
00:05:23celui-ci comme le précédent d'ailleurs,
00:05:24avait un peu abandonné l'idée de continuer un développement d'un certain nombre de logements,
00:05:28en particulier autour de l'approche couronne de Paris.
00:05:31On sait qu'un certain nombre d'entreprises sont d'ailleurs dans la difficulté
00:05:34parce que les commandes ne venant plus,
00:05:36forcément, elles commencent à mettre la clé sous la porte.
00:05:38Je ne suis pas sûr qu'on aille dans le meilleur sens,
00:05:40ni dans le bon sens, tout court.
00:05:41Il y a deux salles d'ambiance avec le logement.
00:05:42Et à un moment donné, il faudra trouver une porte de sortie.
00:05:45En tout cas, Tony,
00:05:46on va essayer de vous garder dans les meilleures conditions possibles.
00:05:51Vous allez être notre vraie voix du jour.
00:05:52Et vous jouerez au qui c'est qui, qui l'a dit, Tony ?
00:05:55Ah, parfait.
00:05:56Et il faudra gagner.
00:05:59Oui, comme d'habitude.
00:06:02Attendez, vous ne vous emballez pas.
00:06:03Parce que déjà, Philippe Bilger, il est sur les starting blocks.
00:06:06Ce n'est pas le jeu, Philippe.
00:06:07D'entendez-vous.
00:06:1020 secondes.
00:06:11La dernière fois que je suis passé, j'ai joué.
00:06:13Et j'ai gagné, mais c'était un vol.
00:06:15J'ai donné une mauvaise réponse qui a été prise pour une bonne.
00:06:17C'est M. Bilger qui avait gagné.
00:06:18Et vous l'aviez dit, bravo.
00:06:20Vous êtes d'une honnêteté, Tony.
00:06:22Ah bah, vous n'allez pas gagner.
00:06:24Vous n'êtes pas comme ça, c'est clair.
00:06:26Allez, dans un instant, le réquisitoire du procureur.
00:06:28De quoi parle-t-on ?
00:06:29Je voudrais parler du regard de Darius Rochemin sur Emmanuel Macron.
00:06:34On en parle dans un instant.
00:06:35Tony, restez avec nous.
00:06:36Et vous voulez participer à cette émission, c'est facile.
00:06:380826 300 300.
00:06:40Aude est avec nous jusqu'à 19h.
00:06:43Sud Radio.
00:06:44Sud Radio.
00:06:44Parlons vrai.
00:06:45Parlons vrai.
00:06:46Sud Radio.
00:06:46Parlons vrai.
00:06:47Les vraies voix Sud Radio.
00:06:4917h19h.
00:06:50Philippe David.
00:06:51Cécile de Ménibus.
00:06:54Les vraies voix jusqu'à vendredi, puisque c'est la fin de cette saison.
00:06:59On en profite, Philippe David, pour remercier nos auditeurs, en tout cas, de la fidélité.
00:07:03Merci à vous, de votre fidélité.
00:07:03Pour remercier les vraies voix, les auditeurs.
00:07:05Bon, l'équipe, on s'en fout.
00:07:09On vous aime aussi, vous inquiétez pas.
00:07:12Ah, vous avez entendu ?
00:07:13Oh, merci.
00:07:14Ça passe dans le micro, ce que je dis, là ?
00:07:15Non, les auditeurs, fabuleux.
00:07:17Non, mais c'est l'occasion de...
00:07:20Ah oui, je viens de comprendre.
00:07:22Je me disais, c'est bizarre, mais il y a des gens qui nous écoutent, c'est fou.
00:07:25En tout cas, c'était pour vous remercier, bien entendu, de votre fidélité depuis 3 ans.
00:07:31Ça fait 3 ans qu'on est ensemble, Philippe ?
00:07:32Absolument, Cécile.
00:07:33Enfin, platoniquement, professionnellement.
00:07:36Enfin, pour l'instant.
00:07:37Depuis septembre 2022.
00:07:42Enfin, début septembre 2022, absolument.
00:07:43Autour de cette table, Philippe Bilger, Loïc Guérin et Samuel Botton.
00:07:48Et vous au 0826 300 300.
00:07:50Dans un instant, les 3 mots dans l'actu avec Félix Mathieu.
00:07:52Bonsoir, Félix.
00:07:53Bonsoir.
00:07:53Bonsoir, Cécile et Philippe.
00:07:54Bonsoir, tout le monde.
00:07:54Et de quoi parle-t-on ?
00:07:55On va parler des sénateurs qui votent pour une autorisation de faire travailler les salariés des fleuristes ou boulangeries.
00:08:01Le 1er mai, c'était un peu le débat de la dernière fête du travail.
00:08:03On va parler aussi de Vladimir Poutine.
00:08:05Il doit discuter avec Donald Trump dès aujourd'hui.
00:08:08Non pas seulement de l'Ukraine ou de l'Iran.
00:08:10Il espère parler business.
00:08:12Accès des produits russes au marché américain.
00:08:14Et puis d'Emmanuel Macron qui crie au loup à Roquefort.
00:08:16Il ne veut plus de prédateurs près des troupeaux.
00:08:18En 3 mots, travail, discussion et loup.
00:08:20On en parle dans un instant.
00:08:21Tout de suite, Philippe Bilger.
00:08:23Les vraies voix sud radio.
00:08:25Le réquisitoire du procureur.
00:08:28Philippe Bilger.
00:08:28Et c'est sur le regard du journaliste de LCI, Dariusz Rangebin,
00:08:31sur le Président de la République que voulait requérir, M. le procureur.
00:08:34En effet, Dariusz Rangebin est un grand journaliste
00:08:38qui pose de bonnes questions
00:08:40et qui écoute tranquillement les réponses qu'on lui donne.
00:08:44Et j'ai été frappé par l'entretien qu'il a donné dans Le Point
00:08:50où il dit une chose qui m'a un peu étonné,
00:08:53qu'Emmanuel Macron était très difficile à interviewer, paradoxalement,
00:08:59parce qu'il avait peu d'orgueil et pas de sympathie facile.
00:09:05Et à la réflexion, je comprends mieux ce qu'il veut dire.
00:09:09C'est votre présence qui m'influence favorablement.
00:09:13C'est le fait qu'on a du mal probablement à accrocher Emmanuel Macron
00:09:19par une familiarité un peu confortable.
00:09:23Il ne permet pas, comme dans un questionnant avec François Bayrou
00:09:27qui s'était complètement lâché avec Dariusz Rangebin,
00:09:31de tomber dans une sorte de familiarité facile.
00:09:35Le Président, ce n'est pas ça du tout.
00:09:37Il donne l'impression d'être très accessible.
00:09:40et de fait, il est correct, courtois.
00:09:44Mais je peux comprendre que face à cette physionomie
00:09:47où rien n'apparaît, le journaliste est du mal.
00:09:52Loïc Guérin ?
00:09:53J'ai assez peu d'admiration pour le personnage qu'est Emmanuel Macron.
00:09:57C'est son action.
00:09:58Je dois le concéder, ça se sent en général.
00:10:02Ce que j'avais en revanche,
00:10:03par le plus objectif entendu d'autres politiques,
00:10:06journalistes ou autres,
00:10:07c'est qu'il avait cette aptitude à « séduire » son interlocuteur,
00:10:11quitte pour ça à adopter la position de l'interlocuteur,
00:10:15quitte là aussi à être un peu schizophrène.
00:10:16C'est-à-dire que le jour J plus 1 n'était pas nécessairement le jour J moins 1,
00:10:21selon l'interlocuteur qu'il avait en face de lui.
00:10:23C'est-à-dire à fond en faveur de la laïcité
00:10:25quand il avait quelqu'un qui défendait la laïcité en face,
00:10:28et finalement pas trop réticent à permettre le voile,
00:10:31même en public,
00:10:31même sous forme de promotion un peu, disons, religieuse, le lendemain.
00:10:36Mais par contre, cette aptitude-là à « séduire »,
00:10:39c'était ce qui ressortait apparemment.
00:10:41Alors, objectivement,
00:10:42c'est-à-dire sans parti pris,
00:10:44ni position négative ou positive.
00:10:46Donc c'est un peu en contre-courant
00:10:47de ce que dit le journaliste là.
00:10:50Il voulait vous inviter en vacances,
00:10:52il vient d'annuler là.
00:10:53Ça fait le poton !
00:10:55Moi j'ai lu
00:10:55« qui va prendre la place en vacances ».
00:10:58J'aime pas trop prendre des gifs en public.
00:11:00J'ai lu l'interview,
00:11:02et moi ce qui a retenu mon attention,
00:11:04c'est quand Dariusz Rosemain disait
00:11:05« il n'y a plus de flamme chez lui ».
00:11:07Si, la flamme elle est là,
00:11:08sauf qu'elle ne nous brûle plus.
00:11:09C'est-à-dire,
00:11:10toutes les interviews qu'il donne aujourd'hui,
00:11:11c'est des interviews qu'on a entendues maintes et maintes fois.
00:11:14Par contre...
00:11:14Avec un audimat catastrophique pour la dernière.
00:11:16Un audimat catastrophique,
00:11:17mais parce que ça ne prend plus.
00:11:18Et pourtant, il a tout essayé.
00:11:19Moi j'ai souvenir d'une interview très dure
00:11:20avec Jean-Jacques Bourdin
00:11:22et Edwin Plenel,
00:11:23où on a senti le combat
00:11:24pendant deux heures, deux heures et demie.
00:11:30Mais, l'animal politique, il est toujours là.
00:11:32C'est juste qu'il n'imprègne plus.
00:11:34Et que, effectivement,
00:11:35quand vous arrivez dans une certaine lassitude du pouvoir,
00:11:38et que vous avez enchaîné les erreurs,
00:11:39on peut être d'accord, pas d'accord avec ce qui a été fait.
00:11:41Forcément, à un moment,
00:11:42dans ce contexte d'instabilité politique,
00:11:44ça n'imprègne plus.
00:11:46Merci Philippe Bilger pour ce sujet.
00:11:48Tout de suite, les trois mots dans l'actu avec Félix Mathieu.
00:11:51Les vrais voix sud radio.
00:11:53Trois mots dans l'actu, Félix,
00:11:54qui sont travail, discussion et loup.
00:11:56Les salariés des fleuristes et des boulangeries au travail.
00:11:58Le 1er mai, c'était le grand débat de la dernière fête du travail.
00:12:02Il y a deux mois,
00:12:02les sénateurs viennent d'adopter une proposition de loi pour l'autoriser.
00:12:06Après Emmanuel Macron,
00:12:07c'est Donald Trump qui doit voir Vladimir Poutine au téléphone.
00:12:10Aujourd'hui, le président russe l'annonce,
00:12:12en précisant vouloir parler business accès russe au marché américain.
00:12:16Et puis, Emmanuel Macron crie au loup,
00:12:17il n'en veut plus,
00:12:18là où il y a du pastoralisme.
00:12:20Le président vient de le dire en visite à Roquefort.
00:12:23Il en a marre, je cite,
00:12:24de claquer des millions d'indemnisations
00:12:26pour un truc qu'on a réintroduit.
00:12:28Du muguet, du pain et des manifs.
00:12:34C'était un peu la polémique des derniers 1er mai,
00:12:36notamment du tout dernier il y a deux mois.
00:12:38Des boulangers, des fleuristes,
00:12:39qui croyaient pouvoir rester ouverts avec leurs salariés le 1er mai
00:12:43et qui se retrouvaient mis à l'amende.
00:12:45La tolérance sur le sujet n'avait jamais été la règle noire sur blanc.
00:12:49Eh bien, les sénateurs viennent d'adopter une proposition de loi
00:12:51pour autoriser cette pratique.
00:12:53texte soutenu par le gouvernement par la voix de Catherine Vautrin,
00:12:56ministre de la Santé et des Solidarités.
00:12:58Soyons clairs, nous ne voulons pas banaliser une journée qui reste
00:13:02et restera emblématique du dialogue social.
00:13:05Cette proposition permettra à certains établissements
00:13:08d'employer des salariés volontaires le 1er mai
00:13:12dans un cadre strictement défini et avec une rémunération doublée.
00:13:17Et oui, madame la sénatrice, vous avez des salariés
00:13:20qui sont demandeurs de cette approche de rémunération doublée.
00:13:26C'est donc un texte d'équilibre qui articule liberté d'entreprendre,
00:13:29liberté de travailler, respect des traditions locales
00:13:32et protection des droits sociaux.
00:13:35La ministre de la Santé, Catherine Vautrin,
00:13:37un texte voté au Sénat, pas encore à l'Assemblée nationale.
00:13:39Il est valable pour les fleuristes, les boulangers, les restaurants,
00:13:42les cinémas et les musées, mais pas évidemment la grande distribution.
00:13:45On l'entend, les opposants du texte à gauche du Sénat
00:13:48ont contesté cette idée de volontariens.
00:13:50Ils estiment que les salariés concernés n'auraient pas forcément le choix dans les faits.
00:13:54Sinon, dans l'absolu, ça va dans le bon sens.
00:13:56Moi, je trouve que c'est une très bonne chose.
00:13:56Si c'est voté, on était assez scandalisés la dernière fois
00:14:01de voir des commerçants...
00:14:02Prendre des amendes ?
00:14:03Oui, franchement.
00:14:05Et puis, savoir quatre ans plus tard qu'on les poursuivait.
00:14:09Surtout qu'il y a des gens qui ont besoin de travailler en plus.
00:14:10Une journée économiquement faste.
00:14:12C'est-à-dire, 1er mai, vous savez que personne ne travaille.
00:14:15Ça veut dire qu'il y a des commerces qui sont en première ligne
00:14:17et qui contribuent aussi à ce que les Français puissent se réunir.
00:14:21Et on dit non, tu ne vas pas travailler.
00:14:22Ça me rappelle la problématique qu'on avait eue sur le travail le week-end, je crois.
00:14:25Oui, c'est ça.
00:14:25C'est exactement la même chose.
00:14:27Sur la base du volontariat, des meilleurs salaires
00:14:29et faire en sorte que les gens qui travaillent la semaine
00:14:32puissent, sur ces journées de coupure,
00:14:34contribuer aussi à l'économie...
00:14:35Comment dire ?
00:14:37Ce n'est pas lucratif, mais de divertissement,
00:14:39marchande du pays sur des journées importantes comme Celtic.
00:14:42Louis Garne ?
00:14:43Alors, je peux comprendre la réticence qu'on a sur le volontariat.
00:14:46Parce que quand on est manou à manou avec son employeur
00:14:48et qu'on est le seul salarié de la boutique,
00:14:50j'imagine que c'est compliqué de lui dire
00:14:51« Non, je ne vais pas travailler ».
00:14:52Donc, j'entends ça.
00:14:53Mais en revanche, je rejoins évidemment les commentaires précédents.
00:14:55C'est un non-sens.
00:14:56D'ailleurs, la gauche devrait peut-être s'y intéresser.
00:14:58Parce que c'est un non-sens de ne pas aider des petits commerçants
00:15:01à résister un petit peu plus aux gros commerçants.
00:15:04Et ça leur donne un avantage concurrentiel
00:15:06sur au moins une journée dans l'année.
00:15:07Donc, c'est pas si mal.
00:15:08Allez, le deuxième mot.
00:15:10Discussion.
00:15:10Vladimir Poutine et Donald Trump devraient se parler aujourd'hui.
00:15:13C'est le président russe qui l'annonçait l'air de rien tout à l'heure
00:15:16en discutant un stand dans une exposition dédiée
00:15:18aux entreprises qui produisent en Russie.
00:15:23Je m'entretiendrai aujourd'hui avec le président américain.
00:15:27Je mentionnerai bien sûr ces produits
00:15:29avec l'idée de les promouvoir sur le marché américain.
00:15:32Lance Vladimir Poutine.
00:15:34On rappelle qu'avec Emmanuel Macron,
00:15:35ils avaient parlé de l'Iran et de l'Ukraine il y a quelques jours.
00:15:38Cette discussion, en tout cas avec le locataire de la Maison-Blanche,
00:15:41intervient après l'annonce à Washington
00:15:43d'une baisse des livraisons d'armes à l'Ukraine.
00:15:45Une baisse justifiée officiellement
00:15:46par les inquiétudes de l'administration Trump
00:15:49quant au niveau des stocks américains d'armes.
00:15:51Venons-en à ce drame qui endeuille le football,
00:15:53la mort de Diogo Jota.
00:15:54L'attaquant international portugais de Liverpool,
00:15:58âgé de 28 ans et son frère,
00:15:59se sont tués la nuit dernière sur une route espagnole
00:16:02alors qu'ils approchaient de la frontière
00:16:03avec leur pays, le Portugal.
00:16:05Un pneu de leur Lamborghini aurait éclaté
00:16:08provoquant une violente sortie de route.
00:16:10Après quoi, la voiture a pris feu.
00:16:11Le frère de Diogo Jota était également footballeur,
00:16:14lui, en deuxième division portugaise.
00:16:16Un mot Philippe, parce que je sais que ça vous a touché.
00:16:18Oui, ça m'a touché.
00:16:19Très très bon joueur portugais.
00:16:21Alors, double drame,
00:16:21parce qu'en plus de mourir avec son frère,
00:16:2328 et 26 ans,
00:16:24il s'était marié il y a 10 jours.
