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  • 28/06/2025
3.300 milliards d'euros de dette française : où est parti tout cet argent ?
Dans cette enquête explosive, je décortique le plus grand gaspillage de l'histoire française. 57% du PIB englouti chaque année par l'État, 620.000 élus (record mondial), des parasols à 300.000€, des logiciels à 400 millions... Découvrez comment la France dépense 1.500 milliards par an tout en dégradant ses services publics.

Pourquoi 25 ans de promesses de réformes n'ont rien changé ? Comment 54% de vos revenus partent à l'État contre 40% en Europe ? Quels sont les 4 scénarios d'avenir, du retour à l'équilibre au crash à la grecque ?
Une analyse sans concession des finances publiques françaises, avec un ton décalé pour digérer cette pilule amère. Les chiffres que vous allez découvrir vont vous choquer !

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Transcription
00:00Donc ce sentiment d'impunité, c'est le sentiment que celui qui fait des efforts n'est pas récompensé
00:10et celui qui au contraire laisse aller, laisse filer, se coule dans la facilité,
00:17non seulement est pas puni mais d'une certaine façon est encensé.
00:20Donc je crois que sur notre classe politique il y a une sorte d'inversion des valeurs.
00:23Bonsoir madame, bonsoir mademoiselle, bonsoir monsieur.
00:32Voter utile, c'est voter pour un avenir socialiste.
00:35Chacun devra voter selon sa conscience.
00:38Tout le monde y a intérêt.
00:40Les chasseurs ce sont les candidats.
00:42Petits gibiers et les gibiers ce sont des électeurs.
00:46Cet adversaire c'est le monde de la finance.
00:48Notre pays aime la finance magique.
00:50Il n'y a pas de finance magique.
00:53Non mais calmez-vous madame, ça va bien se passer.
00:56Mais la finance magique ça n'existe pas.
00:59Il n'y a pas de finance magique.
01:01Toujours pas de finance magique.
01:08Quoi qu'il en coûte.
01:10Quoi qu'il en coûte.
01:12Quoi qu'il en coûte.
01:131 500 milliards d'euros volatilisés chaque année.
01:28C'est le plus grand tour de passe-passe financier du monde.
01:31La dépense publique française.
01:33Nous sommes les champions incontestés de l'OCDE avec 57,1% de notre PIB englouti chaque année par l'État.
01:42À force d'éplucher des rapports, de compiler des données et de rassembler des informations que personne ne prend la peine de regarder,
01:48j'ai enfin découvert les ficelles de la grande illusion de nos finances publiques.
01:52Et je peux vous dire que derrière le rideau, ça n'est pas beau à voir.
01:57Et oui, plusieurs gouvernements se sont succédés, toujours avec la même promesse.
02:02Réduire le train de vie de l'État.
02:04Réduire les dépenses publiques.
02:05Réduire l'endettement.
02:07Mais bizarrement, chaque année, la facture augmente.
02:09Encore et encore.
02:11Pour financer cet incroyable train de vie, la dette atteint les 3 300 milliards d'euros.
02:16C'est 2 300 milliards de plus que l'année où j'ai obtenu mon diplôme.
02:20Presque un an de PIB.
02:21Et ça va vite.
02:23Déjà 330 000 euros de plus depuis le début de cette vidéo.
02:27Pourtant, le problème de la dette, ce n'est pas tant son montant, mais plutôt sa trajectoire.
02:31Insoutenable.
02:32Qui a dépassé celle de la croissance depuis 2020 et qui, à long terme, nous emmène droit dans le mur.
02:37Les Français le constatent aussi bien que les agences statistiques.
02:40À côté, la qualité des services publics s'est considérablement dégradée.
02:43En particulier dans l'éducation, la santé et les transports.
02:46Et cette situation appelle de question que tout contribuable français est en droit de se poser.
02:50D'abord, pourquoi en 25 ans de promesse, rien n'a changé ?
02:53Et ensuite, où diable est parti tout cet argent ?
02:56Dans cette vidéo au format un peu différent, je vais prendre le temps qu'il faut pour répondre à ces deux questions.
03:01Je vais vous expliquer comment l'État français gagne de l'argent, comment il le dépense parfois sans aucun contrôle, souvent n'importe comment,
03:08pourquoi en dépit de l'alternance des gouvernements, c'est de pire en pire, et comment tout ça va finir.
03:14Le sujet est, comment dire, explosif.
03:18Mais rassurez-vous, j'ai prévu quelques pauses pour vous permettre de reprendre votre souffle.
03:22Non mais calmez-vous madame, ça va bien se passer.
03:25Avant de plonger dans notre sujet du jour, laissez-moi vous parler d'une méthode d'investissement
03:29qui a permis aux plus grandes fortunes de prospérer pendant que les autres paniquaient
03:33lors des crises de 2008, 2020 et 2022.
03:36Cette méthode, c'est la Global Macro.
03:39Plus 4,7% en 2008 quand le marché s'effondrait,
03:42moins 1,6% seulement en 2020,
03:44et un impressionnant plus 8,98% en 2022
03:49pendant la débâcle générale des bourses mondiales.
03:51Face à l'inflation persistante, la dette publique française qui explose,
03:55la révolution de l'IA et les tensions géopolitiques mondiales,
03:58cette approche multi-actifs et multi-géographiques
04:00utilisée depuis des décennies par les hedge funds
04:03a littéralement explosé en popularité.
04:05Longtemps réservée à une élite à cause des tickets d'entrée à 7 chiffres
04:09et d'outils hors de prix,
04:10cette méthode devient enfin accessible pour vous.
04:12Notre expert Jordan Hallouche, avec ses 15 ans d'expérience institutionnelle,
04:16brise cette barrière pour la première fois.
04:19Nous venons de lancer Macro Insider.
04:21Et non, ce n'est pas une énième formation miracle,
04:23mais un système rigoureux d'analyse et d'allocations
04:25conçu pour naviguer dans l'incertitude actuelle.
04:27Accédez en quelques clics à des analyses macro pointues,
04:30traduites en trois portefeuilles clés en main.
