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Regardez Les auditeurs ont la parole avec Céline Landreau et Vincent Parizot du 27 juin 2025.

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00:00Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole, Vincent Parizeau et Céline Landreau sur RTL.
00:08On va donc parler avec vous des routes qui sont passées de 90 à 80 et qui repassent à 90.
00:14On va parler des premières mesures qui semblent sortir du conclave à prolongation
00:19qui concerne les femmes qui ont eu des enfants, mais aussi les personnes qui n'ont pas cotisé suffisamment de nombre de trimestres.
00:28Et puis, on va parler de télétravail avec vous.
00:31Juste temps de saluer Christophe.
00:34Bonjour Christophe.
00:36Bonjour Vincent, bonjour Céline.
00:38On était en cœur.
00:39Vous travaillez dans la banque, c'est ça ?
00:40Un petit peu comme à la Société Générale.
00:42Vous avez du télétravail vous-même ?
00:44Oui.
00:45Combien ?
00:46J'ai le droit à deux jours par mois.
00:48Mais selon mes choix.
00:49Oui, tout à fait.
00:50Ce n'est pas énorme.
00:51Alors, ça dépend des métiers.
00:52Et si on vous en retire, vous allez râler ?
00:56Potentiellement pas moi, mais d'autres collègues, oui sûrement.
00:59Bon, on va en parler évidemment avec vous.
01:02Christophe, ne quittez pas Céline.
01:05L'essentiel de l'actualité de ce vendredi, 13h01.
01:08La CFDT ne veut pas de nouvelle séance de négociation sur la réforme des retraites
01:12alors que le conclave est terminé depuis lundi.
01:14C'est sa secrétaire générale, Marie-Lise Léon,
01:16qui le dit et qui rejette donc la proposition de François Bayrou
01:19de reprise des discussions entre les partenaires sociaux.
01:22La CFDT précise d'ailleurs que les derniers points de blocage avec le patronat
01:25sur la pénibilité et sur le financement du système de retraite
01:29sont deux éléments extrêmement importants et structurants des discussions.
01:33Le tribunal de commerce de Bobigny a prononcé la liquidation judiciaire
01:37de l'enseigne de magasins d'ameublement Casa France
01:39sans maintien de l'activité de la société Casa France.
01:44C'était 145 magasins dans le pays et environ 600 salariés en CDI.
01:48Et puis 151 zones prioritaires vont recevoir des généralistes dès septembre.
01:54La cartographie de ces 151 secteurs qui vont bénéficier du soutien de ces médecins
01:59jusqu'à deux jours par mois a été dévoilée par le ministre de la Santé aujourd'hui.
02:04Une première étape selon lui qui devrait bénéficier à 2 millions de patients.
02:09La météo, Valérie Quintin, et cette canicule qui se profile
02:14et qui commence déjà sur une partie du pays.
02:16Oui, pour quatre départements du sud entre les Pyrénées-Orientales et l'Hérault
02:20en passant par le Gard et sa aborde jusqu'aux Bouches-du-Rhône.
02:23Les températures sont largement au-dessus de 30 degrés aujourd'hui.
02:26Elles ne sont pas passées en dessous la barre des 20 degrés
02:27déjà depuis trois jours les nuits qui se sont écoulées.
02:30D'où cette vigilance canicule.
02:31Ce seront 13 départements qui passeront en vigilance canicule
02:34depuis le département du Rhône jusqu'à la Haute-Corse demain
02:37avec un ciel parfaitement dégagé sur les trois quarts sud du territoire aujourd'hui.
02:41Un petit peu plus de nuages au nord de la Seine
02:43entre la Bretagne, les Hauts-de-France et les frontières du Nord
02:46en passant par le bassin parisien.
02:48Ça pourrait aller même jusqu'à l'averse, très localisé en ce moment
02:50entre la Picardie ou encore la Lorraine,
02:52mais vraiment rien de très très sérieux.
02:54Et donc les températures.
02:56Un bon 24 à Cherbourg cet après-midi.
02:57Une des températures les plus basses pourtant.
02:5928 à Paris et Strasbourg.
03:0030 à Tours.
03:0131 à Agen.
03:0233 à Grenoble et Montélémar.
03:0436 degrés à Marseille.
03:05Où en plus de cette chaleur, il y a un fort mistral, donc prudence.
03:08Merci beaucoup Valérie Quintin.
03:10J'en profite pour dire qu'après les orages,
03:12il y a encore 25 000 foyers qui sont privés d'électricité.
03:15C'est peut-être votre cas.
03:17Ça commence à faire long.
03:18Ça fait trois jours maintenant.
03:20Si jamais vous avez une petite batterie externe
03:22qui vous a permis de garder de la batterie sur votre téléphone portable,
03:25utilisez-le pour nous appeler.
03:27Ou sinon un bon vieux téléphone relié à la ligne.
03:29Mais ça c'est très très rare de nos jours.
03:32Les auditeurs ont la parole.
03:33Vincent Parizeau et Céline Landon sur RTL.
03:37Je suis contre le télétravail.
03:39J'estime que le domicile privé n'est pas une annexe de l'entreprise.
03:43Et si le télétravail, il doit y avoir.
03:46A mon avis, c'est une solution à moindre coût.
03:50Parce que la moindre des choses, ce serait de payer les frais d'occupation.
03:54Voilà, il y a débat sur le travail.
03:56Et vous n'êtes pas le seul, cher auditeur anonyme.
03:58On n'a pas votre nom ou votre prénom à penser cela.
04:02On aura tout à l'heure, je crois, Marie,
04:04qui elle aussi est opposée au télétravail par principe.
04:07Alors on retrouve notre cadre bancaire, Christophe.
04:11Vous êtes toujours là, Christophe ?
04:12Tout à fait.
04:13Vous nous disiez d'ailleurs, deux jours de télétravail par mois dans votre société.
04:19On est bien loin des deux jours de télétravail par semaine.
04:22C'était la règle à la Société Générale.
04:24En fait, c'est la règle qui est variable selon les postes occupés.
04:27J'imagine que vous, vous êtes peut-être en agence, Christophe, et pas forcément au siège ?
04:31Exactement.
04:32En fait, mes collègues du siège ont eux aussi deux jours de télétravail par semaine.
04:37Ah oui.
04:37Alors que nous, dans les métiers de réseau, où on est auprès de nos clients au quotidien,
04:42on est limité à deux jours par mois.
04:44Et ça peut créer effectivement un déséquilibre.
04:47C'est ça.
04:47Ce que j'ai entendu tout à l'heure.
04:48Oui, ça crée de l'inégalité finalement dans une même entreprise.
04:52Forcément.
04:52En tout cas, nous, elle n'est pas mal vécue au sein de notre entreprise.
04:55Parce que ça n'est pas aux conditions de travail.
04:57Et ça n'est pas non plus à la qualité du travail que l'on peut avoir entre le réseau et nos collègues qui sont au siège.
05:03Est-ce que vous voulez apprécier particulièrement vos deux journées de télétravail mensuelles, Christophe ?
05:08Alors, je ne les prends pas systématiquement parce que moi, je n'ai pas la problématique du transport.
05:11Et je ne vis pas très loin de mon bureau.
05:15Mais les collègues qui, eux, effectivement, ont des problématiques de transport, d'éloignement,
05:19prennent facilement ces deux jours de télétravail.
05:22Parce qu'effectivement, aujourd'hui, dans les entreprises, on parle de bien-être des collaborateurs.
05:27Et ça fait partie des critères de bien-être des collaborateurs au travail.
05:30Parce qu'on est forcément mieux chez soi qu'au bureau ?
05:34Alors, déjà, j'imagine, par exemple, en région parisienne,
05:37quand un collaborateur doit prendre le métro, le RVR, le temps de trajet,
05:42déjà, il arrive au bureau dans des conditions de nervosité qui vont être plus ou moins importantes.
05:47Il doit déjà penser au soir.
05:48Il va devoir refaire le trajet inverse.
05:50Alors que quand il est en télétravail, il peut être plus vite disponible pour son employeur.
05:55C'est même la problématique du droit à la coupure qui peut être mis en avant.
05:59Vous l'avez traité il n'y a pas longtemps à l'antenne.
06:02Mais pour autant, comme vous l'avez dit tout à l'heure dans le journal,
06:05il n'y a pas de chiffre qui montre qu'un collaborateur en télétravail est moins performant.
06:09Au contraire, il a un cadre qu'il connaît, qui est sécuritaire,
06:13et qui lui permet d'être tout aussi efficace qu'au bureau.
06:15Mais il y a toujours ce soupçon qui plame, qu'on ressent parfois,
06:19de la personne en télétravail pour être un peu planquée, un peu tranquille.
06:23C'est quelque chose que vous entendez aussi dans votre entreprise ?
06:26Alors nous, aujourd'hui, pour accéder au télétravail,
06:29quand on était manager, on a été formé pour accompagner les collaborateurs au télétravail.
06:34C'est-à-dire qu'on doit s'assurer que notre collaborateur soit dans de bonnes conditions pour le faire,
06:40qu'il ne puisse pas se sentir isolé, parce qu'il y a aussi les risques psychosociaux,
06:43et à l'isolement. Et effectivement, ça s'anticipe le télétravail.
06:47C'est-à-dire que quand la personne est chez elle, il faut qu'elle sache les missions
06:52qui lui sont confiées sur cette journée, sur ces jours.
06:55Et puis, nous, on a aussi ce devoir de vigilance,
06:57de s'assurer que, justement, le collaborateur n'est pas en mal-être d'être en télétravail.
