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  • 30/05/2025

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00:00L'habitat et du développement urbain, le ministère de la décentralisation et du développement local,
00:05organisent les États généraux sur la gestion des ressources en déchets urbains du 6 au 7 mai 2025 à Yaoundé.
00:13En prémique à ces importantes assises, et pour faire de la gestion des déchets une affaire de tous,
00:18des consultations se dérouleront du 15 au 30 avril, pour recueillir les meilleures idées, initiatives et bonnes pratiques.
00:25Mairie, chef de quartier, jeunes, femmes, ONG, associations, comités de développement des citoyens.
00:32Déposez vos contributions auprès du délégué régional du MINDU, MINDEVEL et communes,
00:38ou à l'adresse étagénérauxdéchets.gmail.com.
00:42Ensemble, mobilisons-nous pour faire de nos villes des espaces propres pour la santé et le bien-être de tous.
00:50Le concours Ville Propre est lancé !
00:53Sous le haut patronage du Premier ministre, chef du gouvernement,
00:57et le ministère de l'Habitat et du Développement Urbain, MINDU.
01:00Dix régions, une mission, celle de rendre notre environnement sain,
01:04du nord au sud, de l'est à l'ouest.
01:08Toutes les régions sont invitées à relever le défi,
01:11qui va décrocher le titre de la ville la plus propre du Cameroun,
01:14et détrôner la commune d'Ebolova II.
01:16Nettoyage, sensibilisation, choc, réhabilitation, lutte contre la poubellisation, assainissement.
01:24Le recyclage créatif se combine pour faire de vous les ambassadeurs de votre ville.
01:29Avec de nombreux lots à gagner, donc 100 millions de francs CFA pour la ville la plus propre.
01:33Une cagnotte de plus de 400 millions de francs CFA a partagé aux communes vainqueurs des dix régions,
01:38et de nombreux prix pour les femmes et les jeunes les plus dynamiques.
01:41Le prix pour les meilleures idées urbaines, etc.
01:45Alors, population, mairie, commune, à vous de jouer.
01:50Faisons ensemble du Cameroun un moutel de propriété.
01:55George Cairon, nous ouvrons à présent la phase de questions-réponses
02:01à Madame le ministre de l'Habitat et du Développement Urbain,
02:05et à Monsieur le ministre de la Décentralisation et du Développement Local.
02:08Madame le ministre, les déchets ménagers constituent une richesse, vous l'avez dit,
02:15et les activités se développent autour des déchets, le recyclage, la récupération.
02:20Comment mieux organiser le système actuel pour valoriser ces déchets, justement,
02:27et pour assainir les quartiers ?
02:29Vous l'avez dit, les déchets, c'est une affaire de tous.
02:31Madame la ministre, et je pense que chacun d'entre nous a ici une question,
02:37et puis on va prendre deux questions de l'autre journaliste qui est présent.
02:40Merci pour cette question pertinente.
02:47Comment mieux organiser les déchets pour aller vers une économie circulaire
02:56et percevoir ces déchets comme des richesses ?
03:00Je voudrais partir d'un cas concret, je voudrais partir de l'exemple d'un maire
03:05que vous devez connaître qui était à Banganté, qui n'avait pas d'ordures ménagères.
03:11Qu'est-ce que nous avons fait ?
03:13Quand on dit que les ordures, nos ordures au Cameroun sont à 80-85% des ordures ménagères,
03:20ça veut dire que c'est ce que nous rejetons en cuisinant ou après avoir mangé
03:27qui représente cet état d'immondices que nous voyons
03:30ou les restes des marchés que nous retrouvons dans les rues.
03:36Et donc, en tant que maire, ce que j'avais fait, c'était de créer un centre de tri.
03:42Un centre de tri qui permettait de donner de l'emploi à plus de 60 jeunes.
03:49Je vais dire, à la fin, il y avait une centaine de jeunes qui travaillaient au centre de tri de Nunga.
03:56Et ces jeunes sont encore là.
03:58Et il s'agissait pour ces jeunes de faire le tri des ordures biodégradables,
04:05des non-biodégradables qui étaient enfouies.
