- 20/06/2025
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Céline Landreau et Vincent Parizot du 20 juin 2025.
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00:00Les auditeurs ont la parole.
00:01Vincent Parizeau et Céline Landreau sur RTL.
00:04Plusieurs sujets de discussion aujourd'hui et notamment celui des rythmes scolaires.
00:10On en parle évidemment à l'occasion de la convention citoyenne sur les temps de l'enfant qui s'ouvre aujourd'hui.
00:15Et nous avons une enseignante, une prof de CM2 avec nous du côté de l'Ivry Gargan.
00:20Bonjour Nathalie.
00:21Bonjour.
00:21Bonjour à tous.
00:22Je pose la question à l'enseignante.
00:24Faut-il réduire les vacances scolaires ?
00:27J'ai l'impression qu'autour de vous, ils sont là vos élèves.
00:31Aujourd'hui, on fait une sortie dans Paris.
00:33On est en train de pique-niquer sur la place du Trocadéro.
00:36Ça, c'est sympa.
00:37Attention au coup de chaud.
00:38J'espère qu'il y a un petit peu d'eau.
00:39Non, ça va.
00:40Il fait très très bon.
00:41Bon, profitez-en.
00:42Dites-nous Nathalie, favorable à ce qu'on diminue un petit peu les petites vacances ?
00:48Pourquoi pas ?
00:49Pourquoi pas ?
00:49Lesquelles par exemple ?
00:51Les vacances de février, je trouve qu'elles sont très revivissantes.
00:57C'est vraiment un bon temps à prendre.
01:02Maintenant, je me demande si les parents vont suivre.
01:06On va évoquer ça tous ensemble à partir de 13h05.
01:11Parce que le temps, tout d'abord, de retrouver Céline pour nous rappeler l'essentiel de l'actualité.
01:15Et deux boucheries de Saint-Quentin dans l'Aisne fermées de manière préventive.
01:19Le temps de l'enquête sur l'origine des intoxications alimentaires
01:23qui ont coûté la vie à une petite fille de 11 ans au début de semaine.
01:26Sept autres enfants ont été contaminés.
01:29Les malades avaient tous consommé de la viande ou des produits à base de viande
01:32issus de ces deux établissements.
01:33Quelques jours avant les symptômes, la préfecture reste prudente sur l'origine possible de la contamination.
01:38Mais des prélèvements ont été effectués dans les deux commerces.
01:40Des milliers de personnes ont manifesté aujourd'hui contre Israël à Téhéran
01:44après la prière hebdomadaire scandant des slogans en soutien à leurs dirigeants
01:50selon des images diffusées par la télévision d'État iranienne.
01:53Et cela, alors que s'ouvrent cet après-midi des négociations
01:57entre les ministères des Affaires étrangères français, allemands et britanniques
02:01et leur homologue iranien, le chef de la diplomatie iranienne.
02:05Des discussions qui ont lieu à Genève, en Suisse.
02:07Les Européens veulent faire une offre de négociations complètes,
02:11précise Emmanuel Macron, qui inclurait le nucléaire,
02:13les activités balistiques et le financement des groupes terroristes dans la région.
02:18Et la météo maintenant avec vous, Claire Delorme.
02:21On répète, on rappelle ces appels à la prudence,
02:25car il va faire très chaud cet après-midi et dans les jours qui viennent.
02:29Oui, en effet, on a une vague de chaleur qui se met en place dès ce midi.
02:32D'ailleurs, 16 départements sont actuellement en alerte canicule,
02:35donc en alerte orange principalement dans le centre-ouest,
02:38mais également en Auvergne-Rhône-Alpes.
02:40Une situation évidemment que l'on va surveiller,
02:43avec des pointes à plus de 37 degrés dans le sud-ouest.
02:47Et oui, ça pourrait grimper jusqu'à 35 degrés sur la plupart des régions.
02:51Nous aurons par exemple dans l'après-midi 32 degrés à Paris,
02:53ou encore 34 degrés à Nevers.
02:55Pour les températures légèrement en dessous des 30 degrés,
02:58direction la Manche, ce sera le cas à Brest ou encore à Cherbourg,
03:00on aura 29 degrés et le tout avec un ciel très dégagé, très lumineux.
03:05Bon, quelques petits cumulus de beau temps qui pourraient circuler tout au plus
03:08de la Normandie vers les Hauts-de-France.
03:10Et puis une petite averse en direction des Alpes n'est pas à exclure en fin de journée.
03:14Merci beaucoup Claire Delorme.
03:15On parle des rythmes scolaires et avant de retrouver notre enseignant de CM2
03:24qui est en sortie, qui organise un petit pique-nique.
03:27Bah oui, c'est la fin de l'année.
03:28Je voulais juste vous dire qu'on a des élèves également parmi nous.
03:32Il s'agit d'élèves de secondes qui sont actuellement en stage à RTL.
03:38C'est assez marrant parce qu'on a une table triangulaire,
03:41les quatre filles se sont mises d'à côté et on a le garçon face à elle.
03:46Qui est à côté de moi quand même.
03:47C'est une forme de mixité, oui, qui est quand même à côté de vous.
03:49Donc Faustine, Erel, Emma, Julia et Com sont avec nous.
03:52Mais on est donc avec Nathalie, notre enseignante de CM2.
03:55On vous retrouve Nathalie.
03:57Vous nous disiez que le plus compliqué, ça allait être de convaincre les parents,
04:00si je comprends bien.
04:02Oui, justement, j'en parlais avec les mamans qui m'accompagnent.
04:05Elles me disent, non, non, nous on est habitués, 15 jours c'est bien, etc.
04:09Bon, moi je trouve que, effectivement, peut-être passer de 15 à 10 jours,
04:14ça pourrait être sympa.
04:17Par exemple, les vacances de l'Intoussin,
04:18elles arrivent quand même relativement rapidement après les grandes vacances.
04:22Nathalie, je regarde votre âge, je ne le donnerai pas à l'antenne,
04:24mais vous avez connu...
04:2552, 51, 51, pardon.
04:28Vous avez connu l'époque où il n'y avait qu'une semaine à l'Intoussin, non ?
04:31Oui, oui, oui, tout à fait.
04:33Et alors ?
04:34Ça ne changeait rien.
04:35Oui, quand il y a eu plus de vacances, pourquoi pas ?
04:38Mais c'était pas mal aussi, une semaine, je ne voyais pas le problème.
04:43Mais au-delà de la durée des vacances,
04:45est-ce que ça vous oblige à charger trop les journées, selon vous ?
04:49Est-ce qu'on en demande trop aux enfants sur un temps trop court ?
04:52Alors moi, je me pose une question de fond, c'est les programmes.
04:56Parce qu'on nous change les programmes d'année en année.
04:58On n'a pas forcément les moyens d'acheter des nouveaux manuels.
05:03On rabaisse, on est toujours en train de rabaisser le niveau.
05:11Ils vont suivre des études au bac,
05:14à mettre des sujets hors programme en physique, par exemple.
05:17Et là, c'est une catastrophe.
05:19Donc là, il y a tout à revoir, en fait.
05:20Tout est à revoir dans l'éducation nationale.
05:23Et on a les...
05:23Vaste programme, là, effectivement.
05:25Et la convention ne pourra pas tout régler.
05:26Nos chères têtes pensantes, je ne sais pas,
05:29il faudrait qu'elles reviennent dans les écoles ?
05:31Ah ben voilà, le message est lancé, en tout cas.
05:34Et j'espère que certaines de ces têtes pensantes nous écoutent, Nathalie.
05:38Évidemment, vous gardez un œil sur vos enfants,
05:40mais vous pouvez rester en ligne avec nous.
05:41Je retiens, Nathalie, que vous disiez,
05:43oui, mais c'est les parents qui vont être difficiles à convaincre
05:47de changer de rythme, parce que, globalement, ils disent,
05:50ah oui, mais on s'est habitués.
05:51Alors, je vous présente Charlie, qui est avec nous.
05:53Oui, bonjour.
05:55Bienvenue.
05:55Charlie, papa de plusieurs enfants ?
05:59Papa de deux enfants, et bon, maintenant, mon mode de garde a réussi à changer,
06:05mais au départ, je faisais partie de ces nombreux papas
06:07qui ont le droit à un week-end sur deux,
06:09et la moitié des vacances scolaires.
06:10Oui.
06:11Donc, si on passe à une semaine de vacances,
06:13c'est la double peine.
06:14Ça veut dire qu'on voit nos enfants trois jours.
06:17Oui, effectivement, ça, on ne peut pas dire le contraire,
06:20mais, par exemple, est-ce que ça vous pose un problème sur les vacances de la Toussaint ?
06:24Je ne sais pas pourquoi, c'est absolument celle-là que je veux raccourcir,
06:27mais bon, il n'y a pas vraiment de raison.
06:28Mais ça vous poserait un gros problème ?
06:30Mais toutes les vacances sont à deux semaines.