00:16:26Et sur son compte Twitter,
00:16:27il y avait les photos de son mariage.
00:16:29Il était père de famille.
00:16:30Moi, je dois dire que ça m'a brisé le cœur.
00:16:31C'est un joueur que j'aimais bien,
00:16:32en plus Diogo Jota.
00:16:33Et vraiment, c'est très très triste nouvelle.
00:16:36Allez, venons au troisième mot.
00:16:38Loup, Emmanuel Macron ne veut plus du prédateur
00:16:39dans les terres de Pastoralisme.
00:16:41Oui, le président de la République
00:16:42vient de le dire à Roquefort.
00:16:43Alors, concrètement, il soutient un déclassement du loup
00:16:45de très protégé à protéger tout court,
00:16:48c'est-à-dire moins protégé qu'avant,
00:16:50notamment pour pouvoir l'empêcher,
00:16:52le loup de se réintroduire dans les zones
00:16:54où il y a du pastoralisme.
00:16:56Le chef de l'État vient de plaider en ce sens
00:16:57lors de cette visite à Roquefort.
00:16:59Tous les gens qui inventent des règles
00:17:00et qui ne vivent pas avec des bêtes
00:17:02dans des endroits où il y a l'ours
00:17:04qui redémoule ou le loup,
00:17:05qu'ils aillent y passer de nuit.
00:17:08Je n'ai pas à m'occuper d'un troupeau
00:17:09et je sais ce que c'est d'angoisse
00:17:11que ça représente les autres.
00:17:12On a essayé de se battre ces dernières années.
00:17:13On a fait un truc le mieux possible,
00:17:15mais c'est Chadoc.
00:17:16On vous a demandé de protéger,
00:17:18de grillager,
00:17:19de prendre des chiens patous.
00:17:20Après, on vous a mis des pénalités
00:17:21quand les chiens patous attaquaient les mecs
00:17:23qui venaient se balader à côté.
00:17:24On claque en effet des dizaines de millions d'euros
00:17:26à indemniser face à un truc qu'on a réintroduit.
00:17:29Objectivement, c'est quand même dur à expliquer.
00:17:31Je ne vais pas vous mentir,
00:17:32je ne sais pas le faire.
00:17:33Emmanuel Macron en visite à Roqueville.
00:17:35Je trouve qu'il l'a totalement...
00:17:37Sa façon de le dire est assez étonnante
00:17:38quand même, Philippe.
00:17:39C'est vrai que réintroduire le loup et l'ours,
00:17:41en général,
00:17:41ce n'est pas les gens des Pyrénées
00:17:42ou des Alpes qui sont pour,
00:17:44c'est plutôt les bobos
00:17:44des quartiers centraux de Paris
00:17:46où j'ai rarement vu un loup ou un ours.
00:17:48Vous êtes d'accord avec ça ?
00:17:49Moi, j'en ai vu des loups
00:17:50et des ours à Paris.
00:17:52J'ai croisé des sangliers
00:17:53à Toulouse aussi, c'est-à-dire.
00:17:59Juste une chose,
00:18:00tant l'agriculture,
00:18:01je n'y connais rien,
00:18:02mais j'inviterai le président
00:18:03à mener la même réflexion
00:18:05sur d'autres sujets.
00:18:06Sur des fermetures
00:18:07qui nous ont coûté
00:18:08et aujourd'hui,
00:18:09il faudrait ouvrir
00:18:10ou sur des projets qu'on a lancés
00:18:11pour s'apercevoir derrière
00:18:12que finalement,
00:18:13on perdait beaucoup d'argent là-dedans.
00:18:15Par exemple,
00:18:16la purification de la Seine
00:18:17pour les Jeux Olympiques
00:18:18et qui fait partie de ces projets.
00:18:20La purification ?
00:18:21Oui, je n'avais pas le mot exact.
00:18:22Non, mais je ne pensais pas
00:18:24qu'il s'était passé quelque chose
00:18:25puisque j'attends toujours
00:18:26qu'on puisse se baigner.
00:18:26Ils ont fait des épreuves quand même.
00:18:28Si on peut, il paraît.
00:18:30Moi, je n'ai pas essayé.
00:18:30Non, mais allez-y, Philippe.
00:18:32Sur le fond,
00:18:33pas de commentaire, évidemment.
00:18:35On le rejoint.
00:18:35En revanche,
00:18:36c'est toujours un peu étonnant
00:18:37dans le chef de l'État
00:18:37de s'occuper de ce genre de contingence.
00:18:39Il semblait qu'il y avait un gouvernement.
00:18:41Il semblait que c'était plutôt
00:18:41le travail du gouvernement,
00:18:42voire même encore moins.
00:18:43Bon, ça s'est dit.
00:18:45Il est occupé.
00:18:47Ils ne passeront pas leurs vacances ensemble.
00:18:49Merci, merci beaucoup, Félix Mathieu.
00:18:52Vous restez avec nous dans un instant.
00:18:53On va revenir sur ces grèves
00:18:55dans les aires.
00:18:57Les contrôleurs aériens
00:18:58bloquent toujours
00:18:59des dizaines de milliers de voyageurs.
00:19:00Le deuxième syndicat réclame
00:19:01de meilleures conditions de travail, Félix.
00:19:03Alors, parlons vrai.
00:19:04Est-ce que cette grève
00:19:05qui pénalise toutes les compagnies
00:19:06vous semble compréhensible ?
00:19:08La grève des contrôleurs aériens
00:19:10en période de départ en vacances
00:19:11est-elle un abus de pouvoir ?
00:19:12Vous dites où à 79% ?
00:19:13Vous voulez réagir ?
00:19:14Le 0826 300 300.
00:19:16Et pour en parler,
00:19:17François Deletras
00:19:18sera avec nous,
00:19:18président de la FNOT,
00:19:19qui est la Fédération Nationale
00:19:20des Usagers et des Transports.
00:19:22Bienvenue à tous.
00:19:23On est ensemble jusqu'à 19h.
00:19:25Sud Radio.
00:19:26Sud Radio.
00:19:27Parlons vrai.
00:19:27Parlons vrai.
00:19:28Sud Radio.
00:19:29Parlons vrai.
00:19:29Ménibus.
00:19:31Bienvenue dans les vrais voix.
00:19:32Merci de votre fidélité.
00:19:33Vous êtes de plus en plus nombreux.
00:19:34On ne sait pas si vous vous êtes
00:19:35abonné à cette chaîne.
00:19:35Samuel, vous êtes abonné
00:19:38à la chaîne Sud Radio ?
00:19:40Je suis abonné au compte Twitter,
00:19:41je suis abonné au LinkedIn
00:19:42et je vous suis également
00:19:44sur Instagram.
00:19:45Qui ça, moi ou la radio ?
00:19:46Non, la radio, Cécile.
00:19:48Suivez-moi quand même aussi.
00:19:50Ça me fera un auditeur.
00:19:52De plus, on ne sait jamais.
00:19:53Philippe, c'est bon.
00:19:55Tout le monde est abonné là.
00:19:56On en est où d'ailleurs,
00:19:57Maxime Sénat ?
00:19:58Par rapport à hier,
00:19:59toujours pareil.
00:19:591,21,000.
00:20:01Je vous le fais à ce but.
00:20:02Je ne vais pas avoir
00:20:03le chiffre très précis.
00:20:03Je reviens vers vous
00:20:04dans un quart d'heure.
00:20:05Vous avez un ordinateur
00:20:07très rapide.
00:20:09Vous savez qu'il s'est passé
00:20:10des trucs depuis
00:20:10les années 80 quand même.
00:20:11Je ne sais pas,
00:20:12moi je suis toujours
00:20:12sur IBM.
00:20:16Allez, autour de cette table,
00:20:17Loïc Guérin qui est avec nous,
00:20:18Samuel Bauton
00:20:19et Philippe Bilger,
00:20:20bien entendu.
00:20:21Tout de suite,
00:20:22tout de suite quoi ?
00:20:23Le jeu ?
00:20:23Le jeu, oui.
00:20:24Le jeu, d'accord.
00:20:26Ah oui,
00:20:26on va faire des cadeaux.
00:20:27Ah oui,
00:20:28alors là,
00:20:29on va offrir des cadeaux.
00:20:30On va faire des gens contents.
00:20:32Vraiment.
00:20:33Alors,
00:20:33c'est le moment de jouer
00:20:34avec Sud Radio pour gagner
00:20:35votre bon pour un séjour
00:20:37d'une valeur de 1200 euros.
00:20:39J'ai bien dit 1200 euros.
00:20:41Ce qui est beaucoup d'argent
00:20:42pour vos prochaines vacances
00:20:43dans les clubs hôtels
00:20:44Bellembras.
00:20:45Alors,
00:20:45vous ne pouvez pas partir
00:20:46en famille,
00:20:47entre amis.
00:20:48Vous allez choisir
00:20:49parmi ces 45 clubs
00:20:51hôtels vacants
00:20:51situés dans les plus
00:20:52beaux endroits de France.
00:20:54Et c'est facile.
00:20:55si vous voulez jouer,
00:20:56c'est le 0 826 300 300.
00:20:59Et à qui vais-je demander ?
00:21:01Philippe Bic.
00:21:033.
00:21:05C'est le troisième appel
00:21:06au standard.
00:21:060 826 300 300.
00:21:10Et si vous êtes sage,
00:21:11vous partez avec
00:21:12Philippe David.
00:21:13Allez.
00:21:13Ah bah là,
00:21:14ça ne vaut plus
00:21:151200 euros
00:21:15dans ces cas-là.
00:21:17En revanche,
00:21:17ça vaut...
00:21:18Ça fout cher en bouche.
00:21:19En bouche,
00:21:19ça vaut...
00:21:20C'est le cadeau
00:21:23de toute une vie.
00:21:25Non,
00:21:25même en photo,
00:21:26ça ne rentre pas parfois.
00:21:27Il faut des moumets.
00:21:28Il faut du panoramique.
00:21:31Allez,
00:21:31tout de suite,
00:21:32le grand débat du jour.
00:21:33Les vrais voix Sud Radio,
00:21:35le grand débat du jour.
00:21:37Trafic aérien
00:21:38très perturbé
00:21:39en cette période
00:21:40de départ en vacances.
00:21:41Le ministre des Transports,
00:21:43Philippe Tabarro,
00:21:43n'a pas voulu céder
00:21:44aux revendications
00:21:45des contrôleurs aériens
00:21:46qui dénoncent
00:21:48un management toxique.
00:21:50C'est un peu le bazar
00:21:50en ce matin à Orlion.
00:21:51Les aiguillères du ciel
00:21:52où elles vous disent
00:21:52c'est une caste.
00:21:54Ils se prennent
00:21:54pour les maîtres du monde
00:21:55parce qu'ils gèrent
00:21:56les décollages
00:21:57et les atterrissages
00:21:58et c'est vrai que sans eux,
00:21:59rien n'est possible.
00:22:00Mais ils se pensent
00:22:01intouchables.
00:22:02Vous savez pourquoi
00:22:02ils sont en grève ?
00:22:03C'est qu'ils refusent
00:22:04la badgeuse,
00:22:05la pointeuse.
00:22:06Ils ne veulent pas
00:22:07être surveillés.
00:22:08Ils ne veulent pas
00:22:09que leur hiérarchie
00:22:10se mêle de leurs horaires.
00:22:11On est un peu sur le choc
00:22:13donc voilà,
00:22:13ça nous gâche
00:22:13notre semaine de vacances.
00:22:19Une grève de deux jours
00:22:20des contrôleurs aériens français
00:22:22perdurent le début
00:22:23des vacances d'été
00:22:23de dizaines de milliers
00:22:24de voyageurs.
00:22:25Les compagnies aériennes
00:22:26sont donc appelées
00:22:27à annuler 40%
00:22:28de leurs vols au départ
00:22:29ou à l'arrivée
00:22:30des aéroports Paris-Charles-le-Gaulle
00:22:31et Orly.
00:22:33Alors parlons vrai.
00:22:33Est-ce que,
00:22:34vu leurs conditions de travail,
00:22:35les contrôleurs aériens
00:22:36ont matière à se plaindre ?
00:22:38Et à la question,
00:22:39la grève des contrôleurs aériens
00:22:40en période de départ en vacances
00:22:42est-elle un abus de pouvoir ?
00:22:43Vous dites oui à 79%.
00:22:45Vous voulez réagir ?
00:22:47Le 0826 300 300.
00:22:49Philippe,
00:22:49on a tendance à taper
00:22:50sur la SNCF
00:22:52mais là,
00:22:53on est dans le même cas finalement
00:22:55puisque départ de vacances,
00:22:56catastrophe.
00:22:57Oui,
00:22:58mais alors,
00:22:58comment dirais-je ?
00:23:00Si j'avais mauvais esprit,
00:23:01je dirais que...
00:23:02C'est vrai.
00:23:03Non,
00:23:04mais qu'on pourrait
00:23:04se poser la question
00:23:05pour le processus
00:23:07de la grève
00:23:08en France.
00:23:09On peut parfois constater
00:23:11que derrière la grève,
00:23:13aussi justifiée qu'elle soit,
00:23:15parfois,
00:23:16il y a une forme
00:23:17de très léger sadisme social.
00:23:19Les contrôleurs aériens,
00:23:21à la fois,
00:23:23leur rôle est capital
00:23:24donc je conçois
00:23:25qu'ils doivent l'exercer
00:23:27dans les meilleures conditions possibles
00:23:29mais je crois savoir,
00:23:31ma chère Cécile,
00:23:32mon cher Philippe,
00:23:33que apparemment,
00:23:35ce ne sont pas
00:23:36les professionnels
00:23:37les plus mal lotis
00:23:38en France.
00:23:39Mais je ne connais pas
00:23:40leurs conditions exactes.
00:23:42D'ailleurs,
00:23:430826 300 300,
00:23:44si vous travaillez
00:23:44dans l'aérien,
00:23:46vous pouvez,
00:23:46bien entendu,
00:23:47nous appeler.
00:23:48Loïc Guerin.
00:23:49Moi,
00:23:50je ne sais pas pour vous,
00:23:51mais j'ai le souvenir,
00:23:52presque à chaque moment clé,
00:23:53régulièrement,
00:23:54pas tous les ans,
00:23:55mais de manière très récurrente,
00:23:57ces fameuses grèves
00:23:57des contrôleurs aériens.
00:23:59C'est un peu...
00:24:00Alors,
00:24:00on parlait de la grève
00:24:00de la SNCF,
00:24:01je crois,
00:24:01au moins aussi souvent,
00:24:03j'entendais
00:24:03grève des contrôleurs aériens
00:24:04pour des conditions de travail.
00:24:06On fait qu'on est en vacances.
00:24:08Oui,
00:24:08exactement.
00:24:10Ça marque au moins
00:24:11la bonne nouvelle des vacances.
00:24:13En revanche,
00:24:13je me pose la question
00:24:14de savoir exactement
00:24:15quelles sont leurs conditions.
00:24:16J'avais cru comprendre,
00:24:16mais sans là aussi
00:24:17connaître bien leur situation,
00:24:19qu'elle est loin
00:24:19d'être très négative
00:24:20sur le plan pécuniaire,
00:24:21sur le plan des conditions.
00:24:22Surtout qu'ils ont pu faire usage
00:24:24de manière assez outrancière
00:24:26parfois,
00:24:26de leurs droits de grève.
00:24:27Donc,
00:24:27je n'ai pas l'impression
00:24:27qu'ils n'aient pas obtenu
00:24:28gain de cause
00:24:29au fil des années.
00:24:30Je ne trouve pas
00:24:31qu'en termes de communication,
00:24:32en tout cas,
00:24:33ce soit optimum.
00:24:34Ils avaient deux mois de vacances
00:24:35pour embêter tout le monde
00:24:36et mettre un peu la pression.
00:24:37Ils auraient pu au moins
00:24:38essayer de communiquer
00:24:38auprès du public.
00:24:39C'est de faire savoir
00:24:40quelles étaient leurs revendications.
00:24:42En termes de com'
00:24:42ça aurait été meilleur.
00:24:43Là,
00:24:43on a quand même encore une fois
00:24:44le sentiment d'être pris en otage.
00:24:45C'est assez désagréable.
00:24:46On est face à des gens
00:24:47qui ne sont pas là
00:24:47pour faire de la com'
00:24:48mais qui sont là
00:24:49pour mener un combat.
00:24:50Alors,
00:24:50le premier point,
00:24:51c'est pourquoi cette grève ?
00:24:52Et la réponse,
00:24:53elle est européenne.
00:24:54A savoir,
00:24:55essayer de revenir aux mêmes normes
00:24:56que les travailleurs aériens
00:24:57dans tous les pays d'Europe
00:24:58puisqu'il faut savoir aussi
00:25:00que beaucoup de règles
00:25:01dans l'aéronautique
00:25:02sont soumises
00:25:03à la Commission
00:25:04et au Parlement européen.
00:25:06Ça,
00:25:06c'est le premier point.
00:25:07Après,
00:25:08on fait semblant
00:25:08de découvrir
00:25:09ce qu'est le syndicalisme.
00:25:10Donc,
00:25:10le syndicalisme,
00:25:11c'est 4 à 5 fois par an.