04:32Pas de stock picking, pas de surveillance quotidienne,
04:35juste la rigueur des pros adaptée à votre portefeuille
04:37en une heure par mois pour faire croître votre patrimoine à l'épreuve des crises.
04:40Attention cependant, nous fermons définitivement les inscriptions le 7 juillet
04:44pour garantir un accompagnement de qualité à nos premiers membres.
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04:50et 30% sur le plan Pro gratuit à vie jusqu'à cette date limite.
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05:01et rejoignez les investisseurs qui anticipent déjà les crises de demain.
05:10Le 17 juillet est un jour plutôt sympa.
05:19C'est le début de l'été,
05:20la durée du jour frôle les 15h30,
05:22on fête les charlottes et les carolines,
05:24ça sent le sable, la mer et les grillades.
05:27Bref, en général, le 17 juillet on est bien.
05:30On est...
05:30C'est le 198e jour de l'année
05:33qui s'est alors écoulé à 54%.
05:36Et en France, c'est aussi ce qu'on appelle
05:37le jour de libération fiscale et sociale.
05:41L'intitulé ne fait pas rêver, c'est vrai.
05:43Le 17 juillet, c'est la date à partir de laquelle
05:44un salarié français moyen cesse théoriquement
05:47de financer les prélèvements obligatoires,
05:49les impôts, les cotisations sociales et la TVA,
05:52et qu'il commence à disposer librement de son revenu.
05:55C'est un indicateur symbolique à la précision très limité,
05:58mais il est utile pour comparer les performances de plusieurs pays.
06:01Si vous êtes un ou une célibataire, salarié et sans enfant,
06:04vous serez donc content d'apprendre que tout ce que vous gagnez
06:07jusqu'au 17 juillet en France, soit 54%, c'est pour l'État.
06:11Et les 46% qui restent, c'est pour vous.
06:14Moins d'une moitié.
06:15Royal, non ?
06:17Ces 54% partent dans les charges salariales retenues par votre employeur,
06:21puis dans l'impôt sur le revenu et la taxe foncière,
06:23dans l'omniprésente TVA, l'impôt sur les sociétés,
06:26les taxes sur l'énergie ou les transports comme les almanus écologiques,
06:29la CSG, les droits de mutation et la taxe foncière,
06:32les prélèvements obligatoires, les amendes, les intérêts de retard,
06:35les contributions de la société, les timbres,
06:36les taxes professionnelles et les transports comme les venteurs et les sociétés,
06:39les transports comme les venteurs et les sociétés, les passionnés.
06:44Le premier, parce que je n'aime pas les taxes,
06:46et que j'en ai assez que mon pays soit le champion du monde des taxes,
06:50et qu'à chaque fois qu'il y a une difficulté, on répond,
06:52une taxe, un impôt, un prélèvement obligatoire.
06:54Moi, je dis à tous les responsables politiques, un peu d'imagination.
06:57En moyenne, le jour de libération fiscale et sociale arrive le 14 juin en Europe
07:02et même dès le mois d'avril à Chypre et à Malte.
07:04Et c'est en France que ce jour tombe le plus tard.
07:07Pas étonnant, l'État lutte toujours avec férocité
07:10pour conserver le titre de champion mondial de la fiscalité,
07:13une fiscalité qui représente 94% de ses recettes en 2025.
07:18Les 6% restants, des cacahuètes,
07:20des revenus fonciers, des dividendes et des ventes de services ou de produits,
07:24comme un ticket d'entrée au Louvre ou ses indispensables boules de pétanque
07:27présidence de la République française,
07:30disponibles dans la boutique online de l'Élysée pour 69,90€ seulement.
07:37Comptez aussi les amendes, celles que vous payez quand vous êtes flashé, mal garé
07:40ou que vous avez fait quelque chose de mal.
07:43En tout, en 2025, les recettes de la France s'élèvent à 378 milliards d'euros,
07:48dont 358 milliards de revenus fiscaux.
07:50Voilà tout ce qui rentre dans les caisses de l'État.
07:52C'est plus ou moins l'équivalent de la fortune d'Elon Musk
07:54et c'est cet argent qui doit faire tourner la machine publique.
07:58Chaque année, les comptables nationaux se livrent au même exercice.
08:01En face de cette liste de rentrées, ils en placent une autre,
08:04celle des dépenses, pour établir le budget de l'État.
08:07Une colonne recette, une colonne dépense et on ventile.
08:10Et quand il n'y a pas assez de rentrées pour financer les dépenses,
08:13ce qui arrive toujours depuis à peu près 50 ans,
08:15on ne se pose pas de questions.
08:17Pour compléter, on emprunte la différence auprès des marchés.
08:19Et pour ça, on émet des OAT, une invention qui date de 1985,
08:24best-seller financier.
08:26C'est la fameuse obligation assimilable au Trésor,
08:28ou plutôt les fameuses puisqu'il en existe plusieurs,
08:31une révolution dans la gestion des finances publiques.
08:33Concrètement, quand il y a besoin d'argent,
08:35l'agence France Trésor émet de nouvelles obligations,
08:38des OAT pour financer les besoins sur le long terme,
08:41ou des bons du Trésor pour les besoins à court terme.
08:43Quand vous achetez une obligation, c'est vous le banquier,
08:46et vous prêtez le montant à l'État qui, en échange,
08:48vous verse des intérêts pendant une durée déterminée,
08:51de quelques jours à plusieurs dizaines d'années,
08:53jusqu'au complet remboursement de la somme prêtée.
08:55Un exemple ici avec les BTF pour bons du Trésor à taux fixe.
08:59Le 25 mars dernier, l'État a levé 7,7 milliards d'euros
09:02pour financer ses besoins de trésorerie à court terme,
09:05mais ça n'est qu'une opération parmi d'autres.
09:07La France n'emprunte plus seulement pour financer ses nouvelles dépenses,
09:10mais aussi pour payer les intérêts de sa dette passée.
09:12Cette année, plus de 54 milliards serviront uniquement
09:16à payer les intérêts de la dette existante.
09:18C'est davantage que le budget de l'Éducation nationale.
09:21Et ce montant ne cesse de croître.
09:2348 milliards en 2019, 54 en 2025,
09:27et les prévisionnistes tablent sur près de 75 milliards en 2027.