04:09Mais les biodégradables, il y avait une approche de gestion.
04:12J'avais travaillé d'ailleurs avec M. Ninkam, qui est le directeur de Irak Amroun.
04:17Je l'ai associé à ces assises.
04:20Il y avait une approche de gestion des biodégradables.
04:25À la fin, figurez-vous, madame, j'ai donné ces composts biologiques gracieusement aux mamans
04:32en prenant le soin de leur demander, au moment de s'aimer, de faire la différence
04:39entre le maïs sémé sur la base des ordures, du compost biologique,
04:47faire la part des choses avec, à l'époque, le compost que j'avais vu sur le terrain,
04:52que les mamans affectionnaient beaucoup, c'était les fiantes de poule,
04:56et de faire avec des produits chimiques vendus en quincaillerie.
05:01À la fin, les cultivatrices, il y avait des champs à l'école,
05:06se sont rendues compte que les maïs produits à base de compost biologique
05:11étaient de très bonne qualité.
05:14Ce que je donnais gracieusement, à la fin, je vendais à 2300,
05:18là où les fiantes de poule étaient à 2500,
05:23et les produits chimiques en quincaillerie à 4000.
05:27Donc, il faut dire que si on va vers la transformation
05:31de nos ordures que nous retrouvons dans la route,
05:35nous allons avoir des richesses, mais gérer de manière durable notre environnement,
05:39parce que l'environnement que nous polluons,
05:43nous le savons dans le cadre des effets des changements climatiques,
05:50cet environnement que nous polluons peut décider de nous tuer,
05:54et nous tuer tous.
05:56Donc, voilà un peu ce que je peux dire,
05:58et nous attendons, je ne donne pas de solution.
06:01Comme on l'a dit, quant aux missions du MINDU,
06:07il s'agit d'une coordination, de mettre les gens ensemble,
06:11une forme de think-tank,
06:13pour que les experts, les pollueurs, les acteurs, les partenaires,
06:19nous disent vers quelles solutions nous devons aller.
06:23Et l'une des solutions, je dis au bout de la chaîne,
06:26parce que nous avons la production.
06:31Précollect, comment est-ce que nous précollectons ?
06:33Est-ce que nous précollectons en vrac pour aller dans un centre trié ?
06:38Est-ce que nous avons assez d'espace pour aller faire ces tris ?
06:42Précollect, transport, traitement.
06:47Et au bout de la chaîne, le traitement qui vaille,
06:52c'est rentrer dans une forme d'économie circulaire
06:56en produisant, en transformant en richesse.
07:00Ma question va au ministre Georges Elangaobam
07:03de la décentralisation et le développement local.
07:06Comme le ministre Celestine Ketcher-Coutes
07:09l'indique, elle a joué un rôle majeur
07:12dans la gestion de l'Ouest quand elle a été le maire de Bangante.
07:15Les autorités locales et régionales
07:18ont été appelées à jouer un rôle majeur
07:20dans la gestion de l'Ouest en Cameroun.
07:22Ce qui a été fait au niveau du ministre
07:24de la décentralisation et le développement local
07:26pour assurer que les autorités locales et régionales
07:29vivent à l'expectation.
07:32Merci, monsieur, pour donner la parole.
07:34Je vais être très bref.
07:38Je suis écouté très près
07:40à ce que le ministre avait dit
07:41quand elle a pris la parole au début.
07:44Et elle a dit comment le gouvernement
07:46est organisé
07:48en parlant de l'Ouest.
07:51Le gouvernement
07:51est dévoilé à régional et local autorités.
07:57Let's say local autorités
07:59parce qu'à régional level
08:00ce n'est pas vraiment leur job.
08:03Local autorités.
08:05Il est up à l'État
08:07pour garder nos cities clean.
08:09Mais l'État a décidé
08:11qu'elle va être dévoilé
08:12à local autorités.
08:15Meaning que les powers
08:17que l'État a
08:18sont convertis à local autorités.
08:22À la même temps,
08:24les moyens
08:25devraient accompagner
08:26ce transfert de compétences.
08:29Mon rôle est de faire
08:31que ils sont exercisant
08:33ces compétences
08:34le mieux qu'ils peuvent.
