- 07/07/2025
Les débats de l'été avec Jules Laurans, Andrea Kotarac, Rhany Slimane, Jacques Myard, Michel Aubouin et Vincent Monnier
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##LES_DEBATS_DE_L_ETE-2025-07-07##
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NewsTranscription
00:00:00Sud Radio, les débats de l'été, 10h-13h, Maxime Liedot.
00:00:06Bonjour à tous, tout l'été ou en tout cas jusqu'à la fin du mois de juillet, on est ensemble pour débattre, parler de l'actualité.
00:00:12Évidemment, échanger avec vous, auditeurs 0826 300 300, les réseaux sociaux et l'application Sud Radio pour ce qui est des appels.
00:00:19Le camarade Manu attend déjà vos appels pour réagir, nous interpeller ou au contraire dire
00:00:25mais bien sûr, vous avez raison, pas raison, accord, désaccord, ça se passe au micro de Sud Radio évidemment pour parler vrai.
00:00:31Aujourd'hui, beaucoup de débats, vous avez entendu cette polémique en grande partie quand même provoquée par Mathilde Panot, chef de file LFI.
00:00:38Elle dit en réalité, mais nous si on arrive à aller à la conquête de certaines municipalités, nous désarmerons la police
00:00:45et en plus nous leur retirons certains pouvoirs, c'est donc totalement l'inverse de ce que propose Bruno Rotaillot
00:00:50avec cette idée de donner beaucoup plus, beaucoup plus de pouvoir à la police municipale.
00:00:54Ce sera évidemment l'un des thèmes de nos débats durant 7h30.
00:00:58J'accueille Jules Laurent, rédacteur en chef de Frontières, bonjour.
00:01:00Bonjour.
00:01:01Andréa Cotarac, porte-parole du Rassemblement National, bonjour.
00:01:04Radice Liman, co-chef de file France Insoumise aux élections municipales à Montpellier, bonjour.
00:01:08Bonjour à tous.
00:01:08Merci d'être avec nous et votre présence sera utile pour essayer de comprendre la pensée complexe de Mathilde Péno.
00:01:14J'ai aucun doute là-dessus.
00:01:16Et Jacques Millard, bonjour.
00:01:17Maire de Maison Lafitte et auteur de Bye Bye et Fraternité, camarade Jacques Millard.
00:01:23Et auteur de Bye Bye et Démocratie, la font presse.
00:01:26Ça va être déjà une très très belle émission.
00:01:28Avant qu'on se plonge dans les thèmes de l'actualité, on va parler, je vous le disais, de la police municipale.
00:01:33Faut-il la désarmer ?
00:01:34La question des élus locaux, ça nous concerne et c'est un sujet qui intéresse beaucoup nos éditeurs.
00:01:39Faut-il mieux les indemniser ?
00:01:41Les chiffres de la démission des maires sont absolument sidérants.
00:01:442 189 maires ont démissionné de leur fonction entre juillet 2020 et mars 2025.
00:01:50C'est quand même 6 maires.
00:01:51C'est un phénomène totalement inédit.
00:01:53Est-ce que l'argent est le remède un peu miracle pour les faire rester en fonction ?
00:01:56On développera cela.
00:01:57Et puis Emmanuel Macron, je ne sais pas si vous l'avez entendu, il s'est incrusté au meeting des Jeunes en marche,
00:02:02qui étaient les Jeunes avec Macron.
00:02:03Voilà, Jacques Myard est déjà, on va adorer, il était chez lui.
00:02:09Et il a dit quand même cette petite phrase, mais arrêtons de nous concentrer sur 2027, ce n'est pas le moment.
00:02:15Moi j'ai besoin de vous dans les 2 ans, les 5 ans, les 10 ans à venir, d'où cette question sur les réseaux sociaux et l'application Sud Radio.
00:02:21Est-ce qu'Emmanuel Macron, jusqu'en 2032, doit rester dans la vie politique ?
00:02:250826, 300, 300.
00:02:28Mais d'abord, vous connaissez le rituel, les coups de cœur, les coups de gueule de chacun.
00:02:32On va commencer par vous, Jules.
00:02:34Coup de cœur pour Mistral IA, c'est ça ?
00:02:38Exactement.
00:02:39En fait, c'est dans un cadre précis, c'est-à-dire que Mistral AIA et le Luxembourg ont annoncé un partenariat.
00:02:46Alors, juste pour que les auditeurs comprennent bien, Mistral AIA, c'est vraiment l'intelligence artificielle française développée par des anciens qui viennent de DeepMind.
00:02:53Et donc, ça vient de Google, donc c'est des mecs vraiment très très brillants qui ont réussi à développer une IA française qui va servir à l'autonomie stratégique française.
00:03:01Et on voit qu'ils ont réussi aujourd'hui à s'exporter un petit peu au niveau de l'Europe parce qu'ils vont justement doter le Luxembourg et notamment son administration de l'IA française.
00:03:11Donc le Luxembourg dit qu'il va s'en servir au sein de son administration pour simplifier les procédures et autres, également pour assurer son autonomie au niveau du ministère de la Défense.
00:03:18Donc, c'est des partenariats stratégiques qui sont très très importants et ça permet en fait à ce que la France devienne vraiment le leader en Europe, finalement, de l'intelligence artificielle.
00:03:26On parle toujours de ce sujet, vous savez, il y a les géants d'Ipsic, le chinois, il y a OpenAI avec les Américains.
00:03:33Et bien, on a Mistral, financé aussi par des Français, par Xavier Nel, par Rodolphe Saadé.
00:03:36Qui ont même fait une école, eux, de l'intelligence artificielle, du côté de Marseille, je crois.
00:03:40Et Qtai, exactement, c'est un laboratoire qui a été financé et c'est une très très bonne nouvelle d'avoir des personnes dans la taille comme Arthur Mensch qui a 32 ans et qui est absolument brillant.
00:03:49Bien sûr. Et autour de la table, c'est vrai qu'on a quand même l'habitude, nous en France, on va dire, de se laminer sur notre... de déplorer l'état des chercheurs, l'état de l'intelligence artificielle.
00:04:01On entend souvent l'Europe, colonie, colonie des Etats-Unis en tout ce qui concerne le numérique.
00:04:06Rani Slimane, vous regardez ça d'un bon oeil. Enfin, la France rayonne sur l'intelligence artificielle.
00:04:10Oui, bon, rayonner, moi, ce n'est pas mon sujet. Est-ce que c'est utile au pays ? Est-ce que c'est utile aux gens ?
00:04:14Le rayonnement, c'est pas... On est la France, on a, je ne sais pas combien de milliers d'années d'histoire, on n'a pas besoin de rayonner, on sait qui on est.
00:04:21Non, mais c'est un enjeu du futur, aujourd'hui, quand on parle...
00:04:24C'est pour ça, dans ce sens-là, rayonner, si on peut être leader dans ce domaine-là, c'est bien.
00:04:28Oui, d'image. Justement, moi, je trouve que ça fait quelques années qu'on est beaucoup sur l'image.
00:04:32Non, ce qui compte, c'est vraiment les fondamentaux. Est-ce que ce qu'on fait, ça sert ?
00:04:36Moi, je dis souvent...
00:04:38Vous réjouissez ou pas ?
00:04:38Oui, en tout cas, la chose que je vois par rapport à l'intelligence artificielle, c'est que, bon, déjà, la première chose qu'il faut dire, c'est que
00:04:45notre époque manque cruellement d'intelligence, et malheureusement, ça ne sera pas l'intelligence artificielle qui nous aidera.
00:04:50Mais par contre, effectivement, dans les enjeux technologiques, les enjeux, tout simplement, du futur, qui se présentent à nous, même du présent,
00:04:57l'intelligence artificielle est centrale. Le fait que ça soit en France et qu'on ait un peu de souveraineté, notamment sur l'action numérique,
00:05:04c'est une question qui est essentielle.
00:05:06Vous parliez de colonies, non. Par contre, il y a une chose qui est claire.
00:05:09C'est-à-dire que la France est une colonie, bien sûr, numérique, et non pas par ses capacités, parce que vous disiez,
00:05:13l'état de nos chercheurs, nos chercheurs sont excellents, on produit les meilleurs.
00:05:19Elles sont excellents, mais on n'a pas l'occasion de voir leur talent.
00:05:21C'est ça, et on est aspiré par les grandes entreprises capitalistiques américaines.
00:05:26Et donc, ça pose la question. Et moi, j'ai toujours défendu l'idée qu'il fallait aussi des grands opérateurs publics d'Internet.
00:05:33C'est quelque chose qui n'existe pas. Je ne comprends toujours pas pourquoi on n'a pas un moteur de recherche performant, puissant,
00:05:38qui serait capable d'être géré par la collectivité. Je pense que c'est possible.
00:05:44Jacques Millard, est-ce que vous, vous utilisez l'intelligence artificielle ? Qui plus est l'intelligence artificielle française, mon cher Jacques ?
00:05:50Alors, écoutez, ce qui est certain, c'est que quand on peut avoir une avancée technologique,
00:05:57ce n'est pas pour autant qu'on peut être très intelligent.
00:06:01Et donc, il faut faire la différence entre ce qui est un outil technique et la capacité de mettre en œuvre.
00:06:09Ce dont je me félicite, c'est que pour une fois, on a un système inventé par des ingénieurs français
00:06:16et qui est mis en exploitation.
00:06:20Eh oui.
00:06:20Ça, c'est très important, puisque souvent, nous sommes à la pointe de la recherche scientifique,
00:06:27mais il n'y a pas une mise en application industrielle.
00:06:29Bon, avec Mistral, c'est le cas.
00:06:31J'espère qu'ils auront devant eux encore beaucoup, je dirais, de marchés à conquérir.
00:06:37Mais il est vrai qu'en matière informatique, nous sommes trop dépendants des Américains
00:06:43et que nous devons faire très attention.
00:06:46Nous aurions dû déjà, à la fois en France et en Europe, avoir des moteurs de recherche,
00:06:53avoir une capacité à maîtriser l'informatique,
00:06:58alors même qu'au tout début, ça a été grandement une invention française,
00:07:03avec notamment Pouchin.
00:07:06Et donc, ce qu'il faut, c'est qu'on retrouve une capacité à maîtriser cette technologie
00:07:14qui est aujourd'hui, que nous sommes dans les mains américaines.
00:07:19Et quand j'entends le gouvernement dire, le gouvernement précédent,
00:07:24qu'il faut un contrat de confiance avec les Américains,
00:07:26je rigole, parce que lorsque nos entreprises vont mettre leur contrat de confiance dans iCloud,
00:07:36je peux vous dire que toutes les données foutent le camp pour les Etats-Unis
00:07:39et nous serons couillonnés.
00:07:42Voilà, couillonnés, ça sera le mot.
00:07:44Andréa Cotarac sur, justement, enfin la France qui arrive à se mettre dans le haut du panier
00:07:50concernant l'intelligence artificielle.
00:07:52Non mais j'ai envie de dire à Jacques Meur qu'il n'est pas le seul à rigoler.
00:07:55Il suffit de regarder Wikileaks ou d'écouter Julien Assange qui a été libéré.
00:07:59Marine Le Pen avait tout fait d'ailleurs pour le libérer,
00:08:01pour comprendre qu'il n'y a aucune confiance, ni avec les Américains,
00:08:04ni avec d'ailleurs toute grande puissance qui défend ses propres intérêts.
00:08:08Moi, je vais y aller très rapidement.
00:08:08L'IA, elle s'est accélérée et c'est devenu un phénomène de société
00:08:12parce qu'on avait préalablement des datas.
00:08:16Première question en matière de souveraineté,
00:08:193000 sources françaises sont contrôlées par les Américains dans notre pays, de datas.
00:08:23C'est-à-dire que la base, les briques de la construction de l'intelligence artificielle
00:08:27sont déjà contrôlées par les Etats-Unis d'Amérique.
00:08:30Mais il faut progresser, moi je suis tout à fait d'accord avec ce qui a été dit
00:08:33sur, on va dire, l'espoir français.
00:08:36Et deuxièmement, c'est un outil, donc reste à savoir ce qu'on en fait,
00:08:42reste à savoir ce que les politiques publiques entendent faire avec cet outil.
00:08:46Et le troisième point dont vous n'avez pas parlé, c'est l'éducation.
00:08:50L'éducation aux Français, l'éducation aux agents publics,
00:08:53l'éducation aux fonctionnaires, aux hauts fonctionnaires
00:08:55sur comment on utilise l'intelligence artificielle.
00:08:59Parce que je vais vous dire une chose, la plus grande fracture qui est devant nous,
00:09:02la fracture nationale, territoriale, sociale...
00:09:06C'est la fracture numérique.
00:09:06C'est la fracture numérique.
00:09:08Ceux qui sauront utiliser ces outils seront dans le très haut du panier.
00:09:12Ceux qui ne sauront pas utiliser ces outils seront complètement largués.
00:09:16Andréa Kotarac, porte-parole du Rassemblement National,
00:09:18je vous propose de garder la parole pour votre coup de gueule, vous,
00:09:21sur le Conseil de Défense qui a été convoqué, on va dire, en dernière minute par Emmanuel Macron.
00:09:26Il a lieu un mois et demi après, on va dire, la sortie du fameux rapport
00:09:31sur l'entrisme des frères musulmans dans le pays.
00:09:33Et vous dites, bon, au final, quoi, c'est encore un Conseil de Défense pour rien
00:09:37parce qu'on ne prend pas le sujet à bras-le-corps ?
00:09:39Oui, c'est ni un coup de gueule, ni un coup de cœur, c'est un coup d'ennui, en fait.
00:09:42C'est-à-dire que le disque est un peu veillé.
00:09:43Vous pouvez l'inventer, c'est pas interdit.
00:09:44M. Rotaillot nous a parlé pendant trois mois.
00:09:48Attention, je vais déclassifier le rapport sur l'entrisme des frères musulmans dans les institutions.
00:09:53Bon, très bien.
00:09:54Trois mois plus tard, il le déclassifie.
00:09:56Il n'y a pas grand-chose, en tout cas, dans ce rapport, dont nous n'étions pas au courant.
00:10:01Puis, il faut un Conseil de Défense pour le déclassifier.
00:10:04Puis, maintenant, un mois et demi après, M. Macron se réveille en expliquant
00:10:08qu'il va convoquer un Conseil de Défense sur ce sujet.
00:10:10Bon, il y a deux façons de voir les choses.
00:10:15Nous, on voit les choses sur le fait qu'il faut agir pour protéger nos institutions,
00:10:19agir pour protéger nos valeurs, agir pour protéger la France, la République,
00:10:22agir pour s'attaquer à ces idéologies totalitaires.
00:10:27Marine Le Pen avait proposé une proposition de loi pour s'attaquer,
00:10:30pas simplement à l'islamisme, mais à l'ensemble des idéologies totalitaires
00:10:33qui fracturent et s'attaquent à notre pays.
00:10:36Ça allait de la définition de l'incompatibilité de ces idéologies politiques
00:10:40avec la République.
00:10:41Ça allait, 40 articles, sur l'enseignement, sur les salariés,
00:10:45sur les agents publics, sur la culture, sur la communication,
00:10:48sur les personnes morales, sur le droit des étrangers,
00:10:50sur revoir le code pénal.
00:10:51Vous ne croyez pas à une issue plus favorable, plus forte
00:10:54qu'après ce Conseil de Défense ?
00:10:54C'est absolument global qu'il faut voir les choses.
00:10:57Et puis, il y a l'autre vision des choses,
00:11:00c'est celle du Parti Unique, qui va de la France Insoumise
00:11:03à Laurent Wauquiez.
00:11:04Oui, on vous répondra.
00:11:05Oui, il n'y a aucun problème.
00:11:06D'ailleurs, Laurent Wauquiez a été réélu grâce aux électeurs
00:11:09de Jean-Luc Mélenchon, encore faut-il le rappeler.
00:11:11Eux, ils ont souvent peur.
00:11:13Peur d'être accusés de racisme.
00:11:15Peur d'être accusés d'être anti-musulmans.
00:11:17Peur, peur, peur.
00:11:19Je vais...
00:11:20M. Attal, c'est pareil.
00:11:21Alors là, il sort sur l'interdiction du voile
00:11:23pour les moins de 15 ans ou je ne sais quoi.
00:11:24Non, mais restons sur justement l'antrisme des frères musulmans
00:11:26et le rapport.
00:11:27Eh bien, la première des choses à faire,
00:11:30c'est de définir le problème, définir les enjeux.
00:11:34Et je constate qu'à part le Rassemblement National,
00:11:36personne n'a défini les enjeux en face.
00:11:39Quand est-ce que nous allons faire la différence
00:11:41entre l'islamisme et les musulmans ?
00:11:44Quand ?
00:11:45L'islamisme, le musulman, il croit en Dieu,
00:11:47il respecte les autres, il respecte la loi.
00:11:49L'islamiste, il croit en Dieu et il massacre les autres.
00:11:52Il veut s'imposer, il veut s'ingérer
00:11:55dans les affaires institutionnelles.
00:11:57Première des choses, s'attaquer à l'islamisme,
00:11:59c'est défendre la France, c'est défendre la République,
00:12:01certainement pas.
00:12:01S'attaquer aux musulmans.
00:12:02Quand est-ce qu'on fait la délire, on sera l'islamisme ?
00:12:04En fait, moi, cette histoire de rapport
00:12:07est quand même incroyable.
00:12:08C'est là où quand même, on sait qu'il n'y a rien dans ce rapport.
00:12:11M. Rotaillot a juste une envie de placement politique
00:12:14pour aller mordre sur l'électorat du Front National,
00:12:17ce qui me fait, moi, avoir de l'autre côté un parti unique
00:12:19qui va de Marine Le Pen jusqu'à M. Attal
00:12:23où on exhibe à longueur de journée...
00:12:25Vous êtes tous très soupe ce matin-là.
00:12:27Oui, oui, oui.
00:12:27On n'a pas fait d'alliance aux législatives.
00:12:29Et la chose...
00:12:30Moi, c'est la réalité.
00:12:31Vous, c'est une théorie.
00:12:32La chose qui est importante,
00:12:34c'est qu'en fait, il y a la question des...
00:12:37Comment dirais-je ?
00:12:38De tout ce qui attaque notre pays
00:12:42dans ses fondements au niveau de l'idéologie
00:12:45qui doit être combattu.
00:12:45Et sur ça, il n'y a pas de problème.
00:12:47Le seul problème qu'on a,
00:12:48c'est qu'on a des gens qui instrumentalisent
00:12:50certaines monnaies
00:12:53qui font un grand étirage
00:12:55pour englober un maximum de personnes,
00:12:57pour ne pas parler des vrais problèmes.
00:12:58Les vrais problèmes, c'est que notre société,
00:13:00elle n'a plus de but, elle n'a plus d'utopie.
00:13:02On ne sait pas où on va.
00:13:02En tout cas, c'est un débat
00:13:03qui va forcément se poursuivre
00:13:05dans un instant sur Sud Radio.
00:13:06Les grands débats d'été reviennent.
00:13:08Et puis, on évoquera, bien sûr,
00:13:09vous venez d'entendre,
00:13:10le Conseil de Défense réuni par surprise
00:13:13par Emmanuel Macron
00:13:14pour poser la question de l'entrisme
00:13:16d'affaires aux musulmans dans la société.
00:13:17Il y a aussi cette question qu'on vous pose
00:13:19sur les réseaux sociaux,
00:13:20sur l'application Sud Radio.
00:13:21Faut-il désarmer la police municipale ?
00:13:24Ou au contraire,
00:13:24faire comme Mathilde Panot ?
00:13:26À savoir, hop là,
00:13:27on enlève les caméras de surveillance,
00:13:29on désarme la police municipale
00:13:30parce que peut-être
00:13:31vivons-nous dans un pays de business.
00:13:33C'est ça la vraie question.
00:13:34Vous êtes sur Sud Radio.
00:13:35Il est 11h.
00:13:36À tout de suite.
00:13:37Sud Radio.
00:13:38Sud Radio.
00:13:38Parlons vrai.
00:13:39Parlons vrai.
00:13:39Sud Radio.
00:13:40Parlons vrai.
00:13:42Sud Radio.
00:13:43Les débats de l'été,
00:13:4510h-13h,
00:13:46Maxime Liedot.
00:13:47Une heure de débat
00:13:48pour justement aussi
00:13:49vous confronter
00:13:50à nos 0826-300-300.
00:13:53Exprimez vos accords,
00:13:54vos désaccords
00:13:54avec ceux qui nous accompagnent.
00:13:56Aujourd'hui,
00:13:56Jules Laurent,
00:13:57rédacteur en chef de Frontière.
00:13:58Andréa Cotarac,
00:13:59porte-parole du Rassemblement National.
