- 11/06/2025
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet et Céline Landreau du 11 juin 2025.
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00:00Que faire pour éviter de nouveaux drames comme celui de nos gens dans la Haute-Marne ?
00:07Laurent a fait le 32-10, bonjour Laurent.
00:10Bonjour M. Brunet, bonjour aux auditeurs.
00:12Que faire ? Que faire les portiques, on appuie tout.
00:15Je pense que le bon sens devrait s'appliquer, par contre des formations pour les gens qui sont dans les lycées et les collèges.
00:23Moi pour ma part à l'époque, jusqu'en 1984, je venais avec un couteau suisse à l'école.
00:27Tout le monde le savait, je le prêtais même aux profs.
00:30Mais pourquoi ? Vous aviez peur ou c'était comme ça ?
00:32Non, on était dans un établissement très ancien, qui était mal entretenu et régulièrement on s'étalait sur nos chaises.
00:38Donc j'aurais eu marre, je ne voulais pas venir avec ma trousse à outils, j'avais mon couteau suisse qui faisait tournevis.
00:43Bon, les temps ont changé désormais, ce n'est plus des tournevis pour réparer les chaises qu'on amène à l'école.
00:50C'est malheureusement des couteaux, mais restez avec nous bien sûr Laurent.
00:53A tout de suite, tout de suite, c'est 13h01, c'est le rappel des titres avec Céline Landreau.
00:58Et justement, la garde à vue du jeune de 14 ans qui a poignardé à mort une surveillante hier à Nogent-Haute-Marne a été prolongée ce matin.
01:05Les enquêteurs cherchent toujours à comprendre ce qui a pu motiver ce déchaînement de violence.
01:10Une minute de silence sera par ailleurs observée demain dans tous les collèges et lycées du pays.
01:16En hommage donc à Mélanie, cette surveillante de 31 ans tuée hier.
01:20Mohamed Amra lui est face à un juge actuellement au tribunal de Paris après avoir été extrait sous très haute sécurité en hélicoptère de sa cellule de Condé-sur-Sarthe.
01:30Le narcotrafiquant interrogé sur son évasion meurtrière de l'an dernier qui avait coûté la vie à deux agents pénitentiaires, mais qui ce matin restaient mutiques.
01:39On peut vous dire Céline que ça réagit beaucoup au standard, on vient de me dire ça à l'instant pendant la pub, sur le côté hélico.
01:44Hélicoptère, comment le juge aurait pu aller le voir, ça aurait été très simple, le prix d'un billet de train, pourquoi est-ce qu'on lui fait faire d'un trajet de plusieurs heures en hélico ?
01:53Donc on écoutera les auditeurs sur ce sujet.
01:56Et puis faire des économies sans mécontenter les taxis, le gouvernement propose d'étudier avec les représentants de la profession de nouveaux calculs sur les conditions de rémunération du transport des patients.
02:08Vous savez que la future convention d'assurance maladie qui réglemente le transport sanitaire est très décriée par les taxis qui manifestaient aujourd'hui encore.
02:18Le gouvernement propose donc de revoir sa copie et renvoie à une nouvelle réunion dans 15 jours.
02:23Stop aux moustiques avec vous Peggy Broch et avant les orages, c'est grosse chaleur sur une partie du pays.
02:28Oui, mais une chaleur remarquable et précoce par endroits à 35 à 37 degrés attendus dans le sud-ouest cet après-midi avec des pointes à 38, 25 à 33 degrés sur le reste du pays.
02:38Pluton Péry près de la Manche, 21 à 24 degrés et cette chaleur du coup fait que ça tourne à l'orage cet après-midi.
02:46Alors on a déjà un petit peu plus de nuages sur la façade atlantique avec quelques ondées et on aura des orages en soirée et dans la nuit.
02:53Sur toute la façade atlantique et dans le sud-ouest, ils seront plus marqués entre l'Aquitaine et l'ouest de l'Occitanie avec de la grêle et de fortes bourrasques de vent.
03:01Partout ailleurs c'est du soleil.
03:02Merci beaucoup Peggy Broch.
03:03J'espère qu'ils vont faire au moins une exception pour mettre cet enfant en prison qu'il ait 14 ans, 16 ans, 18 ans, 25 ans.
03:18Pour moi la peine doit être la même. C'est perpète, c'est tout. Il a mis perpète à toute la famille. Ils vont faire un exemple.
03:25Je suis une dame de 80 ans passé. Quand je vois, j'entends ça, je me dis mon Dieu, mais qu'est-ce que je regrette le temps d'avant.
03:32Les gamins à l'école, au collège, mes filles, elles n'ont jamais eu ce souci-là au collège ni au lycée.
03:36Mes petites filles non plus. C'est incroyable de voir ça.
03:39Mais je pense que la première priorité des choses, c'est mettre les parents au pied du mur, leur dire voilà, vous êtes responsables.
03:45Vos enfants sont mineurs, vous êtes responsables maintenant. C'est vous qui allez en prison à leur place.
03:49Peut-être que ça ferait un électrochoc à tous ces gamins-là.
03:53Voilà des réactions très épidermiques, très dures face à des faits qui, eux, sont encore plus durs.
03:59On est avec Laurent. On va prendre Nanou également. Laurent, vous êtes nostalgique, vous aussi, de l'époque ?
04:05Ah non, nostalgique, non, mais on avait d'autres principes.
04:08Ma femme travaille en CNPP, donc pour recevoir les gamins, les gens qui sont avec des obligations, ce que j'appelle les cintrés.
04:17C'est juste Laurent, un CNPP, je ne suis pas sûre que ça parle à tout le monde.
04:20C'est dans les hôpitaux pour recevoir les enfants qui ont des problèmes, ou les adultes qui ont eu des problèmes avec leurs propres enfants.
04:27Je ne vous fais pas de dessin, mais bon.
04:28D'accord.
04:29C'est pas... Ils ont fait ce que j'appelle un bocal il y a 15 jours pour la protéger.
04:36Elle m'a dit par contre, si tu iras balréel, je ne serais peut-être pas protégé.
04:39Mais on reçoit tout et n'importe quoi.
04:41Alors là, ce n'est pas du tout scolaire, c'est davantage des personnes qui ont, sur le plan psychiatrique, des problèmes, non ?
04:49Les gamins qu'elle reçoit, ils sont en oeuvre scolaire.
04:51Ah d'accord, c'est des gamins, oui, d'accord.
04:53Oui, c'est le CNPP.
04:55D'accord.
04:55Voilà. Donc, dans les hôpitaux, ils m'ont fait un bocal.
04:59D'accord.
04:59Donc, maintenant, je lui dis, j'attends que les nageoires te poussent et les ouïes.
05:02Enfin bon, c'est pour présenter un petit peu.
05:05Mais non, moi, je venais... Je suis même venu à l'époque au lycée, avant 84, parce que j'ai eu mon bac en 84, je suis parti dans l'armée après.
05:13Je suis même venu avec des grenades.
05:15Avec des grenades ?
05:16Oui.
05:17Oui, mais je ne sais pas ce que vous faisiez avec des grenades.
05:20Vous appelez pour nous dire que c'était mieux avant, finalement, c'est mieux aujourd'hui, alors ?
05:25Oula, vous me foutez la trouille, vous ?
05:26Non, parce que j'avais prévenu le proviseur, j'avais prévenu le prof, il s'était déplacé chez moi pour voir qu'elles étaient réellement vides.
05:33Et en cours d'histoire, j'avais proposé au prof, moi, j'ai ce genre d'objet, parce que j'avais un copain qui travaillait dans la protection civile et qui les avait désactivés.
05:40J'ai démonté devant eux, ils ont vu que c'était vide.
05:43Et il fallait voir les yeux des gamins, c'était mieux que dans un musée avec une vitrine et une caméra qui vous filme.
05:48Voilà, c'était pour l'instruction, c'est tout, c'était pas...
05:52Et par contre, j'avais mon couteau suisse en permanence, et même le prof me disait, mais prête-le-moi, parce que ma chaise est en train de...
05:58Je vous ai dit tout à l'heure, on s'étalait régulièrement sur nos chaises, et il me disait, mais donne-moi, Laurent, donne-moi ton truc, je vais redonner un coup, et vérifiez tous, le couteau va tourner, et vous vérifierez tous vos chaises.