09:31Le service de la dette devient ainsi le deuxième poste de dépense de l'État,
09:35juste derrière l'éducation.
09:37Un coût colossal, qui ne finance ni hôpitaux, ni écoles,
09:40ni infrastructures, ni transition énergétique,
09:42c'est de l'argent qui part littéralement en fumée.
09:45Il est prévu d'emprunter 139 milliards d'euros en 2025,
09:48un montant qui devrait porter la dette publique à près de 3 400 milliards d'euros en fin d'année.
09:52Depuis 50 ans, la France, gouvernement après gouvernement,
09:56use et abuse de ce système,
09:57et année après année, les déficits s'accumulent,
10:00les prennes ne sont jamais remboursées,
10:02et depuis que les taux sont remontés, les intérêts coûtent horriblement cher.
10:05En face, les acheteurs ont toujours été nombreux.
10:08La dette française est réputée pour sa qualité depuis la Révolution.
10:11Mais ces derniers temps, les vents tournent.
10:13Les agences de notation, les investisseurs et les contribuables doutent de plus en plus.
10:183 300 milliards d'euros de dette,
10:20c'est 113% de toutes les richesses que la France est capable de produire en une année,
10:24et c'est près de 10 ans de ressources fiscales.
10:26À ça, on doit ajouter la dette hors bilan,
10:29toutes les garanties que l'État accorde pour soutenir l'économie,
10:31qui s'élèvent à près de 4 000 milliards d'euros,
10:34même après la fin des PGE distribués pendant la crise sanitaire.
10:38On pensait que le déficit avait touché le fonds en 2023,
10:40avec à l'époque 5,5% du PIB,
10:43déjà loin des 3% exigés par le traité de Maastricht.
10:46Après la tempête bruneau qui a sévi pendant 7 ans au-dessus de Persy,
10:50le déficit a creusé le fonds pour atteindre 6% du PIB en 2024,
10:54avec menace de Bruxelles à la clé.
10:56Heureusement, l'économie de guerre, décrétée récemment par Ursula von der Leyen,
11:11va pouvoir éviter à la France de se prendre une amende salée.
11:14La levée de la règle la moins respectée d'Europe tombe plutôt bien,
11:16la BCE va pouvoir continuer à acheter des bons du trésor français,
11:20et les grands fonds d'investissement saoudiens et qataris aussi,
11:22ce qui va laisser du mou au gouvernement.
11:24La loi de finances 2025 prévoit de descendre à 5% du PIB,
11:28après un effort de 60 milliards d'euros,
11:30la même chose l'année prochaine pour arriver à 4,20% du PIB,
11:34et le gouvernement nous promet toujours un retour sous les 3% des 2029.
11:38C'est beau l'espoir !
11:40Dans la réalité, on s'attend plutôt à un déficit de 5,6% du PIB en 2025,
11:44si bien sûr, aucune nouvelle catastrophe ne nous tombe sur la tête.
11:47Tous ces ministres qui se sont succédés aux finances ou à Matignon
11:50ont chacun promis de lutter contre l'endettement public,
11:53contre les gaspillages et contre les déficits.
11:56En hausse continue depuis 50 ans,
11:57en roue libre depuis 20 ans,
11:59et carrément incontrôlable depuis 2019.
12:02Mais personne n'a réussi.
12:04Pourquoi ?
12:04Parce que c'est notre projet !
12:07Pour expliquer le phénomène,
12:08voyons d'abord comment l'État utilise l'argent du contribuable.
12:11Il y a trois grandes familles de dépenses.
12:13Les retraites, les prestations sociales,
12:15dont le chômage, la santé et la famille,
12:17et les dépenses de fonctionnement.
12:19Pour les deux premières,
12:20le PIB dépense entre 850 et 880 milliards d'euros par an.
12:24Les retraites, qui coûtent environ 300 milliards d'euros par an,
12:27augmentent avec le nombre de retraités
12:29et l'allongement de la durée de vie, c'est mathématique,
12:31et elles varient aussi avec les ajustements politiques.
12:34La revalorisation de 2,2% prévue au 1er janvier dernier, par exemple,
12:38a été repoussée à début juillet,
12:40six mois qui permettent d'économiser un peu plus de 4 milliards d'euros.
12:43Malgré ça, le budget des caisses de retraite tout régime confondu
12:46est déficitaire de 6,2 milliards d'euros en 2025,
12:50un chiffre qui va s'ajouter à la colonne « dépenses » dans le budget de l'État,
12:53car c'est lui qui finance la différence.
12:55Ensuite, la Sécurité sociale frôle les 270 milliards par an,
12:58soit environ 3 900 euros par français.
13:00Elle est aussi en déficit, et pas qu'un peu,
13:02de plus de 22 milliards.
13:05C'est la branche maladie la responsable,
13:06avec une hausse importante des remboursements de soins
13:08pour le plus grand bonheur des labos,
13:1015 milliards de déficit à elle toute seule.
13:12Comme pour les retraites, une partie de la hausse est liée
13:14à l'allongement de la durée de vie et aux progrès médicaux,
13:17avec des traitements de nouvelle génération
13:18qui coûtent un bras, parfois les deux,
13:20mais entraîne une grosse partie du déficit
13:22depuis la crise du Covid.
13:24Au final, on le retrouve aussi dans la même colonne du budget de l'État,
13:27et vous voyez dès le départ,
13:28les comptables nationaux partent avec des ressources amputées de 28 milliards.
13:31Ça commence mal, mais ça ne s'arrête pas là.
13:34Il faut aussi enlever la contribution à l'Union européenne,
13:3725,3 milliards,
13:39les budgets transférés aux collectivités locales,
13:42de 2,3 à 7 milliards,
13:44et environ 2,5 milliards de droits de douane.
13:47Ça nous faisait déjà grosso modo 60 milliards de moins
13:49sur un budget de 380 milliards,
13:51avec en face 445 milliards d'euros de dépenses.
13:54Ensuite, on retire les intérêts de la dette,
13:5748 milliards en 2019,
13:5954,2 milliards en 2025,
14:02et probablement 75 milliards en 2027.