00:14:01Radice Liman,
00:14:02co-chef de file France Insoumise
00:14:03aux élections municipales
00:14:04de Montpellier.
00:14:05Et Jacques Millard,
00:14:06maire de Maison Lafitte
00:14:07et auteur de
00:14:07Bye Bye Démocratie
00:14:08aux éditions La Font-Presse.
00:14:10C'est vrai que là,
00:14:11on était en train de se dire
00:14:12bon finalement,
00:14:12l'entrisme,
00:14:13les frères musulmans,
00:14:14parce qu'Emmanuel Macron,
00:14:15président de la République,
00:14:16a convoqué un peu
00:14:17à la surprise générale
00:14:18un nouveau conseil de défense
00:14:19un mois et demi après
00:14:20justement la publication
00:14:21ou du moins
00:14:22la déclassification
00:14:23de ce rapport.
00:14:24Il y en a un qui dit
00:14:25entre Andréa Cotarac
00:14:26et Rani Slimane
00:14:27oui, enfin bon en fait
00:14:28ce rapport n'a rien montré du tout,
00:14:30on s'en fiche,
00:14:30il y a d'autres préoccupations.
00:14:31Et l'autre qui dit
00:14:32justement en fait
00:14:33ce rapport ne nous a rien appris
00:14:34parce qu'on savait déjà tout,
00:14:35l'entrisme des frères musulmans
00:14:36est au maximum.
00:14:38Où est le point de vérité
00:14:39peut-être Jules Laurent ?
00:14:40Je pense que ce rapport
00:14:41il a un défaut,
00:14:43le problème c'est de se concentrer
00:14:45sur la question des frères musulmans.
00:14:46C'est-à-dire qu'on devrait
00:14:47plutôt se concentrer
00:14:47sur la question de l'islamisme
00:14:49en général
00:14:49qui est absolument protéiforme,
00:14:51du salafisme
00:14:52jusqu'au frérisme pardon.
00:14:54Et dès lors en fait,
00:14:55d'ailleurs qu'on se concentre
00:14:56sur cette question
00:14:56des frères musulmans,
00:14:57on est là en train de se dire
00:14:58est-ce que lui il est frère musulman,
00:14:59est-ce que lui il ne l'est pas
00:14:59et autres.
00:15:00Et en fait finalement
00:15:00c'est quelque chose
00:15:01qui est très difficile à savoir.
00:15:02C'est une confréerie
00:15:03du secret et autres.
00:15:05Donc certains sont rassermantés,
00:15:06certains ne le sont pas.
00:15:07On est dans des choses d'ailleurs
00:15:08qui sont très théoriques,
00:15:10théologiques,
00:15:11compliquées.
00:15:11Alors qu'en fait
00:15:12il y a un pragmatisme
00:15:13à lutter contre l'islamisme.
00:15:14Il y a des choses qui sont simples
00:15:15sur la question du voile,
00:15:16sur la question
00:15:17de dispositions à prendre concrètes
00:15:19qui feraient vraiment
00:15:20reculer l'islamisme
00:15:21sans aller directement
00:15:22en fait au rapport de force
00:15:23sur qui est frère musulman
00:15:24et qui ne l'est pas.
00:15:25Donc je pense qu'en fait
00:15:26à travers ce conseil de défense,
00:15:29Emmanuel Macron
00:15:29il sait très bien où il va.
00:15:30Il sait qu'en fait
00:15:31il n'en débouchera rien,
00:15:32que derrière il n'y aura pas.
00:15:33Il y a un mois et demi
00:15:34à la base ça s'était quand même
00:15:35réglé sur
00:15:36on va dire engueulade
00:15:37avec Bruno Rotaio
00:15:38en disant
00:15:38j'ai décesté le fait
00:15:39que vous publiez ce rapport
00:15:40dans un mois et demi
00:15:41donc visiblement maintenant
00:15:42moi je veux des solutions concrètes.
00:15:44Vous n'y croyez pas ?
00:15:44Même Rani Slimane
00:15:45vous n'y croyez pas non plus ?
00:15:46Les solutions concrètes
00:15:47contre quoi en fait ?
00:15:49Contre quoi ?
00:15:49Contre l'entrisme
00:15:50on le voit
00:15:50le rapport.
00:15:52Je vais répondre à ma pop question.
00:15:53Ah oui c'est pour ça
00:15:54prévenez-moi dans ce cas.
00:15:56Non en fait
00:15:57contre quoi on lutte ?
00:15:59C'est quoi ?
00:16:00C'est une question de terrorisme ?
00:16:03Sur la question des armes
00:16:04sur la question des réseaux
00:16:05sur la question de la surveillance
00:16:07et de notre outil
00:16:09de police judiciaire
00:16:10qui a été complètement démonté
00:16:12par M. Darmanin
00:16:13ça c'est des vraies questions.
00:16:14On lutte contre quoi ?
00:16:15Contre de l'influence
00:16:16vous parliez de lutter
00:16:17contre le voile
00:16:18comment ça lutter contre le voile ?
00:16:20Moi ce que je sais
00:16:20c'est qu'on a une loi de 1905
00:16:21c'est une loi d'airain
00:16:22elle est équilibrée
00:16:23moi je la considère
00:16:24comme parfaite
00:16:25il y a les endroits
00:16:26où il y en a
00:16:26il y a des signes extérieurs
00:16:28de réjustité
00:16:29pas que le voile d'ailleurs
00:16:30et des signes
00:16:31et des endroits
00:16:32où il n'y en a pas
00:16:32et des endroits où il y en a
00:16:33Donc c'est un faux débat pour vous ?
00:16:35Evidemment que c'est un faux débat
00:16:36moi je sais que
00:16:37quand les gens que je croise
00:16:38dans la rue
00:16:38les problèmes qu'ils ont
00:16:39ils ne disent pas
00:16:40c'est le fait que
00:16:41les mères de famille
00:16:42accompagnent voilés
00:16:43accompagnent les enfants
00:16:44comme on a eu des débats
00:16:46sur ça quand même
00:16:46on a eu des débats
00:16:47sur le fait qu'il y a des mamans
00:16:48qui participent
00:16:51Pas des mamans
00:16:52des auxiliaires pédagogiques
00:16:53dans une sortie scolaire
00:16:54Il y avait aussi les mamans
00:16:55Des auxiliaires pédagogiques ?
00:16:56Non
00:16:56On appelle ça des parents accompagnants
00:16:58c'est la réalité
00:16:59Dans le cadre d'une sortie scolaire éducative
00:17:01Et quand les professeurs
00:17:03Ce ne sont pas en vacances
00:17:03Quand les professeurs
00:17:04font appel à des gens
00:17:06ils font appel
00:17:07non pas à des auxiliaires
00:17:08mais à des parents d'élèves
00:17:09Donc moi je veux bien
00:17:10qu'on explique
00:17:11Vous confondez tout
00:17:12Non ce ne sont pas des fonctionnaires
00:17:13Non mais d'accord
00:17:13mais je vais répondre
00:17:13Oui bien sûr vous allez répondre
00:17:14Mais ce ne sont pas des fonctionnaires
00:17:16Donc en fait
00:17:17la loi 1905
00:17:18elle s'applique aux gens
00:17:18qui tout simplement
00:17:19sont fonctionnaires
00:17:20Et après on ira voir
00:17:21notre sagesse
00:17:21Juste pour revenir sur la question
00:17:28Le juste de paix
00:17:29Jacques Millard
00:17:29fait l'arbitre
00:17:30entre vous deux
00:17:31Non je ne peux pas jouer
00:17:31Je ne peux pas parler
00:17:32Mais je vous trouve
00:17:33quand même
00:17:34vous crachez un peu trop
00:17:35dans la soupe
00:17:36parce que ce rapport
00:17:38et je l'ai lu
00:17:39en détail
00:17:40alors il y a
00:17:42une différence
00:17:43entre l'EFM
00:17:44et le salafisme
00:17:46ça c'est douteux
00:17:47parce qu'en réalité
00:17:48on aboutit au même résultat
00:17:50Personnellement
00:17:51ça fait depuis 1995
00:17:53que j'étudie
00:17:55la montée en puissance
00:17:56de l'islamisme
00:17:57Qu'est-ce que je constate ?
00:17:59C'est que les frères musulmans
00:18:00ont été interdits
00:18:01dans tous les pays arabes
00:18:03sans exception
00:18:04donc c'est quand même
00:18:05et que nous
00:18:06c'est vrai que c'est une idéologie
00:18:08et pour interdire
00:18:09donc il y a quand même
00:18:10chez nous
00:18:11une
00:18:12je dirais
00:18:13une montée en puissance
00:18:14de ces gens-là
00:18:15c'est vrai que la France
00:18:17a beaucoup d'autres problèmes
00:18:18on le sait
00:18:19économiques
00:18:19de la dette
00:18:20etc
00:18:20mais il ne faut pas
00:18:22cracher dans la soupe
00:18:23c'est un élément
00:18:24qui nous permettrait
00:18:26je dirais
00:18:26de prendre conscience
00:18:27il est bien rédigé
00:18:29il est fait par les services
00:18:30et donc
00:18:31de ce côté-là
00:18:33je crois
00:18:33que c'est un élément
00:18:34mais où
00:18:35il y a un problème
00:18:36c'est qu'on ne lutte pas
00:18:38contre une idéologie
00:18:40par
00:18:41je dirais
00:18:42des interdictions
00:18:43on doit lutter
00:18:44par l'idéologie
00:18:45par de la pédagogie
00:18:47par
00:18:47je dirais
00:18:48des contre-feux
00:18:49de nature politique
00:18:51et des us et coutumes
00:18:54donc
00:18:54il est évident
00:18:56que c'est insuffisant
00:18:58à ce titre
00:18:58et qu'il faut aller
00:18:59bien au-delà
00:19:00André Akotarac
00:19:02non mais très rapidement
00:19:02parce que j'entends
00:19:03la France Insoumise
00:19:04à l'instant
00:19:05parler qu'il y a d'autres problèmes
00:19:06que ce n'est pas très grave
00:19:07qu'il y a la laïcité
00:19:09dans notre pays
00:19:09bien sûr qu'il y a la laïcité
00:19:10mais ceux qui la violent
00:19:11la laïcité
00:19:12ceux qui la violent
00:19:14ce sont des membres
00:19:16du nouveau Front Populaire
00:19:17je vous prends deux exemples
00:19:18le maire de Grenoble
00:19:19qui finance
00:19:20Alliance Citoyenne
00:19:21liée aux frères musulmans
00:19:22dissoute par le ministre
00:19:24de l'Intérieur
00:19:24c'est
00:19:25M. Piole
00:19:26et c'est
00:19:26le nouveau Front Populaire
00:19:27deuxième exemple
00:19:28deuxième exemple
00:19:29si je peux me permettre de parler
00:19:30non mais si je peux pas parler
00:19:32chacun la parole
00:19:33parce que si je dois répondre
00:19:34et que derrière
00:19:35on coupe la parole
00:19:36c'est impossible
00:19:37pareil sur le CCIF
00:19:38on nous dit
00:19:40M. de la France Insoumise
00:19:41d'ailleurs
00:19:42les Insoumises sont très formés
00:19:43très intelligents
00:19:44mais ils se trouvent ça
00:19:45assez étonnant
00:19:45quand il s'agit de combattre
00:19:47l'islamisme
00:19:47alors là
00:19:48il y a d'autres problèmes
00:19:49dans la vie
00:19:50tout ça
00:19:51ça cache d'autres problèmes
00:19:52etc
00:19:53par contre
00:19:54ce que vous avez fait
00:19:55avec Jean-Luc Mélenchon
00:19:56et l'ensemble
00:19:56des députés
00:19:57de la France Insoumise
00:19:57c'est-à-dire
00:19:58manifestés avec les islamistes
00:19:59du CCIF
00:20:00en novembre 2019
00:20:02organisations dissoutes
00:20:04par le ministre
00:20:04à l'intérieur
00:20:04là il n'y avait
00:20:06pas plus grave
00:20:07vous avez manifesté
00:20:08avec les islamistes
00:20:08vous avez financé
00:20:09à travers vos collectivités
00:20:11des organisations islamistes
00:20:12dissoutes par le ministre
00:20:12à l'intérieur
00:20:13à un moment donné
00:20:14il faut regarder les choses
00:20:15en face
00:20:15est-ce qu'on combat
00:20:16l'islamisme ou pas
00:20:17je n'ai toujours pas compris
00:20:18oui ou non
00:20:19à la France Insoumise
00:20:20merci
00:20:21c'est quoi le problème ?
00:20:22voilà
00:20:23tout le monde
00:20:23on a réussi à se mettre d'accord
00:20:25j'espère qu'on arrivera
00:20:26à se mettre d'accord
00:20:26sur votre coup de gueule
00:20:28il y a aussi un certain nombre
00:20:28de me dire à prendre
00:20:29c'est d'expulser
00:20:31les fiches S
00:20:32qui sont dangereuses
00:20:33il faut les foutre dehors
00:20:34Jacques
00:20:35Jacques
00:20:35on va
00:20:35c'est votre moment
00:20:37vous allez pouvoir avoir
00:20:38un peu de temps de parole
00:20:39justement
00:20:40parce que c'est le moment
00:20:40de votre coup de gueule
00:20:41vous justement
00:20:42sur les manifestants
00:20:43ou les fameux
00:20:43soi-disant militants écolos
00:20:45contre loi 69
00:20:46ça c'est des images
00:20:47que vous n'avez pas supportées
00:20:48ce week-end
00:20:49c'est évident
00:20:50lorsqu'on voit
00:20:51soi-disant des gens
00:20:52qui veulent défendre l'écologie
00:20:54qui canardent les forces de l'ordre
00:20:56qui sont des véritables fascistes
00:20:59je suis révolté
00:21:00à des véritables fascistes
00:21:01je crois que ces gens-là
00:21:02ces gens-là méritent
00:21:03d'être condamnés
00:21:04fermement
00:21:05et il faut les arrêter
00:21:06ce n'est pas comme cela
00:21:08qu'on défend l'écologie
00:21:09ce n'est pas en tirant
00:21:10sur les forces de l'ordre
00:21:11ce n'est pas en préparant
00:21:13des coups
00:21:14tels qu'ils l'ont fait
00:21:15récemment
00:21:16avec
00:21:16des mortiers
00:21:19des boulons
00:21:20etc
00:21:20et que l'on canarde
00:21:22les forces de l'ordre
00:21:23ces gens-là
00:21:24sont des fascistes
00:21:25et je m'étonne
00:21:26qu'il n'y ait pas plus
00:21:27de condamnation
00:21:27contre ces gens-là
00:21:29qui créent
00:21:30je dirais
00:21:31qui utilisent
00:21:33tel
00:21:33on avait
00:21:34ça jadis
00:21:35au moment du fascisme
00:21:36c'est véritablement
00:21:38des gens
00:21:38qui sont contre
00:21:39non seulement la démocratie
00:21:41mais contre
00:21:42je dirais
00:21:42l'ordre républicain
00:21:43vous tapez
00:21:44vous tapez
00:21:44d'un coup de poing sévère
00:21:46sur la table
00:21:46Jacques Millard
00:21:47fascisme
00:21:48oui mais c'est là
00:21:50je vous reconnais
00:21:50vous m'aviez manqué
00:21:51vous m'aviez manqué
00:21:52Jacques
00:21:52c'est pour ça
00:21:53Rani Slimane
00:21:53vous répond
00:21:54il a écarquillé les yeux
00:21:56Jacques
00:21:56ça ne m'étonne pas
00:21:59vous êtes mon aîné
00:22:02ça me fait mal au coeur
00:22:03de vous rappeler
00:22:03c'est quoi le fascisme
00:22:04le fascisme
00:22:05c'est l'exercice du pouvoir
00:22:06d'une manière coercisive
00:22:08par des personnes
00:22:09qui prennent le pouvoir de force
00:22:10là on parle de gens
00:22:12qui veulent tout simplement
00:22:13faire en sorte
00:22:13que notre pays
00:22:14ne ressemble pas
00:22:15à un grand grand
00:22:16terrain de goudron
00:22:17moi il se trouve
00:22:18que je suis de la région
00:22:19Jacques
00:22:20laissez répondre
00:22:21il se trouve que je suis de la région
00:22:23et nous notamment
00:22:24à Montpellier
00:22:24on a également
00:22:25le même type de problème
00:22:27avec ce qu'on appelle
00:22:28le com
00:22:28donc un contournement
00:22:29on sait très bien
00:22:30que ça ne va pas résoudre
00:22:30les problèmes
00:22:31d'embouteillage
00:22:33on sait très bien
00:22:34que Vinci derrière
00:22:34a des intérêts
00:22:35en fait
00:22:36et ses intérêts
00:22:37c'est des intérêts privés
00:22:38qui sont là pour capter
00:22:39de l'argent public
00:22:39c'est à dire l'argent
00:22:40qu'on ne donnera pas
00:22:41à votre municipalité
00:22:42je sais que vous en manquez
00:22:43donc moi ça me fait mal au coeur
00:22:45de vous voir
00:22:45de ne pas comprendre
00:22:46qu'en fait
00:22:46que les gens
00:22:47qui se battent
00:22:48pour l'intérêt collectif
00:22:49vous les criminalisez
00:22:50et vous les traitez de fascistes
00:22:51et je viens de vous démontrer
00:22:52que ce ne sont pas des fascistes
00:22:53parce qu'ils ne veulent pas
00:22:54le pouvoir
00:22:54et l'exercer de manière autoritaire
00:22:56et j'ai du mal
00:22:58et j'ai du mal
00:22:59j'ai mal au coeur
00:23:00pour vous également
00:23:01de ne pas comprendre
00:23:02que nos petits enfants
00:23:03ont besoin
00:23:04d'un monde
00:23:05qui soit vivable
00:23:05les collectifs qui sont présents
00:23:06sur place par exemple
00:23:07l'un des collectifs centrales
00:23:08c'est les soulèvements de la terre
00:23:09les soulèvements de la terre
00:23:10ils ont théorisé
00:23:11dans un livre dernièrement
00:23:12la violence
00:23:12l'utilisation de la violence
00:23:13qui est un pragmatisme pour eux
00:23:15vis-à-vis de la police
00:23:15vis-à-vis des forces de l'ordre
00:23:16pour obtenir des victoires
00:23:17pardon
00:23:18mais obtenir des victoires politiques
00:23:19obtenir des victoires politiques
00:23:20par la violence
00:23:21en frappant
00:23:22et en brûlant des policiers
00:23:23ça c'est du fascisme
00:23:24c'est exactement la définition
00:23:25que vous venez de donner
00:23:25et ce sont le comité centralisateur
00:23:27de ces mobilisations
00:23:28derrière cela
00:23:29il y a évidemment
00:23:30des manifestants
00:23:30qui sont aussi pacifiques
00:23:31qui sont montrés
00:23:32sur certaines des images
00:23:33de propagande de gauche
00:23:34sauf que eux
00:23:34ah c'est la propagande
00:23:35donc quand c'est pacifique
00:23:35c'est la propagande
00:23:36je vous ai expliqué pourquoi
00:23:37c'est quand même gazé
00:23:38je vous ai expliqué pourquoi
00:23:39parce qu'en fait
00:23:40ce sont les mêmes
00:23:40qui viennent cacher
00:23:41qui viennent justement abriter
00:23:42tous les casseurs
00:23:43et tous ceux qui ont lancé
00:23:43des cocktails molotov
00:23:44sur la police
00:23:45en fait ce sont les mêmes
00:23:46c'est un groupe commun
00:23:46qui accepte la violence
00:23:48il y en a certains qui l'utilisent
00:23:49d'autres qui l'acceptent
00:23:49et qui cachent ceux qui utilisent
00:23:50la violence
00:23:51ce que j'appelle les violences
00:23:51c'est bien deux obéissances civils
00:23:52c'est théorisé
00:23:53je sais un cocktail molotov
00:23:54sur un policier
00:23:55c'est théorisé
00:23:56doucement
00:23:56je pense que vous avez pas
00:23:58besoin de crier
00:23:59pour que vous puissiez vous écrire
00:24:00jeter un cocktail molotov
00:24:01sur un fourgon de police
00:24:02c'est pas la désobéissance civile
00:24:04la désobéissance civile
00:24:05c'est d'être en capacité
00:24:06d'aller sur un terrain
00:24:06là on veut créer
00:24:08ils ont pas jeté
00:24:08des cocktails molotov
00:24:09sur la police
00:24:09c'est d'aller
00:24:11ça vous gêne peut-être
00:24:12je voulais pas répondre
00:24:12ah non les soulèvements de la terre
00:24:13vous êtes sûr de ce que vous dites
00:24:14que c'est les soulèvements de la terre
00:24:15qui ont jeté un côté
00:24:16franchement
00:24:17moi je serais vous
00:24:18je me méfierais d'un percent diffamation
00:24:20bah non je me méfie absolument pas
00:24:21je peux le maintenir
00:24:22et c'est d'ailleurs
00:24:22vous-même qui l'ont théorisé
00:24:23c'est eux-même qui l'ont revendiqué
00:24:24moi je suis un juge de paix
00:24:28non pas
00:24:29alors tout le monde est juge de paix
00:24:31justement vous l'êtes
00:24:33et personne d'autre
00:24:34je vous fais un privilège
00:24:35chacun un de temps en temps
00:24:36moi ça me ferait pas le cœur de l'être
00:24:3711h17
00:24:39dans quelques instants
00:24:40sur Sud Radio
00:24:41la question qu'on vous a posée
00:24:42sur l'application
00:24:42et sur les réseaux sociaux
00:24:43à savoir
00:24:44faut-il peut-être mieux
00:24:46indemniser les élus locaux
00:24:47peut-être qu'on arrivera
00:24:48à avoir un peu plus de calme
00:24:49et de sérénité
00:24:50autour de la table
00:24:50mesdames, messieurs
00:24:51je vous rappelle
00:24:51que nous sommes censés
00:24:52être en vacances
00:24:53s'il vous plaît
00:24:54c'est synonyme de délicatesse
00:24:56de repos
00:24:56de tranquillité
00:24:57donc on va essayer
00:24:58de l'instaurer
00:24:58un peu dans The Studio
00:24:5911h17
00:25:00et vous êtes sur Sud Radio
00:25:02à tout de suite
00:25:02Sud Radio
00:25:04Parlons Vrai
00:25:05Parlons Vrai
00:25:06Sud Radio
00:25:07Parlons Vrai
00:25:07De l'été
00:25:0810h-13h
00:25:09Maxime Liedot
00:25:10on ne vous lâche pas
00:25:11et je peux vous dire à Paris
00:25:12si on n'est pas du tout
00:25:13à un niveau caniculaire dehors
00:25:14l'ambiance dans le studio
00:25:16est vraiment brûlante
00:25:17avec nos invités
00:25:18Jules Laurent
00:25:18rédacteur en chef
00:25:19de Frontières
00:25:20Andréa Cotarac
00:25:21porte-parole du Rassemblement National
00:25:22Jacques Millard
00:25:23maire de Maison Lafitte
00:25:24et auteur de
00:25:25Bye Bye Démocratie
00:25:26et Rani Slimane
00:25:27qui est co-chef de file
00:25:28France Insoumise
00:25:29aux élections municipales
00:25:30à Montpellier
00:25:31vous voulez nous interpeller
00:25:32participer à la discussion
00:25:330 826 300 300
00:25:36il y a un coup de gueule
00:25:37Rani
00:25:38votre dernier
00:25:38et vous nous avez dit
00:25:39je vais faire court
00:25:40on aura place
00:25:41ensuite au vrai débat
00:25:42à la question notamment
00:25:43qu'on vous pose
00:25:43sur l'application
00:25:44et sur les réseaux sociaux
00:25:45de Sud Radio
00:25:46à savoir
00:25:47est-ce qu'il faut
00:25:48ou pas
00:25:48mieux armer
00:25:49désarmer la police
00:25:50c'est en tout cas
00:25:50la suggestion
00:25:51de Mathilde Panot
00:25:52et puis Emmanuel Macron
00:25:53je ne sais pas
00:25:54si vous avez entendu
00:25:54la petite musique
00:25:55que le Président de la République
00:25:56a laissé filer ce week-end
00:25:57en disant
00:25:58mais 2027 c'est bien
00:25:59mais les jeunes en marche
00:26:00là
00:26:00tous ceux qui me soutiennent
00:26:01c'est pas
00:26:02je vais avoir besoin de vous
00:26:04dans 2 ans
00:26:05dans 5 ans
00:26:05dans 10 ans
00:26:06d'où cette question
00:26:07faut-il que le Président
00:26:08de la République actuelle
00:26:08reste dans la vie politique
00:26:10on attend votre code fil
00:26:110826 300 300
00:26:13le camarade Manu
00:26:14est déjà au standard
00:26:15prêt à vous accueillir
00:26:17mais votre coup de gueule
00:26:17mon cher Rani
00:26:18c'est le plus grand détournement
00:26:20d'argent
00:26:20de l'histoire de France
00:26:22qui selon vous
00:26:23est toujours en cours
00:26:24moi j'adore les films
00:26:25de casse et de gangster
00:26:26mais simplement
00:26:27les films
00:26:27pas plus
00:26:28et là ce que je vois
00:26:29c'est que
00:26:30en fait chaque année
00:26:31il y a entre
00:26:32150 et 250 milliards
00:26:34on ne sait pas trop
00:26:35parce que c'est opaque
00:26:35et sur cette somme
00:26:37que je viens de vous annoncer
00:26:3780% est capté par quelques-uns
00:26:39c'est quoi ?
