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  • 30/05/2025

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00:00La Bible dit que celui qui a trouvé la femme a trouvé le bonheur.
00:13Oui, cette femme n'est pas seule, elle est forcément en couple.
00:16Et quand on trouve une femme, on trouve aussi une famille.
00:19Elle devient notre belle famille et vice-versa.
00:21La famille de l'homme devient la belle famille de la femme.
00:23Mais quand nos belles familles commencent à être celles qui couvrent les infidélités de nos époux ou de nos épouses,
00:32comment est-ce qu'on se gère ?
00:33Une belle famille qui accompagne leur fils chez leur belle-sœur alors qu'elle n'est pas la femme légitime.
00:41C'est de ça qu'on parle aujourd'hui.
00:42Ces belles familles qui entretiennent des mauvaises relations au sein des couples
00:48parce qu'elles encouragent les infidélités de leurs enfants et les couvrent.
00:53C'est de ça qu'on parle aujourd'hui.
01:23Merci très chers téléspectateurs.
01:25Merci de nous retrouver dans cette autre édition de notre programme.
01:29Et si on en parlait ?
01:30Et si on parlait aujourd'hui de nos belles familles qui sont plus une espèce d'épine dans notre chaussure, dans notre pied ?
01:38Parce qu'elles encouragent leurs fils ou leurs filles à être infidèles.
01:43Parce que pendant les infidélités, c'est elles qui sont chargées de couvrir.
01:47Comme ça, quand vous appelez, on vous dit que votre époux ou votre épouse est en réunion de famille
01:52alors qu'en réalité, elle est chez son amant, que la belle famille couvre parfaitement.
01:57Alors ce soir, c'est avec Gilbert, Melville et Philomène.
02:03Philomène, Gilbert et Moïse sont donc déjà sur ce plateau prêts à nous partager leurs expériences de vie.
02:25Bonsoir Moïse. Merci beaucoup d'être là. Vous allez bien ?
02:28Très bien.
02:29C'est un plaisir de vous recevoir.
02:31Pareillement.
02:32Alors, votre famille vous accompagne souvent chez la TISA ou pas ?
02:37Dites la vérité.
02:40Non.
02:40Et ça passe.
02:41Non, non, non.
02:42C'est plutôt la belle famille d'une de vos TISA qui l'accompagne chez vous ?
02:48Certainement.
02:49Ah ! Les langues se délisent.
02:53Bonsoir Gilbert.
02:54Bonsoir, bonsoir.
02:55Vous allez bien ?
02:56Je vais bien, merci.
02:56Merci d'être là.
02:57Merci.
02:58C'est un plaisir de vous recevoir.
02:59Un plaisir partagé.
03:01Bonsoir.
03:02Bonsoir Philomène.
03:02Vous allez bien ?
03:03Ça va.
03:04Merci beaucoup d'être là.
03:05Alors aujourd'hui, nous parlons de nos belles familles qui ne jouent pas toujours le bon rôle.
03:10Parce qu'au lieu de reprimander certains comportements, ces belles familles les encouragent.
03:17Aujourd'hui, nous parlons justement de ces femmes et ces hommes qui entretiennent des relations coupables en dehors de leur couple,
03:23mais qui sont soutenues par leur famille, qui sont soutenues par leur famille, qui est la belle famille de la personne d'en face.
03:29Ça veut dire soit de monsieur qui est cocu ou de la dame.
03:33Vous avez fait ça ?
03:35Philomène ?
03:37Dans le passé ?
03:38Bon, peut-être dans le passé, mais sans m'en rendre compte.
03:41Non, comment ça vous en rendre compte ?
03:43Comment ?
03:44Donc quand votre maman mangeait l'argent du monsieur qui vous traguait, vous ne saviez pas ?
03:49Bon, la maman mangeait de l'argent, mais avec le temps, on s'est arrangé.
03:54Comment ?
03:55Parlez-nous de votre histoire, en fait.
03:59J'ai vu avec mon prétendant fiancé, qui avait plusieurs épouses, plusieurs copines, quoi.
04:09D'accord.
04:10Et en fin de compte, l'amant, sa famille a préféré qu'elle puisse s'accoupler avec ma rivale.
04:26Bon, finalement...
04:27Alors que cette belle famille peut-être riait avec toi ?
04:30Oui, on riait ensemble, on était ensemble, les choses allaient bien, mais finalement...
04:36Ah, donc en fait, vous avez été victime plutôt ?
04:38J'ai été victime.
04:39D'accord.
04:40C'est votre belle famille qui encourageait votre fiancé, votre partenaire, à entretenir d'autres relations.
04:46Et elle est couvrée.
04:48Elle couvrée.
04:49D'accord.
04:49Comment ça s'est passé ? Comment vous avez su ?
04:53J'ai su parce que, tout le temps, cette belle famille-là disait que c'est moi qu'on aimait.
05:01C'est moi qu'on prétendait aimer.
05:03Et à la longue, quand j'ai découvert que c'était du mensonge, ma maman ayant déjà pris quelques...
05:12Un renseignement ?
05:14Non.
05:14Bon.
05:15Ah oui, elle avait pris la dote un peu ?
05:17Non, il dépannait la maman de temps en temps.
05:19D'accord.
05:19Même dans ses états de maladie.
05:22Et en fin de compte, quand nous avons su que ce monsieur était là pour me tromper, quoi.
05:29C'est là où donc la famille...
05:30On s'est réunis ensemble et la famille a décidé que je dois arrêter cette relation.
05:36De peur de mourir.
05:38Pourquoi ?
05:39Le monde est fait ainsi.
05:42Si ma rivale constatait que c'était plutôt moi, on ne sait pas ce qui pouvait en suivre.
05:51Donc, vous savez, il y a des morts...
05:54Des morts...
05:56Anticipées ou mystiques ?
05:57Anticipées.
05:58Des morts mystiques, des morts anticipées.
06:01Et puis, bon, quelques...
06:03Je n'ai pas appelé cela d'un règlement de compte, quoi.
06:06D'accord.
06:06Oui, nous savons tous que ça existe.
06:08Oui, parce que comme la belle famille penchait plutôt du côté de l'autre femme, sans que vous ne le sachiez.
06:13Oui, oui.
06:13Donc, votre famille a trouvé que vous aviez affaire à une belle famille malhonnête.
06:17Voilà.
06:18Très malhonnête.
06:18Et d'autant plus que l'homme était là, il jouait le double jeu.
06:22Finalement, ma famille a décidé que je dois mettre fin à cette relation.
06:26Et comment la belle famille s'est comportée quand elle a su que vous étiez au courant ?
06:31Ils l'ont encore fait comment ?
06:34Ils n'ont pas essayé de se défendre ?
06:35En dehors d'avoir la honte, qu'est-ce qu'il fallait encore faire à cette heure-là ?
06:39Puisque moi, j'ai déjà décidé de partir, d'arrêter cette relation-là.
06:44D'accord.
06:45Alors, parlez-nous de votre cas.
06:49Bon.
06:50Gilbert.
06:51Dans mon cas, je peux dire que j'ai également été une victime, quoi.
06:55D'accord.
06:56En ce sens que moi, j'étais fiancée à un jeune homme.
07:02Bon, nous, nous aimions éperdument.
07:05Bon.
07:06J'avais commencé à fréquenter sa famille, bien évidemment.
07:11Mais cependant, il entretenait encore des relations avec ses anciennes, quoi.
07:22Avec ses anciennes.
07:23Donc, pendant que moi, j'allais à la maison, je sais que je suis dans ma belle famille.
