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Regardez Les auditeurs ont la parole avec Vincent Parizot du 21 juillet 2025.

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00:00Du plomb et du succès incroyable de la pétition qui a été lancée sur le site de l'Assemblée Nationale.
00:07Avant de retrouver Antoine Cavallérou pour les infos, on va juste prendre la température au 3210.
00:13Retrouvez Daniel qui nous appelle de Lyon. C'est dans la Somme. Bonjour Daniel.
00:18Bonjour Vincent.
00:20Une question, est-ce que vous avez voté cette pétition ? Est-ce que vous avez signé cette pétition Daniel ?
00:26Oui, bien sûr. Et je l'ai signé au moment où on a basculé aux alentours d'un million de signatures.
00:32Et j'ai une autre question. Quelle est votre profession ?
00:35Je suis regretté et apiculteur amateur.
00:38Ah bah apiculteur, on comprend mieux. Et on vous retrouve dans quelques minutes.
00:43Le temps de repasser en revue l'actualité avec vous Antoine Cavallérou. Bonjour Antoine.
00:48Bonjour Vincent, bonjour à tous.
00:50Après un week-end marqué par des violences et au narcotrafic, sur RTL, le préfet de Léros appelle à responsabiliser les consommateurs de drogue.
00:58On verra ce que dit la loi précisément.
01:00Et évidemment, vous réagissez au 3210. Responsabiliser les consommateurs.
01:05Qu'est-ce que ça veut dire ? Est-ce que ça veut dire par exemple les sanctionner plus durement ou non ?
01:11Eh bah écoutez, on attend votre avis, vos témoignages. 3210.
01:13Au sommaire également, la CFDT reçue en ce moment au ministère du Travail, ambiance crispée lors d'un déjeuner autour du futur budget.
01:21Le low cost rapporte gros et quand les voyageurs payent le moindre bagage, le patron de Ryanair touche un bonus de 100 millions d'euros.
01:29Le Tour de France, pas d'étape aujourd'hui, mais un Vingegaard conquérant face aux journalistes.
01:33Et puis la ville de Calais dans le top 10 des destinations les plus prisées.
01:37Alors ça c'est formidable parce qu'on va passer aujourd'hui ces vacances sur la côte d'Opale dans le Calaisien.
01:44Notamment, en tout cas y compris lorsqu'on habite dans le sud.
01:47On décide d'aller prendre un petit peu l'air, un peu le frais dans le nord.
01:50C'est peut-être votre cas.
01:52En tout cas, défenseur de la côte d'Opale et du Calaisien, n'hésitez pas, 3210.
01:59RTL Midi
01:59Question du jour, comment mieux lutter contre les violences liées au narcotrafic ?
02:03Nîmes mise sur le couvre-feu. Il entre en vigueur ce soir dans plusieurs quartiers sensibles.
02:08Il concerne les moins de 16 ans non accompagnés.
02:09La ville du Gard a connu 8 fusillades dans deux semaines.
02:12A Béziers, ce week-end, une cinquantaine de jeunes encagoulés ont tendu un guetapant aux policiers, aux pompiers.
02:18Un appartement a été incendié suite à un tir de mortier.
02:20Un drame a été évité de peu.
02:21Là encore, c'est en lien avec le narcotrafic.
02:25Et pour le préfet de l'Hérault, invité de RTL ce matin, il faut responsabiliser les consommateurs.
02:30Le message de vérité qu'il faut passer, c'est vraiment auprès des consommateurs.
02:33On dit souvent que ces personnes, ces consommateurs ont du sang sur les mains.
02:37Ils auraient pu en avoir à Béziers-Ladevaise avant hier soir.
02:40Parce que les sapeurs-pompiers m'ont dit que la grande échelle est vraiment arrivée au bon moment
02:44pour sauver les habitants de cet appartement.
02:47Et moi, j'aimerais que nos concitoyens comprennent que s'il y a un trafic de stupéfiants,
02:52c'est d'abord parce qu'il y a des consommateurs.
02:54Et c'est d'ailleurs pour ça que nous délivrons le maximum d'amendes forfaitaires délictuelles.
02:59On en a mis 12% de plus par rapport à l'année dernière.
03:02Et on est dans un département où il y a beaucoup de contrôles de consommateurs.
03:06Le préfet de l'Hérault ce matin sur RTL.
03:09Bonjour Maxime Lévy.
03:10Bonjour.
03:11C'est un discours qu'on entend régulièrement, concrètement.
03:14Comment aujourd'hui les consommateurs sont responsabilisés, sanctionnés ?
03:18Eh bien, aujourd'hui et depuis 2020, celui ou celle qui est contrôlée avec une petite quantité de stupéfiants
03:23peut être sanctionné d'une amende forfaitaire payable immédiatement en espèces ou en carte bleue.
03:29150 euros si elle est payée dans les 15 jours, majorée à 450 euros si la personne contrôlée
03:34a dans sa poche un maximum de 50 grammes de cannabis ou 5 grammes de cocaïne,
03:40un seuil fixé par les autorités synonyme de consommation et non de revente.
03:44En 2024, 76% des sanctions pour consommation de stupéfiants étaient des amendes forfaitaires.
03:52Le but affiché est simple, sanctionner, faciliter le recouvrement et désengorger les tribunaux.
03:58Ensuite, l'Intérieur a lancé une campagne vidéo-choc en février dernier à destination des consommateurs.
04:04Un joint que l'on allume, un rail de coke qui prend feu et qui finit par embraser la silhouette d'un cadavre
04:10dessiné au sol à la craie pour notamment tenter de sensibiliser les 900 000 usagers quotidiens du cannabis en France.
04:18Maxime Lévy du service police et justice de RTL.
04:21Évidemment, on en parle avec vous au 3210, une amende forfaitaire de 150 euros.
04:27Est-ce que ça vous paraît suffisant ?
04:30Écoutez, on attend vos témoignages.
04:33Notamment si vous-même, vous êtes consommateur ou pourquoi pas policier, vous n'hésitez pas, 3210.
04:38On a également appris ce matin la mort hier soir d'un jeune de 19 ans à Blagnac, tué par balle dans cette banlieue de Toulouse.
04:44La victime était connue pour trafic de stupéfiants.
04:46Dans le dossier Delphine Jubilard, la justice ouvre un supplément d'information.
04:50Elle compte auditionner une ancienne petite amie de Cédric Jubilard.
04:54Elle qui a révélé récemment ceci.
04:56Cédric Jubilard lui a confié avoir étranglé son épouse la nuit de la disparition.
05:00C'était en décembre 2020 dans le Tarn.
05:03Suppression de deux jours fériés, monétisation de la cinquième semaine de congés payés, réforme de l'assurance chômage.
05:11Vous en avez entendu parler déjà il y a quelques jours.
05:14Le menu est copieux en ce moment au ministère du Travail.
05:17Astrid Panossian-Bouvet reçoit Marie-Lise Léon de la CFDT.
05:21Elle doit également rencontrer la CFTC dans la journée.
05:24Bonjour Pierre Herbulot.
05:25Bonjour.
05:25On le précise, les autres centrales boycottent le rendez-vous.
05:27Mais les syndicats présents, eux, comptent dire tout le mal qu'ils pensent des pistes de François Bayrou.
05:33Oui, un détricotage des acquis sociaux.
05:35Voilà comment la CFTC perçoit ces dernières propositions.
05:39Hors de question de négocier là-dessus avec le patronat.
05:42C'est ce que Cyril Chabagné, le patron du syndicat, va dire cet après-midi à la ministre du Travail.
05:46De quoi enfoncer le clou après la CFDT en ce moment même.
05:49Seuls les représentants de patrons reçus vendredi dernier sont enthousiastes.
05:53Puisque la CFECGC et la CGT ont décliné l'invitation d'Astrid Panossian-Bouvet, FO ira au rendez-vous.
06:01Mais fin août, pas question pour Frédéric Souillot, le secrétaire général, de faire une place dans son agenda à la ministre du Travail.
06:08En revanche, il a son lundi 1er septembre de libre.
06:10Journée d'intersyndicale dédiée à l'organisation, je cite, d'une riposte à la hauteur des attaques faites au travail.
06:17Pierre Herbulot du service économie de RTL.
06:201 300 000, la pétition contre la loi Duplomb continue de récolter des signatures.
06:25Cela va permettre un débat sur ce texte, critiqué notamment pour la réintroduction de certains pesticides.
06:30La présidente de l'Assemblée nationale se dit favorable à la discussion.
06:34Mais Yael Brunpivet rappelle qu'il n'est pas question de revenir sur la loi votée.
06:38En tout cas, la discussion avant l'Assemblée nationale, elle va se tenir ici, sur RTL.
06:42Puisqu'on va en parler avec les auditeurs dans quelques minutes.
06:45Deux minutes, on parle de Ryanair parce que, oui, c'est la première compagnie aérienne en Europe.
06:51Et les bénéfices de Ryanair s'envolent.
06:53La compagnie low-cost irlandaise vient de publier ses résultats du premier trimestre.
06:58Son bénéfice net double par rapport à l'an dernier 820 millions d'euros.
07:02Cela s'explique notamment par la hausse des prix des billets.
07:04Mais aussi, Nathan Bocart, par des méthodes régulièrement critiquées.
07:09Oui, trois d'entre elles sont d'ailleurs au cœur d'un bras de fer juridique.
07:12D'abord, le fait de surfacturer les bagages cabine.