00:26:40ce casse
00:26:41qui a lieu
00:26:41et qui est encore en lieu
00:26:43et qui a été
00:26:43mise en place
00:26:44par François Hollande
00:26:45c'est l'aide aux entreprises
00:26:47alors quand je parle
00:26:48des aides aux entreprises
00:26:48on va se mettre d'accord direct
00:26:49je ne vous parle pas
00:26:50de la TPE
00:26:51et je ne vous parle pas
00:26:52de votre artisan
00:26:52je vous parle de Sanofi
00:26:53je vous parle de Total
00:26:54je vous parle des trucs comme ça
00:26:55sujet sur lequel
00:26:56il y a eu d'abord
00:26:57une commission d'enquête
00:26:57tout à fait
00:26:58tout à fait
00:26:59et ce que l'on constate
00:27:02c'est que
00:27:03vous allez avoir
00:27:03donc c'est du crime organisé
00:27:05moi je le dis
00:27:05c'est du crime organisé
00:27:06vous avez de l'argent public
00:27:07c'est l'argent de notre sueur
00:27:08de notre front
00:27:09celle de nos parents
00:27:10de nos frères
00:27:11de nos soeurs
00:27:11de nos voisins
00:27:12qui s'évaporent
00:27:13dans la poche de quelques-uns
00:27:14c'est des chiffres
00:27:15qui ne sont même pas
00:27:16en plus précisément
00:27:18précisément chiffrés
00:27:20c'est très opaque
00:27:21donc ça fait vraiment peur
00:27:22mais par exemple
00:27:23on sait que
00:27:23pour parler d'une entreprise
00:27:25qui est implantée chez moi
00:27:25à Montpellier
00:27:26Sanofi
00:27:27on sait très bien
00:27:28qu'ils ont engagé
00:27:28plusieurs milliards
00:27:29et que là
00:27:30ils ont supprimé
00:27:311500 postes de chercheurs
00:27:32des fameux chercheurs
00:27:33dont on parle
00:27:33pour la technologie
00:27:35française
00:27:35pour l'intelligence artificielle
00:27:38et pour la santé
00:27:38la santé
00:27:39ou le rechercher des mouvements
00:27:41au moment où on sait
00:27:42que par exemple
00:27:43de temps en temps
00:27:43il y a des épidémies
00:27:44quand on ne les voit pas arriver
00:27:45qui arrivent
00:27:45donc ces aides distribuées
00:27:46c'est du crime organisé
00:27:47parce que vous avez dit
00:27:48je fais court
00:27:49je vois qu'on n'y arrive pas
00:27:50c'est du crime organisé
00:27:52et il va falloir
00:27:53combattre le mal à la racine
00:27:54ça a été instauré
00:27:55par François Hollande
00:27:55et ça a été accéléré
00:27:57par Emmanuel Macron
00:27:58ce grand tout
00:28:00du milieu
00:28:01qui n'a qu'un seul but
00:28:02c'est prendre l'argent
00:28:02des français
00:28:03pour le donner aux autres
00:28:03Jacques Millard
00:28:04maire de Maison Lafitte
00:28:05est-ce que nous devons voir
00:28:06François Hollande
00:28:07comme un remake
00:28:08d'Ocean Eleven
00:28:09à savoir qu'il a organisé
00:28:11le crime
00:28:11auprès des grandes entreprises
00:28:12la classe en moins
00:28:14on ne va pas dire ça
00:28:15mais ce qui est certain
00:28:16c'est qu'il faut
00:28:17beaucoup mieux
00:28:18contrôler
00:28:18l'argent public
00:28:19et distribué
00:28:20à ces entreprises
00:28:22qu'on ne peut pas se permettre
00:28:24d'avoir des entreprises
00:28:25auxquelles on donne
00:28:26de l'argent
00:28:27et qui foutent le camp
00:28:28à l'étranger
00:28:29et qui délocalisent
00:28:30notamment en matière
00:28:31de recherche
00:28:32donc c'est une question
00:28:33de politique industrielle
00:28:35et des moyens
00:28:36qu'on doit se donner
00:28:37et c'est à l'État
00:28:38de le faire
00:28:39et de l'argent
00:28:39qu'on trace
00:28:40et qu'on suit
00:28:41c'est là où l'État
00:28:41est faible
00:28:42c'est qu'il refuse
00:28:44il faut intervenir
00:28:45en matière
00:28:46de politique industrielle
00:28:47je peux vous dire
00:28:48qu'on a de mille progrès
00:28:49à faire
00:28:50et que notamment
00:28:51au niveau européen
00:28:52on a des règles
00:28:54c'est pas du tout
00:28:56la politique industrielle
00:28:58c'est de la concurrence
00:28:59tout azimut
00:29:00non seulement
00:29:02en Europe
00:29:03c'est à dire
00:29:04en Union Européenne
00:29:05mais dans le monde entier
00:29:06et donc là
00:29:06il y a un problème
00:29:07parce que les multinationales
00:29:09elles arbitrent
00:29:10en fonction
00:29:10de leur intérêt
00:29:11et c'est là
00:29:12où on doit reprendre la main
00:29:13Andréa Kotarak
00:29:14sur justement
00:29:15ce crime organisé
00:29:16en tout cas
00:29:16de l'État
00:29:17visiblement
00:29:18de donner certaines aides
00:29:19à des entreprises
00:29:19qui après
00:29:20ou délocalisent
00:29:21et suppriment des postes
00:29:22c'est les politiciens
00:29:23qui font ça
00:29:23c'est même pire que ça
00:29:24on a eu un article
00:29:25dans Figaro
00:29:26c'est que l'argent public
00:29:28donc de vous et moi
00:29:29part sans contrôle
00:29:30sans condition
00:29:32et sans contrôle
00:29:33de l'efficacité
00:29:34qu'il y a derrière
00:29:34c'est quand même
00:29:35extrêmement grave
00:29:36c'est François Hollande
00:29:36qui l'a mis en oeuvre
00:29:37vous vous souvenez
00:29:37c'était le Medef
00:29:38qui avait dit
00:29:38on promet un million
00:29:39d'emplois en retour
00:29:40efficacité zéro
00:29:41tous les instituts
00:29:42le disent
00:29:42l'efficacité de cette politique
00:29:45c'est zéro
00:29:46et moi je pose la question
00:29:47alors oui Macron a continué
00:29:48mais l'organisation
00:29:51en bande organisée
00:29:52là aussi
00:29:52elle est au Nouveau Front Populaire
00:29:54c'est M. Vallaud
00:29:56qui l'a mis en place
00:29:57c'est M. Aurélien Rousseau
00:29:58c'est M. Hollande
00:30:00c'est Mme Borne
00:30:01qui en a parlé
00:30:01je me suis dit
00:30:02qu'on allait avoir
00:30:02un point d'accord
00:30:03pas du tout
00:30:03mais on a un point d'accord
00:30:04sur le fond
00:30:05mais moi je vous salue
00:30:06parce que vous avez
00:30:07beaucoup de courage
00:30:07Mme Borne était dans
00:30:08le Nouveau Front Populaire
00:30:09je suis content
00:30:09de le savoir
00:30:09précisément dans
00:30:11l'application de la politique
00:30:12de M.
00:30:13il faut comprendre
00:30:13mon cher Rani Slimane
00:30:14que vous payez
00:30:15pour tous ceux
00:30:16qui sont un peu à gauche
00:30:17là selon André
00:30:17non non non
00:30:19ce que vient de dire
00:30:22M. Cotard
00:30:23c'est très bien
00:30:23ce que je prends
00:30:23de ces gens là
00:30:24ce que dit l'insoumis
00:30:25autour de cette table
00:30:25Rani Slimane
00:30:26Rani Slimane
00:30:28co-chef de file
00:30:30France Insoumis
00:30:31sur le fond
00:30:31tout le monde
00:30:33devrait être d'accord
00:30:34de M. Millard
00:30:35qui est à l'air
00:30:36de moi-même
00:30:36à savoir que l'argent public
00:30:37doit être contrôlé
00:30:38et s'il est utilisé
00:30:39doit être efficace
00:30:40donc ce que vous dites
00:30:41c'est vrai
00:30:42je vous dis simplement
00:30:43qu'en le disant
00:30:43vous avez beaucoup de courage
00:30:44parce que ceux qui ont organisé cela
00:30:46ils sont dans votre camp
00:30:47Jules Laurent
00:30:47rédacteur en jet de Frontières
00:30:48je pense qu'on peut prendre
00:30:49peut-être un exemple concret
00:30:50on parlait du cloud
00:30:51et du fait qu'on est devenu
00:30:52une colonie numérique américaine
00:30:54c'est-à-dire que je crois
00:30:55que 70% des données
00:30:56des entreprises
00:30:57sont présentes
00:30:57en ce moment aux Etats-Unis
00:30:59pourquoi est-ce qu'on n'a pas eu
00:31:00justement un grand projet
00:31:01d'investissement
00:31:02directement dans des hubs
00:31:03de data centers
00:31:04directement en France
00:31:05afin d'assurer
00:31:06notre souveraineté numérique
00:31:06là ça me paraît être
00:31:07justement quelque chose
00:31:08de stratégique
00:31:09une autonomie stratégique
00:31:10pourquoi pas jusqu'à 2032
00:31:11vu qu'Emmanuel Macron
00:31:12veut se représenter
00:31:12Oui le courage
00:31:13on n'en manque pas
00:31:14et le courage
00:31:15a manqué au Front National
00:31:16pour voter la motion de censure
00:31:17qui a été déposée récemment
00:31:18parce que ça continue
00:31:19et se crème organisé
00:31:20en faisant tomber le gouvernement
00:31:21M. Cotarac
00:31:21On aura l'occasion
00:31:23si on pouvait éviter
00:31:24de reparler de censure
00:31:25de remaniement
00:31:26et de nouveaux fonds populaires
00:31:26à chaque sujet
00:31:27à Jacques Millard
00:31:28Arbitre de paix Jacques Millard
00:31:29Ce que vous devez savoir
00:31:32ce que vous devez savoir
00:31:34et que vous semblez ignorer
00:31:35c'est qu'en réalité
00:31:37dans les traités européens
00:31:38la concurrence est mondiale
00:31:40et que non seulement
00:31:42c'est mondial
00:31:43et que l'Union Européenne
00:31:45a acté
00:31:47sous pression des Américains
00:31:49que l'arbitrage
00:31:50se fait au niveau mondial
00:31:52et donc on a perdu
00:31:53la main là-dessus
00:31:54et donc les multinationales
00:31:56en profitent
00:31:56point barre
00:31:57Le bon sens de Jacques Millard
00:32:00mais le bon sens
00:32:01on va en avoir besoin aussi
00:32:02parce que s'il y a
00:32:03beaucoup de décisions
00:32:03qui se prennent au niveau européen
00:32:04il y en a une décision
00:32:06qu'on va pouvoir prendre
00:32:06au niveau local
00:32:08en tout cas au niveau national
00:32:09c'est l'augmentation
00:32:09des inévités des élus
00:32:11qui est débattu
00:32:12cet après-midi
00:32:12à l'Assemblée nationale
00:32:14et c'est vrai
00:32:15que c'est une question
00:32:16qui doit se poser
00:32:17parce que quand on sait
00:32:18que rien que sur
00:32:19les dernières années
00:32:20entre 2020 et 2025
00:32:22c'est plus de 2000 maires
00:32:23qui ont décidé
00:32:24tout simplement
00:32:24de démissionner
00:32:25de leur fonction
00:32:25ça représente
00:32:26environ 6% des maires
00:32:28c'est un phénomène
00:32:28sans précédent
00:32:29c'est ce que nous dit
00:32:30notamment l'association
00:32:31des maires de France
00:32:31et le centre de recherche
00:32:33politique de Sciences Po
00:32:34et qui nous dit
00:32:35en fait il faut absolument
00:32:36revoir ça
00:32:37augmenter les indemnités
00:32:38des élus
00:32:39peut-être regarder
00:32:40s'il y a un ou deux systèmes
00:32:41qu'on ne peut pas améliorer
00:32:42est-ce que vous
00:32:43autour de la table
00:32:43c'est quelque chose
00:32:44que vous
00:32:44on va dire
00:32:46auquel vous êtes favorable
00:32:46ou au contraire
00:32:47vous dites
00:32:47c'est pas du tout le sujet
00:32:48c'est beaucoup plus fort
00:32:49que seulement
00:32:50mettre un peu d'argent
00:32:51au milieu de cette problématique
00:32:52le bon sens veut que ce n'est pas
00:32:54une question d'argent
00:32:54ça voudrait dire sinon
00:32:55que tout est une question d'argent
00:32:57et pour nos élus locaux
00:32:58même si c'est quelque chose
00:32:59qui est un véritable sujet
00:33:02on ne peut pas résumer
00:33:03le problème démocratique
00:33:04de notre pays
00:33:05à travers la question
00:33:06de l'indemnité
00:33:07cependant
00:33:08il y a déjà des petites choses
00:33:09qui sont possibles de faire
00:33:10moi ce que j'ai rencontré
00:33:11avec les élus locaux
00:33:12c'est la question de la reconnaissance
00:33:13il y a un grand manque
00:33:14de reconnaissance
00:33:15de l'Etat
00:33:15envers ces gens qui
00:33:17et je ne parle pas
00:33:17dans les grandes villes
00:33:18mais surtout dans
00:33:18les petits villages
00:33:19et les petites villes
00:33:20endossent
00:33:21une vraie étape sacerdosse
00:33:22pour rendre service
00:33:24juste une petite chose
00:33:25moi il y a quelque chose
00:33:27qui me semble fondamental
00:33:28c'est notamment
00:33:29sur les élus d'opposition
00:33:30parce qu'on a un vrai problème
00:33:31c'est-à-dire que dans les mairies
00:33:32les élus d'opposition
00:33:34ont peu de pouvoir
00:33:35et je ne parle pas
00:33:35et aussi également
00:33:36des indemnités très basses
00:33:37qui ne permet pas
00:33:38d'avoir ce contrôle démocratique
00:33:39on manque de contrôle démocratique
00:33:41à tous les échelons
00:33:42de la République
00:33:42également au niveau local
00:33:44il en faut davantage
00:33:44je me souviens
00:33:46d'un sondage
00:33:46qui a été publié
00:33:47il y a 2-3 mois
00:33:48ça avait été en une
00:33:49du Parisien week-end
00:33:50justement sur les maires
00:33:50et l'insécurité
00:33:51il y avait un chiffre
00:33:52extraordinaire dans ce sondage
00:33:53qui disait que 56% d'entre eux
00:33:55se sentaient abandonnés
00:33:57par l'État
00:33:57Jacques Myard
00:33:58comment vous regardez
00:33:59cette initiative
00:34:00ou en tout cas ce débat
00:34:00qui va avoir lieu
00:34:01cet après-midi
00:34:02l'indemnité
00:34:03vous l'élu local
00:34:04les indemnités
00:34:04c'est un point
00:34:05mais en réalité
00:34:07ce que
00:34:07au fil des années
00:34:09ce qui a été fait
00:34:11par les politiques
00:34:12tous bords confondus
00:34:14c'est qu'on a abandonné
00:34:15le pouvoir
00:34:16à la technocratie
00:34:17qui gouverne
00:34:19c'est l'État profond
00:34:20et donc les collectivités
00:34:22sont pieds et mains
00:34:24liées
00:34:25par cette technocratie
00:34:27et donc ce dont les maires
00:34:28se plaignent véritablement
00:34:29c'est qu'ils ont perdu le pouvoir
00:34:31c'est qu'ils ne peuvent plus faire
00:34:32une chose
00:34:33si vous voulez
00:34:34modifier les règles d'urbanisme
00:34:36vous avez un porté à connaissance
00:34:37de l'État
00:34:37et je peux vous dire
00:34:39c'est une quirielle
00:34:40de
00:34:40de dictates
00:34:42c'est ça le problème
00:34:43Andréa Cotarac
00:34:44justement sur ça
00:34:45sur le myriel
00:34:45de dictates
00:34:46la démocratie
00:34:47n'existe plus
00:34:48le fameux
00:34:50article 72
00:34:51de jadis
00:34:52où les collectivités
00:34:54s'administrent
00:34:55librement
00:34:56c'est du pipeau
00:34:57du pipeau
00:34:58Andréa Cotarac
00:34:59sur ce sujet
00:34:59je partage
00:35:01mais simplement
00:35:01sur les indemnités
00:35:02des élus
00:35:03parce que c'est souvent
00:35:03généralisé
00:35:04les élus
00:35:05la réalité
00:35:06c'est qu'on a
00:35:06différents élus
00:35:08et quand on voit
00:35:08que le député européen
00:35:10gagne
00:35:11je ne sais pas
00:35:1112 000 euros par mois
00:35:13et que la France
00:35:14rajoute 10 milliards d'euros
00:35:16dans la contribution
00:35:17au budget de l'Union Européenne
00:35:18on peut se poser des questions
00:35:19quand en même temps
00:35:20on a
00:35:21des maires
00:35:22de petites communes
00:35:23qui travaillent
00:35:25tous les jours
00:35:25jour et nuit
00:35:26et qui ont peur
00:35:27de se faire payer
00:35:27pour eux-mêmes
00:35:28pour ne pas grever
00:35:29le budget de leur commune
00:35:30donc la réalité
00:35:31ce n'est pas les indemnités
00:35:32des élus
00:35:32c'est une certaine justice
00:35:34entre ceux qui sont
00:35:35en première ligne
00:35:35et les autres
00:35:36Jules Laurent
00:35:37le mot de la fin
00:35:37en tout cas sur ces coups de coeur
00:35:38coups de gueule
00:35:39ce qui est sûr
00:35:39c'est qu'il faut rajouter
00:35:40aussi toute la complexité
00:35:41c'est-à-dire
00:35:41dans une petite commune
00:35:42monter une liste paritaire
00:35:45vous savez
00:35:45non mais ça c'est
00:35:46le délire total
00:35:47justement de l'inclusivité
00:35:48ça vient d'où ?
