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Les Vraies Voix avec Madi Seydi, Samuel Botton, Priscillia Ludosky et Hélène Sandragné, présidente (PS) du conseil départemental de l’Aude

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2025-08-08##

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News
Transcription
00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Frédéric Bradel.
00:05Un trio particulièrement performant et remonté.
00:10Madi Saidi, directrice en communication d'influence et auteur.
00:15Samuel Botton, expert en communication chez Step Conseil.
00:18Priscilla Ludovski, présidente du collectif des luttes sociales et environnementales dédiées aux Outre-mer.
00:23Elles sont nos trois Vraies Voix ce soir.
00:26C'est parti pour le grand débat du jour.
00:28Les Vraies Voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:33Les habitants de l'Aude s'organisent pour l'après, au moment où certaines reprises de feu sont en cours.
00:40Même si le bilan annoncé par les pompiers fait état d'un feu fixé.
00:46Alors que le feu qui a détruit 17 000 hectares du massif des Corbières est donc toujours non maîtrisé.
00:54Les uns pleurent les dégâts en tout genre, les autres redoutent un chaos économique annoncé.
00:59Cette si belle région confère au mythe de la vie dans le Sud.
01:03Beauté, soleil, nature, air pur.
01:06Mais les catastrophes liées au climat se reproduisent et interrogent.
01:10Nous vous posons la question.
01:11Vous êtes nombreux à y répondre sur le compte X de Sud Radio.
01:14Réchauffement climatique, vivre dans le Sud de la France représente pour vous un bonheur, un danger, une option, une contrainte.
01:23Vous dites un bonheur à 56%, un danger à 8%, une option à 18%, une contrainte à 18%.
01:31Continuez de voter, c'est important d'avoir votre point de vue.
01:34Mais l'urgence, bien sûr, c'est la situation dans l'Aude.
01:38Hélène Sandranié, la présidente PS du Conseil départemental de l'Aude, est avec nous.
01:44Madame la Présidente, juste les dernières nouvelles font état de reprise de feu en cours.
01:50La situation climatique, le moins qu'on puisse dire, n'est pas favorable à l'absence de ce genre de phénomène.
01:59On est d'accord ?
02:01Ah ça, on est d'accord. Je viens d'avoir le colonel avant de venir vous voir et vous parler.
02:08Effectivement, on a une petite reprise, mais la reprise est traitée par nos pompiers.
02:15Voilà. Après, nous devons faire le maximum avant demain midi,
02:23puisque après, nous rentrons en période caniculaire avec annoncé un vent du Nord qui attive, évidemment, les présents.
02:34Bon, alors, vous l'avez compris, c'était un petit clin d'œil qu'on voulait faire.
02:38Vivre dans le sud de la France représente pour vous, etc., etc.
02:41Mais aujourd'hui, vous, dans l'Aude, vous êtes face à un drame économique qui risque d'avoir des conséquences très, très, très néfastes.
02:55Nous sommes face à un drame économique, mais pas que.
02:58Un drame également écologique, un drame social.
03:02Mais ce drame, il nous impose des solutions.
03:09Et ces solutions, nous devons les porter, nous, les élus, mais nous avons besoin de l'État.
03:15Le Premier ministre est venu il y a 24 ou 48 heures.
03:20Nous lui avons exposé la situation.
03:21Nous lui avons donné des raisons de cette situation.
03:26Raisons que nous dénonçons, que nous dénonçons depuis des mois.
03:31J'ai écrit des lettres à tous les premiers ministres qui se sont succédés tous ces derniers mois.
03:36Oui, parce que ça ne date pas d'aujourd'hui, la problématique.
03:38Bien sûr que non.
03:39Nous sommes les départements méditerranéens les plus impactés par le changement climatique.
03:47Quand ça fait plus 2 au niveau national, ça fait plus 4 chez nous.
03:51Aujourd'hui, nous avons un climat qui est quasiment un climat semi-aride.
03:56Sur la cause, le littoral, il tombe moins d'eau ou autant d'eau que dans les pays du Maghreb.
04:05Alors, les vraies voix ont des réactions et des questions.