06:09Mais on avait d'autres principes de fonctionnement.
06:13Mais enfin, il ne faut pas idéaliser le passé, il y avait aussi de la violence, il devait même y avoir des faits divers, des faits de société, des meurtres à l'école.
06:25Pour une fois, je serais d'accord avec M. Macron, les réseaux sociaux, on se monte le bobichon, on se fait mousser, et on en arrive avec des idées un peu curieuses.
06:33Donc l'interdiction des réseaux sociaux, au moins de 15 ans, comme le promet justement le chef de l'État, vous y êtes favorable ? Vous pensez que c'est un début de réponse ?
06:40Oui, parce que pour moi, ça me semble le minimum du minimum. Bon, ils trouveront toujours le moyen de contourner, quand on était ados, on contournait, on avait toujours sous le matelas le dernier playboy que nous avait passé un copain,
06:52en se disant, putain, pourvu que mes parents ne le trouvent pas, excusez-moi pour le mot que je viens d'employer, mais on contournait, mais si on interdit l'arme blanche, il me semble que l'arme blanche est déjà interdite à la vente,
07:03enfin, je suis un petit peu dans le milieu, je restaure des objets anciens, donc de l'arme blanche que j'envoie régulièrement passer, je crois que les mineurs n'ont pas le droit d'acheter une arme blanche.
07:12Maintenant, est-ce que c'est appliqué réellement ou pas ? Mais c'est bon, et moi je continue à me balader avec mon couteau suisse à la poche, et quand je vais voir mes clients, je suis bien content de l'avoir, parce qu'ils me faire plus...
07:23Bon, merci Laurent, on va prendre Nanou qui est avec nous également, ma chère Nanou, je vous salue !
07:31Bonjour, moi aussi je vous salue, je suis ravie d'être à votre antenne pour porter la voix des assistantes sociales de l'éducation nationale, dont on ne parle pas, voire peu.
07:45Peu si ce n'est pour dire qu'elles sont comme les médecins, infirmières scolaires, psy scolaires, insuffisamment nombreuses ?
07:53Voilà, très insuffisamment, un petit peu plus de 2000 sur toute la France, donc vous imaginez bien que la couverture des établissements scolaires n'est absolument pas faite de bonne manière,
08:05en tout cas de manière très efficace, parce que quand on a entre 2 et 5 établissements, comment voulez-vous qu'on fasse un travail de repérage, de suivi et d'orientation efficace ?
08:16C'est une des clés du problème pour vous Nanou ?
08:19Une des clés des problèmes, je pense qu'elle est un peu multiple, un petit peu comme le disait tout à l'heure la personne qui est à la commission éducation,
08:26Laurent Laffont, le sénateur, la centriste du Val-de-Marne, oui.
08:29Voilà, je pense qu'elle est multifactorielle, il y a d'un côté l'éducation qui se passe à la maison, les réseaux sociaux, les smartphones qui sont autorisés dans les établissements scolaires,
08:42là je ne parle pas de téléphone mais de smartphone, c'est une tellement grande tentation pour les élèves que forcément ils s'en servent,
08:51alors que ce soit pour harceler, pour filmer, pour rediffuser des vidéos qu'ils peuvent faire, soit à l'extérieur du collège, soit dans la cour, soit dans les toilettes,
09:01qui est un endroit très fréquenté, voilà c'est ça, c'est aussi le manque de personnel à l'extérieur, j'entendais la personne d'avant qui parlait des CNP,
09:12c'est bien de repérer et d'orienter, mais quand il y a 6 à 1 an d'attente, 6 mois à 1 an d'attente pour avoir une place en CNP,
09:20pour avoir une mesure éducative, enfin voilà.
09:23Nanou, je vous interromps parce qu'il y a un phénomène assez intéressant aussi, c'est que désormais ces gamins, ces gamines,
09:31ils peuvent être un peu schizophrènes, je m'explique, là on est face à l'auteur présumé des faits, il est en 3ème, il a 14 ans,
09:41il est quand même délégué rapporteur de l'établissement ou de sa classe sur la question du harcèlement, donc il a été choisi, voilà,
09:49il est en classe internationale, ce qui est pas mal, ceux qui sont en classe internationale en général c'est plutôt les bons élèves,
09:56il a jamais eu de problème avec la justice, effectivement il a essayé à deux reprises en début d'année,
10:01il a été dans des rixes, des bagarres d'élèves, mais il a plutôt un profil de bon élève,
10:07alors on écoutera dans un instant celle qui se prétend être sa meilleure amie au collège qui dit qu'il écoutait du hard rock,
10:15ou plutôt du métal un peu satanique, mais comment déceler ?
10:20Comment déceler ? C'est compliqué parce que les gamins ils peuvent avoir des têtes d'anges et puis derrière nourrir des fantasmes,
10:26des folies complètement dingues, du genre venir avec un couteau pour poignarder tout le monde,
10:31c'est compliqué pour un assistant social de déceler le vrai du pas vrai, le fou du pas fou ?
10:37Bien sûr, c'est pour ça aussi qu'on travaille en collaboration avec les infirmières,
10:42les psychologues de l'éducation et les médecins, quand il y en a, il y en a tellement peu que c'est la science-fiction,
10:47ça fait des années qu'on travaille en collaboration, c'est pas quelque chose de nouveau,
10:51justement pour que chaque professionnel puisse apporter son point de vue et son regard par rapport à la situation,
11:01c'est le travail en équipe qu'on fait un petit peu partout, ce qui permet de déceler ou pas,
11:06parce qu'effectivement les problèmes de santé mentale, ça peut toucher n'importe qui,
11:12les bons élèves, les moins bons élèves, tous les milieux sociaux, voilà.
11:16Est-ce qu'il y a des process, je ne sais pas Nanou, je ne connais pas assez le milieu scolaire,
11:22mais quand un élève s'est battu, a été exclu pour ça,
11:27est-ce qu'automatiquement il y a eu une rencontre avec un psychologue ?
11:31Est-ce que tout ça existe déjà ? Est-ce qu'il y a des passages obligés comme ça ?
11:36Alors ça existe, mais bien trop peu, vous savez, les psychologues, ils font des permanences,
11:40nous, la nôtre, elle vient deux jours par semaine dans l'établissement scolaire,
11:44on n'a pas de médecin, enfin très peu, on a un médecin pour tout le district, voire tout le bassin,
11:51donc après on fait avec les moyens qu'on a, et à l'interne comme à l'extérieur, les services sont surchargés.
11:59Je tiens à dire que j'ai un copain qui m'envoie un message, il me dit
12:02j'ai vu un concert de métal hier soir dans le Val-d'Oise, et je n'ai prévu de poignarder personne, bien sûr,
12:08et on peut écouter du hard rock et du métal, et j'en fais partie, moi, sans être pour autant un assassin, ça va de soi.
12:16Mais bon, merci Nanou, restez avec nous, on écoutera dans une poignée de secondes le témoignage assez incroyable
12:22de celle qui était en classe avec lui, et qui se prétend être sa meilleure amie, à se présumer meurtrier.
12:30Vous entendrez cela, à tout de suite.
12:31La question qui m'interpelle, moi, c'est où sont les parents ?
12:50L'éducation, l'éducation, ça devient des parents.
12:52Les gamins font des conneries, on ne peut pas les punir, et bien on punit les parents, on trouve une sanction pour eux,
12:57et ils seront peut-être derrière l'éducation de leurs enfants, et de s'en occuper surtout.
13:03Je pense que les parents ont une grande responsabilité dans tout ce qui se passe.
13:08Voilà, on va écouter peut-être Victor, le chef du standard.
13:13Mon cher Victor, est-ce qu'on a reçu des messages sur ce sujet ?
13:16Encore une fois, nous parlons de ce qui s'est passé à Nogent hier,
13:19l'assassinat de cette surveillante de l'établissement du collège Françoise Dolto.
13:24Oui, on a beaucoup de réactions sur notre application RTL et sur notre page Facebook.
13:28Comme Jean-François qui nous dit, les parents sont les premiers responsables.
