- 26/05/2025
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00:00Bonsoir. Les cœurs des Camerounais ne balancent point lorsqu'il est question d'unité nationale.
00:12Monstration et démonstration cette semaine encore à l'occasion de la 53ème fête nationale.
00:19De l'arrière-pays jusqu'aux représentations diplomatiques à l'étranger,
00:23les citoyens sont sortis en masse pour témoigner de leur attachement à la mère-patrie et à une communauté de destin.
00:32Symbole inoubliable, les partis politiques habituellement frondeurs les uns vis-à-vis des autres,
00:38on les a vus à l'ouverture des carrés des différentes formations,
00:42ouvrés par un message sans équivoque, le Cameroun est un et indivisible.
00:48Message porté par une ligne de militants multipartistes au boulevard du 20 mai 1972.
00:55Le chef de l'État, un des symboles et artisans inlassables de cette unité nationale,
01:00a également bénéficié, disons, d'un plébiscite de sympathie,
01:05aussi bien à l'occasion de la parade civile et militaire
01:09que durant la réception offerte par le couple présidentiel au Palais de l'Unité.
01:15C'est donc un Cameroun uni qui avance vers la prochaine élection présidentielle
01:20dont les premières manœuvres se présentent jour après jour comme des vérités de la palice.
01:26Dans cette lactation à peine voilée, l'organisation le samedi 10 mai dernier à Marois
01:31d'un événement baptisé Extrême Nord, 100 000 jeunes unis derrière Paul Biya en 2025.
01:39Une manifestation honorée par le président de l'Assemblée nationale,
01:44la troisième plus haute personnalité de l'État.
01:47Une initiative qui a valu et vote encore aux initiateurs condamnations et acclamations,
01:53approbations et désapprobations, serments d'amour et serments de désamour.
01:59Pourquoi tant de piques et de polémiques ?
02:02Et que veulent réellement, que peuvent les ténors de cette activité en faveur du président Paul Biya ?
02:09Explications claires et sans détours avec Mohamedou Attikou Kalda,
02:14coordonnateur de la plateforme des jeunes de l'Extrême Nord pour l'émergence.
02:18Il est le porte-étendard de ce mouvement et vous l'aurez compris à coup sûr,
02:23notre invité ce dimanche.
02:25Mohamedou Attikou Kalda, bonsoir et bienvenue.
02:29Merci de m'accueillir ici chez vous pour échanger de l'actualité
02:35et plus particulièrement échanger sur ce concept de 100 000 jeunes unis
02:41derrière le président Paul Biya qui s'est déroulé à Marwa le 10 mai 2025.
02:46C'est effectivement le cœur de notre conversation.
02:49Mais avant d'y arriver, évacuons rapidement quelques sujets d'actualité.
02:53D'abord, les premiers pèlerins camerounais en route pour l'Arabie Saoudite ont quitté Garoua jeudi dernier.
02:59Ce pèlerinage-là représente quoi exactement dans la vie d'un musulman ?
03:04En fait, le hajj est un pèlerinage sacré que les musulmans accomplissent à la Mecque en Arabie Saoudite
03:11au moins une fois dans leur vie pour ceux qui en ont les moyens physiques et financiers.
03:16C'est l'un des cinq piliers de l'islam, un moment spirituel important pour les pèlerins.
03:22Le hajj symbolise l'unité, la fraternité, les musulmans du monde entier
03:27qui se rassemblent pour accomplir les mêmes rites et prières.
03:31D'ailleurs, nous remercions l'accompagnement que le chef de l'Etat a pu bien mettre à la disposition des pèlerins camerounais.
03:42Le président de la République qui est allé d'ailleurs au-delà même des espérances
03:48puisqu'il a accordé une allocation financière à chacun des pèlerins, effectivement.
03:54Vous, vous allez les rejoindre là-bas ou alors vous réfléchissez encore quant à un éventuel hajj ?
04:01C'est vrai, je n'y suis pas encore allé. J'y pense et puis ça sera dans les brefs délais.
04:07D'accord. Il y a donc cette semaine la célébration de la fête nationale.
04:12Pour vous qui vivez loin de l'extrême nord, votre extrême nord natal,
04:17est-ce que vous avez des témoignages qui montrent qu'on se sent bien et parmi les siens partout au Cameroun
04:25ou alors vous êtes régulièrement face à des situations qui, disons, vous donnent envie de rentrer à Mokolo, votre giron ?
04:35Écoutez, nous avons tous vécu cette synergie autour du chef de l'Etat et de la Première Dame,
04:43d'abord au Boulevard du Vingt-Mai et ensuite au Palais de l'Unité où il y a eu cette cohésion.
04:52Tout le monde s'est retrouvé autour du couple présidentiel et a célébré, je pense que c'est bien ça l'unité nationale.
04:59Et puis, comme vous le savez, cela s'est démontré également partout à travers le pays et puis même l'arrière-pays.
05:06Je dirais qu'on se sent bien partout, que ce soit à Yaoundé ou à Mokolo.
05:12Ça s'est célébré avec faste et puis nous ne pouvons que nous en réjouir.
05:18Mais dans votre vie au quotidien, quand vous êtes à Yaoundé, est-ce que votre village vous manque cruellement,
05:26vous manque terriblement à cause des rapports, disons, que vous avez par exemple avec les autochtones ?
05:32Est-ce que vous avez un sentiment de rejet ?
05:34Il ne se passe pas un mois où je ne fais pas deux passages chez moi dans mon Mokolo natal.
05:41Et puis, je ne sais pas d'où vient le fait où on dit qu'il y a un quelconque rejet.
05:47Mais non, il n'y a pas de rejet. On est bien. Moi, je suis bien autant à Yaoundé qu'à Mokolo.
05:53Et quand j'arrive là-bas, je suis très bien accueilli. Je suis bien parmi les miens et puis tout se passe bien.
05:59Vous vous sentez Yaoundéien à Yaoundé ?
06:02Bien sûr que oui.
06:03Vous faites partie de ces privilégiés, me semble-t-il, qui étaient au palais de l'unité.