07:30Soit l'une, soit l'autre.
07:37Venait perturber la paix.
07:40Donc, c'est quelque chose qui n'est pas vraiment gay en tant que femme.
07:45Parce que lorsque l'on entreprend une relation, comme c'est là, par exemple, le mariage, c'est quelque chose qu'on prend très au sérieux, surtout nous, les femmes.
07:55Surtout, nous, les femmes qui aspirons au mariage, donc on prend ça avec tout le cœur, comme on dit.
08:04Et Dieu seul sait combien les femmes aiment le mariage.
08:07Voilà, c'est ça.
08:08Et puis, pendant qu'on se donne un fond, on fait des travaux pour la belle famille, on travaille, on fait ci, on fait que c'est nous.
08:16Et puis, quand on est absente, il y a une autre qui viendra.
08:22Et qu'on accueille.
08:23Oui, bon, on accueille, bon.
08:25Des fois, malgré, parce qu'on ne veut pas causer le trouble.
08:28Non, je dis que la belle famille l'accueille dans votre dos.
08:31La belle famille l'accueille dans mon dos.
08:33Mais, toujours est-il que ce n'était pas dans le sens de me faire mal, mais c'est peut-être bon.
08:41Comment vous pouvez trouver des justificatifs comme ça, genre, c'était pas pour vous faire mal.
08:46Accepter que leur fils entretienne une relation dans votre dos, c'est...
08:49Oui, il entretait cette relation, bon.
08:52C'était un peu ça, hein.
08:54C'était ça.
08:54Et vous, quand vous l'avez su, comment est-ce que vous avez abordé la chose ?
09:00Bien évidemment, ça ne peut pas être quelque chose de gay.
09:07On essaie toujours de dialoguer avec le fiancé, mais qui va toujours trouver des alibis.
09:15Vous savez que les hommes sont des gros menteurs.
09:17Qu'est-ce qu'elle vous a dit ?
09:18Oh, comme quoi, bon, je ne suis plus avec elle.
09:23C'est toi qui es là.
09:25C'est toi que je veux.
09:26C'est toi que j'aime.
09:28Je ferai de toi ma femme.
09:30Mais celle-là, c'est du passé.
09:33Mais si elle vient là, elle vient là pour elle-même.
09:35Des trucs comme ça.
09:35Mais cependant, je veux dire quoi ?
09:41Les visites ont succédé, quoi.
09:43Elles ne se sont pas arrêtées aussitôt.
09:45Et la belle-famille ne lui a pas dit non, maintenant, notre fils est occupé.
09:50On le veut plutôt voir ici.
09:51Ils l'ont accueilli.
09:52Donc, ça veut dire que la belle-famille a cautionné.
09:55Dans mon cas, ça a été un peu différent parce que ma belle-mère, bon, par contre, elle ne disait rien.
10:04Mais c'est mon beau-père qui essaie un peu de souvent chasser ses dernières.
10:10Mais la belle-mère, elle a crié.
10:12Oui.
10:15Parlez-nous de votre cas.
10:19Vous savez, en Afrique, chez nous, on dit que la donne n'est fini jamais.
10:22L'histoire que je voudrais vous raconter, celle d'un frère qui a vécu une scène pitoyable pendant une bonne période.
10:36Lui, il était commerçant, disons boutiquier.
10:40Et sa belle-famille, il avait un concurrent qui est plutôt homme d'affaires, donc plus nanti que lui.
10:50Un rival, vous voulez dire ?
10:53Un rival.
10:55Il faisait tout pour la belle-famille.
10:59Il pensait qu'il n'avait pour seul...
11:04Qu'il était le seul.
11:05Qu'il était le seul.
11:09Les choses évoluaient, mais il sentait qu'il y avait un couac à côté.
11:13La réalité que l'homme d'affaires finançait plus que lui.
11:23Lui étant toujours dans sa boutique, il ne savait pas ce qui se passait en journée la plupart du temps.
11:31Jusqu'au moment où il s'est rendu compte qu'il y a quelque chose qui ne va pas.
11:35Et que, justement, c'est l'homme d'affaires qui était derrière.
11:41Cherchant à vouloir savoir auprès de sa belle-famille, il y avait des couacs.
11:48Il y a certains qui lui disaient la vérité.
11:50Et d'autres qui étaient catégoriques pour dire qu'il n'y a que lui seul.
11:56Lui et lui seul.
11:56Alors que sur son dos, la belle-famille recevait l'homme d'affaires.
12:03Tout à fait.
12:04L'homme d'affaires recevait la bonne dame dans la famille.
12:08Ah ah !
12:10Dans la famille de la dame.
12:14Chaque fois, il y a eu plusieurs moments où ils se sont rencontrés.
12:19Là.
12:20Et à la question de savoir, on lui disait toujours que c'est juste une relation et il n'y avait rien.
12:26La dame fréquentait.
12:32Seulement qu'à la rentrée, il s'est trouvé que l'homme d'affaires a...
12:38C'est lui qui a payé la scolarité de la dame.
12:41Et le monsieur, une fois, était au courant.
12:44C'est là où il y a eu des tirements au commencé.
12:48Quand il va vers la belle-famille, on lui reste tranquille, il n'y a rien.
12:54Il n'y a rien.
12:54Mais ses proches et même certains membres de la belle-famille lui ont dit que ce monsieur est derrière.
13:05Donc, c'est au vu des finances.
13:09Il a mené ses enquêtes.
13:09D'accord, il voyait que sa fiancée avait beaucoup de choses que lui ne lui avait pas offertes.
13:14Et elle ne travaillait pas.
13:16Et ses parents n'étaient certainement pas nantis.
13:18Et il voulait savoir la source de revenus.
13:21Et quand il a su, comment ça s'est passé ?
13:24Et comment il a fait pour savoir d'ailleurs, pour être un peu...
13:27Il a su, au travers de certains membres de la belle-famille...
13:32Toujours ?
13:32Il y a toujours des tops.
13:33Ceux qui étaient...
13:35Un peu pour eux.
13:36Qui trouvaient un peu de...
13:38Qu'ils finançaient.
13:39D'accord.
13:40Dans ce genre de cas, il faut toujours financer.
13:44C'est à travers cela qu'il a commencé à savoir la vérité.
13:47Et un jour, ils se sont retrouvés dans un quartier populaire de Yaoundé.
13:55En tout cas, il les a surpris.
13:58Dans une buvette.
14:00Il n'y avait plus rien à dire.
14:04Et en mis maintenant la pression sur la dame, elle lui a craché la vérité.
14:10Et quelle était la réaction de la belle-famille ?
14:12La belle-famille lui a dit, calme-toi.
14:15C'est toi que nous on connaît.
14:16Voilà.
14:17C'est toujours comme ça.
14:18C'est tout cela.
14:22En fin de compte, la relation s'est arrêtée là.
14:27Bien sûr qu'elle va s'arrêter.
14:31Malheureusement, ces derniers temps, ce rival a rendu l'homme.
14:37Et la dame est restée seule ?
14:39Il a rendu l'homme.
14:39Il est encore à la mort.
14:41Ah, c'est une histoire récente.
14:43Très récente.
14:44Il est à la mort au moment où nous parlons.
14:45Il est à la mort.
14:46J'espère que ce n'est pas le monsieur qui en a décidé ainsi.
14:52Non, non.
14:53Ce n'est pas le monsieur.
14:53Et votre frère, puisque vous dites que c'est votre frère, il compte récupérer la dame ou pas ?
14:59En tout cas, l'heure est au recueillement.