14:05Pour le reste des dépenses,
14:06comptez 60 milliards pour la défense,
14:0733 milliards pour l'intérieur,
14:09et 12,5 milliards pour la justice.
14:11Prévoyez 30 milliards pour la recherche et l'enseignement supérieur,
14:1489 milliards pour l'éducation,
14:16et le plus gros morceau,
14:17148 milliards pour les finances et l'économie.
14:20Culture et agriculture se partagent 8 milliards,
14:22et 21 milliards sont alloués à la transition écologique.
14:26Face à des factures aussi salées,
14:28nous, contribuables,
14:29serions en droit d'attendre des services publics efficaces
14:31et bien gérés un peu partout,
14:33mais ce n'est pas du tout le cas.
14:34C'est bien simple,
14:35utiliser l'administration est une grande aventure.
14:38Personnellement,
14:39toute démarche auprès d'un service public
14:40me demande la préparation mentale
14:41d'une expédition en haute montagne.
14:44Il faut rassembler une avalanche
14:45de justificatifs et d'explications,
14:47maîtriser le dialecte administratif,
14:49rester zen face au silence prolongé,
14:51et accepter qu'à un moment,
14:53quoi qu'il arrive,
14:54quelque chose va finir par partir en vrille.
14:57Essayez seulement de vous faire rembourser
14:58un billet de train en gare
14:59ou d'obtenir une carte grise
15:00dans le cadre d'une succession,
15:02et vous comprendrez ce que je veux dire.
15:04Ça pourrait presque être drôle
15:05si ça ne coûtait pas aussi cher.
15:07C'est de notoriété internationale,
15:09l'argent français est très mal dépensé,
15:11à tel point que parfois,
15:11je me demande si nos dirigeants politiques
15:13ont reçu un minimum d'éducation financière.
15:15Si vous en connaissez,
15:18dites-leur de s'abonner à la chaîne,
15:19ça leur fera pas de mal,
15:20et c'est gratuit pour le contribuable.
15:22Et si vous appréciez notre travail
15:23de vulgarisation économique,
15:25prenez une seconde pour cliquer sur « s'abonner ».
15:27C'est votre façon de dire « continuer »
15:29à un média vraiment indépendant.
15:31Bon, on reprend.
15:33Pour trouver ce qui cloche,
15:33il faut rentrer un peu dans le détail
15:35des budgets alloués à chaque ministère.
15:37On fait alors face à des intitulés
15:39aussi nébuleux que les résultats produits.
15:41Entre les missions floues,
15:43les doublons institutionnels
15:44et les dépenses superflues,
15:45c'est tout un art de faire beaucoup
15:47avec aussi peu d'efficacité.
15:49Commençons par les agences publiques.
15:50Il en existe plus de 1200,
15:52un véritable inventaire à l'après-verre.
15:54Agence de la biomasse,
15:55Conseil national de l'air,
15:57Institut des hautes études de la justice,
15:58Agence pour la promotion des industries de demain.
16:01On pourra en faire un annuaire,
16:02mais même les fonctionnaires s'y perdent.
16:04Malgré certains noms ronflants,
16:06certains n'ont plus publié de rapports
16:07depuis des années,
16:08mais continuent à tourner et à coûter.
16:11On parle ici de 90 milliards d'euros par an
16:14pour une efficacité rarement mesurée.
16:16Et quand l'État est perdu dans sa propre usine à gaz,
16:18il appelle les experts de chez McKinsey,
16:21Accenture ou Capgemini,
16:23cabinet de conseil qui ont littéralement
16:25colonisé l'administration française.
16:27Des centaines de millions d'euros
16:28sont dépensés chaque année
16:29pour aider ceux qui sont censés être
16:31les premiers experts de France
16:32à prendre leurs décisions
16:33et faire leur job à leur place.
16:36Oui, peut-être.
16:39Est-ce que l'éducation nationale
16:40a vraiment besoin de conseils
16:41à un demi-million d'euros
16:43pour recruter des enseignants ?
16:45Vous pouvez me répondre dans les commentaires.
16:47Mais il est aussi possible
16:49de régler les problèmes en famille
16:50en passant par la création de comités
16:52ou de missions d'études.
16:53Il en existe des centaines en France,
16:55aussi coûteux qu'inutiles.
16:56L'Observatoire de la qualité de service de la Poste,
17:00la Commission nationale de déontologie
17:02en matière d'environnement
17:03ou encore l'indispensable
17:05Commission nationale de toponymie,
17:07consultée pour tous les noms
17:08de lieux français.
17:09Les comités, c'est vieux comme la France.
17:11Le général de Gaulle les appelait déjà
17:13Comité Théodule, Gustave ou Hippolyte
17:15dès 1963.
17:16Le comité Gustave,
17:20le comité Théodule
17:22ou le comité Hippolyte.
17:24Aucun pourtant n'a été créé
17:25pour éditer le Guide des bonnes pratiques
17:27en matière d'achat public,
17:28alors que ce serait bien utile
17:29pour arrêter de se faire plumer.
17:31Car l'État et ses collectivités
17:33sont d'excellents clients
17:34et de gros acheteurs.
17:35Ils pourraient négocier
17:36les meilleurs prix du marché,
17:37mais non,
17:38ils se font dépouiller
17:38comme des touristes à la foire.
17:40Tout ce qu'ils achètent
17:41est surfacturé par les fournisseurs.
17:43Une agrafeuse à 8 euros
17:44coûte 50 euros.
17:45Et un fauteuil de bureau
17:46à 120 euros
17:47part à 800 euros.
17:49Une applique à 50 euros
17:50prend 10 fois sa valeur
17:51et les parasols
17:52qui ont été installés
17:53sur le parvis
17:53de la cathédrale de Chartres
17:55ont coûté
17:55300 000 euros.
17:58Combien ?
17:59Les prix grimpent honteusement
18:01dès qu'il s'agit du client public.
18:03Le contribuable paye
18:04et les fournisseurs
18:05se frottent les mains.
18:06Et je ne parle pas
18:06des services numériques,
18:08des logiciels sur mesure
18:09hors de prix,
18:10des licences inutilisées
18:11et des prestataires indéboulonnables.
