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  • 04/07/2025
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, François De Rugy et René Chiche


Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-07-04##

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Transcription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06On vous souhaite la bienvenue, c'est Les Vraies Voix, comme tous les jours on est vendredi,
00:00:10et un vendredi un peu particulier, bonsoir Philippe David.
00:00:13Bonsoir Cécile de Ménibus, un vendredi très particulier.
00:00:17Mais oui, mais oui, mais oui, mais oui, comment vous dire que...
00:00:20Il y a quand même une petite émotion.
00:00:22Oui, puisque c'est notre dernière de la saison.
00:00:25Vous avez passé de bons moments quand même.
00:00:26Ah mais moi j'ai... Vous n'avez qu'à dire bonjour François pendant qu'on parle et tout ça.
00:00:31On est à l'entête, hein ?
00:00:33Oui ?
00:00:33Ah bon ?
00:00:34D'accord, ok.
00:00:35C'est pas grave, j'en suis ravi.
00:00:38En fait, Philippe Bilger, il a lâché les chevaux là.
00:00:40Non, c'est fini.
00:00:41Il a complètement vrié là.
00:00:42La dernière, mon Dieu, pour une fois, je me suis permis une petite dérogation.
00:00:47Petit, pour une fois, j'aime le pour une fois.
00:00:49Est-ce qu'on peut sortir la liste des dérogations de Philippe Bilger, s'il vous plaît ?
00:00:52J'ai entendu un mot, Philippe Bilger, parler de sa rectitude.
00:00:56Et là, c'est si, voyons l'arrivée de François de Rugy, je ne pourrais pas ne pas...
00:01:02François de Rugy, ça me dit quelque chose.
00:01:05Surtout qu'il nous a beaucoup abandonnés ces derniers temps.
00:01:08Oui, c'est vrai.
00:01:09C'est parce qu'il ne voulait plus vous voir.
00:01:10Bon, vous savez quoi ?
00:01:11Bien sûr, quand je suis invité.
00:01:12Je vais vous présenter maintenant, Philippe Bilger, René Chiche et Jean-Pierre Pernault est avec nous.
00:01:22François de Rugy est avec nous, bien entendu.
00:01:24Et on voulait vous dire effectivement que c'est la dernière de cette année,
00:01:28que nous avons passé des moments incroyables avec l'ensemble des auditeurs,
00:01:32avec les équipes, avec tout le monde.
00:01:33Avec vous, Philippe David.
00:01:34Avec vous, Cécile de Ménibus.
00:01:36J'ai beaucoup appris à vos côtés.
00:01:38Et réciproquement.
00:01:38C'est vrai, ça ?
00:01:40Absolument.
00:01:40Ah bon ?
00:01:41Absolument, parce que je l'écoute dans ses prises de parole, dans ses coups de gueule.
00:01:46Et c'est un garçon extrêmement cultivé.
00:01:48Et surtout ses calambres.
00:01:50Oui, parce que je les connaissais.
00:01:52Ce qui est bien quand on a un co-animateur, c'est d'être surpris.
00:01:56Et bien, il me surprend.
00:01:57Vraiment ?
00:01:58Tous les jours.
00:01:59Absolument.
00:02:00Vous savez que je dis toujours la vérité.
00:02:01Et tout à l'heure, elle m'a dit, qu'est-ce que t'as maigri, ça me surprend.
00:02:05Je n'ai pas pu dire ça, Philippe.
00:02:06Ah bon ?
00:02:07J'ai tenté.
00:02:09Même par amour, entre guillemets, pour vous, je...
00:02:12Excusez-moi, on commence quand l'émission ?
00:02:14On fait ce qu'on veut.
00:02:15Voilà.
00:02:16De toute façon, vous...
00:02:18Non mais c'est dingue, ça.
00:02:19On ne va pas se laisser empêter.
00:02:21C'est en quiquillé.
00:02:22C'est la dernière, et moi, j'ai promis de votre saison.
00:02:25Mais méfiez-vous que ce ne soit pas la dernière, la dernière pour vous.
00:02:28Je vais dynamiter cette dernière.
00:02:31On te laissait.
00:02:31Ça promet.
00:02:31Est-ce que vous voulez revoir François Drugy, que j'appuie dans les anciens locaux ?
00:02:36Alors, vous faites comme vous voulez dans cette émission.
00:02:38Vous parlez quand vous voulez, en revanche.
00:02:39Vous faites comme vous voulez.
00:02:41Dans le studio.
00:02:41Vous voulez parler ?
00:02:42Vous voulez...
00:02:43Vous avez une petite thérapie, là ?
00:02:44Une petite...
00:02:45Non, je suis ravi de vous revoir.
00:02:46Et bien voilà, c'est tout, dites-le.
00:02:48Au sommaire de cette émission ?
00:02:49C'est parti.
00:02:50Oui, s'il vous plaît.
00:02:51Allez, s'il vous plaît.
00:02:52On va se faire gronder.
00:02:52Allez, sérieusement, le grand débat du jour, ce sera toujours jusqu'ici, à 17h30,
00:02:57avec François Bayrou, qui dévoilera les grandes orientations du budget 2026, le 15 juillet
00:03:02prochain, dans le cadre d'un plan sur 4 ans visant à stopper l'augmentation de la dette
00:03:06d'ici 2029.
00:03:07Parmi les pistes évoquées, la suppression d'agences d'État, la réduction des niches
00:03:10fiscales, la hausse de la TVA ou l'abattement fiscal pour les retraités.
00:03:15Alors, parlons vrai.
00:03:15Est-ce qu'on peut encore augmenter les impôts en France ? C'est à cette question
00:03:18pour le budget 2026 que vous semble-t-il le plus urgent ? Vous dites à 85% supprimer
00:03:24des agences d'État, à 13% supprimer des niches fiscales, à 2% supprimer l'abattement
00:03:29fiscal des retraités et au score mirobolant de 0% augmenter la TVA, vous voulez réagir
00:03:34à le 0,826, 300, 300, je n'avais jamais vu un score à 0, je crois.
00:03:40Et avec nous au plateau, ce sera Benoît Perrin qui sera avec nous, économiste et directeur
00:03:43général de l'association Contribuables Associés que vous connaissez bien en tant
00:03:47que Vraie Voix, chez nous en tout cas.
00:03:49Et puis le coup de projecteur des Vraie Voix à 18h30, on avait eu envie de vous donner
00:03:53la parole et de vous dire finalement qu'est-ce qui vous a marqué, quels sont les grands sujets
00:03:56qui vous ont marqué cette année ? Ça a été assez intense, rythmé avec une actualité
00:04:00nationale et internationale particulièrement chargée.
00:04:03Donc qu'est-ce que ça a été l'élection de Donald Trump, l'arrivée du Nouveau Pape,
00:04:06les débats sur l'immigration, la guerre en Ukraine ou au Moyen-Orient, bref, vous voulez
00:04:11participer, bien entendu, à ce débat et porter un sujet, vous êtes les bienvenus
00:04:15au 0826 300 300 avec Aude qui est avec nous.
00:04:19Voilà, on a fini, notre ami réalisateur Max, qui fait un peu la tête.
00:04:23D'accord, écoutez, merci, on peut y aller, vous me dites.
00:04:27Les vrais Voix Sud Radio.
00:04:29Et donc on les a présentés, bien entendu, Philippe Bilger est avec nous et René Chiche
00:04:34et François de Rugy et ce numéro de téléphone, le 0826 300 300, c'est Brigitte qui est
00:04:39avec nous de hier. Bonsoir Brigitte.
00:04:41Bonsoir Brigitte.
00:04:43Bonsoir Cécile, bonsoir Philippe et bonsoir à tous vos invités.
00:04:47Bonsoir.
00:04:48C'est un coup de cœur pour vous, Brigitte.
00:04:50Oui, j'ai un coup de cœur pour ce soir.
00:04:54C'est un coup de cœur pour un jeune garçon, un jeune étudiant de 18 ans qui voulait racheter
00:05:01la ferme familiale de ses grands-parents qui ont fait faillite et qui s'est trouvé
00:05:06placé en liquidation judiciaire.
00:05:08Et le petit-fils a souhaité la racheter aux enchères.
00:05:13Et j'ai trouvé, alors l'histoire se finit pas forcément bien parce qu'il y a un retraité
00:05:17qui a sur-enchères au dernier moment.
00:05:19Mais il y a de nouvelles enchères apparemment qui auront lieu vers septembre ou octobre.
00:05:24Donc mon tout espoir est encore peut-être pas totalement anéanti.
00:05:28Et en fait, c'est un coup de cœur pour plusieurs raisons.
00:05:32Parce que déjà, j'y vois de l'amour familial.
00:05:35Oui, c'est vrai.
00:05:37Et ça, ça m'a fait du bien.
00:05:39Et j'y vois un jeune qui redonne de l'espoir dans cette jeunesse française,
00:05:42qui est souvent critiquable quand même malgré tout,
00:05:45pour certains qui se manifestent sur les télé, pas forcément dans le bon sens.
00:05:51Et ce jeune-là, lui, il est courageux.
00:05:52Il veut reprendre la ferme de ses grands-parents.
00:05:55Il ne veut pas que ses grands-parents soient mis à la porte.
00:05:58Et il est courageux.
00:05:59Il veut reprendre une ferme, ce qui n'est pas quand même pas...
00:06:02Ce n'est pas évident.
00:06:02De devenir agriculteur, aujourd'hui, c'est quand même difficile.
00:06:05J'y vois des administrations comme la SAFER ou la Chambre d'agriculture
00:06:08qui, parfois, sont aidants et non handicapants.
00:06:12J'y vois la solidarité de Français avec la cagnotte qui a été lancée.
00:06:16Voilà, pour moi, c'est un vrai coup de cœur.
00:06:17Et ça redonne de l'espoir.
00:06:18Et là, j'ai envie de dire, vive la France, quoi.
00:06:21Et bien, bravo !
00:06:22Bravo, Brigitte de Guerre !
00:06:25Bravo !
00:06:26Ma chère Brésil, on n'a pas le temps de commenter,
00:06:29mais c'est vrai qu'on avait traité ce sujet.
00:06:32Et c'est vrai que c'est formidable.
00:06:34C'est une belle histoire qui doit, en tout cas, se répéter,
00:06:37donner l'envie à d'autres de se battre.
00:06:39Et c'est l'occasion pour nous de saluer le travail quotidien des agriculteurs,
00:06:44des paysans en général.
00:06:45J'adore ce mot.
00:06:46Moi aussi.
00:06:47Et merci, Brigitte, vous restez notre vraie voix du jour.
00:06:49Pour le qui sait qui qu'il a dit.
00:06:50On espère que vous allez gagner cette dernière émission du qui sait qui qu'il a dit.
00:06:54Au détriment de nos trois vraies voix qui sont déjà sur les rangs.
00:06:56Elle mériterait de gagner demain, en tout cas.
00:06:58Demain ?
00:06:58La méchanceté.
00:07:02Dans un instant, le réquisitoire du procureur.
00:07:04Monsieur le procureur.
00:07:04Alors, je vais parler de Marion Maréchal.
00:07:07On en parle dans un instant, soyez les bienvenus.
00:07:09Vous pouvez nous appeler quand vous voulez.
00:07:10On est ravis de vous accueillir, au moins jusqu'à 19h.
00:07:12Vrai Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:07:18Et pour cette dernière émission, bien entendu, je ne veux pas dire que tout est permis,
00:07:21mais ce sera un peu plus cool que d'habitude.
00:07:24Quoi, pas loin ?
00:07:25Pas loin, vendredi, tout est permis, on m'a dit.
00:07:27Ah, d'accord, ça vous rappelle d'une émission, si on dit donc.
00:07:30Oui.
00:07:31On va pencher le studio.
00:07:34Ils sont déjà un peu penchés, naturellement.
00:07:36Autour de cette table, Philippe Bilger, Philippe David.
00:07:40Autour de cette table, Philippe Bilger, François de Rugy, René Chiche.
00:07:44Présent.
00:07:44Et évidemment, il nous a rejoint, Albin Texaïra.
00:07:47Mais bonjour à tous.
00:07:48Bonjour, Albin.
00:07:49Dans un instant, Albin, les trois mots dans l'actu, de quoi parle-t-on ?
00:07:52De la dissolution qui pourrait être émise par Emmanuel Macron très bientôt,
00:07:57les grèves des contrôleurs aériens, et enfin, les résultats du baccalauréat.
00:08:02On en parle dans un instant.
00:08:03Tout de suite, le réquisitoire.
00:08:04Les vraies voix sud radio, le réquisitoire du procureur, Philippe Bilger.
00:08:10Et c'est sur Marion Maréchal que vous voulez requérir, monsieur le procureur.
00:08:13Oui, enfin, requérir, surtout expliquer que Marine Le Pen,
00:08:20lorsqu'elle a beau aimer sa nièce, elle n'oublie pas ses intérêts politiques.
00:08:25Et pour les municipales, alors qu'elle sert véritablement, pardonnez-moi la vulgarité du propos,
00:08:32la soupe à Éric Ciotti, qui a sa préférence et qui jouit le privilège considérable de la part du Rassemblement National,
00:08:42le bureau du Rassemblement National a refusé à l'unanimité de nouer le moindre lien,
00:08:51la moindre alliance avec Marion Maréchal pour les municipales.
00:08:54Elle l'espérait avec son petit groupe tellement important que j'ai oublié son nom.
00:09:00Identité et liberté.
00:09:01Identité, j'oubliais liberté.
00:09:03Eh bien, ça montre que les données psychologiques en politique,
00:09:08eh bien, ont beaucoup d'importance et que les intérêts sont parfois très subtils,
00:09:14qui créent des hostilités durables.
00:09:16François de Rugy, la psyché, c'est important en politique ?
00:09:20Oui, parce que moi, je l'ai toujours dit, dans la vie politique, ce qui est compliqué, c'est pas la politique, c'est la vie.
00:09:24C'est la partie humaine de la politique.
00:09:27Il fallait que vous soyez là.
00:09:29Mais au-delà de ça, je pense qu'il y a quand même une rationalité, sans doute.
00:09:35Mais au-delà du Rassemblement National, les partis politiques, en général, n'aiment pas trop quand ils sont dominants.
00:09:40Et c'est le cas aujourd'hui du Rassemblement National, qui pèse à lui tout seul 30, 32, 34% des voix potentiellement à une élection nationale.
00:09:47Pourquoi il irait donner de la visibilité à un tout petit parti ?
00:09:51Puisqu'en fait, on n'en s'en souvenait même pas du nom.
00:09:54C'est une scission de reconquête, qui n'est déjà pas un très grand parti.
00:09:58Ils ont eu cinq élus, quatre sont partis.
00:10:00Voilà, et puis, il y a une différence avec Éric Ciotti.
00:10:04C'est qu'Éric Ciotti, il a quand même, lui, déjà un ancrage à Nice.
00:10:07Et alors lui, pour les municipales, de toute façon, même s'il n'a pas d'étiquette, il se présentera au municipal à Nice.
00:10:12Et il est député depuis des années, il pèse dans le paysage politique local.
00:10:16Ça ne veut pas dire qu'il a gagné, loin de là.
00:10:18Mais c'est pour ça que je pense qu'il ne faut pas y voir qu'une dimension de relation entre une tante et sa nice.
00:10:24Ah oui, alors moi, je pense qu'il y a une véritable dimension humaine.
00:10:28Parce qu'au-delà de Marine Le Pen, moi, je pense que ce refus a été totalement, à mon avis, téléguidé par Jordan Bardella,
00:10:34qui voue une haine féroce à Marion Maréchal.
00:10:38Bien sûr que si, bien sûr que si.
00:10:40Ça y est, elle est potin.
00:10:41Non, mais je vous dis que c'est connu que Jordan Bardella déteste Marion Maréchal.
00:10:47D'ailleurs, lors des élections législatives, alors qu'on envisageait peut-être un gouvernement éventuellement du RN s'il avait gagné,
00:10:57Jordan Bardella avait opposé son veto total et ferme à une éventuelle nomination de Marion Maréchal dans son éventuel gouvernement.
00:11:04Ce n'est pas du tout un potin, c'est une information.
00:11:07Jordan Bardella voit en plus en Marion Maréchal une possible challengeur.
00:11:11Concurrente.
00:11:12Non, franchement, je vous le dis, c'est aussi dû à ça.
00:11:15Ça prouve en même temps l'importance de Jordan Bardella de plus en plus grandissante au sein de ce bureau national.
00:11:21On va réfléchir sur cette...
00:11:24Non, parce que contredire, René, c'est de la lève majesté.
00:11:29C'est trop long.
00:11:31Merci beaucoup Philippe Hidger, tout de suite les trois mots dans l'actu.
