- aujourd’hui
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Françoise Degois et Jean Doridot
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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2025-06-30##
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NewsTranscription
00:00Il y a le grand débat du jour !
00:02Les vraies voix sud radio, le grand débat du jour.
00:0584 départements sont en alerte orange, un record depuis l'apparition du système en 2001.
00:10Les températures grimperont jusqu'à 40 degrés localement sur une large partie sud.
00:15Un salarié de cette école me confiait il y a quelques minutes qu'il n'y a pas de clim à l'intérieur des salles de classe.
00:20Elles ne sont pas adaptées pour ces fortes chaleurs.
00:22Il y a 200 écoles publiques qui feront l'objet d'une fermeture partielle ou totale.
00:29lundi, mardi ou mercredi sur 45 000 écoles.
00:33C'est pourquoi je vais faire mon école ?
00:35Près de 200 écoles, vous l'avez entendu faire, mais à cause de la canicule, pourquoi si peu d'anticipation ?
00:45Problème budgétaire, inaction des pouvoirs publics ?
00:48En tout cas, c'est la question que l'on se pose, Philippe.
00:50Alors parlons vrai, est-ce qu'on n'a rien retenu des précédentes canicules ?
00:54Si on pense à 2003, et pour les plus anciens d'entre nous, à 1976.
00:58Et à cette question, près de 200 écoles fermées à cause de la canicule,
01:02vous dites à 53% que c'est dû à l'inaction des pouvoirs publics,
01:05à 34% à un déni de réalité, et à 13% à des problèmes budgétaires.
01:10Vous voulez réagir ?
01:12À 5 centimes, TTC l'appel, ce n'est pas un problème budgétaire, c'est le 0826 300 300.
01:17Et Rodrigo Arena, c'est avec nous, député LFI de Paris.
01:21Bonsoir, monsieur le député.
01:23Merci d'avoir accepté cette invitation.
01:24Philippe Bilger.
01:25N'étant pas un partisan farouche du Iñaka,
01:29j'ai parfois une grande indulgence
01:32pour ce qui est perçu comme de graves défaillances de la part de l'État.
01:37Certes, je reconnais que la dernière raison invoquée par Sud Radio a joué un rôle.
01:44En effet, sur le plan financier, il est clair que, par exemple,
01:49vous l'évoquiez, ma chère Cécile, on pourrait avoir des climatiseurs en plus.
01:54Mais est-ce qu'il est si facile pour un État
01:57de prévoir des circonstances radicalement exceptionnelles
02:02et de pouvoir, en réalité, structurer un dispositif
02:07qui saurait y répondre tout le temps ?
02:10C'est une question que je pose ?
02:12Ou bien, est-ce qu'il n'est pas condamné à y répondre,
02:15peut-être maladroitement, pauvrement, ou coup partout ?
02:19Vous savez, on paye tout, on paye le climato-scepticisme.
02:22Mais je vous le dis, les modélisations de ce qui est en train d'arriver,
02:26elles sont dans les tiroirs depuis 15 ans ou 20 ans.
02:28On a fait la COP 21 en 2015.
02:30Ces questions étaient déjà débattues, notamment sur comment.
02:34C'est les ONG qui disaient, comment est-ce qu'on va faire court
02:36dans 5 ans ou 10 ans ?
02:37Nous y sommes.
02:38Vous avez des villes aux États-Unis qui sont déjà,
02:40je pense à Phoenix en Arizona,
02:42qui sont déjà en train de réfléchir depuis des années à déménager.
02:46Vous comprenez ce que je veux dire ?
02:47Toutes ces modélisations ont été faites.
02:51Nous savons vers quoi nous avançons.
02:53Pourquoi on n'a pas écouté ?
02:55Alors, je suis d'accord, ça ne sert à rien de dire maintenant,
02:58de pleurer sur le lait renversé.
02:59Bien sûr qu'il faut acheter des climatiseurs.
03:01Nous n'avons pas cette culture.
03:02Vous allez en Italie, il y a des clims partout,
03:04dans toutes les classes, dans toutes les maisons.
03:06En Espagne, c'est pareil.
03:07Nous n'avons pas cette culture, il va falloir s'y mettre.
03:09Mais globalement, moi j'en ai marre d'entendre.
03:12Je ne veux pas entendre ça.
03:13Nous payons le climato-scepticisme.
03:15Nous payons tous les gens qui abloient,
03:17matin, midi, soir, en disant, on vous ment, etc.
