Censure de la loi immigration: "un camouflet pour la démocratie parlementaire"

Après la censure partielle  de la loi immigration la réaction de Marc-Philippe Daubresse

Transcript

00:00 - Je vais vous réconnecter.

00:01 Oui, on a pour moi un camouflet sur la démocratie parlementaire.

00:05 Je suis un vieux parlementaire, j'ai participé à plus d'une vingtaine de révisions de la Constitution.

00:10 La dernière importante en 2008, on dit bien qu'un cavalier législatif doit avoir...

00:16 Il y a un droit d'amendement tout parlementaire et qu'il faut qu'il y ait un lien direct ou indirect avec le texte.

00:22 Excusez-moi de vous dire que sur les 32 articles qui sont considérés comme des cavaliers législatifs,

00:27 à chaque fois, il y a au moins un lien direct avec le texte.

00:30 Donc il y a une décision qui est plus politique que juridique de mon point de vue.

00:34 Je ne conteste pas sur les trois articles sur le fond qu'a censuré le Conseil constitutionnel.

00:39 Il est dans son rôle. Mais sur les 32 cavaliers législatifs, je le conteste formellement.

00:44 Et je dis que la réponse, c'est que pour qu'on n'ait pas le sentiment d'une impuissance publique totale

00:51 dans la population qui soutenait largement les mesures que nous présentions,

00:56 il faut qu'il y ait une nouvelle loi qui soit présentée.

00:58 Et à terme, il faudra, ce que nous disons depuis le départ, une révision de la Constitution.

01:02 Donc c'est un camouflet pour la démocratie parlementaire.

01:06 Merci beaucoup. Restez avec nous.