08:36ce que j'ai fait.
08:38C'est ce que j'ai fait.
08:41Maintenant,
08:41comment je peux
08:42être aidé
08:43pour eux ?
08:45C'est de voir
08:47la façon dont ils sont organisés.
08:49Parce que chaque fois
08:49ils vont dire
08:50qu'ils n'ont pas les moyens.
08:51Comme vous le savez,
08:53les moyens
08:53qui sont donné
08:54ne sont pas suffisants.
08:56Comment vous êtes organisé ?
08:58Comment vous êtes organisé ?
09:00Comment vous êtes organisé ?
09:02Je peux être aidé
09:04mais comme il s'est dit aussi.
09:08Nous sommes poussés
09:09le mieux que nous pouvons faire
09:10mais les résultats ne sont pas bons.
09:12Meaning que
09:13nous devons avoir
09:15une réflexion
09:15sur comment
09:16être mieux organisé.
09:20Est-ce qu'ils vont
09:21faire ça directement ?
09:23Est-ce qu'ils vont
09:24donner ça à Ishakam,
09:26à Tickroff et à qui ?
09:28Comment nous allons
09:32trouver nos citoyens
09:33involvés
09:34dans le processus ?
09:35Vous voyez,
09:38ces sont des choses
09:39que nous sommes
09:39nous regardons
09:40à être très brouhés.
09:43Ma rôle
09:44est-ce qu'il y a
09:45une sorte
09:46d'accompagnement
09:49des autorités
09:50qui s'assure
09:51qu'ils ne sont pas
09:54hiding derrière
09:54le fait
09:55qu'ils n'ont pas
09:56de l'argent,
09:56mais qu'ils devraient
09:57avec l'argent
09:58qui est donné
09:59de l'argent,
10:00obtenir les bons résultats
10:01qu'ils peuvent.
10:03Pour être brux,
10:04c'est ce que je peux dire.
10:06Merci.
10:09Merci.
10:10La suite des questions,
10:12la deuxième série,
10:13j'annonce Armand Nonga
10:14de la CRTV,
10:16le Poste national,
10:17et Richard Bondol
10:19du journal Equation.
10:21Il est le directeur
10:22de publication.
10:24Bon après-midi à tous.
10:26Je suis effectivement
10:27Armand Nonga,
10:28CRTV,
10:29le Poste national.
10:30Madame la ministre
10:32de l'Habitat
10:33et du Développement urbain,
10:34dans votre propos
10:35tout à l'heure,
10:37parmi vos missions,
10:38vous nous avez laissé entendre
10:40que vous aviez
10:41la gestion des déchets
10:42en milieu urbain.
10:44Mais là,
10:44vous êtes en train
10:44d'organiser
10:45des états généraux
10:46sur la gestion
10:47des ressources
10:48en déchets,
10:49ce qui sonne
10:49comme une mission
10:51du ministère
10:51de l'Environnement.
10:52Alors,
10:53on aimerait bien savoir
10:54pourquoi est-ce que
10:55c'est le Mindu
10:56accompagné en cela
10:57du Mindével ?
10:58Pourquoi c'est vous
10:59qui prenez sur vous
11:00d'organiser ces états généraux ?
11:02Pourquoi pas
11:03le ministère
11:03de l'Environnement ?
11:04Je vous remercie.
11:05Je crois qu'il faut considérer
11:07que le gouvernement
11:08est un.
11:10C'est la première considération
11:11que je voudrais avoir,
11:12bien que la question
11:13ne m'ait pas été adressée
11:14directement,
11:14mais vous avez conclu
11:16en disant
11:16avec le ministère
11:17de la décentralisation.
11:18Donc,
11:19je suis plus loin encore
11:20que le Mindu
11:21de la question.
11:21c'est de considérer
11:24que si le ministère
11:26que dirige
11:27Mme Cortez
11:29Ketcha
11:30dit que
11:31elle est en charge
11:33de la question
11:34de la propriété
11:34des villes
11:35et pour faire
11:36de la propriété
11:37dans une ville,
11:38il faut traiter
11:38les déchets
11:39que l'on produit.