13:32Responsabilisons les parents et ils mettront, comme par hasard, le nez dans le sac de leurs ados.
13:37Brigitte, on vit dans une société qui banalise la violence.
13:41Série, films, réseaux sociaux ou jeux vidéo, arrêtons de nous étonner.
13:44Puis Nadine, comme à chaque fois, chacun y va de sa proposition,
13:48interdire les réseaux sociaux pour les moins de 15 ans, des portiques.
13:51Ne pourrait-on pas avoir une réflexion plus globale ?
13:53Merci, mon cher Victor.
13:56Nous sommes avec Nanou et nous saluons Jean.
14:01Jean, bonjour.
14:02Bonjour, monsieur Brunet.
14:04Bonjour, madame Nandreau.
14:05Je voudrais vous faire écouter, avant de vous passer le micro,
14:08le témoignage d'une jeune fille, d'une jeune adolescente.
14:12Sa voix a été transformée par nos services.
14:15Elle dit être la meilleure amie de l'auteur présumé des faits,
14:21cette élève de troisième qui a 14 ans.
14:24Et voilà ce qu'elle dit de ce jeune homme.
14:28Je le considérais comme mon grand frère et lui comme sa petite soeur.
14:32Après, peut-être qu'il avait des problèmes, qu'il n'a pas forcément besoin de parler.
14:37Certes, des fois, il ne se contrôlait pas trop sa colère, il pouvait un peu déborder,
14:40mais c'était quand même un garçon qui écoutait beaucoup de musique de métal violente,
14:44comme Rammstein ou Silk Note, qui parlaient de mort.
14:47Il était passionné par la mort et la violence,
14:49et il aimait bien se battre pour rigoler avec ses amis.
14:51Il s'est aussi déjà battu deux fois pour de vrai,
14:54mais moi, il m'a toujours dit qu'il me protégerait, qu'il ne me ferait pas de mal,
14:56mais je n'ai jamais vraiment vu quelqu'un de méchant en lui.
15:00Voilà pour ce document M6 signé Pascal Largeron.
15:03Bon, Jean, je ne sais pas si ça amène un élément nouveau au débat,
15:06mais bref, on voulait vous faire écouter ce morceau,
15:10cet échange avec notre journaliste.
15:12Jean ?
15:13Oui, ce témoignage prouve qu'effectivement la maladie psychiatrique
15:17peut atteindre malheureusement à peu près tout le monde,
15:22y compris les enfants et les adolescents.
15:25Et j'ai entendu beaucoup de choses intéressantes dans le dialogue avec l'ensemble des auditeurs,
15:31mais je pense qu'il faut aussi renforcer les moyens de la pédiatrie infanto-juvénile
15:37en matière psychiatrique et aussi pour les adolescents.
15:42C'est un secteur en grande souffrance.
15:45Il y a d'ailleurs une incidence avec l'actualité aussi.
15:48Tous ces adolescents et ces enfants ont besoin de taxis
15:51et de transports individualisés pour fréquenter les hôpitaux psychiatriques
15:57en hôpital de jour.
15:59Je pense qu'il faut accélérer le soin dans toutes les choses
16:05parce qu'il n'y a pas que la vie de cette malheureuse personne
16:08qui a été assassinée, qui est finie.
16:12La vie de son fils et puis la vie de son assassin présumé
16:16et puis la vie des parents de l'assassin présumé
16:18et puis la vie de beaucoup de gens autour de l'éducation
16:22vient d'être brisée et abîmée par un acte qui relève quand même du hors-norme.
16:29Je suis d'accord avec vous, mais comment réagir ?
16:34Quand une famille est touchée par ça, je pense maintenant à la famille du gamin.
16:40J'imaginais qu'il y a quand même poursuivi, lors de ce contrôle,
16:44qu'il y a poursuivi cette jeune femme de 31 ans, mère d'un enfant en bas âge.
16:48Ça n'empêche ni la fermeté ni la répression, je crois qu'il faut...
16:56Mais il faut aussi accompagner par le soin toutes ces personnes
17:01et malheureusement, depuis une dizaine d'années,
17:04on supprime des postes dans ces secteurs-là.
17:08J'ai entendu ce matin la présidente de l'Assemblée nationale,
17:11je crois qu'elle était sur votre enquête.
17:12Et elle broune-pivée, oui, effectivement, qu'elle était l'invité de Thomas Soto.
17:15Dire qu'il faut investir dans la jeunesse et tout,
17:17investir dans la santé de la jeunesse et de sa santé mentale,
17:21oui, c'est important.
17:23Alors, bien sûr, on peut interdire les réseaux sociaux,
17:26mais est-ce que cela amènera plus de santé mentale ?
17:31Je n'en sais rien.
17:33L'interdiction, ce n'est jamais une réponse tout à fait.
17:36C'est comme la musique, le hard rock, ça ne détraque pas tout le monde.
17:41Non, je suis bien d'accord avec vous.
17:42Donc, il faut, on a une société qui est malade et qui doit prendre conscience que,
17:49oui, comme il y a eu le virus du Covid,
17:52il y a aussi une grande progression de la maladie mentale en France.
17:56Et chez les ados en particulier.
17:57Merci, Jean, restez avec nous, on fait toujours tourner la parole.
18:02Je vois que Grégory est là, mon cher Grégory.
18:04Bonjour.
18:06Oui, bonjour.
18:06Qui êtes-vous et où êtes-vous, Grégory ?
18:09Je suis en Haute-Vienne et je suis facteur.
18:11Vous êtes facteur.
18:12Que vous inspire cette tragédie, à part l'horreur en premier lieu ?
18:20L'horreur, la tristesse, mais aussi un fait divers de plus, entre guillemets.
18:26Moi, comme je le disais tout à l'heure, c'est, comment dire,
18:30il ne faut pas faire une généralité, mais c'est le monde qui devient violent,
18:33les gens deviennent violents, les adultes, les enfants,
18:37enfin de bas âge, 7, 8, 9 ans aussi, ils peuvent avoir des réactions violentes.
18:40Et de plus en plus tard, et on n'a pas d'exemple, regardez même les adultes,
18:45pour un coup de klaxon, vous prenez un coup de couteau, un coup de pistolet, un mauvais regard,
18:50c'est toute la cioté, comme le monsieur disait avant, qui est malade.
18:53Et peut-être qu'un jour, il faudra arrêter de mettre des pansements
18:57et de s'attaquer aux conséquences, mais vraiment aux causes et aux racines du problème
19:01qui sont là depuis 20, 30 ans.
19:02Et quelles sont-elles, ces racines, selon vous ?
19:05C'est multifactoriel.
19:06À l'heure actuelle, regardez des enfants de 2 ans, 4 ans, 5 ans, 6 ans,
19:10combien d'heures d'écran par jour, pour être tranquille ?
19:14Il y a aussi peut-être un problème d'éducation,
19:16mais peut-être que les parents n'ont plus les outils nécessaires
19:18pour éduquer leurs enfants dans un monde qui va 10 fois trop vite.
19:21La société est anxiogène, les informations sont violentes,
19:24tout est violent, les rapports humains sont violents,
19:27il n'y a plus de vivre ensemble.
19:29Et il n'y a pas de ligne directrice non plus dans notre société
19:32en disant, on va tous là, avec ses valeurs, on y va tous ensemble.
19:35Il n'y a plus rien, c'est le bazar, quoi.
19:36Oui, je suis tout à fait d'accord avec vous sur ce point-là.
19:40On n'arrête pas de concentrer toutes nos réflexions
19:44sur l'école, l'école, l'établissement scolaire, mettre des portiques,
19:47bon, très bien.
19:48Mais en fait, le problème, Grégory, je vous rejoins,
19:51c'est en amont, c'est en amont, des parents, parlons-en,
19:55qui engueulent les professeurs tous les 4 matins
19:57parce qu'ils ne sont pas d'accord avec une note,
20:00qui refusent une sanction parce qu'elles touchent
20:02leur petit chéri d'enfant, de fils ou de fille,
20:04ces gamins qui sont parfois livrés à eux-mêmes
20:07et qui sont totalement à la dérive à la maison
20:10et donc la dérive se poursuit à l'école, etc.