07:15On a même appris ce mois-ci que Ryanair donnait des primes aux agents d'aéroports britanniques
07:19pour qu'ils facturent les bagages hors format.
07:21Autre pratique, faire payer 50 euros pour imprimer sa carte d'embarquement à l'aéroport.
07:27Ou encore, tenez-vous bien, facturer le choix du siège aux accompagnateurs de personnes dépendantes
07:32en situation de handicap, par exemple.
07:34C'est dire si la compagnie irlandaise ne recule devant rien.
07:37Cette année, elle a même vendu des billets pour un aéroport qui s'est avéré fermé au moment du voyage.
07:42Et tout ça sans parler du fondateur de l'entreprise.
07:46Michael O'Leary, le PDG de Ryanair qui vient de se verser une prime de 100 millions d'euros,
07:51est connu pour ses prises de parole provocantes.
07:53Il a proposé de faire voyager les gens debout,
07:55de faire payer les toilettes en vol,
07:57voire de surfacturer les personnes obèses.
08:00Pas de quoi freiner l'engouement des voyageurs.
08:03Ils sont 200 millions par an à voler sur Ryanair.
08:05O'Leary vise les 300 millions d'ici 10 ans.
08:08Rappelons que la majorité des ONG écologistes affirme que la réduction du trafic
08:12est le seul moyen de freiner le réchauffement climatique causé par l'aérien.
08:16Michael O'Leary, lui, a sa vision du sujet.
08:18Je le cite.
08:19La meilleure chose à faire avec les écologistes, c'est de les flinguer.
08:22Fin de citation.
08:23Nathan Bocard dit les choses clairement.
08:26C'est peut-être la rançon du succès.
08:27En tout cas, il se verse une prime de 100 millions d'euros.
08:31Il est généreux avec lui-même.
08:3313h et 9 minutes, c'est l'heure du cyclisme de la Grande Boucle,
08:37même si on ne roule pas.
08:37Tour de France 2025 sur RTL.
08:42Du répit pour les forçats du Tour.
08:44C'est journée de repos ce lundi après la victoire hier de Tim Wellens à Carcassonne.
08:50Le lieutenant de Pogacar qui s'est imposé le sloven maillot jaune
08:53avec plus 4 minutes d'avance sur son rival Vingegaard.
08:57Le Danois de la Visma qui semble un peu esselé, pas très soutenu par son équipe.
09:01C'était le constat en tout cas de Laurent Jalaber ce matin dans le journal de 8h.
09:04Bonjour Hortense Crépin.
09:05Bonjour.
09:06Vingegaard s'est exprimé ce matin devant la presse.
09:09Dans quel état d'esprit ?
09:10Eh bien, le Danois est apparu convaincu, convaincu que son tour n'est pas terminé
09:14et qu'il peut encore lever les bras à Paris en fin de semaine.
09:17Je pense toujours que je peux le gagner.
09:20Bien sûr, cela semble très compliqué.
09:22Maintenant, le fossé est grand.
09:23D'habitude, mes forces sont là en troisième semaine.
09:25Nous devons attaquer.
09:26Soyons honnêtes, j'ai plus de 4 minutes de retard.
09:29Donc, on doit essayer de faire quelque chose.
09:30Mais là encore, je ne vais pas vous en dire plus.
09:32Une stratégie secrète.
09:34Et c'est justement l'un de ses coéquipiers, Wout Van Aert, pointé du doigt hier par
09:38Tadej Pogacar, comme n'ayant pas soutenu son leader, qui s'est ensuite présenté à
09:42la presse.
09:43Il répond aux Slovènes.
09:44Ça ne m'affecte pas et je pense que l'équipe non plus.
09:47Tadej Pogacar se plaint de quelque chose qui n'existe pas hier.
09:51Nous avons roulé pour la victoire d'étape.
09:53Tout le monde était là et essayait de prendre l'échappée.
09:55Et c'est pour cela qu'on était à l'avant.
09:57Donc, c'est normal que nous continuions de faire ça.
09:59L'attitude des frelons de la vie Smally The Bike sera donc largement scrutée demain
10:03dans une étape qui aura pour finale l'ascension du Mont Ventoux.
10:07Merci Hortense.
10:08On a hâte et on vous retrouve ce soir.
10:09Vous ne prenez pas de repos.
10:11Le club Joalabert, c'est à 18h30.
10:13Alors, Claire va nous le dire dans un instant.
10:16Vous l'avez remarqué, le temps n'est pas vraiment au beau fixe aujourd'hui.
10:19Mais le nord de la France attire, quoi qu'il en soit, de plus en plus de vacanciers.
10:24Et une ville particulièrement, Calais, qui se liste dans le top 10 des destinations les plus prisées
10:29selon Trainline, le site de réservation de publier son classement pour cet été 2025.
10:34Romaric Caillant vous retrouve sur place.
10:36Les habitants sont plutôt surpris.
10:38Les touristes, eux, sont ravis.
10:39Oui, sur la digue, Fanny se promène avec son fils.
10:42Calais, depuis cinq ans, leur destination pour les vacances d'été.
10:45Elle n'est pas du tout étonnée par ce classement.
10:47On est du Vaucluse et on vient.
10:49Chaque été, oui.
10:50Ça me surprend, mais je comprends quand même.
10:52Et il y a beaucoup plus de touristes d'autres départements de France qu'on avait moins avant, je trouve.
10:56Moi, personnellement, j'ai remarqué ça.
10:58La famille vient surtout chercher à Calais de belles plages bien moins bondées que celles du sud.
11:02Tout le monde n'est pas concentré au même endroit.
11:04Je veux dire, on n'est jamais tous collés.
11:07Puis les gens du nord qui sont sympathiques.
11:10De son côté, Colette, retraitée, bronze sur le sable.
11:12Dans le sud, elle ne supporte plus la chaleur.
11:15Oui, parce que ça commence à être excessif, la chaleur.
11:18Hier, ils avaient 37 à grande note.
11:20Moi, j'ai la clim dans la maison.
11:23Mais à 9h le matin, il commence à faire très très chaud.
11:26Donc, on rentre, on met la clim et on ne peut pas se promener.
11:29Alors qu'ici, vous pouvez prendre un bol d'air frais ?
11:31Absolument, on se promène.
11:32On met un gilet, s'il fait un peu frais et puis c'est bon.
11:35Ici, on est entre 20 et 25.
11:36Il faut dire que Calais est facilement accessible en train.
11:40Comptez en moyenne deux heures pour un trajet en TGV depuis Paris.
11:43Un reportage de Romare Caillac à Calais pour RTL.
11:46Et je vous donne tout de même le trio de tête du classement.
11:49Agde, Hier et Deauville.
11:51Oui, mais nous, ce qui nous intéresse, évidemment,
11:53c'est ceux qui vont chercher dans le Calaisie, dans le pays calaisien,
11:57je veux dire, tout ce qui fait le bonheur.
12:00De la fraîcheur et de la chaleur.
12:01Mais voilà.
12:02Et c'est peut-être votre cas.
12:04Et j'aimerais bien que vous nous en parliez, témoignez,
12:06au 30 de 10.
12:07Claire Delorme, dans le Calaisie, du côté de Calais,
12:12quelle météo aujourd'hui ?
12:14Il ne fait pas bien chaud, 22 degrés pour l'après-midi.
12:16Ce n'est pas grave, ce sera sympa quand même.
12:18Mais oui, la chaleur, elle est dans le cœur.
12:20On sera 2 à 3 degrés en dessous des normales,
12:23et ce, sur les trois quarts du pays cet après-midi,
12:25avec beaucoup de grisailles et puis ponctuées d'averses.
12:28Des averses qui seront un petit peu plus nombreuses sur un large quart nord-est
12:31et qui prendront d'ailleurs une tournure orageuse.
12:33Mais bon, rien à voir avec ce qu'on a eu la veille.
12:35Retour au calme dans le sud-est,
12:37particulièrement en Méditerranée,
12:39où on aura un ciel bien lumineux.
12:40Encore un petit peu de Mistral, Tramontane, 50 km heure.
12:43Et puis, que ce soit le sud-ouest,
12:45que ce soit l'arc atlantique ou encore en direction des Alpes,
12:47ce sera un ciel, oui, très nuageux,
12:49avec là aussi quelques averses,
12:50mais qui seront beaucoup plus éparses que dans le quart nord-est.
12:52Donc des températures, je vous le disais,
12:54bien fraîches pour la saison.
12:55Donc nous aurons 22 degrés à Lille, 22 degrés également à Paris,
12:5820 degrés à Brest, 23 degrés à Metz.
13:01Puis on va vers le sud, plus, oui, on gagne quelques degrés.
13:03On aura 26 degrés à Mont-Omban.
13:05Et toujours ces fortes chaleurs en Méditerranée,
13:07même si elles sont moindres par rapport aux jours précédents.
13:10Ça peut se traduire jusqu'à 31 degrés
13:11sur le porton méditerranéen et la basse moyenne vallée du Rhône.
13:14Merci Claire !
13:15Il est presque 13h15.
13:17On va marquer une petite pause.
13:18Et puis c'est à vous, maintenant, de jouer.
13:21On va vous retrouver, notamment Daniel, qui a fait le 30 de 10.
13:24Mais vous êtes nombreux à vouloir évoquer cette pétition contre la loi Duplomb.
13:29A tout de suite !