15:01Non, il ne nous en a pas fait pas.
15:05Et qu'est-ce que vous vous pensez ?
15:07Il dit, il dit qu'il va continuer.
15:09Ah !
15:10Il doit être suspect.
15:11Il faut que la frère fasse des enquêtes sur la mort là.
15:16Bon, on ne sait pas.
15:18Il va continuer.
15:20Donc, il est content comme la nature.
15:21D'après ses premiers dits.
15:22D'après ses premiers dits.
15:23Et il est mort comment ?
15:27C'est une courte maladie.
15:31Courte maladie ?
15:31Oui.
15:32J'ai un mal de ventre.
15:35Maux de tête.
15:36Quelque chose comme ça.
15:37Quelque chose comme ça.
15:38Ok, on vient dans le public.
15:46Vous avez compris quand je me suis levée.
15:48Alors, qui fait ça ici à son mari ou à son copain ?
15:53Les femmes là, nous sommes souvent fortes, non ?
15:56Il y a le beau des beaux derrière.
15:58Ma chérie, toi tu as l'aide d'une femme qui peut faire un truc comme ça.
16:04Tu as peur.
16:06Tu es tisano.
16:07Non, non, ça n'est pas.
16:11Ok, bonsoir.
16:13Merci beaucoup de participer.
16:15Alors, parlez-nous de votre expérience.
16:18Apparemment, vous en savez quelque chose.
16:20En fait, c'est une expérience que moi j'ai vécue.
16:23Belle famille, infidèle et toxique.
16:26Ah, la précision en vaut la peine.
16:28Ça, c'est un cocktail explosif.
16:32Infidèle et toxique.
16:33Oui, parce que...
16:36À mes premières années à l'université, je sortais avec un mec et nous avons décidé de ne pas avoir d'enfant jusqu'à ce que j'ai ma licence.
16:44C'est normal.
16:44Et nous avons conclu ainsi.
16:47Apparemment, sous mon dos, parce que moi j'étais assis en tout ici à Yaoundé, lui, il était à Douala.
16:53Quand moi je venais à Yaoundé, ses parents restaient lui, il dit que, ah, pourquoi il te perd le temps ? Un homme doit avoir l'enfant directement quand il a le bac.
17:00Pourquoi il dit la licence ? Qu'est-ce qui te prouve qu'après la licence, il va te donner l'enfant ?
17:04Moi, je venais là, quand je venais à Douala, tout le monde m'accueillait avec la joie et tout.
17:10Et avec mes petites économies, je les gardais et voilà, je me disais que tout le monde m'aimait.
17:16Et après un beau jour, je suis à la fac et je veux faire la surprise à mon mec.
17:24Je dis, bon, aujourd'hui, je veux aller à Douala.
17:26Quand j'arrive, j'arrive parce que j'avais le double des clés.
17:30Bon, il vivait encore à la maison familiale, mais j'avais le double des clés du portail.
17:33Quand j'arrive, je vais ouvrir le portail, je vois sa grande sur en haut.
17:36Elle me dit, belle-sœur, OK, qu'est-ce que tu fais ici ?
17:38Je lui dis, mais, je suis venue voir mon gars, ton frère.
17:42Elle me dit, je crois qu'il n'est pas là.
17:43Je lui dis, mais ce n'est pas un problème, j'ai les clés.
17:46Tu veux l'attendre ?
17:47Je veux l'attendre.
17:47Elle me dit, bon, attends, j'ouvre le portail.
17:49Elle dit, que tu ignores que j'ai les clés du portail.
17:52J'ouvre le portail, elle descend directement, elle me retrouve en bas.
17:55Elle me dit, belle-sœur, attends, je veux te donner à manger.
17:57OK, à la porte.
17:59Depuis quand on tient gentil, elle me tire.
18:02Après, je vois la mère qui coupe par derrière, les neveux qui coupent par là.
18:07Après, directement, je vois comment mon gars a créé de passer avec une autre fille.
18:12Je lui dis, mais qu'est-ce qui ne va pas ?
18:13C'est quoi, la balle ?
18:14C'est sa mère qui me dit, il y a une cousine qui vient d'arriver là, elle dérange.
18:18Elle est là, elle courait avec cette cousine.
18:24Je lui dis, mais comment la cousine dérange ?
18:27Et moi, je ne peux pas voir la cousine, je suis de la famille, tout le monde me connaît.
18:30Donc, normalement, si la cousine dérange, je peux aussi la voir.
18:33Elle me dit, non, ma fille, reste tranquille, viens, on cause.
18:36Après, je reste, on cause.
18:38On cause.
18:39Après, je ne sais pas, mon sixième sens, je dis, après je dis à la mère que je veux aller à la chambre pour m'échanger.
18:45Ça fait un bon bout que je suis là et je dois me laver.
18:48Elle me dit, d'accord.
18:49Quand je pars dans la chambre, parce que lui, il avait une dépendance derrière la maison.
18:53Je pars dans la chambre, je sais, mon gars, à l'époque, il était très, très désordonné.
18:58La chambre est bien arrangée, tout est bien arrangé.
19:01Je dis, ok, depuis quand celui-ci est ordonné comme ça ?
19:05Et maintenant, quand je reste, et c'est son neveu de 10 ans qui vient, il dit, bonjour Tantine, tu me gardes toujours les bonbons et beaucoup de choses.
19:14Et moi, ça ne me plaît pas que tonton te trompe.
19:17Je dis, ok, qu'est-ce que tu dis là ?
19:19Il me dit que, tonton a une autre femme et elle est enceinte de deux mois.
19:24Je dis, what ?
19:27Eh, vous applaudissez.
19:30Le public sait même comment.
19:32C'est gâté.
19:33Il ne veut pas applaudir.
19:34Vous applaudissez comment ?
19:36C'est gâté.
19:39Directement, la maman, la grande, dont la maman du garçon, apparemment, elle a compris, elle vient et me dit, non, n'écoute pas ce que l'enfant dit.
19:46L'enfant dit que, Tantine, je te jure, cette femme est enceinte de deux mois et elle est même actuellement dans la maison.
19:54Toi, tu es derrière, mais elle est en haut parce que la maison est en étage, elle est en haut.
19:57Quand maintenant, je commence à appeler mon gars que tu es, ou depuis que je suis arrivé, toi, tu n'es même pas là.
20:03Apparemment, le bon monsieur est en train d'encadrer la fille enceinte en haut.
20:07Moi, j'étais la seule derrière.
20:10Quand je viens, je lui dis, mais qu'est-ce qui ne va pas ?
20:12Il me dit, bébé, non, il n'y a pas un problème.
20:15Il n'y a aucun problème, c'est juste une cousine et mon neveu, c'est un enfant, il ne comprend pas.
20:21Après, la belle-mère commence à me donner beaucoup d'attention, beaucoup d'affection.
20:26Et le lendemain, quand je me réveille, c'est son cousin qui me dit que, il m'appelle, il me dit, belle, c'est vraiment une bonne personne.
20:34Et moi, je ne veux pas qu'on te fasse du mal.
20:35Nous te connaissons ici depuis, tiens, avec nos frères, ça fait deux ans.
20:38Et, pour dire, mon frère a eu un coup d'un soie quand il n'était pas là, quand il était à Yaoundé.
20:44Il a toujours un coup d'un soie.
20:45Il a enceinté une fille.
20:46Le soie même.
20:47C'est ce qu'il me dit, un coup d'un soie, il a enceinté une fille.
20:49C'est ça.
20:50Donc, le coup d'un soie, l'attendait seulement pour que l'enfant...