00:25:12Pour revenir à l'année prochaine,
00:25:14on aura exactement
00:25:14les mêmes débats
00:25:15au même moment.
00:25:16C'est faire levier,
00:25:18avoir un levier de négociation.
00:25:19En l'occurrence,
00:25:19le levier,
00:25:20c'est le peuple.
00:25:21Donc,
00:25:21vous arrivez
00:25:22en pleine période de vacances
00:25:23dès le début,
00:25:24vous sabotez
00:25:25le premier week-end,
00:25:26vous faites beaucoup de mal
00:25:26et forcément,
00:25:27derrière,
00:25:27ça devra appeler
00:25:28à une réponse.
00:25:29Aujourd'hui,
00:25:30on peut s'interroger
00:25:30sur leurs conditions de travail
00:25:31mais la réalité,
00:25:32c'est qu'ils veulent juste
00:25:33rattraper un retard
00:25:34qu'on a vis-à-vis de l'Europe
00:25:35et puis,
00:25:36qu'est-ce que vous voulez
00:25:36que je vous dise ?
00:25:37Je serai à leur place,
00:25:37je ferai exactement la même chose.
00:25:38C'est pour ça qu'on a des grèves
00:25:39de fin d'année.
00:25:40C'est pour ça que sur les premiers
00:25:41week-ends de vacances,
00:25:42on se frappe des grèves aériennes
00:25:43et c'est un problème
00:25:45avec lequel on vit depuis longtemps.
00:25:46Et sur le point de la grève,
00:25:47mon cher Philippe,
00:25:48je dirais que c'est une magnifique
00:25:49spécificité française
00:25:51qui fait toute notre singularité
00:25:53et c'est aussi un acquis social.
00:25:54Le vrai risque est là,
00:25:56c'est que justement,
00:25:57l'Europe peut aussi malheureusement
00:25:58avoir son mot à dire
00:25:59et la concurrence est là.
00:26:01Demain,
00:26:01des contrôleurs aériens
00:26:02qui viendraient de sociétés privées
00:26:04extérieures
00:26:04qui finalement seraient autorisés
00:26:06à prendre le relais,
00:26:07ça risque de leur pendronner.
00:26:08C'est aussi ce qui arrive déjà
00:26:09à la CNCF.
00:26:10Et voilà.
00:26:10Et c'est ça.
00:26:11Et après,
00:26:11on fera nos soins
00:26:11dans la méconscience.
00:26:12Notre invité,
00:26:13Christian Broucarette,
00:26:15avec nous au président de la FNOT,
00:26:16qui est la Fédération des Usagers
00:26:18des Transports Nouvelle-Aquitaine.
00:26:19Bonsoir.
00:26:20Merci d'avoir accepté
00:26:21notre invitation.
00:26:23D'abord,
00:26:24un petit état des lieux
00:26:25pour bien nous réexpliquer
00:26:26ce qui se passe
00:26:27et quel est votre avis,
00:26:28bien entendu,
00:26:29sur ce sujet ?
00:26:31On voit bien
00:26:32qu'il n'y a pas beaucoup d'avions
00:26:33qui volent aujourd'hui.
00:26:34Je suis en train de regarder.
00:26:35Confirme.
00:26:36Oui, oui,
00:26:37je suis en train de regarder
00:26:38certains sites
00:26:39où on voit les avions volés.
00:26:41Il n'y en a pas beaucoup
00:26:41dans le pays.
00:26:42Flight radar.
00:26:43Et de France,
00:26:44je ne pouvais pas le dire
00:26:45parce que j'aurais dit
00:26:46à DSB,
00:26:47mais bon,
00:26:48bref,
00:26:48ce n'est pas le sujet.
00:26:50Après,
00:26:50le droit de grève
00:26:52est un droit légal.
00:26:53Maintenant,
00:26:53on peut se poser la question
00:26:54quand même
00:26:55sur certaines professions.
00:26:58Il n'y a pas une obligation
00:26:59peut-être d'intervenir
00:27:01législativement
00:27:03pour que ça puisse être
00:27:05beaucoup plus encadré
00:27:05que ça ne l'est actuellement.
00:27:07parce que c'est vrai
00:27:08que les clients
00:27:10sont pris en otage
00:27:11et n'ont pas trop
00:27:12de possibilités
00:27:13de se rattraper
00:27:14surtout sur des distances
00:27:15assez longues
00:27:16comme ça peut être le cas
00:27:17quand on prend l'avion.
00:27:18Ça veut dire quoi ?
00:27:19Il faudrait sanctuariser
00:27:21un peu ces professions
00:27:22en disant
00:27:23qu'il y a une équipe
00:27:24de secours
00:27:24en cas de problème,
00:27:25c'est ça ?
00:27:26Comme on dit,
00:27:26les astreintes
00:27:27dans les hôpitaux,
00:27:27par exemple.
00:27:29Voilà.
00:27:30Moi,
00:27:30je suis un ancien
00:27:31des industries électriques
00:27:32et gazières
00:27:33et quand il y avait
00:27:34une grève,
00:27:35on avait un ordre
00:27:36de réquisition
00:27:37qui faisait
00:27:37qu'il y avait
00:27:38un certain nombre
00:27:39d'agents
00:27:40qui étaient réquisitionnés
00:27:42pour les cas d'urgence.
00:27:44Sans être là
00:27:45des cas d'urgence,
00:27:46mais il y a quand même,
00:27:48je pense,
00:27:49il y a des week-ends
00:27:50qui devraient être
00:27:51sanctuarisés,
00:27:52mais on pourrait dire
00:27:53exactement la même chose
00:27:54dans le ferroviaire.
00:27:56Autant dans le ferroviaire,
00:27:57c'est relativement
00:27:58des courtes distances.
00:27:59On peut se rattraper
00:28:00en prenant une voiture,
00:28:02en prenant des bus.
00:28:03Quand c'est de l'aérien,
00:28:05là,
00:28:05c'est extrêmement compliqué.
00:28:07Surtout qu'il ne faut pas oublier
00:28:08que comme c'est un cas
00:28:09de force majeure,
00:28:10il n'y a pas de compensation
00:28:11pour les clients.
00:28:12Oui, c'est ça.
00:28:12Mais est-ce que vous connaissez
00:28:14un petit peu
00:28:15leurs revendications essentielles ?
00:28:17Parce que,
00:28:18comme ça arrive,
00:28:19comme l'a dit Loïc Guérin,
00:28:21rituellement,
00:28:22chaque année,
00:28:23contrôleur aérien,
00:28:25je ne suis pas un spécialiste,
00:28:27mais on aimerait savoir
00:28:28qu'est-ce qu'ils réclament
00:28:29exactement.
00:28:31Alors ça,
00:28:32c'est toujours
00:28:32la nébuleuse,
00:28:33on pourrait dire
00:28:34exactement pareil
00:28:35dans le ferroviaire.
00:28:37Et il est quand même
00:28:38dommage que ce ne soit pas plus,
00:28:40peut-être les journalistes
00:28:41ou les syndicats
00:28:42devraient expliquer
00:28:43qu'est-ce que demandent
00:28:45les salariés
00:28:47et faire peut-être
00:28:49un comparatif,
00:28:50vous l'avez dit précédemment,
00:28:51avec leurs collègues
00:28:52européens.
00:28:54Oui, en fait,
00:28:54c'est ça,
00:28:54c'est s'aligner
00:28:55sur les règles européennes.
00:28:580826 300 300,
00:29:00Tony est avec nous.
00:29:01Tony,
00:29:02vous voulez réagir ?
00:29:02Oui, Tony.
00:29:03Oui, alors,
00:29:04juste une petite blague,
00:29:05moi, vous diriez
00:29:05que les contrôleurs aériens
00:29:06sont des écolos,
00:29:07parce qu'aujourd'hui,
00:29:08il n'y a pas d'avion.
00:29:08C'est bon ?
00:29:11Tu as les faites ?
00:29:12Non, plus sérieusement,
00:29:13moi, je suis d'accord
00:29:13avec M. Biliger,
00:29:15ce n'est pas des nantis,
00:29:16mais ce n'est pas
00:29:16les plus mal lotis.
00:29:17En revanche,
00:29:18le don de grève encadré,
00:29:19ça n'existe pas.
00:29:20Il n'y a qu'à voir les soignants.
00:29:22Quand ils font grève,
00:29:22ils mettent un brassard,
00:29:23ça ne change pas.
00:29:24Et puis,
00:29:25on parle des salaires.
00:29:27Moi, j'ai entendu parler
00:29:28du manque d'effectifs.
00:29:31C'est peut-être pour ça
00:29:31qu'il y a eu un problème
00:29:32à Bordeaux, justement,
00:29:33parce que peut-être
00:29:33que la relève n'était pas arrivée,
00:29:35que celui qui devait
00:29:36attendait par qui ?
00:29:37Donc, il y a peut-être
00:29:37un problème d'effectifs.
00:29:38Et puis, j'ai entendu parler
00:29:39de la pointeuse.
00:29:40Qui aimerait pointer au travail ?
00:29:42Alors, bon,
00:29:43il y en a qui le font.
00:29:44Moi, je le fais
00:29:44dans certains jobs
00:29:45que je fais.
00:29:46Mais peut-être parce que
00:29:47c'est un espace
00:29:49un peu stratégique
00:29:50de pointer,
00:29:51de se dire qu'on est sûr
00:29:53que la personne
00:29:53est à sa place
00:29:54parce qu'aiguillard du ciel,
00:29:55ce n'est quand même pas
00:29:56anodin comme métier.
00:29:57C'est pour ça
00:29:58que je suis mitigé
00:29:59et qu'effectivement,
00:30:00je suis un peu
00:30:01le cul entre...
00:30:02Pardon,
00:30:02l'espace entre deux choses.
00:30:05Loïc,
00:30:05rapidement sur le pointage.
00:30:07Alors, je n'ai pas
00:30:08le détail des récriminations
00:30:09mais on peut tout à fait
00:30:10imaginer pourquoi
00:30:11on pointe quand on est
00:30:11contrôleur aérien.
00:30:12Il y a aussi des obligations
00:30:13de santé,
00:30:14de fatigue
00:30:15pour s'assurer
00:30:15qu'on ne reste pas
00:30:16trop longtemps en poste.
00:30:16Je répète,
00:30:17le bureau d'enquête
00:30:18et d'analyse
00:30:18a recommandé en 2023
00:30:19la mise en place
00:30:20d'une badgeuse biométrique
00:30:22pour contrôler la présence
00:30:23des aiguilleurs du ciel
00:30:24sur leur lieu de travail.
00:30:25Ça ne paraît pas
00:30:26aberrant, aberrant
00:30:26pour un métier comme celui-là, non ?
00:30:28Cet entretien
00:30:28après une collision
00:30:29évitée de justesse
00:30:30à l'aéroport
00:30:31de Bordeaux-Marie.
00:30:32C'est son travail en plus.
00:30:33Donc, en général,
00:30:33il sait de quoi il parle.
00:30:34Voilà, Tony a rappelé
00:30:34justement les éléments
00:30:35qui m'étaient revenus en tête
00:30:37sur les remises à niveau
00:30:38et sur les problématiques
00:30:40et forcément,
00:30:40on est dans un problème
00:30:41à 50-50
00:30:42où je peux comprendre
00:30:43qu'il y ait besoin
00:30:44d'un contrôle
00:30:45sur les différents collaborateurs
00:30:46sur des métiers stratégiques
00:30:47et en même temps,
00:30:48je peux comprendre
00:30:49que de leur côté,
00:30:50pour le vivre moi-même
00:30:50en prenant l'avion,
00:30:52il y ait des besoins d'effectifs
00:30:53parce qu'aujourd'hui,
00:30:54vous prenez à peu près
00:30:5440 à 50% des vols
00:30:56qui sont programmés
00:31:00ça engendre beaucoup de retard
00:31:02et c'est principalement lié
00:31:03à des manques d'effectifs.
00:31:05Mais est-ce qu'il n'y a pas
00:31:06une question qui se pose
00:31:07parce que ce conflit
00:31:08pour les pointeux,
00:31:08ça m'a rappelé un conflit
00:31:09c'était il y a plus de 30 ans,
00:31:1133 ans,
00:31:11je crois chez les dockers
00:31:12lors de la réforme Le Drian
00:31:13parce que jusqu'à cette réforme,
00:31:15il suffisait pour un docker
00:31:17de pointer et de rentrer chez lui,
00:31:18il avait sa journée payée.
00:31:20Et puis quand on s'est vu
00:31:21qu'il y en a beaucoup
00:31:21qui pointaient
00:31:22et qui rentraient chez eux,
00:31:23ils ont dit
00:31:23il faudra pointer, travailler
00:31:24et pointer pour repartir.
00:31:26Et il y avait une grève majeure
00:31:30que le fini parti chez les éboueurs.
00:31:33J'ai l'impression
00:31:33qu'il y a certaines professions
00:31:34qui ont une espèce
00:31:36de rampe de situation
00:31:37dont ils peuvent jouir
00:31:38ad vitam aeternam.
00:31:40C'est un levier
00:31:41sur ta vie quotidienne.
00:31:42Oui, c'est vrai.
00:31:43Éboueur, contrôleur aérien,
00:31:44contrôleur SNCF,
00:31:46un levier sur la vie quotidienne
00:31:47des Français.
00:31:48Demain, les éboueurs,
00:31:48ils s'arrêtent,
00:31:49on l'a vécu à Marseille.
00:31:49Il faut intervenir l'armée.
00:31:51Alors là, je m'en rappelle.
00:31:52Il faut intervenir l'armée
00:31:53pour déblayer.
00:31:54Mais Christian Brocaret,
00:31:55est-ce que c'est pas...
00:31:55Mais l'armée aussi
00:31:56est intervenue
00:31:56sur les aiguilleurs du ciel
00:31:57pour les remplacer
00:31:58dans un certain pays.
00:31:59Aux USA,
00:32:00il y a plus de 40 ans,
00:32:01absolument.
00:32:02Christian Brocaret,
00:32:03il n'y a pas certaines professions
00:32:05qui sont, on a l'impression,
00:32:06qui pensent qu'ils vivent
00:32:06dans une tour d'ivoire
00:32:07et qu'on ne peut pas toucher
00:32:08à leur situation,
00:32:10ou j'allais dire
00:32:10à leur rendre de situation.
00:32:11Même député européen.
00:32:13Ah ben ça aussi,
00:32:14mais ça, il n'y a pas de problème.
00:32:15Je vais y aller.
00:32:15Cher ami, il n'y a pas de problème.
00:32:17Christian Brocaret.
00:32:18C'est pour ça
00:32:19que ça va être difficile
00:32:19et peut-être
00:32:20pour nos législateurs
00:32:22de légiférer
00:32:24par rapport à ce genre
00:32:25de situation.
00:32:26Parce que ça va peut-être
00:32:27remettre en cause
00:32:28pour eux aussi
00:32:30leur statut.
00:32:31Comment vous expliquez,
00:32:32Christian Brocaret,
00:32:33que le syndicat national
00:32:34des contrôleurs
00:32:35de trafic aérien,
00:32:36qui est quand même
00:32:36le premier syndicat,
00:32:37ne se soit pas,
00:32:38en tout cas,
00:32:38joint au mouvement ?
00:32:40Comment on l'explique ?
00:32:41Je ne sais pas
00:32:42s'il n'y a peut-être pas
00:32:43des élections
00:32:43qui arrivent.
00:32:47Alors des élections
00:32:48professionnelles,
00:32:48bien sûr,
00:32:49et qui font que peut-être
00:32:50que les mentalités
00:32:52évoluent aussi
00:32:53et qui se rendent compte
00:32:54de toute façon
00:32:55qu'ils se font
00:32:56extrêmement mal voir
00:32:57par les clients
00:32:59et que peut-être
00:33:00il vaut mieux
00:33:01préparer l'avenir
00:33:02et peut-être garder
00:33:05ce qu'ils ont actuellement.
00:33:07Alors j'entends bien
00:33:08le droit de grève
00:33:09est légal,
00:33:10il n'y a pas de soucis.
00:33:11Mais bon,
00:33:12s'ils doivent se mettre
00:33:13en harmonie
00:33:14avec leurs homologues
00:33:17européens,
00:33:18ben voilà,
00:33:18je ne sais pas.
00:33:19On n'a pas suffisamment
00:33:20d'éléments de toute façon
00:33:21pour juger cette situation,
00:33:22le moment est mal choisi,
00:33:24ça c'est une évidence
00:33:26et je vous dis,
00:33:27malheureusement,
00:33:28c'est que les clients,
00:33:28eux,
00:33:29ne seront pas compensés
00:33:30de la perte
00:33:31qu'ils ont.
00:33:31Eh ben voilà,
00:33:32c'est ça que je...
00:33:33C'est-à-dire que
00:33:34c'est une perte sèche,
00:33:35ça veut dire qu'ils ont
00:33:36perdu l'avion,
00:33:37perdu l'avion,
00:33:38ils ne seront pas
00:33:38remboursés de rien.
00:33:39Ben oui,
00:33:39parce que quand vous prenez
00:33:40un billet non remboursable,
00:33:42non échangeable,
00:33:42etc.,
00:33:43comment ça se passe
00:33:43pour les passagers ?