20:13Donc, c'est vrai que c'est souvent en amont de l'école
20:16que tout va mal, Grégory.
20:18Évidemment, et on le voit aussi pas qu'à l'école.
20:20Regardez en sport, au football, choses comme ça,
20:23combien des parents viennent sur le terrain.
20:25C'est aussi un monde violent.
20:26On le voit avec les éducateurs sportifs qui n'en peuvent plus
20:28parce que les parents viennent parce qu'il n'a pas été sélectionné,
20:31parce qu'il ne joue pas.
20:31Voilà, il y a un problème déjà d'adultes.
20:35C'est un problème d'adultes qui se répercute sur les enfants.
20:37Et c'est triste parce qu'on va dans une société
20:40qui n'est pas très jolie, si ça avance comme ça,
20:43s'il n'y a pas de s'attaquer aux causes, aux racines du problème
20:47et qui est multifactorielle.
20:49Mais comme tout autre, on parle des adultes,
20:52combien de personnes prennent un antipersuppresseur ?
20:53Pourquoi ils prennent autant des fois de drogue ?
20:56Pourquoi ils sont aussi violents ?
20:57Pourquoi ils découpillent autant ?
20:58Une société avec tant de pulsions négatives
21:00ne peut pas arriver sur des positions positives.
21:03Même les politiciens entre eux,
21:04ils n'arrêtent pas de se chamailler, de s'engueillir.
21:06Ça n'a plus aucun sens.
21:09Je ne vois pas.
21:10Il n'y a pas plus de perspectives d'avenir,
21:11qu'elles soient écologiques, professionnelles.
21:13Tout va mal.
21:15Et on met des petits pansements, on fait des annonces.
21:18C'est un tableau très sombre que vous adressez, Grégory.
21:21Il n'y a pas de lueur d'espoir quand même ?
21:23Si, mais si on prend les choses en main.
21:24Si un jour, des politiciens et des gouvernements se disent
21:26voilà, le problème il est comme ça et on va avancer dans une direction,
21:30mais pas pour 5 ans, pour 15, 20, 30, 40, 50 ans.
21:33On fige.
21:34Regardez, même l'éducation, on n'est pas capable de savoir tous les 2 ans,
21:37on change les choses éducatives.
21:38Un jour ils vont travailler le mercredi,
21:39un jour ils ne travaillent plus,
21:40un jour le samedi, un jour ils ne travaillent plus.
21:41On ne sait même pas, on change tout le temps, on change tout.
21:43Parce qu'on fait ces petites lois là pour faire quelque chose.
21:46Mais il faut une vision sur 50 ans, 60 ans.
21:48Mais on n'a peut-être pas les moyens financiers,
21:49on n'a peut-être pas la volonté non plus de régler certains problèmes.
21:52Je ne sais pas, je ne suis pas politicien,
21:53mais à un moment donné il faut prendre à bras le corps et dire
21:56voilà l'état actuel des choses,
21:59on est tous des adultes responsables,
22:00peut-être avoir une justice très rapide,
22:03très sévère pour les adultes.
22:04Oui, mais c'est le serpent qui se mord la queue
22:05parce que le politicien magicien qui va venir avec les bonnes idées,
22:09très bien,
22:09mais derrière il faudra qu'il y ait un parlement qui change la loi.
22:12Et là, Grégory, ce n'est pas gagné.
22:15Parce qu'un politicien ne peut pas grand chose, un chef d'état.
22:18Il faut que le législateur, c'est-à-dire les députés,
22:21vote des lois qui changent les choses.
22:22Et là, Grégory, ça ne fait que commencer.
22:25Et il ne faut pas que ceux qui changent les lois.
22:28Il faut aussi que le peuple suive.
22:30Et ça, c'est encore plus compliqué.
22:31Et on va laisser la parole à...
22:33Et les syndicats, les organisations de toute nature,
22:36les ONG, tout le monde, vous avez raison.
22:37On n'y est pas tout à fait.
22:40Attendez, Grégory, je vous garde au chaud
22:42parce que Jean-Alphonse Richard vient d'arriver,
22:44mais je vous reprendrai, on vous reprendra avec Céline juste après.
22:46Bonjour Jean-Alphonse.
22:46Bonjour à tous.
22:47L'heure du crime, c'est à 14h.
22:49À 14h, avec aujourd'hui une affaire qui vient justement en miroir
22:51de ces faits de violence que vous relatez.
22:54C'est l'affaire Kevin Clabeau.
22:56Il a 18 ans, on est dans l'Oise à l'hiver 2007.
23:01Il est en train de passer son bac et il va tuer sa mère
23:04et son petit frère de 14 ans.
23:06Il va aussi essayer de tuer son père qui est rentré du travail.
23:09Et dans cette affaire qui est extraordinaire,
23:11vous allez voir, vous savez que les cas de cannibalisme
23:13sont très très rares en matière criminelle.
23:15Il y en a très très peu de cas.
23:17Et le légiste là va tout de suite noter des traces de morsure,
23:21d'antropophagisme, c'est comme ça que ça s'appelle.
23:24C'est un acte de criminel cannibale.
23:27Alors que va raconter ce jeune homme qui avait tout prévu ?
23:29Il avait poncé ses crimes, il avait organisé le carnage.
23:32C'est une enquête qui va nous mener très très loin
23:34dans les tréfonds de l'âme humaine.
23:37C'est pour ça que d'ailleurs elle est remarquable et très intéressante.
23:40« Tuer et manger, le cannibalisme, dans l'heure du crime, 14h sur RTL ».
23:45Nous serons à l'écoute bien évidemment
23:47et nous, nous continuons avec ces réflexions.
23:50Que faire pour éviter un nouveau nogent ?
23:52Vous nous appelez au 3210.
23:56Céline Landreau et Éric Brunet
23:57Les auditeront la parole sur RTL
24:00Mesdames, Messieurs, depuis hier tout le monde se pose la question
24:11comment éviter un nouveau nogent ?
24:14Les idées fusent, des portiques pour détecter les métaux
24:17à l'entrée des établissements, propose François Bayrou.
24:20Nous sommes avec Patrice, mon cher Patrice.
24:22Bonjour.
24:23Bonjour Patrice.
24:24Bonjour Céline.
24:26Qui êtes-vous Patrice ?
24:27Eh bien, Patrice, 62 ans, mécanicien d'entretien.
24:31Dans quel coin de France ?
24:32Châteauroux, dans le département de l'Inde, dans le centre de la France.
24:35Bien.
24:36Vous avez fait le 3210, on vous écoute.
24:38Eh bien, voilà.
24:39Moi, j'avais appelé il y a quelque temps justement
24:41pour parler de ces portiques.
24:43Parce qu'aujourd'hui, on n'essaye pas de faire,
24:46on dit de surtout, il ne faut pas le faire.
24:48Vous voyez ce que je veux dire ?
24:49Il y a quelque chose qui ne va pas en France.
24:51Et en plus, il y a un autre problème pour moi.
24:54Eh bien, les gamins d'aujourd'hui,
24:55il y a quelque chose qui ne va pas.
24:56Ils sont déjà livrés à eux-mêmes.
24:58Les parents travaillent.
25:00Donc, les parents sont partis le matin,
25:01les gamins forment la porte.
25:02L'après-midi, enfin le midi,
25:04ils rentrent manger ou ne rentrent pas manger.
25:05Le soir, ils sont arrivés à voir les parents.
25:07Ils font ce qu'ils veulent, comme ils veulent.
25:09Et puis les parents, quand ils sont fatigués,
25:10en arrivant fin de semaine,
25:11ils les laissent faire ce qu'ils veulent le week-end.
25:14Vous voyez ?
25:14Je ne sais pas si c'est à ce point-là partout quand même, Patrice.
25:17Vous savez, moi j'habite à la campagne.
25:20Quand on voit certaines choses, c'est ce qui se passe.
25:22Je vous dis, on en parlait des fois avec des collègues,
25:24moi je les appelle les enfants porte-clés,
25:25parce que c'est eux qui ouvrent, qui ferment.
25:27Les parents, il y a des fois, ils ne sont pas là.
25:30Et puis les gamins, ils sont livrés à eux-mêmes.
