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22/06/2025
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##OSEZ_INVESTIR-2025-06-22##
Catégorie
đź—ž
News
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00:01
YouMoney, leader français de la gestion d'épargne en ligne, présente
00:04
Sud Radio, oser investir, Thomas Binet
00:10
Bon, maintenant qu'on a gagné beaucoup d'argent en entreprenant, on va essayer de ne pas en perdre trop.
00:14
Ça, c'est ce qu'on va voir avec vous aujourd'hui.
00:15
Mon cher Thomas Binet, bonjour.
00:17
Re-bonjour, Jean-Marie.
00:18
Écoutez, on va commencer à se poser une question.
00:20
Une pension de réversion, ça sert à quoi ?
00:23
Et avant tout, c'est quoi ?
00:24
Et faut-il faire confiance aux influenceurs qui vous donnent des conseils pour investir votre argent ?
00:28
Vrai conseil ou arnaque ?
00:30
Eh bien, pour y répondre, Benjamin Schemla, fondateur de Shares, plateforme d'investissement
00:34
et Olivier Maltès, notre expert en marché financier, qui va nous parler de la valeur refuge, c'est quoi et ça consiste en quoi ?
00:41
Ben voilĂ , vous saurez tout avec Thomas Binet.
00:43
Tout de suite, on commence par expliquer quelque chose.
00:46
Sud Radio, oser investir, le conseil de la semaine.
00:50
Vous en avez sûrement un jour entendu parler, la pension de réversion.
00:55
Est-ce que vous savez vraiment ce que c'est ?
00:56
Thomas, expliquez-nous.
00:57
Alors, une pension de réversion, tout simplement, c'est une partie de la retraite qu'un conjoint décédé percevait
01:03
ou aurait pu percevoir qu'il peut être reversé à son conjoint survivant.
01:08
Il faut savoir que 8 à 10% quand même des conjoints survivants n'en bénéficient pas alors qu'ils y ont droit.
01:13
C'est dingue ça.
01:14
Oui, c'est énorme.
01:14
Il ne réclame pas.
01:15
Non, il ne réclame pas.
01:15
Incroyable.
01:16
Alors, si un des conjoints décède, le conjoint survivant touche automatiquement sa retraite ?
01:20
Alors, pas tout Ă fait Jean-Marie.
01:22
Il faut en faire d'abord la demande et certaines conditions s'appliquent.
01:25
Il faut notamment avoir été marié avec la personne décédée.
01:27
Le PAC sous le concubinage ne suffise pas en tant que tel.
01:31
Effectivement.
01:31
Et hors de ce cas de figure, est-ce que tout le monde y a droit ?
01:33
Pas forcément non plus.
01:35
Pour les régimes de base, il y a souvent un plafond de ressources à ne pas dépasser.
01:38
En revanche, certains régimes complémentaires n'imposent pas cette condition.
01:42
Mais concrètement, on touche combien ?
01:44
Alors, dans le régime actuel, c'est 54% de la retraite de base du défunt.
01:48
La réversion versée par l'âge GICARCO, donc la retraite dans le privé,
01:51
s'élève à 60% de la retraite complémentaire du salarié sans condition de ressources.
01:56
Mais attention, cela dépend de vos revenus.
01:58
Et parfois, ça peut être réduit.
02:00
À savoir également, les ex-conjoints divorcés peuvent demander cette pension de réversion.
02:05
Oui, c'est bon Ă savoir.
02:05
Il faut toujours le préparer et faire un audit en gros complet de ses comptes.
02:10
Merci beaucoup Thomas.
02:11
Tout de suite, on accueille votre invité.
02:12
Haussmann Executive Search, leader du recrutement sur les métiers de la finance et de l'immobilier, présente
02:19
Sud Radio, oser investir, l'invité.
02:23
Faut-il avoir peur ou faut-il se lancer ?
02:25
C'est en quelque sorte ce qu'on va se demander avec votre invité.
02:27
On accueille avec plaisir Benjamin Chemla.
02:29
Bonjour et bienvenue sur Sud Radio.
02:31
Vous ĂŞtes le fondateur de Shares.
02:33
C'est une plateforme d'investissement dédiée aux particuliers et aux professionnels de l'investissement.
02:38
Par définition, vous êtes l'invité de Thomas Pinet.