00:33:45Comment ça se passe
00:33:46pour le passager ?
00:33:46Comment ça se passe ?
00:33:47Pour qu'il ne soit pas
00:33:47le don de la farce.
00:33:49En général,
00:33:49comme là,
00:33:50c'est un cas de force majeure,
00:33:53la compagnie,
00:33:53elle ne va pas compenser,
00:33:54quel qu'elle soit,
00:33:55hormis si vous avez pris
00:33:56une assurance annulation.
00:33:58Ah oui,
00:33:58si je peux me permettre,
00:33:59très cher,
00:34:00est-ce que les normes européennes
00:34:02qui légifèrent
00:34:03sur les compagnies aériennes
00:34:05n'ont pas anticipé
00:34:06ce cas de figure
00:34:06pour permettre,
00:34:08sur des cas très spécifiques,
00:34:09le remboursement des passagers ?
00:34:10Je crois que j'ai souvenir
00:34:11de quelques lignes comme ça
00:34:12dans les projets de loi.
00:34:14Je n'ai pas le souvenir
00:34:15parce qu'on est très souvent
00:34:17impactés, justement.
00:34:19Appelez-moi Eliane
00:34:19pour me piveter dessus.
00:34:21Voilà.
00:34:23Alors, Ursula von der Leyen,
00:34:24plutôt.
00:34:26En tant qu'association
00:34:27de consommateurs,
00:34:28on est souvent consultés
00:34:29et particulièrement,
00:34:30je vous dirais,
00:34:31ça peut paraître bizarre,
00:34:32mais plus sur les voyageurs aériens
00:34:34que sur les voyageurs
00:34:35du ferroviaire.
00:34:37Et je n'ai jamais eu
00:34:39ce genre de questions
00:34:42parce qu'autant ça se fait
00:34:44de façon automatique
00:34:45quand c'est la compagnie
00:34:46qui annule un vol.
00:34:47Ça, il n'y a pas de problème,
00:34:48c'est établi.
00:34:49Mais par contre,
00:34:50sur un cas comme ça,
00:34:51j'ai bien l'impression
00:34:52qu'il n'y a pas de compensations.
00:34:53Samuel Boteau.
00:34:54Je crois que Christophe Madrol,
00:34:56qui est une vraie voix,
00:34:56pourrait répondre à votre question
00:34:58parce que j'ai souvenir
00:34:58qu'il a travaillé sur ce projet.
00:35:00Oui, possible.
00:35:00Lui ou un de ses collaborateurs
00:35:01à l'époque,
00:35:02j'en suis à peu près sûr.
00:35:02Eh bien, lui,
00:35:03il demandera un de ses quatre
00:35:04quand il viendra ici.
00:35:05Il y a une question quand même
00:35:07qui me vient à l'esprit.
00:35:08Je prends un exemple
00:35:08des dockers qui ont fait que nos ports
00:35:12aujourd'hui,
00:35:12je vous prends un exemple,
00:35:13nos ports de comptes à l'air en France
00:35:15font moins tous réunis
00:35:16qu'en Belgique,
00:35:17qu'en Vers,
00:35:17ce qui n'est quand même pas
00:35:17un très grand pays
00:35:18ou au Pays-Bas-Rotterdam.
00:35:19Est-ce que ça risque
00:35:20de dérouter
00:35:21certaines compagnies internationales,
00:35:23transcontinentales,
00:35:24pour amener ces passagers,
00:35:26ces voyageurs,
00:35:27ces clients en Europe ?
00:35:28Elles disent,
00:35:28je vais aller à Bruxelles,
00:35:29je vais aller à Barcelone,
00:35:32je vais aller ailleurs
00:35:32parce que les aéroports français,
00:35:34c'est moins fiable.
00:35:34Ça risque de se poser
00:35:36comme question ?
00:35:37Alors moi,
00:35:38je pense que c'est fort possible
00:35:39parce que des gens
00:35:40voient l'émergence,
00:35:41par exemple,
00:35:42en Turquie,
00:35:44qui devient un très grand...
00:35:45Énorme hub
00:35:46que l'Istanbul
00:35:48est à la Turquie.
00:35:49Vers le sud-est,
00:35:51tous les pays du sud-est.
00:35:52Et même aujourd'hui,
00:35:53Charles de Gaulle,
00:35:55même si ça nous paraît
00:35:55très important,
00:35:57c'est un nain par rapport
00:35:58à, par exemple,
00:35:59à Amsterdam.
00:36:00Ah oui, c'est sûr.
00:36:01Voilà.
00:36:02Merci, en tout cas,
00:36:03Christian Boucaré.
00:36:04Je crois qu'il a la réponse,
00:36:06notre ami.
00:36:06J'ai que le début
00:36:07parce que l'écran
00:36:09est trop petit
00:36:10donc je vais faire attention.
00:36:11Mais apparemment,
00:36:12la jurisprudence
00:36:13de la Cour de justice
00:36:14de l'Union européenne
00:36:14et les jurisprudences françaises
00:36:16sont variables
00:36:16sur le sujet.
00:36:18C'est-à-dire qu'il y a des cas
00:36:18où c'est effectivement
00:36:19une exonération,
00:36:20il n'y a pas d'obligation
00:36:20de rembourser.
00:36:21Et dans d'autres,
00:36:22au contraire,
00:36:22on a des recours possibles.
00:36:23Sous réserve
00:36:24de regarder un peu plus vite
00:36:25et un peu mieux.
00:36:25Voilà.
00:36:26L'équivoque n'est pas levé.
00:36:28Un bon avocat,
00:36:290826-300-300.
00:36:31On va vous donner
00:36:32le numéro de téléphone
00:36:32de Loïc Guérin.
00:36:33Il y a combien de passagers ?
00:36:3440% de vol ?
00:36:36Ça fait un petit peu
00:36:37un bon nombre de dossiers.
00:36:39C'est hors de la compétence
00:36:39mais on ne sait jamais.
00:36:41On trouvera les gens.
00:36:42Merci beaucoup
00:36:43Christian Boucaret,
00:36:44président de la FNOT
00:36:46Nouvelle-Aquitaine
00:36:47et Fédération des Usagers
00:36:49des Transports.
00:36:50Allez, vous restez avec nous.
00:36:51On garde Tony,
00:36:52nos vrais voies
00:36:52et dans un instant,
00:36:53le qui c'est qui
00:36:53qui l'a dit ?
00:36:54Ils en ont dit des bêtises.
00:36:56Sud Radio,
00:36:58votre avis fait la différence.
00:37:00C'est Cécile de Ménibus.
00:37:03Retour des...
00:37:04Comment je pourrais vous dire ?
00:37:07Des fous.
00:37:08Des fous.
00:37:09C'est qui qui l'a dit ?
00:37:10C'est ça ?
00:37:11Il y en a un
00:37:12qui est quand même
00:37:13plus fou que les autres
00:37:14sur le qui c'est qui qui l'a dit.
00:37:14Je me suis beaucoup
00:37:15assagie, reconnaissez.
00:37:17Malheureusement.
00:37:18Et donc,
00:37:18je gagne un peu davantage.
00:37:21Je me suis d'accord.
00:37:21Gagner un peu davantage
00:37:22en français,
00:37:23ça donne quoi ?
00:37:24Ça donne
00:37:24gagner un peu davantage.
00:37:26D'accord, d'accord.
00:37:27Je crois que c'est une demande
00:37:28officielle.
00:37:31Avec,
00:37:32autour de cette table,
00:37:33Samuel Bauton
00:37:33qui est avec nous,
00:37:34Loïc Guérin
00:37:35et Philippe Bilger,
00:37:36bien entendu.
00:37:38Et Tony est avec nous.
00:37:39Mon cher Tony,
00:37:40c'est à vous de...
00:37:41Mais attention,
00:37:42la façon de lancer le jingle
00:37:43peut-être
00:37:44peut jouer sur la victoire.
00:37:45Allez-y.
00:37:46Alors,
00:37:46je suis désolé,
00:37:47excusez-moi,
00:37:48mais le qui c'est qui
00:37:48qui l'a dit,
00:37:49on n'est pas là
00:37:49pour voir tout ce pipi,
00:37:50ok ?
00:37:50Les vraies voix Sud Radio,
00:37:53le quiz de l'actu.
00:37:54Alors,
00:37:54comme ça,
00:37:55ça envoie.
00:37:56Tony,
00:37:56écoutez bien,
00:37:57écoutez bien,
00:37:58bien sûr.
00:38:00Question,
00:38:01qui c'est qui
00:38:01qui l'a dit ?
00:38:02Les petits hommes gris
00:38:03de Bercy,
00:38:04c'est comme le cholestérol,
00:38:06il n'en faut pas trop.
00:38:08Tanguy.
00:38:08Non.
00:38:09Ah non,
00:38:09c'est pas le même parti
00:38:10que Tanguy.
00:38:10Non, non, non.
00:38:12C'est un maire
00:38:13de grande ville.
00:38:14Qui a une double fonction.
00:38:17C'est pas Lissnard ?
00:38:18Absolument.
00:38:20David Lissnard,
00:38:21président de l'Association
00:38:22des maires de France.
00:38:23Qui c'est qui
00:38:24qui l'a dit,
00:38:25Tony ?
00:38:25Les écologistes
00:38:27n'ont que des amis
00:38:27à gauche.
00:38:28Tout le monde
00:38:32peut dire ça.
00:38:33C'est Tanguy ça pour le temps.
00:38:34Non.
00:38:35Non, non, non.
00:38:36Ah non.
00:38:38Donnez un nom,
00:38:38Tony.
00:38:39Non, je sais pas,
00:38:40honnêtement,
00:38:41allez-y.
00:38:41C'est une femme,
00:38:42c'est une femme.
00:38:43Ok.
00:38:43Elle aime le verre.
00:38:46Tondelier, non.
00:38:47Tondelier,
00:38:48Tony,
00:38:48c'est bien.
00:38:49Marine Tondelier,
00:38:50secrétaire nationale
00:38:51des écologistes.
00:38:53C'est à vous,
00:38:53Cécile.
00:38:54Non ?
00:38:54C'est moi qui ai fait
00:38:55Tondelier,
00:38:56donc le suivant.
00:38:56Vous avez des preuves ?
00:38:57Oui.
00:38:58C'est vrai.
00:39:00Question qui c'est qui
00:39:01qu'il a dit,
00:39:02nous avons toujours demandé
00:39:03le départ d'Emmanuel Macron,
00:39:04il est dangereux dans le pays,
00:39:06mais pas sa destitution.
00:39:08Trop facile,
00:39:09je l'écoutais deux fois,
00:39:10Tanguy.
00:39:10Voilà, bravo.
00:39:11C'était ce matin
00:39:12sur Sud Radio.
00:39:13Absolument,
00:39:14mais...
00:39:15Il est en forme,
00:39:15Tony.
00:39:16Vous dormez ?
00:39:17Ça va ?
00:39:17Ça va ?
00:39:18Ça va,
00:39:18ça va,
00:39:18ça va.
00:39:19Ça dort,
00:39:20là,
00:39:20Philippe,
00:39:20ça dort.
00:39:20Ça dort.
00:39:21C'est une autoroute
00:39:22pour vous,
00:39:23Tony.
00:39:23Moi,
00:39:23je garde toujours le silence
00:39:24en garde à vue.
00:39:28Sauf à couper
00:39:28que votre avocat.
00:39:29Je ne dirai rien,
00:39:30mais c'est un jeu.
00:39:30Non,
00:39:30je ne dirai rien.
00:39:31Qui c'est qui
00:39:32qui l'a dit,
00:39:33Tony ?
00:39:34Je suis favorable
00:39:35à rendre imprescriptibles
00:39:36les crimes contre les enfants.
00:39:37C'est une révolution
00:39:38que nous devons aux victimes.
00:39:41Oh,
00:39:41le vieux briseur.
00:39:43Non.
00:39:43Non,
00:39:44surtout pas.
00:39:44Darmanin ce matin.
00:39:45Bonne réponse.
00:39:46Bonne réponse
00:39:47de Samuel Botton.
00:39:48Est-ce que femme
00:39:49Darmanin ?
00:39:49Darmanin.
00:39:50Gérald de Darmanin,
00:39:51le garde des Sceaux.
00:39:52Comme tu vas parler
00:39:53de son week-end,
00:39:53il est revenu au travail déjà.
00:39:55Mais là,
00:39:56il l'a tort.
00:39:56On va lui proposer
00:39:57de retourner en week-end.
00:39:58Question,
00:39:59qui c'est qui
00:39:59qu'il a dit ?
00:40:00Les meilleurs ministres
00:40:01de ce gouvernement
00:40:02sont ceux de droite.
00:40:04Alors,
00:40:05ce n'est pas quelqu'un
00:40:05de gauche.
00:40:06Non.
00:40:07Ah bon ?
00:40:08Non,
00:40:08je ne sais pas.
00:40:09à l'instant,
00:40:11je dirais Rotaillot.
00:40:12Non.
00:40:12Il est dans ?
00:40:13Non,
00:40:13il n'est pas dans le gouvernement.
00:40:15Ok.
00:40:15Il a été...
00:40:16Il a été ministre.
00:40:17Il fait un homme.
00:40:21Oui,
00:40:22c'est...
00:40:23Fromage.
00:40:25Fromage.
00:40:27Procfort.
00:40:28Non,
00:40:29il n'y a pas une ministre
00:40:30appelée Rocfort.
00:40:31Copé va me répondre.
00:40:32Jean-François Copé.
00:40:33C'est non.
00:40:34Mère de mots.
00:40:36Et avec le bris de mots,
00:40:38bien évidemment.
00:40:38Bien entendu.
00:40:39Qui c'est qui
00:40:40qui l'a dit,
00:40:41Tony,
00:40:42sur la hausse de la contribution
00:40:43de la France
00:40:44au budget européen ?
00:40:44Si on est aussi nul
00:40:46dans les négociations,
00:40:47il faut aller planter des fraises
00:40:48et arrêter de vouloir diriger le pays.
00:40:51Marine Le Pen.
00:40:51Bonne réponse.
00:40:53Oh là là,
00:40:53Tony.
00:40:55Président de l'Assemblée nationale.
00:40:58Qui c'est qui
00:40:59qui l'a dit ?
00:40:59Bruno Retaillot
00:41:00est quelqu'un de très intelligent.
00:41:02Mais j'alerte sur le fait
00:41:03qu'on a deux jambes à tenir.
00:41:05Le nucléaire
00:41:06et la question des énergies
00:41:07renouvelables.
00:41:08Jean-Covici.
00:41:11Non, c'est une femme.
00:41:12Ah non, c'est pas Jean-Covici.
00:41:13C'est une femme.
00:41:14C'est la ministre
00:41:14de la transition écologique.
00:41:15Non, c'est pas
00:41:16la ministre de la transition écologique.
00:41:16Non, du tout, du tout.
00:41:17Non, du tout, du tout.
00:41:17Chapaz.
00:41:17Non.
00:41:18Non, non, non, non, non, non.
00:41:19Non, non, non, non, non, non.
00:41:20C'est une femme.
00:41:20C'est une femme
00:41:21qui est très pouchie,
00:41:23qui balance
00:41:23et qui est assez décriée.
00:41:25Non.
00:41:25Et parfois,
00:41:27elle sort le bâton.
00:41:27Non, et qui est au gouvernement.
00:41:29Au gouvernement.
00:41:30Le bâton.
00:41:31Et on lui dit
00:41:33un coup, vous êtes avec lui,
00:41:34un tout coup.
00:41:35Qu'est-ce que vous avez dit ?
00:41:35Non, c'est pas Prima.
00:41:36Non, c'est pas Prima.
00:41:37Quand je dis qu'elle sort le bâton,
00:41:39c'est assez logique.
00:41:39Oui, mais on cherche le bâton.
00:41:40Et elle est souvent, souvent
00:41:41dans les gouvernements successifs.
00:41:43Elle trouve toujours une place.
00:41:44Et son prénom dit
00:41:46qu'elle se lève tôt.
00:41:47Elle se lève tôt.
00:41:48Aurore Berger.
00:41:49Bonne réponse.
00:41:50C'est Samuel Votan
00:41:51qui a été le revenu.
00:41:53Oui, le bâton de Berger.
00:41:55Aurore Berger,
00:41:56ministre en charge de l'égalité.
00:41:58Non, parce qu'elle s'est déclarée prête
00:41:59pour 2027,
00:41:59il y a deux jours,
00:42:00j'étais troublé.
00:42:00Qui c'est qu'il a dit
00:42:02sur la tribune signée
00:42:04par Bruno Rotaillot
00:42:05pour la relance du nucléaire ?
00:42:06C'est dramatique.
00:42:07C'est irresponsable.
00:42:08C'est du populisme
00:42:09le plus basique.
00:42:10Tony.
00:42:12J'aurais dit
00:42:12Tant Deliais,
00:42:13mais non.
00:42:14Non, mais c'est la ministre
00:42:15de la Transition écologique.
00:42:16Bonne réponse.
00:42:17C'est ce qu'on appelle
00:42:20la solidarité gouvernementale.
00:42:23C'est ça.
00:42:24Mais écoutez,
00:42:24Tony a gagné.
00:42:26Tony !