00:35:49ah bah ça vient de la gauche
00:35:50non non
00:35:50on recommence
00:35:51non mais voilà
00:35:52c'est le genre de choses
00:35:53sur la place des femmes
00:35:54dans la démocratie
00:35:55c'est le genre de la gauche
00:35:56on en est très peu
00:35:56Jules Laurent
00:35:57mais c'est parce que
00:35:57vous sentez aussi
00:35:58des femmes pour mettre des femmes
00:35:59il y a des femmes
00:36:00qui sont très talentueuses
00:36:00qui n'ont pas besoin
00:36:01et qui n'ont pas besoin
00:36:02d'être très sûres
00:36:03si on pouvait éviter
00:36:03d'ouvrir le débat
00:36:05la pression politique
00:36:06demain
00:36:07demain si vous voulez
00:36:11de pouvoir
00:36:11de responsabilité
00:36:12et je pense que oui
00:36:13effectivement
00:36:13monter leurs indemnités
00:36:14dans ce cadre-là
00:36:15et aussi éviter
00:36:16les dépenses inutiles
00:36:17dans les municipalités
00:36:18il y a des agents municipaux
00:36:19qui sont payés à rien faire
00:36:20et bien voilà
00:36:20ça sera le mot de la fin
00:36:21dans un instant
00:36:22la question
00:36:22Emmanuel Macron
00:36:23doit-il rester dans la vie publique
00:36:24jusqu'en 2032 ?
00:36:26c'est en tout cas
00:36:26la petite musique
00:36:27qu'il a commencé à distiller
00:36:28ce week-end
00:36:29beaucoup de gens le souhaitent
00:36:30peut-être aussi
00:36:31qu'il y a beaucoup de gens
00:36:31qui ne le souhaitent pas
00:36:32on se retrouve dans quelques minutes
00:36:34vous êtes sur Sud Radio
00:36:35et on vous accompagne
00:36:36tout l'été
00:36:36à tout de suite
00:36:37Sud Radio
00:36:39Sud Radio
00:36:41Encore une demi-heure
00:36:49pour ferrailler
00:36:50sur l'actualité du jour
00:36:51et cette question
00:36:52qu'on vous pose
00:36:53sur nos réseaux sociaux
00:36:54évidemment
00:36:54l'application Sud Radio
00:36:56également
00:36:56souhaitez-vous
00:36:57qu'Emmanuel Macron
00:36:58reste dans la vie politique
00:36:59jusqu'en 2032 ?
00:37:01Parce que oui
00:37:02le président de la République
00:37:03a glissé cette petite idée
00:37:05alors que les jeunes
00:37:06avec Emmanuel Macron
00:37:07sont devenus
00:37:07les jeunes en marche
00:37:08on n'est pas non plus
00:37:09sur une transgression totale
00:37:10le chef de l'État
00:37:12a fait une petite apparition surprise
00:37:13en disant
00:37:14mais 2027
00:37:15c'est pas l'objectif
00:37:16l'objectif c'est dans 2 ans
00:37:17dans 3 ans
00:37:18dans 5 ans
00:37:19dans 10 ans
00:37:19bref
00:37:19j'ai besoin
00:37:20vous soyez avec nous
00:37:21et auditeurs de Sud Radio
00:37:22j'ai besoin que vous
00:37:23vous soyez avec nous
00:37:23dans le studio
00:37:24pour débattre en notre compagnie
00:37:26je rappelle que nous sommes
00:37:27toujours en compagnie
00:37:27de Jules Laurence
00:37:28rédacteur en chef de frontière
00:37:30Andréa Cotarac
00:37:31porte-parole du RN
00:37:32Rannis Liman
00:37:33co-chef de file
00:37:33France Insoumise
00:37:34aux élections municipales
00:37:35à Montpellier
00:37:36et Jacques Millard
00:37:37maire de Maison Lafitte
00:37:38et auteur de
00:37:38Bye Bye
00:37:39Démocratie
00:37:40comment vous avez observé
00:37:41on va dire
00:37:43ce petit teasing
00:37:44du président de la République
00:37:45je vous le dis immédiatement
00:37:47que ce soit sur les réseaux
00:37:48ou sur l'application
00:37:49à la question
00:37:49souhaitez-vous
00:37:50qu'Emmanuel Macron
00:37:51reste dans la vie publique
00:37:52étonnamment
00:37:53étonnamment
00:37:54le nom l'emporte
00:37:55mais alors
00:37:55très très très largement
00:37:57autour de la table
00:37:57on était déjà
00:37:58en train d'en discuter
00:37:59avant
00:38:00on va dire
00:38:00que les micros s'ouvrent
00:38:02c'est destructeur pour son camp
00:38:03vous disiez
00:38:03Rannis Liman
00:38:04c'est ça ?
00:38:04Moi je pense que
00:38:05ce qui s'est passé
00:38:06c'est un acte politique
00:38:06c'est un moment politique
00:38:08pas un acte
00:38:08mais un moment politique fort
00:38:09ça acte
00:38:10la fin
00:38:10de l'escroquerie
00:38:12qu'a été
00:38:12ce qu'on appelle
00:38:13le macronisme
00:38:14ce truc
00:38:14on nous explique
00:38:15qu'il n'y a pas de gauche
00:38:16il n'y a pas de droite
00:38:16on va essayer
00:38:18de faire converger
00:38:19toutes les énergies
00:38:20et tous les maux valises
00:38:21dont ils ont été
00:38:22les plus grands pourvoyeurs
00:38:23depuis les sept dernières années
00:38:25c'est la fin
00:38:25d'un moment
00:38:26c'est la fin
00:38:26d'un camp politique
00:38:27c'est la fin
00:38:28d'une mascarade
00:38:30tout simplement
00:38:31pourquoi ?
00:38:31parce que
00:38:32Emmanuel Macron
00:38:32est incapable
00:38:33d'assumer une pérennité
00:38:35en dehors de lui
00:38:36dans son camp politique
00:38:37et pourtant
00:38:38on va l'écouter
00:38:38parce que vous allez voir
00:38:39ce qui fait qu'on va arriver
00:38:40à un moment fort
00:38:42qui va être
00:38:42tout simplement
00:38:43qu'à la fin
00:38:44moi j'en suis persuadé
00:38:45Jean-Luc Mélenchon
00:38:46l'avait dit il y a très longtemps
00:38:47à la fin ça sera
00:38:47nous contre eux
00:38:48à savoir
00:38:48notre bloc à nous
00:38:49face à celui de M. Cotard
00:38:51Mais visiblement
00:38:53Emmanuel Macron
00:38:53ne le voit pas comme ça
00:38:54parce que j'aimerais
00:38:55qu'on écoute très précisément
00:38:56et quasiment en totalité
00:38:58l'extrait de ce moment
00:38:59c'était ce week-end
00:39:00pour les deux ans
00:39:01qui viennent
00:39:01chaque jour
00:39:03Jean-Luc Avernard
00:39:04pour dans deux ans
00:39:05je ne l'ai pas cru
00:39:06mais j'ai aussi besoin de vous
00:39:08pour dans deux ans
00:39:09pour dans cinq ans
00:39:11pour dans dix ans
00:39:12parce que vous serez là
00:39:14et parce que
00:39:16comptez sur moi
00:39:17je serai là
00:39:18avec vous
00:39:19c'est ça qui est extraordinaire
00:39:22c'est cette phrase de fin
00:39:23c'est parce que
00:39:24je serai là
00:39:25avec vous
00:39:26est-ce que vous êtes d'accord
00:39:27avec Rani Slimane
00:39:27qui dit
00:39:28c'est un acte politique
00:39:29réellement
00:39:30ce qu'on vient d'entendre
00:39:31est-ce qu'on a
00:39:31sur la courant
00:39:32assisté ce week-end
00:39:32je suis assez d'accord
00:39:33il est absolument
00:39:34persuadé de toute façon
00:39:35de sa destinée
00:39:36je vais être un peu vache
00:39:37là où il a dit ça
00:39:38c'est le cirque d'hiver
00:39:39il y a à peu près 1200 places
00:39:40je pense qu'il y avait
00:39:41à peu près 500 personnes
00:39:42pour voir la salle
00:39:43donc c'est-à-dire
00:39:43qu'il n'y a vraiment
00:39:44plus personne
00:39:45même au sein de la jeunesse
00:39:46des jeunes avec Macron
00:39:46pour le supporter
00:39:48moi ce qui
00:39:48ce qui vraiment m'écœure
00:39:49c'est qu'il parle de 2032
00:39:51il parle du futur
00:39:52alors qu'il a tout simplement
00:39:53saboté l'autonomie stratégique
00:39:54de notre pays
00:39:55quand je vois
00:39:56les directions
00:39:57qu'ont pris la Chine
00:39:58ils vont justement
00:39:59vers aujourd'hui
00:39:59les taxis volants
00:40:00le nucléaire
00:40:02Autorium
00:40:02ils ont une autonomie stratégique
00:40:04ils avaient des voitures
00:40:04en autonomie
00:40:06quand je vois
00:40:07les américains
00:40:07avec l'IA
00:40:08avec le cloud
00:40:09quand je vois
00:40:10que lui
00:40:10il a tout déstructuré
00:40:11qu'il a fait tomber
00:40:12fait ce nime
00:40:13et qu'il nous a projeté
00:40:14finalement vers l'inconnu
00:40:15sans direction stratégique
00:40:16le fait qu'il se reprojette
00:40:17lui encore
00:40:18vers 2032
00:40:19me répugne
00:40:20je suis vraiment
00:40:21mais bien sûr en fait
00:40:23parce que quand il voit
00:40:24devant lui
00:40:24qu'il n'y a plus personne
00:40:25finalement dans son camp
00:40:26qu'il a devant lui
00:40:27également son ancien
00:40:28premier ministre
00:40:28à qui il veut barrer la route
00:40:30finalement parce qu'il lui dit
00:40:31c'est aussi comme ça
00:40:32que les journalistes politiques
00:40:33l'ont analysé
00:40:33parce que Gabriel Attal
00:40:34avait promis de montrer
00:40:35un chemin aux français
00:40:36pour 2027
00:40:37et il lui dit finalement
00:40:38il n'y a pas de chemin
00:40:38pour 2027
00:40:39il lui dit le chemin
00:40:39ce sera moi
00:40:40finalement dans 5 ans
00:40:42ou dans 10 ans
00:40:42donc finalement
00:40:42il barre la route
00:40:43à son propre camp
00:40:44pourquoi ?
00:40:45pour tenter finalement
00:40:46d'avoir soit la droite
00:40:47soit la gauche
00:40:47pour dire finalement
00:40:48la droite ou la gauche
00:40:48n'ont pas marché
00:40:49et qu'il faut de nouveau
00:40:50une solution centrale
00:40:51et un bloc central
00:40:52qui veut maintenir
00:40:52pour 2032
00:40:530826 300 300
00:40:55vous aussi vous voulez réagir
00:40:56vous voulez nous donner
00:40:57votre avis sur l'attitude
00:40:58qu'a eu le président
00:40:59de la république
00:41:00ce week-end
00:41:00en misant sur en réalité
00:41:02les 10 années à venir
00:41:03en l'assurant
00:41:04je serai là
00:41:05Andréa Cotarac
00:41:06j'imagine que vous
00:41:07vous lui dites
00:41:07afouera
00:41:08on ne veut plus
00:41:09que tu sois là
00:41:10la réalité
00:41:11moi ce qui m'étonne
00:41:12surtout c'est pas ce que
00:41:13dit Emmanuel Macron
00:41:14je veux être là
00:41:14je veux être là en 2032
00:41:15ce qui m'étonne
00:41:16ce sont les applaudissements
00:41:16et vous avez bien fait
00:41:18de le préciser
00:41:19c'est qu'il y avait
00:41:20très peu d'applaudissements
00:41:21que ce sont les jeunes
00:41:22avec Macron
00:41:23qui applaudissent
00:41:24mais que
00:41:25les jeunes en marche
00:41:27enfin les jeunes
00:41:27je ne sais quoi
00:41:28enfin bon
00:41:28les jeunes jusqu'en 2032
00:41:29peut-être
00:41:30mais la réalité
00:41:31c'est que
00:41:31monsieur Macron
00:41:33a dirigé le pays
00:41:33en tout cas
00:41:34l'aura dirigé
00:41:35pendant plus de 10 ans
00:41:36puisqu'il était aussi
00:41:36avant précédemment
00:41:37à Bercy
00:41:38et qu'il est temps
00:41:39de faire un bilan
00:41:40avant d'enjamber
00:41:41je ne sais quoi
00:41:42et de parler de 2032
00:41:42monsieur Macron
00:41:44c'est le président
00:41:44qui nous disait
00:41:45qu'en 2017
00:41:46il ferait
00:41:4760 milliards d'économies
00:41:48par an
00:41:49il en a rajouté
00:41:501000
00:41:51dans la dette
00:41:52de notre pays
00:41:53c'est celui
00:41:54qui a accentué
00:41:55la fracture territoriale
00:41:57qui a pénalisé
00:41:58le monde rural
00:41:58qui s'est appauvri
00:41:59c'est pas moi qui le dis
00:42:00c'est l'INSEE
00:42:01fracture sociale
00:42:02c'est celui
00:42:03qui expliquait
00:42:04qu'il y aurait un ruissellement
00:42:05il a dépassé
00:42:05les 10 millions
00:42:06de pauvres
00:42:06dans notre pays
00:42:07c'est celui
00:42:08qui nous parle
00:42:08d'autonomie stratégique
00:42:09mais qui avait vendu
00:42:10les turbines hydrauliques
00:42:11d'Alstom
00:42:11aux américains
00:42:12quand même
00:42:12c'est lui
00:42:13qui l'a fait
00:42:13c'est celui
00:42:14qui nous explique
00:42:14que le nucléaire
00:42:15c'est l'indépendance
00:42:16mais c'est lui
00:42:16qui a signé
00:42:17la fermeture
00:42:17de Fessenheim
00:42:18etc
00:42:18par conséquent
00:42:20les trois oseaux
00:42:21qui applaudissent
00:42:22c'est une chose
00:42:22mais je pense
00:42:23qu'il faut faire
00:42:23un bilan
00:42:24de ce qu'a fait
00:42:25Emmanuel Macron
00:42:26monsieur Macron
00:42:28c'est l'héritier
00:42:29de l'UMPS
00:42:30et demain
00:42:31il n'y a plus Macron
00:42:32je partage
00:42:33ce que vous avez dit
00:42:34nous avons deux forces
00:42:34aujourd'hui
00:42:35formées
00:42:36très claires
00:42:37qui savent
00:42:37ce qu'ils veulent
00:42:37pour leur pays
00:42:38c'est la France insoumise
00:42:40et le Rassemblement National
00:42:41le maraile au milieu
00:42:43explosé
00:42:43oui vous
00:42:44vous ne croyez plus du tout
00:42:45et Jacques Millard
00:42:46je me tourne vers vous
00:42:47vous ne croyez plus du tout
00:42:48dans les prochaines années
00:42:49et je pense
00:42:50bien sûr
00:42:51en disant ça
00:42:52à 2027
00:42:53à l'existence
00:42:54fort d'un bloc central
00:42:55est-ce qu'au final
00:42:56ce qu'a fait Emmanuel Macron
00:42:57c'est de faire exploser
00:42:59le fameux bloc central
00:43:00bon
00:43:00pour revenir
00:43:01aux déclarations de Macron
00:43:02moi je croyais
00:43:03que le 1er avril
00:43:03était dépassé
00:43:05c'est aussi simple que ça
00:43:06et on s'étonne
00:43:07on entend dire
00:43:08c'est des jeunes
00:43:09je ne savais même pas
00:43:10qu'il y en avait encore
00:43:11des jeunes macronistes
00:43:12Stasi a été allé chercher
00:43:15des chômeurs
00:43:15là je ne sais pas
00:43:16comment il a réussi
00:43:17encore
00:43:17en regrouper
00:43:19quelques-uns
00:43:19non
00:43:20c'est pathétique
00:43:21je le dis comme je le pense
00:43:22c'est pathétique
00:43:23l'échec de Macron
00:43:24est total
00:43:26il faut qu'il parte
00:43:27et il ne reviendra jamais
00:43:28les français ont certes
00:43:31parfois
00:43:31peu de mémoire
00:43:33mais là je crois
00:43:34qu'ils vont s'en souvenir
00:43:35et il n'est pas prêt
00:43:36de revenir
00:43:36mais est-ce que vous entendez
00:43:38Jacques
00:43:38est-ce que vous entendez
00:43:39si on peut rejoindre
00:43:40beaucoup de vos arguments
00:43:41est-ce que vous entendez
00:43:42aussi cette petite musique
00:43:43qui dit
00:43:43oui
00:43:44en réalité
00:43:45pour aussi décider
00:43:45de dans un moment
00:43:47pour garder le contrôle
00:43:48de démissionner
00:43:48et de revenir en 2032
00:43:50parce qu'avec je cite
00:43:51les agitations du monde
00:43:52laissez-moi finir Jacques
00:43:53laissez-moi finir
00:43:54avec les agitations du monde
00:43:55on a quand même besoin
00:43:56de quelqu'un
00:43:57qui maîtrise un peu
00:43:58les dossiers internationaux
00:43:59et qui s'y impose
00:43:59et pour l'instant
00:44:00dans la myriade de candidats
00:44:02de 2027
00:44:02c'est pas ce qu'on voit le plus
00:44:03qu'est-ce que vous répondez à ça ?