18:13L'informatique,
18:14c'est l'avenir.
18:14Surtout pour les fournisseurs
18:15de numériques de la France.
18:17Prenez Louvois,
18:18le logiciel de paye
18:19des militaires.
18:20Plus de 400 millions d'euros
18:22engloutis
18:22pour un système
18:23truffé de bugs
18:24abandonnés en 2019
18:25après avoir plongé
18:26des milliers de familles
18:27dans la galère financière.
18:29Le rapport 2024
18:30de la Cour des comptes
18:31sur les grands projets
18:31numériques de l'État
18:32est édifiant.
18:3375 % des projets
18:35dépassent leur budget initial
18:36de plus de 60 %
18:38avec des fonctionnalités
18:39revues à la baisse
18:40et des outils inadaptés
18:41pour les usagers.
18:42Les collectivités locales
18:44ne sont pas en reste.
18:45À Châteauroux,
18:46un centre aquatique
18:46initialement prévu
18:47à 30 millions d'euros
18:48a finalement coûté
18:4947 millions,
18:50mettant en péril
18:51les finances de la commune.
18:53Même scénario
18:54pour le centre aquatique
18:54du Libournais.
18:5539,4 millions d'euros.
18:57Ou la voie
18:58de covoiturage
18:59sur la 15
18:59abandonnée
19:00après avoir englouti
19:015 millions d'euros.
19:02Aménagement,
19:03constructions urbaines,
19:04décorations et entretiens
19:05d'infrastructures
19:05hors de prix,
19:06les factures sont délirantes.
19:08La France excelle
19:09dans l'art de lancer
19:10des chantiers pharaoniques
19:11qui finissent
19:11soit abandonnés,
19:13soit hors budget.
19:14On en fait même
19:14des livres chaque année.
19:16En 2024,
19:17la Cour des comptes
19:17a recensé
19:18557 projets
19:19d'investissement public
19:20pour un total
19:21de près de 145 milliards d'euros
19:23dont beaucoup affichent
19:24des dérapages budgétaires
19:25massifs
19:26et des retards chroniques.
19:28Notre-Dame-des-Landes,
19:29par exemple,
19:30l'aéroport Fantôme
19:31près de Nantes,
19:32abandonné en 2018
19:33après plus de 150 millions
19:35d'euros dépensés
19:35en études,
19:36expropriations
19:37et procédures.
19:38Mais le gaspillage
19:39ne s'arrête pas là.
19:40Notre pays est par exemple
19:41champion des carrefours
19:42gératoires.
19:43Plus de 65 000
19:44équipent nos routes.
19:46Ils coûtent
19:47de 100 000
19:48à plusieurs millions d'euros,
19:49comme ici à Dreux,
19:50plus de 8 millions.
19:5130 % du prix de l'ouvrage
19:53doit être consacré
19:54à sa seule décoration
19:55quand les Hollandais
19:56et les Allemands
19:57sont capables
19:57de construire les mêmes
19:58pour 2 à 5 fois moins cher.
20:00Mais le vrai luxe en France,
20:02ce ne sont pas
20:02les œuvres d'art
20:02qui ornent nos ronds-points,
20:03c'est le nombre d'élus.
20:05La France adore
20:06se faire représenter.
20:08Attention,
20:09notez.
20:10En 2024,
20:10on compte
20:11577 députés,
20:14348 sénateurs,
20:1638 ministres
20:17et secrétaires d'État,
20:18un président
20:19de la République,
20:20un Premier ministre,
20:2134 945 maires
20:23et entre départements,
20:25régions et intercommunalités,
20:26plus de 500 000 élus locaux.
20:29En tout,
20:29environ 620 000 élus
20:31pour 68 millions d'habitants,
20:32ce qui nous fait
20:33un élu pour 113 Français,
20:34record mondial.
20:36C'est 1 pour 922 en Allemagne,
20:381 pour 2680 au Royaume-Uni
20:40ou encore 1 pour 3470 habitants
20:43au Japon.
20:44Quant aux fonctionnaires,
20:45c'est bien simple,
20:46c'est un salarié sur 5 en France
20:47contre 1 sur 10 en Allemagne
20:48ou 1 sur 20 au Japon.
20:49Pour payer ces millions de travailleurs,
20:51il faut débourser
20:52363 milliards d'euros par an.
20:54C'est-à-dire que vous savez,
20:55l'administration en France,
20:56c'est très fertile.
20:57On y plante des fonctionnaires
20:58et pousse des impôts.
20:59Et parmi eux,
21:00il y a ce qu'on appelle
21:01les assistés,
21:02les vrais,
21:02l'exécutif.
21:04En 2024,
21:05l'Élysée a dépensé
21:06120 millions d'euros,
21:07Matignon 150,
21:08le Sénat a réclamé
21:09300 millions
21:10et le double
21:11pour l'Assemblée nationale
21:12et que des budgets
21:13en hausse.
21:15Des institutions
21:15qui ont plus de talent
21:16pour le théâtre
21:17que pour voter des lois
21:18vous réformez efficacement
21:19sans faire marche arrière.
21:21Ajoutons les logements de fonction,
21:22les voitures avec chauffeur,
21:23les billets d'avion
21:24en classe affaire,
21:25les retraites dorées à vie
21:26et les frais de bouche.
21:27Avant de continuer,
21:28si vous le voulez bien,
21:29on fait une petite pause
21:29avec ces images
21:30de chatons trop mignons.
21:31Le temps de faire redescendre
21:32le taux de cortisol
21:33parce que ce n'est pas encore fini.
21:36Voici donc les avantages
21:37de nos parlementaires.
21:38C'est un régal.
21:39Prenons les retraites.
21:40Malgré des réformes partielles
21:41en 2018,
21:42la facture s'élève toujours
21:43à 111 millions d'euros par an.
21:45Edith Cresson a été
21:46premier ministre sous François Mitterrand
21:48au siècle dernier
21:49pendant seulement 10 mois.
21:51Aujourd'hui,
21:51entre sa retraite,
21:52ses défraiements,
21:53son secrétariat
21:54et son véhicule avec chauffeur,
21:55elle coûte encore
21:56plus de 150 000 euros
21:57par an à l'État.