25:31D'ailleurs, vous pouvez faire un petit sondage.
25:33Il y a des gamins à 14 ans, ils ont déjà fumé le chichon.
25:35Ils savent déjà tout ce que c'est.
25:37Alors ne dites-moi pas que ça leur met les neurones en ligne.
25:39Non, ce n'est pas connu pour ça.
25:41Voilà.
25:42Donc, il y a plein de trucs qui ne vont pas.
25:44Et puis après, moi j'ai été gamin.
25:46Mes parents ne faisaient mon sac.
25:48C'est-à-dire que s'ils trouvaient quelque chose dans le sac,
25:49qui n'avaient rien à voir avec l'école,
25:51croyez-moi, je dérouillais.
25:52Aujourd'hui, les gamins, ils partent à l'école.
25:54Bon, déjà, ils ont des sacs.
25:55On ne peut pas appeler ça des sacs.
25:56Je ne sais pas comment on peut appeler ça.
25:58Je n'ai jamais vu ça.
25:59Franchement.
26:00Moi, je me souviens, en cours préparatoire,
26:02j'avais volé 5 francs.
26:03C'est 5 francs à l'époque.
26:04C'était la monnaie de la cantine
26:05qui était sur le bureau de la maîtresse.
26:07Je les avais piqué.
26:08Je les avais piqué parce que je trouvais
26:09que la pièce était belle.
26:11Mon père qui avait vérifié mon sac,
26:13la pièce traînait au fond du sac.
26:19Non, non, j'étais traumatisé 24 heures.
26:23Voilà, c'est ça.
26:24Et aujourd'hui, on a des enfants, les gamins,
26:26et ce n'est plus des intelligents,
26:28ils sont HPI, les gamins.
26:30C'est des petits génies.
26:31Je veux dire, arrive un moment
26:31pour mettre l'église au milieu du village,
26:33il y a quelque chose qui ne va plus.
26:34Vous vous rendez compte ?
26:35Le gamin de 14 ans, je suis sûr
26:36qu'il est plus balèze que moi,
26:38il s'est amené avec le couteau.
26:39Vous vous rendez compte ?
26:40Un gamin de 14 ans qui tue une personne de 31 ans,
26:43il y a quelque chose qui ne va pas.
26:45Moi, j'étais gamin, j'habite à la campagne.
26:46Je vous interromps, enfin, je vous repasse le micro.
26:50Alors là, ça touche un autre sujet,
26:52moi, qui m'interroge beaucoup,
26:53c'est le bien, le mal.
26:55Je ne suis pas spécialement américain
26:56avec cette vision un petit peu
26:57très dichotomie, mais quand même,
27:01peut-être que, je me dis,
27:03mais peut-être que ce gamin de 14 ans,
27:06il l'a tué en n'ayant pas conscience
27:08de la portée absolument tragique
27:11et définitive de son acte.
27:12Peut-être qu'à force de jouer à Call of Duty,
27:15il s'est dit, quand on est mort,
27:17on revit un peu.
27:18J'ai entendu d'ailleurs
27:19d'un micro-trottoir dans l'établissement
27:21de ce gamin, de jeune,
27:24qui disait, il ne faut pas la tuer,
27:26elle était sympa, c'est abusé.
27:28Ça ne se fait pas.
27:29Vous imaginez la réaction ?
27:30C'est abusé.
27:32Parce qu'ils sont déconnectés de la réaction.
27:34Parce qu'ils sont déconnectés de la réaction.
27:35On dit, ça ne se fait pas
27:36de piquer 10 euros.
27:38On ne dit pas, ça ne se fait pas
27:39de tuer quelqu'un.
27:40On dit, c'est une horreur.
27:41Enfin, on ne dit pas, ça ne se fait pas.
27:42Après, c'est des langages de jeunes.
27:45C'est des langages de jeunes
27:46avec des gens qui étaient sûrement
27:47en état de choc
27:48après avoir pour certains assisté à la scène.
27:51Je ne sais pas s'il faut surinterpréter
27:52des réactions à chaud d'adolescents
27:54qui ont vu une scène
27:55qu'ils n'auraient jamais dû voir.
27:57Oui, mais quand vous discutez avec des jeunes,
27:59moi, ça m'arrive de discuter
28:00avec des jeunes, des gamins et tout.
28:01Mais je suis désolé.
28:03Il y a des fois, vous vous demandez
28:03où c'est qu'ils sont.
28:04Nous, on a été gamins.
28:05Moi, j'ai été gamins.
28:06Je vous dis, j'habite à la campagne
28:07quand on était gamins.
28:08On avait des petits couteaux de poche,
28:09des petits opinels
28:10où on avait des petits couteaux.
28:12Jamais, j'ai emmené mon couteau à l'école.
28:14Et puis, je ne vous dis pas
28:14si jamais je l'avais emmené,
28:15comment ça serait-il ?
28:16Ça ne nous a jamais frôlé l'idée
28:19d'aller foutre à coups de couteau à quelqu'un.
28:21Je vous rassure, Patrice,
28:22pour la majorité des jeunes aujourd'hui,
28:23ce n'est pas non plus une obsession
28:25de mettre des coups de couteau.
28:27Vous voyez, moi, j'habite à Châteauroux.
28:28Il y a eu l'histoire du petit Matisse.
28:29Vous en avez entendu parler.
28:30On en a parlé je ne sais combien de temps.
28:32Le gamin, il a pris 8 ans.
28:38Le pauvre, mais n'empêche qu'il a qu'une personne.
28:40Il y a un petit gamin de 4 ans derrière.
28:41Le pauvre gamin, vous vous rendez compte,
28:42il va vivre, il n'y aura pas sa mère ?
28:44Moi, je n'arrive pas à comprendre.
28:45Moi, ça me fout.
28:46Mais d'une colère, vous ne pouvez pas savoir.
28:48Aujourd'hui, le système judiciaire,
28:50il est défaillant.
28:51Le système de l'éducation nationale,
28:53je suis désolé, mais il y a quelque chose qui ne va pas.
28:55Il n'y a plus rien qui va.
28:56On parle de l'école.
28:57Il n'y a pas d'infirmière,
28:58il n'y a pas de psychologue.
28:59Mais ils sont à l'école,
29:00ils ne sont pas dans un hôpital, bon sang.
29:08Je l'évoquais, le visage de Mélanie
29:09que j'ai découvert hier soir
29:10en regardant une chaîne d'info.
29:12Bon, on voit bien, c'est une femme
29:14qui explosait de rire.
29:17Elle a un visage d'ange et il y a un abruti
29:19qui lui a mis un coup de couteau.
29:20Et 31 ans, je vous dis,
29:22elle a son petit gamin de 4 ans
29:22qui ne verra jamais sa mère.
29:24Mais c'est quelque chose d'inadmissé.
29:25Pour moi, je vous dis,
29:26ça me fait bondir, c'est une honte de voir ça.
29:28Une honte.
29:28On est en France.
29:29Vous vous rendez compte,
29:30les générations qui ne sont pas ça avant nous,
29:31ils n'ont pas fait ça.
29:31On arrive en 2025,
29:33on est éduqués,
29:34on est tout ça.
29:34Et regardez ce qui se passe.
29:35Il y a quelque chose qui...
29:36Et c'est de pire en pire.
29:38C'est de pire en pire.
29:39Et vous évoquiez, Eric,
29:40à l'instant, Mélanie,
29:41on rappelle qu'une minute de silence
29:42sera observée demain
29:44en sa mémoire
29:45dans tous les collèges
29:46et lycées de France.
29:48Merci beaucoup, Patrice,
29:50pour votre appel.
29:51On a entendu votre colère légitime
29:53au 3210.
29:54Un autre sujet
29:55qui vous agace beaucoup,
29:56Mohamed Amra,
29:57ce narcotrafiquant
29:58qui s'était évadé
29:59à l'aide d'un commando
30:00qui avait tué
30:00deux agents pénitentiaires.
30:02Au péage d'Incarville,
30:03vous vous souvenez,
30:03en mai 2024,
30:05eh bien, il a été extrait
30:05de sa prison
30:06de Condé-sur-Sarthe
30:07dans le département de Lorne
30:08ce matin en hélicoptère
30:10pour aller
30:11être auditionné
30:12par un juge à Paris.