03:19Ces modélisations existent.
03:22Nous le savons.
03:22Et si nous n'en tenons pas compte,
03:24vous allez voir, dans 10 ans, dans 15 ans,
03:26ce sera encore pire.
03:27On va avoir en plus des migrations de population
03:30de l'Europe du Sud vers l'Europe du Nord.
03:33Les migrations en Afrique, elles ont déjà commencé.
03:35Nous allons avoir...
03:36Vous avez aujourd'hui des pieds de vigne en Sicile
03:39qui ne peuvent plus pousser
03:40et qui maintenant peuvent pousser en Norvège.
03:42Vous comprenez ?
03:43Mais ça, c'est...
03:44Ça fait 30 ans qu'on le dit.
03:46Ça fait 30 ans, c'est pas de l'écologisme,
03:48que le GIEC le dit,
03:50il est minu, il est minu, il est minu, il est minu, il est minu,
03:52et on est là, on découvre la Lune,
03:54et on achetait des climatiseurs.
03:56Oui, mais non.
03:58Nous sommes vraiment indigents
04:01et indignes dans notre façon de traiter le climat.
04:04Jean Dorineau.
04:05Alors, c'est vraiment...
04:06C'est étonnant qu'il y ait 200 écoles qui ferment.
04:10D'abord, c'est étonnant qu'une école ferme,
04:12c'est un fait qu'en termes de services publics,
04:14c'est un vrai problème.
04:15Et puis, en même temps, c'est étonnant
04:16qu'il n'y en ait que 200 qui ferment.
04:18On a quand même plus de 43 000 écoles primaires
04:22sur le territoire français.
04:24Et du coup, j'aimerais en savoir davantage.
04:27Je ne comprends pas comment tellement d'établissements
04:30manifestement trouvent des solutions
04:32pour assurer cette continuité de services publics
04:34de l'enseignement.
04:36Et comment ça se fait qu'il y ait 200 chefs d'établissement
04:39qui aient pris cette décision ?
04:41J'aimerais comprendre davantage.
04:43Petite commune.
04:44Il y a plein de communes qui n'ont pas d'argent pour rénover.
04:46Je connais personnellement des écoles primaires
04:50qui n'ont pas de clim,
04:52qui n'ont pas d'installation particulière,
04:54et qui sont ouvertes, qui accueillent les enfants aujourd'hui.
04:56Donc, c'est cette différence que j'ai du mal à comprendre
04:58et qui me saisit.
05:00Alors, Rodrigo Arenas avait déposé une proposition de loi
05:03pour permettre de prendre un congé parental
05:05quand il y a des effets de canicule.
05:08Cinq jours par an maximum,
05:10les fermetures étant décidées par les préfets.
05:14Mais comment ça se passe aujourd'hui ?
05:16C'est les chefs d'établissement qui décident ?
05:18C'est les recteurs ?
05:18C'est les préfets ?
05:19C'est qui ?
05:20Aujourd'hui, c'est sauf qui peut.
05:23Donc, vous avez la ministre qui dit...
05:24Il a quel poste sauf qui peut dans l'organisme ?
05:27Les préfets s'adosent sur les maires,
05:29les maires s'adosent sur les chefs d'établissement.
05:31Et donc, c'est un peu chacun pour soi et Dieu pour tous,
05:35en toute laïcité, évidemment.
05:37La question, c'est qu'aujourd'hui,
05:39on ne peut pas continuer sur ce braquet-là
05:40parce que, comme l'a dit Françoise Degoy à l'instant,
05:43la question de la canicule l'été,
05:45des inondations à l'automne qui vont arriver,
05:48c'est-à-dire le changement climatique
05:49auquel est soumis notre pays,
05:50nécessite aujourd'hui de donner des droits supplémentaires aux parents,
05:53comme le congé qu'on a pour enfants malades.
05:56Il y a qu'on doit pouvoir permettre aux parents
05:57de pouvoir aller chercher les enfants.
05:59Comme vous l'avez dit, Philippe David,
06:00quand le préfet le décide,
06:01ce n'est pas quand les parents le décident,
06:03il y a qu'une décision d'État
06:04parce qu'il y a mise en danger de l'enfant.
06:06C'est de la même façon que sur les lieux de travail,
06:08quand vous avez un salarié qui est dans des conditions
06:10qui ne sont pas acceptables,
06:11il n'y a pas de seuil de température,
06:13mais par contre, il y a obligation de respecter la santé,
06:17c'est-à-dire ne pas mettre en danger les salariés.