07:02Et encore une fois, avec la visio, avec tous les outils qu'on a aujourd'hui dans le monde de l'entreprise,
07:08c'est vrai que physiquement, on ne se voit pas d'un bureau à un autre,
07:12mais on se voit à travers un écran, et ça permet d'avoir toujours ces liens avec l'entreprise.
07:16Une dernière question, Christophe, mais évidemment, vous allez pouvoir rester avec nous encore,
07:20ensuite, lorsqu'on va dialoguer avec les autres auditeurs.
07:23Mais est-ce qu'il y a quelque chose de générationnel, d'après vous ?
07:26Est-ce que les jeunes sont beaucoup plus attentifs au télétravail,
07:30au nombre de jours dont ils vont pouvoir disposer ?
07:31Ça peut être un critère de choix dans les postulations qu'ils peuvent faire pour des embauches,
07:39au même titre que le salaire.
07:40Oui, c'est ça.
07:41Oui, complètement.
07:42Les nouvelles générations sont totalement ouvertes au télétravail.
07:44Il y a une prise en compte du télétravail qui intervient à peu près au même niveau que le salaire,
07:50dans les discussions.
07:51C'est certain.
07:52Parce que vous changez votre cadre de vie.
07:54Oui, c'est sûr.
07:56Et ça apporte, effectivement, parfois un confort de vie qui est loin d'être négégeable.
08:00Quand il fait chaud comme ça, certains préfèrent aller au bureau parce qu'il y a la clim,
08:03et pas à la maison.
08:04Inversement, oui.
08:05Inversement.
08:06Merci, Christophe.
08:07Restez avec nous si vous le souhaitez, si vous le pouvez.
08:09Évidemment, on va accueillir Vincent dans cette conversation.
08:11Bonjour, Vincent.
08:12Oui, bonjour à vous.
08:13Bonjour, bienvenue.
08:15Adepte du télétravail, vous-même ?
08:17Oh oui, oui, oui.
08:18Il ne m'a pas sauvé la vie, mais en tout cas, il m'a apporté énormément de choses.
08:23Et comme j'expliquais, il m'apporte des choses à moi,
08:25mais je pense qu'il apporte aussi beaucoup de choses à l'employeur.
08:28Quel type d'entreprise ?
08:30Sans rentrer dans le détail.
08:31Je suis dans une entreprise française, d'ailleurs, leader, dans le jeu de société.
08:36D'accord.
08:38Très bien.
08:38Et je suis contrôleur de gestion, du coup, dans la finance.
08:44Et donc, vous avez combien de jours de télétravail ?
08:46Alors, deux jours, et ils sont plutôt flexibles,
08:50donc on a la possibilité d'en faire trois,
08:52et dans les coups de bourre, potentiellement quatre.
08:54Par semaine ou par mois ?
08:56Par semaine, pardon, par semaine.
08:57Ah, c'est énorme.
08:59Trois et parfois quatre ?
09:01Oui, normalement deux, parfois trois, et potentiellement quatre.
09:03Mais dans les coups de bourre, c'est-à-dire dans les périodes budgétaires,
09:06les périodes de clôture, etc., où on a besoin de plus de temps.
09:08Et le fait est que, comme, voilà, le télétravail...
09:13C'est intéressant, on a besoin de plus de temps.
09:15Ça veut dire que lorsque vous êtes en télétravail,
09:18vous travaillez plus longtemps que lorsque vous êtes au bureau ?
09:20Alors, moi, personnellement, j'habite relativement loin de mon travail.
09:24Du coup, j'ai 50 kilomètres,
09:26et le temps que je ne passe pas sur la route, je passe au travail.
09:28Enfin, à travailler chez moi, du coup.
09:30C'est intéressant, c'est-à-dire qu'en fait,
09:32à l'heure où vous partez normalement de chez vous pour aller au travail,
09:35vous branchez votre ordinateur.
09:37Eh ben oui.
09:37C'est-à-dire que là, vous gagnez une demi-heure au départ,
09:39et j'imagine une demi-heure à la fin.
09:41Ça fait une heure de plus par jour.
09:42Oui, même une heure au début et une heure à la fin, oui.
09:45C'est-à-dire que dans ce temps-là.
09:46Ah oui, ça, c'est intéressant, oui.
09:48Et j'entendais l'auditeur précédent qui disait
09:51que oui, il faudrait voir pour payer, etc.,
09:54parce que ça coûte d'être chez soi.
09:55Mais au final, si on réfléchit bien, moi, personnellement,
09:58j'utilise beaucoup ma voiture,
10:01et je fais le plein tous les deux mois, maintenant.
10:03Donc, ça nous coûte de l'expression, peut-être,
10:06mais derrière, on consomme beaucoup moins...
10:09Il y a une économie de pouvoir d'achat
10:10en termes de carburant, d'usure de la voiture.
10:13Et je pense à un autre truc aussi,
10:15c'est que quand on est malade, par exemple,
10:18au lieu de poser un arrêt maladie ou quoi,
10:20ou même quand on a une cheville...
10:22Voilà, bien sûr, vous pouvez travailler.
10:26On travaille, du coup.
10:27Et du coup, pas d'arrêt maladie, et voilà, du coup, on travaille.
10:31Et l'ambiance du bureau ne vous manque pas ?
10:34La machine à café ?
10:37Comme disait Christophe, en fait,
10:38maintenant, on a plein d'outils
10:40qui nous permettent de communiquer hyper facilement.
10:42Tout le monde est joignable.
10:45Et je pense qu'il faut aussi que tout le monde soit un peu
10:47dans le même mood, dans la même...
10:49Vous voyez ?
10:50Il faut que tout le monde soit...
10:51Voilà.
10:52Des fois, il y en a qui ne sont pas au télétravail,
10:54qui sont au bureau, qui ont contact.
10:55Mais tout le monde reste disponible, joignable.
10:57Il y a les mails.
10:59Il faut prendre le prix.
11:00Une fois que le prix est pris,
11:01je pense qu'on y arrive.
11:03Et personnellement, c'est un gain, mais infini.
11:05C'est-à-dire que ça permet la flexibilité.
11:08Derrière, on a...
11:10Je ne dirais pas qu'on a du temps libre,
11:11mais comme j'ai pu dire à la personne qui m'a appelée,
11:16c'est que quand je suis en télétravail,
11:18une fois que j'ai terminé,
11:19en deux minutes de temps,
11:20je fais le switch,
11:21je passe le travail à la maison,
11:22je vois mes enfants qui sont là,
11:24alors qu'auparavant,
11:25je rentrais à 19h30, 20h,
11:27c'était la 10h.
11:29Ardent défenseur du télétravail,
11:31Vincent, restez avec nous,
11:32parce que dans un instant,
11:33on va accueillir des gens
11:34qui sont plutôt contre...
11:36Ça ne va pas être la même musique.
11:38A tout de suite.
11:39Céline Landreau et Vincent Parizeau.
11:41Les auditeurs ont la parole sur RTL.
11:4413h, 14h,
11:47les auditeurs ont la parole
11:48avec Vincent Parizeau et Céline Landreau.
11:52Alors, vous nous disiez, Céline,
11:53qu'après avoir entendu Christophe et Vincent,
11:55qui sont d'ailleurs toujours parmi nous,
11:57qui sont de fervents défenseurs du télétravail,
11:59on va regarder de l'autre côté de la pièce.
12:01Et si on en parle aujourd'hui,
12:02c'est parce qu'il y a une grève des salariés
12:03de la Société Générale mobilisée
12:06pour défendre justement cet acquis du télétravail
12:09que la direction voudrait réduire.
12:11D'ailleurs, on accueille Marie maintenant.
12:13Bonjour Marie.
12:14Bonjour Marie.
12:16Bonjour.
12:17Vous n'êtes pas pro télétravail, je crois.
12:20Non, je ne suis pas pro.
12:21Et pourquoi ?
12:22J'étais pro au moment du Covid.
12:26Oui.
12:27Mais maintenant que le Covid,
12:29on n'en parle plus,
12:30enfin, soi-disant,
12:31pourquoi ne pas reprendre le travail ordinaire ?
12:34C'est ce qu'on nous expliquait.
12:35C'est-à-dire qu'au moment du Covid,
12:36des accords d'entreprise ont été signés.
12:39En général, ces accords ont été signés pour trois ans
12:42et que là, on arrive au bout
12:44et que ça se renégocie
12:46et c'est là que ça coince, effectivement.
12:47Et vous dites,
12:48revenons au système précédent, c'est ça.
12:54Je suppose,
12:55tout dépend de l'activité que vous fassiez,
12:56mais au point de vue relationnel avec les collègues,
12:59d'accord, il y a la télévision,
13:01enfin, on peut parler, d'accord,
13:03mais ce n'est pas pareil.
13:03On ne peut pas croire que ce n'est pas pareil.
13:04parce qu'il y a des choses que vous ne pensez pas
13:08et puis, enfin...
13:11Que le fait d'être en groupe,
13:12lorsqu'on est en groupe,
13:13effectivement,
13:13il y a une émulation
13:15qui permet par moi de faire sortir.
13:17Il y a des échanges d'idées.
13:17Il y a des échanges d'idées.
13:19Parfois aussi,
13:20vous passez dans un couloir,
13:21vous entendez quelque chose,
13:22vous, ça vous dit
13:23que vous pouvez donner des idées
13:25à votre entreprise aussi.