04:09On commence par Priscilla Ludovski à Hélène Sandranié, donc la présidente du conseil départemental de l'eau de Priscilla.
04:15Oui, j'entends ce que vous dites et quand vous parlez du fait historique, en fait, ce n'est pas une nouvelle que votre secteur a de grandes sécheresses.
04:23Et je me posais la question des solutions que vous auriez voulu mettre en place si vous aviez les moyens.
04:28Et qu'est-ce que ça contenait, ces lettres que vous avez adressées aux différents ministres qui se sont succédés ?
04:32Les lettres, elles alertaient notamment sur l'impact du changement climatique sur nos cultures.
04:39Elles disaient, aidez-nous à les transformer.
04:43Soutenez les viticulteurs.
04:46Il faut réfléchir à la question, effectivement, de l'eau.
04:51Pour prendre ce premier exemple, il n'y a pas de culture sans eau.
04:54Donc, il faut ouvrir des chantiers.
04:59Alors, quand je dis chantier, ce n'est pas en teuille, mais il faut envisager la possibilité, effectivement, de retenue locale.
05:07Il faut envisager d'aller chercher de l'eau, peut-être plus loin.
05:14Je pense au Rhône.
05:15Il y a actuellement une étude qui a été lancée, mais il n'y a pas que ça.
05:20Il y a la question de la transformation des cultures.
05:23Alors, transformation polyculture, même si nous le constatons, et nous le savions,
05:31l'empirie nous l'a prouvé, la vigne est celle qui résiste le plus, à la fois à la sécheresse et également au feu.
05:41Là, aujourd'hui, ce qui n'a pas brûlé, c'est les vignes.
05:46Justement, voilà, c'est ça, c'est QFD.
05:48Celle qui reste, parce qu'elle est là la question.
05:51Alors, il y a une crise de viticole, on ne va pas y rentrer, mais il y a effectivement l'adaptation de cette viticulture,
06:01de façon à ce qu'on puisse continuer cette production.
06:08Et il faut aider, parce qu'il faut aider les agriculteurs, il faut leur donner les moyens de cette transformation.
06:15Et nous avons, dans ce cas de figure, un double effet qui se coule, en quelque sorte.
06:21C'est-à-dire qu'on traite la dimension économique que vous évoquez,
06:25et on traite derrière la dimension que je qualifierais d'écologique.
06:30Il y a donc des transformations sur les cultures, sur les irrigations à mener.
06:36Et en balance, bon, on y reviendra un peu plus tard si vous voulez, mais il faut y revenir.
06:41Il y a la question du financement des centres d'incendie et de secours des UF,
06:46et des moyens qu'on leur attribue.
06:48Bon, alors ça c'est une vraie réflexion, vous lancez finalement sur Sud Radio ce soir un appel à réfléchir à un nouveau monde.
06:55C'est en substance ce que dit le Premier ministre François Bayrou, Samuel Botton.
07:02Il faut qu'on remodélise notre...
07:06Alors on dit en général le logiciel, c'est le mot à la mode, Samuel Botton.
07:10Il faut aller start, mais c'est un débat qu'on a sur plein de sujets.
07:12C'est un débat qu'on pourrait avoir sur les pesticides, où il faut repenser l'agriculture de A à Z.
07:16On en parlera tout à l'heure.
07:18Sur la politique environnementale qui, depuis la COP21, n'a jamais pris les bonnes directions.
07:23Et il y a plein de sujets où à un moment il faut redémarrer le logiciel français, repartir de zéro,
07:27et essayer de travailler avec les normes actuelles.
07:29Moi, j'ai une question pour vous, j'ai bien aimé le développement que vous avez eu au tout début de votre intervention
07:35sur les différentes étapes que vont suivre cet incendie, et ma question, elle recoupe ça,
07:39c'est quel va être l'impact à long terme, et surtout comment économiquement et d'un point de vue environnemental,
07:45on se relève d'un drame de cette ampleur, par la mesure.
07:52Je reviens un peu sur ce que j'ai dit.
07:54Aujourd'hui, soit on a des terres dévastées, soit on a un veille qui, parce qu'il a pris la fumée, est invendable.
