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  • 26/05/2025
Avec Elisabeth Levy, Eric Revel et Jean-François Achilli

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##DITES_LE_FRANCHEMENT-2025-05-26##

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Transcription
00:00Bien, alors, Jean-François, petit commentaire, je trouve que par hasard, j'y étais ce matin-là, à Cannes,
00:07je peux vous dire que... Vous avez monté les marches ? Oui, je peux vous dire, oui, vous avez monté les marches ?
00:12Peu importe. Ah bah non, alors voilà ! Comment vous étiez habillés ? Assumez, assumez, montez les marches.
00:18Moi, j'ai jamais monté les marches, vous avez monté les marches. Je ne les montrais jamais, d'ailleurs.
00:22Les films n'étaient pas formidables, mais ça, c'est un autre sujet. Peu importe, je peux vous dire que ces actes-là ont emmerdé les Français.
00:33C'est-à-dire qu'au fond, le festival a été effectivement un peu perturbé au départ, mais les groupes électrogènes se sont mis en route,
00:39et le festival a poursuivi son petit bonhomme de chemin, et c'était les centaines de milliers de gens ordinaires, dont je fais partie, je le revendique,
00:47qui étaient emmerdés par cet acte. Oui, terrorisme. Je sais que c'est Éric Ciotti qui est le premier à parler de terrorisme,
00:55il a été aussitôt recadré dans certains médias. Je lis la définition du terrorisme, c'est un rappel important.
01:01Emploi systématique de la violence pour atteindre un but politique, attentat, destruction, prise d'otages. Oui, c'est du terrorisme.
01:08Qu'est-ce que vous vouliez dire ?
01:08Moi, j'ai été effamé le matin, j'écoute Sud Radio, puis j'écoute des radios du service public, vous voyez, pour savoir si j'ai loupé quelque chose.
01:16Et alors, ce matin, je peux la citer ou pas, la radio ?
01:18Mais vous pouvez citer qui vous voulez.
01:19Alors, ce matin, sur France Info, voilà comment on a traité cet acte de terrorisme.
01:25Ce sont des actes malveillants, et la journaliste qui avait en face d'elle un spécialiste lui disait,
01:31mais pourquoi est-ce que nos structures sont aussi vulnérables ?
01:35Voilà. Voilà comment on traite un sabotage.
01:38Jean-Jacques a raison d'employer le mot de sabotage.
01:39C'est la faute des structures, quoi.
01:41Voilà, les structures ne sont pas assez solides, vous comprenez ?
01:43Alors, le type essayait.
01:44Oui, celui qui était interrogé essayait de dire, non mais attendez, non, c'est du terrorisme.
01:48Non mais, les structures sont vulnérables, vous voyez ?
01:50Non mais c'est ce que je vous ai dit, la réprobation.
01:52Mais attendez, mais c'est un euphémisme politique de dingue, si vous voulez.
01:54Mais je suis d'accord.
01:55Pardonnez-moi.
01:56Je suis d'accord, mais si vous me permettez juste un rajout, un codicile.
02:00Vous avez parfaitement raison, je vous l'ai dit ce matin, j'étais très étonné, j'ai fait un tour.
02:04C'était vraiment relégué dans les fonds de l'info et sans commentaire.
02:08On a ouvert le joint de cette terre avec.
02:10Non mais je le sais, mais sans commentaire, en fait.
02:13Et s'il n'y avait pas eu Cannes, il y aurait eu zéro, sans doute.
02:16Mais par ailleurs, moi, à chaque fois qu'il y a un truc comme ça, je me dis que nos systèmes très sophistiqués,
02:23nos systèmes d'information, etc., où votre cap tiers dépend à peu près d'Internet, pour résumer,
02:29et de l'électricité, sont effectivement vulnérables à des attaques, si vous voulez, à des attaques terroristes de ce type.
02:38Donc, si vous tirez au canon César sur un pylône, vulnérable ou pas, il est bousillé.
02:43Puis je rajoute quand même une chose, c'est qu'il faut que ces saboteurs soient extrêmement bien enseignés.
02:50Parce que pour savoir faire sauter quelles lignes pour emmerder cette partie du festival...
02:57C'est pas public, le plan du réseau électrique ?