13:26Enfin, il y a une collaboration mutuelle
13:29qui se fait entre...
13:29J'ai travaillé dans une grosse maison,
13:31alors je sais ce que c'est.
13:32Bon, une petite, c'est certainement différent.
13:35Mais il y a une collaboration
13:37qui se fait,
13:38enfin, je pense,
13:38si ce n'est multatenément
13:40que, en Covid,
13:42vous êtes enfermé entre vos quatre murs
13:44et puis, bah, vous tapez, hein.
13:46Mais vous entendiez Vincent
13:47qui nous disait,
13:47en fait, en télétravail,
13:49je ne travaille plus longtemps, par exemple.
13:52Ça, ce n'est pas forcément quelque chose
13:54auquel on pense en général.
13:58Oui, enfin, on vous dit ce qu'on veut, hein.
14:01Vous voyez, Vincent,
14:01je ne sais pas si vous êtes toujours en ligne,
14:03mais Marie, elle doute un peu
14:04de la réalité, hein,
14:05de ce que vous nous dites.
14:07Ça me fait très, très mal.
14:08Non, non, bah...
14:09Non, non, ça ne fait pas mal.
14:11Non, non, ça ne fait pas mal.
14:12Il y a du personnel qui profite, hein.
14:14Mais après, c'est pas d'aujourd'hui.
14:16Ça, qu'on soit en télétravail ou pas,
14:18j'ai envie de dire,
14:19quand les tâches sont clairement définies,
14:21on va le voir rapidement,
14:22quelqu'un qui fait ou qui ne fait pas,
14:23qu'ils soient en télétravail
14:24ou pas en télétravail.
14:25Il y a un contrôle, quand même,
14:26lorsque l'on est en télétravail
14:28sur le début, la fin
14:30et puis ce qu'on produit réellement,
14:31j'imagine.
14:32Le contrôle, il est fait...
14:34En fait, il est relativement simple.
14:36C'est-à-dire que si on vous demande
14:36de faire telle chose,
14:38telle chose est réalisée,
14:40c'est-à-dire le contrôle,
14:40il est relativement simple.
14:42Pareil.
14:42C'est-à-dire qu'il y a possibilité
14:44de contrôler
14:44si la personne est connectée,
14:46pas connectée, etc.
14:47Donc ça se fait.
14:49Ça se fait très bien.
14:49Vous pensez, vous, Marie,
14:50que le télétravail,
14:51c'est aussi une bonne occasion
14:53pour les tirs au flanc ?
14:55Oui, il y a tout.
14:57Vous savez, dans le travail,
14:58même par groupe,
15:00il y avait aussi du qui reflombe.
15:01Ça, vous ne pourrez pas l'enlever.
15:03Non, ça existe même
15:04sans télétravail.
15:05Ben oui.
15:05Celui qui va passer 25 minutes
15:07aux toilettes à un moment...
15:08Ben oui, oui.
15:09Il est peut-être malade, Vincent.
15:10Oui, c'est vrai, ça arrive.
15:10Ben oui, aussi.
15:12Ou les pots de cigarette,
15:13ça discute aussi.
15:14Voilà, c'est ça.
15:15Oui, oui, oui.
15:16Mais il y a tout ça.
15:17Oui, on peut...
15:18Mais enfin, il faut quand même...
15:20Enfin, maintenant que je ne travaille plus,
15:23quand on demande quoi que ce soit
15:24dans n'importe quel organisme,
15:26tout le monde vous dit
15:26je prends note
15:27ou bien envoyez-moi un mail
15:29et je donnerai suite.
15:31Il vous faut un écrit.
15:32Et vous ne pourrez pas croire
15:33que cette personne-là
15:34a X mails tous les matins
15:35et qu'elle arrive le matin
15:38elle dit
15:38ah oui, il y a tous mes mails.
15:39Ah, qu'est-ce qu'elle a encore celle-là ?
15:40Qu'est-ce qu'elle a encore celle-là ?
15:42Oui.
15:42Alors, dans l'ambiance du travail,
15:45bon, il ne faut pas généraliser.
15:47Même en présentiel,
15:49on vous demande des mails
15:50de nos jours,
15:51vous savez, dans l'entreprise.
15:54Voilà, il n'y a plus de...
15:55Il faut laisser une crasse.
15:56Et puis tomber un temps
15:56mieux que jamais
15:57à solutionner certains problèmes
15:59et puis il faut toujours être vigilant
16:01et dire c'est vrai,
16:02est-ce que je n'ai pas encore eu
16:02la réponse de ceci-là ?
16:04Pas convaincue, donc Marie,
16:05on l'entend.
16:05Je vous propose d'accueillir Coralie maintenant.
16:07Bonjour Coralie.
16:08Bonjour.
16:09Coralie, je crois qu'on reconnaît votre voix
16:11parce que c'est le répondeur
16:13qu'on a entendu en tout début de tranche.
16:14Vous êtes couturia ou pas ?
16:15Oui, je suis couturière,
16:17je travaille sur Paris, voilà.
16:18C'est génomiste, les deux.
16:20Oui, allez-y Coralie.
16:22Non, mais moi,
16:22ça me fait monter vraiment au plafond
16:24parce que, voilà, j'habite loin,
16:26je fais trois heures de transport,
16:28voire plus par jour.
16:29Oui.
16:29C'est des gens qui se plaignent
16:31d'un acquis.
16:32Alors, c'est cool, tant mieux pour eux,
16:33mais ils ont déjà beaucoup, en fait.
16:35Oui.
16:36Vous parlez d'acquis
16:37et ça, c'est intéressant
16:38parce qu'effectivement,
16:41ce n'est pas un acquis social.
16:42Mais c'est juste comme tel.
16:43C'est considéré comme tel.
16:45Certains sont même payés par jour
16:47pour rester en télétravail.
16:49Moi, je trouve ça lunaire, excusez-moi.
16:51On revient, il y a des gens,
16:52ils disent,
16:52ah oui, mais moi,
16:53si je n'ai pas deux jours
16:54de télétravail par semaine,
16:55je vais voir pour un autre poste et tout.
16:57Mais vous faisiez avant,
16:58comment vous faisiez avant les gens ?
17:01Je peux vous dire,
17:02comment on faisait avant ?
17:03Oui, c'est Vincent là ?
17:04C'est Vincent qui est en nuit.
17:06Allez-y.
17:07Avant, pareil que vous,
17:08c'est-à-dire que je faisais
17:08une heure et quart,
17:10une heure vingt de transport le matin.
17:11Pareil, le soir,
17:12suivant les bouchons.
17:13Et du coup,
17:14du temps en moins travaillé,
17:15du temps en moins avec ma famille.
17:17Alors, ça, je l'entends.
17:18Vous avez quel âge, Vincent ?
17:19Juste par curiosité.
17:20J'ai 36 ans.
17:21Vous avez 36 ans.
17:23Moi, la plupart de mes amis
17:24qui travaillent en banque,
17:24en fait, moi,
17:25c'est surtout le côté
17:25de la Société Générale
17:26qui me fait hurler.
17:28J'ai des amis en banque,
17:28ils ont un discours
17:29qui est dégueulasse.
17:31C'est-à-dire que,
17:32ah ben, je vais me connecter,
17:33comme ça,
17:33ma prise de poste,
17:34elle sera faite.
17:34Ah ben, de toute façon,
17:35je n'ai pas une réunion
17:36avant 15 heures.
17:37Ah ben, je vais faire ma lessive.
17:38Et c'est ça, moi,
17:38qui me fait hurler.
17:39Ça, vous l'entendez réellement ?
17:43Avec des amis, à vous,
17:45qui travaillent dans le secteur bancaire ?
17:47Oui, et c'est des gens
17:48qui ont 6 à 7 semaines
17:50de vacances par an,
17:51qui ont participation.
17:52Mais c'est vraiment
17:53vos amis, Coralie ?
17:54Après, ils ont choisi
17:56leur travail,
17:56ils ont choisi leur boîte.
17:57Mais moi, ça me fait hurler.
18:00Après, j'ai choisi mon travail.
18:02Ok, je n'ai pas d'avantage
18:02autant que ces gens-là.
18:03Mais redescendez sur Terre.
18:05Et attendez,
18:05on ne peut pas tout avoir.
18:06Il y a une forme d'inégalité.
18:07Ça vous énerve aujourd'hui
18:09quand ils se mettent en grève
18:10pour conserver ?
18:11C'est des gens qui sont fatigués.
18:13Ils se lèvent à 8h30
18:14pour commencer leur poste
18:14à 9h.
18:15À 17h, ils éteignent le PC.
18:17Et c'est des gens
18:17qui n'ont pas d'enfants
18:18et qui me disent
18:19que je suis fatiguée.
18:19Moi, j'ai deux enfants.
18:21Voilà, ma vie continue après.
18:22Je ne me plains pas, en fait.
18:25Franchement, je trouve ça...
18:26Aller faire grève
18:27pour deux jours de télétravail.
18:29Alors, le télétravail,
18:30c'est très bien
18:30pour les gens
18:31qui ont des handicaps,
18:33qui vont avoir des maladies.
18:35Ça, je l'entends parfaitement.
18:36Il y a un vrai sujet sur ça.
18:38Mais de là à dire
18:39« Ah ouais, moi,
18:40il me faut tant par semaine
18:41parce que sinon,
18:41ce n'est pas négociable. »
18:43Waouh !
18:44On comprend votre irritation, Coralie.
18:47On a encore deux auditeurs
18:48qu'on va essayer de joindre tout à l'heure.