30:13Et ça,
30:14ça vous agace.
30:15A tout de suite.
30:16Contactez-nous gratuitement
30:17via l'appli RTL
30:19ou au 3210.
30:2050 centimes la minute.
30:21Les auditeurs ont la parole.
30:23Eric Brunet
30:23et Céline Landreau
30:24sur RTL.
30:26Bon, vous nous appelez
30:27parce que cette extraction
30:28de Mohamed Amra
30:30de sa prison dans Lorne
30:31pour aller voir
30:32un juge parisien
30:32toussant en hélicoptère,
30:34ça vous agace beaucoup.
30:36Écoutez d'ailleurs
30:37ce que disait
30:37il y a quelques temps
30:38le ministre de l'Intérieur,
30:39Bruno Retailleau,
30:40sur ce sujet.
30:41parce qu'on voit bien
30:42que chaque extraction
30:43non seulement consomme
30:44des moyens
30:45notamment de gendarmerie,
30:47les moyens du ministère
30:48de l'Intérieur,
30:48ça coûte cher
30:49aux contribuables,
30:50mais surtout,
30:51à chaque fois,
30:51ce sont des risques
30:52et nous nous sommes battus
30:53sur la loi de narcotrafic.
30:55Il y a un dispositif
30:56qui rendra obligatoire
30:57précisément
30:58l'audition de ces gens-là
30:59par visioconférence.
31:01C'est fondamental
31:02parce que sinon,
31:03nos policiers
31:03et nos gendarmes,
31:04les agents de la pénitentiaire
31:06peuvent risquer leur vie.
31:07Ça, c'était le 4 juin
31:09sur RTL.
31:09Bruno Retailleau
31:10interrogé par Thomas Soto.
31:12Mais ça n'a donc pas empêché
31:13ce matin,
31:14Mohamed Amra,
31:15de se rendre au palais
31:16de justice de Paris
31:17pour être interrogé
31:18par un juge
31:19sur son évasion
31:20meurtrière
31:21de l'an dernier.
31:23C'était au péage
31:23d'Ancarville.
31:24Ça avait coûté la vie
31:24à deux agents pénitentiaires.
31:27Philippe,
31:27vous nous avez appelé
31:29pour réagir
31:29à cette extraction.
31:30Bonjour.
31:32Oui, bonjour Céline.
31:33Bonjour Eric.
31:34Oui, je suis
31:35je suis scandalisé,
31:36et scandalisé,
31:38c'est vraiment une honte
31:39de voir la façon
31:41dont les choses se passent.
31:43Il n'y a plus d'argent nulle part.
31:45La justice n'a pas
31:46un budget suffisant.
31:48On va faire extraire
31:49M. Amra
31:50de sa prison
31:52avec un hélicoptère.
31:53J'ai vu quelques images
31:54il y a au moins
31:55à son arrivée
31:56six véhicules.
31:57Bon,
31:58combien,
31:58combien tout ça a coûté ?
32:00Est-ce que les gens du GIGN
32:02et les gendarmes
32:02n'ont pas mieux à faire
32:03que d'être mobilisés
32:04pour une chose pareille ?
32:06En revanche,
32:07quand il s'agit
32:08de Kim Kardashian,
32:09le juge prend
32:10un billet d'avion,
32:11se rend à New York
32:12pour l'entendre.
32:13Il y a vraiment
32:14des choses
32:15qui ne collent pas.
32:16Le juge avait le choix
32:17de se transporter lui-même
32:18avec son greffier.
32:20Ça aurait coûté combien ?
32:22Quatre billets de train.
32:23C'est pas...
32:23Voilà,
32:24quatre billets de train
32:25et encore,
32:26avec les réductions
32:27c'est peut-être moins que ça.
32:28On prend
32:29les gardiens de prison
32:30pour de la chair à canon.
32:32On sait très bien
32:32que ces gens-là
32:33quand ils sont déplacés
32:34font courir des risques énormes.
32:35La preuve,
32:36deux morts,
32:37deux blessés à l'année dernière,
32:38ça ne suffit pas
32:39à ce juge
32:40pour se dire
32:40je vais me rendre
32:41dans cette prison
32:43à compter sur Sarthe.
32:44Ça ne suffit pas.
32:45Qu'est-ce qu'il faut ?
32:46Vraiment,
32:47je suis outré.
32:48C'est un scandale.
32:49Il y a un article
32:50du code de procédure pénale
32:51qui a changé
32:52pour dire
32:52dans certains cas
32:54le juge se déplace.
32:55Oui,
32:55les juges sont déplaçables
32:56quand même.
32:57Ben oui,
32:58je suis d'accord avec vous.
32:59Moi,
32:59je ne connais pas tout
33:00mais ça s'assemble
33:03entre le Skype
33:05et puis
33:07le déplacement possible
33:08du magistrat.
33:09Je ne vois pas
33:10pourquoi on organise
33:11des usines à gaz
33:12très coûteuses
33:12et très complexes
33:13comme celle
33:14qui a eu lieu ce matin.
33:16Vous avez raison.
33:18Gaëlle est avec nous également.
33:20Gaëlle,
33:20bonjour ma chère Gaëlle.
33:21Bonjour.
33:22Bonjour.
33:23Qui est Gaëlle ?
33:24Gaëlle est directrice
33:26d'école primaire.
33:27Dans quel coin de France ?
33:29En Aquitaine.
33:30En Aquitaine.
33:31On vous écoute Gaëlle.
33:33Eh bien,
33:34je n'avais même pas,
33:35votre auditeur
33:36m'a rappelé
33:36le Kardashian.
33:38Et là,
33:38on est à mourir de rire.
33:40Franchement,
33:41et le...
33:42Donc moi,
33:42ce que je disais,
33:43c'est qu'au niveau
33:44de l'éducation nationale,
33:45ils ont arrêté les formations.
33:46Ah,
33:46il n'y a plus personne
33:46qui bouche,
33:47il n'y a plus de sous.
33:48Eh bien,
33:49Visio.
33:50Visio,
33:51et effectivement,
33:51en plus,
33:52il n'a même pas ouvert la bouche.
33:53Non,
33:54c'est effectivement RTL,
33:55vous le révélez ce midi.
33:56Il a choisi de garder le silence
33:57pour que ce soit passé.
33:58Ah, c'est une blague.
33:58Je ne le savais même pas ça,
33:59Céline.
34:00Je le découvre avec vous.
34:01Je n'ai pas entendu ce moment-là.
34:02En plus,
34:02il n'a rien dit,
34:03moi,
34:03Madame Rhin,
34:03au magistrat qu'il a reçu.
34:04À midi et demi,
34:05Planar Adénovitch,
34:06qui suit ce dossier
34:07de très très près,
34:08nous a indiqué effectivement
34:09qu'il n'a répondu
34:10à aucune question
34:11à ce stade.
34:12Donc après,
34:13s'il veut effectivement répondre là,
34:14peut-être que le juge
34:15peut se déplacer,
34:16mais enfin,
34:16il faut arrêter le délire.
34:25aux infirmiers
34:27et aux psychologues
34:28dont on a dans les écoles,
34:29parce qu'on n'a pas des tarés
34:30et on n'est pas des hôpitaux.
34:32Par contre,
34:32si on a besoin
34:33de plus en plus
34:33d'infirmiers et de psychologues
34:34dans les écoles,
34:35c'est à cause d'enfants
34:36qui sont en souffrance
34:39à cause des défaillances familiales.
34:41Des défaillances familiales, oui.
34:42Complètement.
34:43D'accord.
34:43Après ça,
34:44on pourrait passer la journée là-dessus,
34:45mais ce n'était pas le sujet.
34:46Mais effectivement,
34:47une visio,
34:48on ne va pas claquer
34:50des sous en hélico.
34:52Nous, il faut...
34:53Mais tout est comme
34:55ça en France.
34:55On baisse,
34:56on décale,
34:57on éteint,
34:58on ceci,
34:59on cela.
34:59Et par contre,
35:00lui,
35:00on va le chercher en hélico
35:01et youpi.
35:02Effectivement,
35:03on prend l'avion
35:03pour aller voir
35:04Mme Kardashian.