13:31Des auditeurs qui se mobilisent en masse au sujet de cette pétition
13:44qui a recueilli 1 300 000 signatures désormais
13:49contre la loi Duplomb, loi qui est censée protéger les agriculteurs,
13:55qui autorisent notamment la réintroduction sous condition d'un pesticide néonicotinoïde
14:01jugé, selon certaines études, dangereux et cancérogènes,
14:05pourtant autorisé dans le reste de l'Europe.
14:08Alors, on retrouve notre ami Daniel.
14:11Je dis qu'on retrouve parce que vous étiez là il y a près d'un quart d'heure.
14:13Daniel, vous nous disiez que vous avez voté la pétition
14:17parce que vous êtes, j'imagine que c'est lié, vous-même apiculteur,
14:21apiculteur amateur.
14:23Est-ce que vous êtes certain, Daniel, du lien entre les pesticides
14:29et ce qu'on a constaté comme étant une diminution très importante
14:33du nombre des abeilles ?
14:35Oui, bonjour d'abord.
14:37Bonjour, re-bonjour, oui, Daniel.
14:38Re-bonjour.
14:39Oui et non.
14:41Je pense que les études faites prouvent largement que la biodiversité
14:47est menacée par ce néocotinodien.
14:50Personnellement, j'ai mis en place, bon, je n'ai que quatre gruches,
14:56mais j'ai mis en place tous les éléments, c'est-à-dire des zones mélifères,
14:59de façon à avoir une production, entre guillemets, correcte.
15:04Et bon, il s'avère que même hors abeilles,
15:08on a une diminution notable des insectes.
15:14Voilà.
15:14Donc vous avez voté la pétition ?
15:16Ah oui, et j'ai voté au moment où elle a basculé, où elle a passé le million.
15:20Donc j'étais assez fier d'ailleurs.
15:22Je me dis que c'est moi qui ai fait passer le million, mais non.
15:24Mais pourquoi vous avez décidé de voter, enfin de la signer,
15:29à partir du moment où elle a passé le million ?
15:31Oh, je l'ai signé.
15:33Vous avez couru au secours de la victoire, non ?
15:37Non, pas du tout.
15:38Oui et non, non.
15:40J'ai signé d'autres pétitions bien avant, concernant les néocotinodiens,
15:44il y a cinq ou six ans déjà.
15:46Le fait qu'elle se passe au million, ce n'est qu'un gag, je dirais.
15:52Ce n'est pas la raison pour laquelle je n'ai pas couru
15:54comme les coureurs de Télé France après l'étape.
15:58Et maintenant, j'ai envie de vous demander, Daniel, parce que...
16:04Maintenant, je suis sceptique, parce que...
16:07Bon, on va avoir un débat, je l'espère, à l'Assemblée,
16:11mais bon, sans impact sur la loi actuelle.
16:14Donc, ma vraie question aujourd'hui, c'est...
16:19Comment faire pour qu'un sénateur ou un député,
16:24puisque un des deux peut proposer une loi,
16:27puisse faire pour...
16:29Défaire.
16:30Défaire, en fait.
16:31Voilà, il faut faire pour défaire,
16:33parce qu'effectivement, la loi, elle est adoptée,
16:35elle n'attend plus que d'être promulguée,
16:38et Emmanuel Macron ne peut pas s'y opposer.
16:42Ça, c'est...
16:43La constitution ne le permet pas.
16:46Exactement.
16:46Alors, restez avec nous, parce que cette émission est une émission de débat, Daniel.
16:50Et je voudrais qu'on accueille des agriculteurs,
16:52des agriculteurs dont les avis sont partagés.
16:54Vous allez l'entendre.
16:55Mais tout d'abord, parole à Mathieu, du côté de Château-Thierry.
16:57Bonjour, Mathieu.
16:59Bonjour, Vincent.
16:59Bienvenue.
17:01Qu'est-ce que vous pensez, vous, de cette pétition,
17:04qui, je le rappelle, ça y est, a recueilli 1,3 million de signatures ?
17:09Moi, ce qui m'agace un petit peu, c'est toute la guérilla idéologique qu'il y a derrière tout ça.
17:14C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on résume une loi agricole qui est franchement une loi minima.
17:18On aurait pu faire beaucoup plus, mais on a déjà vu à quel point c'était compliqué.
17:21Et on la résume à une histoire d'une dérogation sur un produit phytosanitaire
17:25qui est utilisé partout en Europe.
17:26C'est vrai que la loi est beaucoup, beaucoup, beaucoup plus large.
17:30Mais c'est la terminologie.
17:32C'est les méga, c'est les poulaillers XL, c'est les tueurs d'abeilles.
17:38Sur les réseaux sociaux, on m'a quand même souhaité, j'ai réagi,
17:41on m'a quand même souhaité un bon cancer.
17:42On arrive dans un niveau quand même de débat.
17:45Vous savez que dans le débat de 2025, la nuance est rare.
17:48Oui, mais je fais une aparté parce que vous voyez tout à l'heure
17:51la façon dont ça a été traité avec cette malheureuse femme,
17:54malheureusement, qui a un cancer.
17:55Il faut savoir quand même que des pilules constrassétives,
17:57aujourd'hui, sont responsables, augmentent le risque de cancer du sein de 20%.
18:02Elle a reconnu qu'elle ne savait pas si son cancer était lié à ça,
18:05mais qu'elle est particulièrement sensibilisée à tout cela
18:08parce qu'elle-même est atteinte d'un cancer.
18:10Mais elle ne fait aucun lien, elle-même.
18:13Oui, oui.
18:15En tout cas, tout ça pour dire qu'il y a quand même un sujet,
18:17c'est que, moi je vais vous dire, je ne suis pas là pour défendre les phytos.
18:20Je suis là juste pour défendre nos filières,
18:22j'essaie de faire mieux.
18:23On ne parle pas de transition, en fait.
18:26Il n'y a pas de notion de transition écologique.
18:28Moi, j'ai fait un bilan carbone sur mon exploitation.
18:30Je mets en place des pratiques aujourd'hui
18:31pour essayer de conserver mes sols, pour essayer de faire mieux.
18:34Qu'est-ce que vous faites comme agriculture, Mathieu ?
18:37Moi, je suis en céréales, donc céréales-bécraves.
18:40Grande culture, plutôt, je produis du lin,
18:42je produis du maïs, je produis du colza.
18:44D'accord.
18:45Vous utilisez beaucoup de produits phytosanitaires ?
18:48J'en utilise une quantité qui est nécessaire,
18:52mais qui est modérée, vu le coût que ça en est.
18:56Déjà, avec un cahier d'écharges quand même très précis,
18:59avec des produits qui sont homologués.
19:01Alors, ce n'est pas de gaieté de cœur,
19:02mais après, il faudra, peut-être qu'il y a un grand débat
19:05sur la souveraineté, de se dire, bon,
19:07est-ce qu'on accepte de désagriculaturiser notre pays
19:11pour de bon, cette fois-ci ?
19:12On l'a fait avec l'industrie, pourquoi pas le faire avec l'agriculture ?
19:14Et puis, ce qui pose problème,
19:16c'est que le produit en question,
19:19de la catégorie des néonicotinoïdes,
19:24il est autorisé dans le reste de l'Europe.
19:26C'est quand même ça qui pose problème.
19:29Vous regardez aujourd'hui, dans les supermarchés,
19:32regardez-le, tous les premiers prix en sucre
19:34viennent d'Allemagne ou des pays de l'Est.
19:36Pourquoi ? Compétitivité.
19:38Donc, en fait, on importe l'agriculture qu'on ne veut pas.
19:40C'est ce qu'on dit depuis juste deux ans, en fait.
19:42Et là, on arrivait à se faire déboulonner notre loi
19:45parce qu'il y a quand même beaucoup d'arguments anticapitalistes
19:48derrière tout ça, quand même.
19:49Je respecte tous les circuits.
19:50Vous voyez, hier, j'ai échangé avec quelqu'un
19:51qui fait des circuits courts,
19:52qui a la confédération paysanne, c'est très bien.
19:55Il faut différents modes d'agriculture.
19:57Mais si demain, on fait tous du circuit court
19:59et qu'on cotise tous à la confédération paysanne,
20:01les marchés vont se retourner
20:02et tout le monde ne gagnera plus sa vie.
20:04Enfin, je pense qu'il faut nourrir la masse, malheureusement.
20:07Il faut faire des efforts.
20:08On a déjà une conscience en tant qu'agriculteur.
20:10Moi, j'ai un bac plus 6.
20:11Vous voyez, je ne pense pas être un fou et riz.
20:14J'ai des enfants.
20:15Enfin, j'essaie de faire du mieux possible,
20:17mais on ne peut pas nous remettre des boulets au pied
20:19tout le temps, tout le temps, sinon on va le...
20:21Enfin, je reprends la filière de la betterave.
20:25Nos filières sont imbriquées, en fait.
20:26C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on produit du sucre avec la betterave,
20:29mais on va aussi produire des sous-produits,
20:30donc de la pulpe,
20:31qui va permettre de nourrir nos bovins,
20:33qui va permettre d'alimenter des méthanisations agricoles.
20:37Et on a aussi, pendant le restant de l'année,
20:38on va travailler avec de la luzerne dans nos usines.
20:41Donc, si on fait tomber une filière,
20:42on n'en fait pas tomber qu'une,
20:43mais on en fait tomber plusieurs.
20:45Et ça, c'est antinomique de ce que j'entends depuis deux jours.
