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  • 15/04/2025
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##SOYEZ_LIBRES-2025-04-15##

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Transcription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
00:04Il est 8h12, vous êtes sur l'antenne de Sud Radio,
00:08où l'on est libre de parler de tout,
00:11et où toutes les opinions politiques s'expriment,
00:14contrairement à ce que certains disent.
00:16Les relations franco-algériennes se durcissent de nouveau,
00:20avec l'expulsion de 12 diplomates français d'Algérie.
00:23Ce n'est pas vraiment des diplomates, d'ailleurs.
00:25Ce ne sont pas des diplomates, ce sont des agents de la DGSE, visiblement.
00:29Oui, je pense que ce sont des espions déguisés.
00:34Oui, c'est comme ça, il y a des espions de tous les pays.
00:37Alors le printemps, Françoise en a déjà parlé, a duré une semaine.
00:41On a fait des courbettes, on a loué la clairvoyance du Grand Président Hebboune,
00:45on a annoncé une nouvelle ère, et voilà, Boilem Sansal est toujours en prison,
00:50son avocat français toujours interdit de visite,
00:53et les milliers d'Algériens sous OQTF toujours chez nous.
00:56Et puis il y a cette sombre affaire quand même de l'enlèvement présumé,
01:01pour l'instant je suppose, d'un opposant algérien, Amir Djezaïr,
01:05je crois que ça se dit comme ça.
01:07Ah bon ?
01:08Un réfugié des êtres, c'est Djezaïr, comme vous le savez.
01:10Oui, vous savez beaucoup mieux que moi, vous êtes normalement, peut-être.
01:13Un réfugié en France, que la France a d'ailleurs refusé d'extrader,
01:17et donc en avril 24, quatre faux policiers, enfin ils avaient des brassards, police,
01:22l'arrêt et le séquestre en Seine-et-Marne, c'est ce qu'il a raconté.
01:25Vendredi, trois hommes ont été mis en examen par le PNAT, le parquet antiterroriste.
01:29Alors François a dit, évidemment, chez nous la justice est indépendante.
01:33Évidemment, j'ai beaucoup de mal à penser que nos gouvernants n'ont pas été au moins informés.
01:38Informés, sans doute, mais bon.
01:41Voilà, j'ai dit informés, au moins.
01:44Si vous voulez, ne soyez pas dans plein de vie.
01:45Il y avait parmi les trois hommes mis en examen, il y a un agent conseillaire.
01:49Pardon, mais agresser un homme qui bénéficie de la protection de nos lois,
01:52c'est ça le statut de réfugié, c'est quand même un bras d'honneur à la France,
01:56c'est quand même grave.
01:57Et ça rappelle évidemment l'affaire Ben Barka,
02:00la disparition de cet opposant marocain en France,
02:03c'est bon, service marocain très fortement soupçonné,
02:06jamais de preuves, si je ne m'abuse.
02:07Jamais, jamais de preuves.
02:09Jamais de preuves.
02:10Bon, alors d'ailleurs, Bruno Retailleau a reconnu,
02:13il est sûr de son coup pour les trois hommes,
02:16présumé, là, c'est pas,
02:18mais il a reconnu que le lien avec l'Algérie n'était pas avéré,
02:22ce qui signifie en bon français,
02:23qu'il est possible ou probable.
02:25Alors on ignore à quel dimot,
02:27alors Françoise aussi, j'aurais dû l'écouter,
02:29mais j'avais lu Yves Tréhard avant votre premier,
02:33et c'est un bon connaisseur du régime,
02:34dans le Figaro, je l'ai lu,
02:36et il explique que Téboune est tenue par l'armée,
02:40évidemment, que l'armée, elle-même,
02:42a beaucoup noyauté les services ces dernières années,
02:45même si elle est divisée,
02:46il paraît qu'elle est très purgée,
02:47qu'il y a beaucoup d'officiers en prison,
02:49bref, comme toujours,
02:51et ça c'est depuis l'indépendance,
02:53on ne sait jamais qui gouverne l'Algérie.
02:55Et face à ce pouvoir sans visage,
02:57les bonnes manières de Jean-Noël Barraud et d'Emmanuel Macron
03:01sont visiblement inopérantes,
03:03parce que le président parle à Abdel-Majid Téboune,
03:06ça c'est clair,
03:07sauf que Téboune ne décide pas.
03:09Mais alors que faire ?
03:10Vous voyez, au début, je serais tenté...
03:13Qui a une solution ?
03:14Non, mais alors je serais tenté, justement,
03:16c'est là que je vais peut-être vous décevoir en bien,
03:20comme disent les Suisses,
03:21parce que je serais tenté de me joindre,
03:24comme tout le monde,
03:25au concert des incantations,
03:26il faut réagir,
03:27il faut en finir avec la faiblesse,
03:29il faut montrer ses muscles,
03:30arrêter avec la repentance.