00:11:36Bonsoir Albin, Tex Aira, trois mots dans l'actu qui sont dissolution, grève et baccalauréat.
00:11:41Bonsoir à tous.
00:11:42Un an après les législatives anticipées, Emmanuel Macron retrouve mardi le pouvoir de dissoudre l'Assemblée nationale.
00:11:48Interrogé aujourd'hui sur cette éventualité, le président reste flou.
00:11:52Dans l'actu également, c'est la deuxième journée de mobilisation des contrôleurs aériens.
00:11:57Mille vols sont annulés.
00:11:59Et pour finir, les résultats du baccalauréat tant attendus par les plus de 720 000 candidats sont tombés dans la matinée.
00:12:06Les vraies voix Sud Radio.
00:12:09Et souvenez-vous, c'était il y a maintenant un peu plus d'un an, le dimanche 9 juin 2024.
00:12:13Et là précisément, Emmanuel Macron s'adresse à la nation après le débâcle de son camp aux élections européennes.
00:12:18Et là, c'est le coup de théâtre.
00:12:19Après avoir procédé aux consultations prévues à l'article 12 de notre constitution,
00:12:25j'ai décidé de vous redonner le choix de notre avenir parlementaire par le vote.
00:12:31Je dissous donc ce soir l'Assemblée nationale.
00:12:34Alors pourquoi je vous rejoue, on vous rejoue ce son aujourd'hui ?
00:12:38Eh bien c'est simple, à partir de mardi prochain, Emmanuel Macron retrouvera à nouveau le pouvoir de dissoudre l'Assemblée nationale,
00:12:46puisque l'article 12 de la constitution l'interdit pendant un an après les résultats des élections législatives anticipées.
00:12:52Alors va-t-on avoir une nouvelle dissolution ?
00:12:55En début d'après-midi, le chef de l'État était en déplacement à Saint-Germain-en-Laye.
00:12:59Et lorsqu'on lui pose la question, il botte en touche.
00:13:02Non, écoutez, là les Français veulent que tout le monde travaille ensemble
00:13:05et qu'on ait des résultats concrets pour que la vie des gens s'améliore.
00:13:08C'est la seule chose qui doit compter.
00:13:09Alors c'est assez court, mais officiellement, il ne ferme aucune porte.
00:13:13Je ne me prive jamais d'un pouvoir constitutionnel, avait-il dit en 2024.
00:13:18Une mise en garde à peine voilée, alors que l'Assemblée est toujours aussi fragmentée
00:13:21et que François Bayrou est dans le viseur d'une possible motion de censure.
00:13:26Selon un sondage IFOP pour Sud Radio que l'on vous a dévoilé ce matin,
00:13:30un Français sur deux serait favorable à une nouvelle dissolution dans les mois à venir.
00:13:34C'est Belger.
00:13:35Même si la rationalité devrait l'interdire, on n'est sûr de rien
00:13:40et François ne sait mieux que personne avec Emmanuel Macron.
00:13:45En l'occurrence, moi je trouve que ce serait plus rationnel
00:13:48aujourd'hui, s'il y a une crise politique, par exemple en septembre ou en octobre,
00:13:52sur le budget, le budget de la sécurité sociale, qu'il y a un an.
00:13:56À l'époque.
00:13:57Où là, c'était juste après les élections européennes.
00:14:00On avait dit avant les élections européennes que ce n'étaient pas des élections franco-françaises,
00:14:04que ce n'étaient pas des élections qui changeaient quoi que ce soit
00:14:06par rapport à la vie politique française, c'était juste des élections européennes.
00:14:10Et le soir même du résultat des élections européennes,
00:14:12on en tire une conclusion nationale qui est de dissoudre l'Assemblée nationale
00:14:15et de procéder à des élections législatives anticipées.
00:14:17ça a été mal compris par les Français, c'est évident.
00:14:20Le résultat est d'ailleurs une Assemblée complètement fragmentée,
00:14:24ingouvernable, pas de majorité, des oppositions qui ne se retrouvent que contre.
00:14:29Et donc on sent bien, ce n'est pas sûr,
00:14:31mais que c'est quand même possible qu'il y ait une crise politique à l'automne.
00:14:35René Chiche.
00:14:36Moi j'ai quand même un doute sur la volonté d'Emmanuel Macron
00:14:40de dissoudre prochainement ou même en septembre, octobre, novembre.
00:14:44Vous n'avez pas d'info là-dessus ?
00:14:45Non.
00:14:46Non, s'il vous plaît, si vous continuez, je quitte le plateau.
00:14:51Je vous lis dans les yeux, mademoiselle.
00:14:52Le plateau de la cantine ?
00:14:53Non, oui, Maurice Chiche, Maurice Clavel.
00:14:55Non, franchement, parce que le risque est tellement grand.
00:14:58S'il dissout, qu'il perd encore.
00:15:00Alors là, je pense qu'il sera contraint à partir.
00:15:03Je ne le vois pas démissionner, je pense qu'il va continuer peut-être de cette façon.
00:15:09Peut-être qu'il devra changer, effectivement, peut-être de Premier ministre,
00:15:11mais de là à dissoudre.
00:15:12Allez, c'est à vous, Cécile.
00:15:16Oui, non, c'est à vous.
00:15:17Allez, Albin, votre deuxième mot dans l'actu, pardon, c'est grève et pas n'importe laquelle.
00:15:20On s'en fout en même temps.
00:15:21La grève des concrètes aériens.
00:15:23C'est le trouble du dernier jour d'émission.
00:15:25Entre dans son deuxième jour et plonge une nouvelle fois le ciel français dans le chaos.
00:15:30Un millier de vols annulés aujourd'hui en plein début des vacances scolaires.
00:15:33Oui, au total, c'est près de 300 000 passagers qui sont impactés à l'échelle européenne,
00:15:38même si la France consente l'essentiel des perturbations.
00:15:41Une situation qui fait vivement réagir.
00:15:43Écoutez, Nathalie Delattre, ministre déléguée chargée du tourisme,
00:15:46elle a alerté sur cette situation chez nos confrères de BFM TV.
00:15:51Le secteur touristique est un secteur majeur pour l'économie française.
00:15:55Et là, l'annulation d'un millier de vols, 300 000 personnes impactées,
00:16:03ce sont des conséquences irrémédiables pour notre économie.
00:16:07Des fois, ce sont des économies d'une vie qui partent là,
00:16:10parce que nous avons 260 personnes qui font grève.
00:16:13A l'origine de ce mouvement, deux syndicats minoritaires
00:16:16qui dénoncent une réforme imposant le pointage biométrique des salariés,
00:16:19jugés intrusifs, mais qui réclament aussi plus d'effectifs
00:16:23et une amélioration des conditions de travail.
00:16:26Conséquence des vacanciers cloués au sol, des jets privés immobilisés,
00:16:30l'Union des aéroports français parle d'une stratégie de blocage systématique.
00:16:34Alors, si la grève doit officiellement s'achever ce soir,
00:16:37les perturbations pourraient se prolonger jusqu'à demain matin.
00:16:40Et ce n'est peut-être qu'un début, une nouvelle mobilisation
00:16:42est déjà envisagée avant la fin de l'été.
00:16:45Et enfin, un troisième mot dans l'actu, c'est le baccalauréat.
00:16:48720 000 candidats ont donc découvert ce matin leurs résultats.
00:16:52Allez, petite.
00:16:52Ambiance musicale, pour se mettre dans l'ambiance,
00:17:02pour ceux qui ne connaissent pas, c'est l'Algerino.
00:17:05C'est un rappeur qui est en vogue et qui a sorti une musique sur le bac il y a quelques années.
00:17:10Bon, visiblement, Philippe Bilger ne connaissait pas.
00:17:12Non, je suis en train de réfléchir d'obtenir un temps de parole d'une seconde de la part de ses vignes
00:17:19et je me concentre.
00:17:21Allez-y, allez-y.
00:17:23Bon, je réfléchis.
00:17:24Allez-y.
00:17:25Comme vous l'avez dit, 720 000 lycéens étaient en attente de leur verdict final.
00:17:30Et cette année, le taux de réussite atteint, attention, roulement de tableau, 85,75%.
00:17:35On y est presque.
00:17:36C'est pas mal.
00:17:37Avant rattrapage, donc il y a encore les scores du rattrapage qui doivent venir,
00:17:40en légère hausse par rapport à 2024.
00:17:42Et en plus, le contrôle continu pèse désormais 40% de la note finale.
00:17:47On ne va pas se mentir, c'est ce qui allège un petit peu la pression.
00:17:50La ministre de l'Éducation nationale, Elisabeth Borne, a d'ailleurs félicité les lauréats ce matin.
00:17:54Je voudrais féliciter tous les nouveaux bacheliers qui, maintenant, ont ce couronnement de leur scolarité
00:18:02et puis vont pouvoir poursuivre leur parcours avec le bac en poche.
00:18:07Peut-être dire que, naturellement, moi je pense à ceux qui ont entre 8 et 10
00:18:11et qui vont pouvoir passer l'épreuve de rattrapage la semaine prochaine.
00:18:16Évidemment, je leur souhaite bon courage.
00:18:17Bon courage, ils en auront besoin puisqu'ils sont près de 100 000 candidats au rattrapage jusqu'à mercredi
00:18:23et ensuite, place à l'orientation.
00:18:25Les derniers résultats de Parcoursup tomberont jeudi prochain.
00:18:28Merci beaucoup.
00:18:29Baisse radicale du niveau, ma chère Cécile.
00:18:32Mon cher Philippe, n'y voyait pas d'injures personnelles.
00:18:36Mais surtout, un exemple très précis.
00:18:39On demande de construire un verbe à partir d'effroi.
00:18:43Il y a un élève qui dit effroyé.
00:18:46Tenez-vous bien, on lui donne la moitié des points
00:18:49parce qu'il a su comment je construisais un verbe.
00:18:52C'est d'annucine.
00:18:54Alors que c'est effrayé.
00:18:56Mais est-ce que ce n'est pas la version ancienne française ?
00:18:58Merci à Albin Texera.
00:18:59Merci beaucoup.
00:19:01Vous avez eu votre bac, Philippe ?
00:19:03Oui.
00:19:03Avec mention ?
00:19:05Non.
00:19:06Un bac quoi ?
00:19:07Un bac A.
00:19:08Je ne crois pas.
00:19:09Quand vous avez une mention, vous la balancez à tout le monde.
00:19:11Vous vous en souvenez quand même.
00:19:12Un bac mention assez bien.
00:19:13Un bac A.
00:19:14Et vous, François de Rugy ?
00:19:15Moi, à l'époque, c'était B, c'est-à-dire économique et sociale avec la mention bien.
00:19:19C'est pas mal, Philippe David ?
00:19:20Oui, il y a 41 ans aujourd'hui.
00:19:22C'était le 4 juillet 84.
00:19:23C'est parce que je vous demande.
00:19:24Je vous demande si vous l'avez.
00:19:26Je l'ai eu au premier tour, mais pas de mention.
00:19:28Je l'ai eu au premier tour.
00:19:29Je l'ai eu au premier tour.
00:19:30Je l'ai eu au premier tour.
00:19:31Non, mais il parle du certificat d'études.
00:19:34Il parle du certificat d'études.
00:19:36Le mec, il se croit aux présidentielles, aux législatives.
00:19:39C'est fou.
00:19:40Et Albin, vous l'avez eu le bac ?
00:19:42Je l'ai eu.
00:19:42Moi, j'ai eu la nouvelle version.
00:19:43D'accord.
00:19:44Donc, c'est pas un bac.
00:19:45Vous voulez dire qu'on est vieux, c'est ça ?
00:19:46Non, avec des spécialités maintenant.
00:19:48Non, je l'ai eu avec mention bien spécialisée au TikTok.
00:19:52Il faut quand même rappeler pour nos auditeurs qui ne le sauraient pas
00:19:55que cette fameuse histoire de 80% d'une génération au bac,
00:20:00c'est Jean-Pierre Chevènement qui l'en sait ça.
00:20:01Et moi, ça m'a toujours surpris,
00:20:03moi qui suis un petit-fils et un fils d'enseignant,
00:20:05que Jean-Pierre Chevènement,
00:20:06qui a plutôt une image de rigoriste,
00:20:08de républicain, assez stricte,
00:20:11ait lancé ce mot d'ordre,
00:20:12qui, depuis, s'est réalisé.
00:20:14C'est-à-dire que ce n'était pas simplement un mot d'ordre,
00:20:17c'est devenu une réalité.
00:20:18Et au prix d'une baisse de niveau d'exigence.
00:20:20C'est évident que le bac d'aujourd'hui
00:20:22n'a pas le même niveau d'exigence
00:20:24que celui des années 80-90.
00:20:26Et ça m'arrange.
00:20:29François Bayrou, dans un instant,
00:20:31on traitera justement de ses grandes orientations
00:20:34pour le budget 2026.
00:20:35C'est le 15 juillet,
00:20:37dans le cadre de son plan de 4 ans
00:20:38qui vise à réduire cette dette d'ici 2029, Philippe.
00:20:43Alors, parlons vrai.
00:20:44Est-ce qu'on peut encore augmenter les impôts en France ?
00:20:47Et à la question, je ris en raison des scores.
00:20:49Pour le budget 2026,
00:20:50que vous semble-t-il le plus urgent,
00:20:52vous dites à 83% supprimer des agences d'État,
00:20:55à 15% supprimer des niches fiscales,
00:20:58à 1% augmenter la TVA
00:21:00et à 1% supprimer l'abattement fiscal des retraités.
00:21:03On pense que les retraités ont voté massivement.
00:21:05Dis donc, c'est fou ça !
00:21:07Benoît Perrin sera avec nous dans quelques instants,
00:21:09économiste et directeur général de l'association Contribuables Associés.
00:21:12On vous souhaite la bienvenue.
00:21:13On vous attend au 0826 300 300.
00:21:15Sud Radio.
00:21:16Des finances publiques, comme il l'a dit, en 4 ans.
00:21:19Parmi les pistes évoquées,
00:21:20la suppression d'agences d'État,
00:21:21réduction des niches fiscales,
00:21:23hausse de la TVA
00:21:23ou fin de l'abattement fiscal pour les retraités.
00:21:25Alors, parlons vrai.
00:21:26Est-ce que ce budget est faisable politiquement
00:21:29sans risquer une censure ?
00:21:30Et à cette question, pour le budget 2026,
00:21:32que vous semble-t-il le plus urgent,
00:21:34vous dites à 85% supprimer des agences d'État,
00:21:3713% supprimer des niches fiscales
00:21:39et à 1% augmenter la TVA
00:21:41et supprimer l'abattement fiscal des retraités.
00:21:44Vous voulez réagir ?
00:21:45Il n'y aura suppression d'aucun abattement pour vous
00:21:47et pas d'augmentation de la TVA.
00:21:485 centimes d'euros TTC.
00:21:50C'est le 0826 300 300.
00:21:52Qu'on ne récupère pas, bien sûr.
00:21:53Et notre invité pour en parler,
00:21:56Benoît Perrin, économiste et directeur général
00:21:58de l'association Contribuables Associés.
00:22:00Bonsoir, Benoît Perrin, merci d'être avec nous.
00:22:02Bonsoir Cécile, bonsoir Philippe.
00:22:03Philippe Bilger, ce budget, tant attendu.
00:22:06Quel bonheur d'avoir un sujet comme ça
00:22:08qui va me permettre de déclabousser le débat
00:22:12de mon ignorance.
00:22:13Mais en fait, Benoît,
00:22:17je sais que vous êtes très indulgent avec moi
00:22:19et je trouve que la perception des auditeurs
00:22:23de Sud Radio est très pertinente.
00:22:26Les deux premiers,
00:22:28l'abattement pour les retraités,
00:22:31je le trouverais humainement insupportable.
00:22:34Le deuxième, qui est, je le note,
00:22:37la TVA, je le trouve techniquement discutable.
00:22:41En revanche, les deux derniers,
00:22:43si un pouvoir politique a du courage,
00:22:46évidemment, alors là, c'est l'utopie absolue.
00:22:48Donc les niches fiscales.
00:22:49Les agences d'État.
00:22:51Et les niches fiscales.
00:22:52Exactement, je pense que c'est jouable
00:22:54et c'est possible.
00:22:56D'où, évidemment, l'adhésion forte
00:22:58à ces deux mesures.
00:22:59François de Roger.
00:23:01Moi, ce qui me frappe,
00:23:02c'est que les mesures qui sont envisagées,
00:23:04en fait, c'est des hausses d'impôts,
00:23:06soit franches et directes,
00:23:08soit déguisées.