06:32Donc, dès l'instant où il y a une semaine qui est supprimée,
06:34ça veut dire qu'il y a une semaine où on ne voit pas ses enfants.
06:38On redescend à trois jours, donc comme si c'était un week-end, au final.
06:40Alors que, que ce soit nous, et même les enfants,
06:45on est en demande de ce temps.
06:47Mais est-ce que les décisions doivent être prises pour le bien des enfants
06:51ou pour le bien des parents ?
06:53Pour les deux, je pense, parce que, déjà, un parent qui est bien,
06:56les enfants le ressentent.
06:57Et il y a aussi cette demande du côté des enfants,
06:59du « Papa, quand est-ce que je viens ? »
07:03Oui.
07:04Je voudrais peut-être qu'on demande aux intéressés,
07:06puisqu'on a la chance, ce n'est pas tous les jours,
07:08d'avoir des élèves de seconde dans la question.
07:10Ils sont quand même directement concernés.
07:12On commence peut-être, Faustine, par exemple.
07:14Est-ce que vous avez l'impression, vous,
07:16que les journées sont mal organisées,
07:19que vous aimeriez peut-être avoir moins de vacances
07:23pour pouvoir avoir des journées moins chargées ?
07:26Je pense qu'effectivement, ce serait une bonne idée.
07:28Et comment ça pourrait s'organiser autrement, alors ?
07:32À finir plus tôt, déjà.
07:34Parce que quand on fait du 8h, 18h,
07:36avec 4h le matin, 5h l'après-midi, ça fait beaucoup.
07:398h, 18h, ça veut dire qu'en hiver, on ne voit pas le soleil ?
07:41Non, on ne voit pas le soleil.
07:42On part, il fait nuit, on revient, il fait nuit.
07:44Et puis, pour les activités sportives aussi,
07:46on ne peut pas en faire en dehors,
07:47parce que le temps de trajet aussi, pour rentrer.
07:50Moi, quand je finis à 18h, je suis à la maison à 19h passées.
07:52Alors, 8h, 18h, ce n'est peut-être pas tous les jours de la semaine, quand même, j'imagine.
07:56Non, ça n'arrive pas tous les jours de la semaine.
07:58Est-ce qu'il y a une unanimité autour de cette table
08:00pour dire que les journées sont globalement trop longues ?
08:03Oui.
08:03Oui, oui.
08:05Comme, il est d'accord.
08:07Alors, Erel, c'est intéressant.
08:09Erel, parce que vous, vous avez eu une petite expérience aux Etats-Unis.
08:13Oui, c'est ça, exactement.
08:14Moi, je suis partie pour un semestre aux Etats-Unis.
08:17Et du coup, j'ai commencé l'école.
08:19Donc, ma rentrée scolaire, c'était le 18 août.
08:21Et je n'ai pas eu de vacances.
08:23Ah, la rentrée, c'est le 18 août ?
08:24Oui, c'est ça.
08:25Déjà, ça va refroidir un peu les enfants, là.
08:27Aux Etats-Unis, on reprend les cours le 18 août.
08:30Voilà.
08:30Après, je sais que c'était dans mon état, parce que j'étais au Texas.
08:33Mais du coup, du 18 août au 22 décembre.
08:38Jusqu'à Noël, en clair.
08:39C'est ça.
08:39Je n'ai pas eu de vacances, à part 4 jours pour Thanksgiving.
08:42Mais ce ne sont pas des jours obligatoires qu'ils sont obligés de nous donner.
08:45Mais normalement, c'est seulement le jeudi de Thanksgiving.
08:48Alors, certains imaginent déjà un long tunnel de la mi-août à Noël.
08:53Est-ce que ça implique des journées plus allégées, de ne pas avoir autant de vacances qu'en France ?
08:58Oui, c'est des journées beaucoup plus allégées.
09:00Moi, j'allais en cours de 9h30 à 16h30.
09:04Et c'était par période d'une heure et demie de cours.
09:07Le seul problème, c'est que oui, la fatigue se ressent au bout de deux mois sans vacances.
09:13Ça devient compliqué.
09:15C'est intéressant.
09:16Qu'en pensent vos voisines de table ?
09:18Emma ?
09:19Oui.
09:21Les journées sont-elles trop longues ?
09:22Est-ce que tu accepterais d'avoir une des vacances, une des trois périodes de vacances,
09:29c'est-à-dire Toussaint, Février, Pâques, amputé d'une semaine pour avoir des journées moins longues ?
09:34Oui, moi, je pense que oui.
09:35Pour avoir des journées beaucoup moins longues, ce serait bien.
09:39Julia aussi ?
09:39Oui, je suis complètement d'accord.
09:40Quitte à ne pas pouvoir partir en vacances aussi facilement avec mes parents ?
09:45Oui.
09:46Non, ce n'est pas grave pour vous ?
09:48Non, parce que par exemple, moi, j'avais moins l'impression de me reposer pendant les vacances
09:53que si je faisais des journées plus courtes, j'aurais plus le temps de dormir, on accumulerait moins la fatigue sur une journée où on peut dormir.
10:03Moi, je dors moins depuis que je suis au lycée parce que le temps que je rentre...
10:08Pardon de passer peut-être pour quelqu'un d'un peu dur, mais est-ce que c'est vraiment à cause du rythme scolaire ou est-ce que c'est parce que tu passes un peu trop de temps le soir sur un téléphone, sur la télé ?
10:17Non, parce que les devoirs, en fait, quand je rentre, moi, je rentre, j'ai les devoirs, il faut prendre la douche, il faut manger, il faut voir la famille et après, on se couche.
10:26Et moi, j'arrive à 22h et après, à 5h45, je me réveille.
10:315h45 ?
10:31Oui, c'est tôt. Pour prendre à 8h les cours, c'est ça.
10:35Voilà, parce que le bus, c'est tôt et en fait, au lycée, c'est de plus en plus tôt parce que les...
10:38L'arranger un peu plus tardive, ça fait partie des dossiers qui sont sur la table parce qu'effectivement, pour certains élèves, prendre les cours à 8h, ça signifie se réveiller avant 6h, 5h45 ou autre.
10:51Donc, ça fait partie des dossiers.
10:52On était aux Etats-Unis grâce à RL. Je vous propose dans un instant d'aller prendre la température en Allemagne avec Mélanie qui a fait le 30 de 10. A tout de suite.
11:03Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL ou appelez-nous au 30 de 10. 50 centimes la minute.
11:1113h, 14h. Les auditeurs ont la parole. Avec Vincent Parizeau et Céline Landreau.
11:16Et nos amis Faustine et Raël, Emma, Julia, Caubes, qui non seulement sont stagiaires pour la semaine ici, on a été ravis de les accueillir.
11:24Et vous l'avez compris, ils nous donnent leur point de vue sur les rythmes scolaires et ce qui pourrait changer.
11:30Il y a une forme d'unanimité pour dire les journées sont trop longues.
11:33Donc, ça ne serait peut-être pas inutile de prendre une des nombreuses vacances de deux semaines pour la raboter un peu.
11:43Et si on en parle aujourd'hui, c'est parce que ça fait partie des sujets qui sont sur la table à l'occasion de la Convention citoyenne sur les temps de l'enfant qui s'ouvre aujourd'hui à Paris.
11:50On a beaucoup parlé avec vous de la réalité du rythme scolaire en France.
11:54Vous nous avez promis juste avant la pause, Vincent, d'aller voir comment ça se passe en Allemagne.
11:58Grâce à vous, Mélanie. Bonjour, Mélanie.
12:00Oui, bonjour tout le monde.
12:02Bonjour. Vous êtes vous-même Allemande ou pas ?
12:04Oui.
12:05Ah d'accord. Oh très bien. Mais vous habitez en France ?
12:08C'est ça.
12:09Et vous pouvez nous parler de la situation en Allemagne. Combien nos jeunes voisins allemands ont de vacances pendant l'été ?
12:17Pendant l'été, c'est six semaines.
12:21Ah oui, donc c'est deux semaines de moins qu'en France.
12:23Oui, c'est ça.
12:25Donc, moins de vacances l'été, mais en compensation, ça signifie quoi ?
12:30En compensation, ce n'est pas dans les autres vacances parce que je pense globalement qu'il y en a moins.
12:37Mais surtout, c'est les journées qui sont plus courtes. On commence peut-être plus tôt, mais on finit en général, on va dire, maximum deux heures, entre une et deux heures.
12:52Pour les plus petits, c'est jusqu'à midi.
12:54Et comment ça se passe pour la vie de famille, Mélanie ? Parce que les enfants qui finissent l'école en début d'après-midi, les parents souvent sont encore au travail et ne peuvent pas forcément être disponibles pour les récupérer et s'occuper d'eux ?
13:05C'est vrai. Mais quand je parle de cours, en fait, c'est le cours. Après, il y a des possibilités de faire des activités sportives.
13:15Du sport, culturel.
13:18Voilà. Donc, en général, ça se passe l'après-midi. Donc, c'est l'école qui s'en occupe en même temps. Mais il n'y a pas cours au sens propre l'après-midi.