03:32Parce que, comme beaucoup de Français,
03:33je suis humilié par notre faiblesse,
03:35et je préfère la manière frontale,
03:38en tous les cas dans les manières, oui,
03:40de Bruno Retailleau au tortillage de Jean-Noël Barraud.
03:43Mais bien sûr, c'est très facile à dire d'ici,
03:45dans ce studio,
03:46parce que qu'est-ce que ça veut dire,
03:48assumer un rapport de force ?
03:49Jusqu'où doit-il aller ?
03:50Alors quand même,
03:51il y a beaucoup de mesures de rétorsion
03:53où ce sont possibles,
03:54on ne les prend pas,
03:55sur les visas, sur les biens,
03:56et le minimum, le minimum,
03:58c'est d'exiger la réciprocité.
04:01Par exemple, alors qu'on empêche
04:02notre l'avocat de Boilem Sansal
04:04d'aller en Algérie,
04:05eh bien nous venons de donner
04:07l'autorisation à des magistrats algériens
04:09de venir enquêter sur notre sol.
04:11Ça, c'est vraiment, pardon,
04:13de la soumission.
04:14Mais il est vrai que l'Algérie
04:15a aussi des moyens de pression.
04:17Alors, peut-être de moins en moins
04:18sur la coopération sécuritaire
04:20qui est en capilotade,
04:21en réalité.
04:22C'est vrai, c'est vrai.
04:23Mais aussi,
04:25alors il y a beaucoup de sujets,
04:26il y a l'immigration du Sahel,
04:28mais il y a évidemment
04:29la fraction des franco-algériens
04:31qui sont acquis au régime,
04:32je ne sais pas quelle est la proportion,
04:34mais ils existent,
04:34et qui sont, pour le régime,
04:38une foule manipulable et mobilisable.
04:41Et visiblement,
04:42c'est quand même un sujet très sensible,
04:43parce que quand vous appelez Beauvau,
04:44là-dessus,
04:45c'est silence radio,
04:47et il est respecté.
04:48Donc, apparemment,
04:49on regarde quand même
04:50beaucoup ça à Paris.
04:52Alors, ça entre dans l'équation,
04:54mais au passage,
04:55je dis que c'est nous
04:56qui sommes accusés de colonialisme
04:57quand le régime,
04:59disons,
05:00pourrait manipuler
05:01des Algériens,
05:03des franco-algériens ici.
05:04Mais il y a quand même,
05:05à la fin,
05:05le blocage psychologique
05:07et même psychiatrique,
05:09dirais-je.
05:09Parce que pour les Algériens,
05:10c'est très pratique,
05:11la France est coupable de tout,
05:13je ne vous la fais courte.
05:14Mais il y a aussi
05:15une grande partie
05:16des élites françaises
05:17qui sont toujours hantées
05:18par la culpabilité coloniale.
05:20Vous lisez les journaux de gauche,
05:21ça tortille,
05:22ça...
05:23Ouh là là,
05:23il faut faire attention.
05:25C'est un peu une névrose,
05:26ça, d'omaso.
05:26Tu m'as fait beaucoup de mal,
05:28oh oui, oh oui,
05:29punis-moi.
05:29Et malheureusement,
05:30malheureusement,
05:31chers amis,
05:31il n'y a pas de psychanalyse
05:33pour les nations névrosées.
05:35Bon, il y a un fait
05:36dont on a très très peu parlé,
05:38c'est ce qui se passe
05:39au sud de l'Algérie
05:40avec le Mali.
05:42C'est très tendu
05:43entre le Mali et l'Algérie
05:44depuis 48 heures.
05:46C'est très tendu
05:46entre le Mali et l'Algérie
05:46en ce moment.
05:47Bien sûr, bien sûr.
05:49Pourquoi ?
05:50Pourquoi ?
05:51Parce qu'il y a des incursions.
05:53D'abord parce que c'est
05:53l'immigration qui vient du sud
05:55et ça,
05:55les Algériens
05:56sont en train de la subir.
05:58La renvoie sans
05:59beaucoup de droits de l'homme
06:01et comme la Tunisie
06:02la renvoie à les migrants
06:04vers le désert.
06:04Oui, justement.
06:05C'est le service
06:06qu'ils nous rendent
06:07en quelque sorte.
06:08Oui, c'est quelque part
06:09le service qu'ils nous rendent.
06:10C'est le verrou migratoire.
06:10Et donc ça, on le sait.
06:12Non, mais bien sûr.
06:12Ça, on le sait.
