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  • 02/06/2025
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet et Céline Landreau du 02 juin 2025.

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Transcription
00:00Et Laurent Marc-Angéli, ministre de l'Action publique, de la fonction publique et de la simplification,
00:05attend vos questions, 7 Français sur 10 se disent satisfaits de leur service public,
00:09mais il y en a 3 sur 10 qui ne sont pas contents, on va parler de la simplification,
00:13est-ce que les démarches sont plus simples aujourd'hui ?
00:15Si vous avez des remarques, positives ou négatives, 32-10 les amis,
00:19mais tout de suite c'est le rappel des titres avec vous Céline Landreau.
00:21Et la proposition de loi pour freiner la fast fashion arrive au Sénat aujourd'hui,
00:26les sénateurs qui veulent donc légiférer contre cette mode éphémère et jetable expédiée à prix cassé depuis la Chine.
00:34Parmi les mesures envisagées, créer des obligations pour les entreprises de sensibiliser les consommateurs
00:38à l'impact environnemental de leurs vêtements, mais aussi des sanctions renforcées contre les plateformes
00:45à travers un système de bonus malus, tenant compte donc des coûts environnementaux d'une production excessive.
00:51Sans éclipser la fête, elles lui ont donné un goût amer.
00:55Des violences ont à nouveau éclaté hier soir à Paris en marge des célébrations de la victoire du PSG en Ligue des Champions.
01:02Des magasins pillés sur les Champs-Elysées après la parade au total, 79 personnes ont été interpellées la nuit dernière.
01:09Chiffre que nous annonçait ce matin sur RTL le préfet de police Laurent Nunez.
01:1379 interpellations donc qui s'ajoutent au 491 déjà dans l'agglomération parisienne dans la nuit de samedi à dimanche.
01:23Roland-Garros et tous les espoirs français qui reposent désormais sur les épaules de Loïs Boisson
01:28qui dispute actuellement son premier huitième de finale Porte d'Auteuil face à la numéro 3 mondiale Jessica Pégoula,
01:36la française qui est menée 1-0 dans le premier set.
01:40On ira faire un point évidemment avec Sébastien Auxel à 13h30.
01:43Avant ça, Coco Gauffe, elle s'est déjà qualifiée pour les quarts de finale.
01:47Bonjour Céline, bonjour à tous.
01:49Chez les hommes, l'affiche du jour, elle opposera Novak Djokovic au Britannique Cameron Nori.
01:53Match programmé justement après celui de la française Loïs Boisson sur le cours central, aux alentours de 15h sans doute.
02:00Sur le papier, le Serbe aujourd'hui 6e mondial par largement favori face au 88e.
02:04C'est d'ailleurs ce qu'indiquent les cotes Winamax, 1-0-6 contre 9-50.
02:08Mais d'une part, Nori, ancien huitième à l'ATP, a fait le plein de confiance lors de ses trois premiers matchs.
02:14D'autre part, Djokovic, 38 ans rappelons-le, a encore laissé entrevoir quelques failles au deuxième tour face au français Corentin Moutet.
02:20Si vous êtes joueur, vous misez 10 euros sur Cameron Nori et vous en empoucherez 95 en cas de victoire du Britannique.
02:26Le pari reste cela dit très risqué face à l'ancien triple vainqueur du tournoi en quête d'un 25e titre du Grand Chelet.
02:32La météo, Louis-Baudin et c'est du grand soleil.
02:38En tout cas, c'est calme au-dessus des cours de terre battue de Roland-Garros.
02:41Ah oui, à Roland-Garros, il n'y aura pas de problème pour jouer cet après-midi avec un temps sec et ensoleillé.
02:45Plus généralement, dans le nord et le nord-ouest, effectivement, on conservera un temps sec et ensoleillé.
02:49Même s'il peut y avoir quelques averses, j'en vois pas très loin de la frontière belge, là sur la région lilloise, tout au long de l'après-midi.
02:55Et puis au sud d'une ligne, à peu près ce que l'on retrouve sur les images satellites, la Bordeaux-Messe,
03:00bien là, ça restera plus instable avec des pluies déjà soutenues, là, près des Pyrénées, sur les Pyrénées-Orientales ou encore du côté du Languedoc.
03:06Et plus généralement, des Pyrénées au massif central, dans les Alpes-Le Jura, là, on conservera un temps instable avec des averses, parfois accompagnées d'orages.
03:13Ça sera un petit peu plus lumineux, un peu plus ensoleillé quand même entre la côte d'Azur et la Corse.
03:17Et puis les températures, alors à peine de saison, malgré ce soleil dans le nord, 18 à 20 degrés près de la Manche, 20 à 24 degrés dans la plupart des autres régions.
03:27Il n'y a que tout près de la Méditerranée, où là, quand même, on dépassera les 25 degrés, 25 à 27 degrés, jusqu'à 28 même du côté d'Ajaccio.
03:34Merci beaucoup, Louis.
03:35Stop au mousti.
03:36Les auditeurs ont la parole.
03:38Éric Brunet et Céline Landreau sur RTL.
03:41Mesdames, Messieurs, RTL vous le révélait ce matin, 7 Français sur 10 sont satisfaits de leur service public en tête.
03:47Vous l'imaginez facilement, on en a parlé, les médecins, les pompiers, l'hôpital public, l'école, tout cela donne plutôt satisfaction.
03:55En revanche, beaucoup, beaucoup de questionnements sur la simplification de démarches administratives.
04:03Là, le mécontentement est un peu supérieur.
04:06Je viens d'apprendre à l'instant que Laurent Marc-Angélique était avec nous, le ministre de l'Action publique et de la fonction publique, et de la simplification.
04:12Il vient de nous quitter.
04:13Voilà, il avait décidé de rester avec nous, mais il vient de nous quitter.
04:15Ce n'est pas grave, cela ne nous empêchera pas de parler, d'écouter vos témoignages sur votre satisfaction des services publics,
04:24mais aussi sur la complexité administrative.
04:28Avons-nous simplifié les choses ou pas ?
04:29Je salue l'arrivée de Jean-Michel au Standard.
04:32Bonjour Jean-Michel.
04:32Bonjour.
04:33Oui, bonjour.
04:34Bonjour Céline, bonjour Éric.
04:35Cette publication, moi je dis non, parce qu'il y a plein d'étages de l'État, notamment la justice, où ça ne fonctionne pas.
04:41Mon épouse a eu un problème, on a été cambriolé avec violence, et la personne qui a fait les faits a été identifiée, a été même emprisonnée pour une autre affaire.
04:52Toujours pas de nouvelles d'un éventuel procès nous concernant.
04:55Il n'y a pas très longtemps, j'ai demandé une carte grise également pour ma société.
04:58La préfecture a donc envoyé cette carte grise, malheureusement la commune avait changé le numéro de l'adresse en question,
05:05et ça fait un an que je cours après cette carte grise, et il n'y a aucun moyen de contacter la préfecture, même en demandant des duplicatas.
05:12Aucun numéro de téléphone, aucune possibilité de l'être recommandée à ces services-là pour pouvoir sortir de cet impasse.
05:20Une seule goutte d'eau fait dérailler tout ça, et c'est vraiment très très compliqué.
05:23On a eu le message tout à l'heure de cette auditrice qui nous disait deux mois et demi pour obtenir un nouveau passeport, un renouvellement.
05:32C'est vrai que vous parlez de préfecture, c'est vrai qu'on sent qu'au niveau des papiers officiels, cartes d'identité, cartes grises, passeport, c'est lent, c'est laborieux, on se heurte à des murs.
05:45Franchement il y a des services publics qui marchent bien, mais celui-là il est plutôt lent.
05:49On est d'accord, vous voyez une anecdote ? Mon épouse est russe, elle a donc besoin d'un titre de séjour, elle reçoit, après la remplie le dossier, la préfecture instruit le dossier, lui envoie un sms.
06:00A partir de ce moment-là, il faut prendre rendez-vous pour aller retirer le titre de séjour, et le rendez-vous est en général six mois plus tard.
06:08Quand vous récupérez ce titre de séjour, votre titre de séjour est déjà épuisé de six mois, puisqu'il a été au mois de juillet.
06:14Donc comme il est pour un an, au mois de juillet d'après, six mois après, il est périmé.