00:44:05Maxime
00:44:05il a cassé
00:44:07la gouvernance française
00:44:09la diplomatie française
00:44:10c'est un suiviste
00:44:12et donc
00:44:13il a cassé
00:44:14l'instrument diplomatique
00:44:16il est soumis
00:44:17partout
00:44:18notamment aux américains
00:44:20ou ensuite
00:44:21à Bruxelles
00:44:22et donc
00:44:23il n'a rien compris
00:44:24comment fonctionne le monde
00:44:26c'est malheureux
00:44:28mais c'est comme ça
00:44:28et autour de la table
00:44:30comment vous regardez
00:44:31justement
00:44:31ceux qui disent
00:44:32mais avec l'agitation du monde
00:44:33qu'on le veuille
00:44:34ou qu'on ne le veuille pas
00:44:35je ne dis pas
00:44:36les conséquences
00:44:37mais il avait
00:44:37en tout cas
00:44:38quand il met les mains
00:44:39dans le cambri
00:44:39des dossiers internationaux
00:44:40il y arrive
00:44:41et Frédéric Dhabi
00:44:42qui est souvent sur cette antenne
00:44:43le précise
00:44:43de plus en plus
00:44:44les sujets internationaux
00:44:46pèsent
00:44:47donc est-ce que
00:44:47Emmanuel Macron
00:44:48ne pourrait pas bénéficier
00:44:49d'une certaine image
00:44:51favorable
00:44:51pro-européen
00:44:52internationale
00:44:53il y a une chose
00:44:54qu'Emmanuel Macron
00:44:55a liquidé
00:44:57de la manière
00:44:57à part nos droits sociaux
00:44:58c'est bien
00:44:59comme le disait
00:45:00la diplomatie française
00:45:01on est la risée du monde
00:45:03on n'a plus aucun poids politique
00:45:04on n'a aucun levier
00:45:05le premier chef d'état
00:45:06à aller voir Donald Trump
00:45:08c'est Emmanuel Macron
00:45:09la relation
00:45:10très bien
00:45:10aucun résultat
00:45:11aucun résultat
00:45:12aucun résultat
00:45:13sur le conflit au Proche-Orient
00:45:14on a
00:45:16on a changé
00:45:17mais huit fois de position
00:45:18huit fois de position
00:45:20on est inaudible
00:45:21nos partenaires
00:45:22tous les pays
00:45:23avec qui on a
00:45:23beaucoup de liens
00:45:24bon des liens
00:45:25qui se sont faits
00:45:26dans l'horreur de la colonisation
00:45:27mais qu'on aurait pu
00:45:28transformer en quelque chose
00:45:29de mieux
00:45:30on n'y arrive pas
00:45:30on est chassé de toute l'Afrique
00:45:31c'est quand même
00:45:33assez incroyable
00:45:34c'est quand même
00:45:34assez incroyable
00:45:35qu'un président
00:45:36ait autant liquidé
00:45:37l'héritage de la France
00:45:39et le symptôme en est
00:45:40il s'est tellement raté
00:45:41à l'international
00:45:42qu'il y en a un
00:45:42qui veut faire campagne dessus
00:45:43c'est Dominique de Villepin
00:45:44vous savez
00:45:44il essaie justement
00:45:45d'avoir cette posture
00:45:46en disant
00:45:46le président doit prendre
00:45:48les affaires internationales
00:45:49à bras le corps
00:45:49moi je vais donner
00:45:50un cap clair
00:45:51évidemment je suis en désaccord
00:45:52total avec le cap
00:45:52qu'il veut donner
00:45:53mais on voit
00:45:54qu'il essaie justement
00:45:55d'aller sur les failles
00:45:55d'Emmanuel Macron
00:45:56qui sont les failles
00:45:57de l'international
00:45:58la France n'est plus écoutée
00:45:59André Akodarak
00:46:00le mot de la fin
00:46:01sur ce sujet d'Emmanuel Macron
00:46:02qui visiblement
00:46:03se vaut encore
00:46:04il y a encore un peu à dire
00:46:04alors deux fois plus court
00:46:07les deux
00:46:08non mais très rapidement
00:46:09je crois qu'au contraire
00:46:10l'international
00:46:11c'est aussi un sujet
00:46:12où Emmanuel Macron
00:46:13a fait reculer la France
00:46:13la France a reculé partout
00:46:14il a réformé
00:46:16et détruit le corps diplomatique
00:46:17et c'est lui qui a fermé
00:46:18le plus grand nombre
00:46:19d'ambassades
00:46:20et d'antennes françaises
00:46:21dans le monde
00:46:22c'est celui qui a abandonné
00:46:23même
00:46:23la vision française
00:46:26depuis presque 1000 ans
00:46:27d'aider les chrétiens d'Orient
00:46:28par exemple
00:46:29au Liban
00:46:30en Syrie
00:46:30et parallèlement
00:46:32il fait même pire
00:46:32c'est qu'il accueille
00:46:33Al Jolani
00:46:34qui est quand même
00:46:35un gars d'Al-Qaïda
00:46:36pour les 10 ans
00:46:37du Bataclan
00:46:38pour les 10 ans
00:46:39de Charlie Hebdo
00:46:40il accueille ce terroriste
00:46:42se balader
00:46:43à la tour Eiffel
00:46:44donc je pense qu'il a
00:46:44ce talent
00:46:45Emmanuel Macron
00:46:46c'est même d'avoir réussi
00:46:47à se mettre à dos
00:46:48des pays qui ne s'entendent pas
00:46:49il s'est mis à dos
00:46:50le Maroc
00:46:51il s'est mis à dos
00:46:51l'Algérie
00:46:52il s'est mis à dos
00:46:53le Maroc ça va un peu mieux
00:46:54apparemment
00:46:54ça va un peu mieux
00:46:55la réconciliation
00:46:55le mot de la fin
00:46:57il y a une formule
00:46:59il y a une formule à avoir
00:47:01si le monde est agité
00:47:02c'est pas en mettant
00:47:03à l'Elysée
00:47:04un agité
00:47:05qu'on va le résoudre
00:47:06super
00:47:06c'est la formule
00:47:08de Jacques Millard
00:47:08est-ce que vous
00:47:09vous l'envisagez
00:47:10comme slogan de campagne
00:47:11mon cher Jacques
00:47:12pour 2027
00:47:13de toute façon
00:47:14j'ai toujours été
00:47:15contre Macron
00:47:15j'ai siégé au parlement
00:47:17il était à côté de moi
00:47:18j'ai compris
00:47:19ce qu'il était
00:47:19c'est-à-dire un nul
00:47:20et un amateur
00:47:21bon voilà
00:47:22bon allez ça c'est à régler
00:47:230826
00:47:24300
00:47:25300
00:47:25vous voulez participer
00:47:26à nos conversations
00:47:27échangées
00:47:27accord désaccord
00:47:28vous savez que
00:47:29Sud Radio et la radio
00:47:30on se parle vrai
00:47:31dans un instant
00:47:32faut-il mieux armer
00:47:33ou mieux désarmer
00:47:34la police
00:47:35de quand
00:47:35ça fronte sur les plateaux
00:47:36et sur le terrain politique
00:47:37mais même au sein
00:47:38vous allez voir des auditeurs
00:47:39de Sud Radio
00:47:40vous êtes bien
00:47:41en tout cas
00:47:41sur Sud Radio
00:47:42pour accompagner votre été
00:47:43on se retrouve dans quelques instants
00:47:45pour la suite
00:47:45des grands débats de l'été
00:47:46à tout de suite
00:47:46Sud Radio
00:47:48c'est vous qui donnez le temps
00:47:49Sud Radio
00:47:52les débats de l'été
00:47:5310h-13h
00:47:54Maxime Liedot
00:47:56suite aux informations
00:47:58le point
00:47:59sur le Tour de France
00:48:00avec vous
00:48:00vous Joseph Riz
00:48:01bonjour
00:48:02bonjour Maxime
00:48:03bonjour à tous
00:48:03tous les jours
00:48:04tous les jours
00:48:05vous allez venir nous raconter
00:48:06le Tour de France
00:48:07à travers 3 mots
00:48:08que vous avez choisis
00:48:10aujourd'hui
00:48:10AG2R
00:48:11vol et sprint
00:48:13l'AG2R pour commencer
00:48:14tout à fait Maxime
00:48:15AG2R qui va quitter
00:48:16le cyclisme professionnel
00:48:17à la fin de la saison
00:48:18la marque a annoncé
00:48:19ce lundi
00:48:20la fin de son partenariat
00:48:21avec l'équipe
00:48:22c'est une page qui se tourne
00:48:23AG2R est sponsor
00:48:24depuis 1997
00:48:26ce fameux
00:48:27maillot bleu et brun
00:48:29qui a coloré
00:48:29les téléviseurs des français
00:48:30tous les étés
00:48:31Romain Bardet par exemple
00:48:32qui a terminé 2 fois
00:48:33sur le podium
00:48:34de la grande boucle
00:48:34avec 7 tuniques
00:48:36sur les épaules
00:48:37exit AG2R
00:48:38place à Decathlon
00:48:40la marque
00:48:40était déjà co-sponsor
00:48:42elle va annoncer
00:48:42dans les prochains jours
00:48:43le remplaçant d'AG2R
00:48:45une petite marque
00:48:46que personne ne connait
00:48:47Maxime
00:48:48L'Oréal est annoncée
00:48:49alors c'est une rumeur
00:48:50qui est insistante
00:48:51pour le moment
00:48:52objectif
00:48:53faire passer le budget
00:48:54de l'équipe
00:48:54de 28 millions
00:48:55par saison
00:48:56à 40 millions
00:48:57et viser
00:48:58enfin une victoire
00:48:59sur le Tour de France
00:49:00il faut dire
00:49:01que l'équipe tient
00:49:02un joyau dans ses rangs
00:49:03il s'appelle Paul Sextas
00:49:05il est français
00:49:05il a 18 ans
00:49:07et nous tenons là
00:49:07peut-être
00:49:08un futur vainqueur
00:49:09du Tour de France
00:49:10le deuxième mot Joseph
00:49:11c'est celui de vol
00:49:12je parlais de plusieurs millions
00:49:14de budget
00:49:15pour une équipe
00:49:15de cyclisme professionnel
00:49:17alors peut-être
00:49:17pour certains auditeurs
00:49:19ont été surpris
00:49:20par ce montant
00:49:21mais le cyclisme professionnel
00:49:22ça coûte cher
00:49:23ça coûte très cher
00:49:24et notamment les vélos
00:49:25si nous nos vélos
00:49:26Maxime peuvent coûter
00:49:27100, 200, 300 euros
00:49:29pas du tout
00:49:30j'en ai eu un
00:49:31quand j'étais gosse
00:49:32pour partir en forêt
00:49:34mais en réalité
00:49:34à Paris
00:49:35non j'ai pas de vélo
00:49:36j'ai trop la vie pour ça
00:49:37c'est vrai que c'est un peu
00:49:38dangereux du côté de Paris
00:49:40mais en vélo
00:49:40en tout cas
00:49:41dans le cyclisme professionnel
00:49:42ça coûte cher
00:49:43et là en l'occurrence
00:49:43ça coûte entre 10 000
00:49:44et 13 000 euros
00:49:46voient parfois
00:49:4720 000 euros
00:49:48pour les vélos
00:49:48de contre la montre
00:49:49alors quand on s'en fait voler un
00:49:51c'est une catastrophe
00:49:52et bien 5 vélos
00:49:53ont été dérobés
00:49:54à Cofidis
00:49:55dans la nuit
00:49:56de samedi à dimanche
00:49:57alors forcément
00:49:58énorme enquête de police
00:50:00pour les retrouver
00:50:00parce que leur prix
00:50:01c'était 13 000 euros
00:50:02et bien ils viennent
00:50:03d'être retrouvés
00:50:04aujourd'hui
00:50:05ils ont été retrouvés
00:50:06dans une forêt
00:50:06la porte du camion atelier
00:50:10avait été forcée
00:50:10c'est bon
00:50:11affaire résolue
00:50:12heureux pour eux
00:50:13et le dernier mot Joseph
00:50:14c'est le mot sprint
00:50:15oui car c'est sûrement
00:50:16de cette manière
00:50:17que l'étape du jour
00:50:17va se terminer
00:50:19troisième étape ce lundi
00:50:20entre Valenciennes
00:50:21et Dunkerque
00:50:22178 kilomètres
00:50:23les coureurs
00:50:24et la caravane
00:50:25arpenteront
00:50:26la région au nord
00:50:27Pas-de-Calais
00:50:27d'un bout à l'autre
00:50:28et je vais tous les jours
00:50:29vous donner un petit pronostic
00:50:31Maxime et chers auditeurs
00:50:32et on va voir si c'est bon
00:50:33ça c'est risqué
00:50:34je prends le pari avec vous
00:50:35on va le tenter
00:50:36alors premier jour
00:50:37l'italien Joatan Milan
00:50:38le belge Tim Merlir
00:50:40terminera deuxième
00:50:40et un autre belge
00:50:41sur la troisième marche
00:50:42du podium
00:50:43Jasper Philipsen
00:50:44et bien merci beaucoup Joseph
00:50:46pour le tour du tour
00:50:47d'une certaine manière
00:50:48merci à vous
00:50:49Sud Radio
00:50:50les débats de l'été
00:50:5210h-13h
00:50:53Maxime Liedot
00:50:54alors du déjeuner
00:50:56il est temps de s'intéresser
00:50:57à l'actualité chaude
00:50:58et c'était passé
00:50:59un peu inaperçu ce matin
00:51:00pourtant c'est très important
00:51:01c'est un changement
00:51:02dans la façon
00:51:04que l'état national
00:51:05a de déléguer ses missions
00:51:06c'est François Bayrou
00:51:07qui dit qu'il veut
00:51:08je cite
00:51:08réorganiser
00:51:09complètement
00:51:10l'état
00:51:11et penser tout cela
00:51:13différemment
00:51:13bonjour Michel Auboy
00:51:14bonjour
00:51:16merci beaucoup
00:51:17d'être avec nous
00:51:17vous êtes haut fonctionnaire
00:51:18préfet honoraire
00:51:19et c'est vrai que cette
00:51:20organisation
00:51:21en tout cas cette volonté
00:51:22de François Bayrou
00:51:23nous ne l'avions pas vu venir
00:51:24il dit
00:51:25bon il est grand temps
00:51:26en réalité
00:51:26de changer totalement
00:51:27tout ça
00:51:28il faut s'appuyer
00:51:29beaucoup plus
00:51:30sur les préfets
00:51:31parce que
00:51:31ce sont eux les chefs
00:51:32est-ce que pour vous
00:51:33c'est une bonne chose
00:51:35oui bien sûr
00:51:37bien sûr
00:51:38oui oui
00:51:39évidemment
00:51:40je ne défends pas
00:51:40la corporation des préfets
00:51:42en disant ça
00:51:42je dis simplement
00:51:43qu'il est nécessaire
00:51:44que dans l'administration
00:51:45locale
00:51:47dans l'administration
00:51:48dans les régions
00:51:48dans les départements
00:51:49nous ayons des décideurs
00:51:51c'est très important
00:51:52c'est parfois
00:51:53ce qui manque
00:51:54les décideurs
00:51:55il y a beaucoup de gens
00:51:56pour faire de la coordination
00:51:57pour donner du conseil
00:51:58etc
00:51:58mais parfois
00:51:59il faut décider
00:51:59or les préfets
00:52:01sont des décideurs
00:52:03naturels
00:52:03ils sont formés pour ça
00:52:05et aujourd'hui
00:52:06je pense que le premier ministre
00:52:08en a pris conscience
00:52:09et c'est très bien
00:52:09dans la profusion
00:52:11des différents services
00:52:12qui existent
00:52:14des multiples services
00:52:15qui existent au niveau
00:52:15de la région
00:52:16et du département
00:52:17celui qui est le mieux placé
00:52:20pour faire mettre
00:52:23tout le monde autour
00:52:24de la table
00:52:24et surtout mettre
00:52:25tout le monde d'accord
00:52:26c'est le préfet
00:52:26pardon
00:52:27comme le fait d'ailleurs
00:52:28le premier ministre
00:52:29avec ses ministres
00:52:30d'une certaine façon
00:52:31parce que le préfet
00:52:32est le représentant
00:52:33de chacun des ministres
00:52:33mais il est aussi
00:52:34le représentant
00:52:35du premier ministre
00:52:35dans le département
00:52:36et la région
00:52:37donc oui
00:52:37c'est une bonne chose
00:52:40alors ce qui est
00:52:41un peu amusant
00:52:42d'une certaine façon
00:52:42c'est souvenez-vous
00:52:43qu'il y a encore
00:52:44quelques années
00:52:44j'étais interrogé
00:52:47pour savoir
00:52:48si le corps préfectoral
00:52:49allait disparaître
00:52:50c'est ce que j'allais vous dire
00:52:51mais comment vous expliquez
00:52:53justement que tout d'un coup
00:52:54on a l'impression
00:52:55que c'est un peu
00:52:55comme les diplomates
00:52:56c'est-à-dire qu'on a supprimé
00:52:57le corps des diplomates
00:52:58maintenant que le monde
00:52:59est en ébullition
00:53:00maintenant que le monde
00:53:01est en ébullition
00:53:02on se dit
00:53:02ah bah mince
00:53:03on n'aurait peut-être
00:53:03pas dû le faire
00:53:04comment vous expliquez
00:53:05qu'au sommet de l'état
00:53:06on va dire
00:53:06l'air pour les fonctionnaires
00:53:08est totalement tournée
00:53:09pour les préfets
00:53:11pardon
00:53:11oui oui
00:53:12mais
00:53:13et c'est la même chose
00:53:15effectivement
00:53:15que pour les diplomates
00:53:16c'est-à-dire que
00:53:16les politiques
00:53:17qui avaient pensé
00:53:18que les préfets
00:53:19servaient peu
00:53:20et qu'on pouvait
00:53:21les remplacer
00:53:22par des gens
00:53:23qui n'avaient pas eu
00:53:24leur formation
00:53:25viennent de se rendre compte
00:53:26d'un seul coup
00:53:27et le Premier ministre
00:53:28tant mieux
00:53:29et c'est un élu local
00:53:30ça joue beaucoup
00:53:31évidemment
00:53:31le ministre de l'Intérieur
00:53:33évidemment aussi
00:53:34Bruno Retailleau
00:53:34très attentif
00:53:37à ce métier de préfet
00:53:39dont il parle souvent
00:53:40et puis sans doute
00:53:41tout au sommet de l'état
00:53:42aussi le Président République
00:53:43a dû être convaincu aussi
00:53:44qu'en fait
00:53:45il s'était trompé
00:53:46en voulant mettre fin
00:53:47au corps préfectoral
00:53:47donc c'est tant mieux
00:53:49le corps préfectoral
00:53:51n'est pas mort
00:53:51les préfets sont toujours là
00:53:53les sous-préfets aussi
00:53:55et je pense que tout le monde
00:53:57est en ordre de marche
00:53:57je pense que tous les collègues
00:53:59sur le terrain
00:53:59attendaient ça
00:54:00parce que
00:54:00la question
00:54:01pardon Michel
00:54:03au moins de vous interrompre
00:54:03je vous pose la question
00:54:04certainement
00:54:05avec un brin de provocation
00:54:07mais est-ce qu'on va résoudre
00:54:08ce problème de proximité
00:54:09parce que c'est ce que dit aussi
00:54:10François Bayrou
00:54:11est-ce que vous venez de dire
00:54:12à savoir qu'à chaque fois
00:54:13il y a tellement d'établissements
00:54:15d'agences
00:54:16de strates administratives
00:54:17pour avoir une réponse
00:54:18à une question
00:54:19est-ce que remplacer
00:54:20on va dire
00:54:21quelques fonctionnaires
00:54:22qui étaient dans des agences
00:54:23par un haut fonctionnaire
00:54:24est-ce que c'est ça
00:54:25qui va résoudre
00:54:25les problèmes de proximité
00:54:27et de rapidité ?