06:10Comme invité du couple présidentiel au banquet de l'unité, c'est bien cela ?
06:14C'est bien ça.
06:15Qu'est-ce qui vous a marqué là-bas ? Quels souvenirs en gardez-vous ?
06:19Alors, c'est vrai, à chaque fois qu'on entre là-bas, on se sent en sécurité.
06:28Et comme on le dit si bien, c'est le palais de l'unité.
06:34Alors, chaque année avant l'entrée du couple présidentiel dans la salle, nous échangeons entre nous et puis nous nous retrouvons.
06:45Il y a tout le monde. Il n'y a pas que des privilégiés qui se trouvent là-bas.
06:49Je ne sais pas comment le cabinet civil fait pour inviter tout ce beau monde là.
06:55On retrouve tout le monde et puis on ne peut que s'en réjouir.
07:01Je pense que c'est une très bonne initiative.
07:03Certains Cameroonais pensent qu'on obtient les billets d'invitation parce qu'on connaît quelqu'un ou parce qu'on a donné quelque chose.
07:13Est-ce que c'est votre cas ?
07:15Ah ben non. Non. La preuve, l'année passée, je n'ai pas reçu de billet d'invitation.
07:21Je ne me suis pas plaint. J'ai regardé cela comme tout autre Cameroonais à la télévision.
07:27Et puis, c'est autant chaleureux de vivre cela à la télévision qu'au palais.
07:32Donc, en ce qui concerne ceux qui achètent ou bien, je ne sais pas, je ne peux pas dire.
07:40Moi, je n'ai jamais acheté un billet pour aller au palais d'indemnité.
07:44Encore un ou deux sujets d'actualité avant d'entrer dans le vif de notre conversation.
07:49Le chef de l'État a nommé cette semaine sept membres au comité de coordination de la CONAC.
07:55La moyenne d'âge est de 35 ans.
07:58Comment, en tant que leader, avez-vous accueilli cet acte du président de la République ?
08:04Alors, vous l'avez si bien dit, le président de la République reste constant
08:10envers les actions qu'il mène avec la jeunesse.
08:16Et puis, il l'a démontré tout récemment avec la nomination de certains jeunes à la CONAC.
08:23Et puis, c'est ainsi pour faire participer la jeunesse au suivi de l'action gouvernementale.
08:31Et puis, nous ne pouvons que nous en réjouir, nous autres les jeunes.
08:37Vous n'êtes pas de ceux qui pensent que le président a exagéré en nommant des jeunes de 35 ans de moyenne
08:46et que ceux-là ont encore beaucoup à prendre en la matière ?
08:51Écoutez, moi, quand j'ai suivi ces nominations, je me suis dit qu'est-ce que ce n'est pas une action directe
08:58entre le mouvement que nous avons fait à Amagwa le 10 mai et puis cette nomination.
09:05Parce que, justement, nous avons besoin de ça.
09:11Venons-en à votre mouvement, Extrême Nord, 100 000 jeunes derrière Paul Biya, unis derrière Paul Biya.
09:21D'où vient-il plus que ment ? Qui en a eu l'idée et depuis quand ?
09:27Alors, permettez-moi avant d'entamer le vif du sujet de dire d'abord ma gratitude au président de la République,
09:37son Excellence Paul Biya, qui a permis l'atténu de cet événement mémorable.
09:44Et également remercier le très honorable Kava Yeke Djibril, président de l'Assemblée nationale,
09:49chef de délégation permanente régionale du comité du RDPC à l'Extrême Nord,
09:55qui a bien voulu parrainer cet événement.
09:59Et également à son directeur de cabinet, M. El Hadj Bouka Abdourahim.
10:07Il faut également expliquer un fait.
10:11C'est que, à un certain moment, les gens ont dit, qui coordonne finalement cette opération ?
10:19Qui coordonne cette opération ?
10:22Je tiens à préciser ici que la modeste personne que je suis
10:26est le coordonnateur de la plateforme de l'Extrême Nord pour l'émergence.
10:31Alors, Extrême Nord, 100 000 jeunes unis derrière le président Paul Biya,
10:36c'est un concept que nous avons mis sur pied.
10:39C'est un concept, on l'a voulu éphémère au lendemain du 10 mai.
10:46Cette opération précise a été faite sous la coordination de El Hadj Bouka Abdourahim,
10:54le directeur du cabinet du très honorable Kaba Yeke Djibril.
10:57C'est lui qui a coordonné les opérations et a supervisé.
11:03Alors, revenons à la genèse, à la question.
11:08Je pense que c'est un mouvement, c'est une initiative
11:13qui vise à mobiliser les jeunes de l'Extrême Nord en soutien au président Paul Biya en 2027.
11:18Ce mouvement est né d'une volonté de promouvoir les idéaux et les réalisations du président Paul Biya,
11:26ainsi qu'à renforcer la cohésion et la solidarité entre les jeunes de l'Extrême Nord.
11:32Quand vous citez toutes ces personnalités-là,
11:36aussi bien le président de l'Assemblée nationale que son directeur du cabinet,
11:42ça fait penser à l'histoire, disons, de la vipère chez les peuples de la forêt.
11:52Tant que la vipère est en brousse, elle est celle des enfants.
11:56Et quand elle arrive au village, les vieux, les adultes l'arrachent et disent
12:03« cette affaire ne vous regarde plus ».
12:05C'est ça ? Vous n'avez pas peur qu'on vous arrache ce concept-là ?
12:10Ben non, c'est un concept qui a été pensé et puis c'est vraiment sans calcul.
12:19Je n'ai pas peur, je n'ai peur de rien.
12:22Regardons un peu comment s'est déroulée la mobilisation du samedi 10 mai à Marois.
12:29C'était la tenue de cet événement, 100 000 jeunes unis derrière Paul Biya.
12:38Mobilisation en présence, on l'a dit, du président de l'Assemblée nationale, Kava Yégui Djibril.
12:45Clarisse Tang.