08:03Donc, les aides. Le Premier ministre disait, je vais faire de ce territoire une expérimentation,
08:16mais nous l'attendons de pied et ferme.
08:19Mais il y a des mesures qui doivent aussi venir directement du département, de la région, des municipalités concernées.
08:26Mais bien sûr, mais bien sûr, mais si vous voulez cela, nous ne le découvrons pas.
08:31Nous avons des politiques sur la reconquête des friches.
08:36Nous avons des politiques sur des soutiens à des transformations de pratiques.
08:42Mais vu la dimension de la problématique, notre action est insuffisante.
08:49Elle a besoin du soutien de l'État.
08:54Il faut faire de ce territoire un territoire d'expérimentation.
08:57Oui, voilà. Test, c'est-à-dire, on ne peut pas descendre plus bas.
09:02C'est l'occasion, justement, de reconstruire.
09:05Mais exactement.
09:08Cet après-midi, j'étais dans la zone.
09:11J'ai allé rencontrer les maires, parce qu'évidemment, ils ont des tas de problèmes.
09:16Et nous, les étions allées résoudre.
09:17J'ai vu des élus à la fois abattus, mais finalement, qui se disent
09:24« Mais c'est peut-être une formidable opportunité qui nous est donnée. »
09:30C'est-à-dire, cette transformation et de l'avenir de nos territoires.
09:36Alors, on peut imaginer aussi que le département est en train de s'organiser
09:39parce qu'il y a des gens qui sont dans une détresse.
09:43Il faut venir au secours.
09:44Qu'est-ce que ça vous inspire, Madi Saïdi ?
09:46Peut-être une réflexion, puis un échange avec la présidente du département.
09:50Oui, j'avais une question, Madame la Présidente.
09:52Pardonnez-moi le côté peut-être abrut de ma question.
09:55En fait, tout ce qui se passe sur le territoire,
09:59c'est des choses qui arrivent depuis tellement d'années.
10:02Et alors, pardonnez-moi aussi le fait que je ne sois pas peut-être
10:06assez consciente de la réalité de ces territoires.
10:09Moi, je suis vraiment très parisienne, bien que je suis petite fille d'agriculteur,
10:12mais bon, mes terres sont encore très loin de moi.
10:15Mais comment se fait-il qu'avec toutes ces années,
10:18on a exactement les mêmes problèmes, les mêmes catastrophes ?
10:22Est-ce qu'il n'est pas possible peut-être d'être plus prévoyant,
10:24de prévenir quelque chose au niveau local ?
10:27Parce qu'effectivement, alors, on attend tous après l'État.
10:30Mais je crois qu'aussi, les territoires ont certainement...
10:33Enfin, je pense que les territoires ont aussi la possibilité,
10:36peut-être, de prévenir, de s'organiser,
10:40peut-être un petit peu en amont, pour éviter en tout cas
10:42que les catastrophes soient de pire en pire chaque année,
10:45en sachant que, quelque part, on les connaît déjà.
10:48Hélène Sandranier.
10:49Si vous me permettez, Madame, vous avez raison de le dire à cela.
10:52Mais là, ce à quoi nous sommes confrontés,
10:58en termes de puissance, dépasse l'entendement.
11:02Et honnêtement, ce que vous dites, on aurait pu,
11:06mais honnêtement, dans ces corbières,
11:09les maires n'ont pas attendu, par exemple,
11:12pour défricher, pour créer des sentiers,
11:17des tracés dans les maquilles.
11:20Mais, Madame, tout cela ne se fait pas sans financement.
11:25Et les petites communes...
11:28Là, nous avons des communes de 50 habitants,
11:3160 habitants, 60 habitants.
11:35Elles n'ont pas les moyens.
11:36Nous, les collectivités, nous les soutenons.
11:38Mais de la même façon, je ne vais pas vous sortir le refrain
11:41sur l'état de collectivité en France.
11:44Je vais quand même me laisser aller
11:46sur les collectivités départementales,
11:48qu'on prive de leurs recettes, de leurs butiers.
11:53C'est peut-être les mieux lotis, quand même,
11:55des institutions en France,
11:56les conseils départementaux.
11:58Mieux que les mairies, mieux que les régions.
11:59Non, non, pas du tout.