06:19Il est déjà périmé.
06:20C'est un truc de fou. Délirant, comme vous dites.
06:23Donc vous ne faites pas aujourd'hui partie des 7 Français sur 10 plutôt satisfaits Jean-Michel ?
06:27De la police, des pompiers, de l'hôpital, oui. Le reste, c'est une catastrophe.
06:34Aucun moyen de communication, pas possibilité d'envoyer des lèvres commandées, pas possibilité de téléphoner à quelqu'un, d'avoir un interlocuteur simple pour régler un problème simple.
06:43Simple. Voilà.
06:44Comment ? Parce que ce matin, moi j'étais assez surpris en découvrant sur RTL ce sondage, 7 Français sur 10 satisfaits de leur service public.
06:52Comment vous expliquez que... Enfin, ça ne reflète pas. Les auditeurs ont la parole, ce chiffre. Je vous le dis tout cash.
07:00Comment vous l'expliquez, vous, Jean-Michel ?
07:01Moi, je vais vous dire que 70% de vos auditeurs n'ont pas de problème ni avec la police, ni avec l'hôpital, ni avec l'école, et qu'ils en sont pleinement satisfaits, parce que la police rassure, effectivement.
07:11Les pompiers également. L'hôpital, on est accueilli quand on y va. Mais par contre, si vous êtes injusticiable, ou si vous avez besoin de l'administration réellement, ça devient très compliqué.
07:21Je comprends que les gens, en premier regard, regardent la police, les pompiers et l'hôpital, et l'école.
07:28Oui, pas bête. Bonne explication.
07:32Bon élément d'explication, Jean-Michel.
07:34On va poursuivre cette conversation. Restez avec nous, Jean-Michel. On va peut-être accueillir Alain.
07:39Alain, vous nous appelez de Mimison, je crois. Bonjour.
07:42Oui, bonjour. Bonjour, Céline. Bonjour, Éric. Bonjour à tous.
07:46On vous écoute, Alain. D'ailleurs, au passage, dites-nous quel temps il fait à Mimison, dans le département des Landes.
07:51Eh bien, écoutez, depuis hier soir, il pleut, sans discontinuer, avec... C'est un sable qui nous vient de la mer, et c'est une pluie, pardon, qui nous vient de la mer, chargée de sable.
08:00Donc, autant vous dire qu'il y en a partout, salon de jardin, voiture, tout y a droit.
08:04Bon, merci. Alors, vous avez fait le 30-10. Êtes-vous satisfait de la qualité de nos services publics ?
08:11Eh bien, moi, je fais partie des satisfaits, parce qu'en France, on est quand même... On a toujours eu un service public de qualité, quoi qu'on en dise.
08:21Bien sûr que depuis, par exemple, l'auditeur précédent parlait des cartes d'identité, depuis que les communes se sont vues...
08:28Alors, je travaille pas dans une commune, hein. Depuis que les communes se sont vues attribuer toutes les formalités pour ce type de document,
08:36il est vrai que la charge de travail... J'ai fait faire une carte d'identité il n'y a pas longtemps, et c'est vrai que cette dame était complètement débordée.
08:44Avant, c'était la préfecture. Effectivement, si vous allez en ligne et que vous ne rencontrez aucune difficulté, ça va relativement bien se passer.
08:55La moindre difficulté, dans le temps, j'ai 59 ans, on allait à la préfecture, on prenait un ticket, on attendait, on passait au guichet.
09:02Aujourd'hui, c'est terminé. Vous tombez sur un accueil, et c'est fini, ça s'arrête là.
09:07Donc, et je voudrais surtout, également, un point important, je pense, selon moi, que les territoires ruraux s'éloignent encore davantage de toute la qualité de vie que nous, citadins, pouvons avoir.
09:25J'entends par là la fermeture du petit bureau de poste, ensuite c'est le boucher, ensuite, et après, on vient...
09:32Le boucher, c'est pas le service public, c'est pas la faute de l'État.
09:36Non, non, non, je donne une graduation, ça commence par le bureau de poste, et puis après, c'est le petit commerce, et puis après, voilà.
09:46Et donc, après, on dit, ah, mais les médecins ne veulent pas aller s'installer dans les territoires ruraux.
09:52Il faudrait quand même garder et assurer à nos concitoyens, aux concitoyens, aux Français, une certaine qualité minimum de vie.
10:01Je veux dire, je trouve vraiment qu'il y a des gens qui sont vraiment, même la gare à ferme, le bureau de poste, on enlève la poste, on met une agence postale,
10:12sauf qu'on ne peut pas y faire toutes les choses que l'on faisait au bureau de poste.
10:17Et Alain, la réponse du ministre Laurent Marcangeli, tout à l'heure, qui nous dit, on a déjà mis en place 2 900 maisons France Service,
10:26on espère monter à 3 000 en 2027, c'est suffisant comme réponse à vos yeux ou pas ?
10:31Mais bien sûr que non, on tire la couverture, mais évidemment, mais je l'ai dit en préambule, le service public en France, il est de qualité.
10:41Là, on a voulu regrouper au sein de ces maisons, il y a toujours le même, il y a un service public de qualité, j'entends.
10:48Mais moi, je parle de l'accessibilité.
10:51On oublie, on ne va pas mettre dans un bourg de 300 personnes une maison des services publics.
10:56Et je l'entends, je le comprends.
10:58En même temps, on essaie de s'organiser.
10:59Moi, je vois dans la ruralité, dans le Sud-Ouest, que je connais bien,
11:02on essaie d'être malin, d'être leste, d'être agile, de regrouper des services publics,
11:07de monter une maison des services publics dans telle commune, etc.
11:12Et d'ailleurs, Alain, au cœur de Paris, à côté de chez moi, il n'y avait pas de poste,
11:18ils ont installé dans un monoprix, dans un monoprix, moi je vais régulièrement en récupérer,
11:24mais recommandé, dans un guichet qui se trouve en haut de l'escalator d'un monoprix.
11:29Alors, ça permet aux commerçants, et ça c'est une excellente idée,
11:34on le voit ailleurs qu'à Paris également, des épiceries qui font des pots de pain,
11:39qui font un petit peu de poste, effectivement, quelques colis.
11:42Il y a des choses qui sont faites, il y a des communes également,
11:45qui regroupent le samedi, il n'y a plus de ramassage public,
11:49donc ils regroupent les gens qui veulent aller au marché, j'en connais.
11:52Et puis, il y a une petite camionnette, et puis il y a l'employé communal qui les emmène et qui les ramène.
11:57Il y a plein de choses qui sont faites.
11:59Moi, je parle bien du service public général, celui dont tous les Français devraient bénéficier,
12:06au même titre, j'entends par là.
12:08Bien, merci beaucoup Alain.
12:11Je salue l'arrivée de Céline. Bonjour ma chère Céline.
12:15Bonjour.
12:16Eh bien Céline, où êtes-vous Céline ?
12:19Je suis dans le nord, à côté de l'île.
12:23Très bien. Eh bien vous aurez la parole dans une poignée de secondes.
12:26A tout de suite Céline.
12:27Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL,
12:30ou appelez-nous au 30 de 10.
12:3150 centimes la minute.
12:3313h, 14h.
12:35Les auditeurs ont la parole.
12:37Avec Éric Brunet et Céline Landreau.
12:39Parce que j'ai fait un AVC il y a un peu plus d'un an.
12:43Ça fera trois mois demain que j'attends mon permis de conduire.
12:46J'ai eu un papier par mon médecin pour rouler 60 jours,
12:48et là on arrive à plus de 70 jours.
12:50Et je dois aller en Charente-Maritime parce que j'habite en Mayenne.
12:53Il y a eu un décès dans ma famille, je ne sais pas comment faire.
12:55Qu'est-ce que je dois faire ?
12:56On parle de la simplification administrative.
12:59Bon, si les Français sont satisfaits de leur hôpital,
13:03de leur médecin, de leur pompier,
13:05en revanche sur la simplification administrative,
13:07on n'y est pas vraiment.
13:09Merci à Gérard pour ce message.
13:11On est avec Céline qui nous disait être dans le Nord.
13:15Céline, bonjour.
13:16Bonjour.
13:17Racontez-nous.