11:41À ce moment-là,
11:42c'est de dire
11:43je traite
11:44les déchets
11:45mais je n'en fais
11:47pas des rebuts,
11:49j'en fais
11:49de la richesse.
11:52Il y a des gens
11:53savants
11:53qui appellent ça
11:54l'économie circulaire.
11:55Peut-être qu'il faudra
11:55qu'un jour
11:56nous explique
11:56pourquoi c'est circulaire.
11:58Peut-être parce qu'on a produit,
11:59on a consommé,
11:59on a fait du déchet,
12:00on a réinjecté,
12:01c'est devenu une richesse
12:02et ça relance le cycle.
12:04Non.
12:04C'est de dire simplement
12:05que dans le processus actuel
12:08qui consiste à détruire
12:11les déchets
12:11que nous avons produits,
12:13on se rend compte
12:14que c'est un cycle
12:15pour lequel les moyens
12:17qu'il faut mobiliser
12:18sont de plus en plus importants.
12:21Et malheureusement,
12:21la puissance publique
12:23ne les a pas toujours.
12:25Si nous avons produit
12:26des déchets
12:27à 100,
12:29qu'il nous faut
12:30130 pour les traiter.
12:33Vous imaginez que
12:34si ces déchets,
12:34on peut les vendre
12:35à 50,
12:37ça fait que
12:38nous pourrons
12:39avoir
12:41les 130
12:42pour traiter
12:43les déchets
12:44et nous aurons
12:4420 francs
12:45de gagner.
12:48Et donc,
12:49la question de
12:50qu'est-ce que
12:52les déchets produisent
12:53sur l'environnement,
12:54ce n'est pas notre responsabilité.
12:56Il y a une administration
12:56qui s'occupe de cela.
12:57Mais nous sommes chargés,
12:59elles,
12:59directement de la question
13:01du traitement
13:01des déchets
13:02et moi,
13:03des acteurs
13:04qui s'en occupent,
13:05les communes.
13:06Donc,
13:06nous faisons notre travail
13:07en essayant simplement
13:08de faire en sorte
13:09que ce soit
13:10un cycle économique
13:12dans lequel on gagne
13:13plutôt qu'un cycle économique
13:16où on perd.
13:17Parce qu'au jour d'aujourd'hui,
13:19la question des déchets,
13:21au fond,
13:22est une question
13:23des finances
13:24et donc une question
13:25d'économie.
13:27Vous ne pouvez pas
13:28demander à un maire
13:29de garder
13:30une ville propre
13:31si vous lui transférez
13:33cette compétence
13:34et vous ne lui donnez
13:35pas les moyens.
13:37Je ne vais considérer
13:38que les moyens financiers,
13:39je laisse
13:39toute l'ingénierie
13:40qu'il y a autour.
13:42Donc,
13:42nous laissons naturellement
13:43à M. le ministre
13:44de l'Environnement
13:44la plénitude
13:46de ses compétences
13:47pour traiter
13:48de comment est-ce
13:49qu'on doit se comporter
13:50pour ne pas polluer
13:52comment on doit se comporter
13:54pour préserver
13:55le climat,
13:56comment on doit se comporter
13:57et je ne dis pas
13:58tout le reste.
13:59Donc,
13:59j'ai voulu préciser
14:01qu'il ne nous vient pas
14:02à l'idée
14:02un seul instant
14:03de nous substituer
14:05au ministre
14:05de l'Environnement
14:06pour ce qui est
14:06statutairement
14:07de ses compétences.
14:09Mais nous sommes en charge,
14:10elle,
14:10de gérer la question
14:11techniquement,
14:13moi,
14:13de suivre les acteurs
14:14institutionnels
14:15que sont les communes.
14:17Je fais ça
14:18de manière très ramassée.
14:20Si on était
14:21dans une conférence
14:22de presse,
14:22on aurait pu être
14:23plus détaillé.
14:26Je m'excuse
14:27à l'avance
14:27si je n'ai pas répondu
14:29de manière
14:30exactement précise.
14:32Mais c'est
14:32le temps
14:33dont nous disposons
14:34qui m'oblige
14:34à être court un peu.