06:19Et d'ailleurs, les salariés peuvent faire appel
06:20à des inspecteurs du travail
06:21pour finalement fermer la boîte
06:23parce que les conditions ne sont pas réunies.
06:24C'est-à-dire que les enfants, eux,
06:26ne sont pas dans cette situation-là.
06:27C'est pour ça que je propose cette loi.
06:28D'ailleurs, qu'on a connu, rappelez-vous, pendant la Covid,
06:30c'est-à-dire que quand il a fallu fermer les écoles,
06:32quand les enfants ont été renvoyés à la maison
06:34pendant un court laps de temps et c'est heureux,
06:36les parents ont pu aller chercher les enfants,
06:38les garder à la maison
06:39et le salaire était pris en charge
06:40par un fonds commun qui était abondé
06:42à la fois par les organisations des patronards,
06:45des salariés, des employeurs,
06:48mais aussi par l'État.
06:49C'est un fonds qui est nécessaire
06:50pour faire en sorte que ce droit des enfants existe
06:52parce que, pour répondre à votre invité,
06:54pourquoi est-ce que les écoles ne ferment pas ?
06:55Parce qu'il y a des enseignants
06:56et des chefs d'établissement
06:58qui savent bien l'impact que ça va avoir,
07:00notamment sur la vie des familles
07:01et qu'il faut en fait de la garderie
07:03parce que sinon les enfants sont livrés à eux-mêmes.
07:05Donc évidemment, là-dessus,
07:07il y a des différenciations à faire.
07:08On peut commencer par les maternelles,
07:10puis les primaires,
07:11les collèges et les lycées
07:12et se pose cette question-là sur le temps long
07:14parce que c'est une culture qu'il faut avoir
07:15parce que le changement climatique est là.
07:18Ceux qui sont dans le néni,
07:19bon, qui prennent une clim chez eux,
07:21mais encore une fois, je tiens à insister là-dessus,
07:22la clim n'est pas la solution
07:23parce qu'elle est responsable de 5%
07:25des gaz à effet de serre de notre pays.
07:27Ce n'est pas une solution que de mettre de la clim.
07:29Nous savons construire,
07:30mais ça coûte beaucoup d'argent.
07:31Je l'ai estimé...
07:32Si vous faites un bâtiment BBC,
07:33ça coûte la peau des yeux.
07:35C'est vrai.
07:35Et s'il vous plaît,
07:36sans bévitré,
07:37parce que ça a eu de la grande mode
07:37dans les années 90.
07:39Parce que les bévitrés,
07:40comme la Tour Triangle
07:40qu'on construit ici à Paris,
07:41sur les bruits du tré,
07:43ça nécessite de la clim.
07:44C'est contre-productif
07:45par rapport aux enjeux climatiques.
07:46Ce n'est pas le braquet.
07:47D'ailleurs, c'est une décision
07:53que j'entends dans l'urgence
07:54qu'on puisse le faire.
07:55Mais ce n'est pas une bonne solution
07:56face au changement climatique.
07:57Il y a d'autres solutions
07:58qui existent
07:59en termes d'architecture
08:00et de bâtisse scolaire.
08:00La verdisation aussi.
08:02La verdisation de l'urbanisme.
08:03Il y a beaucoup d'écoles
08:04qui le font.
08:05La cour avec des arbres.
08:06Oui, oui, je suis d'accord.
08:07Il faut changer le mode de vie.
08:08Et c'est à cela
08:09dont nous avons bien du mal
08:10à mettre en œuvre.
08:11Je peux poser une question à Rodrigo ?
08:13Continue la question de Jean.
08:15Pourquoi est-ce que seulement 200 classes ?
08:17Comment est-ce que se fait le choix ?
08:19Moi, ça m'intéresse.
08:20Par exemple,
08:23au réseau chez les enseignants
08:24qui m'envoie le thermomètre
08:28dans sa classe ce matin
08:28à 8h du matin
08:29avant que les enfants arrivent
08:30il faisait 30 degrés, 5.
08:31Je pourrais vous le montrer
08:32à la pause.
08:33Eh bien, elle a décidé
08:33de rester en sa classe.
08:35Pourquoi ?
08:35Parce qu'elle sait sinon
08:36que les parents ne pourront pas
08:36venir les chercher.
08:37C'est l'écarté politique de la ville.
08:39Les parents travaillent.