13:18Je rejoins tout à fait les deux premiers auditeurs
13:21et ce que vous venez de dire en disant qu'effectivement
13:24c'est vraiment l'administration qui complique des choses.
13:28Et dès qu'il y a une particularité,
13:30on peut se retrouver en grosse difficulté avec l'administration.
13:33Et pourtant, ce n'est pas des particularités extraordinaires
13:36puisque moi j'ai simplement connu une naissance.
13:40Et le fait de vivre une naissance,
13:42les rouages administratifs font qu'on est plongé dans plein de difficultés.
13:46Qu'est-ce qui a été compliqué concrètement, Céline ?
13:50Donc en fait, j'ai monté un dossier avec l'ANA,
13:56donc ma prime Rénov',
13:57et j'ai donné l'information que ma fille est née.
14:02Et d'après un arrêté,
14:03l'ensemble des personnes destinées à occuper le bien
14:06constituent un ménage au sens du présent arrêté.
14:09Et pour autant, l'ANA, l'instructeur,
14:13a complètement ignoré ma demande d'ajouter ma fille
14:16qui est pourtant à ma charge et elle est bien née.
14:20Donc ça, c'est une première difficulté.
14:21Qu'est-ce que ça a changé ?
14:22Qu'est-ce que ça a compliqué dans votre dossier ?
14:25Dans le dossier, on a deux fois moins d'aide que promis.
14:30Donc administrativement, il fallait cocher la case,
14:34mais vous n'arriviez pas à leur faire cocher la case
14:36que vous aviez un enfant à charge.
14:38Du coup, comme cette case n'existait pas,
14:42mon accompagnateur Rénov' m'a indiqué de l'écrire
14:46parce qu'il y avait une case à la fin « Remarque ».
14:49Donc dans cette case-là, j'ai bien expliqué mon cas.
14:52J'ai ajouté toutes les pièces justificatives
14:55sur quelque chose qui n'avait rien à voir avec ça,
14:58en suivant les préconisations de mon accompagnateur Rénov'.
15:02Et pour autant, mon enfant a quand même été ignoré.
15:05Et j'ai eu le sentiment que mes mails,
15:08cette remarque, a été complètement ignorée par l'administration.
15:12Et très concrètement, la différence de prix,
15:16de l'aide que vous pouvez toucher, elle est de combien ?
15:1820 000 euros, plus de 20 000 euros.
15:21Donc du coup, je ne peux pas commencer les travaux
15:23tant que mon recours n'est pas instruit.
15:27Oui, c'est 20 000 euros en moins ?
15:2920 000 euros en moins.
15:32Et donc tant que le recours n'est pas instruit,
15:34je ne peux pas commencer mes travaux.
15:37Et donc on est en difficulté, on a un crédit relais.
15:40On ne sait pas comment ça va se passer
15:41quand ce crédit relais va arriver à échéance
15:45et que là, les travaux risquent de ne pas être effectués.
15:47Les dispositifs de rénovation énergétique,
15:50dont ma prive Rénov',
15:51sont vraiment dans cette étude sur la qualité des services publics,
15:55sont vraiment dans le collimateur des Français.
15:57Vous n'êtes pas la seule à dire que ça marche mal.
16:00Et je suis très inquiète, encore plus inquiète,
16:03parce que je n'ai pas obtenu non plus la prime à la naissance de la CAF.
16:08De ce fait-là, j'ai fait un recours
16:10et je n'ai jamais obtenu de réponse de la CAF à ce recours.
16:15Donc en fait, j'ai l'impression que l'administration nous ignore
16:19et dès qu'il y a une naissance,
16:22donc une petite particularité comme une naissance,
16:24les rouages de l'administration sont défectueux.
16:28C'est l'histoire de la CAF qui n'est pas cochée par l'agent public au bon moment
16:34ou même par l'allocataire ou le demandeur.
16:38Moi, il m'est arrivé une histoire très simple.
16:40Je perds mon permis de conduire.
16:41Je demande donc un duplicata à l'administration.
16:47Et l'administration, je ne sais pas, la CAF était...
16:49Ils se mettent en tête de me faire passer une visite médicale.
16:52Mais je dis, mais pas du tout.
16:54J'ai perdu mon permis, j'ai mes 12 points, tout va bien.
16:56Je veux juste un nouveau permis et ça dure des mois, des mois, des mois.
17:00Il a fallu, mais pratiquement un an pour qu'enfin, ils cochent la bonne case
17:05et que quelqu'un me dise, ah mais non, mais oui, bien évidemment,
17:08vous n'avez pas de prise de sang à faire ni de visite médicale.
17:13Un an, Céline ! Un an, je les appelais toutes les semaines.
17:16J'espère que ça ne va pas durer un an parce que là, moi, j'ai un crédit relais en cours.
17:19À un moment donné, il va arriver en échange et ce crédit, il me coûte plus de 1000 euros par mois.
17:24Céline, Jean-Michel...
17:25Donc, ce retard-là me coûte très cher.
17:27Céline, Jean-Michel qui a ouvert l'émission avec nous est toujours en ligne.
17:31Vous travaillez dans le bâtiment, je crois, Jean-Michel.
17:33Vous souhaitez réagir à ce que disait Céline ?
17:35Exactement, Jean-Michel, ce qu'elle disait, c'est une catastrophe au niveau des délais de traitement.
17:39J'ai même, moi, des installateurs qui perdent leur agrément RGE.
17:43Vous parlez de ma prime Rénov' et la C2E européenne.
17:48Ils perdent leur agrément parce qu'entre le délai de traitement et le moment où le dossier est accepté,
17:52il y a parfois plus d'un an qui s'écoule.
17:54Et derrière, l'artisan qui n'a pas fait d'installation, il doit en faire deux sur deux ans pour pouvoir garder son RGE.
18:00Lui, ça ne l'intéresse plus de payer pour être au RGE.
18:03Donc, il perd l'agrément.
18:04Donc, il faut recommencer tout le dossier.
18:06C'est une catastrophe.
18:07Et les délais de paiement, je ne vous dis même pas.
18:08C'est un six mois, un an, un an et demi.
18:11J'ai attendu jusqu'à deux ans, plus de 200 000 euros à une époque.
18:15C'est vraiment trop compliqué.
18:18Un véritable enfer, nous disent ceux qui nous appellent au 3210.
18:22C'est ma prime Rénov'.
18:23Ça manque d'efficacité.
18:26Le fonctionnement est terrifiant.
18:27À tous les niveaux.
18:29Merci Jean-Michel.
18:30Merci Céline.
18:32On va faire rentrer Fabrice.
18:33Mon cher Fabrice, bonjour.
18:35Qui êtes-vous et où êtes-vous ?
18:37Alors, bonjour Eric.
18:38Bonjour Céline.
18:39Bonjour.
18:39Bonjour Céline.
18:40Et je vous appelle de Saint-Amand-les-Eaux.
18:41D'accord.
18:43Eh bien Fabrice, nous vous écoutons.
18:45Eh bien moi, c'est mon petit coup de gueule.
18:47On va dire que c'est par rapport à l'administration de la sécurité sociale.
18:50Oui.
18:50Je vais vous expliquer.
18:52J'ai fait un infractice en juillet 2024 sur mon lieu de travail.
18:56Donc c'est un accident de travail.
18:58Et en fait, je me bats avec la sécurité sociale.
19:01Soit des gens qui leur manquent des papiers, qui ne les ont pas reçus.
19:06Fabrice, on vous entend, mais c'est moyen.
19:07Vous avez un haut-parleur, non ?
19:09Non, non.
19:10Je n'ai pas de haut-parleur.
19:11Rapprochez-vous du téléphone alors.
19:13Donc on a compris, on vous entend quand même.
19:15Donc vous avez eu des difficultés à faire admettre à la sécurité sociale
19:20qu'il s'agissait d'un accident de travail.
19:23Voilà, exactement.
19:24Donc moi j'ai tout envoyé mes papiers, etc.
19:26Tout a été dans les délais.
19:29Et en fait, ce que je disais, c'est que même quand on les a au téléphone,
19:32que ce soit un interlocuteur ou le lendemain un autre interlocuteur,
19:35ça n'est jamais la même version.
19:38Donc c'est soi-disant des papiers perdus,
19:40alors que je sais très bien qu'ils les ont reçus.