14:36Merci,
14:36madame le ministre,
14:37de m'avoir donné la parole
14:38alors que la question
14:39vous a été posée.
14:40Merci,
14:41merci,
14:42monsieur le ministre.
14:43La réponse
14:44est une réponse
14:45pragmatique
14:47climatique
14:47et qui dit
14:49clairement
14:49que nous n'entrons
14:50pas dans le champ
14:51des compétences
14:52du ministre
14:54de l'Environnement,
14:55mais qui dit
14:56également
14:57que nous avons
14:57associé
14:58à ses états généraux
14:59le ministère
15:01de l'Environnement
15:01qui,
15:02comme l'a dit
15:03monsieur le ministre,
15:04s'occupe
15:05de l'impact
15:06et l'atténuation
15:07ou l'adaptation
15:09en matière
15:10de changements
15:11climatiques
15:11impactés
15:12par les effets
15:14des déchets.
15:15Nous,
15:15nous gérons
15:16concrètement
15:17les déchets
15:18et nous avons
15:19aussi associé
15:20d'ailleurs
15:20le minadère
15:22parce que
15:22les 80%
15:23de ce que nous
15:25consommons,
15:25ça vient de l'agriculture,
15:27des pêches,
15:27le minépia
15:28et associés.
15:29Donc,
15:30le gouvernement
15:31travaille dans
15:32l'esprit
15:32voulu par le président
15:33de la République.
15:35Il n'y a pas
15:35d'empiétement
15:36et l'ensemble
15:37des ministères
15:38ont leurs représentants
15:40au sein
15:41du groupe
15:41de travail
15:42qui a commencé
15:43le travail
15:44avant l'ouverture
15:45des contributions
15:46du 15 avril.
15:48Nous regardons
15:49dans la même direction
15:50celle d'assainir
15:51nos villes
15:52et de contribuer
15:54à ce que
15:55cette transformation
15:57des déchets
15:58en ressources
16:00vienne régler
16:01cette question
16:02de manière durable.
16:03Nous avons
16:04mis ressources
16:05et le ministre
16:06a bien expliqué
16:07le retour
16:09sur l'investissement
16:10qu'on peut avoir.
16:11dont l'objectif
16:13ce n'est pas
16:13de traiter
16:14les déchets
16:15comme déchets,
16:17comme charges,
16:19comme peines
16:19pour gréver
16:21les ressources
16:22de l'État,
16:23c'est de pouvoir
16:23considérer
16:24comme ressources
16:25et en tirer
16:26quelque chose
16:27pour faire
16:28que ce soit
16:29une solution
16:30définitive.
16:32Merci.
16:32Merci beaucoup,
16:34Madame la ministre.
16:36Notre dernière question
16:37est votre.
16:38Richard Bondol,
16:39vous êtes le
16:40publiceur
16:40de l'Équation
16:41newspaper.
16:41thank you.
16:45Merci beaucoup
16:46pour la parole donnée.
16:49Ma question
16:50s'adresse
16:50justement
16:51aux deux ministres
16:53à qui
16:54voudraient répondre.
16:56Nous avons
16:57dans notre pays
16:58quelque chose
17:01d'un peu particulier,
17:02c'est que
17:02les résolutions
17:04des États généraux
17:05n'aboutissent
17:07jamais
17:07à une implémentation
17:09effective.
17:10C'est ce que
17:11l'entendement
17:12populaire le dit.
17:13Mais qu'est-ce
17:13qui nous assure,
17:15qu'est-ce qui nous
17:16rassure aujourd'hui
17:16que les résolutions
17:19qui sortiront
17:20du 16 état
17:20généraux
17:21seront véritablement
17:23implémentées
17:23sur le terrain ?
17:25Merci.
17:28Vous permettrez
17:29que je ne sois
17:30pas complètement
17:31de votre avis
17:31et que je vous
17:32raconte mon histoire.
17:35C'est une histoire
17:35qui est connue
17:36de vous tous.
17:38Je suis arrivé
17:38au gouvernement
17:39en 2018
17:39et en 2019,
17:42j'ai fait ce qu'on
17:42a appelé
17:42les assises générales
17:44de la commune.