00:23:09Parce que, dire qu'on supprime un abattement,
00:23:11c'est-à-dire qu'en fait, on augmente l'impôt.
00:23:14Si on supprime les niches fiscales,
00:23:16une niche fiscale, c'est une réduction d'impôt.
00:23:18C'est une réduction d'impôt,
00:23:19mais ciblée sur un sujet.
00:23:21En général, il y a une raison,
00:23:22c'est-à-dire que c'est pour, par exemple, le logement.
00:23:24Il y avait une réduction d'impôt pour le logement.
00:23:26Elle a été supprimée.
00:23:27Et ça a eu un effet très direct.
00:23:30C'est qu'alors que le secteur du logement
00:23:31était déjà en crise,
00:23:32on s'y est enfoncé.
00:23:34Et donc, moi, je crois que la vraie,
00:23:36la seule vraie politique soutenable,
00:23:39et politiquement, et économiquement,
00:23:42et fiscalement,
00:23:43c'est de baisser les dépenses.
00:23:44Il faut arrêter les subterfuges
00:23:47d'augmentation d'impôts
00:23:48qui ne disent pas leur nom.
00:23:49Et il faut baisser,
00:23:50il faut s'atteler à la baisse des dépenses.
00:23:53Et ça, il y a...
00:23:54Moi, je pense que c'est tout à fait faisable.
00:23:57Moi, je m'étais dit, par exemple,
00:23:58si on donnait un objectif de 5%,
00:24:00on dit, voilà, l'année prochaine,
00:24:02on veut que dans...
00:24:03Mais il faut, d'ailleurs,
00:24:03moi, je pense qu'il faut dire dans tous les domaines.
00:24:05Il faut commencer par dire
00:24:06que c'est dans tous les domaines.
00:24:07Puis après, on peut discuter.
00:24:08Bon, la défense, non, on ne veut pas baisser.
00:24:10Alors, on sanctuarise la défense.
00:24:12La police, ok.
00:24:13La justice, ok.
00:24:14Mais si on le fait dans tous les domaines,
00:24:15à la fin, il n'y aura pas d'économie.
00:24:16Mais en revanche, ça permettra concrètement
00:24:18de dire, on en fait.
00:24:19Et je voudrais aussi dire...
00:24:24Moi, quand j'étais ministre de l'écologie,
00:24:27j'ai présenté, j'ai préparé un budget
00:24:31sur lequel il y avait une baisse
00:24:33de plus de 2 000 postes d'agents publics,
00:24:37tous secteurs confondus, du ministère.
00:24:392 300 ou 2 500.
00:24:42Sur 70 000 agents qui relevaient du ministère.
00:24:46Voilà, ce n'est pas le plus gros ministère.
00:24:4770 000 agents, vous savez que l'éducation nationale,
00:24:49c'est un million.
00:24:50Par exemple, l'éducation nationale,
00:24:51prenons un exemple simple.
00:24:53Barnier, Michel Barnier,
00:24:54quand il était premier ministre,
00:24:55avait dit qu'on pourrait baisser
00:24:56de 5 000 postes le nombre d'enseignants
00:24:58dans le premier degré.
00:25:00Tout le monde,
00:25:00vous allez supprimer des postes dans les écoles.
00:25:04Et vous savez qu'il y a 500 000 élèves
00:25:06de moins aujourd'hui
00:25:08dans les écoles primaires et maternelles
00:25:10qu'il n'y en avait il y a 10 ans.
00:25:11Alors, si on n'ajuste pas
00:25:13les effectifs de fonctionnaires,
00:25:15quand, justement, les besoins baissent,
00:25:17quand est-ce qu'on le fera ?
00:25:18Bon, alors, moi, je vais mettre les pieds dans le plat.
00:25:22Ça ne sent pas bon, là.
00:25:22Non, non, non, c'est très intéressant
00:25:24ce que vient de dire François de Rougy.
00:25:25Mais moi, je pense qu'à un moment donné,
00:25:27il faut quand même oser dire
00:25:28pourquoi ne pas déjà réduire
00:25:31l'abattement fiscal
00:25:32de certains retraités très aisés.
00:25:35Pourquoi on n'aurait pas le droit de dire ça ?
00:25:36Quand on est dans une situation
00:25:37aussi compliquée
00:25:38comme celle qu'on connaît aujourd'hui,
00:25:40je ne vois pas pourquoi
00:25:41on ne pourrait pas s'attaquer à ce sujet.
00:25:43On a l'impression de dire
00:25:44je ne sais quelle insulte en disant ça.
00:25:47Deuxièmement, je ne vois pas pourquoi
00:25:48on ne pourrait pas non plus
00:25:49augmenter les impôts
00:25:51pour les très, très fortunés.
00:25:53Alors, le fameux argument
00:25:54ça va les faire fure à l'étranger
00:25:56mais ça fait 50 ans qu'on nous dit ça.
00:25:58Je n'ai pas l'impression
00:25:59que les plus grands milliardaires français
00:26:00aient vraiment fait l'étranger.
00:26:01C'est quand même, à un moment donné,
00:26:03aussi une question de justice fiscale,
00:26:06de justice sociale.
00:26:08C'est un moyen de trouver des solutions.
00:26:09Et pour vous dire
00:26:10que je ne suis pas non plus totalement
00:26:11gauchiste,
00:26:13ce qui n'est pas le cas du tout,
00:26:14mais par exemple,
00:26:14l'abattement des niches fiscales,
00:26:15la suppression des niches fiscales,
00:26:18par contre, là,
00:26:19je suis un petit peu opposé
00:26:20parce que finalement,
00:26:21comme a dit François et Philippe...
00:26:23Est-ce que vous en profitez peut-être ?
00:26:24Non, mais ça c'est qu'en fait,
00:26:27on croit que ça fait faire des économies
00:26:29ce qui est un peu vrai,
00:26:29mais en même temps,
00:26:30supprimer une niche fiscale,
00:26:33c'est en fait,
00:26:33en même temps,
00:26:34comment dire,
00:26:35handicaper la croissance.
00:26:36Parce que quand on enlève
00:26:37finalement une niche fiscale,
00:26:38c'est quelque chose de négatif
00:26:40par rapport aux produits intérieurs bruts,
00:26:41il me semble.
00:26:42Enfin, Benoît sera encore plus...
00:26:43Et vous savez ce que disait Jacques Chirac
00:26:45sur les niches fiscales ?
00:26:46Il y a un chien prêt à mordre
00:26:47derrière chaque niche.
00:26:48Dans chaque niche,
00:26:49il y a un chien qui dort
00:26:49qui est prêt à mordre
00:26:50si jamais on va s'attaquer à sa niche.
00:26:52Donc voilà.
00:26:53Et ce qu'on a appris...
00:26:54Benoît va perdre.
00:26:55Ce qu'on a appris ce matin
00:26:55avec le rapport qui est sorti hier,
00:26:57vous avez dû le lire,
00:26:57sur les agences d'État,
00:26:59c'est que derrière chaque agence,
00:27:00il y a aussi quelqu'un qui aboie.
00:27:02Parce qu'en fait,
00:27:02le rapport qui vient de sortir,
00:27:04c'est assez intéressant.
00:27:04Ils expliquent que globalement,
00:27:06c'est difficile de faire des économies
00:27:07ou en tout cas,
00:27:13c'est en fait le sujet
00:27:15de finalement de quoi
00:27:16doit s'occuper l'État.
00:27:17C'est-à-dire que vous avez
00:27:17beaucoup d'agences.
00:27:18Effectivement,
00:27:19on peut les organiser,
00:27:19les fusionner,
00:27:21les supprimer,
00:27:22le cas échéant.
00:27:23Il y a beaucoup d'argent à trouver ?
00:27:24Alors là,
00:27:25les agences d'État,
00:27:26c'est entre eux...
00:27:27D'abord,
00:27:27un, on ne sait pas combien il y en a.
00:27:28C'est quand même extraordinaire.
00:27:29Le rapport qui est sorti
00:27:30indique qu'un,
00:27:31il n'y a même pas de répertoire.
00:27:32Deux,
00:27:32on ne sait pas exactement
00:27:34combien il coûte.
00:27:35Trois,
00:27:35les informations budgétaires
00:27:37qui sont données aux parlementaires
00:27:39pour justement contrôler
00:27:40l'utilisation de l'argent
00:27:40sont incomplets.
00:27:42Quatre,
00:27:43elles n'ont pas d'objectif
00:27:44avec l'État.
00:27:45C'est-à-dire que vous avez
00:27:45exactement 22% des agences d'État
00:27:47qui ont souscrit
00:27:48un contrat d'objectif
00:27:49avec leur ministère de tutelle.
00:27:51Et enfin,
00:27:52des lettres de mission
00:27:54qui normalement
00:27:55devraient être attribuées
00:27:55à chaque directeur d'agence
00:27:57en début d'année,
00:27:58ces courriers ne sont jamais rédigés.
00:28:00Mais comment c'est possible ?
00:28:01C'est une espèce d'État dans l'État,
00:28:02c'est une histoire d'agence.
00:28:03Mais encore une fois,
00:28:04les agences font leur boulot.
00:28:05C'est-à-dire qu'elles ont pour mission
00:28:07en grande partie quand même
00:28:08de faire des normes
00:28:08et d'attribuer des subventions.
00:28:10L'enjeu,
00:28:11il est,
00:28:12à mon avis,
00:28:13pas tapé sur les agences
00:28:14mais tapé sur les responsables politiques
00:28:15qui leur ont donné
00:28:16beaucoup de pouvoir
00:28:16et beaucoup de responsabilités.
00:28:18Donc le seul moyen
00:28:18de faire des économies
00:28:19en termes d'agences,
00:28:20c'est simplement de se dire,
00:28:21se poser la question
00:28:22de voilà,
00:28:22aujourd'hui on fait ça,
00:28:23voilà les aides
00:28:24qu'on attribue
00:28:25à des Français
00:28:26ou à des entreprises françaises.
00:28:28Est-ce qu'on continue ?
00:28:28Est-ce qu'on arrête ?
00:28:29Voilà, c'est tout.
00:28:29Et ça,
00:28:30c'est la vocation du politique
00:28:32de faire le tri
00:28:32entre les différentes dépenses
00:28:34de ces différentes agences.
00:28:36Vous ne répondez pas à ma question.
00:28:38Il n'est pas fini.
00:28:38Ah pardon,
00:28:39non,
00:28:39c'est un petit dialogue quand même.
00:28:41Un échange.
00:28:42Un spécialiste
00:28:44que je connais bien en plus.
00:28:46Que répondez-vous
00:28:46quand je vous dis
00:28:47est-ce qu'on ne peut pas
00:28:48augmenter les impôts
00:28:49des très très fortunés ?
00:28:51Alors,
00:28:52depuis,
00:28:53dès qu'on a un problème budgétaire
00:28:54en France,
00:28:55on fait deux choses de choses.
00:28:56C'est un,
00:28:57on tape sur les riches
00:28:57et deux,
00:28:58on tape sur les grosses entreprises.
00:28:59Ça fait 50 ans
00:29:00et ça n'a pas tellement
00:29:01de pire sur les riches.
00:29:01Je crois,
00:29:02les riches sont extrêmement imposés.
00:29:04L'impôt sur le revenu,
00:29:05il y a 10% des gens
00:29:07qui payent 75% de la recette.
00:29:09L'impôt sur le revenu
00:29:10remporte en grand prix.
00:29:11Très progressif.
00:29:12Exactement.
00:29:12Et 30% de la collecte,
00:29:13c'est 1% des foyers.
00:29:15Donc autrement dit,
00:29:16les riches
00:29:17paient déjà beaucoup d'impôts.
00:29:18Ils paient beaucoup de charges
00:29:19du bien général,
00:29:19de charges sociales.
00:29:21Et les grosses entreprises,
00:29:22il faut faire très attention
00:29:23dans un pays
00:29:23avec une économie
00:29:24qui est extrêmement fragile
00:29:25à ne pas faire en sorte
00:29:26effectivement de stimuler
00:29:28les délocalisations
00:29:29ou l'installation
00:29:30d'entreprises en France.
00:29:31Quand les investisseurs
00:29:32regardent la France,
00:29:32qu'est-ce qu'ils se disent ?
00:29:33En fait,
00:29:33ils regardent les taux d'imposition
00:29:34et ils se disent,
00:29:35bon ben voilà,
00:29:36on va s'installer finalement
00:29:37dans des pays où,
00:29:38par définition,
00:29:39on gagnera plus d'argent.
00:29:40Et si vous continuez
00:29:40à augmenter les impôts
00:29:41à la fois des riches
00:29:42et des grosses entreprises,
00:29:43qu'est-ce qui se passe ?
00:29:44On le sait déjà,
00:29:45c'est au final nous tous
00:29:46autour de la table
00:29:46qui allons payer.
00:29:48C'est une certitude.
00:29:49Et dernier point,
00:29:50c'est que ça me semble
00:29:50très important,
00:29:51c'est vraiment de comprendre
00:29:52qu'en fait,
00:29:53la dépense publique
00:29:54depuis 50 ans,
00:29:55elle augmente tous les ans.
00:29:56On nous raconte toujours
00:29:57des histoires en disant,
00:29:58oui,
00:29:58on fait des efforts,
00:29:59on fait des efforts.
00:30:00La dépense publique,
00:30:01par exemple,
00:30:01sur les cinq dernières années,
00:30:02elle a augmenté tous les ans
00:30:03d'à peu près 40 milliards.
00:30:05Parce qu'en fait,
00:30:05il y a des effets mécaniques
00:30:06qui fait qu'en fait,
00:30:07il y a beaucoup de prestations
00:30:08qui sont indexées sur l'inflation,
00:30:10il y a beaucoup d'engagements
00:30:10pris par l'État.
00:30:11Et donc,
00:30:12les salaires des fonctionnaires
00:30:13augmentent tous les ans.
00:30:14Ça continue à monter,
00:30:15ça continue à monter,
00:30:16et le nombre de fonctionnaires,
00:30:17c'est pareil,
00:30:18plus 60 000 agents publics
00:30:19l'année dernière.
00:30:20Donc,
00:30:20je veux dire,
00:30:21il faut comprendre
00:30:21que l'État ne fait aucun effort
00:30:23sur la gestion de l'argent public.
00:30:24Mais il faut quand même dire
00:30:25que ce n'est pas que l'État,
00:30:26collectivité locale
00:30:27et protection sociale.
00:30:29Allez,
00:30:29allez,
00:30:29pardon,
00:30:300826 300 300
00:30:32avec Brigitte
00:30:33qui est avec nous de hier.
00:30:35Oui,
00:30:36bonjour à tous.
00:30:37Ma chère Brigitte,
00:30:38on vous écoute.
00:30:40Alors,
00:30:40écoute,
00:30:40moi,
00:30:41je suis toujours fidéré
00:30:42quand on parle
00:30:43des agences
00:30:44d'État.
00:30:45C'était mon vote.
00:30:47Les agences d'État
00:30:48et on a 776.
00:30:50Vous avez 17 autorités
00:30:51administratives indépendantes,
00:30:537 autorités publiques
00:30:54et enfin,
00:30:54donc c'est un véritable maquis.
00:30:56Parmi toutes ces agences,
00:30:57évidemment,
00:30:57il y a des doublons.
00:30:58Je vous donne juste un exemple.
00:31:00Par exemple,
00:31:00les ARS.
00:31:02Les agences
00:31:02de santé.
00:31:03Voilà,
00:31:04vous avez avec
00:31:05l'Agence nationale
00:31:06de sécurité du médicament,
00:31:07la NSM,
00:31:08avec l'Agence nationale
00:31:10de sécurité sanitaire,
00:31:11l'ANSE,
00:31:12donc il y a 1 400 agences
00:31:13quand même.
00:31:13C'est-à-dire vous.
00:31:15Là,
00:31:15aux autorités de santé,
00:31:16la santé publique de France
00:31:18pour citer.
00:31:19Alors là,
00:31:19je ne vous donne que les principales
00:31:20mais tout ça,
00:31:20ça se chevauche
00:31:21dans leurs compétences.
00:31:22Et alors,
00:31:23depuis la crise sanitaire,
00:31:24je ne vous dis pas,
00:31:24ils l'ont démultiplié.
00:31:25Alors,
00:31:26vous avez l'ADEME
00:31:26qui vous dit
00:31:27comment vous l'avez
00:31:28votre vie
00:31:28et votre blip.
00:31:29ça,
00:31:30on l'a vu,
00:31:30ça fait quand même
00:31:31son petit chemin,
00:31:33l'ARCOM qui ferme
00:31:34des chaînes
00:31:34et qui brûle
00:31:35de la liberté d'expression,
00:31:36le CESE
00:31:37où ils sont payés
00:31:37entre 2 000 et 5 000 euros
00:31:38pour les autres.