02:58Je crois pas, non ?
03:01Et puis, deuxième chose, vous avez vu ce qui s'est passé ensuite ?
03:03C'est-à-dire que ça a continué à Nice ?
03:05C'est-à-dire qu'à Nice, ils ont fait cramer...
03:06Il y a eu 200 000 foyers en tout, entre Cannes et Nice.
03:09Il y a eu 200 000 foyers qui n'ont pas eu d'électricité.
03:11Il y a eu la circulation qui a été complètement bloquée.
03:15Et ce qui est extraordinaire, c'est que ça fait la une de Nice matin,
03:19évidemment, ça fait la une dans les Alpes-Maritimes.
03:21Mais ce qui est extraordinaire, c'est que le reste de la France s'en fout un peu.
03:24Moi, je suis quand même frappée, parce que comme vous l'a dit Jean-François,
03:27c'est effectivement pour ir à l'avis des gens ordinaires
03:30et de tous les gens qui sont là, y compris les gens pas ordinaires d'ailleurs.
03:34Et puis, vous réalisez soudain que votre téléphone portable ne fonctionne plus,
03:39si vous voulez prendre des nouvelles de votre enfance, etc.
03:43Le bout de la chaîne, c'est le ravage de René Barjavel.
03:46C'est tout s'arrête.
03:47Mais c'est ce que je voulais dire à Eric, il n'a pas entendu.
03:49– Par définition, on est vulnérable, ce n'est pas parce qu'on est trop vulnérable.
03:53– Mais qualifier ce genre d'acte…
03:56– Mais je suis d'accord, je te disais juste qu'on pouvait dire aussi cela.
04:00– Ce qui est inquiétant au final, accessoirement,
04:02c'est que cela donne des idées à d'autres,
04:05vu la facilité que l'on peut avoir d'atteindre tel ou tel bien public.
04:10J'espère que le jour où les auteurs de ce sabotage ont arrêté,
04:16que la punition sera exemplaire de façon à décourager d'autres éventuelles initiatives.
04:21– Mais vous savez, Eric, il doit se souvenir,
04:22vous vous rappelez cette usine dont les employés menaçaient d'empoisonner
04:25la rivière qui passait devant un truc ?
04:29Et c'est là, c'est ça que j'appelle notre…
04:32C'est-à-dire, qu'est-ce que vous voulez faire ?
04:34En fait, vous prévenir cela, c'est très compliqué en fait.
04:38Le pouvoir de nuisance qu'on peut avoir avec peu,
04:40mais quand même effrayant, voilà.
04:42– Et puis, j'espère qu'on aura le résultat assez rapidement de l'enquête,
04:45parce que j'ai en mémoire, puisque vous vous y appelez à ma mémoire,
04:48des actes que je qualifierais de sabotage,
04:51vous savez, au moment des grands départs en week-end de la SNCF,
04:54où on avait eu des amoires électriques bien ciblées,
04:59des aiguillages bien ciblées.
05:00– La carte de l'eau paralysée une journée entière.
05:02– Là aussi, il faut avoir quand même,
05:04alors je ne vais pas dire des complicités internes,
05:06mais des gens qui savent quoi brûler.
05:08Je ne me souviens pas, en revanche,
05:09les conclusions de l'enquête, vous voyez ?
05:11Bon, je crois qu'on ne les a pas eues publiquement.
05:13– Bon, il est 8h20.
05:15– Le Grand Matin Sud Radio, 7h09, Jean-Jacques Bourdin.
05:19– On en parle.
05:21– Vous écoutez ? On va écouter Benjamin Gleize.
05:23– De quoi parle-t-on, mon cher Benjamin ?
05:25– On parle d'Elisabeth Borne.
05:27– Ah bon ?
05:27– Oui, Elisabeth Borne, qui ne dit pas non à la présidentielle de 2027.
05:30– Vous avez dit que vous alliez m'écouter.
05:33– Non, non, je dis ça.
05:35– Non, c'est méchant, ce que je viens de dire, c'est très méchant.
05:38Alors allez-y, on vous écoute.
05:40– C'est gentil.
05:40Elisabeth Borne, qui ne dit pas non à la présidentielle de 2027.
05:43Pas question pour elle de fermer la porte à une potentielle candidature.