02:40
Alors, chers auditrices et chers auditeurs, vous avez souvent été sur Internet.
02:44
Vous avez vu sur vos réseaux sociaux préférés des vidéos apparaître de personnes vous proposant des solutions miracles.
02:52
Benjamin Chemla, on vous reçoit justement pour mettre à jour un peu cette façon d'opérer.
02:56
De plus en plus de personnes interviennent sur les réseaux sociaux, s'autoproclament, on peut le dire, d'une façon un peu rapide, justement experts en investissement.
03:06
Ils prennent la parole, ils nous donnent des solutions quelquefois dites miracles.
03:10
Que pensez-vous de cette tendance qui a l'air d'être bien installée aujourd'hui ?
03:15
Écoutez, aujourd'hui, les Français, ils ont face à leur épargne une vraie anxiété.
03:21
Il y a des études à ce sujet qui sont sorties.
03:23
Je crois que c'est de l'ordre de plus d'un quart de la population en France est anxieuse face à son épargne.
03:28
Et donc, l'une des solutions qui émergent, c'est effectivement d'aller sur des réseaux sociaux, de suivre des influenceurs, fine-fluenceurs, et de pouvoir, à leur contact, s'éduquer financièrement.
03:39
Alors, fine-fluenceurs, c'est pour la finance, c'est ça ?
03:40
Tout Ă fait.
03:41
D'accord.
03:42
Alors, il y a des obligations légales pour les influenceurs qui produisent des conseils en investissement ?
03:46
Eh bien, c'est bien ça le problème, c'est qu'il y a à boire et à manger.
03:49
Tout le monde aujourd'hui est en capacité de faire une vidéo, de la poster et de raconter un peu n'importe quoi.
03:54
Alors, face à ça, l'AMF et l'ARP, il y a deux ans, ont créé un certificat qui permet aux influenceurs, donc aux influenceurs financiers, de valider un peu de bonnes pratiques.
04:05
Et notamment, de s'assurer qu'ils ne vont pas prodiguer des conseils qui pourraient être dangereux et qui mettent bien les warnings nécessaires.
04:12
Et donc, ce certificat, aujourd'hui, je crois, est détenu par à peu près un millier d'influenceurs financiers.
04:17
Ce qui n'est pas beaucoup en soi.
04:18
Ce qui reste relativement fermé.
04:19
Alors, justement, vous venez de dire un point important et je voudrais pousser lĂ -dessus.
04:24
Comment on distingue un conseil financier fiable d'un discours marketing ?
04:29
C'est un bon point.
04:30
D'abord, il y a un métier de conseil en investissement qui émerge et qui est en pleine croissance.
04:34
C'est celui des conseils en gestion de patrimoine.
04:36
C'est un vrai métier.
04:37
On devient SIF.
04:38
Donc, il y a un agrément qu'on obtient auprès de l'Orias.
04:40
On s'enregistre.
04:41
Et à ce moment-là , le conseil peut être personnalisé.
04:44
A contrario, le Finfluencer, il est censé donner et prodiguer des bonnes pratiques,
04:49
mais qui s'adressent à la masse et qui ne sont pas personnalisées.
04:52
Et donc, ce qu'il faut faire, et il faut faire attention,
04:55
il faut s'assurer qu'on a quelqu'un qui n'a pas un conflit d'intérêt,
04:58
qui n'est pas en train de faire la promotion d'un produit spécifique parce qu'il est en partenariat.
05:02
Et ça, c'est de plus en plus encadré quand même et fort heureusement.
05:06
Et donc, on va essayer de sélectionner si possible,
05:09
et nous, on le fait chez Chers dans nos partenariats,
05:11
des gens qui produisent plutôt des méthodologies d'investissement
05:15
plutôt que des produits spécifiquement.
05:17
Alors, disons-le honnĂŞtement, on parle de la France.
05:19
Et le problème de ces vidéos, c'est qu'elles viennent de partout à travers le monde.
05:23
Donc, l'encadrement auquel vous faites référence, il est hexagonal.
05:26
Pour autant qu'il existe d'ailleurs dans certains cas de figure.
05:28
C'est toujours le problème de l'harmonisation de la réglementation au sein de Lyon.
05:33
On a 27 pays, 27 régulateurs.