19:42En nous redonnant des papiers qu'ils ont déjà en main,
19:46et en fait, c'est tous les jours, c'est tous les jours,
19:48c'est des délais qui sont reportés.
19:51Et comme j'expliquais, pendant ce temps-là, nous, on ne touche rien.
19:54Donc moi, je trouve ça un petit peu aberrant.
19:59Les délais, les excuses, même si parfois ce n'est pas des excuses,
20:04je comprends qu'il y a des moments où on peut perdre des papiers.
20:07Mais non, c'est trop.
20:07Ça me fait penser à une administration, l'autre jour,
20:12j'appelle un monsieur qui me dit,
20:14« Bonjour, M. Delaveau ! »
20:16Je dis, « Non, non, je vous ai donné mon numéro de sécurité sociale.
20:18Oui, M. Delaveau, je m'appelle M. Brunet.
20:20Ah oui, oui, vous vous appelez M. Brunet, M. Delaveau.
20:23Ok, c'est bien noté, M. Delaveau.
20:24Non, non, mais je m'appelle M. Brunet.
20:25Oui, M. Delaveau, vous appelez M. Brunet, c'est bien noté dans votre dossier, M. Delaveau.
20:29C'était dingue, j'ai raccroché.
20:32Et bon, ça tient parfois, vous avez un interlocuteur
20:34qui n'est pas le même que le jour d'avant ni le jour d'après.
20:39Mais en fait, après, si vous voulez,
20:42l'interlocuteur me disait,
20:44« Il y a des délais de traitement, il faut attendre soit 15 jours, soit un mois. »
20:48Et si vous voulez, moi, l'interlocuteur que j'ai eu avant me disait,
20:51« Monsieur, on va faire passer votre dossier en urgence. »
20:53Et ensuite, on me dit, « Non, monsieur, on ne fait jamais passer de dossier en urgence.
20:58Ça n'existe pas. »
20:59Donc moi, en attendant, vous vivez sans rien.
21:03Donc voilà, moi, c'est par rapport à la sécurité sociale,
21:06ce sont des délais trop, trop, trop longs.
21:08On en est où de votre dossier aujourd'hui ?
21:10Parce que l'infarctus, vous l'avez fait à l'été 2024,
21:14il y a donc pratiquement un an.
21:15On en est où ?
21:17Ce n'est pas bouclé encore ?
21:19Ce n'est pas encore bouclé.
21:20Ils ne m'ont toujours pas payé en indemnité d'accident de travail.
21:23Ils me payent en indemnité maladie.
21:26Oui, donc c'est avec des règles différentes.
21:29C'est des règles différentes.
21:30Ce ne sont pas les mêmes montants.
21:31Mais moi, en attendant, je leur explique.
21:34J'ai un salaire.
21:35Enfin, je n'ai pas de salaire.
21:36J'ai des factures comme tout le monde.
21:38Eh bien, ça, non, on n'est pas entendu.
21:40Merci.
21:41Même encore un petit dernier détail.
21:43Il y a même un système qui nous dit,
21:45on va vous mettre en relation avec le service social.
21:49pour qu'ils puissent nous aider.
21:51Eh bien, au bout du compte,
21:52le service social ne peut rien faire pour nous.
21:54Parce qu'ils nous aident dans la recherche d'emploi
21:56si on a perdu notre emploi ou nous reconversions.
21:59Ils nous aident pas dans la démarche.
22:01Merci beaucoup, Fabrice, pour votre témoignage.
22:05On voit effectivement que même si on le disait
22:07et RTL vous révélait ce chiffre ce matin,
22:087 Français sur 10 sont satisfaits de leur service public.
22:11Ça recouvre des réalités bien différentes.
22:14Merci d'avoir témoigné au 3210.
22:15Et cette petite musique nous donne une information.
22:19Jean-Alphonse Richard,
22:20l'homme qui présente l'heure du crime tous les jours à 14h sur RTL,
22:23est dans le studio.
22:24Jean-Alphonse, bonjour.
22:25Bonjour Eric et bonjour Céline.
22:27Aujourd'hui, je vais vous parler d'une femme dépecée
22:29dans le canal du Midi à Toulouse.
22:31C'était au printemps 2016.
22:32Un puzzle macabre
22:33qui reconstitue au fil des jours
22:35une, puis deux jambes, des bras,
22:37puis enfin un torse.
22:38Il y a seule la tête qui manque.
22:41La victime, c'est une employée modèle
22:42d'une association d'aide aux handicapés.
22:44Elle est célibataire, elle a 52 ans.
22:46Elle s'appelle Marilyn Planche.
22:47Et c'est une de ses collègues,
22:49Sophie Marsala, 51 ans,
22:51qui n'a jamais attiré l'attention,
22:52elle n'a jamais fait de mal à personne,
22:54qui va faire l'objet de tous les soupçons.
22:57Alors, est-ce que cette femme,
22:58qui, encore une fois, n'a jamais agressé personne,
23:01est-elle cette horrible dépeceuse du canal du Midi ?
23:04Mais pourquoi aurait-elle fait ça ?
23:06Et puis où est passée la tête ?
23:07Ah, ben voilà, toutes des questions très importantes
23:09auxquelles on va répondre dans l'heure du crime.
23:12C'est à 14h, la dépeceuse du canal du Midi,
23:16à Toulouse, à 14h, dans l'heure du crime.
23:19A tout à l'heure, Jean-Alphonse, 14h.
23:21Dans un instant, on parle de quoi, Céline Landreau ?
23:24Eh bien, on va parler de ces violences
23:26qui ont émaillé les célébrations du titre européen
23:31du Paris Saint-Germain dans la nuit de samedi à dimanche,
23:33mais encore la nuit dernière, sur les Champs-Elysées,
23:36sur le périphérique parisien,
23:38avec 79 interpellations à la clé,
23:40comme nous le disait ce matin sur RTL.
23:42Laurent Nunez, le préfet de police de Paris.
23:45Alors, est-ce que c'est inévitable, ces violences,
23:47lorsqu'on célèbre comme ça une épopée sportive
23:51telle que celle du PSG ?
23:52Est-ce que la sécurité était défaillante ?
23:55Eh bien, on vous pose la question
23:56et on attend vos appels au 3210.
24:08Et avant de parler avec vous des incidents du week-end
24:12qui ont accompagné malheureusement les festivités
24:15pour célébrer le titre du PSG en Ligue des Champions,
24:19on va donc, porte d'auteuil, retrouver Sébastien Roxelle.
24:21Sébastien, c'est la dernière représentante tricolore à Roland-Garros.
24:26Loïse Boisson est en huitième de finale,
24:29mais c'est difficile face à la numéro 3 mondiale.
24:31Ah, des buts très compliqués pour la Française
24:33face à l'américaine Jessica Pegula
24:35qui vient d'empocher la première manche.
24:37Six jeux à trois après 35 minutes de jeu
24:39sur un revers long de ligne.
24:41On la sent très tendue, la Française,
24:43pour sa première sur ce cours central.
24:44Elle commet beaucoup trop d'erreurs pour l'instant.
24:47Quatre doubles fautes déjà au service.
24:49Elle a tendance à jouer trop court
24:51et elle se fait immédiatement punir par Jessica Pegula
24:54qui, elle aussi, a mis un peu de temps à rentrer dans le match.
24:57Mais là, depuis quelques jeux,
24:58elle enchaîne les coups gagnants.
24:59Elle en est à 15 contre seulement quatre pour la Française.
25:02Il faut que Loïse Boisson réussisse à emmener le public avec elle.
25:06Le public qui commence à garnir enfin les tribunes de secours.
25:09Philippe Châtrier pour espérer faire mieux dans ce deuxième set
25:12et peut-être emmener son adversaire dans une troisième manche décisive.
25:15Merci beaucoup Sébastien Rouxel.
25:18Roland-Garros, toutes les demi-heures évidemment sur l'antenne d'RTL.
25:20On vous retrouve donc dans le flash de 14h.
25:22A tout à l'heure Sébastien.
25:23Céline Landreau et Éric Brunet.
25:26Les auditeurs ont la parole sur RTL.
25:29Je vous appelle pour dire ma colère.
25:33Dans le 15e arrondissement,
25:35des jeunes ont balancé les mortiers sur une station service
25:37qui a un moitié brûlé.