12:47L'arrivée du très honorable Kava Yégui Djibril à la place des fêtes de Marois
12:52a donné le ton de l'événement du jour dont toutes les présences significatives et massives
12:58marquaient incontestablement un engagement citoyen, loyal et patriotique
13:04manifesté par le choix d'un homme, le chef de l'État, son Excellence M. Paul Biya,
13:09le candidat des jeunes de l'Extrême-Nord à l'élection présidentielle à venir.
13:14Pour ce serment de loyauté réaffirmé, ils sont venus des quatre coins de la région de l'Extrême-Nord
13:19s'y aînaient du renouveau pour exprimer leur amour sans faille au président de la République
13:25et aux idéaux qu'il incarne.
13:27C'était donc une véritable démonstration de force ici.
13:31Les chefs traditionnels du Diamaree, du Maïokani, du Maïodanaï, du Maïotsanaga, du Maïosava
13:37et du Logon Néchari, présents en tenue d'apparat et à travers le parade,
13:43ont apporté leur soutien à leurs enfants.
13:45Il en est de même pour l'autorité administrative, politique, pour la société civile et l'élite.
13:52A tous, le très honorable Kava Yégui Djibril réitère.
13:56Désormais, chaque jour qui passe, chaque semaine constitue un temps précieux
14:07qu'il faut capitaliser.
14:12L'heure est à l'action.
14:16Nos divergences, mettons-les sous le poisson.
14:26Allons à l'échéance d'octobre 2025.
14:35Tous unis, avec un même cœur, pour dire face à cette échéance.
14:45Nous n'avons plus qu'un seul objectif.
14:51Assurer la victoire de notre candidat, le candidat du FDPC,
15:03que nous avons nous-mêmes désigné.
15:08J'ai nommé son excellence Pauline.
15:17Appel entendu et bien reçu.
15:20En guise de réaction à l'élément que nous venons de regarder,
15:23quel bilan, quelle évaluation vous faites vous-même de l'événement du 10 mai dernier ?
15:28Comme vous avez si bien constaté avec moi, l'événement a été un succès,
15:34un très grand succès, ça a été au-delà de nos espérances.
15:39Alors, c'est vrai qu'à la veille, on avait un peu peur parce que vous avez bien suivi,
15:48on a eu beaucoup de détracteurs autour de cet événement.
15:51Et puis, ça a été un succès, un succès total.
15:55Nous avons reçu les félicitations du très honorable Kava Yegui Djibril,
16:00et puis de certaines personnalités, des personnes qui ont cru en nous.
16:05Donc, c'était un succès total.
16:09Je me rends compte que beaucoup de leaders de ce mouvement-là sont aussi des militants,
16:18souvent des cadres du RDPC.
16:20Ça m'amène à vous demander que voulez-vous exactement et que recherchez-vous ?
16:26Est-ce que vous essayez de remplacer le RDPC ou tout simplement d'amadouer le Président de la République ?
16:33Écoutez, Monsieur Romial, le RDPC irremplaçable, et ça, je pèse mes mots.
16:42Alors, nous n'avons aucune intention de vouloir remplacer le RDPC.
16:46Nous avons créé cette plateforme pour essayer un peu d'accompagner la jeunesse de l'extrême Nord.
16:52Et puis, le concept, c'était un appel, je dirais, un ultime appel de la jeunesse.
17:01Au Président de la République, Paul Biaffin, qu'il puisse se présenter à l'élection présidentielle de 2025.
17:09C'est le seul objectif.
17:11Malgré ce que vous dites là, beaucoup pensent à tort ou à raison que c'est une superchérie
17:18qui cache tout simplement une bataille plus souterraine entre les grands caïmans du marigot politique de l'extrême Nord.
17:26Alors, dites-moi, qui est derrière vous ? Ou alors, vous êtes derrière qui ?
17:32Écoutez, personne n'est derrière nous.
17:38Mais nous, nous sommes derrière le Président de la République.
17:41C'est ce que les gens n'ont pas compris.
17:44Alors, nous avons invité toute l'élite politique de l'extrême Nord et même des régions voisines à participer à ce mouvement.
18:01Et après l'événement du samedi 10 mai, est-ce que les positions, est-ce que les réticences des uns et des autres ont, disons, évolué, changé ?
18:12Effectivement, nous avons reçu des appels, des félicitations de beaucoup d'entre eux qui n'étaient pas là avec nous le 10 mai.
18:23Jusqu'à présent, nous continuons à recevoir des félicitations de ces hommes politiques, de ces caïmans dont vous étiez en train de faire allusion tout de suite.
18:33On parlera des noms dits tout à l'heure, mais est-ce qu'avec ce que vous faites là, vous ne fragilisez pas la cohésion et même la cohérence du RDPC dont vous êtes par ailleurs tous ou presque militants ?
18:49Écoutez, ce que je tiens à préciser, c'est que le principal bénéficiaire de l'événement du 10 mai à Marois, c'est le RDPC.
19:02Alors, derrière ça, nous avons voulu renforcer des liens entre les jeunes et puis les différentes communautés.
19:09Et d'ailleurs, ce que les gens n'ont pas su, c'est que nous avons invité tous les partis alliés au RDPC.
19:19Nous avons reçu d'ailleurs une lettre de l'UPC, où le secrétaire général de l'UPC avait annoncé sa présence effective.
19:31Il a néanmoins envoyé certaines personnes qui sont venues représenter ce parti politique.
19:39Donc, c'est un peu ça. C'était juste pour essayer un peu de renforcer cette cohésion et puis cette solidarité autour du RDPC.
19:50Parlons maintenant de, disons, votre stratégie, votre façon de travailler.
19:57Comment allez-vous mobiliser ce nombre de jeunes ? C'est en leur donnant du pain et de la sardine, puis quelques billets de banque, c'est cela ?
20:08Écoutez, vous avez... Avant l'événement, j'ai tenu une conférence de presse.
20:16Avant l'événement, parce qu'il y a eu beaucoup de non-dits autour de cet événement, où des gens ont dit qu'on allait distribuer 5 000 francs à chaque participant.