05:35
Et même s'il y a de l'harmonisation, chaque régulateur est toutefois souverain.
05:40
Il y a des efforts qui sont faits en ce sens, mais on ne peut pas tout faire.
05:42
Et c'est pour ça qu'à l'inverse, il faut que nous, plateforme d'investissement,
05:46
nous, solution d'investissement, nous, acteurs,
05:47
et vous ĂŞtes aussi l'un d'entre eux parmi nous,
05:49
puisque vous prodiguez ici sur vos antennes un certain nombre d'informations,
05:53
il faut faire de la prévention.
05:56
Alors justement, est-ce que ces influenceurs ont un réel poids, objectivement ?
06:00
Est-ce qu'on parle d'un phénomène ou pas du tout ?
06:02
Dans le cadre des décisions, et je pense particulièrement aux jeunes
06:06
qui n'ont pas la même courbe d'expérience,
06:08
qui sont peut-ĂŞtre justement un peu plus novices dans la connaissance,
06:11
est-ce qu'ils ne sont pas trop influencés justement d'une manière ou d'une autre ?
06:14
Je pense que l'avènement de tous ces influenceurs dans la finance est une bonne chose toutefois.
06:20
Parce qu'aujourd'hui, notre enjeu collectif, c'est celui de régler le défaut d'éducation financière.
06:26
Ce défaut d'éducation financière, aujourd'hui, il fallait bien s'y atteler d'une manière.
06:30
Et l'éducation, aujourd'hui, elle passe par l'information en ligne, elle passe par Internet.
06:35
Et donc aujourd'hui, moi je vois ça d'un oeil relativement favorable.
06:39
On travaille, nous, avec des influenceurs, typiquement j'en cite un sur votre antenne,
06:42
qui est Guillaume Simonin, qui a écrit un ouvrage qui est très bien d'éducation financière.
06:45
Je crois qu'il a dépassé les 40 000 exemples l'air.
06:47
Donc vous portez garant de lui, en d'autres termes, en le citant par définition.
06:50
Voilà , et puis j'ai préfacé, j'ai pas d'intérêt financier, mais j'ai préfacé son ouvrage.
06:55
Parce que je le trouve intéressant, et je trouve que ce type d'ouvrage,
06:58
le sien et d'autres, pourrait même être fourni à l'école, si vous voyez ce que je veux dire.
07:02
Donc je pense que le développement du reach de ces gens-là est une bonne chose.
07:07
Mais effectivement, le problème maintenant, et vous l'avez dit, c'est qu'il y a à boire et à manger,
07:11
et il y a de tout. Donc il faut ĂŞtre capable de dissocier.
07:13
Donc c'est une bonne idée, le certificat de l'AMF, c'est un bon début.
07:17
Et en revanche, du coup, ça peut participer à un mouvement favorable,
07:20
qui est celui de l'éducation financière.
07:21
Benjamin Chemella, quelles sont les plateformes les plus influentes qui existent dans ce domaine-lĂ ?
07:27
On pense tous, on les a tous en tĂŞte, les TikTok, YouTube, Instagram.
07:30
Est-ce qu'il y en a une qui sort plus du lot ?
07:32
Ce qui est intéressant, c'est qu'à chaque plateforme, une audience, elle n'est pas la même.
07:35
On est plutôt plus jeune sur TikTok, on est un peu plus âgé, un peu plus, j'ai envie de dire,
07:41
sérieux dans son rapport à l'investissement sur YouTube, par exemple, ou sur des podcasts.
07:46
Donc c'est assez intéressant. Il y a différentes audiences, différents publics, selon la plateforme.
07:51
Elles ont toutes, aujourd'hui, un certain succès quand il s'agit d'influence financière.
07:55
Alors, justement, et ce sera une ultime question,
07:58
quels sont les types d'actifs qui sont le plus promus par les influenceurs ?
08:01
Alors, à ma surprise, vous savez, ce n'est pas forcément les actifs les plus rock'n'roll.
08:06
Et notamment, il y a un actif, je pense, qui bénéficie beaucoup de l'influence financière,
08:11
c'est l'ETF. L'ETF qui était inconnu en France.
08:13
En quelques mots, l'ETF ?
08:15
L'ETF, c'est un panier d'actions. On achète une valeur qui est listée en bourse
08:19
et qui va nous exposer Ă 40, 50, 100 valeurs d'un coup.