00:31:39Et ils n'ont pas
00:31:40assez des meilleurs.
00:31:41Mais vous avez
00:31:41des noms de commissions
00:31:43qui sont,
00:31:44mais à tous les parterres,
00:31:45la commission d'enrichissement
00:31:46de la langue française.
00:31:47On a déjà
00:31:48l'académie française.
00:31:49Vous pouvez me dire
00:31:49à quoi elle sert
00:31:49cette commission ?
00:31:51Le comité des achats
00:31:52des états qui sont
00:31:52publics de l'État.
00:31:53Enrichir.
00:31:54C'est-à-dire
00:31:54faire venir
00:31:55à des nouveaux mots.
00:31:56Reconnaissez
00:31:56que c'est quand même
00:31:57l'humeur.
00:31:58C'est l'humeur.
00:31:59Oui, c'est vrai.
00:31:59Nous, on est en bas
00:32:00de la chaîne.
00:32:01Parce que c'est
00:32:02qui paye, en fait,
00:32:03tout ça ?
00:32:03C'est quand même
00:32:04toujours le même.
00:32:05C'est vrai, c'est vrai, c'est vrai.
00:32:06Comme dirait l'autre.
00:32:07À un moment donné,
00:32:08si vous voulez,
00:32:09c'est plus possible.
00:32:10Moi, j'aimerais quand même
00:32:11donner un tuyau
00:32:12qui vaut de l'or
00:32:12aux politiques de tous bords
00:32:13parce qu'à un moment donné,
00:32:14on en a un peu marre.
00:32:16Je trouve qu'il passe
00:32:17autant entre le processus
00:32:18décisionnel
00:32:19et l'action publique.
00:32:20Il devrait tout réduire.
00:32:21Réduire les charges,
00:32:25réduire les taxes,
00:32:26réduire les impôts
00:32:27et commencer à faire
00:32:28vraiment des économies.
00:32:29Parce qu'au final,
00:32:30ce qui nous manque en France,
00:32:31c'est ça.
00:32:32C'est que l'État
00:32:33arrête de devenir obèse
00:32:35sans arrêt.
00:32:35C'est de rajouter
00:32:36toujours des choses.
00:32:37Alors, je sais bien
00:32:37qu'on fait avec des copains.
00:32:39C'est pas nouveau.
00:32:40Je veux dire,
00:32:41à l'époque,
00:32:41déjà tous les syndicats,
00:32:42dès qu'ils ont vécu
00:32:43de mandats nationaux
00:32:48et qui sont recalés
00:32:49par les productifs.
00:32:51Brigitte,
00:32:51on va faire réagir
00:32:52Benoît Perrin.
00:32:54Elle peut être
00:32:54ministre du budget.
00:32:57Non, mais vous avez
00:32:58évidemment complètement raison.
00:33:00Le sujet,
00:33:00si je peux me permettre,
00:33:01c'est de faire attention
00:33:02justement à la com
00:33:04et au marketing.
00:33:04C'est-à-dire qu'on s'est
00:33:05aussi aperçu
00:33:06que quand vous aviez
00:33:06des fusions d'agences
00:33:07ou des suppressions d'agences,
00:33:09ça ne générait pas
00:33:10forcément d'économies.
00:33:11Parce qu'en fait,
00:33:11vous avez le personnel
00:33:13des deux agences
00:33:14qui arrivent
00:33:14dans une même
00:33:15et une seule agence
00:33:16et en plus,
00:33:17avec des grilles salariales
00:33:18qui ne sont pas les mêmes
00:33:19et donc,
00:33:19par définition,
00:33:20qu'est-ce qui se passe ?
00:33:20En fait,
00:33:20on s'aligne toujours
00:33:21vers la convention collective
00:33:22la meilleure.
00:33:24En tout cas,
00:33:24vers les salaires
00:33:24les plus importants.
00:33:26Donc,
00:33:26il faut faire attention
00:33:26à ce toilettage.
00:33:27Ce n'est pas parce qu'on supprime
00:33:28des agences
00:33:28qu'on fait des économies.
00:33:29Le seul,
00:33:30encore une fois,
00:33:31la question qui se pose,
00:33:31c'est de savoir,
00:33:32en gros,
00:33:32finalement,
00:33:33à quoi doivent servir
00:33:34ces agences ?
00:33:34Est-ce que c'est normal,
00:33:35par exemple,
00:33:36que leur budget d'intervention,
00:33:37c'est-à-dire l'argent
00:33:38qui est donné aux Français
00:33:40et aux entreprises,
00:33:41ait augmenté de 20%
00:33:43depuis 2017 ?
00:33:44Je pose juste la question.
00:33:45Depuis 2020,
00:33:47elles ont augmenté
00:33:48de 10 milliards.
00:33:49Qu'est-ce qui s'est passé
00:33:49entre 2020 et aujourd'hui
00:33:51pour que ces agences
00:33:52dépensent en budget
00:33:53d'intervention
00:33:54plus de 10 milliards ?
00:33:55Personne n'est capable
00:33:56de répondre à cette question.
00:33:57Si, René Chiche, peut-être.
00:33:58Ça fait 2% par an.
00:33:59Non, par contre,
00:34:00il m'avait une pensée
00:34:01parce que, effectivement,
00:34:02je voulais...
00:34:02Le mot est la fin.
00:34:03Qu'allait devenir les gens
00:34:04qui travaillent dans les agences
00:34:06qu'on supprimerait ?
00:34:06On doit les recaser.
00:34:09Excusez-moi,
00:34:10mais quand on a fermé
00:34:11les usines de charbon
00:34:13ou les usines sidérurgiques,
00:34:14etc.,
00:34:15on n'a pas recasé les gens.
00:34:16Désolé.
00:34:17Alors, qu'est-ce qu'ils deviennent
00:34:18les gens dans les agences ?
00:34:19Ils ne sont pas fonctionnaires,
00:34:20mais ils rechercheront du travail,
00:34:21cher ami.
00:34:21Et si tout le monde parle
00:34:29de leur même temps,
00:34:30on ne comprend rien.
00:34:31Le mot de la fin,
00:34:31Benoît Perrin.
00:34:32Le mot de la fin,
00:34:32c'est qu'après,
00:34:33on se tourne vers la solution
00:34:34la plus consensuelle
00:34:34pour cette histoire
00:34:35de 40 milliards
00:34:36qui est l'année blanche.
00:34:37L'année blanche,
00:34:38c'est très simple,
00:34:38c'est qu'en 2025,
00:34:41on va dépenser 1 700 milliards.
00:34:43En 2026,
00:34:45l'objectif,
00:34:45c'est de dépenser
00:34:46exactement la même somme,
00:34:47ce qui va permettre,
00:34:47justement,
00:34:48si on fait une année blanche
00:34:49de ce type-là,
00:34:50d'économiser déjà
00:34:50à peu près 30 milliards.
00:34:52L'année blanche,
00:34:52ça veut dire quoi ?
00:34:52Ça veut dire qu'on ne dépense
00:34:53pas plus au niveau de l'État,
00:34:54on ne dépense pas plus
00:34:55au niveau des collectivités locales,
00:34:57parce qu'on ne leur donne
00:34:57pas plus d'argent.
00:34:58Et enfin,
00:34:59effectivement,
00:34:59sur la partie prestation sociale,
00:35:01on n'indexe pas
00:35:03les fameux,
00:35:04notamment les minima sociaux
00:35:05sur l'inflation,
00:35:07ce qu'on a l'habitude
00:35:07de faire,
00:35:08ce qui coûte très cher
00:35:08à la France.
00:35:09Y compris les retraites.
00:35:10Et les retraites.
00:35:11Et les retraites.
00:35:11Donc on s'oriente
00:35:12plutôt vers ça,
00:35:12à priori.
00:35:13Merci Benoît Perrin,
00:35:14économiste et directeur général
00:35:15de l'association
00:35:16contribuable associée.
00:35:17On va vous garder
00:35:18pour le qui c'est qui.
00:35:18Il est trop bon !
00:35:20Dans l'histoire.
00:35:22J'ai gagné un point.
00:35:24Je ne suis pas en concurrence,
00:35:24il n'y a que des questions
00:35:25fiscales.
00:35:29D'abord,
00:35:30c'est la dernière.
00:35:31Et on va vous donner
00:35:32le secret pour gagner.
00:35:33Il faut tricher.
00:35:35Ça, c'est le secret
00:35:35de Philippe Bilger.
00:35:37Je ne vous triche plus,
00:35:38François.
00:35:39C'est nouveau.
00:35:39Ça se discute.
00:35:40C'est dingue.
00:35:41Ça fait vraiment longtemps
00:35:42que je ne suis pas venu.
00:35:44Brigitte,
00:35:45vous restez avec nous.
00:35:45Vous êtes notre vraie voix du jour.
00:35:47On fait une petite pause.
00:35:47On revient dans un instant
00:35:48pour le qui c'est qui qui l'est.
00:35:49Les vraies voix,
00:35:50cette dernière de la saison.
00:35:53Il y a une émotion particulière.
00:35:55Et puis là,
00:35:55c'est le dernier
00:35:56qui c'est qui qui l'a dit
00:35:57quand même,
00:35:57qui est l'Everest de l'émission.
00:35:59Vous avez fait venir la mafia ?
00:36:01Oui, bien sûr,
00:36:02on a fait venir la mafia.
00:36:03Voilà, c'est El Capone.
00:36:05Ce n'est pas Al Capone,
00:36:06c'est El Capone.
00:36:07C'est l'émotion.
00:36:08L'émotion me fait pleurer.
00:36:09C'est quoi ces lunettes ridicules ?
00:36:11Vous, pour la dernière de la saison,
00:36:15vous êtes vraiment très sympathique.
00:36:16Mais je crois que ça va être
00:36:17la dernière tout court.
00:36:19Mais non,
00:36:20mais on dirait un mania
00:36:21du narcotrafiquant.
00:36:23Du narcotrafic, pardon.
00:36:26Mais c'est quoi ce truc doré ?
00:36:27Je ne parlerai qu'en présence
00:36:28de mon avocat.
00:36:29C'est la mexicanisation de la France.
00:36:33Mon Dieu, j'ai du...
00:36:34El Chapo.
00:36:35El Chapo.
00:36:36Alors, on est chiche.
00:36:42Allez-y.
00:36:42Allez-y.
00:36:43Vous pouvez lancer le qui sait qui
00:36:45qui l'a dit,
00:36:45mais c'est à vous de le faire.
00:36:46C'est à Brigitte.
00:36:47Brigitte, vous pouvez lancer
00:36:48le qui sait qui qui l'a dit.
00:36:50Alors, c'est parti pour le quiz.
00:36:52Les vraies voix sud radio,
00:36:54le quiz de l'actu.
00:36:55Et qui sait qui qui va gagner ?
00:36:56On ne sait pas.
00:36:57En tout cas, en attendant,
00:36:58écoutez bien,
00:36:59qui sait qui qui l'a dit,
00:37:00chère Brigitte,
00:37:01la droite de l'extrême droite
00:37:02se serve de l'écologie
00:37:04pour attiser des peurs
00:37:05et fracturer le pays.
00:37:06Brigitte.
00:37:08Agnès Pannier-Runacher.
00:37:09Bonne réponse.
00:37:10Bravo.
00:37:11Ministre en charge
00:37:12de la transition écologique.
00:37:13Qui sait qui
00:37:14qui l'a dit, Brigitte ?
00:37:16Sur le budget,
00:37:17une année blanche,
00:37:18ça peut vouloir dire
00:37:18plein de choses.
00:37:24Il y a une logique
00:37:25de la personne qui le dit.
00:37:26Amélie de Montchalin.
00:37:32Amélie de Montchalin.
00:37:34Amélie de Montchalin.
00:37:35Ça commence déjà à tricher.
00:37:37Il fallait donner le prénom.
00:37:38Sans le prénom,
00:37:39ça ne vaut rien.
00:37:40Un peu de respect
00:37:41pour une ministre
00:37:42qui a un prénom.
00:37:44Bon, on est gélireux aujourd'hui.
00:37:46Trois points pour Benoît Perrin
00:37:47et trois points pour François-Denéry.
00:37:48Vous ne l'avez pas entendu.
00:37:49C'est comme pour le bac.
00:37:52Excusez-moi,
00:37:52vous ne l'avez pas entendu,
00:37:53mais Philippe a dit
00:37:53« Moi, j'ai dit lombard. »
00:37:55Oui, mais c'était faux.
00:37:58Pour une fois qu'il ne triche pas,
00:38:00c'est ça qu'il y a.
00:38:01Donc, il faut donner les prénoms.
00:38:03Sinon, ça compte.
00:38:04Mais c'est parti.
00:38:06L'ancien patron de l'Assemblée nationale,
00:38:08il faut qu'il y avait réc.
00:38:09Vous imaginez si moi j'avais dit
00:38:10« Monchalin, vous avez la parole. »
00:38:12Ah non, c'est pas bien.
00:38:13Qui c'est qui qui l'a dit sur le budget ?
00:38:15Écoutez bien, Brigitte.
00:38:17L'année blanche,
00:38:17c'est le néant de la gestion de l'État.
00:38:21Moscovici ?
00:38:21Non.
00:38:22Manuel Montpain.
00:38:22Ça ne se fait pas Denise Fabre ?
00:38:23Non.
00:38:24C'est un député.
00:38:25Un député.
00:38:27Ah oui, je sais.
00:38:28Les JT Kings.
00:38:28Non.
00:38:29Jean-Philippe Tanguy.
00:38:30Bonne réponse de Benoît Perrin.
00:38:32Jean-Philippe Tanguy,
00:38:33député rassembleur de l'Assemblée nationale.
00:38:34Je me ferais bien qu'il ne peut pas rester.
00:38:36Qui c'est qui qu'il a dit, Brigitte ?
00:38:38Qui c'est qui qu'il a dit, Brigitte ?
00:38:40Nous ne sommes pas aujourd'hui
00:38:41dans la compétition présidentielle.
00:38:43Le moment viendra.
00:38:44Ce qui m'inquiète,
00:38:45c'est de voir combien nous regnons
00:38:46notre identité française.
00:38:48Brigitte.
00:38:49Robert Ménard, non ?
00:38:50Daniel Gilbert.
00:38:51Villepin.
00:38:51Bonne réponse de Benoît Perrin.
00:38:53Dominique Villepin.
00:38:55Je sais s'il n'est pas
00:38:56dans la compétition présidentielle.
00:38:59Alors qu'il vient de lancer un parti.
00:39:01Brigitte, Brigitte, écoutez bien.
00:39:03Qui c'est qui qu'il a dit ?
00:39:04Comment peut-on être assez con
00:39:06pour supprimer les vachettes à Interville ?
00:39:09Brigitte.
00:39:09Ça, ça doit être Robert Ménard.
00:39:11Bien sûr, Robert Ménard.
00:39:13J'ai entendu ce matin.
00:39:14J'ai entendu ce matin.
00:39:15On peut faire une petite dernière, Maxime.
00:39:16Il voulait les présenter, en fait.
00:39:17Une petite dernière.
00:39:19Pour une toute dernière.
00:39:19Moi, il y en a une
00:39:20qui m'a beaucoup fait rire.
00:39:21Vous êtes prêts ?
00:39:22Allez-y.
00:39:22En 2027, j'espère que je serai
00:39:25comme Clint Eastwood.
00:39:27C'est un américain.
00:39:28Non, c'est un français.
00:39:29Non, non, non.
00:39:30Brigitte, un grand patron français.
00:39:32Et je pense que tous les gens
00:39:33qui sont là,
00:39:34ils sont allés au moins une fois.
00:39:35Oui, Brigitte.
00:39:37Philippe Devilliers ?
00:39:38Non, Michel Édouard Leclerc.
00:39:39Bonne réponse,
00:39:40Michel Édouard Leclerc.
00:39:41J'ai donné le prénom en plus.
00:39:42Moi, je dis...
00:39:43Alors, alors, alors...
00:39:44Eh bien, écoutez,
00:39:45Benoît Perrin, 9 points.
00:39:46Brigitte et François de Rugy,
00:39:476 points, je veux dire...
00:39:48Bravo !
00:39:49Je donne les points à Brigitte !
00:39:52Brigitte, vous pourrez dire
00:39:57qu'un ministre,
00:40:00un ex-président de l'Assemblée nationale
00:40:01vous a offert ses points.
00:40:02C'est beau ou pas ?
00:40:03Vous avez gagné une vachette
00:40:04chez Leclerc.
00:40:05Brigitte, vous faites quoi
00:40:11dans la vie, Brigitte ?