00:42:26C'est arrosé !
00:42:27Bravo !
00:42:28Bravo !
00:42:29Je n'ai pas triché, là.
00:42:31Non, vous n'avez pas triché.
00:42:33Je ne vous l'avais pas dit,
00:42:34Tony,
00:42:34que vous alliez gagner ?
00:42:35Oui, c'est vrai.
00:42:36Vous l'avez dit.
00:42:37J'ai des dons de voyance.
00:42:40Je pense que Sud-Ragé
00:42:41devrait offrir quelque chose
00:42:41au vainqueur.
00:42:42Vous n'avez pas vu
00:42:42que j'allais partir en voyant
00:42:43avec vous, c'est-il, alors ?
00:42:44Écoutez, si c'est une proposition,
00:42:46on peut en discuter.
00:42:46On peut échanger.
00:42:48Suis-je le troisième appel
00:42:49au standard du Bel-Embra ?
00:42:52Non ?
00:42:52Non, je ne suis pas.
00:42:53Je vérifie ça, Tony.
00:42:55Je vérifie ça.
00:42:55Et puis, on en reparle.
00:42:57En attendant,
00:42:57vous avez été un candidat
00:42:59très sympathique.
00:42:59Ah oui.
00:43:00Et c'était un plaisir
00:43:01de vous avoir.
00:43:02Vous revenez quand vous voulez.
00:43:03On vous embrasse.
00:43:04Et comme Tony,
00:43:06si vous voulez bien sûr
00:43:07être une vraie voix,
00:43:07vous nous appelez au 0826 300 300
00:43:09et Aude sera ravie,
00:43:10en tout cas,
00:43:11de vous accueillir.
00:43:13Dans un instant,
00:43:13le journal
00:43:14et puis la météo
00:43:15de Rémi André
00:43:15et le coup de gueule
00:43:16de Philippe David.
00:43:17J'ai l'impression
00:43:18que José Bové
00:43:19a vraiment fait des émules.
00:43:21On en parle dans un instant.
00:43:22Soyez les bienvenus.
00:43:23Sud Radio.
00:43:24Sud Radio.
00:43:25Parlons vrai.
00:43:25Parlons vrai.
00:43:26Sud Radio.
00:43:27Parlons vrai.
00:43:27Les bienvenus
00:43:28si vous venez de nous rejoindre.
00:43:29C'est ce numéro de téléphone,
00:43:31le 0826 300 300.
00:43:32On est ensemble
00:43:32avec Philippe David
00:43:33et autour de nous,
00:43:35Philippe Bilger,
00:43:35président de l'Institut de la Parole,
00:43:37auteur de Me Too Much
00:43:37aux éditions Heliopold,
00:43:38Samuel Boton,
00:43:40expert en communication
00:43:41chez Step Conseil
00:43:42et Loïc Guérin,
00:43:43avocat pénaliste.
00:43:45Et celui dont Philippe David
00:43:47pourra le plus avoir besoin,
00:43:49c'est bien sûr Loïc Guérin,
00:43:50pénaliste.
00:43:51C'est sûr.
00:43:52J'ai l'impression
00:43:53que par rapport à moi,
00:43:54El Capone était un petit joueur
00:43:55à vous entendre.
00:43:56Vous reconnaissez
00:43:57cette petite musique, Philippe ?
00:43:58Ah oui.
00:43:58Ah, là c'est du bonheur.
00:43:59On sent que...
00:44:00Bon, bon, bon, bon,
00:44:00ça sent les vacances.
00:44:01Les airs des gagnants.
00:44:030826 300 300
00:44:04et c'est Juliette
00:44:04qui est avec nous.
00:44:05Bonsoir Juliette.
00:44:06Bonsoir Juliette.
00:44:07Oui, bonsoir Cécile,
00:44:08bonsoir Philippe.
00:44:09Comment allez-vous ?
00:44:10Très bien et vous ?
00:44:11Oui, je suis en vacances
00:44:12demain soir.
00:44:13Ah, bah écoutez,
00:44:14ça tombe bien.
00:44:15Et vous nous appelez pourquoi ?
00:44:17Eh bien parce que
00:44:17j'ai entendu qu'on pouvait
00:44:18gagner un séjour
00:44:19Bellembras
00:44:19et j'aimerais bien partir
00:44:20avec ma petite famille.
00:44:21Ah, on l'a déjà donné
00:44:22à quelqu'un, c'est de vrai.
00:44:24Ah non !
00:44:25C'est ballot, c'est ballot.
00:44:28Bon, attendez,
00:44:30je suis contente
00:44:31de vous avoir eu
00:44:31au téléphone.
00:44:32Non, mon petit chat,
00:44:33c'est pas vrai.
00:44:33Alors écoutez bien Juliette,
00:44:34vous avez gagné
00:44:35un bon cadeau
00:44:36pour un séjour
00:44:37d'une valeur de 1200 euros
00:44:38dans un de nos clubs
00:44:40hôtels Bellembras
00:44:41nichés dans les plus
00:44:41beaux endroits de France
00:44:42au cœur des plus belles
00:44:43destinations à la montagne,
00:44:45à la mer et à la campagne.
00:44:46Et comme vous venez
00:44:47de Marseille,
00:44:48eh bien vous serez
00:44:48en vacances à Marseille.
00:44:51Non, mais non,
00:44:52je plaisante.
00:44:54Mais non, je plaisante.
00:44:56Oui, je sais bien.
00:44:56Vous choisissez bien d'entendre.
00:44:58Vous êtes très blagueuse.
00:44:59Ah oui.
00:44:59Elle est rigolote,
00:45:00elle est rigolote.
00:45:01En tout cas,
00:45:0245 clubs,
00:45:03hôtels,
00:45:04vacances,
00:45:04comme ça vous choisissez
00:45:05votre destination
00:45:06à la mer ou à la montagne.
00:45:08Vous pourrez partir avec qui
00:45:09vous voudrez bien entendu.
00:45:10Vous faites quoi
00:45:11dans la vie, Juliette ?
00:45:12Je travaille dans le médico-social.
00:45:13Ah, on aime bien ça.
00:45:15On aime bien.
00:45:15Vous écoutez souvent
00:45:16Sud Radio ?
00:45:17Jamais.
00:45:17Oui, oui, j'écoute tous les jours.
00:45:19Cécile, tous les jours.
00:45:19Et des vraies voix ?
00:45:21Oh magnifique.
00:45:22Et vous préférez Philippe
00:45:23ou moi ?
00:45:23J'adore faire ça.
00:45:25Tous les deux.
00:45:25Oh merci.
00:45:26Mais un peu plus quand même.
00:45:29Je ne prononcerai pas.
00:45:31Non, mais...
00:45:32Il y en a un qui est
00:45:33terriblement sexy.
00:45:34Oui, oui, oui.
00:45:35J'ai entendu
00:45:36je ne me prononcerai pas
00:45:37mais je préfère Cécile.
00:45:38Mais bon,
00:45:38c'est ce que j'entendais.
00:45:40Alors Juliette,
00:45:40comme vous êtes de Marseille
00:45:41pour gagner absolument
00:45:42le séjour Bel-en-Brain,
00:45:43il faut dire au micro
00:45:44au-dessus de la radio,
00:45:45j'aime le PSG.
00:45:46Vous pouvez ou pas ?
00:45:47Ne le faites pas.
00:45:48Non, là non,
00:45:49je ne pourrais pas.
00:45:50J'ai mon copain
00:45:50qui me fait les gros yeux
00:45:51à côté.
00:45:52On embrasse d'ailleurs.
00:45:53J'ai deux endroits en même temps.
00:45:54Ça me met le voté.
00:45:55Il est marseillais
00:45:56et supporter de l'OM.
00:45:57C'est pour ça.
00:45:58C'est comme dans le film.
00:45:59Allez, le PSG.
00:46:02Juliette,
00:46:02merci en tout cas
00:46:03de nous écouter.
00:46:04Merci, très belle soirée.
00:46:05On est très heureux.
00:46:06Vous aussi,
00:46:08bonnes vacances.
00:46:09On est très heureux
00:46:09de vous avoir offert ce cadeau.
00:46:11Et profitez-en bien.
00:46:12et envoyez-nous une carte postale.
00:46:14Oui, avec plaisir.
00:46:15Bon, même si ça ne se fait plus
00:46:16ou numérique en tout cas.
00:46:17Allez, on vous embrasse.
00:46:19Oui, je vous embrasse.
00:46:20A très bientôt.
00:46:20Allez, 0826 300 300.
00:46:22Vous nous laissez des messages.
00:46:23On écoute vite fait.
00:46:25Sarkozy Bardella,
00:46:26non merci.
00:46:28Sarkozy a fait venir Hollande
00:46:29et après soutenir Macron.
00:46:31Il a fait du mal à la droite.
00:46:33J'étais au Conseil national
00:46:34et à la réunion des LR samedi.
00:46:37Des gens différents,
00:46:39des tranches d'âge différents,
00:46:40différents,
00:46:41le même ressenti.
00:46:42Il a trahi son parti.
00:46:43Il a trahi la France Corée
00:46:45qui voulait la relever
00:46:46dès 2007.
00:46:48Donc,
00:46:49que Bardella fasse ça,
00:46:51ils verront.
00:46:53Voilà.
00:46:53Merci pour votre message.
00:46:54Philippe Bilger.
00:46:54Alors,
00:46:55je vais comprendre
00:46:56qu'il y avait une légère critique
00:46:58de Nicolas Sarkozy.
00:47:00Un peu quand même.
00:47:00Je suis d'accord.
00:47:02Et Jordan Bardella,
00:47:04c'est une critique ?
00:47:04C'est une mauvaise chose
00:47:06pour Bardella
00:47:07de s'être affiché avec...
00:47:09Je suis globalement d'accord
00:47:11pour gagner du temps.
00:47:12Je suis étonné de voir
00:47:13que Nicolas Sarkozy
00:47:14exerce encore une fascination
00:47:15sur nos politiques actuelles.
00:47:17Je pensais qu'on était passé
00:47:18à autre chose
00:47:18après sa troisième place
00:47:19à la primaire.
00:47:20Et visiblement,
00:47:21Bardella,
00:47:21Bardella et...
00:47:22Bardella,
00:47:23c'est pas mal.
00:47:24Et toujours en quête
00:47:25de chérotisation.
00:47:26Je ne vois que ça.
00:47:27Des costumes élargis,
00:47:28des nouvelles lunettes,
00:47:29aller chercher Sarkozy.
00:47:30Bon,
00:47:31c'est timide.
00:47:31Le gain,
00:47:32ça me semble être assez contre nature.
00:47:34J'avoue que je suis assez étonné.
00:47:36Pas sûr que ce soit
00:47:36un bon mouvement politiquement,
00:47:37en tout cas.
00:47:38C'est le rassemblement des droites ?
00:47:39Je pense que c'est ce qui se passe
00:47:40à un moment.
00:47:41Pas plus que ça, finalement.
00:47:42Malheureusement,
00:47:43on a eu un débat passionnant hier.
00:47:46Absolument.
00:47:46Ils ont peut-être parlé de judiciaire.
00:47:47Oui, beaucoup.
00:47:48Merci en tout cas
00:47:49pour vos messages.
00:47:50Et continuez à nous laisser
00:47:50des messages sur le 0826 300.
00:47:53L'important,
00:47:53c'est qu'on les diffuse
00:47:54et que vous puissiez avoir
00:47:55le plus largement
00:47:56la parole à Sud Radio.
00:47:58Et c'est pour ça qu'on est là.
00:47:59Dans un instant,
00:48:00il veut la parole absolument.
00:48:01C'est Philippe David
00:48:02de quoi parle-t-on ?
00:48:02Quand j'entends ce que disent
00:48:04certains députés,
00:48:05je me dis
00:48:06pince-moi,
00:48:07je rêve.
00:48:08Et vous allez voir,
00:48:09là, ça dépasse
00:48:10pratiquement tout ce que j'avais imaginé.
00:48:12Comme d'habitude, quoi.
00:48:13Allez, à tout de suite.
00:48:14Sud Radio.
00:48:15Sud Radio.
00:48:15Parlons vrai.
00:48:16Parlons vrai.
00:48:17Sud Radio.
00:48:17Parlons vrai.
00:48:18Cécile de Ménibus.
00:48:20Le fameux Philippe David
00:48:22qu'on aime tous.
00:48:22Il y a beaucoup de choses
00:48:23qui sont dites sur vous,
00:48:24Philippe David,
00:48:25mais on a oublié de vous dire
00:48:27qu'on est toujours
00:48:28très contents de travailler avec nous.
00:48:29Ah, ben, réciproquement,
00:48:30je suis très heureux
00:48:31de travailler avec vous également.
00:48:32C'est un vrai bonheur.
00:48:33Cette saison,
00:48:33on ne l'a pas vu passer.
00:48:34Vous en parlerez à la compta ou pas ?
00:48:36Ça, ça s'appelle un tacle,
00:48:40les deux pieds décollés du sol.
00:48:42Philippe Bilger est avec nous.
00:48:44Samuel Boton est avec nous,
00:48:45expert en communication
00:48:45et chez Step Conseil
00:48:47et Loïc Guérin,
00:48:48avocat pénaliste.
00:48:48Et tout de suite,
00:48:49bien sûr,
00:48:49the famous Philippe David.
00:48:53Comme d'habitude,
00:48:54je vais remettre le clocher
00:48:54au milieu du village,
00:48:55un village qui s'appelle
00:48:56Poitiers, préfecture de la Vienne.
00:48:58Pourquoi Poitiers ?
00:48:59Parce que les propos
00:49:00qui ont été tenus en public
00:49:02dimanche dernier
00:49:02par une députée écologiste,
00:49:04propos qui sont sortis hier soir
00:49:06grâce aux réseaux sociaux,
00:49:07laissent franchement pantois.
00:49:08On écoute ceci.
00:49:09Il y a quelqu'un dans l'Assemblée
00:49:10qui est assez en colère,
00:49:12j'ai l'impression.
00:49:12Vous avez demandé
00:49:13si on pouvait légalement
00:49:14percer des canalisations.
00:49:15Légalement, on ne peut pas.
00:49:17Mais si jamais,
00:49:18moi, si j'étais une femme
00:49:20de la trentaine,
00:49:21ce que je suis,
00:49:21si j'avais deux petits garçons
00:49:22de moins de deux ans,
00:49:23c'est le cas.
00:49:24Et si je m'inquiétais
00:49:25pour leur amir,
00:49:25c'est le cas.
00:49:27Je trouverais ça légitime
00:49:28que des militants écologistes
00:49:30aient recours au sabotage.
00:49:31La voix que vous venez d'entendre
00:49:34est celle de Lisa Bellucco,
00:49:35députée écologie de la Vienne
00:49:37qui explique doctement
00:49:38que le sabotage au nom de l'écologie
00:49:40ne lui pose pas de problème.
00:49:41Des propos pour lesquels
00:49:42le ministre de l'Intérieur,
00:49:43Bruno Retailleau,
00:49:44a annoncé ce matin
00:49:45qu'il allait saisir la justice,
00:49:47c'est bien le moins
00:49:48qu'on pouvait attendre.
00:49:49Et ces propos sont d'autant plus révoltants
00:49:51qu'ils sont tenus
00:49:52par une parlementaire
00:49:53qui vote les lois,
00:49:54des lois qu'on peut
00:49:55toutes repasser
00:49:55à coups de pince-monseigneur
00:49:57ou de pain de plastique
00:49:58selon l'objectif à saboter.
00:50:00Heureusement que les écologistes
00:50:02mettaient la bouche en cul de poule
00:50:03en prenant les roues trés
00:50:04quand certains parlaient
00:50:05d'éco-terrorisme,
00:50:07notamment au moment
00:50:08des émeutes à Sainte-Solines.
00:50:09Mais le sabotage
00:50:10de construction légale
00:50:11n'est-ce pas du terrorisme ?
00:50:13Quand les indépendantistes
00:50:14corsent plastique une maison
00:50:15on parle de terrorisme,
00:50:17pourquoi le terme de terrorisme
00:50:18ne s'appliquerait-il pas
00:50:19dans le cas de sabotage
00:50:21d'autres constructions ?
00:50:22Imaginons si un groupe
00:50:23qui refuse les éoliennes
00:50:25décidait de saboter les chantiers
00:50:26qui travaillent à leur installation.
00:50:28Les écologistes hurleraient
00:50:29au scandale,
00:50:30au terrorisme d'extrême droite
00:50:32fait par des climato-sceptiques
00:50:33et si les auteurs
00:50:34étaient des hommes
00:50:35n'hésiteraient pas
00:50:36à parler du fameux
00:50:37masculinisme toxique
00:50:39cher à Sandrine Rousseau.
00:50:40Mais finalement
00:50:41ces propos ne sont pas surprenants
00:50:43quand on voit que
00:50:43quand José Bové
00:50:44a démonté un fast-food
00:50:45il a été encensé
00:50:46par toute l'ultra-gauche
00:50:48au point de finir
00:50:48député européen
00:50:50sous l'étiquette
00:50:50Europe Écologie Les Verts
00:50:52qui a dit qu'on jugeait
00:50:53une époque
00:50:54à l'aune de ses héros.