20:54La grossesse.
20:55La grossesse.
20:56J'appelle donc mon gars, on se confond, il me dit, oui, c'est vrai, c'est un coup d'un soie, mais il veut garder l'enfant.
21:02Mais que c'est moi, ça préférait.
21:03Il veut rester avec la mère de son enfant, avec moi.
21:07Que celle-là, c'est la mère de son enfant.
21:09Directement, la mère de l'enfant a compris.
21:11Apparemment, elle était toujours là, moi, je ne savais pas.
21:13Elle vient et dit que si elle n'est pas sa titulaire, elle va boire les remèdes et l'enfant va sortir.
21:21Ils ont commencé à se chamailler.
21:24Le gars dit que non, moi, je suis avec cette fille depuis.
21:26Tu es juste la mère de mon enfant et on sait que c'est un coup d'un soie.
21:29Donc, moi et toi, il n'y a rien.
21:31La fille a commencé à vouloir.
21:32Elle est venue vers moi et dit qu'elle veut me taper et tout.
21:34Mon gars, elle a dit non, ce n'est pas de sa faute.
21:37C'est notre faute.
21:39Après, moi, je suis partie parce que c'était de trop.
21:41Et ma grande-sœur vivait à Douala à l'époque.
21:43Je suis allée expliquer à ma grande-sœur.
21:44Ma grande-sœur m'a dit que ce genre de famille qui couvre leur enfant
21:47et qui savent que tu es la titulaire, ils ne te disent pas.
21:51Et jusqu'à deux mois, c'est beaucoup.
21:53Il n'y va plus.
21:54Je reste après sa mère, son père et lui, ils arrivent chez ma grande-sœur.
22:01Ils demandent des excuses.
22:03Oh, la femme, elle va rester chez elle et il n'y aura plus rien.
22:07Moi, comme j'étais très, très amoureuse à l'époque, j'ai accepté.
22:11Je suis repartie à côté de mon gars et tout.
22:14Tout a recommencé.
22:16Et après, j'ai compris que...
22:18Et quand je suis repartie à Douala, je suis encore revenu par surprise.
22:22Je ne sais pas si c'est Dieu qui me montrait le chemin.
22:25Je suis revenu.
22:26Il était déjà allé voir cette dernière, la famille de la dernière.
22:30Et avec sa mère, son père, ses frères.
22:32Ils ont vu la famille de cette dernière.
22:34Elle était enceinte de huit mois.
22:35Il a dit qu'il devait l'épouser dès qu'elle accouchait.
22:38Dès qu'elle accouchait.
22:40C'est donc là que je...
22:42Moi, c'est quand j'arrive, donc, je constate cela.
22:48Je dis donc à ma âme, je demande donc, qu'est-ce qui ne va pas finalement à ma tête ?
22:52Elle me dit que c'est dans laquelle sort le gros français.
22:57Que depuis que tu es là, depuis deux ans, tu ne veux pas tomber enceinte, mon enfant.
23:00Nous, on t'aime bien, mais tu ne veux pas être enceinte.
23:02Pourquoi ?
23:03Je dis que ton fils et moi, on a dit ça après la licence.
23:06Nous ne sommes pas précis.
23:06Nous sommes très jeunes.
23:08On n'est pas obligés de faire ça maintenant.
23:09Elle me dit qu'en tout cas, où on parle là, c'est le toquet-porte qui est déjà en train de décre préparée.
23:15Et moi, je ne suis plus avec toi.
23:17Si mon fils est avec toi, ce n'est pas mon cas.
23:20Moi, je suis donc...
23:21J'ai commencé à pleurer.
23:22Après, je suis rentrée.
23:23Et mon papa est venu, parce qu'on se connaissait, c'était une relation que toute la famille connaissait.
23:30Moi, généralement, quand j'ai une relation que je ne sais pas, je dis à mes parents.
23:34Et mon papa est venu, il a dit que, voilà, vous ne pouvez pas voir la fille de quelqu'un, tout le temps, elle vient chez vous.
23:39Et vous dites que, parce qu'elle n'a pas encore fait d'enfant, que vous, vous avez décidé de prendre une autre femme.
23:45Et j'ai compris, après, mon gars est venu me dire en pleurant.
23:49Je ne sais pas si c'était une manipulation ou c'était une façon de faire Jacques, comme s'il est trop victimisé.
23:56Mais j'ai compris que lui-même, il était l'auteur-compositeur de ça.
23:59Parce que si c'est que tu n'es pas intéressé que ta famille aille doter une autre femme, tu pouvais dire non.
24:05Bien sûr qu'il était l'auteur-compositeur, acteur, réalisateur, tout, chaque bandit, acteur principal.
24:14Parce qu'en plus, il n'a pas pris la peine de se protéger.
24:16Donc, il n'en avait rien à foutre.
24:18Donc, il a participé à tous les cas.
24:20Mais c'est lui-même qui a monté le scénario.
24:22J'ai compris que c'était une belle famille toxique et un gars toxique.
24:26Et ceux-là, c'est mieux qu'on arrête là et c'est bon.
24:28C'est bien. Vous avez bien fait.
24:30Alors, il y a un mec qui veut répondre peut-être.
24:38J'espère que... Oui.
24:40Bonsoir.
24:41Bonsoir, Sidonie.
24:42Merci.
24:44On dit, je suis bantou, en adage, je dis chez nous que le rap amie ne peut pas raconter tout ce qu'il voit la nuit.
24:49Vous voulez défier mon frère son banac ?
24:54Mais juste, comme le temps le tient à la gauche, je vais juste résumer.
24:58Ça, après mon bac, j'ai eu le concours de la phase, à l'époque, c'était encore la phase d'Ebolova, de Chang.
25:08C'était pas la phase d'Ebolova.
25:10Je suis parti résister.
25:12Je suis parti résider.
25:13Il y avait une jeune fille, j'ai loué.
25:17Maintenant, la fille, la maman avait une jeune fille.
25:20Elle était très belle, éloquente, élégante, esthétique.
25:23Bon, il y a eu maintenant attirance entre nous deux.
25:30Au point où je n'ai pas aimé la maison, on était là comme un enfant de la maison.
25:34Le week-end, on part au champ, on travaille.
25:36C'était bien première année, deuxième année, troisième année, quatrième année, jusqu'à la cinquième année.
25:42Parce que de formation, je suis ingénieur en transformation et en exploitation de bois.
25:47Ce que j'ai fait à l'école.
25:48C'est vous qui nous enlevez toutes les forêts ici, là, mais là, on a chaud.
25:52Justement, on était bien, il n'y avait pas de problème.
25:55Juste un jour, sa maman, elle me dit que non, chaud, j'ai eu.
26:00Chaud, c'est votre belle-mère qui vous appelait chaud ?
26:02Non, j'ai dit, la femme en question, elle me dit chaud.
26:06J'ai eu le concours des idéaux, je m'en vais à Yaron de Hachinga.
26:10Ah, mais avant ça, elle m'a dit que chérie, il ne doit pas avoir les secrets inconnus.
26:15Quand un garçon, un garçon, un garçon, elle me dit, bébé, quand je rends que du marché,
26:20un garçon m'a garé, il m'a donné quoi, mais c'est, mais voilà, ça, on fait comment, ça peut t'aider.
26:25On causait bien.
26:26Et vous prenez l'argent de la gare.
26:30On causait bien.
26:30Bref, je vais...
26:31La relation, là, ne pouvait pas...
26:33Non, bête, c'était...
26:34Un homme ne prend pas l'argent de son rival.