00:40:13Je suis avocat.
00:40:14Oh !
00:40:15Attention !
00:40:17Ah, Philippe Devilliers
00:40:18ne l'a pas su alors !
00:40:19Il y a eu l'argumentation !
00:40:21Je suis un avocat social.
00:40:24Ah !
00:40:25Ah, c'est encore pire !
00:40:27On sentait quand même
00:40:30que la parole était un peu ciselée,
00:40:33quand même.
00:40:33Pourriez-vous parler de la chambre sociale
00:40:35de la cour de cassation ?
00:40:37Je les arrête,
00:40:38terrorise les entreprises de France !
00:40:40Vous avez 6 heures sur ce sujet.
00:40:42Merci, en tout cas,
00:40:43d'avoir été notre vraie voix du jour.
00:40:44C'était un plaisir de vous rencontrer.
00:40:46Vous restez avec nous dans un instant.
00:40:47Le journal,
00:40:48et puis la météo de Rémi André,
00:40:49ça va un petit peu mieux.
00:40:50Il fait chaud,
00:40:51mais c'est supportable.
00:40:52Et le coup de gueule de Philippe David,
00:40:55c'est supportable ou pas ?
00:40:55Ah oui, ça va être un coup de cœur.
00:40:57Je vais remercier à tous ceux
00:40:58qui ont dit des crétineries
00:40:59pendant 10 mois
00:41:00pour nous donner des billes
00:41:03pour ces coups de gueule récurrents.
00:41:06Et vous allez voir,
00:41:06là, je vais remercier beaucoup de monde.
00:41:08Mais il y aura beaucoup de second degré,
00:41:09je vous préviens.
00:41:10Au revoir.
00:41:11Et autour de cette joyeuse table
00:41:20pour cette fin de saison,
00:41:22oui, c'est la dernière aujourd'hui de la saison,
00:41:24Philippe Bilger est avec nous,
00:41:26René Chiche.
00:41:28Comment on pourrait l'appeler René Chiche ?
00:41:29Le parrain.
00:41:30Le parrain, oui.
00:41:31Ou la beau gosse.
00:41:32Le parrain ou la beau gosse.
00:41:34Ni l'un ni l'autre.
00:41:36Le parrain, c'est plus crédible que le beau gosse,
00:41:38à mon avis.
00:41:38Mais vous êtes aussi désagréable
00:41:40que votre compagne à côté, là.
00:41:41Que votre...
00:41:42Compagne, votre collègue.
00:41:44Ah, j'ai compris, votre comptable.
00:41:45Non, non, votre compagne.
00:41:48Mais Cécile,
00:41:49je trouve que Benoît Perrin,
00:41:51un sacré culot de rester
00:41:53alors qu'il a gagné le jeu.
00:41:55Oui, c'est vrai.
00:41:55Vous savez ce qu'il fait, là ?
00:41:56C'est une offre.
00:41:57Je pense qu'il vous nargue.
00:41:58C'est une offre.
00:42:00Exactement.
00:42:00Je pense qu'il veut votre place, surtout.
00:42:02En troisième,
00:42:03on ferait voix du jour.
00:42:04François de Rugy,
00:42:05qui était avec nous,
00:42:06et vous nous laissez des messages
00:42:07sur notre répondeur.
00:42:08Et nous avons au téléphone...
00:42:10Samy Dupas-de-Calais.
00:42:12Bonjour, c'est Samy Dupas-de-Calais.
00:42:15Je voudrais réagir aux propos
00:42:17du ministre de l'Enseignement supérieur,
00:42:19de la Recherche et de l'Innovation
00:42:21concernant les études
00:42:23pour le nucléaire en France
00:42:25quand il dit qu'il faut former
00:42:27des personnes
00:42:28qui viendront de l'étranger.
00:42:30Je m'insurge contre ceci
00:42:31parce que nous avons
00:42:32d'excellents ingénieurs
00:42:34en France.
00:42:35Il y a des écoles,
00:42:36notamment celle
00:42:37du Commissariat
00:42:38à l'énergie atomique,
00:42:40où chaque année,
00:42:41une trentaine de jeunes
00:42:42sont formés, justement,
00:42:44aux spécificités nucléaires.
00:42:46Et je pense que le nucléaire
00:42:47est un sujet extrêmement sensible
00:42:49au niveau national
00:42:50et qu'il faut faire
00:42:52très attention, justement,
00:42:54à ce que le savoir-faire français
00:42:55que nous développons
00:42:56dans nos grandes écoles
00:42:57ne parte pas
00:42:59aux quatre coins du monde.
00:43:00Voilà.
00:43:01Je vous remercie
00:43:02et excellente journée
00:43:03à toutes les personnes
00:43:05de Sud Radio.
00:43:05Merci beaucoup.
00:43:06De bon sens.
00:43:07De bon sens
00:43:08et dite avec une voix
00:43:10merveilleuse.
00:43:11Avec beaucoup d'élégance.
00:43:12Et puis Fanny,
00:43:13c'est un si joli prénom.
00:43:15Mais c'est Samy.
00:43:15Non, c'est Samy.
00:43:16C'est Samy.
00:43:18Vous avez dit
00:43:19et c'est Samy.
00:43:20Non, mais c'est Samy.
00:43:21C'est une femme.
00:43:22C'est l'immunique
00:43:22de Samira, probablement.
00:43:23Ah, pardon, alors.
00:43:25C'est pas grave.
00:43:25Mais je n'avais pris.
00:43:27On peut quand même dire
00:43:28que même si ça a été dit,
00:43:29en effet,
00:43:29avec une douce voix,
00:43:31que l'argument est quand même,
00:43:32si vous me permettez,
00:43:33réversible.
00:43:34C'est-à-dire qu'on a un problème.
00:43:35Tout le monde le sait.
00:43:37C'est la douceur de l'avoir.
00:43:38Mais non,
00:43:38mais on a quand même
00:43:39un problème en France.
00:43:40On n'a pas assez d'ingénieurs.
00:43:41Oui, c'est drame.
00:43:42Et on a des ingénieurs
00:43:44formés en France,
00:43:45des Français,
00:43:45qui vont ensuite
00:43:46travailler à l'étranger.
00:43:47Oui.
00:43:47On sait qu'on a des polytechniciens
00:43:48qui préfèrent aller travailler
00:43:49dans des banques américaines
00:43:50ou à Londres.
00:43:51Ou à Londres.
00:43:52Parce qu'ils sont recrutés
00:43:53avec des salaires en or.
00:43:54Et puis bon,
00:43:54la finance,
00:43:55c'est utile,
00:43:56mais ce n'est pas vraiment
00:43:57un travail pour l'industrie.
00:43:58On est d'accord.
00:43:58D'être ingénieur.
00:44:00Et donc,
00:44:00si on arrive à recruter
00:44:02des étrangers
00:44:02qui vont se former en France
00:44:05et qui vont rester en France,
00:44:07je pense qu'on aura
00:44:07fait l'oeuvre utile.
00:44:08Donc, ce qu'a dit
00:44:08le ministre
00:44:09de l'Enseignement supérieur
00:44:10et de la Recherche,
00:44:10à mon avis,
00:44:11correspond à une réalité.
00:44:13Merci, en tout cas,
00:44:15Samy,
00:44:15pour ce message
00:44:16et continuez de nous laisser
00:44:17des messages
00:44:18au 0826 300 300.
00:44:20On les écoute tous.
00:44:20Vous le savez,
00:44:21c'est important.
00:44:22Dans un instant,
00:44:24tous ceux qui m'ont donné
00:44:25du grain à moudre
00:44:26pour mes coups de gueule
00:44:27et ils sont nombreux,
00:44:28d'ailleurs.
00:44:28Voilà.
00:44:29Et ils le font de bonne foi,
00:44:30surtout.
00:44:31A tout de suite.
00:44:3217h-19h,
00:44:33Philippe David,
00:44:34Cécile de Minibus.
00:44:36Si vous étiez là
00:44:37depuis le début de l'émission,
00:44:38vous sauriez
00:44:39qu'il est autour de la table.
00:44:40Eh bien,
00:44:40si vous n'étiez pas là,
00:44:41on ne va pas vous le dire.
00:44:42Si, on va vous le dire.
00:44:43Philippe Bilger est avec nous,
00:44:44René Chiche,
00:44:45qui a enlevé
00:44:46ses lunettes de soleil,
00:44:47et notre président,
00:44:49ex-président
00:44:49de l'Assemblée nationale,
00:44:50M. François de Rugy
00:44:52qui est avec nous.
00:44:53Et avant le coup de gueule
00:44:54de Philippe David,
00:44:55on s'est dit
00:44:56qu'il fallait vous donner
00:44:57du bonheur
00:44:58en plus
00:44:58du coup de gueule
00:44:59de Philippe David.
00:45:00David, pardon,
00:45:01on va vous offrir.
00:45:02Écoutez bien,
00:45:03grâce à Sud Radio
00:45:04et un très bon,
00:45:06joli,
00:45:07très joli séjour
00:45:07d'une valeur
00:45:08de 1 200 euros
00:45:09pour vos prochaines vacances
00:45:10dans les clubs
00:45:11et hôtels
00:45:12Bélambra.
00:45:13En famille,
00:45:14entre amis,
00:45:14vous choisissez
00:45:15ce que vous voulez.
00:45:16Et parmi les 45 clubs
00:45:17hôtels,
00:45:18vacances,
00:45:19situés,
00:45:19et je vous le dis
00:45:20parce que c'est vrai
00:45:21dans les plus beaux endroits
00:45:22de France.
00:45:23Alors c'est facile,
00:45:24si vous voulez gagner,
00:45:25il y a un seul numéro,
00:45:26c'est 0 826 300 300
00:45:28et on va demander
00:45:29à une voix.
00:45:33Aude,
00:45:33Aude,
00:45:34puisque vous êtes là,
00:45:34mon petit,
00:45:35venez donc nous dire,
00:45:36s'il vous plaît,
00:45:37Aude,
00:45:38entre 1 et 10.
00:45:41Eh bien,
00:45:42ce sera le dixième appel.
00:45:43Dixième appel au standard.
00:45:450 826 300 300
00:45:46pour ce très joli séjour
00:45:48de 1 200 euros
00:45:50dans l'un des clubs
00:45:50ou hôtels Bélambra.
00:45:52C'est dans un instant.
00:45:53En attendant,
00:45:54un autre cadeau,
00:45:54c'est Philippe David.
00:45:56Les vraies voix Sud Radio.
00:45:58Comme d'habitude,
00:45:58je vais remettre le clocher
00:45:59au milieu du village,
00:46:00un village qui s'appelle
00:46:01Boulogne-Billancourt.
00:46:02Pourquoi Boulogne-Billancourt ?
00:46:04Parce que c'est là
00:46:05que se trouve le studio
00:46:05de Sud Radio
00:46:06dans lequel j'ai pu,
00:46:07pendant dix mois,
00:46:08en votre compagnie,
00:46:09pousser mon coup de gueule
00:46:10quotidien de 18h15.
00:46:12Ce sera donc
00:46:13un coup de cœur
00:46:13pour remercier
00:46:14tous ceux qui m'ont donné
00:46:16du grain à moudre.
00:46:17Merci tout d'abord
00:46:18à l'équipe des vraies voix,
00:46:19Cécile de Ménibus,
00:46:20Félix Mathieu
00:46:21et nos stagiaires
00:46:22Majid et Nelly
00:46:22d'avoir tous les matins
00:46:23écouté votre serviteur
00:46:25montant dans les tours
00:46:26en disant
00:46:27« J'ai vu un truc
00:46:28qui m'a fait tomber
00:46:28de l'armoire »
00:46:29« La France est un asile psychiatrique
00:46:31à selle ouverte »
00:46:32Cécile répondant
00:46:33toujours au presque
00:46:34« Calme-toi, tornado »
00:46:35qui me faisait parfois penser
00:46:37que j'avais joué
00:46:37le mauvais cheval.
00:46:39Merci à tous ces députés
00:46:40qui ont transformé
00:46:41par leur talent comique
00:46:42ou leur délire outrancier,
00:46:44c'est selon
00:46:45l'hémicycle
00:46:46tantôt en ZAD,
00:46:47tantôt en annexe
00:46:47du cirque Pinder,
00:46:49puisqu'ils m'ont souvent
00:46:49donné de la matière.
00:46:51Merci à toutes celles
00:46:52et tous ceux
00:46:52qui ont raconté
00:46:53n'importe quoi,
00:46:54du général Yakovlev
00:46:55qui a haussé faire
00:46:56l'analogie
00:46:56entre l'occupation allemande
00:46:58et le Grand Prix de l'Eurovision,
00:47:00mais surtout Sandrine Rousseau
00:47:01qui, dans ce domaine,
00:47:03m'a fourni plus
00:47:03de passes décisives
00:47:04que Michel Platini
00:47:05à l'ensemble des attaquants
00:47:06qui ont joué à ses côtés
00:47:08pendant toute sa carrière.
00:47:09Merci à tous ceux
00:47:10qui ont voté des lois
00:47:11au prix et des mesures délirantes,
00:47:13qui n'ont pas tardé
00:47:14à montrer leurs effets désastreux.
00:47:16Grâce à eux,
00:47:16on a parfois l'impression
00:47:17que le bon pérubu
00:47:18d'Alfred Jarry
00:47:19n'était pas dans l'exagération.
00:47:21Merci à tous ceux
00:47:22qui nous font des leçons de morale,
00:47:24en particulier sur l'écologie
00:47:26et la dépense publique,
00:47:27et qui font exactement
00:47:28le contraire de ce qu'ils prônent.
00:47:30Vous m'avez permis de râler
00:47:31en repensant quasi systématiquement
00:47:33au film « La cage aux folles »
00:47:35dans lequel le président
00:47:36de l'Union pour l'ordre moral
00:47:38meurt dans les bras
00:47:38d'une prostituée mineure.
00:47:40Merci à Sophie, ma femme,
00:47:41qui me sert de commission
00:47:42d'auto-censure,
00:47:43quand parfois je vais
00:47:44un peu trop loin,
00:47:45soucieuse qu'elle est
00:47:46de m'éviter
00:47:47frais d'avocat
00:47:47et problèmes judiciaires.
00:47:49Merci donc à vous tous
00:47:50et si vous le voulez bien,
00:47:52je râlerai encore
00:47:53à la rentrée.
00:47:53Bravo !
00:47:54Bravo !
00:47:55Bravo !
00:47:56Qu'est-ce que vous voulez
00:48:01qu'on dise après tout ça,
00:48:02Philippe Bilger ?
00:48:04C'est vrai qu'ils ont
00:48:05dit des bêtises.
00:48:06Rien, mais est-ce qu'on a
00:48:08encore un peu de temps
00:48:09pour dire pour une fois
00:48:10de ma part du bien
00:48:11de quelqu'un ?
00:48:13Non, mais vous avez été
00:48:15l'adorable Dodu
00:48:17et vous-même, Cécile,
00:48:19un grand bonheur
00:48:20durant cette année.
00:48:21Dieu sait que je vais
00:48:22pas mal dans les médias,
00:48:23mais j'aurais jamais cru
00:48:26qu'un jour
00:48:26on me dirait
00:48:27que les vraies voix
00:48:29seraient l'émission
00:48:30où je me sentirais
00:48:31le mieux
00:48:32et pourtant
00:48:33j'entends des calembours
00:48:35foireux.
00:48:37Mais c'est un bonheur
00:48:38d'être écouté,
00:48:40de pouvoir parler
00:48:41et surtout
00:48:43de n'être pas
00:48:44houspiller lorsqu'on dit
00:48:46des choses.
00:48:47On essaye.
00:48:48Évidemment, je n'ai pas
00:48:49le niveau de nos deux amis,
00:48:51mais surtout de...
00:48:53Fausse modestie,
00:48:54comme d'habitude.
00:48:54Non, non.
00:48:55Et donc, c'est formidable,
00:48:57ma chère Cécile,
00:48:58mon cher Philippe.
00:48:59Mais vous n'êtes jamais lassant.
00:49:01Vous ne répétez jamais
00:49:02les choses.
00:49:03C'est fou, c'est fou.
00:49:04Merci Philippe Bilger.
00:49:05Bravo Philippe Bilger.
00:49:06Bravo.
00:49:07Bravo.
00:49:09Allez, tout de suite,
00:49:10l'info en plus
00:49:11avec Dalbin Texera.
00:49:12et aujourd'hui,
00:49:13elle sent bon la sueur,
00:49:15les bidons et la montagne
00:49:16car c'est le 112ème Tour
00:49:18de Ton France
00:49:19qui démarre demain.