20:27Et puis à la veille, c'était même monté à 15 000 francs.
20:31J'avais dit lors de cette conférence de presse que nous n'allons donner 5 francs à personne.
20:37Et comment vous allez donc mobiliser ?
20:39Alors, le concept était simple. La première des choses à préciser, c'est que nous n'avions jamais dit que nous allons drainer 100 000 personnes, 100 000 jeunes, à la place des Fêtes de Maroc.
20:56Direz-vous, 100 000 personnes, c'est deux fois le stade d'Olembé.
21:01Et puis, la place des Fêtes de Maroc, pour ceux qui connaissent, c'est un boulevard où on fait des manifestations là-bas.
21:09Alors, notre concept était très simple. Et c'est ce que nos détracteurs n'ont pas compris.
21:13Nous avons créé des points focaux au niveau des six départements que compte la région de l'Extrême-Nord.
21:21Ces points focaux avaient pour mission de sillonner les 47 arrondissements, c'est-à-dire au fin fond des 47 arrondissements, avec des fiches d'adhésion que nous avons conçues.
21:35Ces fiches d'adhésion étaient destinées aux leaders des jeunes.
21:40Ces leaders des jeunes devaient remplir ces fiches d'adhésion et indiquer le nombre d'adhérents qui a...
21:49Acquis à votre cause.
21:51Acquis à notre cause, effectivement, parce que ces leaders des jeunes derrière des associations adhéraient ainsi à la plateforme.
22:02Donc, vous voyez un peu le concept.
22:04Et puis, en ce qui concerne la cérémonie du 10 mai, il était question pour nous de faire plutôt venir ces leaders des jeunes à Maroc pour une cérémonie protocolaire.
22:19Et les jeunes que vous mobilisez, il s'agit de quoi ? De potentiels électeurs ou de gens qui vont scander dans les rues, Paul Biya, toujours Choga ?
22:31Pas ça. Nous avons tenu, nous avons les fiches, et puis il y a eu des fiches individuelles où chaque leader d'association devait faire remplir à ses membres.
22:44Alors, nous avions recensé environ 90% des jeunes qui étaient détenteurs d'une carte nationale d'identité et d'une carte d'électeur.
22:58Les 10%, ce sont des potentiels électeurs, des potentiels jeunes qui pourraient éventuellement s'intéresser à la chose politique.
23:10C'était un peu ça notre concept.
23:12Et puis, d'ailleurs, je vous informe que nous avons fixé au départ le cap sur 100 000 jeunes.
23:20Aujourd'hui, nous parlons toujours de 100 000 jeunes, mais à la fin, on n'avait pas récolté que 100 000 jeunes.
23:26Je pense à la veille de notre événement, le 9, quand on faisait les comptes, on était à 450 000 jeunes engagés derrière cette initiative.
23:38Alors, ce qui nous a poussé a plutôt lancé un challenge. Pourquoi ? Parce que ces fiches, je tiens à rappeler, ces fiches d'adhésion,
23:51quand le jeune leader finissait de remplir sa fiche, prenait une photo avec cette fiche.
23:59Parce qu'il ne fallait pas qu'on dise que Hatikou et compagnie se sont enfermés dans une chambre et ont rempli les fiches.
24:07Donc, ces jeunes, nous les avons, nous avons mis ça dans une banque de données, c'est vérifiable par tout le monde.
24:16Au lendemain de notre événement, nous étions à environ 600 000 jeunes.
24:20Et ce qui nous a poussé à lancer un nouveau challenge, que nous avons appelé 1 million de jeunes unis derrière le président Paul Biya en 2025.
24:31Et c'est réalisable, c'est faisable.
24:34On en parle tout à l'heure, mais l'une des choses qui ont ému l'opinion, c'est ce délit mirobolant de plus d'un milliard de francs CFA
24:43avant l'événement de Maroc qui a circulé dans les réseaux sociaux pour simplement l'organisation de votre initiative.
24:52Pourquoi une telle voracité budgétaire alors qu'on a des écoles, des hôpitaux, des routes et même des villages et des villes à construire ?
25:02Écoutez, pour ceux qui ont suivi ma conférence de presse d'avant l'événement, j'avais dit que c'était la toute dernière fois que je parlais de ça.
25:11Alors aujourd'hui, aujourd'hui sera la dernière fois, la toute dernière.
25:17Alors, nous avons découvert ce budget sur les réseaux sociaux comme vous.
25:28Ce n'est pas votre initiative ?
25:29Ce n'est pas mon initiative. Écoutez, j'ai été reçu à la présidence de la République par le ministre directeur du cabinet, du cabinet civil.
25:40Alors, c'était un complément d'information, des thèmes de référence que nous avions préalablement transmis.
25:48Alors, j'ai été reçu et puis nous n'avions jamais parlé d'argent. Nous n'avons jamais accompagné notre idée d'un quelconque délit.
25:59Et d'ailleurs, toujours sur les réseaux sociaux, non seulement ils ont annoncé ce montant d'un milliard trois cents millions, mais également un délit, un délit irréaliste.
26:12Mais finalement donc, qui vous a donné de l'argent et combien a coûté l'événement de Marois ?
26:19Écoutez, je ne peux pas vous dire exactement combien a coûté l'événement de Marois.
26:25Et également, ceux qui ont financé, ce sont les membres. Je vous ai dit, la plateforme reste une association, une association qui a été créée et une association qui a des membres.
26:40Et puis, comme j'ai annoncé lors de ma conférence de presse, que pour ceux qui seront là et ceux qui vont contribuer à cet événement, ça sera un élan de cœur.
26:55Et vous convenez avec moi.
26:57A faveur du chef de l'État.
26:58A faveur du chef de l'État, bien sûr.
27:00Et puis, nous n'avons pas demandé, c'est vrai, au départ, ça je vais être franc avec vous, parce qu'il y a certains courriers qui ont circulé à travers la République.
27:13Quand nous avons envoyé nos TDR à la présidence, nous avons initié certaines correspondances adressées à certaines élites de la partie septentrionale, afin qu'elles nous viennent, afin d'avoir un appui.