00:54:28si je vous disais oui
00:54:29évidemment je vous mentirais
00:54:31évidemment c'est plus compliqué
00:54:32que ça
00:54:33vous avez d'abord
00:54:35un enchevêtrement
00:54:36de procédures
00:54:36et c'est surtout
00:54:37la question juridique
00:54:38qui paralysait la France
00:54:40aujourd'hui
00:54:40on ne sait pas tellement
00:54:41la question des hommes
00:54:42mais de temps en temps
00:54:43sur des chantiers
00:54:44d'avoir quelqu'un
00:54:45qui pilote
00:54:45et qui est capable
00:54:47de dire
00:54:47oui, non
00:54:48plutôt bien
00:54:49etc
00:54:50tout ça
00:54:50c'est
00:54:51très important
00:54:54alors j'entends
00:54:55par exemple
00:54:55que les agences
00:54:58régionales de santé
00:55:00qui avaient
00:55:01été créées
00:55:04pour que les préfets
00:55:04ne s'occupent plus
00:55:05de santé justement
00:55:06pourraient disparaître
00:55:08de nouveau
00:55:08pour laisser place
00:55:10à un pilotage
00:55:11plus direct
00:55:11par les préfets
00:55:12à l'époque
00:55:14on disait
00:55:14les préfets
00:55:15ne sont pas compétents
00:55:16en matière de santé
00:55:17d'ailleurs c'est vrai
00:55:17ils ne sont pas compétents
00:55:18en matière de santé
00:55:19et on a créé
00:55:21les ARS
00:55:22où on a fait d'ailleurs
00:55:23venir parfois
00:55:24des anciens membres
00:55:25du corps préfectoral
00:55:25pour les diriger
00:55:26et aujourd'hui
00:55:27on se rend compte
00:55:27que les ARS
00:55:28ont autant de mal
00:55:31que
00:55:31enfin plutôt
00:55:32ont pas
00:55:33plus de facilité
00:55:34en tout cas
00:55:35à résoudre la question
00:55:35des hôpitaux
00:55:36c'est surtout
00:55:36la question des hôpitaux
00:55:37qui se pose
00:55:38donc remettre
00:55:40les ARS
00:55:41dans le giron de l'État
00:55:42et permettre aux préfets
00:55:44d'avoir un droit de regard
00:55:44sur le fonctionnement
00:55:45de la santé
00:55:46je pense que ça peut
00:55:47beaucoup améliorer
00:55:47les choses
00:55:48mais on se souvient
00:55:49dans les années
00:55:502012
00:55:51notamment
00:55:51on avait souhaité
00:55:52la suppression du département
00:55:54en disant
00:55:54regardez
00:55:55ça va être
00:55:55tellement plus simple
00:55:56ça va être
00:55:56tellement plus facile
00:55:57bon
00:55:57on a découvert
00:55:59sans trop d'étonnement
00:56:00quand même
00:56:01qu'il y avait
00:56:01aujourd'hui encore
00:56:02quelques préfets
00:56:02qui étaient payés
00:56:03à ne rien faire
00:56:05en tout cas
00:56:05qui étaient en poste
00:56:06sans être en poste
00:56:07est-ce que
00:56:07avec tout ce que vous dites
00:56:09c'est-à-dire des ARS
00:56:10j'imagine que
00:56:11si le préfet
00:56:11récupère
00:56:12quelques zones
00:56:13de compétences
00:56:14que va-t-on faire
00:56:15des ARS
00:56:15c'est-à-dire que
00:56:16est-ce qu'aujourd'hui
00:56:17le préfet
00:56:17ne va pas créer
00:56:18beaucoup plus
00:56:19si vous voulez
00:56:20de difficultés
00:56:21que prévu
00:56:21vous dites
00:56:22qu'il faut un chef
00:56:23si on est tous d'accord
00:56:24encore faut-il
00:56:24que le chef
00:56:25sache sur quoi
00:56:26il a du pouvoir
00:56:27non ?
00:56:28oui oui
00:56:28tout à fait
00:56:29non mais
00:56:29c'est surtout
00:56:31ce qui est très embêtant
00:56:33dans la décision publique
00:56:34c'est quand vous avez
00:56:3510 personnes
00:56:36qui chacune
00:56:36ont une partie
00:56:37de la décision
00:56:37et ne veulent pas
00:56:38la partager
00:56:38avec les autres
00:56:39voilà
00:56:39de temps en temps
00:56:40il faut coordonner
00:56:41de temps en temps
00:56:42de temps en temps
00:56:42il faut dire
00:56:43voilà la ligne
00:56:46et voilà celle
00:56:47que nous allons faire
00:56:47ça permet aussi
00:56:48d'ailleurs
00:56:49ça permettra aussi
00:56:50d'ailleurs
00:56:50aux ministres
00:56:51de comprendre
00:56:52qu'il y a une action
00:56:54de l'état
00:56:55qui doit être unique
00:56:56et l'action unique
00:56:57de l'état
00:56:58elle se joue
00:56:59évidemment à Paris
00:57:00mais elle se joue
00:57:00aussi dans les territoires
00:57:01donc c'est très important
00:57:03et sur les départements
00:57:03je suis complètement
00:57:04d'accord avec vous
00:57:05je le suis d'autant plus
00:57:07que je lis
00:57:08que c'est le décret
00:57:09de 2004
00:57:09auquel j'ai participé
00:57:10qui devrait être modifié
00:57:13à l'époque
00:57:13j'étais sous-directeur
00:57:14et la grande idée
00:57:15c'était qu'on allait
00:57:16petit à petit
00:57:16renforcer les régions
00:57:17au détriment
00:57:18des départements
00:57:19avec le recul
00:57:20je pense que c'était
00:57:21une erreur
00:57:21voilà je pense que
00:57:22c'était une erreur
00:57:23je pense qu'aujourd'hui
00:57:24le département
00:57:25c'est toujours la proximité
00:57:26c'est là où habitent
00:57:27les gens
00:57:28et c'est le département
00:57:29qu'on doit renforcer
00:57:30je pense qu'on s'était
00:57:31trompé sur cette idée
00:57:33donc les préfets
00:57:35il y a des préfets
00:57:35dans les départements
00:57:36des préfets dans les régions
00:57:38mais la vraie proximité
00:57:40elle est dans le département
00:57:40on va pas tout résoudre
00:57:41non plus
00:57:42il faut pas rêver
00:57:45mais de temps en temps
00:57:47sur des grands
00:57:47des grands sujets
00:57:48faut-il ouvrir un hôpital
00:57:50faut-il
00:57:51il faut que ce soit
00:57:52le préfet
00:57:53qui soit en bout de chaîne
00:57:53il faut qu'il y ait un préfet
00:57:54qui soit en bout de chaîne
00:57:55et ce que dit très bien
00:57:56d'ailleurs le premier ministre
00:57:57c'est
00:57:58il y a un préfet
00:57:59il est responsable
00:58:00et donc comme il est responsable
00:58:01il rend des comptes
00:58:02donc la différence
00:58:03entre la décision
00:58:04et le conseil
00:58:06c'est que celui
00:58:07qui prend la décision
00:58:08il rend des comptes
00:58:08et donc évidemment
00:58:09il peut perdre sa place
00:58:10si jamais il n'a pas pris
00:58:12la décision adéquate
00:58:14celui qui conseille
00:58:15ne risque rien
00:58:17pour sa carrière
00:58:18et ça change beaucoup de choses
00:58:20et la myriade d'agences
00:58:21et d'autres établissements
00:58:23qui n'ont aucune responsabilité
00:58:24qui ne font que passer les dossiers
00:58:25là aussi il y avait
00:58:26un problème de responsabilité
00:58:28j'aimerais vous garder
00:58:29le temps encore
00:58:29d'une question
00:58:30Michel Auboin
00:58:31je rappelle que vous êtes
00:58:32haut fonctionnaire
00:58:32et préfet honoraire
00:58:33on a appris tôt
00:58:35en tout cas dans la matinée
00:58:36qu'Emmanuel Macron
00:58:37président de la République
00:58:37allait convoquer à nouveau
00:58:39un conseil de défense
00:58:40pour s'occuper
00:58:41de la question
00:58:41de l'antrisme
00:58:42notamment des frères musulmans
00:58:43suite à ce rapport
00:58:44à cette époque
00:58:45nous vous avions reçu
00:58:47et vous nous aviez expliqué
00:58:48à quel point
00:58:49en effet la question
00:58:50de l'antrisme
00:58:50notamment au niveau préfectoral
00:58:52notamment à toutes
00:58:53ces différentes échelles
00:58:55était importante
00:58:55est-ce que vous pensez
00:58:56que cette convocation
00:58:57cette réunion
00:58:58que vient d'organiser
00:58:59le président de la République
00:59:00est enfin un pas
00:59:02vers la lucidité
00:59:03de certains de nos dirigeants
00:59:04sur ce sujet là
00:59:04alors je l'espère
00:59:07je l'espère vivement
00:59:09parce que
00:59:10évidemment
00:59:11tous les services
00:59:12savent
00:59:12le travail de SAP
00:59:16que réalisent
00:59:17les frères musulmans
00:59:18maintenant
00:59:19on a des rapports
00:59:20qui sont rendus publics
00:59:21les rapports existaient
00:59:22ils n'étaient pas publics
00:59:23maintenant ils sont publics
00:59:24donc l'opinion publique
00:59:25est convaincue
00:59:27je pense
00:59:27comment dire
00:59:30le poids
00:59:31des frères musulmans
00:59:33puisqu'on parle d'eux
00:59:34dans cette affaire
00:59:35le poids des frères musulmans
00:59:36de nos institutions
00:59:37est devenu
00:59:38et en Europe
00:59:39en particulier
00:59:40est devenu trop important
00:59:41et
00:59:43et l'état français
00:59:44doit absolument réagir
00:59:46donc je crois que
00:59:47si le président
00:59:48affiche
00:59:49cette
00:59:50détermination
00:59:52sans ça
00:59:53il n'aurait pas convoqué
00:59:54évidemment
00:59:54un conseil de défense
00:59:56c'est pour prendre
00:59:57des mesures
00:59:58plus efficaces
01:00:00que celles
01:00:00qui ont été prises
01:00:01jusqu'à maintenant
01:00:01c'est très important
01:00:03il ne suffit pas
01:00:04de faire du renseignement
01:00:04et de savoir
01:00:05et à un certain moment
01:00:06il faut savoir dire non
01:00:07et montrer
01:00:08et là aussi
01:00:08cette fois-ci
01:00:09prendre des décisions
01:00:10merci beaucoup
01:00:11Michel Aubon
01:00:11au fonctionnaire
01:00:12et très honoraire
01:00:13d'avoir répondu
01:00:14à nos questions
01:00:14on y reviendra
01:00:15largement
01:00:16dans cette émission
01:00:16demain à midi
01:00:17sur
01:00:17en tout cas
01:00:19ce qui a été mobilisé
01:00:20par Emmanuel Macron
01:00:21c'est-à-dire ce conseil
01:00:22de défense
01:00:22sur la question
01:00:23des frères musulmans
01:00:24mais vous êtes sur
01:00:25Sud Radio
01:00:25et à mini 21
01:00:26il est l'heure
01:00:27de vous écouter
01:00:280 826 300 300
01:00:30je vois déjà
01:00:31Laurent du côté
01:00:32de Mérignac
01:00:32qui nous a appelé
01:00:33mais également Jacques
01:00:34vous voulez réagir
01:00:35à Emmanuel Macron
01:00:36à cette question
01:00:36que nous avons beaucoup
01:00:37évoquée
01:00:38durant ces grands débats
01:00:39de l'été
01:00:39à savoir
01:00:40faut-il armer
01:00:41ou désarmer
01:00:42la police municipale
01:00:43on voit bien que
01:00:43politiquement
01:00:44deux camps s'affrontent
01:00:45vous parlez vrai
01:00:460 826 300 300
01:00:48l'application Sud Radio
01:00:49à tout de suite
01:00:50Sud Radio
01:00:51Sud Radio
01:00:52Parlons Vrai
01:00:52Parlons Vrai
01:00:53Sud Radio
01:00:54Parlons Vrai
01:00:54Sud Radio
01:00:57les débats de l'été
01:00:5810h-13h
01:00:59Maxime Liedot
01:01:01vous savez que même
01:01:01sur la plage
01:01:02on ne vous lâche pas
01:01:03vous êtes sur Sud Radio
01:01:04on se parle vrai
01:01:040 826 300 300
01:01:06vous voulez réagir
01:01:07notamment au sujet
01:01:08qui ont fait l'objet
01:01:09de débats
01:01:10comment on peut dire ça
01:01:10agités
01:01:11c'est ça
01:01:12durant toute cette matinée
01:01:13avec nos auditeurs
01:01:13notamment sur Emmanuel Macron
01:01:15vous l'avez entendu
01:01:15sous lequel le président
01:01:16de la République
01:01:17a dit
01:01:17finalement peut-être
01:01:18que je vais avoir besoin
01:01:20de vous
01:01:20sur les 5-10 ans à venir
01:01:22bonjour Laurent
01:01:23oui bonjour
01:01:24merci beaucoup
01:01:25de nous appeler sur Sud Radio
01:01:26vous nous appelez
01:01:26du côté de Mérignac
01:01:28rassurez-moi
01:01:28vous avez quand même
01:01:29un meilleur temps
01:01:30que nous ici
01:01:30c'est pas très beau
01:01:32c'est couvert
01:01:32il y a un peu d'an
01:01:33on est totalement
01:01:34sur ce que nous disait
01:01:35Iria André tout à l'heure
01:01:36on est sur une dépression
01:01:37en termes de temps
01:01:37on s'était habitué
01:01:38aux short claquettes
01:01:39on a ressorti le jean
01:01:40et les pulls
01:01:41ça y est
01:01:41exactement
01:01:42vous nous dites
01:01:44à propos du président
01:01:46de la République
01:01:46je pense qu'Emmanuel Macron
01:01:48appelle en réalité
01:01:49à la mobilisation
01:01:50pour avoir toujours
01:01:51le même objectif
01:01:52lutter contre les extrêmes
01:01:53il ne supporterait pas
01:01:54d'être le président
01:01:55qui a servi de marcher au pied
01:01:56au Rassemblement National
01:01:57c'est un peu ça
01:01:58que vous nous dites
01:01:58oui je pense qu'il y a
01:02:00il y a un double enjeu
01:02:02et le premier enjeu
01:02:04c'est bon
01:02:04le père de la Macronie
01:02:06il dit
01:02:06je ne vous laisserai pas tomber
01:02:07ça s'entend
01:02:09mais il y a aussi
01:02:11devant la montée des extrêmes
01:02:13le fait de dire
01:02:14il faut faire bloc
01:02:15en continuant de faire bloc
01:02:17pour faire face aux extrêmes
01:02:19et que
01:02:19on ne se retrouve pas
01:02:21dans une situation
01:02:21qu'il ne veut pas
01:02:23d'ici deux ans
01:02:26ou plus
01:02:27même si
01:02:29j'entends
01:02:31certains
01:02:32qui disent
01:02:33que
01:02:33effectivement
01:02:33les extrêmes au pouvoir
01:02:35ça pourrait le servir
01:02:38pour revenir
01:02:38je pense que
01:02:41ce n'est pas son intention
01:02:41son intention
01:02:42est quand même meilleure
01:02:43pour la France
01:02:43et je pense qu'il veut
01:02:45faire barrage
01:02:45mais est-ce que
01:02:46quand vous dites ça
01:02:47mon cher Laurent
01:02:48il n'y a pas un sujet
01:02:49qui est qu'Emmanuel Macron
01:02:50a provoqué
01:02:51lui-même
01:02:52et indirectement
01:02:52sans doute
01:02:53la montée des extrêmes
01:02:53dans les débats
01:02:54tout à l'heure
01:02:54on entendait
01:02:55le fait qu'Emmanuel Macron
01:02:57sa réaction
01:02:58et même sa venue
01:02:59était déplacée
01:03:00en réalité
01:03:01le monde s'agit
01:03:01il y a l'Iran d'un côté
01:03:03l'Amérique de l'autre
01:03:04des négociations
01:03:04au niveau de l'Union Européenne
01:03:06qui pataugent
01:03:07et c'est un euphémisme
01:03:08est-ce que là
01:03:08il n'y a pas un vrai sujet
01:03:09avec le président de la République
01:03:10qui est responsable
01:03:11et qui n'arrive pas
01:03:12en réalité
01:03:13à lâcher la rampe
01:03:14c'est ça
01:03:14en fait
01:03:15il va être de partout
01:03:17et prendre part
01:03:18à tout
01:03:19je ne sais pas
01:03:21je ne suis pas
01:03:22dans les plans
01:03:24d'Emmanuel Macron
01:03:25mais peut-être
01:03:26qu'il s'est dit
01:03:26en parlant aux jeunes
01:03:27je vais pouvoir
01:03:28pérenniser un peu
01:03:29mon action
01:03:29et c'est le moment
01:03:30je ne sais pas
01:03:32mais c'est vrai
01:03:33qu'il y a tellement
01:03:33de choses à faire
01:03:34de partout
01:03:34est-ce que c'était
01:03:36bien là sa priorité
01:03:36mais vous en tant qu'électeur
01:03:38Laurent du côté de Mérignac
01:03:39est-ce que ça vous inquiète
01:03:40cette fameuse montée
01:03:41des extrêmes
01:03:42contre lequel
01:03:43contre lesquels
01:03:44oui vous ça vous inquiète
01:03:45ou vous dites
01:03:46pardon c'est la démocratie
01:03:47il y a des extrêmes
01:03:47c'est comme ça
01:03:48moi quand j'entends
01:03:49à la dernière sortie
01:03:51de Mathilde Panot
01:03:52sur le désarmement
01:03:54de la police
01:03:54le désarmement
01:03:56de la police
01:03:57et puis
01:03:57la vidéo surveillance
01:03:59et moi je vais lutter
01:04:00toutes mes forces
01:04:01contre des
01:04:02ahurissants
01:04:03comme ça
01:04:04c'est hors sol
01:04:04il faut qu'ils viennent
01:04:06vivre un petit peu
01:04:07à nos côtés
01:04:07on a besoin de sécurité
01:04:08c'est quoi cette histoire
01:04:10même vous du côté de Mérignac
01:04:11est-ce que vous ressentez
01:04:12un besoin de sécurité
01:04:13de toute façon
01:04:14qu'on s'habitue à avoir
01:04:15comme on dit
01:04:15plus de bleu sur le terrain
01:04:16et même plus de vidéosurveillance
01:04:18c'est comme ça maintenant
01:04:19malheureusement
01:04:20c'est comme ça
01:04:21c'est à dire que
01:04:22si on ne met pas
01:04:22de la sécurité
01:04:23et de la répression
01:04:24la prévention
01:04:26on l'a fait
01:04:26on a vu
01:04:26ça ne marchait pas bien
01:04:27puisqu'on y est
01:04:29donc
01:04:29il va falloir faire
01:04:30un peu la répression
01:04:31et puis sanctionner les gens
01:04:32donc on ne va pas envoyer
01:04:34j'entendais
01:04:35quelqu'un
01:04:36dans votre émission
01:04:37dire
01:04:37on envoie
01:04:38nos policiers
01:04:39municipaux
01:04:40sans armes
01:04:41mais avec des gilets pare-balles
01:04:42c'est n'importe quoi
01:04:43Cotarac
01:04:43le porte-parole
01:04:44du Rassemblement National
01:04:45qui racontait justement
01:04:46que dans sa commune
01:04:46on ne voulait pas équiper
01:04:47les policiers
01:04:48mais par contre
01:04:48qu'on les envoyait
01:04:49faire des patrouilles
01:04:50avec des gilets pare-balles
01:04:51donc ils avaient juste
01:04:51les moyens de se défendre
01:04:54je suis contre les extrêmes
01:04:55je n'avais pas identifié
01:04:57qu'il était
01:04:57le Rassemblement National
01:04:58qui pour moi
01:04:59je qualifie aussi en extrême
01:05:00mais quand les gens
01:05:01ne racontent pas de conneries
01:05:02je sais le dire aussi
01:05:03on s'étend de l'oreille
01:05:04voilà
01:05:05et donc à un moment
01:05:07il y a ça
01:05:07mais par contre
01:05:08là la dernière sortie
01:05:10c'est hors sol
01:05:12et puis c'est irresponsable
01:05:13de toute façon
01:05:14on est dans une société
01:05:16où il y a la bordélisation
01:05:17en permanence
01:05:17depuis qu'il y a des filles
01:05:18à l'Assemblée
01:05:18et ça sera celui
01:05:20qui en fera le plus
01:05:20moi demain
01:05:22Emmanuel Macron
01:05:23peut dissoudre l'Assemblée
01:05:24je voudrais bien
01:05:25qu'il y ait cette dissolution
01:05:26de l'Assemblée
01:05:27pour voir où on en est
01:05:28et je crois
01:05:29que le résultat
01:05:30ne sera pas beau à voir
01:05:31merci beaucoup
01:05:32mon cher Laurent
01:05:33de nous avoir appelé
01:05:34du côté de Mérignac
01:05:34et navré pour ce temps
01:05:35visiblement
01:05:36que nous partageons
01:05:37sur le cas d'Emmanuel Macron
01:05:38qui divise
01:05:39bonjour Savine
01:05:40oui bonjour