13:27Vous avez des enfants qui ont connu le rythme scolaire allemand ?
13:34C'est ça. Donc, moi-même, j'étais élève et j'ai fait toute ma scolarité en Allemagne.
13:39Mais j'ai aussi deux filles de 14 et 17 ans. Donc, elles ont commencé leur scolarité en Allemagne.
13:45Et puis là, maintenant, collège, lycée. Je pense qu'elles aussi, elles sont d'accord en disant que les journées sont un peu chargées.
13:56Oui, c'est ça. Et donc, s'inspirer du modèle allemand, ça ne serait pas une mauvaise idée, selon vous ?
14:03Je pense que c'est pas mal. Mais surtout, moi, je pense aussi qu'on pourrait rendre la semaine plus efficace.
14:11Par exemple, les mercredis, pour les grands surtout.
14:14Parce qu'on apprend mieux le matin ?
14:16Oui, moi, je pense qu'on est plus fraîche, plus frais aussi, le matin.
14:22Donc, l'idée de revenir à la semaine de 4 jours et demi avec cette demi-journée du mercredi.
14:31C'est vrai que ça, ça fait débat dans la société aujourd'hui.
14:37Restez avec nous, Mélanie. 4 jours et demi, vous posez-vous aussi la question, Philippe ?
14:42Bonjour, Philippe.
14:43Bonjour.
14:43Bonjour.
14:43Du côté d'Albert Ville, votre épouse est enseignante, elle est prof des écoles, c'est ça ?
14:49Elle est professeure des écoles et puis j'ai fait deux mandats en tant qu'élu.
14:53Oui.
14:53Et j'ai donc participé à la mise en place des 4 jours et demi avec les écoles du village où j'habite.
14:59Vous entendiez Mélanie en Allemagne qui disait que ça serait peut-être pas mal, effectivement,
15:04de rajouter cette demi-journée du mercredi ou du samedi d'ailleurs, je ne sais pas.
15:08Le problème, c'est que la société française n'a pas été conçue en conséquence.
15:16On n'a pas les structures pour accueillir les enfants.
15:19Et nous, on voit bien qu'on a mis en place la semaine à 4 jours et demi.
15:23Il a fallu recruter des gens, trouver des gens formés, ce qui n'était pas facile.
15:29Et puis, c'est des temps partiels, donc les gens ne sont pas intéressés.
15:32Une fois que vous les avez embauchés comme fonctionnaires territoriales, vous ne pouvez plus les déboucher.
15:38Donc, quand le système s'arrête, qu'est-ce qu'on fait ?
15:40Donc, ça coûte de l'argent.
15:41Et puis, moi, ma femme m'a dit plusieurs fois qu'en fait, le problème, c'est qu'avec 4 jours et demi, le jeudi, les enfants, ils étaient fatigués.
15:49Ils n'avaient plus d'attention, quoi.
15:51Ils ne dormaient plus le mercredi matin, donc ils étaient fatigués.
15:58Mais parce qu'on est sûr qu'il y a beaucoup d'enfants qui dorment le mercredi matin quand il n'y a pas école,
16:04parce que parfois, les parents travaillent, les mettent en garde au centre de loisirs.
16:07Oui, mais je pense qu'il faut bien distinguer ce qui se passe dans les villes et puis en campagne.
16:16Moi, à l'Albertville, c'est une ville de 20 000 habitants.
16:18Nous, les villages autour, on est entre 800 et 3500 habitants.
16:23On n'a pas du tout les structures pour faire du sport, du culturel, tout ça.
16:29Nous, le point culturel, c'est Albertville, c'est quand même à 4 ou 5 kilomètres des villages alentours.
16:38Donc, ça veut dire un quart pour les emmener.
16:40Ça coûte 100 euros l'aller-retour.
16:43Donc, tout ça, c'est bien.
16:46Le principe est bien, mais l'Allemagne, ça fait des dizaines d'années que c'est comme ça.
16:52Oui, c'est-à-dire qu'il faut tout revoir.
16:54C'est tout un environnement.
16:54Il n'y a pas que ça.
16:57Puis, après, comment on finance tout ça, vu l'état budgétaire de la France ?
17:03Je pense qu'il y a d'autres choses à faire avant.
17:08On parlait de l'attention des enfants le matin.
17:12Je vois dans l'école où travaille ma femme, elle est directrice.
17:15C'est ce qu'ils font.
17:16Le matin, ils font les enseignements fondamentaux.
17:18Et l'après-midi, c'est plutôt tout ce qui est sport, culturel, activité ludique, on va dire.
17:27Et puis, nous, on a des ramachats scolaires.
17:30Donc, quand vous avez des ramachats scolaires, ça coûte à la collectivité...
17:33Ça va coûter un cinquième de plus, effectivement.
17:36Non, c'est surtout...
17:37Actuellement, ça coûte 1 000 euros par enfant, à peu près, les transports scolaires.
17:43Et les familles paient 150 euros à l'année.
17:45Donc, il y a déjà ce coût-là.
17:48Et puis, si vous rajoutez une demi-journée, vous rajoutez...
17:51Et puis, les cas, ils ne vont pas faire...
17:52Remmener des enfants à 3h30 parce que les parents n'ont pas de solution de garde.
17:59On voit bien que tout s'imbrique.
18:02Tout s'imbrique et qu'il faut...
18:04Ce n'est pas qu'une histoire de...
18:06Alors, je ne dis pas qu'il ne faut pas faire la convention.
18:08Tout simplement, il faut bien associer dans la convention
18:11des gens qui sont sur le terrain dans différents niveaux.
18:14Y compris, d'ailleurs, le tourisme.
18:16Parce que les professionnels du tourisme, ils ont leur mot à dire.
18:18Parce que...
18:19Nous, à Albertville, on est avec le ski.
18:22On voit bien ce qui se passe au mois de février.
18:25Et effectivement, avoir des vacances plus longues
18:28et réparties avec différentes zones,
18:30ça permet d'allonger la période touristique,
18:33notamment l'hiver.
18:34C'est une certitude.
18:36Je vous propose, justement, sur ce sujet,
18:37qu'on accueille Benoît.
18:39Bonjour, Benoît.
18:40Bonjour, Céline.
18:41Bonjour, Vincent.
18:42Bonjour, Benoît.
18:42Prof de maths.
18:43Prof de maths à l'île, oui, tout à fait.
18:45En lycée.
18:46En lycée.
18:46Voilà.
18:47Donc, vous êtes prof avec des élèves...
18:49Qui ont l'âge de ceux qui sont autour de la table.
18:51...de ceux qui sont autour de nous.
18:54Alors, réduire les vacances scolaires.
18:55On en parlait à l'instant, d'ailleurs,
18:57avec notre amie qui était d'Alberville
18:59et qui disait...
19:00des professionnels du tourisme dans notre coin.
19:03Si vous supprimez une semaine de vacances en hiver,
19:07ça va couiner.
19:09Oui, je serai d'ailleurs le premier concerné
19:10parce que moi, la neige, c'est aussi ma drogue
19:13et mon plaisir, petit plaisir.
19:15Vous parliez des grandes vacances.
19:16Les grandes vacances, on en a moins qu'en Europe,
19:18en moyenne.
19:198 contre 9.
19:20C'est vrai.
19:20Les petites vacances, depuis tout à l'heure,
19:21vous vous amusez à pointer les vacances de Toussaint.
19:24Oui.
19:24Je me demande d'ailleurs pourquoi,
19:27mais comme ça, moi, naturellement,
19:28je me dis qu'elles arrivent assez vite
19:30après les vacances d'été.
19:31À chaque coup, on se fait la réflexion.
19:33Ils sont déjà en vacances à la Toussaint.
19:36Mais voilà, je ne m'amuse pas à pointer
19:38les vacances de la Toussaint.
19:39Parce que depuis tout à l'heure,
19:41vous parlez d'une semaine de vacances à la Toussaint.
19:43Je vous signale que moi, j'ai 56 ans,
19:45j'ai connu les vacances à 10 jours à la Toussaint.
19:48Et ça pointe le problème, comme l'a dit Charlie,
19:50par exemple, des enfants, de parents divorcés,
19:52des gardes alternés.
19:53Et il faut remonter à Mme Najat Vallaud-Belkacem en 2016
19:57pour qu'elle les pousse à deux semaines.
19:59Donc, c'est depuis 2016 qu'on est à deux semaines de vacances.
20:04Les petits, oui,
20:05le problème des enfants en gardes alternés.
20:10Vous avez le lobby du tourisme.
20:12Vous pointez l'Allemagne.
20:13Je suis le premier à aller en Allemagne
20:15une fois par an en échange scolaire avec mes élèves
20:17dans la région de Düsseldorf.
20:20Là-bas, on commence à 7h50.
20:22On ne commence pas à 9h.
20:24Les cours durent 45 minutes.
20:26Ils finissent à 13h30.