25:39C'est un miracle qui n'est rien eu.
25:41J'en ai ras-le-bol.
25:42Moi, j'en ai assez de voir mon pays livré à tout ça.
25:45Désolée de monter le ton, mais il y en a ras-le-bol.
25:46Je comprends un peu.
25:49Ces scènes de pillage, franchement,
25:51alors qu'il n'y aurait dû y avoir que des scènes de joie,
25:54ces scènes de violence après la finale de la Ligue des Champions à Paris.
25:58Mais pas que à Paris.
25:59Bien évidemment, l'intensité était plus forte à Paris.
26:01C'est le PSG.
26:02Mais il y a eu des scènes de violence un peu partout en France.
26:06Ces tirs de mortiers, mais ça n'est qu'un aspect.
26:10Bruno Retailleau a parlé d'agissements de barbares,
26:14expliquant que c'est barbare, on n'était pas des supporters de football.
26:17On peut plaquer tous les mots qu'on veut,
26:19mais en tout cas, les mots M-A-U-X de la région parisienne et de la France,
26:25après un moment, encore une fois,
26:27qui aurait dû être un moment de joie nationale, d'allégresse, partagée,
26:32y compris par ceux qui ne sont pas des supporters du PSG.
26:35C'est un joli moment.
26:36Ça faisait 32 ans qu'une équipe française n'avait pas gagné la Champions League,
26:40une Coupe d'Europe de ce niveau-là.
26:42C'est affligeant.
26:44Fred a fait le 32-10.
26:46Mon cher Fred, je vous salue.
26:48Oui, bonjour.
26:49Bonjour.
26:51Bonjour à tout le monde.
26:52Voilà.
26:53Donc, je me suis permis de prendre un petit peu la...
26:56Je suis de Paris.
26:57J'habite à l'Anne-Excellemence, à l'Édversaille.
27:00Ah ben, tout près du Parc des Princes.
27:02Ah ben, tout près et au-dessus des festivités du moment, comme on dit.
27:07Alors, votre opinion ?
27:09Déjà, ils ont gagné.
27:12Pourquoi ils foutent le bazar ?
27:13Pourquoi ils foutent le feu partout et ils se déchaînent ?
27:17Ça ne colle pas.
27:17Quand on gagne, on est content.
27:19On fait la fête.
27:19La défaite n'aurait pas excusé non plus ces agissements.
27:22Non, mais ça aurait été plus logique.
27:25Qu'en perdant, les gars mettent le bazar en disant, on a paumé, on met le cirque.
27:31C'est un peu plus logique.
27:32Bon, là, il n'y avait pas de logique.
27:34Le seul problème, c'est quand moi, j'ai vu 20h30, tout le monde se regrouper de partout sur les cafés
27:39où il y avait 6 000 personnes, peut-être 5 000 personnes sur la rue entre les deux terrasses.
27:45Là, j'ai compris que ça allait partir en live après.
27:47Il y avait 50 ou 80 policiers en dessous, en effectif.
27:52Automatiquement, on connaît la musique.
27:54Je me suis dit, ça va partir en...
27:55Pour vous, le dispositif de sécurité n'était pas suffisamment dimensionné ?
27:59Écoutez, avec notre maire de Paris, maintenant, qui normalement devrait gérer tout ça,
28:03parce que le préfet de police, il est capable.
28:05M. Nunez, c'est quelqu'un qui a de l'expérience.
28:08C'est un gars qui a de la bouteille.
28:09C'est quelqu'un qui a fait ses preuves.
28:10Donc, c'est quand même pas un idiot.
28:12Mais maintenant, il y a aussi la mairie de Paris qui gère la police.
28:15La municipale...
28:16Là, en l'occurrence, c'était de la responsabilité du préfet de police, Laurent Nunez, plus que d'Anne Hidalgo.
28:22Excusez-moi, mais Anne Hidalgo, elle ferait bien aussi,
28:23plutôt que de mettre des amendes et d'enlever les voitures.
28:26La maire de Paris, elle ferait bien de s'occuper un petit peu de ça aussi.
28:30Il y a une part de responsabilité, quand même.
28:32Parce que quand on...
28:32C'est vrai qu'elle a une police municipale qui n'est pas très axée sécurité.
28:37Céline a raison, c'est du ressort du ministère de l'Intérieur.
28:41Mais c'est vrai qu'elle a traditionnellement une police municipale
28:45qui est plutôt branchée à amende que sécurité.
28:47Bon, ben voilà.
28:48On referme la parenthèse.
28:49Elle aurait dû voir que l'agglutement de tous ces types,
28:54tous ces gars qui étaient soi-disant supporters,
28:56qui n'avaient pas vraiment des tronches de supporters,
28:57qui avaient plutôt des tronches de fouteurs de bazar,
28:59c'était pas compliqué de prendre l'air du bureau en regardant tout ça.
29:03Oui, mais encore une fois, franchement,
29:05moi j'aime bien qu'on critique de temps en temps Anne Hidalgo,
29:09mais ça fait du bien.
29:10Mais là, c'est pas de son ressort, Fred.
29:13Faut être honnête.
29:14Mais la question, c'est, un, puisque vous êtes un voisin,
29:18vous décrivez un dispositif que vous avez observé depuis votre fenêtre.
29:22Est-ce que vous estimez comme citoyen, contribuable,
29:27administré de la ville de Paris que le boulot a mal été fait
29:30par le ministère de l'Intérieur,
29:33que les moyens n'étaient pas suffisants,
29:35ou est-ce que...
29:36Moi, ma position, c'est que quand il y a des milliers de personnes
29:39qui sont décidées à tout casser,
29:41vous pouvez mettre des policiers partout,
29:43ça casse, quoi.
29:44Qu'est-ce que vous voulez ?
29:45C'est facile de dire que c'est la faute de Rotaillot, d'Ognès,
29:47mais qu'est-ce que vous voulez ?
29:48On n'allait pas mettre un million de policiers !
29:51Non, mais ça, je suis d'accord.
29:53Mais quand il y a une terrasse de café
29:54qui accepte 3000 personnes,
29:56que la rue est déjà quasiment obstruée
29:59avant même que le match ait commencé,
30:01vous vous doutez bien que ça va être le bordel.
30:03Alors, dans ces cas-là, la municipale,
30:04elle a qu'à se pointer,
30:06parce que là, c'est son ressort,
30:07et dire, écoutez, monsieur,
30:08là, on n'est plus en sécurité au niveau de votre terrasse,
30:10on régule la moitié des gens,
30:12vous fermez tout, terminez.
30:13Ben oui, avant même que ça démarre.
30:15Vous auriez voulu quoi, vous ?
30:16Vous auriez voulu quoi, Fred ?
30:18Vous auriez voulu quoi ?
30:19Ah ben, moi, j'aurais voulu
30:20qu'on les installe sur un endroit à part.
30:23Alors, la fanzone, c'était pas jouable
30:25parce que la sécurité,
30:26ce qu'ils avaient expliqué, c'était compliqué.
30:27Parc des Princes, Jean-Bouin,
30:29tout ça, c'était compliqué.
30:30Ben non, on les installe un peu plus loin,
30:32moi, je ne sais pas,
30:33dans un endroit en pleine pampa, là,
30:35avec un écran,
30:35et puis ils viennent faire leurs fêtes là-bas,
30:37et puis c'est tout.
30:38Mais pas en plein Paris,
30:39parce qu'en fait,
30:40ils sont venus dans le quartier
30:41parce qu'ils ne pouvaient pas rentrer
30:43au Parc des Princes ou à Jean-Bouin
30:45où il y avait effectivement
30:46une retransmission,
30:48mais réservée au club,
30:49avec entrée payante,
30:50avec tout le système PSG,
30:51c'est normal.
30:52C'est un club qui fait du business.
30:54Ce n'est pas un club de,
30:55comment dire, de bonne aventure.
30:58Donc automatiquement,
30:59ils se sont regroupés là.
31:01Il aurait fallu faire une fanzone.
31:03Vous auriez voulu une fanzone
31:04presque en zone semi-rurale
31:06à l'écart de Paris.
31:08Non, même pas à l'écart de Paris,
31:10mais il y a d'autres endroits
31:11sur le bord,
31:11en banlieue,
31:12je ne sais pas moi,
31:13un petit peu vers la Seine,
31:15un petit peu plus loin.