18:50Tout d'abord,
18:51quelqu'un qui a subi,
18:52on va dire,
18:53un effet collatéral
18:54du télétravail.
18:55Bonjour Alain.
18:57Oui, bonjour.
18:58Bienvenue,
18:59Paris 17ème.
19:00C'est tout à fait, oui.
19:02Moi, le télétravail,
19:04oui, ça, c'est vrai
19:04que je suis restaurateur.
19:07Et alors là, du coup,
19:08c'est catastrophique pour nous
19:09puisque le lundi midi,
19:11c'est devenu un jour
19:12où on ne travaille plus.
19:14Ah oui.
19:16C'est quoi les journées
19:17où il y a le plus de télétravail
19:18dans les bureaux
19:19qui entourent votre...
19:20Lundi, mercredi, vendredi.
19:22Alors, le lundi,
19:23c'est après le week-end.
19:25Le vendredi,
19:26c'est avant le week-end.
19:26Avant le week-end.
19:27Et le mercredi,
19:28c'est le jour des enfants.
19:29Alors là, pour les enfants,
19:30il y a les vacances scolaires aussi.
19:31Alors là, c'est devenu désertique
19:33puisque maintenant,
19:35les gens prennent les deux semaines,
19:36toutes les semaines
19:37de vacances scolaires,
19:37ils prennent la totalité
19:38avec le télétravail.
19:40Alors qu'avant,
19:41on avait toujours
19:41les gens qui prenaient
19:42une semaine
19:43et qui travaillaient l'autre semaine
19:44et ça s'équilibrait.
19:46Maintenant, c'est terminé.
19:46En fait, ils partent 15 jours
19:48et la deuxième semaine,
19:49ils font du télétravail.
19:50Exactement.
19:51Après, ils travaillent quand même.
19:52Mais ils ne vont pas manger
19:53dans votre restaurant.
19:54Ils ne vont pas manger
19:55dans mon restaurant.
19:56Enfin, ils travaillent quand même.
19:57J'ai la chance
19:58d'avoir une petite maison
19:59à 60 kilomètres de Paris
20:01où il y a un golf.
20:02Et ceux qui sont en télétravail,
20:03je peux vous dire
20:04qu'ils jouent aussi au golf.
20:05Oui, c'est ça.
20:06Vous les voyez.
20:07Je les vois.
20:08En plus, il y a autre chose
20:09qui me gêne aussi,
20:10c'est que je trouve que socialement,
20:12il y a un déséquilibre
20:13puisque des métiers
20:14comme le vôtre,
20:16comme le mien,
20:17des commerçants,
20:18des éboueurs,
20:19tous les gens
20:20qui ont des métiers
20:21qui nécessitent
20:24une présence physique.
20:25Et bien, eux n'ont pas
20:27tous ces avantages.
20:28Et ceux qui ont ces avantages
20:29sont en général
20:30des cadres
20:31et encore les banques
20:32une fois de plus.
20:33Alors que les banques,
20:34on ne peut rien leur demander,
20:34ils sont toujours en congé
20:35ces gens-là.
20:36Et là, ils vont encore
20:37descendre dans la rue,
20:38ils vont encore faire des grèves.
20:39Donc, à un moment,
20:39les banquiers,
20:40il faut peut-être arrêter.
20:41Nous, on n'a pas
20:42les mêmes marges qu'eux
20:43pour pouvoir payer
20:43les salariés en plus.
20:44Nous, on dégage
20:45des petites marges
20:46alors qu'ils dégagent
20:47des grosses marges.
20:48Alors, vous pouvez peut-être
20:49espérer un retournement,
20:51j'allais dire,
20:52de situation
20:53parce que ça,
20:53ça nous vient des Etats-Unis.
20:54Je ne sais pas si vous avez vu,
20:55ça a commencé avec Elon Musk,
20:57mais d'autres grands patrons
20:58américains ont dit
20:59ça suffit,
21:00le télétravail,
21:01c'est terminé,
21:01tout le monde revient
21:02au boulot
21:03et s'attendent très bien
21:05que Victor nous ait appelé
21:07parce qu'il travaille
21:07pour une entreprise américaine.
21:09C'est ça, Victor ?
21:10Bonjour.
21:11Oui, bon, vous m'entendez ?
21:12Mais parfaitement bien.
21:14Oui, oui.
21:15Vous êtes manager
21:16donc dans une entreprise
21:17américaine, c'est ça ?
21:18Oui, c'est bien ça.
21:19Je suis directeur commercial
21:20d'une grande entreprise américaine
21:22basée en France.
21:23Nous sommes environ
21:24200 personnes en France.
21:25Et alors, le télétravail,
21:26comment ça se passe
21:27dans cette entreprise ?
21:29Alors, le télétravail
21:30est tout à fait autorisé,
21:32mais c'est une population
21:33uniquement de cadres.
21:35Et donc,
21:36c'est selon le manager.
21:38Il n'a pas vraiment de contrôle
21:39parce que ça se passe bien.
21:40Donc, à mon équipe,
21:41je dis qu'il faut être au bureau
21:42deux fois par semaine.
21:43D'autres équipes
21:44seront au bureau
21:45trois fois par semaine.
21:46Donc, au bureau
21:46deux ou trois fois par semaine,
21:48ça veut dire
21:48deux ou trois jours
21:49de télétravail ?
21:50Exactement, exactement.
21:52Après,
21:52les nouveaux
21:53dans l'entreprise,
21:55je leur demande
21:55d'être un peu plus souvent
21:57au bureau
21:57parce qu'ils ont besoin
21:58d'attendre,
21:58de rencontrer des gens.
22:00Mais finalement,
22:01je trouve que ça se passe
22:02très bien comme ça.
22:03Donc, c'est mieux qu'avant ?
22:05C'est mieux que le 100%
22:06présentiel
22:07à vos yeux, Victor ?
22:09Oui, je trouve
22:09parce que ça améliore
22:10la satisfaction des salariés.
22:12et ça permet de s'élever
22:17plus tôt,
22:17de commencer plus tôt,
22:18de finir plus tard
22:19qu'on nécessaire aussi.
22:20Alors, vous restez avec nous,
22:21Victor, c'est important
22:22parce qu'aux Etats-Unis,
22:23il y a quand même
22:24un changement de direction
22:26du vent.
22:27On voit que le vent
22:27est en train de tourner
22:28autour du télétravail.
22:29J'aimerais bien
22:30qu'on en parle avec vous
22:30et puis avec d'autres auditeurs
22:32d'RTL
22:32qui ont fait le 30-2-10.
22:36Vous connaissez la musique.
22:38Rappelé à l'ordre par la musique,
22:38effectivement,
22:39celle qui annonce
22:39l'arrivée de Jean-Alphonse.
22:40Richard, bonjour Jean-Alphonse.
22:42Bonjour Céline
22:42et bonjour Vincent.
22:43L'heure du crime,
22:44c'est dans 35 minutes.
22:46Oui, dans 35 minutes,
22:47exactement.
22:47Et je vais vous remplacer
22:48au 30-2-10
22:49puisque aujourd'hui,
22:50c'est une spéciale auditeur
22:51avec un thème unique.
22:53Ça va être l'affaire
22:54de Grégory Villemin,
22:56le petit Grégory
22:57parce qu'il y a beaucoup de choses
22:58qui se sont passées
22:58ces derniers mois
22:59dans cette affaire.
23:00Elle est en train
23:01plus ou moins de rebondir.
23:02Alors, vous allez me dire,
23:03ça fait 40 ans
23:03que cette affaire rebondit
23:05et ça fait 40 ans
23:06qu'on se pose
23:06les mêmes questions.
23:07Qui a tué ?
23:08Pourquoi on a tué ?
23:09Qu'est-ce qui s'est passé ?
23:11Il y a beaucoup de choses
23:12dans ce dossier.
23:13Il y a beaucoup d'éléments
23:14mais il n'y a pas assez.
23:15Il n'y a pas assez
23:16pour pouvoir aller jusqu'au bout
23:17et pour pouvoir livrer
23:19une vérité
23:19ou en tout cas apaiser
23:21les parents de Grégory Villemin.
23:23Donc, ça sera à 14h.
23:25Je vous attends au 32-10.
23:27On discutera.
23:28Vous posez toutes les questions
23:29que vous voulez
23:29mais uniquement attention
23:30sur l'affaire Grégory Villemin.
23:32Voilà.
23:33Quelle histoire.
23:34Vous vous souvenez
23:34des tout débuts ?
23:36Moi, j'étais encore étudiant
23:37en journaliste.
23:37J'y étais.
23:38J'y étais, mon cher Vincent.
23:40Lorsque l'affaire a éclaté.
23:41Je sais bien que vous y étiez.
23:42Je me souviens.
23:42Vous étiez tout jeune.
23:43Oui, tout jeune journaliste.
23:44Vous n'avez pas changé.
23:45Ça fait partie des premiers reportages.
23:46Merci, c'est très sympa.
23:48Je cours moins vite.
23:49Mais effectivement,
23:50c'était extraordinaire.
23:52Et ça reste une affaire extraordinaire.
23:53Au 32-10,
23:54donc l'affaire Grégory
23:56à partir de 14h sur RTL.
23:58On ne change pas de sondage.
24:01On marque une pause.
24:02Et nous, on continue à parler
24:03télétravail dans un instant.
24:04A tout de suite sur RTL.
24:06Envoyez-nous vos messages
24:07sur l'application RTL
24:08ou appelez-nous au 32-10.