26:36D'abord, même vous déchirez.
26:38Bon, on ne déchire pas l'argent.
26:39On ne déchire pas.
26:40Mais vous donnez à quelqu'un d'autre.
26:42Si un n'y me disait que c'était question de confiance, moi, ça me plaisait.
26:46Quand elle me dit chérie, chérie...
26:48Mais ça, c'est ce qu'elle vous dit.
26:49C'est qu'elle a fait, elle ne vous dit pas.
26:51C'est ça.
26:51Comme là-bas, on vendait le bâton à 5 ans.
26:54Je dis, chérie, fais-nous le haricot blanc, on mange avec du bâton.
27:00Mais maintenant, le voyage, elle dit qu'elle n'est pas à Yaoundé.
27:06J'ai fait maintenant, j'ai fini la formation.
27:09Voilà, maintenant, mes camarades qui ont eu au marché, comme Dieu se connaît, fait ces choses.
27:12Ça fait un an.
27:13La maman dit que non, elle va venir.
27:15Tu sais, c'est l'école, ceci.
27:16Elle m'appelle pour me dire non.
27:18Je dis à la maman que depuis que Jacqueline est partie, on me dit non.
27:22C'est que le temps, l'école, la soutenance, bref.
27:25Moi aussi, il faudrait qu'on le faire.
27:26Je me rappelais de l'ancienne époque.
27:29Lui.
27:30Maintenant, mes collègues m'appellent qu'ils ont eu un chantier après Lola B2.
27:35Après Criby, la route de Lola B, Campo.
27:39Il fallait maintenant faire l'identification des essences et faire l'abattage.
27:43J'arrive, qui je vois, vipère, vipère, vipère.
27:49C'est Jacqueline, le vent crée comme ça.
27:52Avec notre enfant.
27:53Avant notre enfant.
27:54Oui.
27:55Elle dit, ah Jacqueline, il y a, ouabodjeva, tu fais quoi ici ?
28:00La seule chose qu'elle a fait, elle a seulement secoué la noire de coco.
28:03Il y avait huit langers de larmes qui coulaient.
28:05Oui, c'est juste pour chuter que ma belle famille, vraiment, elle m'a tellement dessus.
28:13Tellement dessus.
28:14Alors que je les ai fait, je disais que ça, c'est maintenant mes deuxièmes parents.
28:18Donc, pour dire vrai que l'infidélité de la belle famille, ça fait mal.
28:23Ça fait très, très mal.
28:25Très mal.
28:26Si tu n'es pas fort, tu peux avoir maintenant vraiment l'AVC.
28:29L'AVC, la maladie cardio, parce qu'il est...
28:32Merci.
28:34Oui.
28:35L'histoire-ci est très émouvante.
28:39Oh, mais pourquoi la belle famille, là, a fait ça à chouchou ?
28:42Déjà, aucune épouse, aucune femme, aucun titulaire n'est assez bien pour sa belle famille.
28:55Oui.
28:56Parce que la femme que le fils présente n'est pas assez bien pour lui, dans la famille africaine.
29:04On cherche toujours, il y a des mots qui minent les belles familles désormais.
29:08Il y a l'ovice.
29:10Il y a l'intérêt.
29:14Et il y a la cupidité.
29:15Exactement.
29:16Parce que la belle-mère aime celle qui lui donne.
29:20Des cadeaux ?
29:21Des cadeaux.
29:23Comme toute femme.
29:24Toute femme aime bien les cadeaux.
29:26Mais certaines belles-mères exagèrent.
29:29Mon Dieu, bientôt je serai belle-mère.
29:33Nous exagérons beaucoup.
29:35Vous allez faire ça ?
29:36Je ne crois pas, mais ça peut arriver.
29:41Je ne juge personne.
29:43Alors, qu'est-ce que les belles familles font ?
29:46Moi, je crois que j'ai été victime, parce que là...
29:51Il faut qu'on en parle.
29:52Oui.
29:52Allons-y.
29:53Parlons-y.
29:53Je suis partie très jeune, dans mon ménage.
29:58Alors, j'étais encore une élève.
30:02Je suis allée tôt, en mariage.
30:04L'élève peut donner quoi à un homme ?
30:07Rien que son amour.
30:08Exactement.
30:09Alors, il y avait...
30:11Mon époux avait des filles.
30:15Des femmes même qui travaillaient déjà.
30:17Des filles aussi nanties.
30:19Alors, moi, je pouvais donner quoi à ma belle-famille ?
30:22Rien du tout.
30:22Alors, j'étais la personne qui venait obscuer...
30:28Consommer ?
30:29Obscuer même d'abord.
30:31Certaines voix.
30:32Certaines entrées.
30:33Et bloquer aussi.
30:35Certaines choses.
30:36Moi, je faisais juste les enfants.
30:39Alors, les autres venaient et donnaient de l'argent et tout et tout.
30:43On a tout dit de moi.
30:44C'était sous votre nez ?
30:46Parfois, je trouvais.
30:48Je trouvais des femmes.
30:49Parce que là...
30:50Et qu'est-ce que votre belle-mère vous disait ?
30:52Elle, en tant que femme ?
30:54Je ne veux pas la juger.
30:57Je ne veux rien dire de mauvais.
30:59Parce que c'est une femme que j'ai toujours respectée et que j'ai aimée.
31:02Parce que moi-même, je me respecte d'abord.
31:05Donc, je ne veux pas la juger.
31:06Donc, c'était comme ça, bon.
31:09C'était que moi, j'étais encore jeune, j'étais immature.
31:14Les autres étaient plus matures, plus bien que moi.
31:17Mais vous étiez aussi vulnérable, parce que vous êtes très jeune aussi.
31:19Oui, 16 ans, 8 mois.
31:21Voilà.
31:21Ce monsieur, il a pris au berceau.
31:29Non, pas au berceau.
31:30J'étais déjà...
31:31Je n'ai pas été violée.
31:32Non, mais 16 ans, quand même, vous n'êtes pas très consciente de ce que vous faites.
31:36Pourquoi ?
31:3716 ans, c'est très jeune.
31:39Mais attends un peu.
31:39Est-ce qu'il m'a violée ?
31:41Il ne m'a pas violée.
31:42Mais ne vous pliez pas à l'heure de votre vie.
31:46Non, attends, nous avons un sujet ici.
31:49Nous devons en parler.
31:50Donc, ce n'est pas par rapport à mon âge que je suis là.
31:54C'est par rapport à cette expérience-là.
31:55Est-ce que ce n'est pas aussi par rapport à votre âge que votre belle famille a pu vous faire certaines choses à cette époque ?
32:01Bon, peut-être aussi.
32:02Là, je joue.
32:03Mais est-ce que...
32:04Attendez un peu.
32:05Est-ce que c'est parce qu'on est jeune, qu'une jeune fille est allée en mariage,
32:10que sa belle famille se doit de faire ça ?
32:12Non, pas du tout.
32:13Elle n'a pas le droit.
32:14Elle doit vous respecter.
32:15Elle doit que ce soit votre âge.
32:16Parce que leur fils m'a choisi entre guillemets comme sa future épouse.
32:20C'est pour ça que je parlais de la vulnérabilité.
32:22Vous étiez jeune, vulnérable.
32:24Vous ne pouviez pas vous défendre.
32:26Vous n'avez pas beaucoup d'expérience.
32:27Effectivement.
32:27C'est ça.
32:28Je ne pouvais pas me défendre comme aujourd'hui.
32:30Exact.