27:27Cela se passe dans toutes les régions.
27:30Et puis, cet événement autour de ce gros budget, autour de ce délit, je pense que certains ont reçu des correspondances, certains non, parce que nous avons arrêté.
27:44On s'est dit, ça ne vaut plus la peine.
27:48Pourquoi ? Parce que, figurez-vous, quand on a reçu, comme vous d'ailleurs, sur les réseaux sociaux, ce délit, nous avons fait un démenti.
27:59Et nos détracteurs ont pris notre démenti, ils ont écrit dessus « fake news ».
28:05Ça nous a mis dans tous nos états, et ça nous a déstabilisés.
28:10Entre nous, on a essayé un peu de se resserrer, et puis on a fait cet événement qui n'a pas coûté grand-chose.
28:17Je ne peux pas vous donner le budget, parce que quand on fait des choses avec un élan de cœur, c'est chapeur.
28:22Je ne peux pas vous dire à combien j'ai payé la sonorisation, parce que la sonorisation était presque une participation d'un jeune qui s'est senti concerné.
28:33Je n'insiste pas, mais certains faits font croire et dire que la mobilisation de mai dernier, à Marois, était en fait une manipulation de l'opinion.
28:44Puisqu'on a vu des gamins innocents, et pas en âge de se mêler de politique, revêtus des t-shirts de votre mouvement, de telles pratiques,
28:54c'est parce que, complétant Jean-Paul Sartre, en politique tous les moyens sont bons ?
29:02Écoutez, c'est un sujet très sensible, l'utilisation des mineurs pour mener une activité politique.
29:13Nous n'avons recruté aucun mineur. Je dis aucun mineur n'a été recruté.
29:20Et d'où venaient les jeunes dont on a vu les photos circuler ?
29:23Alors, pour les photos, je ne peux pas dire avec certitude qu'il n'y a pas eu de photos, et même sur les images, c'est normal.
29:35Pour ceux qui connaissent la place des Fêtes de Marois, c'est logé dans un quartier où des jeunes curieux pouvaient s'infiltrer dans la population.
29:47Mais il y a quelque chose de grave, et de très grave, et d'ailleurs, moi j'ai déposé une plainte là-dessus,
29:54parce qu'il y a des vidéos qui ont circulé avec des jeunes mineurs aborant effectivement nos t-shirts.
30:02Mais si vous êtes attentifs à ces vidéos, ces vidéos n'ont pas été prises à la place des Fêtes, c'est dans les quartiers.
30:08Et puis, on peut le comprendre facilement qu'on a pris nos t-shirts, on a aboré ça aux enfants.
30:17Et, ce qui est grave, c'est qu'ils ont passé ces mineurs en interview.
30:26Alors, vous convenez avec moi que c'est condamnable par la loi, parce que les mineurs de cette tranche d'âge ne s'expriment pas en public sans la présence d'un parent ou d'une personne majeure.
30:44Parce qu'il est inadmissible d'exposer la vie des jeunes innocents comme ça sur les réseaux sociaux.
30:50Retour à l'événement majeur de cette semaine, la célébration de la Fête nationale et Aya Onge.
30:58Tout s'est passé dans un premier temps au boulevard du 20 mai 1972,
31:04où la parade civile et militaire avait été présidée par le chef de l'État en personne,
31:09chef des forces armées, Paul Biya.
31:12Voici comment tout cela s'est déroulé selon Yves-Marc Meuzot.
31:20Ce mardi 20 mai 2025, le président de la République quitte le palais de l'unité peu après 12 heures pour venir revivifier le lien fort qui existe entre lui,
31:30les forces de défense et de sécurité et la nation camerounaise dans sa configuration la plus large.
31:36Dans cette convergence, le boulevard du 20 mai 1972 constitue l'épicentre.
31:42C'est un rendez-vous traditionnel qui participe du rituel républicain,
31:46même si d'une année à l'autre, de nouveaux ingrédients viennent à rajouter à la solennité de l'événement.
31:52La présence le long des artères de la capitale des camerounaises et camerounais d'horizons divers a valeur d'adhésion à l'idéal unitaire,
32:00mais également de fidélité aux institutions et à celui qui les incarne, le président de la République, Paul Biya.
32:08La fête nationale au Cameroun est donc tout à la fois une fête militaire et une fête populaire.
32:14Et au fur et à mesure qu'on se rapproche du lieu des cérémonies, le cortège présidentiel gagne en épaisseur.
32:20Aux unités motorisées vont bientôt se joindre et fusionner la cavalerie.
32:25Les honneurs ici rendus sont de type A, les plus élevés en la matière.
32:30L'arrivée du président Biya au boulevard du 20 mai est source de grande allégresse.
32:35Conscient de la gravité de ces instants, Paul Biya commence par serrer la main à sa descente de voiture au ministre délégué à la présidence chargée de la Défense,
32:44Joseph Betiasomo, avant de s'incliner devant le drapeau de la République.
32:49L'instant est des plus solennels.
33:01En voiture et en sa qualité de chef des forces armées, Paul Biya va par la suite passer les troupes en revue.
33:08C'est l'occasion pour lui d'entrer en totale immersion avec une armée camerounaise à la pointe,
33:14avec des hommes et des femmes toujours prêts à se donner corps et âme pour sauver des vies et préserver l'intégrité territoriale de notre pays.
33:22Pendant ce temps, dans les différentes tribunes ont d'ores et déjà pris place près de 12 000 personnes pour vivre la parade.
33:30On peut ainsi apercevoir aux premières loges la première dame Chantal Biya,
33:35mais aussi les représentants des différents grands corps de l'État et des invités spéciaux auxquels le président de la République serre la main avant de s'installer à la tribune.
33:45Le top départ du défilé proprement dit sera donné dans les airs, avec comme toujours en ouverture les soldats de l'espace dans leur traditionnel show aérien.
33:53Une véritable danse céleste des avions et hélicoptères.
33:58Place ensuite au carré spécial du détachement des forces armées nigérianes, invité spécial de cette 53ème édition de la fête nationale.