08:22
Et donc, c'est les ETF qui sont le plus promus ?
08:25
J'aurais pensé spontanément à la crypto, parce qu'on en entend tellement parler.
08:28
Vous avez deux catégories d'influenceurs. Les influenceurs qui ne font quasiment que de la crypto.
08:32
On appelle ça les crypto-fluenceurs.
08:34
Ils sont très actifs sur Twitter, notamment, ex-TwitterX.
08:37
Et puis, vous avez d'autres plateformes.
08:39
Et on voit beaucoup l'ETF maintenant ressortir comme bonne pratique.
08:42
Donc, c'est intéressant.
08:43
Ă€ suivre. Merci Ă vous.
08:44
Merci.
08:45
Merci, Benjamin Chamela. Je rappelle que vous ĂŞtes le fondateur de Shares,
08:48
plateforme d'investissement.
08:50
Allez, tout de suite, on accueille notre expert.
08:51
Sud Radio. Oser investir. Le coin de l'expert.
08:56
Ce dimanche, c'est Olivier Maltès, expert en marché financier.
08:59
Il enseigne la finance Ă Paris-Dauphine.
09:00
Vous commencez à le connaître. Bonjour à vous, mon cher Olivier.
09:03
Bonjour.
09:03
Alors, avec Olivier et Thomas Binet, vous allez revenir sur la notion de valeur refuge.
09:09
Oui, Jean-Marie. Parce qu'on est dans des périodes troublées.
09:13
Ça n'a échappé à personne.
09:14
Les sources d'inquiétude ne manquent pas.
09:15
Entre les droits de douane, la guerre entre Israël et l'Iran,
09:18
la guerre en Ukraine, toujours. Vous avez voulu, Olivier, revenir aujourd'hui
09:22
sur la notion de valeur refuge. D'abord, définissons ce qu'est une valeur refuge.
09:26
Une valeur refuge, cher Thomas, c'est un actif qui a tendance Ă ne pas perdre de valeur
09:29
et même à en gagner en période de crise ou de stress.
09:33
Alors, on pense évidemment à l'or ou au dollar, considérés traditionnellement
09:36
comme des valeurs refuge par excellence.
09:38
Alors, l'or, c'est vrai. Et puis, on en parle quelques fois, effectivement,
09:40
dans Oser investir. C'est certainement la première réponse
09:43
qu'en auraient donnée nos auditeurs.
09:45
Mais pourquoi le dollar est-il considéré également comme une valeur refuge ?
09:48
Pour deux raisons. Tout d'abord, parce que c'est la monnaie de réserve
09:52
et donc, on se dit que, quoi qu'il arrive, c'est l'actif le plus susceptible
09:56
de conserver sa valeur. Et surtout, derrière l'achat de dollars
09:59
et donc sa hausse, il y a l'idée de placer sur des emprunts d'États américains
10:02
en dollars, considérés évidemment comme particulièrement sûrs.
10:05
Est-ce toujours le cas, Olivier ?
10:06
Eh bien, ce qui est étonnant et assez marquant, c'est qu'au moment des frappes israéliennes
10:09
en Iran la semaine dernière, par exemple, élément assez anxiogène,
10:12
c'est le moins que l'on puisse dire, si le pétrole a fortement monté,
10:15
le dollar, lui, a baissé.
10:17
Alors, peut-on donc en conclure que le dollar a perdu son statut de valeur refuge ?
10:21
Et pourquoi si c'est le cas, d'ailleurs ?
10:22
Gardons-nous de prendre des jugements définitifs aussi rapides.
10:25
Néanmoins, ce qui est clé, c'est qu'en ce moment, la perception des investisseurs
10:27
sur le dollar a changé. Le problème de l'importance de la dette américaine
10:30
fait par moments surgir l'hypothèse que les États-Unis trouveraient bien pratique
10:33
de transformer, plus ou moins de force par ailleurs, les dettes actuelles
10:37
en une dette perpétuelle à taux nul ou presque.
10:39
De quoi refroidir les investisseurs, le temps d'y voir plus clair.
10:41
Merci Olivier.
10:42
Merci Ă vous Thomas Binet. On vous retrouve dimanche prochain.
10:45
Avec plaisir.
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