00:49:20Oui, c'est le rendez-vous
00:49:21incontournable
00:49:22du cyclisme mondial
00:49:23durant trois semaines.
00:49:25184 coureurs
00:49:26vont avaler
00:49:263338 kilomètres,
00:49:28c'est précis,
00:49:29de routes,
00:49:30franchir des cols,
00:49:31plaines,
00:49:31pavées,
00:49:32le ton sous le regard
00:49:33de millions de fans
00:49:34à travers le monde
00:49:34et pour cause,
00:49:35le Tour,
00:49:36c'est le troisième événement sportif
00:49:37le plus suivi
00:49:38derrière les Jeux Olympiques
00:49:40et la Coupe du Monde de football.
00:49:41D'habitude,
00:49:42le coup d'envoi est donné
00:49:42souvent depuis l'étranger,
00:49:44on se souvient de Copenhague,
00:49:46Bruxelles ou Bilbao
00:49:47mais cette année,
00:49:48retour en France,
00:49:49le départ se fera
00:49:50depuis Lille,
00:49:51une première depuis 2001
00:49:52et pour nous en parler,
00:49:54Pascal Chanteur
00:49:55et au téléphone,
00:49:56ancien coureur pro,
00:49:57consultant
00:49:58et voix du Tour
00:49:59pour Sud Radio
00:50:00aux côtés de Vincent Barthaud.
00:50:01Bonjour Pascal !
00:50:02Salut Pascal !
00:50:03Bonjour les amis !
00:50:04On est ravis de vous retrouver !
00:50:06Alors hier,
00:50:06vous assistiez
00:50:07à la présentation des équipes
00:50:08aux premières conférences
00:50:09de presse aussi.
00:50:10Alors dites-nous tout,
00:50:11comment s'annonce
00:50:12cette 112ème édition
00:50:14de la Grande Boucle ?
00:50:15Écoutez,
00:50:16les coureurs sont déjà
00:50:17sur place à Lille
00:50:18depuis mercredi.
00:50:19Ils ont fait
00:50:20tous les process
00:50:21administratifs
00:50:22pour pouvoir prendre
00:50:23le départ
00:50:24dès demain
00:50:25de Lille-Métropole.
00:50:27Une très très belle
00:50:28présentation des équipes,
00:50:30un briefing des coureurs
00:50:31aussi où c'est
00:50:32un petit peu
00:50:33la grande messe
00:50:33du grand départ
00:50:35du Tour de France.
00:50:36Donc maintenant,
00:50:37les coureurs
00:50:37ont les jambes
00:50:39dans la ouate
00:50:39et prêts
00:50:40à tout donner
00:50:42dès demain.
00:50:43Forcément,
00:50:43on va parler
00:50:43un peu sportif
00:50:44rapidement.
00:50:45Est-ce qu'on va avoir
00:50:47du suspense
00:50:47ou Tadej Pogacar
00:50:49va tout rafler
00:50:49et va gagner
00:50:50à nouveau
00:50:51un Tour de France ?
00:50:54Il est clair,
00:50:54comme vous venez
00:50:55de le dire,
00:50:55que Tadej Pogacar
00:50:56a une figure
00:50:57d'épouvantail
00:50:58sur ce Tour de France.
00:50:59Il a montré
00:51:00dès le début de saison
00:51:01qu'il était
00:51:02encore un peu plus fort
00:51:04que l'année passée.
00:51:05Mais n'oublions pas
00:51:06que le Tour de France
00:51:07c'est trois semaines.
00:51:08Ce n'est pas que du vélo,
00:51:09c'est aussi des chutes.
00:51:11C'est aussi
00:51:12une attention particulière.
00:51:14Il ne faut surtout
00:51:14pas tomber malade.
00:51:16Donc c'est plein
00:51:16de petites choses
00:51:17qui font que
00:51:18ce cours
00:51:18c'est particulière.
00:51:19Elle est longue
00:51:19et il faut faire
00:51:20attention à tout
00:51:21parce que tout
00:51:23peut devenir fatal
00:51:24à un moment donné.
00:51:25Et sport français,
00:51:27on en parle beaucoup.
00:51:28Est-ce qu'on a une chance
00:51:29de pouvoir vibrer
00:51:30sur un coureur français ?
00:51:32Victoire d'étape,
00:51:32est-ce qu'on peut
00:51:33espérer plus ?
00:51:34Un ou plusieurs ?
00:51:34Un ou plusieurs ?
00:51:3540 ans
00:51:36après la dernière
00:51:37victoire française
00:51:38de Bernard Hinault.
00:51:38Est-ce qu'on peut
00:51:39y croire ou non ?
00:51:40Écoutez,
00:51:41vous avez tout dit,
00:51:42vous allez prendre ma place.
00:51:44Pour une simple raison
00:51:45que sur le classement
00:51:47général,
00:51:48il y a très peu de chances
00:51:49ou alors il faudrait
00:51:50vraiment un cas
00:51:51de circonstance.
00:51:52On ne sait jamais.
00:51:54On ne sait jamais.
00:51:55On ne sait jamais.
00:51:56Et Vincent
00:51:57pourrait en parler
00:51:58bien mieux que moi.
00:52:01Mais rendons-nous
00:52:02à l'évidence,
00:52:03nous avons des Français
00:52:05de très bonne facture
00:52:06qui sont tout à fait
00:52:07capables de gagner
00:52:08des étapes.
00:52:09Je pense à des
00:52:10Madouas,
00:52:12Valentin Madouas,
00:52:14je pense à Romain Grégoire,
00:52:16je pense à Vauclin,
00:52:17je pense à Cossiou,
00:52:19je pense...
00:52:20Il y a énormément
00:52:21de Français
00:52:22qui sont en capacité
00:52:23de pouvoir remporter
00:52:23une étape.
00:52:24donc on va croiser
00:52:25les doigts
00:52:26et les encourager.
00:52:29Parce que c'est une fête,
00:52:30le Tour c'est la fête,
00:52:31c'est la caravane du Tour.
00:52:32D'ailleurs,
00:52:32dès demain,
00:52:33vous pourrez suivre
00:52:34votre rendez-vous
00:52:35où on va interroger
00:52:36des caravaniers
00:52:36dans la matinale
00:52:37de Sud Radio,
00:52:38rendez-vous dès 7h05
00:52:39et on le rappelle,
00:52:40le Tour de France
00:52:41c'est à suivre tous les week-ends
00:52:42avec Alexandre Priam
00:52:42et Rémi Dos Santos
00:52:43et chaque étape
00:52:45en direct,
00:52:45même tous les jours
00:52:46durant la semaine
00:52:47avec vous,
00:52:47Pascal Chanteur
00:52:48et Vincent Barthaud.
00:52:49Et je dis bravo les garçons
00:52:50parce que c'est magnifique.
00:52:51Merci beaucoup.
00:52:52Merci les amis,
00:52:55merci Albin
00:52:56en tout cas
00:52:57d'avoir été là.
00:52:59Vous restez avec nous
00:53:00dans un instant
00:53:00le Tour de table
00:53:01de l'actu des Vraies Voix
00:53:02avec vous,
00:53:02Philippe Bilger.
00:53:03De l'ordre
00:53:04dans les agences de l'État
00:53:06même si notre ami
00:53:08est parti
00:53:10et il a tout dit.
00:53:11Benoît Perrin.
00:53:12Un peu de cinéma
00:53:13avec une exclusivité mondiale.
00:53:14Et avec vous,
00:53:15François de Roger ?
00:53:16Est-ce que l'écologie
00:53:17est devenue une religion ?
00:53:19Ah, très bien.
00:53:20Les Vraies Voix Sud Radio
00:53:2117h-19h
00:53:23Philippe David
00:53:24Cécile de Ménibus
00:53:25Et pour cette dernière
00:53:28de la saison
00:53:29des Vraies Voix
00:53:29avec Philippe David
00:53:31qui est avec moi
00:53:32bien entendu
00:53:33et qui nous procure
00:53:34une petite émotion
00:53:35quand même.
00:53:36Une belle émotion.
00:53:37C'est la dernière
00:53:38de la saison.
00:53:38On a passé dix mois
00:53:39magnifiques avec vous
00:53:40pourvu que...
00:53:42C'est passé comme ça.
00:53:43Oh oui,
00:53:43la vitesse de la lumière.
00:53:44C'est fou, c'est fou,
00:53:45c'est dingue.
00:53:46On a dû consoler
00:53:47Philippe Bilger
00:53:47qui s'est voulu
00:53:48à pleurer tout à l'heure.
00:53:50Mais pour une fois,
00:53:52j'ai considéré
00:53:53que la dernière,
00:53:54je pouvais l'effet gagner.
00:53:56Ah ouais ?
00:53:57Oh, la mauvaise foi !
00:53:59Oh mon dieu,
00:54:00mon dieu, mon dieu.
00:54:01J'essayais d'être
00:54:02sur la corde de l'émotion.
00:54:03On est encore sur la triche.
00:54:04En matière de mauvaise foi,
00:54:06on apprend beaucoup
00:54:06avec Philippe Bilger.
00:54:07Et l'émotion
00:54:08n'est pas mon genre.
00:54:09Voilà, c'est vrai.
00:54:10Et pourtant, parfois...
00:54:11Oui, mais...
00:54:12Et vous vous laissez aller.
00:54:13Quand je dois...
00:54:13Le lit du bien de moi,
00:54:14ça me touche.
00:54:17Allez, tout de suite,
00:54:18les amis,
00:54:18le tour de table
00:54:19de l'actu des vrais voix.
00:54:21Ça sent l'artiste,
00:54:22à cette table.
00:54:22Ça sent l'artiste.
00:54:23Oui, parce que Philippe,
00:54:24David est torse nu.
00:54:25C'est pour ça que je me dis
00:54:26que c'est bizarre.
00:54:27Ça sent l'été.
00:54:28Moi, demain,
00:54:29je glandouille.
00:54:30Mes vacances sont foutues.
00:54:31Je partais pour l'Italie.
00:54:32Bon, les enfants,
00:54:33l'école est terminée.
00:54:35Et je vous souhaite
00:54:35de bonnes vacances.
00:54:37Le tour de table.
00:54:39Bravo à Maxime.
00:54:43Encore des enregistrements pirates.
00:54:44Oui, bien sûr, bien sûr.
00:54:46À notre insu.
00:54:48Philippe Bilger,
00:54:49l'ordre dans les agences...
00:54:51Me remette de l'ordre
00:54:51dans les agences d'État.
00:54:52Alors, malheureusement,
00:54:54Benoît Perrin est parti.
00:54:56Comme ça,
00:54:56si j'en avais envie,
00:54:57je pourrais dire
00:54:58des inexactitudes.
00:55:00Mais il y a trois choses
00:55:01qui m'ont frappé.
00:55:02D'abord,
00:55:03le Sénat a fait un beau travail
00:55:05et il nous remet
00:55:06un petit peu
00:55:07dans le registre
00:55:09de la mesure.
00:55:11D'abord,
00:55:13on ne gagnera pas,
00:55:15semble-t-il,
00:55:162 à 3 milliards,
00:55:17mais tout au plus
00:55:18540 millions.
00:55:21Ensuite,
00:55:22il est intéressant
00:55:24de voir
00:55:24que si on peut supprimer
00:55:26des structures
00:55:27et des agences,
00:55:28en revanche,
00:55:29l'objet
00:55:31qu'elles traitent
00:55:32est tellement nécessaire
00:55:33qu'on va
00:55:34le confier
00:55:35à d'autres.
00:55:37On va
00:55:37rationaliser,
00:55:39mais on ne supprimera
00:55:40pas l'objet
00:55:41de ces agences.
00:55:43Donc,
00:55:44ça veut dire
00:55:44qu'il y en a très peu
00:55:45de totalement inutiles
00:55:47et de superfétatoires.
00:55:49Et donc,
00:55:50dernier élément,
00:55:51il y aura plus
00:55:52des changements
00:55:53d'un registre
00:55:55à l'autre
00:55:55plutôt que des modifications
00:55:57brutales
00:55:58de structures.
00:56:01On est juste.
00:56:01Oui,
00:56:02d'abord,
00:56:02c'est une petite économie.
00:56:05540 millions.
00:56:07Mais une économie,
00:56:07c'est une économie.
00:56:08Oui,
00:56:08d'accord,
00:56:09mais par rapport
00:56:09aux 40 milliards
00:56:11demandés
00:56:11dans les économies.
00:56:13Non,
00:56:13mais en plus,
00:56:14comme j'en parlais tout à l'heure
00:56:14encore avec Benoît Perrin,
00:56:15même hors antenne,
00:56:16moi,
00:56:16le problème dans ces agences,
00:56:17ce sont des humains,
00:56:18les agences.
00:56:19Ce n'est pas que des ordinateurs
00:56:19et des bureaux.
00:56:20Donc,
00:56:20ce qu'il me disait
00:56:21d'ailleurs tout à l'heure,
00:56:22il me disait,
00:56:22effectivement,
00:56:23ces gens-là
00:56:23qui sont dans les agences,
00:56:24si on supprime
00:56:25telle ou telle agence
00:56:26pour les remettre
00:56:27dans une autre agence,
00:56:27pour fusionner l'agence,
00:56:29c'est ce qu'il ne se passera.
00:56:31Il me l'a confirmé,
00:56:33et moi,
00:56:33ça a toujours été
00:56:34un peu ma réflexion.
00:56:35Effectivement,
00:56:36on parle des agences,
00:56:37supprimer les agences,
00:56:37mais ce sont des gens,
00:56:38les agences,
00:56:39ce sont des humains.
00:56:39Excusez-moi,
00:56:40mais les entreprises,
00:56:42c'est des gens
00:56:42et parfois,
00:56:43ça ferme aussi.
00:56:43Non,
00:56:44mais là,
00:56:44ce n'est pas la même chose.
00:56:45Non,
00:56:45mais je ne suis pas d'accord.
00:56:45Si,
00:56:45c'est des humains aussi,
00:56:46ils ne sont pas inférieurs,
00:56:47mais je voulais vous le dire.
00:56:48Non,
00:56:49mais malheureusement,
00:56:49ces gens-là ont des statuts,
00:56:51je pense,
00:56:51visiblement,
00:56:52de fonctions publiques.
00:56:53Ils ne seront pas licenciés,
00:56:55ils ne seront pas éjectés.
00:56:56Non,
00:56:56je vous arrête.
00:56:57En général,
00:56:57ils ne sont pas le statut
00:56:58de fonctionnaire,
00:56:58ils sont contractuels.
00:57:00Oui.
00:57:00Alors donc,
00:57:01vous voulez les mettre
00:57:02au chômage,
00:57:02ces gens-là.
00:57:03C'est ça ?
00:57:04Non,
00:57:04mais attendez,
00:57:05la différence,
00:57:06c'est que vous voulez
00:57:06qu'on finisse comme l'Argentine
00:57:08avec le...
00:57:08C'est ce qui nous différencie.
00:57:10Pas du tout.
00:57:11Je vous dis que les économies
00:57:12peuvent être faites ailleurs que là.
00:57:14Donc,
00:57:14pour quelque chose
00:57:14qui ne sert pas à grand-chose,
00:57:16ça ne vous dérange pas
00:57:17qu'on paye pour quelque chose
00:57:19qui peut être optimisé ?
00:57:21C'est ça que je veux dire ?
00:57:21Non,
00:57:21mais ce n'est pas ça.
00:57:22C'est qu'on est dans un tel système
00:57:23que je ne vois pas
00:57:24comment on peut,
00:57:26par rapport à ces gens
00:57:27qui travaillent dans ces agences,
00:57:29qu'est-ce qu'on en fait ?
00:57:30Ça serait un vrai problème.
00:57:31On peut y réfléchir.
00:57:32Tous les ans,
00:57:33dans les services de l'État,
00:57:34des collectivités locales,
00:57:36des hôpitaux,
00:57:37il y a des départs à la retraite.
00:57:38Oui,
00:57:38ça oui.
00:57:39Donc déjà,
00:57:39si on ne remplace pas
00:57:40certains départs à la retraite,
00:57:41on réduit les effectifs.
00:57:43Il y a en effet
00:57:44les contrats actuels
00:57:45et les contrats,
00:57:45les gens le savent,
00:57:46ils ne sont pas forcément renouvelés.
00:57:47Oui,
00:57:47c'est d'accord.
00:57:48Je suis d'accord,
00:57:49François,
00:57:49là-dessus.
00:57:50Voilà.