24:1050 centimes la minute.
24:13RTL.
24:14Vous écoutez RTL midi.
24:16Les auditeurs ont la parole.
24:17On va continuer évidemment
24:18à parler télétravail
24:19puisque vous savez
24:20que les salariés
24:21de la Société Générale
24:22sont en grève aujourd'hui
24:23pour conserver
24:24leur nombre de jours
24:25de télétravail.
24:26Mais on vous attend aussi
24:27sur les avancées
24:29de ce conclave
24:30sur les retraites
24:31qui s'éternisent.
24:31Et puis,
24:32sur ces panneaux routiers
24:33puisque de nouveaux panneaux
24:3590 sont fleuris ce matin
24:36sur certaines routes
24:37du Morbihan.
24:3880-90.
24:39Je ne sais jamais
24:39à quelle vitesse
24:40on peut rouler.
24:41Est-ce que vous arrivez
24:41à vous y retrouver
24:42sur les routes de France ?
24:4332-10,
24:44vous connaissez le numéro
24:45et nous on revient
24:45dans 50 secondes.
24:47Céline Landreau
24:48et Vincent Parizeau.
24:49Les auditeurs ont la parole
24:50sur RTL.
24:52L'argument avancé
24:53par certains de vos auditeurs
24:54qui consiste à dire
24:55que les gens
24:56qui sont chez eux
24:57ne foutent rien
24:57et sont moins productifs
24:58n'est pas du tout recevable.
25:00Je connais quand même
25:01des gens qui sont
25:01en capacité
25:02de ne rien faire au bureau
25:04et ça ne gêne
25:05absolument personne.
25:06Donc,
25:06argument mauvais.
25:07Merci pour votre émission.
25:09Voilà,
25:09ça c'est clair Mathieu.
25:11Effectivement,
25:11les tirs au flanc,
25:12ils sont aussi présents
25:14au bureau
25:14comme en télétravail.
25:17Ça,
25:17ça ne change rien.
25:17c'est parfois les mêmes.
25:18Quand on l'est,
25:19on l'est.
25:20Mais on retrouve Victor,
25:21notre manager
25:23d'une entreprise américaine.
25:24Vous êtes toujours avec nous,
25:25Victor ?
25:25Oui,
25:26je suis toujours là.
25:27Je disais,
25:27le vent est un peu
25:28en train de tourner
25:29aux Etats-Unis
25:29avec Elon Musk,
25:31notamment,
25:32ça fait au moins un an
25:33qu'il a dit
25:33c'est fini maintenant
25:34le télétravail
25:35chez nous,
25:35tout le monde au boulot.
25:36Et il est suivi
25:38par d'autres patrons
25:39dans la tech,
25:40mais pas seulement.
25:41Vous le constatez,
25:42vous le savez,
25:43vous l'avez noté,
25:44j'imagine, Victor ?
25:45Oui, oui,
25:46on est au courant
25:47de tout ça,
25:47mais ce n'est pas
25:49toutes les entreprises.
25:50Je pense qu'une grande partie
25:51des entreprises américaines,
25:52parce qu'elles veulent
25:53attirer et conserver
25:54des talents,
25:55maintiennent le télétravail.
25:57Ça, c'est important
25:58parce que pour attirer
25:59les talents,
26:00les jeunes,
26:01il faut leur proposer
26:02du télétravail.
26:03Aujourd'hui,
26:03si vous leur dites
26:04pas de télétravail,
26:05ils vont voir ailleurs ?
26:06Ils vont voir ailleurs,
26:07c'est une question
26:07qu'ils posent
26:08dans les entretiens.
26:09Et en plus des conditions
26:11de travail,
26:11du salaire,
26:12ils demandent aussi
26:13combien de jours
26:14de télétravail par mois.
26:15Par semaine même,
26:16par exemple.
26:17Ça, ça veut dire bien
26:18que la notion
26:20de bien-être individuel
26:21n'a peut-être pas pris le pas,
26:23mais en tout cas
26:24a un rôle aujourd'hui
26:25bien plus important qu'avant
26:26et notamment au même titre
26:29que le salaire
26:29ou les conditions de travail,
26:31c'est ça ?
26:31Oui, absolument.
26:33Tout à l'heure,
26:33Victor,
26:34vous nous disiez
26:34que vous êtes manager
26:35et que vous,
26:36dans votre équipe,
26:37vous demandez aux gens
26:37de venir au moins
26:38deux jours par semaine
26:39sur site.
26:40Est-ce que c'est
26:41la même journée
26:42que vous demandez
26:42à tout le monde
26:43pour pouvoir organiser
26:44des grandes réunions
26:44de service
26:45où tout le monde
26:45est autour de la table ?
26:46Des séminaires
26:47ou c'est un peu
26:47comme chacun veut
26:48au fil de l'eau ?
26:49Non, c'est une bonne question.
26:50Normalement,
26:51en France,
26:52on demande aux gens
26:53de venir au moins
26:54le mardi et le jeudi.
26:56Mercredi est le jour
26:58où normalement
26:59on a les enfants
26:59à la maison
27:00et lundi et vendredi
27:01et lundi et vendredi,
27:01c'est des jours
27:02parfaits pour faire
27:03du télétravail.
27:04Mardi et jeudi.
27:06On parlait du contrôle
27:08parce que certains
27:10se disent,
27:12même si c'est à tort,
27:14comme le disait Mathieu,
27:15le télétravail,
27:16c'est quand même
27:16une bonne occasion
27:18de ne pas en ramer une.
27:20Il y a du contrôle
27:23et quel type
27:24de contrôle, Victor ?
27:26Pas beaucoup de contrôle.
27:27Le contrôle,
27:27c'est sur la productivité
27:29et que l'on soit
27:30au bureau
27:30ou en télétravail,
27:32celui qui se plante
27:33ou qui n'est pas productif,
27:35ça se voit rapidement.
27:37Et comme on passe
27:38quand même
27:39une grande partie
27:39de la journée
27:41en réunion,
27:42il faut être disponible
27:43à n'importe quel moment
27:44pour des réunions,
27:45pour des visioconférences
27:46ou des réunions
27:47présentielles
27:48quand on est au bureau.
27:49Voilà,
27:49si vous passez la parole
27:50à quelqu'un
27:51et qu'il ne répond pas,
27:52on démasque assez vite
27:53le fait qu'il ne soit pas
27:53derrière son écran
27:54même si celui-ci est allumé.
27:56Exactement.
27:57Donc,
27:58vous êtes un grand défenseur
27:59du télétravail,
28:00vous,
28:00c'est ça,
28:00en tant que...
28:01Absolument,
28:02ça me permet aussi
28:03de faire mon soutien
28:05entre midi et deux
28:05et ce que j'étais en train
28:07de faire avant
28:07de vous appeler.
28:08Bon,
28:08attention,
28:09il fait chaud.
28:11Il fait chaud,
28:12c'est pas très bon
28:13de courir comme ça
28:13par les fortes chaleurs.
28:15Moi,
28:15je dis ça,
28:15c'est aussi
28:16une réflexion de fainéant
28:17mais bon,
28:18faites attention quand même.
28:19Hydratez-vous correctement
28:20en tout cas.
28:21Merci.
28:22Merci beaucoup Victor
28:23de votre appel
28:24et peut-être en contre-pied
28:26on pourrait accueillir Francis.
28:28Bonjour Francis.
28:29Bonjour,
28:30bonjour à tous.
28:30Bonjour Francis.
28:32Vous êtes chef d'entreprise
28:33d'une entreprise
28:34de livraison,
28:35c'est ça ?
28:36Oui,
28:37dans l'agroalimentaire
28:38mais moi,
28:39je voudrais aborder
28:39le télétravail existait
28:41quand j'ai démarré
28:42ma carrière professionnelle
28:43il y a 40 ans,
28:44un peu plus de 40 ans.
28:44Le télétravail existait
28:46évidemment déjà
28:47à cette époque-là.
28:49Mais oui,
28:50il y avait des terminaux
28:51informatiques
28:51qui étaient...
28:53Dans les années 80,
28:5490 ?
28:55Oui,
28:55on avait des terminaux,
28:57on avait du mode asynchrone,
28:58on avait,
28:59enfin je viens de ce monde-là
28:59donc ça existait déjà.
29:01Puis on avait
29:01d'autres choses,
29:02on avait des tas
29:03de consultants par exemple
29:04qui pouvaient réaliser
29:06leur rapport
29:07chez eux,
29:08ils travaillaient chez eux
29:09puis ils venaient
29:09un jour,
29:11deux jours,
29:11trois jours par semaine
29:12et puis après
29:13ils repartaient.
29:13voilà,
29:14donc ça existait déjà
29:15mais c'est pas...
29:17C'est adapté
29:18à certains métiers
29:19et ça ne l'est pas
29:19à d'autres.
29:20Oui,
29:20c'est ce qu'on disait.
29:22Voilà,
29:22vouloir généraliser
29:23c'est pas...
29:25C'est une réflexion
29:26de politiciens
29:27qui ne connaît pas là.
29:29Si on prend l'exemple
29:30de votre entreprise,
29:31si vous faites
29:31de la livraison,
29:32j'imagine que...
29:34C'est difficile.
29:34On va livrer en télétravail,
29:35c'est compliqué.