32:30Mais cela ne donne pas l'occultus à certaines belles mères qui vont me regarder aujourd'hui
32:36et dire que non, c'est parce que j'ai une jeune fille,
32:40qui arrive, la copine de mon fils, qui est trop jeune.
32:43Je dois faire n'importe quoi.
32:44Non, il faut la protéger.
32:45Il faut la protéger.
32:46Parce que quand la jeune fille quitte dans le berceau, chez ses parents,
32:51elle retrouve cette femme.
32:52Une autre famille.
32:54Cette femme qui est supposée être sa mère.
32:56Elle considère cette femme comme sa maman.
32:59Exactement.
32:59Mais quand vous lui faites des injustices, quand vous lui faites certaines choses,
33:02vous ne pouvez pas vous rendre compte de ce que cette pauvre fille ressent.
33:06Parfois, je me suis, je me suis, je me suis, je pleurais.
33:08Oui.
33:09Je pleurais, ça me faisait mal.
33:10Je me posais la question.
33:12Combien de filles, combien de jeunes femmes subissent ça au quotidien ?
33:16Il y a même celles qui sont plus matures que moi, qui subissent ça au quotidien
33:20parce qu'elles n'ont pas les moyens.
33:22Elles n'ont pas les moyens financiers.
33:23Elles n'ont même pas les moyens de s'éloigner.
33:25Les belles familles sont très intéressées apparemment.
33:27Non.
33:27Ça ne devrait pas, ça devrait arrêter, ça devrait s'arrêter.
33:31Chaque maman, parce que belle-mère, tu es en même temps une maman d'abord, tu es une femme.
33:38Pourquoi cautionner certaines erreurs de ton fils ?
33:42Sachant que toi-même, tu as été jeune fille et si on te faisait la même chose, qu'est-ce que tu ressentais ?
33:48Mais elles s'en foutent.
33:50Elles vont même jusqu'à héberger les copines de leurs fils à la maison.
33:57Vous venez là, on dit non, c'est la cousine qui avait voyagé.
34:01C'est toujours les cousines, les nièces.
34:03Oui, la cousine a voyagé ou bien c'est l'ami d'enfance.
34:05Comme elles savaient déjà qu'ami d'enfance, ça ne donne pas.
34:09Nous, on connaît déjà ce que veut dire ami d'enfance là.
34:12Il y a toujours eu quelque chose.
34:13Parce que chaque homme, excusez-moi, chaque homme a eu une copine dans son quartier quelque part qui l'a aimée.
34:20Tout autour de lui.
34:21Et cette copine est toujours quelque part là, à côté.
34:25Et vous allez voir lors du, pendant les deuils ou bien les fêtes, vous allez toujours voir une femme qui s'agite beaucoup.
34:33C'est elle.
34:35Qui s'agite beaucoup.
34:37Vous êtes assise, elle s'agite beaucoup.
34:40Mais elle est soi-disant la cousine de ton époux.
34:43Ou de ton amie.
34:45Mais elle n'en a pas, elle ne se cache pas.
34:47Parce que la même violence des sentiments que tu as en toi, c'est ça qu'elle est, envers un même homme.
34:56Ton conjoint.
34:57C'est pas facile.
34:58Et là, qu'est-ce qu'on fait ?
35:00On couvre.
35:01On dit non, elle est là.
35:03Quand vous venez même, on commence à jouer.
35:05Genre là, on dit non.
35:06Tu sais, parfois on dit non, il faut rentrer.
35:11Il faut rentrer.
35:13Ou bien, tu sais, c'est toi, c'est toi notre préféré.
35:16Bon.
35:16Elle l'a bon.
35:18Quand vous les avez déjà surpris, on commence à dire que tu vas leur faire comment ?
35:22Ils ont eu un enfant.
35:24Alors que parfois, ils n'ont même pas eu d'enfant.
35:26Pourquoi ?
35:27On vous trompe.
35:28Parce qu'une femme légitime supporte les erreurs de son mari, sachant que non, c'était avant moi.
35:34Il a fait l'enfant.
35:35Je vais faire comment ?
35:36Alors que parfois, cette femme n'a pas un enfant avec votre conjoint.
35:41Tout simplement parce que quand elle vient, elle achète le pain du 8 mars, elle achète le carton de poisson fumé.
35:49Elle est là, elle achète à boire aux gens.
35:51Et comme elles ont l'amour facile, elles achètent les consciences.
35:58Est-ce que toutes les femmes devraient donc acheter l'amour ?
36:00Ça, c'est acheter l'amour.
36:01C'est ça.
36:02Est-ce que toutes les femmes doivent acheter l'amour ?
36:04Jamais.
36:05Jamais.
36:06Il faut être sûr de soi.
36:07Ça ne s'achète pas.
36:08Ça ne s'achète pas.
36:09Et à la fin, ces femmes-là, moi je m'agresse aussi à ces femmes-là tout à l'heure, face aux caméras.
36:15Voilà la caméra, maman.
36:16Vous aurez acheté l'amour.
36:19Vous aurez acheté la conscience de l'homme, mais il va rester avec son épouse.
36:26Il va rester.
36:28Ce travail-là, vous le faites, Njo ?
36:30Pour rien.
36:31Pour rien.
36:32Elle vous aide de même.
36:33Oui.
36:33Vous nous aidez, au contraire.
36:35Moi, j'ai fait des enfants.
36:37J'ai des enfants avec lui.
36:39Ah, Amazon, toi, ce soir.
36:40Non, je m'agresse, je ne suis pas fâchée.
36:44Je suis juste en train de parler, de sensibiliser les femmes.
36:48Parce que parfois, elles, au fond, sans connaître, même elles se disent que non.
36:52Elle est là et perd son temps.
36:53C'est ça.
36:53Elle est là et perd son temps.
36:55C'est sa belle famille même, plus qu'elle.
36:58C'est vrai.
36:58Je vais vous dire une chose.
36:59Non seulement, tu n'es même pas titularisée.
37:01Ça veut dire que tu n'as même pas d'acte de mariage.
37:04Celle qui est à la maison a son acte de mariage.
37:07Elle est déjà au moins en sécurité de ce côté-là.
37:10C'est clair.
37:11Vous êtes en train de dire que non.
37:13Ah, car on a seulement fait l'acte avec elle.
37:15Elle reste comme ça.
37:16Et toi, on a fait quoi avec toi ?
37:18Rien du tout.
37:20Donc, quand vous dépensez votre argent, vous la sugar, mamie.
37:24Parce que c'est comme ça qu'on donne.
37:26Ah, c'est un sugar, mamie.
37:28Quand vous donnez, vous dépensez, vous achetez l'amour.
37:31Sachez qu'en achetant cet amour, pensez que vous n'allez pas passer tout votre temps à acheter.
37:38Parce que cet homme même va se lasser de vous.
37:40Et un homme est d'abord sûr de lui-même.
37:47Il doit, dans chaque être humain, sommeiller cet égo.
37:52L'homme, un égo.
37:54Parce que c'est l'homme qui doit donner.
37:56Mais quand toi, la femme, tu commences à donner à l'homme.
38:01Il va s'asseoir.
38:02Il va manger.
38:04Mais un jour, il aura mal à la gorge.
38:07Il va dire non.
38:08Je suis un homme ou pas.
38:10Parce que les femmes qui donnent là, elles ont des excès.
38:12Elle commence même à mépriser son amie.
38:17Alors l'homme en aura mal de vous.
38:19Il va dire non.
38:20Je vais vers ma femme.
38:21Et elle va nous retrouver.
38:24Donc il faut arrêter ça.
38:25Merci.