00:57:50Moi,
00:57:50je pense d'ailleurs
00:57:51que le sujet
00:57:52de la réduction des effectifs
00:57:54du secteur public,
00:57:55moi je dis bien
00:57:56le secteur public
00:57:56parce que ce n'est pas
00:57:57que la fonction publique
00:57:58au sens large,
00:57:59oui,
00:57:59mais il faut bien réduire le poids,
00:58:02et bien ça,
00:58:02c'est beaucoup plus efficace
00:58:04d'abord assez rapidement
00:58:06et dans la durée
00:58:07que s'exciter,
00:58:08si je peux me permettre
00:58:08l'expression,
00:58:09sur les agences.
00:58:10C'est devenu le nouveau sujet.
00:58:12Les agences,
00:58:12les agences,
00:58:12les agences.
00:58:13Mais les agences,
00:58:14même si ça coûte
00:58:1570 ou 80 milliards par an,
00:58:17admettons,
00:58:18je pense que c'est sans doute
00:58:19un peu gonflé,
00:58:20et surtout on mélange
00:58:20les choux et les carottes
00:58:21derrière le mot agence,
00:58:22mais en fait,
00:58:23par rapport à la masse
00:58:24de dépenses publiques
00:58:25françaises
00:58:27qui doit dépasser
00:58:28largement
00:58:29les 1 000 milliards,
00:58:31le sujet,
00:58:32c'est d'une manière générale
00:58:34de faire baisser les dépenses
00:58:34et pour ça,
00:58:36réduire
00:58:36les effectifs,
00:58:38c'est un moyen durable
00:58:39de faire des économies.
00:58:41Mais ça dépend comment ?
00:58:42Pour les retraits,
00:58:43tu l'apprends avec vous ?
00:58:43Les départs en retrait,
00:58:44tu l'apprends avec vous ?
00:58:44François Drugy,
00:58:45est-ce que, selon vous,
00:58:46l'écologie est-elle
00:58:47devenue une religion ?
00:58:49Alors, je ne sais pas
00:58:50si l'écologie est devenue
00:58:51une religion,
00:58:51mais parfois,
00:58:52on a l'impression
00:58:53qu'il y a un peu
00:58:53une approche religieuse
00:58:54de l'écologie
00:58:55et j'avais envie
00:58:57de paraphraser,
00:58:58vous savez,
00:58:59cette phrase
00:58:59de l'Ancien Testament,
00:59:02tu gagneras ton pain
00:59:02à la sueur de ton front,
00:59:03comme on l'a beaucoup sué
00:59:04ces dernières semaines,
00:59:06avec la canicule,
00:59:07tu gagneras ton salut climatique
00:59:09à la sueur de ton front.
00:59:10On a l'impression
00:59:11dans certains discours écolo
00:59:13que je connais bien,
00:59:14moi, vous savez,
00:59:14que je suis engagé
00:59:16pour l'écologie
00:59:17depuis plus de 30 ans,
00:59:18j'ai été membre
00:59:18d'Europe Écologie Les Verts
00:59:19pendant quelques années,
00:59:20je les ai quittés
00:59:21il y a 10 ans,
00:59:22et entre autres,
00:59:23un peu pour ça,
00:59:23c'est-à-dire cette vision,
00:59:25d'abord très sectaire
00:59:26de l'écologie,
00:59:27mais très donneuse de leçons,
00:59:28on dit,
00:59:28voilà quelle est la vérité,
00:59:29il faut qu'elle s'applique,
00:59:30etc.,
00:59:30mais qui, en plus,
00:59:31très concrètement,
00:59:34auraient pêché,
00:59:35en quelque sorte,
00:59:36les êtres humains
00:59:37que nous sommes sur Terre,
00:59:38et notamment ceux
00:59:39des pays riches,
00:59:40bien sûr,
00:59:41ont pêché,
00:59:41ont connu une sorte
00:59:42de pêché climatique
00:59:43en ayant développé
00:59:45tout un tas d'activités
00:59:46qui ont, en effet,
00:59:47créé les émissions
00:59:49de gaz à effet de serre
00:59:49et donc le phénomène
00:59:50de l'effet de serre,
00:59:51et qu'il faudrait maintenant
00:59:52expier ce pêché
00:59:53dans la souffrance
00:59:54et la privation.
00:59:56C'est-à-dire,
00:59:56vous entendez,
00:59:57bon, ben voilà,
00:59:58il faut se chauffer
00:59:59moins l'hiver,
01:00:00et puis en été,
01:00:01il faut refuser
01:00:03la climatisation.
01:00:04refuser la climatisation
01:00:05qui pourtant
01:00:06ne pose pas
01:00:06de problèmes écologiques
01:00:08ou alors à la marge
01:00:09parce que ça consomme
01:00:11de l'électricité
01:00:12qui en France
01:00:12est décarbonée
01:00:13à 95%,
01:00:14donc il n'y a pas
01:00:15d'émissions de gaz
01:00:15à effet de serre
01:00:16si on fait fonctionner
01:00:17un climatiseur,
01:00:17et en plus,
01:00:18un climatiseur,
01:00:19il va consommer
01:00:20de l'électricité
01:00:21au moment où
01:00:21on en produit le plus
01:00:22avec les panneaux solaires,
01:00:23c'est-à-dire quelque chose
01:00:24que les écologistes
01:00:25veulent développer
01:00:26et donc logiquement,
01:00:27il devrait être pour
01:00:28la climatisation
01:00:29qui permet de consommer
01:00:30cette électricité
01:00:31produite en été
01:00:32et parfois produite
01:00:33en trop grande quantité
01:00:34en été
01:00:35ou par ailleurs
01:00:35on a moins de dépenses
01:00:36dans d'autres domaines.
01:00:37Et puis,
01:00:38vous voyez aussi
01:00:38la question
01:00:39de s'attaquer
01:00:40à tout ce qui pourrait
01:00:41faire plaisir.
01:00:42On se souvient
01:00:43de Sandrine Rousseau
01:00:44qui s'en est pris
01:00:44au barbecue.
01:00:46En quoi le barbecue
01:00:47est anti-écologique ?
01:00:49Ah si,
01:00:49il y a un petit peu
01:00:49de fumée,
01:00:50c'est sûr,
01:00:50vous faites brûler
01:00:51du charbon de bois,
01:00:52bon forcément,
01:00:53mais en fait,
01:00:53on voit bien
01:00:54que ça fait plaisir,
01:00:56beaucoup de gens
01:00:57se retrouvent autour
01:00:58d'un barbecue
01:00:58en cette saison justement.
01:01:00il y a même des gens
01:01:00qui disent
01:01:01on n'a pas forcément
01:01:01de quoi aller au restaurant,
01:01:02on aime bien inviter
01:01:03nos voisins,
01:01:04notre famille
01:01:04autour d'un barbecue
01:01:05et on organise
01:01:06en fait un peu
01:01:06le restaurant chez nous.
01:01:07Et ça,
01:01:08elle,
01:01:08en tant qu'écologiste,
01:01:09elle a dit
01:01:10il faut s'attaquer
01:01:11à ce symbole
01:01:11par ailleurs
01:01:12qu'elle a qualifié
01:01:12de masculiniste,
01:01:13enfin vous voyez
01:01:13à quel point
01:01:14ça devient délirant.
01:01:15Mais je crois
01:01:15que derrière ça,
01:01:16il y a vraiment
01:01:16cette idée,
01:01:17cette vision
01:01:18qu'on ne pourra
01:01:19s'en sortir
01:01:19que par la privation,
01:01:21la souffrance,
01:01:22la douleur
01:01:23et en fait derrière
01:01:24il y a ce que moi
01:01:30alors que moi je crois
01:01:30que le progrès technologique
01:01:32permet au contraire
01:01:33de résoudre
01:01:34les problèmes écologiques
01:01:35en maintenant
01:01:35notre niveau de vie
01:01:36et de confort.
01:01:37Philippe Bidger.
01:01:38Si je pouvais ajouter
01:01:39un argument
01:01:40qui ne va pas
01:01:41apparemment
01:01:41dans votre sens
01:01:42parce qu'il...
01:01:44Permettez-vous,
01:01:44vous êtes évidemment
01:01:46un défenseur
01:01:48de l'écologie,
01:01:48François,
01:01:49mais j'ai parfois
01:01:50l'impression
01:01:51que c'est une religion
01:01:53précisément
01:01:54parce que ceux
01:01:55qui se permettent
01:01:56de douter
01:01:56de certains éléments
01:01:58clés de l'écologie
01:01:59sont stigmatiques.
01:02:01Ça fait partie aussi
01:02:02le refus du doute
01:02:03et d'ailleurs
01:02:03ils ont une expression
01:02:04aujourd'hui
01:02:05c'est
01:02:05il y a des semeurs
01:02:06de doute
01:02:06donc pour eux
01:02:07c'est quelque chose
01:02:07de scandaleux
01:02:08de tout simplement
01:02:09se poser des questions.
01:02:11Vos choix cinématographiques
01:02:12de l'été,
01:02:13un peu de culture,
01:02:15un peu de détente
01:02:16alors je vais d'abord
01:02:17vous dire quelques
01:02:17et surtout
01:02:18j'ai une exclusivité mondiale.
01:02:20Quelques films
01:02:21que je vous conseille rapidement
01:02:22comme ça
01:02:24pour avoir un peu de détente
01:02:25déjà deux blockbusters
01:02:26F1 le film
01:02:28top
01:02:28vous l'avez vu
01:02:29je l'ai vu
01:02:31F1 le film
01:02:32je le conseille
01:02:32super
01:02:33vraiment très bien
01:02:33un peu moins bien
01:02:36mais qui reste quand même
01:02:37un bon membre de tante
01:02:38qui fait un peu partie
01:02:38de l'histoire du cinéma
01:02:40c'est Jurassic World Renaissance
01:02:41qui est un bon film
01:02:42je pourrais aussi
01:02:43vous conseiller
01:02:44Eddington
01:02:45qui est l'un des films
01:02:45qui a été présenté à Cannes
01:02:46qui était un peu
01:02:47l'un de mes coups de coeur
01:02:47de Cannes
01:02:48alors c'est super
01:02:48c'est la rivalité
01:02:49entre un shérif
01:02:50et un maire
01:02:51dans la petite ville
01:02:52d'Eddington
01:02:52une ville du Nouveau-Mexique
01:02:54durant le Covid
01:02:55et c'est leur rivalité
01:02:55parce que le shérif
01:02:56est contre
01:02:57tous les masques
01:02:59il faut le voir
01:03:00deux films français
01:03:01je vais vite
01:03:01parce que j'ai une exclusivité
01:03:02à la fin
01:03:03deux films français
01:03:04qui sont
01:03:05I Love Peru
01:03:06avec de Raphaël Queunard
01:03:07qui est hyper drôle
01:03:08et aussi un autre film
01:03:09c'est L'Aventura
01:03:10de Sophie Lothurnor
01:03:11avec Philippe Catherine
01:03:11qui est vraiment un film
01:03:12très bien
01:03:12un peu caméra
01:03:13qui est un peu un film français
01:03:16caméra vérité
01:03:17mais très plaisant à voir
01:03:19très sympa
01:03:19et aussi pour ceux
01:03:20qui aiment vraiment
01:03:21les grands cinéastes
01:03:22il y a une super rétrospective
01:03:23sur tous les films
01:03:23de Claude Chabrol
01:03:24qui sont actuellement présentés
01:03:25c'est super
01:03:26le boucher
01:03:26que la bête meurt
01:03:27c'est super
01:03:27mais surtout
01:03:28j'ai une exclusivité mondiale
01:03:29c'est le seul
01:03:30attention
01:03:31on n'a pas le roulement
01:03:32de tableau
01:03:33je ne sais même pas
01:03:34quand il sort
01:03:35alors j'ai tout noté
01:03:36parce que j'avais
01:03:37de l'ossier de presse
01:03:37ça s'appelle
01:03:38Moi Philippe B
01:03:39héros du Cap d'Agde
01:03:41alors attendez
01:03:42c'est un film exceptionnel
01:03:44parce que dans ce film
01:03:45d'abord
01:03:46le héros
01:03:47se livre totalement
01:03:48il est filmé
01:03:49sous tous les angles
01:03:50on en prend
01:03:51plein la vue
01:03:51et vraiment
01:03:52il se met à nu
01:03:53mais de manière extraordinaire
01:03:55j'ai aimé vu un film
01:03:55comme ça
01:03:55et cette personne
01:03:56m'a rappelé quelqu'un
01:03:57Philippe B
01:03:57mais vraiment c'est remarquable
01:03:59on voit cet homme
01:04:00qui a d'ailleurs
01:04:00une largeur
01:04:01d'esprit
01:04:03bien sûr
01:04:03qui a aussi
01:04:05une puissance
01:04:06dans ses opinions
01:04:07dans ses réflexions
01:04:08une épaisseur
01:04:09une épaisseur
01:04:10une hauteur extraordinaire
01:04:11alors dans ce film
01:04:12c'est extraordinaire
01:04:12parce qu'on le voit
01:04:13il a plein de relations
01:04:15de partenaires
01:04:16il multiplie les échanges
01:04:18il arrangue les fous
01:04:19il arrangue les fous
01:04:20c'est vraiment remarquable
01:04:21et en plus
01:04:22ce qui est extraordinaire
01:04:23avec ce film
01:04:23Moi Philippe B
01:04:24héros du Cap d'Agde
01:04:25du Cap d'Agde
01:04:26pardon
01:04:26c'est qu'il nous fait pénétrer
01:04:27vraiment
01:04:28dans les coulisses
01:04:30du Cap d'Agde
01:04:30parce que ce film
01:04:30vous en a bouché un coin
01:04:31il est insatiable
01:04:33dans sa recherche
01:04:34du Cap d'Agde
01:04:34ses remarques
01:04:35il multiplie les échanges
01:04:37comme je dis
01:04:37bon alors c'est un film
01:04:38que je suis le seul à avoir vu
01:04:40bon c'est un film
01:04:41qu'il ne faut pas
01:04:42mettre sous tous les yeux
01:04:43mais quand vous le voyez
01:04:44vous en prenez vraiment
01:04:45plein la vue
01:04:46mais mon cher René
01:04:49j'ai l'impression
01:04:51que vous avez confondu
01:04:53tout de même
01:04:53c'est pas Philippe B
01:04:55c'est Philippe D
01:04:56non non non
01:04:57c'est Philippe B
01:04:58parce que tout ce que
01:04:59vous avez décrit
01:05:00sur Philippe B
01:05:01est absent
01:05:02tandis que Philippe D
01:05:04c'est pas la peine
01:05:05de me laisser un coup de gueule
01:05:06Philippe B
01:05:06c'est évident
01:05:09pourquoi vous sentez-vous
01:05:09offensé ?
01:05:10c'est Philippe B
01:05:12et Bonnet D
01:05:13et dire que j'avais essayé
01:05:15de parler de religion
01:05:16et nous voilà au Cap d'Ague
01:05:19les amis
01:05:20les amis
01:05:20si vous nous écoutez
01:05:21ne cherchez bien entendu
01:05:23pas ce film
01:05:23je ne sais pas ce qui sort
01:05:25cherchez-le sur Youtube
01:05:26vous n'hésitez
01:05:28certes
01:05:29il restera vendu
01:05:31sous le manteau
01:05:32c'est accepté d'un hommage
01:05:33et nous avons
01:05:35la joie
01:05:36et le bonheur
01:05:37d'accueillir
01:05:38Josette
01:05:39qui est avec nous
01:05:39de Bègle
01:05:40bonsoir
01:05:42Josette
01:05:42et bien bonsoir
01:05:44Lucille
01:05:45bonsoir Philippe
01:05:45bonsoir à vos
01:05:46chroniqueurs
01:05:47bonsoir
01:05:48et Josette
01:05:49nous avons le plaisir
01:05:50de vous annoncer
01:05:51que vous avez gagné
01:05:52un magnifique séjour
01:05:53écoutez bien
01:05:54un bon
01:05:55pour un séjour
01:05:56d'une valeur de 1200 euros
01:05:57pour vos prochaines vacances
01:05:59dans un club
01:06:00ou hôtel
01:06:00Bélambra
01:06:01vous partirez
01:06:02avec qui vous voudrez
01:06:03vous avez 45
01:06:04possibilités
01:06:06en tout cas
01:06:06à la montagne
01:06:07ou à la mer
01:06:08et vous allez
01:06:09partir
01:06:10offert par Sud Radio
01:06:12et par Bélambra
01:06:12j'ai envie de dire
01:06:13bravo
01:06:13Bravo
01:06:14Josette
01:06:15vous retrouverez
01:06:16tous les joueurs
01:06:17de l'Union
01:06:18avec le Bordeaux
01:06:18d'ailleurs
01:06:19grâce à la vacances
01:06:20justement dans ce centre
01:06:21non on a besoin
01:06:22de faire une pause
01:06:23comme les joueurs
01:06:24pendant deux mois
01:06:25et bien voilà
01:06:26en tout cas
01:06:27félicitations
01:06:27pour ce cadeau
01:06:28et félicitations
01:06:29pour le
01:06:30pour
01:06:31oh je vais y arriver
01:06:33pour le
01:06:34rugby
01:06:34pour le rugby
01:06:35bien sûr
01:06:35le rugby
01:06:36le rugby
01:06:37le rugby
01:06:38Josette
01:06:40je vais au stade
01:06:41depuis je marche
01:06:42je commence à avoir
01:06:43un âge
01:06:44avancé
01:06:45donc voilà
01:06:46ça fait partie
01:06:48de ma culture
01:06:49magnifique
01:06:50c'est très bien
01:06:51de faire une pause
01:06:52pendant deux mois
01:06:53et bien vous avez raison
01:06:54ça fait combien de temps
01:06:54que vous n'êtes pas partie
01:06:55en vacances
01:06:55Josette ?