20:28Mais ce qui suppose que l'après-midi,
20:30vous avez aussi quelques femmes,
20:32puisqu'il faut les pointer comme cela,
20:34qui ne travaillent pas, qui restent femmes au foyer.
20:36C'est toute une structure allemande.
20:37Le taux d'emploi des femmes n'est pas du tout le même
20:40que celui des Françaises.
20:41J'en parlais avec mes collègues allemands.
20:43S'ils commencent à 7h50,
20:45c'est pour que les enfants partent avant les parents.
20:49C'est ça aussi dans la philosophie allemande.
20:52Et puis après, quand vous parlez d'une convention citoyenne
20:54où il y a 130 personnes sorties du chapeau,
20:57de quoi sont-elles représentatives de quoi que ce soit ?
21:01C'est une théorie de la société française dans son ensemble,
21:03à l'image de ce qui s'est passé sur le climat et la fin de vie.
21:06Oui, sur le climat, on sait ce que ça fait.
21:07Ça a fait pchit.
21:09Moi, je rappelle que quand vous faites des sondages,
21:11et là, c'est le prof de maths qui parle,
21:12quand on interroge la France pour savoir
21:14qui sera le prochain élu, etc.,
21:16on interroge 1000 personnes
21:18pour avoir 3% d'erreur
21:21autour de la valeur que l'on cite.
21:23Alors là, 130 personnes,
21:24le prof de maths, je vous dis que ça vous fait
21:2610% de chaque côté de la valeur moyenne.
21:28Il faut que je révise mes stats, mes statistiques.
21:30Ça, on se fait en seconde,
21:31les enfants qui sont autour de vous.
21:33Et puis, surtout,
21:34cette convention citoyenne,
21:35où on va faire intervenir
21:37des experts choisis et orientés
21:39qui vont pouvoir faire dire ce qu'ils veulent,
21:41j'y crois, mais absolument pas.
21:44Donc, le mieux est de ne rien changer ?
21:46Je crois, parce que le métier attractif,
21:47le plus beau métier du monde,
21:49prof, regardez les vacances,
21:51regardez ce salaire mirobolant.
21:53Oui, c'est souvent ce qu'on entend,
21:54mais en attendant, vous avez du mal à recruter
21:56dans les rangs de l'éducation nationale.
21:58Oui, je crains que c'est ça.
22:00Je crains franchement plein de choses.
22:02Et peut-être aussi l'augmentation du temps
22:04de présence sur les écrans.
22:06Ça, ça va être intéressant.
22:07Ah ben ça, c'est un vrai sujet,
22:10effectivement, les écrans.
22:11Merci beaucoup, Benoît.
22:13C'était très intéressant de vous avoir,
22:15Benoît, prof de maths dans le Nord.
22:18On va vous abandonner,
22:20on va vous laisser, Faustine Erel, Emma, Julia,
22:23Combe, juste peut-être un mot de commentaire
22:25de ce que vous avez entendu.
22:26Par exemple, ce que dit Benoît,
22:27va falloir poser la question du temps d'écran
22:30avant de s'endormir.
22:33Est-ce que vous êtes d'accord avec ça ?
22:35Parce que c'est un vrai sujet quand même,
22:37les écrans et les jeunes aujourd'hui.
22:39Oui, tout à fait.
22:40Je suis complètement d'accord.
22:41Parce qu'en plus, ça commence de plus en plus jeune.
22:43Alors justement, c'est aussi un sujet
22:44dans le débat public,
22:45l'interdiction des réseaux sociaux,
22:47des portables, des smartphones,
22:48plutôt avant 15 ans.
22:50Vous, vous y êtes favorable ?
22:52Pas forcément à 15 ans,
22:54mais peut-être 13 ans, oui.
22:56Vous avez quel âge, Combe ?
22:5816 ans.
22:59Et vous l'avez eu avant 15 ans, votre smartphone ?
23:01Oui, très tôt.
23:03J'ai eu pour le Covid, en fait,
23:04parce que c'est spécial,
23:05mais j'ai été tout seul pendant le Covid,
23:07donc j'ai dû avoir un portable.
23:09Mais pour moi, il faut avoir une maturité
23:10pour être sur les réseaux sociaux,
23:12parce qu'il faut faire face au danger
23:14qu'il y a là-dessus.
23:16Vous vous endormez avec le portable ?
23:18Allez, un petit peu d'honnêteté ?
23:20Non, jamais.
23:22C'est vrai ?
23:23Ah bah écoutez, comme ça...
23:24Et vous l'éteignez à quelle heure ?
23:2621h, moi.
23:28Oui, pareil, autour de 21h.
23:30Au style, j'ai l'impression que c'est plus tard.
23:3221h30, 22h en général,
23:34parce que je mange tard.
23:34Allez-y, vos parents n'écoutent pas.
23:36Moi, 21h aussi.
23:38C'est Combe ?
23:3821h30.
23:39Et ils restent dans la chambre,
23:40à portée de main,
23:41ou c'est les parents qui viennent me chercher ?
23:43Non, c'est mon réveil, mon téléphone.
23:44Ah oui, donc voilà.
23:45Donc s'il y a des messages, hop, tu réponds.
23:47Non, ça part.
23:47Non, c'est vrai.
23:48Silencieux, mode avion.
23:50Mode avion, quand même ?
23:51Oui.
23:52Bon, on va dire qu'on vous fait confiance.
23:54Pas de raison de mettre votre parent en doute,
23:55surtout si les parents écoutent.
23:56Merci d'être venu nous voir,
23:59et merci pour cette semaine de stage, évidemment.
24:01Jean-Alphonse Richard, vous le connaissez, ce monsieur ?
24:03Vous l'avez croisé dans la rédaction ?
24:04Oui.
24:05Il est là pour l'heure du crime.
24:06Il est là pour l'heure du crime.
24:06Il est là pour l'heure du crime.
24:06Vous le croisez aussi.
24:08Bonjour, Alphonse.
24:09Bonjour à toutes et tous.
24:11Aujourd'hui, on va à Toulouse dans l'heure du crime
24:13avec l'affaire Edith Scaravetti.
24:15À l'automne 2014, son mari disparaît.
24:18Eh bien, la jeune femme, évidemment,
24:19elle est complètement désespérée.
24:21Elle traîne sa solitude,
24:22elle n'a plus goût à la vie,
24:23elle ne comprend pas où est passé son compagnon
24:25qui s'appelle Laurent Bacca.
24:27Pour Noël, d'ailleurs, elle n'a qu'un seul souhait,
24:29qu'un seul désir, c'est que Laurent revienne.
24:32Laurent, le compagnon, il n'était pourtant pas très loin.
24:34Il était dans le grenier de la maison.
24:37On va le retrouver dans un sarcophage en béton.
24:40Alors évidemment, Edith Scaravetti,
24:41c'est la suspecte numéro un.
24:43Elle dit que Laurent était violent.
24:45C'était une femme battue.
24:47Mais le problème dans cette histoire,
24:48c'est qu'est-ce qu'il faut la croire ?
24:49Ou bien est-ce que c'est une femme maltraitée
24:52ou bien une adepte du mensonge ?
24:54Tout ça, on va le voir dans l'heure du crime.
24:55Vous attisez notre curiosité.
24:57L'affaire Edith Scaravetti,
24:5814h dans l'heure du crime sur RTL.
25:00Vous avez un chien, Jean-Alphonse ?
25:02Un chien ?
25:02Oui.
25:03Non, j'ai un chat.
25:03Est-ce que vous voudriez venir avec votre chat ici ?
25:07C'est lui qui ne voudrait pas.
25:09Moi, je l'emmène.
25:09Très bonne réponse.
25:10On va parler du chien au bureau avec vous
25:13dans un instant.
25:14A tout de suite sur RTL.
25:16Jusqu'à 14h.
25:19Vincent Parizeau et Céline Landreau
25:20vous donnent la parole sur RTL.
25:25RTL.
25:26Vous écoutez RTL midi.
25:27Les auditeurs ont la parole.
25:29Suite de Covid,
25:30illustration du rapport au travail
25:32qui change dans nos sociétés.
25:34En tout cas, de plus en plus de Français
25:35aimeraient pouvoir venir avec leurs chiens
25:37au bureau.
25:39On en parle avec vous au 3210
25:40et on revient dans 55 secondes.
25:43Céline Landreau et Vincent Parizeau.
25:45Les auditeurs ont la parole sur RTL.
25:47Moi, j'ai personnellement un problème relationnel avec les chiens.
25:53Me retrouver dans un bureau et puis être enfermé avec un chien,
25:56pour moi, m'empêcherait réellement d'être opérationnel
25:59et de pouvoir bosser dans de bonnes conditions.
26:01Je ne suis pas contre les animaux chez les gens.
26:03Me voir imposer les animaux, ça me pose un vrai problème.
26:07Ah ben voilà, l'avis de Benoît, tranché.
26:10Il nous l'a laissé sur le répondeur RTL au 3210.