01:05:41vous vous appelez du côté
01:05:42de Gignac
01:05:43et alors vous
01:05:44je crois qu'Emmanuel Macron
01:05:45ce n'est plus possible du tout
01:05:46il faut arrêter là
01:05:47on n'en peut plus
01:05:48c'est pas que j'en peux plus
01:05:51c'est que les caisses sont vides
01:05:52il a bien vidé les caisses
01:05:53il les a même raclées
01:05:54depuis 10 ans
01:05:54je pense que les gens
01:05:56soit ils sont pédiques
01:05:57parce que si cette personne
01:05:58revient dans 5 ans
01:05:596 ans
01:05:597 ans
01:06:00il a tout à fait le droit
01:06:01il n'y a pas de problème
01:06:01c'est une démocratie
01:06:02il ne faut quand même pas oublier
01:06:03l'ardoise qu'il laisse
01:06:04qu'il laisse à la jeunesse
01:06:05qu'il a osé aller rendre visite
01:06:07ce week-end
01:06:08alors je suis avec vous
01:06:09vous inquiétez pas
01:06:10vous paierez mes dettes
01:06:10et quand tout sera épuré
01:06:12je saurais revenir
01:06:13donc je suis désolée
01:06:15dans l'état
01:06:15où il laisse le pays
01:06:16mais qu'il s'en aille vite
01:06:17surtout qu'il ne se retourne pas
01:06:19et qu'il ne revienne pas
01:06:19vous dites quoi Sabine
01:06:20au fond
01:06:21un peu d'essence
01:06:22monsieur le Président
01:06:23avec l'état dans lequel
01:06:24est le pays
01:06:24sous votre responsabilité
01:06:25partez tranquillement
01:06:27il n'a aucune décence
01:06:29ce monsieur a une haute opinion
01:06:30de lui
01:06:30je pense que depuis tout petit
01:06:31on lui dit qu'il est beau
01:06:32et qu'il est magnifique
01:06:33il a fini par le croire
01:06:34donc à un moment donné
01:06:35il faut redescendre
01:06:36d'un piédestal
01:06:37parce que personne
01:06:37est au-dessus de rien du tout
01:06:39et qu'il va nous laisser
01:06:40ce qu'il est en train
01:06:41de nous laisser
01:06:41je suis désolée
01:06:42mais qu'il revienne maintenant
01:06:44dans 5 ans
01:06:44ou dans 2 mandats consécutifs
01:06:46je vous garantis
01:06:47que si les gens
01:06:48sont amnésiques à ce point
01:06:49il vaut mieux faire ses bagages
01:06:50et quitter la France
01:06:51oui enfin regardez Sabine
01:06:52regardez comment on regarde
01:06:53aujourd'hui
01:06:54Edouard Philippe
01:06:55avec des yeux levés
01:06:56visiblement
01:06:57parce que c'est celui
01:06:58qui est pour l'instant
01:06:59en tête des sondages
01:07:00et pourtant je sais
01:07:01qu'il a une responsabilité
01:07:02importante
01:07:03c'est bonnet blanc
01:07:04et blanc bonnet
01:07:05qui c'est qui l'a mis
01:07:06Premier ministre
01:07:06il ne faut pas l'oublier
01:07:07donc je ne sais pas
01:07:08si les gens sont amnésiques
01:07:09au point de le porter au nu
01:07:10c'est peut-être un très bon maire
01:07:11je n'en doute pas
01:07:12mais je pense que le maître
01:07:14à la place de Macron
01:07:14c'est comme Gabriel Attal
01:07:15ou Darmanin
01:07:16ce sont les mêmes
01:07:17ils sont fabriqués
01:07:18ils arrivent de la même bande
01:07:19il ne faut pas l'oublier
01:07:20pour vous en 2027
01:07:22on tourne la page Sabine
01:07:23ça serait bien
01:07:24qu'on tourne la page
01:07:25maintenant de la façon
01:07:25dont on va la tourner
01:07:26je ne suis pas sûre
01:07:27que ce soit une bonne chose
01:07:28non plus
01:07:29mais qu'est-ce que vous voulez
01:07:29entre la peste et le choléra
01:07:30ce monsieur il s'en va
01:07:31et j'en suis ravie
01:07:32et bien voilà
01:07:32merci beaucoup
01:07:34de votre franc parler
01:07:35ma chère Sabine
01:07:36du côté de Gignac
01:07:37de nous avoir appelé
01:07:38au 0826 300 300
01:07:40et d'avoir parlé vrai
01:07:41on peut le dire
01:07:41sur Sud Radio
01:07:42dans un instant
01:07:43on va vous raconter
01:07:44une histoire absolument folle
01:07:45celle d'une pizzeria
01:07:46dans les Hauts-de-Savoie
01:07:47vous pensiez
01:07:48prendre naïvement
01:07:49une bonne margarita
01:07:50figurez-vous
01:07:51que votre agent
01:07:51servait finalement
01:07:53à blanchir
01:07:53celui de la drogue
01:07:55et celui d'une immense mafia
01:07:56notamment napolitaine
01:07:58et bien figurez-vous
01:07:59que c'est dans ça
01:08:00qu'on vit maintenant
01:08:00ça s'appelle
01:08:01La Narcocratie
01:08:02c'est un livre
01:08:03que signe Vincent Monnier
01:08:03comment ils ont pris le pouvoir
01:08:05de la pizzeria au kebab
01:08:06en passant par tous les lieux possibles
01:08:08et inimaginables
01:08:09notamment les docks
01:08:10la cocaïne
01:08:11la drogue au sens large
01:08:12est absolument partout
01:08:13nous ne nous rendons certainement
01:08:15pas compte du pouvoir
01:08:16qu'ils ont désormais
01:08:17on en discute dans un instant
01:08:18c'est notre sujet
01:08:19à 12h30
01:08:20vous êtes sur Sud Radio
01:08:21à tout de suite
01:08:21Sud Radio
01:08:23Sud Radio
01:08:24Parlons Vrai
01:08:24Parlons Vrai
01:08:25Sud Radio
01:08:25Parlons Vrai
01:08:26Sud Radio
01:08:29Les débats de l'été
01:08:3010h-13h
01:08:31Maxime Liedot
01:08:32Et si la démocratie
01:08:34était terminée
01:08:35et que nous vivions désormais
01:08:36en narcocratie
01:08:37comment ils ont pris le pouvoir
01:08:38tout est dans le titre
01:08:39des trafics en drogue
01:08:40de l'argent sale
01:08:41qui passe absolument partout
01:08:42et surtout
01:08:43une proportion à envahir
01:08:44n'importe quelle ville
01:08:45on pouvait penser
01:08:46pendant un temps
01:08:47à Marseille
01:08:47à Paris
01:08:47mais c'est partout
01:08:48sur tout le territoire
01:08:50il y a eu une loi
01:08:50narcotrafic portée par
01:08:52Gérald Darmanin
01:08:52et le nouveau ministre
01:08:53de l'intérieur
01:08:54à la côte de popularité
01:08:55très élevée
01:08:56qui a fait passer
01:08:57une loi justement
01:08:58pour s'emparer à nouveau
01:08:59de ce phénomène
01:09:00qui est le narcotrafic
01:09:01bonjour Vincent Monnier
01:09:02bonjour
01:09:03c'est avec vous
01:09:04pendant une demi-heure
01:09:04on va essayer
01:09:05de mieux comprendre
01:09:06ce phénomène
01:09:07et c'est vous
01:09:07qui avez la plume sévère
01:09:10et juste effrayante
01:09:11même parfois
01:09:12dans cette enquête
01:09:13qui fait peur
01:09:13le livre chez Albain Michel
01:09:14Narcocratie
01:09:15je le disais
01:09:16comment ils ont pris le pouvoir
01:09:17c'est ça la question
01:09:18qu'on a envie de vous poser
01:09:19d'abord
01:09:19comment ils ont pris le pouvoir
01:09:20j'ai envie de dire
01:09:22en si peu de temps
01:09:23de façon si conséquente
01:09:25alors peut-être pas
01:09:26en si peu de temps
01:09:26en tout cas
01:09:27c'est un phénomène
01:09:28c'est l'impression
01:09:29ce que je voulais dire
01:09:30bien sûr
01:09:30je me rattrape sur la question
01:09:31en si peu de temps
01:09:32parce qu'on a l'impression
01:09:32que le phénomène
01:09:33a explosé
01:09:34ces deux dernières années
01:09:35et en fait
01:09:36ce que je raconte
01:09:36c'est que dans ce livre
01:09:38c'est que c'est un phénomène
01:09:38qui depuis dix ans
01:09:39est en mutation
01:09:40depuis dix ans
01:09:41on assiste à la montée
01:09:42en puissance
01:09:43assez inexorable
01:09:44il faut le dire
01:09:44de groupes criminels
01:09:45spécialisés dans le narcotrafic
01:09:47sur toute l'Europe
01:09:49alors est-ce qu'ils ont pris
01:09:50le pouvoir en France
01:09:50non pas encore
01:09:51est-ce qu'ils ont un pouvoir
01:09:52certes oui
01:09:53ça on l'a vu
01:09:54notamment récemment
01:09:55avec l'épisode
01:09:56des attaques de prison
01:09:58ou d'agents pénitentiaires
01:10:00dont le but était quand même
01:10:01de faire pression
01:10:02sur le pouvoir
01:10:03c'est de revenir sur la loi
01:10:04ce détenu
01:10:05qui s'est fait évader
01:10:06en lien avec le trafic de drogue
01:10:08voilà
01:10:09effectivement oui
01:10:09donc on voit un pouvoir
01:10:10absolument colossal
01:10:11quand vous parlez de
01:10:12ils n'ont pas encore le pouvoir
01:10:14je parlais de Bruno Rotaillou
01:10:15à l'instant
01:10:15on se souvient d'un terme
01:10:16qui avait un peu bousculé
01:10:17on va dire
01:10:18ceux qui n'avaient peut-être
01:10:19pas conscience de ce phénomène
01:10:20c'est la mexicanisation
01:10:22de la France
01:10:23et c'est vrai
01:10:23qu'on se souvient
01:10:25on aperçoit régulièrement
01:10:26dans les journaux
01:10:27des hauts fonctionnaires
01:10:28sur le risque de corruption
01:10:30qui commence à être
01:10:31plus que réel en France
01:10:32donc est-ce que
01:10:32s'ils n'ont pas encore le pouvoir
01:10:34ils s'en approchent
01:10:35à grande échelle ?
01:10:36Tout à fait
01:10:36alors moi je ne reprends pas
01:10:37à mon compte
01:10:38le terme de mexicanisation
01:10:39je pense qu'il est faussé
01:10:40parce que
01:10:41ce qui se passe au Mexique
01:10:42c'est une guerre
01:10:42avec plusieurs dizaines
01:10:44de milliers de morts
01:10:45chaque année
01:10:45donc on n'est pas
01:10:46dans cette situation-là
01:10:46par contre nous sommes
01:10:47dans une situation
01:10:48qui est inquiétante
01:10:49qui est préoccupante
01:10:50notamment au niveau
01:10:51de la corruption
01:10:52ça c'est un sujet
01:10:53de préoccupation
01:10:54depuis plusieurs mois
01:10:56des autorités
01:10:57la corruption
01:10:58des agents publics
01:11:00la corruption
01:11:00des agents privés
01:11:02on a eu
01:11:02ces derniers mois
01:11:03ces dernières semaines
01:11:04une suite d'affaires
01:11:05vous avez des bagagistes
01:11:07de l'aéroport d'Orly
01:11:09vous avez récemment
01:11:10les policiers de l'Ofast
01:11:11vous avez des greffiers
01:11:12des greffières
01:11:12vous avez aussi
01:11:13des pêcheurs
01:11:14de Wistreham
01:11:15qui étaient payés
01:11:17800 000 euros
01:11:18pour aller récupérer
01:11:18de la drogue
01:11:19en haute mer
01:11:20vous imaginez
01:11:20c'est le salaire d'une vie
01:11:21qu'on leur propose
01:11:23tout ça
01:11:23c'est deux derniers mois
01:11:25les cas que je viens
01:11:26de vous citer
01:11:26c'est juste
01:11:27ces deux derniers mois
01:11:28donc il y a une préoccupation
01:11:29est-ce que
01:11:30on est au courant
01:11:31de ces cas
01:11:32uniquement parce qu'ils
01:11:33se sont multipliés
01:11:34ou parce que la France
01:11:35commence à mettre
01:11:36sacrément la lumière
01:11:37sur ce genre de phénomène
01:11:38donc on a l'impression
01:11:38d'en découvrir
01:11:39un peu toutes les semaines
01:11:40j'ai l'impression
01:11:40que c'est les deux
01:11:41effectivement
01:11:42les cas se multiplient
01:11:43la France est devenue
01:11:46quand même
01:11:47un centre important
01:11:49de circulation
01:11:50de drogue
01:11:50depuis quelques années
01:11:51donc effectivement
01:11:51il y a de plus en plus
01:11:52d'affaires
01:11:52on a des groupes criminels
01:11:54en France
01:11:54qui prennent de l'ampleur
01:11:56qui sont de plus en plus
01:11:57connectés
01:11:57de plus en plus
01:11:58reliés à d'autres groupes
01:11:59criminels
01:12:00dans d'autres pays
01:12:00donc de plus en plus
01:12:02d'affaires
01:12:02et à la fois
01:12:03il y a une préoccupation
01:12:04effectivement des pouvoirs
01:12:05publics
01:12:05depuis on va dire
01:12:07deux trois ans
01:12:07et des efforts
01:12:09des policiers
01:12:10et des magistrats
01:12:11pour lutter
01:12:11contre ce narcotrafic
01:12:13galopant
01:12:14on va venir à des cas
01:12:15très concrets
01:12:16que j'évoquais
01:12:16c'est-à-dire
01:12:17cette pizzeria
01:12:17dans les Hauts-de-Savoie
01:12:18où tout le monde
01:12:19se précipitait
01:12:19bon ben pas de chance
01:12:20on apprenait
01:12:21finalement c'était
01:12:22une immense blanchisserie
01:12:23pour la mafia italienne
01:12:24il y a le cas de Rennes
01:12:25aussi une ville
01:12:26où quand on prononce
01:12:27Rennes
01:12:27on ne se dit pas
01:12:28que c'est finalement
01:12:29un carrefour de la drogue
01:12:31et pourtant si
01:12:31c'est une ville
01:12:32qui est totalement gangrénée
01:12:33c'est presque un petit Marseille
01:12:34mais j'aimerais
01:12:35qu'on avance
01:12:35dans votre livre
01:12:36notamment dans les premiers chapitres
01:12:38vous décrivez
01:12:38le cas du port du Havre
01:12:40qui est en réalité
01:12:41l'archétype peut-être français
01:12:42pour comprendre
01:12:43à quel point
01:12:43la drogue circule
01:12:45de façon considérable
01:12:47dans le pays
01:12:47vous dites
01:12:47en 2015
01:12:48quand vous parlez des saisies
01:12:50elles étaient élevées
01:12:50à 536 kilos
01:12:52deux ans plus tard
01:12:53en 2017
01:12:54elles atteignent
01:12:55les 5,8 tonnes
01:12:57et dans ce chapitre
01:12:58vous êtes avec ceux
01:12:59qui sont en train
01:12:59de corrompre
01:13:00les différents dockers
01:13:01donc il faut quand même
01:13:02comprendre ce que ça représente
01:13:035,8 tonnes
01:13:05alors qu'on imagine déjà
01:13:06que les fouilles
01:13:06ne sont pas non plus précises
01:13:08régulières
01:13:08et qu'il y en a plein
01:13:09qu'on ne fouille pas
01:13:09ça c'était les saisies
01:13:11effectivement au port du Havre
01:13:12sur la cocaïne
01:13:12en 2024
01:13:13sur l'ensemble
01:13:14du territoire français
01:13:15les saisies de cocaïne
01:13:16se montent à 53 tonnes
01:13:18vous imaginez
01:13:19c'est plus 64 tonnes
01:13:20de cocaïne
01:13:21rien que la cocaïne
01:13:22c'est 110 tonnes
01:13:23avec le cannabis
01:13:23voilà
01:13:24donc on est sur des quantités
01:13:26monstrueuses
01:13:27effectivement
01:13:27le port du Havre
01:13:28est un bon exemple
01:13:29en fait
01:13:30ce qui s'est passé
01:13:30c'est que
01:13:31la voie privilégiée
01:13:33dorénavant
01:13:34par les trafiquants
01:13:35pour exporter
01:13:35depuis l'Amérique du Sud
01:13:36vers l'Europe
01:13:37la cocaïne
01:13:39et bien
01:13:39c'est le transport maritime
01:13:41et plus exactement
01:13:42infiltrer
01:13:43les structures
01:13:44les cargos
01:13:45les voies
01:13:46par la corruption
01:13:46par la corruption
01:13:47effectivement
01:13:48parce qu'à un moment
01:13:49il faut sortir
01:13:49la cocaïne du port
01:13:51et comment on sort
01:13:52la cocaïne du port
01:13:53et bien
01:13:53on a besoin de complicité
01:13:54de complicité interne
01:13:56donc
01:13:57de complicité
01:13:58dans le monde des dockers
01:13:59et on est prêt
01:14:00à payer très cher
01:14:01cette complicité
01:14:01je donne quelques chiffres
01:14:03dans le livre
01:14:04ça peut être
01:14:05de 100 000 euros
01:14:06à 150 000 euros
01:14:08pour une manipulation
01:14:09de 15 minutes
01:14:10une demi-heure
01:14:11très vite
01:14:13ça devient totalement rentable
01:14:14vous parliez
01:14:15des tonnes de cocaïne
01:14:17qu'on retrouve facilement
01:14:18en France
01:14:19ou de saisie
01:14:19en France
01:14:20pour qu'on ait une idée
01:14:22aujourd'hui
01:14:22que ce soit la cocaïne
01:14:24que ce soit le cannabis
01:14:24les drogues
01:14:25visiblement
01:14:26on est courante
01:14:26aujourd'hui en France
01:14:27à combien on est le kilo
01:14:28à peu près
01:14:29ou à combien on est le gramme
01:14:30je crois que la cocaïne
01:14:31c'est ça
01:14:31combien cela se paye
01:14:32pour qu'on ait
01:14:33une idée financière
01:14:34de ce que cela peut représenter
01:14:36le gramme de cocaïne
01:14:37il est autour de 60 euros
01:14:39il faut quand même avoir
01:14:40le kilo
01:14:41visiblement
01:14:42il a beaucoup baissé
01:14:44il était autour
01:14:45de 30 000 euros
01:14:46il se situerait
01:14:49aujourd'hui
01:14:50autour de 20 000 euros
01:14:51le kilo
01:14:51sauf que
01:14:52effectivement
01:14:52il n'y a pas de répercussion
01:14:55de cette baisse de prix
01:14:55sur le prix au gramme
01:14:57nous sommes dans une situation
01:14:59de surproduction
01:14:59surproduction totale
01:15:01dans les pays
01:15:01d'Amérique du Sud
01:15:02il y a tellement de drogue
01:15:04il y a tellement de drogue
01:15:05que les trafiquants
01:15:06sont prêts
01:15:07à envoyer
01:15:07en même temps
01:15:08ou quasi
01:15:08en simultané
01:15:09plusieurs cargaisons
01:15:10dans plusieurs bateaux
01:15:11différents
01:15:12ils sont prêts
01:15:14presque à en perdre
01:15:14c'est ça
01:15:15c'est une logique
01:15:15ils surproducent tellement
01:15:16qu'ils sont prêts
01:15:18à perdre plusieurs kilos
01:15:18en en mettant le plus possible
01:15:20et puis
01:15:20combien même
01:15:21il y en a
01:15:2170% qui arrivent
01:15:22c'est déjà massif
01:15:2370%
01:15:24en fait c'est une logique
01:15:25de saturation
01:15:26c'est-à-dire que vous envoyez
01:15:275 navires
01:15:29avec 5 cargaisons
01:15:30et il suffit
01:15:32qu'il y ait une cargaison
01:15:33qui arrive à destination
01:15:34et vous avez remboursé
01:15:35votre investissement initial
01:15:37vos pertes
01:15:38et vous avez fait une marge
01:15:39donc vous voyez
01:15:40c'est déjà
01:15:41absolument considérable
01:15:42quand on parle de corruption
01:15:43vous évoquez aussi
01:15:44le cas dans votre livre
01:15:45d'un flic
01:15:46un ancien grand flic
01:15:47qui tombe
01:15:47c'est François Thierry
01:15:48qui est l'ex-patron
01:15:49des stups
01:15:50donc on va dire
01:15:51la branche de la police
01:15:52qui est accessoirement
01:15:52chargée de ces questions-là
01:15:54et qui est mise en examen
01:15:55pour ces liens troubles
01:15:56avec un trafiquant
01:15:57qui était devenu informateur
01:15:59souvent quand on lit
01:16:00si ça s'est passé
01:16:01il me semble à Marseille
01:16:02aussi il y a quelques semaines
01:16:03on a eu un remake
01:16:04de Bac-Nord
01:16:04c'est ça de Bac-Nord
01:16:06qu'est-ce qui se passe
01:16:07à ce moment-là
01:16:07est-ce que c'est des policiers
01:16:09qui à un moment
01:16:10ou un autre
01:16:10tombent de l'autre côté
01:16:11c'est-à-dire que