17:45C'était en février.
17:47Et puis,
17:48à la fin de l'année
17:482019,
17:49il y a eu
17:50le grand dialogue
17:51national.
17:54Ça aboutit
17:54à deux ou trois
17:55choses simples.
17:57Un,
17:58nous avons
17:59revisité
17:59complètement
18:00l'architecture
18:01juridique
18:02de l'organisation
18:03de la décentralisation
18:04avec le Code général
18:06des collectivités
18:07territoriales
18:07décentralisées.
18:09nous avons pu,
18:10dans la perspective
18:11d'une solution politique
18:12qui a été recherchée
18:13à l'occasion,
18:16obtenir que les régions
18:17collectivités
18:19territoriales
18:19décentralisées
18:20bénéficient
18:22d'un statut spécial
18:23dans le nord-ouest
18:24et dans le sud-ouest.
18:24Donc,
18:25quand le gouvernement
18:26essaie de régler
18:27des questions
18:27et qu'il organise
18:28une réflexion
18:30comme celle-ci,
18:31on obtient des résultats.
18:32Rappelez-vous,
18:33les délégués du gouvernement,
18:34on n'en a plus,
18:35on a des maires de villes.
18:36Ce sont des réflexions
18:38comme celles-ci
18:39qui ont permis
18:40qu'on aboutisse
18:41à cela.
18:42Moi,
18:42j'ai écouté attentivement
18:43Mme le ministre.
18:44Elle a dit
18:44qu'elle ne veut pas
18:46des réflexions
18:47oiseuses
18:48où des experts
18:49de très haut niveau
18:50vont s'affronter
18:51à coups de belles phrases
18:52et de grandes théories.
18:54Elle a besoin
18:55que lorsque les états généraux
18:56seront terminés,
18:57les acteurs de terrain
18:58auront des kits,
19:01des boîtes à outils
19:02où ils iront chercher
19:04les éléments qu'il faut
19:05pour régler la question
19:06du traitement des déchets.
19:08Donc,
19:09je souhaite que vous nous appréciez
19:11à l'aune
19:12des résultats
19:13que nous poserons
19:14sur la table
19:15lorsque ceci sera terminé
19:17et que très facilement
19:18vous vous rendez compte
19:19si les villes
19:20où vous vivez
19:21sont un peu plus propres
19:23ou si elles sont
19:24moins propres.
19:25Donc,
19:25accordez-nous le bénéfice
19:26du doute
19:28et ayez confiance
19:30en pensant
19:31que nous sommes
19:31de bonne foi.
19:34Excepté,
19:35le ministre
19:35Celestine Ketchak-Utes
19:37a quelque chose
19:37à ajouter.
19:39Vous auriez
19:39vos remarques
19:40concrètes.
19:44Merci.
19:45Je crois
19:46que le ministre
19:47a donné
19:48une réponse
19:49à la question
19:50et a donné
19:52une exemple
19:53et a vu
19:55comment nous avons
19:56été organisé.
19:57Parce que nous avons
19:58tous les ministres
20:00en charge.
20:03Nous avons
20:03MNFI,
20:04nous avons
20:04MNPAD,
20:05nous avons
20:06tous les ministres
20:07ensemble.
20:09Nous allons
20:09à une
20:11précision.
20:12proposer,
20:13comme le ministre
20:14dit,
20:15nous ne voulons
20:16que ces experts
20:17nous voulons
20:18nous donner
20:18un très,
20:19très,
20:19très,
20:19très,
20:20un PowerPoint
20:20qui dit
20:21ce qu'ils peuvent
20:23faire.
20:24Comme les politiciens,
20:25quand ils veulent
20:26passer,
20:26ils disent,
20:27il faut qu'on va,
20:29on va.
20:30Nous voulons
20:31une précision
20:32de proposer
20:33pour avoir
20:33cette voie
20:35forward
20:36et sortir
20:37de cette situation
20:38qui devient
20:39très,
20:40très,
20:40très,
20:40dangereux
20:41pour notre population
20:42et pour l'image
20:43de notre pays.