26:14On va peut-être le rappeler d'ailleurs, Benoît,
26:16pour qu'il développe son point de vue dans un instant.
26:19En tout cas, Astrid Belfer nous a rejoint.
26:22Vous étiez tout à l'heure avec nous, juste avant 12h30,
26:27fondatrice dirigeante de Doggy Worky,
26:29société d'accompagnement pour les entreprises
26:31qui accepte les chiens.
26:34Et donc, vous nous expliquez que vous faites en sorte
26:37d'organiser la venue du chien avec le salarié.
26:41On va accueillir Pierrette dans cette conversation.
26:44Bonjour, Pierrette.
26:45Bonjour.
26:46Bonjour, Pierrette.
26:47Bienvenue.
26:48Médecin, enfin, on est toujours médecin.
26:50J'étais médecin, oui.
26:51J'étais médecin, disons, oui.
26:54On reste médecin pour la vie.
26:56Voilà.
26:58Et vous travaillez avec un chien, vous ?
27:01Ah oui, oui, oui.
27:02Racontez-nous ça.
27:03J'étais dans un cabinet avec deux associés.
27:07Et en fait, une de mes associés a eu une patiente
27:10qui a eu des petits chiots téquels.
27:12Et elle m'a dit, tu viens les voir avec moi.
27:15Et après, je suis repartie avec un petit chien.
27:17Et comme je ne pouvais pas le laisser,
27:19je ne pouvais pas le laisser tout seul à la maison.
27:21Enfin, toute seule à la maison toute la journée.
27:24Elle venait avec moi au travail.
27:25Bon, ma collègue qui me l'avait fait avoir n'était pas opposée.
27:29La troisième était un petit peu moins chaude.
27:30Enfin, j'arrivais avec elle le matin.
27:33Et elle allait directement à la salle d'attente,
27:36à la porte de la salle d'attente.
27:38Elle rentrait dans la salle d'attente.
27:40Elle faisait le tour des gens qui étaient installés,
27:41parce que ce n'était pas toujours sur rendez-vous.
27:45Donc, il y avait des gens dans la salle d'attente.
27:46Et elle s'arrêtait à chaque patient pour demander une petite caresse.
27:49C'est mignon.
27:51On aurait dit qu'elle comptait les gens, en fait.
27:54Et après, elle sortait de la salle d'attente.
27:56Et elle venait gratter à ma porte.
27:58Et je la faisais rentrer.
28:00Elle passait sa matinée, son après-midi après,
28:02à côté de moi, dans son panier, sans rien dire.
28:05La seule fois où elle a dit quelque chose,
28:08où elle a dit quelque chose,
28:09c'est qu'une de mes patientes a fait tomber une petite carte bristole
28:12près de ma mallette qui était sous mon bureau.
28:14Et en fait, la dame s'est penchée pour récupérer son petit papier.
28:18Tu lui as fait peur.
28:19Non, non, pas du tout.
28:21Elle a sauté, entre guillemets, sur la main.
28:23Elle s'est opposée au fait que la dame touche quelque chose par terre
28:26et prenne quelque chose par terre.
28:28Tout ce qui était sur le bureau était à nous.
28:30À elle et à moi.
28:31Et donc, la dame, même si c'était elle le papier,
28:33elle n'avait pas le droit de récupérer.
28:34Et à part cette exception que vous venez de citer,
28:37il n'y a jamais eu de problème avec les patients,
28:40jamais de parents, par exemple, qui sont un peu prudents.
28:44On sait que quand on est parent,
28:46on passe quand même notre temps à répéter aux enfants,
28:48attention, on ne touche pas les chiens qu'on ne connaît pas.
28:50Il y a des gens qui ont peur des chiens.
28:52Oui, oui, tout à fait.
28:53J'avais une petite patiente d'origine polynésienne.
28:58Elle aurait grimpé au rideau de la salle d'attente.
29:02Elle grimpa réellement.
29:04Parce qu'elle avait très, très, très peur des chiens.
29:06Dans ces cas-là, ce n'était plus le même chien.
29:08Enfin bon, j'avais un autre chien.
29:10Plus gros ou pas ?
29:11Parce que j'ai envie de dire, avec un té...
29:13Qu'est-ce que c'était ce chien ?
29:15Un técail.
29:15Un técail.
29:15Un técail.
29:15C'est assez petit.
29:18Oui, oui.
29:18Mais un gros chien, est-ce que vous l'auriez fait avec un gros chien, Pierrette ?
29:22Non, non, non.
29:23Et quand un patient avait peur, vous faisiez comment ?
29:26Alors vous le sortiez ?
29:27La seule personne, déjà le gamine qui avait eu peur, j'avais un balcon.
29:31Donc j'ouvrais la porte-fenêtre du balcon et je mettais la chaîne.
29:35Puis elle allait directement parce qu'elle était contente d'aller ailleurs.
29:38Et en fait, je refermais.
29:39Et la gamine, c'était fini.
29:41Elle n'avait plus peur.
29:42Mais la chaîne n'était plus dans la même pièce.
29:44Restez avec nous, Pierrette, parce qu'on a justement Benoît qui nous avait laissé ce message sur le répondeur
29:49qu'on a appelé du côté de Cholet.
29:52Benoît, j'allais dire re-bonjour.
29:54En tout cas, bonjour.
29:56Oui, bonjour Céline, bonjour Vincent.
29:58Opposé au chien au travail ?
30:00Opposé au chien au travail, j'ai juste un problème.
30:04C'est-à-dire que m'imposer le chien tel qu'on en parle aujourd'hui.
30:09Et puis, moi aujourd'hui, je n'ai rien demandé.
30:12Je ne supporte pas les chiens, j'ai un problème.
30:14Je ne les aime pas et ne m'aime pas.
30:16Ceci étant, je les respecte.
30:17Non, non, mais je respecte les propriétaires et ainsi de suite.
30:21Sauf que c'est vrai que, que vous le bouillez ou non, je me suis déjà fait mort plusieurs fois.
30:26J'ai une fille qui a un réel problème, qui a 23 ans, qui a un réel problème avec les chiens.
30:30Voilà.
30:31Peut-être parce que son papa avait déjà un problème avec les chiens.
30:34Peut-être, sûrement même.
30:35Sûrement.
30:35Mon épouse, ce n'est pas le cas.
30:37Mais malgré tout, aujourd'hui, j'ai du mal.
30:40Que les gens qui voient, qui aient leur chien chez eux, ainsi de suite.
30:45Moi, je respecte qu'il y a des endroits où je ne vais pas parce que j'ai peur du chien.
30:48Vous travaillez, Benoît ?
30:49Vous avez un emploi ?
30:50Oui, absolument.
30:52Et moi, j'ai un problème par rapport à ça.
30:54Oui, pique-moi.
30:55Imaginons que ça soit accepté dans votre entreprise et qu'un de vos collègues arrive avec un chien.
31:00Qu'est-ce que vous faites ?
31:01Aujourd'hui, j'ai la chance d'être le responsable de mon site.
31:03Donc, en aucun cas, ce n'est pas possible.
31:05Par contre, il y a une autre question pour la légitimité, quand même.
31:10C'est-à-dire que moi, aujourd'hui, je gère des techniciens itinérants.
31:15Donc, eux aussi, ils ont le droit d'emmener leurs chiens sur site.
31:17Eux aussi, ils ont le droit d'emmener des chiens chez des clients.
31:20Parce que, pourquoi pas ?
31:21Après, il faut que ça soit équitable.
31:24On va demander peut-être à Astrid Abel faire ce qu'elle en pense.
31:27On rappelle que vous êtes la fondatrice de Doggy Working,
31:30une société qui accompagne justement les entreprises qui veulent faire de la place aux chiens au bureau.
31:35Qu'est-ce que vous répondez à Benoît ?
31:36Bon, déjà, a priori, vous ne l'aurez pas parmi vos clients,
31:39parce qu'il n'a pas l'air très ouvert sur cette question.
31:41Et ce n'est pas une critique du tout, Benoît.
31:43Il n'est pas d'un frère dit.
31:44Qu'est-ce que vous lui répondez ?
31:46Alors, justement, tout ce qui soulève, en fait,
31:48c'est des questions qui émergent et beaucoup d'employeurs s'interrogent.
31:52Et effectivement, il a complètement raison.
31:54Quand quelqu'un émet des oppositions, il faut l'écouter.
31:57Ça ne peut en aucun cas être imposé aux collaborateurs,
31:59parce qu'ils doivent, ne serait-ce que dans une organisation qui est un peu plus grande,
32:03il y a des comités socio-économiques,
32:04il y a des choses qui permettent de s'assurer que tout le monde est entendu.
32:07Et quand quelqu'un indique qu'il y a de vraies allergies,
32:10de vraies peurs ou quoi que ce soit,
32:12il faut qu'ils soient entendus.
32:13Et bien évidemment, la faisabilité de la démarche...
32:15Ça veut dire qu'il faut qu'il y ait une unanimité dans l'entreprise.