06:13Parce que le Mali,
06:14l'agente militaire, évidemment...
06:15Et n'oublions pas
06:16que le Mali,
06:16l'agente militaire
06:17est sous influence russe.
06:18Bien sûr, bien sûr.
06:19Oui, mais alors l'Algérie
06:20est aussi en train
06:21de se rapprocher des Russes
06:22comme vous le savez.
06:22Parce que d'un point de vue
06:23géopolitique aussi,
06:24ils nous font mieux chanter.
06:26En tout cas,
06:26moi, je suis d'accord
06:27avec Elisabeth,
06:29évidemment avec Yves Tréhard
06:30sur l'idée
06:31qu'il n'y a pas
06:31un pouvoir angérien
06:32et que la mécanique
06:33est extrêmement complexe
06:34et que vous parlez
06:35à Téboune,
06:36ça ne veut pas dire
06:36que vous parlez
06:37à l'ensemble du verre.
06:38Après, je suis exactement
06:40comme vous,
06:41outré par exemple
06:42que les magistrats
06:42aient le droit algérien
06:43et le droit de venir
06:44alors que l'avocat
06:45de Saint-Salle
06:45ne peut pas venir.
06:46Ça, c'est lamentable.
06:47J'espère simplement
06:48que je continue à penser
06:50que les coups de manteau
06:51ne fonctionneront pas,
06:52qu'il faut inlassablement
06:53continuer sur la méthode diplomatique
06:55pour obtenir
06:56la libération de Saint-Salle.
06:56Il va y avoir réciprocité.
06:58Il faut une réciprocité.
06:59Demain,
06:59au Conseil des ministres,
07:00moi, j'ai été assez soft
07:02avec Emmanuel Macron
07:03ce matin
07:03parce que je pense
07:04que c'est lui
07:04qui a la bonne attitude.
07:05Mais si demain,
07:06le président de la République
07:07n'annonce pas
07:08à minima,
07:09à douze,
07:09à minima,
07:10avec le même statut
07:11à minima,
07:12pas un de plus,
07:13pas un de moins
07:13parce que c'est comme ça
07:14que ça marche la diplomatie.
07:15Ce n'est pas la peine
07:16d'aller mettre des claques
07:16supplémentaires.
07:18Il faut rendre les coups.
07:19Eh bien là,
07:20évidemment,
07:20on pourra dire
07:21qu'on fait vraiment
07:21preuve de faiblesse.
07:22Moi, ça fait juste
07:23une phrase.
07:24Moi, ça fait trois semaines,
07:25un mois que je dis
07:26attention,
07:26on verra à la fin
07:27parce que si Boilem
07:28sans Saler entre,
07:29on sera content
07:29que le président,
07:31on oubliera
07:32que le président
07:32s'est un peu humilié,
07:33nous un peu humilié
07:34avec ses déclarations
07:35sur la clairvoyance
07:36de Théboune.
07:37Sauf que là,
07:38ça commence à faire long.
07:39Sauf que là,
07:43je ne suis plus d'accord
07:46avec le langage
07:47qu'emploie Emmanuel Macron
07:48parce qu'il faut quand même
07:49voir les communiqués
07:49du régime algérien.
07:51Ils nous ont pris.
07:53Et en plus,
07:55vous allez réagir là-dessus,
07:57Jean-Jacques aussi,
07:58ils ont entamé
07:59en plus du bras de fer
08:00avec la France,
08:01un bras de fer personnel
08:02avec Bruno Retailleau,
08:05ce qui est quand même
08:06une ingérence.
08:06C'est quand même à nous
08:07de choisir.
08:08Ce n'est pas eux
08:08de choisir notre ministre.
08:09Je voulais juste répondre
08:10à ça.
08:11Je voulais juste dire
08:12que la semaine dernière,
08:13il y a 15 jours,
08:14il y a eu une réunion
08:14à l'Elysée
08:15où Emmanuel Macron,
08:16il y avait François Bayrou,
08:17il y avait Gérald Darmanin,
08:18il y avait Bruno Retailleau.
08:19Cette réunion m'a été racontée
08:20par plusieurs protagonistes.
08:22Donc, ça ne peut pas être
08:22que la fonction.
08:23Et dans cette réunion,
08:24ils étaient tous d'accord.
08:25Il y avait des progrès
08:26qui sont réels.
08:27Donc, il y a quelqu'un
08:27qui a intérêt
08:28à faire capoter ça.
08:30Ça me paraît
08:30tout à fait évident
08:31au cœur même du régime algérien.
08:35Et dernier point,
08:36dernier point,
08:37c'est fini le dernier point.
08:39Bon, d'accord,
08:39c'est fini.
08:40C'est fini, c'est fini.
08:41Bon, dis donc.

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