38:25Merci beaucoup pour la participation.
38:28Très riche et pertinente.
38:31Nous allons donc accueillir à cet instant notre très cher psychologue, le docteur Evelyne Amana,
38:39qui est donc en ce moment en régie.
38:41Et vient nous retrouver dans quelques secondes.
38:43C'est donc notre professeure Evelyne Amana, qui est donc notre psychologue.
39:03Elle est donc ici pour nous éclairer et nous remettre sur les rails parce qu'elle a l'expertise nécessaire.
39:09Merci beaucoup d'être là, prof.
39:11Vous étiez en régie.
39:12Vous avez tout entendu.
39:13Aujourd'hui, nous parlons de ces belles familles très infidèles.
39:17Quelqu'un l'a dit dans le public, des belles familles toxiques en même temps.
39:22Donc vraiment, on ne sait pas comment faire pour essayer déjà de comprendre pourquoi est-ce qu'elles font ça.
39:28Et nous, de notre côté, comment est-ce que nous devons réagir face à une situation pareille ?
39:32Est-ce qu'on doit couper les ponts avec une belle famille pareille ?
39:34Est-ce que c'est le monsieur ou c'est la dame ?
39:36Parce que parfois, c'est madame.
39:37Ce n'est pas toujours les hommes.
39:39Comment est-ce qu'on doit faire ?
39:41On doit abandonner le navire ?
39:43On doit couper juste les ponts ?
39:44Que ce qu'on doit faire ?
39:47Bonsoir Sidonie.
39:48Bonsoir à tous.
39:50Bonsoir.
39:51Heureuse d'être avec vous ce soir.
39:55Lorsqu'on parle de belles familles, ce n'est pas d'un côté.
40:00C'est la belle famille, c'est la belle famille du côté de l'homme, du côté de la femme aussi.
40:06Et maintenant, on doit comprendre que les dynamiques familiales sont complexes et multifacètes.
40:12Ça dépend du type de famille dans laquelle chacun se retrouve et de l'éducation des membres de la famille.
40:22Exact.
40:22Et nous savons déjà que dans le contexte africain, il y a les normes culturelles qui peuvent influencer le choix du partenaire, le choix du conjoint.
40:33Et si pour certains, le choix du conjoint doit venir de la famille, pour d'autres, normalement, la relation entre l'homme et la femme doit venir du consentement mutuel.
40:50Et lorsque, effectivement, vous vous trouvez dans le premier cas, vous allez parfois vivre beaucoup de difficultés dans votre couple.
41:00Et vous allez avoir, vivre un envahissement permanent des membres de votre famille.
41:10Et si je commençais d'abord par l'homme, on va constater effectivement que l'homme, tout ce qu'il va faire pour sa belle famille ne sera pas reconnu.
41:23On va dévaluer vos efforts, on ne va pas vous encourager.
41:27Pareil aussi pour la femme, on ne va pas vous encourager dans ce que vous allez faire.
41:34Et ce genre de belle famille a tendance à vouloir vous imposer la gestion de votre couple, de votre foyer.
41:45Donc, il faudra très tôt identifier les membres de famille toxique qui veulent venir nuire à la stabilité de votre couple.
41:56Et c'est en ce sens-là que vous pouvez vivre des relations saines.
42:02Et si monsieur ou madame est d'accord de l'ingérence de la belle famille de cette manière, on fait comment ?
42:11Je vais prendre le cas de l'homme.
42:14Un homme qui laisse sa famille venir lui dicter les règles de son foyer.
42:21C'est un homme immature.
42:22Si l'homme est mature psychologiquement, ça veut dire qu'il sait que son foyer, c'est sa femme et lui.
42:38On ne peut pas dire qu'il doit abandonner sa famille, par exemple.
42:42Il doit gérer prioritairement les problèmes de sa famille, de son couple avec son épouse.
42:48Ça veut dire que son épouse et elle font une équipe.
42:52Une équipe, ça veut dire, vous connaissez les règles de l'équipe.
42:56Et pour que l'équipe fonctionne, gagne et vous devez vous entendre.
43:00Très bien. On doit être soudé.
43:02Vous devez être soudé.
43:03Si vous n'êtes pas soudé, alors l'équipe va aller dans le fiasco.
43:08Et la même chose pour la femme, lorsque vous allez dans un ménage, la famille que vous trouvez, la famille de l'homme, c'est votre famille.
43:20Votre belle-mère, c'est votre mère.
43:23Vos belles-sœurs, ce sont aussi vos soeurs.
43:25Mais pourquoi on met alors belle-famille ?
43:27On met belle-sœur, belle-mère.
43:31C'est pour faire la différence avec votre propre famille ?
43:34Oui. Parce qu'il y a d'abord la famille biologique.
43:38Il y a la famille biologique.
43:41Maintenant, lorsqu'on parle dans la culture, vraiment, c'est vraiment, on va dire, c'est la famille de mon mari, c'est la famille de ma femme.
43:51Mais dans tout le cas, à partir du moment où vous faites déjà l'équipe, ça veut dire que vous acceptez la femme, vous acceptez aussi sa famille, vous acceptez l'homme, vous acceptez aussi sa famille.
44:02Mais sauf que les règles doivent être fixées au départ.
44:07C'est ça.
44:07Quelles sont les règles du fonctionnement de votre couple par rapport à votre famille ?
44:12Et lorsque vous avez fixé les règles, vous devez les communiquer clairement.
44:17Ça veut dire qu'il y a des moments où vous pouvez décider de prendre un membre de la famille, de deux côtés ou pas,
44:22où vous avez des moments, des périodes où vous voulez vous consacrer ces périodes-là pour passer avec soit votre belle-mère, soit vos beaux-frères.
44:35Mais vos belles-sœurs, vous n'allez pas, ils ne vont pas venir s'immixer à la gestion de votre couple, mais ils ne vont pas venir vous envahir.
44:44Vous avez quand même de l'espace privé, des moments privés que vous devez passer ensemble pour votre épanouissement, pour l'équilibre de votre foyer et pour marquer votre éducation sur vos enfants aussi.
45:00Alors, oui ?
45:05Oui, je crois que, comme le professeur vient de dire, il est très important dans une relation de couple, à ne pas toujours céder, par exemple, à la belle-famille.
45:22Oui, parce qu'en tant que femme, nous ne devons pas céder. Pourquoi ? Parce que, si déjà, nous avons la confiance de notre partenaire, vous savez que, d'une manière ou d'une autre, l'infidélité est quelque chose qui a toujours existé.
45:48Et si, on va toujours se dire, bon, comme cela est arrivé, bon, on abandonne tout, finalement, on ne fera jamais rien.
46:01C'est-à-dire...
46:02Vous voulez évoquer quoi le pardon ?
46:02C'est résigné, quoi ? C'est résigné.
46:05Bon, tout dépend maintenant de la gravité de ce que cette infidélité a pu causer au couple.
46:13Donc, il y a des cas où on peut transcender et se dire, on peut aller de l'avant.
46:21Mais il y a des cas où aussi, calmement, on peut se dire, il faut partir.
46:25Donc, ça, c'est ce que moi, je pense.
46:28Vous savez que la loi est très rigide vis-à-vis de la femme, hein ?
46:31La loi est très rigide vis-à-vis de la femme, parce qu'il est question de la femme.
46:36En tout cas, au Cameroun.
46:38Lorsqu'on se bat, même si on se bat aujourd'hui pour rétablir un peu l'équilibre,
46:45lorsque vous voyez les signes d'infidélité chez la femme, ce n'est pas la même chose chez l'homme.