21:58C'est typiquement français
21:59en tout cas.
22:01Gabriel Attal,
22:02qui est une figure
22:02pas sur ce graphique,
22:03a occupé la fonction
22:04de premier ministre
22:05pendant 7 mois,
22:06payé 15 900 euros par mois.
22:08Il est parti avec
22:09un secrétaire particulier,
22:10mais aussi une voiture de fonction
22:11et une garde rapprochée
22:12attribuée à vie.
22:13Enfin,
22:14comptait en moyenne
22:14environ 90 000 euros
22:16de retraite par an
22:16et par ancien député,
22:18environ 3 000 personnes concernées
22:19et pour celles et ceux
22:20qui sont encore en poste,
22:21la place est bonne,
22:22jugez-en vous-même.
22:24D'abord,
22:24il y a 5 953 euros par mois
22:26d'indemnités nettes,
22:27mais là,
22:28on ne va pas chipoter après tout,
22:29c'est un poste exigeant.
22:30Il faut maîtriser l'économie,
22:31l'histoire,
22:32il est en place,
22:33il est en place,
22:33il est en place,
22:34il est en place,
22:34il est en place,
22:35il est en place,
22:35il est en place,
22:35il est en place,
22:36il est en place,
22:36l'histoire,
22:37je ne sais pas qui est Pétain,
22:38j'ai envie de parler de lui,
22:40les mathématiques,
22:41la géographie,
22:42ce qui se passe en Guyane,
22:43en effet,
22:43depuis plusieurs jours,
22:45est grave,
22:46je crois que bloquer
22:47les pistes d'aéroports,
22:49bloquer les décollages,
22:51parfois même bloquer
22:52le fonctionnement de l'île,
22:55à la boulette,
22:56connaître un peu la géopolitique,
22:57La menace islamiste,
22:59elle est aujourd'hui
22:59la plus dangereuse,
23:00même s'il peut y en avoir
23:01d'autres évidemment,
23:02vient de ces communautés
23:03de citoyens russes.
23:05Avoir de bonnes notions
23:06de sciences sociales.
23:07Aujourd'hui,
23:08qui accepterait,
23:09s'il connaissait le régime universel,
23:11de revenir en arrière ?
23:13Eh bien, nous,
23:13nous vous proposons
23:14un grand bond en arrière,
23:15plutôt que de regarder
23:16sans arrêt dans le rétroviseur
23:17comme vous le faites.
23:18La pénibilité,
23:20elle peut être réelle,
23:21elle peut être réelle,
23:22elle peut être physique,
23:23mais elle est aussi parfois
23:24beaucoup dans la tête.
23:25Et pourquoi pas,
23:26savoir lire et comprendre
23:27un rapport budgétaire ?
23:28Bref,
23:29un vrai boulot d'élite,
23:30ça peut valoir 6 000 euros.
23:31Pourtant,
23:32tous les mois,
23:32chaque député en reçoit
23:3323 021.
23:35À la paie,
23:36il faut ajouter
23:36la dotation collaborateur
23:38qui permet de se payer une équipe
23:39et les frais de mandat
23:41qui s'élèvent à 5 250 euros
23:42pour les députés.
23:44Sénateur aussi,
23:44c'est un bon boulot.
23:45Un sénateur perçoit
23:4621 380 euros chaque mois,
23:49dont 6 600 euros
23:50de frais de mandat,
23:51c'est plus que le salaire de base.
23:53Avec cet argent,
23:54nos élus payent leurs restaurants,
23:55leurs titres de transports
23:56et locations de voitures
23:57et tous les frais de représentation,
23:59invitation,
24:00communication,
24:00services divers,
24:01équipements et autres pourboires
24:02jusqu'aux frais de garde
24:03du chien
24:04et abonnement Tinder.
24:06C'est dire.
24:07Avec de tels budgets,
24:08il y a de quoi se faire plaisir,
24:09sachant que ce qui n'est pas dépensé
24:11doit être remboursé.
24:12Les dépenses des parlementaires
24:13font l'objet
24:13de vérifications très limitées.
24:15Chaque lui n'est contrôlé
24:16qu'une seule fois
24:17au cours de son mandat
24:18et ses contrôles
24:18sont désignés par le hasard.
24:20Et quand on interpelle
24:21nos décideurs
24:22et qu'on parle de couper
24:22les dépenses superflues,
24:23c'est d'abord aux autres
24:24qu'il pense.
24:25Aux chômeurs, par exemple,
24:26avec plusieurs réformes successives
24:28depuis le début
24:28de la présidence d'Emmanuel Macron
24:30qui ont abouti
24:31sur des réductions
24:31de durée d'indemnisation
24:32et sur le durcissement
24:34des conditions d'accès
24:35pour 2,7 milliards d'euros
24:36d'économie.
24:37Il pense aussi aux familles fragiles
24:39avec la réduction
24:39des aides au logement.
24:41Souvenez-vous
24:41des 5 euros d'APL par mois
24:42en moins dès 2017
24:44et des nombreux ajustements
24:45qui ont suivi
24:46pour 1,2 milliards
24:48d'euros d'économie.
24:49Enfin,
24:50il pense aux pauvres
24:51avec un RSA
24:52distribué
24:52à un peu plus
24:53de 2 millions de personnes
24:54en 2020
24:54alors qu'en 2024,
24:56malgré la progression
24:57de la précarité
24:57liée à la crise sanitaire,
24:59il n'y aurait plus
24:59qu'un million
25:00et 850 000 allocataires
25:02qui coûtent
25:021,6 milliard d'euros
25:03de moins qu'avant.
25:05Ces allocataires
25:05doivent en outre
25:06effectuer 15 heures
25:07d'activité hebdomadaire
25:08par semaine
25:08pour percevoir
25:09635 euros par mois.
25:11Étonnant
25:11quand on compte déjà
25:126 255 000 chômeurs
25:14toutes catégories
25:15qui eux cherchent du travail.
25:16Nos assistés d'en haut
25:24pensent aussi aux malades
25:25pour renflouer
25:26les comptes
25:26de l'assurance maladie.