20:44Mainly
20:45when we
20:45know
20:46that
20:46people,
20:48politicians
20:49wanted,
20:50knowing
20:50that
20:51this situation
20:52is the
20:53situation
20:55of all
20:55of us,
20:56we are
20:56the people
20:57producing
20:58this garbage,
20:59but they
20:59want to
21:00use
21:00the sectors
21:01where they
21:02are seeing,
21:02because they
21:03cannot take
21:03the picture
21:04of the sectors
21:05where things
21:05are working,
21:07but they
21:07always show
21:08where there
21:09is problem
21:10because they
21:11have their
21:11agenda.
21:13So,
21:13the minister
21:14clearly responds
21:15and I'm sure
21:16that with all
21:17the members
21:19of this
21:20think-tank
21:21will go
21:22through
21:22a solution
21:23to give
21:23to the head
21:24of state
21:24as he
21:25has instructed.
21:27Et donc,
21:29Monsieur le
21:29ministre,
21:31je voudrais
21:31à nouveau
21:32vous remercier
21:33de votre
21:35accompagnement
21:35des équipes
21:36depuis
21:37le lancement
21:38de ces
21:39assises
21:40qui,
21:41comme je l'ai
21:41dit,
21:42se passe
21:45sereinement
21:45du fait
21:47du nombre
21:47de contributions.
21:49À date,
21:49nous sommes
21:49à près
21:50de 100
21:50contributions
21:51reçues.
21:53Nous sommes
21:53à plus
21:53de 7
21:55nationalités
21:56qui souhaitent
21:57venir
21:57pour contribuer.
21:59Nous n'allons
22:00pas les citer
22:01parce que nous
22:01avons,
22:02avec le
22:03MINREX,
22:03nous avons
22:04fait des
22:04invitations.
22:05Les gens
22:06sont intéressés
22:07à venir,
22:08voir,
22:08à venir
22:09nous accompagner,
22:10à accompagner
22:11le chef
22:11de l'État,
22:12surtout au vu
22:13des belles
22:14infrastructures,
22:16au vu
22:16de la
22:16transformation
22:17positive
22:18de nos
22:19villes,
22:19qui,
22:19malheureusement,
22:21sont négativement
22:22impactées par
22:23ces ordures
22:23que l'on voit
22:24le long
22:24de nos rues.
22:26Les acteurs,
22:27les populations
22:27elles-mêmes,
22:28sont engagées
22:29puisque nous
22:30recevons des
22:31remontées
22:31d'informations
22:32au niveau
22:33des chefs
22:34de quartier,
22:35au niveau
22:36des jeunes,
22:37au niveau
22:37des femmes,
22:38au niveau
22:39de la société
22:39civile,
22:40de nos PME
22:41qui transforment
22:42déjà à leur niveau,
22:44mais de manière
22:44embryonnaire,
22:45comme je l'ai dit.
22:46Je voudrais,
22:48au terme
22:49de ce point
22:49de presse,
22:50vous remercier
22:51tous.
22:52Vous remercier
22:53tous d'avoir
22:54répondu
22:54à cette invitation.
22:56Remercier
22:57les présentateurs.
22:58You are wonderful
22:59despite the condition
23:00in where you are.
23:02Merci beaucoup.
23:03Merci à
23:04M.
23:04ministre de la
23:05communication,
23:06M.
23:06le directeur général
23:07de la Chaire TV
23:08qui est toujours là
23:09et à vous autres,
23:11les autres professionnels
23:13des médias,
23:13la presse,
23:14écrite,
23:15la télé.
23:16Merci d'être venus
23:17et d'être les ambassadeurs
23:19de cette initiative
23:20du président
23:21de la République.