32:18Est-ce que si un seul des salariés dit...
32:21Écoutez, moi, je suis d'ailleurs,
32:22comme Benoît et sa fille,
32:24j'ai la phobie des chiens,
32:27l'expérience ne peut pas se mettre en place.
32:30Alors non,
32:32s'il y a peu de personnes qui sont concernées,
32:34ce qu'on peut faire,
32:35c'est étudier la démarche pour proposer
32:37aux collaborateurs concernés
32:39d'optimiser le lieu de travail
32:41pour favoriser l'interaction entre
32:43ceux qui aiment, ceux qui n'aiment pas,
32:45ou ayant des peurs.
32:47On continue de parler de tout ça avec vous.
32:49Dans un instant,
32:50la place du chien est-elle au bureau ?
32:53On vous rappelle que nous sommes le 20 juin
32:54et si on parle de ça aujourd'hui,
32:56c'est parce que c'est la journée
32:57« Take your dog to work day ».
32:59Voilà, la journée où on emmène son chien au travail,
33:02une fois qu'on l'a...
33:03Il y a vraiment des gens...
33:04Traduit en bon français.
33:06Et à tout de suite.
33:08Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL
33:10ou au 30 de 10.
33:1150 centimes la minute.
33:13Les auditeurs ont la parole.
33:15Vincent Parizeau et Céline Landreau sur RTL.
33:18Ça fait deux ans que je travaille avec mon chien
33:21qui me suit au quotidien dans mon camion.
33:23Elle a son petit panier,
33:25sa gamme et le dos.
33:26Elle descend avec moi au restaurant le midi.
33:28Elle est très contente.
33:29Et je la préfère savoir avec moi au quotidien
33:31que tout seul à la maison.
33:32J'ai toujours eu des chiens
33:34et je les ai emmenés au travail
33:36dès que j'ai pu le faire
33:37et d'une manière discrète
33:38au niveau du partage avec la clientèle.
33:41J'ai toujours su gérer comme il faut
33:43le transport de mon chien avec moi
33:46le plus possible dans le travail.
33:49Voilà pour ces répondeurs qui viennent
33:50de nous arriver, écouter, monter et diffuser
33:54grâce à la réactivité d'Enzo
33:57et le talent de Damien aussi à la manette.
33:58On travaille bien avec son chien.
34:00On travaille bien avec son chat aussi.
34:02Alain, bonjour Alain.
34:04Oui, bonjour Céline, bonjour Vincent.
34:07Bonjour à tous.
34:07Du côté d'Anthony,
34:09vous voulez nous parler d'une époque
34:11où vous étiez travailleur social, je crois.
34:13Voilà, tout à fait.
34:14Quand mon épouse est décédée du Covid,
34:18il y a 4 ans et demi,
34:20j'étais encore plus ou moins en activité
34:22travailleur social.
34:23Donc mon contact était avec les EHPAD,
34:27les maisons de retraite,
34:28les établissements des enfants à l'hôpital Robert-Debré.
34:32Et le seul endroit où on m'a refusé de venir,
34:35bon c'est des problèmes juridiques,
34:37c'est à l'hôpital de la prison de Fresnes.
34:39D'accord.
34:40Voilà, mais bon, c'est qu'un détail.
34:43C'était sans doute le règlement,
34:45c'est un contexte particulier, le règlement.
34:47Et donc...
34:47Vous veniez avec votre chat.
34:50Oui, alors moi c'est lorsque,
34:51après le décès de mon épouse,
34:54j'ai eu un problème aux yeux,
34:58enfin quelques problèmes de santé,
34:59et donc j'avais fait un AVC,
35:02et le chat que j'avais
35:04venait toujours avec moi
35:06et montait sur ma poitrine.
35:08Donc j'ai essayé de me renseigner
35:09qu'est-ce qui se passe
35:10et on m'a dit,
35:11tu sais,
35:12beaucoup de chats sont très sensibles aux douleurs
35:14et ils peuvent t'aider
35:16dans la rééducation de ton cœur.
35:18Alors au début,
35:19ça m'a fait un petit peu sourire
35:20et je me suis intéressé de plus près.
35:23Ça s'appelle d'ailleurs l'azothérapie.
35:26Comme il y a des chiens,
35:27je pense que votre invité peut le dire,
35:29il y a des chiens qui maintenant
35:30sont capables de détecter les cancers du foie.
35:33La drogue,
35:34plein de choses.
35:35Ils ont effectivement...
35:37Mais moi j'ai un gros chat.
35:39C'est un chat qui pèse 8 kilos.
35:41Ah oui ?
35:41C'est un très très gros chat
35:42qui ne sait pas mordre,
35:45qui ne sait pas griffer.
35:47Voilà, c'est une...
35:48Mais ça veut dire que quand vous vous déplacez
35:50dans le cadre de votre travail,
35:52vous veniez avec votre chat sur les épaules ?
35:54Oui, tout à fait.
35:54Alors je l'amenais,
35:54je l'amenais avec moi
35:55et tout de suite,
35:57quand elle avait peur,
35:58elle montait sur mon épaule.
36:00Mais sinon,
36:00dès que les enfants malades,
36:02parfois en fin de vie,
36:04ça peut arriver,
36:04ou des personnes très malades,
36:06voient un chat,
36:08quelle que soit sa douleur,
36:10il y a une chose que j'ai vue,
36:12c'est leur sourire.
36:13Bien sûr.
36:15Voilà.
36:15Et ça, je pense que c'est le meilleur cadeau
36:17que j'ai pu leur faire.
36:19Un enfant qui est en fin de vie,
36:21qui sourit.
36:22Et le lendemain matin,
36:23malheureusement,
36:24quand j'y allais,
36:25on me dit...
36:26C'est fini.
36:27Voilà, tel enfant,
36:28il est parti.
36:29Et je me disais,
36:30c'est un beau cadeau
36:32qu'il a eu avant de partir.
36:33Bien sûr.
36:34Bien sûr.
36:34Et j'ai découvert ça vraiment par hasard.
36:36Et je n'ai jamais personne
36:39à rejeter ce chat
36:40dans mon travail.
36:43Voilà, quand j'allais voir...
36:44Parce que, bien évidemment,
36:45les personnes malades
36:47ne pouvaient pas se déplacer.
36:48Oui, c'est vous qui alliez
36:49à leur rencontre.
36:50Voilà, c'est un service social.
36:50Bien sûr.
36:51Donc, j'allais avec eux.
36:53Merci de ce témoignage, Alain.
36:55On vous souhaite une bonne journée.
36:56Audrey est avec nous.
36:57Bonjour, Audrey.
36:59Oui, bonjour.
37:00Avec vous, on va repasser
37:01des chats aux chiens.
37:02Audrey, puisque je crois
37:03que vous êtes éducatrice canin,
37:05c'est ça ?
37:05Oui, je sais.
37:06Je suis aussi comportementaliste
37:08félin, mais c'est un petit peu
37:09moi.
37:10Je vais vous confirmer,
37:10je te disais, Alain,
37:12notamment sur peut-être
37:14cette empathie et ce pouvoir
37:16de détection qu'ont les chats.
37:18Oui, alors moi, j'ai envie
37:19de vous répondre d'un point de vue
37:20un petit peu plus scientifique.
37:22Le chat, comme le chien,
37:24ont un super pouvoir
37:25qui est leur odorat.
37:26Et du coup, quand on est malade
37:28ou quand on est stressé,
37:29notre chimie change,
37:31ce qui peut faire
37:32que notre odeur change
37:33et ça peut induire
37:34certains comportements.
37:35D'accord.
37:37Alors, le chien au travail,
37:38Audrey,
37:39l'éducatrice canin
37:40que vous êtes,
37:41c'est bien ou c'est pas bien ?
37:43Écoutez, c'est une super idée
37:44sous réserve
37:46de quelques petits points,
37:49j'ai envie de dire.
37:50La première chose,
37:50c'est qu'emmener son chien
37:51au travail,
37:53ça ne doit pas remplacer
37:54des sorties,
37:54mais bien arriver
37:55en complément.
37:56parce que souvent,
37:57c'est pas l'équivalent
37:58de la promenade, quoi.
37:59Non, c'est pas l'équivalent
38:01de la promenade.
38:01C'est souvent un trajet
38:02sur lequel on est pressé
38:03et je vous parlais
38:04de l'odorat juste avant.
38:06Généralement,
38:07on ne va pas trop
38:07laisser flairer son chien.
38:09Donc voilà,
38:09bien comprendre
38:10que c'est un complément
38:11et pas quelque chose
38:12de principal.
38:13Après,
38:14dans la même idée,
38:16évidemment,
38:16il faut s'assurer
38:17que les besoins
38:17de son chien
38:18soient bien comblés.
38:19Donc on ne va pas
38:20rentrer dans le détail,
38:21mais on doit s'assurer
38:22qu'il voit des copains
38:23s'il est OK
38:24avec les autres chiens,
38:25qu'il ait un bon niveau
38:26de dépense physique
38:27et mental,
38:28qu'il n'y ait pas
38:29de pathologie
38:29qui entre en contre-indication
38:32avec le fait
38:32de l'amener régulièrement
38:34et de le bouger régulièrement.