20:47Benoît Bidoux qui nous dit qu'il faut allonger les rotations.
20:49Mais si on commence à faire tomber demain la filière de la betterave,
20:52je vous dis que derrière, c'est l'élevage qui va suivre,
20:54et puis ça sera la filière de la luzerne.
20:55Alors, je le disais, Mathieu, restez avec nous.
20:57Je crois que Daniel est toujours en ligne,
20:59mais ce qui est intéressant,
21:00c'est de voir que chez les agriculteurs eux-mêmes,
21:02il y a débat.
21:04J'accueille avec plaisir Bernard.
21:06Bonjour Bernard.
21:07Oui, bonjour.
21:08Ancien agriculteur.
21:09Ancien agriculteur à la retraite, effectivement.
21:12Et opposé à la loi du plomb, pourtant.
21:15Oui, oui, parce que...
21:16Mais alors, je parlais...
21:18Parce que vous entendez, Mathieu, les arguments de Mathieu.
21:20Oui, alors effectivement,
21:22ce sont des produits très efficaces.
21:25Mais il faut savoir que ce sont des produits
21:27qui sont systémiques,
21:29qui pénètrent dans la sève de la plante.
21:31Et exactement comme le gros chaud,
21:33il y a quelques années,
21:34qui enrobait les graines de tournesol.
21:36Et ce sont des produits
21:38qui perturbent les neurones des abeilles,
21:42et peut-être des nôtres,
21:43parce qu'on est consommateur
21:44des plantes qui sont venues
21:47avec ces insecticides.
21:48Et le gros chaud était un produit
21:52qui était persistant pendant deux ans
21:54dans le terrain,
21:55quand il était employé.
21:57Il ne l'est plus aujourd'hui, précisément.
22:00Au niveau du gros chaud,
22:01mais les dicotinoïdes ont été revotés.
22:05Et le problème se pose.
22:09Mais vous avez entendu Mathieu, quand même,
22:11qui nous dit,
22:11attention, parce que si on continue dans cette voie-là,
22:14on va perdre toute une filière.
22:16Et la filière betteraviaire,
22:19ce n'est pas uniquement le sucre en poudre.
22:21Ça va beaucoup plus loin.
22:22Oui, tout à fait.
22:23Parce que je connais quand même
22:24le problème de l'agriculture.
22:26J'avais des vaches laitières à l'époque.
22:28Et donc, ce qu'il faut quand même
22:31penser fortement,
22:33c'est la santé de la population.
22:35Alors moi, je vais plus loin.
22:37Effectivement, ces produits-là
22:38sont employés dans l'Europe.
22:40Mais ce serait à l'OMS,
22:43l'Organisation Mondiale de la Santé,
22:45d'interdire la production
22:46de tous ces produits
22:48qui sont néfastes pour la santé.
22:50Ça, c'est certain.
22:51Mathieu, vous êtes toujours là ?
22:53Est-ce que Mathieu est toujours là avec nous ?
22:55Oui, tout à fait.
22:56C'est vrai que si on avait,
22:58j'allais dire,
23:00une unité,
23:01au moins au niveau européen,
23:02Bernard parlait de l'OMS,
23:03moi je disais déjà au niveau européen,
23:06ça serait beaucoup plus simple.
23:08Ah ben, ça serait beaucoup plus simple.
23:09Mais le problème,
23:10c'est qu'on se concentre toujours
23:12sur là où on a une capacité
23:14à, entre guillemets,
23:16de nuisance.
23:16Et malheureusement,
23:18en France,
23:18on excelle dans ce sens-là.
23:19Je fais un rapprochement aussi.
23:20Hier soir, mon fils me dit,
23:21regarde,
23:22il y a plein d'avions dans le ciel,
23:23on est pile quoi le soir,
23:23un coup de l'arrière aérien.
23:24Je lui ai fait la blague,
23:25je lui ai dit,
23:25oui, mais il faut bien
23:26que les gens qui t'expliquent
23:27comment faire ton métier
23:28puissent...
23:29Non, mais on en est de là, quand même.
23:30Je veux dire,
23:31l'aérien aujourd'hui
23:32est en train d'utiliser
23:33des agrocarburants,
23:34des biocarburants,
23:35mais on ne leur demande pas pour...
23:36Il y a des notions de transition,
23:37en fait.
23:38C'est un vrai sujet,
23:38les notions de transition.
23:40Donc oui, effectivement,
23:41au niveau européen,
23:41il faudrait qu'on y aille pour de bon,
23:43qu'on ait enfin une réglementation
23:45qui soit commune.
23:45En tout cas,
23:46les agences européennes
23:48n'ont pas interdit...
23:49Ça m'ennuie de défendre
23:50cette molécule,
23:51parce qu'encore une fois,
23:51la loi ne se réduit pas qu'à ça.
23:54Et c'est une dérogation
23:57pour trois ans.
23:59On l'utilise avec parcimonie,
24:00si vraiment c'est nécessaire,
24:01mais l'hystérisation du débat
24:02qu'il y a derrière tout ça,
24:03la façon dont l'emballement...
24:05Enfin, si être écologique,
24:06c'est signer une pétition
24:08et s'acheter une bonne conscience
24:09un peu de frais,
24:10allons-y.
24:11Enfin, ça ne peut pas être ça, quoi.
24:13Voilà.
24:13Et je pense qu'il y a un vrai...
24:14Moi, il y a un vrai problème
24:15de coupure aussi,
24:16avec malheureusement
24:17les urbains
24:18et parfois les ruraux,
24:19c'est que cet éloignement
24:21peut-être de l'agriculture,
24:22de la campagne,
24:25fait peut-être qu'on idéalise
24:26aussi un mode d'agriculture
24:27qui n'existe plus.
24:28Quand on se dit
24:28comment on faisait à l'époque ?
24:30À l'époque,
24:30il y avait aussi des problèmes
24:31de famille,
24:31des problèmes d'Henri
24:33qui étaient impropres
24:34à la consommation.
24:35Donc, laissez-nous le temps.
24:37Laissez le temps
24:38à la recherche et à la science
24:39parce que parfois,
24:40la science aussi est prise à défaut
24:41et parfois,
24:42on l'utilise
24:42ou parfois,
24:43on ne l'utilise pas
24:43à bon escient,
24:44un peu selon.
24:45Donc, laissez-nous le temps
24:47de faire nos transitions
24:47et aidons la recherche
24:49et allons de l'avant
24:50et surtout gardons nos filières
24:51parce que nous,
24:52nous, elles sont malmenées
24:53ou elles disparaissent pas à être ronds.
24:55Remontez une filière,
24:56ce n'est pas possible.
24:57Merci beaucoup.
24:58Laissez-nous le temps
24:59de faire notre transition.
25:02Discours plein de sagesse
25:03d'un agriculteur
25:04qui n'utilise pas
25:05les produits chimiques
25:07par plaisir.
25:07On l'a bien compris.
25:09Merci beaucoup, Mathieu.
25:11Merci à Bernard aussi
25:12d'être intervenu.
25:13On n'en a pas totalement fini
25:14avec ce dossier
25:15puisque je sais que Marc
25:16nous appelle de Paris.
25:19Il est lui-même
25:19petit-fils d'agriculteur
25:21et il a signé la pétition.
25:22On en parle
25:23et puis ensuite,
25:23on va ouvrir le dossier
25:25des couvre-feux,
25:27notamment celui de Nîmes.
25:28Utile, efficace,
25:29on vous attend.
25:3030 de 10.
25:32Contactez-nous gratuitement
25:33via l'appli RTL
25:34ou au 30 de 10.
25:3550 centimes la minute.
25:37Vincent Parizeau.
25:38Les auditeurs ont la parole
25:40sur RTL.
25:40En tout cas,
25:42le succès de cette pétition
25:43contre la loi Duplomb
25:46censée protéger
25:47les agriculteurs
25:49et qui, vous le savez,
25:50fait débat
25:50notamment autour
25:52de la réintroduction
25:54sous condition
25:55d'un écotinoïde
25:57jugé par certaines études
26:00dangereuses
26:00ou cancérogènes.
26:01Ce succès,
26:03il se retrouve
26:04ici au 30 de 10.
26:05Vous êtes très nombreux
26:06à vouloir intervenir.
26:08Favorable ou non
26:09à la loi Duplomb,
26:10y compris chez
26:11les agriculteurs.
26:13Je tiens à le dire.
26:16On a Pierre.
26:17Tiens,
26:17on a Pierre,
26:18mais on a...
26:19Pierre sera avec nous
26:20dans un instant, pardon.
26:21Mais on a Marc.
26:22Marc,
26:23petit-fils d'agriculteur.
26:24Donc, j'imagine
26:25sensible à la cause agricole.
26:27Bonjour, Marc.
26:28Bonjour.
26:29Oui, tout à fait.
26:30Bien sûr.
26:31J'ai signé la pétition,
26:34bien sûr.
26:35Vous avez signé la pétition
26:36même si vous êtes
26:37petit-fils d'agriculteur.
26:38Exactement, tout à fait.
26:39Parce qu'en fait,
26:41bon, maintenant,
26:41il n'y a plus du tout
26:42d'agriculteur dans la famille
26:43puisque mes grands-parents
26:44ne sont plus là
26:45et puis leur exploitation
26:47a été vendue.
26:48Oui, mais je disais
26:49qu'on pouvait être
26:50quand même particulièrement
26:51sensibilisé à la cause.