08:40Ils ne peuvent pas se permettre
08:40de ne pas aller au travail
08:41et donc il n'y a pas
08:42de solution de garde.
08:43Des fois, les grands-parents
08:44ne peuvent pas le faire.
08:45Les voisins ne peuvent pas le faire.
08:46C'est là où il y a
08:47une inégalité de traitement
08:48par rapport à la question
08:48que vous me posiez tout à l'heure.
08:49Allez, 0826-300-300
08:51avec Romina qui était avec nous.
08:53Romina ?
08:54Rebonsoir Romina
08:55de Vicambigord
08:55dans les Hauts-de-Pyrénées.
08:56Oui, alors moi je suis désolée
08:58je ne suis pas du tout d'accord
08:59avec Rosely Gaud.
09:01J'ai entendu tout ce que vous disiez.
09:03Alors, cette histoire de congé,
09:06il faut savoir que pour les parents
09:07ce n'est pas possible.
09:08Nous, ce qu'on veut surtout
09:08ce n'est pas avoir notre enfant
09:09gardé à la maison
09:10et être payé en même temps.
09:12Ce n'est pas un problème ça.
09:13Ce qu'on veut surtout
09:14c'est que nos enfants
09:14ils soient instruits.
09:15Parce que là, actuellement
09:16en plus, c'est un gros souci.
09:17On a l'impression
09:18qu'on forme des idiots
09:20parce que comme ça
09:21ça va leur rendre service
09:22parce que dans même temps
09:22ils pourront aller à la guerre.
09:23Ils n'ont pas besoin de réfléchir.
09:25Moi, je ne suis pas du tout
09:25d'accord avec ça.
09:27Moi, je préférerais
09:28comme peut-être
09:28que justement
09:29on fasse des éco-projets
09:30mettons aussi
09:32on doit végétaliser les murs
09:33mettre une réserve cible
09:35l'école dehors
09:36où ça se fait ici.
09:38Mettre des brumisateurs
09:39des fontaines à eau
09:40il y a des choses déjà
09:41qu'on peut réfléchir
09:42qui sont simples
09:42et qui ne demandent pas
09:44d'aller chercher de l'argent
09:45au patron
09:45ou je ne sais où.
09:47Non, on se fait arrêter
09:48pour rester dans le concret.
09:50Alors concrètement
09:51moi, j'entends les réticences
09:53parce que ce que j'explique
09:54est compliqué
09:54d'un point de vue culturel.
09:56En France, c'est tout à fait normal
09:57mais je tiens à rassurer madame
09:58quand il fait 35 degrés
09:59dans la classe
10:00on n'apprend pas non plus.
10:01C'est-à-dire que ce n'est pas possible
10:02ce ne sont pas des conditions
10:03d'enseignement pour les enfants
10:04qui sont en train de travailler
10:05pour faire la classe.
10:06Donc, que font les enseignants ?
10:07Ils les emmènent en forêt
10:08quand il y a une forêt à proximité
10:10ils les mettent en fait
10:14des caisses fraîches
10:14quand elles existent évidemment.
10:16Maintenant, madame a raison.
10:17C'est une question de budget.
10:18Alors, c'est le budget de l'État
10:19aussi des collectivités territoriales
10:21il y a qui faut faire travailler
10:21tout le monde ensemble.
10:22Vous savez, l'association FCPE
10:24dans laquelle j'ai exercé
10:25des responsabilités
10:27avait chiffré.
10:28C'est 50 milliards d'euros.
10:29Sauf que l'État aujourd'hui
10:30doit gagner 40 milliards d'euros.
10:31Donc, comment on va faire ?
10:32C'est un peu compliqué.
10:33Mais est-ce que c'est vraiment
10:34aux entreprises
10:34de supporter ça encore ?
10:35C'est ça le problème ?
10:36Alors, ce n'est pas seulement
10:37aux entreprises
10:37c'est aussi une part de l'État
10:38comme c'est ça que j'ai...
10:39Oui, mais c'est aussi aux entreprises.
10:41Oui, bien sûr.
10:42C'est aussi aux entreprises
10:42parce que de toute façon
10:43quand vous avez les salariés
10:44qui doivent garder les enfants
10:45soit elles posent des jours
10:47congés enfants malades
10:48parce que ça sera ça
10:49soit en fait
10:49elles n'iront pas bosser
10:50et elles se mettent en danger
10:51par rapport à leur propre emploi.