34:06Suivront respectivement les carrés de la garde présentielle dont le pas ferme témoigne de l'intensité et de la rigueur de la formation.
34:14Devant un public déjà conquis, les autres forces vont se succéder.
34:18L'école militaire interarmée qui prépare ses pensionnaires à une armée aguerrie,
34:23la gendarmerie nationale toujours prête à mettre en déroute des malfrats avec professionnalisme sans froid,
34:29la police cambronaise toujours au service des populations,
34:33l'armée de l'air, l'armée de terre, la marine nationale, le bataillon d'intervention rapide toujours engagé à sauver des vies.
34:41Les applaudissements nourris du chef de l'État et des invités présents dans les tribunes constituent le plus bel hommage à ces troupes toujours à la hauteur de leur mission.
34:50Le passage des carrés motorisés donne à voir une armée à la pointe de la modernité et de l'innovation
34:56et dont les missions, au même titre que les autres forces, douanes et administrations pénitentiaires sont chaque jour plus exigeantes.
35:04A la fin du défilé militaire, le commandant des troupes, le général des brigades aériennes Bet Benoit Ebba Ebba sera chaleureusement félicité par le président.
35:14Excellences, Monsieur le Président de la République,
35:18les troupes qui viennent exécuter la parade militaire pour la 53ème édition de la fête nationale de l'unité
35:28étaient sous le commandement du général des brigades aériennes Ebba Ebba Bet Benoit,
35:37commandant de la deuxième légion militaire inter-armée. A vous autres, excellences.
35:49La parade civile qui prend le relais va constituer un autre régal.
35:53Élèves, étudiants, mouvements associatifs et pour boucler la boucle, les militantes et militants des formations politiques,
36:00pendant près d'une heure, ils vont battre le pavé et afficher leur engagement à transcender leurs différences pour afficher fièrement la singularité de la nation cambrenaise.
36:10Du MDR à l'UDC, en passant par l'UPC, le SDF et Jean Nobly, militantes et militants vont ainsi donner de la voix pour entonner pendant plus d'une demi-heure l'hymne de la fraternité.
36:22Pour le rassemblement démocratique du peuple cambrenais qui fait cette année encore valoir la loi du nombre,
36:28ce 20 mai 2025 a valeur de répétition générale à cinq mois de l'élection présidentielle prévue en octobre prochain.
36:37Il s'est rassuré cette année encore des capacités opérationnelles de son armée et de la volonté de l'immense majorité de ses compatriotes
36:45à rester soudés et unis malgré leurs différences que Paul Biya va quitter en compagnie de la première dame le boulevard du 20 mai.
36:53Le long du trajet qui ramène le couple présidentiel le palais de l'unité, toujours la même ferveur.
36:58Et c'est dans la plus grande allégresse que les grilles du palais présidentiel vont à nouveau s'ouvrir peu après 15 heures pour accueillir à nouveau leurs illustres occupants.
37:09Le vaste déploiement du RDPC dans ce reportage m'inspire une question.
37:15Qu'est-ce que vous allez donner, qu'est-ce que vous allez apporter au Président Paul Biya que le RDPC ne puisse déjà lui offrir ?
37:26Monsieur Romial, je vais revenir sur l'une des questions précédentes.
37:33Alors, j'indiquais déjà que le principal bénéficiaire de cette opération c'est le RDPC.
37:41Pour nous le RDPC est irremplaçable.
37:44Alors, qu'est-ce que particulièrement la jeunesse de l'extrême nord derrière ce concept peut apporter au Président de la République
37:55si il annonce sa candidature que nous souhaitons vivement ?
38:01Tous les matins nos oreilles sont tendues vers les diverses sources d'informations pour voir s'il a entendu nos voix.
38:11Alors, dès lors qu'il aura indiqué sa candidature, nous allons nous mettre en rang serré.
38:25Déjà pour l'aider à mener cette campagne et puis à donner nos voix.
38:36Je relevais tantôt que nous ne sommes plus à 100 000 jeunes, nous sommes à 600 000 jeunes.
38:4390% de nos 600 000 jeunes sont détenteurs d'une carte d'électeur.
38:49Alors, nous allons l'accompagner en lui donnant nos voix afin qu'il puisse gagner haut les mains cette prochaine élection présidentielle.
39:04Après la présidentielle, le mouvement va disparaître et mourir de sa belle mort ?
39:11Écoutez, je vous ai dit tout à l'heure que c'est une association qui a une durée d'âge indéterminée.
39:20Et nous ne comptons pas peut-être que l'opération Extrême Nord 100 000 jeunes unit derrière le Président Paul Biya.
39:30Que nous-mêmes avons voulu mettre ça dans un cadre éphémère.
39:36Mais la plateforme des jeunes de l'Extrême Nord pour l'émergence va continuer à mener ses actions.
39:43La plateforme ne compte pas mourir. Elle ne mourra pas.
39:47Est-ce qu'au fond, vous n'embarquez pas simplement les jeunes dans, on va dire, la bataille des clans et des chefs politiques qui accourent aujourd'hui
39:57dans l'Extrême Nord et même dans les autres régions dans le but de servir un camp qui est le vôtre au détriment de l'autre camp ?
40:07Écoutez, c'est dommage. C'est dommage que cela se passe effectivement comme vous dites.
40:12Les jeunes sont très souvent instrumentalisés, surtout à la veille des échéances électorales.
40:17Mais nous, je ne pense pas. Non. Je le dis en vous regardant droit dans les yeux.
40:25Non, nous ne comptons pas instrumentaliser les jeunes de l'Extrême Nord.
40:30Vous n'êtes pas vous-même instrumentalisé ?
40:32Je ne suis pas instrumentalisé.
40:34Les premières intentions de votre mouvement font le lit du repli identitaire.
40:39Est-ce que ce positionnement n'est pas réducteur et même dangereux pour l'unité nationale qu'on célébre cette semaine ?
40:47Dangereux également pour le président qui a quand même une aura, on va dire, nationale.