26:53Tout à fait,
26:53parce qu'en fin de temps,
26:54je me retrouve assis
26:55un petit peu entre deux chaises.
26:56C'est-à-dire que j'ai voté
26:58pour la pétition
26:59pour manger,
27:00pour avoir des produits
27:00sains dans mon assiette.
27:02Oui.
27:03Ce qui est quand même
27:04très difficile à trouver
27:05même à Paris.
27:05parce que quand on regarde
27:08dans les supérettes...
27:10C'est possible,
27:11mais on va dire
27:11à un prix
27:12qui est parfois prohibitif.
27:15Voilà, c'est ça.
27:16Ou même chez les primeurs,
27:17comme j'en ai plusieurs
27:18à côté de chez moi,
27:20OK, bon,
27:21les produits francs,
27:21ce sont très chers.
27:23J'ai la chance
27:24de pouvoir me les offrir,
27:26pas en grande quantité non plus,
27:28mais il est vrai
27:28qu'il y a aussi
27:30une filière agricole
27:31à sauver.
27:34Et je ne fais pas du tout
27:35d'agribachis ni rien,
27:38mais c'est vrai
27:38que je me retrouve assis
27:40un petit peu entre deux chaises
27:41par rapport à ce dispositif
27:46dans le texte
27:47que je n'ai pas du tout lu
27:48en entier, bien sûr,
27:49parce qu'il y a certainement
27:50d'autres choses
27:51beaucoup plus favorables
27:52aux agriculteurs.
27:54Mais c'est vrai
27:54que moi,
27:55je recherche à manger sainement
27:56dans mon assiette
27:57et c'est très compliqué,
27:58même dans la capitale,
28:00en fait.
28:00Mais c'est vrai
28:01que dans ces affaires
28:04de pétition,
28:05le succès appelle le succès.
28:07C'est un petit peu
28:08comme quand un film
28:10fait des millions d'entrées.
28:11On va le voir
28:12parce qu'on en a entendu parler.
28:13Tout le monde va le voir
28:14parce qu'il y a un effet
28:15boule de neige, en fait.
28:16C'est ça.
28:17Et puis au début,
28:18c'est vrai que j'ai eu
28:19votre collègue ensuite
28:19qui m'a confirmé
28:22dans une erreur de ma part.
28:23Moi, à un moment donné,
28:24je me suis dit
28:24est-ce qu'il n'y a pas
28:25derrière des robots
28:26qui désaglorisent
28:28ou qui enregistrent ?
28:28Alors non, je ne sais pas
28:29comment vous avez voté,
28:30mais normalement,
28:31pour voter cette pétition,
28:32il faut passer par
28:32le système France Connect.
28:34Tout à fait, absolument.
28:35Et ça,
28:36c'est imparable.
28:39Enfin, normalement.
28:40Oui, oui, oui.
28:42Je suis complètement d'accord.
28:43Le système n'a pas été piraté.
28:44Mais ça, c'est imparable.
28:46On est tous plus ou moins
28:47passés par là.
28:48Et donc, ce système
28:49fait que normalement,
28:50vous êtes identifiés
28:53identifiés en âge de voté.
28:56Tout à fait.
28:56Et c'est vrai que moi,
28:57quand j'ai vu la volumétrie
28:59des pétitionnaires
28:59augmenter par centaines
29:02de milliers ce week-end,
29:04je me suis dit,
29:05il y a un truc qui ne va pas.
29:06Bon, après,
29:06votre toilette m'a expliqué
29:08que j'étais sur le mauvais chemin,
29:09la mauvaise route.
29:10Bon, il n'y a pas de souci.
29:11Il ne peut pas y avoir
29:13de manipulation.
29:14Mais c'est vrai
29:15qu'il y a un espèce
29:17d'essai boule de neige.
29:18Mais par la suite,
29:19quid ?
29:20Ah oui, il y a des faibes
29:21bouts de neige médiatiques
29:22et après,
29:22qu'est-ce qui va se passer ?
29:23C'est intéressant
29:24ce que vous nous dites, Marc.
29:26Vous avez surtout
29:27signé cette pétition
29:29parce que vous voulez
29:30manger des choses saines.
29:31Vous vouliez des choses saines
29:32dans votre assiette.
29:33Alors, effectivement,
29:34ça pose la question
29:35autour de cette pétition
29:37et j'imagine
29:38que Pierre,
29:39qui est lui-même
29:40agriculteur
29:40du côté de Cognac,
29:42va réagir.
29:44Bonjour, Pierre.
29:45Oui, bonjour, bonjour.
29:47Je ne suis pas agriculteur,
29:48je suis salarié agricole.
29:49Bon, vous travaillez
29:49sur une exploitation.
29:51Exactement,
29:52mais dans le Cognac,
29:52donc pour le Cognac.
29:54Très bien.
29:55Enfin, bon,
29:56c'est pareil,
29:57vous travaillez la terre.
29:58Voilà, oui.
29:59Donc, oui,
30:00cette pétition
30:01me met en colère.
30:04Oui, oui,
30:04me met en colère
30:05parce que
30:06on nous traite
30:08pratiquement
30:08d'empoisonneurs.
30:10Donc, ça commence
30:11à bien faire.
30:12Et moi,
30:13je m'en rappelle
30:13l'année dernière,
30:14Yves Calvi,
30:16à l'émission du matin,
30:17il a limite
30:18tapé du poing
30:19sur la table
30:20pour expliquer
30:20qu'aujourd'hui,
30:21on est à dire
30:21qu'on doit expliquer
30:22notre métier,
30:23qu'on doit nourrir
30:24les gens.
30:25C'est notre métier.
30:26On n'est pas là
30:26pour les empoisonner.
30:28Il y a ce qu'on appelle
30:29l'agribashing,
30:31c'est-à-dire,
30:32effectivement,
30:32ce que vous décrivez.
30:34ça va jusqu'à
30:37s'attaquer directement
30:38aux agriculteurs
30:39en les accusant
30:41de vouloir empoisonner
30:42la population.
30:44Ce qui est complètement fou
30:45dans la mesure
30:46où surtout,
30:46ce que vous voulez,
30:47c'est la nourrir
30:47la population.
30:49La nourrir,
30:49oui, bien sûr.
30:50Et moi,
30:51comme disait
30:51votre premier intervenant,
30:54oui,
30:55on utilise
30:56des produits chimiques,
30:57certes,
30:58c'est pas joli,
30:59c'est pas voilà.
31:00Moi, j'utilise
31:00ce qu'on appelle
31:01des CMR.
31:02Alors, qu'est-ce que c'est ?
31:04Ça veut dire
31:04cancérogène,
31:07mutagène,
31:08reprotoxique.
31:09Donc,
31:10voilà,
31:11on le sait.
31:12Mais,
31:13pour utiliser ces produits,
31:14un,
31:15il y a une autorisation
31:16de l'État.
31:18Oui.
31:19Deuxièmement,
31:20le vendeur,
31:21c'est pas n'importe qui,
31:22c'est pas le petit vendeur du coin.
31:24Non,
31:24c'est un gars
31:25qui a passé des diplômes.
31:28Donc,
31:28il fait pas n'importe quoi.
31:30On a des consignes
31:31de sécurité,
31:32on a des quantités
31:33à respecter
31:34et surtout,
31:35on a une traçabilité
31:37à respecter.
31:39Monsieur Parizeau,
31:40est-ce que vous êtes capable
31:40de me dire
31:41ce que mangeait
31:42votre arrière-grand-père
31:43ou votre grand-père
31:44en 1951
31:45à cette date
31:46d'aujourd'hui ?
31:47À l'époque,
31:48la traçabilité,
31:50vous avez raison,
31:50Bernard.
31:51Non,
31:51mais moi,
31:51je parle de votre grand-père.
31:54Oui.
31:54Ben non.
31:55Est-ce que vous êtes capable
31:55de me dire ?
31:56Non.
31:57Sachez qu'un éleveur
31:58peut vous dire
31:59aujourd'hui,
32:00il y a 30 ans,
32:01qu'une vache mangeait.
32:02On est hyper...
32:04C'est plus efficace.
32:05C'est pire que d'efficace.
32:07J'ai une question quand même.
32:09J'ai une question
32:10en ce qui vous concerne
32:12puisque vous nous dites
32:12que vous utilisez
32:14vous-même
32:14du côté de...
32:15pour le cognac,
32:16notamment,
32:17donc ces produits.
32:18Est-ce que vous avez peur
32:19parfois
32:20dans l'utilisation ?
32:21Est-ce que vous prenez
32:22des précautions ?
32:23Bien sûr, bien sûr.
32:24On a des...
32:25Bon,
32:25c'est pas pour faire peur aux gens.
32:26On a un masque
32:27pour préparer la bouillie.
32:29On a une combinaison étanche.
32:30On a une procédure à respecter.
32:33On a des quantités limitées
32:35à donner à l'hectare.
32:37Donc,
32:38voilà.
32:39Après,
32:39on a...
32:40Pour ces produits-là,
32:42on a un cahier des charges
32:44à respecter.
32:44On a un sanitaire à respecter.
32:46On a plein de choses.
32:47On ne fait pas ça gratuitement.
32:48C'est pas...
32:49Tiens,
32:49on met un tel produit
32:50pour le plaisir.
32:51Non, non, non.
32:51Mais je répète ma question,
32:52Pierre.
32:52Est-ce que de temps en temps,
32:54vous posez des questions
32:56vous-même
32:56sur votre santé à vous
32:57d'utiliser
32:58et de manipuler ces produits ?