31:16Il y a des endroits
31:16où on aurait pu installer quelque chose.
31:17Mais enfin,
31:18quand vous dites ça,
31:20vous raisonnez en riverain
31:22en disant,
31:23bon,
31:23ils ont cassé près de chez moi,
31:24ça m'agace,
31:25il aurait fallu qu'ils cassent ailleurs.
31:26Mais la réalité,
31:27c'est,
31:27est-ce qu'on doit accepter
31:29ça comme une fatalité ?
31:31Il y a un match,
31:32l'enjeu était important,
31:33ils ont manifesté leur joie
31:35en cassant tout.
31:36Et puis c'était...
31:37Quand on voit les images,
31:37pardon Céline,
31:38des voitures brûlées,
31:40waouh,
31:40la gueule de bois dimanche matin
31:41et ce lundi matin.
31:43Ben évidemment.
31:44Et puis les tirs de mortier
31:45ne sont pas cantonnés
31:46aux abords du parc,
31:47loin de là.
31:47Non, non,
31:47mais les bagnoles qu'on brûlait,
31:49ce n'est pas les tirs de mortier,
31:50c'est les mecs qui ont vraiment mis le feu.
31:51Je vais même vous expliquer,
31:53quand le match s'est terminé,
31:54entre les deux terrasses de café,
31:55ça s'est balancé les verres.
31:57Ça a commencé comme ça.
31:58C'était la fête au village,
31:59entre les deux terrasses des cafés.
32:01Alors d'un côté,
32:02il y a un café qui s'appelle Papa Ours
32:03et de l'autre côté,
32:04il y a un tabac.
32:06Bon ben c'était débordé,
32:07c'était déjà le bazar,
32:08on ne passait même plus en voiture.
32:09Mais les mecs se mettaient
32:10au milieu de la rue,
32:11extraits,
32:11vous klaxonnez,
32:12vous vous faites péter la bagnole.
32:13Comme ça s'est passé
32:14du côté des champs,
32:14du côté de d'autres endroits.
32:16Donc ces gars-là,
32:16ils n'auraient jamais dû arriver
32:17là où ils sont arrivés.
32:18Et sur le périph.
32:19On les bloquait avant.
32:21Et le périph.
32:21Ils ont couru sur le périph,
32:23sur le périphérique.
32:23Vous vous rendez compte
32:24un peu des débiles ?
32:25Ils jetaient les barrières
32:26de huile de pont
32:27sur le périph.
32:29Bien sûr.
32:30Qu'est-ce qui se passe ?
32:30Il y a quelqu'un
32:31qui arrive en voiture,
32:32un gars qui rentre en famille
32:33ou je ne sais pas,
32:34ou un touriste,
32:35n'importe qui,
32:36qui se balade en bagnole,
32:37il prend un vélo sur la gueule.
32:38Il faut arrêter les conneries là.
32:40Donc ces mecs-là
32:40n'auraient jamais dû arriver.
32:42Fred Riverin,
32:43en colère,
32:4413h40,
32:45je salue,
32:45nous saluons,
32:46l'arrivée de Florence.
32:47Bonjour Florence.
32:49Oui, bonjour.
32:50Oui, moi je voulais intervenir
32:52au niveau de,
32:53je pense que la maire de Paris
32:54a refusé les fanzones,
32:56mais le préfet,
32:58qu'est-ce qu'il fait
32:58dans ce cas-là ?
33:00Ce n'est pas facile
33:00de lui,
33:01en dernière minute,
33:02on apprend que le Qatar
33:03organise des choses,
33:05mais c'est plus ou moins privé.
33:07Donc bien sûr,
33:08ceux qui ne peuvent pas avoir accès,
33:10ça leur fait monter la colère.
33:12On dit oui,
33:12M. Rentailleau
33:13n'est pas à la hauteur aujourd'hui,
33:14mais enfin,
33:15je veux dire,
33:15on ne fait pas les choses
33:15en dernière minute.
33:16Il fallait plus en amont,
33:18depuis la demi-finale,
33:21organiser quelque chose.
33:23Et préparer tout ça davantage.
33:25Florence,
33:25je vous propose
33:26ce que vous développiez
33:27dans un instant.
33:28On est en train
33:28de marquer une petite pause.
33:30Contactez-nous gratuitement
33:32via l'appli RTL
33:33ou au 30 de 10.
33:3450 centimes la minute.
33:36Les auditeurs ont la parole.
33:37Éric Brunet
33:38et Céline Landreau
33:39sur RTL.
33:40On ne comprend pas
33:41pourquoi on met
33:42à disposition
33:43d'un club français
33:44la disposition
33:44des Champs-Elysées
33:45de son environnement
33:46tout en sachant
33:47ce qui allait se passer.
33:47On n'a aucune raison
33:48de leur donner
33:49les Champs-Elysées.
33:50Si un club XYZ
33:51Paris Saint-Germain
33:52ou autre
33:52veut faire la fête,
33:53ils ont tous leurs stats
33:54comme ils l'ont fait après.
33:55J'espère par exemple
33:56que la facture
33:58va être payée
33:59par le PSG.
34:00J'espère bien.
34:01A mon avis,
34:01je rêve,
34:02mais j'espère.
34:03Oui,
34:04les amis,
34:04c'est un vrai sujet.
34:05Qui est responsable
34:06de tout ça ?
34:07A mon avis,
34:07les responsables,
34:08c'est les casseurs.
34:09Vous pouvez dire
34:09que c'est à cause du...
34:10Bien sûr,
34:11si demain,
34:12le SCO d'Angers
34:13gagne un match
34:14ou une compétition
34:15ou le FC Nantes
34:16ou que sais-je,
34:18il n'y aura pas
34:20de casseurs
34:20comme ça.
34:21C'est une maladie
34:22francilienne.
34:24Quand on se souvient
34:24d'ailleurs
34:25quand l'Olympique de Marseille
34:26gagne la coupe
34:28en 1993,
34:30la ville de Marseille
34:31n'a pas été dévastée.
34:33Voilà.
34:34Mais est-ce que
34:34c'est un signe des temps ?
34:36Moi,
34:37je suis absolument
34:38dévasté
34:39par ce qui se passe,
34:40par ce qui s'est passé
34:41au lendemain
34:41de cette victoire
34:42samedi soir.
34:43Florence,
34:43je vous repasse
34:44la parole.
34:44Florence,
34:45Allô ?
34:46Oui,
34:46vous êtes là,
34:47Florence.
34:47Oui,
34:47bonjour.
34:48Donc,
34:49oui,
34:49moi,
34:49je dis qu'il n'y a pas
34:51forcément le préfet de Paris,
34:53la mairie,
34:54M. Rotaillot.
34:55Je pense que depuis
34:55la demi-finale,
34:56il fallait que ces gens-là
34:57travaillent ensemble
34:58et fassent le nécessaire.
34:59On a su faire
35:00ce qu'il fallait
35:01pendant les Jeux Olympiques
35:03et on était sur
35:04une multisite.
35:05Et je sais de quoi je parle
35:06parce que je travaille
35:06en événementiel.
35:08Et on a su le faire.
35:09Donc là,
35:10pour un match,
35:11quand même,
35:12de toute façon,
35:13on sait qu'ils ont une boutique
35:14sur les champs,
35:14on sait qu'ils allaient
35:15aller aux champs,
35:16le Boulogne,
35:18on sait tout ça.
35:18Mais ça ne crée pas
35:19forcément la même ambiance,
35:22j'allais dire,
35:22Florence,
35:23on n'a pas vu
35:23des tirs de mortier
35:25dans tout Paris
35:26au moment des Jeux Olympiques,
35:27même quand l'équipe
35:28de France de judo
35:29a décroché leur
35:30un climat particulier.
35:31Je ne sais pas,
35:32ou le ministre de l'Intérieur
35:33a su tenir les choses
35:34et les gens à l'écart
35:35pour qu'il n'y ait pas de ça.
35:36Mais ils n'ont bien pas réussi
35:37à contrarier
35:39toutes ces choses
35:40des Jeux Olympiques.