01:06:57alors moi étant à la retraite
01:06:58je prends des petites semaines
01:07:00ponctuellement
01:07:01donc voilà
01:07:02je reviens juste
01:07:03une petite quinzaine
01:07:05sur le bassin d'Arcachon
01:07:06c'était pas très loin
01:07:07de chez moi
01:07:07ah bah voilà
01:07:08vous allez pouvoir y aller
01:07:09y aller en famille
01:07:10je suis prête à repartir
01:07:11plus loin
01:07:11et bien très bien
01:07:12Josette
01:07:13on vous embrasse
01:07:14vous nous écoutez
01:07:16depuis longtemps Josette
01:07:17je vous souhaite
01:07:18de très bonnes vacances
01:07:19à tous
01:07:19et au plaisir
01:07:20de vous retrouver
01:07:21tous à la rentrée
01:07:22on vous embrasse
01:07:22et bravo pour ce joli cadeau
01:07:25et vous restez avec nous
01:07:26on revient dans un instant
01:07:27avec cette information
01:07:30que je vais
01:07:31nos auditeurs
01:07:32qui vont nous dire
01:07:32vous pouvez appeler
01:07:330826 300 300
01:07:34qu'est-ce qui vous a marqué
01:07:35depuis la reprise
01:07:37des vrais voix
01:07:37fin août
01:07:38début septembre
01:07:39jusqu'à maintenant
01:07:40je sais pas
01:07:40l'élection de Trump
01:07:41la guerre au Proche-Orient
01:07:43l'Ukraine
01:07:44venez nous le dire
01:07:45au 0826 300 300
01:07:46radio
01:07:4617h19
01:07:47Philippe David
01:07:49Cécile de Ménibus
01:07:50et on avait
01:07:52on est ravis
01:07:52en tout cas
01:07:53de passer cette
01:07:54dernière émission
01:07:54avec vous
01:07:55de la saison
01:07:56on espère que vous avez passé
01:07:57des très agréables
01:07:58moments
01:07:59en tout cas pour nous
01:08:00ça a été un plaisir
01:08:01tous les jours
01:08:01mais un Philippe Billard
01:08:02ah totalement
01:08:03je vraiment
01:08:04comme je ne sais
01:08:06jamais mentir
01:08:07c'est encore plus vrai
01:08:09à chaque fois que je suis venu
01:08:10c'était fantastique
01:08:11on regrettait que ça n'ait pas lieu
01:08:14le samedi et le dimanche
01:08:15Philippe s'ennuie un peu
01:08:17il n'en fait pas trop non plus
01:08:18il n'y avait des gestes
01:08:19comme
01:08:20et comment vous a demandé
01:08:22au 0826 300 300
01:08:24quel était
01:08:24finalement
01:08:26votre moment
01:08:27le moment qui vous a marqué
01:08:28dans l'actualité
01:08:29on va en parler tout de suite
01:08:30dans le coup de projecteur
01:08:31des vrais voix
01:08:31les vrais voix
01:08:33sud radio
01:08:33le code projecteur
01:08:35des vrais voix
01:08:36et donc
01:08:37on va commencer par vous
01:08:38Philippe Billard
01:08:39si vous aviez un
01:08:40un événement
01:08:41un événement
01:08:42la barbarie
01:08:43du 7 octobre 2023
01:08:44mais ce n'était pas
01:08:46cette saison là
01:08:46c'était un an avant
01:08:47d'accord
01:08:49oui
01:08:49vous permettez
01:08:51je vous en prie
01:08:52moi c'est récemment
01:08:53le conflit
01:08:54vraiment entre
01:08:54l'Iran et Israël
01:08:56c'est l'événement
01:08:57des 10 derniers mois
01:08:58et pour vous
01:08:58François de Rugy
01:08:59l'élection de Trump
01:09:01qui je pense
01:09:02a vraiment marqué
01:09:03et les Etats-Unis
01:09:04et le reste du monde
01:09:05et puis ça sonne
01:09:06déjà au 0826 300 300
01:09:08avec Ludovic
01:09:09qui est avec nous
01:09:10de Mont-de-Marsan
01:09:10bonsoir Ludovic
01:09:11bonsoir Philippe
01:09:13bonsoir Cécile
01:09:14bonsoir les vrais voix
01:09:16je vois que c'est déjà
01:09:17du sport pour vous
01:09:18ce soir en studio
01:09:20et dans les événements
01:09:24sportifs
01:09:25on pourrait compter
01:09:25le nombre de tricheries
01:09:26de Philippe Bigère
01:09:28qui a dit
01:09:29que Philippe David
01:09:31a quand même réussi
01:09:31à trouver quelques bons
01:09:32pronostics au niveau du foot
01:09:33merci
01:09:34également
01:09:35il était temps
01:09:36j'ai envie de dire
01:09:36oui oui
01:09:38il était temps
01:09:38sans malentendu
01:09:40comme dirait l'autre
01:09:41on ne sait jamais
01:09:42non mais
01:09:43tu vois
01:09:44en fait oui
01:09:45je voulais surtout
01:09:46souligner
01:09:46le sport
01:09:49côté français
01:09:50qui redonne un peu
01:09:51de joie de vivre
01:09:51si je puis dire
01:09:53on peut parler
01:09:54de la victoire
01:09:54de l'UBB
01:09:55en Coupe d'Europe
01:09:56bon mais
01:09:57si je suis supporter
01:09:57de l'Estat Toulousain
01:09:58du Paris Saint-Germain
01:10:00du Paris Saint-Germain
01:10:03également
01:10:03en Coupe d'Europe
01:10:04qui s'est trouvé
01:10:05qui s'est forgé
01:10:06un collectif
01:10:06sans star
01:10:07et ça fait
01:10:09ça fait plaisir
01:10:10le beau parcours
01:10:10de Monaco
01:10:11en basket
01:10:11en Euroligue
01:10:13finaliste
01:10:14tout à fait
01:10:15le handball
01:10:16qui commence
01:10:17à revenir
01:10:17Louis Boisson
01:10:19à Rouen-Garros
01:10:20même si à Wimbledon
01:10:21malheureusement
01:10:22il n'a pas passé
01:10:22les qualifs
01:10:24mais voilà
01:10:25ça donne du sourire
01:10:26le PSG
01:10:27bien sûr
01:10:28tenté
01:10:28au niveau
01:10:29de l'actualité
01:10:30par les débordements
01:10:31qui ont suivi
01:10:32malheureusement
01:10:32alors qu'au niveau
01:10:34rugby
01:10:34on ne le voit pas
01:10:35on peut également
01:10:37citer
01:10:37un bel final de rugby
01:10:38en top 14
01:10:39également
01:10:39qu'on a eu
01:10:40une des plus belles
01:10:41peut-être depuis
01:10:4185
01:10:42je dirais
01:10:43depuis Toulouse
01:10:43Toulon
01:10:44de 85
01:10:45remporté par St-Toulousain
01:10:4636-22
01:10:47et également
01:10:48je voudrais vous féliciter
01:10:49vous
01:10:50Sud Radio
01:10:51un million d'auditeurs
01:10:52enfin un million
01:10:53d'abonnés
01:10:53sur Youtube
01:10:54ce qui démontre
01:10:56également
01:10:56votre
01:10:57votre qualité
01:10:59dans les débats
01:11:00dans les émissions
01:11:01et ça
01:11:02ça fait vraiment plaisir
01:11:03et surtout
01:11:04ne change rien
01:11:05à la rentrée
01:11:05continuez comme ça
01:11:06Merci beaucoup
01:11:08Ludovic
01:11:08vous êtes un chou
01:11:09et merci beaucoup
01:11:10en tout cas
01:11:10d'avoir rendu hommage
01:11:11à tous ces grands sportifs
01:11:12et on voulait
01:11:14aussi ajouter
01:11:15Johan Bajamagaba
01:11:17qui est champion du monde
01:11:17de judo
01:11:18en individuel
01:11:19et c'est important
01:11:20de le dire
01:11:20Philippe est avec nous
01:11:22Dévry
01:11:22bonsoir Philippe
01:11:23Oui bonsoir à vous
01:11:25Il nous manquait un Philippe
01:11:26Allons vous
01:11:28c'est quoi l'aspect important
01:11:29C'est les meilleurs de Philippe
01:11:31Je confirme
01:11:32Moi je suis affligé
01:11:35par la dégringolade
01:11:37de l'économie française
01:11:38quels que soient
01:11:41les résultats
01:11:42qu'on regarde
01:11:43que ce soit
01:11:43le chômage
01:11:44la croissance
01:11:45l'endettement
01:11:46et tous les autres agrégats
01:11:49c'est la dégringolade
01:11:50alors les médias
01:11:50malheureusement
01:11:51n'en parlent que très peu
01:11:52les journalistes économiques
01:11:53ont des comptes
01:11:54sur les doigts d'une main
01:11:54Jean-Groix Renat
01:11:55je serais tenté de dire
01:11:56et puis voilà
01:11:58et malheureusement
01:12:00ce sont l'ensemble
01:12:01des français
01:12:01qui traquent
01:12:02et si on essaye
01:12:03de regarder
01:12:04au quotidien
01:12:05je suis
01:12:06membre d'une association
01:12:07et on essaye
01:12:08d'aider les gens
01:12:09les plus démunis
01:12:10si je vous donnais
01:12:11les chiffres
01:12:11restant à charge
01:12:14à la fin de mois
01:12:15pour certaines personnes
01:12:16on est à 60 euros
01:12:17par personne
01:12:17100 euros
01:12:19par personne
01:12:19pour faire 30 jours
01:12:20oui
01:12:21donc le pouvoir d'achat
01:12:23il est en dégringolade complète
01:12:24et je crois que là
01:12:25c'est vraiment là-dessus
01:12:26qu'il faut aller
01:12:27c'est l'inverse totale
01:12:28de la politique
01:12:29de monsieur Macron
01:12:29parce que c'est plus
01:12:30une politique de l'offre
01:12:30mais une politique
01:12:31de la demande
01:12:31je crois que la première priorité
01:12:33c'est peut-être
01:12:35de baisser le prix de l'énergie
01:12:36on a le kilowattheure
01:12:37moins cher d'Europe
01:12:38les particuliers
01:12:39ne le voient pas
01:12:39les entreprises non plus
01:12:40ça leur permettrait peut-être
01:12:42aux entreprises
01:12:43baisser aussi
01:12:43les coûts de production
01:12:44quand je vois que la Renault 4
01:12:46excusez-moi pour Renault
01:12:47j'aime beaucoup Renault
01:12:48mais il est affiché
01:12:48à bientôt 30 euros
01:12:49je me dis
01:12:50mais il y a un problème
01:12:51c'est vrai
01:12:51c'est vrai
01:12:52les voitures ne pas cher
01:12:53voilà
01:12:54merci en tout cas
01:12:55Philippe
01:12:56merci beaucoup
01:12:57vous avez bien raison
01:12:58d'en parler
01:12:58parce que c'est un sujet
01:12:59compliqué
01:13:00même là
01:13:01beaucoup vont partir
01:13:03en vacances
01:13:03mais beaucoup
01:13:03ne vont pas partir
01:13:04en vacances
01:13:05et on pense bien à eux
01:13:05merci Ludovic
01:13:07merci Philippe
01:13:08nous on voulait remercier
01:13:09avec Philippe David
01:13:10l'équipe
01:13:12Félix Mathieu
01:13:13Nelly Boulay
01:13:14Soulier
01:13:15Albin
01:13:16Texedera
01:13:17qu'on a vu il y a quelques temps
01:13:19Majid
01:13:19qui était aussi
01:13:20l'un de nos stagiaires
01:13:22qui était top
01:13:22Jean-Marie Bordry
01:13:23qui nous a aidé souvent
01:13:24enfin tout à chaque émission
01:13:26automobile
01:13:27il a programmé
01:13:28il a toujours été là
01:13:29Amélie Beguin
01:13:30qui était là aussi
01:13:31Pierre-Louis Bourneau
01:13:33aussi
01:13:33Nicolas Leroy
01:13:34absolument
01:13:36on est vrais voix de l'emploi
01:13:37on en va également
01:13:38et Maxime Sénat
01:13:39la réalisation
01:13:40qui est là
01:13:40merci Maxime
01:13:41Maxi à vous
01:13:42Max-Marie Fay
01:13:43qui l'a remplacé également
01:13:44toujours au Standard
01:13:45Outro de Saint-Ghilaire
01:13:46Zacharia Sabrous
01:13:47on a eu Desi Brito
01:13:48également
01:13:49à la réale
01:13:51la réalisation
01:13:51et si on est aussi nombreux
01:13:53aussi sur le nombre
01:13:54en tout cas
01:13:56d'un million
01:13:56sur les réseaux sociaux
01:13:57c'est parce qu'on a une équipe
01:13:58formidable
01:13:59Aurore Cachia
01:14:00merci beaucoup
01:14:00dites Gougou
01:14:01qu'on embrasse
01:14:02Justine Houlié
01:14:03Thomas Ranou
01:14:04Elvin
01:14:05Desphazio
01:14:06Antonin Durin
01:14:07Quentin Ferdon
01:14:08et puis
01:14:08Paul
01:14:09le petit dernier
01:14:10qui vient d'arriver
01:14:11et la technique aussi
01:14:12pour les délocalisations
01:14:13Arthur Boulot
01:14:14et Rémi Dussard
01:14:15bien sûr
01:14:16on remercie Patrick Roger
01:14:17un autre directeur général
01:14:18que vous entendez régulièrement
01:14:19le matin
01:14:20Frédéric Jouve
01:14:20aussi
01:14:21à qui on souhaite
01:14:22bon vent
01:14:23à Nise Ekman
01:14:25aussi
01:14:25qu'on embrasse très fort
01:14:26et qui nous aide généralement
01:14:28au déloc
01:14:29remarquable
01:14:30organisatrice
01:14:31absolument
01:14:31et puis
01:14:34toutes nos vrais voix
01:14:35d'abord ceux qui sont autour
01:14:36de cette table
01:14:36merci François de Rugy
01:14:37merci beaucoup
01:14:38notre ami René Chiche
01:14:41et Philippe Bilger
01:14:42Bruno Pommard
01:14:43Sébastien Ménard
01:14:44Françoise de Gois
01:14:44Mickaël Sadoun
01:14:45François Ouzio
01:14:46on se sectionne plus souvent
01:14:47Anne Mazoyer
01:14:48Jean Dorido
01:14:48Tom Conant
01:14:49Jean-Christophe Couvi
01:14:50Bérangère Dubu
01:14:51Virginie Calmel
01:14:52Samuel Bauton
01:14:53François Puponi
01:14:53Pierre-Yves Martin
01:14:54Loïc Guérin
01:14:55Christophe Madron
01:14:55Loïc Leflop Grichant
01:14:56Farik Temsabani
01:14:57Eric Revelle
01:14:58et on vous remercie
01:14:59et tout de suite
01:15:00une émission
01:15:00comme on est la radio du rugby
01:15:01spécial rugby
01:15:03et puis on voulait dire
01:15:04un dernier mot aussi
01:15:05remercier à Jean-Jacques Bourdin
01:15:06pour ses trois saisons
01:15:09ici avec nous
01:15:10à qui on souhaite
01:15:11bon vent
01:15:12et effectivement
01:15:13dans un instant
01:15:13et moi je voudrais remercier
01:15:14Inès de la Cantine
01:15:15spécial rugby
01:15:17avec Daniel Herrero
01:15:18Philippe Spanguero
01:15:19et Quentin Cabanis
01:15:20passez de très très belles vacances
01:15:22on vous souhaite
01:15:23et faites attention à vous
01:15:23on vous retrouve en septembre
01:15:25salut
01:15:25salut

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