32:59Bien sûr.
33:00Bien sûr,
33:01on se pose des questions.
33:02Comme on se pose des questions
33:03quand quelqu'un,
33:04on doit lui donner
33:04un antibiotique.
33:06Quand on donne
33:07un antibiotique
33:08à un malade,
33:09il y a...
33:09Quand on donne
33:10un antibiotique
33:11à un malade,
33:11on ne risque pas
33:12soi-même
33:12pour sa santé.
33:13Non,
33:14vous avez des effets secondaires
33:16qui vous...
33:17Par exemple,
33:18vous prenez un antibiotique,
33:19vous avez vos intestins
33:20en général
33:20qui...
33:22Voilà.
33:23C'est pareil.
33:23Il y a des effets.
33:24Il peut y avoir
33:25des effets...
33:26Voilà.
33:27Des fois,
33:28ça peut faire peur.
33:28mais on n'a pas le choix.
33:29En tout cas...
33:30On a une qualité à reproduire.
33:32On a une qualité.
33:33Vous mettez une carotte
33:35ou un légume
33:36qui a un aspect bizarre,
33:39personne ne va l'acheter.
33:40Parce que les gens
33:40veulent avoir
33:41une carotte
33:42de tel calibrage,
33:43de telle forme.
33:43Alors,
33:44les gens
33:45et puis aussi
33:46les distributeurs.
33:47Mais ça,
33:47c'est un autre débat.
33:49En tout cas,
33:50merci beaucoup.
33:51On est obligé
33:52de clore ce débat
33:54qui vous passionne
33:55depuis le début,
33:58mais on aura sans doute
33:58l'occasion d'y revenir.
33:59Merci beaucoup,
34:00Pierre.
34:01Courte pause
34:01et puis dans un instant,
34:02on ouvre celui
34:03des violences
34:05liées au narcotrafique
34:06et des décisions
34:07parfois radicales
34:08qui sont prises
34:08comme à Nîmes
34:09où on impose
34:10un couvre-feu
34:11à partir de ce soir.
34:12On en parle avec vous.
34:133210.
34:15Jusqu'à 14h,
34:17Vincent Parizeau
34:18vous donne la parole
34:19sur RTL.
34:22Les auditeurs
34:23ont la parole
34:23avec Vincent Parizeau
34:25sur RTL.
34:26Et on parle
34:27du narcotrafique.
34:29Comment lutter
34:29contre les violences ?
34:31Alors,
34:31il y a
34:32par exemple
34:33la ville de Nîmes
34:34qui a décidé
34:34d'imposer
34:35un couvre-feu.
34:36Mais il y a aussi
34:37les déclarations
34:39du préfet de Lérault
34:40qui était invité
34:41d'RTL
34:42ce matin
34:42et qui disait
34:43il faut mieux
34:45responsabiliser
34:46les consommateurs.
34:48Alors,
34:48qu'est-ce que ça veut dire
34:50responsabiliser
34:51les consommateurs ?
34:52Est-ce que ça veut dire
34:53par exemple
34:53les sanctionner
34:54plus durement ?
34:55On rappelle
34:56qu'aujourd'hui
34:56si on est pris
34:58en tout cas
34:59la première fois
35:00à consommer
35:01du cannabis
35:03c'est une amende
35:04forfaitaire
35:05de 150 euros.
35:06Alors,
35:06on en parle avec vous.
35:07Au 3210,
35:08on a Yves
35:09qui a décidé
35:10de nous appeler
35:11de nous joindre.
35:11Bonjour Yves,
35:12bienvenue.
35:13Oui,
35:14bonjour Vincent.
35:15Merci d'être avec nous.
35:16Alors,
35:16sensibiliser,
35:17est-ce que ça veut dire
35:18sanctionner ?
35:20Déjà,
35:21moi,
35:21de la sensibilisation,
35:22j'en fais
35:23puisque j'interviens
35:24dans les collèges
35:24avec mon association.
35:27Quelle est votre association ?
35:29Moi,
35:29c'est la prévention routière.
35:30D'accord.
35:31Donc,
35:31moi,
35:31je suis le délégué
35:32mais quand j'interviens,
35:34bien entendu,
35:34ce sont les addictions
35:35par rapport à la conduite
35:36et ça ne m'empêche pas
35:38d'aller plus loin
35:38et de développer,
35:40de dire attention,
35:41ce n'est pas simplement
35:41le fait de conduire
35:43un engin,
35:43quel qu'il soit,
35:44selon le pire de la drogue
35:45ou même de l'alcool,
35:46mais j'évoque aussi
35:47les effets à moyen
35:47et long terme
35:48sur la santé.
35:49Bon,
35:51à ce niveau-là,
35:52déjà,
35:52j'estime qu'on devrait
35:53en faire encore plus,
35:54pas au niveau
35:54de notre association
35:55uniquement,
35:56mais enfin,
35:56bien mettre en place
35:57une politique d'information
35:58auprès des jeunes.
35:59Mais quand le préfet
36:00de l'héros dit
36:00s'il n'y a pas de consommateurs,
36:02il n'y a pas de trafic,
36:02alors d'un côté,
36:04c'est frappé au coin
36:04du bon sens,
36:06de l'autre,
36:06on se dit que c'est
36:07une utopie
36:07parce que dans un pays
36:09où vous avez au moins,
36:11je crois,
36:11un million de consommateurs
36:12de...
36:13Oui,
36:13mais vous venez
36:14de citer le chiffre,
36:15en fait,
36:15vous avez beaucoup plus
36:16de consommateurs
36:16que de trafiquants.
36:17Moi,
36:18je veux bien qu'on sanctionne,
36:19bien entendu,
36:19les utilisateurs,
36:20mais qu'est-ce qu'on va faire ?
36:21Pour l'instant,
36:21c'est une amende
36:22de 150 euros,
36:22qu'est-ce qu'on va faire ?
36:23On va les condamner
36:24à la prison ?
36:25On va leur administrer
36:26la fessée sur la voie publique ?
36:28Alors,
36:28qu'est-ce qu'on fait
36:29des chouffles à ces gamins
36:31qui n'ont pas 13 ans
36:32et qui sont pour l'instant
36:33inattaquables,
36:34si j'ai bien compris ?
36:35Là aussi,
36:35qui participent
36:36au trafic de drogue ?
36:37Comment va-t-on
36:38les sanctionner ?
36:39Qui,
36:40pour l'instant,
36:40a une réponse à ça ?
36:41Alors,
36:42je veux bien la sanction,
36:42oui,
36:43de toute façon,
36:43c'est une étape incontournable
36:45une fois que tous les autres
36:46moyens de dissuasion
36:47ont échoué.
36:48Mais là,
36:49vous avez le cas
36:49de ces chouffles.
36:51Alors,
36:51c'est bien joli,
36:51on va sanctionner
36:52un utilisateur.
36:53Mais le chouffle
36:54qui a prévenu le dealer,
36:56qui parfois,
36:56d'ailleurs,
36:57le dealer lui-même
36:57est mineur,
36:59ça arrive,
37:00qu'est-ce qu'on va faire ?
37:01On punit qui ?
37:02On le punit comment ?
37:03Ça,
37:03personne répond à la question.
37:05Alors,
37:05on y met des idées,
37:06bien évidemment.
37:07Ça,
37:07les idées,
37:07ce n'est pas ce qui manque.
37:08Mais encore,
37:09faudrait-il passer
37:10de la feuille blanche
37:11au terrain ?
37:12Oui,
37:12bien sûr.
37:13Et puis,
37:13la question qu'on peut se poser aussi,
37:15évidemment,
37:16avec tout le respect
37:17qu'on a pour le préfet de Léros,
37:18mais quand il dit
37:20s'il n'y a plus de consommateurs,
37:23il n'y a plus de trafic,
37:24est-ce que ce n'est pas,
37:25finalement,
37:27un aveu d'échec,
37:28ce constat ?
37:29Ça me paraît évident.
37:30Ça me paraît évident.
37:31C'est comme si on disait
37:32qu'il n'y aura plus
37:33de poivreau,
37:35les gens ne boiront plus d'alcool.
37:38Oui,
37:38c'est ça.
37:39C'est un peu la même chose.
37:41Peut-être peut-on se poser aussi
37:42la question de savoir
37:43pourquoi les gens ont recours
37:44à ces substances illicites.
37:46Et pourquoi en France
37:47on est particulièrement touchés
37:48par ce phénomène ?
37:49Oui,
37:49nous sommes les premiers
37:50consommateurs de cannabis.
37:52Et pourquoi ?
37:53Et également des médicaments
37:55antidépresseurs ?
37:56Oui, tout à fait.
37:57Et qui sont d'ailleurs
37:58souvent prescrits,
37:59même au niveau
38:00des médecins généralistes,
38:01qui parfois n'ont pas
38:02à prescrire
38:02certains médicaments.
38:03Ils le font.
38:04Restez avec nous,
38:05c'est intéressant.
38:06On a François
38:07qui a fait le 3210.
38:08Bonjour François.
38:09Oui, bonjour.
38:10Alors,
38:10on s'attaque à qui ?
38:12On s'attaque aux consommateurs
38:13ou on s'attaque aux trafiquants ?
38:14Attendez,
38:15ils ont trouvé une belle occasion
38:16pour mettre une taxe de plus.