35:41Et là,
35:42pour un match,
35:42enfin,
35:43c'est très important pour eux
35:44puisque ça fait
35:44des années et des années
35:46qu'ils veulent gagner celui-là,
35:48mais je pense qu'il n'y a pas eu
35:49assez de concertation
35:50entre tous ces gens-là.
35:52Et là,
35:52je pense qu'au niveau financier,
35:54le Qatar,
35:55il peut peut-être mettre
35:55aussi la main à la poche.
35:57Ça ne fera rien sur...
35:59Comment impliquer
36:00les clubs là-dedans ?
36:01C'est sûr qu'on a envie
36:02d'impliquer les clubs,
36:03mais moi,
36:04je vois le soir de la victoire
36:05à Munich,
36:06Nasser El-Raifi
36:08qui est sur Canal+,
36:10l'une des premières choses
36:12qu'il dit,
36:12c'est qu'il faut
36:13que les célébrations
36:14de la victoire
36:15se fassent dans le calme,
36:16en famille.
36:17Il utilise le mot
36:18en famille,
36:19avec des enfants.
36:19Oui, mais lui,
36:20il n'invite que les gens
36:21qui sont payants.
36:22Il n'invite pas
36:23tous ceux qui ne sont pas payants.
36:24Il parlait de la victoire,
36:25il n'invite pas
36:25des gens qui sont payants.
36:27C'est le problème.
36:28C'est une organisation,
36:30peut-être,
36:30qui n'ont pas eu
36:31assez entre eux
36:31de réunions
36:32parce qu'on a su le faire.
36:34Donc, il n'y aurait pas eu
36:35les Jeux d'Anappi,
36:36je comprends,
36:36mais on a su le faire.
36:38C'est terrible.
36:40Quand l'UBB,
36:41quand l'Union Bordeaux-Bègle
36:43gagne il y a quelques jours
36:45la Coupe d'Europe de rugby
36:47face à un club anglais
36:48à Northampton,
36:50il n'y a pas eu
36:51des gens qui ont mis
36:52à feu et à sang
36:53Bègle et Bordeaux.
36:55Faire payer les clubs,
36:56je crois que c'était aussi
36:57votre idée.
36:58Jean-Louis,
36:58vous nous avez laissé
36:59un répondeur
37:00qu'on a d'ailleurs écouté
37:00au début de cette émission.
37:02Vous, vous voudriez
37:02que le Paris Saint-Germain
37:04mette la main à la poche ?
37:05Bonjour Jean-Louis.
37:06Oui, bonjour.
37:07Oui, déjà,
37:08il faudrait consigner une somme.
37:09Je vais prendre un exemple.
37:11On vous entend mal Jean-Louis,
37:12on vous entend très très très très très mal.
37:14Allô ?
37:14Au parleur ?
37:16Non, non, non,
37:17vous m'entendez là ?
37:17Oui, c'est très moyen.
37:19Voilà.
37:20Mettre, consigner une somme
37:21par l'éoclub,
37:22100 000 euros,
37:23premièrement.
37:25Deuxièmement,
37:25sur chaque billet vendu,
37:27prendre une somme symbolique,
37:285 euros.
37:30Consigner,
37:31pour les cas,
37:32ce n'est pas
37:32ni aux habitants
37:33ni de Paris
37:34avec nos impôts
37:35à payer ça.
37:36Troisièmement,
37:37toutes les personnes
37:38qui vont passer,
37:39qui vont comparaître,
37:40là,
37:41quand c'est prouvé,
37:43avant leur procès,
37:44parce que je pense
37:44qu'il y en a qui vont passer,
37:46leur...
37:47leur...
37:48pas posé,
37:49comment on dit,
37:50un coutio.
37:50de 3,
37:515,
37:5210 000 euros
37:53avant leur procès,
37:55consignés.
37:56Ceux qui ont vraiment
37:57foutu le bazar,
37:59prendre tout de suite,
38:00les intégrer
38:01à la brigade
38:02de nettoyage de Paris,
38:03de ce que vous voulez,
38:04avec des agents,
38:05et leur faire ramasser,
38:06parce que ce n'est
38:08que des éleumines
38:09et de la racaille,
38:10et les faire travailler,
38:12ramasser tous les dégâts,
38:13voilà.
38:14Donc,
38:14qui travaille...
38:15Non, mais ramasser,
38:16ce n'est pas le sujet,
38:17ramasser,
38:17parce que ramasser
38:19les agents de la ville de Paris,
38:20dimanche,
38:21à 6h du matin,
38:22avaient fait un boulot extraordinaire,
38:23avaient nettoyé
38:24les Champs-Elysées.
38:25Mais non, non,
38:25mais c'est la casse,
38:26le sujet.
38:27Si c'était que...
38:27que les papiers gras,
38:30on s'en fiche,
38:31c'est la casse.
38:32C'est la casse.
38:33Ce sont des actes délictueux.
38:34On vous poursuit chez vous
38:35parce que vous faites
38:36un excès de vitesse
38:37de 3 km heure.
38:38En 24 heures,
38:39vous recevez un courrier
38:40de l'administration
38:41pour vous dire
38:42qu'on vous enlève un point
38:43et que vous avez une amende.
38:45Là,
38:45il faut simplement
38:46ces contrevenants,
38:47ces délinquants
38:48et ces voyous
38:49qui gâchent la fête,
38:50il faut trouver un moyen
38:51de les faire payer,
38:53enfin,
38:54sur le plan de la justice,
38:55pénalement.
38:56Oui, mon cher Éric,
38:57si je peux finir
38:58de l'exprimer,
38:58et bien sûr,
39:00tout ce qu'ils ont cassé
39:01les magasins,
39:02mais il faut mettre...
39:04Au bout d'un moment,
39:05il faut trouver une solution.
39:06Ce n'est pas de j'acasser
39:07ici et là,
39:08on n'entend que ça.
39:09On a gagné,
39:10très bien,
39:11grande joie.
39:11On voit après,
39:13bon,
39:13tout le monde était cloré,
39:14tout ça.
39:14Il faut trouver un moyen
39:16et même ramasser,
39:18il faut demander,
39:19là,
39:19tous ceux qui vont
39:20comparaître
39:21aujourd'hui et demain,
39:22voilà,
39:22les mineurs,
39:23les parents,
39:24caution,
39:25ainsi de suite,
39:25toucher les gens
39:26au porte-monnaie.
39:27Mettre les clubs,
39:28les clubs doivent faire
39:29une réserve
39:29pour essayer,
39:30pour s'il y a des dégâts,
39:32donner un coup de main
39:33pour réparer les dégâts.
39:34Il n'y a pas
39:35que les assurances.
39:36Mettre les touts.
39:37Et tous ces gens,
39:38les interdire,
39:39de stade,
39:40ce n'est pas évident.
39:41Les embêtés au maximum.
39:42Mais ce n'est pas dans le stade
39:43qu'il y a eu des problèmes.
39:44Non, non,
39:45mais en dehors,
39:46les faire pointer
39:47toutes les semaines
39:48au commissariat
39:49à la janvier,
39:50leur mettre la figure,
39:51ça ne va peut-être pas
39:52tout résoudre,
39:53mais pendant au moins,
39:54ça va leur faire des pieds.
39:55Parce que,
39:56si on ne met pas
39:57les gens à contribution,
39:58vous aurez beau faire
39:59ce que vous voulez,
40:00le préfet Nunez
40:01est un bon préfet.
40:02Ce qu'on en veut,
40:03c'est un bon préfet.
40:04Il a fait tout,
40:04avec les moyens du beurre.
40:05Et des fois,
40:06parfois,
40:06il n'est même pas écouté
40:07par sa hiérarchie.
40:10Mais voilà,
40:10il faut mettre...
40:11Il faut toucher au portefeuille.
40:13Mais vous avez raison,
40:13sur ce plan,
40:14le portefeuille,
40:15c'est un des trucs
40:15les plus efficaces en France.
40:17Mais quand on dit
40:19que ceux qui ont frappé
40:20étaient hors du stade,
40:22en réalité,
40:24Retailleau a dit
40:25que les barbares
40:26ne sont pas
40:27des supporters de football.
40:28Tout à l'heure,
40:28Céline Landreau
40:29me disait pendant la pub
40:31que dans son quartier,
40:32pendant le match,
40:33on tirait déjà
40:34des mortiers d'artifice.