01:16:12l'amour de l'argent
01:16:13peut-être la passion
01:16:14de ce que ça
01:16:15ça leur permet d'obtenir
01:16:16est considérable
01:16:17donc ils tombent dedans
01:16:18ou alors c'est des policiers
01:16:20tellement persuadés
01:16:21à un moment
01:16:21de les faire basculer
01:16:22dans le bon côté
01:16:23c'est-à-dire de pousser
01:16:25ou de réussir
01:16:26l'enquête du siècle
01:16:27qu'ils se font quand même
01:16:28attraper à un moment
01:16:28c'est peut-être
01:16:29un peu plus compliqué
01:16:30en fait
01:16:30aujourd'hui c'est très très
01:16:32difficile de faire des affaires
01:16:33sans avoir recours
01:16:34aux informateurs
01:16:35c'est difficile de faire
01:16:38sans les informateurs
01:16:39mais c'est difficile aussi
01:16:40de faire avec les informateurs
01:16:42les indiques
01:16:43ils ne sont jamais
01:16:43vraiment motivés
01:16:45par un esprit
01:16:46de repentance
01:16:47qu'est-ce qui les motive
01:16:49à collaborer avec la justice
01:16:50c'est de préserver
01:16:51leur business
01:16:52ou de faire tomber
01:16:53leurs concurrents
01:16:54donc ils ne sont jamais
01:16:54animés par des buts
01:16:55très très nobles
01:16:56et ça on peut les comprendre
01:16:58on peut les comprendre
01:16:59et les policiers
01:17:00doivent négocier avec ça
01:17:02et puis
01:17:03c'est un jeu de manipulation
01:17:05la relation entre
01:17:06un indique et un policier
01:17:07un grand flic disait
01:17:10quand on recrute
01:17:12un informateur
01:17:13c'est le début des ennuis
01:17:14il a raison
01:17:14mais aujourd'hui
01:17:17on ne peut pas faire
01:17:17sans informateur
01:17:18c'est ça le problème
01:17:18mais effectivement
01:17:19qui manipule qui
01:17:20dans l'affaire de François Thierry
01:17:22que vous évoquez
01:17:24qui sera jugé
01:17:24dans quelques mois
01:17:26effectivement
01:17:26c'est la question
01:17:27qu'on peut se poser
01:17:28qui a manipulé qui
01:17:29et est-ce qu'il est allé trop loin
01:17:31c'est les lignes floues
01:17:31en permanence
01:17:31les lignes floues
01:17:32est-ce qu'il est allé trop loin
01:17:33avec son indique
01:17:35dans sa relation
01:17:36avec celui-ci
01:17:37c'est la question
01:17:38que devra trancher
01:17:40la justice
01:17:41dans quelques mois
01:17:41Vincent Monnier
01:17:42les narcocraties
01:17:43comment ils ont pris le pouvoir
01:17:44c'est une enquête
01:17:45justement sur ce
01:17:46trafic de drogue
01:17:47absolument considéra
01:17:48partout en France
01:17:49on parlera dans quelques instants
01:17:50du cas de Rennes
01:17:51qui est devenu un petit Marseille
01:17:53et du cas dans les Hauts-de-Savoie
01:17:54oui oui
01:17:54dans les Hauts-de-Savoie
01:17:55d'une pizzeria
01:17:56qui servait tout simplement
01:17:57de base arrière
01:17:58à la mafia italienne
01:17:59simplement ça
01:18:00vous êtes sur Sud Radio
01:18:01et on se retrouve
01:18:02dans quelques instants
01:18:02à tout de suite
01:18:03Sud Radio
01:18:04c'est vous qui donnez le temps
01:18:06Sud Radio
01:18:08les débats de l'été
01:18:0910h-13h
01:18:11Maxime Liedot
01:18:12peut-être que la margarita
01:18:13la dernière fois que vous l'avez mangé
01:18:14avait un petit goût de cocaïne
01:18:16où le diable
01:18:17se cache en tout cas
01:18:18dans les détails
01:18:19de la margarita
01:18:20et de la reine
01:18:21parce que oui
01:18:22c'est ce qu'on a appris
01:18:22aujourd'hui
01:18:23à la une d'aujourd'hui
01:18:24en France
01:18:24et du Parisien
01:18:25c'est que cette pizzeria
01:18:26servait de base
01:18:27oui oui de base
01:18:28tout simplement
01:18:28à la mafia italienne
01:18:29et c'est pour ça
01:18:30qu'on en parle
01:18:31avec Vincent Monnier
01:18:32merci d'être avec nous
01:18:33c'est vous qui sortez
01:18:34cette enquête édifiante
01:18:35narcocratie
01:18:36comment ils ont pris le pouvoir
01:18:37tout est dans le titre
01:18:38et c'est vrai que
01:18:39je donne depuis ce matin
01:18:40cet exemple
01:18:41de cette petite pizzeria
01:18:42de Haute-Savoie
01:18:43où ils brassaient en fait
01:18:43des millions et des millions
01:18:44chaque mois
01:18:45parce que c'est l'exemple
01:18:46très concret
01:18:47de ce que vous décrivez
01:18:48dans le livre
01:18:48à savoir
01:18:49aujourd'hui
01:18:50un narcotrafic
01:18:51qui est partout
01:18:52dans le moindre magasin
01:18:53du cordonnier
01:18:54à la pizzeria
01:18:55de la pizzeria
01:18:56on va dire
01:18:56bien sûr
01:18:57au quartier plus gangréné
01:18:59mais comment à ce point
01:19:00ça a pu
01:19:01on va dire
01:19:01se décliner
01:19:02en tant d'endroit
01:19:03en tant d'objet
01:19:04en tant de dissimulation
01:19:05Effectivement
01:19:06quand vous avez
01:19:06des telles sommes
01:19:07qui sont brassées
01:19:08par le narcotrafic
01:19:08il y a une estimation
01:19:10mais c'est qu'une estimation
01:19:11elle est assez ancienne
01:19:12on pense que
01:19:13ça rapporte
01:19:14le chiffre d'affaires
01:19:15c'est entre 3 et 6 milliards
01:19:166,5 milliards d'euros
01:19:18pour la France
01:19:19et 30 milliards pour l'Europe
01:19:20c'est certainement sous-estimé
01:19:22donc vous imaginez
01:19:23que ça brasse
01:19:23beaucoup d'argent
01:19:24beaucoup d'argent liquide
01:19:25qu'il faut blanchir
01:19:26effectivement
01:19:27le cas de la pizzeria
01:19:28est un cas classique
01:19:29de ce qu'on appelle
01:19:30un peu de blanchiment
01:19:31de proximité
01:19:31c'est à dire
01:19:32qu'on utilise
01:19:32des commerces de bouche
01:19:33pour blanchir
01:19:35l'argent sale
01:19:35ce cas est assez intéressant
01:19:39et en Haute-Savoie
01:19:40en Haute-Savoie
01:19:40jamais on s'y tient
01:19:41la Haute-Savoie
01:19:42plaque-tourante de la drogue
01:19:43c'est ça qui est si bien
01:19:44et bien oui
01:19:45et en fait
01:19:45il y a deux ans
01:19:46je ne sais pas si vous vous souvenez
01:19:47on avait déjà arrêté
01:19:48en France
01:19:49du côté de Saint-Etienne
01:19:50un pizzaïolo
01:19:51qui était aussi
01:19:52un des tueurs
01:19:53de cette même mafia calabraise
01:19:55de la laine de Rangueta
01:19:56donc c'est une mafia
01:19:57qui est très discrète
01:19:58et qui est la mafia
01:19:59la plus puissante
01:20:00en fait d'Europe
01:20:01très organisée
01:20:03et qui présente
01:20:04dans beaucoup
01:20:05beaucoup de pays
01:20:05en Allemagne
01:20:06en Belgique
01:20:08aux Pays-Bas
01:20:08et visiblement
01:20:09aussi en France
01:20:10et qui se sert un peu
01:20:11de certains commerces
01:20:14de gens de la communauté
01:20:14calabraise
01:20:15pour blanchir son argent
01:20:17et dans les cas concrets
01:20:19aussi on a appris
01:20:19ce week-end
01:20:20c'était un article
01:20:20du JDD passionnant
01:20:22sur Rennes
01:20:22Rennes
01:20:23là aussi
01:20:23on ne soupçonne pas
01:20:24d'être une plaque tournante
01:20:25de la drogue
01:20:26et pourtant
01:20:26les chiffres sont
01:20:27édifiants
01:20:2835 points d'île
01:20:29officiellement
01:20:30en tout cas
01:20:30un élu dit
01:20:31qu'on est quand même
01:20:31beaucoup plus proche
01:20:32de 50
01:20:33avec une criminalité
01:20:34forcément
01:20:35qui est la conséquence
01:20:36de tout ça
01:20:36en 2023
01:20:37on comptait plus
01:20:38de 20 000
01:20:40on va dire
01:20:40petits crimes
01:20:41larcins
01:20:41en tout genre
01:20:42c'est une augmentation
01:20:43de près de 6%
01:20:44avec des mairies
01:20:46c'est le cas
01:20:46de celle de Rennes
01:20:47en tout cas
01:20:47qui refusent en permanence
01:20:48d'augmenter
01:20:49les services de police
01:20:50vous avez tout à l'heure
01:20:51dans ces débats
01:20:52la question de la police
01:20:54vous savez
01:20:54avec l'idée
01:20:54faut-il les désarmer
01:20:55faut-il laisser
01:20:56les caméras de surveillance
01:20:57vous quel regard
01:20:58vous portez sur ce sujet
01:20:59quand vous voyez
01:21:00des élus
01:21:01que ce soit locaux
01:21:01ou nationaux
01:21:02peut-être critiquer
01:21:03un peu trop facilement
01:21:04la police
01:21:06l'utilisation
01:21:06des caméras de surveillance
01:21:07est-ce qu'ils le font
01:21:08par
01:21:08on va dire
01:21:09par intérêt
01:21:11purement politicien
01:21:12ou parce qu'il y a
01:21:13un réel manque
01:21:14derrière
01:21:14de connaissance
01:21:15de ces sujets-là
01:21:16que vous décrivez
01:21:16parfaitement dans le livre
01:21:17au point où
01:21:18ils seraient prêts
01:21:19à tout balayer
01:21:19écoutez
01:21:20je pense qu'il y a
01:21:21quelques années
01:21:22on pouvait dire
01:21:23qu'il y avait
01:21:23un manque de connaissance
01:21:24c'était pas un sujet
01:21:24qui faisait la une
01:21:25tous les jours
01:21:26aujourd'hui
01:21:27c'est difficile de dire
01:21:29qu'on ne connait pas
01:21:30la menace
01:21:31que représente
01:21:31le narcotrafic
01:21:33sur nos pays
01:21:34sur nos démocraties
01:21:35et quand vous avez
01:21:37un rapport
01:21:37de la Cour des comptes
01:21:38qui indique
01:21:398 villes sur 10
01:21:40en France
01:21:41sont concernées
01:21:42par narcotrafic
01:21:43ça pose quand même
01:21:44l'ampleur du problème
01:21:45alors effectivement
01:21:47moi je ne sais pas
01:21:48s'il faut désarmer
01:21:48la police municipale
01:21:49en tout cas
01:21:50sur les caméras de surveillance
01:21:51sur les caméras de surveillance
01:21:52malheureusement
01:21:53j'imagine que du côté de Rennes
01:21:54elles ont été utiles
01:21:56pour démanteler
01:21:57certains groupes
01:21:58Rennes c'est une situation
01:21:59qui perdure depuis
01:22:00plusieurs années
01:22:01et effectivement
01:22:02malgré tous les efforts
01:22:02policiers
01:22:03et bien
01:22:04ils ont le plus grand mal
01:22:06à démanteler
01:22:08ces structures
01:22:09à démanteler
01:22:09ces réseaux
01:22:10vous avez des mêmes
01:22:11des situations identiques
01:22:13dans beaucoup
01:22:14de villes de France
01:22:14Besançon
01:22:15je ne vais pas tous les citer
01:22:16Nantes
01:22:17Nantes
01:22:17Bordeaux
01:22:18Grenable
01:22:19Toulouse
01:22:20vous avez vraiment
01:22:21une cartographie
01:22:22très inquiétante
01:22:23de ces trafics
01:22:25et de ces villes
01:22:26qui sont confrontées
01:22:27même beaucoup en Bretagne
01:22:28même du côté
01:22:29de villes
01:22:30comme Vannes
01:22:31ou d'autres
01:22:32dans le Morbihan
01:22:33vous avez vraiment
01:22:33des points de dites
01:22:36qui se
01:22:36c'est vraiment tentaculaire
01:22:38c'est assez tentaculaire
01:22:39oui effectivement
01:22:40et tentaculaire
01:22:41au niveau local
01:22:42au niveau national
01:22:43européen vous le disiez
01:22:44mais quand on lit votre livre
01:22:45c'est assez stupéfiant
01:22:46c'est le cas de le dire
01:22:47de le remarquer
01:22:47c'est à quel point
01:22:49c'est aussi international
01:22:50vous parlez de Dubaï
01:22:52vous parlez du Maroc
01:22:53vous parlez d'Amsterdam
01:22:54et Dubaï
01:22:54il y a carrément
01:22:55vous le décrivez parfaitement
01:22:57dans un chapitre
01:22:59où vous décrivez Dubaï
01:22:59comme un petit paradis
01:23:00le fils de l'émir
01:23:02qui à un moment
01:23:02prend des parts
01:23:03en fait dans certaines sociétés
01:23:04dont la production
01:23:05c'est clairement
01:23:06le trafic de drogue
01:23:07effectivement
01:23:08oui oui
01:23:08il investit dans une société
01:23:10qui était avant détenue
01:23:11par un des plus gros
01:23:12trafiquants de drogue
01:23:13italiens
01:23:14effectivement
01:23:14oui en fait
01:23:15c'est ça
01:23:16ce qui est important
01:23:17je crois qu'il faut
01:23:18on a une vision
01:23:20peut-être un peu faussée
01:23:21du trafic de cocaïne
01:23:22on imagine que c'est
01:23:23des points de deal
01:23:25des caïds
01:23:25qui se font la guerre
01:23:26et bien en fait
01:23:27ça existe
01:23:28c'est vrai
01:23:28mais il n'y a pas que ça
01:23:29il y a une dimension internationale
01:23:30qui a pris une ampleur
01:23:31absolument conséquente
01:23:33ces dernières années
01:23:33tous ces groupes
01:23:35sont connectés
01:23:36les uns aux autres
01:23:37ils ne se font pas seulement
01:23:38enfin ils se font la guerre
01:23:39quelquefois
01:23:39des guerres de territoire
01:23:40des guerres par rapport
01:23:41à des poussettes
01:23:43des entourloupes
01:23:43mais ils collaborent aussi
01:23:45en fait
01:23:45c'est une vraie activité économique
01:23:47et c'est organisé en réseau
01:23:50vous avez des réseaux de tueurs
01:23:52des réseaux de logistique
01:23:53des réseaux de blanchiment
01:23:54et tout ça fonctionne en réseau
01:23:55ils se parlent entre eux
01:23:57ils communiquent via des messageries cryptées
01:23:59il y a des téléphones particuliers
01:24:01j'aimerais vous remplir dans le temps
01:24:02parce que vous le décrivez dans le livre
01:24:03à quel point les systèmes sont sophistiqués
01:24:05et quand on dit souvent un peu facilement
01:24:07mais que font les services de renseignement
01:24:09on n'arrive pas à les suivre
01:24:09c'est que derrière
01:24:10les téléphones sont trafiqués
01:24:11à un point que ça rend la tâche
01:24:12presque impossible
01:24:13effectivement ce sont des téléphones cryptés
01:24:15avec un très très haut niveau
01:24:16de cryptage
01:24:19qui demandent parfois
01:24:20un à deux ans
01:24:21de travail
01:24:22par les services
01:24:24pour les démanteler
01:24:24pour revenir sur Dubaï
01:24:25dans toute cette galaxie
01:24:27en fait Dubaï aujourd'hui
01:24:28il y a un policier
01:24:28qui utilisait une métaphore
01:24:30que j'aime bien
01:24:30il disait
01:24:31c'est l'île de la tortue
01:24:32c'est à dire
01:24:32c'est là où se rassemblent
01:24:33tous les pirates aujourd'hui
01:24:34c'est à la fois
01:24:36un lieu
01:24:37où ils viennent dépenser leur argent
01:24:39effectivement
01:24:41quand vous avez des belles voitures
01:24:42à Dubaï ça se voit moins qu'ailleurs
01:24:44vous pouvez claquer assez facilement
01:24:46ils sont assez peu regardants
01:24:47sur l'origine de l'argent
01:24:48sur l'argent général
01:24:50et c'est aussi un lieu
01:24:52où on est un peu protégé
01:24:53des extraditions
01:24:54et c'est aussi
01:24:55une place de marché
01:24:56en fait
01:24:56c'est à dire que c'est un lieu
01:24:57où on se fait
01:24:58beaucoup de contacts
01:24:59vous avez des sud-américains
01:25:00aujourd'hui
01:25:00qui sont
01:25:01qui sont
01:25:02qui sont
01:25:03présents à Dubaï
01:25:04vous avez des européens
01:25:05racontez ça justement
01:25:06sur la connexion
01:25:07sur le carrefour
01:25:07que représente Dubaï
01:25:08parce que vous racontez
01:25:09les coulisses d'un mariage
01:25:10où en réalité
01:25:11tout ça se fait évidemment
01:25:12de manière faste
01:25:13mais vous avez dans ce lieu
01:25:14tous les plus grands trafiquants
01:25:16du monde
01:25:17effectivement
01:25:17en fait
01:25:17ça ressemble beaucoup
01:25:18à la scène inaugurale
01:25:20du Paris
01:25:20c'est à dire que vous avez
01:25:21un mariage
01:25:21un mariage
01:25:22d'un Irlandais
01:25:24qui s'appelle Daniel Kinnan
01:25:25qui est un des plus gros
01:25:26trafiquants
01:25:27européens
01:25:29et
01:25:29parmi la liste
01:25:31des invités
01:25:31vous avez
01:25:32c'est les policiers
01:25:33de la DEA
01:25:34donc l'agence anti-drogue
01:25:35américaine
01:25:35qui se sont aperçus
01:25:36qui avait un peu infiltré
01:25:37ce mariage
01:25:38ils se sont aperçus
01:25:39qu'il y avait
01:25:39les 5 plus gros trafiquants
01:25:41européens
01:25:42présents à ce mariage
01:25:43donc c'était pas tant
01:25:44un mariage
01:25:44qu'un conseil d'administration
01:25:46de ce qu'ils ont appelé
01:25:47le super cartel
01:25:48donc
01:25:48c'est une sorte
01:25:50d'association
01:25:51de plusieurs trafiquants
01:25:53entre eux
01:25:54pour
01:25:55travailler ensemble
01:25:57ils gardent leur réseau
01:25:59ils gardent leurs hommes
01:25:59mais ils font des alliances
01:26:01des alliances ponctuelles
01:26:02mais effectivement
01:26:03qui leur donne
01:26:04une capacité de négociation
01:26:05par rapport aux trafiquants
01:26:06sud-américains
01:26:08qui leur donne
01:26:08une logistique folle
01:26:09et des moyens de blanchiment
01:26:11mis en commun
01:26:12narcocratie
01:26:13comment ils ont pris le pouvoir
01:26:14c'est signé Vincent Monnier
01:26:16qui était notre invité
01:26:16merci beaucoup
01:26:17et l'enquête est à retrouver
01:26:18aux éditions
01:26:19Albain Michel
01:26:20l'enquête qui fait peur
01:26:21est même indiquée
01:26:22sur le bandeau
01:26:23pour nous avoir expliqué
01:26:24merci encore
01:26:25justement à quel point
01:26:25le narcotrafic
01:26:26est absolument présent
01:26:27à toutes les échelles
01:26:28et à tous les niveaux
01:26:29et encore une petite pensée
01:26:30pour ceux qui pensaient
01:26:31naïvement
01:26:31aller déguster
01:26:32une pizza
01:26:33et qui se rendaient compte
01:26:34qu'ils étaient en réalité
01:26:34des complices
01:26:35de la mafia italienne
01:26:36merci beaucoup
01:26:37Vincent Monnier
01:26:37d'avoir été mon invité
01:26:39nous on se retrouve demain
01:26:40dans ce studio
01:26:41à la même heure
01:26:42au même endroit
01:26:42et si vous vous intéressez
01:26:43au Tour de France
01:26:4417h-19h
01:26:45Les Vraies Voix
01:26:46animée par Frédéric Brindel
01:26:47spécial Tour de France
01:26:48où vous pourrez notamment
01:26:49en tant que Christian Prudhomme
01:26:50et Pascal Chanteur
01:26:51qui est le consultant
01:26:52Sud Radio
01:26:53de l'événement
01:26:53vous savez donc
01:26:55où il faut avoir l'oreille
01:26:57cet été
01:26:57c'est évidemment
01:26:58sur Sud Radio
01:26:59bel après-midi
01:27:00Sud Radio
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