00:50:56Vous avez raison
00:50:58et c'est infiniment grave
00:51:00et d'ailleurs
00:51:01je suis heureux
00:51:01de voir que Bruno Retailleau
00:51:03en a pris acte
00:51:05et qu'il a ordonné
00:51:07une enquête
00:51:07ou saisie
00:51:08en fonction de l'article 40.
00:51:10Non mais
00:51:11franchement
00:51:11quel dommage
00:51:13qu'on ne puisse pas
00:51:14aboutir
00:51:14à des sanctions
00:51:15d'exclusion immédiate.
00:51:17Je suis bien
00:51:18en démocratie
00:51:19mais par moments
00:51:20je rêve
00:51:21d'un régime
00:51:22qui aurait tellement
00:51:23d'autorité
00:51:24qu'il nous sortirait
00:51:26les ineptes
00:51:26de la vie parlementaire
00:51:28enfin
00:51:28franchement.
00:51:29La parole à l'avocat
00:51:30je ne sais pas
00:51:30s'il va être de la défense
00:51:31ou des partis civils.
00:51:32Je ne sais pas
00:51:33sur le plan politique
00:51:34ce genre d'ineptie
00:51:36j'aurai du mal
00:51:36à le défendre.
00:51:38Après si ça devient
00:51:39du judiciaire
00:51:39on fera le travail
00:51:40mais sur le plan politique
00:51:42c'est assez déplorable
00:51:43et c'est surtout
00:51:44assez caricatural
00:51:45de ce parti
00:51:47qui est dans l'outrance
00:51:47permanente
00:51:48cette espèce
00:51:49d'arrogance
00:51:50d'une vérité
00:51:52qui serait absolue
00:51:53monolithique
00:51:53je sais
00:51:55vous ne savez pas
00:51:56nous avons vu l'avenir
00:51:57et nous sommes
00:51:57les pourfondeurs
00:51:59nécessairement
00:52:00et les garants
00:52:00de cet avenir
00:52:01brillant
00:52:01je n'ai pas eu le sentiment
00:52:03quand ils étaient
00:52:04heureusement
00:52:05modestement au pouvoir
00:52:06qu'ils aient fait des étincelles
00:52:07là où ils étaient.
00:52:08Ça met le bâton.
00:52:09Ce sera très rapide
00:52:10le sujet ne m'intéresse pas
00:52:11et par contre
00:52:11ça recoupe à certains égards
00:52:13une conversation
00:52:13que j'avais eue avec Philippe
00:52:14et d'autres vrais voix
00:52:15notamment Françoise
00:52:17c'est d'une part
00:52:18le devoir de réserve
00:52:19des parlementaires
00:52:20et surtout la baisse de niveau
00:52:21que nous avons
00:52:21dans nos hémicycles
00:52:22c'est-à-dire moi
00:52:23pour être passé
00:52:24par l'Assemblée Nationale
00:52:25comme collaborateur parlementaire
00:52:26aux alentours de 2016-2017
00:52:28et j'ai souvenir
00:52:29quand même
00:52:30qu'il y avait un hémicycle
00:52:30où on ne pouvait
00:52:31pas être d'accord
00:52:32mais il y avait
00:52:33de la vraie joute oratoire
00:52:34aujourd'hui
00:52:35on est face à des parlementaires
00:52:36qui sont
00:52:37pour reprendre
00:52:38cette phrase mitterrentalienne
00:52:39dans le coup d'état permanent
00:52:40et là
00:52:41on en est
00:52:42dans l'illustration
00:52:43alors je ne sais même pas
00:52:44de quel sabotage parle
00:52:45des installations agricoles
00:52:47dont les écologistes
00:52:48ne veulent pas
00:52:48vous m'auriez dit
00:52:49saboter une borne à incendie
00:52:51pour arroser les enfants du quartier
00:52:52je vous aurais dit oui
00:52:53là effectivement
00:52:54on est dans n'importe quoi
00:52:55donc bon passons à autre chose
00:52:56merci beaucoup Philippe David
00:52:57tout de suite l'info en plus
00:52:58avec Félix Mathieu
00:52:59Les vrais voix Sud Radio
00:53:01et le congrès des maires
00:53:03de Ville de France
00:53:03se déroule à Louis-Borne
00:53:05en ce moment même
00:53:06avec de grosses questions
00:53:07sur le logement
00:53:08à moins d'un an
00:53:09des élections municipales
00:53:10un accès à la propriété
00:53:11de plus en plus difficile
00:53:12et pas que dans les grandes villes
00:53:14conséquence
00:53:14un parc locatif
00:53:15qui se sclérose
00:53:16pas forcément aidé
00:53:17par les normes
00:53:18de rénovation thermique
00:53:19même si l'épisode caniculaire
00:53:20a montré quand même
00:53:21les limites de la vie
00:53:22dans un logement mal isolé
00:53:24cet après-midi
00:53:24en tout cas
00:53:25le ministre de l'Intérieur
00:53:26Bruno Retailleau
00:53:27s'est rendu sur place
00:53:28à ce congrès
00:53:29des villes de France
00:53:30à Libourne en Gironde
00:53:31l'association représente
00:53:32les villes de 10 000
00:53:33à 100 000 habitants
00:53:34le ministre de l'aménagement
00:53:35du territoire
00:53:36aussi François Rebsamen
00:53:37était attendu sur place
00:53:39il semble qu'a priori
00:53:40François Bayrou
00:53:41ait passé son tour
00:53:42d'ailleurs ça nous voit
00:53:43un communiqué
00:53:43assez salé
00:53:44de l'association
00:53:45Ville de France
00:53:46qui regrette
00:53:47un manque d'intérêt
00:53:48un manque de considération
00:53:49on retrouve pour en parler
00:53:50à Libourne
00:53:50Sylvain Lévy-Valancy
00:53:52de l'émission
00:53:53Parlons Imo
00:53:53sur Sud Radio
00:53:54cofondateur aussi
00:53:55de Radio Imo
00:53:56bonsoir Sylvain
00:53:56bonsoir Sylvain
00:53:57bonsoir Sylvain
00:53:58bonsoir Cécile
00:53:59bonsoir à tous
00:54:00merci d'être avec nous
00:54:01dans les vraies voix
00:54:02sur Sud Radio
00:54:03d'abord peut-être
00:54:03cette absence remarquée
00:54:05si je comprends bien
00:54:06de François Bayrou
00:54:07l'association Ville de France
00:54:08c'est vraiment pas contente
00:54:09qui a marqué d'ailleurs
00:54:10le désintérêt du Premier ministre
00:54:12à l'égard des villes
00:54:13des villes de France
00:54:14notamment avec un
00:54:15un communiqué de presse
00:54:17qui a été publié
00:54:17pas plus tard
00:54:18que cet après-midi
00:54:19j'ai croisé également
00:54:20François Rebsamen
00:54:21et Bruno Rotaillot
00:54:22qui étaient également présents
00:54:23alors effectivement
00:54:25c'est pas forcément
00:54:26un bon signal
00:54:26il faut juste comprendre
00:54:27que l'association Ville de France
00:54:29vous savez
00:54:29ça regroupe plus de 200 villes
00:54:31comme vous le disiez très justement
00:54:32de 30 000 à 100 000 habitants
00:54:33alors c'est pas un terme
00:54:34forcément flatteur
00:54:35vous savez de dire
00:54:36ou très flatteur
00:54:38de dire ville moyenne
00:54:38mais c'est surtout
00:54:39des villes accessibles
00:54:40belles à vivre
00:54:41dynamiques
00:54:42et surtout à taille humaine
00:54:43alors ce qu'on met
00:54:44il est très important
00:54:45parce qu'il s'établit
00:54:47aujourd'hui
00:54:47dans un contexte particulier
00:54:48à l'aube
00:54:48de la présidentielle
00:54:50des municipales
00:54:51de 2026
00:54:52tout se préambule
00:54:54autour de
00:54:55grands thèmes
00:54:56abordés
00:54:56parmi ces deux jours
00:54:57on va parler
00:54:58de la sécurité
00:54:59de l'autonomie budgétaire
00:55:00du pouvoir d'achat
00:55:01de l'environnement
00:55:03bien évidemment
00:55:03et de ce qu'on appelle
00:55:04les bouilloires
00:55:05vous savez
00:55:05les bouilloires thermiques
00:55:06qui font qu'aujourd'hui
00:55:07ça devient extrêmement important
00:55:09les innovations numériques
00:55:11et surtout
00:55:11bien évidemment
00:55:12les budgets
00:55:13la redynamisation
00:55:14des centres-villes
00:55:15et surtout bien évidemment
00:55:17le logement
00:55:17et apparemment
00:55:18le logement
00:55:19ça va être la question cruciale
00:55:21des municipales
00:55:21de 2026
00:55:22c'est certainement
00:55:23une des questions centrales
00:55:24qui sera la préoccupation
00:55:25des maires de villes moyennes
00:55:26et je vais vous dire
00:55:27il y a un sondage
00:55:28qui a été publié
00:55:29pour ville de France
00:55:30avec IFOP
00:55:31où les français
00:55:32sont 87%
00:55:33à plédiciter
00:55:34le mandat du maire
00:55:35et d'ailleurs
00:55:35c'est très intéressant
00:55:36de voir le comportement
00:55:37des français
00:55:37à l'égard des politiques
00:55:38ils aiment leur maire
00:55:39mais ils détestent
00:55:40les politiques
00:55:41ils détestent
00:55:42le parlement
00:55:43ils y trouvent
00:55:44peu ou pas
00:55:44d'intérêt
00:55:46avec des rétro-bédalages
00:55:47en permanence
00:55:48mais c'est aussi
00:55:49le jeu de la démocratie
00:55:50contrairement à ce
00:55:52qu'on pourrait penser
00:55:53notre cher
00:55:53curéor bilgère
00:55:54je pense que le renforcement
00:55:55d'un pays trop fort
00:55:56empêcherait
00:55:57toute dynamique
00:55:57de parole
00:55:58je pense qu'il y a un exemple
00:55:59à donner
00:56:00c'est ce que font aujourd'hui
00:56:01les maires de France
00:56:01ils sont avec nous
00:56:02à Libourne
00:56:03jusqu'à demain
00:56:04avec beaucoup
00:56:05beaucoup
00:56:05beaucoup d'intérêt
00:56:06et surtout
00:56:06pour conclure
00:56:08ce que je dirais
00:56:08c'est qu'il y a beaucoup
00:56:09de passion
00:56:09dans l'engagement
00:56:10de l'élu local
00:56:11merci beaucoup
00:56:12Sylvain Lévy
00:56:12on vous retrouve
00:56:13dans l'émission
00:56:14par le IMO
00:56:14sur Sud Radio
00:56:16le samedi matin
00:56:18dès 9h15
00:56:19dans la matinale
00:56:20de Jean-Marie Bordry
00:56:20merci beaucoup
00:56:21d'avoir traité ce sujet
00:56:23merci beaucoup
00:56:24Félix Mathieu
00:56:24vous restez avec nous
00:56:25dans un instant
00:56:26on va revenir
00:56:27sur cette information
00:56:28à Cécile
00:56:28de Colère
00:56:30et Jacques Paris
00:56:31juste après
00:56:32le tour de table
00:56:33de l'actu
00:56:34inculpé en Iran
00:56:35accusé d'expionnage
00:56:36pour Israël
00:56:36et de compo
00:56:37contre les régimes
00:56:38et risque la peine de mort
00:56:39si vous voulez d'ores et déjà
00:56:40vous inscrire au 0826 300 300
00:56:42mais dans un instant
00:56:44le tour de table
00:56:45on va parler de Gérald Darmanin
00:56:46sur la plage
00:56:48avec vous Samuel Bouton
00:56:50question pour un chantillon
00:56:51vous Loïc Garin
00:56:54d'un autre magistrat
00:56:55le juge Renaud
00:56:56ah oui
00:56:56dont on fête
00:56:57un triste anniversaire
00:56:59on en parle dans un instant
00:57:00soyez les bienvenus
00:57:01Sud Radio
00:57:02Sud Radio
00:57:03Parlons Vrai
00:57:03Parlons Vrai
00:57:04Sud Radio
00:57:05Parlons Vrai
00:57:05nous revois du jour
00:57:06Philippe Bilger
00:57:07bien entendu
00:57:07président de l'Institut de la Parole
00:57:08et auteur de Me Too Much
00:57:10aux éditions Eliopold
00:57:11que vous pouvez toujours trouver
00:57:12bien entendu
00:57:12et acheter pour cet été par exemple
00:57:14hein Philippe
00:57:15ah ben bien sûr
00:57:16on achetait
00:57:17et puis sur la place
00:57:19ça peut se lire
00:57:19c'est pas la pléiade
00:57:21donc ça va
00:57:22non non voilà
00:57:22c'est très sympa
00:57:23Samuel Bouton est avec nous
00:57:24expert en communication
00:57:25chez Step Conseil
00:57:26et Loïc Guérin
00:57:27avocat pénaliste
00:57:28et tout de suite
00:57:29le tour de table
00:57:29de l'actu de nos vrais voix
00:57:30mais maniez-vous le tronc
00:57:32on va bientôt se mettre à table
00:57:33Philippe Bilger
00:57:33vous m'indignez
00:57:34vous voulez que je vous éclate
00:57:36on ne résout pas les problèmes
00:57:37par la violence
00:57:38mais vous êtes un trouillard
00:57:39Philippe Bilger
00:57:40ce ne sont pas des cons
00:57:42ce sont des délirants
00:57:43c'est beaucoup plus grave
00:57:44le tour de table
00:57:46de l'actualité
00:57:47à son maxime
00:57:48c'est un très très bon maxime
00:57:49on peut faire confiance à personne
00:57:50dans cette équipe
00:57:51il a du talent
00:57:52bah oui il a du talent
00:57:53il nous fait dire des âneries
00:57:55mais mais
00:57:56j'y vais là
00:57:57vous l'allez où ?
00:58:00non
00:58:01le hasard a fait que
00:58:03comme j'achète Paris Match
00:58:05tous les jeudis
00:58:06j'ai vu une page
00:58:08consacrée à Gérald Darmanin
00:58:10garde des sceaux
00:58:11qui a pris trois jours de repos
00:58:13avec son épouse
00:58:14et je suis très rapide là-dessus
00:58:17étant un français
00:58:19totalement ordinaire
00:58:20mon premier mouvement
00:58:22a été de dire
00:58:24mais qu'est-ce que c'est
00:58:25que ces politiques tout-même
00:58:26qui au lieu de travailler
00:58:28vont prendre trois jours de repos
00:58:30c'est scandaleux
00:58:31et puis évidemment
00:58:32le bon sens est revenu dans mon crâne
00:58:36et je me suis dit
00:58:37mais au contraire
00:58:39voilà un homme
00:58:40qui a le droit
00:58:40de prendre trois jours de repos
00:58:42avec son épouse
00:58:43parce qu'il a un très bon garde des sceaux
00:58:45qu'il doit être crevé
00:58:47et qu'il travaille énormément
00:58:48donc j'ai voulu en très peu de temps
00:58:51montrer les alternances
00:58:52par lesquelles on passe
00:58:54la vie de la...
00:58:55je peux ?