10:53Et les personnes
10:54qui sont les plus précarisées
10:55ne sont pas celles
10:56qui sont en télétravail
10:56ce sont celles
10:57qui n'ont pas d'autre choix
10:58que d'aller travailler
10:59et parce que pour elles
11:00un euro est un euro
11:02et ça compte pour payer le loyer.
11:03Donc, c'est là
11:03où vous créez une inégalité
11:04de traitement
11:05c'est une représentation
11:05de responsabilités collectives
11:07comme la sécurité sociale
11:08comme tout ce qui en fait
11:10fait la protection sociale
11:10de notre pays
11:11dont bénéficient tout le monde
11:12les riches comme les pauvres.
11:13Allez, Gabin est avec nous
11:14Dalby.
11:14Bonsoir Gabin.
11:15Bonsoir Gabin.
11:16Quel joli prénom Gabin.
11:18C'est beau.
11:19Très beau.
11:20Merci de me recevoir.
11:21On vous écoute.
11:23En fait, je vais appeler
11:24pour réagir
11:25en entendant votre émission
11:27au début
11:28parce que c'est vrai
11:30qu'on entend aujourd'hui
11:32qu'on ferme 280 classes
11:34si j'entends bien.
11:37Après, est-ce que c'est un déni ?
11:38Moi, je suis d'accord
11:39sur le fait
11:39que ce soit un déni
11:40de climatique
11:41effectivement
11:42parce qu'on sait très bien
11:43qu'on entend
11:43un réchauffement.
11:46Après, par contre,
11:47je suis contre
11:47l'installation
11:49de climatisation.
11:49Enfin, contre.
11:51Je veux dire,
11:52je trouve qu'installer
11:52des climatisations
11:53ça serait mettre
11:54un pansement
11:55sur une fracture
11:56et commençons
11:57par utiliser de l'argent
11:58pour isoler un peu mieux
11:59nos bâtiments publics.
12:02Après, c'est une alternative
12:03un gamin.
12:03Et puis, certains
12:04sont très anciens.
12:06C'est une consommation
12:07qui est quand même
12:08non négligeable
12:09et en plus,
12:09on connaît le prix
12:10sur le marché public.
12:12Les prix sont pratiqués
12:13sur le marché public
12:14et ça va revenir
12:15très cher
12:15à l'État.
12:17Et ensuite,
12:18écologiquement,
12:19c'est pas bon non plus
12:19et en fait,
12:20on fera juste fonctionner
12:21des climatisations
12:22dans des passeports thermiques.
12:24Restez avec nous, Gabin.
12:25Merci pour votre appel.
12:26Philippe Bilger.
12:26En fait,
12:27si je comprends bien,
12:28Rodrigo,
12:29votre solution
12:30ce serait de laisser
12:31la main au préfet.
12:33C'est bien cela.
12:34Bien sûr,
12:34c'est l'autorité de l'État.
12:35L'école est obligatoire
12:37en France,
12:37donc c'est l'État
12:38qui décide.
12:38Et vous trouvez
12:39que cette intervention
12:40de l'État
12:41comme ça,
12:43face à des défis,
12:44à des problèmes,
12:46il est impossible
12:47de prévoir
12:47quelque chose
12:48qui laisserait la main
12:49aux particuliers
12:52pour affronter
12:54ces difficultés
12:55qui sont tout de même
12:56extraordinaires
12:58au sens propre.
12:59Est-ce qu'il faut absolument
13:00prévoir l'intervention
13:01de l'État
13:02pour ça ?
13:03Moi, je pense que oui
13:04parce qu'il y a une question
13:05d'État de droit
13:07et d'égalité
13:08de traitement
13:09des citoyens
13:09et des citoyennes.
13:10Donc, évidemment,
13:11les préfets ne sont pas
13:12dans l'arbitraire.
13:13Ils sont éclairés,
13:14encore une fois,
13:14par les maires,
13:14par les experts,
13:15par toutes celles et ceux
13:16qui font en sorte
13:17que l'enfant ne soit pas
13:18en danger
13:19parce que c'est de ça
13:19dont il s'agit.
13:20Mais vous aurez la même chose
13:21sur les inondations.
13:22Nous avons connu
13:23des inondations
13:23dans le Pas-de-Calais,
13:24dans le Nord,
13:24dans le Sud.
13:25C'est le préfet
13:26qui déclare, par exemple,
13:27la question de risque climatique.
13:28Et d'ailleurs,
13:29pour la question d'inondations,
13:30ça ouvre aussi à des droits
13:30pour les assurances.