46:53Donc, vous allez constater que lorsque les hommes même le disent,
46:58ils peuvent aller d'une femme à une autre.
47:01Non, c'est toléré par la société.
47:02Puisque la loi dit que pour qu'il y ait une infidélité, il faut que ce soit la même femme et au même endroit.
47:10Et il faut qu'il y ait des preuves et un témoin.
47:13Un témoin.
47:14Et du coup, cela rend difficile, c'est difficile.
47:17Cela rend difficile, c'est compliqué.
47:19Comment vous allez trouver le témoin ?
47:20La validité de l'infidélité de l'homme.
47:24Oui, de l'infidélité de l'homme, cela rend difficile de la validité de l'infidélité de l'homme.
47:28C'est très difficile de prouver qu'il a été infidèle.
47:30Vraiment, le législateur, il va un peu revoir ça au Cameroun.
47:34C'est trop difficile pour nous de prouver que monsieur est infidèle.
47:37Et je vais vous dire, vous les femmes, que c'est une façon d'encourager ton infidélité.
47:39Parfois, lorsqu'on dit que l'infidélité de l'homme est couverte par la belle famille, déjà la belle famille,
47:45parfois vos frères même, vos frères même, sont complices.
47:49Ah oui, si le bon est un bon bon, c'est bon.
47:52Oui, c'est ça, ils sont souvent complices.
47:56Lorsque vous voyez donc que votre frère s'entend trop, trop, trop avec votre mari,
48:02faites attention, c'est parfois lui qui le couvre, qui le couvre, qui fait les commissions.
48:09Peut-être pas donné, mais bien couvri.
48:16Et bien couvri.
48:17Parce qu'il y a un gain derrière, c'est là.
48:20Oui.
48:21La cubitité, comme tu as dit tantôt.
48:24Il faut garder sa dignité.
48:25Vous ne pouvez pas aimer votre beau-frère plus que votre soeur.
48:30Vous ne pouvez pas tout à fait.
48:32Parce que lorsque vous couvrez cette infidélité-là, ça veut dire que vous exposez même le mariage de votre soeur ou de votre frère.
48:41Et vous ne savez pas jusqu'où ça peut conduire.
48:43Ah oui.
48:44Vous voyez des crises, il y a des crises.
48:46De cadence.
48:47De cadence.
48:48Qui se marquaient par beaucoup de divorces.
48:50Ah oui.
48:51Et ça commence toujours comment ?
48:52Ça a commencé par une relation, une petite relation d'amitié.
48:57Après ça peut aller jusqu'au mariage.
49:01et puis on met votre soeur dehors.
49:04Ah oui, c'est ça.
49:04Il faut donc faire attention.
49:06Quand on est en famille, on doit privilégier le lien de famille.
49:12On doit privilégier le lien.
49:13On doit mettre le mal de sa soeur en sécurité.
49:17Et les hommes, quand vous allez dehors, c'est toujours les problèmes que vous cherchez.
49:22Toujours.
49:23Toujours.
49:23C'est toujours les problèmes que vous cherchez.
49:25Vous en avez une ?
49:27Vous pensez que c'est pour résoudre le problème de l'autre ?
49:31Après vous allez trouver que non, l'autre là est misé.
49:34Et c'est pour ça que vous partez d'une relation pour une autre.
49:42Et vous vous accumulez des relations qui peuvent même avoir des risques de maladie.
49:51Vous apportez les maladies, vous ramenez les maladies à la maison, vous exposez votre famille, votre femme, les enfants aussi.
50:01Donc, tout ce que moi je peux dire, si vous avez aimé une femme véritablement et que vous avez décidé de l'épouser, valorisez votre femme.
50:13Valorisez votre femme et surtout, on va dire que non, dès que la femme a déjà été conquise, elle est à la maison, elle n'a plus besoin d'être entretenue.
50:24Non.
50:25C'est ça.
50:25Autant la femme a besoin d'être entretenue, autant l'homme aussi a besoin d'être entretenue.
50:30C'est une marque d'attention et de tendresse.
50:34C'est tout cela qui fait l'amour et qui fait vivre l'équilibre d'un couple.
50:42Maintenant, quant aux infidélités des hommes couvertes par des belles familles, vous allez toujours comprendre que puisque c'est leur fils, ils ne peuvent qu'aller du côté de leur fils.
51:00Et vous, ce que vous devez comprendre, c'est de rester calme et de vous occuper de votre mari, de votre couple, de l'éducation de vos enfants.
51:09C'est le plus important.
51:10C'est ça.
51:10Et je voudrais aussi ajouter quelque chose.
51:16Lorsqu'un homme n'a pas une personnalité, vraiment, il devient très ridicule.
51:24Ce n'est pas parce que tu es un homme que tu vas te laisser guider ça et là, n'importe comment, sans réfléchir.
51:33Parce qu'un homme qui a une personnalité doit réfléchir, penser aux conséquences qui peuvent en découler.
51:41Et puis vraiment se réfléchir et se ranger.
51:49Et c'est pour ça que l'éducation de l'homme ne finit pas seulement lorsqu'il s'est marié, vous les dames, vous êtes aussi appelés à éduquer vos maris.
52:00Et vice-versa.
52:01Voilà.
52:01Parce qu'il y a aussi des femmes vraiment impossibles.
52:03Oui, il y a aussi des femmes qui sont difficiles.
52:06Il y a aussi des femmes qui sont toxiques.
52:08C'est pour cela qu'il faudrait très tôt identifier quels sont les membres de famille qui sont toxiques.
52:23Et en faire quoi ?
52:24En faire quoi ?
52:25Il faut les mettre de côté.
52:27Il faut de temps en temps limiter les relations.
52:29Vous ne pouvez pas couper les relations.
52:30C'est très important.
52:31Vous ne pouvez pas couper les relations avec les autres familles.
52:34Mais il faut limiter les relations avec ces personnes.
52:38Parce que chaque rencontre avec cette personne va créer des tensions.
52:42Va créer des tensions, des ennuis.
52:44Il y aura toujours des moments mal sains.
52:46Le congossal, le congall.
52:48Il y aura toujours des rencontres mal saines.
52:50Donc, lorsque vous êtes exposé à des rencontres mal saines, mal saines, ça ne peut pas vous laisser indifférent.
52:56C'est clair.
52:56Ça va toujours avoir un impact sur le plan psychologique.
53:00C'est pour cela que vous pouvez limiter.
53:01On ne peut pas dire que couper les relations avec vos membres de mal à la femme.
53:05Vous pouvez limiter les fréquentations.
53:08Merci beaucoup.
53:09On va en profiter pour saluer notre très cher policier à Bengo.
53:14On lui dit bonjour.
53:15Et on dit bonjour à tous les policiers qui règlent la circulation dans les rues de Yaoundé, Douala, Menda, un peu partout au Cameroun.
53:25Merci beaucoup de courage à vous.
53:27Merci à nos très chers invités d'être venus sur ce plateau.
53:33Merci à notre magnifique public.
53:36À vous, nos très chers amours de téléspectateurs.
53:39Merci pour votre fidélité.
53:41Très cher professeur Evelyn, merci beaucoup d'être toujours présente dès qu'on vous sollicite.
53:49Merci pour votre expertise, professeur.
53:52On se dit donc à très prochainement pour une autre édition de notre programme.
53:56Et si on en parlait, d'ici à ce qu'on se retrouve, prions le bon Dieu de bénir.
53:59Mais alors très abondamment, notre très cher et beau pays, le Cameroun.
54:02Au revoir et à très bientôt.