25:284,7 milliards
25:29de déremboursements,
25:30de plafonnement
25:30des inéminités journalières
25:32ou de nouvelles charges patronales
25:33jusqu'ici exonérées.
25:35On n'oublie pas
25:35les anciens
25:36qui ont en grande majorité
25:37réélu le président en 2022.
25:39Pour eux,
25:39la CSG a augmenté
25:41et la revalorisation
25:42des pensions de retraite
25:43de 2,2%
25:44prévue au 1er janvier
25:45a aussi été reportée.
25:47Merci pour vos voix,
25:48messieurs, dames !
25:49Enfin,
25:50les travailleurs sont soignés.
25:51Ils devront bosser
25:52plus et plus longtemps.
25:54Avec sa réforme des retraites
25:55qui a porté
25:55l'âge de départ
25:56à 64 ans,
25:57c'est 4 ans de plus
25:57qu'en 1992,
25:59l'État espère aussi
26:00économiser 10 milliards
26:01environ.
26:02Et pendant ce temps,
26:03on remplace
26:03le fauteuil
26:04de Gérard Larcher
26:04pour 34 000 euros,
26:06on déballe
26:07des nouvelles assiettes
26:07à 50 000 euros
26:08et le couple Macron,
26:09grand amateur
26:10d'art contemporain,
26:11fait passer le budget
26:12de l'Élysée
26:13de 105 à presque
26:14123 millions d'euros
26:15avec sa touche d'écho
26:17toute personnelle
26:18et l'achat
26:18d'œuvres d'art
26:19controversées.
26:20C'est spécial, hein ?
26:22En plus d'être cher,
26:23faut aimer.
26:24Dites-moi ce que vous en pensez
26:25dans les commentaires.
26:27À l'heure de l'austérité
26:28et de l'urgence budgétaire,
26:29baisser les budgets
26:30de l'exécutif ?
26:31Pourquoi pas ?
26:32Dans les couloirs
26:33de nos institutions,
26:34l'idée revient souvent,
26:35avec à chaque fois
26:35les mêmes réponses.
26:36Oui, bien sûr,
26:37mais les montants concernés
26:38ne seraient que symboliques,
26:39alors pourquoi contraindre
26:40un système
26:41qui fonctionne bien ?
26:42En effet, comparé aux centaines
26:44de milliards d'autres dépenses,
26:45quelques dizaines de millions
26:46n'échangeraient pas grand-chose.
26:48Sauf, peut-être,
26:48pour montrer l'exemple,
26:50gagner le respect des Français,
26:51participer à l'effort
26:52et transformer le poste
26:54en sacerdoce.
26:55On peut rêver alors
26:56à ce qu'il attire
26:57des gens animés
26:57par le sens de l'État
26:59et pas seulement
27:00les amateurs de pouvoir
27:01et de gros packs salariaux.
27:02Mais vous imaginez bien
27:08que personne ne veut voir
27:09ses avantages supprimés.
27:10Aucun salarié de l'État
27:11ne veut voir son poste
27:12et ça paye à remodeler.
27:14Aucun cadre public
27:15n'imagine son agence disparaître
27:17et tous ces gens
27:18déjà haut placés
27:18dans l'administration
27:19sont bien décidés
27:20à défendre
27:20leurs morceaux de steak.
27:22C'est pourquoi
27:23les promesses de réduction
27:23des dépenses et des déficits
27:24ne sont quasiment jamais tenues.
27:27Chacun se bat
27:27pour conserver ses avantages
27:28et l'État n'est pas connu
27:29pour sa fermeté
27:30dans ce domaine.
27:31Je ne dis pas ça en l'air.
27:33Il suffit de se pencher
27:33sur le montant annuel
27:34de l'évasion fiscale
27:35légale ou illégale
27:36qui reste désespérément figé
27:38autour de 80 milliards
27:39par an depuis 10 ans
27:40quand il en manque 60.
27:43La fraude
27:44mais aussi les 2200 niches fiscales
27:46comme le crédit d'impôt innovation,
27:47le manque d'efficacité
27:48des dépenses publiques,
27:50la complexité
27:51de notre système administratif,
27:53l'empilement des prélèvements,
27:54poids des subventions
27:55sont de plus en plus critiqués
27:56et ont éveillé un besoin
27:58impérieux de justice fiscale
27:59dans le cœur des Français.
28:00Et quand on y regarde de près,
28:01il y a de quoi.
28:02Sur les 2200 dispositifs dérogatoires,
28:04474% d'entre eux
28:06n'ont jamais été évalués
28:07selon un rapport parlementaire
28:09de novembre 2023.
28:11Jamais.
28:12On parle ici d'un coût annuel
28:13de 35 milliards d'euros
28:14pour des mécanismes
28:14dont personne ne sait
28:16s'ils servent réellement
28:16à quelque chose.
28:18Prenons le crédit impôt recherche,
28:20souvent présenté
28:20comme le joyau
28:21de notre politique d'innovation.
28:23Il a coûté 7 milliards d'euros
28:24par an aux finances publiques.
28:26Mais une étude de l'INSEE de 2023
28:28a révélé que chaque euro
28:29d'argent public investi
28:30génère moins d'un euro
28:32de R&D supplémentaire
28:33dans l'économie.
28:34Une perte nette
28:35pour le contribuable.
28:37Ces dispositifs ont souvent
28:38été créés pour répondre
28:39à des intérêts particuliers,
28:40puis oubliés
28:41dans les méandres
28:42du code fiscal.
28:43Chaque ministre y ajoute
28:44sa touche personnelle
28:45avant de partir,
28:46laissant derrière lui
28:47une usine à gaz
28:48toujours plus complexe
28:49et coûteuse.
28:49Dans leur grande majorité,
28:51les Français,
28:52moi la première,
28:53ne sont pas contre
28:54payés des impôts,
28:55surtout quand il s'agit
28:56de maintenir l'attractivité
28:57de notre économie
28:58ou les performances
28:59de nos services publics.
29:00Mais les désordres budgétaires
29:01actuels et l'État
29:02alarmant des hôpitaux,
29:04de l'enseignement,
29:05des infrastructures,
29:05de transports
29:06ou encore des lieux culturels
29:08ont entraîné
29:08une nouvelle crise
29:09du consentement fiscal
29:10que l'État devrait prendre
29:11un peu plus au sérieux.