23:23Il s'agit
23:23de donner,
23:24de partager
23:24la bonne information
23:26et d'amener
23:28à ce qu'il y ait
23:30le plus de contributions
23:32possibles
23:33afin que les six
23:35et sept
23:36lorsque nous allons
23:37aux sessions
23:38plénières
23:39connaissent déjà
23:40des éléments
23:42concrets
23:43en termes
23:44d'infrastructures
23:45possibles,
23:46en termes
23:46de gestion,
23:47en termes
23:48de précollectes,
23:49en termes
23:49de collectes,
23:50en termes
23:50de transport,
23:52en termes
23:52de transformation
23:53et en termes
23:55de cas pilotes
23:56que nous pouvons
23:57implémenter
23:58au lendemain
23:59des États généraux
24:00pour montrer
24:01que, oui,
24:02nous pouvons considérer
24:04nos ordures,
24:05nos déchets
24:06comme des richesses
24:07et sortir
24:08des crises,
24:10des crises
24:10malgré
24:11ce que nous faisons
24:12pour atténuer.
24:13Nous avons vu
24:14la célébration
24:15de la JMH
24:16autorisée
24:18par le président
24:18de la République
24:19et relayée
24:20par le Premier ministre
24:22chef du gouvernement
24:23qui encadre
24:25ses activités
24:25d'hygiène
24:26et salubrité.
24:27Malgré la célébration
24:29de la JMH
24:30et des villes propres,
24:31la situation
24:32reste quand même
24:33précaire.
24:34Donc nous souhaitons,
24:35avant d'arriver,
24:36c'est l'occasion
24:37pour moi
24:37et je voudrais remercier
24:38les organisateurs
24:39qui ont passé
24:40le film
24:41de la JMH
24:432025,
24:45la célébration
24:45avec ONU Habitat
24:47de la Journée
24:48mondiale
24:48de l'habitat
24:49qui se célèbre
24:50les premiers lundis
24:51de chaque année,
24:52d'octobre
24:53de chaque année,
24:54mais qui,
24:55pour des raisons
24:56d'agenda politique,
24:58en accord
24:58avec ONU Habitat,
25:00nous avons choisi
25:01de célébrer
25:02le 7 juillet.
25:03Nous allons
25:04du 30 juin
25:05au 7 juillet
25:07partager
25:08les bonnes pratiques
25:10à travers
25:11le village
25:12de l'habitat
25:12que nous construisons
25:14chaque année
25:14et le 7 juillet,
25:16nous verrons
25:17quelle est la ville
25:18la plus propre
25:19et si les initiatives
25:20que nous avons
25:21partagées ici
25:22concourent
25:23à l'amélioration
25:24du cadre de vue
25:24de nos populations,
25:25donc je voudrais
25:27dire aux maires,
25:30à vos marques,
25:31c'est plus de 500 millions
25:33qui seront mis à prix
25:34pour les villes
25:35les plus propres,
25:36les meilleures initiatives,
25:38initiatives de jeunes,
25:39de femmes,
25:40à vos marques,
25:41donc rendez-vous
25:42les 6 et 7
25:43suivi du 7 juillet
25:45à Bafoussam
25:46pour célébrer
25:47la journée mondiale
25:50de l'habitat
25:50et la ville
25:51la plus propre
25:51de notre pays.
25:52Merci madame
25:55le ministre
25:56de l'habitat
25:57et du développement
25:58urbain,
25:58monsieur le ministre
25:59de la décentralisation
26:01et du développement
26:01local,
26:03vous l'avez dit,
26:04c'est une campagne
26:05de collecte d'idées
26:06et de projets.
26:08Les états généraux
26:08sur la gestion
26:10des ressources
26:10en déchets urbains
26:12se tiennent
26:12les 6 et 7 mai
26:14prochains.
26:16Les déchets,
26:16c'est une affaire
26:17de tous,
26:18dit CIT.
26:19Célestine
26:20Quechacourtès,
26:21ministre
26:22de l'habitat
26:25et du développement
26:25urbain.
26:26En prélude à l'événement,
26:28les réflexions
26:29menées en ce moment
26:30jusqu'au 30 mai,
26:32jusqu'au 30 avril,
26:33autant pour moi,
26:34sont traitées
26:35pour restructurer
26:37et résorber
26:38de façon durable
26:39le problème
26:40d'insalubrité
26:42dans les villes.
26:43Mesdames,
26:43messieurs,
26:44merci de votre aimable
26:45attention.
26:45Sous-titrage Société Radio-Canada
26:59Sous-titrage Société Radio-Canada