05:46L'ancienne Premier ministre l'a indiqué hier sur BFM.
05:48Peu de temps avant, elle assurait qu'elle se battra
05:50pour que la Macronie soit en mesure de l'emporter en 2027.
05:53Jean-Marie se demande alors s'il faut qu'il y ait un candidat du centre.
05:57Absolument, répond-elle avant de le reprendre, un candidat ou une candidate ?
06:00– Il doit y avoir un candidat de la famille du centre.
06:02– Ah mais je le souhaite absolument, oui absolument.
06:05– En tout cas, ce qu'on voit dans ce débat, c'est que…
06:07– Voir une candidate ?
06:08– Vous ?
06:09– On ne sait jamais.
06:10– Ah oui, vous dites je ne vais pas répondre, André.
06:12– Vous ne répondez pas et en même temps vous répondez un petit peu.
06:14Vous le souhaitez ou pas ?
06:16– Non mais vous savez, peut-être on ne raisonne pas.
06:19Je ne raisonne pas comme ceux qui disent
06:20je suis candidat envers un quel est le projet.
06:23Je dis voyons le projet, essayons de rassembler le plus largement possible
06:26et on verra qui est le candidat.
06:27– Mais donc, vous ne l'excliez pas ?
06:29– Dans le principe, je ne vois pas pourquoi je l'exclurais.
06:32– Elisabeth Borne qui ne ferme pas la porte à 2027,
06:34alors après il y a les journalistes qui poussent un petit peu,
06:36effectivement, bon, en tout cas encore une ex-première ministre
06:40qui se positionne pour la présidentielle,
06:41après Édouard Philippe, Gabriel Attal, Dominique de Villepin
06:44continue d'avancer ses pions, il promet désormais une totale transparence
06:46sur ses activités de conseil, s'il devait être président de la République.
06:50Et puis un autre ancien premier ministre ne ferme pas la porte
06:52à la prochaine présidentielle, c'est Manuel Valls,
06:54vendredi dans le Parisien, il disait ceci,
06:56« Je ne peux pas me désintéresser de 2027
06:59à croire que Matignon aiguise les appétits présidentiels. »
07:04– Moi j'ai envie de me taire par charité chrétienne.
07:09– Ah bon ? Mais pourquoi ?
07:11– Parce qu'elle va être trop dure, Elisabeth.
07:13Elle va être trop dure, si elle parle.
07:15– Qui peut penser qu'Elisabeth Borne est un candidat crédible à la présidentielle ?
07:19Enfin, quel souvenir a-t-elle laissé comme ministre de l'Éducation ?
07:22Il n'y a pas plus piqueux qu'elle.
07:23Elle a presque réussi à égaler Papandiaï.
07:26Dans le genre d'énormité qu'elle sort tout le temps.
07:28Non mais ça va là.
07:29– Ce qu'il y a de fascinant dans la vie politique,
07:33c'est que les femmes et les hommes interrogés sur leurs ambitions,
07:38ils ne sont qu'ambitions.
07:39Et à la limite, j'ai presque envie de dire,
07:41on ne peut pas leur reprocher.
07:43Et soudain se réfugierait derrière un pseudo-projet
07:46alors qu'ils sont dévorés par l'envie d'y aller.
07:48– Mais il faut aussi être conscient de…
07:49– Les Français, les gens l'entendent, ça.
07:51– Oui, enfin, je suis…
07:53– Non mais on peut aussi assumer, on peut dire,
07:55je suis candidat à la présidentielle.
07:56– J'ai l'ambition de l'assumer, puis voilà.
07:59– Non mais la séquence est très marrante
08:00qu'ils viennent nous diffuser, Benjamin,
08:02parce qu'en réalité, je pense qu'elle était venue
08:04pour dire « je suis candidat »,
08:05mais comme personne n'y pose la question…
08:07– C'est vrai que c'est elle qui…
08:08– Oui, c'est elle qui dit « oui ».
08:10– Donc vous êtes peut-être candidate ?
08:13– Ben oui, il n'y a pas de raison.
08:14– En fait, elle était venue pour dire ça
08:16et personne n'a peut-être une candidate.
08:18– Oui, mais…
08:19– Vous avez raison.