40:52Vous ramenez tout à l'Extrême Nord.
40:55Écoutez, nous avons commencé par l'Extrême Nord dont nous tous, autour de cette plateforme, nous sommes originaires.
41:05Nous ne saurions sortir de l'Extrême Nord pour le moment
41:11parce que le cadre juridique et légal de notre association ne nous permet pas,
41:17surtout que nous avons bien mentionné dessus l'Extrême Nord.
41:21Bien qu'aujourd'hui, pour compléter la nouvelle vision, notre challenge,
41:31qui va sans doute être à un million de jeunes de l'Extrême Nord,
41:37derrière le président de la République, Paul Biya,
41:39nous allons récruter cette fois-ci un jeune leader de l'Extrême Nord dans d'autres villes du Cameroun
41:47et même à l'extérieur parce que pendant que nous étions en train de mener ces opérations,
41:52nous avons eu des appels de la diaspora.
41:55On a dit, écoutez, attendez, nous n'en sommes pas là pour le moment.
41:58On a dit, Extrême Nord, nous avons élaboré des thèmes de référence bien précis
42:05et nous ne pouvons pas aller au-delà.
42:08Je pense que d'ici quelques jours, un nouveau TDR sera mis sur pied
42:13afin de compléter nos 600 000 jeunes à un million de jeunes
42:19unis derrière le président Paul Biya à l'élection présidentielle 2025.
42:24En politique, on ne fait rien pour rien
42:28et j'en veux pour preuve le célèbre mémorandum du Grand Nord 2002
42:34dont certains auteurs à l'époque avaient pour argumentaire
42:40l'Extrême Nord a beaucoup donné, le Grand Nord a beaucoup donné et ne reçoit rien.
42:45Et une fois ces acteurs-là au gouvernement,
42:50ils ont changé le langage de fiel en langage de miel.
42:54Quelle récompense attendez-vous à la fin de tout ceci au plan personnel et au plan communautaire ?
43:02Écoutez, parlons d'abord des mémorandats.
43:07Je pense que ce n'est pas une mauvaise chose de le faire
43:14parce que certaines personnes qui se sentent lésées
43:19se regroupent et puis rédigent certaines choses.
43:24Je ne peux que du moins essayer d'apprécier à sa juste valeur.
43:31Pourquoi ? Parce que ça essaie un peu de reléver un certain nombre de choses.
43:37Revenons à ce qui s'est passé en 2002.
43:41Je pense que l'Extrême Nord particulièrement a bénéficié d'une université
43:53où aujourd'hui toute la nation, parce qu'à l'Université de Maroc aujourd'hui,
43:59il n'y a pas que les fils et filles de l'Extrême Nord.
44:03Tout le monde, toutes les couches sociales du Cameroun se retrouvent dans cette université.
44:10Ce n'est pas une mauvaise chose.
44:12Alors, nous particulièrement, nous restons constants derrière notre initiative.
44:21Nous sommes, et comme je le répétais tout de suite, unis derrière le Président de la République, Paul Biya.
44:30Maintenant, place à un livre, les chroniques d'Emmac.
44:35Regards caustiques sur notre quotidien.
44:38C'est un livre rédigé par Evelyn Meng Hakon, qui est éditorialiste ici à la CRTV.
44:45Le livre a été présenté cette semaine au public de Yaoundé
44:49en présence d'une bonne brochette d'hommes des médias, dont le directeur général de la CRTV, Charles Ndongo.
44:55Voici le récit sur cet événement raconté par Christelle Beyina.
45:02C'est l'expression de la réalité, c'est la réalité tout court.
45:0662 chroniques miroir de la société camerounaise, avec ses joies, ses peines et ses curiosités.
45:13Une plume acérée comme un scalpel qui tranche et coupe.
45:17A l'air d'écrire, de décrire avec une touche de satire, la signature d'Emmac, entendez Evelyn Meng Hakon.
45:24Ce n'est pas qu'une autopsie simplement, c'est aussi une médication que l'on propose à tous ceux qui ont le pouvoir de décider,
45:33c'est-à-dire chacun d'entre nous, il ne tient qu'à nous de faire une société meilleure dans tous les domaines.
45:39Je ne me posais pas en donneur de leçons sociales, non.
45:43Je mets la lumière sur ce que mon regard a capté les décideurs, monsieur tout le monde, les élus,
45:50prendront j'imagine leurs responsabilités, en tout cas c'est mon souhait.
45:54Si ces chroniques permettent d'améliorer notre quotidien et de mettre plus de couleurs dans nos vies, ce sera tant mieux.
46:02La chronique qui illumine les matinées de la SiarTV le mardi a désormais trouvé un nouveau canal de diffusion.
46:09Les pages de ce recueil lancé sur les ondes du poste national, ce support élargit son audience pour toucher un public de masse encore plus vaste.
46:19L'auteur, femme aux multiples talents, ajoute ainsi une nouvelle corde à son arc pour continuer à faire danser les lettres et les idées.
46:27C'est une dame qui écrit très bien et qui sait observer la société.
46:34Ce qu'elle dit c'est ce que nous vivons tous les jours et elle le dit en des termes simples et vrais.
46:40Une plume qui passe de l'antenne et des ondes aux pages mais garde un regard lucide et incisif sur la société.
46:47L'éditorialiste, directeur des rédactions TV de la SiarTV, poursuit son chemin de perspective, l'horizon est large, les idées et la pensée sont libres.
46:58Il y en a tout autant qui existent déjà et qui sont tout au chaud, je pense qu'après cette dédicace, l'éditeur Thila se remettra au travail pour un tome 2.
47:07Il y a dans ces chroniques un côté éducateur, un côté pédagogique, un côté interpellateur de toutes les strates sociales
47:15et donc peut-être que pour les plus jeunes et pour ceux qui aiment ce type de littérature, pourquoi pas une série de bandes dessinées.
47:25Un trésor de mots et de pensées, une mine d'or littéraire à consommer sans modération.
47:31Osez donc vous regarder dans ce miroir et reconnaissez-vous dans la silhouette qu'il reflète.