29:37Mais moi je veux voir ça
29:38sous un autre angle,
29:39sous l'angle sociologique,
29:40c'est-à-dire qu'on a démarré
29:42l'ubérisation de la société
29:43sous Sarkozy
29:44il y a à peu près
29:45il y a bientôt 20 ans
29:46avec Hervé Novelli
29:49qui était ministre à l'époque
29:50et qui était tout content
29:52de nous expliquer
29:52que nous étions
29:53dans un pays
29:54d'entrepreneurs
29:56et que chacun
29:57devait se prendre en main,
29:58etc.
29:58Et c'est vers ça qu'on va
30:00parce qu'à un moment donné
30:01quand vous...
30:02Alors on a démarré,
30:03il y avait 5 000,
30:0410 000,
30:0420 000,
30:0530 000,
30:06500 000,
30:061 million,
30:071,5 million,
30:072 millions d'auto-entrepreneurs
30:09aujourd'hui.
30:10Ce matin,
30:11j'étais avec
30:12deux clients
30:14qui vont sans doute
30:16demander à leur personnel,
30:18à une partie de leur personnel
30:19de passer en auto-entreprise.
30:20Pourquoi ?
30:21Parce que ça coûte moins cher.
30:22Ah bah oui.
30:22Et donc on gagne
30:24en compétitivité
30:25si on arrive
30:26à avoir
30:27des auto-entrepreneurs
30:28plutôt que des salariés.
30:29En plus,
30:29on n'a pas le problème.
30:30Donc des auto-entrepreneurs
30:32qui n'ont à l'arrivée
30:33qu'un seul client.
30:34C'est-à-dire...
30:34Qui n'ont à l'arrivée
30:35qu'un seul client
30:36et puis qui en plus
30:37ont le lien de...
30:37Mais qui n'ont plus
30:38la protection sociale
30:39du salariat.
30:41Oui,
30:41mais qui l'ont moins.
30:43Oui,
30:43il n'y a plus le chômage,
30:44il y a la santé
30:44mais il n'y a pas le chômage,
30:45il n'y a pas...
30:46Il y a une retraite
30:47misérable.
30:48Mais on va vers ça
30:50et on est en train
30:51d'Uberiser
30:52toute notre société.
30:53Donc à un moment donné,
30:54il faudra qu'on choisisse
30:54entre l'individualisme,
30:57chacun se défend,
30:59se bat
30:59et c'est pour ça
31:00que ce n'est pas étonnant.
31:01D'ailleurs,
31:01vous avez eu avant
31:02un Américain,
31:03moi j'ai travaillé
31:04chez Hewlett Packard,
31:05Hewlett Packard,
31:06société américaine
31:08où la performance d'abord,
31:10le résultat d'abord,
31:12voilà,
31:13combien de dollars ?
31:14Voilà,
31:14ça marche comme ça.
31:16Et donc,
31:16il faudra qu'on choisisse
31:17à un moment donné,
31:18est-ce qu'on veut aller
31:18vers une société individualiste
31:20où chacun fait son...
31:21son petit truc dans son coin,
31:23se bat mieux que son voisin,
31:26se vend mieux que son voisin...
31:28Voilà,
31:28donc...
31:29Ce n'est pas le cas aujourd'hui,
31:30mais on va dire
31:31que vous poussez
31:32le raisonnement à terme
31:33en imaginant des entreprises
31:34qui sont en 100% télétravail
31:36et qu'à partir de ce moment-là,
31:37rien ne les empêche
31:38de pousser les salariés
31:39à devenir des auto-entrepreneurs.
31:41Le lien salarial
31:43à ce moment-là est coupé
31:44et effectivement,
31:45on est dans un autre système
31:48qui est sans doute
31:49moins favorable
31:50aux salariés.
31:53Système de sécurité sociale,
31:55c'est-à-dire que,
31:55au sortir de notre
31:56Deuxième Guerre mondiale,
31:57on a établi un modèle
31:59qui était basé
32:00sur trois pieds,
32:02la sécurité sociale,
32:03les services publics,
32:04le code du travail.
32:05Regardez ce qui se passe
32:06depuis 30 ans.
32:07Les trois pieds sont attaqués.
32:11Moi, je n'appartiens
32:14à aucun parti politique.
32:15J'analyse, j'observe
32:16et j'essaye de comprendre
32:17les choses.
32:18Et je vois la tendance.
32:19Et la tendance,
32:20elle est irrémédiable.
32:21Et je ne vois pas
32:22ni Dupont ou Durand
32:24en 2027
32:25qui va aller contre ce truc-là.
32:27Inverser la tendance.
32:27Très intéressant,
32:28en tout cas,
32:29le côté sociologique
32:30de cette évolution.
32:32Merci beaucoup, Francis.
32:33Bonne journée.
32:34Il y a Isabelle
32:35qui s'interroge.
32:36Bonjour, Isabelle.
32:37Bonjour.
32:39Bonjour.
32:39Bonjour, bienvenue.
32:41Oui, je me demande
32:43comment.
32:44Le télétravail,
32:45c'était pour la Covid.
32:47Maintenant,
32:47la Covid est terminée.
32:49Donc, il faudrait peut-être
32:49remettre les gens au boulot.
32:51Je dis au boulot.
32:52Parce que la télétravail,
32:54on travaille un petit peu
32:54quand on veut.
32:55On fait des loisirs,
32:57on fait tout ça.
32:58Ce n'est pas du boulot, ça.
32:59Je suis désolée.
33:00Le travail, c'est le travail.
33:02Et puis, on retire aussi
33:03le contact humain.
33:04Quand vous allez dans une entreprise
33:05ou un truc comme ça,
33:06on vous dit oui,
33:06mais il faudra revenir
33:07patati patata.
33:09Eh bien non,
33:09mais c'était les gens au boulot,
33:10bon Dieu.
33:11Alors, ça, c'est...
33:12C'est très tranché,
33:13comme avis.
33:14On rappelle quand même
33:16ce que nous disait tout à l'heure
33:17Pierre Herbulot,
33:18journaliste au service économie
33:19et d'RTL,
33:20c'est qu'aucune étude
33:21n'a démontré
33:21que le télétravail
33:22entraînait une baisse
33:23de la productivité
33:24dans les entreprises.
33:25Ils sont pourtant,
33:27comment je dirais,
33:28moi, je vois autour de moi.
33:30On se promène,
33:31on fait ceci,
33:32on fait cela.
33:33Le travail,
33:33on le fait quand on veut,
33:34quand on peut,
33:35surtout quand on veut,
33:36surtout.
33:36Mais voilà.
33:37Mais ce qui compte,
33:38c'est peut-être qu'il soit fait,
33:39Isabelle.
33:40Si le travail,
33:41il est fait
33:41et qu'il est bien fait.
33:43Mais qu'est-ce qui prouve
33:43au patron que c'est fait ?
33:45Parce que qu'est-ce qui prouve
33:46au patron que les gens
33:47travaillent quelque part ?
33:48Restez avec nous, Isabelle,
33:50parce que je vois que Vincent,
33:51qui est un télétravailleur,
33:53est resté en lit
33:55et il est en train
33:56de bouillir.
33:57J'ai bien fait.
33:58Mon cœur souffre.
34:00Allez-y, Vincent.
34:01Mais non, mais,
34:02encore une fois...
34:02Essayez de convaincre Isabelle.
34:05Ça va être simple.
34:07Mais vous,
34:07le beurre et l'argent du beurre.
34:09Voilà.
34:09Ah mais,
34:09l'argent du beurre,
34:10mon Dieu.
34:11C'est simple.
34:12Déjà, première chose,
34:13si je n'étais pas
34:14au télétravail,
34:15je pourrais arriver
34:17aux alentours de 9h,
34:17finir à 10h, d'accord ?
34:19C'était votre moment, ça.
34:20D'accord.
34:21Aujourd'hui,
34:22je peux commencer à 8h,
34:23finir à 18h30.
34:24Et alors ?
34:25D'accord ?
34:26Ah bah alors...
34:26Ah bah alors,
34:27ça fait quand même
34:27une heure ou une heure et demie
34:28de plus Isabelle.
34:29Pour l'entreprise,
34:30pour le patron.
34:31Pour l'entreprise.
34:32Ça, c'est numéro un,
34:32numéro deux.
34:33Ça dépend, effectivement,
34:34peut-être des types de métiers.
34:35Dans mon métier,
34:36demain, on me demande
34:36de créer un budget.
34:38Simple.
34:39La question est simple.
34:40Faites un budget.
34:41À telle date ?
34:42Oui.
34:43Mon objectif va être
34:44de le faire à cette date-là.
34:45Il est clair,
34:46et moi, je l'ai déjà dit,
34:47si je me coupe
34:48d'une heure et demie
34:49tous les jours de travail,
34:50ça va aller moins vite,
34:52ça fait moins bien.
34:54Donc, voilà.
34:55Le télétravail,
34:56il me permet de faire bien
34:57et le résultat final,
34:58il est simple à contrôler.
34:59Est-ce que vous faisiez avant,
35:01alors ?
35:02Ah bah avant,
35:03je vais vous expliquer.
35:05Comment je faisais avant ?
35:06Je ne voyais pas mes enfants.
35:07Je rentrais à 20h30.
35:08Ah bah ça, c'est cool.
35:09Moi, quand je travaillais,
35:11c'était comme ça.
35:13Mais oui, mais comment était votre vie ?
35:14Isabelle,
35:14est-ce que vous n'auriez pas aimé
35:15avoir un peu de télétravail
35:17à l'époque où vous travailliez ?
35:19Ah non, pas du tout.
35:20Non ?
35:20Pas du tout travailler en usine.