08:20– Elle était venue pour en parler, ça sent,
08:22et personne n'y pose la question.
08:24Ça veut dire qu'elle est super crédible.
08:26– Non mais c'est dingue.
08:27– Vous êtes d'accord qu'il y a quand même
08:28des candidats plus crédibles que d'autres ?
08:30– Non mais je suis d'accord.
08:30– Ce qui m'étonne toujours, c'est que des gens
08:32qui, à l'évidence, n'ont pas réussi
08:34à capter le suffrage populaire,
08:36à être aimés des gens comme ça,
08:38et que ce soit leur faute ou pas,
08:40c'est peut-être injuste,
08:41et se disent « Ah ben, ça peut être moi aussi,
08:44je trouve que… »
08:46– Et dites-moi, et Dominique de Villepin ?
08:48Alors, Dominique de Villepin,
08:51à mon avis, sera candidat.
08:52– Oui, oui.
08:53– Et d'ailleurs, je vais poser la question
08:54à Aymeric Caron tout à l'heure.
08:56Est-ce que vous voteriez pour Dominique de Villepin ?
08:59Parce que c'est une alternance,
09:01si je puis dire, une alternative, pardon,
09:04à Jean-Luc Mélenchon, Dominique.
09:06Il devient une alternative à Jean-Luc Mélenchon, non ?
09:08– Il faut se rappeler quand même.
09:10– Ben oui, s'il rassemble à gauche…
09:12– Ben c'est son problème,
09:13c'est que ses électeurs…
09:14– À l'extrême-gauche,
09:14je ne veux bien venir pas.
09:15– Idéologiquement, il peut séduire des gens
09:17qui ne vont pas voter pour lui.
09:19Qui adore Dominique de Villepin aujourd'hui ?
09:21Les Mélenchonistes, a priori…
09:23– Pas que, mais…
09:24– Oui, si, enfin quand même,
09:25beaucoup eux quand même.
09:26Et des franges un peu comme ça…
09:28– Ce serait un peu une candidature,
09:29un mutant quand même, dans le genre.
09:32François, rappelez qu'il était déjà candidat pour 2007,
09:35battu par Nicolas Sarkozy en interne.
09:37– En interne, oui.
09:38– Il le voulait déjà.
09:40– Il le voulait déjà.
09:41Ben c'est pour ça qu'il le veut sans doute encore.
09:43– Oui.
09:43– Qu'un homme politique qui renonce
09:45à une candidature à la présidentielle,
09:48enfin qui n'a pas envie d'être président de la République,
09:49moi je n'en connais pas.
09:50– Non.
09:51– Ben ils ont tous envie d'être président.
09:53– C'est le moteur.
09:54– C'est le moteur, oui.
09:55– Non mais, enfin comment dire ?
09:57– C'est bien remarqué.
09:58– Mais personne, si vous n'êtes pas un peu dingue,
10:01si vous n'êtes pas un peu habité,
10:02vous ne pouvez pas vous imaginer
10:04que vous allez être le gars,
10:05ou la femme, attention, pardon,
10:08qui va sauver la France si vous voulez.
10:09Mais d'un autre côté, bon voilà.
10:12Bon, allez, Elisabeth Borne,
10:14on va se marrer avec cette présidentielle là,
10:16parce qu'il va y avoir des sortes de primaires
10:18ou de bagarres partout,
10:20ce qui va être la vraie bataille,
10:25elle va se dérouler avant,
10:26à l'intérieur de chaque partie,
10:28de chaque famille.
10:29– Ils vont s'enpailler, s'accuser à l'avance
10:33de faire perdre son camp.
10:34– Moi je pense qu'il n'y aura aucune primaire.
10:35– Écoutez bien, je pense qu'il n'y aura jamais aucune primaire.
10:38– Donc on n'aura qu'un candidat au premier tour ?
10:39– Non, certains vont être obligés de s'effacer
10:42devant la vérité des chiffres, des sondages, des enquêtes.
10:44– Il faut avoir les 500 signatures quand même.
10:47– Il faut avoir les 500 signatures.
10:50– Ça paraît comme ça un détail,
10:51mais ce n'est pas si simple que ça.
10:53– Bien sûr, bien sûr, bien sûr.
10:54Il y a 8h29, le rappel, merci.

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