35:05C'est...
35:05Il y a des manques
35:06de cohérence assez fou.
35:08Complètement.
35:08C'est bien Gaël de le rappeler.
35:10Merci Gaël.
35:11David est avec nous.
35:12Il a fait le 3210.
35:12On fait tourner la parole
35:13dans les auditeurs.
35:14On la parole toujours
35:15sur ce sujet.
35:16Mohamed Amra,
35:17le narcotrafiquant
35:18qui s'était évadé
35:19à l'aide de ce commando
35:21en mai 2024.
35:23David.
35:24Bonjour David.
35:25Bonjour.
35:26Bonjour Céline.
35:27Bonjour Eric.
35:28Je crois David
35:29avec un regard
35:29peut-être un petit peu différent
35:30sur cette affaire.
35:33Bah écoutez,
35:34ça fait plusieurs jours
35:35que j'écoute la radio.
35:36Je suis branché sur RTL
35:37toute la journée,
35:38toute la nuit même
35:39puisque je suis boulanger.
35:40Donc vous m'accompagnez
35:42dans le travail.
35:44Vous êtes boulanger français
35:44en Italie ou ça ?
35:46Je suis boulanger français
35:47en Italie
35:48dans une petite ville
35:49méconnue de la Toscane
35:50qui s'appelle Florence.
35:51Et comme je m'appelle David,
35:55je suis l'autre David
35:55de Florence.
35:56Oui, d'accord.
35:57Et donc j'y suis très bien.
36:00Donc ça fait quelques années
36:01que je suis en Italie.
36:03Et je vous écoute en fait.
36:04Vous êtes un petit peu
36:05ma racine française
36:06du quotidien
36:07et je maintiens ce contact
36:09avec RTL
36:10pour un petit peu
36:10être au courant
36:11de ce qui se passe
36:11chez moi.
36:12Et voilà,
36:13ça fait plusieurs jours
36:14que j'écoute la radio
36:14et j'entends justement
36:16que Mohamed Amra
36:19va être envoyé à Paris
36:22en hélicoptère
36:23où au début
36:24ce n'était pas hélicoptère
36:24mais il ne savait pas trop
36:25comment il allait être
36:26amené à Paris.
36:27Donc je trouve ça
36:28complètement fou
36:29parce qu'un personnage
36:30comme ça ne devrait même
36:31pas sortir de prison
36:32ne serait-ce que
36:32pour fumer une cigarette.
36:34Et en rapport
36:36du fait que je sois en Italie
36:37en rapport au procès
36:40qu'il y a souvent en Italie
36:41avec des têtes de la mafia,
36:43avec des chefs de la mafia,
36:45il y a un code
36:45dans le code pénal italien
36:46il y a une loi qui fait
36:47que quand il y a danger
36:48d'évasion par exemple
36:49le juge peut décider
36:50de ne pas laisser sortir
36:52le prévenu de prison
36:53et c'est les juges
36:54qui se déplacent
36:54parce qu'il y a
36:55un gros danger
36:56ne serait-ce que
36:57pour les policiers
36:58mais aussi pour tout le monde
36:59autour.
37:00On n'oublie pas
37:00l'affaire du juge Borselli
37:02qui a été tué
37:02par l'explosion
37:03d'une voiture.
37:04Ils sont capables de tout.
37:05Donc je pense que
37:06vu le pédigré
37:07de M. Amra
37:08on est quand même
37:11à même de pouvoir
37:12se poser des questions.
37:13Un gars depuis l'âge
37:14de 11 ans
37:15qui joue en prison
37:16et qui fait
37:16de tout
37:18pour être un délinquant
37:20violent.
37:21Je ne vois pas
37:21pourquoi on a laissé
37:22ce gars-là sortir
37:23même avec le GGN
37:25ou la police autour
37:26même en hélicoptère.
37:28En plus
37:28il n'a rien dit.
37:29Il est parti voir les juges
37:30et il est resté muet.
37:32Donc ça peut juste
37:33peut-être donner l'idée
37:34à ses collègues
37:34de dire
37:35tiens maintenant
37:35on sait comment on peut faire
37:36pour le faire sortir.
37:37On a vu que ça se passait
37:38comme ça
37:39ça se passait comme ça
37:39à la police.
37:40On donne un petit peu
37:41d'indications
37:42peut-être
37:44à des gens
37:46malveillants
37:47qui suivent
37:48ce Mohamed Amra
37:48pour dire
37:50une autre chose
37:51sur les médias
37:52italiens.
37:53En fait
37:53quand il y a un jugement
37:54de personnes
37:55comme chef de la mafia
37:57personne n'en parle.
37:58Non.
37:59Ah oui
37:59on le découvre
38:00après quoi
38:01c'est-à-dire que
38:02les médias
38:02ne sont pas informés.
38:04Les médias
38:04ne sont pas informés
38:05sur le moment
38:06on est informés
38:07après.
38:08Tout se passe
38:08dans le silence
38:09et dans le secret
38:10de la police
38:11et de l'institution
38:12judiciaire.
38:13Et je trouve que ça
38:14c'est pas mal non plus
38:15parce que
38:15quand on a affaire
38:16à des personnages
38:17comme ça
38:17c'est mieux
38:17d'être prévoyant.
38:19Et d'être discret.
38:19Merci David Boulanger
38:21français de Florence
38:22en Toscane.
38:23Combien vous vendez
38:23votre baguette française
38:25aux Italiens
38:26à Florence David ?
38:28Je ne fais pas
38:29de baguette française.
38:30Ah oui ?
38:31Vous faites de la pâtisserie ?
38:32Non je fais du pain
38:34mais en fait
38:34le pain pour moi
38:35c'est universel
38:36et en Italie
38:37j'essaye de faire
38:39apprécier le bon pain
38:41à la manière française
38:42mais en fait
38:44non on n'a pas
38:45de définition
38:47de produit la baguette.
38:49On en fait un petit peu
38:50pour quelques restaurants
38:50mais ce n'est pas
38:51le produit face.
38:51Il y a un domaine
38:52où on sera toujours
38:53les meilleurs au monde
38:54même si peu à peu
38:55dans tout ça décline.
38:57Là où on sera
38:57toujours les meilleurs
38:58c'est la boulangerie,
38:59le pain
38:59c'est bien de chez nous.
39:02Et la pâtisserie aussi
39:03la pâtisserie française
39:04dans tous les concours
39:04internationaux
39:05encore aujourd'hui
39:05chaque année
39:06c'est les pâtissiers français
39:07qui gagnent tous les concours
39:08internationaux.
39:09Voilà un domaine
39:09d'excellence Céline.
39:11On vous apprend des trucs.
39:12Mais souvent
39:13souvent la pâtisserie
39:14le pain qu'on trouve
39:15sur les marchés
39:15parfois.
39:16Oui justement
39:16les chiens eux
39:17on les trouve plus
39:18sur les marchés
39:19parce que voilà
39:20qu'ils sont interdits
39:20dans un certain nombre
39:21de villes
39:22les chiens
39:23sur les marchés
39:23dans les espaces publics.
39:25l'esprit
39:25l'esprit
39:25no dogs
39:26ça vous révolte
39:27vos propriétaires
39:28de chiens
39:28ou pas ?
39:29A tout de suite.
39:29Jusqu'à 14h
39:31les auditeurs
39:32ont la parole
39:33sur RTL
39:33Et on en vient maintenant
39:43à ce sujet
39:43qu'on évoquait
39:44dans le journal
39:45de midi et demi
39:46ces villes
39:47qui décident
39:48de bannir
39:49les chiens
39:50des étals
39:51des marchés
39:52plus de chiens
39:53sur les marchés
39:55alors
39:55l'adjoint
39:57au maire
39:57qui était avec nous
39:59tout à l'heure
40:00en ligne
40:00d'Yvonne Lébin
40:01dans l'Inde
40:02nous expliquait
40:02que c'était
40:02d'abord
40:03pour des raisons
40:04de sécurité
40:05parce que
40:05des personnes
40:06âgées étaient tombées
40:06une petite avait été
40:07mordue
40:08pour des raisons
40:08d'hygiène
40:09aussi
40:09parce que parfois
40:10les chiens
40:11s'oubliaient
40:11entre les stands
40:14on va en parler
40:15avec vous
40:15Mireille
40:15bonjour
40:16Bonjour Mireille
40:18Bonjour Mireille
40:20Mireille est-elle
40:22avec nous ?