47:40Il ne nous reste plus assez de temps et je vous propose donc qu'on y aille directement sur les dernières préoccupations.
47:47Pour préparer la présidentielle dans une section comme le Mayur Tsanaga 1 à Mokolo où vous avez un ministre qui ratisse large et est constamment sur le terrain,
47:58vous tenez vos hôtes de qui exactement comme membre du bureau des sections ?
48:03Vous les tenez du ministre Manauda Malachi ou alors de votre président des sections ?
48:10Ou peut-être bien vous faites ce que vous voulez parce que vous êtes le trésorier ?
48:16Écoutez, notre parti est très bien structuré. Notre parti est très bien structuré.
48:22Aujourd'hui, au niveau départemental, nous avons un chef de délégation permanente départemental.
48:30J'ai nommé le ministre Zachary Pérevette et moi j'appartiens à une section, la section de Mayur Tsanaga 1 dont je suis le trésorier
48:41et qui est d'ailleurs la plus grande section au Cameroun, pour vous rappeler un peu.
48:46Alors, de par la structuration dans le parti, de notre parti, je commence à prendre mes instructions de mon président de section
49:00et je suis chapeauté par le chef de délégation permanente départemental.
49:10Alors, revenons au ministre Manauda Malachi qui est constamment sur le terrain comme vous semblez si bien le dire
49:20et d'ailleurs que je ne nie pas, il est sur le terrain.
49:23Je pense que nous tous nous combattons le même combat.
49:29Et, lui comme moi, nous recevons des instructions de notre hiérarchie du parti.
49:37Il y a une élite de Mokolo que vous et moi connaissons, nos téléspectateurs également, qui a lancé un mouvement Paul Biya jusqu'à la gare.
49:49Aujourd'hui, vous aussi de Mokolo, vous lancez 100 000 jeunes derrière Paul Biya.
49:55Un tel activisme politique est questionnable et voici ma question.
49:59Que voulez-vous au juste et que voulez-vous encore à Mokolo ?
50:05Alors, je vais vous rappeler peut-être que vous ne le saviez pas.
50:09Et d'ailleurs, le directeur du cabinet du très honorable Kava Yege Djibril, El Hadj Bouka Abdourahim, l'a relévé haut et fort dans son discours le 10 mai à Marois.
50:23Le concept Paul Biya jusqu'à la gare est une paternité de Tocomberé.
50:31Ils ont lancé cette initiative en 2022, je pense.
50:37Et effectivement, ça a été repris à Mokolo en 2023.
50:45Il y a eu l'appel de la jeunesse à Mokolo.
50:50C'était une initiative du docteur Manaouda Malachi, ministre de la Santé publique, d'où j'étais l'un des artisans.
51:00Et aujourd'hui, le concept Extrêmement 100 000 jeunes unis derrière le président Paul Biya vient juste compléter ces initiatives de Paul Biya jusqu'à la gare,
51:17qui est né à Tocomberé, et peut-être de l'appel de la jeunesse à Mokolo en 2023.
51:28Ça vient juste compléter, et puis je ne vois pas où se trouve cette petite polémique.
51:35Mwamadou Atikokalda, je termine par vous-même, malgré tout ce que vous faites là et que vous dites,
51:43il se murmure que certains leaders du Grand Nord tiennent des réunions nocturnes,
51:48où il est question de trouver un candidat à la présidentielle autre que Paul Biya.
51:54Est-ce que vous prenez part à ces réunions ?
51:57Est-ce que vous n'êtes pas simplement en train de rouler les gens dans la farine avec votre mouvement 100 000 jeunes derrière Paul Biya, alors que vous cachez quelque chose ?
52:10Écoutez, moi je n'ai jamais participé à une réunion, à une quelconque réunion nocturne,
52:17visant à trouver un candidat qui va challenger le président Paul Biya à la prochaine élection présidentielle.
52:26Ce sont des choses que nous suivons dans les réseaux sociaux.
52:31Je n'ai jamais assisté ou participé à de telles démarches.
52:40Il y a, et c'est ma dernière question, des hommes d'affaires qui font de la politique pour faire tourner leurs affaires en bénéficiant de passe-droits,
52:49d'autres encore par prestige pour allier pouvoir économique et pouvoir politique afin d'être, disons, tout puissant et craint.
52:58Vous qui êtes opérateur économique et homme politique, vous appartenez à quelle catégorie et vous cherchez quoi au juste ?
53:08Écoutez, je n'appartiens sûrement pas à cette catégorie de personnes qui essayent de mener les activités politiques pour faire prospérer leurs affaires, non.
53:22Pour ceux qui me connaissent, je suis un battant, je suis un opérateur économique, d'ailleurs membre élu, parmi les 160 membres élus de la chambre de commerce.
53:35Pour moi, personnellement, je pense que le pouvoir m'a déjà tout donné.
53:41Et c'est ce que j'essaie, entre guillemets, de faire savoir à mes jeunes frères de l'extrême-nord pour dire que, écoutez, tout est possible, tout est possible.
53:53Ne pensez pas que réussir, c'est une affaire ou bien une histoire des autres, ou bien pour réussir, il faut appartenir à tel ou tel autre clan.
54:02Il faut juste travailler. Et puis, moi, je suis un travailleur, je me reconnais comme étant un travailleur et c'est tout.
54:10C'est ce qu'on va donc retenir Mohamedou Attikou Kalda, coordonateur de la plateforme des jeunes de l'extrême-nord pour l'émergence, coordonateur de l'extrême-nord, 100 000 jeunes unis derrière Paul Biya en 2025.
54:25Merci d'avoir accepté notre invitation.
54:27Merci beaucoup. Ce fut un plaisir d'essayer un peu de donner ces éléments de réponse et puis de répondre à certains sujets d'actualité.
54:40Mesdames et messieurs, tout passe et nous passons et passerons tous, mais le pays reste et restera.
54:48Prenons donc grand soin de notre chère patrie, notre terre chérie, le Cameroun. Bonsoir.
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