35:22Le télétravail,
35:23non, c'est une place qu'on travaille.
35:24Moi, j'ai une réflexion quand même,
35:26c'est que le travail,
35:27alors le travail,
35:28j'allais dire,
35:28ce n'est pas la vie.
35:30Oui ?
35:30La vie, c'est quand même,
35:31si on fait des enfants,
35:32c'est pour s'en occuper,
35:33les voir,
35:34avoir une famille,
35:36c'est la construire,
35:36c'est faire quelque chose avec.
35:38Eh bah moi,
35:38je suis ravi de,
35:39à la fois,
35:40servir mon travail,
35:41être là quand il faut,
35:43à n'importe quelle heure,
35:43presque,
35:44et faire correctement mon travail,
35:46et en plus de servir ma famille,
35:47m'occuper de mes enfants,
35:50profitez-en encore.
35:53Et j'estime que ce débat
35:54a été riche.
35:55On aura entendu
35:56toutes les voix,
35:58effectivement,
35:58et tous les avis,
35:59c'était parfait.
36:00On peut se faire une idée désormais.
36:02Merci Vincent,
36:03Isabelle,
36:04et toutes celles et ceux
36:05qui sont intervenus
36:05pour nous parler du télétravail.
36:08On va marquer une courte pause,
36:09et puis dans un instant,
36:10se demander,
36:11mais à quelle vitesse
36:12dois-je rouler ?
36:1380 ou 90 ?
36:14J'y comprends plus rien.
36:16Contactez-nous gratuitement
36:17via l'appli RTL
36:19ou au 3210.
36:2050 centimes la même.
36:21Vincent Parizeau
36:22et Céline Landreau
36:23sur RTL.
36:25Alors,
36:25on roule à 80
36:26ou on roule à 90,
36:27Céline ?
36:28Ça dépend,
36:29ça dépend où,
36:29et ça change encore.
36:31Alors,
36:31vous vous rappelez
36:31que l'arrivée des 80 km heure,
36:33c'était en 2018
36:34sous le gouvernement
36:34Édouard Philippe,
36:35qui avait eu un rétro-pédalage
36:37l'année suivante,
36:38autorisant les départements
36:39à repasser à 90
36:40les routes départementales
36:42de leur choix,
36:43et ça continue de changer.
36:44On a eu l'illustration,
36:45on l'entendait
36:46dans le journal de midi
36:46avec Nicolas Boby
36:47dans le Morbihan
36:48où certains panneaux 90
36:50sont apparus ce matin
36:51au bord des routes,
36:51notamment sur l'axe
36:54Auré,
36:55Auré,
36:55Céline Landreau.
36:55C'est pour aller à Quiberon.
36:56C'est pour aller à Quiberon.
36:58Mais il y a plus de 50 départements
36:59qui ont décidé
37:00de rétablir le 90.
37:01Alors,
37:02pour certains départements
37:03comme le Puy-de-Dôme,
37:03l'Aveyron,
37:04l'Allier,
37:05je regarde ma petite note,
37:06le Cantal,
37:06l'Ardèche,
37:07c'est 100% des routes
37:08sont revenues au 90.
37:10Mais pour certains,
37:11alors je regarde,
37:12les Vosges,
37:126% des routes,
37:15je ne sais pas moi,
37:15les Rots,
37:167%.
37:16Donc,
37:17en fait,
37:18on ne sait jamais vraiment très bien
37:19si on doit rouler à 80 ou 90.
37:21Et on accueille Stéphane.
37:22Bonjour Stéphane.
37:24Oui,
37:24bonjour à vous.
37:25Bonjour Stéphane.
37:26La Chapelle d'Armentière,
37:27on est dans le nord là.
37:28C'est ça.
37:29On ne sait même plus
37:30à combien on doit rouler
37:30de façon,
37:31une fois c'est 80,
37:32une fois c'est 90.
37:33Vous changez de département,
37:34vous changez de route,
37:35la vitesse est mal indiquée.
37:37on se fait avoir sans arrêt.
37:40Comment vous faites,
37:41vous alors,
37:41pour ne pas prendre de PV ?
37:43Je roule avec le fameux Waze.
37:46C'est ça.
37:47C'est ça,
37:48parce que je ne sais pas si vous...
37:48Moi, j'ai un GPS,
37:49mais le GPS,
37:50je ne l'ai pas mis à jour.
37:51Enfin, voilà,
37:51je n'ai pas fait de mise à jour.
37:53Personne ne fait de mise à jour.
37:53Ça coûte trop cher,
37:54de toute façon,
37:55bref.
37:55C'est ça.
37:56Et donc,
37:57moi,
37:58il me met toujours 90,
37:59même si c'est la route
38:00à limiter à 80.
38:01C'est pareil pour moi,
38:02donc c'est pour ça que je vous dis,
38:03je roule avec la fameuse application.
38:05Il n'y a qu'elle
38:06qui est toujours à jour
38:07parce qu'on ne sait même plus.
38:09Moi, j'habite
38:10la Chapelle d'Armentière.
38:11Vous faites,
38:12allez,
38:123 kilomètres.
38:13Vous êtes dans le Pas-de-Calais
38:14et on change déjà
38:15de vitesse sur les routes.
38:17Donc,
38:17on ne sait plus.
38:19On ne sait plus.
38:19C'est un vrai problème,
38:22ça, quand même.
38:22Surtout pour vous.
38:24Vous roulez beaucoup,
38:25Stéphane ?
38:25Je roule énormément,
38:27oui.
38:27J'ai un camion de livraison
38:28et je roule énormément
38:29en voiture le week-end.
38:31Donc,
38:31oui,
38:31je roule beaucoup.
38:32Et est-ce que vous voyez
38:35des radars
38:36implantés,
38:38j'allais dire clairement,
38:39pour nous piéger
38:41et implantés,
38:42par exemple,
38:42près d'une route
38:44où on va passer à 90,
38:45mais pas encore.
38:46Et vous voyez ce que je veux dire,
38:48c'est limité à 80 et pan.
38:49On va faire un peu d'ironie.
38:51On va dire que,
38:51non, non,
38:52les radars sont uniquement
38:52sur les routes dangereuses.
38:53C'est bien connu.
38:57Bah oui,
38:58bien sûr,
38:58c'est leur défense.
39:01Oui,
39:01non, non,
39:02c'est un piège.
39:03La route,
39:04elle va passer demain à 80
39:05et trois jours après,
39:07il y aura un radar
39:08qui sera planté là.
39:09C'est pareil en ville.
39:10Vous êtes à 50,
39:11vous êtes à 30,
39:12on ne sait même plus.
39:13On ne sait même plus.
39:15Ça manque d'unité,
39:17quand même,
39:17tout ça.
39:18Exactement.
39:19Est-ce que vous avez l'impression
39:20qu'à 80 km heure,
39:21parce que là aussi,
39:22il y a des bas,
39:22est-ce que les routes
39:23sont devenues plus sûres
39:24à 80 ?
39:25Bien sûr que non.
39:26Les voitures sont devenues
39:26plus sûres,
39:27donc forcément,
39:27le taux d'accident
39:29va être,
39:30le taux de blessé,
39:31on va dire,
39:32va être inférieur,
39:33parce que les voitures
39:33sont beaucoup plus sûres
39:34maintenant avec les airbags,
39:35sauf les Takata,
39:36bien sûr,
39:37avec les airbags,
39:38les ABS,
39:39les ESP,
39:40les carrosseries maintenant
39:41qui sont beaucoup plus,
39:43non,
39:44c'est du,
39:44c'est malheureusement
39:47du piège à con,
39:48on va dire,
39:48leur fameuse histoire
39:49de radar planqué,
39:50de 80,
39:51de 90.
39:51De 90.
39:53Vous n'entendez pas
39:53en tout cas l'argument
39:54de la sécurité routière
39:55qui estime que le passage
39:56au 80 a permis
39:58de sauver entre 300
39:59et 400 vies par an.
40:00Je crois que vous n'êtes
40:01pas le seul à être
40:02un peu dubitatif.
40:03Alain nous a appelé
40:04également.
40:04Bonjour Alain.
40:05Bonjour,
40:06bonjour à tous les deux.
40:07Ça va ?
40:08Ça va très bien et vous ?
40:09Eh bien très bien.
40:10Du côté de Mémisant,
40:11oh là là,
40:12vous avez la chance.
40:13Ah oui,
40:14c'est beau en plus.
40:16Quelle bonne heure.
40:17Écoutez,
40:18merci d'avoir retenu mon appel
40:20parce que figurez-vous
40:21qu'en 2018,
40:22sur votre antenne,
40:23je m'étais entretenu,
40:25aux auditeurs ont la parole,
40:26avec M. le Premier ministre
40:27Edouard Philippe.
40:28Ah bah ça c'est.
40:28Je suis un ancien conducteur routier
40:31et je trouvais à ce moment-là
40:34qu'il était une hérésie
40:37de mettre les voitures
40:38ou à la même vitesse
40:39que les camions
40:40car on empêchait de fait
40:41les véhicules légers
40:43de doubler les véhicules lourds.
40:45Ce qui, moi je vous mets au défi,
40:48quand vous êtes à l'arrière
40:49d'un camion,
40:50quand vous êtes en voiture,
40:51vous ne voyez pas
40:51ce qui se passe devant.