38:36De façon plus pragmatique,
38:37il va falloir aussi
38:38faire les choses
38:39progressivement.
38:40On ne va pas emmener
38:40son chien
38:41de 8h à 20h
38:42dès le premier jour.
38:44Je pense que...
38:45Une semaine d'adaptation.
38:47Oui, exactement.
38:48Alors là,
38:48on pourrait monter
38:49tout un protocole
38:50en fonction du chien,
38:51en fonction du lieu de travail
38:52pour faire les choses
38:54dans de bonnes conditions.
38:55Justement,
38:56Astrid Belfer,
38:57fondatrice dirigeante
38:58de Doggy Worky
38:59qui accompagne les entreprises
39:00pour faire de la place
39:01aux chiens au bureau.
39:03Comment vous faites
39:03pour vérifier
39:04que tout ça convient bien
39:06à l'animal
39:07comme le disait Audrey
39:08parce que le bien-être
39:09du chien,
39:10c'est important aussi.
39:11Il ne faut pas penser
39:11qu'à celui du maître.
39:12Alors bien évidemment
39:13et je suis à 100% d'accord
39:15avec ce que l'auditrice
39:16vient de dire.
39:18Effectivement,
39:18il faut veiller
39:19que le chien
39:19est compatible
39:20au milieu professionnel.
39:22Comment on vérifie ça ?
39:23Alors justement,
39:24il existe plusieurs points.
39:25Déjà,
39:26tout ce qui a été évoqué
39:27d'un point de vue
39:27éducation canine,
39:29c'est nécessaire.
39:30Mais il faut également
39:30que le propriétaire de chien
39:32s'engage
39:32comme ce qui a été évoqué
39:34sur les dépenses,
39:35les sorties
39:36et puis bien évidemment
39:36le respect des différents
39:37besoins du chien.
39:40Après,
39:40il y a des choses
39:41à vérifier
39:41vis-à-vis de la compatibilité
39:43congénière.
39:43Vous en parliez tout à l'heure.
39:45Parce que vous mettez
39:46deux chiens dans une pièce,
39:47ça ne se passe pas
39:47toujours bien.
39:49Exactement.
39:49Et en fait,
39:50nous,
39:50ce qu'on vient faire
39:50avec De Geerke,
39:51on a un truc
39:51qui s'appelle
39:52la certification du chien.
39:53On va orienter le chien
39:55vers un vétérinaire,
39:56un éducateur canin
39:57pour que d'un point de vue
39:58sanitaire,
39:59il n'y ait pas de maladie
40:00qui puisse être transmissible.
40:01Le comportementalise
40:02tout l'éducateur,
40:03s'assurer que
40:04d'un point de vue
40:04congénère ou humain,
40:06il n'y ait pas de risque
40:07tant pour eux,
40:08tant pour les collaborateurs
40:10que pour le chien lui-même.
40:11Et c'est grâce à ça
40:12qu'on va veiller
40:13au bien-être animal.
40:15Eh bien,
40:16merci beaucoup
40:16Astrid Belfair,
40:17fondatrice
40:18de Doggy Worky.
40:20Merci à Audrey,
40:22éducateur,
40:23éducatrice,
40:24canin,
40:25j'imagine.
40:27Merci en tout cas à vous.
40:28On va totalement
40:29changer de sujet
40:30à 13h49.
40:33Il doit faire à peu près
40:33à 33-34 degrés dehors,
40:36mais on est très bien
40:36là dans ce studio.
40:38Qu'est-ce que vous en pensez ?
40:39Parce qu'il est climatisé
40:40ce studio.
40:40Oui, on a la clim.
40:41Vous le vivez bien ?
40:42Vous assumez la clim ?
40:44Moi, à titre personnel,
40:45c'est une question personnelle.
40:46C'est compliqué parfois
40:47pour la voix.
40:48Ah oui,
40:49effectivement.
40:50Parce que
40:50quand on abuse
40:52de la clim,
40:53parfois ça se retrouve
40:54sur les cordes vocales.
40:55On va essayer
40:55de tenir jusqu'à 14h.
40:56A tout de suite.
40:5913h-14h
41:00Les auditeurs ont la parole
41:02avec Vincent Parizeau
41:03et Céline Landreau.
41:0813h-14h
41:09Les auditeurs ont la parole
41:11avec Vincent Parizeau
41:13et Céline Landreau.
41:14Moi, j'ai des soucis de santé.
41:16J'ai 60 ans.
41:18Jusqu'à maintenant,
41:19j'étais contre la climatisation.
41:21Chez moi,
41:21j'essaye de composer
41:22et de continuer
41:23à rester sans.
41:24Par contre,
41:25dans ma voiture,
41:26j'ai l'intention
41:27de probablement
41:28la faire installer
41:29ou changer de véhicule
41:30parce que
41:31je souffre énormément
41:32d'un point de vue respiratoire.
41:35Et c'est vrai
41:35que quand on vieillit,
41:37c'est particulièrement difficile.
41:38Oui, Valérie
41:39qui nous a laissé
41:40ce message
41:41au 3210.
41:43C'est vrai
41:43qu'avec le réchauffement climatique,
41:45ces épisodes
41:46de forte chaleur
41:47voire de canicule
41:48se multiplient
41:49et que la clim,
41:51on a bien à y réfléchir.
41:53On est tenté.
41:5416 départements,
41:54on le rappelle,
41:55en vigilance orange
41:56cet après-midi
41:57dans le pays
41:57jusqu'à 38 degrés
41:59attendus
41:59cet après-midi
42:00par endroit.
42:01On va au sud,
42:02là où il fait chaud,
42:03j'imagine,
42:03du côté d'Antibes.
42:05Bonjour Patrice.
42:06Bonjour.
42:07Bonjour.
42:09Bienvenue
42:09sur l'antenne d'RTL,
42:10Patrice.
42:11Alors,
42:12vous avez une maison ?
42:14Yes,
42:14une maison.
42:16Je suis à Antibes
42:17et quand vous parlez
42:18de 38 degrés,
42:19c'est de la rigolade
42:20parce que hier
42:21en plein soleil
42:22dans mon jardin,
42:23j'avais 42 degrés.
42:23Ah oui,
42:23mais tranquille,
42:23c'est à l'ombre.
42:24Oui,
42:24on ne calcule pas
42:25la température
42:26en plein soleil.
42:27On n'est pas forcés
42:28de rester à l'ombre.
42:29Oui.
42:29Non,
42:30vous n'est forcés
42:30de rien.
42:31Moi,
42:32j'avais 42 degrés
42:34hier au soleil
42:35et c'est très fréquent
42:36en Antibes.
42:36Oui,
42:37ça,
42:37j'imagine bien.
42:38Donc,
42:38du coup,
42:39vous avez fait installer
42:40la clim ?
42:42Oui,
42:42absolument.
42:42J'ai mis
42:43dans ma maison,
42:44j'ai trois chambres,
42:45un bureau,
42:46une salle à manger
42:47donc j'ai mis
42:47une clim par pièce.
42:50Ça fait cinq ça ?
42:51Une maison,
42:51cinq,
42:52une sixième
42:53parce que j'ai une petite maison
42:54que je loue
42:56ou que je prête
42:56à mes enfants
42:57qui a la coube aussi
42:58donc ça fait six clim.
43:00Et est-ce que vous avez eu
43:01mauvaise conscience
43:03en les installant,
43:04Patrice,
43:04en vous disant
43:05qu'en mettant du frais
43:06chez vous,
43:06vous contribuyez aussi
43:07à réchauffer
43:09l'air extérieur ?
43:11Non,
43:11pas du tout
43:11parce que j'étais,
43:13j'ai toujours la chaudière
43:14à fioul
43:14qui ne me sert plus
43:15qui était beaucoup
43:16plus polluante
43:17et j'estime que
43:19quand on a
43:20une climatisation étudiée
43:24c'est-à-dire que
43:25dans chaque pièce
43:27on la met à 18 degrés
43:28ce qui n'est pas beaucoup.
43:30Ah non,
43:30ce n'est pas beaucoup,
43:32c'est bas quand même.
43:33Non,
43:34mais je veux dire,
43:35quand je parle de 18 degrés
43:36c'est l'hiver
43:37pour me chauffer.
43:38Oui,
43:38d'accord,
43:39pardon.
43:39Ah oui,
43:40ça y est,
43:40j'ai compris.
43:41Voilà.
43:41Et donc,
43:42toutes les pièces
43:43ont une température
43:44qui monte à 20 degrés,
43:46c'est vachement uniforme.
43:48Dans l'été,
43:48en ce moment,
43:49oui,
43:49bon,
43:49en ce moment,
43:50je ne la mets pas
43:51à 18 degrés,
43:52je la mets à 22
43:52parce qu'il fait
43:53à peu près 25 ou 26
43:55dans les pièces
43:56et je ne les mets pas
43:57dans toute la pièce.