12:01Pas du tout. Même l'État...
12:02Alors, allez dire ça à des maires de grandes villes.
12:04Vous verrez comment vous serez reçus.
12:05Ah, mais je ne sais pas comment je serai reçus.
12:08Mais là, même le gouvernement a accepté l'idée
12:12que nous ne pouvions pas être traités
12:14comme les autres collectivités.
12:17Oui, parce qu'il y a cette situation particulière.
12:20Réaction, Priscilla Ludovski.
12:21Oui, on parle de prévention,
12:23de mesures préventives et faites dans l'urgence.
12:26Mais ma question, c'est le chiffrage.
12:27Parce que vous dites, on ne peut pas faire sans argent.
12:31Visiblement, vous mettez des choses en place
12:32ou les maires mettent des choses en place
12:33qui ne suffisent pas et que là, je ne sais pas si c'est réel.
12:35J'ai lu que ça faisait 50 ans
12:37qu'il n'y a pas eu un incendie d'une telle ampleur.
12:38Je ne sais pas si c'est vraiment le cas.
12:40En tout cas, j'entends que ce soit intense
12:44et que peut-être il y avait des plans
12:45qui permettaient de faire face à des choses d'ampleur.
12:47Mais si vous n'avez pas les moyens,
12:49lorsque vous faites vos lettres au ministre,
12:50est-ce que vous avez des plans
12:51pour justement de telles catastrophes ?
12:54C'est la question la plus concrète.
12:56Combien, Madame la Présidente ?
12:57Combien faut-il ?
12:59Est-ce qu'il y a un chiffrage
13:01avec un plan précis pour des choses d'envergure ?
13:03Voilà, c'est ma question.
13:04Mais des chiffrages, je peux vous en donner.
13:07Là, actuellement, nous menons une expérimentation
13:10de défrichage dans les maquis des Corbières.
13:14Bon, cette expérimentation
13:16qui ne concerne que quelques kilomètres
13:18célèbre un montant de 600 000 euros.
13:22Nous ne pouvons le faire
13:23que parce que nous avons un financement de l'Europe.
13:27Oui, ça c'est intéressant aussi.
13:29On est sur ces dimensions-là.
13:31Donc, une transformation telle que nous la souhaitons,
13:38effectivement, demande un chiffrage,
13:41mais demande un soutien évident de l'État.
13:44Moi, je m'excuse,
13:46mais aujourd'hui, notre pays
13:48et tout l'Arc méditerranéen
13:50est confronté à une transformation climatique
13:53qui modifie complètement
13:55nos environnements,
13:57nos façons de vivre,
13:57nos façons de produire.
14:00Au niveau national.
14:02Concrètement, on n'est pas préparé.
14:04C'est ce que vous dites.
14:05Mais oui !
14:05Oui, c'est en substance le message
14:07que vous portez, effectivement.
14:09Mais justement, vous parliez du pourtour méditerranéen.
14:12Notre auditeur fil rouge, Simon,
14:14qui est lui, donc, dans les Pyrénées-Orientales,
14:16donc ce sont vos voisins.
14:18Mais c'est pareil !
14:19Oui, c'est pareil.
14:20Alors, justement, Simon,
14:22bon, il y avait la petite question clin d'œil.
14:24Les auditeurs disent quand même
14:26que vivre dans le Sud,
14:27c'est avant tout un bonheur
14:28à 53 %,
14:29un danger à 10 %,
14:30une option à 18 %,
14:31et une contrainte à 19 %.
14:33C'est juste une petite consultation.
14:35Mais vous, comment,
14:36en tant qu'habitant historique
14:38de Perpignan, Simon,
14:40vous voyez l'évolution du bien-être
14:42dans la région ?
14:43Bon, moi, je dirais qu'une chose,
14:46c'était un bonheur.
14:47Mais le problème,
14:48ce n'est pas uniquement le Sud
14:49ou quelle que soit la région de France.
14:51Ce n'est plus monheur
14:52de vivre en France,
14:53tout simplement.
14:54Alors, bon, ça, c'est une autre question.
14:56On est bien d'accord.
14:57Mais essayons quand même
14:59de centrer sur la région.