40:53Et donc j'avais souligné
40:54cet état de fait
40:55à M. le Premier ministre
40:57et je lui avais suggéré
40:59peut-être
40:59pour la sécurité routière
41:01puisqu'on parlait à ce moment-là
41:02d'accidentologie,
41:04je lui avais suggéré
41:06peut-être
41:06de mettre l'accent
41:07sur l'alcool au volant
41:09et donc évidemment
41:11il m'avait dit
41:11qu'il n'était pas,
41:12je le cite,
41:15il n'était pas question
41:17pour le gouvernement
41:18de mettre l'alcool
41:19à 0%
41:22en voiture
41:25parce que le gouvernement
41:26avait pensé
41:27que les Français
41:28étaient aptes
41:29à s'arrêter
41:30à un verre de vin
41:31à un seul verre de vin
41:33et j'avais alors répondu
41:34en conclusion
41:35à M. le Premier ministre
41:36qu'il venait de déclarer
41:37à la France entière
41:38que l'alcool
41:39rendait intelligent
41:40et j'avais terminé là-dessus.
41:43Et bien aujourd'hui,
41:44et bien aujourd'hui,
41:45si vous me permettez,
41:47aujourd'hui,
41:47je dis toujours
41:49que,
41:51alors je ne vais pas
41:52employer les mêmes termes
41:52que votre auditeur précédent,
41:54je ne vais pas
41:55polémiquer autour
41:56de l'implantation
41:57des radars,
41:57des raisons
41:58des implantations
41:59des radars,
41:59ce serait un petit peu
42:00trop facile à mon goût,
42:01je dis simplement
42:02que ce que je réclame,
42:03moi,
42:04c'est une signalisation
42:05qui soit
42:06plus efficace.
42:08Merci beaucoup Alain,
42:10je suis obligé
42:10de vous couper
42:11parce qu'on doit encore
42:12marquer une pause
42:12et d'autres auditeurs
42:13veulent intervenir,
42:14mais on a bien compris
42:15et vous avez bien fait
42:16de souligner
42:17que sur RTL,
42:18eh bien on débat
42:19et parfois même
42:20avec un Premier ministre,
42:21vous l'avez fait.
42:22merci,
42:23à tout de suite.
42:38Et on parle de ces panneaux
42:39routiers au bord des routes
42:4080-90,
42:43c'était en 2018
42:44le passage
42:44au 80 km heure,
42:45eh bien aujourd'hui
42:46ça change encore,
42:48des nouvelles portions
42:48de route dans le Morbihan
42:49sont passées au 90
42:50et c'est ce qui fait
42:51qu'on parle de ce sujet
42:52aujourd'hui avec vous
42:53et avec vous Michel.
42:54Bonjour Michel.
42:55Bonjour Céline,
42:56bonjour Vincent,
42:57merci de m'avoir retenu
42:58parmi les auditeurs.
42:59C'est normal Michel,
43:00surtout que vous allez
43:01m'apporter la contradiction,
43:02moi qui dis
43:03je ne sais jamais
43:03si je dois rouler
43:04à 80 ou 90.
43:05Moi je suis d'accord
43:06ni avec Stéphane
43:07ni avec Alain,
43:08mais ce n'est pas grave.
43:09Il reste une chose,
43:10c'est qu'il faut regarder
43:11lorsqu'on ne sait pas
43:13à combien on doit rouler,
43:15c'est 80.
43:16Et après,
43:17il y a des panneaux 90,
43:18le rond,
43:19cerclé de rouge,
43:20merci Michel,
43:23on avait oublié.
43:24il suffit de regarder,
43:26Vincent,
43:26il suffit de regarder.
43:27Voilà.
43:28Mais aujourd'hui,
43:30vous pouvez mettre
43:30la vitesse,
43:31à la vitesse que vous voulez,
43:33les gens ne respectent pas.
43:35Ils ne veulent pas.
43:37C'est une question
43:37de vouloir.
43:38Les GPS,
43:39ça fonctionne.
43:40Moi j'ai une 4L,
43:41tiens aussi.
43:41J'ai une seconde voiture,
43:42c'est une 4L,
43:43je n'ai pas de GPS,
43:45je n'ai pas de limiteur,
43:46je n'ai pas de régulateur
43:46et je roule à 80,
43:4783 sur la route.
43:49Et je me fais coller
43:50par les voitures
43:53de livraison,
43:54par les camions,
43:55pour revenir sur le propos
43:56d'Alain.
43:57Pourquoi il suit
43:58un camion trop court,
44:00trop près
44:00et distance de sécurité
44:02sur Autoronte ?
44:03Si le camion roule
44:04à 80,
44:05il doit pouvoir
44:07le dépasser.
44:10On n'a pas le droit
44:10de dépasser, Vincent.
44:10Si on roule à 80,
44:11il faut une limite,
44:14il faut 20 km heure
44:16de différence.
44:17À 80,
44:18on ne dépasse pas.
44:19on ne dépasse pas
44:20sur Autoroute.
44:21Dans la réalité,
44:22Michel,
44:22vous savez que si vous restez
44:2310 minutes derrière un camion,
44:25à un moment,
44:25vous n'en pouvez plus.
44:26Et alors,
44:27si je suis à 80,
44:28Vincent,
44:28je dois rouler à 80.
44:31Point,
44:31je roule,
44:32je suis...
44:33Moi ici,
44:33je roule dans le 17,
44:34il y a des tracteurs,
44:36il y a des machines
44:37pour les enjambeurs,
44:38ça s'appelle,
44:39ici,
44:39pour les vignes,
44:40mais je reste derrière.
44:42Et si,
44:42dès que je peux dépasser,
44:44je dépasse à la bonne allure.
44:46Je ne dépasse pas
44:46à 100 km heure.
44:48Vous allez aller faire
44:49un stage,
44:49Vincent,
44:50avec Michel,
44:51un stage de conduite.
44:52Tu gagnerais un peu
44:53en sérénité au volant,
44:54ça ne me fera pas de mal.
44:54J'ai fait un tout petit calcul
44:57que j'explique à mes élèves.
44:5964 mètres pour s'arrêter
45:00à 80.
45:02D'accord ?
45:0281 mètres à 90,
45:04c'est facile.
45:058 fois 8,
45:0664,
45:079 fois 9,
45:0781,
45:07c'est facile.
45:08La différence,
45:09c'est 17 mètres.
45:11C'est énorme.
45:11C'est-à-dire que
45:12je mets 17 mètres de plus.
45:13Michel,
45:13vous êtes un sage.
45:14J'ai une question subsidiaire.
45:16Combien de points avez-vous
45:16sur votre permis ?
45:18Alors moi,
45:18j'ai mes 12 points.
45:19Parce que je suis
45:19l'intervenant départemental
45:21de sécurité routière.
45:22Je suis moniteur
45:23d'auto-école.
45:24Et c'est vrai
45:25que ça ne plaît pas
45:26à tout le monde,
45:27mais moi,
45:27je respecte.
45:28On a compris
45:28et je pense que
45:29c'est quand même
45:30la voie de la sagesse.
45:30On ne vous retrouve pas
45:31la question, Vincent.
45:32Alors moi,
45:33figurez-vous que
45:34j'ai récupéré
45:34le point que j'avais perdu
45:36chez tous mes points
45:36également.
45:37Pan !
45:38Pan !
45:39Sur le bec.
45:40Joris va terminer.
45:41Bonjour, Joris !
45:42Oui, bonjour !
45:43Bienvenue !
45:44Alors, moi,
45:45j'ai tout entendu
45:46les arguments de tout le monde.
45:46Je ne suis pas d'accord
45:47tout à fait avec le dernier
45:48parce que moi,
45:49j'ai été chauffeur d'autocar.
45:50Et il faut déjà savoir
45:52que les compteurs de vitesse
45:53ne sont absolument pas
45:53les mêmes
45:54entre les voitures
45:54et les camions.
45:55Enfin bref,
45:55ça, c'est un autre débat.
45:57Pour en revient
45:57sur les 80 ou les 90,
45:59déjà, il faut se dire
46:00que le 80 à l'heure
46:01sur nos routes nationales,
46:02parce qu'on va dire
46:03une route nationale,
46:04il est déjà vachement lent
46:05parce que nos routes
46:06ont été conçues
46:06pour rouler quand même
46:07assez vite.
46:08Avant, on roulait
46:08sans ceinture,
46:09sans vitesse,
46:09sans rien.
46:10il y avait 10 000 morts par an.
46:11Maintenant,
46:12on a des voitures
46:12très sécuritaires,
46:13on a des airbags,
46:14on a même le correcteur
46:15de trajectoire
46:16qui est insupportable
46:17quand on en a un d'ailleurs
46:17et qui permet
46:18de rouler plus sûr.
46:20Juste en un mot
46:21parce qu'on arrive
46:22à la fin de cette émission,
46:23Joris,
46:23vous êtes chauffeur-livreur.
46:25Vous,
46:26vous savez à tout moment
46:27à quelle vitesse
46:28il faut rouler ou pas ?
46:29Oui,
46:29parce que là,
46:30vous l'avez raison,
46:30c'est que la base,
46:31c'est 80.
46:33Dès vous sortez
46:33d'une agglomération,
46:34c'est 80.
46:35Mais après,
46:35là où c'est piégeux,
46:40on est sous,
46:40alors que voilà,
46:42après ça repasse à 90,
46:43puis ensuite 50,
46:44puis ensuite 80.
46:45Alors ouvrons l'œil,
46:46voilà.
46:46Ouvrons l'œil,
46:47comme dit Michel,
46:47regardons les panneaux
46:48et surtout soyons tous
46:49très prudents.
46:50Merci beaucoup.

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