00:58:56je ne vous pensais pas aussi subversif
00:58:59j'ai été étonné
00:59:01et pour dire une chose
00:59:02qui porte en vacances
00:59:03on s'en fout
00:59:04ce qui me gêne
00:59:05c'est qu'il y ait une opé de com
00:59:06dans Paris Match
00:59:07voilà
00:59:07qui est une opération de com
00:59:10dans Paris Match
00:59:10voilà
00:59:11c'est le jeu
00:59:12ma pauvre Lucette
00:59:13que c'est votre ministre de tutelle
00:59:14oui c'est le ministre de tutelle
00:59:16officiellement
00:59:16ah pas du barreau
00:59:17enfin le barreau n'a pas
00:59:19jamais de tutelle
00:59:20pas tellement
00:59:21mais enfin il gère quand même
00:59:22un petit peu la contingence
00:59:23que l'on est obligé de subir
00:59:23chaque jour
00:59:24ou que les justiciables
00:59:25subissent à travers nous
00:59:25c'est-à-dire des dossiers
00:59:26qui n'avancent pas
00:59:27des effectifs
00:59:28qui sont à pleurer
00:59:29et des conditions matérielles
00:59:31qui sont encore plus à pleurer
00:59:32non mais il a raison
00:59:33de prendre des vacances
00:59:34tant mieux pour lui
00:59:34et peut-être que ça nous en fera aussi
00:59:35il passera pas ses vacances
00:59:38avec Sarkozy
00:59:39il passera ses vacances
00:59:39c'est normal
00:59:40vous avez demandé
00:59:41le cabinet du garde des soignages
00:59:42qui t'a pas
00:59:43Moria qui a écrit
00:59:45le détail de l'amour
00:59:46si vous voulez que je développe
00:59:47je peux développer
00:59:48mais la CRPC criminel
00:59:49ou les idées saugrenues
00:59:50qui sont en train
00:59:50d'être énoncées
00:59:51par le ministre en question
00:59:52je pense qu'effectivement
00:59:52il a besoin de repos
00:59:54et joyeux noël Félix
00:59:57Samuel Botton
01:00:00l'arrêt de question
01:00:01pour un champion
01:00:02j'étais sur mon transat
01:00:03quand j'ai découvert
01:00:03l'information
01:00:04encore un qui prend des vacances
01:00:05mais pas dans le bar
01:00:08si
01:00:09ah bon en plus
01:00:10il est marseillais
01:00:10oui
01:00:11donc bon j'ai découvert ça
01:00:13et puis après
01:00:13tout ce qui s'en est un peu en suivi
01:00:15donc des déclarations
01:00:16de Stéphane Cidbon-Gomez
01:00:17au live Twitch
01:00:18de Samuel Etienne
01:00:19non mais pour expliquer
01:00:19qui est Cidbon-Gomez
01:00:20qui est le numéro 2
01:00:21de France Télévisions
01:00:22bras armé de Delphine Arnaud
01:00:24depuis plus de 10 ans
01:00:25qui est la patronne
01:00:26qui est la patronne
01:00:27donc bon
01:00:27l'info tombe
01:00:28et là je me dis
01:00:29bon
01:00:29réflexe naturel
01:00:30allez voir les audiences
01:00:31la courbe un peu de l'émission
01:00:33depuis la reprise
01:00:33de Samuel Etienne
01:00:34alors France 3
01:00:35qu'on a tendance
01:00:36à reléguer au second plan
01:00:37est quand même
01:00:37une très très bonne chaîne
01:00:38en termes d'audience
01:00:39notamment sur les prime time
01:00:40et question pour un champion
01:00:42est cette spécificité
01:00:43d'être au-dessus
01:00:45des courbes de moyenne d'audience
01:00:46de la chaîne au global
01:00:47avec 1,3 million de téléspectateurs
01:00:49ce qui représente
01:00:50des parts d'audience
01:00:51non négligeables
01:00:52par contre
01:00:53ce que je vois aussi
01:00:54c'est qu'on est peut-être
01:00:55arrivé au bout d'un cycle
01:00:56qu'il y a un renouvellement
01:00:58des animateurs
01:00:58qu'il y a un renouvellement
01:00:59des concepts
01:01:00et des jeux télé
01:01:00et surtout
01:01:01qu'elles sont en train
01:01:02de se projeter sur la suite
01:01:03alors Samuel Etienne
01:01:04j'ai l'impression de voir
01:01:05cette nouvelle version
01:01:06de Julien Lepers
01:01:07qui ne veut pas forcément
01:01:08quitter le jeu
01:01:08et qui rentre dans la personnification
01:01:10à outrance
01:01:11alors il a dit
01:01:11moi s'il faut que je m'en aille
01:01:12pour que l'émission
01:01:13continue à tourner en quotidien
01:01:14il n'y a pas de soucis
01:01:15j'ai un peu de mal à croire à ça
01:01:17et de toute façon
01:01:17il est acté
01:01:17que l'émission va continuer le week-end
01:01:19et puis en fait
01:01:20c'est se projeter sur l'après
01:01:21ce que sera le monde
01:01:22de la télé de demain
01:01:22et on en a déjà les prémices
01:01:24puisqu'il y a quelques semaines
01:01:25TF1 a annoncé un partenariat
01:01:26de diffusion avec Netflix
01:01:28et aujourd'hui
01:01:29c'est nos amis de France Télévisions
01:01:30qui dégainent
01:01:31avec Prime Vidéo
01:01:32donc voilà
01:01:32l'avenir est au digital
01:01:34la télé traditionnelle
01:01:35survivra
01:01:36et il y a de beaux jours
01:01:37aussi devant elle
01:01:37mais il faut laisser la place
01:01:39à de nouveaux concepts
01:01:40et à de nouveaux présentateurs
01:01:41Philippe Bilger
01:01:41fan de questions pour un champion
01:01:43pas du tout
01:01:43je n'ai jamais été un champion
01:01:45pour les questions
01:01:46Loïc Guérin
01:01:48sur la question pour un champion
01:01:49ah oui
01:01:50non mais c'est vrai
01:01:52que la télévision
01:01:53est en train de se transformer
01:01:54et puis finalement
01:01:55tous les animateurs
01:01:59les animateurs masculins
01:01:59de France Télévisions
01:02:00sont en mutation
01:02:03si je puis dire
01:02:03en partie
01:02:04certains M6
01:02:05d'autres qui ont arrêté
01:02:06vous avez aussi
01:02:06des présentatrices féminines
01:02:07Laurence Boccolini
01:02:08il n'y a pas longtemps
01:02:08qui a été débarquée
01:02:10et qui j'espère
01:02:11trouvera refuge
01:02:12après il y a plus de femmes
01:02:13c'est plutôt pas mal
01:02:13ça va dans le sens
01:02:15du mandat de Delphine Arnaud
01:02:16depuis qu'elle est là
01:02:17et parfois on est étonné
01:02:19par certains des fillons
01:02:20moi j'aime énormément
01:02:21un présentateur
01:02:23Julien Arnaud
01:02:25et je crois
01:02:26qu'il est très menacé
01:02:27il est relégué à Télématin
01:02:29week-end
01:02:29et c'est le week-end
01:02:30qui va prendre la semaine
01:02:31et j'ai parfois
01:02:32l'impression
01:02:32que les meilleurs
01:02:34sont menacés
01:02:36ça peut être
01:02:36des plus communes
01:02:37relégations
01:02:37et les discutables
01:02:39de mon point de vue
01:02:40sont promus
01:02:40ah ben voilà
01:02:41Loïc Guérin
01:02:42c'est comme au barreau
01:02:43un anniversaire
01:02:44un triste anniversaire
01:02:4550 ans de l'assassinat
01:02:46du juge d'instruction
01:02:47Renaud
01:02:47à Lyon
01:02:48oui il y a 50 ans
01:02:49jour pour jour
01:02:50non 50
01:02:51ça va vite
01:02:55mais ça fait 50
01:02:56c'est un juge d'instruction
01:02:57qui avait exercé
01:02:59pendant 8 ans
01:02:59à Lyon
01:03:00qui avait eu affaire
01:03:01à la délinquance
01:03:02la plus dure
01:03:03là-bas
01:03:03sur place
01:03:04la délinquance organisée
01:03:05qui avait des méthodes
01:03:06effectivement assez expéditives
01:03:08je ne sais pas
01:03:08si j'aurais beaucoup apprécié
01:03:09dans un dossier
01:03:10de le trouver en face
01:03:10on ne serait peut-être pas
01:03:11partis en vacances
01:03:12non plus ensemble
01:03:12mais qui a
01:03:14objectivement fait un travail
01:03:15assez remarquable
01:03:16et d'efficacité
01:03:16parce qu'il a traité plus de 1500 dossiers
01:03:18apparemment dans son temps
01:03:20à Lyon
01:03:21pendant 8 ans
01:03:21il a été assassiné
01:03:23ce qui est assez
01:03:24ce n'est pas seulement
01:03:24la date anniversaire
01:03:25qui est frappante
01:03:26c'est que c'est le premier juge
01:03:26assassiné en France
01:03:27après la libération
01:03:29et c'est aussi un assassinat
01:03:31qui n'a jamais été résolu
01:03:33il n'y a jamais eu
01:03:33de coupable identifié
01:03:35ou en tout cas
01:03:35de coupable poursuivi
01:03:36avec un relant
01:03:38assez désagréable
01:03:39peut-être de contrat
01:03:41peut-être de grand bandettisme
01:03:42mais surtout
01:03:43peut-être aussi
01:03:43d'intervention politique
01:03:46puisque le sac
01:03:46est peut-être derrière
01:03:49en tout cas
01:03:49alors le sac
01:03:50on peut le dire
01:03:50c'était le service d'ordre
01:03:52à l'époque de l'UDR
01:03:53puisqu'en 75
01:03:54c'était encore l'UDR
01:03:55le parti gaulliste
01:03:56alors rien à voir
01:03:57avec l'UDR d'Éric Ciotti
01:03:58aujourd'hui
01:03:59qui avait des méthodes
01:04:00qu'on peut qualifier
01:04:01de barbouze
01:04:01oui exactement
01:04:02et qui ont été dissous
01:04:03suite à la tuerie d'Oriol
01:04:04en 82
01:04:05exactement
01:04:05et qui ont dérivé
01:04:07du domaine politique
01:04:09violent
01:04:09avec derrière
01:04:10une idéologie politique
01:04:11vers le grand banditisme
01:04:12c'est-à-dire qu'il y a eu
01:04:13un certain nombre de personnes
01:04:13qui jouaient sur les deux tableaux
01:04:14le juge en question
01:04:16avait d'ailleurs
01:04:17sur le gang des Lyonnais
01:04:18été intervenu
01:04:19enfin bref
01:04:19il a traité de dossiers
01:04:20très importants
01:04:21son fils apparemment
01:04:22essaie de faire en sorte
01:04:24que ça bouge
01:04:25sur le plan pénal
01:04:26ça va être compliqué
01:04:26parce que c'est prescrit
01:04:28puisque l'enquête
01:04:28a cessé depuis bien plus longtemps
01:04:29il a eu une très jolie phrase
01:04:31il a dit
01:04:31la vérité est impréscriptible
01:04:33elle est belle
01:04:33alors après
01:04:34sur le plan judiciaire
01:04:34je ne peux évidemment
01:04:35pas être tout à fait d'accord
01:04:36avec lui
01:04:36la prescription existe
01:04:37on ne peut pas la contourner
01:04:38il faut l'accepter
01:04:38maintenant sur le plan moral
01:04:40j'entends exactement
01:04:40ce qu'il peut vouloir dire
01:04:41ce que je regrette aussi
01:04:42c'est le manque de courage
01:04:45de l'institution judiciaire
01:04:46alors qu'un des siens
01:04:47a été assassiné
01:04:48probablement en lien
01:04:48avec son activité
01:04:49certainement
01:04:50sûrement
01:04:51elle lui rend un hommage
01:04:53très modéré
01:04:53puisqu'ils se sont contentés
01:04:54je crois d'une minute
01:04:55de silence à Lyon
01:04:56il y a quand même
01:04:58il y a eu des suspects
01:04:59ils ont identifié
01:05:00l'un est mort
01:05:00d'ailleurs
01:05:01dans des conditions
01:05:01assez troublantes
01:05:02semble-t-il
01:05:02puisqu'il a été tué
01:05:03lors d'une interpellation
01:05:04un autre n'a jamais pu
01:05:06être poursuivi
01:05:06c'est-à-dire qu'ils ont été
01:05:06identifiés
01:05:07mais sans distille
01:05:08en tout cas
01:05:09les enquêteurs
01:05:10et les juges qui se sont succédés
01:05:10je crois qu'il y a eu 6 ou 7
01:05:11sans pouvoir réellement poursuivre
01:05:13alors est-ce qu'il y a
01:05:14manque de volonté
01:05:15manque de compétence
01:05:16ou manque d'énergie
01:05:17je ne connaissais pas
01:05:19le juge Renaud
01:05:20mais je me souviens
01:05:21des conditions de sa mort
01:05:24il avait une attitude
01:05:25très chevaleresse
01:05:26en fait il s'est sacrifié
01:05:28pour sauver sa compagnie
01:05:30merci beaucoup
01:05:31malheureusement
01:05:31on n'a pas le temps
01:05:32de faire réagir
01:05:33merci en tout cas
01:05:34pour ce sujet
01:05:37vous restez avec nous
01:05:37on va revenir
01:05:38dans un instant
01:05:39sur un sujet
01:05:40assez grave aussi
01:05:41bien sûr
01:05:41et assez lourd
01:05:42Cécile Collère
01:05:43et Jacques Paris
01:05:44s'inculpaient en Iran
01:05:45accusés d'expionnage
01:05:46pour Israël
01:05:48et de complot
01:05:48contre le régime iranien
01:05:49et risquent donc
01:05:50la peine de mort
01:05:51alors parlons vrai
01:05:51est-ce que désormais
01:05:52Cécile Collère
01:05:53et Jacques Paris
01:05:53doivent être considérés
01:05:54comme des otages
01:05:55et à la question
01:05:56inculpation de deux français
01:05:57pour espionnage
01:05:58au service d'Israël
01:05:59en Iran
01:05:59il faut durcir le ton
01:06:00négocier
01:06:01vous dites à 77%
01:06:03durcir le ton
01:06:04vous voulez réagir
01:06:04le 0826 300 300
01:06:06Guillaume Laguen
01:06:07sera avec nous
01:06:07maître de conférence
01:06:08à Sciences Po
01:06:09et auteur de
01:06:09questions internationales
01:06:11en fiche
01:06:11aux éditions Ellipse
01:06:12on revient dans un instant
01:06:13on fait une petite pause
01:06:14Sud Radio
01:06:15votre avis fait la différence
01:06:17c'est vrai que moi
01:06:18ça fait des années
01:06:18maintenant que j'écoute
01:06:19Sud Radio
01:06:19et à chaque fois
01:06:20c'est un plaisir
01:06:20de retrouver vos émissions
01:06:21du matin
01:06:22de l'après-midi
01:06:22du soir
01:06:23c'est top
01:06:23Sud Radio
01:06:24parlons vraie voix
01:06:25Sud Radio
01:06:2617h-19h
01:06:27Philippe David
01:06:28Cécile de Minibus
01:06:30ils sont là
01:06:31ils sont beaux
01:06:32ils sont chauds
01:06:33ah oui
01:06:34de qui parle-t-on ?