15:01Vous, qu'est-ce qui fait
15:02que c'est moins un bonheur ?
15:04Est-ce que c'est ce réchauffement climatique ?
15:06Est-ce que c'est ce surtourisme ?
15:08C'est caprice météorologique ?
15:11C'est quoi pour vous ?
15:13Bon, évidemment,
15:14le climat a des conséquences.
15:17C'est un essai un peu particulier
15:19puisqu'on a plus de pluie
15:20que d'habitude au printemps.
15:22Et ensuite, on a une sécherette.
15:24Mais simplement,
15:25le problème,
15:26c'est qu'on a tellement
15:28de contre-pouvoirs,
15:30de minorités
15:30qui nous imposent
15:31des tas de choses
15:32et qui empêchent effectivement
15:33de mettre en place tout ça.
15:35Et en même temps,
15:36on a un problème de financement,
15:37comme l'a dit
15:38madame la présidente
15:39du Conseil départemental.
15:41Le problème, c'est pareil,
15:42c'est que le Conseil départemental
15:44dépense énormément d'argent
15:45pour du social
15:46puisque tout a été
15:47repercuté chez eux
15:48et ne peuvent plus
15:50financer le reste.
15:51De toute façon,
15:52il faut savoir
15:53que tout est lié
15:54et qu'il faut impérativement
15:56revoir surtout
15:57les dépenses budgétaires
15:59et les orienter
16:00sur des nécessités
16:01et ça,
16:01c'est une nécessité.
16:02– Bien, bien,
16:03bon, merci.
16:05Réaction et vous aurez la conclusion.
16:07Allez-y, Hélène Sandranier.
16:08– Oui, mais je voudrais quand même,
16:09si vous me permettez, monsieur,
16:10on a traité la dimension
16:11adaptation économique,
16:13environnementale.
16:14Moi, je voudrais revenir
16:15sur les pompiers, monsieur.
16:16– Allez-y, oui.
16:17– Voilà, parce que depuis,
16:19là aussi, depuis des mois,
16:21des mois,
16:21avec mes collègues
16:22des autres départements de France,
16:24parce que c'est nous
16:25qui avons la responsabilité
16:26des pompiers,
16:26le financement nous incombe
16:29en partie majoritairement
16:31avec les collectivités,
16:35les communes et les intercôts.
16:37Je vous donne un exemple,
16:38Otois.
16:39Cette année,
16:40le budget du SIS,
16:41des pompiers,
16:42du fonctionnement,
16:43là, je l'ai augmenté.
16:45C'est la seule augmentation
16:46que j'ai pu faire.
16:48J'ai fait des restrictions partout.
16:49J'ai enlevé 23 millions
16:51de mon budget.
16:53J'ai mis 3 millions de plus
16:55sur le SIS.
16:56Parce que sans pompier,
16:58nous ne faisons rien.
16:59Depuis des années,
17:00nous disons à l'État,
17:02le mode de financement du SIS
17:04touche des limites.
17:06Il faut que nous,
17:08là aussi,
17:09il faut repenser ce système.
17:11Parce que nous avons besoin
17:12de pompiers.
17:13Parce que nous avons besoin
17:14de matériel.
17:15Qui soit capable
17:16de s'adapter
17:17à des feux
17:18d'une telle amplitude.
17:19– Voilà un exemple
17:21concret de la complexité.
17:23Hélène Sandranier,
17:24merci mille fois,
17:25vraiment,
17:26nous avoir accordé
17:27de votre temps,
17:28Madame la Présidente PS
17:29du Conseil départemental
17:30de l'Aude.
17:31On continue évidemment
17:32sur Sud Radio
17:33de suivre l'évolution
17:34de votre département.
17:35On doit vous laisser aussi
17:37à vos nombreuses occupations.
17:39Mais vraiment,
17:39mille merci
17:40d'avoir pu échanger
17:42avec nos vrais voix
17:43qui avaient plein de questions,
17:45avec nos auditeurs.
17:47On se retrouve, nous,
17:48dans un instant
17:49pour se détendre.
17:50Bien sûr,
17:51on va jouer.
17:51– Sous-titrage Société Radio-Canada

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