38:18Attendez,
38:18il y a 500 taxes en France
38:20et là on va se mettre
38:20des taxes,
38:21mais on ne pouvait pas
38:22mettre un policier
38:22derrière chaque citoyen.
38:24Il y a plusieurs millions
38:24de personnes
38:25qui consomment de la drogue
38:27en France.
38:27Le problème,
38:27c'est le point de départ
38:28de cette drogue.
38:29Ce n'est pas toujours
38:30regarder,
38:30toujours faire des taxes
38:31et des taxes
38:32et des amendes
38:32et des amendes.
38:33Il y a un point de départ
38:34dans les pays
38:34qu'on connaît très très bien.
38:36C'est-à-dire que des fois
38:37quand on voit des bateaux
38:40traverser la mer,
38:41tous ces gens qui viennent
38:41chez nous,
38:42il ne faut pas être raciste.
38:43Je relève le truc.
38:45C'est leur pays
38:46ou c'est qu'ils fabriquent
38:47la drogue.
38:48C'est-à-dire quand ils sont
38:49arrivés chez nous,
38:49il y en a quand même
38:50500 000 par an
38:51de gens qui arrivent
38:51comme ça chez nous.
38:52Donc automatiquement,
38:53ils connaissent les filatures,
38:55ils connaissent tout
38:55là où la drogue est fabriquée
38:57et puis ça fait un commerce.
38:59Et automatiquement,
39:00c'est de plus en plus
39:01parce qu'il y aura
39:02de plus en plus
39:02de clients là-dessus.
39:04Mais l'État a un gros
39:05gros problème là-dessus.
39:07Le trafic,
39:08le narcotrafic en tout cas,
39:12tel qu'il est organisé
39:14au départ soit
39:14d'Amérique du Sud
39:15ou d'Afrique,
39:19mais ne passe pas
39:20par les mêmes filières.
39:22Peut-être qu'à l'arrivée,
39:23effectivement,
39:25j'allais dire
39:26que ces deux réseaux
39:27peuvent se retrouver.
39:28Ça, c'est possible.
39:29Mais en tout cas,
39:30les gros caïds
39:30et ceux qui organisent
39:31le trafic,
39:32ils n'ont pas
39:33grand-chose à voir
39:35avec
39:35ceux qui traversent
39:39par exemple
39:39la Méditerranée
39:40dans l'espoir
39:42d'aller en Angleterre.
39:44Oui, parce qu'on fait rentrer
39:45dans...
39:45Je ne suis pas rassif,
39:46il ne faut pas dire ça
39:47contre ces gens-là.
39:47Il y a des gens
39:48qui veulent s'en sortir
39:48dans la vie.
39:49Ils traversent la mer,
39:50ils prennent des risques,
39:51ils se noient,
39:51c'est dramatique.
39:52C'est le moins qu'on puisse dire, oui.
39:53Mais quand on voit
39:54le point de départ
39:56de la drogue,
39:57beaucoup d'Afrique
39:58qui nous correspond à nous
39:59parce qu'il y a Marseille,
40:00c'est juste au presse,
40:01et qui ça va sur les bateaux,
40:02donc c'est plus facile
40:03à charrier.
40:04Mais l'État,
40:04qu'est-ce qu'elle fait l'État ?
40:05Elle ne fait rien.
40:06L'autre jour,
40:07on a une seule personne
40:08à renvoyer en Algérie,
40:09on n'a même pas réussi.
40:10Une seule personne.
40:11Vous vous rendez compte ?
40:12Qu'est-ce qu'ils font l'État ?
40:14Pour mettre des procès,
40:15des taxes et tout ça,
40:16ils sont très forts.
40:16La preuve,
40:16ils viennent d'inventer
40:17encore une nouvelle taxe.
40:18C'est même bizarre
40:19qu'ils ne l'aventent pas
40:19pour avoir les taxes
40:20comme le tabac.
40:21Reste avec nous,
40:22François,
40:22on a Laurent.
40:23Bonjour Laurent.
40:24Oui, bonjour M. Parizeau,
40:25bonjour aux auditeurs.
40:27Merci d'être avec nous.
40:28Votre point de vue.
40:30L'ancien militaire,
40:31je le précise.
40:32Oui,
40:32qui faisait la chasse.
40:33Et à l'époque,
40:34c'était des engagés
40:34qui faisaient rentrer chez nous.
40:37Ils s'arrondissaient
40:38les fins de bois comme ça.
40:39C'est-à-dire ?
40:41Ça m'a pris six mois
40:42à trouver une fausse planque
40:43dans des toilettes
40:44de régiment
40:45classique lambda.
40:47De cannabis ?
40:47On faisait circuler
40:48les chiens
40:48tous les lundis matins
40:49quand ils revenaient,
40:50quand ils arrivaient
40:51avec les bus
40:51et les chiens circulaient
40:53et on ne trouvait pas
40:54la source.
40:55Et la source,
40:56ça rentrait par un engagé
40:57qui était insoupçonnable
40:58et insoupçonné.
41:01C'est pour ça
41:01qu'il faut se méfier
41:02des schémas.
41:03On était avec François
41:04qui nous parlait
41:05des migrants et autres.
41:07Je pense que c'est
41:07beaucoup plus compliqué
41:09que ça.
41:09Je pense qu'on n'attaque pas
41:11comme d'habitude
41:12à la source.
41:13Le consommateur,
41:14moi j'ai des copains,
41:15je suis d'un milieu motard,
41:17des copains
41:18qui se sont étalés,
41:19ils n'étaient pas fautifs
41:20mais un qui est handicapé
41:22de la colonne vertébrale,
41:23un autre c'était
41:23l'amputation des deux jambes.
41:25Il n'y a plus que ça
41:25qui les soulage.
41:26Alors ils fument chez eux,
41:27moi ça me dérange pas,
41:29je connais l'odeur,
41:29je connais les effets,
41:30si ça les soulage tant mieux.
41:32C'est ça pour les soulager
41:34évidemment.
41:35C'est le cannabis médical
41:37ça d'une certaine manière.
41:38Pour être complètement incérébré,
41:39vous ne circulez pas
41:40dans la rue
41:40avec votre pétard à la main.
41:42Ah ben venez à Paris
41:44de temps en temps,
41:44je vois que vous habitez
41:45à Dreux,
41:46pourtant Laurent...
41:47Ouais mais je viens,
41:48moi je roule du tabac,
41:49du tabac à fumer,
41:50je roule ça
41:50dans des feuilles très longues
41:52pour couper mes cigarettes.
41:53Oui.
41:54Voilà.
41:55Et régulièrement
41:56on me demande,
41:57bon ben je montre
41:57mon paquet de tabac,
41:58on voit qu'il n'y a que du tabac
41:59et qu'il n'y a que des feuilles
42:00et pas autre chose.
42:01Mais,
42:02donc je ne juge pas
42:03si ces gens-là ont besoin,
42:05ils ont besoin.
42:06Voilà.
42:06mais par contre
42:07on s'attaque
42:08du mauvais côté encore.
42:10Si je reprends
42:11mon petit économiste
42:12illustré,
42:13il y a le consommateur
42:14et le producteur
42:16et c'est la loi
42:17de l'offre et de la demande.
42:18Il faut taper
42:19sur le producteur.
42:20Si les producteurs réduisent,
42:22leurs prix augmenteront
42:23et ça deviendra inatteignable.
42:24Mais taper sur le producteur,
42:25c'est ce qu'on essaye de faire.
42:27Oui,
42:27mais alors peut-être
42:28pas par les bons bouts.
42:30J'avais eu l'occasion
42:31de parler sur votre antenne
42:32du système chinois
42:33qui consiste à facturer
42:35la famille
42:35et la balle dans la nuque.
42:36Il faut peut-être
42:37en arriver jusque-là.
42:38Non, peut-être pas.
42:38Et quand on voit
42:39que M. Hamra
42:39a quand même fait des...
42:41qui est de dreux,
42:42je vous le rappelle
42:43quand même au départ,
42:44et que j'ai connu
42:45par bande interposée.
42:46Ah bon ?
42:47Bon.
42:49Et je savais
42:49quel était le bonhomme.
42:51Donc la mouche,
42:53méfiance,
42:54c'est...
42:54Oui, c'est des personnes
42:56qui, elles,
42:57n'hésitent pas
42:57pour s'accoler une balle.
42:59On va vous flinguer
43:00vos enfants de 5 ans.
43:02Est-ce qu'on est...
43:02Enfin, vous l'avez dit
43:04tout à l'heure,
43:04enfin je suis désolé,
43:05je prends des termes
43:06d'anciens militaires,
43:08ce qui a été diffusé,
43:10vous l'avez diffusé
43:11tout à l'heure
43:11sur votre antenne,
43:12on va vous abattre
43:14jusqu'à vos enfants
43:15de 5 ans.
43:15On est où ?
43:16On est dans une république
43:17bananière ?
43:18Effectivement,
43:21on peut s'interroger.
43:21En tout cas, merci Laurent.
43:22Je note que vous êtes
43:23un certain nombre
43:24à nous dire
43:24qu'il faut en priorité
43:26effectivement s'attaquer
43:27au trafic et aux trafiquants.
43:30Merci Laurent,
43:31on vous souhaite
43:31une bonne journée.
43:32On s'excuse
43:33auprès de Jean-François
43:34qu'on ne va pas avoir
43:35le temps de prendre en ligne
43:36malheureusement
43:37parce que dans un instant,
43:38on va aller passer
43:39nos vacances
43:40du côté de Calais.