40:35à croire que
40:36ceux qui faisaient cela
40:38ne regardaient presque pas
40:39le match à la télévision
40:40sur M6, Céline.
40:41Je peux vous dire
40:42qu'ils ont raté des buts
40:43parce qu'ils étaient dans la rue
40:44effectivement
40:44avec leur feu d'artifice
40:45alors même que
40:47le Paris Saint-Germain
40:47n'avait pas fini
40:48de faire trembler
40:49les filets italiens.
40:51On poursuit ce débat
40:53avec vous dans un instant.
40:55On accueillera
40:55Tiens-Éric
40:56peut-être
40:57pour commenter aussi
40:59ces violences
41:00en marge des festivités
41:02qui ont suivi
41:03le sacre du Paris Saint-Germain.
41:04A tout de suite sur RTL.
41:06Jusqu'à 14h.
41:08Éric Brunet
41:09et Céline Landreau
41:10vous donnent la parole
41:11sur RTL.
41:14Céline Landreau
41:15et Éric Brunet
41:16les auditeront
41:17la parole
41:17sur RTL.
41:20Tous ceux
41:20qui se sont fait choper
41:21à CAC Paris
41:22hier soir,
41:23qu'est-ce que ça va être
41:23les sanctions ?
41:24On va encore
41:25les relâcher
41:25en leur mettant
41:26une petite table
41:27dans l'épaule
41:28en leur disant
41:28écoute c'est pas grave
41:29tu recommences
41:30et ils recommenceront
41:3115 jours après
41:32ils ont un CV
41:33long comme le bras
41:34encore un petit ange
41:35dont j'aimerais bien savoir
41:36quelles sont les sanctions
41:37que la justice va prendre
41:38parce que maintenant
41:38il est temps de frapper.
41:40Eh bien
41:42il y en a déjà
41:43parmi les 500
41:44et quelques
41:44qui ont été arrêtés
41:45samedi soir
41:46qui ont été relâchés
41:47faute d'éléments tangibles
41:48pour procéder
41:50à une condamnation
41:51enfin
41:51à une mise en examen
41:53et d'autres
41:54il y aura sans doute
41:55ça a été rappelé
41:56tout à l'heure
41:56par notre journaliste
41:57Ophine Meilleur
41:58il y aura sans doute
41:58des procédures judiciaires
42:00contre d'autres
42:01sur lesquelles
42:02il y a des éléments
42:03bien sûr.
42:05Anna est avec nous
42:06bonjour Anna
42:07bonjour Anna
42:07oui bonjour
42:09madame Landreau
42:10bonjour monsieur Brunet
42:11écoutez moi
42:12c'est un petit peu
42:13la même situation
42:15que votre auditeur
42:16précédent
42:17éventuellement
42:19avec une équipe
42:20de professionnels
42:22pourquoi ne pas retourner
42:24sur les lieux
42:24avec les casseurs
42:26leur donner
42:28ce qu'il faut
42:29les équiper
42:30et ils rangent
42:31ils rangent
42:33ils rangent
42:34et ensuite
42:34on leur demande
42:35aussi de payer
42:36donc d'abord
42:37ils travaillent
42:39tout travail
42:40entre guillemets
42:40mérite salaire
42:42seulement eux
42:43c'est pas un travail
42:44ce que fournissent
42:45les personnes
42:46après avoir tout cassé
42:48ce que vous payez
42:49ce que nous
42:50nous payons tous
42:51donc ces personnes là
42:53un encadrement
42:54on leur donne
42:55les ustensiles
42:56pour ramasser
42:58avec les professionnels
42:59une fois que tout ça
43:01c'est fait
43:01ils en tirent
43:02une petite leçon
43:03ou rien du tout
43:04et ensuite
43:05ils règlent
43:06et tout ça
43:07sur place
43:07et voilà
43:10et ensuite
43:10bien sûr
43:11ils sont jugés
43:12mais au moins
43:13qu'ils voient
43:14ce qu'ils ont fait
43:16ce que ça
43:17engendre
43:18et en plus
43:20ce sont
43:20leurs parents
43:21s'ils sont imposables
43:23payent
43:24pour tout
43:25ce qu'ils ont
43:25cassé
43:26il y a un moment
43:27comme disait
43:28exactement
43:29votre auditeur précédent
43:30il va falloir
43:32faire quelque chose
43:33ce laxisme
43:35que l'on a
43:36je suis d'origine allemande
43:38et j'ai cette chance
43:39de vivre en Allemagne
43:40en France
43:41depuis très longtemps
43:42ma mère m'a appelé
43:44tout à l'heure
43:44sachant que nous étions
43:45tous à Paris
43:46les neveux sont venus
43:47pour voir le match
43:48mes fils y étaient
43:49et tout
43:50pas à Munich
43:53mais hier soir
43:54au parc des Princes
43:56je lui ai dit
43:57t'inquiète pas
43:57tout s'est très bien passé
43:59oui mais à la télé
44:00ils nous montrent ça
44:01elle a 91 ans
44:02elle a de quoi s'inquiéter
44:03nous on n'a rien vu
44:05parce qu'on était bien placés
44:06mais faisons en sorte
44:08vraiment de trouver
44:10des règles
44:12à tout ce qui se passe
44:14parce que
44:14les arrêtés
44:15les réponses
44:17à vos problèmes
44:17à ce que vous
44:18c'est la justice
44:20puisque
44:20la police a fait quand même
44:22son travail
44:22en l'occurrence
44:23il y a eu
44:23près de 600 arrestations
44:25près de 600 arrestations
44:27donc après
44:29après c'est la justice
44:30merci Anna
44:31excusez-moi
44:32je fais tourner la parole
44:33ma chère Anna
44:33Eric est là
44:34mon cher Eric
44:35bonjour
44:35bonjour Eric
44:36oui bonjour
44:38bonjour Céline
44:39bonjour M. Brunet
44:40alors moi
44:41j'en ai un petit peu marre
44:42alors déjà
44:42je ne suis pas
44:43footeux du tout
44:44j'aime pas
44:45j'exècre le foot
44:47parce que depuis
44:47l'arrivée du pognon
44:48dans le foot
44:48c'est encore
44:49de pied en pied
44:50mais ça c'est
44:50une autre histoire
44:51moi j'en ai un petit peu
44:52ras-le-bol maintenant
44:53de tous ces pseudo-supporters
44:56décérébrés
44:57qui sous prétexte
44:59qu'ils n'ont pas pu assister
45:00au match
45:01du fait des tarifs
45:02ça aussi c'est une chose
45:03qu'il faudrait peut-être voir
45:04se réunissent en bande
45:06et pour malin plaisir
45:08la casse
45:09mais la casse
45:10qui c'est qui va la payer
45:11c'est pas eux
45:11c'est pas leurs parents
45:13c'est nous avec nos impôts
45:15qui payons
45:15et c'est pas qu'à Paris
45:17je précise bien
45:18je n'ai rien qu'en qui est Paris
45:18c'est pas qu'à Paris
45:20ça s'est passé également
45:21dans d'autres grandes villes de France
45:22le PSG a gagné
45:24alors on détruit
45:24on casse
45:25on brûle
45:25on balance des barrières
45:27on jette des bouteilles
45:28on tape sur les gens
45:30qui ne sont pas contents
45:31mais où c'est que ça va s'arrêter ça ?
45:33où ça va s'arrêter ça ?
45:34alors là
45:35
45:35M. Darmanin avait émis
45:37une idée
45:37pourtant c'est pas de mon bord du tout
45:39je suis encore pire
45:40je suis plus à droite encore
45:41M. Darmanin avait émis une idée
45:43la reconnaissance faciale
45:46à tous les gossos
45:48sont montés au créneau
45:49en disant
45:50reconnaissance faciale
45:51reconnaissance faciale
45:52mais qu'est-ce que c'est cette histoire ?
45:53vous vous rendez compte
45:54vous attaquez les libertés individuelles
45:56mais entre guillemets
45:57je vais dire un gros mot
45:58je suis désolé
45:58mais merde
45:59ça suffit
46:00bon la colère d'Eric
46:02merci mon cher Eric
46:04je vous coupe pas
46:04parce que vous avez dit un gros mot
46:06mais il est
46:06je suis désolé
46:10je suis désolé

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