01:06:35Philippe Bilger
01:06:35de nous
01:06:36exactement
01:06:37absolument
01:06:38de Philippe Bilger
01:06:39bien entendu
01:06:40et puis vous
01:06:41vous restez toujours
01:06:42parfaitement objectif
01:06:43tout à fait
01:06:44bien sûr
01:06:44bien sûr
01:06:45ça se saurait
01:06:46je retiens
01:06:47quelque chose
01:06:49qui aurait été
01:06:49un peu une familiarité
01:06:51mais je ne suis pas
01:06:52Philippe David
01:06:53je la retiens
01:06:54je vous en prie
01:06:55c'est vrai que vous êtes
01:06:57un peu pauvre
01:06:58sur le compliment
01:06:58en ce moment
01:06:59Philippe David
01:07:00je pense qu'il fait chaud
01:07:01et que ça
01:07:02ralentit mes neurones
01:07:03oui c'est ça
01:07:04autour de cette table
01:07:06Samuel Bauton
01:07:06est avec nous
01:07:07expert en communication
01:07:08chez Step Conseil
01:07:10et puis Loïc Guérin
01:07:10avocat pénaliste
01:07:12tout de suite
01:07:12le coup de projecteur
01:07:13des vraies voix
01:07:13les vraies voix
01:07:15Sud Radio
01:07:15le coup de projecteur
01:07:17des vraies voix
01:07:18ils sont détenus
01:07:19en Iran
01:07:20depuis plus de 3 ans
01:07:21et désormais encore
01:07:22davantage en danger de mort
01:07:24Cécile Collaire
01:07:2540 ans
01:07:26et son compagnon
01:07:27Jacques Paris
01:07:2772 ans
01:07:28viennent d'être
01:07:29inculpés d'espionnage
01:07:30pour le Mossad
01:07:31le renseignement extérieur
01:07:33israélien
01:07:34mais aussi pour complot
01:07:35pour renverser le régime
01:07:37et corruption sur terre
01:07:38on est vraiment
01:07:39extrêmement inquiets
01:07:40sur leur état psychique
01:07:41en fait
01:07:42le double péril de mort
01:07:43qui est à la fois
01:07:45la reprise des bombardements
01:07:46et cette condamnation à mort
01:07:47qui leur pend au-dessus
01:07:49de la tête
01:07:49Car depuis leur arrestation
01:07:51au dernier jour
01:07:52de leur voyage touristique
01:07:53en Iran
01:07:54le 7 mai 2022
01:07:56le couple était retenu
01:07:57dans la prison d'Evin
01:07:58où sont souvent conduits
01:07:59les prisonniers politiques
01:08:01Effectivement
01:08:03après 3 ans
01:08:03de détention en Iran
01:08:04donc les français
01:08:05Cécile Collaire
01:08:06et Jacques Paris
01:08:07sont inculpés
01:08:08pour espionnage
01:08:09en faveur d'Israël
01:08:10complot pour renverser
01:08:11le régime
01:08:12et corruption
01:08:13en tout cas
01:08:13c'est ce qu'il est dit
01:08:14chacun de ces chefs
01:08:15d'inculpation
01:08:16est passible
01:08:16de la peine de mort
01:08:17Alors parlons vrai
01:08:18est-ce que
01:08:18cette mise en examen
01:08:20cette inculpation
01:08:21n'est pas la preuve
01:08:22de la perte d'influence
01:08:23de la France
01:08:23dans les relations internationales
01:08:24et à cette question
01:08:25inculpation de deux français
01:08:27pour espionnage
01:08:27au service d'Israël
01:08:28en Iran
01:08:29il faut durcir le ton
01:08:30négocier
01:08:30vous dites à 77%
01:08:32durcir le ton
01:08:33Et notre invité
01:08:34pour en parler
01:08:35Guillaume Laganne
01:08:36est avec nous
01:08:36maître de conférence
01:08:37à Sciences Po
01:08:38et auteur
01:08:38de questions internationales
01:08:40en fiche aux éditions Ellipse
01:08:41Merci d'avoir accepté
01:08:42cette invitation
01:08:44et bonsoir
01:08:45Philippe Bilger
01:08:45Heureux de revoir
01:08:47ce maître de conférence
01:08:49qui nous avait éclairé
01:08:50il y a quelques jours
01:08:52Non
01:08:53là
01:08:53si je compare
01:08:54rapidement
01:08:55ma chère Cécile
01:08:56avec l'affaire
01:08:58Boualem
01:08:59sans salle
01:08:59où nous étions
01:09:01prêts
01:09:01à porter haut
01:09:02le courage
01:09:03et à dénoncer
01:09:05la diplomatie française
01:09:07là il me semble
01:09:09que
01:09:10durcir le ton
01:09:12serait une catastrophe
01:09:14à supposer même
01:09:16que l'accusation
01:09:17d'espionnage
01:09:18soit pertinente
01:09:20elle est absurde
01:09:21de mon point de vue
01:09:22c'est une revanche
01:09:23un ressentiment
01:09:24à l'égard de
01:09:26ce que l'Uran
01:09:26a subi
01:09:28et avec humiliation
01:09:29je crois que ce serait
01:09:31une erreur folle
01:09:32de durcir le ton
01:09:33à partir du moment
01:09:35où nous avons
01:09:36la certitude
01:09:37que l'Iran
01:09:38n'hésitera pas
01:09:40à mettre à mort
01:09:41nos compatriotes
01:09:42alors il y a une information
01:09:43qui vient de tomber
01:09:44par le parisien
01:09:44où Emmanuel Macron
01:09:46dénonce une provocation
01:09:47et un choix inacceptable
01:09:48d'agressivité
01:09:49ça met le bouton
01:09:50heureusement que nos auditeurs
01:09:51ne sont pas diplomates
01:09:53je pense que là
01:09:54de toute façon
01:09:54il faut que le ton
01:09:55soit dur par nature
01:09:56après la négociation
01:09:58que voulez-vous faire
01:09:59face à une dictature
01:09:59rendez-les nous
01:10:01et après
01:10:01donc effectivement
01:10:03je pense que la priorité
01:10:04ça doit être
01:10:04de les rapatrier
01:10:06le plus vite possible
01:10:07chez nous
01:10:07ou du moins
01:10:07éviter cette paix de mort
01:10:09avant de rentrer en plateau
01:10:10j'allais même
01:10:11vous poser la question
01:10:11avons-nous des certitudes
01:10:13qu'ils sont encore vivants
01:10:14donc on les a
01:10:14depuis le 1er juillet
01:10:15effectivement
01:10:16puisqu'ils ont eu
01:10:17un entretien
01:10:17d'une trentaine de minutes
01:10:18avec le représentant
01:10:19de l'ambassade
01:10:20maintenant aujourd'hui
01:10:21c'est essayer
01:10:22de les sortir de là
01:10:23de par le contexte
01:10:24en Iran
01:10:25et puis ça
01:10:26ça passera forcément
01:10:27par la négociation
01:10:28et les échanges
01:10:29de bons procédés
01:10:30si j'ose dire
01:10:30Louis Garin
01:10:31en tout cas
01:10:32raisonnable
01:10:33je suis par nature
01:10:34plus virulent
01:10:35donc j'aurais
01:10:36très envie
01:10:37qu'on aille
01:10:38expliquer au Molla
01:10:39qu'on peut jouer
01:10:41aussi un peu
01:10:42et qu'on en a plus
01:10:43les moyens qu'eux
01:10:44mais j'entends
01:10:46qu'il faille évidemment
01:10:47être plus complexe
01:10:47en matière de diplomatie
01:10:48je regrette aussi
01:10:49surtout qu'on n'ait pas
01:10:50nécessairement
01:10:51la classe politique
01:10:51qu'il nous faut
01:10:52pour avoir cette virilité là
01:10:53si vous me passez
01:10:54l'expression
01:10:54pour le monde désuète
01:10:55avec nous
01:10:57Guillaume Lagann
01:10:57maître de conférence
01:10:58à Sciences Po
01:10:59auteur de questions
01:10:59internationales
01:11:00en fiche
01:11:01est-ce que
01:11:02les Iraniens
01:11:03finalement
01:11:04l'histoire le prouve
01:11:05ne comprennent pas
01:11:06que le rapport
01:11:07de force
01:11:07on l'a vu notamment
01:11:08à l'époque
01:11:09avec Carter et Reagan
01:11:10au moment de
01:11:11la prise d'otage
01:11:12des diplomates américains
01:11:13à Téhéran
01:11:14oui vous avez raison
01:11:17le régime iranien
01:11:18depuis sa création
01:11:19en 1979
01:11:20c'est avant tout
01:11:21un régime
01:11:21qui comprend
01:11:22et pratique
01:11:22le rapport de force
01:11:24et dans cette pratique
01:11:26l'utilisation d'otages
01:11:28a été une constante
01:11:29du régime
01:11:29il a d'ailleurs commencé
01:11:31par la prise en otage
01:11:32de l'ambassade américaine
01:11:34des diplomates américains
01:11:35je vous rappelle
01:11:35qu'ils ont été
01:11:36détenus
01:11:37pendant des mois
01:11:38alors même
01:11:39qu'il s'agissait
01:11:40des Etats-Unis
01:11:40donc ça fait relativiser
01:11:41aussi le concept
01:11:43de puissance
01:11:43il y a même eu
01:11:44une tentative
01:11:44de les libérer
01:11:45par la force
01:11:45qui a échoué
01:11:46et c'est vrai
01:11:47que le prestige
01:11:47de l'Amérique
01:11:48en a beaucoup souffert
01:11:49à l'époque
01:11:50et depuis
01:11:51en fait
01:11:52la pratique des otages
01:11:53s'est toujours maintenue
01:11:53en Iran
01:11:54alors là
01:11:54ce que je veux dire
01:11:55c'est que
01:11:55le fait de les condamner
01:11:57à mort
01:11:57et surtout
01:11:58de mentionner Israël
01:12:00c'est quand même
01:12:01un durcissement du régime
01:12:02c'est probablement
01:12:03la traduction
01:12:04du fait que le régime
01:12:05aujourd'hui
01:12:05se sent un peu acculé
01:12:06se sent affaibli
01:12:07après la guerre
01:12:07qu'il a subie
01:12:08et vis-à-vis de la France
01:12:10il utilise cette arme
01:12:12Juste une petite question
01:12:14Guillaume Laganne
01:12:14puisque je suis en train
01:12:15de lire ce qu'a dit
01:12:16le président de la République
01:12:17qui a menacé
01:12:18de mesures
01:12:19de rétorsion
01:12:20si l'Iran
01:12:20maintient la qualification
01:12:22d'espionnage
01:12:24est-ce qu'on peut peser
01:12:25est-ce qu'Emmanuel Macron
01:12:27peut peser
01:12:28en tout cas
01:12:28sur ces négociations
01:12:30avec l'Iran ?
01:12:32Alors
01:12:32on a dans nos mains
01:12:33une arme
01:12:34qui est importante
01:12:35ce sont les sanctions économiques
01:12:37donc je rappelle en fait
01:12:37que
01:12:38lorsqu'on a signé
01:12:39ce qu'on appelle
01:12:39l'accord de Vienne
01:12:40avec les Iraniens
01:12:42ils portent aussi
01:12:44le nom de JCPOA
01:12:45c'est un acronyme
01:12:46cet accord
01:12:47en fait
01:12:48prévoyait
01:12:48à lever des sanctions
01:12:49si les Iraniens
01:12:50respectaient l'accord
01:12:51et les Etats-Unis
01:12:52sont sortis de cet accord
01:12:53mais nous
01:12:54nous y sommes encore
01:12:54et dans quelques semaines
01:12:56en fait
01:12:56juste après l'été
01:12:57on a la possibilité
01:12:59de faire revenir
01:12:59les sanctions
01:13:00donc ça
01:13:01c'est quand même
01:13:02une arme
01:13:03qu'on a
01:13:03vis-à-vis de l'Iran
01:13:04et c'est peut-être
01:13:05d'ailleurs pour ça
01:13:06qu'ils s'acharnent
01:13:07sur nos otages
01:13:08c'est pour nous dissuader
01:13:09de ce retour
01:13:11des sanctions
01:13:12alors j'ajoute
01:13:12que si on retourne
01:13:13aux sanctions
01:13:14c'est parce que
01:13:15l'Iran aujourd'hui
01:13:15dit qu'elle ne veut
01:13:17plus coopérer
01:13:18avec l'Agence internationale
01:13:19pour l'énergie atomique
01:13:20donc elle ne veut plus
01:13:21accepter que cette agence
01:13:23inspecte
01:13:24les sites nucléaires
01:13:25en Iran
01:13:25Philippe-Ulge
01:13:26Guillaume Laganne
01:13:28dans l'arbitrage
01:13:30que l'Iran
01:13:31va devoir faire
01:13:32entre ce ressentiment
01:13:34et cette cruauté
01:13:35qui naissent
01:13:36de l'humiliation
01:13:37qu'elle a subie
01:13:38et le fait
01:13:40que vous évoquez
01:13:41très bien
01:13:41le fait
01:13:44d'hésiter
01:13:45à aggraver
01:13:45son discrédit
01:13:47international
01:13:48à votre avis
01:13:49vers où
01:13:50pensera
01:13:51la balance ?
01:13:52C'est très difficile
01:13:54à dire
01:13:55parce que
01:13:55ce qui est certain
01:13:56c'est que
01:13:56la France
01:13:57dans cette affaire
01:13:57est un acteur
01:13:59un peu secondaire
01:14:00le grand sujet
01:14:01pour l'Iran
01:14:01c'est le rapport
01:14:02avec les Etats-Unis
01:14:03et le dialogue
01:14:04qui va peut-être
01:14:05s'instaurer
01:14:06entre Washington
01:14:06et Téhéran
01:14:07sur le sujet nucléaire
01:14:09sur le sujet balistique
01:14:10et plus globalement
01:14:11sur la position
01:14:12de l'Iran
01:14:13la question
01:14:14qu'on peut se poser
01:14:14c'est comment
01:14:15notre point faible
01:14:17c'est-à-dire
01:14:18nos otages
01:14:18vont apparaître
01:14:20dans cette grande négociation
01:14:21j'entendais tout à l'heure
01:14:23vos auditeurs
01:14:24qui appellent
01:14:25à des mesures
01:14:25un peu fortes
01:14:26mais la difficulté
01:14:27c'est qu'on est quand même
01:14:28nous tenus par nos valeurs
01:14:29par exemple
01:14:29on ne va pas faire
01:14:30ce que ferait peut-être
01:14:31un régime comme la Russie
01:14:32on ne va pas s'emparer
01:14:33de touristes iraniens
01:14:35en France
01:14:35et dire que désormais
01:14:37on va les inculper
01:14:38pour de faux motifs
01:14:38et puis on va les échanger
01:14:39avec nos deux otages
01:14:41c'est quelque chose
01:14:42qu'on ne fait pas
01:14:43parce qu'on est justement
01:14:44on se veut un peu plus exemplaire
01:14:45donc je pense
01:14:46qu'on va plutôt ressortir
01:14:47aux sanctions économiques
01:14:48maintenant la question
01:14:50qu'on peut se poser
01:14:50c'est si l'Iran
01:14:51effectivement sort
01:14:52du régime de contrôle
01:14:53international
01:14:53et si on ne la sanctionne pas
01:14:55parce qu'on veut juste
01:14:56libérer nos otages
01:14:58là aussi
01:14:59vous voyez
01:14:59ça pose un problème de politique
01:15:00j'ai une question
01:15:03qui est peut-être
01:15:04un peu large
01:15:04mais jusqu'où
01:15:06le contexte géopolitique
01:15:08actuel
01:15:08et la position de l'Iran
01:15:10dans tout ça
01:15:10peut avoir justement
01:15:11un impact
01:15:12sur le traitement
01:15:14des prisonniers politiques
01:15:15slash otages français
01:15:16c'est-à-dire
01:15:19je pense que
01:15:20les otages sont
01:15:21au cœur
01:15:22si vous voulez
01:15:22de ce bras de fer
01:15:24entre les occidentaux
01:15:25au sens large
01:15:26et l'Iran
01:15:27d'ailleurs je rappelle
01:15:28qu'il n'y a pas que les français
01:15:29il n'y a pas que des français
01:15:30il y a aussi beaucoup
01:15:30d'autres nationalités
01:15:32présentes en Iran
01:15:33généralement
01:15:34ils s'en prennent
01:15:34à des binationaux
01:15:35ou à des touristes
01:15:37alors maintenant
01:15:38est-ce que ça peut
01:15:39aller très loin
01:15:41par exemple
01:15:41est-ce qu'on peut imaginer
01:15:42que la peine de mort
01:15:42soit vraiment appliquée
01:15:44à ce stade
01:15:45aucun otage en Iran
01:15:46n'a été
01:15:47n'a été jusque là
01:15:49mais
01:15:50dans l'univers iranien
01:15:53ça existe quand même
01:15:54je rappelle qu'au Liban
01:15:55par exemple
01:15:55vous avez des groupes
01:15:57liés à l'Iran
01:15:57liés au Hezbollah
01:15:58qui ont enlevé
01:15:59des journalistes français
01:15:59dans les années 80
01:16:00et l'un d'entre eux
01:16:02est mort en détention
01:16:03oui
01:16:04absolument
01:16:05une petite question
01:16:06le commentaire
01:16:08que vous visez
01:16:09était je trouve
01:16:09très intéressant
01:16:10sur les mesures
01:16:11les moyens
01:16:12dont on dispose
01:16:12pour faire plier
01:16:13l'Iran
01:16:15avec les négociations
01:16:15en cours
01:16:16et les sanctions
01:16:17qui peuvent revenir
01:16:17est-ce qu'il y a
01:16:18d'autres leviers
01:16:20dont vous ayez connaissance
01:16:20et qui seraient intéressants
01:16:22possiblement
01:16:23d'utiliser ici
01:16:24alors
01:16:25là je
01:16:27je sors
01:16:28de ce que je sais
01:16:29mais je ne pense pas
01:16:30que nous ayons
01:16:31par exemple
01:16:31de contentieux financiers
01:16:32avec l'Iran
01:16:33comme certains états
01:16:33ont pu l'avoir
01:16:34notamment les Etats-Unis
01:16:35vous savez les Etats-Unis
01:16:36ils avaient obtenu
01:16:36il y a deux ans
01:16:37la libération
01:16:37de certains otages
01:16:38et en échange
01:16:39ils avaient versé
01:16:40de l'argent
01:16:40qu'ils avaient gelé
01:16:41en fait au départ
01:16:42à l'Iran
01:16:43je ne pense pas
01:16:43qu'on ait ce levier là
01:16:45ce qu'on a
01:16:46comme autre levier
01:16:47c'est aussi
01:16:47de faire passer
01:16:48le message à l'Iran
01:16:49que dans la confrontation
01:16:50entre Israël et l'Iran
01:16:51c'est relativement tenu
01:16:52à l'écart
01:16:53on n'a pas été
01:16:54très
01:16:54en disant
01:16:56ce qu'il y a d'Israël
01:16:57contrairement par exemple
01:16:57à l'Allemagne
01:16:58peut-être qu'on pourrait
01:17:00imaginer
01:17:00de faire pression
01:17:02militairement
01:17:02s'il y a une nouvelle
01:17:03confrontation
01:17:04ça ça pourrait peut-être
01:17:04être un élément
01:17:05qui peut faire bouger l'Iran
01:17:06merci mille fois
01:17:08Guillaume Laganne
01:17:08d'avoir accepté
01:17:09notre invitation
01:17:10vous êtes maître
01:17:10de conférence à Sciences Po
01:17:11et auteur de questions
01:17:12internationales en fiche
01:17:14aux éditions Ellipse
01:17:14merci beaucoup
01:17:15d'avoir accepté
01:17:16notre invitation
01:17:17merci Philippe Bilger
01:17:18merci Samuel Botton
01:17:19merci beaucoup
01:17:19Loïc Guérin
01:17:20vous restez avec nous
01:17:22dans un instant
01:17:22avec Philippe
01:17:23on va parler comme tous les jeudis
01:17:24d'automobile
01:17:26et de mobilité
01:17:27on va avoir notamment
01:17:28un débat
01:17:29suite au procès
01:17:30à La Rochelle
01:17:31dramatique
01:17:32est-ce qu'il faut limiter
01:17:33le permis de conduire
01:17:33dans le temps
01:17:34ou obliger à passer
01:17:35des visites médicales
01:17:36vous voulez réagir
01:17:37le 0826 300 300
01:17:40et ensuite
01:17:41on parlera
01:17:41de plein de rétrofit
01:17:42dont un nouveau type
01:17:44le rétrofit
01:17:44des moteurs diesel
01:17:45on en parle dans un instant
01:17:47soyez les bienvenus
01:17:47et on reste ensemble
01:17:48jusqu'à 20h
01:17:49et on reste ensemble
Recommandations
3:22
|
À suivre
1:25:49
6:58
1:40:40
15:47
51:25
48:42
33:31
53:55
49:03
56:29
1:05:13
52:25
1:14:30
49:48
51:11
51:51
50:11