40:22Elle a peut-être
40:23Oui
40:23Si si je suis là
40:25On ne vous entendait pas
40:26pardon
40:26Mireille vous avez
40:28entendu cette information
40:29ça vous a fait réagir
40:30je crois que vous êtes
40:30propriétaire de chiens
40:31vous-même
40:32C'est ça oui
40:33j'ai eu plusieurs chiens
40:34j'en ai encore eu
40:35j'en ai encore une là
40:36et moi je l'emmène partout
40:38Même au marché ?
40:40Même au marché
40:41elle est tenue en laisse
40:42et puis on fait bien attention
40:44à ce qu'elle fait
40:44quand elle veut se poser
40:46on la tire
40:47on l'emmène ailleurs
40:48et quand par hasard
40:50il y a un accident
40:50rare
40:51on a un petit truc
40:54avec des sachets
40:54on ramasse
40:55et on cherche une poubelle
40:56pour mettre dedans
40:56Alors ce que disait
40:57l'adjoint au maire
40:58d'Yvonne Lébin dans l'Ain
40:59il disait
41:00mais en fait
41:01c'est pas que les chiens
41:02mordent etc
41:02ça arrive
41:03mais c'est souvent
41:04quand on voit
41:05des belles cerises
41:07des belles
41:07voilà
41:08on se déplace
41:09le chien est un peu derrière
41:11il y a une laisse
41:11et la densité de population
41:13est telle
41:13entre les étals
41:14qu'entre le chien
41:16et le propriétaire
41:17la laisse
41:18des tas de personnes âgées
41:20ou pas d'ailleurs
41:20se sont cassées la figure
41:22avec des fractures
41:23des hanches
41:24des clavicules
41:25c'est ça
41:26qui le redoutait le plus
41:27Oui
41:28alors ça je comprends bien
41:29moi je l'ai vu déjà
41:32sur une foire à tout
41:32le problème
41:34c'est que quand on va
41:34sur un marché
41:35dans un endroit
41:37où il y a beaucoup de monde
41:38faut pas avoir
41:39les laisses
41:39qui se déroulent
41:40toutes seules
41:40quand le chien
41:41tire dessus
41:41faut avoir une laisse
41:43qui fasse aller
41:44un mètre
41:45un mètre vingt
41:46maximum
41:47et là
41:47à moins de vous raser
41:49le postérieur
41:51les gens
41:51ils se prennent pas
41:52les pieds dedans
41:52quoi
41:52Et ça vous agace
41:54alors Mireille
41:55de voir que des villes
41:56comme ça
41:56décident d'interdire
41:58l'accès au marché
41:58aux chiens ?
42:00Ben oui
42:00ça m'agace
42:01parce que là
42:02on en est au marché
42:03ailleurs
42:04au bord de la mer
42:05faut pas les emmener
42:06à la plage
42:06on peut pas les promener
42:08dans les parcs
42:09parce que soi-disant
42:10ils font partout
42:11on fait quoi
42:13nos chiens
42:13ils n'ont plus le droit
42:14de sortir
42:14Oui
42:16c'est un peu
42:18comme la culture
42:18on n'a rien à voir
42:19mais ça me fait penser
42:20à la culture
42:20nos kids
42:21pas d'enfants
42:21certains hôtels
42:23disent pas d'enfants
42:24parce qu'on n'en veut pas
42:25certains
42:25voilà
42:26ça fait du bruit
42:27voilà
42:28moi je pense que
42:30je pense que si le chien
42:30est bien éduqué
42:31d'abord
42:32il fera pas n'importe où
42:33il va pas
42:33aller cavaler partout
42:34et puis
42:35les maîtres sont responsables
42:37quand même
42:37il faut bien
42:37qu'ils fassent attention
42:39à leur animal
42:39à propos d'éducation
42:43canine
42:43canine
42:43Mireille
42:44si vous voulez
42:44rester avec nous
42:45mais on va peut-être
42:45accueillir Pascal
42:46bonjour Pascal
42:47oui bonjour
42:49Mireille disait
42:50le problème
42:50c'est l'éducation
42:51des chiens
42:52c'est un problème
42:55d'éducation des chiens
42:56parce qu'il faut bien
42:56qu'on les éduque
42:57qu'on les socialise
42:58mais pour ça
43:00on ne va pas les laisser
43:01H24
43:02dans notre jardin
43:04ou dans la maison
43:05ou encore dans un appartement
43:06on est obligé
43:07de les emmener en foule
43:08si on veut
43:08des tout petits
43:09les habitués
43:11au contact de l'humain
43:12et de tous les humains
43:13que ce soit une foule
43:14ou que ce soit individuel
43:15quand on les balade
43:16et c'est un des seuls moyens
43:19qu'on ait
43:19et voilà
43:21par contre
43:22je vois les parents
43:23qui n'éduquent pas leurs enfants
43:24combien de fois
43:25bon j'ai des chiens
43:25qui ne sont pas méchants
43:26heureusement
43:26parce que
43:27encore une fois
43:28je les ai socialisés
43:29les enfants qui viennent
43:31et qui se jettent
43:32sur le chien
43:32sont demandés
43:34avant
43:34au préalable
43:35si le chien
43:36il est mordeur
43:37ou s'il ne l'est pas
43:37bon si il est mordeur
43:38en général
43:39on a une isolière
43:39mais il peut arriver
43:41qu'un chien soit surpris
43:42comme nous on l'est
43:43et crac
43:43hop
43:44il le pince
43:44après on se fait engueuler
43:46non
43:46quant à la propreté
43:48combien de personnes
43:49je vois fumer
43:50sur les étals
43:51oui
43:53c'est vrai
43:53oui
43:54avec
43:54avec les
43:55les mains sales
43:57les cabas
43:58ou les chariotes
43:59à rouler
43:59qui ont roulé partout
44:00enfin bon
44:01à un moment donné
44:02alors effectivement
44:03il y a toujours
44:05le maître
44:05qui ne va pas ramasser
44:06ou qui ne va pas prendre
44:07mais ce n'est pas parce
44:08qu'il y a un voleur au monde
44:09qu'on est tous voleurs
44:11merci Pascal
44:14Anne-Marie
44:14FL3210
44:15également
44:15on fait tourner la parole
44:16Anne-Marie
44:17l'interdiction des chiens
44:19bonjour
44:19bonjour monsieur Brunier
44:21bonjour madame Landreau
44:22bonjour
44:23je suis entièrement d'accord
44:24avec Mireille et Pascal
44:26c'est l'éducation
44:27moi j'avais une chienne
44:29Jack Russell Terrier
44:31de 12 ans
44:32elle m'attrapait un cancer
44:33en novembre 2024
44:34figurant la rate
44:35je l'ai amenée partout
44:38monsieur
44:38même à Bias
44:39dans le sud
44:39au niveau de la plage
44:41il n'y avait aucun
44:42aucun aucun aucun problème
44:44c'est une question
44:45d'éducation
44:46tout simplement
44:47dans ces conditions là
44:48monsieur le maire
44:49de Livonne
44:49l'adjoint
44:50c'est ce que je disais
44:51à votre collègue
44:52au standard
44:53qui met ici sur Lyon
44:54je vous appelle de là
44:56ici sur Lyon
44:57je l'ai amenée
44:57dans tous les marchés
44:58même en dehors de Lyon
44:59je n'ai jamais eu
45:01aucun problème
45:02j'ai fait faire
45:04ses besoins bien avant
45:05j'ai toujours fait faire
45:06ses besoins bien avant
45:07mais il n'y avait
45:08aucun problème
45:09merci beaucoup
45:11Anne-Marie
45:12vous êtes tous
45:13vent debout
45:13contre cette mesure
45:14qui a été prise
45:15par la mairie
45:16de Divonne-les-Bains
45:17dans l'un
45:17interdisant les chiens
45:18sur les marchés
45:20et merci beaucoup
45:20et merci beaucoup
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