43:42Et ça, c'est chouette.
43:43A tout de suite.
43:43Jusqu'à 14h,
43:46les auditeurs ont la parole
43:47sur RTL.
43:49Avec Vincent Parizeau.
43:52Jusqu'à 14h,
43:53les auditeurs ont la parole
43:55sur RTL.
43:56Avec Vincent Parizeau.
43:57C'est le Nord.
43:58Et oui,
44:01c'est le Nord,
44:02comme dans
44:02Bienvenue chez l'Esti.
44:04C'est le Nord
44:05qui vous attire.
44:07Il y a un top 10
44:08des destinations
44:09les plus prisées
44:10qui a été diffusé
44:11hier par la société
44:13Trainline.
44:14Et ce classement
44:15nous apprend
44:16que la ville de Calais
44:17se hisse
44:19dans ce top 10.
44:22Calais vous attire.
44:23notamment des personnes
44:25qui habitent
44:26plus au sud
44:27et qui décident
44:28d'aller
44:29dans le pays calaisien.
44:32En Calaisie,
44:33du côté de Calais
44:34et de ces belles plages
44:36du Nord
44:36pour profiter
44:37un petit peu
44:38de la fraîcheur.
44:39J'aimerais qu'on accueille
44:40Thierry
44:40qui a fait le 3210.
44:42Bonjour Thierry.
44:43Bonjour Vincent.
44:44Alors vous nous appelez,
44:45vous êtes à Rousède.
44:46Ça c'est dans les Charentes,
44:47non c'est ça ?
44:48Exactement,
44:48en Charente.
44:49Donc sud-ouest.
44:50Dans le sud-ouest,
44:51oui.
44:52Entre Limoges
44:52et Angoulême.
44:54D'accord.
44:55Ah bah Angoulême,
44:56Angoulême,
44:56vous n'êtes pas loin
44:57de la mer quand même,
44:58pas très loin.
44:59Non,
44:59pas très loin de Royan.
45:00Voilà,
45:01vous pourriez y aller
45:02et pourtant vous décidez
45:03d'aller plus au nord vous.
45:04Toutes les années,
45:06là maintenant ça fait
45:06quelques années qu'on fait ça,
45:07on va en Bretagne,
45:08donc on a fait toute la Bretagne
45:09du Sud.
45:10Et puis là,
45:10depuis 2-3 ans,
45:11on a fait la Bretagne du Nord,
45:12si je peux dire,
45:13je ne sais pas s'ils appellent ça
45:13comme ça.
45:14On a fait Péros-Guirec
45:16et là cette année,
45:17on a fait Saint-Malo.
45:18Donc si je comprends bien,
45:20vous ça ne vous étonne pas
45:22que les touristes,
45:24y compris ceux qui habitent
45:25dans le Sud,
45:26regardent vers le Nord
45:27pour les vacances ?
45:28Ben oui,
45:29pour différents facteurs.
45:29D'abord pour l'aspect volume,
45:32il y a beaucoup de monde
45:33dans les secteurs touristiques.
45:35Vous allez à Biarritz,
45:35c'est impossible.
45:36Je veux dire,
45:36vous marchez dessus,
45:38vous ne pouvez pas vous garer.
45:39Et puis il y a l'aspect météo,
45:41je veux dire,
45:42bien qu'on ait eu
45:42un très très beau temps,
45:44la première semaine de juillet,
45:45il a fait même très très chaud,
45:46mais les nuits sont fraîches,
45:48on a l'air marin,
45:48on est bien,
45:49on respire,
45:50on respire,
45:51on respire
45:51parce qu'on n'est pas entassés
45:52les uns sur les autres
45:53et puis c'est tellement beau,
45:54c'est le côté sauvage et tout.
45:56Franchement,
45:56on est tombé amoureux
45:56de la Bretagne et de la Normandie.
45:58Oui,
45:58mais ça ne m'étonne pas
45:59et puis lorsqu'on veut
46:00aller acheter une glace,
46:01on ne paye pas 5 euros la boule.
46:04Vous avez envie de la bouche
46:05quand je vais acheter une glace
46:06ou manger au restaurant,
46:07je n'ai pas besoin
46:07de la placer Télém.
46:08C'est ça,
46:09c'est ça,
46:09on n'est pas obligé
46:10de casser son livret.
46:12Et puis,
46:12il y a un autre aspect
46:13qui va peut-être faire graisser
46:15un petit peu des dents,
46:15mais je suis désolé,
46:16c'est factuel,
46:17qu'est-ce qu'on est bien reçu
46:18par les commerçants
46:19et les restaurateurs
46:20dans ces secteurs-là
46:22par rapport au secteur touristique ?
46:23On est le sourire,
46:25on est bien accueilli,
46:26on mange bien,
46:27c'est convenable
46:27au niveau tarifaire.
46:29Je ne dis pas
46:29que tous ceux du Sud
46:30sont chers
46:31et on est mal reçus,
46:33mais quand vous allez
46:34au mois d'août
46:34sur Biarritz,
46:37il va falloir pousser des coudes,
46:38c'est la cantine,
46:40c'est la course au touriste.
46:42Alors voilà
46:43la carte postale idyllique
46:44que nous dresse Thierry,
46:46habitant d'Angoulême
46:47et qui va passer ses vacances
46:48plus au nord,
46:50que ce soit en Bretagne,
46:52Bretagne du Sud,
46:53Bretagne du Nord
46:53et j'ai l'impression
46:54Normandie.
46:55On va vous laisser encore
46:56et je pense que vous allez
46:57finir à Calais.
46:58C'est sûr.
47:01La baie de Somme,
47:02c'est magnifique.
47:03On aimerait bien faire le nord,
47:05ce qu'on appelle vraiment
47:05le nord de la France
47:07où je suis sûr
47:08qu'on sera super bien
47:09accueillis par la population.
47:10Comme ils disent,
47:11le soleil qu'ils n'ont pas
47:12dans le ciel,
47:12ils l'ont dans le cœur
47:13et je pense que c'est vrai.
47:14Évidemment.
47:14Mais alors,
47:15il y a débat quand même
47:16et c'est un nordiste
47:18qui vous le dit.
47:18Bonjour Abdel.
47:20Bonjour.
47:20C'est vous le nordiste
47:21puisque vous êtes à Valenciennes
47:23et vous nous dites
47:24attention, attention,
47:25les plages du secteur
47:27ne sont pas paradisiaques ?
47:30Franchement,
47:30je ne sais pas.
47:31À part peut-être
47:32les conditions météo
47:33qui changent,
47:34c'est vrai qu'on a
47:34un peu plus de soleil.
47:35mais le fait
47:37que les nordistes
47:38soient chaleureux
47:39et cordiales,
47:41ça disparaît.
47:42Donc,
47:43je ne pense pas
47:44que ça continue.
47:45En tout cas,
47:46c'est ce qu'on remarque.
47:48Les plages polluées,
47:49ça aussi,
47:50méfiez-vous
47:51parce que l'eau
47:52n'est pas bleue
47:52et elle varie des fois
47:54même au noir.
47:54Dites donc,
47:55vous ne nous faites pas
47:55la publicité
47:56de la région,
47:58Abdel.
47:59Écoutez,
48:00moi,
48:00je vais de temps en temps
48:01le week-end avec mon fils
48:02parce que c'est bien
48:02d'aller écouter
48:03un petit peu
48:04le bruit de la mer
48:04mais s'y baigner,
48:06on regarde deux fois.
48:08Alors,
48:08s'y baigner,
48:09oui,
48:09d'abord parce qu'elle est froide,
48:10non ?
48:11Oui,
48:11elle est très froide,
48:12oui.
48:12Bon.
48:13Après,
48:13il suffit d'être courageux,
48:14non ?
48:15Il faut être courageux
48:16mais je préfère quand même
48:19aller dans le sud.
48:20Donc,
48:20vous,
48:20vous êtes un nordiste
48:21puisque vous habitez
48:22Valenciennes et un nordiste
48:24qui va passer ses vacances
48:25au sud.
48:26Alors,
48:26je ne vais pas vous mentir
48:27qu'une fois,
48:28j'ai pris une semaine
48:29à Bredune,
48:30donc c'est une des plages
48:31pas loin de Calais.
48:32Ah bah oui,
48:32c'est ça.
48:33Et j'étais content
48:34mais seulement parce que
48:35je m'y suis reposé.
48:36Pas forcément parce que
48:38c'est une destination de rêve.
48:39D'accord.
48:40Bon,
48:40écoutez,
48:41non mais c'est bien
48:41d'avoir aussi
48:42l'avis d'un local,
48:44hein ?
48:44On avait le Charentais,
48:47là on a le local
48:48de Valenciennes.
48:50Mais moi,
48:51sur la question
48:52de l'accueil
48:53et du sourire
48:53des gens du Nord.
48:56Des gens du Nord.
48:57Eh ben oui,
48:58franchement,
48:59j'ai envie,
49:00en tout cas,
49:01laissez-moi cette image
49:02que j'ai
49:03et que j'ai à chaque fois
49:04que je vais
49:05dans cette belle région.
49:06Je vous remercie Abdel.
49:07Merci également à Thierry.
49:09Merci à vous tous
49:09d'avoir fait
49:10le 3210.
49:12Et dans un instant,
49:13je vous rappelle
49:14l'essentiel de l'actualité.
49:15Tous les jours,
49:16prenez la parole sur RTL.

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