29:12Alors,
29:13que va-t-il se passer maintenant ?
29:15Pouvons-nous vraiment
29:16compter sur une réduction
29:17du déficit de 60 milliards,
29:18dont moins 40 milliards
29:20de dépenses publiques
29:20et 20 milliards
29:21de rentrées supplémentaires,
29:22comme prévu dans la loi
29:23de finances de 2025.
29:25Ce ne serait pas mal,
29:26ça ramènerait le déficit
29:27à 5% du PIB,
29:28mais c'est complètement irréaliste
29:30et il n'y a pas que moi
29:31qui le dit.
29:32Selon une étude
29:32de la très libérale fondation
29:34IFRAP,
29:34je vous mets le lien
29:35dans les sources,
29:36si les consignes sont bien suivies,
29:38il ne faudra compter
29:39que sur 15 milliards
29:40d'économies réelles cette année,
29:42avec des dépenses publiques
29:43qui vont continuer d'augmenter,
29:44même si deux fois moins vite
29:45qu'en 2024.
29:47La France finirait l'année
29:48avec un déficit plus réaliste
29:49de 5,4%.
29:50Et pour la suite,
29:51la Cour des comptes retient
29:524 scénarios.
29:54D'abord,
29:55le compte de fait.
29:56Une croissance de 1,5%
29:58et des dépenses publiques
29:59en baisse de 1% du PIB par an
30:00devrait ramener le déficit
30:02à 0% dans 5 ans en 2030.
30:04Une belle histoire,
30:05mais à dormir debout
30:06selon les experts.
30:08Il faudrait un véritable
30:09choc administratif et fiscal
30:10pour parvenir à ce résultat,
30:12autrement dit,
30:12un Javier Milley
30:13ou un Xi Jinping
30:14capable de couper
30:15dans les dépenses
30:16à la machette
30:17et d'orienter l'argent
30:18là où il sera utilisé
30:19au bénéfice
30:20du plus grand nombre.
30:21Deuxième hypothèse,
30:23les réformes de 2025
30:24et les promesses de 2026
30:25sont respectées à la lettre
30:26et maintenues jusqu'en 2030
30:28avec une croissance annuelle
30:29de 1,4%.
30:31Le déficit serait ramené
30:32à 3%
30:33avec une dette
30:34à 122% du PIB.
30:35Le projet est crédible,
30:37mais va exiger
30:37de la fermeté
30:38et de la cohérence.
30:39Deux qualités
30:40plus rarissimes
30:40au gouvernement
30:41depuis l'an 2000.
30:43Plus réaliste
30:43est la troisième,
30:44celle du relâchement.
30:45Les dépenses reprennent
30:46parce que l'économie
30:47a besoin de soutien
30:48ou parce que le pays
30:48a besoin de se réarmer.
30:50Elles augmentent
30:50de l'équivalent
30:51de 1% du PIB par an,
30:53la dette grimpe
30:53à 130% du PIB
30:54et le déficit
30:55reste figé
30:56à 5,2%.
30:57Le risque d'entrer
30:58dans une spirale
30:59à la grecque
30:59n'est pas très loin.
31:01Enfin,
31:01le scénario catastrophe,
31:03c'est un maintien
31:04de la hausse
31:04des dépenses publiques
31:05de 2% par an
31:06qui nous amène
31:06à un déficit
31:07insoutenable
31:08de 7,9% du PIB
31:10et une dette
31:10à 142%
31:12dans 5 ans.
31:13Je ne veux pas
31:13montrer trop alarmiste
31:14mais entre 2000
31:15et 2019,
31:16les dépenses publiques
31:17ont connu
31:17une croissance moyenne
31:18de 2,4%
31:19et de presque
31:204,5% par an
31:22entre 2020
31:22et 2024.
31:242% suffiront
31:25à nous envoyer
31:25dans le mur.
31:27Il va vraiment
31:27être temps
31:28de se pencher
31:28sur les comptes
31:29de la nation
31:29avec un peu de sérieux.
31:30Mozart s'est déjà
31:31bien trop retourné
31:32dans sa tombe.
31:33Et croyez-moi,
31:34je n'ai fait
31:34que fleurer la surface.
31:35Cette liste
31:36pourrait malheureusement
31:37s'allonger indéfiniment.
31:38Pendant que l'État
31:38gaspille votre argent,
31:39votre patrimoine personnel
31:40est plus que jamais
31:41en danger.
31:42C'est exactement
31:43pourquoi nous avons
31:44lancé la méthode
31:45Global Macro
31:45avec Macro Insider.
31:47Pendant que la France
31:47s'enlise,
31:48les investisseurs avisés
31:49utilisent cette stratégie
31:50pour développer
31:51leur patrimoine.
31:52Une approche
31:52multiactif
31:53pour naviguer
31:54dans cette incertitude
31:55économique française.
31:56Avec l'expertise
31:57de Jordan Hallouche
31:58et ses 15 ans
31:59d'expérience institutionnelle,
32:00accédez à des analyses
32:02macro pointues
32:02et 3 portefeuilles optimisés.
32:04Une heure par mois
32:05pour protéger
32:06et faire croître
32:06votre patrimoine,
32:07loin du chaos budgétaire
32:08que vous venez de découvrir.
32:10Attention cependant,
32:10le groupe ferme définitivement
32:12ses inscriptions
32:12le 7 juillet.
32:13Plus que quelques jours
32:14pour bénéficier
32:15de 20% de réduction
32:16à vie sur le plan Résilience
32:18et 30% sur le plan Pro
32:19avec garantie satisfaction
32:21de 15 jours.
32:22Face à l'effondrement
32:22des finances publiques françaises,
32:23ne comptez que sur vous-même.
32:25Le lien est en description
32:26pour sécuriser
32:26votre patrimoine maintenant.
32:28Merci d'avoir regardé,
32:29abonnez-vous
32:30pour plus d'analyse
32:31et à très bientôt.
32:31Sous-titrage Société Radio-Canada

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