43:58Mais vous entendez
43:59le discours
44:00sur l'écologie notamment
44:01qui dit
44:02attention,
44:03certes,
44:04il fait chaud
44:05mais si tout le monde
44:06met la clim,
44:07on va avoir un problème.
44:08on a déjà des problèmes
44:11mais rien n'a été fait
44:11alors bon.
44:13Oui.
44:16Effectivement,
44:18à partir du moment
44:19où,
44:19puis surtout,
44:19on a le droit,
44:20voilà,
44:20tant que ce n'est pas interdit,
44:22c'est autorisé.
44:23Effectivement,
44:24Patrice,
44:24restez avec nous
44:25s'il vous plaît,
44:25je voudrais qu'on accueille
44:26Valérie dans cette conversation
44:28peut-être.
44:29Bonjour Valérie.
44:29Oui,
44:30bonjour.
44:31Alors moi,
44:33je suis contrairement
44:34à l'auditeur précédent,
44:36je suis contre le fait
44:37d'avoir,
44:39d'utiliser la clim.
44:40Au nom de l'écologie ?
44:41C'est vrai que,
44:42c'est vrai que,
44:43le temps passant,
44:45je commence à nuancer
44:46un peu mon point de vue.
44:47C'est-à-dire que vous étiez
44:48contre la clim,
44:50d'un point de vue,
44:51j'allais dire,
44:52environnemental,
44:53écologique,
44:53ça...
44:55Oui,
44:55je suis...
44:56D'abord,
44:56ça pollue
44:56et ça réchauffe l'atmosphère.
44:58C'est d'un point de vue écologique.
44:59Oui,
45:00oui,
45:00oui.
45:00Et c'est vrai que,
45:02actuellement,
45:03je ne pense pas qu'à moi,
45:04figurez-vous,
45:05je pense aussi à mes animaux.
45:07Oui.
45:07Et je me rends compte
45:08que mes animaux souffrent énormément.
45:10Vous avez quoi comme animaux,
45:11Valérie ?
45:12Des chiens que j'ai adoptés.
45:15Et ce sont des chiens,
45:16déjà,
45:17qui ont vécu
45:17dans de mauvaises conditions.
45:19Et je me rends compte
45:20que j'ai beau faire
45:21pas mal de choses
45:22pour les refroidir,
45:25enfin,
45:25pour qu'ils soient bien.
45:27Et j'ai le même problème
45:28dans mon véhicule.
45:29Je me dis que,
45:30du coup,
45:30maintenant,
45:31je nuance un peu
45:32le point de vue que j'avais
45:34jusqu'à maintenant.
45:35Il fait combien chez vous ?
45:36Je suis à Paris
45:38et hier,
45:39je suis montée
45:39à 32 dans mon appartement.
45:41Et dans votre chambre,
45:43pour dormir,
45:44vous aviez combien ?
45:44Vous avez à peu près ?
45:45Alors,
45:46dans la chambre,
45:46je pense que j'avais
45:47un petit peu moins
45:48parce qu'il s'avère
45:50que j'ai des stores
45:51très très épais,
45:53etc.
45:54Mais je n'en ai pas
45:55des très costauds
45:57dans mon salon.
45:5732 dans l'appartement,
45:59Valérie,
45:59ça devait être...
46:00Oui,
46:01c'est très très difficile,
46:02oui.
46:02Bah oui,
46:02on imagine bien.
46:03Donc,
46:04vous envisagez peut-être
46:05la clim.
46:05J'ai même problème
46:07dans mon véhicule.
46:07Votre voiture n'a pas
46:08la clim.
46:09Et mon véhicule n'a pas
46:10la clim.
46:11Et alors,
46:12comme je me rends
46:13régulièrement dans le sud
46:15de la France,
46:16quand arrivent les beaux jours,
46:17je suis obligée de faire
46:18comme à l'ancienne,
46:19à savoir,
46:20je voyage de nuit.
46:22Mais bon,
46:22maintenant,
46:23j'ai 60 ans
46:23et c'est vrai
46:24que conduire la nuit,
46:25etc.
46:25Bien sûr,
46:26c'est plus compliqué.
46:26Je commencerai vraiment
46:27à fatiguer, oui.
46:28Merci de votre témoignage,
46:30Valérie.
46:30On a Élisabeth
46:31qui nous appelle de Garche.
46:33Bonjour, Élisabeth.
46:35Bonjour,
46:35vous allez bien tous deux ?
46:37Bah, on va bien.
46:38On est contents.
46:39Merci, c'est gentil de vous dire.
46:39On est contents
46:40parce qu'en plus,
46:40on a un petit quoi ?
46:41On a un petit 22 degrés
46:42là dans le studio ?
46:43Écoutez, je sais,
46:44mais moi,
46:44je vais vous dire
46:45d'un aneur,
46:45moi aussi,
46:46je peux avoir 22 degrés
46:47chez moi.
46:48Parce que vous avez fait
46:49la clim.
46:50J'ai la clim depuis 3 ans
46:51et je m'excuse,
46:53je ne vais pas m'excuser.
46:54Vous ne culpabilisez pas ?
46:56Absolument pas.
46:57J'estime que je la mérite.
47:00Et je m'en fiche
47:02de ce qu'on me dit
47:02et je suis très contente.
47:05La seule chose,
47:07je ne sais pas bien
47:07m'en servir.
47:08Ah, c'est-à-dire ?
47:10C'est-à-dire que
47:10quand je vois,
47:11par exemple,
47:12Jean-Alphonse Richard
47:13arriver avec
47:14toutes ses écharpes,
47:16je me doute
47:16que c'est à cause
47:17de la clim
47:18et je devrais faire
47:18Il est bien d'arriver,
47:20Jean-Alphonse.
47:22Il va pouvoir vous répondre.
47:23Jean-Alphonse,
47:23c'est à cause de la clim
47:24que vous vous couvrez autant ?
47:25Manque de chance,
47:26je n'ai pas d'écharpe.
47:26Non, aujourd'hui,
47:27pas de bol.
47:28Ah, pas aujourd'hui,
47:28pas de bol.
47:29Non, pas de bol aujourd'hui.
47:30Mais c'est vrai
47:30que je mets un petit peu
47:31la clim dans le bureau.
47:33Mais vous savez,
47:33une voie comme ça,
47:34ça se préserve aussi.
47:35Il faut faire attention.
47:36Vous savez,
47:36le moins de courant d'air
47:37et c'est fini.
47:38Quick !
47:38Et là, pour RTL,
47:40ça serait une catastrophe.
47:41Ah bah oui, carrément.
47:43Elisabeth,
47:43donc vous dites,
47:44moi j'ai la clim,
47:45j'assume.
47:48On vous a fait la remarque
47:49des fois,
47:50on vous a dit,
47:51Elisabeth,
47:51tu mets la clim,
47:52franchement,
47:52c'est pas très écologique.
47:53Mais personne ne se permettrait.
47:56J'ai l'impression
47:56que vous avez du caractère.
47:58Après demander à Vincent,
47:59oui, j'en ai.
48:00Oui, oui,
48:01on vous a entendu
48:02à plusieurs reprises
48:03dans cette émission.
48:04Le caractère,
48:04il est bien trempé.
48:06Mais en tout cas,
48:06vous entendez quand même
48:07ce discours qui est développé ?
48:09Mais bien sûr,
48:10Vincent,
48:10j'entends tout ce que vous voulez.
48:12Et puis en plus,
48:12n'oublie pas que c'est
48:13trois enfants
48:14et six petits-enfants.
48:15Alors les trucs,
48:16les âmes,
48:17tu ne devrais pas,
48:18oui, tu ne devrais pas,
48:19venez habiter chez moi.
48:21Ça vous a changé la vie
48:22de l'installer justement
48:23il y a trois ans,
48:24Elisabeth ?
48:25Pardon ?
48:25Ça vous a changé la vie
48:26de l'installer il y a trois ans ?
48:27Oui, oui, oui.
48:29Sauf que je vous dis
48:30la seule chose,
48:31je ne m'en sers pas très bien.
48:33Donc c'est trop froid,
48:34presque ?
48:35Non, non, non,
48:36jamais trop froid,
48:37mais enfin bref,
48:39je suis contente.
48:40On va dire que je suis contente
48:41comme ça
48:42et vous faites attention
48:43parce que votre voix
48:44l'autre jour,
48:45c'est l'île.
48:46Et en antenne,
48:48elle me disait
48:48c'est sans doute la clim
48:50qui lui a fait avoir
48:52cette petite extinction de voix.
48:54Mais c'est soigné,
48:55vous voyez,
48:55tout va mieux.
48:57Merci beaucoup en tout cas,
48:58Elisabeth,
48:58c'est toujours un bonheur
48:59de vous accueillir
49:00sur RTL
49:02dans les auditeurs
49:02en la parole.
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À suivre