13:31Donc, il y a tout un système
13:33de légistique,
13:34de loi qui se met en place
13:36et ça, ça ne peut être
13:37que sous l'autorité de l'État
13:38parce que sinon,
13:39on pourrait avoir
13:39l'effet contraire.
13:40C'est-à-dire qu'une école
13:41décide qu'à 33 degrés,
13:43elle ferme,
13:43celle d'un côté ne ferme pas
13:44et là, comment on fait ?
13:46Donc, ça commence
13:47à devenir un peu compliqué.
13:48On n'est pas dans un pays
13:49clientéliste,
13:50on n'est pas dans un pays
13:51où chacun décide
13:52ce qu'est l'intérêt général.
13:54L'intérêt général
13:55est défini philosophiquement,
13:56évidemment,
13:57mais d'un point de vue
13:57de l'application du droit,
13:59ça relève des autorités
14:00de l'État, absolument.
14:01Jean-Torino ?
14:01Oui, sur ce sujet,
14:03évidemment que c'est
14:04l'intérêt supérieur
14:05de l'enfant
14:05qui prime toujours.
14:06Il est hors de question
14:07de mettre la santé
14:08des enfants en danger.
14:10Pour autant,
14:11encore une fois,
14:11c'est vrai que ce nombre
14:12quand même
14:13qui est très très restreint
14:14par rapport à l'ensemble
14:15des écoles,
14:16ce serait quand même
14:17nécessaire de comprendre,
14:19pour prendre un mot
14:20de beau français,
14:21faire du benchmarking.
14:22Il y a quand même
14:22dans le monde
14:23des pays dans lesquels
14:24il fait très chaud
14:25et qui ne sont pas
14:26peuplés par des ignares.
14:28Les enfants vont à l'école
14:29et ce n'est pas forcément
14:30des pays riches
14:30qui ont de la clim de partout.
14:32On a quand même
14:32des pays pauvres
14:33où il fait très chaud
14:34où les enfants quand même
14:36vont en classe
14:37et ce serait quand même
14:38intéressant de comprendre
14:39comment ils s'y prennent
14:41parce que ça n'est pas
14:43bien sûr admissible
14:44de mettre les enfants
14:45en danger
14:45et pour autant,
14:47je veux dire,
14:49il y a quand même
14:49des préfets
14:50qui ouvrent le parapluie.
14:51Ça, c'est mon sentiment.
14:52Après, il faudrait creuser.
14:54Préfet qui ouvre le parapluie.
14:55Du coup, je vais fermer
14:57telle et telle école.
14:58Comme ça, je suis sûr
14:59de ne pas avoir de problème
15:00et effectivement,
15:00c'est les parents qui tringuent.
15:01Ce n'est pas satisfaisant.
15:03Il reste 40 secondes,
15:04des amis.
15:05Juste pour dire
15:05que les pays
15:06où il fait très chaud,
15:07par exemple,
15:07les vacances scolaires
15:08sont avancées.
15:08Par exemple, en Italie,
15:10l'école s'arrête
15:10tout début juin
15:12et elle recommence
15:13en septembre.
15:13C'est-à-dire que vous avez
15:14trois mois quasiment
15:15de vacances.
15:16En Espagne aussi.
15:17Non, non, mais je vous le dis,
15:18mais ce n'est pas non,
15:19sauf qu'ils n'ont pas
15:20de vacances en Noël,
15:21à Noël comme nous,
15:22etc.
15:23Donc voilà.
15:23Et véritablement,
15:25la climatisation
15:26est une mauvaise solution.
15:27Vous parlez des pays.
15:28Écoutez,
15:29vous même parlez donc
15:30de Dubaï
15:30qui est un pays riche.
15:31Vous avez aujourd'hui...
15:32Il y a des actes
15:32de partout.
15:33Oui, c'est honteux
15:34parce que vous avez aujourd'hui...
15:35Oui, c'est pas une solution.
15:36Vous avez vu les types
15:37dans les hôtels
15:38qui balancent
15:38des paquets de glace
15:39pour récupérer.
15:40Mais l'Indonésie,
15:42c'est pareil.
15:42Vous allez en Inde,
15:43c'est pareil.
15:43Ce ne sont pas
15:44des bonnes solutions.
15:45Rodrigo,
15:45je ne sais pas
15:46ce qu'il en pense.
15:46Allez, vous restez avec nous.
15:49On vous garde.
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